#dessin costume
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Costumes à venir: Trio de costumes inspirés du personnage de Beetlejuice. Lien page facebook: https://www.facebook.com/profile.php?id=100032848166805&locale=lv_LV
#croquis costume#beetlejuice fanart#costume à venir#costume beetlejuice#dessin costume#costume design#beetlejuice cosplay#costume coming soon
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#picasso#pablo picasso#costume#ballets russes#parade#blue#bleu#dessin#tumblr draw#artistic drawing#drawing#illustration art#illustration#illustrative art
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Maybe I'm a Dragon
Had an idea recently of redesigning FFVIII character in a Yakuza/Like a Dragon style. Not sure it was entirely successful, as I don't think it's exactly what would spring to most people's mind, but I still like the end result and I hope you do too.
As ever, I do not approve of the use of my art for AI generation and any scraping of it is done without my knowledge or consent.
#final fantasy#VIII#8#FF8#FFVIII#Final fantasy VIII#Final fantasy 8#Squall#Leonhart#squall leonhart#fanart#fan art#dessin#sketch#drawing#couleur#color#colour#suit#costume#yakuza#like a dragon#crossover#redesign#fan design
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"April 25 ! "The Carnation Revolution"
The day the dictatorship was overthrown in Portugal ~
To celebrate I made a little drawing with my character Luana (my oc hogward Legacy who is Portuguese)
This year I had time to do something pretty ~
And I just saw that it's also a holiday for Italy which celebrates the days of liberation ~
#art#choppy#draw#myart#traditionalart#drawing#artwork#choppyoc#dessin#copic markers#acrylic#ink drawing#artists on tumblr#portugal#costume#25 de abril#revolution#choppy oc#oc#oc art#my artwrok#luana pinto#luana#hogwarts legacy oc#illustration
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I saw a version of the 10th Doctor cosplay to do it as a woman's version. I loved the idea so much that I drew it with my own little personal touch.
Of course you will have the costume plates in drawing
#dessin#drawing#digital art#fanart#cosplay#costume#doctor who#10th doctor#castiel heartless creation
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Des nouvelles de la BD de Pyrkaïa : l'arrivée à Garreg Mach et des "retrouvailles"
Bon, ça fait pas si longtemps que je n'avais pas mis de mise à jour sur l'avancée des travaux mais, j'étais plutôt fière de ses planches alors, j'avais envie de les partager.
Pas vraiment de précision à apporter, il n'y a pas de vocabulaire un peu spécifique mais, leçon de cette BD : ne pas remettre un symbole sur le front d'un personnage qui descend vers ses yeux ! C'est parfois un enfer sur des petites Pyrkaïa de faire rentrer sa marque sur son front sans lui en faire un énorme ou empiété sur ses yeux ! Heureusement qu'elle n'a pas de frange mais plutôt des "antennes" (qui sont devenu officiellement ma marque de la famille Charon : cette petite mèche ou deux sur le front, elles l'ont toutes de manière plus ou moins prononcé, Dimitri comprit a cette mèche) sinon, j'aurais été bonne pour changer tous son design... alors que j'aime bien cette marque sur sa tête... Enfin, j'essayerai d'améliorer ça une fois que ce sera en noir...
Ah, peut-être un point un peu limite : dès que Pyrkaïa voie... quelqu'un on va dire pour ne pas spoiler les pages d'en dessous, elle déduit tout de suite que cette personne est du même peuple que lui... à la réflexion, c'est un peu limite mais, j'en avais besoin pour le bien du déroulé alors, on va dire "TG, c'est le scénario" et qu'en plus, c'est littéralement la première fois qu'elle rencontre quelqu'un qui dégage la même énergie que lui dans un endroit remplis de symboles de sa culture à lui alors, elle a mis la charrue avant les boeufs.
Et pour le petit personnage en haut de la première page, elle n'est pas encore apparue vu que ces pages ne sont pas encore nettoyées mais, il s'agit d'un clin d'oeil à ma première série de billet sur ce blog, UA "bye !" étant donné que c'est Ariel, l'élève qui remplaçait Félix dont la famille était passée côté Leicester pour diverses raisons. Vu qu'elle n'a pas trop eu d'apparition ailleurs et que je ne l'ai jamais réutilisé dans mes histoires, je voulais au moins l'utiliser ici vu que dans cet UA, elle devait rejoindre la classe avec Ashe après avoir tenté de fuir les troupes de Lonato et de l'Eglise Occidentale pour rejoindre Garreg Mach afin d'arrêter cette folie, étant particulièrement déterminée étant donnée qu'elle est une femme trans qui doit se planquer de la secte occidentale.
Sans plus de circonvoluassions, voici la suite de l'histoire de Pyrkaïa !
#fe3h#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h oc#j'espère que ça vous plait surtout !#on avance petit dans la BD !#et il faut que je trouve un tag pour elle...#Le costume de Rhéa est le plus difficile à refaire avec tous ses détails...#je lui ai enlevé sa grande coiffe sinon ça déséquilibrait le tout je trouve et bouchait la planche je lui ai juste laissé sa petite couronn#vu qu'elle l'a sur ses dessins préparatoires quand elle n'a pas sa grande cape d'archevêque#J'espère qu'on arrive à voir que les armures sont différentes entre le camp adrestien et celle du fils de Pyrkaïa...#ils sont en lorica de légionnaire (et leur gros foulard pour Wilhelm qui a aussi la coiffure en fourchette des julio-claudien)#face à une linothorax grecque pour son fils... et Seteth et Eriu ont des habits plus proches des civils avec une pseudo-toge et une broche#Flayn est quelque part à l'arrière pour qu'elle ne soit pas pris dans les combats#Je n'ai pas repris l'armure de Rhéa du jeu à part sa cape je préférais lui mettre une grosse armure plus couvrante#et je trouve son casque chauve-souris ridicule ça n'aide pas non plus - -'#quant à Paenitens que tient Indech son habit en plus inspiré des celtes / gaulois histoire de faire le tour#Désolé Ingrid mais je n'arrive à voir ton ancêtre que comme étant une duscurienne... et vous êtes comme l'eau et le feu#mais je pense que ça l'aiderait à remettre les choses en perspective... et son chibi abasourdi était très amusant à dessiner#la reprise de la fresque a été une telle galère... je garantis pas de refaire tous les détails mais je vais essayer d'en faire un max...#Désolé de te faire souffrir comme ça Rhéa... les pages du massacre de Zanado et de la guerre ont vraiment été dures à dessiner...#ça me faisait mal de la voir sombrer comme ça et de faire gagner les agarthans vu qu'elle est tombée dans le panneau...#puis tout remonte quand elle voie vraiment Pyrkaïa tel que la voyait Oengus... ça fait mal...#Tout le monde s'est juste fait manipulé par les agarthans et Némésis dans cette histoire...#mais promis ça va aller mieux et tu vas pouvoir te libérer un peu de ta culpabilité !#Rhéa mérite d'avoir un peu de réconfort après tout ce qui lui ait arrivé et Pyrkaïa va vite la comprendre sans l'enfoncer !
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#gay#gay dessin#gay drawing#gay sexy#gay men#gay illustration#gay bulge#gay gros paquet#gay suit#gay costume#open shirt#gay open shirt
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#croquis#dessin#bande dessinée#noir et blanc#renaissance#16ième siècle#bretteur#épeiste#cape et d'épée#duel#sketch#drawing#comics#black and white#sixteenth century#swordman#swordfight#histoire#history#historical costume#costume historique#artists on tumblr
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#gay#gay dessin#gay drawing#string#short#football#costume cravate#gay office#office#gay man#gay male#gay guy#gay tumblr#muscles#brun
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Costume, crayon de couleur et encre.
N. jaoul 2025
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Costume à venir: Lutine de Noël Lien facebook: https://www.facebook.com/4-nutty-addict-850962241666113
#costume noël#dessin costume#concept art#lutine de noël#xmas costume#drawing fashion#xmas#costume#cosplay#lutine de noêl
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Red Robin version The Boy Wonder - Juni Ba
Je trouve qu'il a totalement sauver le costume de Red Robin (un tel plaisir de le dessiner)
Aussi Juni Ba est français !!!
Du coup j'ai pu avoir ma dédicaces, elle est belle hein ? Moi je l'aime
#red robin#the boy wonder#robin#tim drake#juni ba#dc robin#dc#dc comics#dc fanart#the boy wonder fanart
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L'Art et la mode, no. 34, vol. 17, 22 août 1896, Paris. Toilettes de saison. Dessin de J. Portalez. Bibliothèque nationale de France
Chapeau de paille verte garni de volubilis blancs et roses. Large ruban de taffetas blanc enserrant la calotte.
Green straw hat trimmed with white and pink morning glories. Wide white taffeta ribbon around the crown.
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Chapeau Louis XVI, en paille blanche. Couronne de dentelle blanche cernée d’une couronne de roses rouges et roses; oiseau de paradis blanc.
Louis XVI hat, in white straw. Crown of white lace surrounded by a crown of red and pink roses; white bird of paradise.
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Costume tailleur en drap vert amande avec applications de soie blanche découpée. Doublureet revers en soie blanche, chemisette de linon incrusté de dentelle, col et ceinture de velours capucine.
Tailored suit in almond green cloth with cut-out white silk applications. White silk lining and lapels, linen shirt inlaid with lace, capucine velvet collar and belt.
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Jupe et haut de manches en soie gris-argent. Corsage de mousseline de soie blanche. Garniture de guipure, formant col carré par derrière, bordée d’un volant plissé en linon. Jupe garnie de bouillonnes.
Skirt and upper sleeves in silver-gray silk. Bodice in white silk muslin. Guipure trim, forming a square collar at the back, edged with a pleated linen flounce. Skirt trimmed with ruffles.
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Toilette en linon brodé de liserons roses. Petite veste de velours vert foncé brodée de paillettes acier et cabochons d’émeraude avec garniture de point d'Angleterre. Col et ceinture de taffetas vert vif.
Linen dress embroidered with pink bindweed. Small dark green velvet jacket embroidered with steel sequins and emerald cabochons with English point trim. Collar and belt in bright green taffeta.
#L'Art et la mode#19th century#1890s#1896#on this day#August 22#periodical#fashion#fashion plate#description#bibliothèque nationale de france#dress#hat#gigot#collar#Modèles de chez#J. Portalez#detail
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On This Day: 19th January, 1873
Fashion plate from La Mode Illustrée signed by Anaïs Toudouze and other, featuring some fancy dress costumes.
TRAVESTISSEMENTS.
Costume de fantaisie. Jupon en satin mauve, avec corsage décolleté et manches longues, celles-ci garnies de gigots en mousseline blanche. Robe de velours vert clair, ouverte en cœur, sans manches, avec broderie en or sur le bord inférieur. Sur le contour de l'encolure, grosses perles d'or. Une écharpe en étoffe brodée relève quelque peu la jupe de velours vert.
Petit garçon avec costume Henri II. Pantalon en satin rose, de Chine, blouse à capuchon en même étoffe, avec manches courtes, complétées par des manches en satin blanc avec rayures en velours noir.
Costume Valois. Jupon en velours cerise; robe en damas fond blanc, avec dessins brochés de diverses couleurs; manches longues, avec gigots; corsage ouvert en cœur, avec collerette en dentelle tuyautée; agrafe en pierreries complétée par deux rangées de grosses perles disposées sur le corsage.
1873-01 LMI03
#fashion plate#french fashion plate#historical fashion#la mode illustree#victorian fashion plate#1870s#1870s fashion#la mode illustrée#1870s costume#1870s fancy dress#victorian fancy dress
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Gustave Doré dessine les ouvriers de Londres
Les commentaires les plus profonds sur l'Angleterre sont l'œuvre de Français. Jules Vallès, Céline, Morand, Hippolyte Taine et bien d'autres ont compris ce pays et ses mœurs comme si c'étaient les leurs. Nul n'est prophète en son pays. Le grand peintre figuratif de l'ère victorienne est le français James Tissot, mais c'est Gustave Doré qui demeure avec son album de 1872 London a pilgrimage, le principal sociologue par le dessin de l'envers du décor d'une société au sommet de son empire sur le monde.
Tout français qui assume sa sensibilité d'artiste, une fois introduit dans les centres décisifs de Londres est un enfant dans un magasin de jouets. Pour visualiser ce qu'était cette ville en 1872 il faut d'abord imaginer son fleuve large comme quatre fois la Seine. Une eau verte et grise battue par les vents, vaste comme la mer. Sur cette étendue avancent à pleines voiles des bateaux de toutes tailles, dans toutes les directions, penchés sur l'eau par la force du vent, des myriades de bateaux qui vont chacun leur chemin, et d'autres amarrés par grappes ensemble ça et là au hasard, immobiles avec leurs gréements nus, chaque rive garnie de colonnes de navires au mouillage alignés par dizaines comme des voitures au péage. Si bien qu'en levant le regard sur ce paysage dantesque ce sont des centaines de bateaux qui apparaissent, et qui deviennent des milliers de bateaux jusqu'à l'horizon.
Et sur chaque rive de ce fleuve s'étend une ville, et dans cette ville voici une population de travailleurs qui circule, qui entre et sort des bâtiments, une colonie humaine innombrable qui fourmille sous tous costumes, uniformes, fardeaux, qui est là dans les rues bondées, dans les étages, par les fenêtres, sur les quais, sur les bateaux. Partout la vie, le travail, l'avenir.
De 1560 à 1960, quatre siècles ont nourri Londres la chétive, à la petite cuillère. Cette cuillère fut l'arrivage continuel des navires coloniaux chargés de marchandises, régime qui fortifia un corps entier, développant les muscles l'un après l'autre. Les quais. Les hangars. Une Venise rationalisée. La ville était creusée de rues aquatiques garnies d'installations inventées pour fluidifier le trafic des bateaux : débarcadères douaniers, entrepôts étanches, péniches grutières, corderies, leviers sur pivot hydraulique, tourelles de mâtage, guichets d'examen d'échantillons, stations de pesage, zones de tri, wagonnets de transbordement. Des quais longs comme des routes, les hangars les plus hauts jamais vus, des murailles de 10 mètres pour empêcher les voleurs d'attenter au trésor de l'Angleterre. Et pour servir ces équipements était la foule immense des travailleurs prolétaires de tous âges, avec leur famille.
Peu d'hommes ont ce don du témoignage exact. Pascal l'avait pour la condition humaine, Doré pour les sociétés vivantes. Ses illustrations de Dante et des Fables sont connues. Son art culmine dans son Pèlerinage à Londres au moment où cette ville était le premier port du monde, le convecteur de millions de tonnes de marchandises par jour. C'est cette accumulation du capital par l'accumulation de marchandise qui engendra en ce même endroit à la fois Rotschild et Marx, le keynésianisme et Mosley, Charles Darwin et John Wesley, les Lords du commerce et les cockneys manutentionnaires. Tous les contraires, toutes les dualités radicales se sont forgées ici sans pourtant se heurter jamais. Extériorisant sur le continent ses contradictions comme un corps fiévreux sue pour guérir, l'Angleterre n'était plus la proie d'aucun trouble interne majeur depuis Cromwell, deux siècles auparavant.
Le cœur du monde bat calmement. Cette scène de déjeuner à Epsom, improvisé sur les calèches arrêtées au milieu des foules allant et venant, le rappelle. Chaque visage y est comme la nuance amusante et spéciale d'un type physique général. Amusantes jeunes femmes tête couverte dans leur chale de laine, gracieux attelages, chevaux comme des cygnes à l'encolure courbée. Mais pour qu'une seule de ces dames en leur maison georgienne capitonnée de tapisseries afghanes, puisse prendre son thé indien dans une tasse Wedgwood, il a fallu que se lèvent aux aurores des milliers d'ouvriers, de porteurs, de sherpas, de soldats, de matelots. Des hommes payés pour trouver, acheminer, façonner, sécuriser, entreposer. Doré rend justice à ces hommes.
Observez ces portefaix qui ploient sous leur fardeau. Il s'agit de ballots de thé du Sri-Lanka, de sacs de sucre de Jamaïque, de rouleaux de tapis d'Iran, de caissons de marmelades d'Égypte, de piles de peaux de bêtes du Canada, de tonneaux de vin cuit du Portugal, de mille articles nouveaux dont la nouvelle bourgeoisie raffole. D'autres navires arrivent chaque jour d'Australie, de Fidji, de Singapour. Ces hommes en vident les cales puis les chargent à nouveau de laine, de gin, de houblon avant que ces cargos reprennent la mer vers l'Inde, la Chine, la Tanzanie.
Londres est une grande roue et ce rude prolétariat est attelé à ses rayons. La rotation continue qu'ils impriment projette le surplus au dehors et attire les nutriments à l'intérieur, force giratoire véloce en son pourtour et tranquille en son centre. Le cœur du monde bat son rythme.
Londres serait restée une banale cité-pirate comme l'ont été Tyr, Nhatrang, Alger ou Istanbul à certaines époques, si elle n'avait pris le parti de retravailler les matières premières obtenues à l'étranger en des produits manufacturés à vendre. En cela Amsterdam avait précédé Londres dans le grand idéal colonial d'une ville européenne à la fois enracinée dans son monde propre et irriguée de ce que le monde alentour offre de meilleur (l'exact contraire d'aujourd'hui). Idéal assez fort pour partir fonder outre-mer d'autres Londres: Singapour, Hongkong, Sydney.
Ces hommes se laissent pousser la barbe et rasent la moustache, précepte religieux observé encore de nos jours par les Amish et les Salafi.
Et ce manutentionnaire de troisième étage de hangar de Millwall, arc-bouté sur son palan à 12 mètres au-dessus du sol, pour l'attirer dans la chambre de stockage, n'est-il pas là, présent devant nous? Gustave Doré a su voir l'extraordinaire dans l'ordinaire de son époque.
Doré dessine non pas la foule dépareillée, bordéleuse et rapace que nous coudoyons de nos jours mais un peuple au travail. Un peuple physique, religieux, pauvre, heureux, un peuple chantant, varié, et blanc (albe, albinos, "Albion"). L'Angleterre est la synthèse de l'Europe, l'estuaire de la Tamise a tamisé les hommes du continent venus remonter son courant, et ce fleuve est le déduit filtrant du continent dont il n'a gardé que le suc, d'où cette grammaire simplifiée qui est la partie visible, audible, de soubassements plus profonds.
Londres est le pèlerinage continuel des européens initié par le peuple français dès 1066, et quelque ennemi que l'on puisse être de ses Whigs, des cruelles manœuvres de son Foreign Office, de l'Intelligence Service activateur de guerres, de ses Churchill bouffis et autres donneurs d'ordre par téléphone, un Français peut regarder Londres comme une partie de lui-même enfuie ailleurs il y a longtemps. L'expatriation ressemble parfois au remembrement, ou au souvenir (to remember).
Les professeurs gauchistes nous ont rebattu les oreilles avec la notion d'exploitation du travailleur. Le style crayonné et grisaillant de Doré semble parfois forcer le trait en ce sens. Pourtant sommes-nous mieux ou moins biens lotis que ces bougres dessinés par Gustave Doré? Il a dépeint tout ce dont nous manquons aujourd'hui. Un peuple autour de soi, nombreux, cohérent. Du travail assuré. Dix enfants par foyer. Le mouvement, l'entraide, l'action concrète sur les choses. Gustave Doré montre la vie vivante comme nous ne l'avons jamais vue. Elle a existé. Autant d'éléments impensables en nos temps d'abstraction et de dépeuplement qui n'en finissent plus. Rappelons que depuis 30 ans un Français peut à peine trouver du travail dans son propre pays, ou se marier avec une femme de chez lui, ou enfanter, ou acheter un foyer décent. Les rues sont vides, les villages morts, les gens éteints, et pour chaque Français qui se tient bien dix hyènes venues de l'enfer convoitent son pain, son travail, sa maison, sa femme, sa voiture, son argent.
Revoyons la richesse objective des travailleurs pauvres de 1872, cent fois plus substantielle que notre fausse monnaie actuelle. Richesse d'enfants nombreux, abondance d'avenir meilleur, profusion de chansons de marins et de territoire à soi, ressources de bon sens paysan et de religion stable. Le moindre immeuble accueillait dix familles blondes autour d'un feu sous une marmite suspendue. Un simple manutentionnaire avait un logement comprenant sous-sol, étage et grenier, il était père de sept enfants et la vie portait tout cela. À bien y regarder, la pauvreté d'hier est un luxe aujourd'hui. Ces prolétaires logeaient en plein centre-ville dans des maisons individuelles avec jardinet. On les voit manger des huîtres chaque jour, le plat du pauvre. Ils circulent en confiance dans des rues à eux. Ces joies devenues payantes sont aujourd'hui des privilèges de millionnaires.
Dieu a voulu des inégalités, pas des injustices. Gustave Doré montre en 1872 une société très inégalitaire et assez juste. La société actuelle est à la fois égalitaire et injuste. Que le tout-venant s'installe chez vous à égalité avec vous comporte une note d'obscènité en plus du degré d'extrême injustice. Le pouvoir le sait, le veut. Tout est là.
Pour accomplir un travail très physique la classe ouvrière se sélectionnait elle-même dans la partie la plus saine du peuple. Elle avait l'éthique du travail bien fini, la fierté de sa maîtrise physique, technique, d'outils de production d'importance vitale pour la survie commune. L'Angleterre a tôt choyé ce précieux capital humain: maisons individuelles, viande abondante, premiers systèmes d'entraide mutuelle pour les accidentés. Il y eut un Proudhon anglais un peu plus tardif que le nôtre, ce fut William Morris.
Que reste-t-il de ce peuple ouvrier aujourd'hui ? Il reste la Culture. Tout d'abord leurs clubs de football, montés à partir de 1868. West Ham United pour les ouvriers des forges et l'emblème des deux marteaux croisés, Millwall Football Club pour les manutentionnaires des docks de Millwall, Arsenal FC pour les fondeurs de canons etc. Tout le mouvement skinhead, l'esthétique Fred Perry, Ben Sherman, butcher coat, gingham shirt, et avant eux les Black Shirts, les Teddy boys, les Mods, et tant de chansons, tout cela provient de l'héritage ouvrier d'une période légendaire. Londres est la seule ville connue où le prolétariat fut producteur d'une Culture. C'est un fruit involontaire et magnifique d'une Monarchie chrétienne donné aux pauvres: la stabilité. Au contraire la république soi-disant française, avec ses neuf révolutions et guerres par siècle a sadiquement forcé l'extinction d'un peuple notoirement plus beau que l'anglais.
Le Romantisme, grande passion française, est un mouvement étrange qui active chez l'artiste la nostalgie d'une époque qu'il n'a pas connu. En célébrant l'Angleterre Gustave Doré chante en réalité la France et elle seule, les notes de ce qu'elle aurait pu être, les accords encore muets de ses potentiels sous cloche. Quand nous passons la Manche pour voir dans les stades soixante mille gaillards chanter des airs anciens debouts les bras en croix nous n'avons d'émotion que pour notre pays à nous. C'est de moi que je parle. J'ai la nostalgie de Montorgueil Sport contre Louvre-FC, de Villette Abattoir contre AS-Vincennes, et du tournoi des quinze clubs franciliens remporté par les Flèches Noires de Paris devant cent mille Dupont-Dubois qui chantaient dans les graves "Rien de rien, non je ne regrette rien". Nostalgie de ce qui n'a pas été porte en soi le monde à venir qui veut être.
Si Gustave Doré a le mieux dessiné Londres c'est qu'il faut être extérieur à l'objet pour le bien voir. De la même façon, c'est un étranger, l'anglophone David Crosby qui a le mieux chanté notre Carillon de Vendôme, mélodie du Moyen-Age, complainte émue des villages restés fidèles au royaume de France envahi, réduit à portion congrue. Que reste-t-il à ce Dauphin si gentil? Orléans, Beaugency, Notre Dame de Cléry, Vendôme, Vendôme. Elle ferait une très belle chanson de stade, en canon, dans les graves.
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Petite fête
à la demande de @babythere j’espère que ça plaira 😇
6« Wow, vous avez l'air... incroyable. »
Lilia X reader
Tout le monde s’en était sorti vivant de la route, et c’était une très bonne chose. L’atmosphère était remplie de soulagement et de joie. Billy, débordant d’énergie, avait envie de fêter cet événement. Avec un sourire charmeur, il avait supplié Agatha, insistant sur l’importance de célébrer leur chance.
"Allez, Agatha, ce serait tellement bien de le faire chez toi !" avait-il dit, ses yeux pétillants d’excitation.
Après de très longues heures de supplication, Agatha, finalement convaincue par l’enthousiasme de Billy, avait accepté. La nouvelle avait rapidement circulé, et tous s’étaient mis en tête de s’habiller pour l’occasion. Les préparatifs allaient bon train : les lumières scintillantes étaient accrochées, et la musique douce flottait dans l'air, créant une ambiance festive.
Les invités étaient tous présents, parés de leurs plus beaux atours, riant et discutant joyeusement. Chacun avait fait un effort, des robes élégantes aux costumes bien taillés, tous semblaient ravis d’être là. Pourtant, une ombre planait sur cette fête : Reader n’était pas encore arrivée.
Lilia était assise sur le canapé, les coussins moelleux l'entourant comme une étreinte réconfortante. Ses pensées vagabondaient, se heurtant à l'inquiétude qui s'était installée dans son esprit. "Où est donc passée Reader ?" se demandait-elle, le regard fixé sur la porte, espérant la voir entrer à tout moment. Le bruit des rires et des conversations joyeuses des autres invités résonnait autour d'elle, mais elle se sentait déconnectée, perdue dans ses réflexions.
C'est alors que Billy s'approcha et s'assit à côté d'elle, son sourire habituel illuminant son visage. Il remarqua immédiatement l'air préoccupé de Lilia.
"Hé, Lilia," commença-t-il, sa voix douce et rassurante, "ne t'inquiète pas. Reader va bientôt arriver, j'en suis sûr."
Lilia tourna lentement la tête vers lui, ses yeux se posant sur son ami. Elle lui offrit un sourire, bien que légèrement hésitant.
"Je sais, Billy," répondit-elle, sa voix trahissant une pointe d'anxiété. "C'est juste que… je me demande ce qui lui prend tant de temps."
Billy observa Lilia, son regard plein de compréhension. "Peut-être qu'elle a eu un contretemps," suggéra-t-il, tentant de la rassurer.
Lilia se laissa aller à un léger rire, appréciant le soutien de son ami. "Tu as raison, comme toujours," répondit-elle, un peu plus à l'aise.
Elle se redressa et observa la pièce, se laissant emporter par l'énergie de la fête, tout en gardant un œil sur la porte, espérant apercevoir Reader.
Reader était enfin arrivée, et elle avait l'air éblouissante dans son pantalon rouge qui épousait parfaitement ses formes, mettant en valeur son allure dynamique. Son haut noir, simple mais élégant, ajoutait une touche de sophistication à sa tenue.
En la voyant entrer dans la pièce, Billy ne put s'empêcher de sourire, ses yeux s'illuminant de joie et d'admiration. Reader, réalisant qu'elle avait attiré l'attention de tous, s'approcha avec une petite moue d'excuse.
"Désolée pour le retard," dit-elle, sa voix douce mais pleine d'énergie, presque comme une mélodie qui résonnait dans l'air.
Lilia, qui observait Reader avec admiration, ne pouvait s'empêcher de la trouver tout simplement magique. Elle se sentit submergée par l'émotion, ses mots peinant à sortir. Après un moment de silence, elle réussit à articuler, le cœur battant :
"Wow, tu as l'air… incroyable." Ses mots, chargés de sincérité, firent briller les yeux de Reader, qui ne pouvait cacher son bonheur.
Reader rougit délicatement, un sourire timide se dessinant sur son visage. "Merci, Lilia," répondit-elle en s'asseyant à côté de son amie, leurs épaules se frôlant. "Je peux dire la même chose pour toi, cette couleur te va vraiment bien."
Lilia se sentit flattée, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. Elle jeta un coup d'œil à son propre haut, un doux rose qui contrastait avec le rouge flamboyant de Reader.
"C'est gentil de ta part," dit-elle, le cœur léger.
Les deux amies échangèrent un regard complice, conscientes que leur complicité ne faisait que grandir au fil des instants partagés, créant un moment inoubliable rempli de rires et de complicité.
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