#danse macabre danse amour
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Danse has concluded! You can read it in its entirety over here: LINK
We're going to be gathering questions for an illustrated Q&A here, so if you have any for us, or the cast, you can ask them in the comments on the website, or here on tumblr if you like!
#danse macabre danse amour#danse comic#webcomics#comics#myart#THANK YOU SO MUCH FOR READING#I was absolutely ecstatic to get to do this with my wife and share that feeling with her#seeing her face light up when you guys left insightful and kind comments#it was so awesome and im so glad yall could be there with us
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Posting another poem about William... I promise, I am normal.
For you, I fall, mon amour, mon mal,
Beneath the argent moon where shadows enthrall.
Your touch, a blade, cleaves my trembling soul,
I bleed in scarlet rivers, yet crave to be whole.
To thee, I am both slave and king, sinner and divine,
Le démon, l'ange — each breath a hymn to thine.
You murmur my name, and the heavens decay,
The cosmos fracture as your madness holds sway.
I am the moth, you the flame, je brûle, je tombe,
For you, I would burn 'til the universe is but loam.
My hands, dyed crimson with the blood of your foes,
Are desperate offerings to the altar you compose.
You are the venom I drink, and I, the sword you wield,
We sever the threads of destiny fate had sealed.
As I bury myself in your tempestuous embrace,
You bury me deeper, till I vanish without a trace.
A grave of longing, where serpents entwine,
In a danse macabre, love’s sharp decline.
Dans tes yeux, l’abîme — there I fall,
Yet I would drown a thousand times to answer your call.
You are salvation, my ruin, my exquisite regret,
I the blade that rends, you the wound that is met.
For we are one, in torment and grace,
Bound by a love that time cannot efface.
Une flamme éternelle, consuming the stars,
Scorching the heavens and unmaking their scars.
As the raven descends and the night takes its throne,
I carve your name into the marrow of my bone.
Until I am naught but a whisper, a shadow, a sigh,
Lost to the abyss where our passions will lie.
#moriarty the patriot#yuukoku no moriarty#william james moriarty#mtp william#sherlock holmes#yuumori#professor moriarty
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EL BAILE DE LA HORCA
Al cadalso negro y manco van campeones a la baila, flacos campeones del Malo, saladinos en carcasa.
Maese Belcebú de la corbata jala sus negros fantochitos, que hacen muecas al cielo, y, plantando en sus frentes los reveses de un púgil, ¡los pone a bailar todos un rancio retornelo!
Y topan los fantoches, y se dan el bracete, y sus pechos desnudos, como órganos negros, que abrazaran antaño las nobles hijasdalgo, se chocan sin parar en amores horrendos.
¡Hala! ¡qué alegres bailan sin que estorbe la tripa! ¡Brincos y zapatetas, que el tablado es bien ancho! ¡Ale, que no se entienda si andan en baile o gresca! ¡Rascuña sus violines Belcebú enajenado!
¡Tienen talones duros, nunca gastan sandalia! ¡Ya se sacaron todos la camisa de cuero! El resto no molesta, tampoco ofende a nadie. La nieve en sus calacas pone un blanco sombrero.
El cuervo es el copete de sus crismas quebradas; tiembla un cacho de carne del canijo mentón… dijéranse girando, confundidas las sombras, caballeros muy tiesos con su arnés de cartón.
¡Ole! ¡el aquilón chifla, bailan las notomías! ¡Muge el negro cadalso como armonio de yerro! La réplica da el lobo desde la selva cárdena, el cielo en el confín tiñe un rojo de infierno…
¡Que siga el zarandeo de fúnebres caudillos que desgranan cazurros con falanges partidas un rosario de amor en su blanco espinazo! ¡Ya los rezos dejad… que estáis en mejor vida!
¡Cata que en el furor de la macabra danza bota en el rojo cielo cierta carcasa loca que arrebata su brío como jaco empinado: y sintiendo el dogal que le aprieta la gola
hinca sus finos dedos en un fémur que chasca, y chillando parece que rompe en mil denuestos, y, como un saltimbanqui se planta en la barraca, torna de un bote al baile entre el chinar de huesos!
Al cadalso negro y manco van campeones a la baila, flacos campeones del Malo, saladinos en carcasa.
*
BAL DES PENDUS
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins.
Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël !
Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles : Comme des orgues noirs, les poitrines à jour Que serraient autrefois les gentes damoiselles, Se heurtent longuement dans un hideux amour.
Hurrah ! les gais danseurs, qui n'avez plus de panse ! On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs ! Hop ! qu'on ne sache plus si c'est bataille ou danse ! Belzébuth enragé racle ses violons !
Ô durs talons, jamais on n'use sa sandale ! Presque tous ont quitté la chemise de peau : Le reste est peu gênant et se voit sans scandale. Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :
Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées, Un morceau de chair tremble à leur maigre menton : On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées, Des preux, raides, heurtant armures de carton.
Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes ! Le gibet noir mugit comme un orgue de fer ! Les loups vont répondant des forêts violettes : À l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer…
Holà, secouez-moi ces capitans funèbres Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés Un chapelet d'amour sur leur pâles vertèbres : Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés !
Oh ! voilà qu'au milieu de la danse macabre Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou Emporté par l'élan, comme un cheval se cabre : Et, se sentant encor la corde raide au cou,
Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque Avec des cris pareils à des ricanements, Et, comme un baladin rentre dans la baraque, Rebondit dans le bal au chant des ossements.
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins.
Arthur Rimbaud
di-versión©ochoislas
#Arthur Rimbaud#literatura francesa#poesía simbolista#cadalso#ahorcados#danza macabra#sarcasmo#impudicia#di-versiones©ochoislas
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vimeo
MARDI 5 MARS 2024 (Billet 3/3)
Et pour ne pas terminer sur cette note… d’humour, certes, mais assez macabre quand même, nous vous donnons à voir la prestation d’un chanteur que nous aimons bien et qui interprétait en décembre dernier, sur le plateau de « C à Vous », l’une de ses toute nouvelles chansons, « Jane Birkin ».
Il s’appelle Mika - dès la lecture de ce nom, nous en voyons certains qui froncent déjà les sourcils. Ils ont tort… C’est une jeune-homme très sympathique qui met de la bonne humeur partout où il passe, qui compose des chansons très gaies et qui, surtout, est très loin d’être bête !
La vidéo a été « repiquée » au smartphone sur l’écran de notre PC, France 5 nous aurait obligé à diffuser le Site complet de l’émission…
Mika - “Jane Birkin” - C à Vous - 07/12/2023
_________________________
Message à l’adresse de notre petit neveu Maxime (C.) : « Cher Maxime, nous attendons ta version de cette chanson et pour t’aider, nous te joignons les paroles. Par avance, 1000 mercis… »
Je suis Parfois beaucoup trop grand Parfois beaucoup trop petit Je vis souvent en m'effaçant Peu importe où je suis Libre, libre, libre comme l'air Vivre, vivre à ma manière Vivre libre, je sais pas faire
Moi, j'suis pas à l'aise dans mes blue jeans Je rêve d'un amour à la Birkin Tous ces regards qui m'assassinent Et moi, je n'ose pas sortir de la piscine Pour vivre mon rêve jusqu'au bout J'aimerais seulement me dire que j'm'en fous J'suis pas à l'aise dans mes blue jeans J'rêve d'un amour à la Jane Birkin
Cette nuit, je suis un enfant qui danse, je suis un homme qui s'oublie Tant pis si mes bras se balancent Tu te moques et tu ris Libre, libre, libre comme l'air Vivre, vivre à ma manière Vivre libre, je sais pas faire
Moi, j'suis pas à l'aise dans mes blue jeans Je rêve d'un amour à la Birkin Tous ces regards qui m'assassinent Et moi, je n'ose pas sortir de la piscine Pour vivre mon rêve jusqu'au bout J'aimerais seulement me dire que j'm'en fous J'suis pas à l'aise dans mes blue jeans J'rêve d'un amour à la Jane Birkin
La-la-la-la-la-la-la La-la-la-la-la-la-la La-la-la-la-la-la-la (Jane Birkin)
(…)
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Dans l'obscurité profonde de l'âme tourmentée,
Les ombres dansent, les démons sont réveillés,
Comme les Fleurs du Mal, en poésie damnée,
Je peins mes tourments, mes désirs enchaînés.
Les pétales fanés d'un amour déchu,
Ressuscitent en vers, mélancolie taboue,
Comme des serpents enlaçant mon cœur nu,
La douleur, la luxure, dansent à leur rendez-vous.
L'ivresse des vices, telle une drogue amère,
Corrompt les sens, enivre l'âme solitaire,
Dans ce jardin sombre où tout est éphémère,
Je traque l'ombre, la lumière, la chair à faire.
La beauté du mal, un charme vénéneux,
Sous la lueur d'une lune aux reflets fiévreux,
Éveille les passions, les désirs tortueux,
Dans cette danse macabre, je deviens songeur.
Comme Baudelaire, je peins mon propre tableau,
Les Fleurs du Mal, poème mélancolique, ma peau,
Éclats d'obscurité, d'amour et de flambeau,
Mon âme s'égare dans ce monde, mon fardeau.
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Fémjelzés – a hét újdonságai (2023. április 3-9.)
Fémjelzés – a hét újdonságai (2023. április 3-9.) - https://www.femforgacs.hu/femjelzes-a-het-ujdonsagai-2023-aprilis-3-9/ -
Nagylemezek és EP-k az underground sűrűjéből. Íme, az újabb lista a heti megjelenésekkel:
Alcyone – Cult of Kukulkan (progresszív black metal) Anthropophagous – Abuse of a Corpse (death metal) Antrisch – Expedition II : Die Passage (atmoszferikus black metal) Aphonic Threnody – When Death Comes Again (funeral doom/death metal) Arched Fire – Trust Betrayal (heavy/speed metal) Asystole – Siren to Blight (death metal) Atemporal – Thorn Genesis (black/death metal) Ayyur – Prevail (black metal) Bacchus – II (atmoszferikus black metal) Betiraun – Subversion (death metal) Beyond the Darkness – Noche oscura (death/doom metal) Beyond the End – Mustan pirun hirsipuut (black metal) Black Denim Rage – State of Emergency (speed/thrash metal) Blood Cult – Tomb of the Unknown Redneck (black ‘n’ roll) Bloodrust – At Glory’s End (death metal) Bonjour Tristesse – Against Leviathan! (post-black metal) Bovary – Par amour du vide (depresszív black metal) Cemetery Trip – Rot Warp (black metal) Chant of the Goddess – Martial Laws of Discordia (stoner/doom metal) Children of the Reptile – Heavy Is the Head (heavy metal) Christbane – Christbane (black metal) Cicada the Burrower – Blight Witch Regalia (progresszív/post-black metal) Cineastre – Cineastre (atmoszferikus black metal/neofolk) Class Traitor – Broken Energy Highway (sludge/post-metal) Cultura Tres – Camino de brujos (sludge metal) Cursebinder – Drifting (black metal) Dark Flood – Illusion of Light (progresszív melodikus death metal) Darkness Domain – The Judgement Bells (black metal) Death Portrait – Morbid Curiosity (melodikus/technikás death metal) Deep Agony – Hail Satan (black/doom metal) Descent into Maelstrom – Dei Consentes (melodikus death metal) Devangelic – Xul (brutális death metal) Dragojiniak – Fables of a Forgotten Era (black metal) Dystersol – Anaemic (melodikus death/folk metal) Ernte – Albsegen (black metal) Evil Joe – Atomic Party (thrash metal) Finnwolf – Kun viimeinen lehti putoaa (black metal) Frostnatt – Den russiske frosten (black metal) Gaffed – Die Already (death metal) Godflesh – Nero (EP) (experimental industrial metal) Grot – Beneath the Waves of Eternity (black metal) Heathen Foray – Oathbreaker (melodikus death metal) Heretic Plague – Context Is a Stumbling Corpse (brutális death metal) In Seance – Deathverse (black metal) In Utero Cannibalism – Back to the Basics (death metal) Iron Steel – Crystalized (speed metal/punk) Iunehkal – Derealized Nauseating Existence (black metal/ambient) Karne – Condamnés (black metal) Khayman – The Great Lie of Karma (southern metal/hardcore) Knochen – Ode to Frailty (black metal) Krod – Satanas Rex Inferni (black metal) Kronrest – Where Hopes Fade (grindcore/death metal) Lamento Eterno – Grief (experimental/szimfonikus black metal) Larvae – Entitled to Death (death/doom/black metal) Lethvm – Winterreise (sludge/doom metal) Lo! – The Gleaners (sludge/post-metal, hardcore) Lurk – Aegis (death/doom/sludge metal) Manhack – Welcome to Fyrestone (death/groove metal/deathcore) Medevil – Mirror in the Darkness (power/thrash metal) Meluniblis – Kill the Kuffar (black/death metal) Morhörr – Danse Macabre (thrash metal) Morphogenetic Malformation – Pathogenesis F20.0 (slam/brut. death metal) Mors Spei – Homo Homini Lvpvs (black metal) Mostro – Coágulos (experimental death metal) Nekus – Sepulchral Divination (black/death metal) Nezznar – Prevail of the Old Ones (nyers black metal) Nocturnal Call – For Death I Shall Be Forever Alive (doom/death metal) Nova Skellis – Life Amongst the Damned (heavy metal) Númenor – Tales from the Edge of Time (szimfo./epikus black/power metal) Offensive – Blast from the Past (heavy/thrash metal) Omnicidal – The Omnicidalist (death metal) Our Throne – Withered and Forgotten (atmoszferikus black metal) ��πλίτης – Τρωθησομένη (progresszív black metal) Paraphilia – The Memory of Death Given Form (death metal) Penumbra – Eden (szimfonikus gótikus metal) Raider – Trial by Chaos (thrash/death metal) Ricochet – Kazakhstan (melodikus/progresszív metal) Ruadh – 1296 (atmoszferikus folk/black metal) Ruinae Vitae – Caput Unum (melodikus black/death metal) Saviorskin – Invicta Mori / DoomFather (gótikus/doom metal) Septicflesh – Reconstruction (EP) (atmoszferikus/szimfonikus death metal) Shredhead – I Saw You Burn (thrash/groove metal) Sins of Magnus – Secrets of the Cosmos (stoner/doom metal) Skuggor – Skogshypnos (atmoszferikus black metal) Slaughtopsy – Emanation undurchdringlicher… (blackened brutális death metal) Sól án varma – Sól án varma (melodikus black/doom metal) Soliton – Cyclical Denial (melodikus/technikás death metal) Sonic Demon – Veterans of the Psychic War (pszichedelikus rock/doom metal) Stillbirth – Homo Deus (brutális death metal/deathcore) Stormfront – Der død og kjød forenes (black metal) Stormhaven – Blindsight (progresszív death metal) Suffocate Bastard – Devouring the Void (brutális death metal) Sun Mass – There’s Nothing Here (stoner/doom metal) Sunrot – The Unfailing Rope (sludge/doom/post-metal) Superstition – Excruciating Methodology (death metal) Test – Disco Normal (grindcore/death metal/crustcore) The Crooked Whispers – Funeral Blues (sludge/doom metal) The Grifted – Doomsday & Salvation (death metal) The Mind Parasites – Gallery of Nightmares (heavy/thrash metal) The Prolet Kult – Stare into the Abyss (blackened sludge/doom metal) Thysia – Islands in Cosmic Darkness (black metal) Titan Blood – The Call of the Wild (heavy metal/hard rock) Tjaktjadálvve – Echoes on a Windswept Plain (depresszív black metal) Tovenaar – Tovenaar (progresszív black/death metal) Tribulation – Hamartia (EP) (gótikus metal) Unholy Craft – Naar all tid er omme (black metal) Urantia – Innerverse (power metal) Urarv – Substratum (avantgárd black metal) Valensorow – Shorestank (folk metal/metalcore) Vargskelethor – Skeleton Metal X (thrash/death metal) Vass/Katsionis – Cynical Silence (progresszív metal) Verzauber – Frankincense & Vitriol (black metal) Vesuvian – Emergence (szimfonikus/melodikus death/metalcore) Void King – The Hidden Hymnal (doom/stoner metal) Vralgaldr – Vralgaldr (black metal) Waldseel – Schwärzend (atmoszferikus black metal) Warfare – Respiro venganza (thrash metal) Wolf Spider – VI (technikás thrash metal) Woodanthorkh – Remoteness (black metal) Wrack – Altäre der Vergänglichkeit (black metal) Yskelgroth – Bleeding of the Hideous (black metal) Zlórtcht – Welcome to the Zlortchterhaus (black/doom/thrash metal) Zwetwezen – Infernal Demons of Lunacy (experimental black metal)
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L'amour fou
Pardonne je t’en prie mes maladresses Mes politesses et mes impolitesses viscérales Mes latitudes écartelées qui naviguent d’un pôle à l’autre Mes permissions mes effractions Mes zigzags stroboscopiques Pardonne cet amour fou qui entre sans frapper Comme un possédé Qui semble creuser des tombes pour des fleurs coupées Être un clown au sourire triste Qui se désarticule sans cesse comme dans une danse macabre Je ne connais d’autres frontières que celles de mon cœur et Dieu sait qu’elles sont vastes C’est un hurlement Un cri jeté dans un champ de coquelicot Un cri du cœur qui aime sans compter Sans penser Sans calculer Oui c’est bien de l’amour Animal viscéral et sans tête L’amour fou et nu sur les falaises Je rêve souvent que je marche sur les remparts d’une ville ocre et brûlante Que je te cherche à l’heure de la sieste Tu es là antique à l’ombre d’un arganier Inondée de beauté et de grâce Endormie Pardonne mes maladresses quand je te serre dans mes bras plus fort qu’il le faudrait Quand je te couvre de baisers jusqu’à en avoir mal à la bouche Lécher tes seins Sous le soleil torride Sur la pierre chaude Plonger dans les fontaines et s’abriter dans les églises Mes permissions mes effractions Mes désirs et mes plaisirs Mes simplicités et mes tranquillités Je suis l’homme qui ne reconnait pas le son de la trompette lugubre Car j’aime trop et je m’en moque Tu es ma reine mon désir fou Et jamais je n’arrêterai d’hurler Ta suavité ta nonchalance Tes yeux gris enfoncés dans les miens comme trop d’amour Je le sens Je peux lire je peux écrire et je peux rire Sentir… Sentir ta peau Tout peut s’arrêter et tout commence ici Ton odeur Dans ta nuque sous tes bras Ton odeur… Jamais je ne veux te lâcher je veux t’attacher à moi M’attacher à toi et à mes rêves immenses Coule le vin sur nos jours paisibles Coule le temps sur le lit défait Tes caresses comme un onguent magique Soignent mon âme éclatée Je bois ton corps et tes douceurs Toucher ta peau Être aimer et mourir Quoi d’autre à faire Si ! Plonger nu du haut du pont dans la rivière glacée Refaire mille fois le chemin entre chez toi et chez moi Nue dans la piscine sécher sur le hamac Marcher au bord des falaises avec la certitude que tout ira pour le mieux Dans la tempête Au-delà des horreurs et des doutes Des maladresses et des impolitesses L’amour gagne Il couvre tout de son sang divin Dégouline et pleure les malheurs jusqu’à les dévorer Grande mécanique ondulatoire qui phagocyte la douleur Echancré qui recueille en son sein les fleurs du mal Salut des braves qui s’égarent Amour amour Et ton odeur… Dans la nuit noire Seuls sur le toit à l’aube dorée Te souviens-tu ? Etoile du matin lumière naissante C’est toujours l’espoir Pas d’échecs juste de nouveaux départs Amour écuyer des chevaliers tombés Qui se relèvent toujours Et encore tes baisers sur ma peau me font trembler Tes baisers… Trembler d’un je ne sais quoi Indescriptible Toi et toi Je n’aime que toi
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Extremely Large Pile of Halloween Music Recs, 2020 Update!
(Reorganized a bit, and with a whole bunch more songs.)
Classical
Come Little Children - Erutan (ethereal classical)
Transylvanian Lullaby - Erutan (ethereal classical)
Transylvanian Lullaby - City of Prague Philharmonic Orchestra (orchestral classical)
A History of Horror (album) - City of Prague Philharmonic Orchestra
Double Trouble - City of Prague Philharmonic Orchestra (classical)
Carnival of the Animals: Aquarium - Camille Saint-Saens (eerie classical)
Danse Macabre - Camille Saint Saens (dark classical ballet)
Uranus, the Magician - Gustav Holst (orchestral classical)
The Sorcerer’s Apprentice - Paul Dukas (orchestral classical)
Night on Bald Mountain - Modest Mussorgsky (orchestral classical about witches)
In the Hall of the Mountain King - Edvard Grieg (classical)
Dies Irae - Mozart (threatening choral/orchestral classical)
Don Giovanni, a cenar teco - Mozart (growly baritone/bass opera - the bit where Don Giovanni gets dragged to hell, both in the supernatural religious sense and in the modern internet slang sense)
Toccata and Fugue in D Minor - Bach (classical pipe organ)
String Quartet No. 8 in C Minor (III) - Shostakovich (classical string quartet)
Dance of the Knights - Sergei Prokofiev (classical)
Flowering Vines - Unwoman (ominous cello waltz)
The Carny of Mr Dark - Deathwatch Beetle Repairman (goth pipe organ)
Castlevania organ medley - Ulla Olsson (pipe organ)
This Is Halloween - Vitamin String Quartet (classical string quartet)
Vitamin String Quartet Performs The Nightmare Before Christmas (album)
The Vampire Masquerade - Peter Gundry (classical)
Waltz of the Bone King - Peter Gundry (classical)
Masquerade Suite: Waltz - Aram Khatchaturian (dark classical waltz)
The Comedians, Op. 26: Waltz - Kabalevsky (uneasy classical waltz)
Grim Grinning Ghosts - Myuu (instrumental piano)
Rock, alternative, rockabilly
Haunted - Ashcan Orchid (folk rock)
The Last Steampunk Waltz - Ghostfire (rock waltz)
Bad Moon Rising - Rasputina (cello metal)
In the Hall of the Mountain King - Apocalyptica (metal cello)
Get Your Kicks on Route 666 - Exdevils (metal)
Shoot The Zombies - Andrew Huang / Songs To Wear Pants To (sing-along folk)
Something Wicked That Way Went - Vernian Process (circus rock)
Dark Carnivale - Frenchy and the Punk (indie rock)
Come Alive (War Of The Roses) - Janelle Monae (rock)
Gallows - Coco Rosie (goth indie/alternative)
My Favorite Things - Youn Sun Nah (creepy vocal)
Annabel Lee - Psyche Corporation (electronic alternative)
The Devil Wears a Suit - Kate Miller-Heidke (alternative)
Toxic - Yael Naim (neo-folk)
Crazy For You - Venus de Vilo (indie rock)
Witchy Woman - The Eagles (classic rock)
Goodnight Moon - Shivaree (alternative)
Bela Lugosi’s Dead - Nouvelle Vague (alternative)
Bloodletting (The Vampire Song) - Concrete Blonde (alternative)
Tombstone - Suzanne Vega (alternative)
Off With Your Head - Mz Ann Thropik (alternative)
Poison Apple - Charlene Kaye (rock)
This Is The Night - Harry Potter soundtrack (rock)
Look Out Young Son - Grand Ole Party (rock)
Painkiller - Birdeatsbaby (rock)
Haunted - Frantic Flintstones (rockabilly)
Freaked Out and Psyched Out - Frantic Flintstones (album)
Zombie Riot - Batmobile (rockabilly)
Alice in psycholand - Nekromantix (rockabilly)
She’s My Witch - The Radiacs (rockabilly)
Werewolf - Southern Culture on the Skids (rockabilly)
Human Fly - The Cramps (rockabilly)
Munster Beat! - Martinibomb and The Coconut Monkeyrocket (‘60s pop remix?)
Circus punk, dark cabaret
Charmed, I’m Sure - Circus Contraption (dark circus cabaret)
We’re All Mad - Circus Contraption (dark circus cabaret)
Pink Elephants on Parade - Circus Contraption (dark cabaret)
The Last Waltz - The Magnificent Seven (dark cabaret waltz)
Tango de la Muerte - The Magnificent Seven (rock tango)
Bloody Bones - Beats Antique (dark circus waltz)
Monster Tango - Mucca Pazza (circus punk marching band)
Rumanian Dance No. 1 - Mucca Pazza (circus punk marching band)
Mr. Spider Goes Home to Spiderland - Mucca Pazza (circus punk marching band)
The Trouble - Birdeatsbaby (dark cabaret)
Theatre Noir - Robyn Cage (dark cabaret) (music video)
Jekyll and Hyde - Theoretics (hip-hop)
Lament for a Toy Factory - Dr. Steel (circus rock)
Bogeyman Boogie - Dr. Steel (circus rock)
Circus Apocalypse - Vermillion Lies (dark cabaret)
When You’re Evil - Voltaire (dark cabaret)
BRAINS! - Voltaire (dark cabaret)
Careless Whisper (cover) - Unwoman (electronic cabaret)
Katrinah Josephina - Universal Hall Pass (a capella)
Buried in Water - Dead Man’s Bones (dark waltz)
Metropolitan Waltz - Orpheum Bell (folk waltz)
The Buccaneers’ Waltz - GurdyBird (electronic folk?)
Black Waltz - Amber Asylum (electronic circus thing)
Creepy Clown Symphony - Myuu (self-explanatory)
Americana, bluegrass, blues, soul, funk
In Hell I’ll Be In Good Company - The Dead South (Americana)
Stranger - The Devil Makes Three (Americana)
First and Last Waltz - Nickel Creek (Americana)
Ghosts of Mississippi - The Steeldrivers (bluegrass)
7 Devils - The Goddamn Gallows (bluegrass, rock)
Old devils - William Elliot Whitmore (bluegrass)
Death Come Creeping - Stefan Grossman (bluegrass)
The Devil Wears a Suit and Tie - Colter Wall (Americana)
Shankill Butchers - Sarah Jarosz (Americana)
Hellhound - Shawn James (acoustic blues)
Voodoo Woman - Koko Taylor (blues)
Your Hoodoo Man - Studebaker John & The Hawks (blues)
Voodoo - The Neville Brothers (New Orleans soul)
Voodoo - Jo Jo Zep & The Falcons (soul, funk)
The Witch Queen of New Orleans - Redbone (funk)
I Put a Spell on You - Screamin’ Jay Hawkins (rock ‘n roll)
Jazz, swing
In the Hall of the Mountain King - Duke Ellington (jazz)
I Put a Spell on You - Nina Simone (slow jazz)
I Put a Spell on You - Morgan James (slow jazz)
Old Devil Moon - Frank Sinatra (jazz)
Black Magic Woman - Janice Hagan and Kenny Vehkavaara (jazz)
I’d Rather Be Burned As A Witch - Eartha Kitt (jazz)
Thriller (1930s Jazz Cover) ft. Wayne Brady - Postmodern Jukebox (swing) (alternate link)
The Devil With The Devil - Larry Clinton Orchestra (swing)
Swingin’ at the Seance - Glenn Miller (big band swing)
Spooks - Louis Armstrong (swing)
The Headless Horseman - Bing Crosby (swing)
Skeleton Jangle - Dan Levinson’s Roof Garden Jass Band (swing)
Resurrection Waltz - Lee Presson and the Nails (big band waltz)
Spooky - Puppini Sisters (Andrews Sisters-style swing)
Headless Horseman - Kay Starr (swing)
Hell (Remastered 2016) - Squirrel Nut Zippers (swing)
Ghost of Stephen Foster - Squirrel Nut Zippers (swing)
Memphis Exorcism (Remastered 2016) - Squirrel Nut Zippers (swing)
Boogie Man - Lee Presson and the Nails (swing)
Rattlin’ Bones - Preservation Hall Jazz Band (New Orleans swing)
Save My Soul - Big Bad Voodoo Daddy (New Orleans swing)
Skeletons in the Closet - Louis Armstrong (swing)
Skeletons in the Closet - The Moon-Rays (swing)
The Mack - Beat Circus (swing - doesn’t seem very Halloween at first, until the tuba player gets murdered in the middle of the song. I swear it makes sense.)
Balrog Boogie - Diablo Swing Orchestra (swing)
Voodoo Mon Amour - Diablo Swing Orchestra (swing)
The House Is Haunted - Casa Loma Orchestra (swing)
Skeleton Jangle - Viva La Rocca (swing)
Two Little Men in a Flying Saucer - Ella Fitzgerald (swing)
Grim Grinning Ghosts - The Dapper Dans (barbershop)
Grim Grinning Ghosts - The Dapper Dans (in person) (barbershop)
Halloween Medley - The Cadaver Dans (barbershop)
Pop
Full Moon Tonight - Silvastone feat. Bellsaint (pop)
Demons - Hayley Kiyoko (pop)
Season of the Witch - Lana del Rey (pop)
A Little Wicked - Valerie Broussard (pop)
Halloween - Aqua (pop)
Sweet Dreams (Are Made Of This) - violin/cello/bass cover - Simply Three (electronic pop)
Shoot The Zombies (Pink Fluffy Unicorns Remix) - Andrew Huang (happy pop)
I Put a Spell on You (no movie dialogue) - Winifred Sanderson (pop musical)
Electro-swing
Fear & Delight - The Correspondents (electro-swing)
Midnight - Caravan Palace (electro-swing) (alternate link)
Midnight - Swingrowers (different electro-swing)
Old House - Dirty Honkers (electro-swing)
Devil’s Samba - Sim Gretina (Latin-flavored electro-swing)
Devil’s Got My Soul - Victor and the Bully (rock/electro-swing)
Cuphead: Railroad Wrath (Electro-Swing Remix) - The Musical Ghost (electro-swing)
Cuphead: One Hell of a Time (Electro-Swing Remix) - The Musical Ghost (electro-swing)
Bendy and the Ink Machine: The Devil’s Swing - Fandroid (electro-swing)
Bendy and the Ink Machine: The Devil’s Swing (Glitch-Swing Remix) - The Musical Ghost (glitch-swing)
Undertale: Spider Dance (Glitch-Swing Remix) - The Musical Ghost (glitch-swing)
Undertale: Spider Dance (Sim Gretina Remix) - Sim Gretina (funk/glitch/chiptune)
Luigi’s Mansion (Remix) - Qumu Music (chiptune, electro-swing)
Undertale: Ghost Fight & Dummy (Peggy Suave Swing Remix) - Sim Gretina (electro-swing)
Electronica, EDM
Backstreet Bones: Everycorpse - Sim Gretina (uhhh…spoopy Halloween EDM remix of Backstreet Boys? If you click on nothing else, click on this one. It’s very worth it, I promise.)
Macabre Rotting Girl Feat. Kathy-chan - Sim Gretina (adorable electro)
Sim Gretina feat. Kathy chan: Let The Monsters Free (µThunder Remix) - µThunder (EDM)
Ghost in the Machine - PrototypeRaptor (complextro)
Spooky Tune - PrototypeRaptor (complextro)
Nullifcation [Underground] (Legend of Zelda remix) - PrototypeRaptor (grimy EDM)
Grim Grinning Ghost (Remix) - The Living Tombstone (EDM)
Undertale: Megalovania (Sim Gretina Remix) - Sim Gretina (EDM)
Undertale: Spooktune (Sim Gretina Remix) - Sim Gretina (EDM)
Spooky Scary Skeletons (Remix) - The Living Tombstone (EDM)
Warren Zevon: Werewolves of London (Daheen Rmx) - Daheen (psytrance)
Interlude: Limbo - Yoshimasu Kamiya (ambient horror)
Bloodstone - Amon Tobin (atmospheric glitch)
Volk - Thom Yorke (ambient horror)
The Horror - RJD2 (instrumental hip-hop)
Crybaby - Drum & Lace (indescribable brooding atmospheric)
The Kid Who Drowned At Summer Camp - Hot Sugar (instrumental hip-hop)
The Darkest Evening of the Year - Emancipator (downtempo)
Halloween Funtime REMIXMONSTRousMASHup - Pretty Lights (EDM)
HALLOWEEN Theme Song (DJ Deville Trap Remix) - DJ Deville (trap)
The Oogie Boogie (Man) - Duke Skellington (glitch-hop)
Stranger Things Theme Song (Michael Jobity & The Foreign Machine Remix) - Michael Jobity, The Foreign Machine (synthwave - my personal favorite remix of this theme)
Stranger Things Theme Song (C418 REMIX) - C418 (synthwave)
Stranger Things (Louis Futon Flip) - Louis Futon (chillstep)
Stranger Things Theme (Slicey Remix) - Slicey (trap)
Stranger Things - Theme Song (Oscar Wylde Trap Remix) - Oscar Wylde (trap)
Ghostbusters (Kill Paris Remix) - Kill Paris (EDM, future funk - by far my favorite remix of the Ghostbusters theme)
The Ghostbusters Theme (Remix) - The Living Tombstone (EDM)
Ghostbusters Remix - Matheo (EDM)
Ghostbusters Remix - Fat Noize (dubstep)
Lady Gaga: Monster (Starfuckers Remix) - Starfuckers (EDM)
Lady Gaga: Monster (Chew Fu Remix) - Chew Fu (electro-house)
Michael Jackson: Thriller (James Egbert Remix) - James Egbert (electro-house)
Michael Jackson - Thriller [The Reflex Halloween Disco Edit] - The Reflex (moody, indescribable IDM(?))
Beetlejuice (Dubstep Mix) - Figure (dubstep)
The Addams Family (Figure Remix) - Figure (dubstep)
Hedwig’s Theme (KE KRA’s Trap Remix) - KE KRA (trap)
Stress - Justice (French electronic…something)
Things I thought were funny
Werewolf Bar Mitzvah - 30 Rock (parody novelty record)
A Hard Days Night of the Living Dead - The Zombeatles (zombie rock)
Schüttel deinen Speck - Peter Fox (witches’ dance video) (the track by itself)
In the Hall of the Mountain King - Portsmouth Sinfonia (experimental orchestra from the ‘70s - google them, you absolutely will not regret it)
Gangnam Busters - FAROFF (Ghostbusters/Gangnam Style mashup - annoyingly, it works far better than you think it will)
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Le bal des pendus
Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël! Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles: Comme des orgues noirs, les poitrines à jour Que serraient autrefois les gentes damoiselles, Se heurtent longuement dans un hideux amour. Hurrah, les gais danseurs qui n'avez plus de panse! On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs! Hop, qu'on ne cache plus si c'est bataille ou danse! Belzébuth, enragé, racle ses violons! Ô durs talons, jamais on n'use sa sandale! Presque tous ont quitté la chemise de peau; Le reste est peu gênant et se voit sans scandale. Sur les crânes la neige applique un blanc chapeau: Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées, Un morceau de chair tremble à leur maigre menton: On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées, Des preux raides heurtant armures de carton. Hurrah, la bise siffle au grand bal des squelettes! Le gibet noir mugit comme un orgue de fer! Les loups vont répondant, des forêts violettes: À l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer... Holà, secouez-moi ces capitans funèbres Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés Un chapelet d'amour sur leurs pâles vertèbres: Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés ! Oh! voilà qu'au milieu de la danse macabre Bondit, par le ciel rouge, un grand squelette fou Emporté par l'élan : tel un cheval se cabre: Et, se sentant encor la corde raide au cou, Il crispe ses dix doigts sur son fémur qui craque Avec des cris pareils à des ricanements, Puis, comme un baladin rentre dans la baraque, Rebondit dans le bal au chant des ossements. Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Arthur Rimbaud, Juin 1870
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Littérature mon Amour
“Ariane le trouva ainsi endormi. Elle arriva d’un pas dansant, déroulant sa pelote de laine, et dansant toujours, presque tendrement, noua l’extrémité du fil rouge autour des cornes et reprit en dansant le chemin par où elle était venue ; et lorsque le minotaure s’éveilla dans un matin de verre, il vit venir à lui, accompagné de ses innombrables reflets, un minotaure, les yeux fix��s sur le fil de laine comme s’il s’agissait d’un trace de sang. Le minotaure pensa d’abord qu’il s’agissait de son reflet, même s’il ne comprenait toujours pas ce qu’est un reflet, mais se rendit compte que l’autre minotaure se dirigeait dans sa direction, alors que lui-même était à terre. Cela le troubla. Le minotaure se leva et ne remarqua pas que l’extrémité de fil de laine rouge était noué autour de ses cornes. L’autre s’approcha. Le minotaure leva brusquement ses deux bras, l’autre également, le soupçon lui vint que l’autre pouvait tout aussi bien être son reflet, puis il sembla à nouveau que l’autre minotaure n’avait pas levé les bras en même temps que lui ; d’habitude, les images le faisaient toutes simultanément, mais il pouvait s’être trompé, puisque tous deux avaient des reflets et que l’autre s’était maintenant immobilisé. Le minotaure fit un pas de danse, les images aussi, mais cette fois beaucoup d’images dansèrent avec un temps de retard, il put le remarquer distinctement. Le minotaure s’immobilisa à nouveau et coula son regard en direction de l’autre minotaure qui était pareillement immobile. Le minotaure essaya de penser. Il remua le petit doigt de la main droite, ce qui troubla le minotaure, il se sentit peu sûr, il semblait que l’autre avait remué le petit doigt de la fausse main. L’autre minotaure se tenait immédiatement devant lui, mais ce pouvait être une image de l’autre minotaure, ou une image de sa propre image, il se pourrait bien que la pensée n’arrive pas à le déterminer, l’autre avait -- s’il y avait un autre -- une tête comme la sienne et un corps comme le sien. Le minotaure remua la main droite, et voici que l’autre remua la main gauche, presque simultanément, ou peut-être mien simultanément ; et comme le minotaure envisageait toutes les possibilités, il vit soudain, fixé au corps de l’autre minotaure, ou fixé au corps de l’image de l’autre minotaure, ceint autour des reins, qu’il y avait un objet, de peau, dont le minotaure ignorait certes ce qu’il était, ais qui lui prouva qu’il était en face d’un autre minotaure ou de son image. Le minotaure poussa un cri qui, bien que tenant plus du beuglement que du cri, était un mugissement prolongé, un meuglement, un glapissement de joie, qui manifestait qu’il n’était plus condamné à la solitude, exclu et enfermé à la fois, qu’il y avait un second minotaure, non seulement un je, mais un tu. Le minotaure commença à danser. Il dansa la danse de la fraternité, la danse de l’amitié, la danse du bien-être, la danse de l’amour, la danse de la proximité, la danse de la chaleur. Il dansa son bonheur, il dansa le partage de son être, il dansa sa délivrance, il dansa la fin du labyrinthe, l’engloutissement retentissant de ses parois et de ses miroirs, il dansa l’amitié entre les minotaure, les animaux, les hommes, et les dieux ; le fil de laine rouge noué autour de ses cornes, il dansait autour de l’autre minotaure qui tendit le fil rouge et sortit son poignard de l’étui de peau, sans que le minotaure s’en aperçoive, et les images de l’un dansaient autour des images de l’autre qui tendaient un fil de laine rouge et tiraient un poignard de son étui en peau et lorsque le minotaure se précipita dans les bras ouverts de l’autre, assuré d’avoir trouvé un ami, une créature pareille à lui, et que ses images se précipitèrent dans les bras des images de l’autre, l’autre frappa, et ses images frappèrent, et il abattit le poignard dans le dos d’une main si sûre que le minotaure était déjà mort lorsqu’il tomba. Thésée retira le masque de taureau qui recouvrait son visage, et toutes ses images retirèrent leur masque, il enroula le fil de laine rouge et disparut hors du labyrinthe, et toutes ses images enroulèrent le fil rouge et disparurent hors du labyrinthe qui ne reflétait plus qu’à l’infini le sombre cadavre du minotaure. Puis, avant que le soleil n’arrive, vinrent les oiseaux.” Friedrich Dürrenmatt, Minotaure, 1990.
Le supplicié peut-il pleurer ? Son sang s’écoule lentement De son échine à ses paupières A ses yeux rougis de prières Et de tourments
Les monstrueux mugissements De la foule avide, enragée, Accompagnent son agonie. C’est une hydre aux milles visages, Aux mille rires carnassiers Aux mille dards qui le torturent.
Et la danse macabre dure La mort porte un gilet doré Conduit l’orgie où l’on réclame La peau et l’âme D’un innocent
Le supplicié peut-il pleurer ?
Il pleure bien sûr, ses larmes coulent intérieurement alors qu’il pose son genoux puissant dans le sable mêlé de sang. Autour de lui, le bétail humain, abruti de violence, ferme les yeux sur sa souffrance pour abreuver sa soif de sang.
https://www.youtube.com/watch?v=U79uOVeHIWE
https://www.youtube.com/watch?v=qf7NlbZ11RY
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4. “Je te rends ton amour.”
s
Kurogane [ Best Friend ]
Ils se sont rencontrés dans la rue quand ils étaient tous les deux sans toit. Copains de misère, Tadzio se prostituait déjà. Ils prennent soin l’uns de l’autre et même si le blond disparaît de temps en temps il se repointe toujours chez son ami comme une fleur. Il aime le charrier et se chamailler avec, mais osez donc toucher à un seul de ses cheveux, et Tadzio viendra vous mordre. C’est sacré, sa seule famille, en quelque sorte. Il est souvent fourré chez lui, quand il ne travaille pas.
Severn [ The bad man ] C’est lui, Tadzio l’a reconnu. Il est de retour dans sa vie après six ans, et alors que Tadzio cherche à le détruire, à le tuer, Severn cherche à en faire son jouet, le torturer. C’est le début d’une longue danse macabre, un concours, une course à qui détruira l’autre plus vite, la machine est enclenchée et aucun des deux n’en sortira indemne. Eikoh [ Curiosité ] Tadzio est intéressé par cet homme qui paraît froid, mais qui lui semble ne pas être quelqu’un de mauvais. Dès qu’ils se croisent, le blond cherche à devenir son ami. A force de le coller, peut être qu’il va céder ? Il aime bien sa bouille.
? [ Favorite Client ] Elle est si belle, la maison de ce client. Si confortable, son grand lit. Tadzio adore y aller, et squatter. Le faire sortir de là, c’est difficile, c’est limite s’il faut le payer. Est-ce qu’il apprécie vraiment ce client, ou est-ce qu’il aime s’imaginer vivre dans sa maison, que ce soit lui l’hôte ? Profiteur ou sincère, le blond ? A suivre.
? [ Using you ]
Cette personne de la Haute essaie de mettre Tadzio de leurs côté pour contrer les revenants, ce dernier traînant dans les quartiers abandonnés assez souvent et étant ancien SDF, la personne se doute qu’il doit en connaître, ou au moins qu’il peut s’y glisser et devenir espion là bas. Il lui propose toutes sortes de merveilles pour l’amadouer. Tadzio ne dit ni oui ni non, semblant profiter des cadeaux et de l’attention. Comment le faire craquer en sa faveur ? Quel est son point faible, à ce gamin là ?
? [ Come with us ]
Un.e revenant.e a remarqué que Tadzio avait beaucoup de clients dans la Haute. Il dois en savoir, des choses, des confessions faites sur l’oreiller. Alors cette personne lui propose de venir à leurs côté. Seulement, le blond , ne voulant pas se politiser ou perdre son métier, hésite. Et puis il y a cette personne de la Haute qui lui propose des choses, s’il rejoins les Revenants , il devra dire oui ou non à cette personne influente. Et les deux réponses peuvent être dangereuses.
Et dans ma prison de verre Moi je ne sais plus Comment faire J'peux me bander Comme personne Les yeux De peur qu'on m'abandonne Et puis là pour les sentiments Faire sourde oreille aux Compliments J'me sens seule, là Allez, je m'épouse Mon âme soeur C'est mon bain de foule
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Hideux
J’étais ta danse macabre, j’étais ton sillage,
j’étais ton émotion factice, j’étais ta branche fleurie,
Mon vieil amour hideux.
Je te cacherai les vérités. Je te regarderai d’un air ironique.
Mon vieil amour, ton programme pour les dernières années.
Je serai assise en avant, j’entendrai enfin les oiseaux
passer dans mon dos en te criant
Hideux, hideux. HIDEUX!
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Au cœur du froid // Ep 3
Nous sommes tous les trois ensemble. Le soleil comme guide.
De tes quelques mois, tu dors doucement contre le dos de ta mère. Je marche, regarde en arrière. Elle est là, le sourire au bout des lèvres. Son amour pour toi, pour moi au bout du regard et moi je vous aime sans savoir d'où vient tout ça.
La neige a recouvert tout le paysage. Les arbres sont autant de colonnes qui dessinent les ruines d'un monde perdu. Depuis des jours, on avançait d'un pas léger. Rien nous retenait dans cette plaine inconnue. Tu ris doucement sous cette couche de cuir de phoque. Tu ris des oiseaux que tu vois. Des branches qui font tomber des larmes de neige pendant que ta mère chante ces chansons qui nous ont fait grandir. Ces chansons que je chante en moi. Silencieux. Le regard vers l'horizon, j'attends de voir l'endroit qui doit nous accueillir. Le lieu qui doit faire de nous une famille.
Les jours passent. Les nuits passent. Toi, elle et moi vivons les heures avec autant de délice que l'ours qui tombe sur une rivière pendant la saison des amours du saumon. À nous trois, on se nourrit. À nous trois, on devient.
Ta mère, celle qui a su capter mon esprit, l'éloigner des chasses, de l'appel du Grand départ, est tellement magnifique que j'en deviens orfèvre à force de la regarder. Vous êtes tellement belles toutes les deux que je donnerai mes bras pour continuer à vous voir ainsi briller sous les lueurs du matin. Malheureusement, le sort en a décidé autrement. Et je m'en rappelle à présent.
Ils étaient deux. Des étrangers au souffle emplis d'alcool, vides à l'intérieur, mais plein de désir.
Nos pas dans la neige les avaient aidé à nous suivre depuis quelques heures et les voilà face à ta mère et à moi. Ils étaient là pour survivre, pour prendre ce qui les ferait vivre. Des Arshlocans. Des Nomades au Cœur de Fer. Ceux qui te dépossèdent de tout… J'aurai tant aimé être seul mais elle, moi et toi étions sur le chemin de notre futur.
Leurs regards affamés m'indiquaient qu'ils ne pensaient plus. C'étaient leur vie qu'ils mettaient en jeu à ce moment. Ils étaient prêts à tout pour quelques semaines loin de la faim, du froid, et s'il fallait faire couler le sang, ils le feraient. Ils en avaient même l'intention.
D'un geste rapide, je me plaçais entre eux et vous. Ta mère avait déjà sa main prise autour de sa lance. À ce combat de nerfs, il était bon de savoir qui aurait raison de l'autre. Cependant, rien n'aurait pu nous sortir de ce conflit. C'était eux ou nous. L'hiver en avait décidé ainsi.
Le premier s'approcha pendant que l'autre chercha à nous prendre de revers. Ta mère ne lui laissa pas le temps de m'atteindre, que déjà elle lança sans hésiter sa lance. Le trait me frôla l'épaule et l'atteignit en pleine poitrine. Il regarda étonné, ce bout de bois enfoncé de trois pouces dans son buste. Il avait parié, mais il avait perdu. Les dés étaient jetés, il ne pouvait rien gagner cette fois-ci. Seulement attendre que le froid de la mort l'emporte sans rien ni personne pour le pleurer. Perdu au milieu de ce désert arctique.
Sans réfléchir je courus pour atteindre le deuxième Arshlocan. Il ne fallait absolument pas lui laisser le temps de se réagir de la perte de son partenaire. Mes jambes peinaient sur ce sol recouvert de neige.
C’est alors qu’une étincelle brilla dans sa main droite qu'il portait à sa hanche. Lâche qu'il était, il avait un revolver. Il ne cherchait même pas à nous éliminer avec honneur. Il voulait se tenir loin de son méfait. Garder une distance entre son acte désespéré et la réalité qui en découlerait.
Je cria à ta mère de fuir, de t'éloigner de ce preneur de vie. Mon pas s'allongea. Tout ralentit mais je ne pus l'atteindre au moment où il tendit le bras vers moi. Je plongeai par réflexe. Le coup partit. La détonation résonna dans la plaine. Une deuxième retentit et une troisième.
Je me relevai alors pour rencontrer ses yeux convulsés de haine. Ma main droite saisit mon poignard et je me jetai sur lui. Il retint le coup que je cherchai à lui asséner. Je ne savais pas où vous étiez mais je savais que rien ne pouvais vous arriver à présent. Je devenais libre de mes mouvements. Ma rage exulta et l'individu peina à la contenir.
Nous tombâmes tous les deux. La chute ne fut pas grande mais nous dévalâmes sur plusieurs mètres. Nous restâmes enlacés dans une danse macabre. Son front frappa mon nez. L'os craqua et se brisa. La douleur jaillit comme des étincelles d’une bûche trop humide brûlant dans la foyer. Elle envoya des éclairs de douleur qui vinrent perturber mes sens.
Le voilà alors sur moi.
Il tenta de me défaire de ma lame. Je résistai tant bien que mal avec le sang qui me coulait le long du visage et le mal qui irradiait mon crâne. Pris d'une fureur sans nom, le berserk me posséda enfin. Je déchira alors mes lambeaux d'humanité pour en finir. Il ne pouvait rester en vie, sans ça nous n'aurions plus jamais pu être en sécurité. Les témoins devaient mourir et il nous aurait traqué jusqu'au bout. Je ne pouvais pas le laisser faire.
La pointe du fer qu'il tenait, glissa lentement vers ma gorge. Je la retins du mieux que je pus. Possédé, la bave de l'animal perlait et me brouillait les yeux. Je hurlai mes dernières forces à la face de l'être qui en voulait à ma vie et dans un mouvement furieux, je le repoussai. Pas un souffle ne fut expiré entre le moment où je me débarrassai de son emprise et où le métal s'enfonça dans son crâne.
Lui aussi eut ce regard étonné. Tout comme son ami, frère… Ce regard qui me posait tant de question pendant que je tenais sa gorge en respect sous ma main qui la tenaillait. Et puis, il s'éteignit.
La violence de mon geste me frappa alors pleine de vérité. Je ne pus retenir les larmes qui coulaient le long de mes joues. Ni la bille qui trouva le chemin de ma bouche pour ensuite venir souiller le sol à côté de ce cadavre que je venais de créer.
Mon souffle me brûlait de l'intérieur. Malgré tout je ne pouvais plus rester là où j'étais. Une angoisse plus tenace me saisissait les tripes. J'avais besoin de vous voir, saines et sauves.
Non sans tomber à plusieurs reprises, je remontai rapidement la pente. Une main posée contre mes côtes qui me lançaient affreusement, je luttai pour avaler les derniers mètres qui me ramenaient là où tout avait commencé.
Le premier des Ashrlocans gisait au sol, une main tenant la lance qui l'avait emporté. Je titubai jusqu’à lui pour l’inspecter et je repris un peu mon souffle. Cependant, ma vision continuait à être floue.
Un peu plus loin, j'aperçus ta mère accroupie qui me tournai le dos. Je l'appelai mais de ma gorge rien ne sortit. L'arbrisseau qui me retenait se brisa sous le poids mort que je devenais.
Une dernière fois, je demandai à mon corps de se relever. Je devais vous rejoindre. Mes pas étaient lourds. J'avais l'impression que la neige était mouillée, qu'elle voulait m'ensevelir.
Vingt mètres, dix mètres, cinq mètres me tenaient éloigné de vous.
Ta mère tourna alors son visage vers moi.
Une douleur nouvelle me saisît, celle de son regard d'où coulaient une rivière pure de peine.
Elle ne me dit rien. Elle ne pouvait rien me dire. Elle n'avait rien à dire. Les mots n'étaient plus utiles. Ils n'étaient que des poids sinistrement vides pour ce qu'elle ressentait. Et elle ne pouvait pas les soulever. Elle ne pouvait pas me les montrer. Cependant, je compris l’origine de son chagrin et elle me mit à genoux. Mes bras m'en tombèrent. Mon cœur se serra sur lui-même pour ne devenir guère plus grand qu'une feuille séchée. Il s'effritait, se décomposait, m'abandonnait. Je n'avais plus de force et je m'effondrai.
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Ne Chantez Pas la Mort - Léo Ferré
(Un Artiste que je préfère lire plutôt qu’écouter... Place aux paroles, hymne à la Mort, hymne à l’Amour...)
Ne chantez pas la Mort, c´est un sujet morbide Le mot seul jette un froid, aussitôt qu´il est dit Les gens du show-business vous prédiront le bide C´est un sujet tabou pour poète maudit La Mort La Mort Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles Il semble que la Mort est la sœur de l´amour La Mort qui nous attend et l´amour qu´on appelle Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours La Mort La Mort La mienne n´aura pas, comme dans le Larousse Un squelette, un linceul; dans la main, une faux Mais fille de vingt ans à chevelure rousse En voile de mariée, elle aura ce qu´il faut La Mort La Mort De grands yeux d´océan, une voix d´ingénue Un sourire d´enfant sur des lèvres carmin Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue Mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin La Mort La Mort Requiem de Mozart et non Danse Macabre Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns La Mort c´est la beauté, c´est l´éclair vif du sabre C´est le doux penthotal, de l´esprit et des sens La Mort La Mort Et n´allez pas confondre et l´effet et la cause La Mort est délivrance, elle sait que le Temps Quotidiennement nous vole quelque chose La poignée de cheveux et l´ivoire des dents La Mort La Mort Elle est euthanasie, la suprême infirmière Elle survient à temps, pour arrêter ce jeu Près du soldat blessé dans la boue des rizières Chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu La Mort La Mort Le Temps c´est le tic-tac monstrueux de la montre La Mort, c´est l´infini dans son éternité Mais qu´advient-il de ceux qui vont à sa rencontre? Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter La Mort La Mort La Mort?
Texte : Léo Ferré
Image : Zdzislaw BEKSINSKI
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Homecoming
Update | First
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