#d’abondance
Explore tagged Tumblr posts
Text
COMMUNIQUER AVEC L'ÉNERGIE
. . VOUS POUVEZ ENTENDRE CE TEXTE EN CLIQUANT SUR LE LIEN CI-DESSUS . Nous savons que vous avez des vies quotidiennes, des emplois, des responsabilités, des personnes à l’étiquette spéciale et des choses que vous pensez devoir faire, et nous comprenons. Mais il est plus important que jamais que vous incarniez pleinement la lumière que vous êtes, que cela devienne votre point de départ naturel…
#d’abondance#d’amour#de bien-être#de créativité#de joie#de liberté#faire un saut quantique vers de tout nouveaux niveaux de potentiel#un champ de force de la conscience qui est vous#vous incarniez pleinement la lumière que vous êtes
0 notes
Text
RETOUR AFFECTIF IMMEDIT ET RAPIDE
RETOUR AFFECTIF IMMEDIT ET RAPIDE, si un homme ou une femme s’initie dans votre vie de couple, faite appel au grand maître marabout MEDIUM AHOKPE.toujours des dispute avec votre partenaire?Votre partenaire est sur le point de vous quitter?Alors votre belle-mère, votre beau père ainsi que vos beau frères et sœur ne vous apprécie pas ?les mauvais œils vous mettent des battons dans les roues et…
View On WordPress
#affaire de porte-monnaie magique cameroun#AVANTAGE DU VRAI PORTEFEUILLE#AVANTAGE DU VRAI PORTEFEUILLE MAGIQUE#AVIS DU PORTEFEUILLE MAGIQUE#avoir un portefeuille magique du grand marabout#ÉVOLUTION DU PORTEFEUILLE MAGIQUE#BEDOU MAGIQUE#bedou magique abidjan#bedou magique au burkina faso#BEDOU MAGIQUE BÉNIN#bedou magique gratuit#bedou magique korhogo#bedou sans conséquence#BON MARABOUT#CARACTÉRISTIQUES ET AVANTAGES DU PORTEFEUILLE MAGIQUE#Catégories je veux un portefeuille magique#cérémonie d’abondance financière#CLIENTS SATISFAIT EN AFRIQUE SUR LE PORTEFEUILLE MAGIQUE#COMMANDE DU PORTEFEUILLE MAGIQUE#COMMENT ACTIVER UN PORTE MONNAIE MAGIQUE#Comment attirer de l&039;argent dans son portefeuille#comment avoir de l’argent rapidement#COMMENT AVOIR LE VRAI MARABOUT À WINNIPEG#COMMENT AVOIR LE VRAI MARABOUT DU VANCOUVER#Comment avoir le vrai portefeuille magique#COMMENT AVOIR LE VRAI PORTEFEUILLE MAGIQUE À TOURNAI BELGIQUE#comment avoir le vrai portefeuille magique qui produit largent le plus grand et puissant maitre marabout#Comment avoir le vrai portefeuille magique qui produit l’argent#COMMENT AVOIR LE VRAI PORTEFEUILLE MAGIQUE SANS CONSÉQUENCE ET SANS DANGER-PORTEFEUILLE MAGIQUE#comment avoir le vrai portefeuille magique sans conséquence et son vrai explication
0 notes
Text
Pour ceux qui savent (ou acceptent d’apprendre à) lire, voici de nouveau l’histoire – vraie – des Xhosas lors de la colonisation de l’Afrique du Sud par les Britanniques dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle (d’après FG).
Les Xhosas étaient la seconde peuplade de la région après les Zoulous.
Ils résistèrent aux colonisateurs mais subirent plusieurs défaites.
Ils finirent par développer un sentiment d’infériorité.
Cette situation émotionnelle se révéla par la suite éminemment propice à la propagation d’une prophétie.
Une fille de quinze ans, Nongqawuse, prétendit avoir entendu une voix lui dire que les Xhosas devaient tuer tous leurs bovins, cesser de cultiver leurs champs, détruire leurs céréales et autres aliments, et même démolir leurs instruments agricoles.
Elle prétendait qu’une fois ce sacrifice accompli, la magie ferait naître une nouvelle ère d’abondance, plus prospère, et que l’ancienne gloire des Xhosas serait restaurée.
Les guerriers tués dans les combats se relèveraient de leurs cendres et rejetteraient les Britanniques à la mer.
En l’occurrence, Nongqawuse réussit à convaincre son oncle Mhlakaza, sorcier de son état.
D’autres versions prétendent que c’est le sorcier qui aurait influencé sa nièce.
Toujours est-il que Mhlakaza devint le chef du mouvement d’extermination du bétail. Il finit par persuader le roi Sarhili.
Dans un acte symbolique, le roi tua son bœuf favori.
L’hystérie s’étendit.
Certains prétendaient voir les ombres des guerriers morts surgir de la mer.
Les gens s’aveuglaient et se trouvaient des preuves à l’appui de ce qu’ils voulaient désespérément voir devenir la réalité.
Le bétail fut massacré à un rythme tel que même les vautours n’avaient plus le temps de le dévorer.
La résurrection des morts était prévue par la prophétie lors de la pleine lune de juin 1856.
Évidemment rien ne se produisit.
Qu’à cela ne tienne, elle fut de nouveau annoncée par le grand sorcier Mhlakaza comme devant se réaliser 2 mois plus tard.
Toujours rien n’advint.
On imputa donc l’échec de la prophétie à une extermination incomplète du bétail.
On avait gardé quelques vaches laitières.
Une petite minorité d’incroyants avait refusé de tuer son bétail.
Plusieurs fois reportée tout au long d’une année entière, la résurrection resta un fol espoir aux antipodes de la dure réalité.
L’échec répété ne pouvait que signifier le manque de foi des Xhosas qui n’avaient pas tué tout le bétail.
Non seulement on l’abattit jusqu’au dernier mais avec lui les poules et les chèvres pour faire bonne mesure.
Toute nourriture avait disparu au printemps 1857.
La disette s’installa.
Rendus fous par la faim, certains des Xhosas devinrent cannibales.
La population mourut de la famine ou, trop affaiblie, de la maladie.
Les croyants mouraient en accusant les incroyants d’être la cause de l’échec de la prophétie.
Ils accusaient aussi les rares missionnaires installés depuis peu.
Eux aussi avaient gardé leur bétail.
Un quart seulement de la population avait survécu un an plus tard.
Ce que cinquante ans de conquêtes armées et de guerres coloniales britanniques n’avaient pu réussir, seulement deux années d’une croyance religieuse mystique et fanatique l’offrirent aux colonisateurs sur un plateau d’argent.
Les Britanniques s’installèrent et trouvèrent chez les survivants Xhosas une main-d’œuvre docile et efficace...
7 notes
·
View notes
Text
“Je ne veux vivre que pour l’extase. Les petites doses, les amours tempérées, tout ce qui est en demi-teintes me laisse froide. J’aime l’excès d’abondance. Les lettres que le facteur transporte en croulant sous le poids, les livres qui débordent de leur couverture, une sexualité qui fait sauter les thermomètres.” Anaïs Nin
8 notes
·
View notes
Text
source : @cheminer-poesie-cressant
jamais ombre et lumière n'auront été mieux départagées que dans la douceur de ces collines ne formant qu'un seul et même univers musical, un domaine idéal ; rondeur animée, douceur traversante, bordure qui ouvre sans séparer, terre qui asphyxie le lointain dans sa réserve d’abondance ; le soir est devenu un grand relief qui laisse découvrir son point de chute, son basculement vers la nuit et le regard ne distingue plus l’éloignement du coucher ; ici j'ai décrété ma joie, cet été si puissant
© Pierre Cressant
(mardi 22 août 2006 - jeudi 31 août 2023)
source : @cheminer-poesie-cressant
#art photography#photographers on tumblr#poètes sur tumblr#poètes français#poésie#poème#poème en prose#poésie en prose#prose poétique#poésie contemporaine#crete#colline#relief#coucher du soleil#ombre et lumière#été#théâtre des saisons
24 notes
·
View notes
Text
Jusqu’à 257 000 euros de salaire : comment d’anciens proches de Borloo et du PS se construisent des fortunes sur l’hébergement des migrants via l’association Coallia
L’association Coallia, active notamment dans l’hébergement d’urgence et les activités médico-sociales, est largement subventionnée par les pouvoirs publics. C’est aussi une maison de retraite dorée et, pour certains, une corne d’abondance. Continue reading Jusqu’à 257 000 euros de salaire : comment d’anciens proches de Borloo et du PS se construisent des fortunes sur l’hébergement des migrants…
View On WordPress
2 notes
·
View notes
Text
De Julian à Kieran
CORRESPONDANCE PRIVÉE : TOUTE DIVULGATION ENTRAINERA LA PEINE DE MORT
De la part de : Julian Blackthorn de Blackthorn Hall
A l’attention de : Kieran, Roi de la Cour des Ténèbres
Eh bien nous sommes revenus de la Cour des Lumières. Bonne nouvelle : nous avons la pelle à poisson. Mauvaise nouvelle : nous n’avons pas appris grand-chose et nous avons éveillé beaucoup de soupçons. Mais je serai ravi de te raconter le déroulé des événements, en espérant que ça te soit utile. J’espère aussi que tu considèreras que c’est un échange équitable contre la faveur que tu dois maintenant à un phouka. (Je suis quasiment certain que cette faveur impliquera de te demander d’acheter un chapeau.)
Nous étions assez nerveux à l’idée d’y aller, même avec l’invitation d’Adaon : la dernière fois que nous étions dans le Royaume des Fées, ça ne s’était pas bien passé. Tout n’était que fumée grise, neige, phalènes et terres qui dépérissaient. Tout ça semble être du passé maintenant, le Royaume a de nouveau l’air en pleine santé. C’était l’automne là-bas, et le sol était recouvert de feuilles, toutes rouges et dorées.
Bref, nous avons suivi les instructions d’Adaon et sommes entrés dans le Royaume par un vieux tertre dans le parc de Primrose Hill. Nous nous sommes retrouvés dans une clairière où deux immenses portes en bois émergeaient du sol. Et Adaon était là pour nous accueillir, ce qui était sympathique de sa part.
Mais il n’avait pas du tout l’air content. Il s’est précipité vers nous et nous a avoué qu’il avait dû dire à la Reine que nous venions.
- Il ne se passe pas grand-chose sous son toit, a-t-il ajouté, dont elle n’a pas connaissance. C’est pour cette raison qu’elle a la main mise sur le pouvoir depuis tout ce temps, en partie.
Il avait un regard si misérable qu’Emma lui a assuré que tout allait bien et que nous ne faisions rien que la Reine désapprouverait, ni même dont elle se soucierait. Il a vaguement secoué la tête :
- L’on ne sait jamais ce dont Sa Majesté se souciera. Ni ce qu’elle désapprouvera. Elle m’a prié de vous conduire tous les deux dans la salle du trône dès votre arrivée, et c’est donc ce que je dois faire.
Là, j’ai commencé à être un peu plus inquiet. J’ai rappelé à Adaon qu’il avait garanti notre sécurité. Il a répondu :
- Selon les lois de l’hospitalité, sans parler des Accords, elle ne peut pas vous faire de mal ni vous retenir contre votre gré, si votre but est vertueux.
Mais il a de nouveau secoué la tête.
- Laisse-moi deviner, ai-je lancé. La Reine seule a le pouvoir de déterminer si notre but est vertueux ou non.
Adaon a esquissé un faible sourire.
- Exactement.
Mais il nous a conduit vers la salle du trône.
Le thème de l’automne était tout aussi présent dans cette salle que dans la clairière. Même davantage. Mais ce n’était pas par rapport à la fin de la période de végétation, ni à la tristesse que l’été soit fini. C’était plutôt comme une célébration des récoltes. Ce que je veux dire, c’est qu’il y avait des cornes d’abondance débordant de calebasses, de pommes, de poires, d’épis de maïs. Il y avait des ballots de foin, ce qui est assez drôle parce que personne dans cette salle du trône n’a jamais fait de ballots de foin, crois-moi. Des pixies avec des ailes de papillon ardentes faisaient le tour du plafond.
La Reine était, sans surprise, sur son trône. Elle portait une robe qui était faite entièrement, je te le jure, de scarabées d’un vert étincelant cousus ensemble. Ses cheveux encadraient son visage comme une explosion de flammes rouge doré. Elle n’a plus l’air chétif et décharné, tel que la dernière fois que nous l’avions vue, et elle semblait irradier un pouvoir qui lui manquait avant.
Il y avait les groupes d’elfes habituels dispersés dans la salle – des courtisans, je suppose – commérant, gloussant, assis avec indécence. Donc tout paraissait normal de ce côté-là. Ils nous ont à peine adressé un regard. Ils ont simplement tendu le cou, compris que nous n’étions pas intéressants et repris leur flânerie.
Je m’attendais à ce que la Reine se mette tout de suite à nous insulter, mais elle était en réalité assez cordiale. Pas chaleureuse. Mais pas hostile non plus. Évidemment elle a voulu que nous la complimentions pour la décoration d’abord. Elle a désigné la salle du trône d’un grand geste de la main et entamé la conversation :
- Vous avez choisi une charmante saison pour venir nous rendre visite.
- C’est plus fun que la dernière fois, a remarqué Emma.
- Et pourtant, vous avez choisi de revenir, a commenté la Reine comme si ça la réjouissait, malgré… l’absence de fun lors de notre dernière rencontre.
- Nous n’avions pas vu notre ami Adaon depuis longtemps, ai-je déclaré. Le plaisir de sa compagnie nous manquait.
- Si telles sont vos paroles, a répliqué la Reine.
Je suppose que ça se traduit par « C’est clairement des conneries ».
- Comme vous vous en doutez certainement, je ne suis pas sans savoir que votre frère est le consort du Roi de la Cour des Ténèbres.
- Seulement l’un de ses consorts, a corrigé Emma.
La Reine l’a ignorée.
- Assurément, vous avez anticipé que je vous soupçonnerais d’espionnage.
- Nous ne sommes pas ici pour le Roi de la Cour des Ténèbres, ai-je déclaré, mais plutôt pour nos intérêts à la Cour des Lumières. Notre famille est en effet liée à la Cour des Lumières de plusieurs manières. Comme vous le savez.
La Reine m’a également ignoré.
- Votre meilleure défense, selon moi, est qu’il est si évident que l’on vous choisisse comme espions, que certainement Kieran Kingson (je pense que c’était censé être une insulte envers toi, ou moi, ou nous deux) ferait un choix plus réfléchi.
- C’est bien vrai, est intervenue Emma.
- Eh bien, a lâché la Reine. Racontez-moi une fable. Quelle est la raison de votre venue ?
J’ai pensé que nous n’avions rien à perdre avec la vérité – nous ne faisions vraiment rien dont la Reine aurait dû se soucier. Alors je lui ai raconté toute l’histoire : nous avons hérité d’une maison à Londres, la maison est maudite, nous voulons rompre la malédiction. J’ai insisté sur le fait que ni la maison ni la malédiction n’étaient liées au Petit Peuple. (Je n’ai pas mentionné Round Tom, puisque j’ai pensé que ça nous éloignerait du sujet principal.)
Pour rompre la malédiction, nous devons (entre autres choses) obtenir cette pelle à poisson. Nous avons appris qu’elle était ou avait été la propriété de Socks MacPherson le phouka. Nous sommes venus négocier avec lui pour la récupérer, et nous nous sommes arrangés avec Adaon pour recevoir une invitation parce que nous n’avions aucun moyen de contacter MacPherson directement.
- Tout ce que nous voulons, a continué Emma, c’est faire du troc avec MacPherson pour récupérer la pelle à poisson. Nous pouvons faire ça juste ici, dans la salle du trône, si l’on peut le faire appeler.
La Reine a semblé très intéressée tout d’un coup :
- Vous êtes prêt à régler cette affaire ici, sans jamais visiter la Cour à proprement parler ?
J’ai confirmé que nous partagions grandement le désir de la Reine que nous ne visitions pas la Cour.
Elle a paru surprise, mais elle a appelé l’un des courtisans et lui a chuchoté quelque chose.
- On enverra chercher le phouka, a-t-elle annoncé. Prince Adaon, quand les Nephilim auront terminé leur négociation avec lui, vous les escorterez dehors et leur donnerez congé.
Adaon a répondu par une révérence.
- Et maintenant, a repris la Reine avec un rapide mouvement des yeux, je vous prie de m’excuser, car je vois que l’on me demande.
Nous nous sommes décalés pour la laisser descendre de son trône. J’ai vu qu’un homme était entré. Je ne l’ai pas reconnu, mais c’était clairement quelqu’un d’important : il était vêtu complétement différemment de toutes les autres personnes. Au lieu de la tenue appropriée pour la Cour, il portait une cape à capuche gris-vert, et son visage était dissimulé par un masque en forme de tête de faucon. Ses vêtements étaient plus appropriés pour la chasse en forêt que pour autre chose, mais ils étaient parfaitement propres. Je ne savais pas quoi penser de lui. Mais je me suis dit qu’il valait mieux inclure sa description. Tu m’as dit de faire attention à tout ce qui pouvait être nouveau ou discordant, et je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’il l’était.
Nous avons attendu en discutant avec Adaon pendant quelques minutes avant que Socks MacPherson n’arrive. Nous avions déjà rencontré quelques phoukas avant – l’un d’entre eux est le portier du Marché Obscur de Los Angeles, comme tu t’en souviens peut-être – et j’avais pensé que MacPherson serait comme eux, mais non, c’est un type complétement différent. Il portait un immense chapeau rond en fourrure d’où dépassaient ses oreilles. C’était beaucoup pour un seul chapeau.
Il semblait surpris que la Reine nous ait laissés seuls. Il a affirmé qu’il était désolé si nous avions été tourmentés outre mesure à cause de lui. Je lui ai précisé qu’elle avait probablement eu l’intention de nous surveiller de son regard menaçant mais qu’elle avait dû partir à l’improviste. MacPherson a haussé les épaules :
- Elle croit que tout est un mouvement dans sa partie d’échecs à cinq dimensions. Mais parfois, quelqu’un veut simplement m’échanger quelque chose contre un ustensile de cuisine. En parlant de ça, j’ai la pelle à poisson.
Il avait avec lui une sorte de sac fourre-tout dont il a sorti la pelle. Tout de suite, le Détecteur de Fantômes a sonné bruyamment. MacPherson a sursauté et est allé se cacher derrière l’un des groupes de courtisans. Mais nous voyons toujours son chapeau. (Et ses oreilles qui tremblaient au-dessus du chapeau.) Alors nous nous sommes approchés et lui avons expliqué que c’était simplement un outil qui détectait les objets maudits que nous recherchions, et que le bruit était une bonne nouvelle puisque ça confirmait que la pelle à poisson était bien celle que nous recherchions. Puis les courtisans nous ont éloignés ; nous les empêchions de reprendre leur important badinage.
Socks a grommelé, c’était à parier, ce « minable Spoon » lui avait donné une pelle à poisson maudite.
- Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté ce marché, a-t-il poursuivi. Je n’en ai même pas l’utilité. Je suis végétarien.
Il nous a enfin demandé ce que nous avions à offrir, nous lui avons annoncé que c’était une faveur de ta part et avons expliqué en quoi nous étions qualifiés pour offrir une telle chose. Il a trouvé l’offre acceptable et nous avons ramené la pelle à poisson à la maison.
En résumé : Sock MacPherson est protégé par la Cour des Lumières mais n’a pas hésité une seule seconde à accepter une faveur de la Cour des Ténèbres. La Reine reste méfiante, elle avait des soupçons sur nous. Mais il faut aussi s’en méfier parce que son comportement était étrange. C’est certain que la Cour des Lumières cache quelque chose, étant donné que la Reine a été extrêmement soulagée au moment même où elle s’est rendu compte que nous n’allions pas quitter la salle du trône pour aller jeter un œil à la Cour. Mon intuition, qui n’a pas vraiment de fondement, c’est qu’elle ne cache pas quelque chose, mais bien quelqu’un – s’il s’agissait d’un objet, sûrement pourrait-elle le cacher quelque part où nous ne pourrions pas le voir ? Mais ce n’est qu’une impression.
C’est tout. Je te suis infiniment reconnaissant, comme toujours, pour toute ton aide. Je suis sûr que tu t’attendais à plus d’informations que le contenu de cette lettre, mais j’espère que tu y trouveras une utilité.
Embrasse Mark et Cristina pour nous. Nous t’embrassons également. Et surtout, gloire à Kraig.
Julian
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/688227415184588800/julian-to-kieran
#cassandra jean#cassandra clare#secrets of blackthorn hall#sobh#the shadowhuter chronicles#tsc#shadowhunters#julian blackthorn#emma carstairs#kieran kingson#phouka#sock macpherson#seelie queen#seelie court#glory to kraig#ghost sensor
7 notes
·
View notes
Text
Histoire de l'Améthyste
Les Grecs et les Romains connaissaient bien cette histoire mythologique. C’est pourquoi pour prévenir l’ivresse, ils buvaient dans des coupes en améthyste. Durant l’Antiquité chez les Égyptiens, cette pierre servait également pour faire tomber la pluie en cas de sécheresse. Symbole d’abondance et de chance, l’Améthyste était signe de bonne fortune si elle apparaissait en rêves pour le peuple Hébreu.
Pour les Chrétiens, l’Améthyste devient symbole de pureté et d’humilité lorsque Joseph offre une bague sertie d’une Améthyste à Marie. Cette pierre symbolise également l’amour. Saint Valentin, prêtre à l’origine de la fête des amoureux, portait une Améthyste autour du cou. Autre signification pour les Chrétiens, celle de la fidélité. En effet, les Évêques du Vatican portent un anneau orné d’une Améthyste. Ce bijou symbolise leur dévouement à L’Église, et les symboliques liées à l’Améthyste renforcent cette union.
Au temps de la Renaissance italienne, Léonard de Vinci utilisait l’Améthyste pour dissiper ses pensées négatives. Cette pierre lui permettait également de booster son intelligence novatrice. Il vente d’ailleurs l’utilisation de cette pierre dans un de ses carnets.
Autrefois, les principaux gisements de l’Améthyste se situaient en Inde. Aujourd’hui, on trouve des gisements d’Améthyste partout dans le monde. Les plus importants sont au Brésil et en Uruguay. Mais des gisements existent également en France, en Auvergne par exemple.
Elle peut être confondue avec énormément de pierres, notamment avec la Cordiérite.
2 notes
·
View notes
Text
Oh !!! mon petit bouton tout recroquevillé sur toi même qui un jour en me voyant s'ouvrir et me piqua
Les roses blanches représentent souvent la pureté, l’innocence et la jeunesse.
Les roses ivoires représentent le charme, la prévenance et la grâce.
La rose jaune représente l’amitié, la joie et l’attention.
La rose pêche transmet un sens de modestie, d’authenticité, de sincérité et de gratitude.
Les roses de couleur corail et saumon transmettent souvent synonyme de désir, de fascination, d’enthousiasme et d’énergie.
Les roses oranges foncées peuvent dire “Je suis si fier de toi” avec leur sens d’admiration et d’excitation.
Les roses roses peut représenter la féminité, l’élégance, le raffinement et la douceur.
La rose d’un rose profond ou vif peut transmettre la gratitude, l’appréciation, la reconnaissance et est une excellente façon de dire “merci”, tandis qu’une rose d’un rose pâle ou clair transmet la grâce, la douceur, la joie et le bonheur.
La rose rouge est une rose classique “Je t’aime”, ce qui en fait un choix populaire pour la Saint-Valentin, elles représentent aussi la passion, le véritable amour, la romance et le désir. Lorsque les roses rouges sont utilisées pour un bouquet de mariée, elles représentent la félicité dans le mariage ainsi qu’un véritable respect et une véritable appréciation l’une envers l’autre.
La rose d’un rouge profond peut signifier que vous êtes prêt à vous engager et que vous avez une passion profonde pour cette personne.
La rose de couleur lavande évoque le raffinement, la grâce et l’élégance. Leur symbolisme est souvent lié à l‘enchantement, l’émerveillement, la splendeur et le mystère ainsi qu’au coup de foudre ou à l’enchantement au premier regard. Si vous avez un coup de cœur secret ou si quelqu’un a attiré votre attention et a saisi votre cœur, c’est peut-être la rose parfaite pour les envoyer.
Les roses vertes sont un signe d’abondance et de copiété. Elle signifie le rajeunissement constant de l’esprit et de la fertilité, la richesse, l’abondance et la générosité, la stabilité. Le vert est également une couleur très agréable et on dit souvent qu’elle peut donner un sentiment d’équilibre, de stabilité et de paix à l’esprit humain.
La rose bleue était toujours le produit de la fantaisie et de la nostalgie, elles représentent le mystère, l’impossible ou l’inatteignable. Donnez une rose bleue à quelqu’un et vous dites “vous êtes extraordinairement merveilleux et unique”.
La rose noire généralement utilisée lors des funérailles, elles peuvent symboliser le début de nouvelles choses et de changements majeurs, elles peuvent apporter l’espoir et le courage. Où la mort et la fin d’un sentiment, d’une idée ou d’une relation.
Les roses multicolores félicite, conforte, récompense
Les roses de couleurs mixtes sont à offrir si vous êtes indécis sur vos sentiments
4 notes
·
View notes
Text
Comment avoir le vrai portefeuille magique qui produit l’argent, le plus grand et puissant maitre marabout AHOKPE
Comment avoir le vrai portefeuille magique qui produit l’argent, Beaucoup de personnesm’écrivent pour se plaindre du fait qu’ils ont été arnaqué par de faux marabouts ou par demarabouts incompétents et malhonnêtes. Et cela concerne surtout les rituels de retourd’affection et le portefeuille magique. La plupart d’entre eux disent aussi qu’ils ne veulent rien payer avant satisfaction.Mais sachez…
View On WordPress
#affaire de porte-monnaie magique cameroun#AVANTAGE DU VRAI PORTEFEUILLE#AVANTAGE DU VRAI PORTEFEUILLE MAGIQUE#AVIS DU PORTEFEUILLE MAGIQUE#avoir un portefeuille magique du grand marabout#ÉVOLUTION DU PORTEFEUILLE MAGIQUE#BEDOU MAGIQUE#bedou magique abidjan#bedou magique au burkina faso#BEDOU MAGIQUE BÉNIN#bedou magique gratuit#bedou magique korhogo#bedou sans conséquence#BON MARABOUT#CARACTÉRISTIQUES ET AVANTAGES DU PORTEFEUILLE MAGIQUE#Catégories je veux un portefeuille magique#cérémonie d’abondance financière#CLIENTS SATISFAIT EN AFRIQUE SUR LE PORTEFEUILLE MAGIQUE#COMMANDE DU PORTEFEUILLE MAGIQUE#COMMENT ACTIVER UN PORTE MONNAIE MAGIQUE#Comment attirer de l&039;argent dans son portefeuille#comment avoir de l’argent rapidement#COMMENT AVOIR LE VRAI MARABOUT À WINNIPEG#COMMENT AVOIR LE VRAI MARABOUT DU VANCOUVER#Comment avoir le vrai portefeuille magique#COMMENT AVOIR LE VRAI PORTEFEUILLE MAGIQUE À TOURNAI BELGIQUE#comment avoir le vrai portefeuille magique qui produit largent le plus grand et puissant maitre marabout#Comment avoir le vrai portefeuille magique qui produit l’argent#COMMENT AVOIR LE VRAI PORTEFEUILLE MAGIQUE SANS CONSÉQUENCE ET SANS DANGER-PORTEFEUILLE MAGIQUE#comment avoir le vrai portefeuille magique sans conséquence et son vrai explication
0 notes
Text
LE MAJOR STEDE BONNET
Pirate par humeur
Le Major Stede Bonnet était un gentilhomme retraité de l’armée qui vivait sur ses plantages, dans l’île de Barbados, vers 1715. Ses champs de cannes à sucre et de caféiers lui donnaient des revenus, et il fumait avec plaisir du tabac qu’il cultivait lui-même. Ayant été marié, il n’avait point été heureux en ménage, et on disait que sa femme lui avait tourné la cervelle. En effet sa manie ne le prit guère qu’après la quarantaine, et d’abord ses voisins et ses domestiques y cédèrent innocemment.
La manie du Major Stede Bonnet fut telle. En toute occasion, il commença de déprécier la tactique terrestre et de louer la marine. Les seuls noms qu’il eût à la bouche étaient ceux d’Avery, de Charles Vane, de Benjamin Hornigold et d’Edward Teach. C’étaient, selon lui, de hardis navigateurs et des hommes d’entreprise. Ils écumaient dans ce temps la mer des Antilles. S’il advenait qu’on les nommât pirates devant le Major, celui-ci s’écriait :
— Loué donc soit Dieu pour avoir permis à ces pirates, comme vous dites, de donner l’exemple de la vie franche et commune que menaient nos aïeux. Lors il n’y avait point de possesseurs de richesses, ni de gardiens de femmes, ni d’esclaves pour fournir le sucre, le coton ou l’indigo ; mais un dieu généreux dispensait toutes choses et chacun en recevait sa part. Voilà pourquoi j’admire extrêmement les hommes libres qui partagent les biens entre eux et mènent ensemble la vie des compagnons de fortune.
Parcourant ses plantages, le Major frappait souvent l’épaule d’un travailleur :
— Et ne ferais-tu pas mieux, imbécile, d’arrimer dans quelque flûte ou brigantine les ballots de la misérable plante sur les pousses de laquelle tu verses ici ta sueur ?
Presque tous les soirs, le Major réunissait ses serviteurs sous les appentis à grains, où il leur lisait, à la chandelle, tandis que des mouches de couleur bruissaient autour, les grandes actions des pirates d’Hispaniola et de l’île de la Tortue. Car des feuilles volantes avertissaient de leurs rapines les villages et les fermes.
— Excellent Vane ! s’écriait le Major. Brave Hornigold, véritable corne d’abondance emplie d’or ! Sublime Avery, chargé des joyaux du grand Mogol et roi de Madagascar ! Admirable Teach, qui as su gouverner successivement quatorze femmes et t’en débarrasser, et qui as imaginé de livrer tous les soirs la dernière (elle n’a que seize ans) à tes meilleurs compagnons (par pure générosité, grandeur d’âme et science du monde) dans ta bonne île d’Okerecok ! Ô qu’heureux serait celui qui suivrait votre sillage, celui qui boirait son rhum avec toi, Barbe-Noire, maître de la Revanche de la Reine Anne !
Tous discours que les domestiques du Major écoutaient avec surprise et en silence ; et les paroles du Major n’étaient interrompues que par le léger bruit mat des petits lézards, à mesure qu’ils tombaient du toit, la frayeur relâchant les ventouses de leurs pattes. Puis le Major, abritant la chandelle de la main, traçait de sa canne parmi les feuilles de tabac toutes les manœuvres navales de ces grands capitaines et menaçaient de la loi de Moïse (c’est ainsi que les pirates nomment une bastonnade de quarante coups) quiconque ne comprendrait point la finesse des évolutions tactiques propres à la flibuste.
Finalement le Major Stede Bonnet ne put y résister davantage ; et, ayant acheté une vieille chaloupe de dix pièces de canons, il l’équipa de tout ce qui convenait à la piraterie comme coutelas, arquebuses, échelles, planches, grappins, haches, Bibles (pour prêter serment), pipes de rhum, lanternes, suie à noircir le visage, poix, mèches à faire brûler entre les doigts des riches marchands et force drapeaux noirs à tête de mort blanche, avec deux fémurs croisés et le nom du vaisseau : la Revanche. Puis, il fit monter soudain à bord soixante-dix de ses domestiques et prit la mer, de nuit, droit à l’Ouest, rasant Saint-Vincent, pour doubler le Yucatan et écumer toutes les côtes jusqu’à Savannah (où il n’arriva point).
Le Major Stede Bonnet ne connaissait rien aux choses de la mer. Il commença donc à perdre la tête entre la boussole et l’astrolabe, brouillant artimon avec artillerie, misaine avec dizaine, boute-dehors avec boute-selle, lumières de caronade avec lumières de canon, écoutille avec écouvillon, commandant de charger pour carguer, bref, tant agité par le tumulte des mots inconnus et le mouvement inusité de la mer, qu’il pensa regagner la terre de Barbados, si le glorieux désir de hisser le drapeau noir à la vue du premier vaisseau ne l’eût maintenu dans son dessein. Il n’avait embarqué nulles provisions, comptant sur son pillage. Mais la première nuit on n’aperçut pas les feux de la moindre flûte. Le Major Stede Bonnet décida donc qu’il faudrait attaquer un village.
Ayant rangé tous ses hommes sur le pont, il leur distribua des coutelas neufs et les exhorta à la plus grande férocité ; puis fit apporter un baquet de suie dont il se noircit lui-même le visage, en leur ordonnant de l’imiter, ce qu’ils firent non sans gaieté.
Enfin, jugeant d’après ses souvenirs qu’il convenait de stimuler son équipage avec quelque boisson coutumière aux pirates, il leur fit avaler à chacun une pinte de rhum mêlée de poudre (n’ayant point de vin qui est l’ingrédient ordinaire en piraterie). Les domestiques du Major obéirent ; mais, contrairement aux usages, leur figure ne s’enflamma pas de fureur. Ils s’avancèrent avec assez d’ensemble à bâbord et à tribord, et, penchant leurs faces noires sur les bastingages, offrirent cette mixture à la mer scélérate. Après quoi, la Revanche étant à peu près échouée sur la côte de Saint-Vincent, ils débarquèrent en chancelant.
L’heure était matinale, et les visages étonnés des villageois n’excitaient point à la colère. Le cœur du Major lui-même n’était pas disposé à des hurlements. Il fit donc fièrement l’emplette de riz et de légumes secs avec du porc salé, lesquels il paya (en façon de pirate et fort noblement, lui sembla-t-il) avec deux barriques de rhum et un vieux câble. Après quoi, les hommes réussirent péniblement à remettre la Revanche à flot ; et le Major Stede Bonnet, enflé de sa première conquête, reprit la mer.
Il fit voile tout le jour et toute la nuit, ne sachant point de quel vent il était poussé. Vers l’aube du second jour, s’étant assoupi contre l’habitacle du timonier, fort gêné de son coutelas et de son espingole, le Major Stede Bonnet fut éveillé par le cri :
— Ohé de la chaloupe !
Et il aperçut à une encâblure le bout-dehors d’un vaisseau qui se balançait. Un homme très barbu était à la proue. Un petit drapeau noir flottait au mât.
— Hisse notre pavillon de mort ! s’écria le Major Stede Bonnet.
Et, se souvenant que son titre était d’armée de terre, il décida sur-le-champ de prendre un autre nom, suivant d’illustres exemples. Sans aucun retard, il répondit donc :
— Chaloupe la Revanche, commandée par moi, capitaine Thomas, avec mes compagnons de fortune.
Sur quoi l’homme barbu se mit à rire :
— Bien rencontré, compagnon, dit-il. Nous pourrons voguer de conserve. Et venez boire un peu de rhum à bord de la Revanche de la Reine Anne.
Le Major Stede Bonnet comprit de suite qu’il avait rencontré le capitaine Teach, Barbe-Noire, le plus fameux de ceux qu’il admirait. Mais sa joie fut moins grande qu’il ne l’eût pensé. Il eut le sentiment qu’il allait perdre sa liberté de pirate. Taciturne, il passa sur le bord du vaisseau de Teach, qui le reçut avec beaucoup de grâce, le verre en main.
— Compagnon, dit Barbe-Noire, tu me plais infiniment. Mais tu navigues avec imprudence. Et, si tu m’en crois, capitaine Thomas, tu demeureras dans notre bon vaisseau, et je ferai diriger ta chaloupe par ce brave homme très expérimenté qui s’appelle Richards ; et sur le vaisseau de Barbe-Noire tu auras tout loisir de profiter en la liberté d’existence des gentilshommes de fortune.
Le Major Stede Bonnet n’osa refuser. On le débarrassa de son coutelas et de son espingole. Il prêta serment sur la hache (car Barbe-Noire ne pouvait supporter la vue d’une Bible) et on lui assigna sa ration de biscuit et de rhum, avec sa part des prises futures. Le Major ne s’était point imaginé que la vie des pirates fût aussi réglementée. Il subit les fureurs de Barbe-Noire et les affres de la navigation. Étant parti de Barbados en gentilhomme, afin d’être pirate à sa fantaisie, il fut ainsi contraint de devenir véritablement pirate sur la Revanche de la Reine Anne.
Il mena cette vie pendant trois mois, durant lesquels il assista son maître dans treize prises, puis trouva moyen de repasser sur sa propre chaloupe, la Revanche, sous le commandement de Richards. En quoi il fut prudent, car la nuit suivante, Barbe-Noire fut attaqué à l’entrée de son île d’Okerecok par le lieutenant Maynard, qui arrivait de Bathtown. Barbe-Noire fut tué dans le combat, et le lieutenant ordonna qu’on lui coupât la tête et qu’on l’attachât au bout de son beaupré ; ce qui fut fait.
Cependant, le pauvre capitaine Thomas s’enfuit vers la Caroline du Sud et navigua tristement encore plusieurs semaines. Le gouverneur de Charlestown, averti de son passage, délégua le colonel Rhet pour s’emparer de lui à l’île de Sullivans. Le capitaine Thomas se laissa prendre. Il fut mené à Charlestown en grande pompe, sous le nom de Major Stede Bonnet, qu’il réassuma sitôt qu’il le put. Il fut mis en geôle jusqu’au 10 novembre 1718, où il comparut devant la cour de la vice-amirauté. Le chef de la justice, Nicolas Trot, le condamna à mort par le très beau discours que voici :
— Major Stede Bonnet, vous êtes convaincu de deux accusations de piraterie : mais vous savez que vous avez pillé au moins treize vaisseaux. En sorte que vous pourriez être accusé de onze chefs de plus ; mais deux nous suffiront (dit Nicolas Trot), car ils sont contraires à la loi divine qui ordonne : Tu ne déroberas point (Exod. 20, 15) et l’apôtre saint Paul déclare expressément que les larrons n’hériteront point le Royaume de Dieu (I. Cor. 6, 10). Mais encore êtes-vous coupable d’homicide : et les assassins (dit Nicolas Trot) auront leur part dans l’étang ardent de feu et de soufre qui est la seconde mort (Apoc. 21, 8). Et qui donc (dit Nicolas Trot) pourra séjourner avec les ardeurs éternelles ? (Esaï. 33, 14). Ah ! Major Stede Bonnet, j’ai juste raison de craindre que les principes de la religion dont on a imbu votre jeunesse (dit Nicolas Trot) ne soient très corrompus par votre mauvaise vie et par votre trop grande application à la littérature et à la vaine philosophie de ce temps ; car si votre plaisir eût été en la loi de l’Éternel (dit Nicolas Trot) et que vous l’eussiez méditée nuit et jour (Psal. 1, 2) vous auriez trouvé que la parole de Dieu était une lampe à vos pieds et une lumière à vos sentiers (Psal. 119, 105). Mais ainsi n’avez-vous fait. Il ne vous reste donc qu’à vous fier sur l’Agneau de Dieu (dit Nicolas Trot) qui ôte le péché du monde (Jean. 1, 29) qui est venu pour sauver ce qui était perdu (Matthieu. 18, 11), et a promis qu’il ne jettera point dehors celui qui viendra à lui (Jean. 6, 37). En sorte que si vous voulez retourner à lui, quoique tard (dit Nicolas Trot), comme les ouvriers de la onzième heure dans la parabole des vignerons (Matthieu. 20, 6, 9), il pourra encore vous recevoir. Cependant la cour prononce (dit Nicolas Trot) que vous serez conduit au lieu de l’exécution où vous serez pendu par le col jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Le Major Stede Bonnet, ayant écouté avec componction le discours du chef de la justice, Nicolas Trot, fut pendu le même jour à Charlestown comme larron et pirate.
3 notes
·
View notes
Text
Rappel de l’histoire – vraie – des Xhosas lors de la colonisation de l’Afrique du Sud par les Britanniques dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle (d’après FG)
Les Xhosas étaient la seconde peuplade de la région après les Zoulous.
Ils résistèrent aux colonisateurs mais subirent plusieurs défaites.
Ils finirent par développer un sentiment d’infériorité.
Cette situation émotionnelle se révéla par la suite éminemment propice à la propagation d’une prophétie.
Une fille de quinze ans, Nongqawuse, prétendit avoir entendu une voix lui dire que les Xhosas devaient tuer tous leurs bovins, cesser de cultiver leurs champs, détruire leurs céréales et autres aliments, et même démolir leurs instruments agricoles.
Elle prétendait qu’une fois ce sacrifice accompli, la magie ferait naître une nouvelle ère d’abondance, plus prospère, et que l’ancienne gloire des Xhosas serait restaurée.
Les guerriers tués dans les combats se relèveraient de leurs cendres et rejetteraient les Britanniques à la mer.
En l’occurrence, Nongqawuse réussit à convaincre son oncle Mhlakaza, sorcier de son état.
D’autres versions prétendent que c’est le sorcier qui aurait influencé sa nièce.
Toujours est-il que Mhlakaza devint le chef du mouvement d’extermination du bétail. Il finit par persuader le roi Sarhili.
Dans un acte symbolique, le roi tua son bœuf favori.
L’hystérie s’étendit.
Certains prétendaient voir les ombres des guerriers morts surgir de la mer.
Les gens s’aveuglaient et se trouvaient des preuves à l’appui de ce qu’ils voulaient désespérément voir devenir la réalité.
Le bétail fut massacré à un rythme tel que même les vautours n’avaient plus le temps de le dévorer.
La résurrection des morts était prévue par la prophétie lors de la pleine lune de juin 1856.
Évidemment rien ne se produisit.
Qu’à cela ne tienne, elle fut de nouveau annoncée par le grand sorcier Mhlakaza comme devant se réaliser 2 mois plus tard.
Toujours rien n’advint.
On imputa donc l’échec de la prophétie à une extermination incomplète du bétail.
On avait gardé quelques vaches laitières.
Une petite minorité d’incroyants avait refusé de tuer son bétail.
Plusieurs fois reportée tout au long d’une année entière, la résurrection resta un fol espoir aux antipodes de la dure réalité.
L’échec répété ne pouvait que signifier le manque de foi des Xhosas qui n’avaient pas tué tout le bétail.
Non seulement on l’abattit jusqu’au dernier mais avec lui les poules et les chèvres pour faire bonne mesure.
Toute nourriture avait disparu au printemps 1857.
La disette s’installa.
Rendus fous par la faim, certains des Xhosas devinrent cannibales.
La population mourut de la famine ou, trop affaiblie, de la maladie.
Les croyants mouraient en accusant les incroyants d’être la cause de l’échec de la prophétie.
Ils accusaient aussi les rares missionnaires installés depuis peu.
Eux aussi avaient gardé leur bétail.
Un quart seulement de la population avait survécu un an plus tard.
Ce que cinquante ans de conquêtes armées et de guerres coloniales britanniques n’avaient pu réussir, seulement deux années d’une croyance religieuse mystique et fanatique l’offrirent aux colonisateurs sur un plateau d’argent.
Les Britanniques s’installèrent et trouvèrent chez les survivants Xhosas une main-d’œuvre docile et efficace...
7 notes
·
View notes
Text
“La stratégie néo-capitaliste doit donc sur le plan idéologique des principes, de la morale, des conduites de consommation - pour conquérir des marchés – casser, liquider, broyer ces valeurs éthiques ; la "société d’abondance" doit promouvoir les valeurs inverses de consommation, le gaspillage, de fête, de libidinalité. Le freudo-marxisme remplit cette fonction : il doit liquider l'éthique (proposée comme moralisme répressif de papa !...) Il doit liquider l'économie (de l’accumulation), l'inhibition, les valeurs traditionalistes. Aussi, le modèle de la nouvelle consommation sera l’émancipation par la transgression. Le modèle de consommation de la marchandise du néo-capitalisme sera immanent à la marchandise. Le capitalisme a pu ainsi mettre dans le produit lui-même l'expression idéologique. Il vend de l'idéologie, du mode de vie, du style de vie. La modernité de son produit et la liquidation des vertus des modes de production antérieurs. Consommer, c'est s'émanciper, transgresser, c'est être libre, jouir, c'est être révolutionnaire ! Autrement dit, la stratégie néo-capitaliste de séduction des populations vouées à la nouvelle production (vers la nouvelle société) s’objective dans la marchandise. Celle-ci est d'abord une forme de relation qui détourne de la lutte des classes et qui propose comme libération la modalité même de l'aliénation.
Michel Clouscard, Néo-fascisme et idéologie du désir, 1972.
14 notes
·
View notes
Text
J’appelle « société de provocation » toute société d’abondance et en expansion économique qui se livre à l’exhibitionnisme constant de ses richesses … tout en laissant en marge une fraction importante de la population.
Romain Gary
6 notes
·
View notes
Photo
Nous vivons avec l’illusion que tout est possible et la réalité nous frustre. Nés à une époque confortable, nous n’avons pas appris à supporter la contrainte. Ce fonctionnement devrait être remis en question. On n’a qu’une vie, sa seule limite est le temps, on vit dans une société d’abondance, sa seule limite est la Terre, on jouit d’une liberté inouïe, sa seule limite est notre conscience.
5 notes
·
View notes
Text
À l’instant. Au fond l’Opéra du Rhin.
À l’instant. Grenier d’abondance de l’opéra.
4 notes
·
View notes