#michel clouscard
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#Georges Sorel#Michel Clouscard#Alain Soral#Pierre de Brague#Kontre Kulture#Egalité et Réconciliation#E&R
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“Auparavant, le capitalisme se contentait de dire comment produire. Désormais il va dire comment consommer, et au-delà comment vivre. Cela induit des changements jusqu'au cœur de l'idéologie régnante. Le système bourgeois de l'épargne, de l'effort doit être basculé en modèle consumériste… pour ceux qui peuvent consommer ! En effet le plan Marshall permettra l'émergence d'un nouveau marché du désir, une société qui n'est plus qu'un marché, permissive pour le consommateur en ce qu'elle promeut la fin des tabous et des interdits mais dans le cadre d'un mode de production capitaliste �� deux vitesses. Après, le stade ultime du capitalisme, l'impérialisme, on peut dès lors parler d'un stade ultimissime : la conquête des âmes et des cœurs. Pour Clouscard, il va s'agir d'une véritable "colonisation" de la France républicaine.”
Aymeric Monville, présentation de Michel Clouscard, Néo-fascisme et idéologie du désir, 2013.
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Pleasure and Desire
“In the intricate fabric of human existence, pleasure and desire emerge as intrinsically linked forces, crafting a subtle ballet within the depths of our behaviors and aspirations. Let's embark on a psychological odyssey, delving into how these two elements intertwine and shape our individual journey.
Desire, like an internal compass, guides our actions towards forthcoming horizons. It transcends the simple quest for immediate satisfaction, presenting itself as a time architect. Each desire becomes a promise of deferred happiness, a deliberate anticipation that heralds a richer and deeper pleasure.
Pleasure, on the other hand, is the fleeting dance of the moment. It is the immediate reward, the sense of well-being that floods our senses. However, it goes beyond a mere reaction. When enveloped by the elaborate anticipation of desire, pleasure transforms into a more meaningful celebration. It becomes a symphony of prolonged satisfactions, a delight savored through the prism of time.
These two forces, though distinct, intertwine inextricably. Desire, by casting bridges to the future, imbues the present with its vibrant hues. Each desire carries a promise of pleasure, but its fulfillment also triggers a cascade of pleasant emotions. Pleasure, in return, nurtures desire, reinforcing it in an infinite loop of aspirations and gratifications.
However, this delicate symbiosis can also tip into dissonance. Overly voracious desires can overshadow immediate pleasure, creating a perpetual state of dissatisfaction. Conversely, an exclusive pursuit of immediate pleasure can stifle the germination of desire, reducing existence to a succession of fleeting satisfactions.
Navigating these murky waters requires a delicate balance and a profound understanding of oneself. Informed tactics, such as the conscious management of desires and the ability to fully savor the pleasure of the moment, can guide the individual toward a more fulfilling existence.”
Inspired by the philosophy of Michel Clouscard
Painting by Vicente Romero Redondo
Illustration by Laurent Guidali
Www.Etoile.App
#Etoile#ETL#eDition#art#Laurent Guidali#Vicente Romero#Painting#Quotes#Lesson#Pleasure#Desire#Michel Clouscard#Illusration
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« Le narcissisme de classe change de toilette. Les habits du dimanche deviennent démodés lorsque le dimanche s’étale sur la semaine. […]
Le blue-jean permet de franchir d’un bond barrières et niveaux de l’étiquette bourgeoise, pour revêtir le corps idéal, celui qu’Hollywood a mis si longtemps à forger dans son usine à rêver. Les jeans permettent de passer de la robe modèle au corps modèle. »
Michel Clouscard, Le Capitalisme de la séduction (1981)
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« Pour mettre en place la société civile il faut détruire la culture de la France traditionnelle, France “profonde”, France “réelle”. »
— Michel Clouscard, La Bête sauvage (1983)
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Tout est permis, mais rien n’est possible.
Michel Clouscard (Néo-fascisme et idéologie du désir : Mai 68, la contre-révolution libérale libertaire, 1973)
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“La stratégie néo-capitaliste doit donc sur le plan idéologique des principes, de la morale, des conduites de consommation - pour conquérir des marchés – casser, liquider, broyer ces valeurs éthiques ; la "société d’abondance" doit promouvoir les valeurs inverses de consommation, le gaspillage, de fête, de libidinalité. Le freudo-marxisme remplit cette fonction : il doit liquider l'éthique (proposée comme moralisme répressif de papa !...) Il doit liquider l'économie (de l’accumulation), l'inhibition, les valeurs traditionalistes. Aussi, le modèle de la nouvelle consommation sera l’émancipation par la transgression. Le modèle de consommation de la marchandise du néo-capitalisme sera immanent à la marchandise. Le capitalisme a pu ainsi mettre dans le produit lui-même l'expression idéologique. Il vend de l'idéologie, du mode de vie, du style de vie. La modernité de son produit et la liquidation des vertus des modes de production antérieurs. Consommer, c'est s'émanciper, transgresser, c'est être libre, jouir, c'est être révolutionnaire ! Autrement dit, la stratégie néo-capitaliste de séduction des populations vouées à la nouvelle production (vers la nouvelle société) s’objective dans la marchandise. Celle-ci est d'abord une forme de relation qui détourne de la lutte des classes et qui propose comme libération la modalité même de l'aliénation.
Michel Clouscard, Néo-fascisme et idéologie du désir, 1972.
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[...] condamné à l'escalade subversive. De par la concurrence et l'usure des signes. Ce qui commence comme sélection, marginalité d'un petit groupe tombe très vite dans la consommation de masse. [...] La subversion se radicalise, accède à la plus grande transgression possible dans le mondain [...] Alors la contestation mondaine atteint le moment dialectique de sa plus grande contradiction interne : contradiction entre l'institutionnel et la subversion. Car ce qui se dit contestation n'est qu'initiation mondaine, niveau supérieur de l'intégration au système, à la société permissive.
Michel Clouscard, Le capitalisme de la séduction, éd. Delga 2015, p. 120-121
youtube
-> Illustration 2 : ICI
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« […] l’art est abstrait quand il ne peut prendre un contenu. Ce n’est pas un style, c’est un manque. »
Michel Clouscard, Refondation progressiste (2003)
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What I read in February 2022
Le Capitalisme de la séduction, Michel Clouscard, 1981 | That one was complicated but so interesting. Clouscard is a French sociologist, still quite unknown but probably not for long, as his work is so in touch with our times. In this essay, he elaborates on his concept and critique of the “libéral-libertaire” (liberal-libertarian) stage of capitalism, starting with the Marshall Plan then Mai 68. Not sure this is translated in english but definitely should be !
Dire presque la même chose, expériences de traduction, Umberto Eco, 2010 | A collection of the author's experiences as an editor, a translator and a translated author. Honestly not that great. A lot of the ideas felt obvious. It seems the author is trying to convince the reader that he is really a great translator. Also very heavy to read considering the amount of examples in different languages. But the author warned : it is about practical examples (and mainly, his examples).
Racine's plays | Iphigénie >>>>>> everything ever written.
Andromaque, 1667
Les plaideurs, 1668
Britannicus, 1669
Bérénice, 1670
Bajazet, 1672
Mithridate, 1672
Iphigénie, 1674
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En el bistró con Dominique Pagani: Nerval, Nietzsche, Wagner, Lenin...
Traducción de Juan Gabriel Caro Rivera
Dominique Pagani es musicólogo y filósofo. Discípulo y amigo del fallecido Michel Clouscard, de quien hemos hablado a menudo en Rébellion (1), posteriormente desarrolló una forma de pensamiento neomarxista con rigurosas implicaciones dialécticas, orientada en parte hacia una crítica radical del liberalismo libertario. Más orador y espadachín que escritor, el corso de cejas pobladas --siempre erudito pero travieso, sutil pero astuto-- se prestó al juego de la entrevista durante un largo aperitivo en una pequeña taberna parisina, bajo el fuego de las preguntas de David L'Epée. La entrevista completa está disponible en video en el sitio web de nuestro camarada. En esta parte, Dominique Pagani llega a lo que ha sido su tema favorito durante muchos años: la fusión de géneros artísticos. Inmediatamente evoca a algunos grandes personajes que le son queridos: Rousseau, Hegel, Nerval, Nietzsche, Wagner, Lenin...
DL - Uno de tus temas favoritos es lo que llamas la fusión de géneros (géneros artísticos, por tanto, no géneros en el sentido sexual). ¿Puedes decirme de qué se trata?
DP - En el mundo antiguo, antes de la Revolución Francesa, los géneros artísticos y/o literarios estaban cuidadosamente separados. Somos modernos desde que la frontera entre estas fronteras se desdibujó, desde que Baudelaire compuso poemas en prosa, mientras que el propio M. Jourdain escribía poesía o prosa, ¡había que elegir! Desde la Revolución, desde el momento en que el rey se vio obligado a llevar una gorra roja en el balcón de las Tullerías, todo eso mezclado, porque la separación de géneros tenía todo que ver con jerarquías sociales y desdibujar esas jerarquías aquí mezclarlas. La Revolución Francesa, habiendo sido en gran parte una revolución burguesa, en el sentido vanguardista del término, esta fusión fue obra de las clases medias, o más precisamente, para hablar como Clouscard, de las "capas medias". En el origen de esta fusión hay alguien de quien a menudo me pregunto cómo escapó de la locura, la locura moderna, la que resulta precisamente de esta fusión: me refiero a Rousseau. Que mantuviera la cordura es un milagro porque se había ido para ser un completo loco, degradado como estaba, dividido entre dos mundos. Era un "paranoico" dicen, pero la palabra está mal escogida porque las persecuciones de las que se quejaba no eran nada imaginarias: ¡cuando tus libros principales son quemados en lugares públicos, cuando se decreta que lleven capturado tu cuerpo por las tres mayores potencias de su tiempo (Prusia, Francia y Austria) y estás luchando de un hogar a otro, no todo está en su cabeza, tienes algo de qué preocuparse un poco, incluso! ¡Voltaire, recordemos, había reclamado su cabeza en un bloque!
DL - Según usted, la toma política del poder por parte de las clases medias corresponde, por tanto, en el orden de la creación, al advenimiento de la fusión de géneros, de modos de expresión artísticos, ¿verdad?
DP - Eso es exactamente. Y es por eso que toda la modernidad comienza por odiarse a sí misma, de ahí el mal del siglo que precede al aterrador siglo del mal. Fenómenos modernos, no relacionados, como la moda barroca entre los amantes de la música clásica o el decrecimiento ecológico, son avatares de este (auto) odio. Es un tema que me obsesiona y que realmente no veo cubierto por ningún lado. La modernidad de la que hablo comienza, para ser precisos, tanto durante la revolución industrial inglesa como durante la revolución política francesa. Somos el producto de estos dos crujidos, que son los que ocurren sólo en raras ocasiones, quizás una vez cada veinte siglos. Poco después, sin embargo, apareció también el romanticismo, la primera ideología en el sentido marxista, es decir "la forma en que los hombres toman conciencia de este conflicto y lo llevan hasta el final" (2), primera forma de expresión de las capas medias. Hegel decía que existía Oriente (simbolismo), Grecia (clasicismo) y modernidad (romanticismo). Son los esquemas correctos los que funcionan, y esto es así. Es decir, es tanto peor (abstracto, reductivo) al quedar despojado de toda la fabulosa riqueza de detalles que lo llena, colorea y anima. Lo que provocó la locura de Hölderlin fue haber pensado en esta cuestión, nadie más en serio que él se tomó esta cuestión de la distinción de géneros, entre los griegos en particular (3): la alternancia de géneros épicos, lírico y dramático en el poema, por ejemplo. Nerval, en su cuento Angélique, que coloco por encima de todo (mientras que generalmente decimos que es una pequeña obra secundaria), el que abre la colección de Hijas del fuego, se inspiró en una anécdota histórica: la existencia de una enmienda publicada bajo Guizot, que prohibía a los autores hacer novelas en serie. O haces historia o haces novelas, no mezclas las dos como con Alexandre Dumas donde nunca se sabe realmente si estás en la ficción o no... Pero como Dumas, Nerval, Théophile Gautier o Eugène Sue en sus primeros días se ganaron la vida produciendo novelas serializadas para periódicos, los mató en su modo de expresión. Brillantemente sobre-determina el aspecto coyuntural del problema, Nerval se da cuenta de que la cuestión de los géneros (¿dónde termina la narrativa histórica? ¿Dónde comienza la ficción?) nunca ha sido planteada con claridad. Sin embargo, es característico de la modernidad ver estas fronteras difuminadas, ver todo esto unificado en una misma corriente (para usar una metáfora de río). Este es el momento en que con Wagner el aria, la de Figaro o Zerline, Norma o Rigoletto, se disuelve en la hipnosis de un canto permanente, y ahí nunca se sabe si estás en el recitativo. o en el aire porque hay una fusión de géneros, eso es lo que él llama la "melodía infinita", debería decirse indefinida.
DL - Me pregunto si hasta cierto punto no vamos a volver a esa fusión, que entonces se les apareció a los artistas como una forma de liberación. En el caso de la literatura, por ejemplo, donde, según los temas tratados, los autores o editores tienen mucho cuidado de no mostrar la palabra "novela" en su totalidad en la portada en orden, cubriéndose con el velo de la ficción, para escapar de los ataques cada vez más feroces de los nuevos inquisidores, siempre dispuestos a erosionar la libertad de los escritores en nombre de nuevos tabúes y nuevas limitaciones ligadas a la ideología dominante... ¡La palabra “novela” se ha convertido, para nuestros escritores contemporáneos, en el subtítulo ahora obligatorio para escapar del acoso legal!
DP - Sí, está bien señalado, sólo que estos retornos a géneros compartimentados repiten -en el sentido del último Freud- los intentos previos del Parnaso (contra el romanticismo) y, más tarde, del neoclasicismo (en la poesía de Valéry o la prosa de Gide contra el simbolismo): cada vez se trata de exorcizar la insoportable amenaza expresada en la radical novedad del momento anterior. ¡Esfuerzo malgastado! He aquí a Baudelaire, por ejemplo, en una "nueva emoción" (4) al mismo tiempo desfasada, el frío orfebre del Parnaso antes de que Rimbaud, a su vez, venga a denunciar el probado marco alejandrino que Les Fleurs du mal aún logró mantener. No puedo llamar su atención lo suficiente sobre esta incesante alternancia, propia del "in situ" de nuestra modernidad creativa, entre el retorno a formas definidas y separables, que pronto se confundirán, arrastradas por el deshielo de una nueva primavera y su hielo derretido. Tal oscilación es en sí misma un síntoma de este interminable "fin de la historia", de una cierta historia en todo caso, de la "prehistoria humana", como dice Marx.
DL - Volvamos a la música, ya que es un tema que conoces bien. La música compuesta durante el período revolucionario, como muchas otras creaciones de la época, se basó en un ideal clásico, incluso un ideal antiguo, como fue el caso de la pintura con Jacques-Louis David, por ejemplo. ¿Deberíamos ver una continuidad en la historia de la música, una nostalgia tentada por un paso atrás o por el contrario una ruptura que anuncia la fusión de géneros e inaugura la modernidad?
DP - En Francia, no dio mucho. Realmente fue Alemania la que tomó el control en este momento y, salvo algunas excepciones como Chopin y, en el tono lírico, la ópera italiana, fue Alemania la que reinaría sobre la música de Bach hasta Schönberg, a través de los Schumans, Schubert, Brahms, Wagner, Mahler y otros "post-wagnerianos"... Tomemos el caso del piano: a Bach se le pagó como consultor para probar y aprobar los nuevos pianos, Vio fallas y se tomaron en cuenta las mejoras que propuso. La proliferación de pianos coincidió con el desarrollo de la burguesía. Ahora encontramos uno en cada hogar (la generalización del salón o sala de estar data de allí), enseñamos su uso a los niños "de buena familia", sustituye al clavecín, se convierte en su metamorfosis democrático-burguesa, trae interiorización de la música (el piano como elemento del hogar) mientras que antes se escuchaba en la corte o en el teatro de Borgoña, es decir, en un espacio público. El piano es, además, un “instrumento-orquesta”, con él se puede reproducir cualquier tipo de música, lo que el clavicémbalo, que es básicamente una especie de laúd con teclado, no lo permitía porque no dependía de la música, de la fuerza del tacto (esta es la diferencia entre la cuerda golpeada y la cuerda pulsada). Solo el piano lo permite, eso no se puede hacer con flauta ni con ningún instrumento lineal, ningún instrumento de sucesión. Con el piano, que no sólo es capaz de expresar sucesión sino también simultaneidad, la burguesía tendrá en adelante la posibilidad de tener, por así decirlo, una orquesta en su salón. Alguien como Chopin, que escribió solo para piano y que es emblemático en la historia de la música, dijo que, a diferencia de Liszt, no le gustaba mucho tocar en una sala grande, en público, prefería los ambientes íntimos, en una sala de estar con poca audiencia. Porque el piano es música privada, es intimidad, es ... ¡es el primer sistema de alta fidelidad! Y en la música, ¿qué es anti-moderno? La boga de la música barroca. Fue ella quien gobernó Europa antes de la Revolución Francesa. Esta música, que tiene la misma isometría constante que el rock (por eso me gusta escribirla “barock”) (5), evoca un mundo donde hay un lugar para todo y donde todo está en su lugar, El mundo de los Personajes de La Bruyère, un mundo intemporal, estructuralista, un mundo de sincronía y no de diacronía... La modernidad no se quiere, te lo digo, y por eso son los románticos que fueron los primeros en rehabilitar la música barroca… ¡que nada odian tanto como las versiones “románticas”!
DL - Conocemos tu pasión por Wagner, uno de los pioneros de esta fusión de géneros, también conocemos tu pasión por Nietzsche. Sin embargo, entre los dos hombres, existe ante todo una pelea de naturaleza "musicológica" que enciende el polvo ...
DP - Una de las mejores páginas de Nietzsche es su relato de la apertura de los chantajistas. Si todos los discos de música clásica se escribieran así, ¡sería maravilloso! "Escuché ayer", escribió, todavía como si fuera la primera vez, la apertura de los chantajistas. ¡Qué savia y clima, qué fuerzas se entremezclan en esta música! A veces parece anticuada, pesada y pomposa, a veces extremadamente joven, caprichosa, dura. De vez en cuando tiene el lado flácido de frutas que han madurado demasiado tarde… Esta música expresa perfectamente lo que pienso de los alemanes: son de anteayer y pasado mañana, todavía no son de hoy. La cuestión es que Nietzsche es uno de los tres mayores locos de la modernidad junto a Hölderlin y Nerval, y los tres están obsesionados por este problema de la fusión de géneros. En la época de Monteverdi, la ópera ya estaba en el corazón de esta impureza y hablamos, por ejemplo, del parlando cantando, que por tanto fusiona hablar y cantar, fusión que encontramos hasta hoy con el rap o slam.
DL - ¿Podemos los dos respaldar el mensaje de Nietzsche y querer rehabilitar el romanticismo? ¿No es un poco contradictorio?
DP – Recuperar la psique lleva, es cierto, a rehabilitar un cierto romanticismo. Y aquí es donde el uso actual de Nietzsche se hace mal en mi opinión (porque sí hay una crítica nietzscheana al romanticismo, y de la forma más virulenta) es porque el verdadero Nietzsche es para mí un romántico hasta en la corteza, incluso un romántico cristiano, ¡y nadie lo ha sido más que él! Hay una grandeza y una profundidad de Nietzsche que intenta escapar de la mirada del Crucificado (como la Kundryie de Parsifal, solo puede hacerlo con desprecio). Lamento lamentablemente un uso fraudulento de Nietzsche, que data de Heidegger y que nos desvía del Nietzsche trágico, sufriente, que me gusta mucho, el que dice: "Estoy cansado de todos los poetas, nublan sus aguas para que parezcan profundas”, que no es ciegamente estetizante, que proviene de una cierta lucidez. El romanticismo que me gustaría ver rehabilitado no es evidentemente el romanticismo francés (como bien dijo Rimbaud, Francia está tan marcada por el Grand Siècle que "su romanticismo está estrangulado por la forma antigua"), porque es verdad que Lamartine está más cerca en última instancia de Racine en expresión y en lo alejandrino que del yo como otro rimbaldiano. Los románticos alemanes son mucho más modernos, y la modernidad que se supone que Baudelaire marcará el comienzo de Francia ya se había expresado décadas antes en la explosión del romanticismo nórdico anglo-alemán. Nietzsche vio claramente que Wagner tenía un lado que no era alemán, que era, por ejemplo, mucho menos alemán que Brahms (quien, entre los amantes de la música francesa, ¡solo ha sido famoso desde Françoise Sagan!), que tenía un lado universal y proteico. ¿Te tomas a ti mismo por una encarnación de la germanidad, mi pobre viejo, cuando fue en París donde encontraste tu camino? Esto es lo que Nietzsche estaba tratando de decirle a Wagner.
DL - Sin embargo, en El nacimiento de la tragedia, Nietzsche ya se plantea la cuestión aludiendo a un pasado lejano, mucho antes de esta revolución artística, el de la Antigüedad griega. Al secuenciar como lo hace la historia de la tragedia, pone fronteras y arroja luz sobre el mestizaje, pero ni estas fronteras ni estos mestizos son los que teníamos en mente hasta entonces, y esto es lo que le da este carácter innovador, incluso revolucionario, a su trabajo.
DP - Sí, de hecho era algo que había sido el primero en sentir. Pero para él, como para Hölderlin y Nerval, esta conciencia es un peligro mortal, el peligro de caer en la locura.
DL - No entiendo bien este paralelismo con Nerval...
DP - Tomemos como ejemplo el teatro, que es el género social por excelencia. Nerval siempre soñó con ser el autor de la obra que cautivaría al público: La reina de Saba, y fracasó por completo. Le escribió a su padre, que había sido médico en el Gran Ejército: “Quizás deberíamos ir a Alemania porque todo el mundo está loco y yo no lo estaría”. Nerval es todo lo contrario de un Baudelaire que golpea la mesa o de un Rimbaud que innova, le encanta deslizarse en las convenciones, busca sobre todo integrarse en lo que funciona bien, por eso tomó mucho tiempo reconocerlo como un autor destacado. Habrá mostrado una discreción literalmente suicida. En el más hermoso homenaje que se le rindió a Nerval, Baudelaire escribió: “Hace un año con un día, un hombre buscó la noche más infame de París para desatar su alma en la calle más oscura que pudo encontrar, con una discreción que parecía desprecio”. Baudelaire entendió a Nerval. En 1851, Nerval salió de otra crisis que se parecía mucho a la depresión maníaca, la ciclotimia, constantemente pasaba de la depresión total a la euforia mística. Con cada una de sus curaciones, viaja, sus amigos le encuentran un nombre social en algún lugar del extranjero, aunque nunca lo tomaron realmente en serio como escritor. Sin embargo, siempre es mejor ser desconocido que poco conocido: lo desconocido puede algún día beneficiarse de una rehabilitación, de un descubrimiento, mientras que el poco conocido se verá obligado a superar los prejuicios del público, y, lamentablemente, Nerval siempre ha sido un incomprendido. Se escapa de la angustia de la locura a través del viaje, lo que lo vuelve a convertir en creador (porque la locura a menudo surge de una duda sobre su capacidad para escribir), lo que lo fecunda. Y le escribió a Jules Janin: “Ayer por la noche, cuando toqué las orillas del Rin, encontré mi voz y mis medios, escribí un soneto mientras pasaba de Estrasburgo a Baden”. Nerval es alguien para quien las fronteras eran más espacios que líneas, le gustaba lo0 intermedio, era el traductor de Alemania a Francia, estaba en una mediación permanente entre los dos, entre las luces francesas y la noche del romanticismo alemán, de Novalis a Tristán. Incluso - para llegar a la modalidad más transgresora y actual de este rechazo de las viejas divisiones - más allá de la oposición entre paganismo y cristianismo, cuando se presenta, en su poema más conocido, "recorrido modulador alternativamente en la lira de Orfeo, los suspiros del santo y los gritos del hada” ...
Una secuencia histórica de Rousseau a Lenin
DL - Dices que estás en el legado de una secuencia histórica que va de Rousseau a Lenin. ¿Puedes explicarme qué quieres decir con eso?
DP - Es una secuencia que también pasa por Kant, por Hegel, por Marx, por Rimbaud, por Wagner, por Nietzsche… Examinemos primero a Rousseau. Al contrario de las imágenes constituidas, de hecho, era un formidable buscador de placeres. Tomemos las Confesiones, verás que estamos ante un hombre que no deja de buscar el placer. Recuerda la escena de la recolección de cerezas con estas dos jóvenes que lo cautivan durante una hermosa tarde de verano, Mme de Graffenried y Mme de Galley. Jean-Jacques en su árbol recogiendo las cerezas y tirándolas en los corsés de las dos señoritas... ¡Reto a toda la literatura libertina a desatar una libido más intensa que en estas pocas páginas! Fíjense en el Philippe Soller, y en muchos de esos autores que piden “besar” la barba de cualquier romanticismo o idealismo. Sin embargo, su sueño secreto, común a todas estas personas "liberadas" post-sadianos, es tener una aventura sentimental en Irlanda con una periodista de France Culture. ¡Este es el logro erótico para ellos, la impotencia estructural del libertino! Porque si solo es cuestión de alinear los traseros, vas a Pataya, ¡eso encaja perfectamente!
DL - Este es el famoso tema de la "sex-patriación" tan a menudo ilustrado por François de Negroni, especialmente en su libro sobre turismo sexual en Tailandia (6) ...
DP - ¡Correcto! Con François precisamente, un día tuvimos una propuesta de una gran editorial (ahora desaparecida) que nos ofreció 400.000 francos por adelantado, que era mucho para la época, para escribir un libro en este momento acerca de eso. Y Francois, como todos los verdaderos libertinos, los que se exigen implacablemente a sí mismos, es un tipo súper serio. Antes de todos sus escritos, trabaja duro en su tema. Por ejemplo, cuando estaba trabajando en su libro Le Savoir-vivre intellectuel (7), incluso fue a ver entrevistas con Sartre en Playboy, ¡donde los escritores se soltaban más fácilmente que en Le Monde des lettres! En resumen, había investigado mucho y descubrió que los productos que se vendían en Tailandia a los turistas que pasaban por allí a precios favorables eran, en su mayor parte, productos destinados a la pareja. Sin embargo, no es en una relación donde el quidam va a tener sexo con chicas de catorce años allí, ¡no es cuando viaja allí con su esposa! Esto demuestra, por tanto, que la pedofilia, la vergonzosa “sex-patriación”, es principalmente el resultado no de los turistas sino de los “sex-patriados” que están allí de forma permanente, como empleados de ONG, asociaciones humanitarias, organizaciones benéficas, etc. Al escribir este libro, nos dieron muchas cintas de películas porno asiáticas como material de reflexión. Mirándolos, pensé para mis adentros que la principal obscenidad no es lo que pasa entre un hombre y una mujer y que hemos estado haciendo lo mismo durante decenas de milenios (es obsceno mostrarlo, no es obsceno hacerlo). No, lo realmente obsceno, no en un sentido visual sino en un sentido moral, es que hacemos que el trabajador inmigrante se pajee frente a su película porno, comprenda que las mujeres que se le muestran permanecen inaccesibles para él por razones de prestigio económico. ¡Hay tantas copas de champán en el mar, sexo y sol en estas películas como en los clips de rap de bling-bling! Estos elementos supuestamente "glamorosos" son básicamente solo marcadores de clase. Esto confirma lo que dijo Clouscard, a saber, que la esencia de la posesión, en el sentido material y financiero, es todavía y siempre eros. La praxis produce la psique: ¡esto es Clouscard! ¡Sollers, como los pornocratas, quiere disuadirnos, a usted y a mí, de tener acceso directo al goce para poder guardarlo para él, de hecho, para su clase, la de la dominación bobobobo (burguesa, bohemia, budista y bonobo)!
DL - Sin embargo, para Rousseau, se trata de un disfrute más bien epicúreo, en el sentido filosófico del término, es decir, no exento de cierta austeridad. A diferencia de varios enciclopedistas, sus contemporáneos, cuyos placeres eran aristocráticos y orgiásticos, los suyos no los disfrutaba, por así decirlo, en la antigüedad...
DP - Prefiero hablar de frugalidad que de austeridad. La última mide al tenerla, en el sentido cuantitativo, la primera la transforma cualitativamente para aumentar el potencial de disfrute y no para reducirlo. Pero conoces bien el concepto freudiano de sublimación: la inmensa esfera de la libido no puede reducirse a la genitalidad monótona, y hay diabólicamente más beneficio libidinal en un sexteto de Brahms que en la tediosa cadena de sodomizaciones a las que el “divino marqués” presenta treinta y seis monjas seguidas cada veinte páginas en varios conventos. Cuando Rousseau finalmente está en el placer, esta vez en el sentido directamente sexual, con una prostituta italiana, la bella veneciana Giulietta, esta misma le aconseja dejar a las mujeres y volver a hacer matemáticas... Cada vez que una mujer es amable o amada con él, Rousseau no puede evitar sospechar un defecto, un vicio, un pecho demenos, una enfermedad venérea ... ¡Es el último castigo inmanente, autocastrador, que se impone!
DL - Pero volviendo a este episodio rousseaniano de las cerezas, ¿no tiene la impresión de que estamos aquí más en lo bucólico que en lo libertino?
DP - ¡Correcto! Pero lejos de contradecirlo, es más bien la ocasión para recordar que el Bucólico primitivo, el que inaugura el género (seguimos volviendo a él), es el Daphnis y Chloé emblemáticos del griego Longus, soberbio crescendo de ¡apenas la pubertad, inocencia a la consumada salacidad de los cabreros! La patricia romana, eco-salaz antes de la carta, no desaprovechó la oportunidad de un viaje bucólico a la voluptuosa Campania donde nada es más fácil que subyugar a la primera pastora que llegó en condiciones de frescura física y modestia pecuniaria que en ningún lugar de los barrios bajos de Suburre. ¿Qué disfrutó Rousseau en Île Saint-Pierre? Ahí ya no estamos en lo bajo, sino en "la preciosa ociosidad" (¡es un corso quien te lo dice!). Todavía recuerdo mi primer viaje a Île Saint-Pierre… tenía 17 años, fue mi primer gran viaje haciendo autostop, ella me llevó a las orillas del lago Biel, en Suiza, el siguiendo los pasos de Jean-Jacques. Venía de África entonces mi exotismo no era la palmera, era el abeto… Me había frustrado un poco con estos paisajes que solo conocía por los libros. Así que tomé el barco desde La Neuveville para aterrizar en la isla un cuarto de hora después. De los dos municipios que limitan con la isla, Neuveville y Erlach, uno es de habla alemana y el otro es de habla francesa. Ahora resulta que el quinto paseo en Les Rêveries d'un promenade solitaire inaugura la fusión de géneros, ¡solo estoy hablando de eso! - la modernidad literaria, con la oración larga, la oración preproustiana, preflaubertiana, prechateaubriannesca. "El reflujo y el fluir de esta agua, su ruido continuo, pero que se hinchaba a intervalos que golpeaban implacablemente mi oído y mis ojos, compensaba el movimiento interno que el ensueño se extinguía en mí y era suficiente para hacerme sentir con placer mi existencia sin tomarme la pena de pensar". ¡Nunca habíamos visto frases como esa, nunca! Por mucho que Rousseau fuera un mal escritor al principio, su Discurso de las Ciencias y las Artes es grandilocuente, hay altibajos, allí se ha vuelto fluido, se ha convertido en magia moderna. ¡Por fin aparece la prosa poética! Hasta Proust, hasta Gracq, hasta Nabokov, vamos a cavar ese surco.
DL - ¿Quiere decir que esta fusión de géneros (prosa y poesía) fue solo el reflejo de la fusión cultural-lingüística entre alemán y francés en el área geográfica de Erlach-la Neuveville en el lado de la isla Saint-Pierre? ¿No es un poco descabellado?
DP - Digamos que es una coincidencia geográfica que cae bastante bien. ¿Pero hay coincidencia? Termino dudándolo. En el límite, en el sentido topológico del término, entre la Ilustración francesa y la Noche romántica alemana, se encuentra el Rousseau definitivamente. Himnos a la noche de Novalis es intuición, es el sueño, es como un sueño. Como Tristán susurra en el segundo acto, "¡Que el día nunca regrese!" Rousseau es esta síntesis, no se volvió psicótico, no es Hölderlin. Admiro el hecho de que se saliera con la suya cuando tenía todo para volverse loco, para terminar como un Van Gogh, Nerval, Nietzsche o Artaud
DL - ¿Qué es lo que hace que un Rousseau no sea un Nietzsche, por ejemplo?
DP - ¡Qué hermosa pregunta que me alegra mucho escucharlo, ya que condensa los problemas más actuales! Como Rousseau sigue siendo "leninista" (estoy haciendo anacronismo a propósito), sabe que es el colectivo lo decisivo. ¡De todos modos, es el único autor capaz de escribir tanto La Nouvelle Héloïse y El contrato social, El quinto paseo y El discurso sobre el origen y fundamentos de la desigualdad entre los hombres! Él es el único, hasta Clouscard, en combinar la revolución en la Praxis y la realización interior en la Psique, ¡el único!
DL - Por eso no es un romántico mortal y por eso sobrevive cuando Nerval acaba con su vida. No está en el lamento de sí mismo, y esto precisamente porque para él prima lo colectivo.
DP - Absolutamente, y por eso Nerval en este cuento, Angélique, que coloco tan alto, vuelve a merodear hacia la tumba de Rousseau, porque siente que hay una solución al "Mal del siglo". La única solución, la que no cesa de surgir de las tranquilas aguas del estanque que envuelve el último aislamiento del forajido hacia el móvil y múltiple crujido de las hojas de chopo - literalmente: pueblos liberados - que se ha escapado del control de ellos, la generación de los "niños del siglo".
DL - En esta secuencia histórica que se extiende desde Rousseau hasta Lenin, también colocas a Hegel. ¿Cómo se sitúa el filósofo de Jena ante la irrupción de esta modernidad, este triunfo de las clases medias?
DP - ¿Qué caracteriza para Hegel el final de todos los ciclos estéticos? Es humor e ironía, siempre. Así, es Aristófanes quien pone fin al ciclo estético griego. Sin embargo, Musset es uno de los primeros autores de lo que podemos llamar romanticismo terminal, es el principio del fin y nos reímos con él, ¡por primera vez! "La luna como un punto en una i": eso es Musset, ¡hay un lado caprichoso, irónico y chillón! Eso no lo encuentras en Lamartine, por ejemplo, que es más serio, más elegíaco. Este tipo de perpetrador siempre indica el final de un ciclo. Y es lo mismo al otro lado del Rin: el romanticismo alemán comienza con Hölderlin, Novalis, pero termina con Mörike y Heine (el más francés de los alemanes, como Nerval es el más alemán de todos los franceses).
DL - Entonces es Lenin quien acaba con esta racha...
DP - En su testamento, Lenin escribe que hay dos hombres que deben ser destituidos del Comité Central a toda costa, son Stalin y Trotsky. Y cuando pienso que los trotskistas solo tenían la palabra "burocracia" en la boca para criticar a los estalinistas, no puedo evitar sonreír, recordando que lo que Lenin reprochó a Trotsky fue precisamente estar "demasiado apegado al aspecto administrativo de las cosas". ¡Está escrito íntegramente en el testamento! En otras palabras, si hubiéramos escuchado a Lenin, habríamos despedido a los dos protagonistas del futuro mayo del 68. Trotsky no quiso firmar la paz de Brest-Litovsk, ¡eso dice mucho! Porque, al fin y al cabo, si los soldados del zar se volcaron al bolchevismo fue porque les habían prometido la paz y los habían enviado a romper tuberías en pésimas condiciones, con falsas armas de madera para ¡muchos de ellos! En cuanto a Stalin, no debemos engañarnos: bajo su poder, Lenin habría sido fusilado... Así que cuando pienso eso hoy, gente que se supone que era estalinista cuando me hice cargo de mí me llaman Khroutchevo-Gaullista, que al tratar a las personas del otro lado como estalinistas toda mi vida… sí, lo mejor es sonreír.
DL - Entonces, ¿qué hace a Lenin especial?
DP - Bueno, por ejemplo, Lenin es el único gran líder revolucionario que ha operado, e incluso logrado, lo que yo llamaría el inmenso desvío teórico, llevado a cabo a favor del exilio en Suiza, cerca de Berna, exilio durante el cual finalmente se toma el tiempo de leer a Hegel con gran atención. Es un lector prodigioso, y es raro que una lectura haga que alguien cambie tan radicalmente como entonces. Lejos de privilegiar los textos “concretos” (Filosofía de la historia, la política en acción en la Filosofía del Derecho, etc.), aborda de lleno la “gran” Lógica, muy sospechosa al inicio de su lectura, para todo lo que alude a Dios, al misticismo, a la metafísica (se puede ver en sus comentarios al margen), y cuanto más avanza en su lectura, más se ríe de entusiasmo. Tanto es así que cuando llegamos al capítulo de “La Idea Absoluta” (¡qué programa para este bolche-marxista curtido!), encontramos, enmarcada por él al margen del libro, esta nota: “Este pasaje es notable, es el más idealista y el más materialista: es contradictorio, pero es un hecho. Y agrega, en forma de aforismo: “Todos los que han leído a Marx durante medio siglo no han entendido nada porque primero hay que leer la Lógica de Hegel entera para comprender realmente la primera sección de El capital”. Bueno, no quiero dar una charla sobre Hegel y Lenin frente a una audiencia de agregados, eso no me ayuda y no ayuda a la humanidad. Los estudios hegelianos nunca lo han hecho tan bien, hoy vemos aparecer una serie de traducciones inéditas, pero sigue siendo muy confidencial, estos son pequeños coloquios entre académicos que son divertidos, no atrae a nadie - mientras Sócrates, estaba arriesgando su vida llamando a la gente en la calle. Estas son dos formas muy diferentes de ver la filosofía, ¿verdad? Clouscard, por su parte, también se arriesgó mucho y no dudó en embarcarse en su total soledad cuando podría haber sido el filósofo oficial del PCF si hubiera tomado la decisión contraria, la de la contrarrevolución althussero-foucaldienne que entonces era el deleite de los salones.
DL - Después de haber comparado a Clouscard con Rousseau, ¡aquí lo estás comparando con Sócrates!
DP - ¡Y volveré a Rousseau una última vez, para completar el ciclo que nos llevó a Lenin! Siempre trazo un paralelo Rousseau-Clouscard, los dos tienen exactamente el mismo posicionamiento en relación con la intelectualidad dominante de su tiempo. En ambos casos es "el Hurón" quien emerge de las grandes ligas, con su acento del lago Lemán que hace reír a los bobos (perdón, el "precioso (suyo)") ... escribí el prefacio, para las ediciones Materia Scritta (8), de la edición bilingüe (corso-francés) del proyecto de constitución de Rousseau para Córcega. Recuerda lo que escribió al respecto en el Contrato Social: "Tengo la impresión de que algún día esta pequeña isla sorprenderá a Europa" ... Clouscard también se había enamorado de Córcega, y cuando yo la presentó, nunca la abandonó. Regresaba allí todos los años y al final permanecía allí de mayo a noviembre. Todavía lo puedo ver en la terraza con su botella de vino y su arroz de cangrejo ... Fue muy conmovedor porque había sido adoptado por tal o cual pescador o un barman de Calvi. ¡Y el día que Georges Marchais aterrizó en Bastia para hacer campaña, fue al mercado y un pescadero comunista de nuestros amigos le regaló un ejemplar del ser y el código acompañado de un arenque!
DL - La Europa latina, el Grand Midi… Volvemos al Nietzsche, al Nietzsche de los últimos tiempos.
DP - Nietzsche tenía buen ritmo con todos sus centros turísticos europeos: verano en Alta Engadina, invierno en Turín, Niza, Génova… Además, su sueño, cuando estaba en Niza… era ¡Vete a Córcega! Luego escribe esta magnífica frase: "Siento - y mi genio está en mi nariz - que entre Niza y Córcega comienza la esfera africana. Lo había visto muy bien. Las bóvedas de las capillas corsas recuerdan a las mezquitas, huele a mundo magrebí, huele a mundo árabe, huele a Oriente, es la orilla del Syrtes, el límite entre la tierra de los desiertos y la tierra del cristianismo”. Y sabes mi pasión por África, estábamos hablando de eso al comienzo de nuestra conversación. Al respecto, confieso lo que algunos imprecadores profesionales llamarían "racismo" en el sentido de que adoro a los subsaharianos, a diferencia de los antillanos, en cambio, que están más atascados en el discurso de la identidad. Sin duda es mi biografía la que quiere eso. Incluso les diré lo racista que soy: cuando voy a Senegal todavía no me siento en África, todavía está demasiado al norte, demasiado cerca de Europa.
Notas:
1.Los lectores podrán recordar el artículo Michel Clouscard : le capitalisme de la séduction, paru dans le n°46 de Rébellion (janvier-février 2011)
2. Karl Marx, Contribution à la critique de l’économie politique, préface de 1859
3. cf. Por ejemplo, Hölderlin, Remarques sur les traductions de Sophocle
4. "Has creado una nueva emoción": famosa dirección de Victor Hugo en una carta a Baudelaire en 1857.
5. Es fascinante constatar que el regreso al "maravilloso repertorio barroco" encuentra el favor de los melómanos de los años cincuenta, en el mismo momento en que el rock'n'roll impone, durante varias generaciones, la misma ola metronómica, despojada de toda riqueza. melódica y / o armónica de Corelli o Bach, reducción necesaria para la extensión comercial de la "nueva" métrica a las masas socialmente inferiores.
6. François de Negroni, Old is beautiful, Materia Scritta, 2010
7. François de Negroni, Le Savoir-vivre intellectuel, Delga, 2006
8. Jean-Jacques Rousseau, Projet de Constitution pour la Corse / Prughjettu di Custituzioni pa a Corsica, Materia Scritta, 2012
Fuente: http://rebellion-sre.fr/bistrot-dominique-pagani-nerval-nietzsche-wagner-lenine/
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Michel Clouscard sobre el neocapitalismo: «Esta inversión [del capitalismo] consiste en atribuir al productor (proletariado) el negativo de nueva sociedad, y en atribuir al consumidor libertario el positivo revolucionario.»
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EVERYTHING'S ALLOWED BUT NOTHING IS POSSIBLE ! Michel Clouscard, May 68 ...
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« Avec le marché du désir, la jouissance devient une marchandise : toute la problématique morale traditionnelle est balayée par la nouvelle économie politique. Le désir est innocenté. Le nouveau genre de vie va témoigner d’un amoralisme radical. »
Michel Clouscard
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