#désolée s'il y a des erreurs!
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Bonjour à tous! J’ai vue ce concept pour plusieurs série et j’ai décidée de me lancer. Le concept est simple vous me donnez un numéro de la liste ci-dessous et un personnage et moi je fais le reste.
J’écris pour : Lilia Calderu Agatha Harkness ,Wanda maximoff ,Emily Prentiss . Et je suis désolée mais je vais écrire en français parce que je suis plus que nul en anglais.
1« Rien de tout cela n'est de votre faute. »
2« Je sais que ça fait mal. »
3« Tu es sérieux ? »
4« Vous êtes en sécurité maintenant. »
5« Personne ne va te faire de mal. »
6« Wow, vous avez l'air... incroyable. »
7« Ça va faire mal. »
8« C'était plutôt chaud. »
9« S'il te plaît, ne me laisse pas être seul. »
10« N'essaie pas de me réparer. Je ne suis pas brisé. »
11« Je regrette immédiatement cette décision. »
12« Est-ce que tu me mets à l'épreuve ? »
13« Je voulais juste te faire savoir que je pense que tu es belle. »
14« Je suis perdu sans toi. »
15« Tu as ma parole. »
16« Je ne m'excuserai pas de vous avoir marqué, tout le monde devrait savoir que vous êtes pris. »
17« Je suis juste fatigué. »
18« Ça fait juste... mal. »
19« Promets-tu ? »
20« Je ne suis pas assez ivre pour ça. »
21« Pourquoi tremblez-vous ? »
22« Je n'ai jamais eu l'intention de te faire du mal. »
23« Est-ce ma chemise ? »
24« S'il te plaît, ne m'exclus pas. »
25« Va dormir. »
26« C'est nouveau. »
27« Enlevez votre chemise. »
28« Je ne suis pas jaloux, je suis absolument raisonnable. »
29"Pouvez-vous s'il vous plaît arrêter d'être si jaloux pendant une seconde ?"
30"Je te fais confiance, je ne leur fais tout simplement pas confiance."
31"Jalousie n'est pas un mot que je connais.
32"Tais-toi, je ne suis pas jaloux !"
33« Embrasse-moi correctement. »
34 « S'il te plaît, ne me laisse pas être seul. » 35« Enlevez votre chemise. » 36 « S'il vous plaît, dites-moi que tout ira bien. » 37« Criez, criez, pleurez, s'il vous plaît, dites juste quelque chose, n'importe quoi. » 38 "Tu veux un massage ?" 39 « C'était peut-être une erreur. »
40 « Est-ce que je te rends nerveux ? »
41 « Tu gèles ! prends ma veste. »
42 « J'aimerais pouvoir te détester. »
43 « Arrête, ça chatouille ! »
44 "Pourquoi me regardes-tu comme ça ?"
45 « Tu n'es pas en mesure de taquiner bébé, souviens-toi de ça. »
46 "Ne m'ignore pas."
47 « J'ai vu la façon dont vous me regardez quand vous pensez que je ne le remarque pas. »
48 « Les gens nous regardent. » « Eh bien, rendons-les jaloux. »
49 « laissez-moi vous donner une raison de rester au lit »
50 « Tu m'as embrassé. »
« Tu m'as embrassé en retour. »
« Et je ne suis pas ici pour m'excuser. »
51 « Ne faites pas d'innocent quand nous savons tous les deux où était votre bouche il y a deux minutes. »
52 « La jalousie semble être un grand facteur de motivation pour vous. »
53 « Oh, je peux le faire toute la nuit. »
54 « Vous portez beaucoup trop de vêtements pour ce que j'ai en tête. »
55 « De quoi avez-vous rêvé ? »
« Je préfère ne pas le dire. »
#agatha all along#lilia calderu x reader#agatha harkness x reader#wanda maximoff x reader#emily prentiss x reader
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Bonjour, je viens du Brésil et j'utilise le traducteur pour vous écrire. Je suis désolé s'il y a des erreurs. Premièrement, j'adore votre travail, je les utilise dans les RPG, ils m'inspirent dans mes personnages. J'aimerais faire une demande/défi pour créer des avatars de Payton Moormeier, notamment le plus jeune. Si je peux le faire, je l'utiliserai dans un RPG ici dans mon pays.
Merci beaucoup d'avance.
Bonsoir ! =) Quel plaisir de recevoir ce message ! Et ne vous en faites pas pour les erreurs, nous en faisons tous =) Je peux en effet regarder sans soucis pour faire des avatars que vous me demandez ^-^ Je peux prendre quelques jours à les faire, donc j'espère que vous ne serez pas trop pressé.e Je vous souhaite une excellente soirée :3
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Il y a quelques posts de ça, je parlais des décisions que l'on peut prendre au sein de notre vie et qui peuvent nous faire ressentir de la honte lorsqu'il s'agit de les assumer. Si j'ai eu cette discussion avec mon père ce n'est pas par hasard, je l'y ai volontairement amené parce que dernièrement j'ai pris une décision sur laquelle j'ai menti à bon nombre de personnes. J'ai failli même mentir sur tumblr mais au final, pour quoi faire ? Je me suis officiellement mise en couple avec le garçon qui m'a trompée lorsque nous étions en relation officieuse mais bien exclusive. Après avoir fait les tests pour m'assurer que cette erreur n'avait pas déteint sur ma santé, et vu qu'ils étaient négatifs, je me suis sentie soulagée. Soulagée au point de me dire que le vrai problème n'était pas qu'il soit allé voir quelqu'un d'autre mais qu'il ne se soit pas protégé avec ce quelqu'un d'autre. J'ai toujours été quelqu'un de particulièrement angoissée vis à vis des MST, bien plus que la majorité des gens. Ça en est quasiment obsessionnel, d'où la trahison vécue particulièrement mal. Une fois les tests revenus clean, j'ai décidé de pardonner. Et en fait, je ne sais toujours pas ce que ça signifie pardonner. Recevoir des excuses ne m'a jamais fait me sentir mieux, pourtant des fois, j'en attendais beaucoup mais finalement, elles ont toujours été creuses. La plupart des choses pour lesquelles on s'excuse sont seulement dues à un cruel manque d'empathie et de conscience de l'autre. Je me suis toujours plus sentie désolée pour l'autre que la personne ne l'était pour moi. En réalité, ça ne change rien des excuses et donner un pardon est tellement abstrait que ça ne fait pas de sens dans ma tête. Normalement, on ne devrait pas en arriver là pour la majorité des actions faites et regrettées par des tiers personnes. Donc par pardonner, j'imagine que je veux dire que je suis passée dessus parce que j'ai estimé que ses regrets étaient supérieurs ou au moins égaux aux miens. Voir les gens souffrir d'avoir été irrespectueux m'apporte plus de réconfort que des mots maladroits là pour réparer des trucs brisés à jamais. Et, au delà de ça, étant passée si facilement dessus après avoir reçu les tests clean, je ne peux que me dire que je ne l'aime pas. De toute évidence, quand on aime vraiment quelqu'un, on ne lui laisse pas d'autres moyens de se rattraper, du moins, ça devrait être comme ça. Jai pleine conscience qu'on pense/fait souvent l'inverse: accepter car on aime. Ce qui me fait tolérer ce qu'il a fait, c'est pas l'amour que je peux avoir à son égard aussi conditionnel soit-il à l'heure actuelle, non, c'est ce sentiment d'avoir rien à perdre si ça s'avérer vraiment être un mauvais choix. Je ne perds pas quelqu'un que j'aime éperdument, pas un fragment de mon être, ni de la présence car je me sens déjà si constamment seule et abattue. Autant le laisser animer mes week-end. Et comme une expérience sociale, je regarde comment il réagit face à ma tolérance, je le vois faire des efforts. Lui non plus ne m'aime pas réellement car, quelqu'un qui aime n'attend pas un drame pour devenir meilleur, si ? Remarque, peut-être que si mais ça me fait pitié. Pitié de réaliser qu'il m'aide, m'écoute et fait des choses plutôt rudimentaires juste parce que j'e l'ai remis tellement fort à sa place qu'il a décidé de faire mieux. C'est humiliant, surtout pour lui en fait. Comme s'il se sentait obligé de rattraper tous ces mois où il a été médiocre si ce n'est pas simplement insuffisant.
En vrai, je ne dis pas grand chose dernièrement, je me ratatine très fort pour qu'on oublie mon existence ou même de prendre de mes nouvelles. Je fais les cents pas dans mon appartement en attendant le cours suivant. Ma vie est rythmée par ça, je n'ai jamais été aussi régulière, pas parce que ça m'intéresse mais parce que ça comble le temps. Je me suis rarement autant ennuyée dans ma vie, ce sera peut-être bénéfique pour plus tard, j'ose espérer réfléchir au moins aux bonnes choses. La seule chose que je fais en dehors de prendre des notes, c'est être là pour ma maman. Aujourd'hui, elle a appris qu'elle aurait une chimio. Son regard, d'une tristesse presque indécente, m'a fait mal au cœur toute l'après midi. J'en parle à personne de ça. Pour quoi faire encore une fois ? Je n'ai même pas l'énergie, ni l'élan d'expliquer quoique ce soit à qui que ce soit. Je me sens profondément vide et épuisée, tout me coûte et la peur que tout ça ne perdure ne fait que me rattraper et lentement me ronger. Depuis des années, je sais que le réel problème larvant et latent est le manque d'intérêt et d'implication dans ma propre vie. J'ai compris que peu importe le lieu, les études, les gens dans ma vie, mon âge, ect, je ne grandirai jamais assez pour vouloir trouver un sens à tout ça. Je continuerai de me plaindre des années jusqu'au jour où je réaliserai que c'est réellement pénible et irréversible. Chaque jour me donne une raison de mettre fin à ma vie de manière définitive. Je me sens particulièrement monstrueuse dans ma manière de ressentir les choses, ou de ne pas les ressentir, au choix. Quand je vois que mes décisions ne tiennent qu'à une prise de sang, je me demande réellement si un jour je vais pouvoir fabriquer à nouveau des émotions valides et viables. J'aimerais que les choses m'affectent d'un point de vue émotionnel, pas seulement pragmatique. Je suis très mal à l'aise avec moi même parce que j'ai l'impression qu'aucun individu n'arrive à trouver grâce à mes yeux, si c'est hautain à lire, alors c'est aussi hautain à ressentir.
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Bonjour, je viens du Brésil et j'utilise le traducteur pour vous écrire. Je suis désolé s'il y a des erreurs. Premièrement, j'adore votre travail, je les utilise dans les RPG, ils m'inspirent dans mes personnages. Je souhaite faire une demande/défi pour faire des avatars d'Henrique Lima, c'est un acteur/mannequin brésilien. Si je peux le faire, je l'utiliserai dans un RPG ici dans mon pays.
Merci beaucoup d'avance.
Bonjour!!!! Écoute, tu ensoleilles ma journée!!!! À date, beaucoup de mes partenaires utilisaient mes avatars pour me faire plaisir mais c'est la première fois qu'une personne inconnue me dit les utiliser!
Merci!!!! Je t'ai fait 2 avatars d'Henrique Lima, j'espère qu'ils te plairont!
Bom dia!!!! Eu também uso o Google! Ouça, você ilumina meu dia!!!! Até hoje, muitos dos meus parceiros usaram meus avatares para me agradar, mas é a primeira vez que uma pessoa desconhecida me diz que os usa!
OBRIGADO!!!! Fiz para vocês 2 avatares do Henrique Lima, espero que gostem!
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Poupée Mécanique
Quand tu appuies mon bouton sur ma cuisse,
Je dis que combien je t'aime
'Parce que tout est bien
Quand tu joue avec moi
Et tu peins mes ongles
Et puis tu m'habilles de jolies petites tenues
Quand je pose pour mon maître
Et mon maître caresses mes oreilles pointues
'Parce que je lui ressemble mignonne
Je suis désolée
Erreur, erreur
S'il y a un mauvais fonctionnement
'Parce que tout est faux
Maître, jouer avec moi
Peins mes ongles
Couvre-moi de jolies petites tenues
Pose pour la caméra
Tresse mes cheveux
Maître, regarde comme je suis jolie
'Parce que je regarde si mignonne dans mes vêtements
Regarde comme mes oreilles sont mignonnes et pointues
Et je dis que je t'aime
Quand tu caresses mes oreilles
Je suis désolée
Erreur, erreur
Quand il y a un mauvais fonctionnement
Car je suis une poupée mécanique
Avec un bouton pour pousser sur ma cuisse
Appuies mon bouton sur ma cuisse
Salut, comment allez-vous?
Je t'aime
Allez et jouer avec moi
Allez et m'habilles
Et tu tresses mes cheveux
Et tu peins mes ongles
Maître, regarde comme je suis belle
Appuies mon bouton sur ma cuisse
Et je dis que je t'aime
Si tout est bien
Je dis que je suis désolée
S'il y a un mauvais fonctionnement
Erreur, erreur
Si tout est faux
Maître, jouer avec moi
Peins mes ongles
Couvre-moi de jolies petites tenues
Pose pour la caméra
Tresse mes cheveux
Maître, regarde comme je suis jolie
'Parce que je regarde si mignonne dans mes vêtements
Regarde comme mes oreilles sont mignonnes et pointues
Et je dis que je t'aime
Quand tu caresses mes oreilles
Je suis désolée
Erreur, erreur
Quand il y a un mauvais fonctionnement
Car je suis une poupée mécanique
Avec un bouton pour pousser sur ma cuisse
Appuies mon bouton sur ma cuisse
Et tourner-moi sur
Pendant que je t'aime
Quand tout est bien
Jouer avec moi
Et peins mes ongles
Quand elle m'habilles
Quand elle tresses mes cheveux
Et je pose pour mon maître
Elle dit que je suis si mignonne
Elle flatte par-dessus moi
Disant que je t'aime
Chaque fois que tout est bien
Disant que je suis désolée
Chaque fois qu'il y a un mauvais fonctionnement
Erreur, erreur
Chaque fois que tout est faux
Appuies mon bouton sur ma cuisse
Et tourner-moi sur
Maître, jouer avec moi
Peins mes ongles
Couvre-moi de jolies petites tenues
Pose pour la caméra
Tresse mes cheveux
Maître, regarde comme je suis jolie
'Parce que je regarde si mignonne dans mes vêtements
Regarde comme mes oreilles sont mignonnes et pointues
Et je dis que je t'aime
Quand tu caresses mes oreilles
Je suis désolée
Erreur, erreur
Quand il y a un mauvais fonctionnement
Car je suis une poupée mécanique
Avec un bouton pour pousser sur ma cuisse
Veux-tu jouer avec moi, maître?
Veux-tu peins mes ongles?
Et couvre-moi dans mes vêtements la plus mignonne
Pendant que je pose pour la caméra
Pendant que je pose pour mon maître
Veux-tu tresses mes cheveux?
Maître, suis-je mignonne?
Suis-je jolie?
Mes oreilles sont si mignonnes et pointues
Disant que je t'aime
Pendant que tu caresses mes oreilles
Disant que je suis désolée
Disant erreur, erreur
S'il y a un mauvais fonctionnement
'Parce que je suis une poupée mécanique
Appuies mon bouton sur ma cuisse
Maître, jouer avec moi
Peins mes ongles
Couvre-moi de jolies petites tenues
Pose pour la caméra
Tresse mes cheveux
Maître, regarde comme je suis jolie
'Parce que je regarde si mignonne dans mes vêtements
Regarde comme mes oreilles sont mignonnes et pointues
Et je dis que je t'aime
Quand tu caresses mes oreilles
Je suis désolée
Erreur, erreur
Quand il y a un mauvais fonctionnement
Car je suis une poupée mécanique
Avec un bouton pour pousser sur ma cuisse
Pousse mon bouton sur ma cuisse
Salut, maître
Comment allez-vous?
Je t'aime, maître
Si tout est bien
Maître, veux-tu jouer avec moi?
Jouer avec moi, maître
Et peins mes ongles
Et tresses mes cheveux
Chaque fois que je pose pour elle
Chaque fois que je pose pour mon maître
Maître, dis que je suis mignonne
Maître, regarde comme je suis magnifique
Dans mes vêtements la plus jolies
Je suis désolée
Erreur, erreur
Si tout est faux
S'il y a un mauvais fonctionnement
Maître, jouer avec moi
Peins mes ongles
Couvre-moi de jolies petites tenues
Pose pour la caméra
Tresse mes cheveux
Maître, regarde comme je suis jolie
'Parce que je regarde si mignonne dans mes vêtements
Regarde comme mes oreilles sont mignonnes et pointues
Et je dis que je t'aime
Quand tu caresses mes oreilles
Je suis désolée
Erreur, erreur
Quand il y a un mauvais fonctionnement
Car je suis une poupée mécanique
Avec un bouton pour pousser sur ma cuisse
Quand tu pousses mon bouton sur ma cuisse
Et tourner-moi sur,
Je dis salut, comment allez-vous?
Et combien je t'aime
Chaque fois que tout est bien
Maître, jouer avec moi
Maître, peins mes ongles
Et tresses mes cheveux
Quand je suis dans mes vêtements
Quand je pose pour mon maître
Puis elle flatte par-dessus mes oreilles pointues
Mon maître dis que je suis si mignonne
Je dis que je suis désolée
Je dis erreur, erreur
Chaque fois qu'il y a un mauvais fonctionnement
Chaque fois que tout est faux
Quand tu pousses mon bouton sur ma cuisse
Et tourner-moi sur
Maître, jouer avec moi
Peins mes ongles
Couvre-moi de jolies petites tenues
Pose pour la caméra
Tresse mes cheveux
Maître, regarde comme je suis jolie
'Parce que je regarde si mignonne dans mes vêtements
Regarde comme mes oreilles sont mignonnes et pointues
Et je dis que je t'aime
Quand tu caresses mes oreilles
Je suis désolée
Erreur, erreur
Quand il y a un mauvais fonctionnement
Car je suis une poupée mécanique
Avec un bouton pour pousser sur ma cuisse
Pousses sur ma cuisse
Et tourner-moi sur
Disant salut, comment allez-vous?
Je t'aime
Quand tout est bien
Maître, jouer avec moi
Maître, peins mes ongles
Alors qu'elle m'habilles
Alors qu'elle tresses mes cheveux
Pendant que je pose pour mon maître
Elle dit que je suis si adorable
Elle dit que je suis si belle
Elle flatte par-dessus moi
Disant que je t'aime
Chaque fois que tout est bien
Je suis désolée
Chaque fois que tout est faux
Erreur, erreur
Quand il y a un mauvais fonctionnement
Pousses sur ma cuisse
Pousses mon bouton sur ma cuisse
Et tourner-moi sur
Maître, jouer avec moi
Peins mes ongles
Couvre-moi de jolies petites tenues
Pose pour la caméra
Tresse mes cheveux
Maître, regarde comme je suis jolie
'Parce que je regarde si mignonne dans mes vêtements
Regarde comme mes oreilles sont mignonnes et pointues
Et je dis que je t'aime
Quand tu caresses mes oreilles
Je suis désolée
Erreur, erreur
Quand il y a un mauvais fonctionnement
Car je suis une poupée mécanique
Avec un bouton pour pousser sur ma cuisse
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Thérapie partie 2
Mais le Dr Tess ne semblait pas de cet avis. Au contraire, elle voulait faire parler la jeune femme pour tenter de déceler le cœur du problème.
- Mlle Parker, ce que je constate depuis le début de notre séance, c'est qu'il y a deux sujets bien particuliers que vous refoulez catégoriquement : votre carrière passée et votre coéquipier. Pourquoi est-ce si difficile pour vous ? Prenez votre temps, mademoiselle. Je suis simplement là pour vous aider.
Parker ressentit une montée de frustration, l'envie irrésistible de se jeter sur la psychologue pour lui faire fermer son clapet. Bien entendu, elle savait que ce n'était pas une option. Elle réfléchit à ce qu'elle pourrait dire pour se défaire de cette situation.
- Je suppose que vous n'allez pas lâcher l'affaire. Bon. Alors écoutez. Par le passé, j'ai toujours travaillé auprès de mon père. C'est lui qui m'a forgée, qui m'a tout appris et qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Je lui dois beaucoup, même s'il n'est pas parfait et qu'il a fait des erreurs. Mais je l'aime. C'est mon père. Dit-elle, en se retenant de fondre en larmes.
- C'est très bien, Mlle Parker, c'est un bon début. Je sais que vous ne pouvez pas me parler de l'affaire sur laquelle vous travaillez, car vous êtes tenue au secret professionnel, mais j'en déduis que votre père est intimement lié à tout cela, n'est-ce pas ? Demanda-t-elle avec une intensité douce.
- Ça se pourrait. Répondit Parker dans un soupir, consciente que cela restait un sujet sensible.
- Bien. Et pour ce qui concerne l'agent Mulder ? Quel genre de relation entretenez-vous avec lui ? Interrogea le Dr Tess, sans se douter des vagues qu'elle créait.
Parker se mordit nerveusement les lèvres tout en regardant fixement la psychologue dans les yeux. Elle tiqua un instant, puis reprit :
- Eh bien, puisque vous insistez… Je dirais qu'il s'agit d'une relation extrêmement conflictuelle, chaotique, désastreuse… Enfin, vous avez compris. Dit-elle d'un air arrogant, la tension palpable dans sa voix.
- Je vois. Comment l'expliquez-vous ? Que lui reprochez-vous exactement ?
- Tellement de choses que nous n'aurions pas assez de temps pour en parler. Laissez tomber. Dit-elle sous une pointe d'agacement, son irritation évidente.
- Dans ce cas, essayons de transposer cette question d'une manière plus positive. Décrivez-moi une qualité chez lui. Proposa le Dr Tess, sa patience inébranlable.
Parker eut un rire jaune.
- Vous êtes sérieuse ? Mais qu'est-ce qui m'a pris de venir ici ? S'interrogea-t-elle intérieurement.
- Mademoiselle, s'il vous plaît. Reprenez-vous. Je n'essaie pas de vous piéger. J'essaie seulement de comprendre. C'est mon rôle en tant que médecin. Vous comprenez ? Dit le Dr Tess, son sourire sincère contrastant avec le stress palpable dans la pièce.
- D'accord, ça va. Désolée, mais je n'ai vraiment pas de réponse à vous donner. Je ne sais pas, il est investi dans son travail. Ça vous va ? Dit Parker sur un ton las, son esprit vagabondant vers ses pensées troubles concernant Mulder.
- Bien, il y a du progrès. Je vais vous poser une question un peu plus personnelle. Comment décririez-vous votre vie intime actuellement ? Demanda le Dr Tess, observant Parker avec une attention soutenue.
Parker se raidit, surprise par la tournure de la conversation.
- Quel drôle d’enchaînement. Hélas. Ma vie intime est aussi calamiteuse que mon job. Et je ne vous parle même pas de ma vie sexuelle, qui est aussi insignifiante que ces gouttes d'eau sur cette fenêtre. Dit-elle instinctivement, l'ironie mordante.
- C'est intéressant que vous me parliez de ça. Vous en souffrez ? Demanda le Dr Tess, penchant légèrement la tête, attentive.
- Je n'en souffre pas, mais ça me pèse énormément, oui. Je n'ai même plus ça pour me changer les idées. Quelle pauvre fille je suis. Se dit-elle, avec un mélange de désespoir et de lucidité.
- Vous fumiez beaucoup également. Comment vivez-vous cela ? Continua le Dr Tess, déterminée à creuser plus profond.
- Très mal. Depuis que j'ai arrêté, tout a empiré. Je suis plus facilement irritable à la moindre chose qui me contrarie. Répondit Parker avec honnêteté, consciente que sa colère pouvait se transformer en un conflit permanent avec Mulder.
- Je comprends, oui. Vous avez l'air d'attacher beaucoup d'importance à ces deux plaisirs de la vie. Comment surmontez-vous tout ça ?
- Je fais avec, je n'ai pas le choix. Dit-elle, le ton résigné.
- Suivez-vous un traitement pour vos angoisses ? Demanda le Dr Tess, la voix douce mais insistante.
- Non. Et je n'en ai pas envie. Je vais me battre pour aller mieux. Je ne suis pas du genre à me morfondre sur moi-même. Je vais aller de l'avant. Se dit-elle avec assurance, même si une partie d'elle craignait de s'effondrer à nouveau.
- C'est bien. Je ne peux que vous encourager à aller dans cette voie. Dites-vous qu'il y a deux choses essentielles sur lesquelles vous devez travailler : votre bien-être et votre vie. Le reste n'est que secondaire. Vous êtes d'accord avec ça ? Pensez-vous y arriver ? Demanda le Dr Tess, son regard plein d'espoir.
- Je crois que oui. Dit Parker avec conviction, même si une part d'elle doutait encore.
Une semaine s'était écoulée depuis son entretien chez le Dr Tess, et l'agent Parker semblait avoir repris du poil de la bête. Ces jours de congés “forcés” lui avaient permis de prendre du recul sur sa vie et de repartir du bon pied. Ce jour-là, Parker était convoquée chez son supérieur Skinner afin de lui faire un rapport.
- Je suis soulagé de vous retrouver, Parker. Vous avez bien meilleure mine aujourd'hui. Je vois que ces congés vous ont fait du bien. Dit-il avec un timide sourire.
- C'est gentil. Répondit-elle simplement, un léger sourire aux lèvres, même si elle ressentait encore une certaine tension.
- Bien. Je tenais d'abord à vous assurer que vous pourrez continuer à suivre le déroulement de cette enquête. Commença-t-il, notant la détermination dans ses yeux.
- Parfait, merci. Et pour mon père ? Vous avez du nouveau ? Vous a-t-il révélé quoi que ce soit ? Demanda Parker, impatiente, l'anxiété montant en elle à l'idée de la situation de son père.
- Pour le moment, rien de probant. Je pense que votre absence y est pour quelque chose. C'est pour cela que j'ai grand besoin de vous, Parker. Vous vous sentez d'attaque ? Dit Skinner, quelque peu soucieux, mais confiant en sa capacité à se relever.
- Oui, parfaitement. Comptez sur moi. Dit-elle avec aisance, tentant de cacher les tensions sous-jacentes qui l'habitaient encore, notamment celles liées à son coéquipier Mulder. Elle savait qu'elle devrait affronter ce qui les séparait, mais pour l’instant, elle voulait se concentrer sur l’enquête.
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Le ministre des Finances de l'Union, Nirmala Sitharaman, a critiqué vendredi le Congrès et le ministre en chef du Rajasthan, Ashok Gehlot, pour sa gaffe budgétaire, affirmant que le budget de l'année dernière avait été lu à l'assemblée de l'État. Nirmala Sitharaman, qui a répondu au débat sur le budget de l'Union 2023-2024, a riposté au Congrès au sujet d'allégations de corruption contre le gouvernement, disant "nettoyez-vous la bouche avec Dettol". "Il y a un problème avec le Rajasthan, ils lisent le budget de l'année dernière cette année. Je prie Dieu pour que personne ne commette une telle erreur, mais aujourd'hui c'est arrivé et je dois donc le mentionner", a déclaré N Sitharaman. Dans une gaffe, Ashok Gehlot a lu des parties du budget précédent au début de son discours. Les membres du BJP ont protesté à l'Assemblée menant à l'ajournement. Ils ont demandé si le budget avait été divulgué. Après la reprise de la procédure, M. Gehlot a présenté ses excuses pour l'erreur. "Je suis désolé, ce qui s'est passé était par erreur. Vous (l'opposition) ne pouvez signaler que s'il y a une différence entre ce qui est écrit dans le budget entre mes mains et ses copies ont été remises aux membres de la Chambre. Si une page a été ajoutée à mon budget copie par erreur, comment se pose la question de la fuite du budget ? » Il a demandé. Le chef du BJP, Vasundhara Raje, a frappé Gehlot. "Cela semble être arrivé pour la première fois dans l'histoire. Comment une personne peut-elle manquer de recouper un document aussi important?" Le ministre de l'Union Jal Shakti, Gajendra Singh, a également critiqué le ministre en chef du Rajasthan. "Gehlot ji reste très négligent, a fait campagne pour le budget de cette année et a commencé à lire l'ancien budget ! Le public pensait à une lumière de soulagement dans l'obscurité propagée par la mauvaise gestion, ici la lumière du ministre en chef s'est éteinte. Je ne sais pas, rire ou pleurer!" il a dit.(À l'exception du titre, cette histoire n'a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d'un flux syndiqué.)
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L'Atelier des sorciers, tome 1 - Kamome Shirahama
Lecture terminée le 30 avril 2024 (50/45, enfin techniquement 49 mais bref)
On m'a offert le tome 1 de l'Atelier des Sorciers, manga écrit par Kamome Shirahama que j'hésitais à m'acheter depuis un moment, alors je l'ai lu!
Résumé: Coco aime la magie, et aimerait plus que tout être une sorcière, sauf que ce n'est pas possible. Ce n'est pas n'importe qui qui peut devenir sorcier, et elle n'a pas ce qu'il faut pour. Seulement, elle découvre un jour le secrets des sorciers en espionnant l'un d'entre eux, mais cette curiosité la fera commettre un acte horrible, la poussant alors à tout faire pour rattraper ses erreurs.
CW/TW: /
Je n'ai souvenir d'aucun TW pour ce tome? Genre, vraiment pas, désolé s'il y en a!
Je voulais depuis longtemps découvrir l'histoire de l'Atelier des Sorciers, et je me suis dit récemment que j'allais m'acheter le tome 1 et que, si ça me plaît, je demanderai la suite à mon anniversaire (pas toute la suite, y'a quand même 12 tomes pour le moment)... Morale de l'histoire, on me l'a offert, donc je l'ai, yeay :]
Tout d'abord, les dessins sont magnifiques, genre vraiment. j'ai ouvert sur la première page et je suis resté cinq minutes à l'analyser?? J'étais conquis par cette unique page, elle est parfaite, et c'est ce qui m'a fait me dire que c'est vraiment une bonne idée de faire de l'Atelier des Sorciers la nouvelle saga manga que j'ose essayer d'avoir au complet. Je n'en ai eu que deux de toute ma vie, une que j'ai offerte à quelqu'un, et une qui est une duologie :')
Plus sérieusement, ce tome est incroyable, doux, parfait. La logique de l'univers est très bien amenée, très cohérente, et j'ai fort l'impression que la morale, qui est déjà très forte, va m'arracher le cœur (/pos) et je suis déjà très attaché aux personnages. Par contre, je n'ai retenu aucun prénom ou presque car j'étais tellement admiratif des dessins que mon cerveau n'a rien enregistré, cet idiot, ahah :')
Mais j'ai très, très hâte de demander la suite pour mon anniversaire, et je vous recommande vivement ce premier tome! Il est juste incroyable.
Mes lectures de 2024! ✧◝(⁰▿⁰)◜✧
Quelque chose que j'ai très fort envie de faire pour la nouvelle année, c'est répertorier toutes mes lectures que je ferai cette année (romans, BDs, etc...)! Rien qu'aujourd'hui, j'ai pu lire deux petites BDs et finir un tout petit roman (je n'aurai pas tout le temps ce rythme) mais il est tard, ahah, alors je pense que j'en parlerai demain, parce que ça me permettra de faire tout ça correctement, eheh
Je ne sais pas trop comment parler de mes lectures pour l'année à venir alors si vous avez un conseil, je prends, mais je vais au moins faire mes présentations comme ceci:
Nom du livre et de l'auteurice
Photo du livre
Résumé du livre avec mes mots à moi
Prévention sur les CW/TW potentiels qui m'ont marqué, et si le livre prend la peine de nous prévenir pour ça
Commentaire personnel sur le livre et à quel point je l'ai aimé ou non, et si je le recommande ou non
Aussi! Je me suis mis pour objectif de lire 35 livres cette année, donc un rythme de 2-3 livres par mois alors voyons si j'y arrive!
Et puis, si vous voulez me conseiller un livre, faites donc mais je ne confirme en rien de si/quand je vais l'acheter et de quand je le lirai, ahah :'))
J'espère que je pourrai réussir à vous intéresser avec ma future liste, et peut-être même que je vous donnerai envie de découvrir certains d'entre eux!
(je ne crois pas avoir le savoir infini, bien sûr, et ce n'est pas parce que j'ai un avis sur un livre qu'il est universel, vous pouvez ne pas être d'accord, bien sûr)
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Use Your Language Day: Spoonie [chronic illness and disability] Edition
Hey, all! For those not aware, today is Use Your Language Day here on Tumblr, and I’d love to join in. English is my mother tongue, as you might be able to tell, but I also speak some French and Japanese. So today, allow me to spread the spoonie love (without mangling it too badly, I hope!).
Today I’ll be writing quick summaries of Spoon Theory, by Christine Miserandino. Spoon Theory uses spoons as a unit of measure for energy: folks with chronic illnesses have a limited number of spoons that need to be rationed, while healthy folks have near infinite spoons.
You can read the entire article right here! And for Spanish and Hebrew translations, click here. French translation is linked below.
Jour Pour Parler Votre Langue: Édition “Spoonie” [les gens avec les maladies chroniques]
C'est Le Jour Pour Parler Votre Langue, donc j'ai décidé d'expliquer une chose qui est très important à moi et ma communauté: "Spoon Theory."
"Spoon Theory" (littéralement, la théorie des cuillères) est une petite histoire de Christine Miserandino, qui est une femme avec Lupus, une maladie chronique. Dans l'histoire, elle utilise la métaphore de cuillères comme un unité de mesure pour l'énergie. Chaque tâche pendant le jour—brossez les dents, prendre une douche, manger, etc.—coute un ou plus de nos cuillères. Bien que les gens en bonne santé aient les cuillères presque infinies, les gens avec les maladies chroniques n'ont qu'une poignée, et doivent les rationner attentivement.
Si tu veux lire une traduction de l'histoire, tu peux la trouver ici! L'histoire originale en anglais est ici.
母語・外語の日: Spoonie [難病・慢性疾患の患者] 向け
私には、英語が母語ですが、母語・外語の日だから、大学で勉強した日本語で大切の概念について話したいと思うんだよ!
「Spoon Theory」は文字通り、「スプーンの理論」って言う意味だ。この話で、Christine Miserandinoは難病・慢性疾患の生活の苦しさを「スプーン」の隠喩で言い諭す。スプーンは行動力の単位で、難病・慢性疾患の患者(「Spoonie」)には毎日、スプーンが限りあるのだ。例えば、Aさんは毎日スプーンが12本もってて、かく活動(起きること・歯磨き・朝ごはんなど)はスプーンを1本か2本がかかる。スプーンがなくなると、もう何も出来なくなる。だから、スプーンを気をつけなきゃならない。健康がいい人には、スプーンはまるで無限だから、心配はなくて、「Spoonie」の経験がちょっと分かりにくい。
英語でSpoon Theoryを読むようにこのリンクをクリックしてね!
❤️, Editor Diane
#use your language day#uyld#uyld: français#uyld: 日本語#spoonie#chronic life#disability#invisible illness#event#spoon theory#間違いがあればごめんね!#désolée s'il y a des erreurs!#please don't let me make an absolute fool of myself#also sigh I donked up the queue so double post today no post tomorrow#難病#慢性疾患#患者#maladie chronique
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Bonjour! Je suis en train d'apprendre le français et améliorer mon vocabulaire alors je me demandais si vous pourriez me recommender des livres d'amour en français ? Je n'attends pas des grands livres qui ont gagné un prix de littérature lol simplement livres d'amour si non, livres en français que vous aimez bien :) merci! et désolé s'il y a des erreurs <3
De tête, je pourrais te recommander les pièces de théâtre de Racine et de Marivaux (celles de Marivaux étant plus simples mais celles de Racine, à mon avis, plus belles). C'est du langage peut-être un peu daté parfois mais tu devrais apprendre beaucoup de vocabulaire !
Je peux aussi te conseiller les livres de Boris Vian comme L'automne à Pékin et L'écume des jours. Ce sont des histoires d'amour mais un peu absurde donc ça peut être un peu compliqué de saisir le sens du texte (vu qu'il y a beaucoup de choses écrites seulement pour la beauté de les écrire et de les lire mais pas car elles ont un sens ou un intérêt pour l'histoire) mais c'est une mine d'or pour le vocabulaire !
Plus contemporain, je pourrais te conseiller Grâce et dénuement d'Alice Ferney, j'en garde le souvenir d'une histoire d'amour simple mais touchante.
Je te souhaite bon courage dans ton apprentissage du français ; vu le très bon niveau que tu as dans ton message, je suis sûre que tu vas très bien t'en sortir !!
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Aliquem jubere salvere temporis viatores, suis Blaiddyd Simplex Princeps, libertus et magus fhirdiadis genti
"Quoi ?! Mon descendant ? Un... un roi ? Si... si j'avais su... si j'avais su que la Fortune allait réserver cela à ma famille quand je... enfin, si tu es roi, tu dois être libre et manger à ta faim tous les jours, c'est le principal...je suis content que tu ailles bien..." Il posa sa main gelée sur sa joue, incrédule avant qu'un sourire attendri illumine son visage "Tu es grand et en bonne santé... que les dieux en soient remerciés..."
(Si Blaiddyd rencontrait un jour Dimitri par les hasards d'une Impulsion Divine ratée)
Retour vers le passé avec l'histoire de Blaiddyd Simplex Princeps, l'ancêtre de Dimitri ! Je dois enfin avoir assez de matière pour lui, et je devais commencer par son histoire pour pouvoir parler de celle de deux autres Braves, et j'avais bien envie de parler de lui.
(attention, description et explication sur l'esclavage antique, ce qui est considéré comme normal par les protagonistes et des enfants sont aussi asservis ! Ce n'est pas du tout la même chose que celui de la période contemporaine, mais si vous êtes sensible à ce genre de choses, je vous conseille de passer votre chemin) ... ... ... (et suite sous la coupe car, comme toujours, j'ai écrit un tas de pavé)
Pour les inspirations, je suis allée fouiller du côté de l'esclavage romain et des celtibères, même si je n'ai pas un peuple précis, j'ai pioché mes inspirations à droite à gauche pour avoir quelque chose de plus complet vu que je suis aussi mauvaise en espagnol qu'en anglais (faut qu'une langue soit morte pour que je la parle un peu... et désolé pour les fautes s'il y en a dans le titre, je voulais faire comme si c'était lui qui se présentait) et que bon, on a pas grand-chose à part l'archéologie sur eux. ça va être un problème récurrent en histoire pour les peuples qui n'ont pas laissé d'écrit, on n'a plus que les descriptions des envahisseurs pour les connaitre, et les descriptions des envahisseurs... voilà quoi... Strabon est à peu près fiable avec sa Géographie mais, ça reste un grec fan de Rome... et ne parlons pas de César... et ne parlons pas non plus qu'on a pratiquement aucun écrit pour compléter avant (je veux une machine à voyager dans le temps pour retrouver les écrits de Posidonios d'Apamée !)... On a l'archéologie pour nous aider mais, cela reste des sources qu'on retrouve aux hasards des travaux (quand les chefs de chantier ne cassent pas tout pour empêcher les archéologues de faire leur boulot) et pour tout ce qui est de retrouver manière de pensée, on peut toujours y aller. J'espère simplement que cela ira. Je vous mettrais mes sources en fin de billet, afin que ceux qui sont intéressés par le peuple qui lui a servi d'inspiration puissent aller les lire. Il y aura évidemment des libertés prises, rien que pour combler les trous, mais au moins, je vous donne de quoi me défoncer derrière après, et si je fais des erreurs trop grossières, n'hésiter pas à me le faire remarquer.
Maintenant que la partie casse-pied de rigueur est passé, passons à l'histoire de Blaiddyd !
Donc ! Son peuple est originaire des montagnes de Duscur, des versants proches de Fodlan et il a vu la Grande Inondation provoquée par Sothis pour stopper les agarthans qui ravageait le continent à coup de missile. Heureusement pour eux, ils étaient du bon côté de la montagne, l'eau n'est pas monté assez haut pour les noyer avec ce qui restait de Fodlan mais, cela les a tout de même traumatisés. Ils ne connaissaient pas les agarthans et à part qu'il y avait souvent de la fumée venant de l'autre versant de la montagne, ils ne savaient pas ce qui se passait là-bas et probablement qu'ils s'en fichaient, ils ont d'autres soucis à régler. Ils doivent juste se dire que leurs voisins ne prennent pas soin de leurs terres, et tant qu'ils défoncent pas les leurs, ce n'est pas leur problème. Mais là, ils voient la terre disparaitre sous des torrents d'eau noir et devenir noir pendant des jours, alors qu'eux ont encore du Soleil, jusqu'à ce que la tempête se retire et ne laisse une plaine revivifiée par la pluie et l'ombre... et surtout la magie de Sothis mais ça, ils ne peuvent pas le savoir. Ils sont horrifiés par ce qui vient de se passer et cherche une explication. Ils expliquent cela par des folies des humains qui n'ont pas respecté l'ordre décidé par les dieux, notamment avec la magie qu'ils voient à présent comme une transgression des forces divines. Ils pensent que seuls des sorciers ont pu créer les fumées et les incendies qu'ils voyaient de l'autre côté des cols quand un mouton se perdait, et que donc, les dieux voisins ont sévi en les engloutissant tous.
Cela pourrait même être l'origine de la légende où Duscur a été créée après une dispute entre le dieu du ciel et celui de la terre. Sauf qu'à ce moment-là, ce serait le dieu du ciel qui se serait mis en colère contre les humains pour l'avoir outragé par la magie, mais le dieu de la terre protégea ceux qu'il considérait comme des innocents, soit les habitants des terres épargnées par le déluge, et c'est ainsi que les duscuriens aurait été protégé par les montagnes. Ce serait au fil des siècles, du bouche à oreille et des influences extérieures que l'histoire serait devenue celle que raconte Dedue à Mercedes dans leur soutien B... et si ça permet de mettre une mandale à l'idée qu'une information peut rester inchangée à l'oral pendant des siècles, comme le prétend Edelgard dans cette scène, c'est toujours ça de pris ! C'est de l'oral, évidemment que ça va se modifier au fil du temps ! Qu'est-ce que tu crois ! Même à l'écrit, ça change (suffit de voir tooouuutes les versions de la Bible recopier à la main pour s'en convaincre) alors, à l'oral, n'en parlons même pas !
Enfin bon, pour revenir dans le passé, le peuple de Blaiddyd (qui n'est pas encore né à ce moment-là) commence à développer une peur viscérale des sorciers et interdit toute pratique de la magie. C'est d'autant plus facile que comme je l'ai expliqué dans le premier billet, la magie est encore quelque chose de très mal connu et qu'on essaye de dompter tant bien que mal. La plupart de ceux qui essayent n'y survivent pas et si ceux qui arrivent à la maitriser gagnent des pouvoirs extraordinaires, une durée de vie bien plus longue et une capacité de régénération extraordinaires, ils sont également déformés à jamais et sont obligés de pratiquer continuellement pour que la magie coule dans leur corps comme leur sang, afin d'éviter de mourir par manque d'énergie. Ces déformations sont à présent vu comme le signe de la condamnation des dieux de la sorcellerie, que ce serait essayer de se mettre au même niveau que les dieux, voir de les défier sur leur propre terrain alors, pour éviter de leur déplaire et de finir comme les voisins, la magie est complètement interdite. Par contre, ils vont beaucoup développer leur maitrise de la métallurgie et ils savent parfaitement maitriser le fer, et même l'acier plus tard. Ils développent aussi une relation assez particulière autour de l'eau car, d'un côté, elle est ce qui leur permet de vivre et aux plantes de pousser mais d'un autre côté, elle est également l'arme qu'utilise les dieux. Ils la vénèrent donc comme la source de la vie, mais la craignent également pour tous les ravages qu'elle peut faire.
Deux générations après "La Colère du Ciel", une partie de leur peuple part pour Fodlan. Ils sont trop nombreux et il n'y a plus assez de nourriture pour nourrir tout le monde alors, ils partent pour le continent qu'ils devinent être à peu près vide afin de trouver de meilleures terres, et s'il y a des gens... et bien disons qu'ils seront les convaincre de leur laisser leurs terres. Sans violence, bien entendu. Enfin, ils traversent une bonne partie de ce qui deviendra Faerghus et après quelques péripéties, ils décident de s'installer au nord des plaines de Tailtean (qui pourrait être un nom d'origine duscurienne) car, ces terres sont déjà plus fertiles que celles qu'ils ont déjà dû traverser, même si elles craignent beaucoup le gel. D'après le support de Dimitri avec Annette, il y a des montagnes près de la capitale mais, si je me fie à la carte, les massifs les plus proches sont soit ceux de Duscur (un peu risqué d'y envoyer le prince héritier avec juste un autre élève) soit celle de la frontière avec Sreng (encore PLUS risqué d'y envoyer le prince héritier avec juste un autre élève !) donc, je vais faire un mix des deux et partir sur le fait que ce soit plutôt vallonée. Ce ne serait pas assez haut pour être représenté sur une carte mais, cela resterait des petites montagnes au nord de ses plaines. Il y a aussi un fleuve pas loin pour l'eau douce mais, ils ne construisent pas juste à côté de l'eau, encore une fois à cause de leur mélange de peur et d'adoration pour elle.
Pour la ville, je me suis inspiré de la période ibérique de la ville de La Picola, à Santa Pola dans l'Alicante en Espagne, sur la côte méditerranéenne. Une bonne partie de cette description est tiré du livre sur cette ville (si vous arrivez à digérer les rapports de fouilles et que vous aimez l'archéologie, je vous le conseille, il est très intéressant !) et je préciserais quand j'adapterait à la situation d'une ville qui est tout de même assez développée, alors que La Picola du Ve siècle avant notre ère était un village assez modeste.
La future Fhirdiad est donc posée sur une colline, contrairement à son homologue qui est sur la côte. Cependant, elles ont toutes les deux une enceintes et toute une ceinture défensive qui comprend un glacis défensif d'environ 5 mètre, soit là où y a rien et c'est parfait pour tirer les ennemis comme des lapin, surtout que c'est en pente douce donc, vous pouvez tranquillement leur tomber sur la gueule sans souci. Il y a également une escarpe avec un avant-mur qui fait 5 à 6 mètres, soit un mur qui cache un fossé, et je vous déconseille d'y tomber dedans, celui de la Picola fait quand même deux mètres de profondeur, vous vous y briserez le cou. Ne vous en faites pas, c'est le but. Puis une contrescarpe avec un autre mur et enfin, une muraille défensive qui fait.... oh, entre 1m60~80 mètres d'épaisseur et 5 mètres de haut, et c'est plutôt petits comparé aux voisins. Avec un soubassement en pierre taillés assez grossièrement pour faire des blocs de pierre qui font à peu près 40 par 20cm en moyenne et tenue ensemble avec un liant à base d'argile sur 2 mètres (ce qui est la taille moyenne pour un soubassement espagnol, même si celui de La Picola fait 75 centimètres) et un ont fini les cinq mètres avec des briques crus, c'est pas mal pour être tranquilles. Surtout quand les voisins qui ne sont pas encore là n'auront pas de machine de siège et même s'il en avait, dans l'Antiquité, le meilleur moyen de prendre une ville, c'est qu'il y ait des traitres à l'intérieur qui vous ouvre sinon, si la ville a des moyens de se ravitailler, vous pouvez toujours attendre sous ses murailles, elle ne cédera pas. Il y a des machines de sièges mais, elles ne sont pas très efficaces, et les peuples des Braves ne vont pas vraiment en développer, ce serait plus pour la partie grecque et encore, les grecs ont zéro pointé.
En parlant de la porte, elle est beaucoup moins large que la rue. Elle fait surement 1m80 de large, alors que la rue fait 3m35. C'est pour une raison toute bête, c'est que c'est bien plus facile à bloquer, et même si l'ennemi arrive à la forcer, et bien il ne pourra rentrer qu'au compte goutte et ce sera plus facile pour les défenseurs à gérer. Je détaillerais la ville plus tard, quand on la visitera avec Blaiddyd, qui n'a toujours pas pointé le bout de son nez.
Son peuple qui se nomme lui-même "fhirdiad" arrive le premier dans cette région de Fodlan. On est juste après ou pas loin de la Colère du Ciel alors, les autres peuples qui ont pu s'installer sont soit rester plus près de leur région d'origine, soit ne se sont pas encore déplacer. Cela leur permet de prendre le contrôle de toutes les plaines de Tailtean mais, ils ont besoin de très grands champs pour cultiver. Pour le moment, les plaines de Tailtean sont plus fertiles que la moyenne mais, ce n'est pas les meilleures terres non plus et elles craignent le gel. Il faut donc de très grands champs pour nourrir tout le monde. C'est mieux que quand ils étaient encore à Duscur car là, il n'y avait vraiment plus rien à manger mais, la disette arrive vite. C'est une des raisons pour lesquelles, quand d'autres peuples vont s'installer dans la région, ils vont aller les attaquer pour capturer des esclaves et les faire travailler dans les champs, ainsi qu'au service des hommes libres. Pour les parties sur l'esclavage, je m'inspire surtout de celui qui s'est pratiqué à Rome pendant la République car, je n'ai pas trouvé d'information dessus dans la péninsule ibérique. De plus, prévenir directement les nouveaux voisins que vous pouvez les battre facilement, c'est une excellent moyen de leur faire comprendre qui contrôle la région, et qu'ils n'ont pas intérêt à s'approcher de chez eux. La terre qu'ils ont est excellente alors, d'autres nouveaux arrivants risquent de vouloir leur voler alors, faut se faire une réputation. De plus, cela leur permet de se débarrasser des sorciers qu'ils voient toujours comme des abominations, soit en les attaquant dès qu'ils arrivent et pendant qu'ils sont affaibli par la route, soit avant qu'ils ne deviennent trop forts pour être battu.
C'est ainsi que le peuple des fhirdiads arrive à vraiment contrôler la région : leur ville est quasi imprenable, ils maitrisent très bien la métallurgie et l'acier, ils attaquent systématiquement les autres peuples qui arrivent pour leur imposer qui est le chef ainsi que de récupérer des esclaves pour leurs champs, et ils se débarrassent des sorciers autant par peur d'eux que par stratégie. Bon, d'après Strabon, un des peuples de la péninsule ibérique coupe la main de ses prisonniers de guerre pour les offrir aux dieux en offrandes mais, vu que je n'ai pas trouvé d'autres références à cela ni de descriptions de sanctuaires (si on leur coupe la main dans un but religieux, on peut s'imaginer qu'on retrouve quelques phalanges ou des os de la main dans les lieux de cultes), je vais limiter ça aux sorciers, afin de bien marquer qu'ils ne sont rien d'autres que des abominations, et afin de montrer aux dieux qu'ils les débarrassent des êtres qui leur manquent tant de respect. Pour les celtibères sont également connu pour leur vaillance aux combats, pour être d'excellents mercenaires et apparamment, sans peur de la mort car, la mort au combat est le moyen d'accéder à la félicité éternelle, ce qui est un grand classique pendant l'éternité : la belle mort est la mort au combat (pour les hommes, la belle mort des femme est souvent la mort en couches pour donner naissance à de futurs citoyens côté grecque). Je le reprend aussi pour le peuple du futur Blaiddyd qui peut donc partir au combat l'esprit plus tranquille car, ce serait une "bonne" mort. Cela pourrait également être un des ancêtres de l'idée que mourir pour le roi est une bonne mort à Faerghus, ainsi que dans le Fodlan où ont vécus les peuples des Braves en général étant donné qu'encore une fois, c'est quelque chose d'assez répendu que ce soit chez les grecs, les romains, les peuples celtes, du pourtour méditerranéen... de penser ainsi.
D'ailleurs, vu qu'ils sont là depuis longtemps et qu'ils ont des esclaves, la ville devient assez mixte : la plupart des peuples qu'ils croisent descendent de Sreng alors, à force de brassage avec des membres de peuples ennemis qui décident de s'installer d'eux-mêmes seuls dans leur ville en échange de leur soumission, et de mariage avec des affranchi(e)s, les fhirdiads commencent à devenir plus pale, surtout qu'il fait bien moins chaud au nord qu'en Duscur. On a donc des tons de peau et des physiques assez variés et beaucoup de personnes métissés. Ils se mettent également à parler le latin qui est la langue des personnes qu'ils rencontrent. Ils auraient sans doute préféré garder leur langue proche de l'ancêtre du basque (dont la descendante est encore parlée en Duscur) mais, ils sont trop peu nombreux comparé aux vagues de peuples originaires de Sreng qui descendent vers le sud, et il faut bien parler leur langue pour les menacer de revenir tout détruire et les forcer à s'installer ailleurs donc, le latin remplace petit à petit leur langue, au départ chez les guerriers et les classes les plus riches, puis petit à petit dans le peuple, notamment à cause de la proximité avec des esclaves. Ils vont cependant avoir un accent assez particulier qui les rends assez difficile à comprendre quand vous n'êtes pas habitués mais, quand vous voyez un visage froncé et que vous avez une lance sur la gorge, les mots deviennent... accessoires dirons-nous.
C'est quand ils sont bien installés que Blaiddyd nait, et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça commence plutôt mal pour lui. Il est le fils d'une esclave et de son maitre, sauf que son père ne l'a jamais reconnu et vu que cela faisait une bouche à nourrir en plus et qu'il ne pouvait pas se le permettre, il l'a exposé au lieu de le garder comme serviteur. Il ne faut pas oublier que l'esclave, il mange la même nourriture que son maitre à ce moment-là, il partage la nourriture de la maison et ce qu'il mange, ça en fait automatiquement moins pour vous, vos gosses légitimes et votre femme. C'est pour ça que cela a été un luxe pendant longtemps à Rome (au moins jusqu'au IIIe siècle avant notre ère, et les lois somptuaires qui plafonnaient la taille des terres que pouvaient posséder un citoyen limitaient le nombre d'esclave nécessaire par maitre) et qu'on leur préférait des journaliers avec un salaire - ils payent eux-mêmes leur nourriture chez eux au moins. Ce vieux grincheux de Caton l'Ancien (si, si, "vieux grincheux" est le terme scientifique pour le définir [allez voir ses textes pour défendre les lois somptuaires ou sa Vie écrite par Plutarque, vous allez halluciner]) décrit une famille normale comme étant composé du père de famille, de sa femme, de son esclave, et de quatre enfants : trois avec sa femme, un avec son esclave. Oui, votre esclave peut également être votre maitresse, et madame n'a rien à redire. Elle peut ne pas être contente mais, c'était une pratique courante et d'après les auteurs antiques, les épouses ferment les yeux, surtout que si vous êtes nés d'une esclave, en générale, vous n'être pas libre, sauf si votre père vous affranchit.
Chez les fhirdiads, c'est également courant mais en général, vous garder le bébé, ça fait un serviteur en plus quand il sera plus grand, et vous faites des économies puisque vous avez pas à l'acheter. Vous n'avez qu'à attendre qu'il sache se tenir un peu pour l'utiliser à vie (s'il meure pas avant) ou jusqu'à votre mort. ça arrivait qu'avant de mourir, un propriétaire couche sur son testament qu'il libère ses esclaves. Ce n'est pas non plus très rare d'être affranchi, soit par la volonté du maitre, soit en payant vous-mêmes votre liberté avec un pécule. Oui, logiquement, les esclaves ne sont pas payés et n'ont rien en leur nom propre (c'est écrit dans la loi de Rome) mais, ils peuvent amassés de l'argent, en particulier ceux exerçant certaines professions qualifiés (médecin, pédagogue...), et avoir ce qu'on appelle un pécule. Ils peuvent s'en servir pour améliorer leur condition de vie, racheter leur liberté ou alors, s'acheter leur propre esclave pour les aider dans leur tâche. Oui, des esclaves d'esclaves, ce n'est pas si rare que ça et ça n'étonne personne. C'est tellement ancré dans les moeurs que l'esclavage est banal alors, les esclaves peuvent avoir un esclave à eux et considèrent l'esclave comme normal.
Les esclaves n'étaient d'ailleurs pas tous logés à la même enseigne : si vous êtes dans les champs ou pire, à la mine, c'est clair et net que vous allez morfler dans les grandes largeurs - et pas survivre longtemps pour ceux à la mine - mais, pour les esclaves domestiques ou de l'administration... c'était une vie de serviteur ou de fonctionnaire et c'est le destin d'une bonne partie des esclaves qui ne finissent pas au champ, et le top du top, c'est quand vous arrivez à monter la hiérarchie de l'administration. Pendant la période impériale, plusieurs des plus riches hommes de Rome et de l'Empire étaient des esclaves ou des affranchis impériaux qui avaient servi l'empereur et travaillé dans l'administration. Grâce à ces cadeaux, ils ont pu se tailler des fortunes colossales et avoir un très bon niveau de vie. Mais attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Esclave, c'est très rarement une bonne situation, vous n'avez pas de droits, pas même de vous marier, vous êtes considérés au même niveau que le bétail, vous ne possédez rien et selon la loi, vous êtes exclus des cultes MAIS, ça, c'est dans les textes de loi, il peut y avoir un monde entier entre la loi et la réalité des faits.
Pour vous donner un exemple, je vais utiliser une inscription sur un autel retrouvé près de Naples, qui date du premier siècle avant notre ère : "Herculei / sacrum. / C(aius) Marci(us) C(ai) l(ibertus) Alex(ander) fecit. Servos / vovit, liber solvit." + {de l'autre côté de l'autel} "Herculei / sacrum. / C(aius) Marci(us) C(ai) l(ibertus) Alex(ander) dat." En gros, en traduisant très grossièrement et rapidement "A Hercule sacré, Caius Marcius, affranchi de Caius Alexander, a fait [le don de l'autel ?]. A consacré esclave, a accompli libre" + "A Hercule sacré, Caius Marcius, affranchi de Caius Alexandre, a donné [cet autel ?]". Comme vous pouvez le voir, même si c'est un affranchi mais, il précise qu'il a consacré son voeu en étant esclave, puis qu'il l'a accompli quand il était libre. Je l'interprète donc - et j'espère vraiment que je ne me trompe pas - qu'il a commencé son voeu quand il était esclave et a peut-être fait un autel votif avec une formule en "ex voto" (qui souvent traduit le début d'un voeu), puis a entre temps été libéré et a fini son voeu quand il était affranchi. Cela montre déjà qu'au premier siècle avant notre ère, les esclaves pouvaient avoir de l'argent, suffisamment en tout cas pour se payer un autel en tout cas, mais aussi qu'il pouvait rendre un culte, à Hercule dans son cas. Ce culte n'arrive que durant la seconde moitié du premier siècle de notre ère mais, le culte de Mithra (en gros un dieu des liens et de l'amitié originaire d'Inde et qui a fait un détour par la Perse avant d'arriver à Rome) est bien connu par les historiens pour être un dieu adoré par presque (et quand je dis presque, c'est littéralement 90% des dédicants minimum qui appartiennent à l'armée, l'administration ou ce qui gravite autour) que des militaires ou des personnes de l'administrations, et plusieurs adeptes se décrivent eux-mêmes comme des esclaves. Il faut donc faire attention à ce que raconte le texte de loi, et l'application dans la réalité. C'est ce qui est bien quand on a des témoignages ou des écrits de l'époque (même si les esclaves n'écrivaient pas sur eux-mêmes ou alors, quand ils sont libres ou alors, on ne l'a toujours pas retrouvé), cela permet de voir un côté plus tangible que la loi qui a souvent un décalage avec la réalité (surtout que les lois romaines, c'est un sacré mille-feuille et un casse-tête sans nom, les historiens du droits s'arrachent les cheveux dessus tellement c'est compliqué !). Enfin, revenons à Blaiddyd.
Dans le cas du futur Blaiddyd, même si son père est quelqu'un de relativement important, il n'a pas les moyens de le garder alors, il l'expose et là, trois cas de figure : soit un couple avec ou sans enfant vous trouve et vous adopte (ce qui est la meilleure issue pour vous), soit personne ne vous récupère et vous mourrez de faim ou à cause des bêtes, soit - et ça, c'est sans doute le cas de figure le plus courant - une famille vous récupère pour faire de vous son esclave, quand ce n'est pas un marchand directement. Il tombe sur ce dernier cas de figure. Il est récupéré par un grand propriétaire terrien qui en fait son esclave. Au départ, c'est un berger et sa compagne qui s'occupent de lui car, ils ont perdu leur enfant peu de temps auparavant et qu'elle peut encore allaiter mais, ils meurent assez vite et il se retrouve tout seul.
Au départ, on appelle les esclaves par le nom de leur maitre et un surnom qui est souvent lié à leur ethnie d'origine ou à une caractéristique physique. D'ailleurs, ils sont assez facile à repérer dans l'épigraphie car, ils ne notent qu'un cognomen (surnom) et parfois, ils précisent le nom de leur maitre, nom qu'il reprenne quand ils sont affranchi. Lui, on commence par le surnommer Niger car, sa peau est très sombre, comme celle de ses ancêtres duscurien (il a le teint de Dedue pour vous donner une idée, peut-être en un poil plus clair mais pas de grand-chose), qui ressort beaucoup à cause de ses cheveux blonds et ses yeux aussi bleu que ceux de Dimitri - il ressemble beaucoup à son descendant d'ailleurs. Cependant, il va vite en changer quand on se rend compte qu'il ressemble trait pour trait à son père, et que ce dernier n'assume pas que c'est son fils alors que bon, c'est grillé à des lieues à la ronde tellement ils se ressemblent, à part le fait que le futur Blaiddyd ait les yeux aussi bleu que ceux de sa mère. Un batard, c'est normal mais là, son père d'un n'assume pas et de deux, il n'est pas très apprécié à cause de son hypocrisie. C'est le genre de personne a faire de grands discours sur le fait d'être vertueux, de ne rien avoir à se reprocher pour être respecté des dieux et des hommes mais qui, derrière, gère mal son argent (d'où le fait qu'il n'en avait plus assez pour avoir un deuxième esclave), et qui a eu un bâtard avec son esclave. Encore une fois, normalement, c'est accepté et pas si grave que ça mais, quand ça vient d'un moralisateur de première, c'est tout de suite bien plus énervant alors, tous les prétextes sont bon pour l'humilier et lui rappeler que non, il n'est pas irréprochable. On surnomme alors le petit Spurius "le naturel, l'illégitime, né d'un père inconnu et d'une courtisane" dans le sens premier du terme d'après mon dictionnaire, ou le fils de Simulatus, (en gros, l'hypocrite), vu que son père est surnommé ainsi, ce qui donne Caius Connius Simulatus (Connius est un nomen qui existe vraiment, merci EDH - et oui, j'aurais pu en prendre un retrouver en péninsule ibérique mais bon, ça lui va bien mieux). Evidemment, il le prend assez mal car, même s'il est assez petit, il comprend assez vite que tout le monde se moque de lui et déteste le fait de lui ressembler autant. Déjà qu'il est esclave et a perdu ses parents adoptifs, voilà maintenant qu'on le traite de tous les noms car, son père dont il se fiche n'est pas quelqu'un de bien.
Cependant, ce n'est pas quelqu'un d'agressif et il est plutôt introverti alors, il ne répond pas et préfère rester tout seul dans son coin, surtout qu'il n'irait jamais se plaindre à son maitre. Il lui fait assez peur car, il a tout pouvoir sur lui et pourrait le tuer s'il le voulait, et on lui a bien apprit à respecter le maitre. Son fils est taillé dans la même étoffe, surtout que c'est un guerrier très respecté pour ses exploits aux combats, qui aurait tué au moins dix sorciers malgré leur rareté à à peine plus de vingt ans et qui est souvent revenu les bras chargés de butin, même si ses fanfaronnades lui attirent le surnom de Gloriosus, le vantard. Donc, il cumule d'être assez petit pour le moment, pas forcément le plus combattif, il ne se plaint pas beaucoup, et il ressemble beaucoup au type que tout le monde déteste et qui aurait pu être le maitre des autres esclaves alors, il devient vite le souffre-douleur de tout le monde, et doit surement endurer beaucoup de choses. Cela se limite à des choses qui ne sont pas forcément léthales (histoire de ne pas être battu ou pire tué par le maitre pour avoir tué un de ses esclaves), mais cela fait un défouloir, surtout qu'encore une fois, il est pour le moment assez soumis aux autres car, on lui a apprit à l'être aux maitres et aux personnes autour de lui, surtout celle qui lui sont supérieurs, alors, quand tout le monde est au-dessus de lui...
Enfin, il est chargé de surveiller les oiseaux de la bassecour, dont les oies qu'il emmène le long de la rivière pour qu'elle trouve de quoi manger et qu'elle puisse se dégourdir un peu les pattes alors, il peut rester à l'écart sans trop de souci, même s'il n'aime pas trop les oies qu'il garde car, plusieurs lui mordent les doigts quand il tente de les ramener... et il en voudrait bien un morceau d'une dans son assiette mais bon, il ne faut pas rêver. Etant donné que les fhirdiads ont à la fois un grand respect et très peur de l'eau qui n'est pas maitriser, je pense que les métiers lié à de l'eau vive comme celle du fleuve seraient laissés aux esclaves ou aux étrangers qui vivent dans leur ville. Si le courant les emporte, ce n'est pas grave. ça casse les pieds de perdre son esclave mais, c'est bon, tu t'en rachètes un autre pour le remplacer
Pour le moment, son principal problème au petit, c'est quand il doit rattraper une oiseau qui s'enfuit, qu'il a souvent faim ce qui le pousse à mâcher de l'herbe ou de l'argile pour oublier qu'il n'a rien dans le ventre et qu'il a froid la nuit car, soit on envoie le bâtard dormir avec les poules pour l'humilier encore un peu, soit on le met loin du foyer et qu'il ne peut pas se réchauffer, même si ça pourrait être pire (quand il n'est pas avec les poules). Une maison de La Picola, c'est un rectangle avec un solin en pierre peu taillée voir pas du tout et des murs en briques crues où il y a beaucoup de paille dedans, murs souvent recouvert avec du limon (celui de la rivière à Fhridiad, marin pour La Picola) ou de la chaux, le tout reliés avec un liant argileux et un plancher surélevé pour se protéger de l'humidité et un sol en terre battue le plus souvent, ou alors pavé d'adobe (de l'argile mélangé à un peu de paille) ou de pierre. Souvent (c'est à dire tout le temps vu qu'elles sont standardisé), elle fait environ 20m², soit une grande pièce à vivre où il y a tout. On retrouve un foyer quand il n'est pas dans la rue mais bon, ceux de Fhirdiad sont à l'intérieur vu qu'il fait bien plus froid à Faerghus qu'en Eespagne, ainsi des pots qui servent à cuisiner composé de tout un arsenal de plat en terre cuite souvent décorées, même si on n'a pas retrouvé de quoi faire de grillade ou un couvercle de casserole là-bas, ce qui laisse à supposer qu'on mangeait surtout des plats liquides ou semi-liquide et de quoi moudre le grain, surement des meules à main (même si on ne les a pas retrouvé à la Picola, certainement car ça coutait assez cher alors, ils ont soit été emmené quand le site a été abandonné, soit voler par des pillards qui sont passé après). Voici les céramiques qu'on a retrouvé à La Picola (je m'excuse d'avance pour la qualité des images, j'ai complètement oublié de les prendre en photo avant alors, j'ai dû improviser avec la caméra de mon ordi avant de le rendre le livre !). Certaines sont nus mais, la plupart qui ont été retrouvé sont décoré de motifs à base de lignes peintes de différentes manières, avec une assez grande variété de forme pour les vases.
A La Picola, on a également retrouvé des céramiques attiques (soit de la région d'Athènes) mais, étant donné que la zone d'inspiration grecque est situé de l'autre côté et que le moyen le plus rapide d'y aller est par la terre, je ne pense pas que les fhirdiads aient ce genre de céramiques chez eux, surtout que dans cet univers et à ce momentl-là, les différents peuples ont surtout des rapports très hostiles et assez peu de commerce. Le seul lien commerciale que je pourrait faire pour le moment pour ce peuple-là, ce serait avec des villages cotiers pour récupérer du sel, et encore, cela pourrait être un tribut annuel à payer pour ne pas être attaqué.
On a également retrouvé là-bas un métier à tisser alors, je l'ajoute au mobilier habituel des fhirdiad. Enfin, dans la majorité des maison, on trouve une banquette de pierre large de 30 à 50cm, dont on se demande si cela servait de plan de travail ou d'endroit pour entreposer les vase, qui peut être rectangulaire ou en quart de cercle. Le reste de la maison est constitué par la deuxième pièce, séparé de la principale par une cloison, qui sert de débarras qui fait souvent 5 ou 6m², ce qui fait 15m² en moyenne pour loger votre femme et vos trois enfants. Etant donné qu'à la Picola, il n'y a qu'une maison plus grande (deux maisons qui communiquait l'une avec l'autre et avec une porte plus grande) qui était sans doute un atelier et que le village n'était peut-être pas le plus riche de toute la péninsule, pour Fhridiad, je vais prendre la liberté d'ajouter des maisons plus grandes, faites avec des petites unités ouvertes les unes sur les autres (Caius Connius Simulatus possède surement une maison légèrement plus grande faite de deux cellules fusionnées) et pour celles qui appartiennent à vraiment l'élite de la ville comme le propriétaire du futur Blaiddyd, je leur ajoute un étage pour montrer leur opulence. Ils ont pu s'inspirer des techniques de constructions de leur voisin pour en construire d'ailleurs, ou alors ils ont attrapé la bonne personne lors d'une attaque.C'est donc assez petit et relativement facile à chauffer mais, entre la faim et le fait que souvent, il dort dans le poulailler, il souffre souvent du froid. Le petit arrive tant bien que mal à se réchauffer avec les poules mais, c'est pas bien suffisant et il est très sale à chaque fois, ce qui lui vaut son lot de remarques supplémentaires après et un bon bain dans la rivière qui est encore plus glaciale. Mais il endure et ne se plaint pas, il est déjà content d'être encore en vie, même s'il aimerait beaucoup avoir des amis. Par contre, malgré toutes les crasses qu'il subit, il reste quelqu'un de très gentil et de serviable. Il sait ce que cela fait d'être toujours méprisé et laissé sur le côté, même si vous n'avez rien fait de mal alors, au lieu d'en vouloir au monde entier, il préfère ne pas faire ce qu'il n'aime pas aux autres et reste gentil avec eux, même si les autres esclaves s'en servent comme défouloir et de bonne poire de service, ce qu'il endure en silence car, même s'il est assez jeune, il comprend qu'il est vraiment tout en bas de l'échelle et ne peut pas se plaindre, encore moins à son maitre sans qui il aurait sans doute fini dans l'estomac d'un chien. Il n'a jamais su ce que c'était d'être libre alors, il n'y rêve pas ou n'y pense pas mais, ce qui lui pèse le plus, c'est qu'il se sent vraiment seul. Au moins, il a le chien qui lui tient parfois compagnie, même s'il part souvent avec les bergers pour surveiller le bétail.
Pour s'occuper quand il surveille les volailles, il s'est fabriqué une flute rudimentaire avec un os de héron trouvé dans les roseaux, qu'il a percé avec une pierre (Strabon précise que les habitants d'Ibérie chante et danse aux sons des flutes et des trompettes). L'os étant creux, il arrive à en tirer quelques notes et même si ce n'est pas très beau, c'est sa musique à lui, et c'est un peu la seule chose qu'il n'a jamais posséder alors, il y tient comme à la prunelle de ses yeux et en prend extrêmement soin, tout en la cachant de peur que les autres esclaves ne la casse. Niger (je ne l'appelle pas Spurius car, il déteste ce surnom et s'appelle lui-même Niger pour le moment) trouve donc du réconfort dans la musique et s'améliore de plus en plus pour jouer de la flute, surtout que ça calme les oies de son troupeau donc, c'est tout bénèf pour lui ! Il a un moyen de s'évader un peu.
Un soir, quand il a environ sept ans (il ne connait pas vraiment son âge, il sait juste à peu près combien d'année il a mais, ça lui arrive de se perdre dans le compte et il ne connait pas le jour de sa naissance), il dort à nouveau dans le poulailler mais, il fait vraiment froid cette fois-ci. On est en plein hiver, le blizzard hurle dehors et entre à moitié dedans, et même les poules avec le plus gros plumages claquent du bec. Il est frigorifié mais, il ne peut pas rentrer dans la maison des esclaves car, on lui a interdit. Il reste donc là, dans le froid tout en priant les dieux pour un peu d'aide, n'ayant rien pour allumer du feu et s'il le fait, il risque de faire partir en fumée le poulailler. Donc, il grelotte sous la paille et les poules en suppliant pour ne pas mourir ce soir de froid, se demandant même si on lui fera la fleur de le brûler pour l'enterrer (la crémation est la manière d'enterrer les morts, en plus d'une tombe avec des objets ayant appartenu au défunt si j'ai bien compris donc, c'est le même pour eux) ou si on le laissera en pâture aux bêtes. Pour se changer les idées et oublier qu'il est à moitié congeler, il sort sa flute de sa cachette et se met à jouer, n'ayant plus assez de souffle pour que les notes soient assez fortes pour être entendu hors du poulailler.
Pendant qu'il joue, il pense aux histoires de sorciers. On lui a raconté pour lui faire peur, on lui a dit à quel point c'était des êtres monstrueux, difformes et contre les dieux, arrogants et bouffi d'orgueil au point d'avoir provoqué la Colère du Ciel et une inondation qui a ravagé toute vie sur la terre qu'il habitant à présent, avant la Grande Epopée pour venir s'installer ici. Il sait que normalement, ce sont des abominations mais, pour le coup, tout seul dans son poulailler avec juste des poules, des oies et d'autres volatiles, et sa musique pour oublier le froid, il se met à rêvasser de faire comme eux. Niger voudrait juste éloigner le froid pour ne plus grelotter, que la neige ne rentre plus et ne le gèle plus, et se met à imaginer qu'il la commande avec sa musique. Il joue quelques notes, teste un ou deux accords puis, une fois qu'il a une idée de ce qu'il voudrait faire et ce qui pourrait être une supplique au dieu du ciel pour qu'il arrête sa tempête, il se met à la jouer, petite mélodie toute timide qui ose à peine se faire entendre.
Cependant, quand il a fini, il lâche d'un coup sa flute et se prend la gorge avec ses mains, ayant l'impression qu'elle se fige tellement il a mal ! Il a tellement mal qu'il veut hurler mais, sa gorge est si figée qu'il ne peut pas, et encore heureux dans un sens sinon, les autres viendraient, trouveraient sa flute et la lui casserait, ce qui serait son pire cauchemar ! Cependant, malgré la douleur gelée, il se rend compte qu'il n'a plus froid, qu'il n'a plus l'impression de geler et une fois la douleur un peu passé, il peut s'endormir sans craindre de ne pas se réveiller le lendemain matin. Quand Niger se lève, il a encore mal à la gorge et peut à peine parler mais, ce n'est pas comme s'il était très bavard de base, et il n'a toujours pas froid, même si cela s'estompe pendant la journée. Il note donc la mélodie qu'il a joué dans sa tête et la rejoue à chaque fois qu'il gèle dans le poulailler, même s'il s'arrache la gorge à chaque fois, tout simplement parce que c'est par-là que la magie passe dans son corps et donc, la partie qui l'encaisse.
C'est comme ça qu'il commence à faire de la sorcellerie, même s'il le cache de peur de se faire tuer, même s'il ne se déforme pas pour le moment. Il ne fait pas encore de la magie très poussé donc, ça va, les dégâts sont minimes pour le moment et ses fiertés très peu visible, même si manipulant le gel, il devient un peu plus froid que ses camarades mais, il se dit que c'est parce qu'il dort dans un poulailler et passe son temps dehors. De toute façon, à part pour l'insulter et l'appeler "Spurius", ce n'était pas comme si les autres faisaient attention à lui alors, être un peu plus froid ou non... personne ne le remarquera...
Lorsque le printemps revient, c'est également le début de la période de guerre, ou les guerriers partent pour aller récupérer de nouveaux esclaves, du butin et s'il y a de nouveaux arrivants dans le coin, leur apprendre qui est le patron du coin, sans trop de peur car, s'ils meurent au combat, ils connaitront la félicité éternelle (grand classique de l'époque antique). Niger les regarde donc partir depuis le bord du fleuve, tout en s'occupant de ses volailles, et en faisant bien gaffe qu'elles mangent bien car, on leur tordra le cou pour les servir au banquet organisé pour le retour des guerriers. Lui, il se dit que ça va être comme chaque année, on le laissera aider un peu et qu'il pourra voir les gens faire la fête à défaut d'y participer, tout en s'imaginant jouer de la musique avec les autres, ou qu'on l'oubliera dans un coin et qu'il pourra jouer de la flute tranquille.
Sauf que cette année, ce n'est pas vraiment comme d'habitude.
Bon, bien entendu, les guerriers reviennent victorieux, comme d'habitude mais, avec une drôle de surprise pour le fils son maitre. En plus du bétail et des volailles volés, il fait tomber pile devant eux deux prises de guerre, un garçon aux cheveux noirs et aux yeux bleus comme de l'eau, et une fille aux très longues nattes rousses, tous les deux très pales, de son âge et avec des vêtements colorés comme ceux des femmes, même le garçon qui se débat comme il peut avec ses liens au point qu'il a failli le prendre pour une fille. Le fils, Marcus Porcius Gloriosus, dit qu'il a capturé le garçon dans un clan habitant sur l'eau en se vantant d'avoir tué son père qui aurait été un grand guerrier et un sorcier en exhibant une main coupé aussi pale que lui alors, il n'a pas de raison qu'il ne soit pas robuste et il ne se fera pas faucher par l'eau, puis la fillette en l'arrachant aussi à son père, un autre robuste guerrier, tout en disant qu'elle a tout pour être solide et un joli petit bout de femme quand elle sera grande, ce qui pourrait permettre de la revendre plus cher. En plus, vu qu'ils sont jeunes, se sera facile de les casser et d'en faire des esclaves obéissants. Marcus Porcius Agricola félicite son fils pour ses prises puis, appelle Niger... enfin "Spurius" pour qu'il emmène "tout ça" au poulailler avec lui, et par "tout ça" il veut dire les volailles et ses deux nouveaux compagnons de garde vu que pour toutes les personnes présentes, les esclaves sont autant du bétail que les poules (les auteurs romains ne font pas la différence entre le cheptel humain et le cheptel animal dans les textes).
Il les emmène donc dans leur nouvelle demeure qui est heureusement assez grande pour eux pour le moment, même s'ils vont assez vite déménager pour dormir avec les chèvres et les moutons, et leur demande comment ils s'appellent. C'est un peu difficile de communiquer au début car, même s'ils parlent tous latin, ce n'est pas les mêmes dialectes et ils ont tous un accent assez fort donc, il faut être bien attentif pour se comprendre mais, ils finissent par y arriver. Le garçon se présente ainsi d'un ton froid :
"Lucius Fraldarius Pertinax, fils de Lucius Fraldarius Quietus, du peuple d'Egua, et ton maitre est un menteur et un assassin."
Bon, au moins, Pertinax pose directement les bases. Niger s'excuse pour ce qu'à fait son maitre. Même s'il n'aime pas son père, il peut comprendre pourquoi il est aussi en colère qu'on ait tué le sien, avant de lui demander pourquoi Gloriosus est menteur. Il lui explique alors que son père n'était d'un, pas un grand guerrier mais, un simple médecin, et de deux, y a rien de glorieux à tuer un homme désarmé d'un coup de lance dans le dos, puis de lui couper la main en prétendant que c'était un sorcier. Il s'excuse encore mais, ça lui attire surtout une réprimande de Pertinax qui rétorque d'arrêter de s'excuser à la place des autres, et que ce n'est pas sa faute, mais celle de ce Gloriosus étant donné que c'est lui qui tenait la lance et qui l'a enlevé à son peuple au passage. Ensuite, il demande son prénom à la fille qui répond.
"Annia Dominica Laeta, même si je vais surement moins bien porter mon surnom maintenant, fille d'Annius Dominicus Messorinus... et ce Gloriosus est un monstre..."
Elle lui raconte à son tour qu'ils ont fait brûler leur sanctuaire car, ils représentent les divinités avec des difformités car, les sorciers sont censés être les personnes les plus proches d'elles dans son peuple, et que c'est ce qui a tué son père. Elle était cachée dedans avec d'autres personnes de son village, s'est retrouvée piéger à l'intérieur quand les flammes ont tout dévoré, puis son père est venu la sauver avant de mourir de ses brûlures. Le seul mérite qu'il a eu, c'était de la prendre des bras d'un cadavre mais au moins, ils n'ont pas attrapé sa mère, ce qui est le principal pour elle, avant de lui demander à son tour comment il a fini ici, avec Pertinax qui le questionne sur le fait s'il n'a pas subi la même chose qu'eux, même s'ils se demandent pourquoi son surnom est une insulte.
Niger leur raconte alors son histoire, et leur explique que si le maitre l'appelle "Spurius", c'était car il était le bâtard d'un homme détesté et qu'il le porte sur lui mais, que son premier surnom est Niger. Aucun des deux ne le loupent en disant que c'était la première fois qu'il voyait une personne avec une peau noire ni que c'était possible à part pour les sorciers mais, ils disent aussi que c'est pas super pratique car, il y a d'autres personnes au teint aussi sombre que lui.
"Je ne suis qu'un esclave depuis que je suis né... c'est normal qu'on ne fasse pas attention à moi. Tout ce que je demande, c'est de pouvoir continuer à vivre un peu, même si c'est dans la poussière. Je connais que ça...
- Alors, je t'appellerais Simplex, le simple. Tu demandes pas grand-chose."
C'est comme ça qu'il gagne le surnom qu'il gardera définitivement, et c'est Pertinax qui lui donne. A la manière dont il le dit, il se doute que c'est également parce que ça veut aussi dire "ingénu, naïf" vu qu'il était étonné en apprenant qui était Gloriosus en réalité mais, il ne s'énerve pas, il est même plutôt content car, cela lui correspond assez bien, et même s'il s'en veut un peu de penser comme ça, il est content d'avoir rencontré Pertinax et Laeta, espérant qu'ils pourront devenir amis malgré tout (et oui, ça lui fait trois surnoms, mais bon, ça fait toujours deux fois moins qu'Octave... non, Octavien... non, César... enfin, je veux dire Auguste ! On va juste dire "le 1er princeps", ce sera plus simple que s'emmêler les pinceaux dans ces prénoms)
Un autre esclave entre alors dans le poulailler pour leur balancer des vêtements pourpre, pour que les maitres puissent récupérer les beaux tissus des leurs, puis leur dit qu'ils couperont aussi leur cheveux car, ils sont esclaves à présent. D'après Strabon, les habitants du sud de l'Espagne s'habillaient avec de longues tuniques et de saie teint en noir pour les hommes, alors que les femmes portaient des robes très colorés donc, le peuple de Blaiddyd portent également ce genre d'habits. Pour obtenir du noir, à l'époque romaine et en Gaule, on pouvait soit utiliser des laines naturellement noires (ce qui semble l'hypothèse privilégié par les historiens pour ces tenues noires), soit de la noix de galle de chêne pour obtenir des gris-noirs qui tiennent bien, tout comme les bruns assez sombres qu'on peut obtenir avec du brou de noix. Etant donné que ces deux arbres se retrouvent plus au nord, je pense que le peuple des fhirdiad devaient également les utiliser à l'occasion, même si leurs moutons ont une laine noire pour la plupart. Toujours en Gaule, Pline note dans son Histoire Naturelle que les gaulois utilise des airelles pour teindre les vêtements des esclaves en pourpre, ce qui est un moyen efficace de les reconnaitre au milieu des hommes libres. Je le reprend ici aussi et j'ajoute à cela qu'on leur coupe les cheveux pour une question pratique : les cheveux courts ne risquent pas de s'emmêler quelque part et sont plus faciles à entretenir donc, votre cheptel d'esclave risque moins d'attraper des vermines (ça coute cher donc, vous y faites un minimum attention). En plus, j'aime bien l'idée que pour une partie du Royaume au moins, le rouge / pourpre est la couleur des esclaves alors, qu'il l'associerait à quelque chose de négatif s'ils doivent en porter un jour (l'esclavage, c'est normal mais, vous préférez ne pas finir dans une telle panade que vous devez vendre votre femme, vos gosses et vous-même pour payer vos dettes, et pour le côté grec, c'est la pire des choses qui peut vous arriver, au point qu'il y a même des lois qui stipulent que si tu croises quelqu'un de ta cité qui va être vendu comme esclave, tu dois racheter sa liberté car, c'est un citoyen de ta cité).
Enfin bref, Pertinax et Laeta se retrouvent obliger de donner leurs habits pour mettre l'habit des esclaves. Pour un homme libre, je pense que ce serait le classique ensemble tunique + braie + sayon qui est une sorte de grands manteau (les plus grands connus peuvent faire 1m80 par 3m) drapé avec des fibules (des sortes de grosses épingles à nourrice) pour tout tenir correctement et des chaussons de cuir épais mais, pour les esclaves, on va juste se contenter d'une tunique grossière, de braies, d'un petit sayon histoire que ça leur serve aussi de couverture le soir et de bonnes chaussures histoire qu'ils ne se blessent pas au travail. Bon, ça ne leur fait pas plaisir, encore moins de devoir couper leurs cheveux mais, ils n'ont pas vraiment d'autres choix alors, ils demandent à Simplex de se retourner pour ne pas les voir, ce qu'il accepte de faire en mettant ça sur leur pudeur.
Cependant, quand ils ont fini et qu'il se retourne, il remarque une petite bosse étrange dans le dos de Laeta avant qu'elle ne drape son propre sayon, qui dit toute de suite qu'elle est un peu bossue mais, la forme est trop étrange et suit trop sa colonne vertébrale pour être une bosse de bossue. Il comprend mais, ne dit rien avant le soir, une fois que les maitres aient humiliés tous les nouveaux arrivants en leur coupant les cheveux devant tous, même si ce fut assez difficile de dompter Pertinax qui n'arrêtait pas de se débattre, ce qui lui valut plusieurs coups mais, il garde toujours la tête haute et droite, tout comme Laeta qui fait tout pour être droite et ne pas courber trop l'échine, toujours pour cacher sa bosse selon elle. Cependant, quand ils commencent à grelotter, Simplex sort sa flute en disant qu'il peut éloigner, ce qu'il fait après quelques notes, même s'il s'arrache encore plus la gorge que d'habitude à en cracher du sang car, il l'a éloigné de plusieurs personnes. Les deux nouveaux arrivants se retrouvent sans voix, abasourdis puis, une fois que la toux sanglante s'est arrêtée, Pertinax lui fait ouvrir la bouche pour regarder à l'intérieur, et voie des cristaux de glaces en train de se former entre le sang, avant de dire qu'ils en parleront quand il pourra à nouveau le faire. Là, Simplex prie très fort les dieux pour ne pas se tromper dans ces prédictions, offrant des fleurs à la divinité qui protège ce lieu le lendemain pour lui demander de l'aide.
Il ne retrouve sa voix que deux, trois jours plus tard, alors qu'ils sont tous les trois chargés de surveiller les volailles, surtout que le cheptel du maitre a beaucoup augmenté grâce aux prises de guerre alors, ils ne sont pas trop de trois pour les surveiller, surtout une oie qui a tendance à taper tout ce qui l'approche et de se faire mal en mettant des branches dans la bouche (ce qui leur vaut des coups de bec quand ils essayent de l'enlever). Pendant ce temps, les deux autres ne disent rien sur les cristaux de glace dans sa gorge, tout en s'en prenant aussi plein la figure en même temps que Simplex, étant donné qu'ils restent avec lui et qu'ils sont les plus jeunes du domaine, surtout que les autres esclaves tentent de les casser un petit peu car, les deux nouveaux venus se sont avérés très fiers et même s'ils obéissent, ils ont toujours cette volonté dans le regard que les autres trouvent insupportables. C'est surtout le cas de Pertinax qui est têtu comme un troupeau de mules (il a bien mérité son surnom, "l'obstiné, celui qui ne cille pas"), et qui garde toujours la tête assez haute.
"Ils m'ont déjà volé mon père, pillé mon peuple et m'ont pris aux miens, je ne les laisserais pas me prendre ce qui me reste de fierté."
Laeta est plus discrète mais, elle est dans le même état d'esprit, ce que Simplex admire beaucoup. Il n'a jamais eu autant de fierté ou même vraiment de respect pour lui-même : il est un esclave, il n'a aucune idée de ce qu'il ferait s'il était affranchi s'il l'était un jour, et même si les autres ont cet espoir, lui ne l'a même pas car, il ne sait pas ce que c'est d'être libre. Il doit baisser la tête et accepter, point. Les voir agir ainsi est donc assez incroyable pour lui car, d'habitude, les prisonniers de guerre sont complètement détruits et soumis à cause de la défaite.
"C'est peut-être pour ça que tu te laisses écraser comme ça ? Tu ne te considères pas toi-même comme digne de plus, alors que tu pourrais aussi faire des miracles ? Comme nous."
C'est la proposition de Laeta le soir où ils parlent de la glace dans la gorge de Simplex, et qu'elle lui montre ce qu'il a vu l'autre jour, un noeud de racine à la base de ses cervicales et entre ses clavicules entouré de veines noires, alors que Pertinax remonte ses manches pour dévoiler des écailles de poissons : ils sont sorciers eux aussi, même s'ils maitrisent un peu mieux leurs pouvoirs que lui car, avant de se faire capturer, ils pratiquaient tous les jours pour leur peuple, même s'ils n'étaient pas assez puissant pour se défendre face à des adultes, surtout que leurs parents leurs ont interdits d'utiliser leur sorcellerie quand les fhirdiads attaquent, sachant le sort qu'ils réservent aux sorciers. Etant donné que Simplex manipule aussi la magie et qu'il serait tout aussi mort qu'eux s'il les dénonçait, les deux captifs décident de lui faire confiance sur leur secret, tout en lui expliquant les bases de la magie, notamment que tout sacrifice fait (c'est à dire leur santé, leur corps et leur vie) doit être volontaire, aucune sorcellerie ne doit être payé avec un sacrifice forcé (bref, faut pas couper les mains des autres pour l'offrir en offrande à sa la divinité qui te permet de faire de la magie). Ils lui expliquent aussi qu'aux points où ils en sont tous les trois, ils doivent continuer à pratiquer sinon, ils ont plus de risque d'y rester car, la magie a commencé à transformer leur corps. En plus, ils ne veulent pas s'arrêter là car, leur sorcellerie est surement leur moyen le plus efficace de sortir d'ici et de rentrer chez eux. Même si ça fait beaucoup d'information d'un coup, Simplex accepte assez facilement leur information. Pour le moment, même s'ils sont méfiants (tu m'étonnes !), Laeta et Pertinax ont surement été les personnes les plus gentilles avec lui depuis pratiquement sa naissance alors, il n'a pas vraiment envie de se méfier.
C'est ainsi qu'ils commencent à vivre ensemble, travaillant comme esclave dans la propriété des Porcii, tout en essayant de trouver toutes les occasions possibles pour s'entrainer sans se faire remarquer, tout en survivant autant aux autres esclaves, à la faim, et aux contrecoups de la magie. Quand ils sont de gardes du bétails, ça va, ils sont relativement tranquilles et un peu éloigné des autres, surtout quand ils gardent les moutons, les chèvres ou les porcs car, ils peuvent les faire paitre plus loin, même s'ils sont encore trop petits pour garder les vaches. A La Picola, on a surtout retrouver des os de petits ruminants (chèvres, moutons) ainsi que de vaches et de porcs, et l'état des os semblent indiqués qu'on les tuaient relativement jeunes pour leur viande, même si on a assez peu retrouvé de gibier et de volatiles, même si j'ajoute ces derniers à Fhirdiad en plus grandes quantités, bien que je les garde plus pour les grands propriétaires qui ont les moyens de leur donner du grain. Il y avait surement aussi beaucoup de pêche à La Picola, surtout qu'on est en bord de mer, autant au poisson qu'aux fruits de mer, ce qui est un peu la routine à l'âge de fer : t'as de l'eau à côté, tu pêches. Je pense que le peuple de fhirdiad le feraient aussi mais, ayant ce respect et cette peur de l'eau, ce serait surement un travail pour les esclaves, mêmes s'ils sont surveillés par des personnes n'étant pas né chez les fhirdiads mais libre afin qu'ils ne s'évadent pas. Pertinax pourrait être envoyé là-bas étant donné qu'il vient d'un peuple de pêcheur mais, vu qu'il a l'air moins revêche quand il est avec Simplex et Laeta, on les laisse ensemble. Simplex est le souffre-douleur de la propriété et le villicus (intendant, c'est l'esclave chargé de surveillé tout ce qui se passe dans la propriété) ferme les yeux pour que les autres aient un défouloir mais, il est également bon dans son travail alors, s'il est plus efficace avec les deux nouveaux captifs et qu'en plus, il arrive à les gérer, il ne va pas les séparer.
Ils profitent donc des moments où ils font paitre les bêtes assez loin des regards pour s'entrainer à manier leur sorcellerie et s'améliorer, et ils se couvrent quand juste, ils sont en train de frôler la mort de très près à cause de la magie qui circule dans leur corps et que leurs fiertés poussent. Laeta est une sorcière qui manie les plantes, alors que Pertinax est plus spécialisé dans la maitrise de l'eau liquide, contrairement à Simplex qui se révèle très doué pour manier le froid et la glace. D'ailleurs, le second fait encore plus d'effort pour s'améliorer quand il apprend que les fhirdiads craignent la colère de l'eau, ça l'aidera sans doute quand il pourra enfin s'évader d'ici, même s'il est encore trop petit et pas assez puissant pour le faire. Le tout pour eux pour le moment, c'est de progresser et de survivre, autant à ceux qui les entourent qu'à leur propre pouvoir. Au départ, c'est vraiment que des relations de personnes qui sont forcé de s'entraider pour survivre, en particulier avec Simplex étant donné qu'il est de fhirdiad alors que Laeta et Pertinax ont tous les deux été arrachés à leur peuple qui s'est fait battre, le tout en étant forcé de courber l'échine devant les assassins de leurs frères et surtout de leur père, et de cacher leur plus grande fierté, leur sorcellerie. L'apprenti sorcier de l'eau est le plus épineux et à la limite du méchant à cause de la frustration car, il veut juste rentrer chez lui mais, il sait aussi que Simplex n'y est pour rien, et finit par devenir plus amicale. Laeta est de base plus calme, même si elle est tout aussi en colère et frustrée d'être obligée de courber l'échine devant le peuple qui attaque régulièrement le sien, mais elle est plus discrète pour ne pas avoir d'ennui. Cependant, avec le temps et la proximité, leur relation se réchauffe un peu et devient de plus en plus calme et apaisée, surtout qu'ils s'entendent bien dans le fond, travaillent très bien ensemble, progressent en même temps et s'aident à survivre dans un milieu vraiment hostile envers eux.
Ce qui est vraiment le plus compliqué pour eux, c'est de cacher leurs fiertés qui croissent de plus en plus, tout en devenant de plus en plus visible, surtout celle de Laeta, même si elle en fera un avantage en faisant croire à des difformités "naturelles", même si je développerais cela dans son billet à elle. Pour Simplex, ses fiertés sont au départ surtout internes étant donné que même s'il manie à présent la sorcellerie avec ses bras et le reste de son corps, il s'entraine aussi beaucoup avec sa flute et donc, c'est son souffle qui porte sa sorcellerie alors, son corps gèle de l'intérieur tout en continuant à fonctionner normalement. Cependant, plus il progresse, plus des cristaux de glaces percent sa peau pour recouvrir tout son corps, même s'ils sont plus discrets en été et plus impressionnant en hiver et quand il fait froid. La plus impressionnante qu'il ait est une sorte de collier de glace tout autour de sa gorge, étant donné qu'il a commencé la sorcellerie avec sa flute, qu'il dissimule avec une bande de tissu noué en écharpe. Ils se débrouillent pour les dissimuler sous leurs vêtements, et ils restent à l'écart des autres pour qu'on ne les regarde pas de trop près. C'est également difficile de travailler quand elles poussent et que cela les immobilisent complètement. Ils essayent d'ailleurs de tenter des choses plus ambitieuses à tour de rôle pour ne pas finir au seuil de la mort tous en même temps et se faire prendre. Quand ils sont aux champs et que l'un d'eux est en train d'encaisser sa dernière expérience pour mieux maitriser sa sorcellerie, les deux autres disent qu'il est malade et font ses tâches à sa place mais, ils ne peuvent pas le faire trop souvent de peur qu'il soit vendu au premier crédule venu car, trop faible pour bien travailler. C'est d'ailleurs particulièrement difficile pour Simplex pendant l'été car, pendant son apprentissage, il devient extrêmement sensible à la chaleur et elle lui donne l'impression de fondre de l'intérieur à cause d'elle, voir de vraiment fondre tout court quand ses fiertés commencent à sortir de son corps. Dans ces moment-là, Pertinax et Laeta se débrouillent pour le tirer jusqu'à la rivière pour l'immerger, et Pertinax fait en sorte qu'il soit entouré d'eau froide afin de garder sa température interne suffisamment basse. Heureusement pour eux qu'ils sont à Fhirdiad car, il y a de grande chance pour que s'ils se trouvaient à Embarr (qui existe surement déjà, au moins à l'état de village), le climat aurait pu le tuer, même s'il n'aurait surement pas développer ses pouvoirs autour de la glace si tel aurait été le cas.
Les trois amis préfèrent être à la garde des volailles et des moutons justement à cause de ça : s'ils sont dans les prairies ou un peu plus loin, ils peuvent trainer l'alité avec eux pour faire comme s'il pouvait travailler, puis le laisser se reposer avec eux dans les paturages ou un peu plus loin de la ville, quitte à lui remplir la bouche de paille pour l'empêcher de hurler de douleur pendant le transport. Ils sont même prêts à aller assez loin pour continuer à être berger ou pâtre : c'est un travail difficile où il faut être tout le temps attentif et où tu risques de croiser des bêtes sauvages mais, c'est le plus pratique pour eux afin de rester à l'écart sans se faire repérer quand ils pratiquent la sorcellerie, quitte à frapper les autres dans le dos ou à être fourbe. Une fois, quand ils avaient à peu près treize ans, le villicus a confié la charge de surveiller le poulailler à quelqu'un d'autre pendant quelque temps. Ils se sont donc retrouvés aux champs pendant presque une lune complète en s'exerçant à gauche à droite mais, ce n'était plus suffisant pour eux, leur corps ne supportait plus d'avoir aussi peu de magie qui circule en lui pendant aussi longtemps. Alors, ils ont dû se débrouiller. Ils se sont faufilés près de la rivière où les oies picorent et mange. Les trois sorciers ont tout simplement attendu que l'une d'entre elle mette le bec dans l'eau à l'écart pour boire, afin que Simplex la gèle pour l'empêcher d'hurler, puis Laeta s'est servie de sa sorcellerie pour que les roseaux l'empêche de s'enfuir, puis Pertinax lui saute dessus pour la tirer vers eux afin de lui tordre le cou. Ils cache le corps dans de la glace pour le conserver et manger la viande plus tard puis, retourne aux champs. Ils se font sévèrement réprimander par le villicus pour être en retard mais, ils se "rattrapent" le soir en lui faisant remarquer qu'il manque une oie, surtout que c'est celle qui n'arrête pas de taper tout le monde donc elle se remarque, ce qui fait que le nouveau gardien se fait très sévèrement rabroué à coup de bâton et ils récupèrent la garde des animaux pour eux. C'est vraiment un très mauvais coup de leur part, c'est même assez cruel quand on y pense vu que cette personne - à part pour les prendre pour son défouloir comme tous les autres et leur prendre leur tâche - ne leur a pas fait grand-chose. Encore une fois, comme je l'ai déjà dit dans mon premier billet, en latin, c'est "moi et les autres". Ils s'en contrefichent des autres dans ces moments-là, ils veulent juste survivre, devenir plus fort pour avoir une porte de sortie et se font passer avant, même si c'est plus Pertinax et Laeta qui sont dans cette optique. Simplex pense plus aux autres, même si ces mêmes autres lui font du mal mais, pour le coup, il a juste l'impression de fondre de l'intérieur à cause du manque de magie alors, il sait qu'il mourra s'il n'en refait pas assez. Il ferme donc les yeux et dévore leur oie volé avec soulagement de pouvoir manger et savoir ce que c'est de ne pas avoir faim, d'avoir enfin le ventre plein en treize ans d'existence, tout en ramenant des plumes ensanglantés au villicus pour faire comme s'il avait retrouvé l'oie dévorée par un prédateur. Il n'a clairement pas envie de mourir maintenant.
Pendant ces longues journées aux pâturages, les trois esclaves s'entrainent beaucoup mais, ils discutent aussi quand ils travaillent. Simplex ne sait pas ce que c'est d'être libre, il ne l'a jamais été de sa vie alors, il pose beaucoup de question à ce sujet à ses compagnons. Laeta et Pertinax peuvent lui parler pendant des heures de leur vie dans leur peuple, quand ils étaient libres et avec leur famille, ce que c'est de l'être, d'avoir une famille, pouvoir agir plus comme on le souhaite, s'amuser simplement aussi... Simplex devient de plus en plus curieux d'être libre, et il en a de plus en plus envie, tout en remettant de plus en plus en question la culture guerrière de son peuple et l'esclavage au fur et à mesure qu'il grandit. Il veut vivre, et il veut de plus en plus vivre libre sans être obligé de rester dans la poussière de force. Si un jour, le petit groupe arrive à Garreg Mach à cause d'une impulsion divine ratée, et qu'on les laisse vivre une journée normale d'enfant plus ou moins normaux pour l'époque du jeu, il va juste devenir accro à la liberté. Pour le moment, les seules libertés qu'il a, il l'a pratiquement volé avec Pertinax et Laeta pour apprendre à utiliser la sorcellerie, et d'avoir appris tout seul à faire de la musique, et il a beaucoup de mal à s'en passer. Simplex veut juste vivre libre, même s'il se doute qu'il ne la connaitra jamais.
La seule fois où il a vraiment approché la liberté, c'était pendant une journée aux pâturages quand ils ont quatorze, quinze ans. Ils se sont retrouvé bloqué dans une grotte avec leurs moutons, à l'équinoxe d'automne. Les jambes de Pertinax ne seraient pas encore en train de cicatriser des dernières écailles qui ont poussé dessus, Laeta et lui auraient surement profité de l'occasion pour se barrer afin de rentrer chez eux. Etant donné que c'est tout de même une journée assez particulière, ils essayent de faire ce qu'ils peuvent pour rassembler toute la nourriture qu'ils ont pu trouver, et se font un petit festin de châtaigne avec un lapin sauvage piéger par Simplex dans la glace. Ils se remplissent le ventre autant qu'ils le peuvent, et en profitent pour s'amuser un peu. Pertinax est un bon chanteur, et Laeta est une excellente danseuse alors, avec la flute de Simplex, ils se mettent à fêter la nuit merveilleuse qui se passe aujourd'hui, demandant aux dieux d'accepter leur modeste spectacle en offrande pour que l'automne et l'hiver soient clément, tout en les remerciaient de les avoir laissés survivre aussi longtemps à leur sorcellerie. Personne d'autres que leurs moutons ne les regardent mais, cela les amusent beaucoup et ils jouent jusqu'à ce qu'ils tombent de fatigue, après cette longue journée et s'endorment les uns sur les autres. Cela restera à jamais un des meilleurs souvenirs de toute son existence, le gardant toujours avec lui dans son coeur.
Au bout d'un moment, quand ils sont plus âgés et voient ce qu'ils peuvent déjà faire avec leur pouvoir, Simplex a l'idée de rendre leur champ plus fertiles et résistants. Dans sa tête, si les champs deviennent meilleurs, ils n'auront pas besoin d'avoir autant d'esclave pour les entretenir, et les attaques sur les peuples voisins devraient diminuer. Bon, il reste toutes les autres raisons des attaques mais, ce serait déjà un premier pas d'éliminer le besoin d'esclave. Mêmes s'ils sont moins optimistes, entre autre car ils voient quelques années des membres de leur peuple respectif être ramené comme esclave des guerres, les deux autres acceptent de tenter le coup. Ils s'organisent ainsi : Simplex empêche donc les terres de geler, Pertinax les irrigue correctement, et Laeta donne de la force aux plantes pour qu'elle se développe correctement. J'aime bien imaginé que les différentes régions où vivaient les Braves et où ils pratiquaient leur sorcellerie aient gardé des traces de cette dernière, ce serait donc le cas pour les plaines de Tailtean par exemple. Pour elles, ce serait grâce au travail combiné des trois sorciers si elles sont aussi fertiles. Ce sera plus la sorcellerie de Simplex qui restera et les rendra insensibles au gel mais, il y a tout de même à l'origine la collaboration de ces trois sorciers qui permettent à ces champs d'être aussi fertiles. Cela permet aussi de souligner un point qui servira plus tard.
En parallèle à tout ça, les fhirdiads continuent à attaquer les peuples tout autour d'eux, afin de ramener du butin et des esclaves, ainsi que pour faire respecter leur domination dans la région (j'aurais pu utiliser le terme "hégémon" qui collerait bien à la situation mais, c'est un terme et un concept grec alors, je le garde pour le côté grecque des Braves) et parfois, des membres des peuples de Laeta et Pertinax sont ramenés en otage. Cela les enrage de plus en plus mais, ils utilisent plutôt leur colère pour être encore plus déterminé à l'entrainement. Gloriosus revient souvent avec une main coupée et un peu boursoufflé mais maintenant, Simplex sait que ce ne sont pas des mains de sorcier. Des mains de malades ou bien usés par le travail, peut-être mais, il sait que les siennes ne ressemblent pas à ça. Ce sont des mains de personnes "normales" qui sont justes un peu bizarre, cassée, endurcie par la corne, ou boursoufflée par la maladie mais, ce n'est pas des mains de sorcier, ce qui rend de plus en plus les guerriers assez peu digne de confiance à ses yeux. Les guerriers sont censés être les meilleurs de leur peuple, et ils mentent sur leurs exploits qui les rendent digne de respect. Je ne pense pas que ce soit du mépris, j'ai beaucoup de mal à voir Simplex méprisant mais, c'est plus qu'il n'a plus confiance en eux et en leurs dire, ce qui le rend encore plus critique vis-à-vis de l'esclavage. Oui, ce sont des personnes qui se sont fait battre et capturé mais, ce n'est pas la même chose d'avoir perdu à la loyal ou de s'être fait tuer par derrière ou au bon moment, Pertinax et Laeta peuvent en témoigner. Si c'est comme ça qu'on les capture, encore moins de raison que ce soit les captifs qui soient regardés de haut mais, les guerriers pour avoir utilisé des techniques de lâches plutôt que d'avoir été loyaux envers leurs adversaires.
Tout ceci dure jusqu'à ce qu'ils aient environs vingt ans. A ce stade, plus personne ne les martyrise étant donné que ce ne sont plus les petits derniers, et aussi parce que c'est devenu bien plus difficile de le faire sur Simplex, on ne va pas se mentir : il est aussi grand que Dimitri, soit deux pas, un pied et deux doigts (environ 1m88), et il ne sait même pas comment il a fait pour finir aussi grand alors qu'il ne mangeait rien, ce qui fait râler Pertinax et Laeta ne le rate pas non plus sur sa mauvaise foi d'être aussi grand qu'elle, soit à peine plus de deux pas (ils plafonnent tous les deux à à peu près 1m50 ou à peine plus à cause de la malnutrition), même si c'est plus des taquineries entre eux trois. Ils s'apprécient tous beaucoup, même s'ils ne disent jamais le mot "amicus, amici", "ami" mais, plutôt "conservus, conservi", "compagnon d'esclavage". C'est une règle qu'ils se sont fixé entre eux : ne jamais s'appeler eux-mêmes amis car, ils savent tous les trois que dès que Pertinax et Laeta trouveront la bonne occasion pour s'enfuir et rentrer chez eux, ils le feront, puis une fois qu'ils seront de retour dans leur peuple, ils deviendront des ennemis mortels. Si Simplex est libéré un jour, il deviendra surement un soldat et ils devront se battre à mort entre eux alors, en prévision de ce cas de figure, ils évitent de mettre le mot juste sur leur lien. ça le rendrait trop réel et ce serait encore plus dur de faire leur devoir dans le futur s'il le faisait. Alors, ils se taisent, même si c'est un mensonge de se dire seulement conservi et rien d'autre. La chose la plus proche d'une déclaration d'amitié qu'ils font, c'est que si un jour, l'un d'entre eux se fait chasser de son peuple, leur porte leur sera toujours ouverte et qu'il l'accueilleront chez eux sans protester, en particulier Simplex si ses fiertés deviennent trop visibles et qu'il se fait chasser.
Ils arrivent aussi en âge de prendre une compagne. Les esclaves n'ayant aucun droit, ils n'ont pas le droit de se marier mais, les auteurs romains - qui ont eux-mêmes des esclaves évidemment - encouragent souvent leur semblable de laisser leurs esclaves avoir une compagne car, cela les rendrait plus efficace au travail et se serait meilleur pour leur moral. En plus, si j'ai bien saisi, les celtibères s'organisent beaucoup autour de la famille donc, ce serait vraiment important d'en avoir une, au moins pour les soutiens que cela peut apporter. On s'attend donc à ce que l'un des deux prennent pour compagne Laeta, mais ça ne passe même pas par la tête de Simplex. Il la considère comme une très précieuse amie mais, s'il devait choisir un compagnon, il préférerait demander à Pertinax, ce qui n'est pas nécessairement un problème en soi. Chez un romain, le principal dans une relation, c'est de ne pas être soumis à l'autre car, être soumis et passif est le rôle des femmes. Quand on surnomme Jules César "le mari de toutes les femmes, et la femme de tous les maris", c'est une insulte / raillerie car, il se serait retrouvé soumis au roi de Bithynie et passif. Tant que vous êtes actif et dominant - et que vous remplissez votre rôle d'époux en ayant une descendance, et là encore, on peut s'arranger avec l'adoption - ça passe, même si rien est officiel. C'est plutôt le contraire en fait qui étonne maintenant que j'y pense... Claude (l'empereur romain, pas le personnage) a souvent été regardé un peu de travers pour ne pas s'intéresser aux hommes... et railler pour être soumis aux femmes mais là, c'est aussi plus complexe et des informations venant d'auteurs postérieurs donc, je ne vais pas trop m'avancer. Je n'ai rien trouvé sur la question pour les ibères (encore une fois, pas de sources direct, que des sources indirects, même si les celtibères avaient un alphabet et écrivaient, on n'a pas retrouvé beaucoup de leur texte) alors, je vais mettre une mentalité à la romaine : tu peux aimer un autre homme mais, il faut que tu fasses ton devoir au sein de la famille à côté et surtout que tu ne sois pas passif dans la relation. Donc, RAS logiquement mais bon, déjà qu'ils ne s'autorisent pas de se dire qu'ils sont amis alors, dire qu'ils sont plus... surtout que Pertinax est impossible à lire sur ce sujet alors, Simplex se tait et le garde pour lui, surtout que tout semble sentir le roussi.
Finalement, leurs efforts pour augmenter le rendement des champs ont porté leurs fruits, les plaines de Tailtean sont les plus terres les plus fertiles de tout le nord mais, cela eu l'effet inverse. Les fhirdiads sont persuadés que c'est une grâce des dieux, et qu'ils doivent continuer dans cette voie. Autant vous dire que Pertinax et Laeta sont fous de rage. Tous ses efforts, toutes ses souffrances pour rien, alors qu'ils auraient pu se barrer avant, et maintenant, leurs ennemis sont bien nourris et prêts au combat grâce à leurs efforts à eux, car c'est eux qui ont fait le plus. La maitrise de l'eau et des plantes, c'est un petit peu pratique pour l'agriculture avec la maitrise du froid qui protège les cultures, et ils auraient pu l'utiliser pour leur peuple avant.
"J'aurais dû tous vous noyez avant... je me serais tué au passage mais au moins, mon peuple n'aurait plus à subir des sangsues comme vous !"
Ce sont des paroles de colère, Simplex sait que Pertinax ne le pense pas, pas plus que Laeta qui bouillonne juste à côté... pour le moment, il n'en ait pas encore là, elle non plus mais, si vraiment, leur peuple subit à nouveau des attaques comme ces dernières années, ils vont juste péter un câble et mettre la menace à exécution. Ils savent qu'ils vont y rester : l'effort de faire monter le fleuve jusqu'à Fhirdiad tuera Pertinax, et Laeta s'entretuera avec Simplex qui tentera de les arrêter tout en ravageant tous autour d'eux, ce qui rendrait la terre inhabitable mais pour le coup et sur le moment, pour les deux sorciers, ce serait une bonne issue : les fhirdiads seraient de l'histoire ancienne, les terres seraient juste inhabitables ce qui empêcheraient d'autres peuples agressifs de s'installer et leur peuple à eux aurait le temps de bien s'installer, ainsi que de construire des fortifications qui tiendront contre d'autres offensives. Pour eux qui préfèrent la protection de leur peuple, la mort est bien préférable à la survie si cela permet de protéger les leurs. Ils se débrouillent pour mettre un maximum des leurs en sécurité, quitte à forcer les portes de la ville avant et noient tout le monde quand ils ont passé assez de fortifications. Rien à foutre de leur mort à eux, tant que leur peuple est en sécurité, ça leur va. Ce sera pratiquement comme s'ils mourraient au combat alors, c'est même une bonne chose pour eux, ils auront la félicité éternelle (même si n'ayant pas encore fait des recherches sur les pictes et les ségusiaves, je ne sais pas s'ils sont aussi dans cette manière de penser).
Simplex essaye de ne pas trop paniqué, vu qu'il a juste les deux personnes à qui il tient le plus au monde qui ne sont pas loin de juste tous les jeter dans la mort si cela protège leur peuple, et son pire cauchemar qui serait de les combattre semble pas loin de se réaliser. Il arrive cependant à les convaincre de se calmer un peu, et leur propose de réfléchir encore un peu à une autre solution, même s'ils sont sur un sablier car, la saison de la guerre approche.
Etant donné que d'après les auteurs comme Strabon (encore une fois, pas de source direct), les celtibères ont des haruspices, des personnes sachant lire les dires des dieux dans les entrailles d'un animal sacrifié donc, les fhirdiads vont surement les consulter alors, les trois sorciers se débrouillent avec ça et en utilisant leur pouvoir pour les convaincre que les dieux n'approuvent pas leur attitude. On amène donc un boeuf à sacrifier aux dieux, on fait tout le rituel afin de le faire passer du monde des hommes à celui des dieux, puis ont le tue et on lui ouvre le ventre pour inspecter ses organes : s'ils sont en bon état, les dieux sont avec eux ou non. Les esclaves n'ayant logiquement pas le droit d'assister aux cultes (même si on a vu que ce n'était pas vrai dans la réalité des faits), ils sont tous soit au champ, soit aux paturages, ce qui est le cas des trois amis. Ils enferment leurs bêtes (surement des volailles vu qu'on garde le gros bétail pour le sacrifice si on doit tout recommencer) dans un enclos végétale créé par Laeta, puis se faufilent en ville pour observer le sacrifice, après avoir fait avaler beaucoup d'eau aux boeufs la veille mélanger à des herbes qui les rendent légèrement constiper. Rien de dangereux pour l'animal mais au moins, ils ne vont pas éjecter toute l'eau qui leur ont fait boire trop vite. Quand il voie qu'ils sont sur le point d'ouvrir le ventre de la victime après l'avoir tué d'un coup de hache, Simplex gèle ses entrailles, ce qui rend très difficile le simple fait d'ouvrir le ventre du boeuf, puis l'haruspice hurle à la malédiction et à la condamnation des dieux en voyant les entrailles gelées. Cependant, sur ce point, ils sont comme les romains : quand vous avez un mauvais présage après un sacrifice, recommencer jusqu'à ce que vous ayez le résultat que vous voulez (c'est d'ailleurs très "marrant" à voir quand aux détours d'une annale, l'auteur précise qu'ils ont recommencer environ 70 fois un sacrifice de boeuf pour que finalement, les dieux cèdent et disent "oui, vous allez gagner mais, garder une position défensive quand même" avant une bataille, c'est d'ailleurs le reccord des romains dans les sources qui sont parvenus jusqu'à nous). Les fhirdiads vont donc chercher un autre boeuf, recommence tout le processus à l'identique mais cette fois, c'est Pertinax qui attend que le boeuf soit mort pour lui faire cracher de l'eau alors qu'on s'apprête à lui ouvrir le ventre. Là cette fois, les haruspices ne recommencent pas car, c'est de l'eau que les dieux ont fait cracher à la victime, ce qu'ils ont utilisé pour punir les sorciers et les anciens humains de leurs terres, c'est extrêmement grave et cela signifie que les dieux sont fous de rage !
On décide donc de leur rendre encore plus hommage pour les calmer, puis de recommencer plus tard. Mais à chaque fois, les trois sorciers se débrouillent pour faire croire à un mauvais présage : ils gèlent des seuils de maisons de grands guerriers, ils font dépérir les plantes de leurs jardins, agitent l'eau quand ils passent, se font passer pour des fantômes en laissant leurs fiertés plus visible avec Simplex qui joue une mélodie effrayante... à force de balayer derrière les autres, ils connaissent les peurs de leur maitre. Cet épisode est toujours inspiré de Rome : à un moment, ils pourraient même nourrir des animaux sacrés du dieu du ciel (surement des oiseaux d'eau comme des canards pour faire le lien entre le ciel et l'eau [pour Rome, c'est des poulets après tout, ça passe]) pour qu'ils n'aient plus d'appétit, ce qui est considéré comme de mauvais augure. Gloriosus en a juste assez qu'aucun bon présage n'arrive, tue les animaux et les jettent dans le fleuve mais, ça a pour effet de faire encore plus paniqué tout le monde vu qu'il vient juste de tuer les canards du dieu du ciel... il va juste être encore plus furieux ! Ajoutez à cela une pluie torentielle qui se met à tomber, et vous avez tout pour qu'une panique générale s'installent chez les fhirdiads, qui se demandent s'ils ne vont pas subir la même chose que les anciens habitants de cette terre.
Là, Simplex sent qu'il y a quelque chose à jouer. Il voie bien que tout est instable, que plus personne ne sait ce qu'ils doivent faire, et que plus personne ne fait confiance aux guerriers et aux maitres. Avec la pluie en plus qui vient s'ajouter à l'équation, l'occasion est trop belle pour ne pas tenter d'en profiter. Pertinax et Laeta sont en tout cas d'accord avec lui, et cela lui donne assez de courage pour aller voir les autres esclaves. Etant donné qu'on craint que l'une des dernières prises aient ramené un démon dans la ville, on les a dispersés à l'extérieur des remparts, entre le fossé et la muraille mais, grâce à la confusion, ils arrivent à rassembler tout le monde à peu près au même endroit.
L'esclave de naissance, monte alors sur une pierre et s'adresse à l'assemblée. Il leur répète ce qu'ils savent déjà tous, les dieux sont furieux mais, au lieu de s'accuser, il met tout cela dans une autre perspective : les dieux sont furieux à cause du comportement des guerriers et des hommes libres envers leurs voisins et les personnes en-dessous d'eux, envers les personnes comme eux, les esclaves. Ils viennent presque tous des différents peuples qui entourent Fhirdiad, ils ont tous fini ici de la même manière, ils ont été capturés et il y a fort à parier que ce n'était pas dans un combat loyal. Dans un combat entre un guerrier bien entrainé et un paysan épuisé qui ressort d'une longue marche pour sauver sa vie et celle de ses enfants, l'identité du vainqueur ne fait aucun doute. Quand un autre esclave originaire de Fhirdiad lui rappelle que les dieux les ont toujours soutenus, et c'est leur mission aussi de partir éradiquer les sorciers, Simplex lui fait remarquer que les dieux leurs envoyaient de bons présages mais, que se sont des membres de leur peuples comme eux tous, et ils peuvent changer d'avis. Il lui rappelle aussi que leur idée que les dieux haïssent les sorciers est surtout le fruit de leurs propres déductions, aucun d'entre eux n'a jamais su précisément ce qui a vraiment provoqué La Colère du Ciel. Même un esclave analphabète comme lui le sait et il propose qu'il faudrait faire à nouveau leur demander.
"Mais si nous nous révoltons et que nous échouions, les maitres vont tuer tous les rebelles ! Ils ont les armes et les armures ! Nous n'avons rien
- Nous sommes tous là, nous avons tous la même occasion, nous pouvons tous nous révolter. Si tous les esclaves se révoltent tous en même temps, les maitres ne pourront jamais tous nous tuer. Ils ont plus besoin de nous que nous, nous avons besoin d'eux. C'est nous qui retournons la terre qu'ils se sont accaparée, c'est nous qui la cultivons, c'est nous qui faisons paitre les bêtes, c'est nous qui fauchons les récoltes, et c'est nous qui préparons la nourriture. Eux ne font que se battre, se gargariser de tuer vos frères à l'extérieur de la ville tout en exhibant des mains de malades en se vantant que ce sont des mains de sorciers. Ils ont les armures mais, pour un guerrier, il a trois esclaves. Ils ont l'entrainement et les armes, nous avons la force de notre travail dans nos bras et nos outils. Si nous les prenons par surprise alors que tout le monde panique, ils ne pourront jamais nous résister. Mais nous devons tous nous accrocher à l'espoir que tout cela cesse, nous devons être unis, nous devons être tous ensemble. Nous devons nous accrocher à cette espoir et cette occasion car, c'est tout ce qui nous reste. C'est notre occasion d'enfin ne plus vivre dans la poussière et de retrouver un dignité ainsi qu'une justice.
Simplex regarde tous les esclaves devant lui, tous les conservi, comme lui. Ils sont tous maigres, ils sont tous affamés, ils sont tous couverts de brûlures du soleil et de corne, il sont tous dévoré par la peur, et personne ne semble bouge. Pour le coup, il a très peur que ce soit lui qui soit lynché pour avoir eu l'idée de se rebeller.
- C'est à tenter. C'est toujours mieux que de continuer à manger la terre et la poussière pour gaver les assassins de nos familles.
Pertinax est le premier à le rejoindre, lui faisant un signe de tête, son regard aqueux brillant dans le noir de sorcellerie, de détermination et d'un soupçon d'espoir.
- Nous sommes écrasés depuis des générations. Ceux qui ont l'oreille des dieux sont assassinés depuis tout autant de temps. Tout ceci doit cesser, et que les habitants de la forêt nous aident.
Laeta le rejoint aussi, un sourire confiant aux lèvres, un minuscule perce-neige éclosant discrètement sous ses courts cheveux roux. Simplex savait qu'ils resteraient avec lui mais, il est tout de même soulagé de les voir les rejoindre malgré que les autres esclaves semblent ne pas vouloir les suivre.
Personne ne bouge dans leur étable...
- Il a raison. Nous n'aurons pas d'autres occasions aussi belles... j'ai eu six maitres, pas un ne m'a affranchi, et j'en ai assez d'attendre. Je ne veux pas finir ma vie dans la poussière.
Le doyen de l'assemblée se lève et les rejoints, avec un regard déterminé malgré son grand âge et une vie enchainée.
Puis un autre, un qui pourtant les méprise ouvertement tous les trois, les rejoint en déclarant qu'il veut s'accrocher à l'espoir lui aussi et qu'il leur fait confiance.
- Vous êtes bizarre mais, les fous sont aussi des sages. Nous devons essayer pendant qu'ils font dans leurs braies."
Puis un autre, puis une autre, puis une autre... et ainsi de suite jusqu'à ce que pratiquement toute l'étable soit avec eux, brûlant de détermination et d'espoir. Bon, il y en a plusieurs qui refusent de se révolter et tentent d'aller prévenir les maitres mais, on leur fait comprendre avec des cordes bien serré qu'on ne les laissera pas mettre le feu à leur espoir.
Une fois tous les potentiels rapporteurs attachés et sous bonne garde, ils vont chercher leurs outils, des batons, des pierres, des vieux morceaux de poteries ou de fer qu'ils montent sur des branches, des bandes de tissus pour de faire des frondes... ils prennent tout ce qu'ils trouvent pour s'armer puis, après avoir décidé de la marche à suivre et de leur plan d'action, entrent en ville. Ils la connaissent par coeur pour avoir courru à travers la moindre de ses ruelles et savent comment se déplacer rapidement à l'intérieur. Ils prennent le contrôle des greniers, puis se précipitent vers la place principales où les personnes libres se sont toutes rassemblées pour débattre de la marche à suivre. Ils leur tombent dessus en pleine assemblée, et l'attaque surprise crée une panique générale.
Etant donné que le moyen de montrer son rang social est notamment d'être enterré avec toutes ses armes, je m'accorde la liberté de faire venir les guerriers armées à l'assemblée, afin de bien marqué leur rang, même s'ils n'ont surement pas toutes leurs armes. Les libres se défendent comme ils peuvent mais, les esclaves sont trop nombreux et ils se réfugient dans le temple mais, ils se font tout de même encerclé et ils n'ont pas de nourriture à l'intérieur. Pas pour tout le monde en tout cas. Certains des révoltés seraient d'ailleurs pour les faire attendre aussi longtemps à l'intérieur qu'eux quand il les privait de nourriture pour les punir, alors qu'ils s'occupent de tous les corps des morts, qu'importe le rang, mais c'est rejeté aux votes sur conseil du sorcier de la glace, ce ne serait que de la cruauté gratuite comme la leur. Par contre, ils leur donnent autant à manger qu'eux, soit une ration maigre de bouillie de céréale avec de l'eau. Si les pauvres s'en contentent sans trop problème vu que cela est assez proche de leur ordinaire, les plus riches ont très vite faim et se mettent à voler la nourriture des personnes sans armes. Devant cela, les libres les moins fortunés ou désarmés décident de se rendre aux insurgés, et acceptent de les considérer comme des hommes libres né fhirdiad, qui est leur principal revendication : que tous soit considéré de la même manière sans distinction. Les pauvres libres originaires d'autres peuples (si on était à Rome, ce serait l'équivalent des pérégrin, des personnes libres citoyennes dans leur cité mais, qui vivent dans une autre où ils n'ont pas la citoyenneté) y trouvent même un intérêt car, si les esclaves réussissent leur coup, ils auront aussi les mêmes droits que les personnes nées dans le peuple dominant.
Une sorte de siège dans la ville même commence alors. Les esclaves se relaient pour surveiller le temple où se sont retranchés les maitres, soit les guerriers et les propriétaires, qui essayent de tenir que la révolte ne tiendra pas et que les esclaves vont finir par se bouffer le bec assez vite. En plus, ils ont remarqué que Simplex est si ce n'est le chef, quelqu'un d'assez important, il se voie en première ligne avec sa grande taille, sa peau très noire qui est de plus en plus rare, et ses cheveux blonds et Agricola lui a crevé un oeil (ou plutôt brisé puisqu'à ce stade, c'est plus une sorte de chair gelé qui casse sous le choc) pendant l'assaut alors, ils pensent que le coeur de la rébellion est constitué d'esclave qui le sont nés ou qui n'ont connu que la servitude. Ils s'imaginent alors qu'ils seront incapables de gérer des ressources et vont tout dévorer, avant de leur demander de revenir pour gérer à leur place. Mais contrairement à ce qu'ils s'imaginent, les esclaves s'organisent et arrivent à vivre sans trop de problème, décident tout au vote et mettent les personnes qui sont les plus doués dans tel ou tel domaine à ces postes, après que l'ensemble de la communauté aient pu voir qu'ils sont capable d'avoir ses responsabilités, tout en ne laissant personne sur le côté. Les personnes qui sont juste devenus infirmes sont là où ils peuvent encore faire quelque chose, ou alors se repose, tout comme les plus vieux qui ont le droit de se reposer après avoir travaillé toute leur vie. Comme ça, en plus de faire une leçon sur comment on fait une révolte / révolution qui réussie à Edelgard, Simplex lui apprend aussi à comment bien faire une société juste avec les gens à la place qu'ils méritent : c'est pas une personne seule qui décide de tout, c'est l'ensemble de la communauté des concernés, avec les personnes considérés par tous comme compétentes là où leur talent sera le mieux exploité, pas selon les caprices d'une seule personne qui se croie au-dessus de tout le monde sur son tabouret ! (les Blaiddyd, casseurs de pieds de puissants et d'autorités injustes professionnels depuis l'Age de Fer)
Au bout de trois mois au même régime que les esclaves et quelques tentatives de passer en force aboutissant à un cuisant échec, les maitres demandent alors à parlementer avec les chefs des asservis. Simplex a envie de leur rétorquer qu'ils n'ont pas de chef contrairement à eux vu qu'à part pour l'impulsion de départ, ils ont tout décidé au vote majoritaire mais, les autres le poussent à se présenter comme chef, ce qu'il accepte quand même vu que c'était son idée. Lui et quatre autres esclaves sont donc envoyés comme représentants vers les maitres, également au nombre de cinq avec Gloriosus qui en fait partie, qui demandent à sortir reprendre leur vie, ce que les esclaves acceptent... à quelques conditions, décidé après de très longue discussion entre les fhirdiads et les esclaves originaires d'autres peuples ainsi qu'un vote, dont entre autre :
la fin de l'esclavage des prisonniers de guerre,
la fin de l'esclavage pour dettes et des enfants exposés,
la fin des attaques à répétitions sur les peuples voisins,
un meilleur partage des terres et des richesses,
une consultation de l'ensemble de la ville adulte lors des décisions les concernant tous, notamment les affaires militaires
si après consultation des auspices, les dieux sont d'accord, la fin de l'éradication des sorciers, notamment ceux des voisins.
Autant vous dire que les maitres ont tout à y perdre mais, ils veulent juste sortir reprendre une vie plus ou moins ordinaires mais, Agricola propose qu'on consulte les dieux, ce que tous acceptent car, les dieux font partie de la communauté et ils doivent être consulter dans ce genre de situation. Ils décident donc de sacrifier un cygne au dieu du ciel. C'est un aristocrate qui effectue le sacrifice alors, si les organes du cygne sont en mauvais état, cela voudra dire que les dieux sont contre les guerriers et les propriétaires et donnent la faveur aux révoltés.
On amène donc la victime, et comme lorsque les trois sorciers empêchaient les guerriers de partir en campagne, Simplex siffle très bas pour geler ses organes, en priant pour ne pas se faire remarquer étant donné qu'ils sont dans la foule, qui reste silencieuse pour ne pas perturber le sacrifice, ce qui forcerait à tout recommencer. Malheureusement pour lui, Gloriosus le remarque, puis se précipite vers lui en hurlant de tout arrêter car, le sacrifice a été faussé en arrachant son écharpe, révélant son collier de glace sortant de sa chair.
"C'est toi ! C'est toi le responsable ! Bâtard et abomination ! Tous nos malheurs viennent de toi ! C'est toi qui a provoqué la colère des dieux ! C'est toi qui a provoqué tout ceci ! C'est toi qui les a provoqués en tentant de les dépasser !"
Pour le coup, même Simplex ne sait pas trop comment il a fait pour ne pas paniquer mais, il porte sa main à sa gorge en avouant que oui, il est un sorcier mais, que c'est lui qui empêche les champs de geler depuis des années et que cela ne les a jamais gênés. Pertinax intervient en dévoilant ses fierté tout en disant que c'est grâce à leurs pouvoirs combinés si la terre gelée qui leur sert de champ arrive à donner autant de grain, pendant que Laeta ajoute qu'ils ont accepté de laisser les sorciers en paix après une consultation des dieux et selon leurs avis, ils devront abandonner ou non la persécution des sorciers, découvrant aussi les siennes en bois.
Avant que les autres propriétaires ne donnent leur avis, Gloriosus accepte mais, impose qu'on prenne les oracles dans le ciel, au plus près des compagnons du dieu du ciel. Ici, je m'inspire encore des pratiques divinatoires des romains : vous découpez un carré de ciel, vous vous asseyez et selon ce qui passe, le présage change. On retrouve d'ailleurs cette pratique dans l'histoire de Romulus et Rémus lors de la fondation de Rome. Sauf que là, ils posent bien les bases : le premier qui voie un oiseau passer dans sa partie de ciel a la faveur des dieux, et c'est donc lui qui a raison. Si ce sont les sorciers, ils les laisseront vivre et accepteront les conditions des esclaves mais dans le cas contraire, ils les élimineront comme les autres tout en recommençant un sacrifice pour demander l'avis des dieux sur ces mêmes conditions. Gloriosus est assez confiant car là, de ce qu'ils voient, il a une abomination à écaille, une en glace et une en racine devant les yeux, rien avec des plumes ou quelque chose dans le genre alors, il se dit qu'ils ne pourront pas tricher, ce qui est le cas. Les trois sorciers prennent un énorme risque mais, ils ne peuvent plus reculer et acceptent. Ce n'est pas comme s'ils avaient le choix après tout.
Simplex s'assit donc à sa place et observe son morceau de ciel, en priant pour que les dieux acceptent de lui envoyer un oiseau le premier, de ne pas le punir trop sévèrement pour s'être un peu fait passer pour eux en falsifiant des messages de leur part, de donner leur liberté aux esclaves, et de les laisser vivre. Qu'au moins, ils permettent à Pertinax et Laeta de filer en cas de besoin, quitte à ce qu'il meure à leur place pour couvrir leur fuite. Simplex tient beaucoup à sa vie et veut être libre mais, il tient encore plus à celle de ces tous premiers amis.
Il attend donc toute la journée, priant encore et encore en palpant sa gorge, ce collier de glace qui l'avait trahi mais, dont il était si fier aussi, étant la preuve de tous son travail dans chaque petit éclat de glace...
Au coucher du soleil, toute la place entend un cri semblable à une trompette.
Puis voie tout un groupe de cygne chanteur qui passe dans la proportion de ciel de Simplex...
Personne de tous leur peuple n'en a déjà vu autant en même temps.
Et c'est dans le carré de ciel de Simplex...
Ce dernier ne peut s'empêcher de pousser un grand cri de joie, hurlant de gratitude envers les dieux pour leur avoir permis de vivre, à eux comme à tous les autres sorciers à naitre dans la région. Pertinax et Laeta sont également fous de joie et de soulagement, enlaçant même Simplex de bonheur de voir que les dieux de son peuple sont avec eux.
Cependant, dans sa rage d'avoir échoué, Gloriosus conteste le signe divin, hurle à une autre tricherie, un subterfuge, un maléfice... n'importe quoi mais, que tout ceci est encore un mensonge et saute sur les sorciers. Heureusement, Laeta et Pertinax arrivent à l'arrêter sans problème, bien plus fort que lui à présent, leurs yeux brillant de rage. Il y a alors un grand moment de silence pendant qu'ils le tiennent à leur merci, leurs doigts griffus ou devenu durs comme du bois sur sa gorge... ils pourraient l'égorger s'ils le voulaient... mais au lieu de ça, ils se contentent de le jeter dans la poussière en le regardant de haut, Laeta déclarant en le voyant se trainer à terre comme il a toujours voulu qu'ils le fassent devant lui.
" Je ne veux pas faire honte à mon père en salissant mes mains avec le sang d'un homme, encore moins un parjure qui n'a aucun respect envers l'avis des dieux."
Simplex hoche simplement la tête puis, après qu'ils l'aient arrêté pour avoir rejeté l'avis des dieux et irrespect envers eux, les choses peuvent reprendre leur cours tout en appliquant les décisions prises en commun. Simplex, aidé par Pertinax et Laeta, donne tout ce qu'il a pour aider son peuple à s'organiser comme ils l'ont décidé tous ensemble. Son oeil ne repousse pas à cause de la température car, il faudrait qu'il soit en hiver avec des températures assez basses afin que son corps régénère un organe aussi complexe qu'un oeil. Il se dit que ce n'est pas trop grave, que ce n'est qu'une fierté en plus, même si ça limite un peu son champ de vision et que cela lui posera surement problème s'il doit à nouveau se battre. Il espère qu'ils n'auront jamais à le faire mais, c'est une possibilité...
"ça ne repoussera jamais. Prend le mien et gèle-le, ça fera l'affaire, je n'aurais qu'à souvent plonger dans l'eau pour me régénérer.
Pertinax le propose de lui-même sans même que Simplex n'ait rien dit. Etant donné que sa sorcellerie est liée à l'eau, son corps est assez proche de celui du blessé pour que la greffe tienne s'ils arrivent à tenir la température assez basse, surtout avec Laeta qui a les connaissances des plantes nécessaires pour aider à ce que cela marche. Je ne me suis pas encore renseignée sur les Pictes et les peuples écossais en général (qui seront surement les peuples qui serviront de base à celui de Pertinax) mais, ce n'est pas si rare qu'on retrouve l'idée qu'un infirme ne peut pas régner / respecter, ou au moins sera moins bien considéré. Si tel est le cas, cela serait un énorme sacrifice de sa part car, même s'il se reconstituera un jour, il a tout de même donné son oeil à un ancien ennemi tout frais, ce qui pourrait le mettre en porte-à-faux avec son peuple à lui, surtout si Simplex devient effectivement le chef de son peuple - ou au moins une tête pensante - comme ça a l'air de se dessiner. On pourrait l'accuser d'accointance avec l'ennemi, ou pire, de trahison s'il lui donne.
"Pertinax... je ne peux pas... tu risques de...
- Je vais le retrouver dans même pas une lune de nage. Prend le juste et ne pose pas plus de questions, c'est déjà assez dur comme ça."
Simplex commence à comprendre, puis accepte son présent, et ils font la greffe qui prend avec l'aide de Laeta, qui le taquine un peu pour ne toujours pas avoir remarqué alors qu'elle s'occupe de son nouvel oeil.
"Attends, tu savais que... Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit ?!
- Je pensais que tu l'avais remarqué. Tu le connais aussi bien que moi, tu sais qu'il est très attaché à sa fidélité en son peuple mais bon, suffit de voir comment il a toujours été avec toi une fois qu'on s'est calmé. Il est juste plus discret sur le fait qu'il a le béguin pour un potentiel ennemi depuis des années. En plus, donné ce qui te sert à voir, je trouve ça... symbolique."
D'un côté, Simplex est très heureux de savoir que ses sentiments sont réciproque mais, il sait aussi qu'ils sont tous les deux sur le point de rentrer chez eux, et ils risquent de beaucoup moins se voir, encore moins de manière amicale, même s'ils se sont mis d'accord pour se retrouver au moins toutes les nuits particulières (les équinoxes et les solstices) afin de faire le point sur leur peuple, puis voir si tout se passe bien sans trop d'hostilité. De toute façon, avec la présence d'un sorcier dans ces trois peuples, ils se neutralisent mutuellement car, s'ils suivent l'armée et s'affrontent, ils risquent de rendre le champ de bataille inhabitable pour des générations. Donc, ça impose une sorte de statu quo où il faut passer par la discussion et la négociation pour éviter la pire des catastrophes. Donc au moins, ils n'auront pas à s'affronter ce qui est déjà ça mais, il va falloir se séparer.
D'un côté, ça fait très mal, Simplex n'a pas du tout envie de se séparer d'eux étant donné que ce sont ses meilleurs amis et les personnes de qui il se sent le plus proche mais, d'un autre côté, il savait depuis longtemps qu'ils allaient partir un jour alors, il mord sa peine, l'enferme dans une amphore pour ne pas craquer et accepte. Il tient à sa liberté lui-même et ne veut pas voler celle des personnes qu'ils aiment le plus au monde.
Le soir avant le départ, ils restent tous ensemble une dernière soirée où ils cuisinent au mieux une des oies qui n'arrêtait pas de les mordre quand ils les gardaient, surtout que ses pattes oranges tirent vers le rouge de leurs anciens habits d'esclave. Ils dévorent tous ensemble la viande bouillie avec des herbes, ainsi que des légumes et des fruits avant de jouer de la musique une dernière fois ensemble avant la séparation : les notes de la flute de Simplex, le chant de Pertinax et les pas de Laeta portent leur amitié, le mot interdit ayant failli sortir de leur bouche pendant cette soirée même s'ils sont arrivés à le mordre mais, la magie qui se dégage de leur plaisir d'être ensemble parle pour eux, bénissant encore un peu plus les plaines de Tailtean en la rendant encore plus fertile avec leur joie.
Avant de partir, Simplex leur donne à chacun une petite plaque de bronze en forme de main, où il a demandé à quelqu'un qui sait lire et écrire de graver leur nom ainsi qu'un laisser-passer, afin qu'ils puissent aller et venir sur le territoire des fhirdiads sans problème. Pour ce point, je me suis inspiré de ce qu'on appelle les "tessère d'hospitalité", des petites plaques de métal que les bergers et les patres celtibères portaient lorsqu'ils déplacer leurs troupeaux sur de longue distance, afin de ne pas avoir de problème avec les territoires qu'ils pouvaient traverser. Cela ressemble à ça (la photo vient de wikipédia mais, étant donné qu'elle est bien référencée et conservée dans un musée espagnol, je pense que c'est fiable) :
D'après le dictionnaire des celtes (si je me trompe pas car j'ai oublié de noter dans lequel des livres j'ai pris l'info, même si étant écrit sur mes fiches, ça doit être celui-là), c'est vraiment quelque chose propre aux celtibères. La forme est souvent emblématique (peut-être un mouton ici) et servait de sauf-conduit avec la formule kortika kar(uo) (= pacte d'hospitalité) avec le nom de la personne / famille / cité qui se portent garant pour le voyageur et donc, le protège, parfois sur plusieurs centaines de kilomètres entre l'endroit où la tessère a sans doute été faite et le lieu de découverte. C'est quelque chose d'indispensable pour la transhumance et comme dans cette histoire, le peuple de fhirdiad la pratique assez peu au profit de l'agriculture, j'aime beaucoup me dire que c'est quelque chose de propre à Duscur et qui aurait perduré dans le temps là-bas, alors que la pratique est tombée en désuétude à Faerghus. Encore une fois dans l'optique où Simplex atterrit à Garreg Mach après une Impulsion Divine ratée, Dedue pourrait reconnaitre les tessères qu'il a sur lui comme étant quelque chose de propre à sa culture et confirmé encre fois que, oui, la famille royale et tout le peuple de Fhirdiad a des origines duscuriennes, faites avec, surtout après la Tragédie où ce serait très compliqué à accepter pour beaucoup de noble qui ont participé au massacre de Duscur. Dimitri l'accepterait sans problème par contre, et serait même surement assez fasciné de voir tout le chemin que sa famille a faite, même si du côté de son oncle, il va surement le rejeter et dire que ce n'est pas le vrai Blaiddyd mais, quelqu'un d'autre, surtout qu'il n'a pas d'emblème à ce moment-là mais, le sang de Dimitri réagit à ses côtés à cause de la sienne, et il se ressemble juste comme deux gouttes d'eau (ou comme si Dimitri était né en Duscur), il sent que c'est son premier ancêtre.
Etant donné qu'on a retrouvé des tessères d'hospitalité en forme de main qui pouvaient se superposées, j'aime bien me dire que celles que Simplex leur donne peuvent le faire aussi, faisant une pile de quatre mains (Simplex en a deux, l'autre moitié de celle de Pertinax et Laeta qui n'en ont qu'une) qui s'emboitent parfaitement. Comme ça, ils pourront aller et venir librement sur le territoire, et si besoin, ils pourront venir le voir.
Le lendemain, un an après la révolte et alors que la nouvelle organisation semble tenir, Pertinax et Laeta s'en vont avec les membres de leur peuple respectif, après une dernière embrassade de Simplex. C'est un au revoir avec la prière de ne pas se retrouver un jour comme ennemi, même s'ils se considéreront ainsi à leur prochaine rencontre mais, dans le fond de son coeur, ils savent tous que c'est un mensonge et qu'ils ne le feront pas vraiment. Ils se maudissent assez de s'être trop attachés les uns aux autres pour pouvoir s'affronter à mort. En cas d'extrême nécessité, ils se forceront à le faire car, c'est ce qui devra être fait mais, ils s'arracheraient le coeur en le faisant et ne se le pardonnerait surement jamais.
La vie reprend donc son cours, même si c'est très différent maintenant que ses meilleurs amis ne sont plus là mais, Simplex fait tout pour tenir. Il est très travailleur et est souvent sollicité, autant pour sa force que pour ses conseils quand il vieillit. Il est également très curieux alors, il apprend à lire et à écrire (on a vu plus haut que les celtibères ont leur propre alphabet, même si dans notre cas, ils l'ont adapté pour écrire et parler le latin) ainsi que plusieurs métiers, même s'il reste surtout un paysan et un berger, ce qui lui permet de patrouiller sur le territoire des fhirdiads, au cas où un village voisin voudrait se venger ou si un autre peuple qui essaye de s'installer quelque part en leur prenant leur terre. Il est en général clément avec eux mais, s'ils se montrent trop hostiles, le sorcier n'hésitera pas à se battre, voir à tuer si nécessaire, même s'il a moins à le faire en hiver car, avec ses fiertés qui ressortent, on le prend pour un monstre, une divinité mineure ou un être de l'hiver alors, ils s'enfuient à toutes jambes de peur d'offenser la divinité ou le génie du lieu (genius loci). Son peuple est donc plutôt tranquille.
Il apprend aussi à vraiment se battre avec autre chose que la sorcellerie, qu'il garde en dernier recours car avec elle, il a beaucoup plus de chance de tuer ses adversaires en les gelant, ou au moins bien les brûler de froid. Les sorciers peuvent utiliser la sorcellerie pour se battre, même s'ils ne doivent pas passer par la mort d'un autre être pour que leur magie fonctionne sinon, ils le paieront cher. Afin de bien respecter cette philosophie d'être le seul à payer les conséquences de sa magie sur son corps, Simplex préfère utiliser des armes blanches pour se battre, ne gardant la sorcellerie qu'en dernier recours, comme la plupart des sorciers, surtout qu'il peut tenir un combat bien plus longtemps qu'un humain ordinaire, en particulier en hiver.
Si on se fie aux armes qu'on a retrouvé dans les tombes (même si leur étude à ses limites étant donné que les corps ont été brulé [enterrement par crémation] et qu'on a surtout retrouvé les tombes grandes et importantes et donc, des personnes les plus aisées), l'armement des celtibères au cinquième siècle était composé d'un bouclier rond (même si on n'a retrouvé surtout retrouver des umbos, la partie centrale, ainsi que les attaches de transports et les autres partie en métal, étant donné que le bois s'est décomposé avec le temps), d'épée pour les plus fortunées car ça coute extrêmement cher, de couteaux pour ceux qui ont moins d'argent, et surtout des armes d'hast (pointe métallique + long manche) en tout genre, soit des lances qui servent d'arme d'estoc, soit à donner des coups tout en la gardant dans des mains en piquant et pas en tranchant comme avec des épées de taille, ainsi que des javelots qui servent d'arme de jet. Car oui, vous n'allez pas lancer votre lance, vous allez être tout nu sinon et l'ennemi n'aura plus qu'à vous cueillir, vous avez des armes plus petite qui sont spécifiquement faite pour être lancé, ce qu'on appelle javelot ou arme de jet. Chez les celtibères, on retrouve des pila (pilum au singulier) qui se caractérise par une très longue pointe de fer comparé aux manches. C'est d'ailleurs l'arme qui a surement servi de base au javelot du jeu (même si ça ne se tient pas vraiment comme ça mais je chipote), avec sa bonne moitié en métal et l'autre en bois, et c'est aussi une arme de légionnaire romain donc, ils font bien de l'utiliser car, ça vous détruit une formation de bouclier en un rien de temps ! Bien lancé et utilisé, la partie en métal vient se planter dans le bouclier adversaire et une fois dedans, il est presque impossible à enlever, pas rapidement en tout cas et vu qu'on est dans des combats de formations durant l'Antiquité, vous n'avez pas le temps à perdre, vous devez suivre donc, vous pouvez dire adieu à votre bouclier. On a également retrouver ce qu'on appelle des soliferrea, des armes de jet d'environ un mètre tout en métal également typique des celtibères et de cette partie de l'Europe, qu'on retrouve souvent tordue dans les tombes (on les dit alors "sacrifié"). Pour ce qui est des protections, en plus des boucliers, on a retrouvé des casques et quelques disques cuirasses, même si c'est très rares et limités aux tombes les plus riches : combat avec une armure de tissu, qui a été l'armure la plus portée de l'histoire avant la côte de maille ? ça coute une blinde donc, on garde sur plusieurs générations ? Utilisation d'armure en tissu ou de cuir pour les personnes plus pauvres ? On vous posera la question, vous répondrez comme moi, vous n'en savez pas grand-chose. Si je me fie à l'article, c'est surtout que les armures coutaient extrêmement cher et donc, seuls les plus aisés en possédaient. Les armes pouvaient venir de villages / villes voisin(e)s sans trop de problèmes, même si pour les fhirdiads, ils fabriquent toutes leurs armes eux-mêmes.
Pour Simplex, je vais partir sur la panoplie du guerrier vivant au Ve siècle avant notre ère étant donné que c'est également l'époque de La Picola. Il utilise donc un bouclier rond à sa taille, une lance pour le combat au corps-à-corps afin de garder l'ennemi à distance avec un très long fer (jusqu'à 40 cm actuel) ce qui est pas mal pour une lance. Etant donné que c'est également la principale défense de leur ville à présent, le forgeron lui a pratiquement donné son épée, qui est droite et assez courte, probablement à antennes (soit des petites antennes au bout du manche pour servir de contre poids et la garder bien en main), ainsi qu'un couteau courbe comme arme de dernier recours avant de passer à la sorcellerie ou pour soumettre un adversaire. Il utilise également des armes de jets pour intimider les personnes qui arrivent et qui semble hostile. Pour ce qui est des protections, étant donné que ces fiertés sont très durs et assez mouvantes, leurs formes changent souvent en fonction de la température, il ne porte probablement pas d'armure et seulement un casque, même s'il a à présent des cristaux de glace tout autour de la tête. Il a donc un armement de personne plutôt aisée, même s'il ne monte pas à cheval - ce qui est possible vu qu'on a retrouvé des harnachement pour chevaux dans les tombes - et reste à pied, tout bêtement car il est plus à l'aise pour se battre à pied, notamment pour faire de la magie. Il a toujours l'habitude de faire un petit bruit pour l'utiliser, comme en tapant le bout de sa lance au sol à un rythme particulier. C'est un musicien de base alors, c'est rester dans sa sorcellerie, même s'il sait aussi l'utiliser en silence et avec ces bras. Voici ce à quoi pourrait ressembler ses armes :
(De haut en bas et de gauche à droite : épée courte à antenne avec un fer de lance, umbo de bouclier, fer de lance avec une nervure profonde, un soliferreum sacrifié)
Quand il est au village, Simplex vit sa vie comme à peu près tout le monde. Maintenant qu'il est libre, il prend pour nom de famille (nomen) celui de la colline où il s'entrainait avec Pertinax et Laeta, Blaiddyd / Blaiddydis (troisième déclinaison imparisyllabique de latin), avec son cognomen Simplex, même s'il ne prend pas de praenomen pour rappeler qu'il est à la base un esclave qui a gagné sa liberté, liberté qu'il a arraché avec les dents avec celle de tous les autres esclaves, ce qui donne Blaiddyd Simplex.
Avec le temps et au fur et à mesure qu'il vieillit (enfin, "vieillir", à la vue, on dirait qu'il a la toute petite trentaine, comme souvent pour les sorciers qui ont survécu à leur pouvoir), il sert de plus en plus de référence et on lui demande souvent conseil, ce qui le met petit à petit à la tête de la ville, même s'il refusera toujours de devenir chef. Pour lui, la ville doit être dirigé par l'ensemble de la communauté, surtout qu'il a un peu peur de finir trop en décalage avec son temps à force de vieillir, même s'il arrive à bien rester en phase avec la mentalité, notamment car il est très en avance sur son temps avec son idée que tout le monde doit être égaux devant la loi, dans la gestion de l'oppidum et être libre. Pour "tout le monde doit être égaux devant la loi", c'est plus un truc de romain qui se concentre plus sur l'égalité juridique entre citoyen au détriment de l'égalité politique, alors que les grecs sont plus dans l'idée de l'égalité politique, même si tout n'est pas parfait, et la fin de l'esclavage, laissé tomber, à part quelques expériences à droite à gauche, on y pense même pas. Quand on laisse plus ou moins tombé ce système, c'est quand on se rend compte que c'est plus intéressant de donner de la terre à des paysans pour la cultiver, car ils vont s'y attacher, tout faire pour bien la cultiver, la défendre, puis payer des impôts, au lieu que ce soit le maitre qui paye la nourriture et les vêtements d'esclave qui ont moins de raison de s'investir dans les champs (même si le servage n'était pas présent partout, ça dépendait des endroits - bref, tout dépend de l'endroit et rien est uniforme, comme souvent dans les périodes anciennes). Enfin bref, sur la fin de sa vie, il gagne un nouveau surnom, Princeps, "le premier, le premier à faire quelque chose ; le premier du Sénat ; le plus considéré" (c'est l'ancêtre du mot prince et souvent, quand on traduit ce mot qui a été utilisé pour définir ce qu'on appelle souvent "empereur", on utilise le mot "prince" pour traduire "princeps"), ce qui donne au final Blaiddyd Simplex Princeps, même si Simplex préfère qu'on l'appelle par son premier cognomen. Laeta et Pertinax se moquent un peu de lui quand il leur apprend comment les autres membres de son clan le surnomme à présent, même s'il les taquinera aussi sur leur surnom s'ils en ont des amusant.
Même si pour les deux, trois premières fois qu'ils se sont revus, ils ont essayé de rester dans la froideur, ils se sont vite retrouvé incapable de se mentir à ce point, et leurs discussions sont devenus beaucoup plus chaleureuses et intimes, parlant de tout comme s'ils étaient du même peuple car dans leur coeur, ils sont pratiquement du même, même si la possibilité d'être ennemi reste dans leur coeur, bien qu'elle s'éloigne avec les décennies avec leur ville qui se rapproche avec des contacts commerciaux de plus en plus forts. Laeta et Pertinax lui donnent aussi une tessère d'hospitalité pour qu'ils puissent aller et venir sur leurs terres, tout en échangeant une entre eux. Ce n'est pas quelque chose qu'on retrouve dans leur culture à eux mais, ils l'ont imité tout en gardant le style de leur clan. J'aime bien me dire qu'au fur et à mesure que les échanges se développent entre les villes de la région quand ils arrivent à la fin de leur "première vie" (entendez avant que Némésis ne leur tombe dessus), ils se mettent à porter des motifs ou des couleurs typiques des peuples des uns des autres. Pour Simplex, il garde la longue tunique en laine noire avec des braies, des chaussures de cuir mais, son sayon devient bleu avec des franges comme on en retrouve souvent en Gaule (donc côté Laeta) et avec des motifs pictes (soit côté Pertinax), et inversement (et en plus, il aurait la même palette de couleur que Dimitri comme ça, même si quand il porte de la fourrure, le côté poil est tourné vers la peau, tout bêtement car c'est ce qui est le plus chaud). Il ne se coupe plus ses cheveux, autant parce qu'il est un sorcier que pour s'éloigner le plus possible de quand il était esclave où il était pratiquement rasé alors, ils deviennent extrêmement longs, assez pour qu'il en fasse un gros chignon à l'arrière de sa tête, tout en laissant une tresse de cheveux blonds tomber jusqu'à sa hanche car, il trouve cela plus joli comme ça. D'après Strabon, les lusitaniens portaient également leurs cheveux longs et ne les remontaient en temps de guerre avec un bandeau mais, vu que c'est encore différents des celtibères (si j'ai bien compris, ils ont moins été influencé par les celtes, et encore), je ne fait pas référence à ça.
Ils discutent aussi des nouveaux arrivants dans la région qui reste, autant ceux qu'ils doivent chasser car ils tentent de leur voler leurs terres, mais aussi les peuples qui s'installent plus loin et qui semble pacifique. Pendant une de ses rondes avec ses moutons, quand il a un peu près une soixantaine d'année, Simplex tombe sur un renard très étrange, avec un poil complètement rouge, restant sous les buissons mais, qui n'attaque pas. Il sent aussi la présence d'un autre sorcier, et lui dit qu'il sait que c'est un humain en regardant l'animal, tout en lui chatouillant la truffe avec un air glacial. Il éternue en riant que c'est très courant les sorciers dans le coin, même si lui est plus sympa que le précédent qui l'avait complètement détrempé pour le faire reprendre forme humaine, ce qu'il fait ici aussi. Il découvre alors un autre sorcier avec un visage un peu avancé comme un museau, une queue de bête, un pelage roux sur tout le corps et des yeux brillants comme ceux des animaux nocturnes. Il se présente comme Atta Gautier Loquax et lui explique qu'il est d'un peuple qui vient du nord, et l'air devient bien froid d'un coup, avec Simplex qui commence à s'inquiéter de voir de nouveaux venus qui voudront sans doute s'installer quelque part. Cependant Loquax le rassure en disant qu'ils ne veulent pas s'installer définitivement à part au coeur de l'hiver. Le sorcier de glace est un peu sceptique au départ mais, une fois que son confrère lui a expliqué comment ils fonctionnent dans son peuple, cela le rassure un peu. Quand après plusieurs passages sans qu'ils ne causent de problème ou n'empiète sur leurs pâturages et leurs champs, Simplex lui donne une tessère d'hospitalité en forme de renard pour lui donner un sauf-conduit pour longer la zone de la frontière. Celle-ci, il la garde autour du poignet et pas autour du cou comme celle qu'il partage avec Laeta et Pertinax, tout simplement que celle de Loquax est juste quelque chose de pratique alors que les quatre autres sont vraiment des objets auxquels il tient comme une sorte de représentations de leur amitié, même s'ils ne disent toujours pas le mot.
Pendant ce temps, les autres membres de son clan lui demandent aussi souvent s'il va se marier, étant donné que c'est ce qu'on doit faire et pour continuer sa lignée familiale, mais bon, le sorcier est tout sauf intéressé par cette idée. Déjà parce que pour commencer, il est gay et qu'il a encore ses sentiments pour Pertinax, ce dont il ne se débarrassera jamais, surtout qu'il sait qu'il vivra longtemps. Lors d'une des premières nuits particulières où ils se retrouvent tous les trois, la conversation glisse doucement vers le mariage, vu qu'ils sont tous en âge et vu qu'ils sont tout de même sorcier, ils sont des membres très importants de leur peuple, et c'est aussi le moyen que leur famille survive. Au fur et à mesure, vu que ni lui, ni Pertinax n'ont envie de se marier pour raison évidente pour les trois, ils se décident à convoler pour avoir la paix mais, avec des personnes qui en ont besoin, et d'attendre encore un peu pour continuer leur lignée, ils ont pas mal de temps devant eux.
Simplex se marie donc souvent avec des filles-mères jetés dehors par leur famille et avec le père du bébé qui assume pas, après avoir fait comprendre à ces derniers que se sont des énormes lâches (vu son histoire et même s'il se fiche de son père, il n'a pas beaucoup de respect pour ce genre de personne et vu qu'il est lui-même très respecté par leur peuple, les lâcheurs sont très vite laissé sur le côté et considéré comme indigne de confiance). Il se comporte jamais en mari mais, plus en ami et en mentor en les aidant à pouvoir vivre par elle-même et être libre des autres (même si j'ai de grosses lacunes à ce sujet, je dois impérativement lire "La femme dans la société celte" de Sylvie Verchère Merle avant d'écrire le billet d'Annia Dominica Laeta et de Daphnel, surtout que les femmes celtes semblent avoir été bien plus libres que leurs soeurs romaines et surtout grecques, même si je ne sais pas si c'est du même niveau d'égalité que pour les femmes égyptienne), tout en élevant les petits. En fait, sa maison, c'est limite le foyer de la ville : toute personne qui a des problèmes peut taper à la porte toujours grande ouverte pour demander un conseil ou un refuge. Etant donné que les maisons sont toutes petites, il a surement récupéré celle d'à côté et fait une ouverture pour que cela fasse une plus grande alors, on y rentre tout de même à dix. Il est donc très apprécié aussi pour cela : si vous avez un problème, il vous aidera, sauf si vous avez ce problème parce que vous avez mal agi, et il fera tout pour que vous puissiez être libre.
J'en ai déjà parlé à quelques occasions avant mais, je pense qu'il s'entendrait très bien avec Dimitri. Ils font tout aussi attention aux siens, et je pense que Dimitri serait curieux de le rencontrer. Il y a surement beaucoup d'histoire autour des Braves alors, j'imagine qu'il doit être curieux de rencontrer son ancêtre, surtout qu'il s'agit de l'origine de sa famille. Bon, si ça arrivait, tout le monde tomberait des nues en découvrant qu'il a du sang duscurien dans les veines - ce qui est vraiment impossible à manquer - mais je pense que Dimitri en ferait une raison de plus de ne pas s'entretuer pour rien (Claude approuve et serait aussi curieux). Je pense que Simplex serait très fier de voir à quel point Dimitri prend son rôle au sérieux et qu'il veut que tout le monde est voix au chapitre, même les roturiers, tout en étant soulagé de voir qu'il mange à sa faim et n'a pas de problème de santé (visible en tout cas, va falloir lui expliquer un peu ce qu'est une maladie mentale s'ils se rencontrent après sa rédemption). Il serait aussi surement impressionné par sa force et tenterait de le rassurer sur le fait que cela le rend très maladroit car, c'est aussi une bénédiction pour son peuple (Simplex rêverait de pouvoir soulever une vache qui refuse de bouger tout seul), et peut-être en lui montrant comment jouer de la flute : on a pas besoin de force pour en jouer à part dans les poumons, seulement de l'agilité dans les doigts alors, peut-être que ça pourrait lui montrer qu'il n'est pas si maladroit et que même si sa force titanesque est handicapante, elle peut aussi lui être utile ou ne pas le gêner dans tout ce qu'il entreprend, même ce qui demande de la précision comme bien enchainer des notes avec une flute.
Par contre, je pense qu'il n'arriverait pas du tout à comprendre son état d'esprit vis-à-vis des morts. La vengeance, surement. Les sociétés méditerranéenne sont très souvent marqué par la vengeance, pas trop de raison que ce ne soit pas aussi chez lui et il trouverait cela surement humain aux vues de ce qu'il a vécu mais, étant donné que Simplex est à la base dans le camp de ceux qui ont causé du tort, ça aide à ne pas aimer le concept même de vengeance. Il lui ferait sans doute remarquer que la vengeance est un cycle sans fin car, si on ne fait que faire payer la dette du sang à la famille d'en face, celle-ci va aussi vouloir se venger et venir tuer l'un des vôtres et ainsi de suite sans fin. De plus, il ne comprendrait pas du tout toute la dévotion qu'il a envers les morts. Simplex respecte les siens et s'occupent des tombes des personnes qu'il apprécie mais, il verrait sans doute la dette que pense avoir Dimitri envers les morts comme une forme d'esclavage et il voudrait sans doute le tirer de cette idée pour qu'il retrouve sa liberté. Ce serait surement très maladroit car, il ne comprend pas tout (entre les barrières du vécu, du temps, de la culture, de la société qui a évolué, le fait qu'il ne comprenne pas ce que c'est le syndrome du survivant et pas parfaitement ce qu'est une maladie mentale même s'il connait la folie, ça aide pas) mais, ça pourrait peut-être lui faire du bien.
"Mais... mais tu es libre... tu es libre de tout maitre, ta vie t'appartient. Personne ne l'a acheté, personne ne t'a capturé, encore moins des personnes mortes, comment pourraient-elles te posséder dans le Royaume des Morts ? Ecoute... je... je ne comprends surement pas tout mais, tu es un homme libre et pourtant, tu sembles t'enchainer à des maitres morts... tu dis que c'est ton devoir mais, tu le remplis déjà très bien en les respectant et en t'occupant d'eux. Si tu sacrifies aux dieux des morts, tu devrais être en paix... je ne comprend pas tout mais, tu es ton seul maitre, personne ne te possède et tu fais déjà beaucoup... tu n'as pas à offrir ta vie à des personnes qui ne peuvent même pas t'acheter... même si tu penses leur devoir une vie, rien ne vaut aussi cher qu'une vie, encore moins quand on ne peut plus la payer... vie simplement libre, c'est déjà une chance immense..."
Je pense que cela ressemblerait à peu près à ça, même si ce serait à travailler et encore une fois, Simplex est complètement en décalage avec Dimitri car, il ne comprend pas pourquoi il est dévoué à ce point à des personnes mortes. Je ne sais pas si ça ferait du bien à son descendant mais, il ferait tout pour tenter de lui faire comprendre qu'il n'a pas à se dévoué à ce point aux morts.
Enfin bon, la digression sur quelque chose qui n'arrivera jamais est terminée mais, je trouvais ça intéressant à imaginer.
Simplex vit donc tranquillement sa vie d'homme libre en continuant d'apprendre au quotidien, tout en retrouvant ses amis un peu plus souvent. Il a moins peur de laisser sa ville un peu loin de temps en temps car, depuis une grosse dizaine d'année, leurs peuples sont de plus en plus en contact pacifiquement pour le commerce et à bien s'entendre, surtout que les mouvements de population se sont ralentis et cela se passe bien avec les derniers arrivés au nord, le peuple de Loquax. Tout semble aller pour le mieux mais, cela ne va pas durer.
Peu de temps après le solstice d'hiver, environ une lune après alors qu'on est au coeur de l'hiver et qu'il joue de la flute pour autant entrainer sa sorcellerie que son jeu le long de la rivière, il voie une énorme tâche noire se dessiner à l'horizon, puis toute une armée. Heureusement, il était sorti armé, comme souvent, et demande aux nouveaux arrivants ce qu'ils veulent. Si c'est un peuple qui cherche à s'installer ou s'ils sont simplement des nomades de passage. Un homme immense sort alors de la foule, dépassant tous ceux qui l'entoure, avec de longs cheveux blancs et couvert de cicatrice en tout genre, que ce soit des coups de griffes, des marques d'estoc ou de tranche ou même des brûlures qui marquent sa peau dévoiler à tous. Déjà, il sent qu'il n'est pas normal, et dès qu'il voie l'épée du créateur, Simplex sait qu'ils sont dangereux, même s'il ne comprend pas tout de suite ce que c'est.
L'homme se présente comme étant l'hégémon Némésis et même si Simplex ne sait pas ce que c'est, il se doute que ce n'est pas quelque chose dont a besoin son clan. Avec le latin que je connais, il n'y a pas vraiment de terme équivalent au mot "hégémon" dans cette langue, "imperator" désigne plus un chef militaire victorieux que vraiment un état de toute puissance et de supériorité par rapport à tous les autres dans tous les domaines, tout comme "invictus" qui veut dire invaincu mais après, je peux juste ne pas le connaitre. Enfin bref, Némésis ordonne à Simplex de le rejoindre et de se soumettre à lui, ce qu'il refuse bien évidemment, refusant de perdre à nouveau la liberté qu'il a gagné. Le combat s'engage donc entre les deux, avec le sorcier qui tente de l'éloigner de la ville pour ne pas la mettre en danger. Il est au départ plutôt confiant car, on est en plein hiver et il gèle à pierre fendre alors, il est au sommet de sa puissance à cette période de l'année. Il tente alors de le piéger dans la glace afin d'avoir une seconde pour le tuer avec sa lance.
Cependant, Némésis l'a anticipé et a fait exprès de l'attaquer à ce moment-là. S'il veut le détruire complètement et l'humilier dans la défaite pour le briser jusqu'au bout, il doit le battre quand il est au meilleure de sa forme. Comme on a pu le voir dans la cinématique d'ouverture du jeu, l'Epée du Créateur peut provoquer des flammes quand elle est lancée, même si c'est la seule fois qu'on la voie faire cela. Elle peut faire des étincelles et briller, tout comme Fulgurante qui émet un éclat pourpre. Pour ma part, étant donné que chaque sorcier a une magie avec une affinité différente, je vais partir sur le fait que ce n'est pas l'Epée du Créateur qui a provoqué ces flammes mais, une fierté et une technique volée à une autre sorcière, celle qui maitrise les flammes, l'ancêtre de Catherine, Pyrkaïa dite Charion, celle qui appartient à Charon, le passeur des morts. Elle, elle sait manier les flammes et une de ses fiertés est la capacité à produire une huile hautement inflammable. En plus, vu qu'à la base, leur technologie est celle des Nabatéens qu'ils ont dévoyé, j'aime bien me les imaginer comme des voleurs de techniques plus que comme des inventeurs (rien que pour leur déguisement, j'aime bien me dire qu'ils ont soit eu l'idée tous seuls, soit ils ont tenté de copier les capacités de métamorphes de Goneril). Il lui vole et en recouvre donc la lame de son arme, pendant que d'autres agarthans en répande tout autour d'eux en priant très fort eux-mêmes que le froid glacial qu'émet Simplex n'empêche pas la mise à feu. Heureusement pour eux et malheureusement pour lui, cela ne suffit pas et tout le champ de bataille se transforme en champ de flamme qui commence à le faire fondre et diminue ses forces. Il continue à se battre mais, Némésis finit par le faire valdinguer contre le mur d'enceinte de Fhiridiad, lui brisant une bonne partie des fiertés qui protègent son dos et le mettant hors combat. Il finit par l'attraper par son chignon pour le forcer à le regarder.
Il lui donne alors ce choix : soit tu te soumets à moi, soit c'est tout ton peuple qui devra payer pour ta faiblesse.
Là, Simplex comprend qu'il ne peut plus rien faire et baisse la tête, vaincu par ce qu'il considère comme un monstre de flammes. Il se soumet donc, même s'il sait qu'il lui abandonne sa liberté. Némésis casse toutes ses armes après lui avoir brisé la moindre de ses fiertés afin de l'humilier encore plus, arrachant le moindre éclat de glace qui sort de lui et ruiné le collier sur sa gorge, puis le force alors à boire un étrange liquide vert, dont il ne comprend la nature qu'une fois qu'il l'a avalé et que Némésis le touche avec la lance la plus étrange qu'il n'ait jamais vu, dont le contact le foudroie encore plus de douleur et de chagrin. Il entend et ressent toute la souffrance de la personne sacrifié pour la fabriquer, toutes ses suppliques et les malédictions hurlées dans l'agonie du massacre de Zanado. Il convulse de douleur et tente de revomir le sang qui le brûle de l'intérieur mais, les Agarthans l'en empêche et le tiennent jusqu'à ce qu'une marque ayant la forme de son emblème ne se grave dans sa chair ensanglanté de sa gorge, signe que son corps a assimilé le sang et qu'il ne pourra plus s'en débarrasser. Ils le laissent alors là, dans la neige alors qu'il se maudit lui-même d'avoir échoué à les vaincre, accrochant une énorme épée juste au-dessus de sa cité s'ils reviennent et demande plus que sa soumission, envers la personne dont il vient de boire le sang pour avoir été sacrifié pour de la magie maléfique, et se maudit d'avoir perdu sa liberté à nouveau.
Quand ces camarades arrivent pour le ramener chez lui, il est complètement détruit à cause de son échec, s'en veut de ne pas avoir été assez fort pour les vaincre, et surement pas assez pour les protéger si l'envie avait pris à l'ennemi de les piller et de les réduire tous en esclavage, même s'ils tentent de le rassurer sur le fait qu'il n'est pas invincible malgré tout. Simplex se coupe alors ses cheveux pour qu'ils soient à nouveau aussi court que quand il était esclave, il se sent asservi de toute façon. Il enterre aussi immédiatement la lance qu'il ne nomme pas de peur d'offenser celui a été sacrifié pour la fabriquer, ne voulant pas l'affubler d'un nom qui n'est pas le sien, avec tous les hommages funéraires pour qu'elle repose en paix malgré tout.
Il retrouve Pertinax et Laeta à l'équinoxe de printemps, et il se rend compte qu'il n'est pas le seul qui a dû subir Némésis : les fiertés de ses amis sont tout aussi ruinés que les siennes, ne se régénèrent pas, ils sentent le sang sacrifié et ils ont l'air de souffrir autant que lui alors que leur corps bataille encore à assimiler cette malédiction. Le pire, c'est que quand ils parlent de ce qui s'est passé, ils se rendent compte que tous ensemble, s'ils les avaient affrontés ensemble, ils auraient gagné : Pertinax aurait pu éteindre les flammes avec ses eaux, Simplex se serait chargé des attaques de front, et les plantes de Laeta auraient pu les déborder, et ils auraient très certainement remporté victoire mais, c'est trop tard, ils sont tous maudits avec ce sang sacrifié même s'ils ne sont qu'au début de leur agonie. Ils ne peuvent que retourner dans leur peuple pour les défendre autant qu'ils le peuvent encore au cas où ils reviennent à la charge.
Sentant que ce sang pourrait encore plus le tuer que sa sorcellerie, Simplex décide de se marier pour de vrai et d'avoir des enfants, afin que son sang ne se tarisse pas et que sa lignée puisse continuer à vivre, en priant tous les dieux et les déesses pour ne pas transmettre sa malédiction à ses petits. Il épouse une fille de son clan avec qui il s'entend bien et a quatre enfants avec elle, histoire d'être sûr qu'au moins un survivent jusqu'à l'âge adulte, en pensant au départ qu'il ne leur a pas transmis ce sang maudit. Quand la force lié à son emblème s'installe en lui et qu'il perd le contrôle de son pouvoir, il a même peur de tenir son propre sang dans ses bras... de seulement approcher qui que ce soit de peur de le broyer ou de le geler à mort... il ne peut même plus jouer de la flute, il fait exploser l'instrument à cause du froid rien qu'en jouant et de toute façon, sa gorge a été tellement ruiné par Némésis qu'il peut à peine enchainé quelques mots sans cracher de sang, alors jouer d'un instrument à vent... et il n'ose même pas imaginer ce qui arriverait à une percussion s'il tentait d'en jouer une... Némésis lui a même arraché la seule liberté qu'il avait quand il était esclave...
Il recroise aussi Loquax qui a subi le même sort mais, il ne peut pas s'expliquer, lui montrant que Némésis lui a coupé la langue pour le faire taire et l'empêcher d'utiliser une grande partie de sa sorcellerie. En écrivant au sol, il lui conseille aussi de ne pas l'approcher car, il a parfois des crises de "sauvageries" où il a le même instinct qu'une bête sauvage acculé à cause de l'emblème qui dérègle sa sorcellerie et se contrôle à peine, pensant comme une bête. Il lui fait aussi comprendre que si ça arrive un jour et qu'il est à côté, il devrait le tuer, afin d'être sûr qu'il n'attaque personne de sa famille ou de son peuple. Simplex lui jure en comprenant ce qu'il veut dire. Il a demandé à ses semblables de faire la même chose pour lui si un jour, il perdait totalement le contrôle de son pouvoir et se mettait à tout geler autour de lui... Pertinax et Laeta aussi...
Il finit par croire que les dieux s'acharnent contre lui ou l'ont carrément abandonné, quand il se rend compte que même s'ils n'ont pas la même marque que lui, ses enfants survivants ont hérités de ce sang maudit et même s'ils le contrôlent, il leur interdit formellement de faire de la sorcellerie, de peur que cela ne les tue aussi, tout en rappelant les règles de bases de cette magie : la seule chose que tu dois sacrifier pour progresser, c'est toi-même et personne d'autre, même si tu dois souffrir jusqu'à supplier la mort. Etant donné qu'il est sorcier, Simplex continue à pratiquer la sienne mais, ça le fait horriblement souffrir. Même s'il supporte d'habitude les températures les plus extrêmes, sa température interne baisse de plus en plus, lui gelant tous les organes et les empêchant de fonctionner correctement. S'il ne reste pas en mouvement ou à côté d'un feu pour se réchauffer, il risque de geler à mort.
Tout cela dure une trentaine d'année. Il a eu le temps de devenir plusieurs fois grand-père et est sûr que sa lignée survivra quand, pendant un été particulièrement chaud, il sent que c'est la fin. Il sent qu'il ne passera pas l'hiver, qu'il va geler définitivement à la prochaine neige et que cela le tuera. A ce stade, c'est plus un soulagement d'être enfin béni par la mort mais, il est aussi mort de peur à l'idée que les agarthans reviennent mettre leur menace de soumettre leur peuple à exécution. Il la confie donc à ses enfants et aux descendants de ses camarades, avant de retourner voir Laeta et Pertinax pour la dernière fois. Les deux hommes vont jusqu'au village de leur amie car, elle ne peut plus bouger ses jambes qui ont dégénérer pour se tordre en des sortes de racines. Elle aussi sent la mort l'approcher, tout comme Pertinax qui a dû mal à ne pas se liquéfier et à marcher, Simplex a dû le porter sur une bonne partie du chemin.
"Si c'est la dernière fois qu'on doit se voir... j'aimerais juste vous dire que vous avez été les meilleurs amis (amici) que j'aurais pu rêver d'avoir... merci pour tout..."
Ils s'enlacent tous ensemble après s'être enfin avoué leur amitié avec les bons mots, sans mensonges ou tournure de phrase pour un futur affrontement qui ne viendra jamais, étant les seuls à pouvoir encore supporter le contact avec les autres sans en subir les conséquences. Ils regrettent beaucoup de ne pas l'avoir dit avant mais, il ne pouvait pas le savoir... quand ils repartent, Laeta leur demande juste de la porter jusqu'à la forêt, au pied d'un grand chêne important pour elle car, quitte à mourir, elle veut rendre l'âme entourée des plantes qu'elle aimait tant. Ils acceptent d'exécuter cette dernière volonté, puis ils se quittent à regret. Pour Simplex, quitte à mourir, il préférerait mourir avec eux, resté avec sa vraie famille mais, il sait qu'il doit rentrer chez lui pour protéger son peuple jusqu'au dernier souffle.
Quand ils arrivent au point de séparation cependant, il enlace Pertinax, ne voulant pas le lâcher, pas avant de lui avoir enfin avouer les sentiments qu'il a toujours eu pour lui depuis des années et qu'il s'était interdit de dire, de peur de trahir son peuple.
"Je t'aime... je t'aime depuis... hein... j'aurais voulu te le dire avant... mais quitte à pouvoir mourir demain, je voulais te le dire au moins une fois..."
Pertinax lui répond en l'embrassant et ils ne se quittent finalement qu'au petit matin, tout en sachant qu'ils ne se reverront jamais en vie.
"Dis-toi que quand tu verras quelque chose, tu le verras de la même manière que moi..."
Cela fait toujours aussi mal de se séparer pour la dernière fois mais, ça met légèrement du baume au coeur de Simplex qui se dit qu'au moins, Némésis ne lui a pas tout voler, il partage au moins cela avec l'homme qu'il a toujours aimé. Il le quitte à regret après un dernier baiser, le gardant lui et Laeta dans son coeur en se souvenant de cette si petite partie de leur vie ensemble mais, qui était plus précieuse que tout à ses yeux, même plus que ce qui lui restait de vie.
C'est peu de temps avant l'équinoxe d'automne, alors qu'il reste hors de la ville pour éviter de tout geler qu'il voie à nouveau une armée se profiler au loin mais, au lie d'être noir, elle porte du pourpre comme les anciens esclaves et du blanc. Le sorcier mourant se demande quel autre malheur lui tombe dessus, quand il voie une femme aux cheveux blonds tachetés de vert l'approcher, accompagné d'un cavalier aux cheveux bruns tout habillés de pourpre... il se demande un instant si ce sont des esclaves ou des hallucinations, avant qu'on ne lui annonce pourquoi ils sont ici : ce serait pour le punir de s'être allié à Némésis et avoir participé au génocide des nabatéens, comme d'autres sorciers, tout en ajoutant que c'était surement pour développer encore plus sa sorcellerie.
"La seule chose qu'on peut sacrifier en sorcellerie, c'est soi-même... regardez l'état où il m'a laissé en me faisant boire ce sang vert sacrifié sans consentement... et je ne connais pas ce peuple... je ne voie pas du tout de quoi vous parler.
- Peut-être alors que le signe de ton grade dans son armée te rafraichira la mémoire. Ne regarde pas celui autour de ton cou, on a déjà récupéré celui de ce haut général liquide et de ce sous-officier bestial sur leur cadavre."
Seiros lui montre alors les tessères qu'il a échangées avec Pertinax et celle de Loquax, tâché de sang et il comprend, il comprend en hurlant de douleur à l'idée d'avoir perdu Pertinax de cette manière. Il tente de leur expliquer que ce n'est pas des signes de grades, que ce n'est que des sauf-conduits et des signes d'amitié et que cela n'a rien à voir, tout en jurant que Pertinax n'aurait jamais fait une chose pareil et que Loquax était arrivé dans le nord depuis à peine cinquante ans et n'était jamais descendu plus au sud que cette rivière. Un homme aux cheveux sapin et une femme avec une chevelure pomme semblent vouloir l'écouter mais, la générale ne veut rien entendre, surtout quand de chagrin, il perd le contrôle de son pouvoir et commence à tout geler autour de lui. Macuil le tue d'un sort de feu avec mépris en le voyant aussi mal contrôler sa magie, haïssant déjà les humains, même si Cichol et Eriu protestent en disant qu'il semblait avoir quelque chose à dire au sujet de ces bouts de métal et des explications à donner. Etant donné que c'est vraiment typique de Duscur et des fhirdiads, les adrestians n'ont pas compris ce que c'était et on crut en en voyant des différentes sur Pertinax et Loquax que c'était des signes hiérarchiques, une distinction entre gradé et n'ont pas du tout penser que cela pouvait être des laisser passer. A Adrestia (pour le moment), tout le monde vit en paix les uns avec les autres, ça ne leur viendrait même pas à l'idée qu'il faut une permission pour passer quelque part et que si tu n'as pas l'autorisation de le faire, tu risques de te faire attaquer par les propriétaires.
Cichol et Eriu se précipitent vers Simplex en lui demandant de tenir pour s'expliquer, qu'ils veulent l'écouter et de tenir pour sa famille au moins mais, il rétorque qu'il ne veut juste plus souffrir et rejoindre la personne qu'il aime vraiment après se l'être interdit pendant des décennies, tout en leur demandant d'épargner son peuple et sa carissima amica, sa très chère amie, Laeta, avant de rendre son dernier soupir dans leurs bras.
Le couple tente encore de prévenir qu'il y a quelque chose de suspect dans toutes cette histoire mais, Seiros les critique pour donner du crédit à un menteur et à un assassin, étant trop enfoncée dans sa vengeance pour croire qui que ce soit. Elle arrache alors les tessères d'hospitalité du cou et du poignet de Simplex, puis Wilhelm et elle trainent le corps jusqu'à devant la porte solidement fermé, laissant le cadavre pourrir là alors que les habitants refusent de se rendre comme Simplex l'aurait voulu selon eux, et les adrestians font le siège de la ville, attendant juste qu'ils meurent de faim à l'intérieur.
Les enfants de Simplex sont déchirés par le chagrin mais, ils savent aussi qu'ils n'ont aucune chance contre eux, même si ce sont des assassins et des pilleurs de cadavres, qui refusent de les laisser au moins récupérer le corps de Simplex devant leur porte sans lancer l'assaut. C'est la reddition et la soumission à l'Empire adrestian pour le massacre de ce canyons rouge qu'il ne connaissent même pas, ils ne savent même pas ce que c'est un canyon, encore moins ce qu'est un adrestian ou un nabatéen à part que ce sont des esclavagistes qui veulent tous les soumettre. Le siège du temple des maitres est inversé, avec les maitres tout puissant qui assiègent d'anciens esclaves pour les rendre de nouveau serviles... Némésis est un bienveillant envoyé des dieux à côtés...
Un des fils du sorcier se souvient alors de la lance que son père a enterré bien des années avant, et a l'idée de la récupérer. Il la sort de sa tombe puis, quand il la prend en main, sent son emblème majeur réagir à l'arme étrange et surtout, sent sa puissance coulée en lui. Il a l'impression de pouvoir vaincre des armées entières avec... mais il se doute que si son père a échoué à les vaincre malgré sa puissance, il n'y arrivera pas non plus, même avec cette arme extraordinaire digne des dieux...
Il pense alors à Némésis...
Malgré ce qu'il avait fait subir à Simplex, il était resté raisonnable dans un sens, et n'était pas revenu réclamé leur soumission lui, et ne les accusait pas d'un crime qu'il n'avait pas commis...
Le choix était vite fait...
Il va donc voir l'assemblée des habitants de la ville et parle de son projet de rejoindre Némésis, l'appeler à l'aide pour les aider à bouter les envahisseurs hors de leurs terres. Vu ce qu'ils sont en train de subir et que le corps du sorcier fond toujours sans tombe devant la porte de la ville, ils acceptent assez facilement cette idée qui est voté à l'unanimité. Ils se mettent alors à creuser sous une des murailles pour qu'ils puissent sortir discrètement, puis, une fois qu'il ne reste plus qu'un coup de lance à mettre, la ville se rend afin de le couvrir. L'armée adrestienne mord à l'hameçon mais, à peine ils ont eu le temps de rentrer dans la ville que le fils de Simplex sort de sa galerie, vole un cheval et s'enfuit en transperçant tout sur son passage, son emblème éclatant comme le tonnerre de rage en hurlant qu'il reviendra pour venger son père et libérer son peuple, alors qu'il part à la recherche de Némésis qui - évidemment - n'est pas bien loin et prêt à l'accueillir comme général de son armée, auprès de filles de Pertinax et Loquax, ainsi que les enfants d'autres sorciers.
Il prend alors simplement le nom de Blaiddyd, abandonnant son prénom et son surnom pour mieux marqué sa filiation avec le sorcier de glace, et devient l'équivalent antique d'un chevalier noir en apprenant à manier la magie argathan (d'ailleurs, en parlant de ça, c'est un point assez intéressant : si Claude a pour ancêtre un archer monté, celui de Dimitri est un chevalier noir alors qu'il a une faiblesse en Raison... pour mieux marqué la différence entre les deux et répété qu'il n'est pas comme son ancêtre peut-être ? [ce qui aurait été moins le cas avec le chevalier sacré, même si ça collerait un peu plus à Dimitri après son arc de rédemption je trouve, plus qu'à Ingrid vu que c'est la classe attribué à Daphnel] Car c'était le poste à pourvoir dans les classes ultime ? Surement. En tout cas, c'est plutôt intéressant à remarquer). Il est assoiffé de vengeance et la force de son emblème en fait très vite un des principaux soutiens et machine de guerre de Némésis. Dans l'état où il est, il est assez proche de Dimitri (qui descend de son fils à lui) dans VW en pire. Il ne pense qu'à se venger et songe à peine à sa famille ou à ses enfants. Même s'il se dit qu'il le fait pour eux, il le fait surtout pour satisfaire sa soif de vengeance à lui.
Au village, son frère et sa soeur essayent d'enterrer leur père mais, Wilhelm et Seiros leur interdisent de lui donner de grands honneurs qui lui sont dû pour être mort au combat. Ce qui reste de son corps est alors brûlé comme on peut puis, on place ce qui reste dans une tombe où ils ont réunis des objets importants pour lui et des symboles de ce qu'il était : s'ils n'ont pas le droit de déposer ses armes dans sa tombe, après que Cichol et Eriu aient entendu la version de l'histoire des fhirdiads et encore répété aux murs que sont les généraux "c'est un piège" avec le même résultat que d'habitude, ils les aident à l'enterrer discrètement avec sa première flute qu'il a gardé toute sa vie, en souvenir de la toute première liberté de son existence. En secret, son peuple commence à lui rendre hommage comme à un dieu à cause de sa sorcellerie extrêmement puissante qui repoussait le gel de leurs cultures, notamment en lui sacrifiant une oie car, ils savent qu'il aimait sa viande tout en les détestant cordialement pour lui avoir plus d'une fois pincer les mains.
Cependant, au lieu de rejoindre l'endroit où vont les morts, l'âme de Simplex se retrouve coincer dans l'arme liée à son emblème, appelée Areanbhar en référence à un personnage mythologique dont il a entendu parler autour du feu avec les autres enfants de sorcier, en compagnie de celle du nabatéen qui a servi à la fabriquer, le tisserand Bleiddwn (nom tiré de la mythologie brittonique vu que beaucoup de nom de nabatéens viennent de là - et note à moi-même, évitez de m'inspirer de ses régions pour les Braves qui sont inspiré des celtes). Autant vous dire qu'au départ, la cohabitation est difficile mais, Bleiddwn a vu toute la souffrance qu'il a subi à cause de l'emblème et sais que s'il aurait eu le choix, il ne l'aurait jamais bu. La coexistence à l'intérieur de leur prison d'os arrive donc à être relativement apaisé, surtout avec le temps, et pour le moment, ils sont surtout horrifié par ce que fait le fils du sorcier pour le venger, étant donné qu'ils sont conscient de tout ce que voie et ressent la personne qui les manie. Ce dernier n'aurait jamais voulu cela, ni de telles massacres... le sang a déjà bien trop coulé... mais il ne peut que tenter de l'apaiser en faisant suinter son énergie de leur prison, ce qui marche, le froid calmant à chaque fois le vengeur, même si cela ne dure jamais...
J'avance jusqu'à la bataille de Tailtean, où l'armée de Némésis rencontre celle de Wilhelm, après la reprise en main de Seiros après avoir compris qu'ils s'étaient trompé de coupable et s'être rappelé ce que voudrait vraiment Sothis vu que je l'ai déjà expliqué dans le premier billet. Avant la bataille dont ils sentent qu'elle sera difficile, les enfants des trois amis sorciers sacrifient trois oies aux mânes de leurs parents (de nouveaux un concept romain, ce qu'on pourrait grossièrement traduire par l'esprit des morts de la familles ou les ancêtres), car ils savent que c'était une viande qu'ils aimaient partager ensemble, même si les esprits des principaux concernés les supplies surtout de se rendre avant de se faire assassiner pour ce monstre de Némésis et de les enterrer pour de bon, afin qu'ils puissent enfin rejoindre le monde des morts avec leur compagnon de captivité... même si cela n'arrivera pas avant très longtemps...
Lors de la bataille, Blaiddyd affronte Wilhelm, hurlant qu'il les tuera tous pour venger son père mais, ce dernier arrive à le vaincre après un combat terrible. Le corps du chevalier noir est alors récupéré par les agarthans avant la grande débâcle de Némésis, au cas où ils arriveraient à le ranimer pour le réutiliser plus tard.
Une fois vaincu, avec le temps et les histoires de l'Eglise pour empêcher la vendetta permanente, les histoires de Simplex et de son fils se mélange pour n'en faire qu'une, même si celle du père reste dominante. Une des rares choses qui vient de son fils est le fait qu'il soit un chevalier noir alors que Simplex était un fantassin à pied, ainsi que sa mort à Tailtean et surtout les histoires retouché par Rhéa pour protéger sa famille. Sinon, on se souvient surtout de Simplex comme quelqu'un de très droit et épris de justice à cause de son histoire en lien avec l'abolition de l'esclavage et le fait de donner une voix à tous. Je pense que dans cette optique, cela aurait pu influencer Dimitri dans son envie que les roturiers aient le droit de participer à la vie commune et aux décisions, en plus d'autres choses.
Si les Braves ont des congrégations comme celle qu'on retrouve dans le christianisme (et dans mes écrits, étant donné que je suis une grosse quiche en culte bouddhiste ou shintoïste, que je m'inspire du christianisme et du catholicisme que je connais un peu mieux même si c'est assez lacunaire, c'est le cas), je pense que celle de Blaiddyd aurait pour mission particulière de venir en aide aux plus démunis afin qu'ils puissent vivre plus décemment, ainsi qu'aider gratuitement ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir un avocat lors d'un procès, afin que tout le monde ait accès à une bonne justice. Ce serait d'ailleurs lui qu'on prierait à Faerghus pour un bon jugement, alors que j'associerait plus Seiros à cette dernière dans la croyance officielle ou centrale mais, comme c'est un peu la Sainte de l'ennemi numéro 1 depuis quatre cents ans, on va éviter de la prier et lui préféré Blaiddyd. Autre point pour la congrégation de Blaiddyd, s'ils ont une règle semblable à celle des moines chrétiens, ils doivent manger très maigre et pas de viande mais, pour les jours de fêtes, on fait une exception en les autorisant à manger de l'oie cuisiner de différentes manières, afin de rappeler qu'il aimait cette viande. S'il a aussi une fête à Faerghus, le roi aussi mange de l'oie, peut-être en tourte même si, si on se fie aux éléments retrouvé à La Picola (encore une fois, la base de Fhirdiad et de son peuple), on n'en mangeait pas et qu'on préparait plutôt des soupes et des bouillies. On jouerait surement également beaucoup de flute étant donné que c'était son instrument fétiche, qu'on retrouve même sur le gisant construit à postériori par Loog quand le Royaume est devenu indépendant. A ce moment-là, on utilise beaucoup l'histoire de Blaiddyd père pour motiver les troupes, ainsi que celle de tous les autres Braves (sauf peut-être Lamine vu qu'elle est du côté impériale, et encore, dans ma fanon de ma petite tête, je pense que les Lamine auraient été tout simplement neutre dans le conflit et jouerait le rôle d'hospitalier / zone neutre avec l'Eglise afin de soigner tout le monde, leur Brave étant lié à la guérison).
On se souvient aussi de son lien avec la glace et le froid, notamment grâce à Areanbhar. Etant donné que son âme est piégée à l'intérieur, sa magie suinte de la Relique, même si son... aspect faute d'un meilleur mot change selon son porteur :
pour Loog, elle serait très majestueuse et forte, la glace éternelle qui ne romps jamais et résiste à toutes les attaques pour repousser une autorité injuste
Pour Clovis dans l'UA "bye !", cela ressemblerait à celle de la neige brune qui est plus proche de la gadoue qu'autre chose à cause de son je-m'en-foutisme
pour le père de Lambert, mon OC Ludovic, l'énergie serait plutôt faible et timide mais, quand Guillaume meurt dans CF, il prend progressivement en confiance pour être digne de lui et devient semblable à de la neige des montagnes, calme et discrète mais, toujours là, sachant écouter et se calmer, même si elle peut se déchainé dans une avalanche. C'est la même sensation dans l'UA "bye !" sans le passage par le moment timide
pour Lambert, étant donné que je le voie comme plus impulsif et moins réfléchi, je dirais que l'énergie d'Areanbhar serait comme de la neige fraiche avec laquelle on peut jouer pour rappeler son côté plus léger et son optimisme
et enfin, quand c'est Dimitri qui la prend quand il est à son pire, l'énergie fait penser à un blizzard furieux et trempé de sang mais, Simplex s'inquiétant pour lui, quand il tient sa Relique, il essaye d'avoir une atmosphère plus apaisante afin de le calmer comme avec son fils des siècles auparavant, même si ça marche moyennement. Après sa rédemption, l'énergie de la lance se rapproche à nouveau d'une glace protectrice, celle qui conserve la chaleur quand elle est en coque et qui protège les autres derrière son écran solide, comme avec Loog.
Enfin, j'aime à m'imaginer qu'à la fin d'AM, quand Rhéa est remise, elle raconte toute la vraie histoire à Byleth et à tous les anciens étudiants (naon, personne ne reste avec Edelgard et Hubert dans ma tête, les Aigles de Jais se barrent tous pour faire ce qu'ils savent faire le mieux, résistez au tyran !), ils enterrent toutes les Reliques afin que tous puissent reposer en paix. Ils les inhument à Garreg Mach, pour que les nabatéens puissent au moins reposer sur leurs terres, et étant donné que les Braves ont déjà leur tombe chez eux, même s'ils font refaire les épitaphes pour mieux coller à ceux qu'ils étaient vraiment. Etant donné qu'ils savent à présent qu'ils étaient amis, Annette, Dimitri et Félix enterrent leur relique les unes à côté des autres, afin que Laeta, Pertinax et Simplex puissent reposer à jamais ensemble après avoir toujours dû se séparer de leur vivant.
Alors qu'il fait une dernière prière à son ancêtre, Dimitri sent un baiser gelé sur son front avec une présence, puis un courant d'air gelé semble s'élancer en un instant vers le ciel avant de disparaitre.
"Vale"
Et voici l'histoire des Blaiddyd, et en particulier de Blaiddyd Simplex Princeps ! ça a été trèèès long à écrire, je l'avoue, surtout que je voulais quelque chose qui tienne la route mais, si je n'ai pas fait trop de faute dans les références, je suis contente ! J'espère en tout cas que cela vous a plus, qu'il n'y a pas trop de faute et que ce n'est pas trop lourd avec les références historiques ! En tout cas, merci beaucoup de votre patience et de votre attention !
Vale cives !
Bibliographie spécifique (lien sudoc ou persée sur le titre + j'ai essayé de rester sur des articles relativement récent pour avoir des informations fraiches + c'est surtout sur la partie celtibérique du billet car, pour tout ce qui est romain, cela vient surtout de mes cours et des lectures que j'ai pu faire pour mes études donc, je ne les ai pas tous) :
ARANEGUI GASCO Gasco Carmen. "Scènes de la cité ibérique. Les céramiques d'Edeta". In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 23, n°1, 1997. pp. 195-220. => celui-ci, c'était surtout pour vérifier si on jouait bien de la flute chez les ibères à l'époque antique (c'est un instrument qu'on retrouve à toutes les époques mais, on ne sait jamais !). On y parle plus de flute double (aulos) même si pour que Simplex puisse la fabriquer lui-même, il a fait une flute simple + allez voir les dessins de poteries à la fin de cet article ! C'est magnifique (les images venant de La Picola sont plus celle de céramique ordinaires de personnes ordinaire alors, j'ai pas voulu surchargé avec de la céramique plus fine, surtout que Simplex n'en a pas, mais ça pourrait être la vaisselle de ses maitres !)
BADIE Alain (entre autre mais la liste des auteurs fait dix pages) Le site antique de La Picola à Santa Pola (Alicante, Espagne), édition de la Casa de Valasquez, 2000 => la ville de Fhirdiad est basé sur ce village de pêcheur ! J'ai lu que la partie sur le village ibérique étant donné que c'est la source d'inspiration principale mais, le site a aussi été occupé par les grecs et les romains ! Si vous arrivez à avaler des rapports de fouilles, je vous le recommande ! + la Casa de Valasquez est vraiment une référence pour tout ce qui concerne l'Espagne et son histoire, je vous recommande ces livres si vous voulez écrire dessus !
DE GRIÑÓ FRONTERA Beatriz. "Approximación a la iconografía de las divinidades femeninas de la Península Ibérica en época prerromana". In: Revue des Études Anciennes. Tome 89, 1987, n°3-4. Grecs et Ibères au IVe siècle avant Jésus-Christ, sous la direction de Pierre Rouillard et Marie-Christine Villanueva-Puig. pp. 339-347. => j'ai commencé à regarder par là pour les armes mais finalement, je ne l'ai pas beaucoup utilisé. Cependant, comme il est assez court et est lisible avec Deepl (car je suis aussi nulle en anglais qu'en espagnol), je vous le conseille aussi !
LORRIO Alberto J. "L’armement des Celtibères : phases et groupes". In: Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, tome 12, 1994. pp. 391-414. => c'est de là que viennent toutes les références à l'armement, ainsi que l'image des armes de Simplex ! (figure 6, page 399, ou page 11 du PDF)
ROCHE-BERNARD Geneviève Costumes et textiles en Gaule Romaine, édition errance, 1993 => j'y ai pioché des compléments pour tout ce qui était du ressort de la teinture, même si ça m'embête un peu vu que l'époque est plus tardive
VENCESLAS Kruta Les Celtes : histoire et dictionnaire : des origines à la romanisation et au christianisme, éditions Paris, Presses universitaires de France, 2006 => j'y ai trouvé les informations plus généraliste, mais aussi tout ce qui entoure les tessères d'hospitalité ! Une base à lire, même si c'est plus un outil bien pratique à compléter avec des manuels sur le sujet.
#fe3h#Blaiddyd Simplex Princeps#blaiddyd of the 10 elites#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#la guerre des héros ! La période qui n'intéresse quasi personne mais que j'adore car c'est pendant l'Antiquité !#(car je suis une antiquisante avec un côté médiéviste mais surtout une grosse antiquisante curieuse !)#ça a été ultra long à faire ! Mais aussi très satisfaisant !#Blaiddyd qui aime la viande d'oie car son arrière-arrière-arrière...-petit-fils en affronte une ^^#j'aurais aimé casé une référence aux asperges aussi mais le coup de l'oie est déjà pas mal pour moi#j'espère que ça vous plait surtout !#et qu'il n'y a pas trop de faute d'orthographe ou historique !#Et j'espère aussi que cela n'est pas trop indigeste avec toutes les références !#s'il y a des erreurs (notamment historique) ne vous gêner pas pour me le dire avec des références pour que je puisse revérifier#en tout cas j'espère que ça vous aura plu ! Merci encore !#est-ce que je vous dis ce que signifie ... hum... on va dire qu'il y a un bon gros indice 3 lignes après donc... naon ^^#vale#ou peut-être on verra !#est-ce que j'ai mis l'image de son emblème pour éviter de polluer les images du tag sur lui alors qu'il la déteste ? Complètement
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- Tu t'accroches au passé, tu vis dans ce qui a été, tu fais semblant d'avoir oublié mais tu y penses tout. le. temps.
- Je ne fais pas semblant d'avoir oublié, je n'ai pas envie d'oublier d'ailleurs. Ce sont des bons souvenirs, même s'ils sont teintés de tristesse, de mélancolie.
- Tu veux qu'on te plaigne, tu te fais passer pour la pauvre malheureuse c'est fatiguant, on dirait que tu n'as rien appris en fait. Tu fais les mêmes erreurs, tu ressasses et tu nous emporte avec toi dans ta spirale. J'en veux pas de ta spirale, démerde-toi avec tes souvenirs et ta mélancolie. Grandis un peu.
- Je ne me fais passer pour rien et je ne demande à personne de m'accompagner où que ce soit dans les méandres de mes pensées. Je suis comme ça, c'est tout. Fatigante je suis, certainement. Usant pour les autres, c'est possible. C'est ainsi que je suis, et tu m'as bien fait comprendre combien tu n'avais plus envie de ça pour toi, pour nous. Je ne me plains pas, c'est ma façon de partager.
- C'est trop lourd.
- Pardon.
- ...
- Tu as raison, même si je ne veux pas oublier, j'aimerais me délivrer un peu de ce passé et ces souvenirs qui m'étouffent un peu. Ce sont des vagues, les flots surgissent et je ne peux plus contrôler. Je me noie et m'enfonce dans le labyrinthe de ces instants survenus. Est-ce que je dois pardonner les autres, ou moi, ou tout ça à la fois, je n'en sais rien. Je crois que je souffre, c'est tout.
- Eh bien je suis désolée pour toi mais me concernant c'est terminé, je n'en souffre pas et je n'ai aucune raison de me rattacher à ce passé. Arrête de me faire vivre comme ça, c'est malsain et je ne t'ai jamais donné cette autorisation.
- Je n'ai pas besoin de ton autorisation, je crois ?
- Peut-être que si. Et je ne te la donne pas.
- Tu me manques. De nombreuses parties de toi me manquent.
- Je ne suis pas des parties. Je suis partie. C'est tout ou rien. Te concernant c'est rien.
- ...
- Tu l'as choisi et voulu, c'est toi qui es partie. Je n'ai rien demandé, je n'ai fait que subir.
- Oh arrête tes conneries, tu n'as rien fait pour que je reste, bien au contraire. Tu as laissé la porte entr'ouverte dans l'espoir que je m'en aille. Félicitations, tu as réussi. Et j'ai même eu la décence de partir en toute discrétion. Aucun mot ni scandale ni attaque. Oh, ne fais pas celle qui en est blessée, je sais que ça t'arrangeait parfaitement ! Je reconnais tous mes torts, aies au moins l'honnêteté de reconnaître les tiens.
- Je n'ai pas envie de me battre avec toi, surtout avec des mots; tu aimes les manier : ça t'arrange, tu joues avec des armes que tu sais utiliser. Je ne suis plus ni dupe ni consentante. C'est terminé.
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La pute || Lecteur x John Shelby
Anon a demandé: «11 & 19 avec John boy? car il me manque " (il me manque aussi, mon pauvre cœur me fait mal [Note de l’auteur])
Résumé: n.11 & 19 de la liste d'invite: "S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît" + "Je brûlerai ce putain d'endroit" Avertissements: jurons, beaucoup d'angoisse, prostitution, nudité , violence, mentions d'abus, mentions de viol, discours misogyne, description graphique des signes de violence physique
Notes de l'auteur @thepeakyfckingblinders:
Derrière chacune de ces œuvres, il y a des nuits blanches et quelque chose de très proche de multiples pannes mentales, alors, s'il vous plaît, prenez une minute pour m'envoyer un message à ce sujet, j'ai besoin de commentaires réels pour comprendre comment améliorer mes compétences et évoluer ♡
Donc, cette demande est dans mon esprit depuis des lustres, et même si je ne suis pas satisfait de sa dernière partie parce que ça craint, je suis littéralement obsédé par cette idée, je l'aime tellement que j'écrirai probablement une longue fic à ce sujet, juste après Contagio, mais cela dépendra de vous les bébés, parce que, d'abord et avant tout, j'ai besoin de savoir ce que vous pensez de cette pièce. ⤟ IMPORTANT
S'il vous plaît , si vous êtes victime de tout type d'abus, parlez à quelqu'un qui peut vous aider, personne ne devrait vivre seul quelque chose comme ça. ⤟ IMPORTANT
J'ai édité le gif et ajouté le texte, ce n'est pas une scène réelle du spectacle, mais j'ai pensé que cela pourrait être une bonne idée, un petit détail qui pourrait être ajouté à mes œuvres. Qu'est-ce que tu en penses? Pls, laissez-moi entendre vos opinions babeees ⤟
Je suis désolé d'être si tard , mais j'ai été très occupé ces derniers jours et écrire n'est jamais seulement facile, cela demande de la concentration et des efforts, et je ne veux pas que vous soyez déçu, donc je suis toujours extra précis tout en travaillant. J'espère que cela vaut la peine d'attendre!
Si vous souhaitez être ajouté à ma liste de balises, veuillez m'envoyer un message directement
Je suis italienne , l'anglais n'est pas ma langue maternelle, donc je m'excuse pour chaque erreur possible que j'ai commise. Aussi, aidez-moi à améliorer mon écriture en me disant s'il y a quelque chose qui ne va pas.
Tout d’abord je suis désolée si la traduction n’est pas super je suis nulle en anglais de plus le jour où j’ai fini de la traduire je venais d’avoir un 15/20 puis 8/20 ?
J’utilise un traducteur pour m’aider, car je suis feignante .
Si vous voyez des fautes d’orthographe n’hésitez pas !
Les imagines sur John Shelby ne sont pas vraiment ce que je lis mais je suis tombée amoureuse de celle-là.
Bonne lecture !
Birmingham était en quelque sorte silencieux cette nuit-là, John remarqua les rues inhabituellement vides autour de lui, alors que son rythme fougueux le conduisait facilement vers une destination bien connue, ses pas confiants retentissant entre les murs humides de ces rues sordides faits d'innombrables appartements surpeuplés. La puanteur indubitable d'urine stagnante imprégnait méchamment ses narines, provoquant bientôt une expression dégoûtée pour souiller son visage angélique, tandis qu'il prenait avidement la énième traînée de fumée de son cigare cubain et arrêtait finalement sa marche incessante devant le bordel le plus célèbre du toute la ville. Depuis environ trois ans, jour après jour, sa vie tournait périlleusement autour du gouffre: les choses étaient devenues totalement incontrôlables, le destin l'avait impitoyablement plongé dans un profond désespoir, donnant vie à une spirale apparemment sans fin d'obscurité et de désolation, qui était en train de ronger graduellement sa fragilité, de l'étrangler brutalement, de piller tel un rapace chacune de ses respirations vitales déjà tendues. Et, néanmoins, il était plus que difficile de le blâmer pour des résultats aussi catastrophiques, après tout, il avait à peine survécu au champ de bataille, seulement pour se retrouver avec une poignée de rien, laissé seul pour faire face à une femme décédée et quatre enfants à élever seul, tandis que ses tripes rampaient de douleur atroce et d'acrimonie vorace pour le monde entier, lui faisant développer une tendance à l'autodestruction qui était tout aussi préoccupante que bien cachée. En fait, malgré son enfer privé, il restait toujours un Shelby, et un Shelby n'était pas censé être doux, ni faible, aucun d'entre eux ne pouvait se permettre de succomber à leur affliction, jamais, pas un instant . Ils devaient être invulnérables.
Ou, au moins, ils devaient paraître invulnérables, car la vérité était que John avait peur, complètement effrayé par tous ces changements impitoyables. Au fond de lui, il se sentait comme un enfant désespéré et sans défense, abandonné par Dieu et rejeté pour errer dans ce monde sinistre sans autre destination que la mort et la misère, ainsi son sang bouillait de virulence et de venin, son cœur se serrant de colère aveugle et son jeune âme dévastée désespérément longue pour toute sorte de distorsion d'affection non attachée. C'était essentiellement la raison principale pour laquelle son lit était incessamment chaud, ou plus précisément, plus chaud qu'il ne l'avait toujours été auparavant, car, inutile de le dire, John Shelby était un coureur de jupon. Sa beauté étonnante était constamment sur les lèvres de tout le monde à Birmingham, il n'y avait pas une seule femme dans toute la ville qui n'avait pas rêvé de coucher avec lui au moins une fois dans sa vie. Par conséquent, John était plus qu'heureux de leur plaire à tous, littéralement, de les accueillir à bras ouverts, même pendant son mariage passé; et, en ces rares occasions où aucune fille n'allait frapper à sa porte, il s'était maintenant habitué à chercher du secours dans les maisons closes, plutôt que de dormir seul et de devenir une proie facile pour ses démons féroces.
Il a donc fini par laisser tomber son cigare fumant sur l'asphalte inégal de l'endroit le plus délabré de Small Heath, "Le Belle Donne", une maison de tolérance italienne, assez délabré et sur le point de tomber en morceaux, mais qui s'est souvent avéré avoir ses prostituées préférées. En effet, depuis que les Peaky Blinders avaient vaincu et soumis le clan de Sabini, ils avaient occupé une position de premier plan dans le pays, au point que plusieurs autres gangs italiens sur leur territoire, y compris les Changretta qui possédaient ce bordel en particulier, avaient finalement donné aux Shelby. En conséquence directe, pour le dire simplement, John et tous ses frères avaient, dans un sens très réel, gagné le plein droit d'abuser de toutes les affaires que les wops détenaient.
"Hé, gars !" Johnny aboya avec résonance en entrant dans le hall, maintenant une attitude assez intimidante et un regard menaçant exprès, pour faire encore plus peur à son nouveau larbin. "Allez, montre-moi ce que tu as" Cet ordre rude glissa sournoisement sur sa lèvre inférieure, immédiatement suivi par sa langue brûlante, tandis que son regard affamé parcourait la pièce, examinant le visage de chaque prostituée qui se tenait là avec une attention méticuleuse, sans cependant, trouver quelque chose qui pourrait le satisfaire. Robert Turrini, le proxénète, était un gars bizarre, car son apparence physique pouvait probablement être décrite comme à la fois dérangeante et amusante: son estomac corpulent et révoltant vacillait et ses jambes courtes trébuchaient dangereusement, quand il se hâtait de se lever et d'accueillir son client le plus dur. "Monsieur. Shelby, quel honneur et quel plaisir de vous revoir! » Ces mots de lèche botte ont fui de sa bouche pâteuse et malodorante, et néanmoins, ses doigts tronqués trahissaient inexorablement ses vraies pensées, car ils se torturaient nerveusement les uns les autres ou, comme seule alternative, couraient convulsivement à travers sa frange grasse et miteuse. "S'il vous plaît, monsieur, suivez-moi, ce sont pour les péquenaud et les alcoolos, rien à voir avec des messieurs comme vous" Une fois de plus, le ton aigu et torride de Turrini râpait sans relâche dans ses oreilles, faisant clairement référence au groupe de putains de second ordre qui pouvaient être trouvées à l'entrée; ainsi le proxénète boiteux se déplaça rapidement, sa main faisant signe avec impatience à John de marcher sur ses talons, puis se dirigea vers un couloir étrangement étroit, si maigre qu'il était presque impossible de traverser, sinon de marcher en biais. Le salon secret n'était éclairé qu'en partie par une lumière rouge sordide créant une atmosphère horrible, un silence terne régnait tyranniquement dans ce petit espace, bien que tu n'étais pas seul, mais pratiquement collé à une autre fille; tous deux assises sur un canapé minuscule, vos coudes se touchant, toujours, aucunes d'entre vous n'a osé émettre un seul son. Tout ressemblait à du plomb sur ta cage thoracique en papier mâché, cette horrible sensation forçant ton cerveau traumatisé à continuer involontairement de compter les secondes jusqu'à ce que ce fardeau haineux se soit potentiellement enfoncé dans ton sternum, annihilant définitivement ton cœur éclaté. En conséquence, lorsque la porte délabrée s'est ouverte et qu'un grincement aigu a gratté votre peau, tu pensais vraiment être sur le point de mourir. Ton tortionnaire a fait son entrée, et juste après lui, un autre homme est entré, mais tu ne pouvais pas voir son visage, car le sommet de sa casquette projetait intentionnellement une ombre mystérieuse dessus. "Ces deux là, sont vraiment jeunes, très douce" Robert exhiba ses biens avec un sourire néfaste, frottant ses pattes souillées avec une avidité évidente. «Voici la plus belle offre de chair et d'os sur le marché» Un ricanement sadique accompagna avec répugnance son discours, provoquant instantanément un froncement de sourcils chez John, visiblement mécontent de la façon dont l'homme parlait délibérément des êtres humains. Heureusement, c'était un fait connu que le milieu Shelby avait l'habitude de traiter ses femmes avec tout le respect dû: qu'il les paye ou non, il s'assurait toujours qu'elles étaient à l'aise avec lui et ne rechignait jamais à leur donner du bon temps également; par conséquent, un regard vexé a été tiré dans la direction de son interlocuteur grossier, avant que ses yeux cristallins ne flottent brièvement autour de la place, puis se heurtent presque instantanément à votre élégante silhouette.
Ta circulation sanguine semblait sur le point de ralentir tandis que le regard confiant de l'étranger empêchait le tiens, ses traits bruts étant maintenant pleinement affichés, car il avait légèrement levé le menton pour te regarder correctement, et toi seulement, malgré les tentatives désespérées et pétulantes de Clarissa pour attirer son attention avec des sourires malveillants et des noms d'animaux ridicules. Même si ton esprit hébété venait d'être brutalement brutalisé par l'assaut soudain et embrasé de ses iris glaciaires, quelques instants ont suffi pour que tu réalises à quel point il était profondément différent de tous les rats bas qui traversaient habituellement cet horrible endroit.
Chaque trait pointu et toujours délicat de son visage débordait d'une délicieuse jeunesse, un œil moins vif aurait peut-être même confondu sa fraîcheur avec une réelle naïveté, mais pas le tien; tu étais bien trop maline pour commettre une erreur aussi grossière. En outre, le tissu chic bleu nuit du costume chic, pliant remarquablement son corps majestueux, laissait planer un doute sur le fait qu'il était, selon toute vraisemblance, un homme considérablement riche, ce qui était au-delà de te désorienter, car le prix à payer pour un délice sordide dans ce bordel était outrageusement dérisoire, c'est le moins qu'on puisse dire.
Et finalement, autant qu'il t’ait tué pour le concevoir, il était sans aucun doute l'un des hommes les plus enchanteurs que tu ait jamais vus, au point que tu t’es retrouvé inconsciemment à te dem!ander la raison possible pour laquelle une créature céleste de son genre aurait besoin d'acheter une misérable heure d'amour dissimulé.
"Elle, là-bas" Ce murmure malléable, rempli de nostalgie et de gratification, se glissa furtivement dans la bouche de John, alors que son sourire se leva vers le haut de manière séduisante et son regard persévérait dans son engagement louable à prolonger scrupuleusement votre plus belle forme dans une pure adoration. Dentelle et organdi fusionnés sublimement sur le déshabillé cramoisi léger que tu portais, ta forme immaculée est apparue comme un paradoxe séduisant dans ses pupilles dilatées, avec tes longues jambes laissées luxueusement exposées, tandis que chaque pouce de votre peau de porcelaine, de votre cou maigre à votre aine , ont été minutieusement déguisé par ce matériau impie, sombre et impénétrable, bien que suffisamment mince pour lui permettre d'apercevoir votre poitrine. Son souffle frissonna de crainte quand il se retourna pour contempler les traits aphrodisiaques de ton visage, ses joues rouges et ses lèvres charnues lui faisant mal de désir, puis tes yeux de biche inondés de mélancolie, étranglant son âme sans pitié, enracinant dans son cerveau la conviction perfide qu'à la fin de la journée, il aurait volontiers dilapidé sa fortune, ne serait-ce que pour te vénérer de loin. "Hé, chéri!" Sa voix basse a finalement grondé dans les murs de ce petit espace, vibrant massivement dans ton abdomen, tandis que tu te forçait à avaler la masse douloureuse obstruant ta gorge et à te lever, répondant rapidement à son ordre, consciente que commencer à se rebeller contre ta pitoyable destinée n'aurait servi à rien. En tenant la main de ton client derrière ton dos, mais en gardant la tête baissée pendant tout le trajet, tu l’as guidé silencieusement dans l'escalier en colimaçon jusqu'à la meilleure pièce de la maison, comme te l’avez précédemment informé le proxénète. Sa veste et son chapeau ont été rapidement accrochés au porte-manteau, laissant son haut musclé recouvert uniquement de sa chemise blanche et de son gilet bleu, un sourire séduisant a été projeté dans ta direction et tu as détecté une étincelle libidineuse dans ses iris, alors qu'il réduisait l’espace entre vous à un rythme lent. "Comment dois-je t'appeler, ma chérie?" Il a sciemment utilisé le même surnom flatteur une fois de plus, en murmurant cette question à peine audible dans ton oreille, car il était maintenant derrière toi: ses grandes mains posées autour de ta taille, faisant doucement s’emboiter ton dos et sa poitrine, tandis que sa bouche qualifiée brossé immédiatement contre ta nuque, dessinant une traînée ardente de picots éphémères jusqu'à ta mâchoire. "Seulement y / n" Tu halètes en réponse, le contraste marqué entre sa chaleur et ton corps froid amer, ainsi que la peur paralysante qui te manges vivante, a fait que ton estomac brouillé se tortille et que tes paupières se ferment douloureusement en un froncement de sourcils. "Eh bien, c'est un assez beau nom, je suis John, au fait" Un joli rire, pourtant sous-entendu, emplit furtivement tes oreilles avec ce petit compliment; il n'y avait aucune trace de moquerie dans son ton, cependant, cela sonnait simplement comme s'il voulait être gentil avec toi, sans aucune aspiration à un gain personnel, et tu rougirais presque, pris au dépourvu et plus habitué à aucune forme de gentillesse. Néanmoins, c'était une question d'instants avant qu'un autre long baiser mouillé ne soit pressé sur ta mâchoire, te faisant sursauter avec une appréhension évidente et, plus tard, définitivement s'éloignant de lui, dès que tu sentais son toucher abandonner tes hanches seulement pour grimper sur tes côtés, jusqu'à ce qu'il atteigne le col de ta chemise de nuit et que ses doigts commencent à jouer avec ses boutons ronds.
"Non, je vais le faire!" Tu as brièvement averti, alors que tu perdais temporairement le contrôle de ton discours et de tes actions, en plaçant tes mains au-dessus des siennes pour les hausser, puis en te tournant pour lui faire face avec un souffle court, tes paumes ouvertes te protégeant. «Je m’en occupe» Une voix sensiblement plus douce a supplanté ta grossièreté précédente une fois que tu as progressivement métabolisé les dégâts que ta réaction imprudente aurait pu causer.
"Ok,ok, chérie, comme tu veux" Mais John se contenta de glousser, se moquant de toi tendrement, tandis que ses avant-bras se levaient en plaisantant en se soumettant à tes ordres, bien que, à vrai dire, ton comportement étrange l'avait laissé un peu perplexe, bien-presque confus. Reculant prudemment vers l'arrière, il se mit confortablement à l'aise sur le bord du lit double, assis juste devant toi avec les jambes écartées, son regard ardent ne se déviant jamais de toi, et commença à déboutonner son gilet avec sa chemise et son maillot de corps, jusqu'à ce que son torse sculptural soit complètement nu, dans toute sa splendeur, alors que la lune filtrait à travers les rideaux et diffusait ses faibles rayons sur tous ses contours, améliorant superbement tous ses muscles.
Sans sursis, il te lorgna dans une pure adoration, étonné de nouveau de manière dévastatrice par ta beauté éblouissante, désireux de sentir ta chair en feu autour de la sienne, accroché littéralement à chaque mot ou à ton mouvement, tandis qu'un sourire provocateur ondulait régulièrement sur ses lèvres. Pourtant, il ne cessait de se demander pourquoi une vision angélique comme toi disparaissait lentement dans cet enfer authentique sur le cœur, dilapidant catégoriquement ton rougissement de la jeunesse au milieu de cette cohue de putridité effrénée. Cela n'avait absolument aucun sens, et il ne pouvait pas se débarrasser de cette pensée pernicieuse qui hantait son esprit depuis qu'il t’avait vu pour la première fois: tu avais l'air nerveuse, extrêmement défensif, presque paralysé par la peur; tu semblais si différente de toutes les putes qu'il avait eues auparavant, d'où son instinct, si obscurci par la cupidité, criait que quelque chose n'allait pas. Et quand il te regardait lui tourner le dos à nouveau, afin d'éviter son regard pénétrant alors que tu te déshabillais à contrecœur, il lui suffisait de comprendre que son exécrable intuition avait raison. Néanmoins, au moment où sa tête a réussi à se reconnecter à sa bouche, il était déjà trop tard, le textile doux de ta chemise de nuit est tombé inéluctablement sur tes pieds, te laissant nu sous ses yeux affamés.
John s'étouffa de son propre souffle; pour la première fois, il se sentait comme un gamin lors de sa première expérience, peu importe si rien ne peut être plus éloigné de la vérité, d'une manière trouble et énigmatique, tu pouvais le rendre vulnérable. Sa gorge est devenue incroyablement sèche pendant qu'il continuait de te fixer avec crainte, les courbes sinueuses de tes fesses sans faille, la ligne sinueuse de ton dos superbement arqué couvert en partie par tes cheveux doux, tes épaules tendues et tes jambes raffinées, tout ce qui te concerne, son esprit devint entièrement noir, les mots s’étouffant dans sa gorge. Pourtant, dès que tu t’es déplacé pour lui faire face et que sa vue a été bénie par la vue complète de ta silhouette voluptueuse, quelque chose a altéré la lumière dans ses yeux bleus, les rendant soudainement sombre et sinistre. Sa mâchoire tomba légèrement sous le poids de cette consternation violente: en conjonction, un sentiment odieux de nausée cruellement tiré dans le ventre et la colère aveugle l'assaillit virulemment, car ton buste était complètement martyrisé.
"Que se passe-t-il…" Ce babillage non voulu mourut dans l'air glacé, ses orbes choqués délimitant les traits de ta silhouette endommagée: ton cou et ta clavicule étaient horriblement enduits de plusieurs empreintes violettes, comme si quelqu'un t’avais étranglée sans pitié encore et encore, des ecchymoses bleus verdâtres avec la forme de paumes pleines encerclé vos deux bras, il y avait des signes visibles de ligature autour de tes minuscules poignets. Pire encore, ses paupières ont dû se concentre un peu pour mettre en évidence les multiples points de sang de bœuf stigmatisant vos seins mous, jusqu'à ce qu'il remarque avec horreur comment ces taches rondes étaient effectivement des brûlures de cigarettes; tout l'oxygène s'est brutalement retiré de ses poumons, quand il s'est attardé sur les multiples marques bleues et noires profanant barbare les protubérances de vos côtes. Mais ce qui l’a irrémédiablement mis hors de lui, étaient les deux horribles cicatrices creuser des sillons étirés dans le bas de l’estomac, parallèlement à vos os pelviens gonflés et presque jusqu’à votre aine livide.
En proie à cette humiliation nocive, tu as observé un dégoût brut contaminer ses traits et, sans raison apparente, la haine dormante que tu avais pour toi-même a commencé à fermenter à l'intérieur de ton ventre. "Je-je suis désolée" Tu t’es forcé à avaler tes larmes imminentes, de manière inattendue, la conscience de ne pas pouvoir lui plaire a en quelque sorte infligé plus de souffrance à ton âme mutilée "Si je ne suis pas à ton goût, tu peux … » Le jeune homme se leva rapidement et, avant que tu ait eu la chance de terminer ta phrase absurde, il attrapa facilement sa chemise, s'approchant de toi avec diligence, ses iris froides brûlantes avec un mélange invraisemblable de fureur et d'inquiétude. "J'en ai rien à foutre !" Sa voix était instable, roulant le long de sa langue dans un halètement fatigué, alors que ses mains s'empressaient d'enrouler sa chemise autour de tes épaules, ses doigts tremblants luttant pour passer les boutons dans les œillets "Qui t’as fait ça?" En vérité, il parlait à lui-même plutôt qu'à toi, une impatience perceptible aggravant son ton fou, mais tu étais toujours éloigné de son regard curieux, plus que déterminé à garder la bouche fermée, dans la mesure où ta tête étourdie tournait déjà impuissante, et ton cœur martelait furieusement contre ta cage thoracique douloureuse. Tu avais du mal à comprendre ce qui se passait, tout autour de toi était si confus, tu ne savais même pas si tu pouvais lui faire confiance ou pas, tu voulais seulement fermer les yeux et oublier ce cauchemar éveillé. « Je ne te le demande pas, bon sang! Dites-moi qui c’était! »
Cet ordre brûlant vous a ramené à la réalité et a éclairci combien facilement son caractère impétueux pourrait refaire surface; en effet, tout d'un coup, aucune trace n'a été laissée de ce garçon aimable et gai qui, plus tôt dans la soirée, avait réussi à te faire véritablement rougir, au contraire, quand il vous a pris les joues et vous a secoué avec véhémence, dans un effort désespéré pour obtenir ton attention, son commandement rude et autoritaire t’as frappé sans relâche, et le doux enfant en lui a fini par être complètement étouffé par le gangster effrayant et impitoyable qu'il était vraiment.
Ce contact imprévu a fait que tes pieds ont automatiquement basculé en arrière, tes yeux sont tombés sur la pointe de tes pieds et tes dents ont commencé à mordiller ta lèvre inférieure, tandis que ton cerveau épuisé a recouru à sa dernière once de force, t’obligeant ainsi à cracher un peu de ton chagrin. «Il y a trois mois, l'homme que j'ai appelé père m'a vendu pour régler une de ses dettes avec les Italiens» Ton thorax a semblé rétrécir, une fois que tu as pris conscience que c'était essentiellement la première fois que tu te permettais de le dire en entier à haute voix. Cependant, la présence de cet étranger compatissant représentait toujours pour toi une barrière importante à surmonter, conduisant ton regard inquiet à passer frénétiquement de la crasse sur le sol, à la fenêtre cassée sur ta gauche, n'importe où, mais n'osant jamais rencontrer son regard. "J'ai essayé de m'enfuir, je le jure, mais ils m'ont toujours rattrapé et-"
Un gros nœud a calleusement bouché le bas de ton palais, te faisant hésiter pendant une minute, en te frottant doucement les bras, pour essayer de te réconforter. "Robert est sang chaud, il devient assez brutal quand tu ne coopères pas" Ces considérations désenchantées portaient un sourire involontaire, ce n'était rien de plus qu'un spasme, mais cachait le signe indubitable de larme imminent, aux iris attentifs de John. Il ne l'a certainement pas laissé passer inaperçu, mais il a choisi de garder le silence, car la dernière chose qu'il aurait voulu à ce moment crucial était de te faire encore plus peur.
«Il m'a battu à mort, à chaque fois plus fort que la fois précédente, puis il a laissé ses hommes… Il m'a gardé attaché à ce lit pendant des jours pour me donner une leçon» Des larmes abondantes coulaient maintenant sans relâche sur ton visage rougi, ton cœur endolori par une affliction crue, t’empêchant de respirer correctement, une de tes paumes alla instinctivement couvrir l'espace entre tes seins, dans un vain tourbillon pour apaiser ce chagrin atroce. "Oh mon Dieu" John soupira simplement, il était également instable au bord des larmes, des veines épaisses pompées de manière indomptée à proximité de ses tempes, jusqu'à ce que sa forme solide se ruine sur le côté le plus long du lit, ses coudes perçant ses propres cuisses, alors qu'il se cacha derrière ses poings serrés et se permit finalement de se livrer à quelques sanglots étouffés. D'innombrables atrocités avaient obscurci ses yeux et son âme au cours de sa brève vie, lui-même était capable d'actes de cruauté indicibles, tout de même, c'était absolument intolérable, entendre ton histoire lui pesait terriblement. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas imaginer comment quelqu'un aurait pu être si désespérément diabolique, pour abuser d'une manière aussi haineuse une créature sans défense aussi pure que toi. Cette pensée le dérangeait irrémédiablement, érodant ses entrailles avec rancune, le privant presque de sa raison.
"Jusqu’à...jusqu'à ce que j'arrête de les combattre" Ton dernier chuchotement angoissé frappa le coup fatal, il plongea sans relâche dans sa poitrine, envoyant une insupportable secousse de douleur à travers ses veines empoisonnées. Pendant un bref instant, son expression, ainsi que la tienne, se transforma durement en un masque fait de désespoir net, comme si vous souffriez tous les deux exactement la même douleur, au même moment.
"Je vais le tuer putain!" Puis, tout à coup, quelque chose en lui explosa violemment, il se leva avec fureur, trébuchant brutalement sur la table à côté et tout ce qui y était placé. "Putain, je vais tuer ce sale salaud de mes deux mains, enfer sanglant!" Ses hurlements rauques et ses pas furieux couvraient toute la longueur de la pièce en l'espace d'une minute à peine; il bouillonnait littéralement de crises de rage meurtrières.
"Non!" Ta voix désespérée a éclaté à nouveau et tu t’es dépêché de l'atteindre, vos mains enveloppant inconsciemment ses pommettes " S'il te plaît, s'il te plaît, John, s'il te plaît , arrêtes!" Pour la première fois, son nom a glissé de votre gorge douloureuse entre ces plaidoyers pathétiques, tes mains l'ont forcé à vous regarder, pour tenter de le dissuader de ses intentions homicides; la simple pensée des conséquences potentiellement désastreuses de sa colère calamiteuse t’as totalement asphyxié, une panique rampante a assailli ton esprit fragile et, peu de temps après, tu t’es retrouvé à hyperventiler et en même temps déchaîné un tas de mots incohérents, tes doigts resserrant progressivement leur emprise sur lui. "Il va se mettre tellement en colère contre moi, il va-il-il est ..." "Je suis un putain de Shelby, il ne prend pas un putain de souffle à moins que je le dise" Il attrapa fermement ton menton avec seulement deux de ses doigts, guidant tes pupilles épuisées pour se concentrer entièrement sur son regard confiant, et il grogna ce fait incontestable à une distance de ton nez. Pétrifié par cette nouvelle prise de conscience, tu es devenue complètement silencieuse, ne faisant que regarder dans sa direction, pendant qu'il remettait son maillot de corps avec facilité et saisit rapidement sa casquette. «Reste ici, tu m'entends? Ne bouge pas jusqu'à ce que je revienne. » Un baiser incandescent a été impulsivement appuyé sur ton front, aucun autre mot n'a été dépensé, avant qu'il ne disparaisse derrière la porte de ton enfer privé. Lorsque ton persécuteur a vu son invité spécial se précipiter sans relâche vers son bureau avec une expression truculente exsudant une fervente déception, il a sauté sur ses pieds, prêt à trouver une solution à tout problème qui aurait pu survenir; une chose était sûre, il n'aurait jamais deviné ce qui allait se passer. "Monsieur Shelby, que ce passe t’il ? » Le poing de John entra sauvagement dans sa mâchoire, étouffant son discours écœurant dans l'œuf, sans donner à Turrini une seconde pour traiter ce qui se passait, un autre coup de poing le frappa sans pitié, puis un autre, puis un autre, jusqu'à ce que du sang chaud et abondant jaillit de ses multiples blessures. "Toi fils de pute" Des gémissements animaliers quittèrent ses gueules enragées, une haine pure se précipitant dans son cerveau, alors qu'il le jetait violemment au sol, commençant immédiatement à lui donner des coups de pied avec toute sa force brute. "Pitié! Je vous en prie, monsieur, ayez pitié! » Les prières et les cris déchirants de sa victime titillaient à peine ses oreilles, tout ce à quoi il pouvait penser était votre corps tragiquement gâché, d'où un désir effréné de lui donner un avant-goût de ses propres soins. "Où était ta miséricorde quand tu la torturais?" Tenant savamment son chapeau de la manière la plus efficace, dans une fureur, John descendit sur son agneau sacrificiel, défigurant rapidement un seul côté de son visage, afin de prendre une scène assez théâtrale. pause de son travail méchant.
"Quand elle t'implorait d'arrêter?" Robert pleurait maintenant à haute voix, submergé par cette agonie impitoyable, réduit à juste invoquer la mort, puisque rien dans toute sa misérable existence ne lui avait jamais causé une douleur plus intense que le perception grossière d'une lame de rasoir finement aiguisée lacérant brutalement sa chair, pouce par pouce.
"Maintenant, plies l'oreille à cela" malgré ses lamentations déchirantes, John le soulève brutalement en saisissant le col taché de sang de sa veste "si quelqu'un d'autre que moi s'approche de sa putain de chambre, je brûlerai ce putain d'endroit!" » Et avec cette première menace mortelle, la tête du proxénète a été brutalement cognée contre le mur, un énième gémissement de contrition s'échappant de sa bouche remplie de sang, néanmoins, il ne restait plus de temps pour la rédemption.
"Tu lui poses la main dessus" son crâne a été percuté avec obstination dans les briques une fois de plus, une éclaboussure cramoisie a enduit le plâtre pâle qui les couvre "Je te brise le cou" Les jointures de John se sont jointes, sa main droite rouge renforçant efficacement sa prise sur son cou, le tuant presque sur place. Cependant, heureusement pour le proxénète, Johnny n'aurait pas mis fin à ses souffrances, ni ne pourrait simplement t’emmener, au fond de lui, il savait qu'il devait en discuter avec sa famille, avant tout, avec Thomas, car l'équilibre instable atteint par le Peaky Blinder était bien trop fragile pour déclencher une nouvelle guerre contre les Italiens. Ainsi, avec beaucoup de difficulté, il se força à garder son esprit clair et à mettre un couvercle sur son instinct bestial. "A partir de maintenant, aucun de vous, sales porcs, n'avait le droit de la regarder". Le jetant au sol, le milieu Shelby a donné un dernier coup de pied directement à son gros ventre, et a craché sans respect sur lui, marquant avec son esclavagiste le fin du calvaire de sa proie brutalisée. «Sur l'ordre des Peaky Blinders» Dès que la porte crépitante s'est ouverte, ton cœur a semblé exploser, tes paupières se sont fermées de peur pure, tandis que tu as rapproché tes genoux de tes clavicules, une prière ancienne qui traînait sur tes lèvres avec de fortes respirations , alors que tu te préparer au pire. Mais le pire n'est jamais venu. «O / n, hé, calme-toi. C'est bon" La voix rauque de John résonna dans tes oreilles et, tu aurais pu le jurer, c'était, sans aucun doute, le plus beau son que tu as jamais entendu. Ta tête se pencha brusquement dans sa direction, un mélange intense de peur et d'espoir scintillant dans tes iris larmoyantes, un sentiment profond secouant toujours ton petit moi. "C'est moi, c'est juste moi" Gardant les bras levés pour indiquer son intention inoffensive, il s'approcha prudemment de toi. Presque immédiatement, tu as remarqué les nombreuses empreintes de main écarlates tachant son haut pâle, signe éloquent qu'il avait essayé d'essuyer ses paumes sur ce matériau ivoire du mieux qu'il pouvait. Pourtant, tu étais si profondément soulagé de voir son visage amical que, pour être honnête, la vue du sang frais ne t’as pas du tout dérangé. C'était comme si tu étais tombée dans un état de fugue, chaque chose autour de toi étais si distante, tes sens engourdis ne pouvaient que se concentrer sur la silhouette maigre de John agenouillée devant toi. «Personne ne te fera plus de mal, chérie» ses mains allèrent doucement caresser tes cuisses, tandis que son regard inquiet cherchait sans relâche le tien et il prononça ces mots doux et rassurants «Tu dois me faire confiance». Et tu voulais mettre toute ta foi en ce jeune homme. Son flair délicat t’as facilement réveillé de ce sommeil ostensible, créant un feu vif à l'intérieur de ton ventre; sans penser à tes actions imprévues, tu as jeté tes bras autour de son cou, tes genoux produisant un son sec alors qu'ils entraient en collision avec le parquet, tu t’en foutais toujours et tu le tenais serré, poussant des sanglots et te noyant dans sa poitrine musclée, se délectant enfin de la sensation de cette chaleureuse étreinte. Bientôt, il emmêla ses doigts calleux avec tes mèches, rétrécissant inconsciemment ses épaules solides, comme pour protéger ta silhouette frangible du monde extérieur. "Je te ferai sortir d'ici bientôt, je te le promets"
#Peaky Blinders#peaky blinder fanfic#PEAKY FOOKIN BLINDERS#peaky blinder imagine#John Shelby#Shelby#translation#français
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I Know you like Polnareff alot so I'll request one .. can I get a Polnareff oneshot where the reader is part of the crew and knows french so she flirts with Pol. And no one else has a clue what's going on?
I used google translate for the French so R.I.P. to the accuracy. I’ll put what I was trying to say in brackets, however, and if anyone who actually speaks French wants to correct me they are more than welcome. Also this uhh... this is one of the longest things I’ve written in a while. Did someone say comfort character?
As soon as the frenchman spotted you getting off the bus, he flashed you a wide smile. It’d been a while since he’d last seen you, but he’d recognize your features anywhere.
The other crusaders looked on, waiting to see who the special person Pol called in to help was. All he said was that you were an old friend.
Your boots moved against the concrete elegantly as you tucked a stray hair out of your face. The light blouse and sleek pants you wore complimented your figure nicely.
You waved, blowing Pol a kiss when you spotted him. “Bonjour,” you said, the French rolling off your tongue as though it was your first language.
Polnareff opened his arms for a hug but you just clicked your tongue. “Oh, no. I’m still mad at you, Jean. Now, why did you make me come all the way out here? Where even is here? What country is this?” you shook your head. “God, it’s been such a long trip.”
You noticed Pol’s companions and shook hands with each, introducing yourself as you did so.
“So, you’re the old friend Polnareff has been mentioning,” the man who introduced himself as Avdol prompted.
You nodded. “Something like that. But I still don’t know why I’m here.” Joseph piped up. “We’re trying to defeat an enemy that goes way back. Polnareff said you could assist us.”
You glared at the silver-haired man who was currently distracting himself with his nails. “Oh, he just assumed I would, huh?” you huffed. “Well, I’m already here so I might as well.”
That was the start of your inclusion as part of the crusaders. As time went on, you got to know the others more, befriending them as best as you could. You still gave Jean the cold shoulder, however. The others weren’t sure why, but Jean knew what he did wrong. That’s for damn sure.
The others found out, eventually, though; over a dinner, in fact.
You sat next to Avdol, chatting about nothing in particular. Pol directly across from you, simply pouting.
Joseph looked between the two of you. “So, uhh, what’s your past together, really? I know you said not to bring it up but if we’re to defeat Dio together we should get along. All of us. And that means fixing whatever shit Polnareff did to make you mad at him.”
“Moi? Why do you assume it was ME that did something?” Polnareff spoke up, crossing his arms.
“Because it was you,” was your reply as you took a sip of your beverage.
His face flushed. “That was a long time ago.”
You glared at him. “But you never apologized.”
“Es-tu sérieux? Qu'ai-je fait de mal? [Are you serious? What did I do wrong?]”
“Tu veux vraiment y aller? Tu n'as même jamais dit au revoir! J'avais dix-huit ans à l'époque! Vous êtes parti sans un mot et je ne savais pas où vous étiez et vous m'appelez soudainement de nulle part et vous attendez à ce que je voyage des centaines de kilomètres pour vous aider? [Do you really wanna go there? You never even said goodbye! I was eighteen at the time! You left without a word and I didn't know where you were and then you suddenly call me up out of nowhere and expect me to travel hundreds of kilometers to help you?]”
“J'avais dix-huit ans aussi, au cas où tu aurais oublié! J'étais un enfant stupide! Tu étais mon ... tu sais ce que tu étais pour moi! Je ne voulais pas tout gâcher! [I was eighteen too, in case you forgot! I was a stupid kid! You were my... you know what you were to me! I didn't want to mess it up!]”
You scoffed. “Gâcher? Et vous pensiez que me quitter après que nous ayons dormi ensemble pour la première fois n'était PAS une erreur? [Mess it up? And you thought leaving me after we slept together for the first time was NOT messing it up?]”
The others were simply looking back and forth in confusion. Obviously, you two had a rough past. Joseph cleared his throat awkwardly. Maybe he shouldn’t have brought it up…
Pol glanced down at his plate. “Je ... je suppose que c'était mal de moi. Je suis désolé. Je ... t'aime toujours, tu sais? Je n'ai jamais arrêté. [I ... I guess it was wrong of me. I am sorry. I... still love you, you know? I never stopped.]”
You began to cry.
Avdol put a comforting hand on your shoulder, though he didn’t know what to say.
“God damnit,” you muttered. “I still love you too, moron.”
There was silence. Though they understood only that, the other crusaders knew what went down between the two of you.
After that, everyone went to their rooms. Nothing else was spoken other than unmeaningful ‘good night’s and ‘see you tomorrow’s.
In the morning, you woke up with a newfound purpose in life. You knew how he felt, and he knew how you felt, but you were determined to grind his gears in revenge, anyway. He broke your heart so he deserved it. How to do it, however? You had a plan.
“Good morning, everyone,” you said as you walked into the breakfast area, your black silk robe still tied neatly against you. “I hope you all slept well. I have a feeling today is going to be a great day!”
“Uhh, yeah,” Kakyoin muttered, raising a brow. “You okay? You were… crying last night.”
You ruffled his hair. “Oh, don’t even worry about it, I’m great! More than great, actually.”
With that, you mozied off to grab a plate and start piling on breakfast items to eat. Luckily, the man you were looking for was right in front of you.
“Bonjour,” you said, tone light.
Pol shot you a look, but didn’t question your cheery attitude. “Salut.”
“Tu as l'air différent ce matin. Plus beau. Avez-vous fait quelque chose avec vos cheveux? Ou changer de tenue? [You look different this morning. More handsome. Did you do something with your hair? Or change your outfit?]”
“Non? Qu'est-ce que tu fais? [No? What are you up to?]”
You shrugged. “Je te donne juste un compliment. [Just giving you a compliment.]”
He finished stacking up his food and started to head back to the table, you following behind him.
As soon as you sat down, you began conversing once more. Running a hand lightly through his styled hair, you asked, “Êtes-vous sûr de n'avoir rien changé? [Are you sure you didn't change anything?]”
Jotaro let out a sigh, tilting his hat down. “Good grief. Here we go again.”
Pol shooed your hand away. “Oui. Maintenant mange. [Yes. Now eat.]”
This was the regular all day. Any chance you got, you’d pay him a compliment in French. The poor frenchman didn’t know what you were up to, but he wasn’t sure he wanted to find out.
After dinner, when the ones who were old enough to drink went down to the bar, was when things really started heating up.
Avdol and Joseph sat beside you as you sat beside Pol. They were busy chatting when they noticed you start a conversation. Despite not understanding, they decided to listen in.
“Belle nuit, non? [Beautiful night, no?]” you said, leaning your head against his shoulder as you stirred your glass.
You were right. It was beautiful.
“Oui [yes],” he agreed.
“Pas aussi beau que toi [not as beautiful as you],” you quipped, nudging him with your elbow.
He let out a sigh. He would love nothing more than to take the compliment as it was, but he knew not to. He felt stupid not knowing what you were up to, but he had a feeling it had to do with him falling for your scheme of compliments. His expression remained neutral, though you spotted color appearing on his cheeks. You smirked.
“Cette nuit n'était pas si mauvaise, non? C'est pour ça que tu es parti? Parce que je n'étais pas assez bon? Parce que je serais prêt à réessayer. Donnez-moi une autre chance et je jure que vous ne voudrez plus jamais quitter le lit. [That night wasn't so bad, was it? Is that why you left? Because I wasn't good enough? Because I'd be willing to try again. Give me another chance and I swear you'll never want to leave the bed.]” Your feet nudged his legs as you spoke.
You felt his shoulder tense underneath you.
“Ce n'est pas ça et tu le sais. [That's not it and you know it.]”
You began to trace the top of his hand with your nails, drawing little shapes. You noticed the hair on his arms stand up.
“Je ne te crois pas~~~~ [I don't believe you~~~~]”
Joseph leaned over to whisper to Avdol. “I think she might be flirting with ‘im.”
“Why would she do that if he broke her heart?”
Joseph shrugged. “I don’t know. I’ve never understood a woman’s true motives a day in my life, that’s why I was asking you what you think.”
“I’m a fortune teller, Mr, Joestar, not a mind-reader.”
Dismissing Avdol, Joseph tuned back into what was happening on the other side of him.
You now had one arm wrapped around his bicep, the other trailing a nail from his hand up to his shoulder and towards his neck.
“Rejoignez-moi dans ma chambre et convainquez-moi, n'est-ce pas? [Join me in my room and convince me there, won't you?]”
Polnareff gently grabbed your hand, stopping you from caressing his face. “Pourquoi fais-tu ça? Je sais que tu gardes toujours rancune. [Why are you doing this? I know you still hold a grudge.]”
You let out a weary sigh. “Oh chéri. S'il vous plaît. Arrêtons-nous avec les présentations et le bavardage. [Oh, love. Please. Let's just stop with the introductions and chit-chat.]”
With that, you stood up, moving to grasp his wrists and lead him away from the bar.
Joseph turned to Avdol but the Egyptian shook his head. “We’re not following them. Well, I’m not. I’ll be in the room. You’re welcome to do whatever, Mr. Joestar, but I’ll have no part.”
Avdol got up, moving towards the stairs.
Joseph scoffed. “Well, fine.” He ran after Avdol. “Wait for me!”
You let out a sigh of relief. You brought Pol out into the empty patio, and there was no sign of the other two following you. You breathed out, breath visible in the cool air.
“I think we’re alone now,” you said. “Finally.”
Polnareff turned to you, expression one that was commonly found on him present. Confusion. “What are you trying to accomplish? Just tell me.”
You said nothing, your hands tracing up both of his arms before resting against his cheeks. You used your thumb to caress his face. Fluttering your eyelashes, you gave him a look he recognized from way back in that hotel in France. You leaned up, getting on your tippy toes.
Despite the logical side of his brain telling him he shouldn’t, he slowly wrapped his arms around your waist, pulling you in.
Your lips met, but before anything could happen, you pulled away suddenly. You were crying.
“I’m such an idiot,” you muttered. “Why did I think this was a good idea?” You backed away from his grasp. “I’m sorry.” Polnareff’s heart shattered. He hated seeing you in tears, especially since he didn’t know the reason. He assumed it was probably him. “What’s wrong?”
You bit your lip. “I was going to get revenge,” you said. “Do to you what you did to me. But I can’t. If… if I go up to your room and do what we did together when we were teens I could never convince myself to leave you. Because I’m still in love with you, and not just a little bit. A lot. So much that it hurts. And I don’t want you hurt, even though you hurt me. Because I’m stupid in love with you.”
For such a talkative man, he had nothing to say.
You two just stood in silence, cold air freezing your skin as you rubbed your arms. You let out a shaky sigh, eyes closing. You felt like an idiot. A love-sick idiot.
Suddenly, a pair of arms wrapped around your waist, pulling you against a broad chest that smelled of French alcohol and cigarette smoke. You took in a breath.
“I should be the one apologizing, ma chérie,” he said, voice cracking with emotion. “You deserve the world and if I could go back I never would have left you in that room. I just-- you had such big plans. You were an exchange student from America who was studying things I couldn’t even pronounce. I was some dumb nobody scrounging and wallowing about with no real purpose.”
“You’re an idiot,” you mumbled, arms moving to wrap around his neck as you glanced up at him. “You’re such an idiot, Jean Pierre.”
“I know,” he said, giving you a small smile. His cheeks were pink. “I really do know.”
“But I’d like you to be MY idiot from now on, if that’s okay with you.”
He gave a chaste kiss to your forehead. “If you’re willing to take me back, even in this hell of a situation we’re in right now, then I’d love nothing more, ma chérie.”
Your response was in the form of a kiss. But this time, it wasn’t a short one.
What finally pulled you two apart was a familiar gruff voice from a few stories above. “I knew it! I knew it!”
You both looked up, shooting glares at the elderly Joestar. He gave you a quick smile before popping his head back inside his window.
You let out a giggle, Polnareff chuckling along.
“Oh my,” you sighed. “What have I gotten myself into?”
He grinned. “I have no idea, myself, ma chérie. But we’ll have a bizarre adventure finding out!”
That night, you two shared a bed, snuggled up against each other. There was nothing more than scattered kisses shared, but it was a pleasant night, nonetheless.
When morning came, however, and you were met with strong arms embracing you from behind as a familiar snore sounded in your ear, you felt better than you had in years. More specifically, since that night in France.
Letting out a hum, you turned to kiss his forehead. “God, I love you, you big French idiot,” you mumbled. And you meant it.
Hope you enjoyed! <3
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