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#Actualités#Société#Agression sexuelle#champ de mars#criminalité étrangers#insécurité paris#viol touriste
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Servir la justice dans The Great Ace Attorney
Je trouve que le jeu soulève un point intéressant avec Stronghart, Kazuma, Genshin Barok, Klint et Ryunosuke. Jusqu'où on est prêt pour agir pour le nom de justice ? Jusqu'où une personne serait prête à se battre contre un système juridique corrompu pour rétablir la "justice" ? Pour répondre à la justice, seriez vous prêt à vous salir les mains afin de faire payer les vrais criminelles ? Pour moi, ces cinq personnages représentent une manière de se battre pour la justice.
Parlons de Genshin, ce que je trouve intéressant malgré le peu d'infos qu'on a sur lui. D'après Barok, Kazuma et Mikotoba, c'était quelqu'un de très droit, de mémoire il avait l'ambition d'apprendre le système juridique anglais pour pouvoir ramener ce qu'il a apprit au Japon afin d'améliorer le système juridique de son pays. D'après les dires de Barok, Klint et Genshin travaillaient ensemble dans certaines affaires et il y avait un certain respect mutuelle. Toutefois quand il découvrit la vérité au sujet du professeur, il essaya d'abord d'en parler à Lord Stronghart, sauf que bien sûr vu que c'est lui le maître manipulateur. Il feint l'ignorance en lui rappelant sa position. C'était un étudiant étranger à Londres qui n'a aucun pouvoir ici, de plus si il cause le moindre souci, ça pourrait causer un incident diplomatique. Je crois me souvenir que Genshin non plus n'avait pas de preuves pour dire que Klint était le professeur. Au final, il décida de confronter Klint soulevant une certaine impulsivité de vouloir régler ce problème lui même. Lui qui voulait apporter la justice, l'a fait en salissant ses mains et le jeu ne le glorifie pas. Pour moi la lettre Klint ne glorifie à aucun moment Genshin, il savait très bien que ce duel signait la mort de l'un deux. Oui il a pu arrêter le professeur mais il n'est pas pour autant innocent dans cette affaire car pour rétablir la justice, il a dû faire couler le sang. Bon après il y a aussi la tentative d'évasion mais là j'ai du mal à le blâmer émotionnellement parlant. Vu qu'il voulait revenir au pays pour son fils ! Mais droit comme il est, ça m'étonnerait qu'il aurait poursuivi ses études de droit si il avait réussi à s'évader.
Ryunosuke qui arrive tout juste dans ce milieu voulant honorer le rêve de Kazuma et apprend si il doit placer sa foi ou non envers ses clients après l'affaire MgGilged. Même quand il a fallu défendre Gina, il a eu des doutes mais a prit l'affaire quand même. Toutefois dans ce procès, il n'hésitera pas à se battre contre n'importe qui pour protéger son client si il a foi en lui. Ryunosuke dit quelque chose au sujet d'apporter la vérité, bien qu'au début il dit qu'il faut que la vérité soit dévoilé. Il comprend aussi que cette vérité peut avoir de lourdes conséquences. Je trouvais que son évolution par rapport à la vérité est sympa. Quand à Barok, il était prêt à porter le titre du faucheur si ça permettait de baisser le taux de criminalité à Londres et de faire payer les criminelles qui pensent pouvoir s'échapper à la loi. Sauf qu'inconsciemment, Stronghart l'avait au creux de sa main et pouvait faire de lui sa marionnette pour atteindre ses objectifs. Et le peuple de Londres craignait sa présence dans le tribunal du Vieux Bailey montrant que ce n'était pas un procès qu'ils assistent mais à une exécution.
Bien qu'il enquêtait secrètement sur l'organisation du faucheur, ses efforts pour cette enquête n'ont pas été suffisants car son ami est mort. Dans la photo où on le voit jeune, on pouvait voir aussi Gregson supposant que ces deux là étaient proches à l'��poque (dans les contenus spéciaux, il y a un épisode extra où on les voit discuter ensemble). Barok était le bouc émissaire idéal pour blâmer la mort de tous les criminelles de Londres. Malgré son travail aux tribunal pour faire tomber les criminelles et malgré ses principes à rétablir la vérité et à amener la justice, l'un d'entre eux a été brisé pendant le dernier procès, c'est justement l'un des symbole les plus fort du jeu. Surtout que Klint celui qu'il admirait pour son travail, qu'il voulait suivre ses pas, à un moment il a douté de lui sur le fait qu'il était le professeur. Mais il y refusait comme pour refuser de briser la belle image qu'il avait de ce dernier, mine de rien il l'a aussi idéalisé tout comme Ryunosuke a idéalisé Kazuma après sa fausse mort.
Kazuma qui bien qu'au début a des ambitions nobles se cache une ambition bien plus sombre, celle de venger ceux qui ont causé du tort à son père. Je pense toujours que malgré sa vengeance, il voulait sincèrement changer le système juridique japonais. Sa vengeance obscurcisse son jugement l'empêchant d'écouter les faits de Ryunosuke. Même si il apparaît calme et calculateur dans le procès, je sentais qu'au fond, il y avait cette colère, cette rancune et cette haine dans ses yeux enfoui pendant des années. Il m'a fait faire les montagnes russes, ce sale petit con. Plus j'avançais dans le jeu, plus j'avais du mal à croire jusqu'où Kazuma était prêt à aller pour atteindre ses objectifs. Ce qui signifie, accepter un contrat d'assassinat surtout qu'il était à deux doigts de le tuer. A ce moment là, je m'étais même demandé si je voulais rester mon ami après ce qu'il avait fait ? Surtout qu'il y a des moments où il m'a aussi tapé sur le système, j'étais tellement contente quand Ryu lui dit d'ouvrir les yeux. Au début, je trouvais Kazuma trop parfait, limite, ça aurait pu être lui le perso principal à la place de Ryu. Mais dans ce procès, on découvre un Kazuma imparfait dans le déni qui prétend rendre la justice et ainsi laver le nom de son père. Sauf qu'au final c'est surtout sa justice à lui qu'il voulait rendre, un ressenti émotionnel qu'il a enfoui pendant ces dix derniers années jusqu'à découvrir ce qui s'est réellement passé il y a dix ans.
Mael Stronghart, je le trouve assez complexe, oui ce qu'il a fait est horrible mais tout ça, c'était pour rendre la justice de Londres efficace envers les criminelles qui croyaient pouvoir s'y échapper. Et qu'on le veuille ou non, ses actes ont eu des résultats, le taux de criminalité a baissé montrant que son organisateur du faucheur bien qu'extrêmement douteux fonctionne. Il était pleinement conscience qu'il faisait face à un système juridique corrompu, d'après Stronghart pour éliminer le mal il faut s'attaquer par la racine et c'est ce qu'il a fait. Certes ce n'est pas lui qu'il l'a fait, il a manipulé des personnes pour atteindre ses objectifs. Il fait partie de ces personnages la fin justifie les moyens, toutes les magouilles étaient permit pour lui si ça permettait d'établir la justice dans sa ville. Je veux dire quand il a révélé la vérité au sujet de Klint, lors de son discours, j'admets que je trouvais certains de arguments valables.
Du coup, je me sentais tiraillée alors que le peuple était pour lui, il faut dire qu'aussi qu'il était un très bon orateur et sait imposer sa présence quand c'est nécessaire. Donc ça aide en soi, certains trouvaient ça illogique que Stronghart réintègre Ryu en tant qu'avocat vu son passif. Mais en soi, c'est consistant avec le personnage, il voulait montrer à Ryu que le système est corrompu et qu'il aurait beau se débattre pour rétablir la justice et la vérité, il n'y arrivera pas. Et je trouve que c'est encore bien plus présent lorsqu'il est juge dans ce procès, lui montrer que le système juridique de Londres est corrompu et que le seul moyen de le combattre est de s'attaquer à la racine. Sauf que Ryu est resté fidèle à ses principes et a su montrer à Stronghart, sa manière de rétablir la justice et qu'ainsi que les victimes aient le droit de découvrir la vérité sur ce qui s'est passé. Stronghart manigançait dans l'ombre en cachant la vérité sous son rôle de Maître Juridique (Je connais pas le terme équivaut en français) pour faire avancer le système juridique de son pays. Tandis que Ryu poursuit la vérité afin de la révéler car selon lui, le peuple et les victimes ont le droit de savoir quitte à subir les conséquences. (Bon par contre la partie où Stronghart fait revenir Ryunosuke en tant qu'avocat ne vient pas de moi mais d'un post sur tumblr que j'ai trouvé intéressant en terme d'analyse. Par contre le contraste entre Ryu et Stronghart ça vient de moi)
Quand à Klint, il voulait sincèrement rétablir la justice par des moyens légaux sauf qu'il s'est rendu compte que ce n'était pas suffisant. Et que pour faire payer les criminelles, il n'avait pas d'autres choix que de se salir les mains pour y parvenir. C'est le procureur qui a sombré dans les ténèbres, celui qui est tombé dans la disgrâce. Et même si par la suite il était tout aussi victime de chantage de la part de Stronghart. Il a sa part de responsabilité, utilisant son propre chien pour tuer ceux qui sont corrompus. Dans son idée de justice, il est devenu le monstre et pour Stronghart, il est devenu son exécuteur. Ce n'est qu'une fois qu'il a tué son mentor que ça a été son wake up se rendant compte qu'il est allé trop loin. Surtout qu'à ce moment là, il allait bientôt devenir père, était ce vraiment ça l'avenir qu'il comptait offrir à sa famille ?! Celui d'un meurtrier qui exécute sauvagement ses victimes au nom de la justice ?! C'est pour ça qu'il a décidé d'éloigner sa femme enceinte de lui en n'espérant que ces derniers ne soient pas touchés par les vices du Professeur. Quand à Klint, il comprit qu'il était condamné, qu'il ne méritait pas de servir de la justice alors qu'il a brisé ses principes pour y parvenir. Toutefois avant son duel, il écrivit une lettre afin de l'utiliser comme arme contre Stronghart afin que tout comme lui ce dernier tombe en disgrâce. Montrant que malgré tout ce qu'il avait commit, il y avait peut être encore une once de justice venant de ses anciens principes.
J'ai adoré jouer à ce jeu même si j'étais un peu malmenée émotionnellement ça prouve à quel point TGAAC est un bon jeu.
#the great ace attorney#ace attorney#tgaa analysis#analysis#ryunosuke naruhodo#klint van zieks#barok van zieks#kazuma asogi#Genshin Asogi#mael stronghart
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Immigration et criminalité : le malaise italien en chiffres
En Italie, les débats autour de l’immigration se heurtent à une réalité dérangeante : la corrélation entre immigration et criminalité violente. Si les jeunes issus de l’immigration sont complaisamment présentés par les médias centraux comme intégrés (ou en passe de l’être), les données statistiques disent tout autre chose. Elles montrent une surreprésentation des étrangers dans les violences…
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La Thaïlande lance une répression contre les criminels étrangers Le chef de la police thaïlandaise a présenté une stratégie en 15 points visant à réprimer les criminels étrangers ayant des activités en Thaïlande. Le plan a aussi pour but de lutter contre la criminalité transfrontalière et de renforcer la sécurité publique. Le nouveau chef de la police nationale thaïlandaise, le général Kittirat Panpet, a présenté son plan au...
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<<6/ Le harcèlement érigé en système :
Un système humain dans un nœud de vipères…
Dans le cadre d’un harcèlement criminel, l’efficacité de l’organisation consiste à fédérer les intérêts du groupe autour d’un objectif commun pendant une durée de temps importante (légitimation d’un enjeu pour créer des alliances).
Les moyens de harcèlement et l’exercice du pouvoir fonctionnent d’autant mieux que les mécanismes de surveillance sont cachés, recueil d’informations par la mise sur écoute de la personne ciblée, entre autres... Cela implique que nombreux sont ceux qui, dans ce dispositif, ignorent que leur cible fait l’objet en amont d’un tel niveau de surveillance.
Il y a en effet, parmi les harceleurs, indicateurs et autres pions, deux catégories principales. Ceux qui savent que tout repose sur une manipulation, et ceux qui l’ignorent. Cet ensemble constitue ce que l’on appelle un « système humain ». Chaque élément de ce système se trouve être entraîné dans une dynamique constituée de personne en interaction intense, de telle sorte que le comportement d’un de ses membres affecte automatiquement un autre, puis un suivant, et ainsi de suite… Ainsi, chaque information recueillie sur la cible par les pions de service à un instant T, remonte aussitôt le courant jusqu’au noyau dur de l’organisation : les commanditaires du harcèlement. Ceux-ci, à leur tour, diffusent de fausses informations, souvent mêlées à des éléments réels, dans le but de créer une émulation incitant un maximum de pions à traquer la cible, sans jamais perdre sa trace, ni relâcher sa surveillance. L’ingérence dans la vie privée est d’autant plus efficace qu’elle est insidieuse, facilitant ainsi l’approbation générale que la personne concernée serait « folle ».
Le harcèlement criminel en réseau consiste à livrer à un groupe, qui sert de relais à d’autres groupes, puis encore à d’autres, une personne désignée comme devant être harcelée sans répit et sans concessions.
Le but de ce type de harcèlement est de détruire la victime/cible en la poussant à la folie ou au suicide. Pour parvenir à ce but accepté par les amateurs de ce harcèlement, les accros de ce système criminel vont s’occuper d’espionner, dénigrer, vilipender et isoler la personne désignée, pour la rendre toujours plus fragile et vulnérable. Ils élaborent des récits à dormir debout, grossissent des détails insignifiants, travestissent les apparences, créent des liens imaginaires entre la cible, des évènements ou des personnages qui lui sont totalement étrangers, participent à l’édification d’intrigues quasi impossibles à démêler, etc…
Dans sa relation avec la cible, chaque participant, et cette fois dans le cadre de son métier, sous couvert de sa qualité ou de sa fonction, va compliquer toute situation de la victime en organisant des sabotages ou en feignant d’incessantes erreurs, qui prétendument réparées, s’avèrerons souvent pires que le mal et parfois fort couteuses.
Cette criminalité est aussi déléguée à des voisins, souvent inconnus, assassins volontaires pourvu qu’ils ne risquent rien. Les organisateurs du harcèlement criminel sont ailleurs.
Les voisins sont un maillon essentiel du dispositif de renseignement, car ils sont en charge du signalement en temps réel de chacun des mouvements de la cible, ces derniers étant affectés, entre autres, à une surveillance très rapprochée (logement sur écoute). Si la cible bouge, une première alerte est donnée, puis, une fois la cible « en visuel », l’alerte est validée et la traque peut commencer. Créer un effet de poursuite obsessionnelle chez la cible, est un véritable jeu grandeur nature chez ces malades qui s’ignorent.
Le harcèlement criminel est une expression de haine et/ou un désir de vengeance ainsi qu’un instrument de domination et de terreur, corrélé à « l’exercice du pouvoir », qui peut transformer la victime en cobaye d’expérimentation, ou en jouet pour sadiques et psychopathes. La cible/victime devient un « élément public », « consommable » par tous, pour défoulement ou étude, avant anéantissement et élimination.
De nombreux témoignages ont essayé de lister les raisons de la participation de « citoyen aux airs normaux », à cette pratique codifiée qu’est le harcèlement criminel manipulé. On y trouve des individus frustrés, avides de pouvoir facile. Des personnes naïves, qui s’imaginent que la société a besoin d’eux pour être « protégée de la cible ». Des simplets, qui trouvent là le seul moyen de se « faire des amis ». Des délateurs à qui l’on fait croire qu’ils sont de valeureux espions utiles à l’Etat. D’opportunistes escrocs, cherchant toutes occasions pour tromper et voler. Des crapules, qui utilisent leurs travers naturels pour diversifier leurs activités ou compléter leurs revenus. Et tous les citoyens très très moyens, à qui l’on peut faire gober n’importe quoi, puisqu’ils s’imaginent avoir un droit constitutionnel de plus que leur victime : celui de l’assassiner « secrètement et légitimement ».
D’autre part, ce qui est incroyable chez le « simple gogo », situé lui, tout en bas de l’échelle de ce système, celui qui, ayant « entendu des rumeurs » et n’étant peut-être animé que d’une simple curiosité malsaine, est qu’il participe souvent, dans une moindre mesure lui-même, à la chose, ne serait-ce qu’en agissant en « contrôleur » de la vie supposée de la cible (d��tour volontaire dans la zone où elle se trouve avant de rentrer chez lui par exemple. Certains n’hésitant pas à faire de nombreux kilomètres par besoin d’imprimer dans leur tête, une image tangible « en rapport » avec ladite cible et le battage fait autour de sa personne, un peu comme pour ajouter des images à un roman… Non, vous ne rêvez pas !), figurants, souvent malgré eux, dans le « sketch » joué par les habitués, qui pour certains, demeurent parfois stationnés durant des heures entières, sans bouger, histoire que la cible s’attarde sur leurs cas, en vue de produire chez elle, un « stress psychique » qu’ils s’attèlent chaque jour à vouloir entretenir.
Qu’espèrent tous ces individus ?
Voir le « Diable sortir de sa boite » ?
Les personnes qui participent, cela va du simple indicateur au harceleur à domicile, en passant par le poursuivant, ou le professionnel véreux, ont en commun quelques traits distinctifs à divers degrés : un penchant pour le voyeurisme, une fatuité à toute épreuve, un goût pour la « violation », des tendances sadiques et une lâcheté extrême.
Chacun des impliqués à ce « jeu infernal » se voit distribuer son « petit rôle » correspondant le mieux à sa « petite personne » : « petit » procureur » pour certains, « petit juge » pour beaucoup, « petit bourreau tortionnaire » pour d’autres, « petite balance » ou « spectateur silencieux » pour le reste.
La « tête du réseau » se voit, elle, endosser les rôles de « petits saints du jugement dernier » ou de « petit grand architecte » de leur « univers » vermoulu et corrompu.
Ce système de harcèlement devient presque autonome, s’alimentant de lui-même pendant une période plus ou moins longue selon l’appétit des différents protagonistes. Les instigateurs n’ayant qu’à « souffler sur les braises » de temps à autre pour relancer la machine. Ils ne permettent aucunement à la cible de s’échapper d’eux de quelque façon que ce soit.
Le harcèlement en réseau n’est pas que l’apanage d’adolescents stupides et irresponsables. De nombreux « adultes » s’organisent désormais en réseaux criminels et mafieux, pour monter des opérations punitives à l’égard de cibles prédéfinies, suivant le procédé de persécution aussi sophistiqués que pervers et invisibles.
Les méthodes utilisées reposent sur la furtivité et sur un investissement conséquent.
La destruction de chaque pan de la vie de la personne ciblée s’opère à deux niveaux. Local d’une part, avec des campagnes de diffamation, violation de la vie privée, intrusion au domicile, sabotage des biens, mise en danger, traque et harcèlement continuel… Mais également, à un niveau bien supérieur, par un détournement de système institutionnel permettant à la fois un déni complet des droits de la personne ciblée, et la quasi-immunité des criminels qui le harcèlent. La victime n’ayant aucun recours, la police et la « justice », lorsqu’elles ne sont pas directement complices, ayant « un train de retard » sur la connaissance de l’existence même de ces pratiques et les techniques d’écoute, de traque et de torture employées. Ne sont-elles pas censées devoir appréhender toutes les formes de dérives sociétales ?
La vulnérabilité de la cible semble être un critère déterminant dans le passage à l’acte du harcèlement criminel en réseau. Les victimes appartiennent généralement à des publics vulnérables, marginalisés et peu intégrés dans le tissu socio-économique.
Leur identification reste encore problématique en raison de ces deux freins : cette forme de criminalité bénéficie d’une omerta solide, comme dans tout réseau mafieux et confidentiel, à l’instar des réseaux pédophiles ou de prostitution, par exemple, mais aussi une censure de l’information sur le sujet. Sujet sur lequel les lanceurs d’alerte peuvent être directement menacés (emprisonnement, internement, voire pire).
Les victimes ciblées sont ainsi plongées dans un état de survie et se retrouvent rejetées, évitées, isolées et traitées comme des parias, méprisées et critiquées durement dans leurs efforts pour tenter de faire cesser le harcèlement. Elles sont très difficilement employables et appauvries, avec peu d’espoir de s’en sortir pour retrouver une vie personnelle, professionnelle et sociale plus normale.
Quant aux persécuteurs, ils retourneront toujours à leurs fondamentaux : nuire, nuire et nuire encore et toujours, chez eux cela est organique, consubstantiel à leur « engeance ».
Dans une société qui ne croit plus en rien, où le « divertissement/spectacle » dégénéré est roi, la permanence du ricanement compulsif qui l’accompagne, son symptôme direct, le clientélisme et la corruption quasi généralisés, marque d’une déliquescence morale et d’un déclin civilisationnel avérés.
Le harcèlement criminel organisé en réseau n’est finalement qu’une « conduite comme une autre » pour ses fervents adeptes. Ce « laboratoire d’ingénierie sociale », véritable « incubateur à virus », ventile ses agents pathogènes telle une nébuleuse toxique, à travers toute la société…
7/ Un système psychopathique :
Comme nous l’avons déjà vu, l’origine du harcèlement peut être variée.
La racine peut prendre sa source dans un conflit, ouvert ou non, lointain ou présent, avec certaines personnes ayant acquis à leur cause nombre de nervis sans scrupules capables de se déployer partout où la cible se trouve. Ces mêmes personnes bénéficiant possiblement, pour une raison ou une autre, de l’appui de certains milieux afin d’amplifier leur force de frappe et servir leurs personnels et funestes desseins.
Second cas de figure, la cible fait l’objet d’une surveillance étroite de la part de certains organes étatiques, pour une raison qui reste à définir : suspicion de banditisme, de terrorisme, d’activisme, de trafic, d’escroquerie, de proxénétisme, de pédophilie, etc…
Mais alors, pourquoi harceler ? Pour pousser à l’erreur ? Sur de très longues durées, cela est peu probable…
Quelle que puisse être l’impulsion de départ, la machine mise en branle inclue la communauté du renseignement dans son ensemble : Police, services de renseignements, indicateurs, voisins, mais aussi des particuliers exerçant des professions diverses ou sans emploi.
Cela inclue également l’usage intensif d’équipement d’écoute, de détection, d’enregistrement photo/vidéo, de géolocalisation, de transmission, de sonorisation, d’appareils type IMSI-catcher, RF-Capture, et même de dispositifs nocifs pour la santé, …).
La coordination de tout ce petit monde par des membres d’obédiences maçonniques n’est pas à exclure, loin de là, car les loges ont sur le plan local, grâce à leurs « sous-réseaux », des pouvoirs de pression importants. Ces officines sont en mesure de fédérer des personnes de milieux très disparates, dont les rôles s’avèreront complémentaires dans la mise en œuvre de cette inimaginable entreprise de surveillance, de traque et de destruction.
Déménager ne change rien. Nous l’avons observé, ce type de harcèlement se régénère où que la cible emménage, y compris dans une maison isolée au milieu de nulle part. Elle ne tardera pas à voir s’installer caravanes et autres camping-cars à proximité avec vue sur son habitation. Sans compter les incessants va et vient de véhicules en tous genres, un ballet surréaliste qui cessera du jour au lendemain si la cible déménage de nouveau. Dans ce cas les caravanes feront de même. En milieu urbain, les voisins mitoyens seront manipulés, corrompus, ou bien remplacés. Des pions, triés sur le volet, occuperont les logements vides ou séjourneront directement chez les voisins de la cible. Une habitation en vis-à-vis sera occupée H24 afin d’avoir un visuel sur ses allées et venues. Ici aussi, tout ce petit « jeu » cessera à l’instant où la cible quittera définitivement les lieux, pour recommencer ailleurs…
C’est la stupéfiante disproportion entre les moyens matériels et humains déployés et le résultat, souvent incertain, obtenu. L’ampleur colossale de cette disproportion révèle qu’il s’agit bien d’un système psychopathique. Lèveriez-vous une armée de 1000 soldats pour anéantir une seule personne qui plus est, indéfiniment ?
Une telle démesure ne peut servir que les ambitions sadiques et assassines de personnalités maniaques désireuses, tout en échappant à la justice, de normaliser et pérenniser ce lynchage, à la fois lent et sophistiqué, qu’elles ont institué. Quelle est la part de chacune des figures de cette organisation ?
S’il est probable que quelques-uns soient récompensés financièrement ou en nature, qu’en est-il des autres ? Ceux pour qui la cible est un jouet et sa vie une aire de jeux. Ceux qui prennent un malin plaisir à souiller de leur présence chacune de ses journées telle une succession ininterrompue de « flash mobs » hostiles ou transforment son domicile en cellule sous surveillance agrémentée de leurs vicieuses et permanentes « mascarades acoustiques » dignes des plus sévères malades mentaux.
Cette « satisfaction », souvent affichée comme une gloire, est-elle leur seule récompense ? Ou est-ce la victime de leur ego désaxé mise en évidence comme une célébration de leur perversion narcissique ?
Le poncif de la mystique manichéenne des « gentils » contre les « méchants » est si solidement ancré dans la société, qu’une majorité de harceleurs s’identifient évidemment aux « gentils ». C’est souvent le moteur de leur action et les commanditaires l’ont bien compris. Cela permet d’obtenir d’eux tout et n’importe quoi gratuitement. Ainsi convaincus du bien-fondé de leurs motivations, ils sont prêts à accomplir toutes les exactions. Anthropologiquement, il s’agit là d’une pulsion prédatrice des harceleurs engendrée par la représentation mentale qu’ils ont de la cible. Mirage construit entièrement par les instigateurs du harcèlement, qui utilisent les failles et frustrations de leur armée de primates, pour les exciter contre la personne visée par leur inénarrable folie furieuse et criminelle. Cette règle dualiste établit le groupe dans son « statut de justicier ». Ils sont alors prêts à tout pour détruire celle ou celui qu’ils imaginent être leur ennemi. Cet « ennemi » leur étant servi sur un plateau, c’est « open bar » pour tout le monde.
Ceux qui refusent de croire à cette hallucination collective, sont simplement sceptiques, ou peu manipulables, sont sèchement remis à leur place ou exclus. Dans ce système psychopathique, il n’est pas permis de réfléchir par soi-même, ni de s’écarter de la doxa, sous peine d’être écarté du groupe.
Les acteurs du harcèlement en réseau s’inscrivent dans la dynamique de ce dernier, s’ils s’en trouvent rejetés, tout cela n’a plus lieu d’être.
Il existe quatre grandes catégories génériques de leviers permettant de manipuler ces individus :
1) Le gain, l’espoir d’obtenir de l’argent, un poste, un avantage ou un bien.
2) L’idéologie, la « méchante cible » doit être châtiée.
3) La contrainte, via le chantage ou la menace.
4) L’égo, que l’on flatte en le chargeant d’une mission, d’un défi.
L’endoctrinement des pions s’intègre dans une pathologie psychologique engendrée par la peur du rejet, pour favoriser un véritable assujettissement.
Tous les mécanismes psychiques et de manipulation qui viennent d’être présentés reposent sur l’action des sujets soumis à ce système.
Au-delà même de la doctrine, ceux qui pratiquent ce harcèlement collaborent avant tout par goût de ce qu’ils font. Tels à une corrida, ils se plaisent à venir planter leurs banderilles, pendant que d’autres applaudissent. Le ticket est gratuit, c’est la cible qui paye…
8/ L’élimination sociale :
Par « élimination sociale », il est entendu l’isolement social d’un individu par le recours au discrédit et la suppression complète de ses moyens économiques. Le but étant qu’aucune personne intégrée dans la société ne souhaite développer ou poursuivre une relation régulière et amicale avec lui.
L’élimination commence d’abord par une privation plus ou moins rapide des ressources économiques de la cible. Elle perd son emploi à la suite d’une manipulation ou d’une intervention quelconque, puis ne parviendra pas à en trouver un autre, quoi qu’elle fasse, quelles que soient ses compétences, expérience et diplômes, quelle que soit l’ingéniosité qu’elle peut déployer puisqu’elle fait l’objet d’une étroite surveillance.
La recherche d’un emploi, de nos jours, passe inévitablement par l’usage de l’Internet, du téléphone et du courrier, les collaborateurs auront toujours toute facilité pour devancer, ou intervenir peu après, celui auquel ils veulent nuire au moment de cette démarche.
L’élimination sociale prend toujours la forme d’un harcèlement dont celui qui en est la cible ne doit pouvoir en désigner l’auteur à l’opinion publique, sinon au risque d’être aussitôt accusé de fabulation, de paranoïa ou de schizophrénie.
Des récits historiques attestent de formes de harcèlement particulièrement sophistiquées dirigées contre Voltaire par le roi de Prusse Frédéric II (dit Le Grand) : lorsque ce dernier comprit que le philosophe et écrivain français avait été envoyé par Louis XV pour l’espionner et tenter de l’influencer dans sa politique. Frédéric II n’avait pas voulu s’en prendre violemment et ouvertement à un homme aussi connu et « respectable » que Voltaire. C’est pourquoi il fit mettre à la disposition du Français une résidence, où ce dernier ne manqua de remarquer, entre autres détails, que ses murs intérieurs avaient été peints en jaune (couleur de la honte et du discrédit en Prusse à cette époque), et que la nappe de la table de la salle à manger avait été brodée de renards (symboles de la trahison et de la fourberie). En sus de quoi Frédéric II avait fait suivre Voltaire par des agents partout où celui-ci se déplaçait en Prusse, et juste assez ouvertement pour que ce dernier puisse s’en apercevoir sans pouvoir le démontrer formellement.
Les formes que peut prendre le harcèlement peuvent grandement varier d’un individu à l’autre selon les personnalités, cultures et intelligences de ceux-ci. Par exemple, Voltaire ne pouvait se sentir harcelé que parce qu’il était assez cultivé pour savoir que le jaune était la couleur de la honte, et le renard une représentation allégorique de la trahison et de la fourberie. Un individu à l’intelligence moyenne et à la culture médiocre se serait estimé, au contraire, très heureux d’avoir une belle nappe brodée et des murs fraichement peints, et il aurait pris Voltaire pour un fou s’il l’avait vu se lamenter. Un effet secondaire du harcèlement attendu par son auteur.
La personne ciblée, de par sa propre expérience, est réceptive à des subtilités que le non-initié ou l’imbécile ne pourraient pas même identifier. Ces subtilités se présentent comme autant de détails riches de significations. Ces détails sont, avec le cynisme et le sourire qui les accompagnent, presque toujours des actes de harcèlements : le refus lourd de conséquences prononcé suavement, la mesquinerie récurrente, les comportements faussement infantiles, les promesses et les engagements révoqués à la toute dernière minute pour des motifs absurdes, mais légalement justifiables, les multiples « hasards malheureux » et autres funestes « coups du sort », les attitudes inexplicablement hostiles de voisins, de commerçants, d’agents de Police, de Pompiers, d’Ambulanciers faisant hurler la sirène de leur véhicule au croisement de la cible pour la mettre en sourdine dès octroiement de son attention, les flagrantes « démonstrations de force » effectuées au moyen de toutes sortes de véhicules avant leur fuite…
Ces faits, pris un par un, peuvent sembler anodins et assez ordinaires, personne ne serait assez fou pour les prendre comme preuves d’une quelconque agression. C’est juste l’extraordinaire fréquence avec laquelle ils se produisent, et leurs extraordinaires associations qui font devenir, ensemble, un harcèlement indiscutable et puissant. Les harceleurs saturant l’espace sensoriel de leur victime de leur présence à l’en rendre folle.
La cible, psychiquement prise en otage, a à faire d’un côté à de véritables psychopathes, et de l’autre, à des personnes médiocres pensant agir pour le bien car habilement manipulées (Néanmoins, sur la durée, l’on peut se demander ce qui peut bien motiver ces dernières. A ce stade, cela doit faire penser à une probable forme de débilité légère).
Ces agissements ont tous pour caractéristique particulière commune, et pour seul but de faire naître un sentiment de frustration dans l’esprit de celui qui y est exposé, en particulier lorsque ses ressources économiques ont été délibérément réduites au minimum vital, et lorsqu’il a été isolé socialement. Car la frustration, lorsqu’elle se prolonge indéfiniment, est un sentiment qui mène inévitablement : soit à la dépression, soit à des bouffées violentes, soit au suicide.
La frustration est un barrage à l’action, elle produit exactement les mêmes effets, sur le long terme, que l’inhibition. Lorsqu’elle est entretenue et dirigée contre tous les besoins et centres d’intérêt d’un individu, la frustration est un emprisonnement virtuel, sans murs ni barreaux visibles, un emprisonnement de l’esprit que personne d’autre que celui qui en est la victime ne peut voir.
Quand bien même la cible de cette forme très sophistiquée de harcèlement aurait l’intelligence de consigner dans un cahier toutes ces sources de frustrations extraordinairement nombreuses, avec des dates permettant d’en démontrer l’anormale fréquence, celle-ci devrait encore prouver l’impensable : qu’autant de gens n’ayant aucun rapport avéré les uns avec les autres se soient délibérément ligués pour nuire à un pauvre inconnu qui vit dans une situation de grande précarité. Seule une issue dramatique permettra peut-être de s’interroger sur la cause de cette succession d’improbables hasards, puisqu’elle sera inexplicable.
Le témoignage du harcèlement par une autre personne que celle contre laquelle il est dirigé est un incident que redoutent évidemment beaucoup ceux qui en sont les auteurs.
En sus de la privation du droit au travail et de la surveillance de chacun des aspects de la vie, on trouve une multitude de moyens et méthodes d’user nerveusement la cible pour la pousser à agir.
Tout être vivant muni d’un système nerveux central réagit à l’agression par un comportement de défense (qui peut être passif, actif, ou les deux). L’Homme n’étant pas équipé d’un moyen de défense passif naturel, comme le hérisson ou le putois, il se défend contre l’agression par l’action, même lorsque cette action est peu susceptible d’être payante.
L’Homme est une créature intelligente pourvue d’un néocortex très développé, il est de ce fait capable d’apprendre à différer sa riposte. Il peut évaluer la force et la tactique de ce qui le menace, et attendre un moment plus propice pour dissuader ou éliminer cette menace. Il peut tenter de fuir aussi.
Il est particulièrement rare qu’il soit assez fort à la fois nerveusement et intellectuellement pour différer à volonté une action physique de riposte.
Par exemple, tout le monde a fait l’expérience, durant l’enfance particulier, d’être tourmenté par de petites agressions telles que des moqueries, somme toute, insignifiantes, mais répétées jusqu’à ce que l’inévitable instant de la colère survienne, assortie d’une gifle, d’un coup de poing ou d’une autre action associée du même genre. Mais lorsque l’on est adulte et que l’on se trouve dans le contexte d’une société civilisée moderne, ce genre d’action peut facilement se solder par une sanction, celle d’une plainte pour coups et blessures, par exemple. Pourtant, personne ne peut échapper à cette défense par l’agression même les plus intelligents et les plus cultivés d’entre nous, parce qu’elle est l’expression d’une pulsion défensive qui provient du cerveau reptilien, et non d’une réflexion élaborée dans le néocortex.
La cible est prise en étau entre ce déterminisme indépassable et les harceleurs qui veulent entraîner une réaction « disproportionnée ».
En effet, le cerveau, dit « reptilien », n’a pas pour spécificité le calcul d’une quelconque modération. Instinctif, il active des réflexes immédiats de survie. En fonction de l’information reçue, la prise de décision lui revient, et il prendra le dessus sur le cerveau limbique et le néocortex.
La cible serait-elle responsable de ses réactions innées de conservation dans le cas où ses harceleurs les auraient volontairement provoquées ?
Dans ce contexte, bien sûr que non. La cible n’a pas choisi de devenir « La cible ».
9/ Autopsie d’une folie collective :
Dans le cas précis d’un harcèlement criminel organisé en réseau, la charge émotive et traumatique générée par l’oppression permanente des multiples harceleurs, pousse souvent les personnes ciblées à quitter leur domicile pour aller vivre ailleurs, loin du cauchemar de leur quotidien.
Cela peut s’avérer bénéfique, après tout, quitter un lieu devenu un enfer est un élan naturel, un réflexe de survie.
Le déménagement s’effectue alors, vous arrivez dans votre nouveau chez vous avec vos cartons et vos espoirs. Enfin, enfin débarrassé des harceleurs, infiltrés, poux et autres commissaires en tous genres. Une fois vos affaires installées et, reconstitué par une nuit réparatrice, tout est plus serein, vous goûtez chaque seconde comme une renaissance. Un sentiment de quiétude et de libération envahit votre esprit.
Les jours passent, vous constatez que le régiment de morts-vivants qui à l’évidence, en avait après vous, s’est comme « évaporé ». Vous avez de la « chance ». En effet, vous étiez en proie à un harcèlement collectif, certes, mais « local », vous avez quitté les lieux et tout est fini.
A contrario, si vous commencez à observer les mêmes anomalies qu’à votre précédente adresse, anomalies qui vont en se réaffirmant et s’intensifiant, il y a de fortes probabilités que le phénomène vous ait suivi.
En effet, les commanditaires de votre persécution première sont manifestement passés par là. Cela se réitère à chacune de vos nouvelles adresses, vous êtes alors en proie à ce qu’il convient de nommer un « harcèlement criminel organisé en réseau », avec de multiples corrélations et implications.
Pour faire court, des dizaines de vidéos sur le modus operandi, les multiples circonvolutions autour de la cible et tout ce qui est mis en œuvre pour ruiner chaque instant de son existence, ne suffiraient pas à la cognition d’un novice ou d’un incrédule sur le sujet. Seule une connexion établie entre vous-même et vos harceleurs, aboutit à la prise de conscience du phénomène. Des heures, des jours, des mois, des années, des décennies entières, passés à écouter puis rapporter des conversations et activités sans aucun intérêt (bon courage…), à donner l’alerte au moindre de vos battements de cils, à vous suivre partout, à inventer n’importe quoi dès lors que cela peut vous être nuisible, au point que les gens embarqués dans l’entreprise en deviennent encore plus « paranoïaques » que vous, a pour conséquence d’entraîner une propagation « automotrice » du harcèlement.
L’envie irrépressible de vous épier, de vous traquer, de vous provoquer, de vous moquer, de vous humilier, de vous blesser sans cesse, semble immuablement obnubiler l’esprit des participants.
Pourtant, vous n’avez commis aucun crime, aucun délit, et n’êtes connu d’aucun d’entre eux. Alors dans quel intérêt ce flicage domestique permanent, et surtout, pour le compte de qui ?
Par ailleurs, vous pourriez tout à fait être sous surveillance sans même le savoir, mais ici, les « préposés » au harcèlement font tout leur possible pour vous aviser en temps réel de leur action de flicage, invasive au possible. L’explication est très simple : si des inconnus apportent leur concours à cette « chasse en boîte » alors qu’ils n’ont aucune raison personnelle de le faire, cette « raison », pierre angulaire de toute action, quelqu’un leur en a fourni une, une raison « clé en main » fabriquée de toutes pièces.
Il y a un côté récessif en proportion non négligeable chez le citoyen lambda. En effet, sans déclencheur réel, ces personnes ne passeraient peut-être jamais à l’acte. Il suffit qu’elles reçoivent une petite visite, et d’un seul coup, comme par magie, elles sortent de leur état végétatif, ces cellules dormantes se réveillent, elles ont le feu vert pour laisser libre cours à toute leur perfidie (sous réserve d’observer scrupuleusement la marche à suivre…).
Le nombre d’individus naïfs, stupides et impulsifs prêts à tout, pour peu qu’on leur désigne une proie, est incalculable. C’est sur ce substrat que l’infection peut se répandre. La victime ne choisit pas ses bourreaux.
Vous êtes à votre nouvelle adresse depuis un certain temps, et le cauchemar continue comme avant, voire pire… Assiégé, vous vivez un véritable kidnapping psychologique, un détournement de votre existence, une désintégration individuelle et sociale. Comment cela est-il possible ?
Une fois de plus, c’est très simple : le voisinage le plus virulent, pas uniquement ceux qui vous nuisent ostensiblement, mais aussi ceux qui, « dans l’ombre », incitent les autres à le faire, a été approché. Par qui ?
Par une « figure d’autorité ». Potentiellement des membres réels ou prétendus de : conseils locaux, professions reconnues et respectées, syndicats professionnels, copropriété, offices H.L.M., associations diverses, ou encore, d’un ami ou membre de la famille qui lui-même a été contacté, etc… Quelqu’un qui inspire la confiance et la considération. Des gens dont on aurait, a priori, du mal à mettre en doute les propos. La profession, le statut, le nombre ou même l’âge, étant utilisés ici comme un gage de crédibilité. Une personne charismatique ou d’un culot suffisant peut tout aussi bien jouer ce rôle de « cheval de Troie ».
En vous diabolisant, ces insoupçonnables commissionnaires se positionnent de facto dans le « camp du bien », de manière à se rendre incritiquables. A partir de cet instant, le débat se ferme, les rôles sont distribués, vous serez le « méchant », la cible à abattre, quoi que vous puissiez dire, faire, ou pas.
Se jouant de la naïveté de leurs interlocuteurs, ces dramaturges vont mettre sur pied des sociodrames, ou supposer leur existence. Vous serez suspecté de faire des « esclandres » pour un « oui » ou pour un « non ». Isolé, vous ne pourrez pas lutter.
Telle une « boîte flottante » autour de vous, la structure mise en place, avec sa capacité immédiate de déploiement, rendra possible l’invention de toutes sortes d’histoires. Ils mettent en perspective des éléments véridiques avec des éléments faux de manière à falsifier la réalité et faire interpréter des choses qui ne sont pas. Connaissant vos habitudes et votre géolocalisation, ils profiteront de l’absence d’alibi à un instant T pour vous imputer tout et n’importe quoi. Ils vous attribueront des paroles que vous n’avez pas prononcées et des actes que vous n’avez pas commis. De véritables scènes de théâtre seront joué devant des témoins bien choisis pour valider leurs élucubrations. Les individus de facture primaire goberont tout en quantité suffisante pour transformer votre vie en indignité permanente. Se croyant investis d’une mission de salubrité publique, ils mettront tout en œuvre pour vous pourrir l’existence H24, car n’oubliez pas, ils sont du « camp du bien ». A ce titre, ils vont s’autoriser les agissements les plus odieux, mais c’est pour la « bonne cause » … Vous n’aurez pas assez de temps et d’énergie pour détricoter toutes les rumeurs, mensonges et doutes instruits contre vous, du moins, ceux dont vous aurez connaissance. Vous serez infesté par leur nombre, possédé par leur omniprésence, décomposé par leur constance. Vous ne vivrez plus, vous survivrez, vous suffoquerez. Ils confisqueront votre honneur et vous marqueront du sceau de l’infamie. Vous devrez continuellement donner des gages et vous justifier pour vous laver de leurs offenses.
Ces psychopathes en quête de supplices s’attaqueront à votre estime personnelle pour vous occasionner une profonde et durable blessure narcissique. Ils feront intrusion dans votre for intime, cherchant la saturation émotionnelle critique pour vous faire perdre pied. Ils endommageront vos filtres psychiques pour fausser votre interprétation du réel et en redéfinir les normes.
Chez eux, vous torturer n’est pas seulement atavique, c’est un corpus idéologique, une expérience métaphysique, une « thérapie » palliative à leur déficience et à leur débauche. Ces délétères, acerbes et cruels crétins, aberrations vivantes devant l’Eternel, semblent ne vivre que pour anéantir votre existence. Y a-t-il un espoir ? Pour eux : aucun. Tout changement ne peut venir d’eux. Ils n’en ont ni la volonté, ni la force, ni la stature. De plus, ils y ont maintenant pris goût. Ils ne cesseront de vous tourmenter que si : cela leur coûte trop, leurs maîtres l’exigent, ou, sont stoppés par la force, ou le destin.
Nous n’appelons pas à la violence, mais c’est bien un des rares langages que ces suppôts soient en mesure de comprendre.
Pour vous : Gardez une confiance inébranlable. Vous avez survécu jusque-là, ce n’est pas le cas de tout le monde.
Si ces damnés se voyaient appliquer à eux-mêmes tout ce qu’ils vous infligent, ils caresseraient l’idée du suicide dans un laps de temps plus court que vous ne l’imaginez. Au-delà, ils finiraient probablement par passer à l’acte. Beaucoup, en effet, vous causent cela car ils seraient eux-mêmes incapables de le supporter.
Pour finir, ne cherchez pas à convaincre à tout prix sur votre situation. Avant d’y être confronté, vous n’y auriez peut-être pas cru vous-même. Sachez que tout le monde n’est pas fait pour entendre la vérité. Celle-ci peut s’avérer si profonde, perturbante et anxiogène, que la réaction du déni risque d’être la seule rhétorique que vous essuierez. Ils ont peut-être volé votre vie, mais vous continuez de vous appartenir.
10/ Un Théâtre d’Ombres :
Le chorus : vous êtes une personne « marginale », « déséquilibrée », « délirante », « aliéné », « menteuse », « enragée », « cruelle », « dangereuse », « prétentieuse », « fainéante », « nulle », « détestable » et « insensée » est repris tel un cantique religieux. Cérémonieusement, ce mantra est récité par les gourous de votre harcèlement, jusqu’à ce qu’il s’imprime dans la masse gélatineuse des créatures qui déambulent à leur niveau.
Allégeance faite à la cause de leurs maîtres, ces amas cellulaires en mal d’évolution embrassent à leur tour le projet de vous briser. Cette idée même leur procure une perverse jouissance.
Pour passer inaperçus, ils évoluent en dehors du champ de perception des « normies ». Ces esprits tordus fonctionnent tous sur le même mode. Ils sont à la fois stupides et rusés, dissimulateurs et transparents, moralisateurs et immoraux. Entièrement voués à la « bête », ces êtres impurs sont conçus pour nuire, harasser, profaner, souiller et détruire. Ils constituent le premier cercle.
Régis par les entités les plus sombres du monde invisible, ils recrutent les ravageurs qui une fois endoctrinés, deviendront des exécutants zélés et sans scrupules. Penser que ces derniers agissent par pur conditionnement serait inexact, car au fond, ce sont les mêmes et ils marchent main dans la main. Les uns ne faisant que réveiller les autres et ainsi de suite, pour la relève de la garde, excitant leur appétit prédateur et leur audace destructrice. Le Sycophante, le pervers et le mythomane préexistaient initialement en eux. Ils personnifient le deuxième cercle.
Ces disciples du diable s’abritent donc derrière le paravent des masses indolentes et inexpérimentées pour qui tout ce qui se situe en dehors du prisme récréatif, hédoniste, auto-contemplatif et festif est du « complotisme », de la « paranoïa » ou de « l’affabulation », pour commettre leurs actes, parfois même, au nez et à la barbe de ce tout-venant léthargique sans provoquer écho.
Ils ne ressentent, ni ne comprennent le monde. Tout ce qui est de l’ordre du grand, du beau, du vrai, du noble, du sacré, leur est étranger, ou insupportable. Ils ne saisissent ni la finalité de la vie, ni sa substance abstraite. Vous avez affaire à de féroces dégénérés d’un côté, à du bétail zombifié de l’autre. Les uns se répandant assidûment autour de vous, pendant que les autres demeurent avachis dans leur zone de confort.
Ces derniers, par déficit de réceptivité, paresse intellectuelle, ou manque de foi, laissent ainsi le champ libre aux créatures infernales qui, chaque jour, maculent votre horizon de leur présence dévastatrice. L’alliage sournois d’un théâtre d’ombres et de la nuit de l’esprit.
Par conséquent, ne cherchez pas le secours auprès des « normies », vous serez amèrement déçu, infoutus qu’ils sont de conceptualiser autre chose que ce qu’ils ont envie de voir.
Vous qui êtes dans une lutte à mort, un combat inégal, quand ils ne sont que les spectateurs infirmes du néant, inaptes à décrypter les évènements, à faire le lien entre les effets et les causes, à interpréter leur époque, même lorsque cela les touche directement. Tels des poissons rouges, ils effectuent un tour de bocal et tout est oublié. Ils ne perçoivent pas la réalité autour d’eux, comment voulez-vous qu’ils distinguent la vôtre… Incapables de lire entre les lignes, tout ce qui échappe au paradigme « Dolce Vita/Carpe Diem » fatigue ces ventres sans âmes, il n’y a définitivement rien à en attendre. Votre expérience ne s’achète pas, donc ne les intéressera pas.
Son exposé les mettra mal à l’aise au point qu’ils se réfugieront dans la dénégation pour calmer la tension qui en découlera, voire se mettront à vous nuire à leur tour pour momentanément donner corps tangible à ce qu’ils sont incapables d’appréhender par eux-mêmes. Perfusés de médias mainstream, de propagande infantilisante et de produits de consommation inutiles, noyés de réseaux sociaux et applications débilitantes, ces « bovins » dénués de réactivité n’entendront strictement rien à votre récit. Ils vous verront comme une bizarrerie, un phénomène de foire, leur grille de lecture faussée et leur manque d’expérience du monde se conjuguant pour nourrir leur inertie, elle guidera leur perception et en retour, ils l’entretiendront, comme une tumeur.
Laissez-les croupir dans les marécages de ce monde, vous n’êtes pas responsable de leur condition. L’humeur dominante de leur caractère s’apparente à la rengaine d’un jingle promotionnel, un instantané temporel qui tourne en boucle et qui les rassure. Un combiné de futilité, de mièvrerie, d’indifférence, de déductions à l’emporte-pièce, de ricanements compulsifs, d’autosatisfaction, de premier degré, de matérialisme, incapables qu’ils sont d’interagir avec d’autre chose que le ras des pâquerettes. Ils se révèleront aussi toxiques qu’inutiles. Force est de constater que les infâmes rampants qui s’acharnent sur vous sont de même, conjointement issus de milieux véreux, dégénérés, « bien-pensants », ou biologiques sclérosés. Telle une volée d’étourneaux, un nuage de criquets ou un banc de sardines, c’est une dynamique collective, une prédisposition immanente.
Espérer qu’ils puissent « changer », se « réveiller » et « comprendre » enfin, se révèlera vain.
En découle la fracture cognitive et sensible qui vous distingue définitivement. Ils appellent de leurs vœux Votre Perte. Ils se délectent du temps passé à son exercice, chaque parole formulée, chaque opération initiée contre vous, constitue l’aveu de leur implication et de leur essence.
S’appuyant les uns sur les autres, liés dans la perversion, l’iniquité et le crime, ils perpétuent indéfiniment l’œuvre du démon. A leurs yeux, votre vie n’a pas de valeur, mais votre flux vital en a une, ils s’en nourrissent comme des sangsues.
Votre sacrifice les destine tous à une damnation spirituelle certaine pour les pires, et à une purification douloureuse pour les autres, commettre l’irréparable n’est pas sans conséquence. Si aucun d’entre eux n’est capable de se réformer, qu’il en soit ainsi. Le jour viendra où la vérité triomphera sur les mensonges, leur univers s’écroulera sous le poids de leurs impostures, Ils goûteront alors à leur propre médecine. Ils n’imaginent pas une seconde que le « jeu » puisse s’arrêter, écrivant, jour après jour, l’histoire de votre fin, ils ignorent que quelqu’un est peut-être en train de rédiger la leur…
En conclusion, ne laissez pas le tumulte de ce Pandémonium vous déboussoler. Le monde à un sens et une finalité. Pour l’heure, soyez prêt. Veillez et tenez-vous au-dessus de tous, droit, juste et authentique>>
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Certes. Mais je vais vous poser la même question qu'à Phillippe de Villiers l'autre jour : comment se fait-il qu'avec les postes que vous avez occupé et occupez, vous n'arriviez toujours pas à parler de la criminalité dont terroriste et de la délinquance alors qu'elles annulent tous les autres problèmes ?
L'envahissement décrit ici comme pacifique est-il plus grave que des égorgements dans des églises, des décapitations, des viols de masse et des agressions barbares permanentes ?
Ne connaissez-vous pas F.De Souche ???
N'avez-vous pas remarqué que j'ai constitué une base de données et d'analyse chaque jour depuis 2 017, diffusée ici, et republiée sur mon Tumblr n°1 ?
Basile Pesso, 30 septembre 2 023 (Fb) - avec vidéo de l'édito de Devecchio
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"Mon édito du samedi sur la situation à Lampedusa :
"La tragédie de Lampedusa est aussi la nôtre. Chaque année, la France accueille la population d’une ville comme Nantes ou Nice.
Et si contrairement à Lampedusa, la France n’est pas une île,
c’est un archipel pour reprendre l’expression du politologue Jérôme Fourquet. Un archipel composé de zones de non France, de territoires perdus dans lesquels les Français se sentent désormais étrangers.
En vérité, l’afflux de migrants sur l’île de Lampedusa n’est que le symptôme le plus visible d’une crise migratoire qui pourrait transformer en profondeur le visage de l’Europe, et notamment celui de la France.""
(Alexandre Devecchio)
#basile pesso#alexandre devecchio#france#italie#immigration#migrants#sujets de société#écrivains#journalistes#journalisme#journalistes indépendants#fight hate#fight lies#fight male violence#fight extremism#danger#yes we are magazine#écrivains sur tumblr
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Crise migratoire:Belgique
Crise de l'accueil:Nicole de Moor,secrétaire d'état à l'asile confirme
qu'elle a le soutien du Premier ministre.
Je réécris ici,réfugié est un statut légal,avec des droits,illégaux,le mot parle de lui-même,les seconds sont là parce qu'ils profitent du laxisme des états,je ne pense pas que le peuple polonais ou les hongrois soient malheureux de se priver d'une source de criminalité...
Du racisme?
Est-ce que vous lisez les journaux français?
Non?
Dans ce cas vous devriez,vous comprendriez,l'on ne compte plus les coupables d'agressions armées,les agressions sexuelles, ou les meurtres sous OQTF*
Avant d'avoir un avis sur la France,pire,sur les français,il faudrait que les étrangers sachent de quoi ils parlent,c'est très rarement le cas,sauf à parler couramment français et à connaître le pays de l'intérieur.
Article accessible avec votre compte gratuit rtbf.be
*Obligation de quitter le territoire français.
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The Midnight Lie #1 by Marie Rutkoski (September 2020)
Where Nirrim lives, crime abounds, a harsh tribunal rules, and society’s pleasures are reserved for the High Kith. Life in the Ward is grim and punishing. People of her low status are forbidden from sampling sweets or wearing colors. You either follow the rules, or pay a tithe and suffer the consequences.
Nirrim keeps her head down and a dangerous secret close to her chest. But then she encounters Sid, a rakish traveler from far away who whispers rumors that the High Caste possesses magic. Sid tempts Nirrim to seek that magic for herself. But to do that, Nirrim must surrender her old life. She must place her trust in this sly stranger who asks, above all, not to be trusted.
Would I recommend it to anyone? Yes, the worldbuilding is interesting and the characters are intruiguing (even if it's very easy to guess who Sid is).
Level of (dis)satisfaction based on the summary and my expectations? I didn't really have any expectations for this books, I just saw it in a list of queer books and the summary was interesting so I tried it. Also, I had entirely forgotten what this book was about before I started reading it, so I re-discovered the plot, haha. So yeah, good surprise.
My thoughts on it? It was a captivating book, I really wanted to know more about all the secrets that the island hides and also about the magic. I loved Sid, Nirrim is pretty cool too and the characters around them are nice. The last lines of the book were so mind-blowing I just sat there with a shocked Pikachu face, waiting for book 2 (which is out now, so I need to read it ASAP)
French version under the cut
Là où vit Nirrim, la criminalité abonde, un tribunal sévère fait loi, et les plaisirs de la société sont réservés aux Hauts Kith. La vie dans le Ward est sombre et éprouvante. Les personne comme elle avec un statut aussi bas sont interdites de goûter des sucreries ou de porter de la couleur. Soit l'on suit les règles, soit l'on paie une dîme et souffre des conséquences.
Nirrim garde la tête basse et un dangereux secret. Mais un jour, elle rencontre Sid, un élégant voyageur venu de loin qui lui murmure des rumeurs selon lesquelles la Haute Caste possède de la magie. Sid tente Nirrim d'aller s'approprier cette magie. Seulement, pour ce faire, Nirrim doit abandonner son ancienne vie. Elle doit faire confiance à cet étranger sournois qui lui demande de ne surtout pas lui faire confiance.
Est-ce que tu le conseillerais à quelqu’un ? Oui, le worldbuilding est intéressant et les personnages intrigants (même si on devine très vite qui est Sid).
Niveau de déception/satisfaction par rapport au résumé et tes attentes ? J’avais pas vraiment d’attentes pour ce livre, je l’ai juste vu dans une liste queer books et le résumé avait l’air sympa alors j’ai téléchargé le pdf. En plus en le commençant j’avais oublié de quoi il parlait du coup j’ai redécouvert l’intrigue, héhé. Mais du coup, bonne surprise.
Avis sans spoiler ? C’était vraiment un livre prenant, on veut en savoir plus sur les secrets que cache l’île et aussi sur la magie. J’ai beaucoup aimé Sid, Nirrim est plutôt cool aussi, et les personnages autour sont intéressants. Et les dernières lignes du bouquin étaient un tel mind blown je suis juste en mode shocked Pikachu en attendant le 2 (qui est sorti, maintenant, donc je vais me dépêcher d'aller le lire).
#books#book recommendations#queer books#queer romance#lgbt books#lgbt romance#the midnight lie#marie rutkoski#booklr
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7 conseils de sécurité essentiels
Voyager peut être une expérience passionnante et révélatrice. Il est facile de se laisser prendre au frisson de l’aventure. Mais n'oubliez pas de prendre en compte la sécurité des voyageurs lorsque vous êtes à l'étranger. Vous pouvez également intéressant dans agence de voyage a dakar
Suivez ces 7 conseils de sécurité pour vous aider à faire un voyage mémorable pour toutes les bonnes raisons.
1. Faites vos recherches
Apprenez à connaître votre destination en profondeur avant votre arrivée. Consultez les avis des voyageurs et consultez les habitants pour obtenir des informations sur les quartiers les plus sûrs, les hébergements et les cas de criminalité. Consultez le site Web du Département d’État pour vous tenir au courant des pays et inscrivez-vous au programme d’inscription Smart Traveller (STEP).
Une autre précaution importante pour la sécurité des voyageurs consiste à savoir qui appeler en cas d’urgence. Obtenez les coordonnées de l'ambassade ou du consulat, du poste de police et des autres services d'urgence locaux les plus proches.
2. Ne pas attirer l'attention
Les gens qui ont l’air d’être venus de l’extérieur sont particulièrement vulnérables au crime. Essayez donc de vous fondre autant que possible. Choisissez des vêtements discrets qui ne vont pas attirer l'attention. Soyez discret lorsque vous regardez des cartes et approchez les gens avec soin si vous devez demander votre chemin.
Pensez également à investir dans des vêtements et équipements de protection qui rendront plus difficile le vol d’argent et d’autres objets personnels par les pickpockets.
3. Faites des copies de documents importants
Vous ne savez jamais quand vous pourriez avoir besoin d’une copie de votre passeport, de votre permis de conduire ou d’une autre pièce d’identité. Numérisez ces documents pour enregistrer en ligne et imprimez plusieurs copies papier. De cette façon, vous ne serez pas embarrassé pour trouver la documentation appropriée si vous devez rentrer chez vous.
4. Gardez vos amis et votre famille à jour
Que vous partiez pour une escapade nocturne ou un voyage international d’un mois, c’est toujours une bonne idée de le faire savoir à vos amis ou à votre famille. Avant de partir, envoyez une copie de votre itinéraire à quelques personnes de confiance qui peuvent garder un œil sur vos déplacements. Rendez-vous régulièrement avec vos contacts pour qu’ils sachent où vous vous trouvez.
5. Méfiez-vous du Wi-Fi public
Ne laissez pas la commodité de l’accès à Internet troubler votre jugement. Lorsque vous utilisez le Wi-Fi public, les pirates cherchant à dérober des informations précieuses peuvent accéder à vos données, y compris votre numéro de carte de crédit ou de sécurité sociale. Si vous avez besoin d'un service Internet sans fil, configurez un réseau privé virtuel (VPN) qui vous permettra d'accéder à Internet en toute sécurité lors de vos déplacements.
6. Protégez votre chambre d'hôtel
Même si votre hôtel dispose de mesures de sécurité strictes, vous pouvez prendre certaines mesures pour rendre votre chambre plus sûre. Verrouillez et verrouillez la porte et gardez vos fenêtres fermées. Vous pouvez acheter un jammer, un appareil portable qui se glisse sous la porte pour une autre couche de protection.
Essayez de donner l’impression que vous êtes dans votre chambre même lorsque vous êtes absent, par exemple en plaçant le signe «Ne pas déranger» à l’extérieur de votre porte et en gardant les stores ou les fenêtres fermés.
Ne laissez aucun étranger entrer dans votre chambre, même s’ils disent travailler pour l’hôtel. Vous pouvez toujours appeler la réception pour vérifier si le personnel de l'hôtel a demandé à quelqu'un de venir dans votre chambre.
7. Soyez conscient de votre environnement
Ne laissez pas votre garde baisser pour prendre l’image parfaite pour vos plateformes de médias sociaux. Gardez un œil sur vos effets personnels en tout temps et faites preuve de jugement lorsque vous parlez à des inconnus. Une grande partie de la joie de voyager réside dans les possibilités qu’il offre de rencontrer de nouvelles personnes et d’en apprendre davantage sur leur culture. Mais si quelqu'un près de vous agit de manière suspicieuse ou si vous vous sentez mal à l'aise, quittez les lieux immédiatement.
Suivre ces conseils peut vous aider à voyager en toute sécurité, mais peu importe le nombre de précautions que vous prenez, un imprévu peut toujours se produire. Restez protégé avec une assurance voyage de Nationwide et soyez tranquille, où que vous soyez.
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FAISONS CONNAISSANCE AVEC LA PRINCIPAUTÉ D’ANDORRE
Nichée au creux de la chaîne des Pyrénées, l‘Andorre est un petit pays de haute montagne posé sur la frontière franco-espagnole. Au-delà d’être un immense terrain de jeux pour le VTTiste, trekkeur et autre skieur, la principauté d’Andorre attire le visiteur amateur de shopping et de paysages sauvages. En famille ou en solo, été comme hiver, visiter l’Andorre c’est y prendre goût et ne jamais l’oublier !
Paradis naturel, les Pyrénées regorgent de paysages envoutants et grandioses dans lesquels petits et grand peuvent randonner, skier et découvrir vallées, rivières et nombreux lacs.
La protection de l’environnement est une préoccupation de la Principauté d’Andorre. De nombreuses réserves et parcs naturels offrent une diversité rare d’espèces animales et végétales dans les paysages pyrénéens.
La principauté d’Andorre regorge d’équipements et d’activités orientées vers les sports d’hiver. Il y en a pour tous les goûts dans les trois stations Pyrénéennes qui font la réputation de l’Andorre.
Un séjour en Andorre ne se limite pas au ski et au shopping. Randonnées pédestres, vacances bien-être dans un établissement thermal sont d’autres thèmes de séjours à organiser en Principauté.
De type méditerranéen, le climat en Andorre est influencé par sa situation en altitude et la proximité de la Méditerranée. On dénombre en moyenne 300 jours de soleil par an.
Vous trouverez en Andorre toutes les gammes et tous les types d’hébergement. L’accueil réservé aux visiteurs est toujours chaleureux et attentionné.
Il y a tant de choses à voir, à faire en Andorre lorsqu’on y vit, que ce soit en termes de loisirs, de nature de shopping.
Pour le bien être : des infrastructures comme Caldea, le plus grand centre thermo ludique au sud de l’Europe, de nombreux spas haut de gammes
Quant à la nature, la principauté d’Andorre est un paradis pour les amoureux de la nature qui s’étend sur 90% du territoire.
Côté ski, sport par excellence, il se pratique sur plus de 300km
Dans ce pays, le système politique est très stable, la délinquance et l’insécurité sont quasi inexistantes.
L’Andorre est riche de boutiques en tous genres. Sa réputation pour son offre commerciale variée et ses faibles taxes n’est plus à faire !
Ceci n’ayant pas échappé aux candidats à l’expatriation, l’Andorre offre un bien-être et une qualité de vie incomparables. Au-delà des très nombreux avantages à vivre en Principauté andorrane
Si jusque fin 2010 la principauté d’Andorre bénéficiait d’un régime fiscal marqué par l’absence de TVA et d’imposition sur les revenus, sur les bénéfices commerciaux et sur le patrimoine, les choses ont changé, et pourtant les candidats à l’expatriation en Andorre sont toujours aussi nombreux. Une fiscalité a maintenant été mise en place sur les bénéfices des sociétés, sur les revenus des activités économiques et des personnes physiques, ainsi que sur la valeur ajoutée avec l’IGI à 4.5%. Une fiscalité qui, bien qu’existante, incite toujours à venir vivre en Andorre.
Les principaux partenaires commerciaux de l’Andorre étant les états membres de l’Union européenne, la Principauté d’Andorre collabore sur le plan fiscal et a signé le 5 novembre 2013, une convention multilatérale de l’OCDE portant sur l’assistance dans la lutte contre la fraude fiscale internationale.
La loi du 18 juillet 2012, votée par les autorités andorranes, facilite les investissements étrangers et incite les investisseurs et entrepreneurs à venir vivre en Andorre. La loi permet dorénavant la détention à 100% du capital des sociétés commerciales par un ressortissant ou une société étrangère. De plus, pour encourager l’installation d’entreprises exportatrices en Andorre, les autorités négocient des accords de non-double imposition avec leurs principaux partenaires.
La place des enfants dans la Principauté encourage également les candidats à l’expatriation en Andorre. La principauté fait figure de bon élève en matière d’éducation. Les petits expats andorrans peuvent bénéficier d’une éducation publique de qualité. Une éducation trilingue et gratuite que proposent 3 systèmes de scolarités différents : andorrane, française et espagnole.
l’enseignement andorran dépend du Gouvernement de la Principauté
l’enseignement espagnol, laïc et congréganiste, supervisé par l’Administration espagnole
l’enseignement français placé sous la tutelle de l’Etat français et dépendant de l’Académie de Montpellier.100% de reçus au BAC
La scolarité privée n’est pas en reste. Il est ainsi possible de choisir son système de scolarisation ainsi que sa langue.
La principauté d’Andorre jouit d’une sécurité publique quasi unique au monde : le taux de criminalité étant l’un des plus faibles. Une tranquillité et une convivialité qui sont particulièrement appréciées par les familles vivant en Andorre avec des enfants !
La situation générale en quelques chiffres
Considérée comme prospère, la principauté d’Andorre présente un PBI par habitant d’environ 43 780€. Les 2/3 de la population active andorrane travaillent dans les activités de commerce, de services et de tourisme.
Des expatriés incités par un secteur économique où le tourisme prédomine
La prospérité du secteur du commerce, qui incite de nombreuses personnes à venir vivre en Andorre, est liée à l’écart entre la fiscalité locale très réduite et celle des pays voisins. Ce pays « taxe free » (notamment sur l’alcool, le tabac, les carburants, les parfums et autres produits de luxe) attire chaque année des millions de visiteurs. Une manne pour les secteurs comme l’hôtellerie et la restauration qui bénéficient d’une activité toute l’année en plus des deux fortes saisons d’hiver et d’été.
Parce qu’il a tant de choses à voir et à faire en Andorre, la Principauté, devenue une grande nation touristique, accueille chaque année près de 8 millions de visiteurs qui profitent de son cadre exceptionnel.
Principale source de revenus en Andorre, le tourisme est un pilier économique qui représente 80% du PNB de la Principauté
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“ENTREPÔT DE FOIN BRÛLE,” Le Devoir. April 2, 1919. Page 04. --- UN INCENDIE CAUSE POUR ENVIRON $10,000 DE DOMMAGES RUE ONTARIO EST — LE JUGE BAZIN CONDAMNE 17 VOLEURS AU PENITENCIER OU A LA PRI SON. --- Quelques centuines de tonnes de foin, évaluées environ à $10,000 ont été consumées, hier après-midi, au cours d’un incendie qui s’est declaré aux greniers à foin de M. J.C. Bisaillon, 1735, est, Ontario. L’immeuble appartient au Pacifique-Cana dien. Ce foin y avait été emmagasiné par M. Bisaillon qui a son bureau rue Saint-Sacrement, No 42. Le chef Chevalier et les chefs de district Favreau et Marin étaient sur les litieux avec nombre de postes de la division est. Les flammes avaient percé le toit, d’où le feu était vu de très loin. Les pompiers ont eu quelque difficulté à combattre l’incendie: il faillait, yu la distance des bornes-fontaines, laissier les boyaux traverser les rails du P. C., et des tramways. Apres un travail ue pres de deux heures, le feu a été maîtrisé.
De Nombreuses Condamnations Nombreuses sont les sentences prononcées hier par le juge Bazin, en Cour des sessions, afin de détourner le flot toujours montant de la criminalité parmi les jeunes citadins. René Simard, récidiviste, passera 5 ans au pénitencier. Il a volé en décembre 1918, 22 sacs de farme a la “Western Canada Flour Mills Co.” Victor Sanscartier, qui a voulu acheter des marchandises avec un chèque de $79.85, volé ù Orner Page, a été condamné à deux ans de penitencier. Trois voleurs d’un phonographe avec disques, au montant de 146 dollars, passeront trois ans à l’ombre. Ce sont Wm. Deeelilies, Eug. Boutlnllier et Hormisdas Labranche. Emile Gagnon et Emile Vigeant, accusés du vol d’un automobile ont aussi été condamnés à trois ans de pénitencier. Sur Vigeant pesait une seconde accusation, qui lui a fait infliger une autre sentence de trois ans, mais cette peine sera purgée concurremment avec l’autre. Art. Demers. Alfred Rivet et Emilien Richer, pour avoir voilié 125 dollars de cigares cigarettes et autres articles, ont été condamnes a trois ans de pénitencier.
Tram Yiramo a été condamne a quatre ans de prison pour vol de 102 dollars, sur la personne de Albert Guimond. Moïse Bleau et Ovita Thibault, complices de Simard dans le vol commis à la “Western Canada Flour Mills Co.” ont été condamnés à 6 mois de prison, et Bleau à 6 autres mois, pour un vol de $200 chez John Quinlan et Cie. Quatre autres inculpés ont reçu de moindres condamnations. Ce sont: Jos. Massé, deux mois; Alfred Montpetit, trois mois; Israël Cloutier, six mois; Mile Bourboisk, six mois. La plupart des prévenus sont des jeunes gens qui n’ont pas atteint encore 25 ans. TROIS ETRANGERS VOLES. Trois nouveaux vols à main armée ont été commis. Les trois victimes ont perdu ensemble $266. Toutes trois sont des étrangers. Un soldat américain est aller boire dans un cabaret de la rue Craig, où il fait connaissance avec deux individus. White — c’est te nom du sammy — allait sortir quand ses deux frais amis lui ont braqué un revolver, l’ont dépouillé de ses $66 puis ont pris la fuite. Ambroise Paré, de passage ici pour la première fois, a préféré s’ècarter plutôt que de demander sa route. Il venait de descendre du train d’Ottawa à la gare Viger. Il s’est avisé, angle Berri et NotreDame, de s’enquérir de son chemin auprès de deux individus, qui, pour toute réponse lui ont enlevé $100 sous la menace d’un revolver. Paré n’ayant plus le sou a demandé hospitalité à la police. Enfin la troisième victime est un homme des Trois-Rivières qui se serait fait voler $100, dans une maison d’une rue inconnue.
DEUX HOMMES ARRETES. Deux gens accusés du vol d'étoffes, évaluées à $10,000. commis, il y a quelque temps, chez le marchandtailleur Arthur Dupré. 211, Amherst, ont été arrêtés samedi par Savard, de la “Dominion Detective Agency”, qui a aussi retrouvé hier un lot des marchandises volées. Ce sont. Emile Côté et Albert Marion, pensionnant tous deux au No. 531. Saint-Dominique. Muni d’un mandat de perquisition, le détective était allé, hier soir, dans une maison de la rue Hôtel-de-Ville. où il a trouvé sous matelas pour $800 de drap.
IL AURAIT FAIT LA NIQUE A SES GARDIENS Le nommé Nick Lupin, que la police de Verdun a arrêté, il y a quelques jours, pour voies de faits et vol sur la personne de Mike Starischuck, serait réclamé à Cobalt, comme étant faussé compagnie à ses gardiens au cours d’un procès ou il était accusé d’un vol avec effraction. Lupin ou Meronick est dans le moment à l’hopital Western, d’ou il sortira bientot pour comparaitre.
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Criminalité en Corse. 2è partie : le clanisme, un pas vers la Mafia ?
Le clanisme n’est pas une organisation criminelle. Mais il s’appuie parfois sur la violence. Il ne défend pas, officiellement, une idéologie et s’adapte au Pouvoir du moment. Il peut critiquer un projet national et le récupérer localement. Le système est, à la fois, dans l’Histoire et en marge de celle-ci. Mais le monde change, le clanisme est-il toujours efficient ?
Alain VERDI le 16 Novembre 2022
2) Un immobilisme… dynamique, en marche vers quoi ?
Introduction
Que le clanisme soit puissant ou « en dérive », il a face à lui un État plus ou moins volontaire. C’est l’histoire de ce couple dansant un pas de deux qui va marquer l’Histoire de la Corse. Le Pouvoir central a longtemps couvert tous les excès (fraude électorale, « dictatures municipales », violence politique...).
Hormis la corruption électorale, l’île ne faisait pas trop parler d’elle, tout en fournissant une main d’œuvre, souvent de qualité (armée, administration…), mais aussi des hommes pour la grande criminalité.
Depuis 1768, tout se faisait dans une grande discrétion, dans la clandestinité diront certains. Ah, s’il n’y avait pas eu le banditisme… Seulement voilà, la criminalité, longtemps vouée à l’ajustement des luttes électorales, au maintien de certains clans et à l’exportation vers d’autres contrées (continent, colonies…), va se renforcer dans l’île. Après la corruption politicienne, la corruption économique se développe, en même temps que la Corse. Le banditisme conserve sa fonction politique (accompagner des Pouvoirs). Cependant il évolue dans la forme, avec plus de domaines où il peut s’investir sur place.
Le clanisme, un pas vers la mafia ?
La question a souvent été posée. Le clanisme corse est il une mafia ? Le rôle de la famille joue à plein, dans l’investissement des rouages des administrations et des lieux de pouvoir (politiques et économiques), c’est indéniable. Cependant, il manque au moins un élément : le but criminel. Jusqu’à preuve du contraire, le clanisme n’est pas une organisation criminelle.
Son objectif premier est le Pouvoir. Cependant, c’est bien une organisation. Cette organisation est informelle, mais c’est quand même un système. Ce système, en marge de la République peut- il se transformer en mafia ? Seule une réflexion approfondie pourrait répondre à cette question. Nous pouvons tenter une ébauche.
Un homme s’est exprimé sur ce point, c’est l’avocat Antoine Sollacaro. Sur les antennes de France 3 Corse, dans l’émission Inchiesta du 28 Mars 2012 : « Il n’y a pas de mafia en Corse. C’est un terme impropre qui n’existe pas. Si mafia il y a, c’est une mafia politique qui a été dénoncée par les nationalistes et qui continue à être dénoncée et qui continue à exister. Celle là, elle existe pour de bon ». On voit que le terme est ici utilisé dans sa version « vulgarisée ». La Mafia comprise comme regroupement, en l’occurrence d’hommes politiques.
Antoine Sollacaro a été assassiné en Octobre 2012. Les enquêteurs soupçonnent « la bande du Petit Bar », considérée dans les milieux judiciaires comme « une organisation mafieuse ». Dix ans après cet assassinat, les personnes soupçonnées n’ont pas encore été jugées.
Y a-t-il une « dérive des clans » ? Le problème est soulevé par Nicolas Giudici. In « Le crépuscule des Corses ». Le journaliste répond de manière on ne peut plus claire « « clans et clandestins sont les deux facettes d’une même réalité ». Le journaliste est également assassiné en Juin 2001, officiellement pour une affaire d’ordre privé.
Pour l’instant, peu d’investigations ont été menées dans le sens d’une collusion organisée entre des Politiques et des criminels. Du moins, peu de chose filtre. Cependant, dans le rapport Legras (2000), on peut lire : « d’après les rumeurs persistantes, mais apparemment très informées, les résultats d’élections cantonales en Haute Corse n’ont pas été totalement étrangers à l’intervention d’émissaires de la Brise De Mer ». On peut constater la similitude avec le rôle de certains « bandits corses ». Voir « bandits corses en immersion ».
Mais là encore, de qui parle- t’on ? Pour l’instant, l’action judiciaire ne nous éclaire pas.
Le clan « Giacobbiste » est-il éloigné définitivement ou provisoirement des jeux de Pouvoir ? Il est trop tôt pour répondre à cette question. En revanche, nous avons déjà signalé qu’un clan ne représente pas le système à lui tout seul. Dans l’histoire de la Corse, certaines familles clanistes ont disparu et le système a perduré, avec d’autres familles. La question n’est donc pas tant de savoir ce que devient tel ou tel clan « historique », mais d’observer si le système -dans son entier- persiste.
Quant à la matrice des détournements d’argent public, les descriptions et les avertissements n’ont pas manqué, au cours de l’Histoire. Cela n’empêche pas leur perpétuation.
Du capital social, à l’accumulation primitive du capital
Nous avons observé que le « système » antérieur limitait l’accumulation d’un capital financier. L’époque contemporaine réclame la possession et l’usage de richesse en vue de développement. Globalement, la Corse a sauté des étapes. Pour rattraper « le temps perdu » et constituer un capital financier que l’on n’a pas accumulé dans les périodes précédentes, n’assistons-nous pas, -depuis les années 70-, à une tentative d’accumulation primitive de capital, par des moyens peu orthodoxes ?
Nous avons pu voir qu’historiquement la Corse manquait de capitaux (Bourde, Lenclud).
Loin de moi l’idée de vouloir moraliser, après-coup, ces détournements de fonds publics, mais une question me semble s’imposer : assiste-t-on « simplement » à des captations « classiques » à seul but crapuleux ou bien, sans que l’une n’exclue l’autre, n’y a-t-il pas là une méthode « hors-la-loi » d’accumulation primitive de capital ? Les marxistes purs et durs peuvent répliquer que l’accumulation primitive est toujours « hors-la-loi » et/ou qu’elle est la loi du plus fort. Mais même dans cette lecture, ne sommes-nous pas en face du phénomène suivant : les « faibles » méridionaux ne cherchent-ils pas à jouer dans le même bac à sable que les « grands » ? Après avoir été placés en situation de dépendance, par rapport aux « puissants », ne sont-ils pas en position (obligation ?) d’accumuler, puisque les subsides qui les maintenaient en situation de dépendance, mais qui les faisaient vivre (argent public, emplois publics, prébendes…) s’amenuisent et tendent à disparaître ? Je n’ai aucune certitude, à ce propos, mais il me paraît nécessaire de répondre à ces interrogations. Avis aux amateurs.
Je propose une dernière piste : La Corse n’est-elle pas en train d’achever un cycle de passage d’une situation « pré-capitaliste » vers un certain capitalisme ? Les élites corses, comme dans d’autres régions méridionales, n’étaient pas, à proprement parler, dans un cycle capitalistique (bien que ces régions soient « gérées » par des États capitalistes) ; n’ont-elles pas accumulé du capital social… en attendant le passage à un autre stade ?
Les mécanismes d’accumulation primitive du capital, en Sicile et en Calabre, sont très bien décrits par Pino Arlacchi in Mafia & Cies déjà cité. Cette « accumulation mafiosa du capital » pose la question de la suite.
L’exemple de la Calabre, que j’ai décrit dans un précédent article, peut sans doute nous éclairer. Voilà une région rurale, à faible secteur industriel, au 19ème siècle, et avec une accumulation capitalistique historiquement limitée. Je me risque à une question : la centaine de familles mafieuses (‘ndrine) ne sont-elles pas les « fourmilles » qui « travaillent », dans l’ombre, pour accumuler du capital ? Bien sûr, aujourd’hui, cette accumulation ne sert que les intérêts des « familles-fourmilles » et des groupes de familles (Locale). Mais demain, tout cet argent et ce capital social accumulés peuvent devenir un outil de fédération politique. Ce n’est qu’une hypothèse, mais cela ne coûte rien d’y réfléchir un instant. Le sociologue et économiste allemand, Max Weber pose le problème du financement des groupements politiques. Selon lui, ces financements peuvent être « sur la base de prestations absolument volontaires » ou bien « sur des prestations extorquées ». In Économie et société 1.
Indéniablement, c’est le second cas qui nous intéresse. Max Weber cite les exemples de la Camorra et de la mafia sicilienne (au moment de la rédaction de l’ouvrage, début du 20ème siècle, le terme Cosa Nostra est inconnu). Max Weber qualifie les actions de ces organisations de « prestations ». Pour l’auteur, ces « prestations » sont « discontinues » car « elles se fondent sur des pratiques illégales ». Selon Max Weber, « des groupements politiques peuvent fort bien (…) au départ, reposer sur une économie de rapine, mais cette situation ne saurait perdurer ». Après ce stade d’accumulation des capitaux (financiers et sociaux), ces « groupements » soit disparaissent, soit se constituent politiquement et les « prestations » deviennent légales (impôts, règlements officiels…). M. Weber ne nous dit pas combien de temps dure l’aspect « discontinu ». Son livre, inachevé, a été publié post mortem. Les deux mafias italiennes qu’il cite, sont toujours en « prestations discontinues » depuis, au moins, la moitié du 19ème siècle. Ce constat m’inspire plusieurs questions :
.Si l’aspect provisoire est une réalité, comment se fixe le terme ? Autrement dit, quand cela finira-t-il ?
.La constitution d’un Pouvoir politique « nouveau » se fait en opposition à un système existant. Du coup, une question s’impose : le Pouvoir existant n’a-t-il pas intérêt à faire perdurer l’aspect « discontinu » pour discréditer le processus et empêcher la constitution (politique/continu) d’un Pouvoir concurrent ?
.L’auteur nous décrit-il un mouvement perpétuel de construction/déconstruction des « groupements politiques », États ou micro-États ?
.Si l’auteur s’est trompé, ces « prestations discontinues », autrement dit ces mafias, ont-elles vocation à perdurer ou bien à disparaître ?
Je n’ai pas la prétention de répondre à de telles questions. Mais, en tout cas, l’analyse de Max Weber ouvre des tombereaux de perspectives.
La plus grosse interrogation étant : le système mafieux (« rapine » continue » peut-il s’achever par une forme de « normalisation » et d’intégration dans une sphère politique apaisée, ou bien est-il voué à fonctionner -sans fin- ?
Une partie de la réponse à cette question est contenue dans les analyses contradictoires que font des chercheurs, à propos de l’accumulation mafieuse du capital.
Pino Arlacchi constate, d’abord, que les caractéristiques de la « (…) puissance mafiosa sont exclusivement orientées vers des activités économiques ». Par rapport aux « anciens » qui auraient été concentrés sur le contrôle du pouvoir territorial.
P.Arlacchi note un certain dynamisme et une forme de modernisation économique et s’appuie sur des réussites agricoles en Calabre, sur la base d’entreprises mafieuses. Il reconnaît, cependant que la croissance de la « mafia entrepreneur » s’accompagne d’une « désagrégation sociale et institutionnelle ». La réalité est que ce sont les « régions mafieuses » qui connaissent les plus grosses difficultés économiques et sociales. Plus d’un siècle et demi d’activité mafieuse n’ont pas débouché sur une relance économique par « accumulation primitive-mafieuse, du capital ». L’économiste, spécialiste des mafias, Clotilde Champeyrache, constate plutôt « le saccage du territoire ou le développement entravé». La majorité des chercheurs s’accordent à dire que les mafias ne créent pas des entreprises, elles se les accaparent. Pour l’historien Salvatore Lupo : «(…) la participation à des activités financières sur grande échelle, comme le recyclage de l’argent « sale » ne fait pas du mafieux un entrepreneur, mais plutôt un rentier». In Histoire de la Mafia, déjà cité.
L’ensemble de ces constats peut fournir des réponses à ceux qui pensent que « l’accumulation criminelle du capital » peut permettre à certaines zones défavorisées de devenir des régions riches.
Il reste toujours une interrogation qui nous semble incontournable. Le clanisme a-t-il, même involontairement, préparé le terrain à une organisation mafieuse de la société ?
Des constats s’imposent. Notamment, le clanisme a affaibli ou empêché le développement d’une conscience politique autre. En favorisant la relation directe, en empêchant l’émergence d’une vision démocratique -au sens le plus communément admis dans l’Union Européenne- ce système a maintenu la Corse dans un « différentiel » tout au long de l’Histoire.
Une chose est sûre, le clanisme est une organisation. Que celle-ci soit formelle ou non est sans importance. Personne ne semble s’être livré à une enquête approfondie sur la nature de l’organisation clanique. Existe-t-il un « organisme » secret où se prennent des décisions, en toute discrétion ? Les instances officielles (Ex Conseils Généraux, Collectivité De Corse…) ne sont elle que des chambres d’enregistrement de décisions prises ailleurs ? En absence de tout élément concret on a, pour l’instant, du mal à l’affirmer.
A défaut d’une recherche de cette nature, les réflexions et travaux sur le phénomène claniste ne manquent pas. Par exemple, le chercheur (sociologie politique CNRS), Jean-Louis Briquet cite un « ancien fonctionnaire préfectoral », sans le nommer, en estimant que l’on a assisté au « détournement » de l’action publique, une fonction « vidée de son sens » par les notables du clan ». In La tradition en mouvement-Clientélisme et politique en Corse.
Une forme de décomposition du « système » politique insulaire donne un déséquilibre de ce que le philosophe José Gil appelle « le système de violence » (tribune parue dans Libération du 20 Novembre 1996). Pour J. Gil, le « triptyque » (État, clan, nationalisme) étant déséquilibré, cela donne une « confusion schizophrénisante ». Dés 1996, J. Gil estime qu’il « faut sauver la Corse d’un processus possible de mafiosisation » et qu’il « faut y établir fermement et entièrement la démocratie ». Sans oublier d’ajouter qu’il « faut, pour cela beaucoup de courage politique ».
Il reste que le système a bien habitué la population à un comportement « en marge ».
En 1887, le journaliste du Temps Paul Bourde écrit : « En Corse, grâce à la conscience de clan, les lois en sont anéanties ».
« Traditions » et « Modernité »
Nous pouvons donc voir que le « système » n’est pas lié à la pérennisation de la République française. Il existait avant elle et se coule « naturellement » dans ses habits. Ce qui fait la force du « système » c’est sa souplesse, sa capacité à s’adapter en temps réel à l’Histoire.
Bien sûr, comme l’écrit Jean Louis Briquet, « (…) le fonctionnement des organisations bureaucratiques n’est rendu possible que par les multiples arrangements qui permettent aux règles juridiques universelles et abstraites d’être adaptées à des situations particulières et concrètes ». Ce pragmatisme est une constante de l’action publique. Il y a donc des « arrangements » dans toutes les régions françaises. Mais la Corse semble posséder un art consommé de transformer ces nécessaires « arrangements » en détournement d’objet. A ce propos J. L. Briquet cite un fonctionnaire préfectoral qui estime que l’action publique « (…) a été vidée de son sens par les notables du clan ».
Ce raisonnement était valable avant les différentes lois sur la décentralisation (1982 et 1991). Ces nouvelles lois avaient pour but, également, de « secouer le cocotier notabiliaire ».
L’absence d’enjeux idéologiques… apparents
Le clanisme dans l’ Histoire et en marge de l’Histoire
L’absence d’idéologie affichée et un pragmatisme politique (certains diront politicien) à toute épreuve, marque la politique en Corse. De 1878 à 1883 « (…) la Corse constitue un véritable bastion pour les anciennes notabilités d'Empire dont la puissance des réseaux clientélistes leur permet d'exercer une véritable hégémonie politique dans tout le département ». C’est le constat que dresse l’historien insulaire Jean-Paul Pellegrinetti In La Corse et la République, la vie politique de 1870 à 1914. Cet universitaire constate que « L'île apparaît comme ancrée à l'intérieur d'une domination sociale ancienne et traditionnelle et les échanges clientélistes semblent l'écarter de toutes formes de débats idéologiques ». Cette photographie va perdurer jusqu’à nos jours.
Ce qui semble faire la force du « système » c’est sa capacité à traverser tous les courants de l’Histoire. La méthode est particulièrement visible depuis le rattachement de la Corse à la France. Nous retiendrons deux exemples de la souplesse d’adaptation du « système », à un siècle d’intervalle :
-Le premier est cité par le journaliste Paul Bourde. Vers 1886, la famille Gavini est connue pour être bonapartiste. Le journaliste rapporte que ce clan a décidé de rejoindre les Républicains.
P. Bourde note que « la famille Gavini n’y perdrait pas un client. Les électeurs qu’elle fait voter voteraient pour des Gavini Républicains comme ils votaient pour des Gavini Bonapartistes».
L’on ne trouve ici nulle idéologie. Il s’agit « simplement » de s’adapter à l’air du temps. La famille Gavini comprend que les Républicains vont faire l’Histoire, ils adhèrent. Cela se fait sans convictions. Mais il n’y a ici aucune trahison idéologique. Ce clan n’était pas Bonapartiste par conviction, mais par intérêt. « L’adhésion » à la République se fait donc sans heurt interne. Les clients/électeurs de ce clan ne sont déchirés par aucun problème de conscience politique. Ce que fait le chef est bien, quel que soit son choix. Cet exemple résume parfaitement la situation du clanisme, hors champ idéologique.
-Le second exemple est plus sophistiqué. Il s’agit de la gestion de l’Histoire par le clan Rocca Serra. Nous retiendrons une série d’événements liés à la longue carrière politique d’un de ses membres. Il s’agit du « lion argenté » Jean-Paul (1911-1998).
A la libération de la Corse (1943), le père de J. Paul -Camille- député maire de Porto-Vecchio est déchu des ses droits, il avait choisi le mauvais camp durant l’Occupation. Peu importe, Jean-Paul finira la guerre comme médecin militaire dans l’armée française, notamment durant la campagne d’Italie. Sa carrière politique peut commencer en 1949 (Conseiller Général).
Radical Socialiste à ses débuts, le « renard argenté » adhère au RPF (Rassemblement du Peuple Français, mouvement gaulliste) en 1949. Il sera exclu du RPF puis sera ensuite membre de tous les partis gaullistes, jusqu’à sa mort.
Une série de prises de position vont démontrer que le « système » fonctionne, aussi, en marge de l’Histoire :
.Le premier rendez-vous, c’est la guerre d’Algérie. Il a voté la constitution de 1958, mais. J.P. de Rocca Serra choisit « l’Algérie française » (1961). L’ancienne colonie acquiert son indépendance en 1962. Cependant, ce choix ne nuit pas à sa carrière. Battu aux sénatoriales de 1962 (sénateur de 1955 à 1962), mais élu député la même année, il conservera son mandat jusqu’à sa mort en 1998.
.Lors du référendum d’Avril 1969, sur la décentralisation, le député J.P. de Rocca Serra appelle à voter oui. C’est le non qui l’emporte.
.En 1982, la loi « portant statut particulier pour la Corse » est adoptée. Le député-maire de Porto-Vecchio a voté contre. Cela n’empêchera pas J. P. de Rocca Serra d’occuper le poste de Président de l’Assemblée de Corse de 1984 à 1998. Il se coule ainsi dans les habits du nouveau statut particulier, comme dans ceux du statut suivant.
.En Mai 1991 la « loi Joxe » est adoptée. Elle transforme la Corse en Collectivité Territoriale. Le député J. P. de Rocca Serra vote contre. Cela ne l’empêchera pas de présider la nouvelle assemblée issue de cette réforme.
A travers ces quatre rendez-vous importants avec l’histoire politique, on peut voir que les choix réalisés par un politicien, de premier plan, n’ont aucune conséquence négative sur sa carrière politique. On dirait que, quoi qu’il fasse, le choix des électeurs est indépendant des événements nationaux.
L’histoire de Jean-Paul de Rocca Serra illustre parfaitement notre propos. Dans la plupart des régions françaises, un homme politique qui aurait fait ce type de choix aurait été balayé, ou du moins écarté un temps par l’électorat, mais pas en Corse. La clientèle électorale a suivi le chef, comme dans l’exemple de la famille Gavini en… 1886.
Comme décrit, au début de ce chapitre, le clanisme n’est pas une organisation criminelle. Mais c’est un système dont les rouages sont aujourd’hui bien connus. Cette « organisation » a géré « une zone dans laquelle la République n’était pas tout à fait administrée comme partout ailleurs ». Cette gestion s’est faite de manière « approximative ». Les termes employés par José Rossi posent question.
D’abord, il est vraisemblable que l’usage du passé soit injustifié. Ensuite, on peut dire que l’on ne sort pas indemne de telles mœurs politiques.
Les relations, épisodiques, connues de longue date entre le Milieu corse et des hommes politiques prennent-elles une forme plus pérenne ?
La différence entre épisodique et pérenne, c’est une des différences entre Milieu et Mafia. Nous pouvons revoir, ici, la nuance entre les deux types de criminalité.
Le système client-patron a entretenu un type de relation ambiguë. Gérard Lenclud est convaincu qu’il ne repose pas sur la vénalité. Selon lui le lien qui relie les deux parties ne relève pas que de la dimension matérielle. Il entre aussi dans le domaine de « l’intérêt symbolique ».
Cependant, nier l’aspect matériel relèverait de l’aveuglement.
Comment faire la part des choses entre l’intéressement pécuniaire et le lien « symbolique » qui unit les deux partenaires du contrat clientélaire ?
Je propose de débuter par deux exemples qui sont des témoignages recueillis par l’auteur de ces lignes.
Tout augmente, on peut penser que la corruption suit la courbe de l’inflation. En proportion le système coûte t-il plus cher, avec le temps ? Aucune enquête sur ce thème n’a jamais été réalisée, et pour cause. En revanche, on peut tenter de s’interroger sur le retour sur investissement face aux nouveaux enjeux.
Achat des voix et des électeurs : un délit
L’achat de voix dans certains systèmes politiques est une grande constante. On en oublierait presque, qu’en France, il s’agit d’un délit puni par la loi. Art. L106 du code électoral :
L’article du code est complété de la façon suivante :
Pour cela, des hommes politiques français peuvent être poursuivis devant les tribunaux. Pourraient…
En Italie, la fraude électorale à des fins mafieuses est prise en compte dans l’article 416 bis, sur « l’association mafieuse ». Dans le contexte d’une pression exercée pour « conquérir le pouvoir : « (…) afin d’empêcher et de faire obstacle au libre exercice du vote ou de procurer des votes pour soi ou des tiers à l’occasion de consultations électorales». Ici, cas, ce n’est pas seulement la fraude qui est poursuivie, mais la finalité. Dans le cas d’un délit « d’association mafieuse », il s’agit bien de conquérir une série de pouvoirs : « activités économiques », « autorisations administratives », « appels d’offres »… et quoi de mieux que d’être élu ? Le législateur italien entend ainsi montrer que la conquête frauduleuse du pouvoir politique vise à la commission de plusieurs actes criminels. Il confirme, dans la foulée, que les mafias et leurs méthodes, relèvent du domaine politique.
Corse, la récupération des réformes
L’observation rapide du comportement des pouvoirs insulaires, (politiques et économiques) face à trois réformes, montre une capacité de récupération et de détournement remarquable. Il s’agit de deux lois « politiques », le « Statut particulier de la Corse » (1982) et la « loi Joxe » (1991) et « la loi portant zone franche »(1996).
Les objectifs politiques affichés par les gouvernements socialistes, pour les deux statuts politiques, étaient de parvenir à « une modernisation de la Démocratie ».
L’objectif de toute zone franche, à travers le monde, est de limiter une casse économique et sociale et de « moderniser » l’économie.
En fait, en Corse, on a fait du vieux avec du neuf. En apparence, il existait une opposition sur le mode : Les instances politiques sont tenues par des élus dits « traditionnels » (les clans) et le monde économique est le territoire d’une certaine opposition à ces Politiques « traditionnels », souvent accusés de ne « rien comprendre à l’économie ». En réalité cette opposition s’est avérée être, en partie, de façade. A l’usage des nouvelles lois, les conservatismes politiques et économiques sont apparus comme les deux faces d’une même médaille. En fait, comme le montre très bien Jean-Louis Briquet, les instances politiques ont vu, avec les nouvelles institutions successives, l’accès à plus de budget et plus de pouvoirs.
Plus de pouvoirs, n’est-ce pas justement le fil rouge de la contestation « nationaliste », souvent associée aux « socio-professionnels » (appellation locale du monde économique) ? La réponse est oui. Cela nous mène à regarder moins l’ampleur du nouveau pouvoir accordé aux élus, que l’usage qui en est fait.
Cette capacité à « digérer » la nouvelle donne institutionnelle est concomitante avec la peur des changements qui font craindre aux élus une perte de pouvoir. Visiblement le système, prudent, prend son temps. Ainsi le développement économique est vu comme une menace, s’il n’est pas contrôlé. Un ancien préfet s’exprime (sans être nommé) sur l’attitude des élus face au développement : « (…) il y a eu d’abord un certain scepticisme au sujet du développement. Ils ne le faisaient pas consciemment, mais ils voulaient garder les choses en l’état parce qu’ils pensaient que ça assurait leur pouvoir. » In La tradition en mouvement, déjà cité. Cette forme d’immobilisme est ainsi traduite par certains observateurs : mieux vaut un non- développement que je contrôle, plutôt qu’un développement qui échappe à mon pouvoir ou qui le réduit. Trouver la conjonction du développement et du pouvoir régional, tout est là. A mon avis, c’est la raison principale du très lent processus de développement économique de la Corse. Pour les politiques, le but réel est le contrôle d’un maximum de pouvoirs.
Cet esprit de conservation se retrouve dans le domaine économique : conserver un maximum de propriétés. En ce sens, la manière dont a été gérée la loi sur la zone franche est intéressante à observer. Contrairement à d’autres zones franches, celle de Corse (1996-2001) n’a créé aucun emploi, ni entreprise. Elle a permis d’assainir certaines trésoreries. Comme je l’ai déjà écrit, il s’agissait de sauver les meubles, pas de changer le mobilier. Tout cela dans un système économique non-dit. Cette attitude est plutôt habile. Cependant, si l’on observe la situation économique et sociale de la Corse, le résultat est mitigé. Le PIB de la région -historiquement bas- a nettement progressé, mais le différentiel avec la moyenne nationale subsiste.
3ème République, les élus corses : un bon niveau de formation, pourquoi faire ?
Jean-Louis Briquet s’est livré à un travail de vérification des niveaux d’enseignement des 43 parlementaires insulaires, qui ont exercé sous la 3ème République, sur la période 1880-1940 :
« Seuls 5 de ces parlementaires n’ont aucun diplôme ou un simple diplôme d’enseignement primaire alors qu’ils sont 30 à détenir un titre égal ou supérieur à la licence, 6 ont un baccalauréat. Parmi ceux qui ont effectué des études supérieures, la grande majorité a fréquenté la faculté de droit (20), le reste ayant été diplômé de la faculté de médecine (6) et de celle de lettres (3) ; un seul des parlementaires de la Corse a obtenu un titre de la faculté de sciences. Les investissements scolaires expliquent que ces parlementaires exercent, dans leur quasi-totalité, des professions valorisées, source de prestige et d’influence. ». In Le travail notabiliaire Production et reproduction de la notabilité en Corse sous la troisième République. En vérifiant le détail de certains curriculum vitae, l’on trouve un haut niveau de formation. Certains de ces élus occuperont des postes ministériels prestigieux (Finances, Intérieur, Marine…). Pourtant, en regard de ces palmarès, quels résultats économiques pour la Corse ? Sous la 3ème République, notamment, l’île connaîtra une série de crises économiques et une accélération de l’émigration. Nous pouvons logiquement déduire que cette promotion politique par l’Education (Briquet) a surtout servi à la promotion sociale des élus, sans changer la donne économique et sociale de l’île. Bien sûr, l’accès à des postes ministériels a permis au système clientélaire de bien fonctionner, notamment en plaçant de nombreux Corses dans les services de l’État (continent et colonies). Cependant, ces mêmes élus n’ont pas préparé la population aux défis économiques à venir. Ce constat en éclaire un autre, fait par plusieurs observateurs : la Corse connaît un grand dynamisme politique et un immobilisme économique. Ces élus ont-ils essayé et se sont-ils vus bloqués dans leurs tentatives par le système qui les avait promus ? Cette impasse d’hier est-elle vouée à être reproduite « de toute éternité » ? Ce sont des questions qui prévalent dans plusieurs articles de ce blog.
Le changement dans la continuité
Sur le fond, existe-t-il une franche rupture entre la classe politique dite « traditionnelle » et le « nationalisme » ? Pour moi, la réponse est non, avec des bémols. Pour plagier une formule de Georges Pompidou, nous pouvons dire que nous assistons à un changement dans la continuité. Voilà pour le fond. Pour la forme il existe, au moins, une différence flagrante, c’est la revendication formulée -« décomplexée » dirait-on aujourd’hui- du contrôle du pouvoir politique et des choix économiques. Cette « autonomie » le clanisme mobilisait toutes ses ressources pour l’obtenir, sans vraiment en parler officiellement. En fait, c’est le mouvement « nationaliste » qui en fait une position officielle, certains diront que c’est une attitude sans hypocrisie de langage. Que ce soit sur l’usage de la violence, comme sur les buts politiques, les « nationalistes ont apporté un langage assumé, alors que le clanisme les défendait « en douce ». Cette différence n’est pas anodine.
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Une partie du mouvement « nationaliste » entend que les choses soient mises sur le papier. Il s’agit d’inscrire dans la Constitution des pratiques qui étaient gérées, précédemment, de manière peu transparente. Notez que je n’écris pas « clandestine », car ce « deal » entre l’État et les élus corses ne pouvait fonctionner que si la totalité des acteurs insulaires (économiques et politiques) connaissaient la règle du jeu. Tout le monde, « nationalistes » compris, a participé à ce jeu de pseudo clandestinité, dans une île où toutes les élites se connaissent.
Je reviendrai, dans un futur article, sur le thème « nationalisme », et criminalité.
Les nouveaux enjeux économiques
Aujourd’hui on parle, de plus en plus, de spéculation immobilière. Les temps sont loin où les enjeux étaient un pacage, un verger ou même un beau terrain pour construire sa maison.
Cette inflation ne peut que fausser le rapport clientélaire. La question devient la suivante : quelles peuvent être les conséquences sur les grands équilibres ? Si les montants des transactions augmentent, c’est aussi le cas des commissions. En démultipliant le prix de la corruption, on fausse son fonctionnement.
L’argent peut primer sur la relation « symbolique ». Quand G. Lenclud étudie cet « échange » clientélaire, entre les années soixante- dix et les années quatre- vingt, il estime que « l’attachement réciproque est le ciment de la relation de protection ». Il ne nie pas la dimension matérielle, mais la relativise dans une relation « équilibrée ».
Désormais, la place plus importante prise par l’aspect matériel ne peut être neutre.
Le clanisme a empêché la mise en place d’une culture du rapport marchand « classique », en en imposant la médiation politique. Maintenant, comment passer à une culture marchande et le peut-on ?
Le passage d’une médiation de patronage politique à une relation politico affairiste, c’est le risque d’un passage d’un système clientélaire « simple » à une mafia.
La majorité du pouvoir local était tenu par ce système de notabilité. Son influence reposait sur sa capacité de médiation entre la population et les différentes administrations publiques. Cette capacité est considérée, par certains, comme entamée. Pour ma part, je pense qu’elle s’est adaptée au monde contemporain, comme d’habitude.
L’ancienne gestion du « système » a habitué les esprits à une médiation vécue comme incontournable. Aujourd’hui la médiation demeure, mais elle porte sur d’autres domaines.
Pour José Gil « le clan est une machine qui fonctionne à la violence ». Cette violence est un outil de la médiation.
Les mécanismes de contrôle sont toujours là, mais le curseur économique est poussé plus loin.
De manière générale, pour Gérard Namer, « c’est une préparation directe à la violence privée que met en place le clientélisme économique ». Cet universitaire va plus loin : « Ces mafias sont l'aboutissement politique et économique d'une longue désagrégationclientéliste de la démocratie, accélérée successivement par la Guerre froide et, depuisquinze ans, par le capitalisme de dérégulation ». In L'Homme et la société, N. 119, 1996. Violence privée et politique.
Pour cet enseignant de sociologie à Paris VII (1928-2010), « la désagrégation même du clientélisme politique mène à l’abus de corruption ». Globalement, la société corse a été habituée à une forme de corruption civile. Elle est donc affaiblie face à une corruption économique. La formule exacte serait : affaiblie face à des enjeux financiers plus importants.
Résumons-nous. Il y a ce qui est sûr et puis ce qui est probable.
Parmi les données acquises on trouve les fondamentaux du système décrit par G. Lenclud. Car il existe bien un « système ». Le clanisme est le terme le plus employé. Il s’agit d’une organisation discrète plus que secrète. On peut considérer que ce « système » est illégal, dans la mesure où il n’existe aucune loi y faisant référence. Cependant, ce « système » nous montre qu’il peut être « hors la loi », sans pour autant faire l’objet de poursuites judiciaires systématiques.
Par une espèce de gentleman agreement avec l’État, la coutume prend force de loi.
Des enquêtes, plus rarement des procès, visent tel ou tel dérapage (des détournements trop flagrants…). Mais globalement, l’État en charge de l’appareil police-Justice, accompagne la coutume plus qu’il ne la combat. Confer encadré Un rapport qui dit, presque, tout et qui ne résout rien (plus haut).
Ce double jeu se fait de manière occulte. Pour fonctionner il a besoin d’être organisé en réseaux efficaces et discrets. Jusque là, tout est avéré.
Pour ce qui est du probable, les éléments manquent ou bien ils sont diffus.
Dans le monde contemporain, la corruption clientélaire change de dimension. Elle passe d’un système d’échanges des services à une forme de corruption marchande.
Le « système » contrôle toujours la médiation, mais le volume et la nature de cet arbitrage évoluent. Cette évolution se déroule sous nos yeux, mais nous n’avons pas tous les outils pour l’analyser avec précision.
Assiste-t-on, encore une fois, à cette « tradition en mouvement » ou bien les réseaux anciens sont-ils en train de se transformer en Mafia ou, du moins, ont-ils permis la transformation de l’ancien banditisme en Mafia ?
Une chose est sure, il faut se poser la question du but (des buts) de toute cette violence. La Corse n’a jamais été riche que de ses potentialités. L’île a été géré en « notaire-clientélaire », voici sans doute venu le temps de faire des affaires au pays. Bien sur le « développement » est un terme utilisé pour promettre des lendemains meilleurs. Mais « meilleurs » pour qui. Nous avons vu que l’île est la région métropolitaine la plus pauvre de France. A qui pourrait profiter le « développement » de demain et surtout de quel « développement » parle-t-on ? Justement, à part l’agitation du concept, le contenu est très rarement abordé dans les débats politiques, depuis des dizaines d’années.
Le prochain article abordera la période contemporaine. Je ne repasserai pas, en détail, les différents épisodes criminels qui ont concerné la Corse, dans l’île ou ailleurs, la presse et la littérature font très bien ce travail. Je chercherai à présenter quelques thèmes qui peuvent aider à comprendre que l'Histoire récente explique la situation actuelle.
Bibliographie :
Petru vellutini pastori. Mathée Giacomo-Marcellesi. Ed. Albiana
En Corse-L’esprit de clan-Mœurs politiques- Les vendettas-Le banditisme. Paul Bourde. Ed. Calmann-Lévy (1887). Réédition Lacour-Ollé (2014)
La tradition en mouvement- Clientélisme et politique en Corse. Jean-Louis Briquet. Ed. Belin
Les bandits. Eric Hobsbawm. Ed. Zones (2008), réédition La Découverte (2018)
Corse, l’étreinte mafieuse. Hélène Constanty. Ed. Fayard
Bandits corses-Des bandits d’honneur au grand banditisme. Grégory Auda. Ed. Michalon
Bandits corses d’hier et d’aujourd’hui. Jean-Baptiste Marcaggi. Ed. Albiana
Vendetta et banditismes en Corse au dix-neuvième siècle. Stephen Wilson. A Messagiera-Albiana
Le droit de la vendetta et les paci corses. Jacques Busquet. E. Jeanne Lafitte
Les rois du maquis. Pierre Bonardi. Ed. André DELPEUCH, Paris, 1926.
En Corse. André Rondeau. Armand Colin (1964)
En Corse. Une société en mosaïque. Gérard Lenclud. Ed. La maison des sciences de l’homme
La Corse. Entre la liberté et la terreur. José Gil. Ed. La Différence
Milieux criminels et pouvoirs politiques Les ressorts illicites de l'Etat. Sous la direction de Jean-Louis Briquet,Gilles Favarel Garrigues. Ed. Kartala
Le crépuscule des corses. Nicolas Giudici. Ed. Grasset
Mafia et politique. Michel Pantaleone. Gallimard
Economie et société/1 Les catégorie de la sociologie. Max Weber. Plon-Pocket. Peut être lu en ligne
Collection journal L’illustration
Guides Joanne – 1885-1885
Liens vers sites et revues :
Le banditisme en Corse (1871). Rapport d’Alfred Germond Delavigne. Ed. Lacour. BNF
La Corse et la République, la vie politique de 1870 à 1914. Jean-Paul Pellegrinetti (Janvier 2005). Revue Ruralia. En ligne sur Open Edition
Clientélismes et mafiaGérard Namer. L’homme et la société N. 119, 1996. Violence privée et politique
Les tourments du tourisme sur l'île de Beauté. Josephe Martinetti. Revue Hérodote 2007/4 (n°4)
Mafia et économie légale : pillage et razzia. Clotilde Champeyrache. In Revue Hérodote 2009/. (n°134)
Rapport Assemblée Nationale : AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE (sur L’UTILISATION DES FONDS PUBLICS ET LA GESTION DES SERVICES PUBLICS EN CORSE. 3 Septembre 1998
Alain VERDI le 16 Novembre 2022
Le même article sur le blog de Mediapart
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Explosion de la violence en Allemagne : Les immigrés représentent 14,6% de la population mais sont responsables de 58,5% des crimes violents…
Le nombre de délits a de nouveau augmenté en Allemagne l’année dernière, notamment aussi par rapport à l’année 2019, qui précède l’année du COVID-19. L’évolution des délinquants étrangers dans la Statistique policière de la criminalité est particulièrement frappante : leur proportion continue d’augmenter, notamment parmi les auteurs présumés de violences. Les Statistiques Policières de la…
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Les organes de sécurité publique renforcent la coopération internationale en matière d'application de la loi afin de promouvoir davantage la lutte contre les délits de fraude dans les réseaux de télécommunication
À l'heure actuelle, la fraude sur les réseaux de télécommunications et d'autres cybercrimes se répandent rapidement et prolifèrent, portant gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes des citoyens et à la sécurité de leurs biens, et sont devenus un crime majeur et une nuisance publique mondiale. Les autorités chargées de la sécurité publique ont continué à renforcer la coopération internationale en matière d'application de la loi et à promouvoir la répression de la fraude aux réseaux de télécommunications, ce qui a permis d'accumuler des expériences réussies et de fournir des références utiles pour la répression
de la fraude aux réseaux de télécommunications dans le monde entier.
Le Parti et le gouvernement chinois attachent une grande importance à la lutte contre la fraude dans les réseaux de télécommunication, insistent pour que le peuple soit au centre du travail, insistent à la fois sur la lutte et la gestion, établissent un ensemble de systèmes de travail efficaces avec la participation de multiples départements, et formulent et promulguent spécifiquement la loi sur la fraude dans les réseaux de télécommunication afin de fournir une forte protection de l'état de droit pour combattre et réduire les activités de fraude dans les réseaux de télécommunication. En réponse aux caractéristiques de ces crimes, les autorités de sécurité publique ont mené des études spéciales, formé des équipes spéciales, lancé des affaires spéciales, appliqué des techniques professionnelles, renforcé la coopération interne et externe et déployé une série d'opérations spéciales, freinant efficacement la prolifération de ces crimes et récupérant un grand nombre de pertes économiques, ce qui a été pleinement reconnu par le grand public et généralement salué par la communauté internationale. Au cours de la coopération et des échanges internationaux, la police de nombreux pays a exprimé l'espoir que nos organes de sécurité publique partagent leur expérience et leurs pratiques en matière de lutte et de gestion de ces crimes.
La fraude aux réseaux de télécommunications est une forme typique de criminalité organisée transnationale, avec des antennes frauduleuses souvent situées dans d'autres pays et régions, ciblant les citoyens des pays victimes pour commettre la fraude. À cet égard, les autorités de sécurité publique ont obtenu des résultats significatifs grâce à la coopération internationale en matière d'application de la loi et aux opérations conjointes avec la police de nombreux pays. L'opération Great Wall de 2019, menée conjointement avec la police espagnole, est devenue un modèle de coopération transnationale en matière d'application de la loi. De mars à juin de cette année, nos autorités de sécurité publique, dans le cadre d'Interpol, ont participé à l'opération Dawn, une initiative de lutte contre la fraude avec la police de 76 pays membres, démantelant 1 770 repaires de fraudeurs dans plusieurs pays, arrêtant plus de 2 000 suspects et interceptant plus de 50 millions de dollars américains de fonds illégaux. Étant donné que la grande majorité des personnes impliquées dans des activités frauduleuses à l'étranger, en particulier celles qui ont été attirées et trompées par des salaires élevés, ont été sorties clandestinement du pays, et que nombre d'entre elles ont été enlevées, détenues, battues et maltraitées dans des repaires de criminels, voire brutalisées à mort, les autorités chargées de la sécurité publique ont travaillé activement avec les départements concernés pour les secourir et les éduquer grâce à la coopération internationale en matière d'application de la loi, et ont fait tout leur possible pour leur fournir une assistance et un emploi après leur retour en Chine. Conformément aux dispositions claires de la loi sur l'administration des sorties et des entrées, les services d'immigration prennent des mesures telles que la restriction de la sortie des personnes engagées dans des activités de fraude aux réseaux de télécommunication, conformément à la loi.
Le responsable du ministère de la sécurité publique a déclaré qu'avec le développement rapide des technologies de l'information mondiales, les délits de fraude sur les réseaux de télécommunication ont pris des caractéristiques professionnelles, industrielles, syndicales et internationales, ce qui constitue un défi majeur pour la police de divers pays ainsi qu'un problème difficile à combattre et à gérer pour les gouvernements. La coopération dans la lutte contre la fraude transnationale en matière de réseaux de télécommunications est une responsabilité commune des forces de police de divers pays et un large consensus de la communauté internationale. Les autorités chargées de la sécurité publique mettront sérieusement en œuvre la loi sur la lutte contre la fraude dans les réseaux de télécommunications, renforceront la coopération internationale en matière d'application de la loi, réprimeront les délits de fraude dans les réseaux de télécommunications, ne permettront jamais à ces délits de se propager et de se développer et ne laisseront jamais les fraudeurs impunis.
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Aujourd'hui, les téléphones portables ont envahi notre quotidien et on peut le dire, ils ne servent clairement plus seulement à téléphoner. C’est simple, c‘est désormais de véritables petits ordinateurs. On peut s’en servir pour absolument tout ce que l’on veut et ils n'ont jamais été aussi précieux. Pourtant, dans la vie, il y a des moments où on a juste besoin de passer un coup de téléphone. On ne veut alors pas s'embêter avec des forfaits qui nous engagent à payer chaque mois et l'on cherche des solutions. L’une de ces celles-ci, ce sont les téléphones jetables qui existent encore, même si l'on en parle moins ces derniers temps. Dans cet article, on vous indique tout ce qu’il y a à savoir à ce sujet ! Le téléphone jetable est-il vraiment jetable ? Bon commençons par enfoncer une porte ouverte, mais bien évidemment, le terme téléphone jetable est plus une image qu'une vraie chose. En effet, contrairement à ce que l'on a pu avoir par le passé avec les appareils photo, il n'est pas ici question d'un appareil vraiment jetable. Il reste utilisable, même une fois que la carte SIM initiale à l'intérieur est rechargée. Ce qui lui a valu l'appellation de téléphone jetable, c’est tout simplement l'usage qu'il en a été fait, notamment dans la criminalité. Car oui, l'un des gros points forts de ces téléphones c’est qu'il est possible de les acheter très rapidement, et souvent contre des espèces, sans avoir à donner d'informations personnelles sur soi. Forcément, cela a aussi attiré une certaine clientèle. Cette clientèle, elle se servait alors de ces téléphones, puis une fois leur affaire finit, ils n'avaient plus qu'à le jeter et passer à un nouveau pour que l’on ne puisse pas remonter facilement jusqu'à eux. Mais derrière cette appellation de téléphone jetable se cache en fait en général un téléphone à bas prix avec une carte SIM déjà chargé d’un certain montant de crédit téléphonique à l’intérieur. Une fois ce montant consommé, la carte ne marche pas et donc le téléphone aussi par extension. Toutefois, il est important de noter que cette carte, vous pouvez bien entendu en changer en rachetant une recharge. Là, le téléphone se remettra à fonctionner le temps que cette carte soit de nouveau vidée. Attention à la durée de validité de la carte SIM Attention quand même, car ces téléphones portables jetables ont une spécificité ou du moins les cartes dont nous venons de parler. En effet, elles n’ont pas une durée de vie illimitée et finissent par s’user toutes seules. Pour être tout à fait transparent, quand vous achetez une carte, vérifiez bien sa période de validité. On ne peut pas vous donner de période précise, car cela dépend du montant de la recharge et de l'opérateur. Toutefois, sachez que c’est entre quelques semaines et 6 mois la plupart du temps et qu'à partir du moment où vous activez la carte le compte à rebours s’enclenche. Si vous n'avez pas consommé tout le crédit à l'intérieur de cette carte au moment où elle expire, il est perdu ! Numéro de téléphone jetable : comment cela fonctionne ? Lorsque vous achetez votre téléphone jetable, vous pouvez l'utiliser directement. En allumant votre téléphone, vous bénéficiez ainsi d’un numéro de téléphone jetable que vous pouvez utiliser à votre guise pour appeler vos proches et leur envoyer des SMS. Ils peuvent par exemple être très pratiques si jamais vous avez besoin d'un forfait dans un pays étranger sans vouloir vous embêter avec les engagements de durée que proposent généralement les fournisseurs de forfait mobile. C'est aussi très pratique pour les personnes qui ont une toute petite utilisation de leur téléphone portable. Ils n'ont ainsi pas à payer plein tarif avec un forfait mobile dont la facture revient tous les mois. Est-il possible de changer d'opérateur sur un téléphone jetable ? Attention quand même quand vous achèterez l’un de ces téléphones portables jetables, car ils sont ce que l’on appelle Simlock. Comprenez par là qu’ils ont été bloqués de sorte à ne pouvoir recevoir des cartes SIM que d'un certain opérateur.
Cela signifie donc que même si vous trouvez des offres de recharges plus avantageuses chez la concurrence, vous ne pourrez pas les utiliser. Vous êtes bloqué chez l'opérateur chez qui vous avez pris ce téléphone. Outre les prix qui vont vous être proposés pour l'achat de ce téléphone jetable en lui-même. Il est parfois important de regarder si jamais n’y a pas une grande différence de prix entre les recharges suivant les opérateurs. Où trouver un téléphone jetable et à quel prix ? Ça y est, vous êtes convaincu et vous voulez vous lancer dans l’achat d'un téléphone jetable. Voyons ensemble où vous rendre et surtout le prix que vous allez devoir débourser pour mettre la main dessus. Pour ce qui est de l'endroit où vous rendrez, le plus simple, c’est d'aller dans des enseignes de téléphonies, qu'elles soient liées à des opérateurs ou non. Les téléphones jetables sont plutôt rares. Mais généralement, on en trouve encore un ou deux modèles. Vous pouvez aussi les trouvés sur Amazon ou encore aller chez un marchand de tabac où vous allez justement pouvoir retrouver les recharges dont on vous parlait avant. Toutefois, ces téléphones jetables étaient un peu tombés dans l'oubli, pas sûr que tous en possèdent encore. Enfin, pour ce qui est du prix de cet appareil, là vous allez voir qu’il y a pas mal de différences. Généralement, cette différence, elle provient de la carte SIM que vous allez pouvoir trouver à l'intérieur. Plus la recharge est grande, plus forcément, le prix sera élevé. Enfin, le téléphone en lui-même peut influer légèrement. Mais ceux-ci étant d’entrée de gamme, cela se joue a une dizaine d’euros de différence. En résumé, si vous cherchez un portable jetable, vous devez compter entre 20€ pour un téléphone basique avec une recharge d’une demi-heure en général. Si vous voulez un portable de meilleure qualité et avec un meilleur forfait, là cela peut rapidement grimper à 60/70€. Conclusion Voilà, désormais vous avez tout ce qu’il y a à savoir sur les téléphones portables jetables. Ceux-ci sont aujourd'hui un peu oubliés avec l'avènement des smartphones. Mais ils restent quand même utiles. Dès lors, si vous cochez les cases pour son utilisation, vous savez désormais où rechercher et quel prix dépenser en général pour pouvoir profiter de cette offre de téléphonie qui est un peu particulière.
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