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#consultation photographique
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Derrière une Heure de Shooting Photo
Derrière une Heure de Shooting Photo : Ce que Vous Ne Voyez Pas La photographie est un art qui capture des moments éphémères pour les immortaliser. Derrière chaque cliché se cache un processus complexe, souvent méconnu du grand public. Lorsqu’il s’agit d’une heure de shooting photo, il y a bien plus à considérer que le simple déclenchement de l’appareil. Voici un aperçu détaillé des éléments qui…
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entomoblog · 4 months
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[Poster] Pollinisateurs de centranthe rouge et autres insectes
See on Scoop.it - Insect Archive
"Découvrez le poster "Pollinisateurs de centranthe rouge et autres insectes" par le Suivi Photographique des Insectes POLLinisateurs (SPIPOLL)."
  Publié le 7 juin 2024
par Barbara Mai
  Pollinisateurs de Centranthe rouge
Télécharger le poster
Pollinisateurs de centranthe rouge et autres insectes JPG - 551,00 Ko
  25 posters sont disponibles et consultables sur le site de l’OPIE
→ Ressources du SPIPOLL
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francoischristophe · 8 months
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« Lire (de) la photo »
Chronique sur TV Tours
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A visionner par ici >>>
Lorsqu’on pratique la photographie on peut parler du matériel que l’on emploi certes, mais c’est un peu comme si un peintre parlait uniquement de ses pinceaux et de son atelier, ou qu’un écrivain évoquait les conditions dans lesquelles il aime écrire. C’est interessant, mais cela ne constitue pas le cœur de leur démarche créative. L’histoire de l’art, la littérature, la société, la politique, les mouvements artistiques… sont les socles qui vont permettre aux créateurs de faire de nouvelles propositions. Il y a des exceptions bien sur et le Douanier Rousseau ou Vivian Maier en sont de bons exemples d’autodidactes déconnectés de leur propre champs artistique. Ainsi, une culture photographique se forge de part les expositions et les lectures que l’on fait, pas de doute la dessus.
Pour le coup, je vous propose donc de faire un tour d’horizon des bonnes lectures à faire dans la presse traditionnelle dite « papier » et sur le net.
LA PRESSE PAPIER
LIKE la revue – « petit format grandes photos »
LIKE La revue s’est développée autour de valeurs éthiques et éditoriales fortes. Ils ont même réalisé pour l’occasion une charte consultable sur les réseaux sociaux très interessante.
Fisheye Magazine
Fisheye Magazine se réinvente et lance un nouveau format inédit nommé « Focus ». À la croisée de la vidéo et du podcast, Focus donne la parole à des photographes et poursuit son engagement envers les auteur·e·s.
Revue Epic « Média lent, images larges »
Revue Epic c'est une revue "non jetable et durable", avec plusieurs reportages et projets qui ne sont pas toujours liés à l'actualité, des entretiens passionnants et surtout, surtout, une large place donnée à la photographie.
SUR LE NET
Blind Magazine
Blind Magazine est un magazine en ligne qui raconte le monde en images, à travers la couverture de l’actualité photographique et de phénomènes culturels, sociaux et géographiques.
9 Lives Magazine
9 Lives magazine est un média en ligne entièrement indépendant. Chaque jour, il informe et soutient la création photographique et celle des arts visuels. Il accompagne les professionnels et les amateurs sur une plateforme accessible.
Le Blog PHOTOFOLLE
"À travers les pages de ce blog, je souhaite partager avec vous mes images mais aussi mes compétences et les réflexions autour de la pratique photographique. Espace de liberté, je lui donne un ton informel, un style tous azimuts, la seule contrainte éditoriale que je m’impose étant de ne parler que de photographie ! »
DES FILMS SUR LE NET OU À LA TV
Darkroom Rumor
https://www.thedarkroomrumour.com/fr
« Portraits d’artistes, découverte des métiers, exploration des techniques… notre collection unique de films de référence et de créations documentaires originales, accompagnée d'articles inédits, d'entrevues exclusives et de ressources précieuses, vous offre une vision panoramique du monde de la photographie et vous invite à le considérer sous un angle neuf, riche et nuancé. »
Arte TV, Arte Radio, France Inter et France Culture
Exemple: Pause photographique Saison 1 avec Stéphane Lavoué et saison 2 avec Olivier Roller
Onze séances de poses photographiques avec des personnalités du monde de la politique, des arts, ou du sport, racontées par le Stéphane Lavoué ou Olivier Roller.
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rnoedere · 10 months
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Besoin d'un Portrait Professionnel à Suresnes : RDV chez Studio Bain de Lumière
À l'ère numérique actuelle, où l'image que nous projetons en ligne joue un rôle essentiel dans notre vie professionnelle, le besoin d'un portrait professionnel de qualité devient de plus en plus crucial. Si vous êtes à la recherche d'un service de qualité à Suresnes, ne cherchez pas plus loin : le "photographe portrait professionnel à Suresnes" du Studio Bain de Lumière est là pour répondre à vos besoins. Dans cet article, plongeons dans l'importance d'un portrait professionnel, explorons le rôle du photographe chez Studio Bain de Lumière, et découvrons pourquoi ce studio unique est la destination idéale pour tous vos besoins en portraits.
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L'Importance du Portrait Professionnel
Que vous soyez un professionnel établi, un entrepreneur en herbe ou même un étudiant prêt à entrer sur le marché du travail, votre portrait professionnel est souvent la première impression que vous donnez. Que ce soit sur LinkedIn, dans votre CV, sur votre site web personnel ou même sur les réseaux sociaux, une image soigneusement travaillée communique instantanément votre professionnalisme, votre confiance et votre engagement envers votre carrière.
La Quête du Photographe Portrait Professionnel à Suresnes
La recherche du bon photographe pour créer ce portrait professionnel parfait peut être un défi. C'est là que l'expression "photographe portrait professionnel à Suresnes" entre en jeu. Suresnes, en tant que ville dynamique de la région parisienne, offre un certain nombre de choix, mais trouver le studio idéal avec un photographe compétent peut faire toute la différence dans la qualité finale de votre portrait.
Studio Bain de Lumière : Une Lumière Unique sur la Photographie
Au cœur de Suresnes, le Studio Bain de Lumière se démarque comme une référence en matière de photographie professionnelle. Dirigé par un seul photographe passionné, le studio se spécialise dans la création de portraits uniques qui vont au-delà de l'image statique pour capturer la personnalité et l'essence même de chaque individu.
Le Photographe Portrait Professionnel à Suresnes : Un Artiste Passionné
Au sein du Studio Bain de Lumière, le photographe portrait professionnel à Suresnes est bien plus qu'un simple professionnel derrière l'objectif. C'est un artiste passionné qui comprend l'importance de chaque cliché et s'engage à créer des images qui racontent une histoire. L'approche personnalisée du photographe signifie que chaque séance est adaptée aux besoins spécifiques du client. Que vous recherchiez un portrait formel pour votre profil professionnel ou quelque chose de plus décontracté pour votre site web personnel, le photographe saura vous guider tout au long du processus.
Pourquoi Choisir Studio Bain de Lumière ?
Expérience Unique : Studio Bain de Lumière offre une expérience photographique unique, centrée sur la personnalité et l'individualité de chaque client.
Expertise Inégalée : Le photographe, avec des années d'expérience, possède une expertise inégalée dans la création de portraits qui captent l'attention et qui résistent à l'épreuve du temps.
Approche Personnalisée : Chaque séance est personnalisée pour répondre aux besoins spécifiques du client, garantissant ainsi que le résultat final reflète parfaitement la vision du modèle.
Techniques de Lumière Avancées : Le studio maîtrise l'art délicat de jouer avec la lumière pour créer des portraits qui non seulement flattent mais qui racontent une histoire.
Le Processus de Création d'un Portrait Professionnel à Studio Bain de Lumière
Le processus commence par une consultation où le client et le photographe discutent des attentes, du style souhaité et des détails logistiques. Cette étape est essentielle pour s'assurer que la séance répond pleinement aux besoins du client. La séance photo elle-même se déroule dans une atmosphère détendue mais professionnelle, où le photographe travaille avec le client pour capturer des poses et des expressions authentiques. L'utilisation habile de l'éclairage et des décors adaptés crée une atmosphère propice à la créativité. Après la séance, le photographe utilise des techniques de retouche avancées pour s'assurer que chaque photo est impeccable. Le client a ensuite la possibilité de choisir parmi une sélection de clichés finement ajustés.
Studio Bain de Lumière : Plus qu'un Studio, une Expérience
Studio Bain de Lumière offre plus qu'une simple séance de photographie. C'est une expérience complète qui allie expertise, créativité et un engagement envers l'excellence. Les portraits professionnels créés ici ne sont pas simplement des images, mais des représentations visuelles de la personnalité et de la professionnalité de chaque individu.
Conclusion : Votre Portrait, Votre Histoire à Studio Bain de Lumière
En conclusion, si vous êtes à la recherche du meilleur photographe portrait professionnel à Suresnes, ne cherchez pas plus loin que Studio Bain de Lumière. C'est l'endroit où l'art de la photographie rencontre la passion du photographe pour créer des portraits uniques et mémorables. Investir dans un portrait professionnel va bien au-delà de l'obtention d'une simple image. C'est une déclaration visuelle de qui vous êtes professionnellement. Avec Studio Bain de Lumière, chaque cliché devient une pièce d'art, capturant non seulement votre image, mais aussi votre histoire. Prenez rendez-vous dès aujourd'hui et découvrez comment votre portrait peut devenir une œuvre d'art à part entière.
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attitude-photo · 10 months
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Comment se Démarquer sur Meetic avec des Photos de Professionnels : L'Impact du Photographe Meetic et le Studio Bain de Lumière en Île-de-France
À l'ère du numérique, la recherche de l'amour s'est déplacée en ligne, et Meetic reste l'une des plateformes les plus populaires pour rencontrer de nouvelles personnes. Dans cet océan de profils, comment pouvez-vous vous démarquer et attirer l'attention de votre match potentiel dès le premier coup d'œil ? La réponse réside souvent dans la qualité de vos photos de profil. C'est là qu'intervient le "photographe Meetic" et, en particulier, le Studio Bain de Lumière, un incontournable pour ceux qui cherchent à briller avec des photos professionnelles en Île-de-France.
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L'Importance des Photos de Profil sur Meetic
La première impression compte, et sur une plateforme de rencontres en ligne comme Meetic, c'est votre photo de profil qui joue le rôle principal dans la création de cette première impression. Les photos de profil sont la première chose que les utilisateurs voient, et elles peuvent influencer instantanément leur décision de vous contacter ou de passer à la personne suivante. Ainsi, investir dans des photos de qualité peut faire toute la différence entre passer inaperçu et attirer l'attention.
Le Photographe Meetic : Un Atout Inestimable
Le terme "photographe Meetic" a émergé pour décrire des professionnels spécialisés dans la création de photos de profil destinées spécifiquement aux plateformes de rencontres en ligne. Ces photographes comprennent les nuances de ce qui attire l'œil et crée une première impression positive. Ils travaillent souvent avec des studios de photographie spécialisés pour garantir des résultats exceptionnels. Engager un photographe Meetic peut sembler un investissement, mais c'est un investissement dans votre vie amoureuse. Ces professionnels savent comment vous mettre en valeur, capturant votre personnalité de manière authentique tout en vous présentant sous votre meilleur jour.
Studio Bain de Lumière : L'Éclat de la Photographie pour Meetic en Île-de-France
Au cœur de l'Île-de-France, le Studio Bain de Lumière se positionne comme une référence pour ceux qui cherchent à améliorer leur présence en ligne, que ce soit sur des plateformes professionnelles ou de rencontres comme Meetic. Dirigé par des professionnels chevronnés, ce studio offre une expérience photographique complète, avec une attention particulière portée aux séances destinées à créer des photos de profil accrocheuses pour Meetic. Les photographes du Studio Bain de Lumière comprennent l'importance de la première impression sur une plateforme de rencontres. Ils mettent leur expertise au service de la création de photos qui capturent l'essence de chaque individu tout en respectant les normes de qualité nécessaires pour se démarquer sur Meetic.
Pourquoi Opter pour un Photographe Meetic chez Studio Bain de Lumière ?
Expertise Professionnelle : Les photographes Meetic du Studio Bain de Lumière sont des experts dans la création d'images qui reflètent votre personnalité tout en répondant aux attentes spécifiques de Meetic. Séance Personnalisée : Chaque séance photo est adaptée à vos besoins. Que vous recherchiez des clichés décontractés ou des photos plus formelles, le studio veille à ce que les images correspondent à votre style et à votre personnalité. Maîtrise de la Lumière et des Décors : La lumière et le décor jouent un rôle crucial dans la qualité des photos. Les photographes du Studio Bain de Lumière savent comment utiliser ces éléments pour créer des images qui attirent l'attention. Retouches Professionnelles : Après la séance, le studio propose des services de retouche pour garantir que chaque photo est impeccable et prête à être affichée sur votre profil Meetic.
Comment se Déroule une Séance chez Studio Bain de Lumière ?
Le processus commence par une consultation où vous discutez de vos attentes et de votre style avec le photographe. Ensuite, la séance photo se déroule dans une atmosphère détendue et conviviale, visant à capturer des images naturelles et authentiques. Après la séance, le studio propose des options de retouche pour vous assurer que chaque photo répond aux normes de qualité les plus élevées.
Conclusion : L'Amour à la Portée d'un Clic avec Studio Bain de Lumière
En conclusion, si vous cherchez à vous démarquer sur Meetic et à maximiser vos chances de faire une première impression mémorable, le "photographe Meetic" du Studio Bain de Lumière en Île-de-France est votre allié. Investir dans des photos de qualité est un investissement dans votre vie amoureuse, et avec l'expertise de ce studio renommé, vous pouvez être sûr que vos photos de profil seront à la hauteur de vos aspirations romantiques. Laissez la photographie professionnelle ouvrir la voie vers des rencontres significatives sur Meetic et au-delà.
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ursuleperetti · 1 year
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Pascal C. Saison 3 21 Septembre 2023
Cela fait maintenant deux ans et deux mois que nous avons décidé avec Pascal C. de reprendre une troisième saison de ces photos après la saison 2 terminée 7 ans plus tôt.
C’est lui qui a proposé le noir et blanc “ Maintenant j’ai les cheveux tout blanc“
Le Noir s’est imposé brusquement au tout début de la série avec le diagnostic brutal du cancer du poumon début Septembre 2021 et qui a pris tout le monde de court, moi le premier.
La chimie photographique s’est imposée avec le retour du film dans le Leica et la chimie médicale a pris le dessus sur la chimie agricole.
J’ai continué la série contre vents et marées avec des visites mensuelles régulières et à une exception près, un jour de grande déprime, j’ai toujours fait des images.
Pascal C. a toujours soutenu que ces visites et ces photos, même si il fait 10 ans de plus que son âge, étaient pour lui une thérapie importante.
En Septembre 2021 le docteur qu’il consulte dans un hosto privé à Aix lui lâche sans préavis : “J’espère me tromper mais vous avez un cancer, voyez avec ma secrétaire pour la suite.
 “ la suite pour l’IRM et la ponction dans le poumon on ne peut pas vous la faire mais vous pouvez aller à Gap dans 15 jours, pas avant. Le RDV ? rentrez chez vous et prenez-le par internet, pour aujourd’hui c’est 81 euros“.
Pascal C. après un grand moment de solitude n’a eu son salut que grâce à l’amitié politique d’un ami intime de sa femme, homme politique national qui après deux coups de téléphone a déniché un rendez-vous le lendemain à l’hôpital d’Aix pour un examen immédiat confirmant la maladie, une ponction dans les poumons sans anesthésie générale pour gagner du temps et un début de traitement par immunothérapie dans la foulée.
J’ai pour l’instant volontairement zappé les images à l’hosto.
“tu veux venir au pavillon des cancéreux ? “ on est 15 dans une pièce à recevoir le traitement.
L’idée de demander des autorisations à rallonge ne m’excite guère, rester au Défends dans l’image est pour moi le moyen de tenir la maladie à distance, sans la nier.
@ suivre.
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tynatunis · 2 years
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C'est un projet de rénovation reconstruction réussie que nous présente Local Project c'est un quartier patrimonial de Melbourne autour de la Place St Vincent Repost @b.e_architecture Dans cet important projet résidentiel construit par Mckimm Builders sur St Vincent Place à Albert Park, seule une petite partie du bâtiment d'origine subsiste. un tournage récent de la résidence St Vincent's Place du Projet Local a été réalisé par le photographe Gavin Green. Bien que ce projet ait été abondamment photographié au fil des ans, Gavin a su capturer quelque chose de spécial grâce à son style photographique unique. #Repost @thelocalproject Photography by @gavin__green. Architecture by B.E Architecture. Build by @mckimm. Landscape Contracting by @landspace_constructions. Engineering by D&A Consulting. Engineering by ResCom Consulting Engineers. Filmed and Edited by @cheersquadfilmco. Production by @thelocalproject. https://www.instagram.com/p/CmlnsRptWrZ/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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clarestrand · 4 years
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Deutsche Börse Photography Foundation prize Catalogue with text by Orit Gat.
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The award will now be announced (virtually) on Sept 14th. For further info on how to join the webcast please consult The Photographers Gallery Website.
Image = Information
Orit Gat
1 A beginning
In Paris, an artist painting in a studio that used to be part of a monastery. She goes out and gets the largest drawing papers she can find. Surrounded by paint pots and brushes, it’s an image that belongs in a tradition of artists painting away in Parisian garrets, only this is not that story. What Clare Strand was painting in her Paris studio during a three-month residency at the Centre Photographique d'Ile-de-France in 2017 was a translation of pre-existing photographs that were ‘read’ to her over the phone by her husband in the UK. From across the English Channel, he would give her directions that would encode an image of his choosing, and she would paint it.
2 Transmission
Strand and her husband were following an existing model. The method they were using to transmit information was described in George H. Eckhardt’s ‘Electronic Television’, from 1936, in which he outlined how a photograph can be transmitted via code over telegraph. In this system, the original image is divided into a grid, with every square being given a value from 1 to 10. 1 is white, 2 has a tinge of grey, 3 is greyer, 4 darker and so on until 10, which is black. The initial source images from which Strand’s husband chose the images he would transmit to her were 10-by-8 inches, which they divided into a grid of forty-nine squares across and sixty down, each about 5 square millimetres. If it’s boring to read, imagine the couple’s phone conversations: he would call and say 24-2; 25-4; 26-5; and so on. Through conversation, with Strand following her husband’s direction, the language would form a representation of the original image. Like a human fax machine.
3 The result
Is a series of ten black-and-white paintings in acrylic on paper. The history of art brings forth associations and relations, from the development of the grid as a foundation for perspective in the Renaissance, to the nineteenth-century illusionism achieved through Pointillism. There are Gerhard Richter’s black-and-white paintings, László Moholy-Nagy’s telephone paintings, Agnes Martin’s feather-light grids. But the connection to the history of art crumbles in front of the actual framed paintings. They’re human, Strand says, as she reasserts that she is not a painter. They’re messy, imperfect. There are hairs that stuck to the paper, dust congealed into the paint. However, in installation shots of the whole series, they look like another kind of work. Photographed, the paintings seem faultless: the black, white and grey hues reminiscent of aestheticized black-and-white photography; the paintings look clean, their edges not frayed, the small mistakes blend into the frame. It’s like they have two lives, as object and as image. When I ask Strand which one matters more, she answers, ‘I don’t know. What I find ironic is that, as much I try to push “photography” into different mediums, I can never escape the camera and how it operates as a tool of representation. With each press or catalogue reproduction, the paintings are represented as photographs, which is somewhat at odds with the concept of the work – photography transposing into painting only then to be represented by photography!’
4 Utility
To talk about the history of art and about installation shots is to ignore how the objecthood of the paintings depends on their creation. This series, titled The Discrete Channel with Noise, is at once the result of and the documentation of communication and its possible failures. Looking at the paintings, I want to say they look pixelated, but that would make them more photo than painting, more final product than process.
5 The first man who saw the first photograph
The relationship between painting and photography always makes me think of Roland Barthes writing in his essay on photography, Camera Lucida, that ‘The first man who saw the first photograph (if we except Niépce, who made it) must have thought it was a painting: same framing, same perspective. Photography has been, and is still, tormented by the ghost of Painting.’  Later in the book, he writes about photography’s relationship to reality, or to the document: ‘No writing can give me this certainty. It is the misfortune (but also perhaps the voluptuous pleasure) of language not to be able to authenticate itself.’ The photo as confirmation of fact. That fact, that reality, is communicated over phone lines in The Discrete Channel with Noise. When we look at a photograph, what we’re looking for, according to Barthes, is knowledge that a thing, an event, happened. He writes about Polish soldiers in a 1915 photo by André Kertész: ‘that they were there; what I see is not a memory, an imagination, a reconstitution, a piece of Maya, such as art lavishes upon us, but reality in a past state: at once the past and the real.’ What we see, in The Discrete Channel with Noise, is a story about reality rather than proof thereof.
6 Whizzing through the air
When I meet Strand, she hands me an assortment of notes. She’s hesitant about it for a minute, as if giving me homework rather than help. Or as if she expects communication can fail, and thinks a list of references may offer a way out of an impasse. The history of Morse code; pigeon post between Paris and England c. 1870–71; Eckhardt; Cybernetics founder Norbert Weiner and American mathematician Claude Shannon’s information theory, which gave The Discrete Channel with Noise its title: Strand’s research does not explain as much as expand the work. And then in the notes is a quote from the 1973 movie Charlie and the Chocolate Factory based on Roald Dahl’s writing, recreating Eckhardt’s transmission of images over radio. Here the character Mike Teavee, the winner of the fourth golden ticket, who loves this technology, explains: “You photograph something then the photograph is split up in to millions of tiny pieces and they go whizzing through the air, then down to your TV set when they are all put together in the right order” 
Mike Teavee, Charlie and the Chocolate Factory, Roald Dahl (1971).
That it is possible to share an image, and the labyrinthine process of it whizzing through the air is in line with Dahl’s 1971 book, in which the candy factory includes an impenetrable room-sized machine that, when operated, makes a lot of noise, takes a lot of time, and then produces a single bit of chewing gum. Unimpressive until someone chews it and realizes it is as nourishing as a three-course dinner: tomato soup, roast beef with baked potatoes, blueberry pie and ice cream for dessert.
Proof: the overcomplicated can sometimes be amazing. 
A lesson: also worth exploring.
7 Thirty-six images on a journey
The ten images in The Discrete Channel with Noise were chosen from a collection of thirty-six images Strand has compiled for a previous work, The Entropy Pendulum (2015), in which each of these photographs, which were taken from a tabloid newspaper’s archive, was eroded by the weight of a pendulum over the course of one day in an exhibition, then framed. Strand rephotographed the physical photos from the archive, creating a digital output that becomes a dataset ready for reuse. The subject of those images related to what Strand refers to as the subject of her work in general – magic, illusion, the paranormal, communication, transmission, the way people thought communication technologies were magical when they were first introduced, the way Alexander Graham Bell called the telephone a way to ‘talk with electricity’. How to read the transformation of these images through the process in The Discrete Channel with Noise These images are on a journey of losing and gaining information. The project is a metaphor, if not a realization, for what images do anyway: in flux, they move and shift in meaning.
8 Shifting in meaning
Why pay attention to shifts? Because shifts in context can mean that information is lost, or misused. An art historian friend of mine regularly points out that Alexander Nix, the founder and CEO of Cambridge Analytica, studied art history in university. Art matters, images matter, she wants to say. All channels of misinformation need to be decoded. Is there a present and a real, like Barthes thought there was in an only slightly less technological time than the one we occupy, today? Or is the subject of study now how realities are fractured across channels of communication?
9 An entire history of communication
The diagram used to explain Eckhardt’s ‘Electronic Television’ has a man sitting at a table in front of a large black-and-white image divided into a grid of a woman with short, curly hair who looks a bit like an early Hollywood film star. His sleeves are rolled up, his back a bit hunched, he is clearly concentrating. He holds a long pointer stick and taps information onto a device resting on the desk he is sitting at. The cable running from that device spirals into a growing network of telephone poles that reach a window, and from that window to a box on the wall, and straight from the box to a set of headphones that another man wearing a blazer (or is it a lab coat?) standing in front of a large grid, only partially completed with the recognisable top of the short-haired woman’s head. He holds a paint brush at the same spot the other man’s pointer is. Behind him on a table are 10 boxes of paint numbered from 1 (white) to 10 (black) and some paint brushes. The caption reads, ‘Fig. 26. A Simple Method for Sending Pictures by Wire or Radio.’
Visually, it matters that the example is always a woman and the transmitters and receivers are always men. The message is that even in new technologies, even in a new world, some old signals remain. That is what Eckhardt’s diagram exemplifies. An entire history of communication reinforces the idea of who gets to speak across these lines. It is therefore fitting that The Discrete Channel of Noise is structured and executed by a female artist.
10 A piece of Maya
When Barthes writes that ‘no writing can give me this certainty’, he is asserting photography’s relationship to what he calls ‘the real’. But as a writer, he must have known that it is the rest of the above-cited list – ‘a memory, an imagination, a reconstitution, a piece of Maya’ – that is one of the potentials of art: to reconstitute is a way of reimagining the world. After Cambridge Analytica, or in line with Charlie and the Chocolate Factory, I want to argue that the redefinition or the exploration of that real is the contemporary condition. We come to things with suspicion, some of which is about recognising the failures of the systems around us. But we also come to them with a sense of possibility, a remnant of the Maya or the three-course meal chewing gum: the idea that the world is a story, and it can be shared.
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delphids · 2 years
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NEW DELPHI DS 150 E PRO MODEL 2022
NEW DELPHI DS 150 E PRO MODEL 2022  
Introduction
Le blog est une forme de communication efficace et économique, qui permet aux utilisateurs de partager leurs idées et leurs expériences avec les autres utilisateurs. Les blogueurs se trouvent à même de communiquer directement avec leurs lecteurs, qui peuvent également réagir aux articles publiés. Ce type de communication est particulièrement utile pour les entreprises qui souhaitent attirer l’attention des internautes sur leurs activités.
Technical Specifications
Le blogue section technique du site est consacré aux spécifications techniques. Vous trouverez ici toutes les informations sur les langages de programmation, les outils de test et la gestion des flux de travail.
Camera Features
- The Panasonic Lumix DMC-LX100 offers a range of impressive camera features, some of which are unique to this model.
- For starters, the LX100 has a mechanical shutter that can be manually operated or automatically operated in "P" mode. This shutter is designed to provide smooth and precise image movement, and its speedy operation produces clear images with little noise.
- The camera also features a Vari-Angle 3:6 aspect ratio viewfinder that provides an expansive frame for composing shots. Plus, the camera's tilting screen provides a comfortable position from which to take photos and videos.
- Another feature that makes the LX100 stand out is its ability to capture 4K Ultra HD video at 30 frames per second. This high-quality footage can be captured using the camera's powerful autofocus system or by using its manual focus mode.
Image Quality
Le blog consacre une partie importante à la qualité des images. Il est possible de trouver des informations utiles sur la façon de choisir les meilleures images pour son site, ainsi que des stratégies pour améliorer leur qualité.
Image Processing Features
Le blog est réservé aux techniques de détection et de compression de données. Voici une sélection de fonctionnalités disponibles dans les logiciels d'image processing.
Conclusion
Nous avons testé le nouveau modèle de la DS 150 E Pro, et nous pensons qu'il est très prometteur! La qualité du son est étonnante, et les périphériques audio sont parfaits pour amuser votre famille ou votre entourage. Les appareils photo ont une qualité exceptionnelle qui rendra votre exposition photographique unique. Si vous êtes intéressés par ce modèle, merci de consulter notre comparateur pour en savoir plus!
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journaljunkpage · 6 years
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MÉMOIRES VIVES
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Marc A. Bertin / D.R
Plus de 48 millions de pages consultées, plus de 10 millions de pages numérisées, plus de 300 000 visites sur le site internet, 72 kilomètres de fonds linéaire… Les Archives départementales de la Gironde donnent le tournis. Lieu de savoir et de culture, le site rassemble toute la documentation accessible au public produite par les administrations et les services à caractère public du département, des archives privées ou encore des documents émanant d’entreprises et d’associations. Un fantastique outil au service du citoyen, qui propose également un programme d’expositions. À l’occasion de la très attendue « Mai 68 en Gironde », rencontre avec Agnès Vatican, directrice, et Cyril Olivier, coordinateur du bureau des recherches et de la valorisation.
MÉMOIRES VIVES
Quelle est l’origine des Archives départementales ?
Agnès Vatican : En 1792, les Archives nationales voient le jour avec pour objectif la collecte des données issues des administrations publiques et des ministères de l’Ancien Régime. Quatre ans plus tard, ce sont les Archives départementales qui apparaissent, chargées de rassembler dans le chef-lieu du département – créé en 1794 – aussi bien les registres paroissiaux que le archives des parlements ainsi que les fonds des administrations de l’Ancien Régime.
Quelle est l’idée à la base de cette décision ?
Cyril Olivier : Celle d’une centralisation et d’une publicité des archives, par la loi du 7 messidor, an II, consacrant le « libre accès des Archives nationales aux citoyens ». On reconnaît leur caractère public et la possibilité de consultation pour chaque citoyen ; un principe d’égalité.
La fin des privilèges, en somme…
C.O. : Exactement, car jadis, l’accès obéissait à un régime dérogatoire. Le caractère public des archives est contemporain de la Révolution française.
Qu’en est-il en Gironde ?
A.V. : En 1796, c’est la création dans les locaux du Directoire départemental, puis de la Préfecture à Bordeaux (l’actuel palais Rohan, hôtel de ville de Bordeaux). En 1810, elles sont déplacées dans la nouvelle préfecture, l’hôtel de Saige. En 1818, elles sont affectées dans un bâtiment propre, dans le quartier des Chartrons – un ancien couvent des Carmes, à proximité de l’église Saint-Louis ; un lieu particulièrement humide. Enfin, on décide de la construction d’un nouveau bâtiment, rue d’Aviau, comportant 5 kilomètres linéaires de rayonnages en bois. Les travaux durent de 1862 à 1866 et c’est le véritable point de départ : conservation, collecte, classification et une salle de lecture, installée en 1880. Deux ans plus tard, le bâtiment ouvre officiellement au public girondin.
Comment s’organise-t-on ?
A.V. : Il faut réellement attendre le xixe siècle, 1840 en fait, pour le respect des fonds, dans leur contexte, celui de la production par une administration. On met enfin en place un cadre de classement, dit identification. On parle déjà de kilomètres d’archives. Puis, c’est l’arrivée des archives de la juridiction consulaire, une masse considérable. À la fin du xixe siècle, c’est également la publication de l’inventaire.
Si l’enjeu du xixe siècle fut la collecte des grands fonds de l’Ancien Régime, qu’en est-il au xxe siècle ?
A.V. : Clairement formaliser la collecte, établir une distinction entre archives communales et départementales, ces dernières étant la somme des archives des administrations de l’État, des notaires, des archives historiques des plus petites communes ne pouvant constituer leurs propres fonds par manque de moyens et, enfin, les fonds privées comme les entreprises.
Jadis, comment se constituaient ces archives ?
C.O. : Nous avons en France une grande tradition chez les moines bénédictins qui constituaient des manuels, mais avant la Révolution française, tout ceci n’est pas très sécurisé. Il faut patienter jusqu’au Second Empire. Par ailleurs, certaines professions ont toujours été très performantes en la
matière comme les notaires bordelais. Autre exemple, les archives de l’hôpital de Libourne remontent au xive siècle ! Après la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une explosion documentaire en volume en raison des méthodes de reproduction mécanique des documents au sein des administrations. Enfin, dans les années 1970, on arrête le principe d’un tri destiné à ne conserver que les archives définitives pour leur valeur de preuve permanente et leur intérêt historique. En moyenne, par an, 1,5 km de linéaire de documents sont collectés en Gironde.
Qui y trouve-t-on désormais ?
A.V. : Tous les services de l’État ayant siégé à Bordeaux, les organismes publics (université de Bordeaux, tribunaux, établissements scolaires, hôpitaux – les archives de l’hôpital psychiatrique de Cadillac ont ainsi été récemment collectées –, le port autonome de Bordeaux, la protection judiciaire de la jeunesse) et les fonds des organismes du Conseil départemental.
Quelle est la compétence de ce service ?
A.V. : Une compétence sur l’ensemble des archives publiques du département de la Gironde. Ainsi, les communes peuvent faire le choix de déposer leurs fonds – tant les ressources complètes sur une commune que l’histoire de la présence publique sur un territoire – ici.
On vous devine à la tête d’un trésor propre à rendre jaloux les Mormons.
A.V. : Avec 72 km de fonds linéaire [la distance entre Bordeaux et Arcachon, NDLR], les Archives départementales de la Gironde sont les plus importantes de France, en raison de la taille géographique du département mais aussi par tous les rôles jouées par la ville de Bordeaux, capitale ecclésiastique, universitaire, judiciaire, politique ; une capitale à l’échelle de son territoire.
Chacun joue-t-il dans son coin ?
A.V. : Nullement, sous la houlette du ministère de la Culture et de la Communication, nous avons une mission de mise en réseau et d’animation des 12 services d’archives départementaux de la Nouvelle-Aquitaine. Notre objectif : constituer des sources pour demain et mettre en valeur la complémentarité des fonds.
La collecte des données, soumises aux vicissitudes de l’Histoire (beaucoup de registres disparus pendant la Révolution française), s’est aussi faite par la contribution des particuliers, non ?
C.O. : Au xixe siècle, il est évident que la proximité des archivistes et des érudits, celle des sociétés savantes, des collections, ont alimenté les Archives départementales. Nous avons aussi procédé à des collectes d’archives privées grâce à des recommandations d’usagers ou de lecteurs, des collectes plus ciblées, plus thématiques comme celles concernant l’histoire de la Résistance. Aujourd’hui, la forme participative est devenue une sorte de règle comme autour de la mémoire de la Grande Guerre.
Qu’est-ce qui motive un donateur ?
A.V. : La possibilité du don ou du dépôt (pour les personnes physiques ou morales). Il y a des cas de figures relevant d’une démarche purement généreuse, civique, au service de la communauté. Toutefois, il faut faire une collecte la plus pertinente possible, comblant parfois la collecte publique, mais nous continuons, dans la mesure de nos moyens, de faire des acquisitions comme dernièrement le fonds de Cursol, consacré à l’Entre-deux-Mers.
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Défiléde la CGT, cours Pasteur, le 29 mai 1968 © Photo Archives Sud-Ouest (Bordeaux)
On suppose que la nature même des documents a connu bien des changements depuis 1796.
C.O. : Effectivement, le fonds photographique a pris une importance considérable, y compris le fonds privé. Nous possédons aussi bien des gravures que des cartes (des cours d’eau aux lignes ferroviaires), que des plans, dont ceux des Ponts et Chaussées et des Monuments historiques.
Quel est l’objet le plus rare sinon le plus insolite en votre possession ?
C.O. : Sans hésitation, le portulan de Pedro Reinel, la première carte nautique représentant l’Afrique au sud du Congo. Il a été découvert par hasard, en 1960, dans des minutes notariales ! Il représente, avec une grande précision, les côtes atlantiques de l’Europe et de l’Afrique. Il est dessiné en couleurs sur parchemin par le célèbre cartographe portugais Pedro Reinel. Les noms des ports et des cours d’eau principaux sont inscrits en rouge. Les drapeaux indiquent à quel souverain ou nation appartiennent les territoires représentés. Le parchemin n’étant pas assez long, Reinel a reporté en son milieu la côte sud-ouest de l’Afrique. Bien que nullement daté, on peut toutefois établir qu’il a été réalisé entre 1484 et 1487. D’une part, c’est, en effet, en avril 1484 que parvint à Lisbonne la nouvelle de la découverte du fleuve Congo qui figure sur la carte sous le nom de Rio Padrom. D’autre part, alors que la ville de Malaga a été reprise aux Musulmans en 1487, elle arbore toujours sur le portulan le drapeau musulman. C’est le premier portulan, et peut-être la première carte connue, qui mentionne la découverte de l’Afrique au-delà de l’équateur par l’explorateur portugais Diego Cão.
Quel est le public fréquentant les Archives départementales ?
A.V. : Un panel sociologiquement très large. On ne trouve pas que des férus d’histoire locale, des généalogistes, des membres de sociétés savantes ou des universitaires. L’une de nos missions est de répondre aux besoins administratifs. Il y a un droit du citoyen, celui de l’accès à l’acte unique ; les copies n’étant par définition que des reproductions. Chaque année, nous enregistrons plus de 4 000 demandes par courrier, du conflit de voisinage au premier contrat de travail pour faire valoir ses droits à la retraite en passant par un parent interné ou une recherche auprès de l’Assistance publique.
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Rue Paul-Bert à Bordeaux - D.R
Vous détenez les registres de l’Assistance publique ?
A.V. : Entre 1720 et 1869, l’Assistance publique a tenu des registres, provenant des hôpitaux, comportant des marques de reconnaissance (bouts de layette, billets manuscrits), la date, l’heure, l’état de l’enfant et des éléments de reconnaissance dans la perspective souvent sans lendemain de récupérer l’enfant. Ces documents dégagent une charge émotionnelle incomparable.
Que peut-on venir faire aux Archives départementales ?
A.V. : Fréquenter sa salle de lecture, gratuite et ouverte à tous, avec un accueil quotidien ; assister à des conférences à l’auditorium ; venir voir une exposition soit temporaire dans notre hall, soit dans la salle des voûtes Poyenne – une exposition annuelle, entre novembre et avril, ouverte y compris le week-end ! Les plus jeunes – primaires, collégiens, lycéens – peuvent via le service éducatif participer à des ateliers en lien avec les programmes d’histoire ou d’instruction civique. On peut également s’inscrire à des ateliers de paléographie. Quant aux plus timides, ils peuvent toujours venir à l’occasion des journées européennes du patrimoine.
Pour aborder enfin ce qui a provoqué cette rencontre, vous organisez, non sans malice au regard du calendrier, une exposition consacrée à Mai 68 en Gironde, qui constitue le temps fort du programme culturel 2018-2019. Pourquoi ?
C.O. : Premièrement, mai ce n’est pas notre saison et s’inscrire ou non dans le flot des commémorations n’est pas très grave. Deuxièmement, nous avons pu bénéficier de l’ouverture inestimable de certains fonds dont celui des Renseignements Généraux ; des éléments enfin déclassés donc disponibles. Troisièmement, l’ambition était celle d’un travail le plus exhaustif possible. Nous ne souhaitions pas une exposition de la redite en collant trop à l’esthétique de l’époque. Or, quel regard porter après 50 ans sur ce mouvement multiple et complexe ? Nous essayons généralement d’alterner les sujets de nos expositions, du local aux sujets d’intérêt national. Avec « Mai 68 en Gironde », nous proposons en outre l’exposition la plus contemporaine de toute l’histoire des Archives départementales.
Alors, 68 en Gironde, c’est quoi ?
C.O. : Déjà, Mai 68, ce n’est pas que Paris et encore moins que Bordeaux. Ce n’est pas qu’un mouvement étudiant, il se passe mille choses hors des murs de l’université. Nous avons souhaité un déroulé chronologique de mai à juin 1968, divisé en quatre parties. Premier temps, celui des grandes manifestations (7, 13 et 15 mai 1968) avec leurs spécificités locales. On pénètre un forêt de slogans car la liberté de parole – politique, sociale, situ – triomphe. On découvre les forces en présence, les groupuscules, l’occupation de la rue mais aussi l’influence exercée par la guerre au Vietnam. Deuxième temps, celui des occupations, tant des usines que des facultés, et des premières grèves. On a retrouvé des documents rares sur l’occupation du lycée Grand Air à Arcachon par exemple et nous projetons des films d’époque, tournés lors de ces occupations. Troisième temps, du 22 au 25 mai 1968, la montée de la violence à Bordeaux et dans le territoire avec la nuit des barricades, le 25 mai 1968, ayant entraîné l’intervention des CRS cours Pasteur, place de la Victoire et place Pey-Berland ainsi que l’occupation du Grand-Théâtre. Chacun lutte dans son coin, les syndicats agricoles, notamment, qui, à Blaye, mettent à sac l’hôtel des impôts, ou organisent des blocages de ponts. Quatrième temps, le pouvoir est de nouveau dans la rue et reprend le cours des choses après le discours du général de Gaulle le 31 mai 1968. Le mouvement est désormais affaibli, il faut dire que le 27 mai 1968, le gouvernement vient de signer les accords de Grenelle… À Bordeaux, à la faculté de Droit, on vote contre l’occupation et le blocage pour pouvoir passer les examens. Le 12 juin 1968, les groupuscules sont officiellement interdits à Paris. Enfin, à l’issue des élections législatives des 23 et 30 juin 1968, on assiste à un raz-de-marée gaulliste à Bordeaux. 
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© akg-images
Que présentez-vous concrètement ? 
C.O. : Des tracts, des affiches, des photographies et pas uniquement tirées des archives du grand quotidien régional. Le spectre est immense : le doyen de l’université, les RG, les syndicalistes, la Ligue Communiste Révolutionnaire… Chaque archive, chaque note, même les slogans ! Notre exposition, c’est l’assemblage de toute cette matière exceptionnelle, collectée par les acteurs comme par les témoins. On y retrouve aussi des reportages de l’ORTF, un enregistrement inédit d’un reporter d’Europe 1, des vidéos privées. 
Qu’en avez-vous retenu ou appris que vous ne sachiez ? 
C.O. : La « gestion » de l’événement tant par le préfet de l’époque – Gabriel Delaunay – que par le maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas, allait dans le sens d’un relativisme assez surprenant par rapport à la nature et à la teneur du mouvement. 
« Mai 68 en Gironde », du samedi 1er décembre au 12 avril 2019, Archives départementales de la Gironde. archives.gironde.fr 
Isabelle Dexpert, vice-présidente du Conseil départemental, en charge de la Culture, des Sports et de la Vie associative, conseillère départementale du canton Sud-Gironde, maire de Pompéjac.
PAS DE POUSSIÈRE !
« Au-delà de l’Histoire, il nous semblait fondamental de savoir comment la Gironde l’avait vécu ? Tant les lycéens que les ouvriers. Il n’y a pas eu que Bordeaux, loin de là ! La mobilisation fut très importante, par exemple à Libourne.
Ce qui est passionnant dans cette matière, ce sont les quelques jours de « l’insurrection » où l’on (re)découvre documents photographiques et sonores. Toutefois, il n’y a pas de place pour la nostalgie, c’est une partie de l’Histoire de France comme d’autres événements plus anciens ; d’ailleurs, avec la collaboration de Zébra3, nous avons désiré une scénographie vivante.
Les Archives départementales, c’est plus que des livres, des affiches, des registres, des objets. L’ensemble des documents est prétexte à la découverte. C’était le souhait du président Madrelle – les travaux du site des voûtes Poyenne se sont achevés sous son dernier mandat. Cette ouverture au plus grand public dépasse le cadre des initiés.
Nous avons la volonté à coeur de proposer autre chose que ce que l’on y trouve, d’où le volet des expositions. Les Archives départementales sont un lieu vivant et ouvert. »
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weevents · 3 years
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«  Préparation de l’ouverture de la page Facebook Wee_mag en cours ..... » 🙏✊🎵😊📷👉🏻📲 En attendant vous pouvez consulter l’interview des fondateurs du futur magazine sur WeTV notre chaîne YouTube https://m.youtube.com/watch?v=pXgs-oxSSFI&t=15s&pp=2AEPkAIB A bientôt pour la suite de l’histoire ! [¬] Participer au concours, participer aux ateliers, participer à nos balades photographiques ou s’inscrire à la newsletter ! On se rend sur le lien ci-dessous, tout est indiqué ! [¬] linktr.ee/Weeventsge weevents.ch [¬] 📷 Capture et réalisation : @laurentclick @anconnus APPAREIL PHOTO ARGENTIQUE ; NUMERIQUE ET SMARTPHONE FOLLOW & TAGS US #weevents_photo [¬] #architecture #apprendre #artwork #capture #capture #digital #explore #follow #geneva #happy #instadaily #instaphoto #instagood #likeday #news #media #picture #photo #photography #photographer #photooftheday #photodujour #streetphotography #streetview #travelgram #video #worksday °[¬]° https://instagr.am/tv/CbhUBPlAI8K/
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reservoirapps · 6 years
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Cette année fotofever paris c'est - 100 galeries, 250 artistes, un parcours spécial Japon, - un prix dédié aux jeunes talents de la photo, - l'Appartement du Collectionneur et bien d'autres événements autour de la photographie contemporaine.
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bibliomancienne · 6 years
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  Je reviens de Port-au-Prince où j’ai participé avec des collègues à la seconde édition de l’École d’été du numérique principalement dédiée aux projets wikimédiens et OpenStreetMap. Cette initiative visait, telle que conçue avec les partenaires locaux, à mobiliser et à sensibiliser les participant.e.s, issu.e.s des milieux documentaires pour la plupart, aux communs numériques de même qu’à renforcer la présence d’Haïti dans les projets wikimédiens à travers la création d’un réseau de contribution.
Les défis n’ont pas manqué et la situation explosive, suite aux soulèvements provoqués par la hausse du prix de l’essence #gazmonte, a entraîné son lot de complications imprévues. Malgré tout, je n’avais pas eu l’occasion jusqu’à ce jour d’assister à un atelier contributif qui se soit avéré aussi productif dans le cadre d’une formation. Il est possible de consulter les résultats du tableau de bord, bien que ces données fournissent une évaluation exclusivement quantitative de l’activité, afin d’en apprécier les retombées.
L’équipe avait fait le choix d’arriver quelques jours avant le début de l’École afin d’entamer le dialogue interculturel nécessaire avec les principaux organisateurs locaux (Bibliothèque nationale d’Haïti, Réseau des jeunes bénévoles des Classiques des sciences sociales/REJEBECCS, l’Université Unitech, Bibliothecom) et d’adapter le projet pédagogique aux intentions et à la situation locale.  
Tableau de bord de l’École d’été du numérique
Une quarantaine de participant.e.s étaient attendu.e.s à la Bibliothèque nationale d’Haïti qui accueillait l’événement : Plus de quatre-vingt-dix personnes sont venu.e.s. Les premières journées ont été consacrées à la contextualisation des apprentissages en termes de communs et de savoirs libres, notamment en bibliothèque, ainsi qu’aux projets Wikipédia (en français et en créole), Commons, Lingua Libre et OpenStreetMap. À la fin de la semaine, d’autres contenus liés aux questions d’archivage numérique et à Wikidata ont aussi été présentés.
Je vais revenir plus particulièrement sur le volet pratique de l’événement et le modèle de travail collaboratif qui a été expérimenté au moment de contribuer à Wikipédia. Car il a fallu trouver un dispositif qui tienne compte de contraintes assez sérieuses, soit un nombre considérablement plus élevé de participant.e.s que dans les ateliers contributifs habituels (avec une trentaine de personnes et moins) et un nombre réduit de formateurs disponibles, et puis le fait que tout ce beau monde était desservi par une connexion instable.
Cette expérience nous renvoie au problème de l’organisation de la participation dans les activités contributives wikimédiennes destinées aux nouveaux et aux nouvelles, ainsi qu’à leur impact réel. D’entrée de jeu, je serai tenté de dire que les wikimédien.e.s accordent assez peu d’attention au savoir-faire en matière de méthodes participatives assumant que ces configurations relèvent des soft skills qui sont jugées secondaires par rapport aux connaissances techniques liées aux plates-formes des projets.
Dans la même veine, l’importance que l’on devrait accorder à la contextualisation du projet encyclopédique wikipédien, en le comparant avec ceux qui sont portés par d’autres encyclopédies, qu’elles soient traditionnelles ou classiques, peut aussi faire l’objet de débats entre les responsables des formations; mais pour les fins de cet article, je n’insisterai pas sur cet aspect sinon pour affirmer ma conviction que cette mise en perspective horizontale et verticale n’est pas négligeable et qu’elle apporte une légitimation qui joue un rôle pédagogique stratégique.
Si on se concentre plutôt sur les configurations pédagogiques, notamment sur l’exemple des editathons qui constituent le modèle d’apprentissage wikimédien standardisé, il semble que les retombées effectives de celui-ci restent encore à être démontrées, comme le suggérait la communication de Andrew Lih et Ryan McGrady à Wikimania en 2017. Les editathons incarnent l’appareil le plus répandu pour rejoindre les nouveaux publics, avec des qualités indéniables pour assurer la mobilisation et le call to action; ils sont aussi relativement peu exigeants en termes de préparation, reposant sur un canevas bien ficelé, facile à reproduire , et ils sont suffisamment attrayants pour capter l’attention des médias. Mais les limites de ce qui est devenu le format canonique pour enseigner Wikipédia au public sont assez bien connues et, surtout, son impact n’est pas encore tout à fait “clair” :
there are well-known limitations to this model. Though successful for public relations, generating enthusiasm, gathering data about new users, and educating people about the site, the relative impact on Wikipedia — in contributing high-quality content or recruiting new active editors — is unclear. Similarly, the type and manner of contributions are necessarily constrained, with each individual encouraged to learn about Wikipedia and attempt direct contribution during a typically brief block of time — leaving out other types of contributions. (Andrew Lih et Ryan McGrady, “Edit-a-thons have emerged as the most popular form of Wikipedia outreach. But should they be?”, Wikimania, 2017)
De fait, le plan de match pour la partie hands-on de cette École du numérique n’était pas précisément d’organiser un editathon, mais le format pressenti, typiquement individualiste, demeurait essentiellement le même. Selon l’hypothèse de départ, et à la suite des présentations d’usage, il était prévu que chaque participant.e travaillerait individuellement sur un sujet de son choix dans son propre espace brouillon, plutôt qu’en contribution directe, que ce soit sur Fr.wiki ou Ht.wiki. Le choix de travailler dans l’espace brouillon était motivé par l’intolérance croissante des patrouilles à l’égard des nouveaux et des nouvelles. Une liste d’articles portant sur Haïti existant déjà dans la version anglophone, mais qui n’étaient pas encore couverts dans la version Fr, ou dans la version Ht, avaient été identifiés préalablement et pouvaient servir de ressources pour la pige des sujets.
Malheureusement, ce type d’approche individuelle requiert un accompagnement aussi individualisé. On cherche alors, autant que possible, à s’approcher du modèle en binôme permettant un soutien one-on-one (un.e novice avec un.e wikimédien.ne plus expérimenté.e). Dans le cas de cette activité où deux formatrices seulement étaient vraisemblablement disponibles pour près de 75 participan.t.e.s – les deux autres conduisant une chasse photographique (Wikicommons) et une cartopartie (OpenStreetMap) avec le reste du groupe — l’approche individuelle semblait vouée à un échec mathématique. Par ailleurs, il fallait aussi éviter que l’ensemble du groupe soit connecté en même temps pour limiter la pression sur le réseau et ne pas risquer de compromettre l’expérience de contribution par des ralentissements ou des décrochages du côté d’Internet.
L’hypothèse a été de mettre à profit des techniques d’apprentissage/travail collaboratif, inspirées plus particulièrement de la composition des équipes mixtes en design thinking. Le pari a été de réunir des personnes issues des milieux variés et de répartir des rôles en fonction des expériences et des compétences.  Les différents rôles ont été proposé à titre suggestif, et on pouvait procéder à la répartition avec flexibilité (en excluant certaines propositions de rôle ou les combinant) :
ÉCRIVAIN.E : Chargé.e. de la rédaction du contenu (en dehors de l’interface wikipédia).
ÉDIT.EUR.RICE WIKI : Chargé.e d’intégrer le contenu dans l’interface wikipédia ainsi que des enjeux d’admissiblité.
DOCUMENTALISTE 1 et 2  : Chargé.e.s de trouver les contenus précis et pertinents dans les ressources et d’identifier les sources.
SOURC.EUR.EUSE : Chargé.e d’intégrer les références, les liens internes et externes dans l’interface d’édition.
WIKIFICAT.EUR.TRICE : Chargé.e des portails, des catégories, des infobox.
COMMONER : Chargé.e de la recherche d’images dans Commons (ou de la création si nécessaire).
WIKIDATIEN.NE : Chargé de créer l’élément wikidata correspondant.
COORDONNAT.EUR.RICE : Chargé.e d’animer et de faciliter la réalisation des actions.
AIDE : Chargé.e de trouver les réponses aux questions et aux blocages. 
Il faut aussi savoir que les bibliothécaires de la Bibliothèque nationale d’Haïti ont agi, et de manière exemplaire, à titre de embedded librarians en fournissant aux équipes les ouvrages nécessaires pour conduire les recherches sur les contenus. Par conséquent, il convient d’ajouter aussi ce rôle- qui n’avait pas été explicitement désigné au moment de conduire l’activité – au sein de cet aréopage .
10. BIBLIOTHÉCAIRE : Chargé.e de trouver les ressources et les ouvrages nécessaires à la production de contenus.
L’avantage de cette configuration résidait, entre autres, dans le fait qu’un seul ordinateur par table était connecté sur le wifi et ouvert sur la page de l’article Wikipédia à modifier sur laquelle, et selon leurs rôles, les contributeurs et les contributrices se succédaient chacun à leur tour.
Au lieu de s’en remettre à une liste de sujets générée automatiquement dont l’intérêt n’était pas assuré, nous avons puisé des informations dans les propositions faites par les participant.e.s au moment du brise-glace. À cette étape initiale, nous avions demandé aux participant.e.s de prendre un moment, en mode introspectif, pour identifier des passions ou des intérêts susceptibles de les engager et de soutenir leur motivation à contribuer. La récolte avait été fort riche, et sa présentation sur un mur avait permis de percevoir et de reconnaître les envies de contribution et de valorisation des savoirs haïtiens de même que la portée de cette oeuvre collective. Les sujets étaient principalement associés à la culture populaire en lien avec la musique, la danse, le cinéma, la littérature, la cuisine, le sport incluant, de façon prévisible, le monde des bibliothèques. Ce sont des instances reliées à ces sujets qui ont été amenées pour créer ou modifier des articles dans chacune des équipes, par exemple : la soupe Joumou, l’écrivaine Kettly Mars, le Racing Club Haitien, la Bibliothèque nationale d’Haïti, le Konpa dirèk, Port-au-Prince/Pòtoprens, etc. 
La soupe joumou, Par Lëa-Kim Châteauneuf [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)%5D, de Wikimedia Commons
Est-ce qu’on croyait vraiment que ça allait fonctionner ? Pas tout à fait, même si, à bien des égards, l’intensité de la formation avait largement dépassé le cadre habituel des ateliers contributifs. On misait toutefois sur le fait que quelques équipes pouvaient être opérationnelles. La vérité, c’est que toutes les équipes ont relevé le défi. Lors de la plénière qui a été ajoutée pour un partage public des projets, toutes les équipes ont présenté des contributions qui allaient au-delà de nos attentes et des résultats généralement rencontrés au sein des ateliers contributifs. La plupart des équipes ont investi la plateforme en créole, où les possibilités de contribution sont considérables, en choisissant du même coup une action en faveur de la décolonisation de la culture haïtienne.
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Mouvement de danse Kompa Par Lëa-Kim Châteauneuf [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)%5D, de Wikimedia Commons
Ce modèle de co-édition présente des affinités naturelles avec la philosophie des communs. On y retrouve le profil d’une communauté s’auto-organisant (à petite échelle), s’appuyant sur ses capacités et investie dans la création de communs qui ont une valeur significative pour elle. Cette pratique du travail en commun s’avérait aussi susceptible d’installer un souci et une responsabilité partagés pour la culture locale ainsi qu’un sentiment d’appartenance amplifiée par ces émotions sociales singulières qui accompagnent une création ou un projet collectif. Cette approche permet, par ailleurs, de rendre visible en live les bénéfices de l’intelligence collaborative, qui est un des référentiels épistémologiques fondamentaux de la wikiway, par le biais d’un dispositif permettant d’aller plus loin que l’action individuelle ne l’aurait permis. 
Elle permet enfin de distribuer l’effort, mais peut-être surtout d’explorer, en les incarnant, le registre assez étendu des compétences qui sont à maîtriser pour collaborer à Wikipédia en réalisant un accomplissement plus gratifiant puisqu’il rend possible de modifier ou de créer un article (si un.e des membres possède un compte depuis suffisamment de temps ou si cette intervention se déroule dans un espace wiki comme Ht.wiki) au lieu de se consacrer à la correction des virgules ou des fautes d’orthographe, qui sont en voie de devenir les rares avenues accessibles aux nouveaux et nouvelles. Il y a des profils pour la correction des virgules ou des fautes d’orthographe, et ce n’est pas un jugement sur la valeur des contributions qui ont toutes, à leur façon, une importance capitale. Par contre, lorsque l’on fait la promotion des événements en prétendant que les actions feront une différence dans la valorisation du patrimoine et des savoirs locaux, et qu’on finit par faire de la révision linguistique, il y a un décalage et une promesse qui risque d’être déçue.
Wikipédia devient plus fiable, capable de résister aux fausses nouvelles grâce à ses règles qui sont appliquées avec une vigilance qui va en s’accentuant du côté des éditeurs et des éditrices; mais la contre-finalité de ce zèle est de créer un “obstacle à l’entrée” : “Il y a une politique stricte sur Wikipedia que les gens voient comme un véritable obstacle à l’entrée pour pouvoir commencer à éditer, parce qu’il y a une énorme phase d’apprentissage…Si tu sources un blog, un site personnel ou un truc du genre, cela va rapidement mordre la poussière.” (“Pourquoi Wikipedia reste fiable dans un monde de fausses informations”, repéré par Robin Panfili, Slate.fr) “Mordre la poussière” n’est pas un dispositif d’accueil particulièrement engageant pour les apprenant.e.s. Or, il est difficile de voir comment il serait possible d’agir sur les règles, ou leur assouplissement, à l’ère du syndrome des fausses nouvelles. Quelles sont les options si on préoccupe des activités de outreach et de l’accompagnement des apprentissages des aspirant.e.s wikimédiennes ? L’expérience de l’atelier en co-édition de l’École du numérique de Port-au-Prince révèle qu’il y a encore des prototypes de participation organisée à expérimenter, des réflexions possibles à mener du côté du design des dispositifs pédagogiques des communs wikimédiens et des soft skills à cultiver pour la conception de ces nouvelles configurations. Il y a aussi, pour une activité de ce type comme pour d’autres en lien avec la littératie numérique en bibliothèque et dans lequel celle-ci s’insère, des outils d’évaluation de l’impact à élaborer pour soutenir le développement des communautés numériques.
Quelques remarques et informations complémentaires au sujet de cette initiative :
Rency Michel Inson. coordonnateur du REJEBECCS au moment de créer le Projet:Haïti
Le REJEBECCS, par l’entremise de son coordonnateur, Rency Michel Inson, a annoncé son intention de créer un groupe d’utilisateurs Wikimedia en vue de fonder à terme un chapitre Wikimedia Ayiti. La Bibliothèque nationale d’Haïti a indiqué son intention de poursuivre la collaboration avec les porteurs du projet REJEBECCS-Haïti. La nouvelle bibliothèque publique de Pétionville a aussi exprimé le souhait de collaborer et d’accueillir des cafés wiki au sein de son espace médiathèque. 
De très nombreux participant.e.s ont exprimé des besoins en matière de professionnalisation du métier tant du côté des bibliothèques que des archives; ce qui nous amène à réfléchir aux moyens d’aborder les cours ou la formation continue dans une perspective globale de manière, en d’autres termes, à rendre accessibles les contenus pédagogiques aux étudiant.e.s et aux professionnel.le.s des Sud. Le sujet de la professionnalisation a fait l’objet d’une des revendications principales lors des Assises nationales des bibliothèques menées en 2017 en Haïti.
L’équipe de formation de l’École d’été du numérique, deuxième édition, était composée de Simon Villeneuve (Cégep de Chicoutimi), Lëa-Kim Châteauneuf (Wikimédia Canada), Marina Gallet (Cinémathèque québécoise), Pierre Choffet (OPenStreetMap) et moi-même (EBSI, Wikimédia Canada). Deux autres conférences se sont ajoutées au programme, l’une sur L’environnement et le numérique (à l’UNITECH) et une seconde sur Les enjeux et modèles du numérique dans une perspective philosophique (à Jacmel).  Une troisième conférence prévue a dû être annulée en raison des émeutes.
D’autres liens  :
La page du Projet Haïti (créé le 7 juillet 2018)
La page du Projet:REJEBECSS-HAITI
La page du Projet:REJEBECSS-HAITI/École d’été du numérique
Le tableau de bord de l’École du numérique 
Un moyen métrage réalisé par Lëa-Kim Châteauneuf
D’autres supports de présentations seront partagés sur la page de l’École d’été du numérique et sur ce carnet.
Des partenaires de WikiFranca (Wikimedia France, Wikimedia Suisse, Wikimedia Belgium) ont fait part cette semaine (le 23 juillet) de leur décision d’accepter la demande de micro-financement pour l’École du numérique
Dans les médias sociaux et les journaux :
Facebook
Annonce 1
Annonce 2
Annonce 3
Publication finale
Presse
Article du Nouvelliste sur le colloque de l’UNITECH
Article du National sur la seconde édition de l’école d’été du numérique
Article du Nouvelliste sur la deuxième édition de l’école du numérique
Article du Nouvelliste, section Ticket, “Ecole d’été du numérique : Pour qu’Haïti puisse s’adapter au virage du numérique”
      Organiser la participation aux communs avec Wikipédia : L’expérience de l’École d’été du numérique à Port-au-Prince Je reviens de Port-au-Prince où j’ai participé avec des collègues à la seconde édition de l'
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1997 - Les photos mentent aussi
Nous étions arrivés les derniers. Le reste de la famille avait passé ses quinze jours de vacances à se bouffer le nez et il ne nous restait plus qu’à prendre la suite. Débutant sur cette ambiance pourrie, le séjour commença par être désagréable pour devenir pénible et s’achever chaotique. À la recherche de traces des premières fissures, je consulte ma collection de souvenirs photographiques mais derrière les sourires figés, il ne subsiste plus aucune trace de la noirceur de cet été.
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Les méthodologies de terrain déployées >>>>>>>>>>>>>>>>>>>
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1 . Marche exploratoire et d’observation_____________________________
Intérêt de la méthode :
Premier temps de prise de contact avec le dispositif. Il s’agit de réaliser une ballade urbaine en passant par chaque point d’implantation des iGirouette pour évaluer leur intégration dans le paysage urbain (visibilité, esthétique…), avoir un premier aperçu de la pertinence du lieu d’implantation (un espace de passage, un carrefour, la proximité avec des lieux clefs de la ville : établissements publics, pôle multimodal…). L’objectif est de se mettre dans la peau des utilisateurs du dispositif pour produire des données qualitatives. Cette méthode nous permet d’approcher l’impact territorial du dispositif et de relever certains éléments participant l’acceptabilité (ou non) de la iGirouette.
Grille d’observation et de questionnement :
La grille d’observation que nous avons adopté était multi-thématique, pour correspondre aux objectifs de l’enquête.
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Données produites :
Cette marche exploratoire nous a permis de produire différents types de supports :
Des notes d’observation
Des séries photographiques
Des croquis et schémas sur l’intégration urbaine du dispositif
2. Observation quantifié________________________________________
Intérêt de la méthode :
Il s’agit de se poster à proximité d’une IGirouette et de relever des items précis afin de produire des données quantitatives et des indicateurs d’évaluation du dispositif sur le plan de son utilisation effective par les usagers.
Pour pouvoir prétendre à une certaine recevabilité de nos résultats et pouvoir comparer l’utilisation des différentes bornes iGirouette, il semblait nécessaire de procéder à cette observation sur différentes stations d’implantation du dispositif. Nous avons donc effectué une typologie des bornes et avons sélectionné une borne de chaque type pour réaliser l’observation quantifiée.
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 Par ailleurs pour observer les variations dans le temps des usages du dispositif nous avons décidé de réaliser trois séries d’observations quantifiées pour chaque borne retenue :
Une le matin en semaine entre 8h et 10h30
Une le soir en semaine entre 17h et 20h
Une le samedi ou dimanche après-midi
Chaque observation a duré 30 minutes pendant laquelle nous suivions une grille d’éléments à relever.
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La marche exploratoire a eu lieu le mardi 23 janvier au matin. Le départ était à 8h devant l’hôtel de Région (Confluence). Nous étions accompagnés de trois personnes du TUBA. Nous nous sommes divisés en deux groupes. Chaque groupe avait un secteur attitré sur lequel il a réalisé à la fois la marche exploratoire et une première série d’observation quantifiée (celle du matin en semaine). La carte suivante indique le parcours effectué par chaque équipe et les bornes sur lesquelles une observation quantitative a été réalisée.
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3. Les entretiens courts avec les usager__________________________
Intérêt de la méthode :
Cette méthode s’inspire à la fois du micro-trottoir et du “speed-dating”. Il s’agit d’approcher de plus près les attitudes et les perceptions des usagers du territoire face au dispositif iGirouette à partir de questions simples posées aux usagers du territoire. Ceci peut également permettre d’appréhender les freins et les leviers pour l’acceptabilité de l’outil ainsi que l’impact comportemental de ce dernier.
Nous avons à la fois interrogé des usagers du dispositif (des individus qui consultent IGirouette, mais également des individus qui ne le consulte pas (qui passent devant ou à proximité sans y faire attention). 26 entretiens ont été réalisés au total et chaque entretien à fait l’objet d’un compte-rendu. Nous avons essayé d’interroger des individus aux profils variés afin de prétendre à une certaine représentativité de notre échantillon.
Grille de questions posées :
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4. Le stand d’animation__________________________________________
Intérêt de la méthode :
L’installation d’un stand sur l’espace public nous a permis d’être plus visibles et de solliciter la participation des individus à deux ateliers différents :
ATELIER N°1 :  « le vote »
Ce dernier consistait à proposer aux individus de noter sur trois post-it différents
o   Ce qu’ils apprécient à propos du dispositif
o   Ce qu’ils n’aiment pas
o   Ce qu’ils aimeraient (améliorations)
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 ATELIER N°2 : Le parcours commenté (adapté)
Le deuxième atelier consistait à répondre à une série de questions permettant de retracer le parcours de l’individu dans le quartier et de comprendre ses perceptions et attentes envers le dispositif.
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Cette animation s’est déroulé le Samedi 03 mars après-midi (de 14h à 18h) devant le centre commercial Confluences. Un membre du TUBA était présent avec nous. Nous avons obtenu une trentaine de participants pour le premier atelier et une quinzaine pour le second.
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Pour relancer l’activité des petites entreprises l’état a mis en place un chèque numérique visant à couvrir tout ou partie des dépenses de numérisation liées à la gestion ou à la promotion de leur activité. Dans sa dernière mise à jour, la foire aux questions du gouvernement intègre un nouveau chapitre : La facture d’un photographe est-elle acceptée ? Les dépenses contribuant à la visibilité sur Internet de l’entreprise sont éligible au chèque France Num cela inclut la qualité de présentation des produits, en conséquence la facture d’un photographe professionnel pour alimenter un site en photo ou créer une visite une visite virtuelle sur un site ou d’un rédacteur de contenus sont éligibles. Par conséquent je vous invite à vous rapprocher de moi afin de me faire une demande de prestation photographique. Gilles ZIMMER https://www.photogz83.com Vous pouvez également consulter le site : https://cheque.francenum.gouv.de/école/faq#Dépenses%20et%20factures%20acceptées Ainsi que le site https://Inkd.un/dxbzSRd #photoentreprise #photocorporate #reportageentreprise #packshoot #photoproduit #marketingsurlesmdiassociaux #communicationdigitale #marketingdigital #europeanphotographer #zimmergilles_photographer #photogz83 (à Carnoules) https://www.instagram.com/p/CPTi0dkFDCL/?utm_medium=tumblr
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