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#projet photographique
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Derrière une Heure de Shooting Photo
Derrière une Heure de Shooting Photo : Ce que Vous Ne Voyez Pas La photographie est un art qui capture des moments éphémères pour les immortaliser. Derrière chaque cliché se cache un processus complexe, souvent méconnu du grand public. Lorsqu’il s’agit d’une heure de shooting photo, il y a bien plus à considérer que le simple déclenchement de l’appareil. Voici un aperçu détaillé des éléments qui…
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alain-keler · 11 months
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Journal du jeudi 10 Août 2023 / France / Le bal des oubliées
"Une si longue absence, journal d'Auvergne".
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Comment choisir la Photo lorsque il en faut…dix sur des semaines de travail! Pour le photographe que je suis, c’est un énorme dilemme que j’ai toujours du mal à assumer.
 On parle déjà chiffres, mais dix photos quand même, ce n’est pas beaucoup. Ou peut-être beaucoup en fonction de la manière de travailler des photographes.
Ce sont des photos vues mais non choisies que je vais publier en ce mois d’Août 2023, avec aussi certaines images supplantées par une voisine, qui elle aura été choisie, mais qui auraient aussi bien pu faire l’affaire !
Extrait de mon journal.
« Jeudi 14 juillet 2022. 
Matin.
Saint-Éloy-les-Mines pour la cérémonie de la fête nationale. Des anciens combattants, un démineur de la marine nationale à la retraite, un très jeune maire Mr Anthony Palermo déjà rencontré il y a 2-3 mois, qui fera le discours et qui déposera une gerbe. Pas trop de monde comme spectateurs mais suffisamment pour le photographe que je suis, une lumière épouvantable, presque au zénith, une courte cérémonie suivie d’un vin d’honneur dans un café de la rue principale de Saint-Eloy, la télé allumée transmettant la cérémonie des Champs-Élysées à Paris avec le Président comme acteur principal.
Toujours plongé dans mes souvenirs de jeunesse, je me dirige ensuite vers Saint-Pourcain sur Sioule. Une terrasse ombragée, une omelette bien baveuse aux champignons comme repas. »
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande. 
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route. 
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segolenethuillart · 5 months
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Restitution du projet "joyeuse manifestation"suite à la résidence à l'Ar[T]senal à Dreux.
Projet réalisé en partenariat avec le Lycée Branly de Dreux.
Avec le soutien de la région Centre-Val de Loire Crédit photographique : L' Ar[T]senal
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au-masculin · 7 months
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www.leprojetmale.fr
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gabrielfolli · 7 months
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Vues de mon leporello format a5 appartenant au projet éditorial AVALANCHE 4 @avalanche_4.0, 5 faces recto (Sans titre #1 à #5, 2022, technique mixte sur papier, 29,7 x 21 cm) et 5 faces verso (archives photographiques personnelles, textes écrits en 2022 et 2023, coupure de presse etc.).
Projet @aisnestreetprojects (2018 - en cours) porté sur l'histoire récente de mon département d'origine, l'Aisne, principalement les territoires de Tergnier, Beautor, La Fère et Chauny. Un grand merci au @fracpicardie @bourdetti @miratmasson, les artistes participants, la DRAC Hauts-de-France, l'Artothèque de Tergnier, et les médiathèques de Tergnier, Condren et Sinceny.
Le projet @aisnestreetprojects sera en partie visible à Laon dès janvier 2024 dans le cadre de mon exposition personnelle CE QU'IL FAUT SAUVER, à la Maison des Arts et Loisirs, en partenariat avec le @fracpicardie !
Coordination graphique : Mirat-Masson
Crédit photographique : Gabriel Folli
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souadmani · 8 months
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Mon travail photographique est publié par Le Quotidien de l'Art Article par Valentin Valette
En images le projet De dérive en dérive et le projet Immanences en collaboration avec Hakim Rezaoui
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margueritelarochelaise · 10 months
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En piste avec Muriel Bordier
En piste avec Muriel Bordier
La Galerie photographique du Carré Amelot de La Rochelle présente l’exposition “En piste”, photographies de Muriel Bordier du 7 septembre au 22 décembre 2023. L’exposition fait suite à la résidence rochelaise de la photographe Muriel Bordier pendant l’été 2023 dans le cadre du projet Entre les images, programme national de transmission et d’atelier de pratique photographique est développé par le…
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publicite-francaise · 2 years
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Cinématographe Lumière par Marcelin Auzolle, 1896.
La fascination constante des hommes pour les représentations animées a conduit de nombreux savants de l’époque moderne à concevoir des appareils permettant de projeter une succession d’images fixes. Ainsi, au XVIIIe siècle, les « optiques » des montreurs d’images ambulants, caisses à travers lesquelles le spectateur aperçoit des scènes lumineuses édifiantes, connurent un franc succès. Ce n’est cependant qu’à la fin du XIXe siècle que les tentatives de figuration du mouvement aboutirent avec la mise au point du cinématographe par Louis Lumière (1862-1948). Déjà célèbre pour ses recherches photographiques, ce savant s’est appuyé en particulier sur les travaux d’Emile Reynaud, Etienne Marey et Thomas Edison, les inventeurs respectifs du praxinoscope (1877), du fusil chronophotographique (1882) et du kinetoscope (1891), pour parvenir à projeter des images photographiques animées sur un écran, au moyen d’un appareil de prises de vue et de projection mécanique, capable d’entraîner une bande. Après avoir déposé un brevet le 13 février 1895 pour « un appareil servant à l’obtention et à la vision des épreuves chronophotographiques », les frères Auguste et Louis Lumière, associés dans leur profession, organisèrent à Paris le 22 mars une première projection publique du film La Sortie des usines Lumière, qui rencontra immédiatement un véritable succès. C’est ainsi que l’exploitation commerciale de l’appareil débuta officiellement le 28 décembre 1895, lorsqu’eut lieu la première séance publique payante à Paris, dans le Salon indien du Grand Café, boulevard des Capucines. Devant l’accueil triomphal du public, les frères Lumière étendirent l’exploitation commerciale du cinématographe en envoyant dès 1896 leurs opérateurs le diffuser dans le monde entier. Parallèlement, la production des films Lumière atteignit son apogée entre 1896 et 1897, pour ensuite connaître une récession due non seulement à la fin de l’exploitation du cinématographe aux Etats-Unis, mais aussi et surtout à l’absence de renouvellement du répertoire des scènes filmées. En effet, Louis Lumière, qui envisageait le cinéma non comme un spectacle mais comme une conquête technologique, recentra bientôt son activité sur la photographie. Poursuivant ses recherches techniques sur la qualité de l’image photographique, il parvint en 1903 à mettre au point l’autochromie, un procédé très élaboré qui autorise la reproduction des couleurs, tandis que de grandes compagnies créées par Charles Pathé et Louis Gaumont entre autres se lancèrent dans la production de films. Jusqu’en 1914, les cinéastes explorèrent différentes voies. Ainsi Georges Méliès, qui prit pleinement conscience de l’importance esthétique du nouveau procédé, réalisa-t-il des films dans lesquels la réalité disparaît au profit de la fantaisie et de la poésie. L’introduction progressive de la fiction et l’élaboration d’une écriture propre permirent ainsi au cinéma de se dégager progressivement de ses origines et d’accéder à la maturité, en devenant un art à part entière.
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Le Monde à travers soi
Le travail photographique de Véronique Emmanuelle Bourgeois, artiste plasticienne, est principalement centré sur l’image de soi. Sa recherche, à la fois passionnée et prolifique, s’engage dans les voies de l’autoportrait en redéfinissant les champs photographiques qu’elle explore : le paysage, le portrait, le nu académique ou hors normes, la ville, la rue.
La mise en scène de son corps dans des endroits divers, et parfois improbables, produit en chaque image un effet de surprise : les espaces intérieurs et extérieurs s’organisent autour d’une présence insolite qui n’est pas d’abord un nu, mais une énigme visuelle, un chiffre. En fonction de la lumière et du lieu, le corps se courbe, se renfle, se bombe ou au contraire zigzague, se redresse ou se casse, devenant une empreinte graphique forte comme un tatouage à la surface du monde.
Dans cette quête photographique, Véronique Emmanuelle Bourgeois consacre une approche particulière à ses propres portraits : en buste ou en plan rapproché, ce sont des personnages choisis qui démultiplient son identité. En déclinant ainsi sa beauté dans des rôles très expressifs de danseuse, de clown, de pleureuse, de cover-girl, d’sdf ou de star, elle entame un projet de représentation du monde à travers soi, l’autoportrait comme visite sociale.
Ce dernier trait ainsi que l’érotisme qui irradie ses photographies font que son œuvre compte parmi les plus originales en matière d’autoportrait.
Robert PUJADE
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harmonie-labesse · 2 years
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- Dans l'oubli -
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Après avoir fait une infographie de présentation sur Mathieu Douzenel, artiste rencontré en formation, j'ai réalisé un projet de série photographique intitulé "Dans l'oubli" en référence au vide laissé dans mon village pendant le confinement. Temps mort ou temps de repos et de réflexion qui m'a laissé entrevoir des éléments habituellement ignorés. J'ai eu la chance d'être choisie parmi les meilleurs représentations et d'avoir été exposée sur bâches géantes dans la ville de Eu (76), co-organisateur et co-financeur du projet.
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sous-france · 11 days
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1. Le Concept de la "Sous France"
La photographie est bien plus qu'un art pour moi; c'est une thérapie puissante qui m'a aidé à surmonter des états émotionnels fragiles et à combattre la xénophobie. Mon projet photographique, intitulé Sous-France, reflète à la fois mes souffrances personnelles et les réalités sociales de mon quartier populaire.
Définition et résonance : Le terme "Sous-France" résonne profondément, évoquant les réalités complexes et douloureuses des quartiers populaires. Il symbolise les souffrances et défis socio-économiques vécus par certains citoyens, souvent marginalisées et souvent confrontées à des discriminations systémiques ancrées dans les structures sociales et institutionnelles qui perpétuent les inégalités. Impact personnel: Pour vous, la "Sous-France" est plus qu'un concept ; c'est une réalité vécue. La douleur du racisme et des injustices subies a éveillé en vous une passion pour la photographie, transformant les cicatrices de votre enfance en une forme d'expression artistique à l'âge adulte.
Clarification de l'appellation: Il est crucial de noter que cette appellation n'est pas une critique de la France, ce n'est pas de l'anti France, mais plutôt une reconnaissance sincère des défis réels et à renforcer les valeurs universelles. 2. La Charge Raciale et mon travail photographique Charge Racial: "La charge raciale", comme décrite par Douce Dibondo, implique des efforts constants pour se conformer aux attentes de la société majoritaire, fréquemment au détriment de l'identité personnelle. Vos photographies capturent cette tension entre l'authenticité et les difficultés pour être accepté. Exploration authentique: Mes œuvres photographiques explorent cette "Sous-France" de l'enfance. Chaque photo est un acte de résilience, documentant la diversité et les richesses culturelles des quartiers populaires, et offrant une fenêtre sur les réalités quotidiennes des habitants. 3. La Psychogénéalogie et mon Histoire Psychogénéalogie & traumas transgénérationnels: La psychogénéalogie explore comment les traumatismes non résolus et les secrets familiaux sont transmis de génération en génération. Les descendants portent les conséquences émotionnelles et psychologiques des événements historiques vécus par leurs ancêtres. Lien avec la Guerre d'Algérie et la colonisation : La guerre d'Algérie est un traumatisme majeur dont les répercussions se font encore sentir aujourd'hui. Les non-dits et les souffrances non exprimées continuent d'affecter les descendants colonisés. À travers mon travail photographique, j'ai pu évacuer ses traces silencieuses de cette guerre, de la colonisation, révélant des blessures intergénérationnelles invisibles, mais profondément enracinées. Cette souffrance, c'est vivre sous le poids de la "charge raciale" et des héritages psychogénéalogiques et des traumas transgénérationnels. Objectifs de Vos oeuvres: Mes photos célèbrent la résilience et la diversité, tout en soulignant l'importance de la compréhension et de l'empathie pour surmonter les peurs et promouvoir la tolérance. Combat contre l'extrémisme : J'utilise cet art pour combattre les peurs, résister à la normalisation de l'extrême droite, et rejeter l'extrémisme religieux. Mes images sont des outils pour sensibiliser et éduquer, favorisant une société plus inclusive et tolérante. Mon travail photographique est une exploration poignante et authentique de cette "Sous-France". En capturant les réalités vécues avec des héritages historiques, j'utilise l'art comme moyen de résilience personnelle et de dialogue social. Mes œuvres encouragent la compréhension, l'empathie, et la tolérance, tout en résistant aux forces de l'extrémisme. Ce parallèle entre la charge raciale, la psychogénéalogie, les traumatismes transgénérationnels et le travail photographique démontre comment l'histoire personnelle et collective peut être transformée en une force pour le changement et la cohésion nationale.
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emiliefranceschin · 2 years
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Tu ne te souviendras pas #3
Conférence- performance sur mon livre d'artiste “Tu ne te souviendras pas” présentée pour le salon des éditions avec l'Artothèque de Caen le 3 décembre 2022. Ce dernier découle d’une réflexion autour de la trace dans la performance. J’ai entrepris un projet de congélation de vêtements de performances comme processus d’archivages de ces dernières. Ces diverses recherches entre performances, installation, photographies, m’ont amenées à un concevoir un livre d’artiste au delà de la seule documentation de ce projet.
En collaboration avec les graphistes Rovo, nous avons pensé ce livre dans une dimension évolutive et modifiable gardant cette idée de transformation et de mouvement présent dans mon travail artistique. Il peut être activé et visible de diverses manières ( livret / plan / objet dans l’espace ). Ce temps de conférence - performance permet de déployer et d’activer cette réalité « imprimée » dans le livre.
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crédits photographiques ©Florence Carbonne.
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alain-keler · 2 years
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Journal d’un photographe / Après une si longue absence / Journal d’Auvergne
Grande commande photographique - BNF - Bibliothèque nationale de France/ Ministère de la Culture.
Vendredi 15 avril.
   Ars les Favets de nouveau, j’ai rendez vous avec Pascal P., il se présente comme agriculteur à temps complet. Je l’ai rencontré pendant la séance photo avec Marie, la jeune maire, déjà citée. Enfant du pays, il est au conseil municipal en charge de la voirie et des travaux.
Pascal est très sympa. Il me fait faire le tour de ses champs, je n’ose pas utiliser le mot « propriétés », cela n’irait pas avec le personnage. Il arrose de blé les vaches encore à l’étable, celles qui viennent de donner naissance, entre autre  raisons. Elles sortiront bientôt et iront rejoindre le reste du cheptel. Pascal veut me présenter Muriel, sa petite amie dont il est très épris. Elle a monté une petite société qui distribue des repas à des associations de la région. Je leur propose de les prendre en photo. Ils posent comme les amoureux qu’ils sont et n’ont pas besoin de directives.
 Sitôt le repas terminé je reprends la route, retour à la case départ d’hier, Monistrol pour dormir dans mon café hôtel. Ce soir il y a à Ste- Sigolène la procession des pénitents blancs.
  Hôtel « Le Corsy » à Monistrol sur Loire. La chambre zéro m’est attribuée de nouveau. Les habitudes ne se perdent pas facilement. Ceci-dit j’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup de chambres, et j’ai eu comme un pressentiment bizarre sur l’utilisation des autres. Mais là je suis mauvaise langue. J’ai bien aimé la tenancière du lieu. Le matin, en descendant il y a deux-trois types au comptoir le verre de bière à la main. Au moins ils ne doivent pas avoir de problèmes avec la mousse !
Il y a cinq kilomètres jusqu’à Ste Sigolène. Je rejoins Ludovic. Nous nous étions donné rendez vous sur la grande place centrale devant la mairie. Elle est vide.
La procession a tout juste commencée lorsque nous arrivons à l’église vers 20h30. Elle n’a pas eu lieu ces deux dernières années à cause de la crise du Covid.  Dieu n’a rien pu faire, désarmé comme la terre entière. Comme quoi si lui aussi il sèche, on est mal barrés ! Il y a une trentaine de membres de la confrérie des pénitents sigolénois et cette procession est le moment le plus important pour eux.
 Ils défilent pendant une petite heure, accompagnés de curieux, de parents, de photographes (ce soir là il y en avait très peu), font le tour du village avec une halte au calvaire et reviennent à l’église. On se croirait presque en Andalousie, la chaleur et le nombre de pénitents en moins. Je ne m’attendais pas à voir cela en Auvergne, bien qu’il y ait de nombreux signes de piété en haute Loire. La pleine lune s’était invitée, ronde et brillante, et la grande croix dressée devant le calvaire par des pénitents me paru être un message adressé à d’éventuels adeptes du conte Dracula, si par malchance ils avaient eu des velléités d’infiltrer le cercle des bien pensants.
Ceci dit, ce genre de scènes est un régal pour les photographes, bien pensants ou non.
Après cette prestation, religieuse pour les participants, et pédestre pour le photographe que je suis, Ludovic me propose de retourner au Kitch’n, ce restaurant à Minestrol-sur-Loire où nous nous étions déjà rendus pour finir l’autre soirée.  Un nectar rouge des Dieux ou presque, pas plus, car je dois développer ma chasse de la journée, dans la chambre Zéro de mon hôtel.
BNF / Au final il y aura un rendu de dix photographies. Beaucoup de photos, que j’appellerais « intermédiaires », non choisies mais importantes dans le cadre de mon histoire paraitront dans ce journal. Elles seront le ciment de ce projet personnel qui dépassera la commande.
Les modestes textes de mon journal de bord essayeront de raconter le déroulé et les raisons de ce travail. Ils sont écrits à partir de notes glanées pendant la journée et de souvenirs de route.
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ripordi · 1 month
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Au cours de mes premières démarches expérimentales, j'ai apprécié l'idée du processus de travail en employant des modes de productions utilisables à l'infini car l'idée d'une boucle me rassure; ainsi, en usant l'image, la transférant, en la scannant, j'espérais en extraire des nouvelles matières visuelles.
Alors, j'essayai de créer des empreintes sur les murs de l'école. J'amorce cette idée à l'aide de chutes d'impressions que je détrempe à l'eau dans l'idée d'un lavis numérique en CMJN; cet essai est confortable pour moi car il évoque et synthétise des idées qui m'animent telles que l'archive et la préciosité d'une collection d'images web de mon adolescence jusqu'alors. Un délavage des fibres vers un souvenir indiscernable, dont je ne garderai qu'un souvenir visuel, sensoriel ou photographique.
La pensée du lieu en lui-même fut moteur vers la naissance de mon projet.
Dans un premier temps : rompre avec des espaces imposés et contraignants de par leur nature stérile et manufacturière, ici d'une ancienne imprimerie investie par l'école. Ce geste évoque une réflexion, des pensées autour du cadre de l'exposition généralement imposé désertique qui ne fait en rien écho à mon expérience environnementale personnelle et ne me stimule qu'à peu de niveaux.
Je fais allusion, dans ce cadre, à mon expérience personnelle en logement social en évoquant la durée de vie basse de bâtisses construites à répétition, principalement due à des fondements précaires et un abandon des structures par un entretien des logements superifciel. L'idée d'une obsolescence imminente de ces lieux me hante, et résonne dans un mode de vie d'où il est compliqué de s'extraire, de s'évader car entouré du goudron et des bruits de zone périurbaine. Je critique un confort artificiel qui s'impose inévitablement face à nos revenus moyens bas; c'est ici que le choix de matériaux synthétiques vient résonner car, à cet endroit-même, je trouve des moyens d'émancipation : une accessibilité aux tissus pauvres, la facilité de leur entretien, là où nous pouvons entendre beaucoup de critiques écologiques à échelle individuelle se trouvent souvent des non choix de matériaux par gain de temps et économie.
Délaver une photographie de mon plafond en détérioration m'a aidée à chercher plus profondément vers une transposition d'un sentiment d'imminence auquel je me suis habituée. La mise en forme de cette idée me donne un pas vers l'expression de ces sujets qui me semblent encore trop compliqués à évoquer à l'oral et que je préfère uniquement suggérer, parfois.
Ma pratique est avant tout un moyen de chercher des nouveaux lieux où je m'extraie de précarités, c'est une sorte d'imaginaire qui s'inspire de mon quotidien et je souhaite l'installer et l'exprimer dans une mise en espace à l'école. Ce geste fut une avancé dans ce sens, même s'il reste discret.
Je ne veux pas totalement oublier l'image, je cherche au contraire à en extraire le souvenir ou l'émotion en la dé-concrétisant. Je ne suis pas tout à fait encore figée sur la manière dont je veux amener et partager ce travail, peut-être fût il nécessaire à un instant et dans son procédé de mise en œuvre et d'expérimentation mais j'ai encore du mal à le faire vivre dans un espace neuf, à le déplacer du mur où il est encré.
D'une manière, j'ai aussi voulu rompre avec mon procédé de travail habituel.
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josefguinzbourgphoto · 2 months
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Biographie
BIOGRAPHIE
‟À scruter la biographie d’un artiste, nous sommes bien aises d’aviser père et mère tous deux artistes se pencher sur le berceau. Voilà qui fournit une justification aux déterministes, un argument aux jaloux, alors même qu’il est ardu de se forger un prénom, Wilhelm Friedemann et Johann Christoph Friedrich en savent quelque chose.
Pour autant, un foyer où flamboient à cœur joie création, culture et humanisme atteint au creuset pour qui est habité d’une âme artiste. De ce milieu propice, il nous faut cerner de quoi Josef est-il redevable envers Jean-Michel, son père photographe. Si transmission il y eut bel et bien, elle remonte à l’enfance de Josef, à ce jour où – geste inéluctable – un appareil photo a été semé dans ses mains. L’initiation s’est cantonnée aux incontournables bases techniques. Pour le reste, c’est-à-dire l’essentiel, Josef a bâti son propre univers créatif en toute liberté.
La douceur naturelle de Josef ne bride en rien sa détermination. Très tôt il inscrit la trajectoire de son travail avec lucidité. Il bouscule sans vergogne l’idée du « métier » - dans sa facture traditionnelle du rendu photographique - en bouchant volontairement des ombres, en laissant la lumière brûler des parties de l’image. Sur et sous-expositions revendiquées au service d’options plastiques tranchées et qui ne manquent pas de provoquer des remous dans les échanges esthétiques avec son entourage initiateur…
Arrive le moment où s’impose la nécessité d’une distanciation plus franche encore.
Josef Guinzbourg invente alors la série Space Invaders, vaste échappée dans l’imaginaire fantastique de la science fiction, où l’inquiétant le dispute au cocasse.
Il est tentant d’y lire, claironnée par une manipulation outrancière de l’image, la rupture consommée entre argentique et numérique. Mais le fossé est bien plus profond. La strate technique à elle seule ne suffit pas à démarquer ce corpus des précédents. Sous elle se cache l’abyssal antagonisme de deux conceptions, la photographie viscéralement liée au réel et l’image totalement réinventée, augmentée, celle des jeux vidéo et des effets spéciaux du cinéma d’aujourd’hui.
Deux attitudes contradictoires qui coexistent cependant dans le travail de Guinzbourg. Il reste en effet fidèle à une approche simple, sans artifice, où le traitement numérique se borne à amplifier les données réelles captées à la prise de vue, dans les autres thèmes qu’il continue de traiter en parallèle : la photographie urbaine (aux accents de Nouvelle objectivité) et paysagère.
C’est ce dernier registre qu’il va choisir pour L’Image en dialogues. Il projetait initialement d’y poursuivre les photomontages, mais ce processus très long s’avère difficile à utiliser sans rompre le rythme régulier induit par la résidence. Avant tout, le paysage, plus simple, lui permet de garantir la cohésion du binôme, de faciliter l’échange et le partage avec son associé de père, de le rejoindre dans une autre passion qui les unit : l’escapade au cœur de la nature.
La résidence est aussi le prolongement de sa relation avec Claude Philippot, autre protagoniste de L’Image en dialogues, qui accompagne depuis longtemps son cheminement.
L’ampleur du projet, par son inscription dans la durée, offre à Josef Guinzbourg le temps d’une longue expérimentation avant d’arrêter son propos et de l’approfondir.
Il livre in fine des paysages variés par l’angle de vue (frontale, contreplongée) et la distance (gros-plan, panorama), réinterprétés par retouche numérique.
Des images de langueur et d’étrangeté dont le pseudo-vignettage et la couleur aux saveurs d’autochrome laissent émaner des fragrances de clichés anciens - un trait d’union entre balbutiements d’hier et aboutissements d’aujourd’hui -, chantant une ode à la Photographie, avec pour basse continue l’absolue créativité.”
Pierre Van Tieghen Historien et critique d'art
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pascaliasten · 2 months
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26/04/2024 ::76::
Pascal et Patrice - Peintres en bâtiment. Bois-Colombes-France. Pascal & Patrice - House painters. Bois-Colombes-France.
Cette séquence de portraits explorant un peu plus l’ IA générative est l'ébauche d'un projet qui verra le jour en fin d'année, ou en début d'année prochaine. D'ici-là il va me falloir construire le décor d'une cabine Photomaton. Je pourrais alors utiliser un véritable boitier photographique (promis) et proposer une série de portraits, ou à l'envie, d'autoportraits, qui seront le support de courtes, voire de tres courtes biographies fictives, peu ou prou farfelues.
Edition en 5 ex. numéroté et signé.
30 x 30 cm (marge blanche 25mm). Impression sur papier argentique lustré ou brillant.
60 euros (frais de port: 7 euros)
Edition of 5 numbered and signed copies.
30 x 30 cm (25mm white margin). Printed on glossy or high-gloss silver paper.
60 euros (postage 7 euros)
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