#conditionhumaine
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imbrogliosavant · 3 years ago
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La chambre, la demoiselle et les questions (p.4).
La demoiselle se dit alors qu’elle devrait sans doute se remettre à la danse, son unique et plaisant hobby. C’était le seul moyen qu’elle avait trouvé de s’exprimer, à l’abri des regards bien sur. Quant à son travail, c’était le flou complet. Elle n’était pas intelligente mais éduquée, elle avait fait des études universitaires sans avoir de réel projet professionnel. Elle avait suivi des cours dans plusieurs domaines intéressants mais qui ne fournissaient pas de diplômes valorisés. Elle se retrouva donc à l’âge de 30 ans contrainte de travailler au sein d’un fast-food. Elle détestait son travail, non pas parce qu’il n’était pas socialement valorisé, mais parce qu’elle avait déjà travaillé dans ce domaine plus jeune et elle avait détesté. Dans les foules, elle ne se sentait pas à l’aise.
Elle s’était toujours sentie étrange, autre. Et ce, depuis toujours. Elle avait toujours eu l’impression qu’elle devait se vendre auprès des autres, qu’elle ne pouvait pas simplement être la fille avec (trop) de questions sinon on ne l’apprécierait sans doute pas ou pas assez, ou pas comme elle le voulait du moins. Et c’était vrai ! Bon nombre de ses amis d’enfance avaient décampé au cours des années. Ils la trouvaient lassante, éreintante. Ils ne comprenaient pas tous ses questionnements et pour dire vrai ils s’en moquaient complètement. Ils la trouvaient paranoïaque et self-centered, ce qui encore une fois était vrai. Cependant, sa paranoïa était justifiée puisqu’ils avaient fini par la quitter.
Elle ne savait plus quoi faire. Devait-elle en attendre quelque chose ? Elle ne savait pas. En faisant un petit état des lieux de sa vie à 30 ans, elle se rendit compte que rien de ce qu’elle avait prévu pour elle n’avait eu lieu. Elle n’exerçait pas la profession de ses rêves et elle était désormais seule, même si c’était sa volonté, elle était dévastée.
Pendant longtemps elle s’était menti à elle-même, pensant que la solitude était inhérente à la condition humaine. Comme tout un chacun, elle se représentait les Hommes comme des êtres sociaux ayant besoin de contact humain pour vivre et être heureux. Mais dans le même temps, elle considérait qu’ on était en réalité toujours seul. Que l’on soit romantiquement engagé, marié, avec des enfants, entouré d’une famille aimante et étouffante, très sociable avec des milliers d’amis ou même un seul ami fidèle, pour elle, au final, on est toujours seul. Parfois elle s’imaginait même qu’elle irait vivre sur une île puisque d’après elle : « ça ne changerait absolument rien ». En effet, elle estimait que même en étant entouré, on est toujours isolé (mentalement) puisqu’on ne peut jamais se confier entièrement, par peur d’être par la suite rejeté, moqué ou incompris. Et c’était vrai (dans son cas), elle en avait fait l’expérience plus jeune. Elle avait grandi sans jamais comprendre que parfois ce qui a eu lieu dans le passé, ne peut pas toujours être vrai dans le futur et s’y transposer parfaitement.
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ilexproject · 2 years ago
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Reposted from @peintreobou BABI EST DOUX. @193gallery Treichville Palais des Sports. Acrylic on Canvas 150cm x 150cm 2022 Berlin. #artcontemporain #artcontemporary #mongbonhi #maville #abidjan #abidjannais #maskology #braidart #conditionhumaine #artday #babiestdoux #histoiredemaville @i_lex_project https://www.instagram.com/p/Cj8dpuqgXPp/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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bogdanklimowicz · 3 years ago
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Carismatico Human Condition. . René Magritte - The Human Condition (FR: La Condition humaine) (NL: Het menselijk tekort) (1935). . Calendar week 2022.08 Drinking… in Tilburg, Netherlands (Nederland), a Carismatico beer, brewed by O/O Brewing, purchased at De Bierschuur Poppel, Poppel, Belgium. . . . . . #carismaticohumancondition #thehumancondition #humancondition #laconditionhumaine #conditionhumaine #hetmenselijktekort #menselijktekort #carismatico #oobrewing @oobrewing #debierschuurpoppel #debierschuur @debierschuurpoppel . #bogdanklimowicz #tilburg #netherlands #nederland #renemargritte #belgian #surrealist #painter #mondaymotivation #motivationmonday . #beer #artist #takeout #beer #birrë #garagardoa #pivo ##øl #bier . (at Tilburg, Netherlands) https://www.instagram.com/p/CaPRwEqq5gr/?utm_medium=tumblr
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kin-olgum · 4 years ago
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Parce que si on se fait chier dans cette vie, autant savoir pourquoi..... 😆 ou pas! . . . . #conditionhumaine #sisyphe #camus #absurde #absurdite #AlbertCamus #LeMytheDeSisyphe #folioessais @folio_livres #jaimelire #serialreader #lectrice #livre #lisezdeslivres #lecture #philo https://www.instagram.com/p/CIT_QMOAMel/?igshid=1ezhmz7n4f2kk
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ruthdecaesstecker · 7 years ago
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External freedom has probably never existed, but neither have I ever known anyone who knew inner freedom. #diewand #thewall #freedom #conditionhumaine #pentax #analog #portrait #doubleexposure #kodak #35mm #film #female #filmphotography #analogue #love
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pl00mpl00m · 8 years ago
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"Ma condition humaine me fascine. Je sais mon existence limitée, et j'ignore pourquoi je suis sur cette terre, mais parfois je le pressens." Albert Einstein -Comment je vous le monde (1934) #alberteinstein #commentjevoislemonde #citations #conditionhumaine
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diegocabeza · 7 years ago
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L'Amour à cheval (La matriarca, The Libertine) de Pasquale Festa Campanile (1968) avec Catherine Spaak (Mimi) et Jean-Louis Trintignant (Carlo). Scène finale : Mimi : E terribile, vero tesoro? Carlo : No, no, vedi, Freud lo spiega bene. Dice che la civilità moderna basa il suo sviluppo sulla repressione della libertà naturale. E questo, che rende infelice l'uomo. Mimi : Perché, la donna no? Carlo : Quando dico uomo intendo l'umanità. Tutti quanti. Mimi : Hop! Hop! Hop! Mi piace, mi piace tanto, caro! Carlo : Il sesso, Mimi, va preso allegramente. Per essere felici, occorrono due semplice cose. Mimi : Hop! Hop! Hop! Carlo : Una grande fantasia e un'assoluta sincerità. Come nella poesia, come nell'arte. Mimi : Hop! Hop! Carlo : Dobbiamo imparare ad amare la vita, a considerarla come un gioco, capisci? Certo che questo tuo, è davvero vizio che pesa. Dice Schiller. Mimi : Sei stanco? Carlo : No no no, ce la faccio, ce la faccio. Mi racomando Mimi, cerca però di non ingrassare. Mimi : Sono entusiasta che esistano due sessi.E tu? Carlo : Anch'io! #lamouracheval #lamatriarca #thelibertine #cinemaitaliano #anni60 #60s #pasqualefestacampanile #catherinespaak #jeanlouistrintignan #sexualite #amour #love #sex #psychopathiasexualis #richardvonkrafft-ebing #freud #societe #equusserotipus #fantaisies #peversions #fillide #aristotele #filotesionicola #voltadellasoralaura #palazzovitelli #cittadicastello #italia #italie #cinema #moeurs #comedie #arte #femme #homme #couple #schiller #psychologie #conditionhumaine
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zeboute · 6 years ago
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L’angoisse est imaginaire. Le réel est son antidote !
L’angoisse est imaginaire. Le réel est son antidote #infocom #ia #mieuxVivre #coaching #conditionHumaine
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propoetide · 9 years ago
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L’existence vue par un être humain (ou Pathos)
28/05/15
                                                    «Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie.» –Blaise Pascal
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Interprétation du Cri par Nicolas Vial, publié dans" Le Monde"
Je pleure.
Le paysage se brouille, s’évanouit, enfin reparaît pour me percuter soudainement. Désarçonnée, je ne sais plus où aller. Où suis-je ? Qui suis-je ? Que penser, sinon que je suis perdue dans ma propre réalité ? Les questions s’imposent à mesure que je progresse dans ma réflexion. L’avenir s’assombrit, me paraît incertain. Les ombres de mon passé, elles, me hantent encore et toujours, inlassables, indomptables. Elles susurrent à mon oreille des mots lâches et cruels, au goût aigre de mes regrets douloureux. J’aimerais pouvoir dire que je vis au jour le jour, que je sublime mon présent, du moins… Mais comment oser me mentir de nouveau, quand je sais au plus profond de moi, que mon cœur a pris goût au poison de ma tristesse ?
Les larmes tombent une à une, s’écrasent sur ma joue, glissent le long de mon cou et bientôt, n’en demeure que le sillon humide.
Le temps passe, mais je ne vis plus. Les contraintes temporelles s’effacent et laissent place à un monde onirique, où je fais mon nid –monde sourd et vide que moi seule connaît, car je me le suis créé. Je trouve refuge dans l’indifférence grise de mon existence. La vie défile devant mes yeux froids, mais pour l’instant, je compte les secondes qui me séparent de la libération finale.
1, 2, 3.
Ma douleur n’est pas franche, elle s’est nichée entre mes os. Mon corps, mon cœur, l’adoptent, l’épousent ; elle y est perpétuelle. Elle se cache dans mes sourires, mes regards, mes frissons. Elle accompagne chacun de mes gestes, mesure chacun de mes mots. Elle se révèle en moi, je me déclare en elle. Silencieusement, je la crie, l’étreint, la jette puis la pleure. Je la brandis, la scande, la piétine, la dégueule à vos pieds. …Alors pourquoi ne la voyez-vous pas ?
Tous les jours, j’essaye de me complaire dans ma basse condition. J’y cherche les véniels plaisirs, guettant consolation. Je tente de me divertir, dans l’espoir de me détourner de ce qui m’effraie ; je lis, je chante, je ris, je bois… je fuis. Face au «silence [des] espaces infinis», l’écho de mon agitation me rassure. Pourtant, je sens un vide en moi, et rien ne peut le combler. Mon ennui, ma souffrance, ne font que nourrir ma quête insatiable de sens, qui les entretient. Comment sortir de l’enfer que mon propre démon s’est créé ? Pourrai-je tuer les silhouettes qui arpentent ma tête quand tout se tait ? Certains cherchent réconfort auprès de philosophies transcendantes, mais bien trop abstraites et imaginatives à mon goût. Les personnes plus réalistes seraient-elles donc condamnées à faire face à l’immensité de leur insignifiance dans la solitude la plus intransigeante ? Pourquoi nous efforçons-nous de trouver sens à une vie qui en est dénuée ? Notre existence serait-elle plus facile à affronter, si nous lui attribuions une direction ? Le sable coule, je me noie car je reste immobile et très vite je dois faire un choix : souffrir de ma condition, ou la vivre sans interrogations.
                                                                                                         Le compte à rebours commence
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zeboute · 8 years ago
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Hymne à mon corps, mon esprit, mon imbécillité et basta !
Hymne à mon corps, mon esprit, mon imbécillité et basta ! #ConditionHumaine #Homme #Sens #Revolte
Le déploiement de son corps , la respiration sensible. La peau qui frémit. Boire l’eau , un demi-litre , sans s’arrêter. Suer du corps , sentir ses muscles. Se réveiller le matin et soulever son corps pour avancer, encore et encore. Je vis encore. (more…)
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