#chevaux et hommes
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fashionbooksmilano · 1 year ago
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Zingaro des chevaux et des hommes
photos Alfons Alt
texte de Bartabas
maquette Jean-François Borredon
Caracole, Lausanne 1989, 52 pages, 24x32 cm, ISBN 2 8989 0455.5
euro 25,00
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Depuis le premier “Cabaret équestre” en 1984 jusqu’au “Cabaret de l’Exil”, en passant par tous les spectacles présentés par la compagnie, les spectacles de Zingaro mêlent au théâtre équestre, danse, musiques du monde, poésie et bien d’autres disciplines artistiques ; autant de vecteur d’émotions et d’invitations au voyage.
Assister à un spectacle de Zingaro est une expérience singulière. Pénétrer sous le grand chapiteau, fouler le sable sous ses pieds, trouver sa place dans la semi pénombre et entendre au loin le hennissement des chevaux, le bruissement des brides, le cliquetis des mors, le claquement sourd des sabots, le chuchotement du public qui s’installe, sentir les odeurs animales flottant sous la toile… Presque une symphonie, un rituel. Et l’impression étrange, en sortant ébloui de l’arène de flotter encore un peu dans un rêve.
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17/07/23
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perduedansmatete · 3 months ago
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les choses qui me faisaient peur petite:
- les hommes préhistoriques
- les toilettes publics
- le château cassé de talmont saint hilaire
- pleurer devant des gens
- ma mamie et ma tante
- le rer b
- lever la main à l’école
- le fromage
- qu’on soit énervé contre moi
- me perdre
- la petite lumière que faisait une suspension devant mon volet qui me faisait penser à un œil qui me regardait la nuit
- la colère froide de mon père
- les autres enfants
- que ma mère découvre que je lisais ou que je jouais à la ds après l’heure officielle de l’extinction des feux
- les chevaux
- les compétitions d’athlétisme et tomber dans la boue pendant un cross
les choses qui me font peur maintenant:
- aller chez le fleuriste
- dire ce que je pense quand je le pense
- ma mamie et ma tante
- le fromage
- qu’on soit énervé contre moi
- les hommes
- ne jamais savoir quoi foutre de ma vie
- les écoles de commerce
- n’être qu’un corps (en plus il est cassé)
- demander de l’aide
- les endroits inconnus
- qu’on se lasse de moi
- l’arrivée de l’été
- être folle mais vraiment
- que les chats ne m’aiment pas
- rayer un vinyle en le mettant sur la platine
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aisakalegacy · 2 months ago
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Traits : Crasseux, courageux, instable, amoureux de la nature, hypersensible.
Souhait à long terme : Grand explorateur (échec).
Jules Le Bris est né le 28 décembre 1873 sur l'île ontarienne d'Hylewood, au Canada. Benjamin d'une famille de cinq enfants, fils d'un éleveur de chevaux et d'une écrivaine anarchiste, élevé par une bonne mexicaine qui lui apprend l'espagnol dès l'enfance, il fait sa scolarité à la petite école publique de l'île. Bon élève, il révèle cependant un comportement brutal, changeant, bararreur et colérique, et, à partir de ses dix ans, il multiplie les fugues.
En 1884, après six jours de fugue, il est retrouvé inconscient et intoxiqué dans une fumerie d'opium à Kingston. Dès lors, des médecins lui diagnostiquent des "états-limites". Il est hospitalisé cinq mois. Pendant sa convalescence, son père l'introduit aux romans d'aventure et fait naître chez lui la passion de l'exploration et lui redonne un intérêt pour les études malgré ses difficultés d'apprentissage et son manque de mémoire, causés par le traitement qui lui a été remis à sa sortie de l'hôpital : un médicament à base de hachisch, pour lequel il développera une forte accoutumance et qu'il consommera jusqu'à sa mort. Malgré cela, il persévère dans l'étude de la géographie et de la linguistique arabe, avec le rêve de se rendre un jour en Egypte.
À l'âge de dix-neuf ans, en 1893, il épouse Eugénie Bernard, une jeune femme de l'île issue d'une famille pauvre et pieuse, dont il est amoureux depuis qu'il a treize ans et qu'il ne tarde pas à mettre enceinte. Mais pourtant, la même année, il saisit l'opportunité de partir travailler à Deir el-Bahari, en Egypte, sur un chantier de fouilles aux côtés d'une équipe suisse, anglaise et allemande et où il apprend la langue de Goethe. C'est le premier d'une série de quatre voyaes en Egypte : entre 1883 et 1897, entre 1898 et 1900, entre 1910 et 1914, puis entre 1918 et 1921.
Ses envies d'aventure le conduisent également à faire une expédition d'un an entre 1905 et 1906 au Nunavut, dans les terres sauvages polaires au Nord du Canada, dont il revient avec une cicatrice au visage suite à un affrontement avec une ourse polaire.
Ses voyages l'éloignent de sa famille plusieurs années consécutives à chaque fois, et marquent un fossé grandissant entre son épouse et lui-même. Chaque fois qu'il revient, le même cycle s'installe : voyant que sa femme lui en veut de l'avoir abandonnée avec leurs enfants, il intensifie ses efforts et son implication dans leur relation, puis quand Eugénie se réchauffe et que les chose s'améliorent entre eux, son égyptomanie le reprend et il repart en laissant sa femme éplorée et enceinte, ou avec un nouvel enfant en bas-âge.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. Il s'engage volontairement dans le 22e Bataillon franco-canadien aux côtés d'une poignée d'autres hommes de l'île. Il s'embarque pour l'Angleterre le 20 mai 1915 à bord du Saxonia à l’âge de 41 ans, alors qu’il est marié avec 4 enfants - ce qui, normalement, devrait le dispenser de servir. Il est envoyé dans les tranchées pour la première fois le 20 septembre au sein de la 5e Brigade de la 2e Division canadienne près d'Ypres en Flandre en Belgique, où il est grièvement blessé par des éclats d’obus et où il perd une de ses jambes.
Il revient de la guerre changé, particulièrement nerveux et irritable, plus dépendant encore au hachisch, et agité par de nombreux cauchemars. Après trois ans de convalescence, il repart finalement en Egypte pour son quatrième et dernier voyage, qui ne se passe pas du tout comme prévu puisqu'il est rattrapé par la guerre civile égyptienne d'indépendance. Elle le contraint à se terrer deux ans dans le désert jusqu'à ce qu'il puisse fuir l'Egypte. Ce dernier voyage lui passe l'envie de l'exploration.
Quand il rentre, il a la désagréable surprise de voir que sa maîtresse égyptienne Layan, accompagnée de leur fille bâtarde Layla, a fait tout le chemin jusqu'au Canada pour le trouver et le forcer à remplir une fausse promesse qu'il lui avait fait, et a rencontré sa femme à la place... Comprenant que son époux a abusé de la naïveté d'une femme sans instruction, Eugénie s'est liée d'amitié à sa maîtresse et lui a offert un emploi ainsi qu'une éducation pour sa fille, qu'elle propose d'élever en tant que pupile aux côtés de leurs quatre enfants. Au lieu de s'opposer, les deux femmes font donc désormais front contre lui... Cela porte un ultime coup à son mariage.
La liste des griefs d'Eugénie, qui supporte sans broncher la défection de son mari, est d'autant plus longue que Jules part systématiquement dans les moments où elle a le plus besoin de lui. Par exemple, au moment de son départ en 1918, leur fille aînée Louise est portée disparue à la suite de la désertioin de son fiancée et de l'annulation brutale de ses noces. Pour essayer de sauver son mariage, Jules entreprend d'adopter - sans l'assentiment de sa femme - une petite orpheline de guerre. Par ailleurs, Eugénie ignore que Jules a également un fils aîné caché de sensiblement le même âge que Louise, élevée par une de ses anciennes maîtresses et reconnu par le mari de celle-ci... Malheureusement, le divorce est illégal en Ontario, et le couple désuni est coincé ensemble.
Dans le même temps, les voyages successifs de Jules ont mis un coup dur à la famille Le Bris sur le plan économique, d'autant plus que leur seul entrée d'argent, les élevages Le Bris, ont été vendus pour financer le dernier voyage de Jules. La famille est donc contrainte à de nombreuses restructions budgétaires, notamment en ce qui concerne l'éducation de leurs enfants, et Jules se montre de plus en plus anxieux et irritable à ce sujet. Si l'avenir de son fils aîné Lucien semble garanti malgré le manque de maturité de ce dernier, ce n'est pas le cas de son cadet Agathon, qui n'ose avouer à son père qu'il se destine à une carrière musicale...
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transparentgentlemenmarker · 10 months ago
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Vous allez automatiquement vivre l'une où l'autre situation suivante pour 2025 qui est enfin arrivé !
1. Être au bout du rouleau : Situation très peu confortable, surtout quand on est aux toilettes.
2. Meta : Le seul endroit où tu parles à un mur sans être ridicule.
3. GPS : Seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.
4. Autobus : Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après que quand on est assis dedans.
5. Taser : Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant entre la police et la jeunesse.
6. Mozart : Célèbre compositeur que l'on écoute le plus souvent dans les pizzerias car on sent bien que mozzarella.
7. Sudoku : Qui a le nord en face.
8. Porte-clefs : Invention très pratique qui permet de perdre toutes ses clefs d'un coup au lieu de les perdre une par une.
9. État : Système mafieux le mieux organisé de tous les temps.
10. Cravate : Accessoire servant à indiquer la direction du cerveau de l'homme.
11. Voiture : Invention ingénieuse, permettant de contenir 110 chevaux dans le moteur et un âne au volant.
12. Orteil : Appendice servant à détecter les coins de portes.
13. Égalité des sexes : Nouveau concept créé par les hommes pour ne plus payer le restaurant.
14. Monter un meuble Ikea : Expression moderne signifiant “passer un week-end de merde”.
15. Suppositoire : Invention qui restera dans les annales.
16. Les ex : C'est comme la prison, si tu y retournes c'est que tu n'as pas compris la leçon.
17. La beauté intérieure : Concept inventé par les moches pour pouvoir se reproduire.
18. Pruneau : Synonyme de personne âgée. Qui est ridé et qui fait chier.
19. Aides internationales : Aides payées par les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres.
20. Pharmacie : Confiserie pour vieux.
21. Blonde : Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.
22. Un meurtre de sang froid : Un ice crime
23. Archipel : Outil pour creuser des archi trous.
24. Cellulite : Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes mais emballe rarement les hommes.
25. Les ciseaux à bois : Les chiens aussi.
26. Femme : C'est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve.
27. Carte de crédit : Viagra féminin.
28. Masochisme : Concept proche de la politesse : frapper avant d'entrer.
29. L'amour : C'est comme un jeu de cartes, si tu n'as pas un bon partenaire, il vaut mieux avoir une bonne main.
30. Femme facile : Femme ayant les mêmes besoins sexuels qu'un homme.
31. Homme riche : Celui qui gagne plus d'argent que ce que sa femme n'en dépense.
32. Grand amour : Expression datant du 15ème siècle, lorsque l'espérance de vie était de 35 ans.
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De tout coeur avec toi
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imago-memoria · 9 months ago
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Celui qui vit abandonné et aimerait cependant être relié de temps à autre à la vie extérieure, celui qui, en tenant compte des changements de la journée, du temps qu’il fait, des conditions de travail et d’autres choses semblables, veut voir le premier bras venu auquel il pourrait se tenir, ˗ celui-là ne pourra pas se passer longtemps d’une fenêtre donnant sur la rue. Et même s’il en est au point de ne plus rien chercher, même s’il n’est plus qu’un homme fatigué qui vient se mettre sur l’appui de la fenêtre pour lever et baisser les yeux entre le public et le ciel, sans plus rien vouloir et la tête un peu rejetée en arrière, les chevaux en bas l’entraîneront malgré tout dans leur cortège de voitures et de bruit, et le conduiront enfin jusqu’à l’harmonie humaine.
Chacun porte une chambre à soi, Franz Kafka
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camisoledadparis · 4 days ago
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En 2002, à trois cents mètres des remparts de l'oppidum de Gondole, en France, ont été découvertes trois tombes gauloises. L'une d'elles a réservé une énorme surprise pour les archéologues. Huit cavaliers gaulois (dont un adolescent) étaient enterrés avec leurs chevaux. Des tombes contenant des chevaux étaient déjà connues, mais la présence d'hommes et de chevaux dans la même sépulture, n'avait à ce jour jamais été rencontré. S'agit-il de cavaliers morts lors de la bataille de Gergovie qui est très proche, ou d'une guerre entre Gaulois, ou encore un sacrifice humain pratiqués pas des druides ?
La disposition des squelettes allongés sur le flanc droit, têtes vers le sud et tournées vers l'est. Les hommes posant leurs bras gauches sur ceux qui les précèdent. Il y a de fortes chances, que nous sommes en présence d'un rituel gaulois, dont le sens nous échappe encore aujourd'hui.
Elles sont datés du Ier siècle avant notre ère.
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tournevole · 7 months ago
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Un peu de musique - Victor Hugo
Écoutez ! — Comme un nid qui murmure invisible, Un bruit confus s’approche, et des rires, des voix, Des pas, sortent du fond vertigineux des bois. Et voici qu’à travers la grande forêt brune Qu’emplit la rêverie immense de la lune, On entend frissonner et vibrer mollement, Communiquant aux bois son doux frémissement, La guitare des monts d’Inspruck, reconnaissable Au grelot de son manche où sonne un grain de sable ; Il s’y mêle la voix d’un homme, et ce frisson Prend un sens et devient une vague chanson : « Si tu veux, faisons un rêve : Montons sur deux palefrois ; Tu m’emmènes, je t’enlève.  L’oiseau chante dans les bois.
 « Je suis ton maître et ta proie ; Partons, c’est la fin du jour ; Mon cheval sera la joie, Ton cheval sera l’amour.  « Nous ferons toucher leurs têtes ; Les voyages sont aisés ; Nous donnerons à ces bêtes Une avoine de baisers.  « Viens ! nos doux chevaux mensonges Frappent du pied tous les deux, Le mien au fond de mes songes, Et le tien au fond des cieux.  « Un bagage est nécessaire ; Nous emporterons nos vœux, Nos bonheurs, notre misère, Et la fleur de tes cheveux.  « Viens, le soir brunit les chênes ; Le moineau rit ; ce moqueur Entend le doux bruit des chaînes Que tu m’as mises au cœur.
 « Ce ne sera point ma faute Si les forêts et les monts, En nous voyant côte à côte, Ne murmurent pas : « Aimons ! »  « Viens, sois tendre, je suis ivre. Ô les verts taillis mouillés ! Ton souffle te fera suivre Des papillons réveillés.  « L’envieux oiseau nocturne, Triste, ouvrira son œil rond ; Les nymphes, penchant leur urne, Dans les grottes souriront ;  « Et diront : « Sommes-nous folles !  « C’est Léandre avec Héro ;  « En écoutant leurs paroles  « Nous laissons tomber notre eau. »  « Allons-nous-en par l’Autriche ! Nous aurons l’aube à nos fronts ; Je serai grand, et toi riche, Puisque nous nous aimerons.  « Allons-nous-en par la terre, Sur nos deux chevaux charmants, Dans l’azur, dans le mystère, Dans les éblouissements !  « Nous entrerons à l’auberge, Et nous paîrons l’hôtelier De ton sourire de vierge, De mon bonjour d’écolier.  « Tu seras dame, et moi comte ; Viens, mon cœur s’épanouit ; Viens, nous conterons ce conte Aux étoiles de la nuit. » La mélodie encor quelques instants se traîne Sous les arbres bleuis par la lune sereine, Puis tremble, puis expire, et la voix qui chantait S’éteint comme un oiseau se pose ; tout se tait.
19ème siècle, Poèmes, Victor Hugo
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aurevoirmonty · 2 months ago
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« La Mongolie, pays que j’aime puisqu’il y a plus de chevaux que d’hommes. Un journaliste anglais raconte qu’un jeune homme indigène lui a dit, se plaignant que son pays dépassait à peine un million d’habitants : “Nous avons pourtant dominé la Russie, la Chine et l’Inde.” »
Emil Cioran, Cahiers (1957-1972)
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lemondeabicyclette · 1 year ago
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Engin ingénieux : Deux jeunes hommes habillés à la mode se tiennent près d'un vélo en tandem remorquant un buggy de transport.
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Paris occupé par les nazis : des swastikas géants bordent les rues de la capitale française. Paris est tombé aux mains des Allemands quelques semaines seulement après que les nazis aient lancé une invasion en 1940.
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Loisirs : Une femme galbée penchée sur le pont est au centre de cette photographie. Zucca a eu accès au dernier - et extrêmement rare - film Agfacolor pour montrer Paris comme une grande ville amusante et pleine de gens heureux. Lorsque ses photos furent exposées à Paris en 2008, Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, a ordonné un avis pour accompagner les images indiquant que les images évitaient la réalité de l'occupation et ses aspects tragiques.
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Une femme élégante quitte un vélo-taxi : le ministre nazi de la Propagande Joseph Goebbels voulait que Paris conserve son image d'avant-guerre, du moins en surface.
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Pas encore moderne : les vélos sont rejoints dans cette image par la vue même anachronique d'une voiture tirée par des chevaux. Lorsque ces photos furent exposées en 2008 - plus de 60 ans après avoir été prises - beaucoup ont appelé à la fermeture de l'exposition.
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Fat of the land : Un homme et une femme à l'air riche roulent dans un chariot tiré par deux Parisiens minces sur un vélo tandem. La richesse et la collaboration avec les nazis ont contribué à préserver la vie d'une certaine élite alors que des milliers de Juifs français étaient envoyés dans les camps de la mort.
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satinea · 1 year ago
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Sous les feux que juin verse,
Comme l’éclair, Mireille court, et court, et court !
De soleil en soleil et de vent en vent, elle voit
Une plaine immense : des savanes
Qui n’ont à l'œil ni fin ni terme ;
De loin en loin, et pour toute végétation,
De rares tamaris ... et la mer qui paraît...
Des tamaris, des prêles,
Des salicornes, des arroches, des soudes,
Amères prairies des plages marines,
Où errent les taureaux noirs
Et les chevaux blancs : joyeux,
Ils peuvent là librement suivre
La brise de mer tout imprégnée d’embrun.
La voûte bleue où plane le soleil
S’épanouissait , profonde , brillante,
Couronnant les marais de son vaste contour ;
Dans le lointain clair
Parfois un goéland vole ;
Parfois un grand oiseau projette son ombre,
Ermite aux longues jambes des étangs d’alentour.
C’est un chevalier aux pieds rouges ;
Ou un bihoreau qui regarde, farouche,
Et dresse fièrement sa noble aigrette,
Faite de trois longues plumes blanches...
Déjà cependant la chaleur énerve :
Pour s’alléger, de ses hanches
La jeune fille dégage les bouts de son fichu.
Et la chaleur, de plus en plus vive,
De plus en plus devient ardente ;
Et du soleil qui monte au zénith du ciel pur,
Du grand soleil les rayons et le hâle
Pleuvent à verse comme une giboulée :
Tel un lion, dans la faim qui le tourmente,
Dévore du regard les déserts abyssins!
Sous un hêtre, qu’il ferait bon s’étendre!
Le blond rayonnement du soleil qui scintille
Simule des essaims, des essaims furieux,
Essaims de guêpes, qui volent,
Montent, descendent et tremblotent
Comme des lames qui s’aiguisent.
La pèlerine d’amour que la lassitude brise
Et que la chaleur essouffle,
De sa casaque ronde et pleine
A ôté l’épingle ; et son sein agité
Comme deux ondes jumelles
Dans une limpide fontaine,
Ressemble à ces campanules
Qui, au rivage de la mer, étalent en été leur blancheur.
Mais peu à peu devant sa vue
Le pays perd sa tristesse ;
Et voici peu à peu qu’au loin se meut
Et resplendit un grand lac d’eau :
Les phillyreas, les pourpiers,
Autour de la lande qui se liquéfie,
Grandissent, et se font un mol chapeau d’ombre.
C’était une vue céleste,
Un rêve frais de Terre-Promise !
Le long de l’eau bleue, une ville bientôt
Au loin s’élève, avec ses boulevards,
Sa muraille forte qui la ceint,
Ses fontaines, ses églises, ses toitures,
Ses clochers allongés qui croissent au soleil.
Des bâtiments et des pinelles,
Avec leurs voiles blanches,
Entraient dans la darse ; et le vent, qui était doux,
Faisait jouer sur les pommettes
Les banderoles et les flammes.
Mireille, avec sa main légère,
Essuya de son front les gouttes abondantes ;
Et à pareille vue
Elle pensa, mon Dieu ! crier miracle !
Et de courir, et de courir, croyant que là était
La tombe sainte des Maries.
Mais plus elle court, plus change
L’illusion qui l’éblouit,
Et plus le clair tableau s’éloigne et se fait suivre.
Œuvre vaine, subtile, ailée,
Le Fantastique l’avait filée
Avec un rayon de soleil, teinte avec les couleurs
Des nuages : sa trame faible
Finit par trembler, devient trouble,
Et se dissipe comme un brouillard.
Mireille reste seule et ébahie, à la chaleur...
Et en avant dans les monceaux de sable,
Brûlants, mouvants, odieux !
Et en avant dans la grande sansouire, à la croûte de sel
Que le soleil boursoufle et lustre,
Et qui craque, et éblouit !
Et en avant dans les hautes herbes paludéennes,
Les roseaux, les souchets, asile des cousins !
Avec Vincent dans la pensée,
Cependant, depuis longtemps
Elle côtoyait toujours la plage reculée du Vaccarès;
Déjà, déjà des grandes Saintes
Elle voyait l’église blonde,
Dans la mer lointaine et clapoteuse,
Croître, comme un vaisseau qui cingle vers le rivage.
De l’implacable soleil
Tout à coup la brûlante échappée
Lui lance dans le front ses aiguillons : la voilà,
Infortunée! qui s’affaisse,
Et qui, le long de la mer sereine,
Tombe, frappée à mort, sur le sable.
Ô Crau, ta fleur est tombée!... ô jeunes hommes, pleurez-la !...
📷 Sur le Vaccarès
Un extrait du chant X de Mirèio (Mireille), de Frédéric Mistral. Mireille s'est enfuie de chez elle pour implorer les Saintes-Maries-de-la-Mer d'infléchir la décision de son père qui refuse de la voir mariée au vannier Vincent, ce qui équivaut pour lui à une inacceptable mésalliance. Elle traverse la Camargue écrasée de soleil et est frappée d'insolation sur les rives de l'étang de Vaccarès...
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neant-blanc · 2 months ago
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Alat (AZ) → Kurik (KZ) 2/2 – 10.12.23
Les jours passent et le paysage reste statique. Alors que je fais la queue pour manger un midi, une des cantinières m’interpelle. Elle me fixe tout en débitant des paroles qui, même si le sens m’échappe, m’ont tout l’air d’une engueulade. Paniqué et honteux, je la regarde sans réagir, écrasé par toute l’attention de la salle dans mon dos que je sens tournée vers moi. Elle continue avec des gestes d’exaspérations, me désigne mes cheveux d’un air désapprobateur. Je bafouille des excuses en russe et m’éclipse de la salle sans avoir mangé. J’arrive le soir avec ma tignasse ramassée en une queue de cheval. Elle m’accueille avec le sourire et semble me féliciter, me couvant d’un regard maternel qui me plonge une nouvelle fois dans un muet malaise. Au bout du cinquième jour, je commence à bien connaître le bateau. Les deux ponts que je confondais tout le temps, la salle des machines toujours désespérément à l’arrêt, les coursives dont je peux maintenant lire les panneaux en cyrillique, et même la cale où se serrent, les uns contre les autres, les camions de mes camarades de bord. Un soir, alors que je me couche, j’entends venir des salles communes les accents d’une dispute. Avide de distraction, je quitte ma piaule et fais mine d’aller me servir du thé dans le réfectoire. Tous les camionneurs sont là. La pièce est enfumée par la trentaine de clopes qui se consument rapidement dans l’effervescente ambiance. Les cartes cette fois sont délaissées au profit de bouteilles de vodkas – pour la plupart déjà vidées, traînant sur les tables et le plancher. Un homme se tient debout et tangue encore plus fort qu’il n’y a de roulis. Il a le doigt levé et hurle quasiment à l’adresse des autres assis à un mètre de lui. Plus je reste à l’écouter, moins je peux dire s’il est en colère, s’il philosophie ni même s’il est en train de raconter une blague. Spectatrice comme moi, la cantinière soucieuse de mon hygiène capillaire s’approche : « завтра. уйду. ». Demain, on part… Je vais me coucher, euphorique comme si j’avais bu moi aussi. Dans la nuit, la secousse du lancement des moteurs me fait frissonner. Enfin, la tempête est passée. On vogue sans heurt un jour et une nuit. L’eau couleur vert olive s’assombrit en pleine mer pour devenir bleu métallique. Au loin, des plateformes pétrolières glissent sur l’horizon, seuls repères de notre progression. Les côtes kazakhs se dessinent dans le rose du matin. Bien qu’un jour supplémentaire d’immobilité nous soit imposé, j’ai le cœur léger. Avant l’aube, de petits bateaux viennent plaquer l’Ordubad contre le quai. La mer dans le port a gelé et s’est changée en un crumble luisant dans l’obscurité. Je piétine pour me réchauffer dans l’air glacé, observant les camions sortirent un à un de la cale. Deux heures plus tard, je foule pour la première fois la terre du pays des chevaux sauvages, accompagné d’une sensation de tangage qui persistera pendant plusieurs jours. Derrière les grilles de la zone portuaire m’attendent l’immensité du désert recouvert d’une épaisse couche de neige et un ciel de givre presque blanc.
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duxvonzazer · 1 year ago
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🔴 Berzé-le-Châtel, un castrum du Xème siècle en Bourgogne
Constitué d’un donjon primitif en bois et d’une chapelle carolingienne en pierre, le castrum de Berzé est attesté dans un cartulaire de Cluny datant de l’année 991, en faisant la plus ancienne baronnie du Mâconnais.
Intégré au réseau de défense de l’abbaye de Cluny dès le Xème siècle, le château prend une importance considérable au XIIIème siècle. En 1229, le sire Hugues de Berzé bénéficie d’un prêt de l’abbaye lui permettant de transformer le château en place forte. Berzé devient ainsi en l’espace de quelques années la plus grande forteresse militaire de Bourgogne du Sud, principal château de défense de l’abbaye. Cluny est alors à son apogée et accueille près de mille moines à l’année.
Au cours de la guerre de Cent ans, le château devient un enjeu disputé et convoité entre les Armagnacs et les Bourguignons. Donné aux Bourguignons en 1417, il est pris par les Armagnacs en 1420 lors de leur attaque du Mâconnais. Après quatre ans d’occupation, il est finalement repris par Philippe le Bon grâce à la présence d’un tunnel souterrain reliant le château à une tour de garde située sur une colline voisine. En 1471, il est à nouveau la cible d’une attaque royale, celle de Louis XI, cette fois infructueuse.
Durant la renaissance, le rôle militaire de la forteresse devient plus secondaire, cette dernière se trouvant pourtant au cœur du conflit déchirant alors le royaume : la guerre des ligues. Catholiques et protestants s’affrontent à travers des escarmouches mettant le pays à feu et à sang. Le duc de Nevers à la tête de la ligue catholique porte un assaut considérable en 1591. Forte de 1100 hommes, 100 chevaux et d’une série de canons portatifs, l’armée du duc vient à bout des défenses de la forteresse qui cède après deux mois de siège.
Après l’attaque de la ligue et l’expulsion de ses propriétaires, le château est laissé à l’abandon pendant près de deux siècles. Lieu de pâturage pour le bétail durant la révolution française, il est malgré quelques dégradations relativement épargné par les vagues de destructions révolutionnaires. Déclaré tout comme l’abbaye de Cluny bien national, il entre dans la propriété de l’Etat mais n’est pas réinvesti. Le château subit alors les affres du temps…
En 1817, les descendants des anciens propriétaires rachètent le château, celui-ci redevenant alors un bien privé. Ayant subi de nombreuses dégradations de par son inoccupation prolongée, le château nécessite alors de nombreuses restaurations : charpentes, toitures et planchers doivent être rénovés afin d’assurer la sécurité du lieu. La famille Thy de Milly agrandit peu à peu les fenêtres, rénove le logis seigneurial et entretient les jardins, permettant bien des années plus tard de l’ouvrir au public afin de partager et donner à voir ce monument remarquable du patrimoine.
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acrazybayernfan · 1 year ago
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Mick/Charles please? I miss them 🥲
(You can write it in French if you want haha 😂 but anyway I’ll never judge you for mistakes in English since I’m the first one to do them)
Thank you my dear what a nice request ! So here we go, I hope you will like it because it's a bit special (🤦🏻‍♀️)
Au château du Baron Rouge, vivaient deux gentils princes, l’un blond comme les blés, l’autre brun comme le soir, l’un aux yeux bleus, l’autre aux yeux verts, l’un est l’héritier et l’autre le prédestiné, l’un est le fils du baron et l’autre son protégé. Ils grandirent tous les deux ensembles la tête emplie des mêmes rêves, des rêves de petits de garçons, des rêves de victoires, des rêves de gloire. Puis le temps vint pour eux de quitter le vieux château et d’aller faire leurs armes auprès d’un ami du baron. 
Pendant deux ans messire Sebastian va leur apprit tout ce qu’il leur fallait savoir. 
Charles s’avéra à même de savoir tout faire d’instinct, que soit pour le maniement des armes, des chevaux, la musique ou la danse ; il excellait en tout et pour tout. Mick, plus jeune, le regardait faire émerveiller, lui auquel il fallait, en comparaison, tant de temps pour assimiler les nouvelles choses qu’on lui enseignait. Tout autre que lui aurait été jaloux de cet étranger dont le talent semblait éclipser le sien mais Mick avait le cœur trop généreux pour cela et cette âme d’or ne pouvait renfermer aucune amertume, ni aucune jalousie. Après son père et Sebastian, Charles était la personne au monde pour laquelle il avait le plus d’admiration. 
Charles fut le premier à être fait chevalier et debout dans l’église où avait lieu la cérémonie Mick suivait des yeux son ami descendant l’allé centrale éclairée par le soleil couchant qui faisait rutiler son armure en pensant que les anges devaient briller d’une pareille lumière. Le jeune chevalier monta sur son cheval, un magnifique étalon noir que lui avait offert Sebastian, qu’il fit se cabrer, imitant l’image qui se trouvait sur son écu : un cheval noir cabré sur fond de grenat. 
On se réjouit des heureux évènements de cet journée durant un banquet qui se prolongea fort avant dans la nuit. Puis au petit jours Charles se leva, revêtit son armure et fit amener son cheval. Mick n’avait pas osé s’endormir de peur que son compagnon ne parte sans qu’il ait pu lui dire au revoir, et blottit dans sa chambre il guettait le moindre bruit, prêt à s’élancer au moindre signal. Lorsqu’il entendit les pas lourds d’un homme en arme résonner dans l’escalier de la tour où ils logeaient, il se précipita hors de sa chambre juste à temps pour saisir son ami dans ses bras au moment où il arrivait devant sa porte. Charles lâcha un petit amusé en voyant ainsi son jeune camarade se jeter sur lui. Il laissât Mick l’éteindre pendant plusieurs secondes puis doucement il éloigna le corps encore frêle de son ami. Leurs regards se croisèrent et c’est alors qu’il vit que les yeux couleurs d’azur de Mick pleins de larmes. Charles sourit tristement puis il vient passer une main affectueuse dans les cheveux d’or de son compagnon de toujours. Il dit la première bêtise qui lui passa par la tête afin de réconforter le jeune garçon et ayant enfin obtenu de lui un sourire, il se détacha délicatement de Mick et poursuivit sa route. 
Le fils du baron le suivit en silence, il regarda Charles mettre ses gants, monter à cheval, saisir sa lance et son bouclier puis il s’approcha du bel étalon et se collant contre son encolure il lui recommanda de prendre bien soin de son cavalier. Après quoi il se tourna vers Charles et accrochant à sa selle un mouchoir de brocard rouge qu’il avait hérité de sa mère il dit : « Beau doux sire, que la sainte image brodée sur ce mouchoir vous protège et vous garde, et puisse-t-elle vous rappeler celui qui attendra votre retour avec plus d’ardeur encore que les fleurs attendent le retour du printemps. »
Quelques instants plus tard Charles était parti, parti à la quête d’aventure, parti à la quête de gloire afin d’honorer le nom de la grande maison des Ferrari dont il était devenu la grande espérance, il partit en attendant que quelques années plus tard Mick en face de même, pousser lui par le désir de conserver la gloire qui entourait le nom de son père. 
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leseffrontesfr · 1 year ago
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Bonjour Titiou, vous êtes oracle, poétesse lyrique et potinière au forum. Après avoir récité plusieurs harangues contre le mariage devant de nombreuses jeunes patriciennes, vous revenez avec un pamphlet intitulé Mon concubin et l’argent. Comment vous est venu ce réquisitoire ?
Dès l’enfance, les garçons reçoivent plus d’argent que les filles, auxquelles on offre plutôt des cadeaux : robes, bracelets, tuniques, esclaves… Par la suite, les hommes obtiennent des carrières rémunératrices : questeur, haruspice, consul, légionnaire, préfet, et cœtera. Leurs épouses sont obligées de se contenter des revenus du domaine, d’élever leurs enfants, filer la laine et se divertir. Il faut aussi compter tout le temps qu’elles doivent passer à superviser les serviteurs. On constate par ailleurs une tendance plus forte au concubinage, où l’homme reste libre de l’usage de son patrimoine. Ce système bénéficie toujours à celui qui a le plus.
Vous évoquez la « théorie du pot de yaourt » dans votre ouvrage. En quoi consiste-t-elle ?
Je prends souvent l’exemple d’Octavia et Marcus : Octavia n’a que la dot accordée par son père, elle en tire moins de rentes que Marcus ne touche de prébendes et, à l’arrivée du deuxième enfant, ils songent à changer de char. C’est Marcus qui achète le char et les chevaux ou les rembourse seul au prêteur. Pour compenser, Octavia lui prépare d’excellents yaourts au miel ou au garum. Au moment où ils se répudient, Marcus récupère le char qu’il a payé alors qu’Octavia n’a plus que les restes de sa dot, sa laine, ses domestiques et ses pots de lait caillé. Dans un couple, le plus petit revenu (la femme) est donc celui qui a le plus intérêt à s’assurer une sécurité économique : par exemple, pour l’achat d’un char, acheter les brides et les licols (quitte à moins faire de yaourts pour avoir le temps de choisir les bijoux équestres les plus luxueux possibles), afin de se constituer un petit patrimoine.
Selon vous, la nouvelle génération est-elle en train de casser les codes ?
À Rome, la situation des femmes va en s’aggravant parce qu’il y a un décalage entre la loi qui estime que les gens vivent selon les mos majorum, dans la communauté des biens, et la manière dont ils vivent réellement (en ne se mariant plus et en privilégiant le concubinage). L’écart entre les membres d’un couple continue de se faire au détriment des femmes. Les femmes font moins de tâches ménagères grâce aux esclaves mais ce sont toujours elles qui les prennent en charge. En revanche les mouvements comme #MeQuoque contribuent à une prise de conscience. Il faut déconstruire les stéréotypes virilistes !
Avez-vous constaté des contre-exemples à votre démonstration ?
En général, les concubines se reconnaissent beaucoup dans le théorème du pot de yaourt. Il y a évidemment des contre-exemples. Ma cousine Athenais m’a fait porter ce message : « Merci, je ne savais pas tout cela. Je vais hâter mon mariage. » Elle n’a pas compris... Je ne comprends pas.
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claudehenrion · 4 months ago
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La peste certaine, plutôt qu'un hypothétique choléra...
Il faut vraiment se donner beaucoup de mal pour arriver à trouver, dans l'Histoire de France –pourtant riche en cycles inintelligibles et en péripéties inexplicables-- un homme d'état qui se soit donné autant de mal que Emmanuel Macron pour déchirer un peuple déjà prompt à se quereller, et pour pourrir une situation déjà pas mal écornée, la transformant en écartèlement ''à quatre chevaux'' –ce supplice réservé, il y a bien longtemps, aux seuls régicides, mais apparemment devenu ''abordable par tous » », dans ce qui reste comme bribes de souvenirs de feu notre beau pays.
Force est de reconnaître que l'idée saugrenue d'une dissolution ne peut trouver de justification que dans la puérilité de sale gosse trop gâté de notre président qui a préféré casser son joujou plutôt que d'accepter qu'il ne se plie pas à tous ses caprices. Le résultat ne s'est pas fait attendre : un envol spontané de la Nation vers les cieux auxquels le pouvoir interdisait d'aller. La catastrophe lui semblant encore pire que le trouble qui lui avait donné naissance, le pouvoir a mobilisé toutes ses forces --et les techniques de la propaganda, du viol des foules et du mensonge d'état réunies-- pour transformer un processus jusque là relativement démocratique (dans les limites étroites que notre ''démocratie conditionnelle'' nous laisse) en une manipulation impudique à en être mortifère
Le résultat de ce gigantesque tripatouillage est à la hauteur des moyens mis en œuvre par un président aux abois (dont la France exaspérée aurait vraiment préféré qu'il soit... aux abonnés absents) : une catastrophe sans limites potentielles, qui risque fort de mener le pays à sa ''fin finale'', et qui, quel que soit le sens dans lequel on la retourne et le côté sous lequel on la regarde, ne peut avoir que des conséquences et des suites épouvantables. Pour en arriver à ce point-le-plus-bas, il a fallu ressortir d'immenses mensonges dans le genre de ceux qui avaient été utilisés à grande échelle lors de la farce sinistre du covid : ceux qui nous conduisent à notre perte ont découvert que plus ils mentent gros et fort, et plus ''ça passe''... et nous n'avons pas fini de payer les conséquences de cette sinistre découverte (NDLR - petit rappel, pas inutile : ''sinistre'', étymologiquement, n'a qu'un seul sens : à gauche ! Nous y sommes, en plein !).
Je ne vous cacherai pas que hier, au moment des résultats de cet étalage de mauvaise foi, de rapprochements contre nature, d'insultes à l'intelligence, de déformation du réel et de l'abolition de toute morale, j'ai eu le sentiment d'être ''KO – debout'' : pour la première fois depuis 2013, je me suis assis devant mon clavier, pour venir vers vous, à notre habitude... mais j'ai été dans l'incapacité absolue d'écrire un seul mot. La seule pensée qui occupait tout le petit espace de mon cerveau encore plus limité que d'habitude était : ''Je refuse de participer à la mise à mort de la France que j'ai tant aimée : j'arrête ce Blog''. Dites-moi ce que vous en pensez...
Pour aujourd'hui, je n'ai pas de commentaires à faire autres que ''C'est vraiment trop con''... et ''Comment une telle folie a-t-elle pu être possible ?''... Le plus vraisemblable est que le ''programme'' (le vrai mot est : ''le délire'') du soi-disant front soi-disant populaire --qui n'est qu'une més-union contre-nature des pires forces mauvaises de l'ultra-gauche et de l'islamo-gauchisme'', promues ''système de référence'' (NB : chacun est libre de son choix, bien entendu... mais est libre, aussi, de dire que ce choix-là est de très loin le plus destructeur qui ait jamais été conçu !)-- va se traduire, au début, par des éructations, des anathèmes, des mesures perverses et la présence envahissante sur nos petits écrans des trognes haineuses d'irresponsables promus ministres... mais peu ou pas des mesures suicidaires promises. En tout cas, pas tout de suite : merci De Gaulle, merci la V ème république ! Et même, à la limite et au prix de quelques nouvelles compromissions aussi puantes que celles qui viennent de nous donner cette ''Chambre honteuse'', Macron pourrait encore sortir vainqueur de cette partie de à qui perd, perd. Ce serait un comble !
Ce qui reste de bon en Europe, les marchés, le bon sens des électeurs –qui ne peuvent pas ne pas se réveiller très vite devant les conséquences de ce qu'on les a forcés (d'une certaine manière) à faire !)-- et les juges contre lesquels nous avons tant râlé, parfois, devraient nous protéger des idées autodestructrices des fous-furieux a qui nous avons bien imprudemment confié un pouvoir dont ils ne savent et ne peuvent que mal se servir, pour notre plus grand malheur...
Là où toute cette péripétie honteuse devient une menace, c'est que l'ultra-gauche maintenant au pouvoir réel –car elle contrôle la presse et donc la désinformation-- n'a qu'une seule idée fixe : changer définitivement la composition sociologique du corps électoral, de façon à ce que tout retour en arrière sur sa main-mise sur le pouvoir devienne très vite impossible... Nous sommes déjà bien lancés sur ce terrain de malheur !
Nous allons hélas avoir bien des occasions de revenir sur ces sujets, sur ces malheurs, sur les horreurs qui nous attendent. Pour aujourd'hui, je suis encore trop ''sous le choc'' pour pouvoir proposer autre chose que ma tristesse, mâtinée de honte, que ma crainte des lendemains, et que mon incompréhension devant le caractère ''Gribouille'' de mes compatriotes, décidément très enclins à lâcher la proie pour l'ombre... Pourquoi les français font-ils le bon choix dans les sondages et dans les ''premiers tours'' et TOUJOURS le mauvais, devant l'obstacle ? Car là, ils ont vraiment choisi ce qu'il y avait de pire...
H-Cl.
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moon-girls-stories · 1 year ago
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The Last Kingdom - Dame Hyacinth.
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~ Dame Hyacinth est la jeune soeur de Finan l'Agile. Après un long voyage pour fuir la famille de son défunt mari, elle retrouve enfin son frère et lui demande protection. Seulement depuis son arrivée, Sihtric n'a d'yeux que pour elle. ~
~ ~ ~
-Comment va-t-elle ? Demande Uhtred. 
Finan laisse son cheval à Osferth, les lèvres pincées alors qu’il se lave les mains dans un seau d’eau froide. Il hausse simplement des épaules alors que Sihtric et Uhtred échangent un regard inquiet. 
-Finan. 
-Elle ne dort pas. Et je ne peux pas l’aider. Elle refuse de me parler, je ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête. Qu’est-ce que je peux faire ? 
-Peut-être puis-je l’emmener dehors ? Propose Sihtric.
-Elle ne sortira pas d’ici, c’est trop dangereux. S’agace-t-il.
-Sauf que ta dame souhaite se balader depuis des jours. Le contre le danois.
-Ce n’est pas ma dame, Sihtric. Et je vois très bien ton petit jeu autour d’elle, si tu la touches je te coupe les bourses. 
-Seigneur, calmez-le ou c’est moi qui m’en charge…
Sihtric lance un regard de tueur à Finan avant de rentrer dans l’auberge dans laquelle ils logent depuis des jours à présent.
–Il ne pense pas à mal.
-Il veut la baiser.
-Non, il s’est épris d’elle. 
-Comme il s’éprend de toutes les putains qu’il croise. 
-Finan, tu es rude. Autant avec elle qu’avec lui, laisse-les passer du temps ensemble. Cela pourrait faire du bien à Hyacinth.
-Pas sans chaperon. 
-Alors je serais leur chaperon. 
Finan lève les yeux au ciel, soupirant rageusement alors qu’il lance un regard à son frère d’arme l’air de dire “Tu es vraiment sérieux ?”. Uhtred lui sourit, fier de son idée. Il n’attend plus la réponse de l’irlandais et pars à la poursuite de Sihtric. Il le trouve rapidement attablé avec une bière à la main alors qu’il observe sans vergogne la jeune Hyacinth lire un livre dans un coin reculé. 
-Je pense sincèrement que tu devrais tenter ta chance avec elle.
-Finan me ferait la peau.
-Je ne pense pas que tu aies peur de Finan. Ricane le seigneur. 
Sihtric baisse instinctivement les yeux sur la table en bois, jouant avec son poignard sur la table en bois. 
-C’est une dame de rang supérieur au mien. Murmure-t-il alors qu’il s’enfonce dans la frustration que lui fait éprouver cette fille. 
-Je me suis marié à des femmes avec un rang supérieur au mien. Répond Uhtred, maintenant concerné par la situation de son jeune frère d’arme.
-Ce n’est pas pareil, tu es Uhtred, un seigneur, le tueur de danois. Tu as une réputation et la confiance de tout le monde. Je ne suis rien de tout ça, juste un homme de main du seigneur Uhtred. 
-Eh, tu es plus que ça. Tu sais quoi ? Sortons, emmenons la dame en balade. 
-Finan refuse. 
-Finan n’a pas son mot à dire, j’ai décidé de sortir la dame alors je sors la dame. 
Sihtric le regarde à présent avant qu’un sourire effronté s’installe sur ses lèvres. 
-Va la chercher, je vous attends dehors avec les chevaux. 
Le jeune Danois se lève de sa place, finit sa bière cul sec et s’approche de la jeune dame.
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