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Léo et Madeleine / © Annie Butor Quand l'amour m'était chanté, un documentaire consacré à Léo Ferré et à Madeleine, sa seconde épouse Quand l'amour m'était chanté - TV5Monde : QUAND L'AMOUR M'ETAIT CHANTÉ Horaire(s) de rediffusion : Jeudi 14 février 2019, 16:00, Jeudi 21, 05:00 , Jeudi 21, 09:30 Quand l'amour m'était chanté | A French Biopic ... - TV5Monde USA ARDECHE IMAGES - Quand l'amour m'était chanté France 3 Occitanie - Quand l'amour m'était chanté, un documentaire ... En explorant les zones troubles du lien conjugal, de la création et de la célébrité, Annie Butor évoque les années de complicité heureuse entre sa mère Madeleine et son beau-père Léo Ferré quand l’artiste a émergé comme un chanteur compositeur interprète à succès. Marie-France Guiseppin, le 05/09/2017 : Léo Ferré a témoigné à plusieurs reprises de tout ce qu’il devait à sa femme Madeleine inséparable de sa trajectoire pendant 18 ans. Madeleine a transformé les habits et le jeu de scène de l’artiste, a collaboré à certains textes comme ceux de l’album Aragon et a fait preuve tout simplement d’une foi indéfectible dans son talent. En 1961, le couple adopte une guenon qu’ils appellent Pépée et avec laquelle ils s’installent dans un château du Lot, Perdrigal, à Saint-Clair près de Gourdon. Le décor est planté, un huis clos dans un château féodal, Madeleine, Léo, Pépée, persuadés qu’avec l’amour et la liberté, Pépée finira par parler. En 1967, Léo imprime le livre de Madeleine, « les mémoires d’un magnétophone » qui décrit notamment cette vie un peu bizarre avec Pépée. D’autres témoins complètent le témoignage littéraire de Madeleine et le récit au présent d’Annie, notamment Michel Boiron, un ami professeur de médecine qui lui aussi a élevé un chimpanzé et Jean-Michel Defaye, arrangeur de plus de 150 chansons de Ferré. Dans le répertoire du chanteur, l’amour occupe une place interrompue. Léo chante avec Aragon l’amour magnétique (Elsa, 1961) puis il chante Madeleine (Ça t’va, 1962) : « … cette robe de 10 sacs, tes cheveux en vrac, ce rien qui t’habille, ça t’va…ce sac en lézard qui fait le lézard sous ses airs plastiques, ça t’va, cet air sans façon dont t’as pris mon nom pour vivre de musique…. ». Puis en 1970, il chante la liberté sexuelle « Nous sommes des chiens de bonne volonté et nous ne sommes pas contre le fait qu’on laisse venir à nous certaines chiennes puisqu’elles sont faites pour ça et pour nous » (Le chien, 1970). Entre « Ça t’va » et « Le chien », un changement de vie et d’époque, 1968, l’année des basculements. En mars, le chanteur a quitté Madeleine et sa vie dans le Lot. Il écrira en 1969 « Avec le temps », cette chanson si célèbre inspirée de sa rupture avec Madeleine. Madeleine écrira en 1989 un second livre « Quand l’amour m’était chanté », inédit jusqu’alors qui revient sur sa vie commune avec Ferré et dont ce documentaire donne à entendre quelques extraits. Un film écrit et réalisé par Delphine Morel Adapté du livre d’Annie Butor « Comment voulez-vous que j’oublie » Une coproduction TS Productions/France Télévisions Avec la participation de TV5Monde et la RTS Radio Télévision Suisse Annie Butor Annie Butor a publié en 2013, le livre « Comment voulez que j’oublie…. » paru aux éditions Phoebus et en Poche. Annie Butor est la fille de Madeleine Rabereau et la belle fille de Léo Ferré qui l’a élevée. Dans ce livre de réminiscences, Annie raconte sa jeunesse, l’amour fou que Léo et Madeleine ont éprouvé l’un pour l’autre et témoigne de la collaboration de sa mère avec Léo pour faire émerger le grand artiste compositeur interprète. Delphine Morel, paroles de réalisatrice Comme beaucoup, j’aime Léo Ferré, le poète miroir d’autres poètes, le compositeur démiurge, l’incantateur. J’y reviens toujours quand le dimanche est morne et que seule une injection poétique détourne du gris matinal. Avec son langage en état de syncope prolongée, sa subjectivité en colère, le chanteur nous entraine dans l’aventure de l’être et de la liberté. “Les chansons de Léo Ferré ne consolent pas, ne mentent pas mais elles aident à vivre” En janvier 2014, j’ai lu le livre « Comment voulez-vous que j’oublie » d’Annie Butor et j’ai écrit un peu sur un coup de tête à l’auteure pour lui proposer un projet de documentaire adapté de son livre. La rencontre a eu lieu en Juin 2014 mais Annie hésitait à s’engager car l’écriture de ses souvenirs l’avait mobilisée pendant plusieurs années et que cette publication lui permettrait enfin de « laissez passer son passé ». A la fin de notre rencontre, elle a, contre toute attente, tiré de son sac à main « les mémoires d’un magnétophone », le premier livre de sa mère Madeleine Ferré édité en 1967 et me l’a donné. Notre échange s’est poursuivi et je suis allée chez elle, pour la première fois en Janvier 2015. Annie m’a montré des photos, des disques et le dernier manuscrit de sa mère « quand l’amour m’était chanté » qui n’a jamais été publié et qu’elle fera sans doute publier un jour. Sa principale motivation pour participer à ce projet était de faire reconnaître le rôle de sa mère pendant 18 ans au côté de l’artiste. En juin 2015, nous avons décidé que le projet serait une libre adaptation de son livre, qu’il aurait pour titre « quand l’amour m’était chanté » et que je choisirai parmi son livre les passages à adapter en creusant les motifs qui m’intéressent : la contribution de Madeleine, la transfiguration de l’intime dans les chansons avec des épisodes de leur vie de famille comme la chanson « Ça t’va » composée pour Madeleine ou la vie avec la guenon Pépée au sujet de laquelle Ferré composera une chanson éponyme en 1969... ...Anecdotes de tournage Le moulin de Villeneuve Annie regrettait de n’avoir jamais accompagné Madeleine et Léo au Moulin de Villeneuve, la villégiature du couple Aragon et Triolet car à l’époque, elle avait autre chose à faire et Aragon ne représentait pas ce qu’il représente aujourd’hui pour elle. Et c’est comme cela que nous avons décidé d’aller tourner au moulin de Villeneuve avec Annie et Nathalie Piégay-Gros l’auteure « d’Aragon et la chanson ». Quand l’équipe a découvert la maison avec le moulin à l’intérieur du salon et un bruit continu d’eau courante, l’ingénieur du son s’est inquiété de la prise de son mais tourner dans ce salon où Aragon pouvait lire parfois pendant des heures à ses invités des textes poétiques jusqu’à l’épuisement des convives était indispensable. La cage au château de Perdrigal J’ai rencontré dans le Lot l’un des ouvrier-métallurgiste qui a construit dans les années 60 l’immense cage où les singes que les Ferré avaient achetés à des cirques ambulants, vivaient. Pépée, elle n’y vivait pas, elle vivait en liberté dans les quarante hectares du château et avait sa chambre au château. Pierre Candaillé m’a raconté que la construction de cette cage avait été un chantier colossal, pas moins de deux ouvriers sur une période de deux ans et que Léo leur avait demandé à plusieurs reprises de continuer le chantier trouvant que la cage n’était pas assez grande. La cage que nous avons filmée et qui subsiste dans une des dépendances du château ne représente qu’une partie de ce qui avait été construit à l’époque, toute une partie ayant été démontée récemment par l’actuel propriétaire du château. France 3 Occitanie - Quand l'amour m'était chanté, un documentaire ...
#Léo Ferré#Léo et Madeleine#Madeleine Rabereau#Madeleine Ferré#Annie Butor#Quand l'amour m'était chanté#Pépée#Perdrigal#Delphine Morel#Comment voulez-vous que j’oublie#tv5monde#les mémoires d’un magnétophone#Ça t'va#Louis Aragon#Elsa Triolet#Elsa#Aragon et la chanson#Nathalie Piégay-Gros#Le moulin de Villeneuve#château de Perdrigal#France 3 Occitanie#Marie-France Guiseppin#Lot#Saint-Clair#Gourdon#Jean-Michel Defaye#Michel Boiron#Le chien#Avec le temps#Madeleine
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I Overdrive Trio & Marcel Kanche - “Le chemin d'enfer” (Léo Ferré) Joan Pau Verdier - “Le loup” ou ���Perdrigal” (Léo Ferré) Léo Ferré by SCL - Le chemin d'enfer «Léo Ferré m'a montré le chemin d'un possible» - Culture / Next À propos du Chemin d'enfer : LÉO FERRÉ La chose rurale dans l'œuvre de Ferré : LÉO FERRÉ Joan Pau Verdier ~ Christie ( Léo Ferré ) - YouTube Joan-Pau Verdier - Demain - Vidéo dailymotion Demain - Joan Pau Verdier - Ferré - YouTube Joan Pau Verdier - L'adieu (Apollinaire, L Ferré) - YouTube Joan Pau Verdier - Je vous vois encor (Verlaine, Ferré) - YouTube “Le loup” ou “Perdrigal” Le loup n’a plus de dents, il mange des idées ; À la radio il nous commente les nouvelles : As-tu vu ce matin mourir une chandelle ? Cette étoile de cire où meurent des années.. Il en va de l’espoir comme d’un tapis de vert. Usé, l’espoir déçu se trame une autre chaîne Sur les brisées de ceux qui portent de la laine, En guise de moutons le loup va prendre l’air. �� Je sais de vieux sapins qui n’ont pas leur raison, Ils fleurissent des jours, des mois, des parenthèses. Je sais des paradis perchés sur une chaise À scruter sous la pluie un désir de pardon.. Les arbres sont polis quand j’y passe mon cœur, Je me les fais copains d’une ancienne habitude, Et mes racines se mêlant à leur étude, Quand je deviens forêt ils deviennent malheur. Je suis le chêne blond d’un automne déçu, Des perdrix pour la chasse ont mis leur feu arrière, Les chansons de l’été des grillons de naguère Grillent dans le phono vers l’Ouest descendu. Je ne sais pas de ciel qui ne reflète Quoi ? Je ne sais pas d’oiseau qui n’ait un cri de glaive, Je ne sais qu’un devoir qui lentement s’achève Avec la fin du jour, avec la fin de moi. Je ne sais pas de vent qui ne veuille baisser, Je ne sais pas d’oiseau que n’appelle le nid, Je ne sais qu’un bonheur enfanté dans la nuit Et que nous élevons avec nos bras scellés. La nature est sévère à qui la prend d’un coup ; Nous sommes des charrues avec des socs de rêve, Et quand nous essayons le grain entre ses lèvres La nature nous rend la monnaie de nos sous. La loupe à l’œil, la plume aux serres, je souris Comme un aigle plus haut que sa littérature, Et mes petits dedans mon aire se figurent Que je vais les sortir avec ma poésie.. Les moutons dans les prés rêvent d’être mangés, Les loups dans la nuit bleue boivent du sang de Une, La nuit, quand ils s’en vont hurler dessous la brune, On dirait d’un concert aux archets délivrés. Arbres aux noms perdus, Chênes faits de bouleau, Hêtres décapités par un néant de paille, Foin rêvant d’être acquis aux meilleures ripailles, Fumier devenant OR sous l’arche des museaux.. Paradis des fureurs jaunes, je te salue ! Je t’apporte un bouquet de fidèle écriture, Un bouquet de parole où la voix démesure Les mots de tous les jours qui n’en finissent plus. Il faut prier pour moi dans ton ordre païen, Il faut me pardonner mes pas dans ton silence Et me donner le temps pour que mon temps commence, Pour que tout aille mieux et du Mal, et du Bien.. Il faut me laisser rire au sourire du bleu, Quand la figure du jardin me fait des signes Et que le sort jaloux relâche ses consignes Pour nous voir respirer ensemble, l’air heureux. Je voyais des maisons dans un glacis de toc, Un chimpanzé volant dans un ciel d’expertise Et mâchant dans sa barbe une rage soumise, Comme certains buveurs mâchent devant un bock.. Je voyais une avoine avenante et de chic, Folle, comme on le sait, dans la nuit des conquêtes, Et des ombres frôlant ses grâces de coquette, Saluant de mémoire un frôlement d’aspic. Je saluais les prés où se mire le Nord, Dans le vert en allé de ses fins cardinales, Dans la glace posée au pôle d’une eau pâle Qu’un avenir d’hiver a durcie dans sa mort. Un hibou dans les bois joue de la flûte en sol, Des cris, comme une écharpe aux gorges des fauvettes Lui jouent la tierce des terreurs et des boulettes.. O lugubres chansons des hiboux parasols ! Un visa pour la plaine, et je m’en vais demain. Les chevaux Cadillac hennissent kérozène, Je les vois arrêtés à l’arrêt Théorème, Piaffer dans le tourment d’un azur incertain. J’entends le train passer son message de fer, Le monde survécu dans un paquet de cendres, Un Boeing éployé qui ne veut plus descendre, O renaître de Vous et remanger la mer ! Repasser sous le plat du fer qui plane et plie, Etre la soie perdue au bord de la blessure, Etre le feu qui rêve au froid de la brûlure, Accaparer du Rien dans un verre d’oubli.
#I Overdrive Trio#Marcel Kanche#Le chemin d'enfer#Léo Ferré#Joan Pau Verdier#Le loup#Perdrigal#château de Perdrigal#Jacques Layani#léo ferré études et propos#Libération#Christie#La Mémoire et la mer#Léo Domani#Demain#L'adieu#Guillaume Apollinaire#Je vous vois encor#Paul Verlaine
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Le Loup (ou Perdrigal) PAROLES et MUSIQUE de LÉO FERRÉ
Le loup n’a plus de dents, il mange des idées ; À la radio il nous commente les nouvelles : As-tu vu ce matin mourir une chandelle ? Cette étoile de cire où meurent des années.. Il en va de l’espoir comme d’un tapis de vert. Usé, l’espoir déçu se trame une autre chaîne Sur les brisées de ceux qui portent de la laine, En guise de moutons le loup va prendre l’air. Je sais de vieux sapins qui n’ont pas leur raison, Ils fleurissent des jours, des mois, des parenthèses. Je sais des paradis perchés sur une chaise À scruter sous la pluie un désir de pardon.. Les arbres sont polis quand j’y passe mon cœur, Je me les fais copains d’une ancienne habitude, Et mes racines se mêlant à leur étude, Quand je deviens forêt ils deviennent malheur. Je suis le chêne blond d’un automne déçu, Des perdrix pour la chasse ont mis leur feu arrière, Les chansons de l’été des grillons de naguère Grillent dans le phono vers l’Ouest descendu. Je ne sais pas de ciel qui ne reflète Quoi ? Je ne sais pas d’oiseau qui n’ait un cri de glaive, Je ne sais qu’un devoir qui lentement s’achève Avec la fin du jour, avec la fin de moi. Je ne sais pas de vent qui ne veuille baisser, Je ne sais pas d’oiseau que n’appelle le nid, Je ne sais qu’un bonheur enfanté dans la nuit Et que nous élevons avec nos bras scellés. La nature est sévère à qui la prend d’un coup ; Nous sommes des charrues avec des socs de rêve, Et quand nous essayons le grain entre ses lèvres La nature nous rend la monnaie de nos sous. La loupe à l’œil, la plume aux serres, je souris Comme un aigle plus haut que sa littérature, Et mes petits dedans mon aire se figurent Que je vais les sortir avec ma poésie.. Les moutons dans les prés rêvent d’être mangés, Les loups dans la nuit bleue boivent du sang de Une, La nuit, quand ils s’en vont hurler dessous la brune, On dirait d’un concert aux archets délivrés. Arbres aux noms perdus, Chênes faits de bouleau, Hêtres décapités par un néant de paille, Foin rêvant d’être acquis aux meilleures ripailles, Fumier devenant OR sous l’arche des museaux.. Paradis des fureurs jaunes, je te salue ! Je t’apporte un bouquet de fidèle écriture, Un bouquet de parole où la voix démesure Les mots de tous les jours qui n’en finissent plus. Il faut prier pour moi dans ton ordre païen, Il faut me pardonner mes pas dans ton silence Et me donner le temps pour que mon temps commence, Pour que tout aille mieux et du Mal, et du Bien.. Il faut me laisser rire au sourire du bleu, Quand la figure du jardin me fait des signes Et que le sort jaloux relâche ses consignes Pour nous voir respirer ensemble, l’air heureux. Je voyais des maisons dans un glacis de toc, Un chimpanzé volant dans un ciel d’expertise Et mâchant dans sa barbe une rage soumise, Comme certains buveurs mâchent devant un bock.. Je voyais une avoine avenante et de chic, Folle, comme on le sait, dans la nuit des conquêtes, Et des ombres frôlant ses grâces de coquette, Saluant de mémoire un frôlement d’aspic. Je saluais les prés où se mire le Nord, Dans le vert en allé de ses fins cardinales, Dans la glace posée au pôle d’une eau pâle Qu’un avenir d’hiver a durcie dans sa mort. Un hibou dans les bois joue de la flûte en sol, Des cris, comme une écharpe aux gorges des fauvettes Lui jouent la tierce des terreurs et des boulettes.. O lugubres chansons des hiboux parasols ! Un visa pour la plaine, et je m’en vais demain. Les chevaux Cadillac hennissent kérozène, Je les vois arrêtés à l’arrêt Théorème, Piaffer dans le tourment d’un azur incertain. J’entends le train passer son message de fer, Le monde survécu dans un paquet de cendres, Un Boeing éployé qui ne veut plus descendre, O renaître de Vous et remanger la mer ! Repasser sous le plat du fer qui plane et plie, Etre la soie perdue au bord de la blessure, Etre le feu qui rêve au froid de la brûlure, Accaparer du Rien dans un verre d’oubli. Joan Pau Verdier - Le loup [ Léo Ferré ] : https://www.youtube.com/watch?v=tHmcbQh88dI http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/06/09/la-chose-rurale-dans-l-%C5%93uvre-de-ferre.html http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/02/02/histoire-du-chateau-de-perdrigal.html https://apocalypsohomobetonus.wordpress.com/2008/10/30/leo-ferre-et-pepee/
#Léo Ferré#Le Loup#Perdrigal ou Le Loup#Joan-Pau Verdier#Jacques Layani#Francis Delval#léo ferré études et propos#château de perdrigal
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Joan Pau Verdier - Le loup (ou Perdrigal) [ Léo Ferré ], chanson inédite. Dans sa parution originale, Perdrigal est dédié « À Serge et Jannah Arnoux, mes frères du Lot ». C’est un poème de vingt-trois quatrains d’alexandrins, soit quatre-vingt douze vers : http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/06/09/la-chose-rurale-dans-l-%C5%93uvre-de-ferre.html , texte du poème Perdrigal dans : https://apocalypsohomobetonus.wordpress.com/2008/10/30/leo-ferre-et-pepee/ Le château de Perdrigal : http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/02/02/histoire-du-chateau-de-perdrigal.html
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L'Anse du Guesclin - Léo FERRÉ "La mémoire et la mer" En Bretagne, l'île du Guesclin n'a pas oublié Léo Ferré Léo Ferré a acheté l'île Bretonne du Guesclin en 1960. C'est là qu'il a composé l'un de ses chefs d'oeuvre, "La mémoire et la mer". Le chanteur, compositeur et poète y a habité jusqu'en 1968. A la suite de la mort de l'artiste en 1993, le bien a été l'enjeu d'une querelle de succession jusqu'en 1996. Vendu cette année là, il a été restauré et le souvenir de Léo y est encore vivace. "La marée, je l'ai dans le coeur // Qui me remonte comme un signe // Je meurs de ma petite soeur, de mon enfance et de mon cygne...". Ces paroles, les premiers vers du chef d'oeuvre "La mémoire et la mer", Léo Ferré les a écrites au fort du Guesclin, sur l'îlot du même nom. Cette ��le qui n'en était une qu'à marée haute, Léo Ferré l'avait acquise en 1959 après un véritable coupe de foudre. Né et grandi à Monaco, Ferré entretenait une vraie fascination pour la mer. En Bretagne, l'océan et sa puissance l'avaient conquis.Il s'y rendait régulièrement et y trouvait l'inspiration même si, à cette époque, il occupait plutôt une autre de ses demeures, le château de Perdrigal (orthographe signée Ferré) dans le Lot. Découverte : l'île du Guesclin, paradis de Léo ferré - Vidéo ... Le Vieux Fort Et La Mer - YouTube
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Léo Ferré au Théâtre de Clermont Ferrand en 1984 © MaxPPP AFFAIRES SENSIBLES Léo Ferré, la musique insurgée Extrait de la fiction "Léo Ferré, la musique insurgée" de Jean-Pierre Thiercelin: "Après une quinzaine d’années de « temps difficiles », la décennie des années 60 est, pour Léo Ferré, celle de la vraie rencontre avec le public. Celle des albums de référence et des récitals dans les grands music-hall, tel Bobino qui deviendra l’un des rendez-vous rituels avec son public. La cinquantaine venue, Ferré semble enfin se trouver et peut s’affirmer, comme un des « grands » de la chanson. Mais, paradoxalement, cet éclatement de son talent, comme chanteur mais aussi comme musicien et poète, fruit d’un long travail acharné, épaulé par la présence et le soutien sans faille de Madeleine, est contrebalancé par une inexorable descente aux enfers de leur couple. L’isolement volontaire dans le camp retranché peuplé d’animaux en semi liberté, qu’est devenu le château de Perdrigal et la dépression consécutive de Madeleine, en sont la cause annoncée. Et vient le temps de l’impasse..." L'invité, Robert Belleret : Il est l’auteur de Léo Ferré, une vie d'artiste... Léo Ferré, la musique insurgée - France Inter
#Léo Ferré#France Inter#Robert Belleret#Léo Ferré une vie d'artiste#Jean-Pierre Thiercelin#Fiction#Léo Ferré la musique insurgée#Madeleine et Léo
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Château de Pech-Rigal (ou Pechrigal ou encore Perdrigal) à Saint-Clair, près de la cité médiévale de Gourdon dans le département du Lot Le Loup (ou Perdrigal) PAROLES et MUSIQUE de LÉO FERRÉ Le loup n’a plus de dents, il mange des idées ; À la radio il nous commente les nouvelles : As-tu vu ce matin mourir une chandelle ? Cette étoile de cire où meurent des années.. Il en va de l’espoir comme d’un tapis de vert. Usé, l’espoir déçu se trame une autre chaîne Sur les brisées de ceux qui portent de la laine, En guise de moutons le loup va prendre l’air. Je sais de vieux sapins qui n’ont pas leur raison, Ils fleurissent des jours, des mois, des parenthèses. Je sais des paradis perchés sur une chaise À scruter sous la pluie un désir de pardon.. Les arbres sont polis quand j’y passe mon cœur, Je me les fais copains d’une ancienne habitude, Et mes racines se mêlant à leur étude, Quand je deviens forêt ils deviennent malheur. Je suis le chêne blond d’un automne déçu, Des perdrix pour la chasse ont mis leur feu arrière, Les chansons de l’été des grillons de naguère Grillent dans le phono vers l’Ouest descendu. Je ne sais pas de ciel qui ne reflète Quoi ? Je ne sais pas d’oiseau qui n’ait un cri de glaive, Je ne sais qu’un devoir qui lentement s’achève Avec la fin du jour, avec la fin de moi. Je ne sais pas de vent qui ne veuille baisser, Je ne sais pas d’oiseau que n’appelle le nid, Je ne sais qu’un bonheur enfanté dans la nuit Et que nous élevons avec nos bras scellés. La nature est sévère à qui la prend d’un coup ; Nous sommes des charrues avec des socs de rêve, Et quand nous essayons le grain entre ses lèvres La nature nous rend la monnaie de nos sous. La loupe à l’œil, la plume aux serres, je souris Comme un aigle plus haut que sa littérature, Et mes petits dedans mon aire se figurent Que je vais les sortir avec ma poésie.. Les moutons dans les prés rêvent d’être mangés, Les loups dans la nuit bleue boivent du sang de Une, La nuit, quand ils s’en vont hurler dessous la brune, On dirait d’un concert aux archets délivrés. Arbres aux noms perdus, Chênes faits de bouleau, Hêtres décapités par un néant de paille, Foin rêvant d’être acquis aux meilleures ripailles, Fumier devenant OR sous l’arche des museaux.. Paradis des fureurs jaunes, je te salue ! Je t’apporte un bouquet de fidèle écriture, Un bouquet de parole où la voix démesure Les mots de tous les jours qui n’en finissent plus. Il faut prier pour moi dans ton ordre païen, Il faut me pardonner mes pas dans ton silence Et me donner le temps pour que mon temps commence, Pour que tout aille mieux et du Mal, et du Bien.. Il faut me laisser rire au sourire du bleu, Quand la figure du jardin me fait des signes Et que le sort jaloux relâche ses consignes Pour nous voir respirer ensemble, l’air heureux. Je voyais des maisons dans un glacis de toc, Un chimpanzé volant dans un ciel d’expertise Et mâchant dans sa barbe une rage soumise, Comme certains buveurs mâchent devant un bock.. Je voyais une avoine avenante et de chic, Folle, comme on le sait, dans la nuit des conquêtes, Et des ombres frôlant ses grâces de coquette, Saluant de mémoire un frôlement d’aspic. Je saluais les prés où se mire le Nord, Dans le vert en allé de ses fins cardinales, Dans la glace posée au pôle d’une eau pâle Qu’un avenir d’hiver a durcie dans sa mort. Un hibou dans les bois joue de la flûte en sol, Des cris, comme une écharpe aux gorges des fauvettes Lui jouent la tierce des terreurs et des boulettes.. O lugubres chansons des hiboux parasols ! Un visa pour la plaine, et je m’en vais demain. Les chevaux Cadillac hennissent kérozène, Je les vois arrêtés à l’arrêt Théorème, Piaffer dans le tourment d’un azur incertain. J’entends le train passer son message de fer, Le monde survécu dans un paquet de cendres, Un Boeing éployé qui ne veut plus descendre, O renaître de Vous et remanger la mer ! Repasser sous le plat du fer qui plane et plie, Etre la soie perdue au bord de la blessure, Etre le feu qui rêve au froid de la brûlure, Accaparer du Rien dans un verre d’oubli. Joan Pau Verdier ~ Le loup [ Léo Ferré ] - YouTube La chose rurale dans l'œuvre de Ferré : LÉO FERRÉ Le château de Perdrigal : LÉO FERRÉ Château de Pechrigal — Wikipédia Radio : Léo Ferré, un poète en Quercy | Colette Brogniart Événements | Colette Brogniart Léo Ferré | Colette Brogniart Leo FERRE par Colette Brogniart - VAYRAC - 46130 - YouTube
#Léo Ferré#Le Loup#Perdrigal#château de Perdrigal#Château de#Pech-Rigal#Joan Pau Verdier#jacques layani#léo ferré études et propos#château de Pechrigal#Gourdon#Lot#Quercy#Léo Ferré un poète en Quercy#Colette Brogniart
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CHRISTINE LETELLIER, “LÉO FERRÉ l’Unique et sa solitude” (1993), p267..: ...Mais si la solitude au sein de la nature peut apaiser certains tourments de l’âme, LÉO FERRÉ ne se leurre pas quant à la Nature-confidente du solitaire et la dépouille, dans son poème LE LOUP intitulé tout d’abord PERDRIGAL, de tous ses oripeaux romantiques...Dans une réalité intimement vécue, LÉO FERRÉ avoue: “La nature est sévère à qui la prend d’un coup”, et le “paradis des fureurs jaunes” dans le dur paysage , ô combien, du QUERCY, “cette terre dure, maussade, d’une tristesse contenue”, menace de se transformer en enfer comme l’annonce ce jaune, “Cette couleur qui fonce à mort vers les ténèbres” et à jamais marquée dans l’oeuvre de FERRÉ par les blés et les tournesols de VAN GOGH...
Chanson inédite de LÉO FERRÉ, LE LOUP, par JOAN-PAU VERDIER : https://www.youtube.com/watch?v=tHmcbQh88dI
#Léo Ferré#Quercy#château de perdrigal#poème perdrigal#Le Loup#Vincent Van Gogh#Joan-Pau Verdier#Christine Letellier#Léo Ferré l'Unique et sa solitude
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UN ÉLÉMENT DÉSTABILISATEUR...
ROBERT BELLERET, “LÉO FERRÉ une vie d'artiste”, p371..: ..ANNIE c'est à la fois une bouffée d'air parisien - elle poursuit des études au QUARTIER LATIN - et de jeunesse et UN ÉLÉMENT DÉSTABILISATEUR parce que révélateur…D'entrée, le choix d'une installation à GOURDON (: PERDRIGAL) avait provoqué une crise entre le couple et la jeune fille…LES MÉMOIRES D’UN MAGNÉTOPHONE (: de MADELEINE FERRÉ) s'ouvrent quasiment sur le retour, très provisoire d'ANNIE qui…se fait un honneur de lancer à LÉO, venu la chercher à la gare: “Tu vois, je suis venue mais pas à genoux.” Et MADELEINE a beau dire que l'événement ne ressemble en rien au “retour de l'enfant prodigue..”, certaines apparences le démentent. Elle a préparé les feux dans les cheminées…et LÉO “Poutachou” a acheté la plus belle lampe chez le quincailler du coin…
#léo ferré#annie butor#léo et madeleine#château de perdrigal#robert belleret#léo ferré une vie d'artiste#un élément déstabilisateur#madeleine rabereau ex ferré#les mémoires d'un magnétophone
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L’HISTOIRE DE PÉPÉE...
LOUIS-JEAN CALVET, LÉO FERRÉ (poche), p102..: ..L'HISTOIRE DE PÉPÉE…EST UN MYTHE que l'on a un peu de tristesse à détruire…il s'agit d'une fable, c'est à dire d'un récit imaginaire…Baptisée JOLIE MÔME, puis PÉPÉE, la petite guenon entre donc dans la famille et y restera sept ans. Un chimpanzé à PARIS, ce n'est guère pratique. A GUESCLIN, même, l'île est trop étroite pour les ébats du singe. Le couple partira donc s'installer dans LE LOT…dans le château de SAINT-CLAIR…que LÉO rebaptisera PERDRIGAL. En fait de château, il s'agit surtout d'une ruine que le singe n'améliorera guère. “Ta PÉPÉE qui fait le toit”, dans LE CHIEN (: http://jccabanel.free.fr/leo_ferre_textes_et_chansons.htm ), c'est elle, bien sûr. Et elle le défaisait plutôt, lançant les tuiles aux quatre vents. IL PLEUT DANS MA CHAMBRE, chantait CHARLES TRENET (: http://www.ina.fr/video/I05066803 ) , mais il pleuvait partout à PERDRIGAL…La vie devient très vite intenable…
#léo ferré#louis-jean calvet#pépée#château de perdrigal#le chien#charles trenet#stéphane grapelli#il pleut dans ma chambre
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REQUIEM POUR UN GRAND-PÈRE.
MAURICE FROT, “LÉO FERRÉ COMME SI J’VOUS DISAIS”, p90..: Oui, la PÉPÉE, fallait s’ la faire ! Surtout toi…qu'étais son compagnon de jeu, son souffre-douleur de prédilection. Mais si souvent elle t'enlaçait de ses quatre bras, te plaquait de gros bisous et même - oserais-je le dire? - des languouses fourrées, oui !…Mais aux artistes la vie sensible, n'est-ce pas ? L'exaltation ravageuse, l'irresponsabilité. Car, si chacun connaît l'existence de la “guenon” - SON PÈRE a tant chanté le REQUIEM de sa fin tragique (tu veux rire ? Un journaliste avait titré son article-commentaires: REQUIEM POUR UN GRAND-PÈRE !, https://www.youtube.com/watch?v=uJ-PErw7GqQ ) -, peu savent qu'en quelques années la famille s'agrandit, se chimpanzéifie…A ce train la vie devient vite invivable…L'isolement absolu…La journée…LE POÈTE PLONGE DANS SA “BANQUE” et, sous des solfèges d'oiseaux tous jazzimuts, travaille copieux…
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LA RÉALITÉ EST BIEN DIFFÉRENTE...
LOUIS-JEAN CALVET, LÉO FERRÉ (poche), p105: ..GUESCLIN, l'île en BRETAGNE, était un lieu convivial où se pressaient les amis, (le château de) PERDRIGAL aurait pu l'être aussi. Bientôt il n'y vient plus personne, sauf MAURICE FROT bien sûr, HUBERT GROOTECLAES…et sa femme NINETTE…Tout cela n'arrange guère l'ambiance dans le couple ! Il y a bien sûr quelques photos, en illustration sur une pochette de disque ou dans la presse, montrant par exemple LÉO poussant le “BÉBÉ” dans un landau, ou encore souriant, sa guenon sur les épaules. SCÈNES TOUCHANTES, certes…Car LA RÉALITÉ EST BIEN DIFFÉRENTE. Un singe n'est pas un bébé que l'on promène en landau, que l'on cajole…c'est un animal sauvage, qui reprend ses habitudes de liberté dès qu'on lui laisse la bride sur le cou. Il faut lui faire comprendre en permanence qui est le maître, le faire obéir…// PÉPÉE: https://www.youtube.com/watch?v=uJ-PErw7GqQ
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MARIE-CHRISTINE écoutait.
LUDOVIC PERRIN, “On couche toujours avec des morts”,p53..: Deux servantes officiaient à PERDRIGAL. Elles vivaient à demeure. NICOLE servait, MARIE-CHRISTINE, embauchée en 1963, à l'âge de seize ans, gardait les petits chimpanzés sur la colline…Plusieurs fois par jour, LÉO livrait les repas aux animaux sur la petite colline. La tâche lui incombait, jeu de navette avec le château effectué dans une camionnette. Il finit par s'attarder. Il aidait, il parlait. MARIE-CHRISTINE écoutait. Qu'avaient-ils à se dire ? Elle rien, c'était une taiseuse. Mais lui ? Un vrai moulin à paroles. Il en avait gros sur le coeur. Une vie de château ? Un enfer, oui…L'utopie d'un îlot créatif s'était éloignée. MARIE-CHRISTINE l'écoutait toujours. Où était LÉO ? Forcément avec la petite espagnole. Son écoute l'avait rendue indispensable. Et puis, elle ne le jugeait pas, elle ne finissait pas ses phrases, ne les remettait pas sans cesse sur le tapis…
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AU CENTRE DE L’ARCHE, PÉPÉE.
LUDOVIC PERRIN, “Hors-Série LÉO FERRÉ, LE MONDE”, p89: ..Conforté par les écrits de la psychanalyste ALICE MILLER qui n'hésitait pas à recontextualiser un lieu d'adulte dans les décors abîmés de l'enfance, on peut supposer que (le château de) PERDRIGAL, avec ses hauts REMPARTS, correspond pour LÉO au souvenir reconstitué du pensionnat de BORDIGHERA, dans ce collège de Frères où son jeune corps fut outragé par ces représentants de DIEU abusant d'autant plus de leur position que celle-ci s'inscrit dans le sacré. Dans cette grande ARCHE DE NOÉ qu'était PERDRIGAL, LÉO, au milieu de tous ces “pensionnaires” abandonnés, maltraités et privés de parole, avait créé une loi d'amour pour protéger ces animaux…AU CENTRE DE L’ARCHE, PÉPÉE évoluait comme une reine, insaisissable, indomptable, désinhibée. Ce à quoi tend tout artiste…
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L’ORTIE ANARCHISTE.
ROBERT BELLERET, “LÉO FERRÉ une vie d'artiste”, p425..: “Au blé qui dresse sa gueule toute jaune dans les plaines des hommes je préfère l'ortie anarchiste..” (BENOÎT MISÈRE )…l'exil bucolique de PERDRIGAL n'a pas changé la nature profonde de FERRÉ. Il l'a même renforcé. Pour lui, on l'a compris, L’ANARCHIE ne relève ni de la posture ni de l'engagement véritable, elle constitue un idéal, un repère. Mieux un état d'âme, d'une “extrême noblesse”. C'est lui-même qui le dit: “Divine Anarchie, adorable Anarchie, tu n'es pas un système, un parti, une référence, mais un état d'âme. Tu es la seule invention de l'homme, et sa solitude, et ce qui reste de liberté. Tu es l'avoine du poète..” (Préface du recueil POÈTE.. VOS PAPIERS !)…Il dira avoir lu MIKHAÏL BAKOUNINE, mais aussi MAX STIRNER (auteur de “L'Unique et sa propriété”) qui lui a beaucoup plu et, comme ce dernier, c'est un individualisme irréductible qui réglera sa vie et dirigera sa conscience…
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