#cercle décoré
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Décoration chambre de bébé, cadeau de baptême ou de naissance thème marin https://www.lafeepoudree.fr/cercles-decores/1052-cercle-20cm-decore-prenom-theme-mer-decoration-bateau-bleu-pastel-marin-blanc-et-beige.html
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Tu es Gay ?
J'étais étudiant et mon éducation avec ma soeur et Christine m'avait permis de goûter tous les plaisirs des deux sexes. J'avais eu le plaisir de faire l'amour avec Christine à quelques reprises lors de nos jeux de l'après-midi, sur leur demande à toutes les deux. Mais… Je n'avais pas encore eu de relation sexuelle avec une fille en dehors de notre cercle intime. L'occasion s'est présentée avec ma première chérie, rencontrée à l'Université. Le souci, vous vous en doutez, était que sous mes dehors de garçon "normal", j'étais plutôt féminin. Dans l'armoire de ma chambre d'étudiant, il y avait peut être deux ou trois slips de garçon mais ils étaient perdus au millieu des petites culottes, des petites jupes et robes, des collants et de mes nuisettes ! J'avais presque autant de vêtements de fille que de garçon et beaucoup plus de lingerie. C'est dans ce cadre, en fin de soirée, que j'ai reçu ma première chérie dans ma chambre. Je ne lui avais rien dit par peur de la moquerie (j'y avais déjà eu droit à la piscine) et j'avais un peu honte aussi. C'est lorsqu'elle a déboutonné mon jean qu'elle a eu la surprise. Elle a découvert une culotte de coton blanc décorée de dentelle et de petites fleurs qui couvrait mon sexe presqu'entièrement épilé. Elle a eu un petit mouvement de recul et elle m'a dit : " Tu es gay !" Non, bien sûr que non ! J'aime trop les filles et j'aime me sentir bien dans mes dessous ! lui ai-je répondu. Craignant qu'elle parte, je lui ai demandé de m'écouter et je lui ai raconté mon histoire, mes apprentissages… ma vie cachée. Cela a pris un peu de temps et peu à peu elle s'est rapprochée de moi et elle a repris son exploration de mon jean. Nous avons ensuite fait l'amour et je pense que je lui ai donné du plaisir. Mes enseignements reçus de ma soeur et Christine m'ont permis de savoir comment m'y prendre. Nous sommes restés ensemble ensuite pendant quelques semaines nous avons partagé beaucoup de choses, à commencer par mes culottes qu'elle adorait m'emprunter !
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You're gay!
I was a student and my education with my sister and Christine had allowed me to taste all the pleasures of both sexes. I had had the pleasure of making love with Christine a few times during our afternoon games, at their request. But… I had not yet had sexual relations with a girl outside our intimate circle. The opportunity arose with my first sweetheart, whom I met at the University. The problem, as you can imagine, was that under my "normal" boy exterior, I was rather feminine. In the wardrobe of my student room, there were perhaps two or three pairs of boy's briefs but they were lost in the middle of the panties, the little skirts and dresses, the tights and my nighties! I had almost as many girls' clothes as boys' clothes and much more lingerie. It was in this context, at the end of the evening, that I received my first sweetheart in my room. I hadn't told her anything for fear of being mocked (I had already been mocked at the swimming pool) and I was a little ashamed too. It was when she unbuttoned my jeans that she was surprised. She discovered a pair of white cotton panties decorated with lace and little flowers that covered my almost entirely shaved sex. She took a step back and said to me: "You're gay!"
No, of course not! I like girls too much and I like feeling good in my underwear! I answered her. Fearing that she would leave, I asked her to listen to me and I told her my story, what I had learned… my hidden life. It took a little time and little by little she got closer to me and she resumed her exploration of my jeans. We then made love and I think I gave her pleasure. My lessons from my sister and Christine allowed me to know how to do it. We stayed together for a few weeks and shared a lot of things, starting with my panties that she loved to borrow!
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Feeling things
Si je devais expliquer mes émotions à quelqu'un qui n'y connait rien, je lui dirais que la plupart du temps, mes émotions ne sont pas intenses, pas pleines, pas saturées. Plutôt pastels. Pas rouge vibrant mais un genre de truc délavé.
Quelqu'un meurt? "Oh c'est triste". Je ne ressens pas grand chose à part savoir que c'est triste. Pour que mes émotions soient vibrantes et fortes, il faut que d'autres éléments s'additionnent.
Par exemple si cela correspond à de l'excitation, de l'intérêt, quelque chose de nouveau. La je vis vraiment les choses, et relativement intensément comparé à ma base-line. Être intéressé / accroché par quelque chose ça fait toute la différence, mais évidemment l'anxiété / la panique peuvent également décupler le ressenti, mais pas toujours. Et bien sûr je peux être pris de tristesse et en pleurer, mais il faut que cela me touche plus profondément.
Mes enfants aussi m'ont offert un déclic émotionnel particulier. Je ressens plus de choses. Je leur fait volontiers des calins alors que je ne suis pas du tout tactile en dehors de personnes que j'autorise dans le cercle plus intime, et même là, je ne suis pas la créature la plus en recherche de contact physique.
Quelque chose que je n'apprécie pas est de sentir que les gens qui m'entourent sont en attente d'une réaction émotionnelle particulière. On attend de moi une certaine intensité aussi. Bien souvent je me sens vide et pas trop concerné par ce truc que les autres humains semblent traverser, ça a plutôt tendance à m'importuner en fait et je réalise que je règle mes émotions intenses en solo parce que je trouve que "ça se fait aps" de tirer les gens la dedans.
Eh, tout ça, ça match avec l'autisme en fait, mais mon tda a des particularités qui contre-balancent certains aspects du côté aspie. J'ai vu un meme passer à ce sujet et ça résume bien les choses, j'ai tellement de trucs qui se chevauchent que ça me rend très mask-on, sauf si tu traines assez avec moi (et que je suis forcé d'interagir spontanément, parce que si je peux jouer un de mes rôles, je fais assez bien illusion).
Enfin, tout ça pour dire que je me suis encore rendu dans ce petit cimetière dans lequel les tombes de certains enfants me font à chaque fois chialer, et c'est pas anodin. Je ne sais pas ce que cet endroit agite si fort en moi. Je crois que ce sont ces tombes très décorées à côté de ces tombes très abandonnées.
C'est dur la vie putain.
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Le trésor de Beng Meala
Le temple de Beng Meala était impressionnant. Il était recouvert de lianes et de mousses, et ses tours s'élevaient vers le ciel. Il semblait abandonné depuis des siècles, et aucun signe de vie humaine n'était visible. Tintin et Titine s'approchèrent avec prudence, en scrutant les alentours. Ils remarquèrent une ouverture dans un mur, qui semblait être l'entrée du temple. Ils décidèrent de s'y engouffrer, en espérant y trouver le trésor.
Ils se retrouvèrent dans un couloir sombre, éclairé par des torches. Ils avancèrent avec précaution, en évitant les toiles d'araignées et les ossements. Ils arrivèrent à une salle circulaire, où se dressait un autel orné de sculptures. Sur l'autel, il y avait un livre ancien, relié de cuir. Tintin s'en saisit et l'ouvrit. Il y avait des inscriptions en khmer, qu'il ne comprenait pas. Il décida de le garder, en pensant qu'il pourrait le traduire plus tard.
Ils continuèrent leur exploration, en suivant le couloir qui partait de la salle. Ils arrivèrent à une porte en bois, fermée par un cadenas. Tintin sortit son couteau et essaya de forcer la serrure. Il réussit à ouvrir la porte, et ils entrèrent dans une nouvelle pièce. Celle-ci était remplie de statues de Bouddha, disposées en cercle. Au centre, il y avait un piédestal, sur lequel reposait une clé en or. Tintin s'approcha pour la prendre, mais il déclencha un mécanisme. Des flèches empoisonnées se mirent à jaillir des murs, en visant les intrus. Tintin et Titine se jetèrent à terre, en se protégeant avec le livre. Ils attendirent que les flèches cessent de voler, puis ils se relevèrent. Tintin prit la clé en or, et ils sortirent de la pièce.
Ils reprirent le couloir, qui les mena à une autre porte. Celle-ci était en fer, et portait une inscription en khmer. Tintin essaya de la déchiffrer, en se basant sur le livre. Il comprit qu'il fallait prononcer un mot de passe pour ouvrir la porte. Il essaya plusieurs mots, sans succès. Il se souvint alors que la clé en or avait une forme particulière. Il la regarda de plus près, et il vit qu'elle formait le symbole du soleil. Il eut une idée. Il prononça le mot "Surya", qui signifiait soleil en khmer. La porte s'ouvrit, et ils entrèrent dans la dernière pièce.
Celle-ci était la plus grande et la plus belle. Elle était décorée de fresques et de mosaïques, représentant des scènes de la vie du roi Jayavarman VII, le fondateur du temple. Au fond, il y avait un trône, sur lequel était assis un squelette, vêtu de bijoux et de brocart. Devant lui, il y avait un coffre en bois, fermé par un cadenas. Tintin inséra la clé en or dans la serrure, et ouvrit le coffre. Il découvrit alors le trésor de Beng Meala: des lingots d'or, des pierres précieuses, des statues, des armes, et des objets d'art. Tintin et Titine étaient émerveillés. Ils avaient réussi à trouver le trésor, après avoir surmonté les épreuves. Ils se félicitèrent, et se préparèrent à emporter leur butin. Mais ils ne se doutaient pas qu'ils n'étaient pas seuls. Des hommes armés, qui les avaient suivis discrètement, les attendaient à la sortie du temple. Ils étaient les hommes de main d'un trafiquant d'antiquités, qui convoitait le trésor. Ils s'apprêtaient à attaquer Tintin et Titine, pour les éliminer et voler le trésor. Tintin et Titine prirent la fuite par le chemin de fer de la petite ceinture.
Ecrit par GPT4
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SAMEDI 14 SEPTEMBRE 2024 (Billet 3/3)
« UNE SOIRÉE RATÉE »
Elle avait pourtant virtuellement bien commencé lorsque JM, pour « fêter » leur 40e Anniversaire de Mariage avec Marina, avait réservé le 6 mai dernier, pour le jeudi 12 septembre, 2 places de théâtre pour aller voir la pièce dont à l’époque tout le monde disait le plus grand bien, tirée d’un film qui a obtenu dans le monde entier un nombre incroyable de récompenses en 1990 : « Le cercle des poètes disparus » avec, dans le rôle principal, Stéphane Freiss.
Nous nous en faisions une joie car nous n’allons pas souvent au théâtre (faut réserver longtemps à l’avance et ce sont des sorties qui coûtent relativement cher…).
Evidemment nous prévoyons toujours un dîner soit avant soit après la représentation. Cette fois-ci, après quelques recherches sur Internet, nous avions choisi de dîner au « Bouillon Julien », 16 rue du Faubourg St Denis, très proche du « Théâtre Libre » où se donnait la pièce.
La séance étant à 21h, nous avions prévu large (en se disant que nous prendrions éventuellement un petit apéro pour rallonger le temps du dîner) et étions devant « Julien » à 19h. Grand bien nous en a pris car nous avons fait un peu plus d’1 heure de queue avant qu’on nous place enfin à table. L’heure tournait, nous avons même failli partir. Du coup, le temps qu’on vienne nous prendre la commande, nous avons mis plus de temps à attendre qu’à dîner. Nous le saurons pour la prochaine fois, ne jamais aller dans ce style de restaurant (« Chartier », « Julien »…), certes typiques, historiques même ! et au rapport qualité/prix imbattable, quand on a prévu quelque chose après.
Pour info (et les amoureux de Paris), nous vous recopions ci-dessous le texte imprimé sur les sets en papier disposés sur les tables.
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BOUILLON JULIEN
« Ici, tout est beau, bon, pas cher »
Au milieu du 19e, un boucher, Pierre-Louis Duval, crée pour les travailleurs des Halles le premier « Bouillon », établissement où l’on sert un repas fort simple mais consistant. Plus tard, Camille et Édouard Chartier reprennent l’idée à leur compte mais installe leurs « Bouillons » dans des décors somptueux. Sur ce modèle, en 1906, Édouard Fournier inaugure à son tour le « Bouillon Julien », véritable perle de l’Art Nouveau : les miroirs, les lumières, les couleurs, les panneaux, en pâte de verre, les extravagantes moulures de staff sculpté de motifs végétaux, féminins ou animaliers, le sol recouvert de carrelages symbolisant des tapis de fleurs sont un ravissement pour les yeux.
Ce somptueux établissement semble n’avoir été créé que pour le plaisir de clients fortuné et pourtant Julien est fier de n’être qu’un authentique « Bouillon ».
N’oubliez pas d’admirer :
Le magnifique bar en acajou de Cuba, arrondi et décoré de volutes et d’arabesques, recouvert d’un tablier d’étain ouvragé. Il a été dessiné et réalisé par Louis Majorelle, décorateur-ébéniste et membre de l’École de Nancy.
La grande verrière du plafond aux motifs végétaux, signée du père du peintre Bernard Buffet, diffuse une lumière douce et gaie.
Les appliques en bronze doré, évoquant des bouquets de tulipes, éclairent les quatre saisons symbolisées par des femmes-fleurs dont les robes sont incrustées de cabochons et de perles de verre coloré. Ces panneaux sont dus à Louis Trezel qui s’est inspiré de l’œuvre du peintre tchèque, Alfons Mucha.
Sur le mur du fond, Armand Segaud signe de splendides panneaux, encadrant un miroir, où des paons sur fond de lune, d’étoiles et de fleurs blanches, symbolisent l’éternité et le paradis.
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LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS
Nous sommes rentrés dans le théâtre à 20h45, une très belle salle (archi-peine !) que nous ne connaissions pas. Bien placés au deuxième rang à la corbeille, nous nous attendions à retrouver le charme et l’émotion du film avec Robin Williams qui nous avait tant plu.
Mais, inutile de tourner autour du pot plus longtemps, la pièce ne nous a pas du tout plu. D’abord parce qu’on entendait très, très mal. Les acteurs surjouent un peu le côté « ado » de leurs rôles, font beaucoup de gestes, crient plus qu’ils ne parlent fort. A leur décharge, l’acoustique du théâtre (un ancien music-hall, transformé pendant des années en salle de cinéma) est loin d’être performante. Et, pour finir, Stéphane Freiss en professeur de poésie ne nous a pas du tout convaincus. Pas de charisme, un jeu toujours égal, un peu « fadasse »… Bref, nous avons regardé souvent notre montre, heureusement la pièce ne dure qu’1h30 et nous nous sommes beaucoup ennuyés.
A noter que nos avis ne correspondent pas du tout à ceux des grands critiques de théâtre (du Monde, de Télérama, du Figaro…), peut-être étaient-ils beaucoup mieux placés que nous. De plus, la pièce s’est d’abord jouée au théâtre Antoine, l’acoustique ne doit pas être la même. Il n’y a pas eu de rappels à la fin ni d’enthousiasme débordant dans les applaudissements. Par contre un public très jeune et ça, c’est très sympathique.
De cette soirée (« ratée »), nous ne retiendrons que le très beau décor du « Bouillon Julien »… Quant aux plats, nous les avons choisis parce qu’on nous a dit qu’ils nous seraient servis rapidement. C’était simple et bon, rien à redire.
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La Mésopotamie en bref : Un voyage au cœur des premières civilisations
La Mésopotamie, berceau des plus anciennes civilisations connues, a vu l'émergence de cités-États et d'empires majestueux entre le Tigre et l'Euphrate, de 3500 à 539 av. J.-C. Plongeons dans cette fascinante histoire.
Sumer, où tout a commencé Dès 3500 av. J.-C., les Sumériens bâtissent les premières villes, inventent l'écriture cunéiforme et posent les bases de l'urbanisme. Uruk, Ur, Lagash : autant de cités-États rayonnantes de cette période fondatrice.
D'Akkad à Babylone Vers 2334 av. J.-C., Sargon le Grand fonde le puissant empire d'Akkad qui unifie la région. Plus tard, Babylone domine à son tour sous Hammurabi (1792-1750 av. J.-C.) et son célèbre code de lois. Avec ses impressionnantes murailles et portes, la cité biblique incarne la splendeur mésopotamienne.
L'heure de gloire de l'Assyrie De 911 à 609 av. J.-C., l'Assyrie règne en maître depuis ses capitales Assur, Nimroud et Ninive. Les souverains assyriens, bâtisseurs et conquérants, laissent en héritage de somptueux palais décorés de bas-reliefs.
Babylone, ultime éclat Nabuchodonosor II (604-562 av. J.-C.) redonne à Babylone sa superbe, avec une architecture grandiose comme la porte d'Ishtar. Mais en 539 av. J.-C., la cité tombe aux mains de Cyrus de Perse. La Mésopotamie perd son indépendance.
Un héritage universel Science, droit, mythes, arts... La Mésopotamie a légué des trésors à l'humanité. Le mythe de Gilgamesh, la division du cercle en 360°, le système sexagésimal, l'astrologie : autant d'inventions qui ont traversé les millénaires.
Des sites inoubliables De l'Irak à la Syrie, les sites archéologiques de Babylone, Ur, Uruk, Mari ou Ninive permettent de marcher dans les pas de ces civilisations hors du commun qui continuent de nous fasciner près de 4000 ans plus tard.
Pour aller plus loin : "La Mésopotamie" de J-C. Margueron "Histoire de la Mésopotamie" de G. Roux "Mésopotamie : L'écriture, la raison et les dieux" de J. Bottéro
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Elicia White (Alizée)
Âge estimé à 395 ans || 28 octobre Mesure 1 mètre 70
Duchesse || Immortelle
Née il y a plusieurs siècles au sein de la famille ducale White régnant sur les Terres du Nord, réputées pour leurs hivers rudes et longs, Elicia put avoir un début de vie agréable en compagnie de ses deux parents et de domestiques qu'elle considérait comme ses amis.
Se démarquant pour ses talents d'épéiste, elle suivit les pas de son père et devint commandante des troupes armées du duché à seulement dix-huit ans, recevant ainsi le devoir de protéger leurs terres des monstres démoniaques qui ne cessaient de pulluler depuis des dizaines d'années. En même temps, elle apprenait à gérer les relations sociales avec les autres duchés et familles nobles, soutenue par sa mère qui était connue pour toujours être au centre des cercles sociaux.
Elicia tomba aussi amoureuse durant cette période. C'est son bras droit et ami d'enfance, un chevalier de renom qui avait juré de la protéger au péril de sa propre vie, qui réussit à gagner son cœur. Entre les batailles contre les monstres, tous deux se voyaient très régulièrement pour entretenir leur relation. Ils apparaissaient également ensemble lors des événements organisés par d'autres nobles ou par le duc.
Sa vie fut complètement chamboulée par sa rencontre avec un démon, la nuit de ses 25 ans. Ce dernier se révélant être à l'origine des monstres qui pullulaient sur les terres du duché, il fit « don » à Elicia d'un véritable cadeau empoisonné pour la féliciter de ses exploits contre ses sbires : l'immortalité.
En un claquement de doigt et contre son gré, un pentagramme apparut dans sa nuque et prouva sa condamnation à voir ses êtres chers périr sans jamais pouvoir les rejoindre. Certains parmi les employés du Duché, notamment le majordome, le chef cuisinier, le jardinier et l’intendante, subirent également la malédiction en étant condamnés par le démon à la servir jusqu’à la fin des temps.
Ses parents, qui la firent duchesse en dépit de tout et qui ne cessèrent de chercher un moyen pour la libérer de sa malédiction, moururent les premiers. Ensuite, ce fut au tour de son premier amour, puis des domestiques qui n’avaient pas été maudits.. et ainsi de suite.
Au fil du temps, elle voyait ceux qui lui étaient chers changer jusqu'à leur trépas, tandis qu'elle restait toujours la même. Elle était aussi témoin de la peine de ceux qui étaient obligés de rester avec elle, bien qu’ils faisaient de leur mieux pour ne rien lui montrer, conscients qu’ils partageaient la même souffrance.
Fatiguée de ressentir de la culpabilité, ainsi que de la douleur et de la peine à chaque mort, elle prit la décision de ne plus jamais s'attacher à d'autres personnes, quelles qu'elles soient, et de garder ses distances avec elles. Malgré cela, elle ne peut s'empêcher de conserver une certaine attention pour les descendants de ses domestiques et pour ceux qui ont été obligés de rester à ses cotés à jamais.
Si Elicia était autrefois une jeune femme confiante, douce, pleine de vie et ambitieuse, elle n'est désormais plus que l’ombre d'elle-même. Froide, très solitaire, secrète et taciturne, il faudra s'armer de patience pour qu'elle daigne accorder plus de dix minutes de son attention avant de s'enfermer dans ses quartiers. On peut dire que ses émotions sont gelées dans un coin de son cœur brisé.
Le temps s'étant arrêté pour elle quand elle n'était encore que dans la vingtaine, elle a conservé une apparence jeune et belle. Elle possède une longue chevelure blanche comme la neige avec une mèche de cheveux couvrant la partie droite de son visage. Deux autres mèches, l'une plus courte que l'autre, encadrent également sa figure.
Ses yeux sont bleus et semblables à des saphirs, bien qu'ils soient vides d'émotions. Lors des pleines lunes, ils deviennent rubis, tels ceux des monstres contre lesquels elle ne cesse de se battre. Quand cela arrive, elle les dissimule derrière un bandeau noir décoré par un croissant de lune horizontal.
Comme chaque malédiction vient avec son lot d'inconvénients, elle est parfois prise de violentes crises de douleurs qui pourraient la faire hurler si elle ne s'y était pas habituée un tant soit peu. Elle a pour habitude de se cloîtrer dans ses appartements jusqu’à ce que cette douleur passe.. et serait d'ailleurs à la recherche d’un moyen de faire cesser ces insupportables crises.
Avec le temps, et pour n'éveiller aucun soupçon, Elicia s'est fait passer pour morte aux yeux de la société. Abandonnant son nom de naissance pour adopter le pseudonyme « Alizée », elle est devenue une véritable légende sur les champs de bataille. Ainsi, lorsqu'elle arrive pour éradiquer des démons, on ne l'appelle jamais par son véritable prénom.
Seuls ses domestiques ont le droit de l'appeler « Duchesse White » ou « Dame Elicia », lui rappelant ainsi sans cesse qui elle est réellement. Ils continuent également à compter les années qui s'écoulent pour elle, à sa demande.
• Univers medieval fantasy plutôt sombre. • Plusieurs personnages secondaires (notamment ses domestiques) peuvent faire des apparitions. • Je laisse la possibilité d'un jeu pendant la période "calme" de sa vie. • Elicia était surnommée « Eli » par son premier amour. • De petites adaptations peuvent être apportées après discussion.
• Recherches :
- Un autre immortel → Une première rencontre soit directement chez elle, soit sur le marché de la capitale, soit lors d'une bataille contre des monstres... Deux étrangers venant à partager le même secret, amenés pour une raison ou l'autre à cohabiter quelques temps. La patience sera de mise pour espérer en apprendre plus sur Elicia.
- Un membre de l'armée d'une contrée voisine. → Les Terres du Nord sont devenues très dangereuses à cause des apparitions de plus en plus fréquentes de monstres. La famille ducale White n'est plus censée exister, alors ce sont les dirigeants des terres voisines qui envoient leurs hommes en expédition pour protéger les habitants et libérer ces terres en danger. Quelle surprise sera-ce de découvrir qu'il y a bien une unique survivante de la famille White et que cette dernière veille sur les autres depuis plusieurs siècles, dans l'ombre ?
- Le démon qui lui a infligé sa malédiction → Un intérêt pour la duchesse qu'il ne prend pas la peine de dissimuler. Des visites régulières, au plus grand damne d'Elicia, des tentatives de séduction par n'importe quel moyen... Même utiliser son passé contre elle dans le but de la faire craquer n'est pas impossible pour un démon. Pire ennemi ou allié de choix, ce sera à l'avenir de déterminer ce qu'il deviendra aux yeux d'Elicia.
- Son premier amour → Un amour dans le passé avec son bras droit, avant qu'Elicia ne soit maudite. De la déclaration de leur amour à la fin de vie du chevalier, tant d'événements auront mouvementé leur vie commune. Guerres, politique, monstres démoniaques... Tout semble avoir été fait pour les séparer un jour.
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La Russie se prépare au nouveau monde
Publié le décembre 11, 2023 par Wayan
Par M.K. Bhadrakumar – Le 10 décembre 2023 – Indian Punchline
L’annonce faite vendredi par le président russe Vladimir Poutine qu’il se représenterait pour un cinquième mandat n’a pas été une surprise. Le fait qu’il ait choisi l’occasion d’une cérémonie au Kremlin pour remettre les médailles de Héros de la Russie à des militaires ayant participé à l’opération militaire russe contre l’Ukraine pour faire cette annonce est frappant.
Poutine répondait ainsi à une exhortation du Héros de la République populaire de Donetsk, Artyom Zhoga, commandant du célèbre bataillon Sparta (qui a succédé à son fils Vladimir, mort à 28 ans en 2022 et décoré à titre posthume du titre de “Héros de la Russie“), selon laquelle l’ensemble du Donbass souhaitait qu’il participe à l’élection. Il ne fait aucun doute que le colonel Zhoga a exprimé un souhait collectif du peuple russe.
La guerre en Ukraine s’est avérée être un événement déterminant dans la vie politique de Poutine.
Au début, lorsque l’opération militaire spéciale a commencé à la fin du mois de février 2022, il y a eu erreur de jugement en pensant qu’elle serait de courte durée et que le président Vladimir Zelensky accepterait l’offre de négociation de la Russie. Mais là où Moscou s’est terriblement trompé, c’est que les États-Unis n’entreraient pas dans une guerre par procuration avec eux avec autant d’ardeur et ne manipuleraient pas Zelensky pour l’empêcher de faire la paix. (Voir un excellent compte rendu, en anglais, du sabotage de l’accord d’Istanbul par les États-Unis, intitulé Peace for Ukraine, rédigé par une éminente troïka allemande composée d’un diplomate, d’un historien et d’un général).
En effet, Poutine a finalement sorti l’opération militaire spéciale de l’ornière en procédant à un retrait tactique des troupes dans les secteurs nord, en autorisant une large mobilisation des troupes pour poursuivre une guerre d’usure et en ordonnant une fortification efficace et à plusieurs niveaux de la ligne de front. Rétrospectivement, ses décisions militaires ont inversé le cours de la guerre et l’armement et la technologie militaire russes ont surpassé ce que les États-Unis et l’OTAN ont fourni à Kiev.
À l’heure actuelle, les forces russes avancent sur les 900 km de la ligne de front et leur élan pourrait les porter jusqu’à l’autre côté du Dniepr. La Crimée et la mer Noire ne sont pas en grand danger ; les quatre nouveaux territoires sont riches en ressources et la Russie contrôle tous les ports de la stratégique mer d’Azov, qui est une importante voie d’accès à l’Asie centrale depuis la mer Caspienne via le canal Volga-Don.
Toutefois, bien que les États-Unis n’aient pas réussi à remporter une victoire militaire en Ukraine, l’administration Biden tentera de prolonger le conflit aussi longtemps que possible jusqu’en 2024, dans l’espoir de saigner la Russie dans une lutte épuisante, comme en Afghanistan dans les années quatre-vingt. Mais c’est un espoir vain.
Sergey Naryshkin, chef du service de renseignement extérieur russe, a écrit la semaine dernière dans le journal de l’agence, Razvedchik (The Intelligence Operative), qu'”il est fort probable qu’un soutien supplémentaire à la junte de Kiev, en particulier compte tenu de la “toxicité” croissante du thème ukrainien pour l’unité transatlantique et la société occidentale dans son ensemble, accélérera le déclin de l’autorité internationale de l’Occident“.
“L’Ukraine elle-même se transformera en un “trou noir” qui absorbera des ressources matérielles et humaines au fur et à mesure qu’elle avancera“, poursuit-il. En fin de compte, les États-Unis risquent de créer un “autre Viêt Nam“, que chaque nouvelle administration américaine devra gérer jusqu’à ce qu’une personne sensée ayant le courage et la détermination de briser ce cercle vicieux prenne le pouvoir à Washington.
L’Ukraine restera une question prioritaire pour la Russie et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles l’élite russe et la nation dans son ensemble souhaitent que Poutine reste au pouvoir jusqu’en 2030. Le cœur du problème est que Poutine a aussi brillamment modifié les politiques économiques et sociales pour préserver la vie des Russes ordinaires des privations habituelles caractéristiques d’une “économie de guerre“. La vie continue et la “nouvelle normalité” fonctionne bien.
Poutine a bloqué l’objectif des États-Unis de piéger la Russie dans un bourbier apparent – en faisant plonger l’économie russe, en attisant le mécontentement social et en créant les conditions d’une insurrection contre le régime – afin d’affaiblir la Russie et de l’éliminer de la scène mondiale en tant que contrepoint de plus en plus efficace à l’hégémonie occidentale, en alimentant des tendances dissidentes qui menacent l’unité et l’intégrité de la Fédération de Russie.
En réalité, les réalisations de Poutine sont un travail toujours en cours et son maintien au pouvoir reste une condition préalable à la réémergence de la Russie en tant que “superpuissance” surpassant même l’Union soviétique à certains égards, dans des circonstances qui sont autant des défis que des opportunités et qui doivent être saisies de manière créative dans un environnement mondial volatile en pleine transition historique.
Poutine a tâté le terrain et a placé la Russie du bon côté de l’histoire, pour ainsi dire, ce qui contraste avec le désarroi, le manque de conviction et le leadership médiocre des États-Unis et du système transatlantique dans son ensemble.
Si l’on prend comme référence l’essai précité de Naryshkin (intitulé 2024 Is the Year Of the Geopolitical Awakening), on peut s’attendre à ce que le monde en transition ait une trajectoire conforme aux lignes suivantes :
Un conflit fondamental entre l'”ancien” et le “nouveau” monde, qui a mûri sous la surface au cours des trois décennies qui ont suivi la fin de la guerre froide, est “entré dans une phase ouverte” avec le début de l’opération militaire spéciale de la Russie et a “acquis un caractère géographique global” au cours de l’année écoulée.
Un nombre croissant de pays qui “partagent les idées de multipolarité et adhèrent à une vision traditionnelle du monde” repoussent l’agenda mondialiste et anti-humaniste de l’Occident.
Par conséquent, les risques d’instabilité se multiplient, ce qui conduit à “une augmentation de la nature chaotique des processus qui se déroulent dans l’arène de la politique étrangère“. La situation émergente exige “une retenue et une prévoyance remarquables” de la part des dirigeants mondiaux.
En résumé, la situation actuelle “rappelle de plus en plus une situation de révolution de classe, lorsque les “classes supérieures”, face à l’affaiblissement des États-Unis, ne peuvent plus assurer leur propre leadership, et que les “classes inférieures”, comme l’élite anglo-saxonne désigne tous les autres pays, ne veulent plus obéir aux diktats de l’Occident“.
Afin de préserver son hégémonie mondiale, l’élite euro-atlantique suivra le chemin bien tracé de la création d’un chaos contrôlé – déstabilisant la situation dans des régions clés en montant certains États “récalcitrants” contre d’autres et en “formant un sous-système autour d’eux sous forme de coalitions opérationnelles et tactiques contrôlées par l’Occident“.
Cependant, “les acteurs mondiaux responsables, en particulier la Russie, la Chine, l’Inde et quelques autres, se montrent prêts à résister résolument aux menaces extérieures et à mettre en œuvre de manière indépendante la gestion des crises“. Même les plus proches alliés des États-Unis s’efforcent de diversifier leurs relations extérieures face au manque de confiance dans l’Amérique en tant que fournisseur de sécurité. L’éclatement du conflit israélo-palestinien est “un exemple qui donne à réfléchir” pour de nombreux hommes politiques occidentaux.
Dans un tel contexte, “la scène mondiale sera marquée par une nouvelle intensification de la confrontation entre les deux principes géopolitiques – à savoir le principe anglo-saxon, ou insulaire, “diviser pour régner” et le principe continental “unir pour diriger” qui lui est directement antagoniste“. Les manifestations de cette confrontation féroce au cours de l’année à venir seront observées jusque dans les régions les plus reculées du monde.
Il est intéressant de noter que, selon le pronostic de Naryshkin, ce n’est pas l’Indo-Pacifique mais le monde arabe qui restera “l’arène clé de la lutte pour un nouvel ordre mondial” en 2024. Cet essai a été publié à la veille de la visite de Poutine aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, mercredi, où il a reçu un accueil de héros. Dans le cadre d’une courtoisie extraordinaire de la part des pays hôtes, l’avion présidentiel de Poutine était flanqué de quatre chasseurs multirôles Su-35 armés de la 4e + + génération, réputés pour leur grande puissance de combat, leur vitesse élevée et leur rayon d’action inégalé.
Soviet mosaic on the facade of a public building:
“We will build our new World !”
Artwork by Y. Dehto, U.S.S.R., 1969.
Naro-Fominsk (Moscow Oblast)
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Cerbère, le Gardien des Enfers : Son Influence dans l'Art et la Sculpture
Cerbère, le légendaire Gardien des Enfers de la mythologie grecque, a captivé l'imagination des artistes à travers les siècles. Son rôle de gardien des portes infernales et sa nature redoutable ont été source d'inspiration pour de nombreuses œuvres d'art et sculptures. Dans cet article, nous allons explorer l'influence de Cerbère dans l'art et la sculpture, de l'Antiquité à nos jours.
Cerbère dans l'art antique:
Dans cette section, nous plongeons dans l'art grec antique pour découvrir les premières représentations du gardien des enfers et son importance visuelle et symbolique. Représentations céramiques de Cerbère: Dans l'art grec antique, les vases et les poteries ont souvent été décorés de scènes mythologiques. Cerbère y apparaissait fréquemment, notamment aux côtés d'Héraclès lors de son douzième et dernier travail. Ces représentations céramiques mettaient en valeur sa féroce nature et son rôle de gardien impitoyable des Enfers. Les détails artistiques, tels que les gueules multiples du chien à trois têtes et son aspect redoutable, soulignaient la puissance de cette créature mythique. Fresques et peintures murales: Les fresques romaines et grecques nous offrent une autre perspective sur les représentations de Cerbère. Dans ces peintures murales, Cerbère était souvent dépeint à l'entrée des Enfers, gardant les portes et empêchant les âmes de s'échapper. Ces fresques étaient souvent réalisées dans des endroits symboliques, comme les maisons des riches propriétaires ou les tombeaux. Elles renforçaient ainsi la croyance en l'existence des Enfers et en la vigilance constante de ce gardien.
Cerbère dans l'art médiéval et de la Renaissance:
Cette partie explore l'évolution de la représentation de Cerbère pendant le Moyen Âge et la Renaissance, ainsi que son rôle dans les œuvres d'art religieuses et mythologiques. Sculptures et bas-reliefs médiévaux: Pendant le Moyen Âge, il est devenu un élément courant de l'art religieux, notamment dans les sculptures et les bas-reliefs des églises et des cathédrales. Ces représentations étaient souvent intégrées dans des scènes de Jugement dernier, où il était chargé de garder les portes de l'enfer et de séparer les âmes damnées des élus. Les sculptures médiévales de Cerbère étaient marquées par une esthétique plus sombre et grotesque, renforçant ainsi l'aspect terrifiant de cette créature mythique. Peintures de la Renaissance: La Renaissance a donné naissance à de nouvelles interprétations de Cerbère. Dans des œuvres telles que "La Divine Comédie" de Dante, il était dépeint comme un gardien féroce à l'entrée des Enfers, accompagnant les personnages dans leur voyage à travers les cercles infernaux. Les peintres de la Renaissance ont utilisé des techniques artistiques avancées pour représenter le gardien des enfers, en jouant avec la lumière et l'ombre pour créer une atmosphère dramatique. Ces peintures ont contribué à maintenir l'image de Cerbère en tant que gardien puissant et redouté.
Cerbère dans l'art moderne et contemporain:
Dans cette section, nous examinons l'influence continue de Cerbère dans l'art moderne et contemporain, ainsi que sa présence dans la culture populaire. Œuvres d'art modernes: Dans l'art moderne, de nombreux artistes ont exploré ce chien à trois têtes et ont créé des représentations originales de cette figure mythique. Certains ont utilisé des techniques et sculptures abstraites pour capturer l'intensité et la complexité de Cerbère, tandis que d'autres ont opté pour des approches plus réalistes et détaillées. Ces œuvres d'art modernes ont permis de donner une nouvelle vie à Cerbère et de l'inscrire dans un contexte contemporain, où il continue de fasciner et de susciter l'intérêt des spectateurs.
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Ajouter à la liste d’envies + Aperçu Femme Grecque Buste Vénus en résine 47,90 € Cerbère dans la culture populaire: L'influence de Cerbère s'étend également à la culture populaire, où il apparaît dans les jeux vidéo, les films et les livres. Dans des franchises telles que "God of War" et "Harry Potter", il est présenté comme un obstacle redoutable à surmonter, renforçant ainsi son rôle de gardien des frontières entre le monde des vivants et celui des morts. Ces représentations modernes continuent de captiver les amateurs d'art et de mythologie, contribuant à préserver son héritage mythologique.
Cerbère en tant que symbole culturel et métaphorique:
Cette dernière partie explore la portée de Cerbère en tant que symbole culturel et métaphorique, et son importance dans des domaines tels que la littérature, la philosophie et la psychologie. Cerbère dans la littérature: Au fil des siècles, il a trouvé sa place dans la littérature, tant classique que contemporaine. Des auteurs tels que Shakespeare, Milton et Lovecraft ont fait référence à Cerbère pour symboliser les limites et les obstacles que les personnages doivent surmonter. Dans leur utilisation du gardien des enfers en tant que métaphore, ces écrivains explorent les thèmes de la quête personnelle, de la confrontation avec ses peurs et des choix moraux. Cerbère dans la philosophie et la psychologie: Il a également suscité l'intérêt des penseurs et des psychologues, qui ont exploré sa signification dans des contextes philosophiques et psychologiques. En tant que gardien des portes, Cerbère est souvent utilisé pour représenter les frontières et les limites que nous rencontrons dans nos vies. Il symbolise les défis personnels, les transitions et les passages d'un état à un autre. Cette métaphore de Cerbère nous invite à réfléchir sur les obstacles que nous devons franchir pour atteindre nos objectifs et sur la nécessité de faire face à nos propres démons intérieurs. Conclusion Le Gardien des Enfers, a joué un rôle majeur dans l'art et la sculpture grecque à travers les siècles. De l'art antique aux expressions modernes, son image puissante continue d'influencer les artistes et de captiver les spectateurs. En explorant les différentes représentations de Cerbère et en examinant son symbolisme, nous enrichissons notre compréhension de ce personnage mythologique fascinant et de son impact sur la culture artistique. En fin de compte, Cerbère demeure un gardien inébranlable, prêt à guider notre imagination à travers les portes de l'art et de la sculpture. Read the full article
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Offrez des fleurs et des papillons pour un cadeau de naissance ou pour un baptême. Cette décoration murale sera un joli cadeau pour la chambre de bébé. https://www.lafeepoudree.fr/cercles-decores/1011-cercle-20cm-decore-prenom-theme-fleur-papillon-fuschia-rose-pastel-peche-et-dore.html
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L'horloge astronomique de Padoue - Italie
La Tour de l’Horloge domine la place des Seigneurs. Elle fut construite au XIVè siècle en tant que porte d’entrée fortifiée. Elle fut construite et décorée dans le style vénitien par un souverain venu de la République de Venise.Novello Dondi, descendant de Jacopo Dondi, commença la nouvelle construction selon les dessins de l’ancienne horloge en 1423. De facture plus récente, elle indique dans les écoinçons : les heures, les minutes, les jours et les mois. Il y a des tracés géométriques sur le petit disque. Le carré représente l’imperfection du monde terrestre et la matérialité. Le triangle représente la sainte Trinité et l’unité. L’octogone est le symbole de la terre. Le cercle représente l’infinité du ciel.
En observant l’horloge, on remarque rapidement qu’il manque le signe de la Balance et que le signe du Scorpion occupe deux places. La légende raconte qu’un artisan n’aurait pas réalisé le signe de la Balance par vengeance car il n’aurait pas reçu un paiement qui lui était dû. En réalité, le fait est que le signe de la Balance n’était jamais cité en Mésopotamie pendant l’Antiquité.Le signe qui lui correspond est celui des pinces du scorpion. Le signe de la Balance est d’origine égyptienne. Il n’était pas étrange de l’apercevoir à Rome en 46 avant J.C. mais il se répandit plus tard en Europe grâce aux Arabes. La bande zodiacale est donc divisée en 12 signes selon l’usage en Mésopotamie. Les pinces du scorpion occupent un secteur et elles sont les plateaux de la balance.
source : https://www.alliancefr.it/padova/decouvrir-padoue/1543-2/lieux-et-monuments/la-tour-de-lhorloge/#:~:text=On%20trouve%20un%20cadran%20de,soleil%20et%20de%20la%20lune.
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The astronomical clock of Padua - Italy
The Clock Tower dominates the Place des Seigneurs. It was built in the 14th century as a fortified gateway. It was built and decorated in the Venetian style by a sovereign from the Republic of Venice. Novello Dondi, descendant of Jacopo Dondi, began the new construction according to the drawings of the old clock in 1423. Of more recent invoice, it indicates in the spandrels: the hours, the minutes, the days and the months. There are geometric lines on the small disc. The square represents the imperfection of the earthly world and materiality. The triangle represents the Holy Trinity and unity. The octagon is the symbol of the earth. The circle represents the infinity of the sky.
Looking at the clock, we quickly notice that the sign of Libra is missing and that the sign of Scorpio occupies two places. Legend has it that a craftsman would not have made the sign of Libra out of revenge because he would not have received a payment that was due to him. In reality, the fact is that the sign of Libra was never mentioned in Mesopotamia during Antiquity. The sign that corresponds to it is that of the claws of the scorpion. The sign of Libra is of Egyptian origin. It was not strange to see it in Rome in 46 BC, but it later spread to Europe thanks to the Arabs. The zodiacal band is therefore divided into 12 signs according to the usage in Mesopotamia. The claws of the scorpion occupy a sector and they are the scales.
source : https://www.alliancefr.it/padova/decouvrir-padoue/1543-2/lieux-et-monuments/la-tour-de-lhorloge/#:~:text=On%20trouve%20un%20cadran%20de,soleil%20et%20de%20la%20lune.
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15 - TOP 9 DES SITES PRÉHISTORIQUES ET NÉOLITHIQUES À VISITER AU PORTUGAL
Le Portugal regorge de sites archéologiques préhistoriques et néolithiques qui offrent un aperçu fascinant de la vie des populations qui ont peuplé ce territoire il y a des millénaires. Des dolmens imposants aux menhirs élancés, ces vestiges mégalithiques témoignent de la complexité et de la richesse des cultures préhistoriques et néolithiques qui ont existé ici. Si vous aimez les anciennes civilisations, je ne peux que vous inviter à explorer ces lieux remplis d'histoire et de mystère, à la découverte des cultures anciennes qui ont forgé le Portugal d'aujourd'hui. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et je vais vous présenter mon top 9 des meilleurs endroits à visiter pour découvrir ces trésors archéologiques au Portugal.
1- DOLMEN DE ANTA GRANDE DO ZAMBUJEIRO
Le dolmen de Anta Grande do Zambujeiro est l'un des plus grands dolmens d'Europe. Il se trouve dans la région d'Évora, dans le sud du Portugal. Il a été construit il y a environ 5.000 ans et est considéré comme un exemple remarquable de l'architecture funéraire préhistorique.
Il est composé de quatre grandes dalles de pierre qui forment une chambre funéraire fermée par une dalle de pierre horizontale. La chambre est décorée de motifs gravés, témoignant de la richesse culturelle de la société qui l'a construit. Le dolmen de Anta Grande do Zambujeiro est un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
2 - SITE ARCHÉOLOGIQUE D'ALMENDRES
Le site archéologique d'Almendres est un autre site intéressant à visiter dans la région d'Évora. Il se compose d'un complexe de menhirs datant de la fin de l'âge de pierre, que l’on nomme un Cromlech. Il comprend plus de 90 menhirs, certains mesurant jusqu'à 3 mètres de haut ! C’est ce qu’on peut appeler un site mégalithique.
Ces menhirs sont disposés en cercles concentriques et certains d'entre eux présentent des motifs gravés. Le site d'Almendres est considéré comme l'un des plus importants sites de menhirs d'Europe et il est également classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
3 - PARC ARCHÉOLOGIQUE DE XEREZ
Le parc archéologique de Xerez est situé en Alentejo, dans le sud du Portugal, et c’est également un Cromlech. Il comprend des dolmens, des menhirs et des silos à grain datant de la fin de l'âge de pierre, et a la particulartité d’avoir une forme carrée. On pourrait penser à premier abord que le parc archéologique de Xerez est un site très bien conservé, mais c’est surtout car il a été reconstitué. En effet des travaux agricoles avaient éparpillé les menhirs, qui ont été replacés comme à l’origine.
Le parc archéologique de Xerez permet de découvrir de nombreux aspects de la vie quotidienne des populations préhistoriques qui ont peuplé cette région. Il est intéressant de noter que le parc archéologique de Xerez est un site peu connu des touristes mais il offre une belle opportunité pour ceux qui cherche à découvrir des sites archéologiques moins fréquentés.
4 - CASTRO DE ZAMBUJAL
Le site archéologique de Zambujal est situé non loin de Torres Vedras, dans le District de Lisbonne, et possède des traces de civilisation datant de plus de 5.000 ans. Il comprend des dolmens, des menhirs et des tombes à chambre datant de l'âge de pierre. Le site de Zambujal est particulièrement intéressant car il offre une vision globale de la vie des populations préhistoriques qui ont peuplé cette région. On peut y découvrir des traces d'habitat, des tombes ainsi que des restes de mégalithisme funéraire. Le site est peu fréquenté par les touristes, ce qui en fait un lieu paisible pour découvrir les vestiges archéologiques.
5 - VALLÉE DE COA
La vallée de Coa est située dans la région de Vila Nova de Foz Coa, dans le nord-est du Portugal. Elle est célèbre pour les nombreux gravures rupestres qu'elle abrite, datant principalement de l'âge de pierre. Les gravures de la vallée de Coa sont considérées comme étant parmi les plus anciennes et les plus importantes de l'humanité.
Les gravures de la vallée de Coa représentent principalement des scènes de chasse, des animaux et des symboles géométriques. Il y a des gravures de bovins, de cerfs, de chevaux, de chèvres, de bisons, de lions, d'ours, de singes, d'oiseaux et de poissons. Les archéologues estiment que les gravures ont été réalisées il y a environ 20 000 ans.
La vallée de Coa est un site archéologique classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est ouvert au public, cependant il est nécessaire de visiter le site avec un guide qualifié pour obtenir une meilleure compréhension de l'histoire et de la signification culturelle des gravures. Les visites sont organisées par le Parc archéologique de la vallée de Coa.
Par <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:Henrique_Matos" title="User:Henrique Matos">Henrique Matos</a> — <span class="int-own-work">Photographie personnelle</span>, GFDL 1.2, Lien
6 - MENHIRS DE LAVAJO
Les menhirs de Lavajo sont un groupe de menhirs datant de l'âge de pierre, situé dans la région de Alcoutim, en Algarve. Ce site est considéré comme l'un des plus importants de la région car il regroupe un grand nombre de menhirs, certains mesurant jusqu'à 4 mètres de haut. Les menhirs sont disposés en cercles concentriques et certains d'entre eux présentent des motifs gravés. Les archéologues estiment que les menhirs ont été érigés il y a environ 4.000 ans !
Les menhirs de Lavajo sont un site archéologique peu connu mais il offre une belle opportunité pour ceux qui cherche à découvrir des sites archéologiques moins fréquentés. Il est important de noter que les menhirs de Lavajo sont des vestiges archéologiques fragiles, il est donc très important de suivre les consignes de sécurité et les règles de conduite établies par les autorités locales pour les protéger.
By <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:Bextrel" title="User:Bextrel">Bextrel</a> - <span class="int-own-work" lang="en">Own work</span>, CC BY-SA 4.0, Link
7 - NÉCROPOLE DE CARENQUE
La nécropole de Carenque est un site archéologique situé à Amadora dans la région de Lisbonne. Il est composé d'un groupe de tombes datant de l'âge de bronze et de l'âge du fer. Ces tombes sont appelées "tumulus" et elles ont été construites en utilisant des pierres pour former une chambre funéraire fermée par une dalle de pierre horizontale. Les archéologues estiment que les tombes ont été construites entre le 17ème et le 8ème siècle avant JC.
La nécropole de Carenque est un site archéologique peu connu mais il offre une belle opportunité pour ceux qui cherche à découvrir des sites archéologiques moins fréquentés. Il est intéressant de noter que les tombes de Carenque ont été fouillées dans les années 1920 et plusieurs objets ont été découverts, tels que des poteries, des bijoux et des outils.
By <a href="//commons.wikimedia.org/wiki/User:Roundtheworld" title="User:Roundtheworld">Roundtheworld</a> - <span class="int-own-work" lang="en">Own work</span>, CC BY-SA 4.0, Link
8 - CASTRO DAS EIRAS
Le Castro das Eiras est un site archéologique situé dans la région de Leiria, dans le centre du Portugal. Il est composé d'un ensemble de fortifications datant de l'âge du fer. Ces fortifications ont été construites pour protéger les habitants des populations environnantes et pour contrôler les voies de communication. Les archéologues estiment que le site a été habité entre le 7ème et le 3ème siècle avant JC.
Le Castro das Eiras est un site archéologique peu connu mais il offre une belle opportunité pour ceux qui cherchent à découvrir des sites archéologiques moins fréquentés. Il est intéressant de noter que les fortifications ont été construites sur une colline dominant la région, offrant une vue imprenable sur les alentours. Il est possible de voir les restes des murailles, des tours, des portes, des silos à grain et des habitations.
9 - SITE ARCHÉOLOGIQUE DE CITÂNIA DE BRITEIROS
Le site archéologique de Citânia de Briteiros est situé dans la région de Guimarães, dans le nord du Portugal. Il est un important site néolithique qui comprend des restes de fortifications, de maisons et de tombeaux datant de l'âge de bronze. Ce site est particulièrement intéressant car il permet de découvrir les traces de la vie quotidienne des populations néolithiques qui ont habité cette région. On peut y voir des traces d'habitats, des fortifications, des tombes ainsi que des silos à grain. Il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
By Lansbricae, CC BY-SA 3.0, Link
Et voilà ! Vous savez désormais mes 9 sites préhistoriques, mégalithiques et néolithiques du Portugal ! Il en existe bien sûr d’autres, n’hésitez pas à nous partager vos endroits préférés.
DÉCOUVREZ LA BIBLIOTHÈQUE DE LISBOB !
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Textiles sacrés : se relier à l’invisible
Quelques photos légendées d’une exposition textile intitulée Mondes Sensibles, découverte au musée Bargouin à Clermont-Ferrand. La magie et le rituel/sacré ne sont jamais loin. 😉
Capuche d’enfant, peuple Shin, province Khyber Pakhtunkhwa.
Les costumes traditionnels du peuple Shin, des bergers nomades vivant dans la région de l’Indus Kohistan, sont décorés de plombs, porte-clés, chaînettes, fermetures éclairs, cadenas et boutons en laiton. Les capuches dont les femmes revêtent leurs bébés sont ornées de façon similaire, dans un but de protection.
Détail d’un plastron pour enfant, Turkménistan.
Les décorations en perles, en broderie, les coquillages et les sequins servent à éloigner les mauvais esprits et à protéger des maladies.
Couverture pour bébé, peuple Tai Nuea, Laos.
Au Laos, les textiles ont toujours une signification spirituelle, car ils sont étroitement liés à leurs croyances où se mêlent tradition bouddhiste, mythes et rituels animistes plus anciens. L’un des symboles les plus importants est le motif en spirale, représentation du « Naga », divinité serpentine qu’ils considèrent comme leur ancêtre. Le symbole du losange est un récent puissant que l’on retrouve tout aussi fréquemment. Ces motifs sont très appréciés sur les tissus liés aux enfants car dotés du pouvoir d’appeler les esprits et de protéger le porteur des forces du mal.
Détail d’un porte-bébé du peuple Shipibo, Pérou.
Confectionné à partir de bandes d’écorces ou de coton tissés par la mère, et des pendeloques en os, gravées chacune d’un motif unique à caractère protecteur, réalisées par le père.
Détail d’un Chyrpy (manteau richement brodé) de la tribu Tekke, Turkménistan.
Les broderies consistent en des rangées de tulipes stylisées, symbole de fertilité et d’abondance.
Bannière cérémonielle, Kain roto, peuple Toraja, Indonésie.
Considérées comme sacrées par les populations locales, les bannières roto sont dressées sur de hauts poteaux en bambou lors des funérailles d’un personnage de haut rang. Les motifs, assimilés aux étoiles et au soleil dans l’univers, ont une portée symbolique d’une grande complexité, difficile à appréhender.
Tunique de femme chamane, peuple Yi, Chine.
Les pratiques spirituelles du peuple Yi résultent d’un mélange d’influences religieuses diverses. Lors des rituels, la chamane (bimo) revêt une robe chasuble en coton teint à l’indigo, ornée de motifs géométriques formés d’applications de tissus, de broderies ou obtenus par la technique du batik.
Blouse de femme, Albong Sanlah, peuple Bilaan, Philippines.
Les blouses réalisées et portées par les femmes Bilaan sont riches de connotations religieuses. Ces textiles sont souvent utilisés dans des rituels d’invocation de divinités, pour assurer la protection du créateur, du porteur et de la communauté à travers des motifs en perles de nacre.
Tissu de cérémonie, Sarita, peuple Toraja.
Chez les Toraja, la protection textile est intimement liée aux mythes et aux cérémonies. Parmi eux, la sarita, une bannière cérémonielle suspendue aux pignons de la maison ancestrale d’un clan, dont les spirales, losanges et cercles concentriques sont des symboles forts évoquant fertilité, noblesse et convivialité. Elle accompagne aussi de nombreux rituels essentiels à la vie de la communauté, réparties en deux catégories : les rituels de l’Ouest et ceux de l’Est. L’ouest ou Royaume du soleil couchant est associé aux rites funéraires. A l’Est ou Royaume du soleil levant, les rites célèbrent la vie et la fertilité.
#french witchblr#textiles sacrés#vêtements rituels#tenue cérémonielle#magie#rituel#sacré#ésotérisme#sorcellerie#chamanisme#symbole magique#symboles
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Cher journal,
Je t'écris d'Oreye (bon pied bon oeil) où nous avons pris nos douches dans l'obscurité totale, le courant ayant été coupé dans tous le village sans que nous puissions savoir quand il serait rétabli. Sans doute encore un coup d'éclat d'une de ces fameuses milices flamandes qui sabotent les transfo dans les village wallons en représailles pour des actions similaires adverses. Mais n'allons pas trop vite et reprenons depuis le début.
Reprenons depuis avant le début d.ailleurs puisque nous souhaitons évoquer quelques sujets qui ont été passés sous silence hier. Il faut dire, il se passe tellement de choses ici que remettre le tiercé dans l'ordre est toujours une gageure. Mais notre démarche de transparence nous impose une exigence de rigueur.
Déjà, le débat des "8 jours". C'est au restaurant qu'il a éclaté : Julien assure que "8 jours" en français signifie "une semaine", soit donc 7 jours, au même titre que "quinze jours" signifie "deux semaines" et donc en réalité 14 jours. Donc si on se donne rendez-vous dans 8 jours, c'est donc bien dans 7 jours qu'il convient de se présenter au rendez-vous. Thomas quant à lui est convaincu que si cette logique s'applique à l'expression "15 jours", il est incorrect de l'appliquer à l'expression "8 jours". Donc si on a rendez-vous dans 8 jours on se présente au rendez-vous dans 8 jours. Cher journal, le débat est ouvert.
Ensuite, un autre événement d'une importance capitale : la rencontre sur une station service près des chemins de contrebandiers, ces caractéristiques petites routes qui traversent la frontière hollando-belge, d'un jeune homme qui nous demande dans un anglais approximatif mais avec un accent français parfait où est "le festival". On lui répond en français qu'on a aucune idée de ce dont il parle, pour découvrir qu'il ne parle pas un mot de français. On le félicite pour son excellent accent français en anglais, en on poursuit notre route.
C'est l'occasion pour nous de s'émerveiller, alors que nous nous enfonçons en territoire belge, du nombre de gens qui parlent un français presque limpide dans un pays étranger. La francophonie a donc de beaux jours devant elle !
Un saut en avant dans le temps nous ramène là où nous t'avions laissé hier, a notre arrivée à l'hôtel à Visé.
La dame qui nous accueille commence par s'étonner que nous n'ayons réservé qu'une chambre, mais bon, c'est une chambre double, pas d'inquiétude. Ensuite, elle nous informe que notre colis de ravitaillement (2 t-shirts secs et des boissons de récup) n'est pas arrivé, et que la poste ne livrant pas le samedi, on peut s'assoir dessus. Zut !
Bon, peu importe, le plus urgent c'est la douche. On file prendre possession de la chambre et on passe chacun son tour à la douche. Julien en profite pour s'exercer a son excellente imitation du cor de chasse, et s'étonne de l'excellente acoustique de la salle de bains, bien meilleure que celle de la chambre !
Une fois tout ça réglé, on se trouve un resto pour le soir, qu'on réserve, et on se met en route pour une promenade. Marcher un peu nous fera le plus grand bien.
On traverse la Meuse (toujours aussi imposante et majestueuse), et on erre de rue en rue. C'est une bonne façon de découvrir une ville. Sauf si par hasard on tombe sur des quartiers moches. Mais là ça va. On s'amuse de retrouver sur de nombreuses maisons des représentations de gallinacés divers. On en trouvera pas mal le long de la Meuse aussi (les gallinacés eux-mêmes, pas leurs représentations). Des oies plus exactement. On passe devant une enseigne "Cercle Paroissial", flanqué de deux gros logos "Jupiler". Comme quoi, quoi qu'on en dise, la spiritualité n'est pas forcément exclusive du goût pour la gastronomie. Au bout d'un quai on atterrit à la Capitainerie, un petit bistro très sympa où paraît-il les cyclistes sont très mal reçus. On constate avec plaisir que si les règles en termes de monétique sont très strictes (pas de paiement par carte en dessous de 15€), elles ne résistent pas plus de quelques secondes au sens du compromis de la jeune serveuse.
Il commence à se faire tard dans l'après-midi, et nous nous dirigeons vers l'hôtel. Le restaurant du soir étant sur le chemin, nous essayons de le trouver. Ce n'est qu'après plusieurs passages devant un bar à l'adresse indiquée que nous comprenons que le restaurant est temporairement installé sous un barnum dans l'arrière-cour d'un bistro. Voilà qui pique notre curiosité, et notre appétit. Un saut à l'hôtel pour se poser quelques minutes, et nous voilà repartis pour le resto.
Un type très sympa nous fait rentrer, et une dame (qu'un commentaire dithyrambique qualifiait de "crémeuse", on ne sait pas si c'est considéré comme un compliment anodin ici) nous installe.
On prend notre commande de boissons. Évidemment on commande sans alcool. Julien commande une eau pétillante, et Thomas, après avoir fait répéter trois fois le serveur, incrédule mais curieux, commande un gin-tonic sans alcool (vous pouvez essayer mais ne vous étonnez pas de payer 10€ un verre de Schweppes).
On passe la commande et on se dit que c'est un bon endroit pour goûter la gastronomie locale. On commande des croquettes de fromage de Chimay en entrée, et un waterzooi en plat (Julien n'admettra qu'en sortant du restaurant que le waterzooi, ok, n'est pas vraiment une soupe à proprement parler). Ben c'était très bon. On ne prend pas de dessert parce qu'on a déjà bien mangé, et on sort. Le patron en sortant nous propose des digestifs offerts par la maison. La douleur d'avoir à refuser un cadeau de cette nature n'est atténuée que par le plaisir de raconter notre projet en long en large et en travers, et si possible en en rajoutant un peu ici ou là. Chic ! On se disait justement qu'on manquait d'occasions de parler de notre aventure avec nos hôtes !
On sort donc du resto frustrés mais heureux, et on va se mettre au lit pour une bonne nuit de sommeil réparateur.
Réveil à 7h, pleins d'enthousiasme. Nous allons découvrir le petit déjeuner. Plus frugal que celui de la veille, mais tant mieux, on a de la route encore et courir le ventre plein c'est toujours un peu délicat.
Le temps de se préparer et de boucler nos sacs, et nous sommes prêts à partir. Un coup d'oeil à la météo par la fenêtre nous indique que la sortie sera moins confort que celle de la veille. On descend et effectivement, c'est pas un temps radieux. Il fait assez bon finalement, et la pluie n'est pas trop dense, mais c'est surtout le vent qui fouette le visage et le pique de gouttes de pluie donnant ainsi une petite impression de grêle. Bref, il fait un temps pourri. D'ailleurs ce vent battant est un vent de sud-ouest, aussi appelé "saloperie de vent de face". Et les 7 premiers kilomètres sont en côte. On se dit qu'une fois en haut on aura plus qu'à descendre, et on attaque.
Sportivement ça se passe bien, les sensations sont bonnes malgré le vent et la côte et la pluie. Bon, on est pas bavards mais on trouve quand même que c'est très drôle de traverser le village de Fexhe-Slins, que faute d'une bonne connaissance du patois local on prononce "fesses et seins" (qui a dit que le sport de fond avait un effet régressif ?) ; on se réjouit aussi de traverser le village nommé Odeur, et on ne manque pas de faire une photo hilarante.
On cherche a faire un petit poème reliant les noms de villages rigolos qu'on a traversés (Visé, comme visé juste ; Odeur, comme l'argent n'a pas d'odeur ; ...) et on a pas le temps d'aboutir que déjà nous arrivons à Oreye. Dans d'excellentes dispositions, vous l'aurez deviné.
On avait une réservation dans un restaurant appelé Plum, que Julien persiste à prononcer Ploum, parce que c'est sans doute une référence à la traduction anglaise du mot prune. Il se trouve qu'apparemment non, mais ça reste quand même a éclaircir. La qualité de l'accueil qu'on nous réserve dans cet excellent petit restaurant familial (on aura été servis par la grand-mère, la mère et la fille !) n'a d'égal que le plaisir qu'on a a déguster ces plats traditionnels belges (les boulets liégeois sont délicieux bien qu'etouffe chrétien, il faudra bien qu'on pense à ne pas en manger au petit déjeuner demain matin avant de partir pour la troisième étape).
En parlant de petit déjeuner d'ailleurs, on constate qu'il n'y a rien d'ouvert ni ce soir ni demain matin pour manger à Oreye. Enfin, pas tout à fait rien : un minuscule établissement qui bricole des pizzas (à emporter uniquement). Voilà qui fera parfaitement office de dîner et de petit déjeuner !
On sort du restaurant et on marche une grosse demi-heure (toujours sous la pluie), en découvrant la grosse raffinerie de betterave à sucre qui s'impose au milieu du village comme l'église au milieu de la figure. La raffinerie de sucre produit une odeur acre et capiteuse qu'on qualifierait mal de raffinée, mais c'est encore un sujet à creuser.
On arrive au gîte, très sympa. Apparemment il y a dans le corps de ferme ou a côté des studios d'enregistrement et toute la maison est décorée de petits accessoires de musique. Après tout, pourquoi pas. Y'en a bien qui exposent des têtes de cerfs et des fusils de chasse.
Thomas se jette dans la salle de bains pour prendre sa douche le premier et profiter d'un moment de détente au chaud et au propre dans des conditions idéales. La suite, vous la connaissez déjà : le sabotage du transfo du village par la résistance flamande.
On termine de prendre les douches et on avisera. Bref, encore une journée bien chargée.
On se retrouve demain, cher journal, pour de nouvelles aventures !
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Allez à mon tour de te poser des questions : golden deep, shakhnazaryan red,violet rose, olive green merci :D
golden deep; what’s your favorite season?
Déjà répondu, c’est l’hiver, et je confirme bien ma réponse il neige en ce moment :D !
shakhnazaryan red; are you currently binge-watching anything?
Ce n’est pas une série, mais je regarde en boucle en ce moment des vidéos de patinage artistique et de matchs de hockey sur glace ( team BDL !). D’ ailleurs, pour donner de bonnes idée, c’est un sport vraiment très très cool, très impressionnant à regarder et avec une ambiance festive et bon enfant. Et puis dans la liste des trucs les plus dingues que j’aimerai faire, c’est faire la mascotte de l’équipe, le loup pas content avec sa queue qui brûle le temps d’un match.
violet rose; what does your dream house look like?
Une vieille ferme, ancienne, avec du bazar, dans un endroit vraiment paumé, avec une jolie vue. Avec un intérieur pas trop décoré, ou disons plutôt qui ne ressemble pas trop à un catalogue de Maison du Monde. En revanche, il me faudrait une cheminée, et un canapé avec plein de places, des tonnes de couvertures et de coussins e beaucoup d’espace pour organiser des jeux de société ou des parties de Wii. Pour l’étage, j’aimerais trop avoir un grenier transformé en salle de jeux avec un billard, un babyfoot, et un endroit avec que des coussins de sol. J’aimerai aussi avoir des tonnes de bibliothèques avec beaucoup beaucoup de livres. Je fais sans doutes une fixette sur le grenier, mais dans la maison de mon arrière grand mère, qui a été “reprise” par des cousins, quand j’y allais, il y avait des tonnes et des tonnes de recoins, pour accéder à des pièces il fallait monter sur des meubles (des bibliothèques-escaliers), un vrai labyrinthe, j’aimerais trop avoir ça !
Pour l’extérieur, j’aimerais bien avoir une jolie terrasse, pour profiter des soirées d’été, qui ressemblerait un peu à la cabane que construit Marty dans Madagascar. Pour le jardin, j’aimerais avoir un énorme potager, un joli poulailler (très grand) et un joli coin pour un lapin. Pour les plantes, plein de sapins, des bouleaux et une glycine, comme la maison dans laquelle j’habitais petite.
Ah oui, et quand j’étais gosse, je rêvais d’habiter au bord d’un ruisseau, et je voulais un jardin comme celui de Martine (elle avait même un coin qu’avec des cactus, et une mare avec des nénuphars !).
olive green; are you currently reading anything? how do you like it so far ?
Gros besoin d’un livre doudou, je suis en train de lire Le Cercle des Poètes Disparus. Il n’y a pas beaucoup d’ œuvres pour lesquelles je dis ça, mais quand tu fais des études, il faut avoir lu/vu Le Cercle des Poètes Disparus. Pour l’ambiance entre les élèves, et les enseignements et les leçons de vie de Mr Keating. On devrait tous pourvoir un jour croiser un prof comme ça.
Merci pour les questions ^^ !
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Ceux qui partent et ceux qui restent
Chapitre 6: Vérité ou conséquence
~16 ans ~
Le quatre mai 2015, un lundi, Benjamin fêtait ses seize ans. Les gars de son équipe de soccer avaient décoré son casier avec une banderole rose « Sweet sixteen » qu’ils recyclaient depuis le début de notre quatrième année au secondaire et des ballons rose brillant. Ils seraient forcés, comme à chaque anniversaire, de l’enlever avant l’heure du dîner, mais ce n’était pas ça qui les empêcherait de traiter le fêté en roi toute la journée. On peut dire beaucoup de choses sur les groupes d’amis, mais la seule chose qu’on ne peut leur enlever, c’est leur amour profond les uns des autres. Il s’exprime peut-être à coup d’insultes, de mauvais coups et de « big » bien sentis, mais je ne crois pas qu’il existe quelque chose de plus pur qu’une réelle amitié entre garçons dans une école secondaire.
Vincent Asselin, capitaine de l’équipe de soccer et meilleur ami de Benjamin, m’avait chargée du gâteau – forêt noire – le préféré de Benjamin que j’avais passé mon dimanche à préparer avec ma mère. Elle ne m’a rien dit, mais je sentais qu’elle avait envie de me poser des tonnes de questions. Ben et moi avions passé une bonne partie de notre été ensemble, parfois avec Camille, parfois avec Vincent et parfois seulement tous les deux. J’aimais le Benjamin d’été, celui qui passait ses journées en maillot de bain au cas où l’envie lui prendrait de sauter dans la piscine, celui qui était passé des agrumes masculins à la papaye et à la noix de coco de la crème solaire, celui qui avait laissé pousser ses cheveux pour se donner un style de surfeur californien et celui qui m’invitait à le regarder arbitrer des parties de mini-soccer juste pour pouvoir aller manger une crème glacée trempée chocolat-peanuts après. Il y a ce phénomène, chez les garçons, qui dit qu’au retour des vacances d’été, certains reviendront complètement transformés. Leur voix se sera stabilisée, au revoir les élans aigus lors d’envolées dramatiques, ils auront assez grandi pour dépasser les filles de trois têtes et leurs bras ne seront plus de simples baguettes chinoises, mais leurs biceps seront garnis de cette petite colline caractéristique des hommes adultes. Cette transformation-là, Benjamin l’a eu au retour de ses deux semaines au camp de perfectionnement de soccer. Sans être un homme, son visage contenait beaucoup moins de traits enfantins. Adieu joues rondes et bonjour pommettes saillantes. Il avait toujours été beau, mais il n’était plus simplement joli, il était attirant. Vincent aussi d’ailleurs. Et ça n’a pas échappé à Camille qui réservait désormais ses plus beaux bikinis pour les rares fois où nous allions tous les trois, elle, Ben et moi, nous baigner chez Vincent.
J’ai donc transporté mon gâteau dans l’autobus, puis dans le deuxième puis à travers toute l’école jusqu’à la salle des profs où le coach Greg avait promis de nous fournir un accès au réfrigérateur jusqu’à l’heure du dîner. Dîner où j’ai appris – trois semaines après les autres – que Benjamin organisait un party pour sa fête le samedi suivant.
- Tu l’avais pas invitée, gros épais? a demandé Vincent.
- Elle serait la seule fille, je savais pas si ça l’intéresserait.
- Ben, invites-en d’autres! Sabine, Florence, Kimberly, Mathilde, son amie Camille, etc. Si t’es pour faire un party, fais-en un qui a de l’allure.
C’est comme ça que Sabine, Florence, Kimberly, Mathilde, mon amie Camille, plusieurs autres et moi avons été invités au seizième anniversaire de Benjamin Hervieux.
Le stress de choisir la bonne robe avec les bons souliers, le bon maquillage avec le bon parfum était beaucoup plus intense que jamais auparavant. Camille et moi sommes allées magasiner jusqu’à Laval pour trouver le bon ensemble. Chic, mais pas trop Noël, révélateur, mais pas trop aguicheur, et juste assez nous.
Il faisait noir dans le sous-sol de la maison à étage des Hervieux. Seules quelques lampes allumées dans les coins fournissaient un peu de luminosité. La musique était forte, beaucoup trop forte. Le quartier au complet devait entendre le dernier album de Drake au point de pouvoir apprendre les paroles. Tout le monde était là, de l’équipe de soccer à celle de hockey élite AAA, de la troupe de théâtre aux étudiants au programme international. Même quelques étudiants en science et en robotique, ceux qui aidaient les autres avec leurs devoirs, avaient été invités. Il y avait une table avec des bols remplis de croustilles, de bonbons, de popcorn et même un avec des crudités, mais le bol que tous les invités s’arrachaient, c’était celui rempli d’un liquide rouge avec des tranches d’agrumes au fond. C’était fort, mais pas autant que celui qu’avait fait ma mère pour mon anniversaire. « T’as pas vraiment eu seize ans si t’as pas fini la tête dans le bol de toilette. » Ou, dans le cas de plusieurs des invités de la soirée de Benjamin, la tête au milieu de la haie de cèdres.
C’était une belle soirée, sans plus, jusqu’à ce que Vincent décide qu’il était temps de jouer à un jeu. Vérité ou conséquence a gagné le vote du public malgré mes suggestions de boulette et de Scattergories. Tous assis en cercle, certains sur les divans, d’autres par terre, une bouteille d’alcool fort au milieu pour décider qui allait commencer, les mauvaises décisions nous sont tombées dessus.
- Ben, vérité ou conséquence? a demandé Noémie, une des amies de Sabine et une des filles les plus cool de l’école.
On en était à notre troisième tour et comme presque toutes les conséquences consistaient à boire un shooter de vodka, nous étions tous un peu – beaucoup – saouls.
- Vérité.
- Sur qui t’as un crush?
Même moi, assise de l’autre côté du cercle, j’ai vu les joues de mon ami rougir. Son regard s’est dirigé vers moi avant de répondre.
- Sur personne.
- C’est vérité ou conséquence, Benjamin. Il faut que tu sois honnête.
- Conséquence d’abord.
Vincent a essayé de s’interposer devant Noémie en tendant la bouteille presque vide qui, selon moi, sentait le dissolvant à vernis à ongles, à Benjamin, mais elle l’a repoussé d’une main.
- Embrasse la nouvelle. Sur la bouche.
La nouvelle. C’était moi ça, la nouvelle. Noémie et plusieurs autres élèves n’ont jamais pris la peine d’apprendre mon nom. Je suis restée la nouvelle jusqu’à la remise des diplômes.
- C’mon, Noé, a dit Sabine, c’est chien.
Mais Noémie n’a rien voulu entendre. Benjamin s’est donc levé, il a marché vers moi et s’est arrêté à un centimètre de mon visage. Avant même qu’il n’ouvre la bouche, j’ai senti le mélange du punch rouge de Vincent et de la vodka. Ses lèvres brillaient du sucre contenu dans tout ce qu’il avait mangé et ses pupilles étaient aussi dilatées qu’une pièce d’un sou. Je sentais mon cœur battre jusque dans mes talons. Il n’avait jamais été si proche de moi. Personne n’avait été si proche de moi depuis mon bisou avec Julien Langlois en sixième année. Je l’ai revu, dans son maillot de bain jaune près de la piscine chez Vincent, dans ma chambre, couché sur mon lit après qu’on ait écouté le dernier film de Star Wars, sur le terrain de soccer courir après le ballon avec Vincent ou, sur un terrain beaucoup plus petit, avertir Timothy, cinq ans, qu’il n’avait pas le droit de pousser Eliott pour lui voler le ballon. Je l’ai revu m’apporter des bonbons la semaine dernière après mon examen de math pour me féliciter. Et je l’ai regardé, là, debout devant moi, me dépassant d’une tête et j’ai eu envie que Benjamin soit encore plus proche.
- On peut faire semblant si tu veux. Je peux t’embrasser sur le coin de la bouche, personne verra la différence.
- Non, embrasse-moi pour vrai.
J’avais raison, ses lèvres étaient sucrées. J’ai même goûté les jujubes aux pêches et les M&M quand sa langue s’est frayé un chemin jusque dans ma bouche. La vodka aussi qui, soudainement, ne goûtait plus aussi mauvais.
Ça s’est fait tout doucement, entre Ben et moi. La transition d’ami à beaucoup plus, était aussi douce que lui. Au lieu de simplement marcher près de moi en attendant l’autobus, il me tenait la main, ses doigts emmêlés aux miens. Il me donnait un bisou sur la joue en venant s’asseoir près de moi à la cafétéria, me chuchotait qu’il me trouvait jolie quand il débarquait chez moi le samedi matin pour qu’on fasse nos devoirs. Ça n’a jamais été bizarre, ça s’est fait naturellement. Ce n’est que l’été entre notre quatrième et notre cinquième année au collège que j’ai osé lui demander ce qu’il aurait répondu à la question de Noémie.
- Toi, j’ai eu un gros crush sur toi dès que je t’ai vu dans le cours de monsieur Drouin. Toi, ça a changé quand pour toi?
- Quand tu es revenu de ton camp de soccer. Je t’ai trouvé très beau.
C’était quétaine, mais ça résumait bien notre relation. Et ça écœurait bien Noémie et toutes les autres filles qui m’enviaient.
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