#capitaine chevalle
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I bet Jack was a one of those kids on a leash.
Like every time Teague had to refill the cargo, Jack would have already disappeared before even making port
and at some point he got tired of sending a research party after him and he just said fuck it.
someone tries to convince him that it's just a phase... it's not.
#and Jack finds a way to escape anyway#lol#...i understimate how many priates lord there are#jack sparrow#potc#captain jack sparrow#young jack sparrow#young captain jack#rob kidd#pof#captain teague#edward teague#capitaine chevalle#renegade robbie#mistress ching#don rafael#boris
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DAY 13: Till Death Do Us Part
The end of a crew. The end of a legend.
If you haven't seen the "Character Death" tag and you don't like when your favorite characters die, there's still time to turn around. The entire crew dies in this story, it's not a spoiler to say that. (And, the warnings will be put at the beginning of each chapter, in more or less gruesome ways.) I was looking for a poem to be the story's guideline but I couldn't find one that fit what I was looking for. And even though I don't really need it anymore, I decided to write it myself. The first real chapter will be coming tomorrow or in the next few days but in the meantime I left some clues on how each character dies if you want to decipher them. I originally wrote the poem in French and was unable to make it rhyme in English, to my great disappointment. So I left it for you in French with the translation for each line just below. Fandom : One Piece Character(s) : Mugiwara Kaizoku | Straw Hat Pirates Relationship(s) : Mugiwara Kaizoku | Straw Hat Pirates & Mugiwara Kaizoku | Straw Hat Pirates Words Count : 629 No. 13: TEAM AS A FAMILY Familial Curse | Multiple Whumpees | "Death will do us part." (Set It Off, Partner's In Crime)
À bord du navire des rêves,
(On board the ship of dreams,)
vivaient dix animaux
(lived ten animals)
Tous suivaient leur capitaine,
(All followed their captain,)
un singe avec comme couronne un chapeau.
(a monkey with a hat as a crown.)
Le tigre partit le premier,
(The tiger left first,)
protégeant jusqu’au bout ses camarades.
(protecting his comrades until the end.)
Mais son dos resta intouché,
(But his back remained untouched,)
marquant l'ultime preuve de sa bravade.
(marking the ultimate proof of his bravado.)
Le cheval solitaire fût le suivant,
(The lonely horse was next,)
son vieux squelette ne tenant plus le coup
(his old skeleton no longer holding up)
Ses amis ne le laissèrent pas seul un instant,
(His friends did not leave him alone for a moment,)
tenant sa main jusqu’à son dernier pouls.
(holding his hand until his last pulse.)
La fin commença avec celle du caméléon,
(The end began with that of the chameleon,)
son courage inspirant le monde entier
(his courage inspiring the whole world)
Même devant la Mort il ne baissa pas le front,
(Even in the face of Death he did not lower his head,)
lançant sur la mer les navires par milliers.
(launching ships by the thousands into the sea.)
L’ironie n’échappa pas au canard,
(The irony did not escape the duck,)
quand ses yeux se fermèrent de leur plein gré.
(when his eyes closed of their own accord.)
Il aurait aimé que cela arrive un peu plus tard,
(He would have liked it to happen a little later,)
sombrer dans les bras de la mer dont il avait toujours rêvé.
(to sink into the arms of the sea he had always dreamed of.)
Le taureau résista sans jamais faillir,
(The bull resisted without ever failing,)
quand se déchainèrent les sévices des enfers
(when the torments of hell were unleashed)
Il accueillit la fin avec un sourire,
(He greeted the end with a smile,)
tel était l’adage de l’homme de fer.
(such was the adage of the iron man.)
La chatte affronta sa fin sans ruser,
(The cat faced her end without guile,)
maîtrisant une dernière fois les éléments
(mastering the elements one last time)
Elle ne s’enfuit pas même si elle était effrayée,
(She did not run away even though she was frightened,)
libérant un pays entier du tourment.
(freeing an entire country from torment.)
Le petit renne choisit de rester,
(The little reindeer chose to stay,)
refusant de tourner son dos à ceux dans le besoin
(refusing to turn his back on those in need)
Face à la maladie il ne cessa d’essayer
(Faced with illness he never stopped trying)
et sa compassion causa sa fin.
(and his compassion caused his end.)
La seule grue qui avait réussi à fuir,
(The only crane that had managed to escape,)
finit par retourner à la maison
(ended up returning home)
Pour une fois elle ne pût pas courir,
(For once she could not run,)
et enfermée, elle se plia à la raison.
(and locked up, she bowed to reason.)
L’ours fût là quand personne ne pouvait plus l’être,
(The bear was there when no one could anymore,)
Guidant son capitaine jusqu’à la dernière minute
(Guiding his captain until the last minute)
Il ne laissa jamais sa peur paraître,
(He never let his fear show,)
Continuant jusqu’au bout pour lui, la lutte.
(Continuing the fight to the end for him.)
Le singe resta le dernier,
(The monkey was the last to remain,)
Seul et froid au milieu de la nuit
(Alone and cold in the middle of the night)
Quand il partit, personne n'était là pour l’en empêcher,
(When he left, no one was there to stop him,)
et il prit le soleil avec lui.
(and he took the sun with him.)
#whumptober 2024#no.13#“death will do us part”#multiple whumpees#team as family#one piece#fanfiction#original poem#character death#straw hat pirates#the straw hats being ride or die#except they die
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Le premier uniforme militaire Français n'apparaître que lors de la moitié du XVIIe siècle et il faudra ainsi attendre la personne de François Michel Le Tellier de Louvois pour que l’apparition de l’uniforme militaire obligatoire arrive en France.
Uniforme des Zouaves. Infanterie Légère de l'Armée Français active de 1830 à 1962. Le nom de l'unité provient de la confédération tribale Kabyle du nom de Zouaoua, qui en août 1830 seront recruté par Louis Auguste Victor de Ghaisne, chef de l'Expédition d'Alger, comte de Bourmont suivant les conseils de Louis-Philibert d'Aubignosc. Ainsi, une première unité de 500 Zouaves sera recrutée parmi ceux ayant servi l'Empire Ottoman. Officieusement, cette unité est donc créer en Août 1830, mais ça ne sera que quelque mois plus tard sous la demande du successeur du Comte de Bourmont, le Général Clauzel que le Général Gérard, alors Ministre de la Guerre sera par arrêté, prescrit officiellement la création d'un "Corps d'Arabes Zouaves" répartie en deux bataillons et qui seront placé sous les ordres du Capitaines Duvivier et Maumet. Un des critères est que le soldat doit être tous indigène. En Mars 1831, l'ordonnance royale confirmera bel et bien la création de cette formation, mais aussi de deux escadrons de zouaves à cheval qui seront connus comme les "Chasseurs Algérien", mais elle sera éphémère car intégré dés 1832 aux "Chasseurs d'Afrique". Ils seront finalement dissous en 1962 après le départ de la France d'Algérie.
Uniforme de la Garde de Paris, composante de Garde Nationale Française de 1789 à 1868. La Garde Nationale Française est historiquement l'ensemble des milices de citoyens formées dans chaque commune au moment de la Révolution française, à l’instar de celle de Paris et placés sous le commandement de La Fayette. Cette garde sera créée en même temps que soixante District divisant Paris par l'Ordonnance de Jacques Necker en 1789, résultat d'une convocation des états généraux. Cette unité sera ainsi divisée en soixante bataillons qui porteront le nom de leur district d'origine. Elles ont existé (Garde de Paris et Garde Nationale Française) sous tous les régimes politiques de la France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 (La Garde de Paris ayant été entièrement intégré à la Garde National Français en 1868), aux lendemains des insurrections communalistes qu'elle a soutenues et de la répression de la Commune de Paris. Elle sera une milice citoyenne chargée du maintien de l'ordre et de la défense militaire de Paris, elle sera active dans de nombreuses batailles et sera finalement dissoute après l'épisode de la Commune.
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Printemps 1923, Hylewood, Canada (2/7)
Les filles sont plus grandes, j’ai donc un peu de temps pour moi cette année. Nous avons entrepris des travaux dans la maison, arraché les tapisseries poussiéreuses et abimées, changé les rideaux et les tapis, aménagé une chambre au deuxième étage qui soit vraiment digne de Lulu. Je m’inquiète de ces dépenses. Jules ne semble pas se rendre compte de notre situation économique de plus en plus tendue, et il continue de vivre au-dessus de nos moyens. Je dois lui faire confiance, il a toujours su ce qu’il faisait.
Cela fait plusieurs années que nous n’avons plus de cheval à la maison et que nous avons transformé l’ancienne écurie en garage. Entre nous, vu la taille de l’île sur laquelle nous vivons, avoir une automobile est superflu… Ces changements ont eu le mérite de libérer de la place dans notre ancienne grange, où on stockait le fourrage tantôt, et les filles ont y élu domicile en y établissant un club dans le secret duquel elles emportent leur goûter. Layla a neuf ans, Lola en a six, elles sont inséparables.
[Transcription] Dolorès Le Bris : Capitaine, c’est une catastrophe ! Layla Bahar : Que se passe-t-il, moussaillon ? Dolorès Le Bris : Si on ne trouve pas de vivres bientôt, nous n’aurons pas assez pour survivre à la traversée. Dolorès Le Bris : Nous allons mourir de faim et de soif ! Layla Bahar : Arrêtons-nous sur cette île, nous trouverons peut-être de la nourriture. Mais que vois-je ? Un trésor brille au fond de cette crique ! Il a dû être laissé là par quelque pirate ! Layla Bahar : Grâce à tout cet argent, nous sommes riches et pouvons nous acheter un immense manoir. Je serais la rouge, et tu serais le vert. Dolorès Le Bris : Mais je ne veux pas le vert, c’est un garçon. En plus, ta robe est verte. C’est toi qui devrait l’avoir. Maria Mayordomo : ¡Niñas, a la mesa! (Les filles, à table !) Layla Bahar : Viens, on rejouera après manger. Dolorès Le Bris : D’accord, mais cette fois-ci, ce sera moi la capitaine.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Maria Mayordomo
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Durant près de deux siècles, la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) avait gouverné le nord du Québec et de l’Ontario, la totalité du Manitoba, certaines parties de la Saskatchewan et de l’Alberta et les territoires du Nord. Dans ce contexte, la CBH ne faisait aucun effort pour régir la vie des populations autochtones.
Cependant, avec la prise de contrôle par le Canada de la Terre de Rupert, qui deviendra très rapidement les Territoires du Nord‑Ouest, pour la première fois, le gouvernement va systématiquement interférer avec le mode de vie et avec les coutumes des Autochtones. Les colons affluent par milliers pour s’installer sur les terres où les Cris et les Pieds‑Noirs chassent le bison. Dans le Canada des années 1870, comme dans la plupart des pays dont le système juridique est fondé sur la common law britannique. En 1869, William McDougall, envoyé à titre de premier lieutenant‑gouverneur canadien des Territoires du Nord‑Ouest, est porteur de directives prescrivant l’organisation d’un corps de police dirigé par le capitaine D.R. Cameron. Ottawa relance l’idée d’un corps de police fédéral le Parlement adopte en mai une loi constituant un service de police de 150 recrues. En 1903, le premier poste de la Police à cheval au nord du cercle polaire arctique est établi à Fort McPherson. Le corps de police est connu sous le nom de Police royale à cheval du Nord‑Ouest, le titre royale a été ajouté en 1904. 1918 création de la GRC. En novembre, on adopte une loi fusionnant la P.R.C.N.‑O. et la Police du Dominion qui avait été constituée en 1868, en tant que service de police fédéral, pour garder les édifices gouvernementaux et appliquer les lois fédérales. Lorsque la nouvelle législation entre en vigueur le 1er février 1920, l’organisation née de cette fusion prend le nom de Gendarmerie royale du Canada (GRC) et son quartier général est transféré de Regina à Ottawa.
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#i already know the answer to this. but look inside your heart when you determine who will be the no. 2#pirates of the caribbean#polls#this is so dumb i’m sorry
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Jour 5 - souvenirs d’autres vies
J’étais archéologue en plein cagnard, les genoux dans la terre et le dos cassé, le pinceau et la truelle en main.
J’étais capitaine de péniche marchande, les mains rêches et abîmées par le travail, les yeux sur la prochaine écluse.
J’étais artificière, reliant des kilomètres de câbles aux tables de lancement, le jeans tâché de boue et les ongles noirs de terre.
J’étais débardeuse à cheval, l’odeur de la forêt collée à ma peau et le bruit des chaînes et des sabots dans les oreilles.
J’étais maquilleuse effets-spéciaux, du faux-sang et du latex dans les cheveux, les bras couverts de nuances de teint.
J’étais médecin-légiste, mettant ma rigueur et la science au service d’une justice que j’imaginais équitable.
J’étais boulangère, l’aurore comme compagne, de la farine dans le cou et l’odeur du pain chaud dans les narines.
J’étais thanatopractrice, offrant mes talents au service des familles en deuil et avec le silence comme musique d’adieu.
J’étais tellement de choses, dans ces autres vies que j’ai laissé passer comme des trains sur les quais.
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The Battle of Marengo
… as described by one Eugène de Beauharnais in his memoirs. For context: Eugène, aide-de-camp to general Bonaparte, had left Egypt with his stepfather, in Paris had helped to reconcile his mother with general Bonaparte and assisted (according to his memoirs, without completely understanding what was going on) at the coup d’état of 19th Brumaire. However, once Bonaparte had become First Consul, Eugène gave up his post as ADC, as soon as it dawned on him that this job from now on would mostly consist of hanging out in an antechamber and politely introducing guests to the head-of-state of France. Having decided that this was totally uncool, he had gone back to the military. At the time of the second Italian campaign, he was an 18-year-old capitaine de la Garde des Consuls, commanding a compagnie of chasseurs à cheval.
We’re starting the relation a bit before Marengo, with the entry into Milan, as Eugène claims to have met Desaix there one last time.
I assisted at the combat of Buffalore, commanded by general Murat, who showed great vigour in this crossing of the Tésin [Ticino]; the enemy was pushed briskly up into Milan, where we entered in a jumble with his light troops. I made with my company a rather fine charge to force the enemy, who still held the field, to return to the citadel of Milan.
We remained three days in Milan, where the First Consul was occupied in reorganising the republican government; after which we proceeded to Pavia. General Lannes had made the crossing of the Po, about a league below this city. General Desaix had just arrived from Egypt and joined the army at Pavia, at the very moment when the First Consul left; as the troops of the guard were not to cross the Po until the night, I had time to go and see him. As a companion in arms from Egypt, we were delighted to meet again, and general Desaix treated me very well. He spoke to me much about the campaign which was opening and the command which he hoped to obtain; it seemed, moreover, that he foresaw his imminent end, for he uttered this singular statement : "Formerly, the Austrian bullets knew me, I am afraid that they may not recognize me any more." We crossed the Po during the night, and the next day I was sent with my company, by Stradella, in the direction of Piacenza, to establish communication with general Murat, who had crossed the Po at this point and had effectively seized this city. The next day the affair of Montebello took place, which did so much honour to General Lannes; but I arrived too late to take part in it. The following evening, we pushed in the direction of Alexandria as far as Marengo, where there was a small combat to force the enemy to pass again the Bormida and to abandon this line. The day was very stormy and we had much difficulty in passing the Scrivia whose waters had become very rough. I witnessed the reports which several officers came to make, in the evening, to the first consul, at his bivouac. All agreed in saying that the enemy was withdrawing in haste and that he had broken all his bridges on the Bormida. The first consul had it repeated several times to be more sure, and it was in consequence of these false reports that he directed on Genoa the corps of troops of which he had just given the command to general Desaix in order to lift the siege of this important place, if there was still time. But, the next morning, when a heavy cannonade was heard on the side of Alexandria, we were quickly drawn out of our error. Soon the first consul learned that the enemy was emerging in force on the plain of Alexandria, and that a great battle was inevitable. One can estimate the anxiety of the general in chief and the anger which he felt at the false reports which had been made to him the day before. Orders were dispatched in all haste to recall general Desaix, who was found near Novi, and who, in spite of this distance, still arrived in time to take part in the action and to decide the winning of the battle. I mentioned this circumstance because it exonerates the first consul from the reproach of improvidence which was made to him in several reports of the battle of Marengo. Those who have had great military commands know what the fate of battles depends on, and how an unforeseeable accident can disturb the best and most skilful combinations. Our movement of retreat began towards midday and continued until four o'clock; it is during this time that the guard began to take a more active part in the affair. The troops of the line were tired and discouraged; the first consul sent us to support them; we carried ourselves sometimes on the left, sometimes on the right, according to the need; general Lannes, pressed a little sharply by the enemy, wanted to have us make a charge which did not succeed; he had in front of him two battalions and two pieces of artillery behind which was a mass of cavalry in close columns; his troops withdrew in disorder, so that, to give them time to breathe and to rally them, he ordered colonel Bessières, who commanded us, to charge on the enemy column. The terrain was not very favourable, because it was necessary to cross vineyards; nevertheless we passed and arrived within rifle range of these two battalions, which awaited us arms in hand and in the best of spirits. Colonel Bessières, having drawn us up, was preparing to command the charge, when he realised that the enemy cavalry was deploying on our left and was going to turn us. Consequently, he made us turn back to the left, and we crossed the vineyard under the fire of grapeshot and musketry; but, having arrived on the other side, we held our ground well enough to impose on the enemy cavalry. General Lannes was very dissatisfied with this operation and complained bitterly about it. However it is probable that, if we had carried out his orders, few of us would have returned. During the retreat, my chasseurs were charged with destroying the ammunition which we were forced to abandon, and performed this mission with great intrepidity, often waiting until they were joined by the enemy to set fire to the caissons and then jump on horseback. Finally, towards five o'clock, General Desaix joined us, and the First Consul was able to resume the offensive. The troops of General Lannes, encouraged by this reinforcement, reformed, and soon the offensive began as well as the retrograde march of the enemy. The cavalry of General Kellermann made a very beautiful charge on our left, and, towards the evening, the cavalry of the guard made one not less brilliant. Although the ground did not favour us, since we had two ditches to cross, we rushed with vigour on a column of cavalry much more numerous than us, at the moment when it was deploying; we pushed it up to the first bridges over the waters of the Bormida, always sabering. The melee lasted ten minutes: I was happy enough to get away with two sabre blows on my chabraque. The following day, the first consul, on the account which was given to him of this affair, appointed me squadron leader. My company had suffered quite a bit, because, of one hundred and fifteen horses which I had in the morning, I had only forty-five left in the evening; it is true that a piquet of fifteen chasseurs had remained near the first consul, and that many chasseurs, dismounted or slightly wounded, returned successively.
The day after this battle (June 15, 1800), an armistice was concluded as well as an agreement for the evacuation of Italy; the first consul returned on the 16th to Milan, from where we were at a distance of forty Italian miles; I was charged to escort him from the battlefield to Milan, by following the post. This race, of more than twelve leagues always at the trot and without unbridling, was so tiring, that I arrived at Milan with only seven men.
I hope this is helpful to anyone who’s interested.
#napoleon's family#eugene de beauharnais#Jean-Baptiste Bessières#jean lannes#louis desaix#Battle of Marengo#italy 1800
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Nous fîmes une lieue dans ce pénible chemin ; il fallut nous donner un moment de répit pour mettre des souliers (les nôtres étaient en lambeaux) et casser un morceau de biscuit. Comme je détachais ma corde autour de mon cou pour en prendre un, ma carde m’échappe et tous mes biscuits dégringolent dans le précipice. Quelle douleur pour moi de me voir sans pain ! et mes quarante camarades de rire comme des fous ! “Allons, dirent-ils tous, il faut donner chacun un biscuit à notre cheval de devant.” Et la gaîté reparaît en moi-même. Je les remerciai de mon cœur, et je me trouvais plus riche que mes camarades.
Extrait du cahier du capitaine Coignet.
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Chevalle's Jolly Roger is identical to the flag attributed to the historical pirate Stede Bonnet. Capitaine Chevalle is the pirate lord of the Mediterranean Sea from the “Pirates of the Caribbean” Franchise. ===
My thoughts always went to Captaine Chevalle, when I heard “Gentleman Pirate”. Now I know there was a connection to Bonnet indeed.
🏴☠️
#Our Flag Means Death#ofmd#ofmd meta#stede bonnet#pirates of the carribean#captaine chevalle#potc#also he looks like captain hook#thats quiet nice
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CHEVALLE: Capitaine Chevalle, the penniless Frenchman.
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#potc#jack sparrow#captain jack sparrow#young jack sparrow#young captain jack#rob kidd#fitzwilliam p. dalton iii#arabella smith#bill turner#tumen#jean magliore#capitaine chevalle#eduardo villanueva#mistress ching#tpof#robby greene#chamba#amenirds#timothy hawk#melinda#borya palachnik#laura smith#esmeralda maria consuela anna de sevilla#shabako
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Les Voyages du Capitaine Fracasse.
1990.
Réalisation : Ettore Scola
Scénario : Ettore Scola et Furio Scarpelli
Casting :
Vincent Perez, Emmanuelle Béart, Massimo Troisi, Ornella Muti, Lauretta Masiero, Toni Ucci, Massimo Wertmüller, Jean-François Perrier, Tosca D'Aquino, Giuseppe Cederna, Mariangela Giordano, Claudio Amendola, Marco Messeri, Ciccio Ingrassia, Remo Girone.
Synopsis :
Ruiné, le jeune baron de Sigognac rejoint une truope de saltimbanques, devient comédien et se fait rebaptiser Capitaine Fracasse. Il va parcourir la France du XVIIe siècle, des Landes à Paris, au détour de nombreux guet-apens et intrigues amoureuses.
Plaisir de visionnage :
Très éloigné du roman.
Film peu intéressant avec des personnages inintéressants et/ou pénibles. Sigognac et Vallombreuse sont fades.
Peu de cape et d'épée.
On se demande où l'histoire veut aller.
Note : 1 chat.
Disponibilité :
DVD ou Bluray. VOD.
Bonus Point Chat :
Le Baron a un chat, comme dans le livre !
Plus un chien et un cheval.
Note : 3 chats.
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Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Oh, je voudais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n’ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
.
Et le vent du Nord les emporte,
Dans la nuit froide de l’oubli
Tu vois je n’ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais
.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi,
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
.
Je t’aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t’oublie?
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
.
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n’ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais,
Toujours, toujours je l’entendrai
.
C’est une chanson qui nous ressemble,
Toi tu m’aimais, moi je t’aimais
Et nous vivions, tous deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
.
C’est une chanson qui nous ressemble,
Toi tu m’aimais et je t’aimais
Et nous vivions tous deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais
.
Mais la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Après la bataille
Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d’une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de l’armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié. Et qui disait: » A boire! à boire par pitié ! » Mon père, ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. » Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure, Saisit un pistolet qu’il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant: « Caramba! » Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
Sur une barricade, au milieu des pavés Souillés d’un sang coupable et d’un sang pur lavés, Un enfant de douze ans est pris avec des hommes. – Es-tu de ceux-là, toi ? – L’enfant dit : Nous en sommes. – C’est bon, dit l’officier, on va te fusiller. Attends ton tour. – L’enfant voit des éclairs briller, Et tous ses compagnons tomber sous la muraille. Il dit à l’officier : Permettez-vous que j’aille Rapporter cette montre à ma mère chez nous ? – Tu veux t’enfuir ? – Je vais revenir. – Ces voyous Ont peur ! où loges-tu ? – Là, près de la fontaine. Et je vais revenir, monsieur le capitaine. – Va-t’en, drôle ! – L’enfant s’en va. – Piège grossier ! Et les soldats riaient avec leur officier, Et les mourants mêlaient à ce rire leur râle ; Mais le rire cessa, car soudain l’enfant pâle, Brusquement reparu, fier comme Viala, Vint s’adosser au mur et leur dit : Me voilà.
La tombe dit à la rose : – Des pleurs dont l’aube t’arrose Que fais-tu, fleur des amours ? La rose dit à la tombe : – Que fais-tu de ce qui tombe Dans ton gouffre ouvert toujours ?
La rose dit : – Tombeau sombre, De ces pleurs je fais dans l’ombre Un parfum d’ambre et de miel. La tombe dit : – Fleur plaintive, De chaque âme qui m’arrive Je fais un ange du ciel !
Ah ! tu finiras bien par hurler, misérable ! Encor tout haletant de ton crime exécrable, Dans ton triomphe abject, si lugubre et si prompt, Je t’ai saisi. J’ai mis l’écriteau sur ton front ; Et maintenant la foule accourt, et te bafoue. Toi, tandis qu’au poteau le châtiment te cloue, Que le carcan te force à lever le menton, Tandis que, de ta veste arrachant le bouton, L’histoire à mes côtés met à nu ton épaule, Tu dis : je ne sens rien ! et tu nous railles, drôle ! Ton rire sur mon nom gaîment vient écumer ; Mais je tiens le fer rouge et vois ta chair fumer.
Tous ces jours passeront; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d’argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes, Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S’iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées. Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit ; Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s’enfuit !
Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la Violâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne
Les enfants de l’école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne
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Le capitaine romain connaissait la routine de la crucifixion. (Marc 15:37-39) D'abord, les criminels crucifiés crachaient et juraient, puis, leurs forces diminuant, la mort se mettaient lentement en place. Maintenant, à cheval, le capitaine se trouvait face à face avec le mourant Jésus! Ensuite, nous lisons, “Jésus poussa un grand cri et expira.” Ceci a capté l'attention du capitaine, parce que les derniers mots du Christ de la croix étaient, “Père, je remets Mon esprit entre Tes mains.” Jésus a crié "à voix haute", plein d'énergie. Il avait commandé Son esprit de quitter Son corps, et ceci est arrivé au même moment. Jésus n'est pas mort d'un cœur brisé. Il est mort à Son PROPRE gré! Bien avant cela, le Seigneur avait dit dans Jean 10:17-18, "J'ai le pouvoir de donner ma vie ...” Ce païen soldat a observé cela. La révélation et la conclusion du capitaine? Jésus est plus qu'un homme! Jésus est le Fils de Dieu! Jésus est mon Sauveur ! La confiance en Jésus apporte la paix avec Dieu! Est-ce tu es béni?
#ReinhardBonnke #HePreachedJesus #LivingALifeOfFire
Kaduna, Nigeria 1999
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ALAIN LE GENTIL
SOLDAT
Il servit le roi Charles VII dès l’âge de douze ans, comme archer, ayant été enlevé par des hommes de guerre dans le plat pays de Normandie. La manière dont il fut enlevé fut telle. Tandis qu’on allumait les granges, qu’on écorchait les jambes des laboureurs à couteaux de ceinture, et qu’on jetait les fillettes à bas sur les lits de sangles, rompus, le petit Alain s’était blotti dans une vieille pipe de vin défoncée à l’entrée du pressoir. Les hommes de guerre renversèrent la pipe et y trouvèrent un garçonnet. On l’emporta à tout sa chemise et sa cotte hardie. Le capitaine lui fit donner un petit jaquet de cuir et un ancien chaperon qui venait de la bataille de Saint-Jacques. Perrin Godin lui apprit à tirer de l’arc et à ficher proprement son carreau dans le blanc. Il passa de Bordeaux à Angoulême et du Poitou à Bourges, vit Saint-Pourçain, où se tenait le roi, franchit les marches de Lorraine, visita Toul, revint en Picardie, entra en Flandres, traversa Saint-Quentin, vira vers la Normandie, et pendant vingt-trois ans, courut la France en compagnie armée, où il connut l’Anglais Jehan Poule-Cras, qui lui fit savoir la façon de jurer par Godon, Chiquerello le Lombard, qui lui enseigna à guérir le feu Saint-Antoine, et la jeune Ydre de Laon, qui lui montra à abattre ses brayes.
Au Ponteau de Mer, son compagnon Bernard d’Anglades lui persuada de se mettre hors l’ordonnance royale, lui assurant qu’ils vivraient grandement tous deux en enseignant les dupes avec les dés pipés, qu’on nomme « gourds ». Ils le firent, sans quitter leur attirail, et ils feignaient de jouer, à l’orée des murs du cimetière, sur un tabourin volé. Un mauvais sergent de l’official, Pierre Empongnart, se fit montrer les subtilités de leur jeu et leur dit qu’ils ne tarderaient pas à être pris : mais qu’il fallait hardiment jurer qu’ils fussent clercs, afin d’échapper aux gens du roi et de réclamer la justice de l’Église, et, pour cela, tondre tout net le haut de leurs têtes et jeter promptement, en cas de besoin, leurs collets déchiquetés et leurs manches de couleur. Il les tonsura lui-même avec les ciseaux consacrés et leur fit marmotter les sept Psaumes et le verset Dominus pars. Puis, ils tirèrent chacun de leur côté, Benard avec Bietrix la clavière, et Alain avec Lorenete la chandelière.
Comme Lorenete voulait un surcot de drap vert, Alain guetta la taverne du Cheval Blanc à Lisieux, où ils avaient bu un broc de vin. Il revint la nuit dans le jardin, fit un trou au mur avec sa javeline, et entra dans la salle où il trouva sept écuelles d’étain, un chaperon rouge et une verge d’or. Jaquet le Grand, fripier de Lisieux, les changea très bien contre un surcot tel que le désirait Lorenete.
À Bayeux, Lorenete demeura dans une petite maison peinte, où on disait qu’étaient les étuves des femmes, et la maîtresse des étuves ne fit que rire quand Alain le Gentil voulut la reprendre. Elle le reconduisit à l’huis, la chandelle au poing, et une grosse pierre dans l’autre main, lui demandant s’il avait point envie qu’elle lui en frottât le museau pour lui faire faire la baboue. Alain s’enfuit, en renversant sa chandelle, tirant du doigt à la bonne femme ce qui lui parut être une verge précieuse : mais elle n’était que de cuivre surdoré, avec une grosse pierre rose contrefaite.
Puis Alain partit errant, et à Maubusson rencontra, dans l’hôtellerie du Papegaut, Karandas, son compagnon d’armes, qui mangeait des tripes avec un autre homme nommé Jehan Petit. Karandas portait encore son vouge, et Jehan Petit avait une bourse avec ses aiguillettes, pendante à la ceinture. Le mordant de la ceinture était d’argent fin. Après avoir bu, ils délibérèrent tous trois d’aller à Senlis par le bois. Ils se mirent en route sur la tarde, et quand ils furent au plein de la forêt, sans lumière, Alain le Gentil traîna la jambe. Jehan le Petit marchait devant. Et dans le noir, Alain lui donna rudement de sa javeline entre les deux épaules, cependant que Karandas lui croulait son vouge sur la tête. Il tomba ventre à terre, et Alain, l’enfourchant, lui coupa la gorge de sa dague, d’outre en outre. Puis, ils lui bourrèrent le cou de feuilles sèches, afin qu’il n’y eût pas une mare de sang sur le chemin. La lune parut à une clairière : Alain coupa le mordant de la ceinture, et dénoua les aiguillettes de la bourse, où il y avait seize lyons d’or et trente-six patars. Il garda les lyons, et jeta la bourse avec les virelants à Karandas, pour sa peine, tenant la javeline haute. Là, ils se départirent l’un de l’autre, au milieu de la clairière, Karandas jurant le sang Dieu.
Alain le Gentil n’osa toucher Senlis et revint par détours jusque vers la ville de Rouen. Comme il s’éveillait, après sa nuit, sous une haie fleurie, il se vit entouré par des gens cavaliers qui lui attachèrent les mains et le conduisirent aux prisons. Près du guichet, il se glissa derrière la croupe d’un cheval, et courut à l’église de Saint-Patrice, où il se logea contre le maître-autel. Les sergents ne purent passer le porche. Alain, étant en franchise, hanta librement la nef et les chœurs, vit de beaux calices de métal riche et des burettes bonnes à fondre. Et la nuit suivante, il eut pour compagnons Denisot et Marignon, larrons comme lui. Marignon avait une oreille coupée. Ils ne savaient que manger. Ils envièrent les petites souris rôdeuses qui nichaient entre les dalles et s’engraissaient à grignoter les bribes du pain sacré. La troisième nuit, ils durent sortir, la faim aux dents. Les gens de justice les empoignèrent, et Alain, qui se cria clerc, avait oublié d’arracher ses manches vertes.
Il demanda aussitôt à aller au retrait, décousit son jaquet, et enfonça les manches parmi l’ordure ; mais les hommes de la geôle avertirent le prévôt. Un barbier vint raser entièrement la tête d’Alain le Gentil, pour effacer sa tonsure. Les juges rirent du pauvre latin de ses psaumes. Il eut beau jurer qu’un évêque l’avait confirmé d’un soufflet, quand il avait dix ans : il ne put venir à bout des pâtres-nôtres. On le mit à la question comme un homme lai, sur le petit tréteau, puis sur le grand tréteau. Au feu des cuisines de la prison, il déclara ses crimes, les membres tout affolés par l’étirement des cordes, et la gorge rompue. Le lieutenant du prévôt prononça la sentence, sur les carreaux. Il fut lié à la charrette, traîné jusqu’aux fourches, et pendu. Son corps se hâla au soleil. Le bourreau prit son jaquet, ses manches décousues, et un beau chaperon de drap fin, fourré de vair, qu’il avait volé dans une bonne hôtellerie.
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