#cannibalisme
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#traitdemouvement en #manga et encore un truc #wtf… #cannibalisme ? Ou pas … J-12 jours pour précommander le manga ;) Le Tome 2 du #manga #seinen #lafoliedeslucioles est en précommande sur #Ulule ! ›› Lien dans ma BIO --- Suite du #manga #Fantastique #lafoliedeslucioles, ce Tome 2 ouvre littéralement les portes des Mondes #Invisible à Melle K., au Prof. et à Karl, dans un lieu lugubre où #fantome, #yokai et #magie #vaudou se côtoient quotidiennement. #seinen #mangafr #chamanisme #occultart #darkart #animisme #horreur #spiritisme #ésotérisme #spiritualite #autoedition #financementparticipatif #sorciere https://www.instagram.com/p/CllDSAErTkU/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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En 1607, les premiers colons britanniques établissent la colonie de Jamestown en Virginie, marquant le début de la colonisation permanente en Amérique du Nord. Mais rapidement, ce rêve de prospérité se transforme en cauchemar. Confrontés à des conditions extrêmes, à la famine, et à des conflits avec les populations autochtones, les colons se retrouvent dans une situation de survie désespérée. Durant l'hiver de 1609-1610, connu sous le nom de "Starving Time", la situation atteint un point critique, et certains colons en viennent à des actes impensables de cannibalisme. Ce chapitre sombre de l'histoire de Jamestown, longtemps relégué au rang de rumeur, a été confirmé par des découvertes archéologiques troublantes. Cet article explore les causes, les preuves et les implications de ces événements, jetant un éclairage nouveau sur les défis extrêmes auxquels étaient confrontés les premiers colons d'Amérique du Nord.
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Des reconstitutions faciales réalistes de personnages historiques
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/des-reconstitutions-faciales-realistes-de-personnages-historiques/
Des reconstitutions faciales réalistes de personnages historiques
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Le petit lapin cannibale
©Géroux
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Tonnerre après les ruines
Titre : Tonnerre après les ruines Auteur/Autrice : Floriane Soulas Éditeur : Argyll Date de publication : 2023 (octobre) Synopsis : Dans un monde en déliquescence rongé par les difformités et les maladies, Férale est un monstre – du moins, les autres l’ont toujours traitée comme tel. Tous, sauf Lottie, qui l’a sauvée et lui a appris à survivre à travers les plaines de cendres. Ensemble, elles…
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Petite réflexion sur le cannibalisme…
Chapitre 1 : Qu’est-ce que le cannibalisme ?
Le phénomène du cannibalisme semble extrêmement tabou notamment au sein des milieux académiques occidentaux. Eneffet, la problématique est davantage traitée sur la forme que sur le fond, comme s’il y avait une volonté, consciente ouinconsciente, d’éviter d’analyser le sujet en profondeur[1].
En effet, si l’on se penche sur les recherches anthropologiques : « Lévi-Strauss, tout comme Freud, soutient l’équivalencequasi universelle entre manger et copuler ; la sexualité et la nourriture seraient partout objets d’interdictions. Lecannibalisme, cet acte au cours duquel s’accomplit l’union la plus intime qui soit (…) se lie d’emblée à la sexualité. Laseule autre expérience offrant une rencontre fusionnelle de ce type est celle que vivent la mère et l’enfant[2]. » Ce genrede théorie n’explique en rien le phénomène en lui-même. De plus les anthropologues s’intéressent davantage auxpratiques cannibales, remontant principalement au XVIIème siècle, des tribus dites « primitives ». L’intérêt est dedémontrer que cette pratique doit être considérée comme étant culturelle ou religieuse. Néanmoins, dans cette dernièreperspective, la question du goût de la chair est rarement considérée comme un élément pertinent[3].
Par ailleurs, la plupart des anthropologues se cachent bien de mentionner cet aspect qui assombrirait quelque peu letableau. À l’exception de Mondher Kilani qui a effectué un travail colossal sur les différentes formes de cannibalisme àtravers le monde, incluant le cannibalisme occidental.
En effet, bien qu’il soit important de comprendre le fonctionnement d’un « cannibalisme culturel », il serait égalementpertinent de savoir si les membres de ces tribus, ou du moins quelques-uns d’entre elles ressentent un certain plaisirgustatif en consommant de la chair humaine. Toutefois, ce genre d’informations doit impérativement être analysée avecprudence. Jean de Léry écrit au XVIème siècle à propos des Iroquois : « Tous confessent cette chair être merveilleusementbonne et délicate[4] ». Bien que la pratique cannibale au sein de cette tribu ait été avérée exacte par des anthropologuescontemporains : « De telles questions m’étaient passées par la tête mais une longue ingestion de documents publiés sur lesIroquois et d’autres Iroquoiens, tant d’études savantes que de sources primaires, m’avait convaincu que le cannibalismeétait un fait (chez les Iroquois)[5] » En outre, dans les années 1950, l’ethnologue Ronald M. Berndt rapporte les proposque des membres de tribus dans le Fore de Nouvelle-Guinée auraient eu : «Voici de la bonne nourriture et nous l’avonstoujours négligée ! Désormais nous mangerons toujours les morts, hommes, femmes et enfants. Pourquoi jetterions-nousde la bonne viande ? Ce n’est pas bien ![6] » En ce qui concerne la période contemporaine, Mondher Kilani évoque lesdifférentes tribus telles que les Guayaki et les Tupi-Guarani connus pour avoir des pratiques cannibales[7].
Quant à nos cannibales occidentaux, certains d’entre eux ont décrit le goût de la chair humaine. Le cannibale deRothenburg, dont nous reparlerons plus tard, prétend que la viande a : « un goût de porc, en un peu plus amer, un peu plusfort[8]» Néanmoins, dans les années 1920, un journaliste américain du New-York Time ayant été tenté par l’expériencecannibale, s’est procuré un morceau de chair par le biais d’un contact travaillant à la Sorbonne. Ce journaliste livre sonexpérience gustative : « Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développée, pas trop jeune mais pas encore unbœuf[9]. »
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Notons encore une fois que, de manière générale, les anthropologues montrent d’avantage d’intérêt pour les pratiquescannibales dans un ailleurs lointain : soit dans les récits mythiques soit dans les peuplades géographiquement éloignées del’Occident[10]. Cet état de fait démontre clairement qu’il existe un tabou lié au cannibalisme occidental : le cannibale,c’est l’Autre. Celui qui est différent par ses origines et ses pratiques religieuses et culturelles. Notons également quelorsque les historiens se penchent sur la question du cannibalisme occidental, il s’agit pour la plupart, d’analyser des faits« circonstanciels » liés à la famine, aux guerres de religions, aux révolutions etc...
Néanmoins, Angelica Montanari, dans sa monographie Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident,s’intéresseaux pratiques cannibales ordinaires et occidentales pratiquées au Moyen-âge. Elle démontre que les faits de cannibalismesont bel et bien présents et pas uniquement durant les périodes de crises. Ces faits ne sont plus uniquement, l’apanage de «tueurs en série » [11] mais également de rois, de chevaliers et de gens du peuple « lambda »[12] Malgré le manque desources, nous pouvons émettre l’hypothèse que ces pratiques n’ont pas totalement disparu…
Les anthropologues du macabre :
Il apparaît alors évident que les anthropologues spécialisés dans la culture trash, aussi peu nombreux qu’ils soient,sont confrontés à une pénurie de sources fiables. En effet, les témoignages et les biographies prétendument « sérieux » serévèlent souvent être le fruit d’une imagination débordante. Sans parler des charlatans tels que Stéphane Bourguoinprétendant être de « véritables spécialistes » alors qu’il n’en est rien… Il s’agit également d’un cercle vicieux puisque, demanière logique, plus les « sources » se révèleront tronquées moins les anthropologues développeront un intérêt pour lesujet. Néanmoins, si l’intérêt des anthropologues pour le cannibalisme occidental s’avérait plus prononcé, l’état de larecherche académique serait bien plus abondant. Cet état de fait nous empêche d’établir une étude comparative entre lecannibalisme occidental contemporain « réel » et le cannibalisme que l’on trouve dans les mythes, par exemple[13]. Nouspourrions également envisager, à l’instar de l’ouvrage de Mondher Kilani d’approfondir la comparaison entre les diversesformes de cannibalisme. Notons que la notion du goût pourrait être un point pertinent et intéressant à développer…
Il serait également intéressant de s’interroger sur les croyances des tueurs en série, l’exemple le plus probantsemble être celui de Jeffrey Dahmer. En effet, ce dernier pourrait avoir eu un intérêt spécifique pour Anton LaVey et sabible satanique. A contrario, lors de son incarcération, il semble s’être rapproché du christianisme, allant jusqu’à se fairebaptiser. Il est évident que nous ne pouvons interpréter ses penchants religieux qu’à la lumière de son parcours de vie.Néanmoins, une interrogation demeure ; il est quasiment certain que son intérêt pour le christianisme ne peut être dissociéd’un espoir d’avoir accès à une rédemption. Nous pouvons également nous demander si la lecture de la bible satanique l’aréellement influencé lors de ses actes cannibales ? Si oui, de quelle manière ? Notons que, contrairement à RichardRamirez, Jeffrey Dahmer ne signe jamais ses crimes à l'aide de symbole satanique. En outre, dans le cas de Ramirez, ils'agit davantage d'une volonté d'afficher un "anti-conformisme" que d'une réelle adhésion pour le satanisme. Est-ceégalement le cas pour Dahmer? (CF: Veronique Campion-Vincent, " Description du sabbat et des rites dans les peursantistatiques contemporaines")
Chapitre 2 : Mange-moi mais ne me tue pas…
En réalité, dans la plupart des pays occidentaux, l’acte cannibale n’est puni par la loi que s’il engendre la mort ouinflige des blessures graves sans le consentement d’autrui. Par ailleurs la mention de « cannibalisme » n’apparaît pas dansle Code Pénal français, seul l’article 222-1 peut y faire référence de manière très subjective :
Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusioncriminelle[14].
Par conséquent, l’acte cannibale en tant que tel n’est pas interdit, seules les potentielles conséquences qui en découlentpeuvent l’être[15]. Il semble que ce soit le cas également en Allemagne.
C’est notamment pour cette raison que l’affaire du Cannibal café en 1999, a suscité autant de polémiques et de débats. Eneffet, si le meurtre et les actes cannibales post-mortem commis par Armin Meiwes sur la personne de Bernd ArmandoBrandes ont été punis par la justice, les actes de cannibalisme ante-mortem n’ont, eux, pas été jugés puisqu’il a été établiqu’il y avait consentement de la part des deux parties[16] :
En 1999, Armin Meiwes publie une annonce sur internet afin de trouver un homme qui se laisserait manger et tuer demanière consentie. Bernd Armando Brandes accepte l’invitation. Les deux protagonistes d’un commun accord,commencent leur scénario macabre. Armin Meiwes entreprend de trancher le pénis de son partenaire tout en filmant lascène. Ensuite, ils dégustent ensemble le morceau de chair. (Il paraît que ce n’était pas bon…). Finalement, BerndArmando Brandes se fait trancher la gorge jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le criminel congèle ensuite les morceaux ducorps en prévision de ses prochains repas… [17]
Les charges retenues par la Cour fédéral contre Armin Meiwes sont : « qualifications d’assassinat et atteinte à latranquillité des morts[18]». En d’autres termes, ce n’est que l’acte cannibale post-mortem qui a été jugé condamnable.Soulignons, encore une fois, que le terme « cannibalisme » n’apparaît pas, il est simplement sous-entendu par un termequelque peu abstrait, voire poétique : « tranquillité des morts » Ce fait peut s’expliquer par le nombre infime de cas decannibalisme enregistré dans les annales judiciaires. De manière générale, bien que ce ne soit apparemment pas le caspour l’affaire Meiwes, les cas de cannibalisme entrainant la mort sont souvent associés aux crimes sexuels[19].
Maintenant que nous avons pu établir que l’acte cannibale, en tant que tel, n’est pas condamnable par la loi, d’autrespistes de réflexion s’offrent à nous : Doit-on, de manière absolue, considérer le cannibalisme occidental comme étant unacte de perversité sexuelle ? Afin de tenter de répondre à cette question, il est nécessaire de faire le point.
Pistes de réflexion sur la notion de « perversité sexuelle »
D’un point de vue psychanalytique, le cannibalisme, le sadisme ou encore la nécrophilie sont considérés comme étant desperversions sexuelles. Néanmoins, de nos jours, ce terme pose quelques sérieux problèmes. En effet, tout d’abord, il a étéproposé en fonction d’une « norme » bien précise. D’après Laplanche et Pontalis il s’agirait d’ « une déviation par rapportà l’acte sexuel normal, définie comme coït visant à obtenir l’orgasme par pénétration génitale, avec une personne du sexeopposé[20].» Plus loin, dans le même ouvrage, nous pouvons lire : « On dit qu'il y a perversion : quand l'orgasme estobtenu avec d'autres objets sexuels (homosexualité, pédophilie, bestialité, etc.), ou par d'autres zones corporelles (coïtanal par exemple) ; quand l'orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques (fétichisme,travestisme, voyeurisme et exhibitionnisme, sado-masochisme) ; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisirsexuel62. »
Inutile de préciser, je pense, que nous ne nous retiendrons pas cette approche tant elle transpire l’homophobie (assimilée àla pédophilie, qui plus est !) Et l’intolérance envers les différentes formes de sexualités et préférences sexuelles. Notonstout de même, par honnêteté intellectuelle, que cet ouvrage a été publié initialement, en 1967. Heureusement, ce genre dedéfinition ne fait pas l’unanimité chez les psychanalystes qui l’estiment péjorative et non-pertinente. McDougall proposeplutôt le terme de solution néosexuelle afin d’éviter de stigmatiser certaines pratiques. Il soutient que le terme «perversion » convient uniquement aux pratiques non-consenties telles que pédophilie, viol, voyeurisme,exhibitionnisme… [21]
Balier quant à lui parle de « perversion au premier degré » : « La pathologie que je décris [...] est caractérisée par uneévidente dominance de la violence destructrice par rapport au plaisir érotique. C'est en fait une perversité sexuelle [...].Les sujets de ce groupe présentant des manifestations de perversité sexuelle seraient inscrits dans un scénariocomportemental, dont ils seraient un rouage plutôt qu'un élément de représentation[22]. »
Cette dernière définition pourrait correspondre aux individus s’adonnant au cannibalisme puisqu’elle mentionne une «violence destructrice » qui pourrait bien correspondre à cet acte si particulier. Néanmoins, notons que nous sommes ànouveau confrontés à la pauvreté des recherches concernant ce sujet : Il faut bien l’avouer, fort heureusement, lescannibales ne courent pas les rues[23]. Du moins, ceux qui ont des tendances criminelles et vont jusqu’au bout de l’actecriminel tel Jeffrey Dahmer ou Edmund Kemper. De ce fait, nous pouvons nous demander si toutes les formes decannibalisme présentes en Occident sont accompagnées d’une perversité sexuelle ?
En outre, d’un point de vue anthropologique, certaines interrogations restent en suspens. Néanmoins, Karine Hubertpropose quelques pistes de réflexion : Peut- on émettre un lien entre cannibalisme occidental et création artistique ?[24]
Chapitre 3 : Œuvre cannibale ?
Tout d’abord, il est nécessaire de préciser de quelle manière nous employons le terme de « création » : « Il fautd'abord entendre le terme de création à partir de sa filière moderne, c'est-à-dire autour d'une théorie du sujet. On sepenchera sur le sujet qui, préoccupé de réaliser sa propre mise en scène, recourt au cannibalisme avec le dessein avoué defaire acte de création[25]. »
Ce qui nous intéresse, dans cette partie, est davantage le processus de création que la réalisation finale (le produit).En effet : « C’est par le biais de l’acte créateur que parvient à s’affirmer la subjectivité (de l’artiste), une subjectivitéinscrite à même l’œuvre et qui participe à son élaboration. Ainsi l’acte créateur cherche à faire advenir le sujet (dansl’œuvre). Le créateur cannibale dont il est ici question considère ses actions - criminelles, artistiques - comme l’œuvre desa vie[26]. »
Par ailleurs, McDougall tente de faire le rapprochement entre les actes d’un pervers sexuel et la démarcheartistique. Nous pouvons effectivement relever plusieurs points tels que : « les heures de préparation rituelle et laréalisation d’un scénario, le désir d’atteindre son partenaire/public pour lui faire éprouver sa vision, l’objectif d’imposer lajouissance sexuelle selon sa création personnelle[27] » du moins, pour certains artistes. Notons, tout de même, qu’il existeune différence majeure entre le pervers sexuel et l’artiste, ce dernier évoluant au fil du temps. Il essaye différentestechniques, change de modèles, s’ouvre souvent à d’autres perspectives… Alors que le pervers sexuel tente deperfectionner la même œuvre de manière obsessionnelle. Selon McDougall, il s’agirait, pour le pervers, de revivreinlassablement son fantasme à travers un rituel macabre donnant naissance à sa création[28]. Par ailleurs, le criminologueet profiler, John Douglas, affirme qu’il est impossible d’apprécier ou de comprendre un artiste tel que Picasso sans étudierson œuvre dans les moindres recoins. Pour lui, il est nécessaire d’adopter la même logique afin de comprendre l’ « œuvre» d’un tueur en série : If you want to understand the artist, look at his work[29].
Bibliographie :
Monographie :
Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018.
Thèse :
Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper-une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010
Article juridique :
Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005.
Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980.
Article non-académique (source) :
https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi.
[1] Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, pp 10-11. [2] Ibidem, p.11. [3] Ibidem, p. 14. [4] Jean Léry, in Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, p.14. [5] Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980, p.311. [6] Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018, p.147 [7] Ibidem, p.155. [8] Ibidem, p.147. [9] Ibid. [10] Karine Hubert, op.cit., p.25. [11] Il s’agit d’un anachronisme pour la période du Moyen-Âge. [12] CF : Angelica Montanari, Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident, éditions Arkhe, 2018. [13]Ibidem, p.26. [14] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417593/ [15] Karine Hubert, op.cit., p.26. [16] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005, p.521. [17] https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi [18] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther, op.cit., p.521. [19] Karine Hubert, op.cit., p.27. [20] Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, in Karine Hubert, op.cit., p.31. [21] Karine Hubert, op.cit., p.33. [22] Claude Balier, in Karine Hubert, p.33. [23] Ibidem, p.34. [24] Karine Hubert, op.cit., p.1. [25] Ibid. [26] Ibid. [27] Ibidem, p.2. [28] Ibid. [29] Ibidem, p.3.
Chapitre 1 : Qu’est-ce que le cannibalisme ?
Le phénomène du cannibalisme semble extrêmement tabou notamment au sein des milieux académiques occidentaux. Eneffet, la problématique est davantage traitée sur la forme que sur le fond, comme s’il y avait une volonté, consciente ouinconsciente, d’éviter d’analyser le sujet en profondeur[1].
En effet, si l’on se penche sur les recherches anthropologiques : « Lévi-Strauss, tout comme Freud, soutient l’équivalencequasi universelle entre manger et copuler ; la sexualité et la nourriture seraient partout objets d’interdictions. Lecannibalisme, cet acte au cours duquel s’accomplit l’union la plus intime qui soit (…) se lie d’emblée à la sexualité. Laseule autre expérience offrant une rencontre fusionnelle de ce type est celle que vivent la mère et l’enfant[2]. » Ce genrede théorie n’explique en rien le phénomène en lui-même. De plus les anthropologues s’intéressent davantage auxpratiques cannibales, remontant principalement au XVIIème siècle, des tribus dites « primitives ». L’intérêt est dedémontrer que cette pratique doit être considérée comme étant culturelle ou religieuse. Néanmoins, dans cette dernièreperspective, la question du goût de la chair est rarement considérée comme un élément pertinent[3].
Par ailleurs, la plupart des anthropologues se cachent bien de mentionner cet aspect qui assombrirait quelque peu letableau. À l’exception de Mondher Kilani qui a effectué un travail colossal sur les différentes formes de cannibalisme àtravers le monde, incluant le cannibalisme occidental.
En effet, bien qu’il soit important de comprendre le fonctionnement d’un « cannibalisme culturel », il serait égalementpertinent de savoir si les membres de ces tribus, ou du moins quelques-uns d’entre elles ressentent un certain plaisirgustatif en consommant de la chair humaine. Toutefois, ce genre d’informations doit impérativement être analysée avecprudence. Jean de Léry écrit au XVIème siècle à propos des Iroquois : « Tous confessent cette chair être merveilleusementbonne et délicate[4] ». Bien que la pratique cannibale au sein de cette tribu ait été avérée exacte par des anthropologuescontemporains : « De telles questions m’étaient passées par la tête mais une longue ingestion de documents publiés sur lesIroquois et d’autres Iroquoiens, tant d’études savantes que de sources primaires, m’avait convaincu que le cannibalismeétait un fait (chez les Iroquois)[5] » En outre, dans les années 1950, l’ethnologue Ronald M. Berndt rapporte les proposque des membres de tribus dans le Fore de Nouvelle-Guinée auraient eu : «Voici de la bonne nourriture et nous l’avonstoujours négligée ! Désormais nous mangerons toujours les morts, hommes, femmes et enfants. Pourquoi jetterions-nousde la bonne viande ? Ce n’est pas bien ![6] » En ce qui concerne la période contemporaine, Mondher Kilani évoque lesdifférentes tribus telles que les Guayaki et les Tupi-Guarani connus pour avoir des pratiques cannibales[7].
Quant à nos cannibales occidentaux, certains d’entre eux ont décrit le goût de la chair humaine. Le cannibale deRothenburg, dont nous reparlerons plus tard, prétend que la viande a : « un goût de porc, en un peu plus amer, un peu plusfort[8]» Néanmoins, dans les années 1920, un journaliste américain du New-York Time ayant été tenté par l’expériencecannibale, s’est procuré un morceau de chair par le biais d’un contact travaillant à la Sorbonne. Ce journaliste livre sonexpérience gustative : « Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développée, pas trop jeune mais pas encore unbœuf[9]. »
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Notons encore une fois que, de manière générale, les anthropologues montrent d’avantage d’intérêt pour les pratiquescannibales dans un ailleurs lointain : soit dans les récits mythiques soit dans les peuplades géographiquement éloignées del’Occident[10]. Cet état de fait démontre clairement qu’il existe un tabou lié au cannibalisme occidental : le cannibale,c’est l’Autre. Celui qui est différent par ses origines et ses pratiques religieuses et culturelles. Notons également quelorsque les historiens se penchent sur la question du cannibalisme occidental, il s’agit pour la plupart, d’analyser des faits« circonstanciels » liés à la famine, aux guerres de religions, aux révolutions etc...
Néanmoins, Angelica Montanari, dans sa monographie Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident,s’intéresseaux pratiques cannibales ordinaires et occidentales pratiquées au Moyen-âge. Elle démontre que les faits de cannibalismesont bel et bien présents et pas uniquement durant les périodes de crises. Ces faits ne sont plus uniquement, l’apanage de «tueurs en série » [11] mais également de rois, de chevaliers et de gens du peuple « lambda »[12] Malgré le manque desources, nous pouvons émettre l’hypothèse que ces pratiques n’ont pas totalement disparu…
Les anthropologues du macabre :
Il apparaît alors évident que les anthropologues spécialisés dans la culture trash, aussi peu nombreux qu’ils soient,sont confrontés à une pénurie de sources fiables. En effet, les témoignages et les biographies prétendument « sérieux » serévèlent souvent être le fruit d’une imagination débordante. Sans parler des charlatans tels que Stéphane Bourguoinprétendant être de « véritables spécialistes » alors qu’il n’en est rien… Il s’agit également d’un cercle vicieux puisque, demanière logique, plus les « sources » se révèleront tronquées moins les anthropologues développeront un intérêt pour lesujet. Néanmoins, si l’intérêt des anthropologues pour le cannibalisme occidental s’avérait plus prononcé, l’état de larecherche académique serait bien plus abondant. Cet état de fait nous empêche d’établir une étude comparative entre lecannibalisme occidental contemporain « réel » et le cannibalisme que l’on trouve dans les mythes, par exemple[13]. Nouspourrions également envisager, à l’instar de l’ouvrage de Mondher Kilani d’approfondir la comparaison entre les diversesformes de cannibalisme. Notons que la notion du goût pourrait être un point pertinent et intéressant à développer…
Il serait également intéressant de s’interroger sur les croyances des tueurs en série, l’exemple le plus probantsemble être celui de Jeffrey Dahmer. En effet, ce dernier pourrait avoir eu un intérêt spécifique pour Anton LaVey et sabible satanique. A contrario, lors de son incarcération, il semble s’être rapproché du christianisme, allant jusqu’à se fairebaptiser. Il est évident que nous ne pouvons interpréter ses penchants religieux qu’à la lumière de son parcours de vie.Néanmoins, une interrogation demeure ; il est quasiment certain que son intérêt pour le christianisme ne peut être dissociéd’un espoir d’avoir accès à une rédemption. Nous pouvons également nous demander si la lecture de la bible satanique l’aréellement influencé lors de ses actes cannibales ? Si oui, de quelle manière ? Notons que, contrairement à RichardRamirez, Jeffrey Dahmer ne signe jamais ses crimes à l'aide de symbole satanique. En outre, dans le cas de Ramirez, ils'agit davantage d'une volonté d'afficher un "anti-conformisme" que d'une réelle adhésion pour le satanisme. Est-ceégalement le cas pour Dahmer? (CF: Veronique Campion-Vincent, " Description du sabbat et des rites dans les peursantistatiques contemporaines")
Chapitre 2 : Mange-moi mais ne me tue pas…
En réalité, dans la plupart des pays occidentaux, l’acte cannibale n’est puni par la loi que s’il engendre la mort ouinflige des blessures graves sans le consentement d’autrui. Par ailleurs la mention de « cannibalisme » n’apparaît pas dansle Code Pénal français, seul l’article 222-1 peut y faire référence de manière très subjective :
Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusioncriminelle[14].
Par conséquent, l’acte cannibale en tant que tel n’est pas interdit, seules les potentielles conséquences qui en découlentpeuvent l’être[15]. Il semble que ce soit le cas également en Allemagne.
C’est notamment pour cette raison que l’affaire du Cannibal café en 1999, a suscité autant de polémiques et de débats. Eneffet, si le meurtre et les actes cannibales post-mortem commis par Armin Meiwes sur la personne de Bernd ArmandoBrandes ont été punis par la justice, les actes de cannibalisme ante-mortem n’ont, eux, pas été jugés puisqu’il a été établiqu’il y avait consentement de la part des deux parties[16] :
En 1999, Armin Meiwes publie une annonce sur internet afin de trouver un homme qui se laisserait manger et tuer demanière consentie. Bernd Armando Brandes accepte l’invitation. Les deux protagonistes d’un commun accord,commencent leur scénario macabre. Armin Meiwes entreprend de trancher le pénis de son partenaire tout en filmant lascène. Ensuite, ils dégustent ensemble le morceau de chair. (Il paraît que ce n’était pas bon…). Finalement, BerndArmando Brandes se fait trancher la gorge jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le criminel congèle ensuite les morceaux ducorps en prévision de ses prochains repas… [17]
Les charges retenues par la Cour fédéral contre Armin Meiwes sont : « qualifications d’assassinat et atteinte à latranquillité des morts[18]». En d’autres termes, ce n’est que l’acte cannibale post-mortem qui a été jugé condamnable.Soulignons, encore une fois, que le terme « cannibalisme » n’apparaît pas, il est simplement sous-entendu par un termequelque peu abstrait, voire poétique : « tranquillité des morts » Ce fait peut s’expliquer par le nombre infime de cas decannibalisme enregistré dans les annales judiciaires. De manière générale, bien que ce ne soit apparemment pas le caspour l’affaire Meiwes, les cas de cannibalisme entrainant la mort sont souvent associés aux crimes sexuels[19].
Maintenant que nous avons pu établir que l’acte cannibale, en tant que tel, n’est pas condamnable par la loi, d’autrespistes de réflexion s’offrent à nous : Doit-on, de manière absolue, considérer le cannibalisme occidental comme étant unacte de perversité sexuelle ? Afin de tenter de répondre à cette question, il est nécessaire de faire le point.
Pistes de réflexion sur la notion de « perversité sexuelle »
D’un point de vue psychanalytique, le cannibalisme, le sadisme ou encore la nécrophilie sont considérés comme étant desperversions sexuelles. Néanmoins, de nos jours, ce terme pose quelques sérieux problèmes. En effet, tout d’abord, il a étéproposé en fonction d’une « norme » bien précise. D’après Laplanche et Pontalis il s’agirait d’ « une déviation par rapportà l’acte sexuel normal, définie comme coït visant à obtenir l’orgasme par pénétration génitale, avec une personne du sexeopposé[20].» Plus loin, dans le même ouvrage, nous pouvons lire : « On dit qu'il y a perversion : quand l'orgasme estobtenu avec d'autres objets sexuels (homosexualité, pédophilie, bestialité, etc.), ou par d'autres zones corporelles (coïtanal par exemple) ; quand l'orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques (fétichisme,travestisme, voyeurisme et exhibitionnisme, sado-masochisme) ; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisirsexuel62. »
Inutile de préciser, je pense, que nous ne nous retiendrons pas cette approche tant elle transpire l’homophobie (assimilée àla pédophilie, qui plus est !) Et l’intolérance envers les différentes formes de sexualités et préférences sexuelles. Notonstout de même, par honnêteté intellectuelle, que cet ouvrage a été publié initialement, en 1967. Heureusement, ce genre dedéfinition ne fait pas l’unanimité chez les psychanalystes qui l’estiment péjorative et non-pertinente. McDougall proposeplutôt le terme de solution néosexuelle afin d’éviter de stigmatiser certaines pratiques. Il soutient que le terme «perversion » convient uniquement aux pratiques non-consenties telles que pédophilie, viol, voyeurisme,exhibitionnisme… [21]
Balier quant à lui parle de « perversion au premier degré » : « La pathologie que je décris [...] est caractérisée par uneévidente dominance de la violence destructrice par rapport au plaisir érotique. C'est en fait une perversité sexuelle [...].Les sujets de ce groupe présentant des manifestations de perversité sexuelle seraient inscrits dans un scénariocomportemental, dont ils seraient un rouage plutôt qu'un élément de représentation[22]. »
Cette dernière définition pourrait correspondre aux individus s’adonnant au cannibalisme puisqu’elle mentionne une «violence destructrice » qui pourrait bien correspondre à cet acte si particulier. Néanmoins, notons que nous sommes ànouveau confrontés à la pauvreté des recherches concernant ce sujet : Il faut bien l’avouer, fort heureusement, lescannibales ne courent pas les rues[23]. Du moins, ceux qui ont des tendances criminelles et vont jusqu’au bout de l’actecriminel tel Jeffrey Dahmer ou Edmund Kemper. De ce fait, nous pouvons nous demander si toutes les formes decannibalisme présentes en Occident sont accompagnées d’une perversité sexuelle ?
En outre, d’un point de vue anthropologique, certaines interrogations restent en suspens. Néanmoins, Karine Hubertpropose quelques pistes de réflexion : Peut- on émettre un lien entre cannibalisme occidental et création artistique ?[24]
Chapitre 3 : Œuvre cannibale ?
Tout d’abord, il est nécessaire de préciser de quelle manière nous employons le terme de « création » : « Il fautd'abord entendre le terme de création à partir de sa filière moderne, c'est-à-dire autour d'une théorie du sujet. On sepenchera sur le sujet qui, préoccupé de réaliser sa propre mise en scène, recourt au cannibalisme avec le dessein avoué defaire acte de création[25]. »
Ce qui nous intéresse, dans cette partie, est davantage le processus de création que la réalisation finale (le produit).En effet : « C’est par le biais de l’acte créateur que parvient à s’affirmer la subjectivité (de l’artiste), une subjectivitéinscrite à même l’œuvre et qui participe à son élaboration. Ainsi l’acte créateur cherche à faire advenir le sujet (dansl’œuvre). Le créateur cannibale dont il est ici question considère ses actions - criminelles, artistiques - comme l’œuvre desa vie[26]. »
Par ailleurs, McDougall tente de faire le rapprochement entre les actes d’un pervers sexuel et la démarcheartistique. Nous pouvons effectivement relever plusieurs points tels que : « les heures de préparation rituelle et laréalisation d’un scénario, le désir d’atteindre son partenaire/public pour lui faire éprouver sa vision, l’objectif d’imposer lajouissance sexuelle selon sa création personnelle[27] » du moins, pour certains artistes. Notons, tout de même, qu’il existeune différence majeure entre le pervers sexuel et l’artiste, ce dernier évoluant au fil du temps. Il essaye différentestechniques, change de modèles, s’ouvre souvent à d’autres perspectives… Alors que le pervers sexuel tente deperfectionner la même œuvre de manière obsessionnelle. Selon McDougall, il s’agirait, pour le pervers, de revivreinlassablement son fantasme à travers un rituel macabre donnant naissance à sa création[28]. Par ailleurs, le criminologueet profiler, John Douglas, affirme qu’il est impossible d’apprécier ou de comprendre un artiste tel que Picasso sans étudierson œuvre dans les moindres recoins. Pour lui, il est nécessaire d’adopter la même logique afin de comprendre l’ « œuvre» d’un tueur en série : If you want to understand the artist, look at his work[29].
Bibliographie :
Monographie :
Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018.
Thèse :
Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper-une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010
Article juridique :
Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005.
Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980.
Article non-académique (source) :
https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi.
[1] Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, pp 10-11. [2] Ibidem, p.11. [3] Ibidem, p. 14. [4] Jean Léry, in Karine Hubert, « La création cannibale- cas de figure chez Jan Svanmajer, le comte de Lautréamont, et Edmund Kemper- une approche interdisciplinaire de la perversion », Université de Québec, 2010, p.14. [5] Thomas S. Abler, « Iroquois Cannibalism: Fact Not Fiction” in Ethnohistory vol. 27, No. 4, 1980, p.311. [6] Mondher Kilani, Du goût de l’autre- fragments d’un discours cannibale, édition Seuil, Paris, 2018, p.147 [7] Ibidem, p.155. [8] Ibidem, p.147. [9] Ibid. [10] Karine Hubert, op.cit., p.25. [11] Il s’agit d’un anachronisme pour la période du Moyen-Âge. [12] CF : Angelica Montanari, Cannibales – histoire de l’anthropophagie en Occident, éditions Arkhe, 2018. [13]Ibidem, p.26. [14] https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417593/ [15] Karine Hubert, op.cit., p.26. [16] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther. « Chronique de droit pénal allemand. (Période du 1er Janvier 2005 au 31 décembre 2005) », Revue internationale de droit pénal, vol. 76, no. 3-4, 2005, p.521. [17] https://www.letemps.ch/societe/cannibale-victime-consentante-crime-plonge-lallemagne-leffroi [18] Leblois-Happe, Jocelyne, Xavier Pin, et Julien Walther, op.cit., p.521. [19] Karine Hubert, op.cit., p.27. [20] Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, in Karine Hubert, op.cit., p.31. [21] Karine Hubert, op.cit., p.33. [22] Claude Balier, in Karine Hubert, p.33. [23] Ibidem, p.34. [24] Karine Hubert, op.cit., p.1. [25] Ibid. [26] Ibid. [27] Ibidem, p.2. [28] Ibid. [29] Ibidem, p.3.
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Le cannibalisme au menu des films et des séries
Le cannibalisme au menu des films et des séries
Cette année, nombre de séries et films d’horreurs ont pour protagonistes des personnages amateurs de chair humaine. Un tabou universel qui trouve son public. De la comédie romantique qui vire au cauchemar aux feux de camps, le cannibalisme se réinvente. Crédit image /Fresh Simple coïncidence ? Soylent Green, le film de science-fiction dystopique de 1973, où les cadavres sont recyclés pour faire…
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#alimentation#Cannibalisme#cinéma#cinéphile#culture#disney#féminisme#film d&039;épouvante#film d&039;horreur#netflix#séries
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using my follows tumblr user @alexanderpearce privileges to get a good grade in workplace cannibalism morality discussions
#feel like my posts are bordering on incomprehensible lately#hiiiii ulrike number 1 cannibalismer#my posts
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"will this haunt me forever" so far, yes. and it gets worse
#this wasnt my cannibalism peak yet even...#im less cannibalismer now though. so at least theres that
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Archive du crime:Japon/Paris
Encore un exemple de travail collosal afin d'arriver à une vidéo inédite d'1H46.
Titre:Sagawa Issei la chair et le sens
Chaîne Youtube Satsujin via les box
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Dirkjake cannibalism this and that WHERE R MY DIRKJANE CANNIBALISMERS!! JANE BAKES HIM INTO A PIE
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Une araignée chasse de façon géniale [vidéo]
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/une-araignee-chasse-de-facon-geniale-video/
Une araignée chasse de façon géniale [vidéo]
#araignée#cannibalisme#chasse#GglNoInd#portia#predateur#rappel#saut#technique#vidéo#vidfirst#animaux#imxok
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Auto-régulation
©Géroux
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Dire qu'un baiser est le début du cannibalisme, c'est reconnaître la relation inhérente entre Éros et Thanatos, le romantisme et l'horreur, la dévoration et la destruction.
Georges Bataille - Les larmes d'Eros
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„Le cannibalisme me dévore“
(apologies, frankly, I suck at french.)
A poem by me, written about Cannibalism because I recently watched Hannibal (NBC) and it has been on my mind ever since.
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On nous raconte que c’est le « peuple » de Paris qui s’est insurgé ce jour-là. Mais tous les documents historiques nous montrent que les mutins étaient la lie de la population. Ils nous montrent aussi que, dès le lendemain de la victoire, les « anciens combattants » de la Bastille étaient dix fois plus nombreux qu’ils n’avaient été sous les murs de la forteresse. Ce phénomène de multiplication des libérateurs ne vous rappelle rien ? Enfin, si l’exploit est militairement nul, et nul aussi (ou plutôt négatif) dans ses conséquences politiques et humanitaires, il s’accompagne d’actes de sauvagerie qui donnent la nausée. On avait promis la vie sauve aux défenseurs de la Bastille. Et tout de suite après on les massacre, on les coupe en morceaux, on promène leur viande hachée au bout des piques. C’est ce carnage bestial, cette explosion de cannibalisme que l’on célèbre tous les ans. Un régime qui aurait quelque pudeur rougirait du 14 Juillet. On en fait la fête nationale. Ça n’est pas la mienne.
Pierre-Antoine Cousteau
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