#c’était juste horrible
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aesthetic taff hanté
#rien marche mais je suis bien payé#Olive le chien est le soleil de ma vie#j’ai fait un cauchemar sur mon connard de père#hâte de voir mon psy#c’était juste horrible
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Un oeil fermé
Quand Mattéo entra dans la bibliothèque, je me demandais s’il déconnait. Je regardais son air ahuri. Il paraissait complètement perdu comme s’il était choqué.
Il y a une dame dans la cours, dit-il.
Et ? réagis-je.
C’était normal de voir des gens se promener dans la cours. Le campus n’était pas fermé et il n’était que 20h. De plus, en hiver, la nuit tombe toujours tôt. Mattéo m’observait encore avec un regard perdu. Il ne savait pas comment expliquer. Il cherchait les bons mots. Certainement pour ne pas nous choquer ou, pour qu’on interagisse au plus vite.
Elle a un œil qui pisse le sang et l’autre est fermé. Elle marche dans la cours. Je crois qu’elle a besoin d’aide.
Aussitôt, Sophie, ma collègue se précipita vers la porte d’entrée. Elle regarda à gauche puis à droite. Mais elle ne remarqua pas cette étrange femme. Dès lors, elle rentra en fronçant les sourcils.
Es-tu certain d’avoir bien vu ? questionna-t-elle.
Le jeune homme soupira. Il répondit qu’effectivement, il s’était surement trompé. Toutefois, son visage montrait une certaine inquiétude. Il retourna à sa place mais eut du mal à se remettre à étudier. Les autres étudiants ne s’intéressèrent pas à lui. Ils lisaient, prenaient des notes…Bref, ils préparaient leur examen partiel.
Je restais derrière mon bureau et enregistrais les livres rendus. Puis je les rangeais dans des casiers en fonction de leur classification. En même temps, je m’amusais à connaitre quelle catégorie avait le plus de succès dans la journée. Je me souviens que c’était l’histoire de l’art. Curieux, car il n’y avait pas de section histoire de l’art dans l’université.
Tout-à-coup, un cri retentit dans la salle. Je courus voir de quoi il s’agissait. J’entendais des ‘chuts’ des étudiants les plus proches de la porte. Seulement, tout le monde, c’est-à-dire, la vingtaine d’élèves restèrent muets en découvrant la femme dressée derrière la baie vitrée.
Elle portait un chignon. Sa taille longiligne et tordu déformait son corps. On aurait cru un mannequin fabriqué avec un grand cintre. Elle portait un bouquet de fleurs. Mais surtout, le plus horrible : du sang coulait de son œil gauche, tandis que le droit restait fermé. Le sang se mêlait à sa robe noire, son décolleté brunissait atrocement. Elle ne semblait pas avoir mal. Peut-être était–elle juste droguée ? Pendant que les étudiants la regardaient avec inquiétude, Sophie retourna vers la porte après m’avoir demandé d’aller chercher la trousse à pharmacie, et d’appeler des secours.
Je courus récupérer une boite contenant le minimum médical lorsque j’entendis hurler :
Elle n’a pas d’œil !
En effet, la jeune femme venait d’ouvrir sa paupière droite, dévoilant un trou béant. Les jeunes se sentirent mal, quelques filles hurlèrent. Et soudain, un énorme fracas provint en même temps qu’un hurlement glacial. J’entendais les bruits de verre rebondir sur le carrelage de la grande salle. Je restais dans la pièce utilisée comme salle de repos à me demander quoi faire.
La porte demeurait entre-ouverte. Cependant, je ne pouvais rien voir de ce qui se passait. J’entendais simplement quelques pas résonner dans la bibliothèque. Mais ce qui me choqua fut le silence long, pénible, angoissant. Un silence anormal car ils étaient encore nombreux à étudier dans cette salle. J’avais soudainement froid. Et plus je tendis l’oreille, plus j’entendis une voix douce, une voix de femme triste :
Et un…et deux.
Elle se tut tout en claquant ses talons sur le carrelage, puis elle recommença :
Et un…et deux.
Personne ne réagissait, personne ne parlait. Je n’osais pas signaler ma présence. Il y avait quelque-chose d’horrible dans sa façon de marcher. De même, il y avait de la terreur dans sa façon de parler et de toujours répéter :
Et un…et deux…Et un…et deux…Et un… et deux.
Sans faire de bruit, j’approchai de la porte. Je voulais voir. Je voulais comprendre. Et je l’ai vue. La dame marchait entre les étudiants. Sa figure rayonnait de grâce malgré son atroce blessure à l’œil. Elle gardait toujours le droit fermé. Cependant elle savait où elle avançait, évitant de marcher sur les corps étendus.
Je regardais les étudiants. Ils ne bougeaient plus. Ils ne remuaient pas. Je n’arrivais pas à voir s’ils respiraient, si leur poitrine gonflaient et dégonflaient. La dame se positionna devant une jeune fille. Elle sortit une des fleurs de son bouquet avant de l’enfoncer dans l’œil gauche.
Et un…
Puis, elle se pencha, et à l’aide de ses doigts longs et pointus, elle arracha le second œil en disant :
Et deux…
Elle marcha vers une nouvelle victime. Et elle recommença son manège :
Et un…et deux.
Je ne pouvais rester. Cette chose à l’apparence humaine avait réussi à tuer les étudiants d’un seul cri terrifiant. Je ne me voyais pas intervenir pour la combattre. Je fermais la porte le plus doucement possible afin de l’empêcher de grincer. Malheureusement, il n’y avait pas de fenêtre. Alors, je me cachais bêtement sous la table dans le noir complet. C’était le seul endroit possible. J’espérais qu’elle n’entrerait pas, qu’elle ne remarquerait pas ma présence. Et toujours cette douce voix pourtant horrible :
Et un…et deux…et un…et deux…
Plus j’écoutais, plus je réalisais qu’elle approchait. Je sentais mon cœur battre à cent à l’heure. Je sentais sa présence derrière la porte. Hélas, je ne voyais rien, si ce n’est une silhouette sous la porte, à cause de la lumière du hall. La poignée bougea…la porte s’ouvrit dans un silence absolu. Une lumière apparut rapidement cachée par une longue forme noire. Je me sentais paralysé par sa présence dans la pièce.
Le spectre marcha en claquant ses talons. Il s’arrêta brusquement devant la table. Je restais assis, les jambes recroquevillées pour protéger mon visage. Je ne voulais pas lever la tête. Je fermais les yeux, je retenais ma respiration et attendis. Mon sang se glaçait soudainement. Elle demeurait immobile telle une statue de glace. Puis elle sortit en fermant la porte.
Je restais toute la nuit, sans dormir dans le noir complet, et dans cette position fœtale. J’avais peur de l’entendre revenir ou de la revoir. J’avais peur qu’elle me crève les yeux. Le silence dura jusqu’au matin.
Il y eut d’abord des cris. Puis, il y eut des sirènes. Il y eut des voix, de nombreuses voix. Et la porte s’ouvrit, la lumière s’alluma. Un homme vêtu d’un uniforme de policier me regarda avant de m’adresser la parole. Je n’ai pas répondu à sa question. Je suis resté muet, le visage blême, les yeux remplis de fatigue et de peur. Avec un de ses collègues, il m’aidèrent à me relever. Puis, des pompiers m’ont assisté et installé sur un brancard
J’ai juste eu le temps de voir, les yeux posés sur la table. Tous les yeux arrachés me regardaient, ils me dévisageaient comme s’ils cherchaient à me culpabiliser d’être le seul survivant. Et lorsque je sortis de la bibliothèque j’entendis un policier dire à son collègue :
Il est bon pour l’hôpital psychiatrique. Mais comment et pourquoi a-t-il fait tout ce carnage ?
J'ai mis longtemps avant de fermer l'oeil et d'arrêter de répéter: 'et un...et deux'.
Alex@r60 – août 2023
Histoire très légèrement inspirée d’une légende urbaine coréenne appelé : one two, one two.
Artwork par Josephine Cardin
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Pour le questions apropo “décisions décisions” vraiment.
Faire les deux!! Aux même temps aussi! Utiliser toi propriété Madame~
Est utiliser bien our horrible plus ou main c’est ton pour tou les jour.
:)
(Aussi vraiment merci tellement beaucoup pour ta réponse aux mon question depuis quelle que journée an avance lol, c’était vraiment trop chouette de le faire ça!!!)
I am terribly sorry because I can see that you are trying your best and I hate saying this to someone learning a foreign language and pushing themselves to communicate in it, but I really do not know what you were trying to say 😞
Please don't take this the wrong way and give up on your French learning. Just try and reformulate it in another way ❤️
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 01 [traduction française]
—— La pièce est plongée dans un noir total.
Yui : Nn...
(Qu’est-ce que...? Je me sens si lourde...)
(Je n’ai pas l’impression de pouvoir bouger... Une paralysie du sommeil, peut-être...?)
Nn...
(Je ne peux vraiment pas bouger...)
Ayato : … Hehe.
Yui : (Hein...? Cette voix...)
Ayato : … Yo. T’es réveillée, ça y est ?
Yui : … Hein !? A-Ayato-kun...
—— Yui se cogne contre quelque chose.
Yui : Aïe...!
(H-Hein ? Le plafond est tellement bas... Où suis-je !?)
Ayato : Haha, mais qu’est-ce que tu fiches ?
Yui : A-Ayato-kun, que fais-tu ici ? Je veux dire, cet endroit est...
Ayato : Ma chambre.
Yui : Ta chambre... A-Attends, nous sommes dans un cercueil ?!
Ayato : Tch, ne me prends pas pour un de ces vampires-là.
Je ne dors pas dans un cercueil. Je dors dans une vierge de fer.
Yui : Une vierge de fer... l’instrument de torture ?
Ayato : Oh ! Tu sais ce que c’est. Exact ! Mais j’en ai retiré les pointes, évidemment.
Elle a même encore une petite odeur de sang, c’est génial, non ?
Yui : Hein...!?
(Je trouvais qu’il y avait une odeur de métal, mais en fait, c’était...)
L-Laisse-moi sortir ! Je veux dire, pourquoi suis-je ici de toute façon !?
Ayato : Tu devrais te sentir honorée. C’est moi qui t’ai portée jusqu’ici.
Yui : M-Mais pourquoi...
Ayato : C’est évident, non ?
Parce que j’ai soif.
Yui : … … !
(E-Est-ce qu’il a... pendant que je dormais...!?)
Ayato : Haha, ne t’en fais pas. Je ne vais pas boire ton sang pendant que tu dors, ce serait ennuyeux.
——Bruits de vêtements qui se froissent.
Yui : Non...!
Ayato : C’est ça, continue d’avoir cette expression sur le visage. Le regarder rendra mon repas encore plus exquis.
Yui : S-Stop...
Ayato : Hehe, cette tête que tu fais n’a pas de prix.
Ah, mais c’est un peu difficile d’y voir quelque chose là-dedans.
——Ayato ouvre la porte de la vierge de fer.
Yui : (M-Mes yeux...!)
Ayato : Maintenant, je vois mieux ton visage.
Yui : L-Lâche-moi...!
Ayato : Te lâcher ? La nourriture ne parle pas, normalement.
C’est l’heure du repas. Ne bouge pas et laisse-toi faire.
Yui : N-Non !
Ayato : Haa ? Et pourquoi pas ?
Yui : Parce que...
À partir d’ici, le jeu vous proposera un choix à faire à chaque chapitre. Chaque option déclenchera un petit dialogue/une intéraction diff��rent.e, et vous permettra, si vous faites les bons choix, de débloquer les chapitres 7 à 10. Pour vous aider, je rajouterai entre parenthèses un coeur à côté du bon choix à prendre.
➛ Parce que ça fait mal (♥) Yui : Parce que quand tu me mords, ç-ça fait mal... Ayato : Mmmh. Dans ce cas... Je vais te mordre aussi fort que possible. Yui : Non...! Stop...
➛ Parce que je ne veux pas être à ta merci Yui : Je ne veux pas être à ta merci ! Ayato : … Quoi ? Yui : Si je te laisse faire maintenant, je vais devoir te donner mon sang encore et encore dans le futur, pas vrai ? Ayato : Petite peste... Tu deviens bien arrogante ! Yui : Kyaa ! Ayato : C’est ce que tu es censée faire... C’est ton rôle en tant que proie !
——Ayato mord Yui.
Yui : Agh...!
Ayato : [bruits de succion]
… Haa. Ton sang est vraiment délicieux.
Yui : T-Tu es horrible...
Ayato : Qu’est-ce qu’il y a d’horrible ? Je prends juste mon repas.
Il est bien plus horrible de ne pas laisser quelqu’un d’affamé manger à sa guise.
Yui : …
Ayato : Haa... [bruits de succion]
Haa. Maintenant que je suis rassasié, je me sens fatigué...
Yui : Kya...! A-Attends, quoi...!?
Ayato : Comment ça, “quoi“ ? Je vais dormir.
Yui : E-En me serrant comme ça dans tes bras !?
Ayato : Haha, t'es toute rouge, hein ? Qu’est-ce qui te gêne ?
Je te tiens comme ça depuis bien avant que tu te réveilles.
Yui : …!
(C’est pour ça que j’étais incapable de bouger...!)
J-Je vais retourner dans ma chambre ! Après tout, tu as fini de manger, alors je peux m’en aller, non...?
Ayato : Arrête de gigoter comme ça ! Tais-toi un peu. Je veux profiter de me détendre après mon repas.
… Hah. Ton cou saigne encore... Cette odeur, je peux pas m’en lasser...
Juste une dernière bouchée... [bruits de succion]
Yui : Ah...
Ayato : [bruits de succion]
Yui : … Gh...
Ayato : [bruits de succion]
Yui : … …
Ayato : … …
Yui : (Nn...?)
A-Ayato-kun ?
Ayato : … …
Yui : Ayato-kun...
Ayato : … …
Yui : (I-Il s’est endormi...)
(Quand même ! S’endormir après un repas comme un enfant...)
(Je peux peut-être me tirer d’ici sans le réveiller ? Doucement, comme ça...)
Ah...!
(Il ne me mord plus, mais ses bras me serrent de plus en plus fort...)
Ayato : Zzz...
Yui : (S-Son visage est tout près du mien !)
Ayato : Mm...
Yui : (Je suppose que je vais devoir dormir ici cette nuit...)
(Depuis que je suis arrivée dans ce manoir, Ayato-kun joue avec moi sans arrêt.)
Ayato : Zzz...
Yui : (Mais...)
(Son visage endormi est juste un petit peu mignon...)
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ㅤ ←[dark prologue]ㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤㅤ[dark 02]→
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C’est hyper drôle, aujourd’hui c’était la journée de la loose😭
En mode on était allé la pote et moi au ciné et de un je suis sorti avant pour aller acheter un collier à ma mère mais le magasin était fermé 😞
Car ça fait presque la première fois en 20 ans qu’elle fête son anniversaire en Chine donc je veux lui faire plaisir
Mais du coup le trajet en tram état extrêmement long j’ai cru que j’allais y passer et ma pote et moi on devait de rejoindre à midi devant le métro. J’arrive vers midi 20 et je l’a vois pas.
Ensuite j’aide une dame à trouver et son bus et on discute et tout puis ensuite y’a un mec qui vient me voir , son téléphone à la main pour me demander le bus, je lui réponds et ensuite il demande mon âge, je lui réponds 12 (j’en ai pas 12, je vous rassure, c’est juste que je suis plutôt petite pour mon âge (😞) et que je voulais pas lui dire la vérité, parce que de base je dis toujours plus que mon âge et la bas j’avais grave pas confiance)
Et après il me dit ah ok, j’en ai 22 moi , je rigole gêné et puis ensuite par pure panique je dit "T’as vote aujourd’hui ou pas?" Il me dit oui, je lui demande pour qui il me dit qu’il sait pas et me demande pote qui j’ai voté (alors que j’ai dis 12ans, bref) je lui dit nfp et il dit pareil (je sais pertinemment qu’il ment, il a juste pas voté)
Et puis après il me dit quelque chose je comprends pas je lui demande de répéter, et là je comprends qu’il me demande si je veux me poser avec lui avec un verre
J’AI DIT QUE J’AVAIS 12 ANS ET LUI A 22ANS
bref, je dis non et que j’ai une amie que j’attends et qu’on doit aller au ciné et il me dit okay et va se poser et il se retourne toute les 5 secondes pour me fixer avec un sourire bizarre
Et depuis tout ce temps il y a le bus 220 qui est devant nous, ouvert, et dès que le bus ferme, il se rue vers le bus pour demander la porte
ÇA VEUT DIRE QU’IL EST RESTÉ JUSTE POUR ME PARLER
Et il entre dans le bus et vraiment il me fait aurevoir à travers la fenêtre comme dans yn film d’horreur
Quand je vous dit que j’ai toujours eu des problèmes avec les hommes
Ensuite déjà, ma pote arrive et pareil, elle est en retard car son bus prenait 40 min à arriver 💀
On prend le métro, on arrive et on voit un vélo payant, on le prend et on fait la route, elle roule et moi je suis assise sur la roue arrière ( je sais pas faire du vélo 😞)
Ensuite on arrive au musée et on s’achète nos billets pour un film au hasard parce que de base on voulais regarder Napoléon mais le film durait 8h💀
Et puis ensuite on va se prendre des chocolats chauds quand la machine, on prend et puis après on va se poser dehors et ma pote décide de vouloir reprendre quelque chose.
Je prend un café vanille et elle prend un cappuccino, le vers se coince et au final le cappuccino est ultra amer, elle jette et prend un café vanille pareil, et la le verre se coince complètement et y’a même pas de boisson, elle part 1€
Ensuite on sort et elle essaye de m’apprendre le vélo, je fais que de tomber et de me faire mal
So après on regarde le film et je vous le dit, 2h de pure ennui, j’ai limite fais que de dormir c’était horrible, c’était ennuyant à souhait mon dieu, plus jamais, c’était ignoble
Et puis après on part et on reprend le vélo pour aller acheter un panini et je m’assois littéralement dans le panier💀
Bref et on passe et tout, je descends et j’achète mon panini et elle sa crêpe à 3€ avec un billet de 50€😭
Puis elle reprend le vélo et la le vélo est tellement lourd qu’il tombe sur elle et elle évite de justesse de s’éclater la gueule, bref ensuite on y va parce qu’elle a trop honte
On mange et en rigolant je crache dans sans faire exprès quelques bouts de mon panini😞
Après on faut la chasse des velib et on cherche et tout, on demande à une dame de nous donner le sien elle nous recale sec. Ensuite on passe notre temps sur les velib coincé et on découvre qu’on peut en avoir un gratuitement avec notre navigo et bon ça marche pas😞
Bref ensuite la ligne 6 était bloqué du coup on a dû faire un graaaand tour
Apres j’ai goûté du bissap et a la la c’est délicieux purée j’adore encore s’il vous plaît
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🇺🇸Lundi 13 mai 2024/suite: C’était donc mon premier jour de reprise de soins dans la clinique aux États-Unis. Pour commencée je suis passée à l’accueil pour tout ce qui est administratif et ensuite j’ai commencée les thérapies. Je suis d’abord passée sous différentes machines qui sont très bénéfiques pour tout ce qui est Lyme/bactérie etc.. Ça permet aussi au corps de récupérer, bref c’est assez particulier mais c’est ce qui fonctionne, comme par exemple l’oxygénothérapie hyperbare, d’ailleurs j’en ai aussi fais ici. J’ai l’habitude! Pour finir j’ai évidement vu le docteur (ce n’était pas le même que la dernière fois). Lui aussi m’affirme que normalement je n’ai plus bartonella chronique, ni lyme mais qu’il reste toujours les co-infections (bactéries/parasites/virus..) bref tous les dégâts classique que laisse lyme sur son passage. Il faudra qu’à l’avenir je fasse un test sanguin qui sera plus précis afin de bien confirmé que la maladie n’est pas juste cachée. Évidemment le docteur m’a donné des traitements et surtout des Phages, c’est uniquement pour ça que je viens jusqu’à cette clinique car ce sont les seules à proposer cette thérapie de phages contre lyme & co. Ça à l’air de vraiment fonctionné car tout ceux qui en ont bénéficié; dont moi, sont désormais négatif. Bien évidemment c’est un traitement ultra coûteux (tout ça n’a pu se faire que grâce à la cagnotte, qui est d’ailleurs toujours ouverte pour pouvoir poursuivre le suivi). Bref, c’est plutôt positif et sur la bonne voie! À l’époque j’étais venue ici dans un état horrible, entre-temps on peut quand même remarqué certaines améliorations, même si je souffre toujours beaucoup.
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J’ai voulu aller me promener à floralux et famiflora puisque pour une fois j’étais à coter (30km).
Bah c’était horrible, il y avait trop de monde, je me suis sentie pas bien et je suis repartie déçu.
Déçu de pas avoir réussi à profiter, déçu pas avoir oser manger au restau sur place, déçu pas avoir réussis à faire le plein sur la route car c’était paiement au guichet, déçu de pas avoir oser aller plus loin me promener… genre je pouvais pas juste parler au gens normalement et faire ma petite vie au milieu de tout le monde comme n’importe qui ?!
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 19
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous !
Le Hateread reprend, et nous en sommes déjà au 19è chapitre ! Continuons de ce pas, je commence à me dire qu’on verra le bout de ce tome un jour !
La dernière fois, j’avais beaucoup râlé sur les argumentaires pétés de Moineau, le tempérament de Fafnir et la façon générale dont les Tadixiens sont considérés depuis quelques chapitres. Accessoirement, la promesse du titre de ce tome commençait tout juste de se remplir, avec l’arrivée des fameux démons sur Tadix !
Mais avant de croiser ces fameux démons, nous devons retrouver d’autres personnages, sur une autre planète. Le chapitre du jour s’intitule « AutreMonde, ou comment rater une rencontre historique parce qu’on a d’autres choses à faire, des trucs à voler notamment »
Nous commençons donc en compagnie de Mara (qui, si on se fie au titre du chapitre, sera notre POV principal). On la retrouve comme indiqué sur AutreMonde, juste après le départ de Lisbeth, de sa suite, et notamment de Tara, contre laquelle Mara a eu une crise de colère. Il se trouve que Mara n’est pas seule : elle est en compagnie d’un zombie, qui s’avère être un Très Haut Mage !
Pour rappel, les Très Hauts Mages sont un groupe de cinq puissants sortceliers, dont fait partie Demiderus, l’ancêtre de Tara.
Il faut préciser que ce cher monsieur zombie, qui répond au doux nom de Vandour (très moche, le prénom), n’a jamais été présenté avant, de près ou de loin. Comment Mara est entrée en contact avec lui ? Que fait-il là, maintenant, et pourquoi personne ne réagit à sa présence ? J’imagine que nous allons le découvrir.
« — Très Haut Mage Vandour, dit-elle avec prudence et respect. Merci de nous avoir accordé votre aide. [...]
— Je ne vous aide que parce que l’Impératrice est une imbécile. Demiderus, les autres et moi avons tout fait pour que les démons ne puissent pas revenir et maintenant elle veut commercer avec eux ? Elle va se faire bouffer toute crue. (Grmlelfizeuoqglrrrrr. Ahem. Critères extrêmement personnels, mais je n’aime pas quand des êtres âgés et surpuissants parlent comme des ados sans que la narration en fasse quelque chose. En l’occurrence, Mara ne réagit pas du tout à cet usage de vocabulaire, comme si c’était normal qu’un type avec un tel statut emploie un langage aussi décontracté et peu pro. Tout ça pique un nerf quelque part dans mon corps, c’est désagréable)
[...]
Mara se sentait mal à l’aise. Pas coupable, non, juste mal à l’aise. Et cela n’avait rien à voir avec l’aspect horrible du zombie.
Elle avait fait quelque chose de… comment pourrait-elle qualifier cela… de terrible ? Non. D’indigne ? Non plus. De dangereux ? Oui, ça c’était le bon mot. De très dangereux.
Personne ne le savait, mais bien qu’ils aient été, Jar et elle, désinfectés de la magie démoniaque, ils avaient toujours su comment contacter Magister. Il suffisait de penser suffisamment fort à lui et un numéro de cristal s’imprimait dans leur cerveau. Mara ignorait comment Magister avait fait pour que les Hauts Mages ne repèrent pas ce sortilège, il ne permettait jamais de savoir exactement où se trouvait le maître des sangraves, mais il était possible de lui parler.
Mais pas d’en parler.
Le sortilège ne leur autorisait pas de le mentionner. Ce qui ne gênait pas les deux jumeaux qui gardaient cette option dans leur manche au cas où. »
Bon, je vous ai coupé des bouts, mais vous devez peut-être pressentir mon problème avec ce début de chapitre.
En effet, on y trouve un mélange entre mise en situation in media res et restauration de contexte : Mara a fait quelque chose hors champ avant cette scène, et le lecteur est censé se demander quoi, avoir du mal à comprendre la situation avec Vandour... mais dans le même temps, madame S.A.M. insère plein de précisions à droite à gauche qui ralentissent la scène.
Je vous ai coupé des bouts, mais il y a tout un paragraphe qui parle des zombies, et un autre pour expliquer que Vandour est un Très Haut Mage, sans compter celui que je vous ai laissé concernant le lien Magister-les jumeaux. Le rythme s’en retrouve haché, alternant entre « parler de la situation actuelle » et « remettre en contexte », ce qui donne des difficultés à s’investir dans la tension de ce que Mara a pu faire. J’ai tendance à penser que quand tu veux mettre en place une scène étonnante, mieux vaut limiter les apartés.
Bref, c’est un très beau combo « Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? »
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 12 (+ 2 pour les Très Hauts Mages et les zombies. C’est peut-être un peu sévère, mais tant pis : ça freine juste beaucoup trop la lecture et ça dessert la scène, du coup je m’en fiche complètement des éléments exposés)
« Mara savait que Jar avait utilisé ce numéro. Au moins une fois. Lorsque le corps de leur mère avait été enlevé par Magister après sa première mort.
Elle ne savait pas ce que Magister et Jar s’étaient dit, mais son frère avait été pâle et désagréable… enfin plus que d’habitude, pendant des jours après leur entretien. Ils avaient été soulagés tous les deux lorsqu’ils avaient appris que leur mère était vraiment morte. Et qu’elle était en OutreMonde. Avides, ils avaient passé du temps avec Tara afin que celle-ci leur raconte ce que leur père et leur mère faisaient là-bas. Après cela, Jar avait été comme… apaisé. Et Mara se demandait quel service avait bien pu demander Magister pour que son frère soit perturbé à ce point. »
… Et elle n’en a parlé à personne ? Son jumeau supposément réformé qui prend contact pour on ne sait quelle raison avec le pire ennemi de l’univers, ça n’aurait pas dû tirer une alarme dans sa tête ? Il faut noter qu’au moment où Jar a fait ça, Mara était censée avoir une bonne relation avec Tara. Cacher des informations pareilles à sa sœur, je n’appelle pas ça être dans le bon camp.
Ah oui, et franchement, sortir des informations pareilles sur une action ayant eu lieu un tome auparavant, ça n’aide pas au rythme. Je ne vais pas ajouter de point au compteur car vu la multiplication des personnages dans Tara Duncan, ce n’est pas déconnant qu’on apprenne sur le tard ce que certains ont fait à un temps T. Mais je relève ça comme un défaut car Jar qui contacte Magister, ce n’est pas mineur dans le développement du gamin. Et qu’encore une fois, ça mériterait d’être traité, pas calé en semi-flashback.
« Après ce qui s’était passé avec Cal et Tara, Mara était furieuse.
Si furieuse qu’elle aussi avait contacté Magister.
Elle voulait se venger. Tara ne comprenait pas. Quelques mois avec de gentils agneaux ne vous transformaient pas en agneau. Mara avait été élevée par un loup. Si on lui faisait du mal, elle mordait. »
Mais… ça ne fait pas que quelques mois qu’elle est là… ? Ça se compte plutôt en années, à ce stade, si je ne dis pas de conneries. Et encore une fois, Mara donnait tous les signes d’être réformée��
En fait je crois que madame S.A.M. ne comprend pas comment la psychologie des personnages « gris » fonctionne. Tel que présenté, on dirait que Mara « redevient méchante » consciemment et volontairement, suivant le principe que Magister l’a élevée comme telle. On dirait que c’est un choix de sa part, qu’elle a une « version méchante » et une « version gentille » et qu’elle opte dans cette scène pour la « version méchante ».
Dans les faits, ce n’est pas ça. Magister l’a manipulée et lui a menti pendant toute son enfance ; Mara en a forcément gardé des séquelles, mais elle est devenue réformée entre-temps, ce qui signifie qu’elle a bel et bien changé. Plutôt que d’arborer une « part mauvaise » comme une armure dont elle peut librement se vêtir et qui est dissociée d’elle, ce devrait être une part inhérente et constante d’elle, plus ou moins envahissante selon les moments. Par exemple, bien qu’elle soit réformée, Mara devrait avoir d’instinct une vision du monde basée sur ce que Magister lui a appris, et voir la « trahison » de Tara comme une rupture d’un « pacte de confiance » non dit entre elles. Elle devrait voir Tara, et uniquement Tara, comme un danger pour sa stabilité, d’autant plus fort qu’elle lui a longtemps fait confiance, apparemment à tort. Elle devrait être tiraillée dans des pensées contradictoires, entre la logique et les sentiments, entre les années qu’elle a passées dans la paix, et ses vieux démons. Elle devrait même comparer Tara à Magister, sur certains aspects !
Donc l’idée qu’elle se dirige impulsivement vers Magister, la source de tous ses problèmes, et prenne une décision dangereuse sur un coup de tête, sans temps préalable pour exposer tout ce cheminement de pensée… c’est pas terrible. En soi, ça pourrait être intéressant de la voir opter pour Magister après un temps d’angoisse à se demander ce qui vaut mieux entre ceux d’Omois et son ancienne condition. Ça pourrait souligner l’emprise qu’a eu Magister sur Jar et elle. Mais malheureusement, sa narration tape selon moi à côté de ce qui devrait vraiment motiver le personnage : la peur, et non pas seulement la colère.
« Elle avait tremblé, tout en le dissimulant soigneusement, en parlant avec celui qui s’était fait passer pour son père pendant si longtemps. Elle ne l’aimait pas. Il l’avait fait fouetter pour la moindre erreur. C’était un maître impitoyable et brutal. Mais il obtenait des résultats, c’était indéniable.
Jamais elle n’aurait été aussi forte si elle avait été élevée autrement. Ses professeurs de l’université étaient toujours surpris de voir à quel point elle était capable de se concentrer et d’ignorer la douleur.
Elle avait donc dû prendre sur elle pour parler froidement, exposer ce qu’elle désirait. »
Ça, par exemple, c’est une excellente façon de présenter l’ambiguïté morale de Mara : sa façon d’évaluer les personnes en fonction de leurs efficacités, son rapport rude au travail et l’œil surpris que les gens ont sur elle, c’est une introduction du décalage qu’elle vit, lié à son éducation !
Bref, Mara demande à Magister de tuer Tara, mais ce dernier refuse et lui ordonne de plutôt empêcher Sandor d’accéder au pouvoir. (Au passage, Sandor reçoit un nouveau tacle de « l’Imperator a pas de cerveau il veut juste poignarder tlm lol »).
Bien sûr, Mara n’a aucune envie de courir un tel risque, mais c’est à ce moment que Magister lui apprend une information cruciale : Cal est sur Tadix et risque la mort, lui aussi, si on ne l’aide pas.
« — Les Portes de transfert seront closes dans quelques heures, avait-elle grondé face au masque doré de Magister. Il va mourir !
Le masque de Magister se colora d’un bleu satisfait.
— Non. J’ai prévu un… disons une sortie de secours. Un petit vaisseau spatial, prêt à décoller pour Tadix, discrètement, et de rester en orbite (hep hep hep hep hep. « Prêt de rester en orbite » ? Les relecteurs ça existe, au risque d’insister. C’est du pinaillage de syntaxe, je sais, mais celle-là elle était franchement vilaine) jusqu’à nouvel ordre, protégé par un champ d’invisibilité. Avec toi à son bord si nécessaire. Mes agents qui sont présents sur Tadix n’attendent qu’un ordre de moi pour intervenir. »
Pourquoi diable Magister prévoit-il une sortie de secours à poser près de Tadix, alors que rien de cette situation ne le concerne ? Pourquoi ne prend-il pas plutôt du pop-corn pour voir à quel point l’entente entre dragons, démons et Omois ne tiendra jamais debout ?
Eh bien, puisque le chef des sangraves est un nigaud qui ne sait pas ce qu’il veut, il prévoit que ce vaisseau de sauvetage serve à récupérer Lisbeth et Tara, ainsi que Cal, au cas où la planète viendrait à exploser. Je ne sais pas quoi faire de cette information, sans doute notre grand antagoniste stratège a-t-il une carte dans sa manche pour emmerder son monde et tirer son épingle du jeu. Pour l’instant, ça ressemble vachement à une excuse bidon pour donner gratuitement un moyen de repli à Tara. Mais bon, si on m’avait donné un nickel à chaque fois que Magister s’est avéré un antagoniste bien trop magnanime pour Tara, je pourrais pas les dépenser pck j’habite en France.
Mais bref, que demande-t-il à Mara en échange du sauvetage de Cal ?
« S’emparer d’un vieux grimoire dans le bureau de l’Impératrice.
Et tuer Selenba. »
Et bam, une coupure ! Je sais que ça sonne très intense et bande-annonce de blockbuster, comme ça, mais pour moi Selenba elle est morte dans une piscine en compagnie de son ex depuis le chapitre 7, là elle a juste eu droit à du temps d’antenne gratuit. Also, elle a trop peu de place dans ce tome pour que sa mort potentielle me fasse réellement quelque chose. Sans compter que plus de la moitié du tome est passée, et que sur les quatre cibles d’assassinat qu’on a eu, y en a seulement un dont on ne connaît pas le sort, les trois autres vont relativement bien. C’est beaucoup d’éléments qui font que la tension m’investit très peu.
On apprend que Vandour, le Très Haut Mage zombie, est une partie du plan de Magister. Au lieu de savoir comment il a été récupéré par le chef des sangraves, question qu’on est en droit de se poser depuis le début du chapitre, on a un aparté sur la façon dont il est mort et… c’est pas que les informations ne sont pas intéressantes, hein, mais le rythme est vraiment affreux. On en apprend beaucoup trop dans ce chapitre sur des tas d’éléments qui ne sont ni connectés, ni ne paraissent particulièrement passionnants, puisqu’ils retardent la scène de tension concernant ce que va faire Mara. En plus, en terme d’enchaînement de paragraphes, on a eu Mara et Vandour -> Mara et Magister -> Jar et Magister -> le plan de Mara et Magister -> Mara et Vandour, ce qui donne mal à la tête à suivre.
Bref, monsieur Vandour s’avère donc avoir tranquillement continué son bonhomme de chemin. Quel était son lien aux autres Très Hauts Mages, comment leurs routes se sont-elles séparées ? Va savoir. Toujours est-il que six cent ans auparavant, il a pris l’identité d’un zombie et a fondé la compagnie Incadenassus (la marque du coffre-fort qui garde la sphère-négation du chapitre 8). On nous explique que Mara ne prend pas ses cours que chez les Voleurs Patentés mais aussi chez la guilde des assassins, et franchement, putain, si ce chapitre pouvait fermer sa gueule, je-
Je me sens plus agacée par un chapitre qui premier degré n’a rien d’offensant, mais me fait perdre un temps monstre en gérant son exposition comme un pied, plutôt que par le chapitre où Chem groomait Tara. C’est dire.
Mais bref, on commence à avoir nos réponses : Vandour souhaite obtenir la sphère-négation ! Magister est au courant de son existence, parce qu’évidemment, un secret impérial ne peut pas échapper à ce type, il est si intelligent !
Je casse du sucre sur le personnage de Tara, donc ce ne serait pas juste de ne pas le noter : matière de Gary Stu, Magister se place là, lui aussi. Un Gary Stu antag, mais un Gary Stu quand même. Et je crois que je le trouve bien, bien pire en terme d’écriture que Tara ne pourra jamais l’être. Tout le monde admire son talent de génie du mal, il sauve la vie de ses ennemis, il a des coups d’avance sans jamais que le moindre raisonnement logique de sa part ne transparaisse… Ce tome en particulier le fait passer d’un méchant classique à… je sais pas, un type naze, en vrai. Franchement, quand je lis ses shenanigans, ça ne m’amuse pas, ça m’ennuie. Les erreurs qu’il fait sont pitoyables, il est caractérisé comme un sadique qui fouette ses alliés mais respecte ses ennemis, ce qui n’a absolument aucun sens, il fait des erreurs d’abruti mais on est censés croire que c’est un stratège de génie, il est impulsif mais ne ressent rien pour personne… Le fait que Selenba le trahit dans ce tome, sans élément déclencheur particulier, appauvrit considérablement leur dynamique de duo et leurs dynamiques individuelles.
Bref, en un mot comme en cent :
Mais Magister, tu es cringe : 4 (et encore un personnage sur lequel je développe mon ressenti après 19 chapitres ! Woo-hoo !)
Vandour et Mara arrivent devant le coffre, que Vandour ouvre sans le moindre problème. Le mot de passe est d’ailleurs « ouvre-toi » ; et, oui, le type est toujours un Très Haut Mage et le fondateur d’une société de protection. Je sais que c’est de l’humour absurde, mais généralement l’humour absurde a une cohérence, aussi déformée soit-elle.
Vandour s’apprête à prendre la sphère, mais c’était une ruse : Mara le décapite et le détruit, et son âme s’envole vers Outremonde. … Adieu Vandour, et adieu également le potentiel de développement sur un des Très Hauts Mages. Un peu couillon de faire ça, mais bon, Mara récupère le grimoire, et puisque c’est une petite chipie qui a eu son ✨arc de corruption✨, elle prend aussi la sphère avec elle. En soi, ça parvient à augmenter les enjeux du tome, je suis intriguée de voir où ça va. Cette scène ne sauve pas le chapitre, mais disons que je viens d’enfin boire un verre d’eau après avoir été poignardée dans le ventre, nous dirons que c’est un début.
« Soudain, elle réalisa qu’elle allait devoir appliquer exactement ce qu’étaient en train de lui apprendre les assassins.
Étudier sa proie.
Ça tombait bien, Selenba était dans le palais, même si tout le monde, y compris Mara, se demandait pourquoi la vampyr s’était rendue et transformée. Mara décida de trouver le point faible de la vampyr, ce qui lui permettrait à la fois de la tuer, mais, le plus important, de ne jamais être soupçonnée. Si elle commettait un meurtre, qu’elle soit l’héritière de l’Héritière ou pas, elle n’échapperait pas à la prison.
Et une fois sa tâche accomplie, à ce moment-là, elle ferait exactement ce que faisait toujours Magister. Il prenait ce qu’il voulait.
Elle prendrait ce qu’elle voulait.
Elle prendrait Cal. »
Je suis partagée. J’aime beaucoup l’instauration de cette espèce d’ambiance à la Loups-Garous de Thiercellieux, avec Mara qui rentre dans le jeu d’assassinat, alors même qu’on ignore ce qui est précisément arrivé à Selenba et Robin. Ça fait une forme de jeu dans le jeu d’ombres, où des ennemis peuvent se croiser dans des tournants insoupçonnés, et ça me plaît bien, généralement.
D’un autre côté, je suis toujours très peu convaincue par les motivations de mara, et ça ne s’améliore pas concernant sa dynamique avec Cal. On a vu qu’elle était capable d’avoir une amitié avec lui, et que son désir n’avait pas l’air d’y faire obstacle ; pourquoi d’un coup, ce revirement et cette possessivité ? Elle ne se soucie pas vraiment de lui, dans ce cas. J’ai bien compris qu’il y a un vœu de faire un parallèle Magister-Selena/Mara-Cal, mais les caractères ne matchent pas. Surtout que merde, les échecs répétés de Magister concernant Selena devraient lui mettre le doute, à ce stade, non ? Ce qu’elle prévoit de faire pourrait marcher si Cal avait le moindre sentiment amoureux envers elle, mais il est avec Tara ! Qu’est-ce qu’elle va faire, le capturer de force ? Tuer Tara pour que rien ne fasse obstacle ? Mais même quand Cal n’était pas amoureux de Tara, il n’éprouvait rien de particulier envers Mara… il faut être logique deux minutes.
« Selenba était en train de regarder la vidéocristal, comme à peu près tout le monde. Près d’elle, Safir, lui, regardait Selenba. Mara retint un petit soupir agacé. Elle avait espéré trouver la vampyr seule. »
Toujours envie d’achever Safir moi-même mais c’est rien on survit.
Safir s’en va à la demande de Mara. Après un bref échange, Selenba devine sans peine que Mara vient pour la tuer, ce qui surprend Mara (ENFIN UNE AUTRE OCCURRENCE D’UN ADULTE QUI DÉSTABILISE UN JEUNE ET PAS L’INVERSE, PUTAIN MERCI). Selenba lui demande ce que Magister lui a promis en échange.
« — Ta vie. Contre celle de Cal. Qui se trouve sur Tadix. Magister a un vaisseau prêt à partir sur place et à intervenir si les choses tournent mal. Il a proposé d’exfiltrer Cal. De lui sauver la vie.
La vampyr éclata de rire.
— Il t’a promis ça ? Et tu l’as cru ? Mara, Mara, je pensais pourtant que Magister et moi t’avions un peu mieux élevée que cela !
Mara réprima l’envie de sauter sur la vampyr. D’une part parce que celle- ci était plus forte qu’elle, même dans son état actuel ; d’autre part, parce que Mara apprenait le self control, avec beaucoup de difficulté, mais avec persévérance. »
OK je dois avouer que ce dernier bout de phrase était drôle.
Selenba lui dit qu’elle s’est réellement rangée, et Mara ne perçoit aucun mensonge dans son attitude. Je déteste, je tiens à dire.
« Sans un mot, elle se leva.
— Mais si je peux t’aider, jeune Mara, (si je peux me permettre, ça sert à rien de dire qu’elle se lève sans un mot si c’est pour qu’elle jacte après) dis-le-moi. Je le ferai bien volontiers, même si je n’ai pas une grande liberté ici. Oh !
Le regard de la vampyr était brièvement passé sur l’écran de cristal dont elle avait éteint le son lorsque Mara était entrée, et c’était ce qu’elle avait vu qui lui avait arraché ce hoquet de surprise. Mara regarda ce qui avait déconcerté Selenba et retint un cri elle aussi.
Sur l’écran qui retransmettait la cérémonie de réception d’Archange, les démons, accroupis, s’apprêtaient à tirer. »
Et sur ce, fin du chapitre !
Nom de Dieu, celui-ci… plus jamais, bon sang. Ça doit être le pire que j’ai lu jusqu’ici : ça se traînait sans fin, il n’y avait pas la moindre action, que des plâtrées d’explications… mais j’en suis enfin débarrassée !
La prochaine fois, nous retournerons à Tadix, avec un PDV Archange !
D’ici là, portez-vous bien, et j’espère que votre printemps se passe bien !
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Quel beau livre que celui-ci, de Lola Lafon : La petite communiste qui ne souriait jamais. C’est un biographie atypique de Nadia Comaneci, dont je me souvenais, lors des Jeux Olympiques ultérieurs à ceux qui ont fait instantanément sa gloire, ceux de Montréal en 1976. Plus tard, en 1980 à Moscou, ou à Los Angeles en 84, elle était attendue, et je savais l’aura qui accompagnait.
Pendant la lecture du livre, j’ai regardé en parallèle ses prestations lors des moments phares de son parcours en compétition. Comme Lola Lafon, j’ai essayé de scruter son visage, j’ai vu ses sourcils bien droits, ses ombres sous les yeux. J’ai essayé de deviner ce qu’elle pensait, ressentait. C’est impossible. Elle est opaque. Et c’est vrai que ses sourires sont rares, même en 1976, même quand elle détraque la machine à afficher les notes qui n’arrive pas afficher le premier 10 de l’histoire correctement !
Que se passe-t-il dans sa tête lorsqu’au Texas, elle est sommée de monter sur la poutre alors qu’elle a le bras qui la fait souffrir horriblement ? Elle y va néanmoins, exécute la plupart de ses figures sans appui, sauf pour la sortie, ce qui l’emmène droit à l’hôpital juste après la fin de l’épreuve, hôpital où on lui fait comprendre la gravité de son infection, les conséquences possibles qu’elle a frôlées. Peu importe, elle a fait gagner son équipe.
Il y a quelque chose de militaire dans son abnégation, mais de mystérieux aussi. Profondément intime. Peut-être un combo de talent, de volonté et de discipline, un mélange d’égo et d’oubli de soi insolite.
Oui, son entraîneur était spécial, mélange de père débonnaire et de baratineur, mâtiné de tortionnaire. Mais elle l’a aimé, et probablement dominé, à sa manière. Dès son plus jeune âge, elle n’a pas dit ses limites, et elle s’est ainsi protégée des attentes excessives. C’est du moins ce qu’elle dit. Quand on l’écoute parler dans les interviews tardives où elle ressemble désormais à une américaine plus vraie que vraie, il y a quelque chose qui reste opaque. Une façon de ne rien révéler de ses sentiments, de ses émotions. Elle garde ses secrets.
Et pourtant quel destin incroyable. Être une étoile au moment même où le régime communiste du fou Ceausescu se durcit, ce fut au début une chance, avec cet entraîneur Belà qui décida d’égaler voire de surpasser les russes, puis une malédiction. Elle devint alors une vitrine du communiste. Elle vécut la dépossession de son corps. Qui devait rester performant malgré la puberté, la tristesse, la privation. De 1981 à 1989, vivre en Roumanie, c’était très dur, tout autant pour elle que pour le reste de la population. La peur de la délation, la Securitate partout, la nourriture nulle part, le chauffage à 14, des décrets qui condamnent l’avortement, qui exigent des femmes de faire des enfants (5 !) (on est là dans un « réarmement démographique » pur et dur qui fait frissonner). Elle finit par faire de l’ombre à Ceausescu et tomba en disgrâce ; elle était surveillée, traquée, devint le jouet de son fils, jusqu’à sa fuite, de nuit, à pied, à travers la Hongrie, encore mystérieuse, trop proche de l’effondrement du régime pour être bien vue, devenue suspecte. On l’a accusée, en Occident, d’avoir bien profité du système et de l’avoir fui pressentant qu’il était en phase terminale. Et une fois au USA, la traque à nouveau, par les journalistes qui commentent tous ses faits et gestes.
Dans la biographie, Lola Lafon renvoie dos à dos les deux acteurs de la guerre froide. Dans une interview, elle parle de peste et de choléra. Au fond, le capitalisme est-il vraiment synonyme de liberté ? Ici, nos téléphones nous géolocalisent, le corps des femmes est tout autant scruté et commenté, la réussite est tout aussi ardemment recherchée. Elle refuse de simplifier ce conte de fée qu’on voudrait nous faire avaler : la petite fée, l’écureuil bondissant a rejoint l’Occident pour devenir libre ? Pas si simple. Et dans cette biographie atypique où la narratrice fait comme si Nadia commentait ses chapitres, la gymnaste au téléphone ou par mail, nuance la grisaille de la dictature, le soleil des USA, l’absence de liberté. Elle minimise la souffrance. Elle ne s’apitoie jamais.
Plus elle parle, moins elle se révèle et reste une énigme, de celles qui font les mythes.
NB : ci-dessus, les 7 épreuves où Nadia Comaneci a obtenu un 10/10 en 1976 à Montréal, à l’âge de 14 ans et est entrée dans l’histoire, celle de la gymnastique, mais aussi dans la grande.
#nadia comaneci#gymnastique#littérature#livres#litterature#roman#livre#Lola Lafon#éditions actes sud#montreal 1976#jeux olympiques#Youtube
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The way I used to be, Amber Smith
Quand elle avait 14 ans, Edie s’est fait violer par Kevin, le meilleur ami de son grand frère. Qu’elle connaissait depuis toute petite. Qui vivait pratiquement avec eux. En qui elle avait confiance, sur qui, même, elle avait un crush d’enfance. Sous le choc, elle s’était dit que si quelqu’un lui posait la bonne question, elle raconterait tout. Mais personne n’a jamais rien demandé, alors elle s’est tue. Et en tant que lecteur.ice, on assiste impuissant.e à sa descente aux enfers. D’abord en troisième, puis en seconde, en première, jusqu’en terminale. Jusqu’à… jusqu’à.
C’est cru, c’est dur, c’est percutant et encore malheureusement trop nécessaire. On est témoins du profond mal-être d’Edie, qui tombe dans une spirale auto-destructrice, qui enchaîne les conquêtes d’un soir, qui développe une addiction à l’alcool et au tabac, qui s’engueule avec sa meilleure amie, avec son premier copain, avec ses rares amis…
C’est compliqué, mais j’ai vraiment apprécié ma lecture. J’ai dévoré le livre en littéralement deux « séances » de lecture, presque d’une traite. C’est ce genre de livre. Par contre, c’est clairement pas pour des âmes sensibles, ça m’a beaucoup touchée et c’est encore une fois très parlant, très direct. Pas pour les jeunes, pas au moins avant 15 ou 16 ans je dirais (et encore, les sensibilités de chacun.e…). C’était horrible et pourtant qu’est-ce que c’était bien à lire, je comprends que ça aie fait un carton sur TikTok. Objectivement, c’est pas le meilleur livre de tous les temps, c’est pas écrit de façon génialissime (quoi que comparé à ma dernière lecture, là, c’est écrit comme un roman de Flaubert) mais ça prend aux tripes, on ne le lit pas de façon stoïque et on en sort difficilement indemne (en tout cas moi j’ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois). Je recommande chaudement, mais attention au cœur !
11/12/2023 - 13/12/2023
C’est pas trop un livre pour Noël, même si certaines scènes ont lieu pendant les fêtes — j’avais juste vraiment pas la foi de sortir pour la photo
#livres#books#livre#book#littérature young adult#the way i used to be#amber smith#gallimard jeunesse
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De Emma à Bruce, extraits du journal de Tatiana
Cher Bruce,
Ah, quel plaisir de retrouver la ruine humide et sombre qu’est le Maudit Blackthorn Hall. Tu sais, la malédiction va presque me manquer quand elle ne sera plus là. Je rigole ! Cirenworth est la preuve qu’on peut avoir un vieux manoir dont l’histoire s’étend sur plusieurs centaines d’années ET qu’il peut être chaleureux et accueillant et agréable.
Nous sommes rentrés hier soir, et puis ce matin Hypatia est venue nous apporter la traduction de quelques autres pages du journal de Tatiana. (Ne t’inquiète pas, Bruce : tu es mon Seul et Unique Journal. Le journal de Tatiana ne signifie rien pour moi, je te le jure, rien !). Elle était fidèle à ses habitudes excentriques, évidemment ; les traductions sont toutes écrites sur ces grands parchemins qui ressemblent à des accessoires de cinéma, mais non, c’est juste qu’Hypatia aime utiliser des papiers de vélin anciens et jaunissants pour son travail quotidien au vingt-et-unième siècle. Les sorciers ! Elle m’a parlé du traitement des pages, de langage démonique, et ainsi de suite. Et elle portait une robe bordeaux de style années quarante avec un chapeau assorti et Bruce, le bord de ce chapeau était si large que je croyais qu’elle allait s’envoler avec le vent. (Oh, j’aurais dû préciser que nous étions dehors. Julian était sur le toit avec les bâtisseurs, ce qui ne me plaît pas trop, alors je les observais depuis le portail pendant que j’essayais de tailler les ronces, qui poussent ici dix fois plus vite que quoi que ce soit en Californie bien que le temps soit beaucoup plus mauvais. Je l’ai fait remarquer à l’un des elfes et il m’a dévisagée en disant « Ronces. Noires. »1 Et puis il s’est éloigné comme s’il avait fait la plus pertinente des remarques. « Mais c’était Lightwood House avant ça ! » lui ai-je crié, mais il m’a ignorée. Ce qui était pour le mieux, honnêtement.)
Je suis quasiment sûre que les ronces avaient poussé de quelques centimètres pendant que nous parlions, mais elles allaient devoir attendre. J’ai demandé à Julian de descendre du toit et nous sommes rentrés pour lire.
Il semble qu’Hypatia a commencé à réfléchir à ce qu’elle traduit : au lieu de traiter chaque page, cette fois elle avait assemblé des extraits de plusieurs pages (elle les a tous datés). Ce qui est un peu dommage parce que j’aimais bien lire ce que Tatiana avait à dire sur ses vêtements ou ses frères ou d’autres choses entre tous les… tu vois… passages démoniaques. Mais je dois avouer que ces passages démoniaques sont ce qui nous intéresse ici. Comme dit la veille devise des Chasseurs d’Ombres : « Chasseurs d’Ombres : ces passages démoniaques sont ce qui nous intéresse ici. » Mais sûrement en latin.
Voilà pour toi Bruce la traduction de quelques paragraphes dignes d’intérêt. Je n’ajoute pas les dates, mais ils s’étalent sur plusieurs années. Le premier date de 1878 puis la majorité date des années 1880, mais ensuite il y a une ellipse et le dernier date de 1903. (À un moment avant ça, elle semble avoir trouvé une sorte de « parrain », mais elle ne dit pas de qui il s’agit. Ni pourquoi qui que ce soit voudrait parrainer une personne si détestable…)
Père est mort et Rupert est mort. Il m’est impossible de parler de ce qu’il s’est passé ; quand j’essaye, les mots ne sortent pas. L’Enclave de Londres est responsable, nombre de ses membres étaient présents lors de leur mort. Non seulement ils ne sauvèrent aucun des deux hommes que j’aime le plus, ils précipitèrent sans aucun doute ce désastre. Je ferai mon possible, au moins, pour déposer une plainte formelle auprès de l’Enclave, mais j’ai très peu d’espoir d’obtenir justice, bien sûr. La corruption gangrène les Nephilim de Londres jusqu’aux racines.
Je ne puis croire que j’aie été laissée toute seule. Ma mère, partie. Mes frères, partis. Les murs de Lightwood House sont mes seuls compagnons, leur silence, un horrible rappel de tout ce que j’ai perdu, en si peu de temps. Aujourd’hui j’ai déambulé de pièce en pièce, et dans toutes celles où je trouvais un miroir, je le brisais. Le verre, je le laissais là où il était tombé, un rappel que tout ce qui était bon et jovial a été détruit.
J’ai la bague de Rupert. C’est tout ce qu’il reste de lui. Je sais que j’avais dû être heureuse, lorsque je me tins à ses côtés pour réciter les vœux de mariage. Je ne puis déterrer le souvenir de ce sentiment. Il y a du sang sur la bague. Son sang. Je la laverai jamais.
Pour honorer la mémoire de mon père, j’ai commencé à parcourir les livres de sa bibliothèque. Pas la bibliothèque que l’Enclave connaît, évidemment, celle qu’ils saccagèrent suite à l’incident impliquant sa mort, mais l’autre, le sanctuaire de Père, que l’enchantement dissimule. Je souhaite apprendre ce qu’il savait. Rechercher le pouvoir qui m’aidera, moi à qui rien n’a été laissé. Je n’ai trouvé qu’une seule chose qui fait battre mon cœur dans ma poitrine : à cause de sa fin violente, loin de chez lui, il n’est pas improbable que l’esprit de mon Rupert soit peut-être toujours présent dans la maison. S’il est ici, je le trouverai. Je le verrai, et je saurai que notre amour est plus puissant que la mort.
J’ai cherché et cherché, jeté sort après sort. Je n’ai pas vu le moindre fantôme, pas celui de Rupert, pas celui de Père. Pas même celui d’un membre de la famille Lightwood mort depuis longtemps qui aurait pu hanter la maison auparavant. Est-ce l’enchantement de mon père qui interdit aux morts d’accéder à cette maison ? Ou bien ne fait-il que m’empêcher de les trouver ? Mais je suis la maîtresse de cet enchantement maintenant, puisque je suis l’héritière légitime de la maison. (Si G et G essayent de me la prendre, ils découvriront qu’il n’y a pas qu’un enchantement qui se mettra en travers de leur chemin.)
La protection de Père s’affaiblit. Je le ressens, alors que je reste ici dans la maison et qu’elle commence à faire partie de moi, tout comme je commence à faire partie d’elle. Un jour, mon fils héritera de la maison – le dernier cadeau que Rupert m’ait offert – et je ne laisserai pas Blackthorn Hall devenir dangereux pour moi-même et ma famille. J’ai lu un nombre considérable de livres au sujet de l’enchantement et je tiens pour responsable l’urne qui contient les cendres de Mère, qui tomba de son emplacement dans le tombeau des Lightwood à la campagne et s’ébrécha terriblement. Elle ne se brisa pas, mais depuis je sens davantage que les regards du monde entier sont tournés vers moi. Je pense cependant que les objets eux-mêmes peuvent être remplacés, tant que la magie est renouvelée ; et donc, l’enchantement ne réside plus dans l’urne maintenant, mais dans la broche de deuil de Père, qui contient une mèche de cheveux de Mère, et je l’ai déposée à la place de l’urne. Le sort a été rebâti et renouvelé. Père serait fier de moi. Il eut raison de faire de moi l’héritière de tous ses travaux.
Rupert est ici, je le sais, bien que je ne puisse ni le voir ni l’entendre. À quel autre endroit, en vérité, pourrait-il se trouver sinon proche de moi, là où était sa place, là où il devait demeurer avant que sa vie ne soit tant écourtée par les complots de l’Enclave. Parfois dans la nuit, j’ai presque l’impression de le voir, comme s’il se cachait juste derrière un léger rideau qui sépare le monde des vivants de celui des morts. Et maintenant je me suis assurée qu’il restera avec moi.
Je me rendis compte que les éléments composant l’enchantement qui protège la maison sont des objets qui étaient importants pour Père, lorsqu’il était maître de ce domaine. Mais maintenant c’est moi qui suis la maîtresse de ce domaine, et après avoir étudié avec plus d’attention les recherches de Père, il était facile de placer sa bague dans un lieu de pouvoir. Elle fera partie du sort dorénavant, pour protéger la maison tel que Rupert m’aurait protégée.
Tu vois, Bruce, la façon dont les derniers paragraphes semblent… différents ?
La vengeance. La justice. Elle sont proches.
Mais le pouvoir de la maison s’affaiblit. Au pire moment.
Je fis appel à mon parrain. Il me dit que la magie était ma propre création et que moi seule pouvais la réparer. Mais – comme il est plus perspicace que n’importe qui – il vit que je l’avais réparée auparavant. Il me demanda quels objets maintenaient l’enchantement et je les citai : la broche, la peau de serpent, et ainsi de suite.
Alors que je parlais, il lui suffit de me lancer un regard entendu pour que je le comprenne. Les objets provenaient de l’époque de mon père, et même si son souvenir et son honneur ne s’effaceront jamais de ma mémoire, plus de vingt ans se sont écoulés.
Je compris mon parrain en un instant : il était temps pour moi de m’approprier les points de convergence de l’enchantement. Pas seulement avec la bague de Rupert, mais avec de nouveaux objets.
Que pourrais-je utiliser ? J’ai été seule si longtemps. J’ai perdu un enfant et aucune aide ne m’a été offerte. Il ne me reste qu’une seule chose : ma vengeance. Et je vais donc m’emparer des objets de mes ennemis. Je les leur prendrai sous leur nez, dans leur maison. Leur chagrin, et la satisfaction que j’y trouverai, sera la force qui protégera Blackthorn Hall… le protégera d’eux ! C’est le genre de ruses pour lesquelles mon parrain est connu, et celles qu’il affectionne le plus.
Et une fois que mes protections seront restaurées au maximum de leur force, ils paieront enfin pour leurs péchés. Ils paieront de leur sang.
Brrr. J’en tremble rien qu’à le lire. Je suppose qu’elle ne les a pas vraiment fait payer de leur sang, sinon Tessa et Jem en auraient parlé. (Je suis quasiment sûre qu’ils auraient fait partie des personnes à payer de leur sang.) Bon, résumons, Bruce : le fantôme est Rupert Blackthorn, le mari de Tatiana. Sa mort a été en quelque sorte tragique et elle a tenu pour responsables les familles dont Tessa et Jem ont parlé… les Herondale, les Carstairs, les Lightwood… Alors elle a volé leur affaires.
Donc je crois que nous savons ce que nous devons faire ensuite.
1 : Traduction littérale de « black thorn »
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/680617253190991872/emma-to-bruce-partly-tatianas-diary
#secrets of blackthorn hall#sobh#cassandra clare#cassandra jean#emma carstairs#tatiana blackthorn#rupert blackthorn#the shadowhunter chronicles#tsc
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L’enfant des fées (4)
Précédents épisodes
Personne ne comprenait les raisons qui poussaient Teagan O’hara à s’allonger pour écouter régulièrement le sol. Il collait l’oreille contre la terre et, après avoir retenu sa respiration, il fermait les yeux pour entendre ce que le commun n’entendait pas.
Fils d’un irlandais et d’une française, l’enfant Teagan vécut dans un folklore totalement méconnu. Il fut bercé par les contes et légendes de trolls, gobelins ou autre leprechaum, voleurs de bébés ou porteurs de chance à ceux qui leur offrent l’hospitalité. Il apprit très tôt à écouter les vibrations des peuples invisibles. Parfois, il étonnait en chantonnant une mélodie inconnue. D’autres fois, il soupirait bêtement comme s’il avait compris le sens d’une phrase triste.
Son amour pour l’Irlande poussa le jeune homme à intégrer l’IRA, l’armée clandestine d’un pays encore inexistant. Il participa à des exactions, des attentats contre les intérêts britanniques au nom de l’indépendance de son ile. Ses méfaits l’obligèrent à retourner en France, son pays natal puisqu’il était né à Paris. Malheureusement, la guerre obligea Teagan à intégrer un nouvel uniforme, un uniforme bleu horizon. C’est ainsi qu’il se retrouva au milieu des tranchées, à fermer les yeux lorsqu’une pluie de bombes tombait lourdement avec un bruit assourdissant. Il détestait cette guerre, regrettant la verte Irlande et la tourbe des champs de ses oncles. Il détestait les bombes alors qu’il avait appris à les fabriquer et les utiliser. Mais c’était contre les anglais, les mêmes avec qui il combattait dans les tranchées.
L’irlandais, comme l’appelaient ses camarades, parlait peu. Il préférait la lecture ou juste dormir, se reposer en fermant les yeux avec l’impression de quitter ce monde. Cette solitude l’approchait énormément de Louis. De plus, les deux hommes parlaient souvent en anglais, s’éloignant encore plus des autres soldats dont la langue se limitait au français ou au patois.
Cependant, cette étrange manie d’écouter le sol, devint une qualité aux yeux de ses supérieurs. Ainsi, il pouvait partir en éclaireur, entendre le mouvement de l’ennemi. Ennemi qu’il n’a pratiquement jamais vu, si ce n’est une pointe de casque avec l’éclat du soleil à travers la fumée. Il partait accompagné de deux ou trois camarades. Puis, il s’allongeait de temps en temps, collant l’oreille, utilisant la pointe de sa baïonnette pour sentir ces bruits que personne ne pouvait détecter. Il écoutait, comprenait et repartait ensuite, prévenir sa hiérarchie qui, faisait immédiatement un rapport à l’état-major.
Louis lisait une lettre de son épouse Armande lorsque Teagan réapparut avec Gaston Poulbot et Marcel Lequellec. En entrant dans l’abri, l’irlandais imposait par sa corpulence. Ses épaules frôlèrent les dormants de la porte. Le sommet de son crâne rasa la lampe à pétrole qui éclairait la pièce. Il faisait chaud, cela sentait horriblement le fauve, l’animal fatigué, usé de se battre. Il approcha de Louis, s’allongea sur le lit de camps vide à sa gauche, avant de souffler d’épuisement.
- Quelles nouvelles ? Demanda Louis Macé.
- Les boches n’ont pas bougé, répondit Marcel.
- Ça, on le savait déjà ! s’écria Louis en levant les yeux vers le plafond.
Quelques bombes éclatèrent au loin. Elles tombaient aussi en pleine nuit. Le sergent Macé ne comprenait rien à l’écoute des sols. Par contre, il avait appris à reconnaitre le sifflement des bombes. Il savait que celles qui tombaient à ce moment, étaient de fabrication Krupp. Le bruit de leur chute résonnait plus que celle des français ou des anglais. Louis gratta sa barbe, pinça les poils comme pour extirper un insecte, puis, il s’allongea et retourna dans la lecture de la dernière lettre d’Armande. Elle sentait bon l’eau de parfum de rose. Elle écrivit sur la vie de Nantes. Sur son métier d’institutrice, car elle devait subvenir aux besoins des enfants qui grandissaient, et attendaient désespérément la première permission de leur père. Louis renifla en souvenant qu’il avait perdu cette fameuse permission pendant un bombardement. On lui refusa une nouvelle. Alors, il attendait la prochaine qui n’arrivait pas. Elle écrivit sur ses désirs, l’envie de l’embrasser, de le serrer dans ses bras. Elle écrivit tout ce qu’une femme souhaite de son mari parti à la guerre. Mais surtout, qu’il revienne en vie.
Une fois la lettre lue, il la posa contre sa poitrine, imbibant sa chemise trouée de son parfum de rose. Puis, il regarda la lampe à pétrole danser. Dehors, les bombes continuaient d’éclater. Quelques hommes discutaient à voix basse pour ne pas réveiller la majeure partie en train de dormir. Elle ne formait qu’un vulgaire tas d’ombre sur les murs, remuant au gré de la lampe.
Tout à coup, Teagan se releva. Son regard fixa la lampe. Il pencha le torse jusqu’à s’allonger sur le sol, et, sans se soucier de la boue ni des crottes de rats, il colla son oreille. Sa réaction inquiéta Louis au point d’abandonner brusquement sa couche.
- Qu’y-a-t-il ?
- Chut ! répondit l’irlandais.
Son corps de bucheron parut encore plus imposant entre les paillasses. Certains soldats levèrent la tête pour observer le spectacle de leur collègue, mais très peu se soucièrent de son geste. C’était devenu une habitude ! Toutefois, ses yeux plissèrent, il se concentrait de plus en plus.
- Des coups ! annonça-t-il brusquement.
- Les allemands ? demanda Louis qui s’allongea à son tour en espérant entendre quelque-chose.
- Non ! Cela vient de l’autre monde. Ils creusent la terre pour essayer de sortir.
- De qui ?
Teagan ne répondit pas. Il soupira, Il demeurait inerte, étendu sur la terre battue, l’oreille toujours collée. Il écoutait, il entendait. Dès lors, Louis fit de même. Il écoutait sous les regards étonnés des autres militaires. L’un d’eux posa une question sans obtenir de réponse.
Le jeune sergent reconnut des chocs. Le sol semblait trembler sous son tympan. Un coup suivi d’un autre à intervalle régulier. Mais contrairement à Teagan, Louis Macé restait persuadé d’une attaque allemande via un sous-terrain. Ils avaient déjà fait sauter des tranchées grâce à un travail de sape. Ils avaient déjà enterré vivant des camarades.
- Je les entends, ils ne sont donc pas loin ?
C’était Marcel qui venait d’écouter à son tour le sol. Tout le monde encerclait le trio étendu. Certains respiraient fort, angoissés par l’idée de sauter par en-dessous. D’autres interrogeaient Marcel ou Louis qui ne savaient pas quoi répondre pour les rassurer
- Shut up ! Vociféra Teaghan. Ce ne sont pas les schleus ! C’est autre chose.
Le silence régna soudainement. Dehors quelques bombes tombaient telles des étoiles filantes peignant le ciel noir de filets d’or et de sang. Louis se releva, il s’éloigna. Les hommes s’écartèrent pour le laisser passer. Il se dirigea vers la sortie.
- Je dois prévenir le lieutenant, dit-il.
A ce moment, une explosion souffla la casemate. Il n’entendit rien ni les hurlements des hommes, ni les flammes qui brulèrent tout à une vitesse effroyable, encore moins la détonation pourtant percevable à des lieux à la ronde. Il se retrouva sur le dos, les vêtements déchirés, la figure, les membres noircis par la saleté et les brulures. Une poutre coinça ses jambes, l’immobilisant au milieu de ce qui fut l’unique lieu de repos. Personne ne parlait, il était le seul survivant.
Dehors, le bombardement continuait. Louis comprit que l’une d’elle venait de tomber sur le bunker effondrant la toiture après l’avoir crevée. Il tendit l’oreille. Il cherchait à entendre autre chose qu’un sifflement continu. Toutefois, ses mains sentirent des vibrations. Elles provenaient de sous la terre. Il comprit que Teaghan avait raison.
Alex@r60 – juillet 2023
Photo : Britanniques écoutant le mouvement de l’ennemi (1914-1918)
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(i7) La Danse Macabre - Acte 1 Scène 7
Episode 7: Le traqueur fier
traduction française
Note: Cet event ayant été entièrement doublé, vous pouvez suivre la traduction en même temps que le jeu pour une meilleure compréhension.
Episode 7-1
dans la salle de réunion de l’Unity Order
Reue: Vous êtes bien bruyants, dites donc. Que se passe-t-il ?
Leiden: Wahaha ! Pendant que nous étions tous insouciamment endormis, quelque chose d’amusant s’est produit, Commandant.
Reue: Heeh… Non, ça ne va pas être amusant du tout. Vous avez le don de prendre plaisir à me mettre dans des positions délicates. J’ai bien remarqué, vous savez.
Schau: Qual est descendu à la Surface. Très certainement pour chercher l’Ange-sama. Il semble qu’il ait emmené quelques hommes avec lui. M’enfin, c’était prévisible.
Reue: Pardon…? … Haaah~ Oh, pas encore…
Leiden: Que faisons-nous maintenant, Commandant ? Nous ne pouvons pas juste laisser couler, si ?
Reue: Mmh… Hm, Leiden-kun. Va le chercher, et ramènes-nous Qual-kun le plus vite possible. Tu peux prendre jusqu’à dix hommes avec toi.
Leiden: Compris. Gaah, ça fait longtemps qu’j’ai pas été sur la terre d’en dessous ! Je serai heureux s’il pouvait y avoir autant de bagarre que possible !!
Schau: Quel barbare.
Leiden: Le travail sur l’Ark est bien trop paisible pour moi. Mes bras sont engourdis…!
Schau: Amuse-toi bien.
Reue: Toi aussi, Schau-kun, ton rôle sera de garder la population locale loin du chaos.
Schau: Bien sûr, bien sûr.
Leiden: Hey hey, bon courage au petit loup de la bergerie.
Schau: Tais-toi, veux-tu.
Reue: Haah… Qual-kun… Tch… Ne me rajoute pas une couche de travail.
à la Surface
Qual: C’est donc ça, le monde d’en dessous… C’est la première fois que j’y descend. … Si laid.
Soldat de l’Unity Order 1: Qual-sama, je pense qu’il serait bon de nous rendre à la base de l’Unity Order avant tout. Les soldats de la base sont quotidiennement livrés à des conflits avec les peuples du monde d’en dessous, des informations sur Rebellion et d’autres organisations sont recueillis.
Qual: Oui… Veuillez m'excuser. De vous avoir fait agir contre les ordres.
Soldat de l’Unity Order 2: Non, Qual-sama, vous avez toujours étés bons avec nous. Et nous ne pouvons pas non plus pardonner à ces moins que rien d’avoir enlevé notre Ange-sama.
Soldat de l’Unity Order 1: Exactement. Si c’est pour vous, Qual-sama, nous n’avons pas de problèmes à transgresser quelques règles.
Qual: Vous… Ah, très bien. Nous devons donc ramener l’Ange-sama coûte que coûte.
Soldat de l’Unity Order 2: Qui plus est, prenez le blâme lorsque le Commandant Reue s'énervera, d’accord ?
Qual: Ahahah, sans problèmes. Mais tout ira bien. Si nous ramenons l’Ange-sama, je suis sûr que même le Commandant Reue tolèrera cette infraction.
???: …
Episode 7-2
à la Surface
Qual: Tout est vraiment dévasté…
Soldat de l’Unity Order 1: Sans parler de cette horrible odeur… Y a t’il réellement des personnes qui vivent dans ce genre d’environnement…?
Qual: Oui. Emmener l’Ange-sama dans un tel endroit… C’est inexcusable.
tire de fusil
Soldat de l’Unity Order 2: Aaarg!
Qual: Que…!?
Soldat de l’Unity Order 1: U-Un ennemi ! Qual-sama !
Qual: Est-ce que tout va bien !?
Soldat de l’Unity Order 2: … Ugh, je vais bien. Le tir n’a pas été mortel…
Habitant de la Surface 1: Et beh, c’est vraiment des mecs de l’Ark. Ils se sont fait avoir comme des pigeons.
Habitant de la Surface 2: Pour marcher insouciemment en si petit groupe ici, ils nous prennent vraiment pour des abrutis, hein ?
Qual: Qui êtes-vous, crapules ?
Soldat de l’Unity Order 1: J-Je pense qu’ils doivent faire parti d’une des organisations de résistance du monde d’en dessous. Cependant, ils sont trop nombreux… Nous devrions partir d’ici.
Qual: … Partir ? C’est absurde. Pourquoi les humains fuiraient-ils les insectes ?
Soldat de l’Unity Order 1: Qual-sama !
Habitant de la Surface 2: ‘Les laissez pas s’échapper ! Attrapez-les !
Soldat de l’Unity Order 1: Ugh… Ils approchent !
bruit de coup
Qual: Reculez…
épées qui s’entrechoquent
Habitant de la Surface 2: Que !?
Qual: Mmh !
bruit de coup
Habitant de la Surface 1: Aaarg !
Habitant de la Surface 3: Rapide…! Hey, gardez vos distances ! Le combat rapproché est trop dangereux !
Qual: Hmm… Combien êtes-vous ? … Dix… Non, environ vingt. Vous grouillez comme des insectes sans une once de décence. De la vermines contaminant les sols.
bruit de coup
Habitant de la Surface 2: Aarg !
Qual: Pour avoir enlevé notre Ange-sama, le symbole d’espoir de l’humanité. Vous paierez de vos vies, moins que rien.
Habitant de la Surface 3: Hein ? Quoi ? De quoi tu parles…!?
Qual: Silence.
bruit de coup
Habitant de la Surface 3: Attends… C’est quoi ton histoire d’ “enlèvement de l’Ange” ? On sait rien !
Qual: Je n’en ai que faire.
bruit de coup
Qual: Lorsqu’un insecte te fais mal, il est naturel de vouloir écraser ses confrères lorsque tu en croise.
Soldat de l’Unity Order 1: …
Qual: Fiers soldats de l’Unity Order !
Soldats de l’Unity Order: O-Oui !
Qual: N’ayez craintes. Ils nous ressemblent peut-être, mais eux sont seulement de vulgaires insectes. Repoussants. Répugnants. Il est compréhensible de vouloir détourner le regard. … Mais en vérité, ils sont insignifiants. Ils ne sont pas notre ennemi.
Soldats de l’Unity Order: Oui !
Habitant de la Surface 3: A-Arrête d’te foutre d’ma gueule !!
Qual: Écrasez-les !!
Soldats de l’Unity Order: Compris !!
tirs de fusils, épées qui s’entrechoquent, coups
Qual: Attendez-moi, Ange-sama. J’arrive inévitablement pour vous aider. Permettez-moi de vous protéger.
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Mon avis complet sur Epic btw
Troy Saga
– Une saga fondatrice de par toutes les bases qu’elle pose et tous les leitmotivs qui reviennent dans le reste du musical… musicalement c’est pas ma préférée mais narrativement oughhhh
– Typiquement The Horse and the Infant ça introduit un “problème” qui est plus une préférence personnelle mais qui définit beaucoup mon avis sur certaines des chansons, qui est que j’ai du mal avec les chansons qui changent trop de style ? En fait j’adore les chansons qui ont un changement brutal au milieu (genre Survive), mais si la chanson change plus de style/mélodie que ça je m’attache trop à une partie et j’ai le seum que le reste de la chanson soit pas comme ça u_u Ici j’aime beaucoup le début mais du coup j’ai plus de mal avec tout ce qui vient après l’intervention de Zeus, ce qui est dommage parce que narrativement c’est grave intéressant
– La vérité j’avais oublié que la mélodie de Survive et que le Please don’t make me do this dans Thunder Bringer venaient de The Horse and the Infant, et autant la deuxième c’est logique parce que les deux c’est des réactions à un choix horrible que lui offre Zeus, autant la première je trouve ça plus complexe mais intéressant aussi parce qu’elles pourraient pas être plus opposées : dans Survive elle est épique et face à un adversaire colossal, mais là elle est calme, menaçante, et littéralement devant un bébé, et d’un autre côté c’est le même choix qu’il a à faire dans les deux cas : épargner une potentielle menace et risquer que ça revienne lui mordre le cul, ou achever un ennemi et vivre avec le doute d’avoir fait le bon choix. Est-ce que tuer ce bébé, là-aussi, ce n’est pas une question de survie ?
– Just a Man est moins mon style de musique mais pouaaah ce que la fin est puissante, le crescendo avec les chœurs derrière j’en ressors pas indemne :’)
– Full Speed Ahead est un peu oubliable imo ? Elle dit pas grand-chose et elle m’inspire pas grand-chose, c’est plus une chanson transitoire quoi (ce qui est bien illustré par le fait que tous les leitmotivs qui en proviennent c’est “oe on est en bâteau” askjds). J’aime bien la façon dont la voix de Jorge monte sur le refrain though
– Open Arms est cool et est une bonne intro à Polites (pour mieux faire mal après) mais la vérité la première fois que j’ai écouté la chanson j’ai cru que c’était lui le lotus eater
– Pourquoi les lotus eaters c’est des aliens. C’est juste des gens dans le mythe de base ??
– Impressionnante philosophie de vie pour un mec qui sort de 10 ans de guerre
– Warrior of the Mind première chanson que j’ai entendue à cause des animatics et je sais pas si j’aurais capté que la deuxième partie était un flashback sans savoir ?
– En vrai rip Ody il a une (1) chanson avec Athéna avant qu’elle le lâche, chanson cool néanmoins
Cyclops Saga
– Woag le tone shift dans Polyphemus <3
– Je sais pas comment Jorge a pitch down sa voix pour faire Polyphémus mais c’est très satisfaisant à écouter
– La reprise du "Time to drink/Have a drink" est grave cool brrr
– "I’m so glad we see eye to eye" si j’étais Polyphémus je l’aurais buté aussi /j
– Woag le tone shift dans Survive <3
– Encore une fois la reprise Ody/Polyphémus est grave cool et ça contribue à en faire un ennemi pivot de l’histoire, limite ils sont narrative foils (la décision de Poly d’être sans pitié cause sa perte mais la décision d’Ody d’avoir de la pitié cause la sienne…)
– C’est à cette chanson que j’ai eu ce moment de "wow ok ce musical est un banger". Dans le métro
– Remember Them goes brrr….. une de mes chansons préférées de tout le musical probablement <3 Puis elle établit mon amour pour les chansons intenses avec un chœur derrière
– Par contre je suis incapable de la chanter sans rire et/ou pleurer de rire à cause de la fin et du “La morale du cyclope c’est que tu parlais trop et que tu lui as donné tes coordonnées bancaires” merci Spotty T-T
– My Goodbye est un peu underwhelming à côté du coup. Bonne chanson mais rip pas assez bonne
Ocean Saga
– Storm est un peu dans la même catégorie transitoire que Full Speed Ahead mais elle pète deux fois plus. Du coup c’est ma préférée de la saga <3
– Luck Runs Out est sympa seule mais sa reprise dans Mutiny me fait tellement vibrer que ça la booste plus haut
– "I took 600 men to war and not one of them died there" donc on va pas parler de l’histoire du cyclope ou
– Keep your Friends Close est pas ma préférée, même si j’aime bien la voix d’Éole
– Pourquoi les esprits du vent (?) c’est les mangeurs de lotus et des aliens
– Ruthlessness est très cool 👍
– Par contre je suis tombée sur une vidéo de Jorge qui disait que c’était la thèse principale de la comédie musicale et autant c’était ma conclusion aussi donc jsuis content je sais toujours analyser les thèmes d’une œuvre, autant je trouve que c’est un message un peu bizarre à faire passer lol ? More on that later
Circe Saga
– Not a single miss dans cette saga. Que des bangers. Malheureusement ma préférée est la seule où y a pas Circé #misoginywin /j
– Par contre je suis très mitigée sur son rôle narratif ? More on that later
– *opens Puppeteer* *Hamilton inside???*
– Donc le "brillant discours" qui impressionne tant Hermès c’est *checks notes* "J’aimerais me barrer mais je suis hanté par les conséquences de mes actions. Je serais prêt à tout pour te sauver et j’espère que tu ferais pareil". Hm
– Arrghsgsh bien sûr qu’Hermès traîne encore dans ma tête. Bien sûr. L’archétype du trickster va me ruiner la vie /pos
– En vrai c’est un callback marrant parce que j’ai découvert la mythologie grecque en grande partie grâce à la série des "Le Feuilleton de [___]", des livres qui reprenaient les mythes autour de certains persos, donc le premier qui était Hermès lui-même, du coup c’est de lui que je suis partie et c’est à lui que je reviens :’)
– Mais arrrgh son rire 😩/pos, son attitude 😩/pos, sa voix 😩/pos, call me la mère de Luke de Percy Jackson parce que *I’m boutta get it* /j
– Et la chanson en elle-même est trop cool malheureusement. Malheureusement la basse me fait vibrer à haute vitesse. Malheureusement je transcende cette existence dès que j’entends les harmonies descendantes sur le refrain. Malheureusement.
– Par contre ma grosse complainte sur cette saga c’est l’histoire de la racine et de la chimère parce que la *vie de moi* j’aurais jamais su qu’il était censé y avoir une chimère ou un combat de kaijus dans Done For sans les animatics. Genre je trouve que c’est absolument pas clair dans les chansons qu’il y a ça qui se passe ? Hermès mentionne le coup de "you’ll manifest a being of your creation" et j’étais un peu genre ??? mais j’y ai pas prêté attention, et à part ça à part le vague rugissement vers la fin de Done For y a zéro référence au fait que ça se passe à ce moment-là ? Y a zéro référence à *la chimère* hors couverture de l’album ?? Et genre, on peut se dire que c’est un élément visuel qui affecte pas le scénario donc c’était pas la peine de le mentionner, et je suis d’accord, mais du coup pourquoi Hermès le mentionne ?? (Sans parler du fait que la bestiole qu’invoque Ody c’est un cyclope ce qui est encore another can of worms)
– Done For est trop cool en tant que duet et encore une fois ça impose un peu des parallèles Circé/Ody (tous les deux sont prêts à faire ce qu’ils ont à faire pour sauver les leurs etc) mais ça rend la morale de Ruthlessness encore plus bizarre parce que la situation est réglée par la pitié des deux côtés et c’est la bonne chose à faire ? Genre si Ody avait achevé Circé il aurait pas pu rentrer et si Circé avait pas eu pitié de lui il serait mort et/ou un cochon donc
– Woag le tone shift sur le “problem is this prophet is dead” <3
Underworld Saga
– The Underworld est très très cool ough… l’ambiance musicale est ouf déjà, mais le passage avec les morts qui font “Why did you let the cyclops live if ruthlessness is mercy” c’est gros yeux à chaque fois!!
– Par contre je peux pas prendre le coup de la mère d’Odysseus au sérieux parce qu’elle sort de nulle part lol ? Toute sa vie Ody mentionne Pénélope et Télémaque mais sa mère ràf, "claims to love his mother let her die of a broken heart" chuis même pas sûre qu’il claim ça lol
– No Longer You élue chanson la plus fun à chanter de 2023 ??? C’est pas ma préférée de toutes mais pouah qu’est-ce qu’elle est cool à chanter
– Aussi le deuxième refrain avec l’orgue (?) derrière c’est une projection astrale en chanson je pense que si je m’allonge je ferme les yeux je quitte mon corps
– J’écoute pas Monster si souvent que ça mais conceptuellement j’adhère à toutes les chansons en crescendo
Thunder Saga
– T-shirt qui dit "I <3 THE THUNDER SAGA" et derrière y a marqué "J’adore quand des persos précédemment plutôt alignés bons se retrouvent à faire un choix difficile et égoïste et les conséquences de leurs actions leur retombent dessus sous la forme des persos autour d’eux se retournant contre eux au point de ne pas les écouter même quand ils ont raison parce que la trahison est encore fraîche et j’adore les conséquences divines des actions humaines et j’adore les tragédies qui se répètent encore et encore sans qu’on puisse y changer quoi que ce soit !!!!!" en toutes petites lettres. Banger sur banger sur banger sur banger sur banger
– Suffering est vraiment cool et est un peu ce que j’aurais aimé que Love in Paradise soit aussi dans le sens où c’est une chanson peppy mais on sent que quelque chose va pas, mais les conséquences n’arrivent qu’à la chanson suivante donc Suffering a le temps d’être sa propre chanson – j’aurais été moins convaincue si elle avait été fusionnée avec Different Beast
– Par contre loverboy Odysseus me faît hurler😭 I just know he’s giggling and kicking his feet
– Woag le tone shift entre Suffering et Different Beast <3
– Different Beast peut-être l’une de mes préférées. Who would’ve thought (<- appréciateur de chansons intenses avec un chœur derrière when chanson intense avec un chœur derrière)
– Je sais pas trop quoi penser du changement par rapport aux sirènes, parce que genre. Le fait qu’il les écoute pas et qu’il les tue à la fin c’est cohérent avec la progression du personnage ici, donc je comprends pourquoi ça a été changé, mais en même temps le coup d’Ulysse qui s’attache au bateau dans l’Odyssée je trouve ça super intéressant en tant qu’insight sur le personnage – Ulysse est *curieux*, au point de se mettre en danger (contrôlé, mais danger tout de même) pour assouvir sa curiosité, et c’est un aspect de l’archétype du trickster que je trouve super intéressant et qui disparaît pas mal d’Odysseus, qui lui prend les précautions pour se protéger et ne tue pas les sirènes tout de suite que parce que ça l’arrange
– Par contre mon meilleur ami a décrit la chanson comme une "chanson de mascu" et j’arrive plus à ne pas y penser adkdjdks
– SCYLLA…. 3ème fois qu’Ody est mis en parallèle direct avec son antagoniste, et la façon dont les murmures de Scylla apparaissent avant elle comme si elle susurrait à l’oreille d’Ody ?? Le "You hide a reason for shame" au moment où Eurylochus avoue le truc du sac à Ody qui les met tous les trois en parallèle et semble limite manipuler Ody dans sa décision ? *chef’s kiss*
– Le moment où Scylla explose (vocalement) aussi, limite elle rugit je <3 Spotty t’avais raison jsuis fan de la madame serpent
– Par contre la vérité, je sais qu’il y a une vidéo là-dessus mais oui j’entendais "Run for your lives" au lieu de "Row for your lives" donc oui je les imaginais courir sur le pont comme si ça allait faire quelque chose adkfjkds. J’ai mis trop longtemps à comprendre l’histoire des six torches aussi, merci les animatics
– Les leitmotivs de Survive et Luck Runs Out dans Mutiny je !!!!!!!!!! Ils sont enfin arrivés au moment où leur chance a tourné et où l’équipage se rebelle parce qu’Ody n’a pas assez écouté, sauf qu’ils sont condamnés à répéter les mêmes erreurs qu’avant !!! Ody ne peut pas les en empêcher parce qu’il a perdu leur confiance !!! Relisez l’arrière de mon t-shirt !!!!!
– Chanson un peu chargée musicalement mais narrativement ouuugh
– Shout out à Thunder Bringer aka la chanson qui m’a enfin convaincue d’écouter le musical <3 Et un banger de plus pour la Thunder Saga, shocker (pun intended)
– Shout out annulé c’est un enfer à chanter </3 Les graves sont juuuste en-dessous de mon range mais la chanson pète pas autant à l’octave du dessus <///3 Tragédie ça aussi
– Of fucking course Zeus commence sa chanson en parlant de déshabiller une demoiselle en détresse
Wisdom Saga
– Malheureusement dans mon top 2 en partant du bas </3 Déso Athéna chuis juste pas convaincue
– Legendary est ok-tier même si le tone shift à l’apparition d’Antinuous est cool
– (Écoutant Little Wolf) Could it be… une chanson intense avec un chœur derrière…..
– Quand je l’ai écoutée pour la première fois, au passage en Quicktime je me suis dit "si Athéna reprend pas le ‘fight, little wolf, fight’ à la fin je saute par la fenêtre" et heureusement elle l’a fait <3
– Par contre j’ai lu le message de Spotty sur l’esthétique de jeu de combat avant d’écouter la chanson donc je l’avais déjà en tête, mais c’est vrai que l’unique note de piano + percussions au tout début, avant que le chœur chante, ça fait très jeu de combat, donc je me demande si j’y aurais pensé sans indication ?
– We’ll Be Fine est pas trop mon type de chanson donc sans opinion
– Je sais qu’il y a des extraits de toutes les chansons qui traînent sur le Tiktok de Jorge mais j’ai écouté que ceux de Love in Paradise, God Games et Dangerous pour me garder un peu la surprise sur le reste, donc celles-là je les attendais d’un pied ferme lol
– J’ai déjà donné mon opinion sur Love in Paradise, le mashup du début est cool mais il aurait gagné à être sa propre chanson je pense, et le reste de la chanson est très cool mais peut-être trop de leitmotivs
– God Games rentre pour moi dans la même catégorie de chansons qui veulent faire beaucoup de choses et finissent par les faire à moitié, les passages de chaque dieu sont cools mais j’aurais aimé en entendre plus de tous :( Genre autant Aphrodite et surtout Arès ont des passages un peu développés, autant Apollon et Héphaïstos ont trois lignes chacun, et c’est à peine mieux pour Héra 😩 J’aime bien les speedruns mais pas en musique /j
– Pour revenir sur les extraits que j’avais entendus, au début les changements entre la version de base et finale m’ont fait tiquer mais au final je les trouve cool – Athéna qui est plus en colère pendant la partie d’Arès notamment
– Par contre je sais pas trop comment les dieux de God Games ont été choisis ? Surtout pour leur potentiel musical j’ai l’impression ? Parce qu’en vrai plus je pense à ce qu’a dit Spotty par rapport à la partie d’Apollon et plus je me dis que ç’aurait été super intéressant de voir une vraie confrontation entre Athéna et les dieux qui étaient du côté de Troie, en fait. On en a déjà trois avec Apollon, Aphrodite et Arès, pourquoi ne pas compléter le quatuor avec my girl Artémis ? Et pourquoi Héphaïstos et Héra s’impliquent dans cette histoire ? Surtout Héphaïstos, en fait – why is mon reuf pissed about ce qu’a fait Ody ?? Est-ce qu’il est juste là pour le "Trust is not given it’s forged". Soyez honnêtes.
– Mais de manière générale je trouve qu’il y a très peu de refs à Troie et à l’Iliade dans le musical une fois Just A Man passée et je trouve ça dommage
– Also je comprends que le but de cette saga c’est de faire le timeskip et de réimpliquer Athéna dans l’histoire, d’où le focus sur Télémaque au début, mais je suis un peu triste qu’il y ait pas de chanson de la perspective de Pénélope :[ Genre… ça aurait fait un parallèle direct avec Love in Paradise (et peut-être avec Suffering ?) et ça aurait donné de l’importance au perso au lieu de pas la faire apparaître avant la dernière saga
Général
– La vérité le projet est trop cool et les chansons sont vraiment banger, genre j’ai tendance à souvent écouter les mêmes mais dès que j’en écoute une que j’écoute moins je suis là genre “... eh mais elle est cool quand même” TT
– Par contre un truc que j’ai remarqué c’est que Jorge parle pas mal d’Epic en utilisant le terme de “show”, au lieu de genre, “musical” ou “album”, et je me demande si il a des projets d’adapter ça sous une autre forme plus tard ? Parce qu’en plus il a l’air d’avoir une vision très… visuelle du truc ? X’) Genre il commissionne plein d’artistes, il a des designs précis en tête pour les persos, toute l’histoire de la chimère là j’ai pas l’impression que ça s’arrête à des concept albums vous voyez
– Malheureusement je peux pas regarder trop de ses vidéos parce qu’il me met trop mal à l’aise /hj, il a cette big énergie de Tiktoker qui me hérisse le poil c’est pas sa faute c’est juste un ick :’)
– Dans la même veine ça me stresse quand les persos ressemblent trop à leurs interprètes TT Si je peux voir le visage de Jorge dans celui d’Ody je pleure /hj
– Pour revenir sur la morale (“Ruthlessness is mercy upon yourself”) :
Contre (?)
– Morale un peu bizarre à faire passer dans un monde où on a besoin de pitié et de gentillesse mais ok – Le passage avec Circé contredit la morale non ? Il sort de M. Ruthlessness himself et immédiatement il est sympa avec Circé et c’est all good
– En fait pour moi la morale de l’Odyssée c’est plus du registre de “recourez à l’intelligence pas à la force”, avec Ulysse qui est l’archétype du trickster, et c’est quelque chose qu’on perd beaucoup ici parce que la progression de l’histoire transforme Ody en “est prêt à tout pour accomplir son objectif quitte à sacrifier ses hommes” et d’un côté ça rajoute de l’humanité au personnage mais de l’autre sa progression est totalement différente et on est globalement sur une tragédie, mais je sais pas si la fin va suivre ? J’ai un peu peur de la déception sur la fin de la saga
– Plus j’y pense et plus je me dis qu’aussi cool qu’elle soit la saga de Circé est à un endroit trop bizarre narrativement parlant ? Genre c’est limite une pause dans la progression de l’histoire ? Parce qu’on a ce genre de descente qui est amorcée dans les sagas de Troie, du Cyclope et de l’Océan où, comme dit plus haut, Ody passe de trickster à prêt à tout, mais dans la saga de Circé Ody 1 - fait preuve de pitié, ce qui lui est avantageux vu que c’est grâce à ça qu’elle l’épargne et l’envoie dans les Enfers, et 2 - choisit de sauver ses hommes plutôt de les sacrifier et est récompensé à la fois par l’histoire (il en sort sauf avec ses hommes) et par un dieu, alors que les dieux jusqu’ici étaient les principales figures lui disant d’être impitoyable, que ce soit de son côté (Athéna) ou ennemi (Poséidon) (ou autre (Zeus ?? même Éole lui disait de pas avoir trop confiance en ses hommes))
Pro (?)
– En vrai si le message c’est moins “soyez impitoyable” et plus “soyez impitoyable avec les gens qui vous montreront pas de pitié en retour” c’est pas complètement pété
– La vérité c’est difficile de donner une morale à l’Odyssée parce que (je l’ai pas lue j’ai lu des réécritures mais) ses aventures sont assez déconnectées et on voit pas tellement les conséquences de ses actions, notamment sur son équipage – En vrai il est nécessaire de changer l’histoire et le personnage d’Ulysse pour avoir un arc narratif satisfaisant, parce qu’Epic aurait pu être juste haha silly musical sur le trickster qui se sort de toutes les situations mais ça aurait pas été aussi fascinant et puissant narrativement parlant
– On peut argumenter que la saga des Enfers c’est un tournant pour le perso d’Ody et qu’il est encore lui-même pour Circé, c’est après qu’il décide de devenir vraiment impitoyable – Je sais pas trop quoi en penser parce que la saga pourrait difficilement être placée ailleurs, genre il faut que ça arrive après Poséidon et c’est ça qui mène à Tirésias, donc c’est un peu le calme avant la tempête I guess
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Date de sortie pour le premier EP de Sunday (1994) | Interview par DIYmag.com
Leur prochain EP est un exercice d’indie enivrant qui vous rappellera les road trips cinématographiques et les longues soirées d’été.
Bonjour et bienvenue dans la fonctionnalité d'introduction de DIY, Get To Know… qui vise à vous rapprocher un peu plus des artistes les plus en vogue qui ont attiré notre attention ces derniers temps et à déterminer ce qui les motive. Il y a un air d’intrigue brumeuse dans Sunday (1994). C'est peut-être la stylisation cinématographique de leur nom ; c'est peut-être l'air de nostalgie qui entoure leur ambiance musicale indie ; c’est peut-être la combinaison improbable de Slough et de la banlieue californienne comme terrain fertile pour la mélancolie douloureuse et romantique de la tenue. Quelle que soit l'alchimie exacte, le tonique qui en résulte est puissant - à l'image de Lana rencontrant The Cure - et leurs fans passionnés de TikTok seront sans aucun doute ravis d'apprendre que l'EP éponyme de six titres du groupe devrait arriver le mois prochain (le 3 mai, pour être précis). Pour marquer l’annonce d’aujourd’hui, nous rencontrons le duo d’écrivains et les membres principaux de Sunday (1994), Paige Turner et Lee Newell.
Quels sont vos premiers souvenirs musicaux ? Lee : Je me souviens avoir été transporté sur la banquette arrière de la Citroën BX blanche et miteuse de mon père. C’était au début des années 1700, donc nous écoutions sur cassette. Il jouerait The Prodigy, Skunk Anansie, The Smiths, Nirvana, Pet Shop Boys et tout le reste. J'étais enfant unique de parents adolescents, j'ai donc reçu une éducation musicale très contemporaine. Les sièges arrière étaient juste à côté des haut-parleurs ; ça sonnait grêle et dur, et j'ai vraiment adoré ça.
Paige : Être dans un club de jazz un soir de semaine avec mes parents et mes grands-parents et regarder mon grand-père jouer un set. Cela semblait toujours se terminer si tard que je n'avais jamais envie de me lever pour aller à l'école le lendemain. Ma première expérience d’écriture de chansons s’est déroulée sur le canapé de mes grands-parents avec mon frère et une guitare acoustique. J'étais tellement nerveuse à l'idée d'essayer d'écrire, mais je me souviens avoir été si fière et ensuite ma mère nous a forcés à le jouer lors d'un dîner de famille. C'était horrible.
Vous venez de Slough et de Californie – deux parcours qui semblent à première vue très différents. À quoi ressemblaient ces endroits pour grandir ? Selon vous, quel est le fil conducteur qui vous lie de manière créative ? Lee : J'ai trouvé cela extrêmement difficile. C'était un endroit très violent pour grandir, et aussi excitant qu'une brique. Dès que je suis sorti du havre de paix de chez moi, j'étais une épave nerveuse. J’avais l’impression d’avoir été volé dans un autre monde et laissé pourrir sur une planète qui ne respirait pas le même air que moi. Quand je rencontrais d’autres personnes qui ressentaient la même chose, je m’accrochais à elles, et elles sont toujours mes meilleures amies aujourd’hui. C'était pareil lorsque j'ai rencontré Paige pour la première fois : je ne pouvais pas passer une minute loin d'elle. C'était comme si nous faisions partie du même cosmos.
Paige : Les banlieues de Californie étaient calmes et banales ; fumer de l'herbe dans le parking Costco n'était pas exactement Camden Town. J'essayais de m'évader vers les concerts et les festivals dès que j'en avais l'occasion, rêvant de pouvoir être la chanteuse d'un de ces groupes que je voyais. Quand j'ai rencontré Lee, tout mon monde s'est ouvert ; Depuis, je ne m'ennuie pas.
Il y a un réel sentiment de nostalgie dans votre production ; cela vient-il d’un désir ardent pour un moment/un lieu particulier, ou d’un désir d’évasion plus général ? Lee : Nous en recevons souvent ! Même si je dois le dire, ce n’est pas intentionnel. Au niveau des paroles, les chansons parlent de moments importants de notre vie, alors peut-être que la nostalgie vient de là. Sur le plan sonore, nous écrivons simplement à partir d'un instinct - je lance simplement ma guitare dans la pièce jusqu'à ce qu'elle fasse un bruit que nous aimons. Ensuite, nous l'enregistrons.
Qui serait votre collaborateur.rice de rêve et pourquoi ? Lee : Paige - parce qu'elle est la seule personne que j'ai jamais compris et la seule personne qui m'a jamais compris. Ou Seal.
Paige : Haha touchée. Maintenant, je dois dire que je travaille déjà avec le collaborateur de mes rêves !
La stylisation du nom de votre groupe est un clin d'œil au formatage des titres de films, mais qui vous incarnerait tous dans le biopic du groupe ? Laquelle de vos chansons constituerait la bande originale de la séquence titre (et pourquoi) ? Paige : Je pense que l'intro de « Blonde » pourrait figurer dans n'importe quel film – cela me donne toujours l'impression de danser au ralenti lors d'un bal des années 80. Que quelqu'un me dises qu'il pense comme moi, j'ai cherché toute ma vie !
Lee : Je ressemble à un mélange de Barry Keoghan, Rick Astley et Paul Whitehouse. Alors peut-être peut-on se définir comme les Frankenstein ? Et je pense que « Tired Boy » serait bien au générique de fin, c’est mélancolique à la manière de Richard Curtis.
Dites-nous le meilleur et le pire conseil que vous n'aurez jamais reçu.
Paige : Le meilleur : « Si vous l'avez, vous l'avez. Si vous ne l’avez pas, restez à la maison. -Ma grand-mère. Le pire : « Ne changez jamais. » -Ma grand-mère.
Lee : Le meilleur : « Ne descendez jamais les escaliers avec les mains dans les poches. » -Mon père. Pire : "Épargnez votre argent pour les jours de pluie." -Ma maman. (Cela ne fonctionne pas en Angleterre).
Enfin, les DIY arrivent pour le dîner – qu'est-ce que vous préparez ? Lee : Burger végétalien et frites. C'est simple, facile et délicieux, tout comme moi.
Paige : Mes pâtes et ma sauce rouge claquent toujours d'une manière suspecte.
L'EP éponyme « Sunday (1994) » sort le 3 mai.
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Accident de circulation
Un jeune trouve la mort à bord d’une moto
Les habitants du quartier Japoma, dans l’arrondissement de Douala 3ème ont vécu un tragique accident de moto hier lundi 8 janvier 2024, qui a ôté la vie à Aboubacar, un jeune mécanicien du coin.
C’est une journée cauchemardesque pour les habitants du lieu-dit entrée chapelle, un petit coin situé tout juste avant l’entrée du lycée de Japoma. La mort du jeune mécanicien de cette zone laisse tout le monde sans voix. Il est environ 11h dans cette partie de la capitale économique du Cameroun. Tout le monde vaque sereinement à ses occupations, loin d’imaginer la scène horrible qui va se produire. Celui qui se fait appeler « Abou » vient de rendre l’âme, changeant ipso facto l’atmosphère qui règne à cet endroit. Seul à bord, il fait une mauvaise manœuvre de son véhicule à deux roues et se retrouve au sol sans être fauché par un autre véhicule. C’est le bain de sang qui attire l’attention des riverains qui accourent dans l’optique de découvrir la scène et si possible apporter une aide salvatrice à l’accidenté. Mais il est trop tard, Abou n’est plus de ce monde, il a tiré sa révérence, la moto à bord de laquelle il se déplaçait là conduit jusqu’à l’au-delà. Les émotions des riverains attestent que celui qu’on voit couché sur le goudron ne se relèvera plus jamais. « C’est un jeune qui travaillait dans un garage juste en face de nous ici, comme tous les jeunes qui travaillent ici, et qui garent leurs motos dans mon parking ici derrière. Nous le connaissions très bien. Dernièrement, il a même eu les problèmes et il s’est un peu éloigné d’ici. Il n’avait pas de moto, il me semble qu’il aurait emprunté la moto de son frère ou de son ami, peut-être qu’il essayait même cette moto et il s’est renversé tout seul. Il roulait à vive allure, il me semble qu’il a voulu freiné, parce que les autres l’esquivaient même et lorsqu’il est tombé, il ne s’est même plus relevé et la tête s’est fendu, il est décédé sur place. » témoigne une voisine qui a vécu cette scène tragique. Un jeune qui a bien passé les fêtes de fin d’année et a même entamé la nouvelle année 2024 sans s’imaginer qu’il ne la terminera jamais. À une période où on évoque de plus en plus des cas d’accidents de motos et même de voitures dans la ville, le cas du jeune mécanicien est un cas de trop pour tous les habitants et pour ses amis qui le connaissaient très bien. C’est un véritable choc, un vide difficile à combler : « Abou était un bon collaborateur qui travaillait dans le garage d’en face. Je suis propriétaire de plusieurs motos et chaque fois que l’un de mes gars avait un souci de dépannage, c’est dans son garage que je réparais ladite moto. Quelquefois, il a commencé à avoir des difficultés avec sa patronne. Il venait jusque dans mon parking moto garder ses caisses pour sortir très tôt parce que sa patronne sortait quelquefois tard et ça jouait sur ses revenus journaliers. C’est ainsi qu’il a commencé à venir garder sa caisse dans mon parking et on s’est beaucoup familiarisé. C’est depuis au moins deux ans qu’il est avec nous ici au quartier. On s’est même vu avant-hier et on s’est très bien salué, on a pris de nos nouvelles réciproquement et on s’est séparé. J’étais loin de m’imaginer que c’était notre dernière rencontre. Je suis très affligé par la situation qui vient de se produire, il n’était pas un profane sur la moto, c’était un grand mécanicien qui déposait le moteur avec un certain professionnalisme ». Cette situation triste vient rappeler à tous les conducteurs que redoubler la prudence durant les différents déplacements est non seulement bénéfique pour le conducteur, mais aussi pour les passagers, il est également important de mettre un casque de protection et tout son équipement de sécurité avant de se lancer dans cette aventure.
Panisse Istral FOTSO
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