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omagazineparis · 7 months ago

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5 idées cadeaux de dernière minute pour la Saint Valentin

C'est la Saint-Valentin et vous n'avez toujours pas de cadeau ? Pas d’inquiétude, il vous reste encore un peu de temps ! Avec un peu d’ingéniosité, et surtout un petit coup de pouce de votre webzine préféré, la situation devrait bien se décanter … Ô Magazine revient donc sur les idées cadeaux de dernière minute qui feront plaisir à l’élu.e de votre coeur ! 5 idées cadeaux de dernière minute pour la Saint Valentin - Sélection ©Jeanne BALLION Le coffret de madeleines de Maison Colibri Maison Colibri revient en force avec un coffret délicieusement gourmand. Au programme : un coffret personnalisable avec un assortiment de trois recettes de madeleines. On retrouve d’abord la classique avec une coque chocolat noir, puis la coque chocolat noir avec éclats de pécan, et enfin, le coup de cœur de la rédaction, celle au cœur framboise et coque chocolat noir, une tuerie. Le petit bonus ? Aux couleurs de l’amour, la boîte est évidemment personnalisable. Vous pouvez ainsi y graver le message de votre choix sur le couvercle. Un coffret original qui détrône sans aucun doute une boîte plutôt banale de chocolats noirs. Maison Colibri - 25€ le coffret personnalisable de 15 madeleines. Sujet connexe : Carport – une véritable alternative au garage en bois La box Fresh & Flowers de Lush Chaque mois, Lush vous propose une box beauté avec une sélection de 4 produits ainsi que des fleurs cultivées localement. Le combo gagnant pour se faire plaisir chaque mois tout au long de l'année. Idéale aussi à offrir ! Pour ce mois de février, Lush a ainsi créé une box spéciale Saint-Valentin remplie d'amour ! En plus des produits, vous recevrez un petit bouquet composé de mimosa, d'œillets de myrtes ainsi que des pétales de roses séchées. Et que retrouve-t-on dans cette box ? Une brume d’oreiller à la Rose de Damas et une carte de savon à base de pulpe de pomme fraîche, à faire mousser sur votre peau pour vous laver. On y trouve aussi un masque nourrissant aux graines de lin, dattes et noix de coco, une crème de douche solide au fruit de la passion, et une huile de massage riche en beurre d’avocat. Une box complète et réconfortante : le cadeau parfait donc ! Lush - 50€ la box de 5 produits et un petit bouquet. À lire également : Pâques : des cadeaux pour toute la famille La tablette au gingembre du Chocolat des Français Pour la Saint-Valentin, le chocolat des Français ravive vos désirs charnels avec sa toute première tablette de chocolat bio noir au gingembre. Reprenant une série de 5 affiches un poil ambiguës, illustrées par 5 artistes passionnés, soit Aurore Carric, Anais Lefebvre, Laurene Boglio, Simon Landrein et Paul Thurlby, ces gourmandises aphrodisiaques sont à retrouver en édition ultra limitée, alors hâtez-vous ! Ce piquant mélange vous promet ainsi un voyage au 7e ciel que vous ne serez pas près d’oublier. De quoi redonner du piment à votre 14 février ! Le Chocolat des Français – 6,25 € la tablette de chocolat noir & gingembre. La brioche Babmoureuse du BAB À l’occasion de la Saint Valentin, le BAB présente sa nouvelle brioche, la “Babmoureuse”, une édition limitée à s’offrir ou à offrir à une personne qui compte. Dès le lundi 14 février, laissez-vous donc envoûter par cette savoureuse brioche feuilletée au praliné de noix de cajou fait-maison, agrémentée d’une confiture de groseilles venant directement du jardin familial de la cheffe Margaux Aycard et d’eau de rose. Une touche de romantisme à faire tomber Cupidon lui-même. De la gourmandise, une pincée de sucre et un peu d’amour, la brioche du Bar à Brioches est un délice et fait indéniablement partie des meilleures idées cadeaux ! Le Bar à Brioches - 4€ la brioche 8 rue La Boétie, 75008 Paris Un dîner chez Rooster Avec Rooster, coq en anglais, Frédéric Duca propose une cuisine contemporaine et raffinée. Respectueuse des saisons, la carte est loin de se cantonner à la volaille. L’agneau, le fenouil, l’anchois et l’oursin ont ainsi la part belle, comme les huiles et les épices. Formé chez les plus grands (Gérald Passédat et Hélène Darroze), le chef marseillais vous émerveillera sans aucun doute le 14 février. Avec un menu exclusif pour le jour des amoureux, vous pourrez notamment déguster un tartare de veau brocciu avec bergamote, un sabayon à l’huile d’estragon, poutargue râpée, mais aussi des Saint-Jacques Céléri, des truffes, un bouillon infusé à la sauge, ou encore une brioche pain perdu dans l’esprit d'une Tropézienne à la crème de fleur d’oranger et sorbet amande. Un dîner qualitatif et intimiste pour un moment inoubliable.Rooster – Menu à 110€ par personne avec 1 coupe de champagne 137 rue Cardinet, 75017 Paris Métro ligne 14 : Pont Cardinet Entre douceurs, gourmandises, soins et expériences gustatives uniques, les idées cadeaux ne manquent donc pas. Vous avez ainsi le choix du roi ! Si la décision est difficile, pourquoi ne pas craquer pour toutes les options ? Dépêchez-vous, il ne vous reste plus que quelques heures … Read the full article

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chloesdiaries · 4 years ago

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Brioche sans beurre 🍞 la recette sur mon site: www.strassetfourchette.com

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kingdesserts · 5 years ago

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Brioche au mascarpone sans beurre Brioche moelleuse au mascarpone Plus

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dessertrecipesbest · 5 years ago

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Brioche au mascarpone sans beurre Brioche moelleuse au mascarpone Plus

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blogveloboulotgateaux · 5 years ago

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Recette des pains au lait au thermomix

Inspiré d’une recette de Michel et Augustin

1 sachet de levure deshydratée de 8 ou 10g + 1 cuiller à café de miel (dose recommandée pour 500g de farine) 175g de lait 1 Cuiller à soupe de sel fin (environ 8 g) 50g de sucre 4 œufs + 1 pour la dorure 500g de farine 100g de beurre 1/ Mettre le lait et la levure boulangère dans le bol du thermomix et faire tourner 2 min vitesse 2 à 37°/ S’il s’agit de levure déshydratée, ajouter une cuiller à café de miel et faire tourner à 37°, vitesse 2 pendant 15 minutes le temps d’activer la levure. 2/ Ajouter la farine, le sel et le sucre, finir par les 4 œufs. Pétrir 4 minutes (fonction épi). 3/Ajouter le beurre en petits d

és. Pétrir (fonction épi) pendant 8 minutes. La pâte doit être collante et se décoller du bol. 4/ Faire lever la pâte dans un endroit chaud (mais pas trop). J’allume le four à 35° et je mets ma pâte avec un linge propre dessus pendant 30 Minutes à 1h. 5/ Dégazer, c’est-à-dire taper sur la pâte pour retirer toutes les bulles d’air. Faire une jolie boule lisse et la mettre dans un bol fariné au frais pour au moins 1 à 2 h (même la nuit)avec un film alimentaire. 6/ A la sortie du frigo, façonner des boules de 50 à 60g environ sans trop ajouter de farine, bien lisses, sinon on verra les couches de pâtes à la cuisson. Les poser sur un silpat ou du papier sulfurisé (attention pas plus de 6 par plaque, ca gonfle) et dorer à l’œuf (l’œuf restant). Option façonnage : il est également possible de beurrer 2 moules à cake et de mettre 3 boules dans chaque , ca ressemblera plus à une brioche legere. Autre option : la viennoise au chocolat, on va la tester cet aprem… je te dirai Remettre dans un four préchauffé à 35° maximum pendant 30 à 45 minutes. 7/ Dorer une nouvelle fois à l’œuf. Cuire environ 10 à 15 minutes à 180° en surveillant s’il s’agit des petits pains au lait, 25 minutes environ si c’est une « pseudo-brioche » dans un moule à cake. La pâte doit rester un peu pâle.

Bon goûter!

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ensubstances · 5 years ago

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Tiens, voilà du pudding

Le 14 octobre est le jour du navet dans le calendrier républicain, ce qui en fait une date aussi morne que ce légume. Il faut passer la Manche pour y dater deux faits historiques d’importance : le 14 octobre 1066, les troupes normandes de Guillaume le Conquérant battent les anglaises du Roi Harold (bataille de Hastings) ; le même jour en 1322, les Écossais sortent vainqueurs de la bataille d’Old Byland lors de la première guère d’indépendance de l’Écosse. Deux dates victorieuses qui nous rappellent que les Anglais sont des billes depuis au moins mille ans, et qu’il en va, dans l’Histoire, de la frontière irlandaise envisagée par Boris Johnson comme du mur d’Hadrien il y a presque deux millénaires : d’abord on en parle beaucoup, ensuite ça coûte plus cher que prévu et finalement ça ne sert pas à grand chose — à part faire mousser des hommes politiques. Si je vous parle de ces dates anciennes d’outre-manche, c’est pour évoquer le 14 octobre, qui serait la journée internationale du pudding. J’utilise un conditionnel car c’est toujours compliqué de se mettre d’accord sur les « journées internationales » de spécialités ridic… pardon, typiques, a plus forte raison qu’il y a déjà, concernant le pudding, plusieurs journées nationales : le 13 octobre, le National Yorkshire Pudding day, le 13 novembre, le National Indian Pudding Day, le 12 février, le National Plum Pudding Day, le 22 mai, le National Vanilla Pudding Day, le 26 juin, le National Chocolate Pudding Day. Deux spécialités sucrées se chamaillent le 15 juillet, le National Tapioca Pudding Day et le Gummie Worm Day ; le 9 août c’est le National Rice Pudding Day et le 19 septembre, le National Butterscotch Pudding Day. Pfiou. Ce qui nous fait une somme improbable de puddings, rien que d’en faire la liste j’ai des remontées acides. Soyons honnêtes, une journée internationale nous suffira et avec elle, juste une recette pour la commémorer. D’où vient le pudding ? L’origine n’est pas certaine, mais on préciser sa localisation grâce à l’étymologie : poten, podin, put, pud désignent, dans différents dialectes gaéliques, les viscères (boyaux, panse, vessie) d’animaux qui étaient nettoyées pour servir de contenant pour cuire les viandes au bouillon. Le pudding, c’est donc autant le nom de la préparation que son mode de cuisson : on cuit une viande dans un boyau. Voilà qui vous évoque sans doute le Haggis écossais mais également, à plus forte raison, notre boudin qu’on pensait franco-français mais dont le nom n’est finalement que la déformation du (black) pudding anglais. Boudin-pudding, même combat. Néanmoins l’histoire ne s’arrête pas à des considérations tripières. Le bag pudding ou (poding) s’est peu à peu répandu dans toute l’Angleterre. C’est aux Écossais qu’on doit une innovation majeure consistant à remplacer des viscères propres par un linge cousu : on parle alors de clootie pudding (le clootie en Écossais vous rappelle le cloth Anglais : le linge, torchon, serviette) dans lequel on fait cuire une masse d’ingrédients amalgamés. Il faut attendre le dix-septième siècle pour voir arriver le plum-pudding (sans doute parce les prunes n’y étaient pas familières avant cette période). De cette date, et alors que les moyens (et les ustensiles) de cuisson se modernisent, on trouve toutes sortes de pudding définis selon les ingrédients qui les composent, qu’il s’agissent des céréales (le pudding Victoria au riz), de restes ménagers (bread and butter pudding, welsh pudding à la chapelure, cabinet pudding aux biscuits), ou des matières grasses (graisse de rognon pour le suet pudding, de bœuf pour le monster pudding, un morceau de bravoure réalisé de 450kg qui mit trois jours à cuire et qui fut distribué aux ouvriers affamés de Lancaster victimes de la dépression du textile — Lancashire Cotton Famine, 1861-65). Le temps passant et avec lui, plusieurs avancées gastronomiques, le pudding s’est fixé de part et d’autres de l’Atlantique en quelques principes élémentaires : une crème à la vanille ou au chocolat, cuite au bain-marie – réminiscence de la cuisson au chaudron, dans au torchon ou en vessie – et enrichie de bricoles variées. Cette simplification apparente de dénomination vise autant les procédés (préparation, cuisson) que la texture, dense et riche, qu’on attend d’un pudding. Voilà pourquoi, à l’exception notable de la crème brûlée qui s’appelle partout pareil, tous nos bavarois, parfait, crèmes pâtissière et diplomate finissent par s’appeler, faute de mieux, vanilla pudding. La modernisation des moyens de cuisson, autant que la mode, auront favorisé l’essor du pudding, et le voilà qui traverse les Alpes. Il n’en fallait pas plus pour italianiser son nom : le budino est, lui aussi, une crème prise aux œufs (souvent au chocolat ou au caramel). Bref, voici deux recettes de pudding pour l’occasion : un classique bread pudding (sorte de pain perdu amélioré) avec une touche de caramel, ainsi qu’un rice pudding qui n’est autre… qu’un riz au lait. Bread pudding 1. Fouettez ensemble 6 jaunes d’œufs, 10gr. de maïzena et 350gr. de lait entier. Par ailleurs, faites fondre à feu moyen-fort 200gr. de sucre dans une grande poêle sans y toucher. 2. Lorsque le caramel commence à se former, mélangez-le délicatement au sucre encore en poudre. Mélangez jusqu’à obtenir un caramel homogène, un peu brun, voire fumant. Décuisez-le en versant en un filet régulier 350gr. de crème liquide entière. Le sucre risque de masser (de redurcir en raison de l’écart de température entre les deux ingrédients), mais il finira par refondre. Mélanger régulièrement sans vous impatienter. 3. Versez la crème aromatisée sur le premier mélange, en fouettant continument et jusqu’à obtenir une préparation homogène. Dans un plat à gratin, répartissez 2 tranches de pain rassis (ou de brioche, vive la France) coupées en gros cubes ; ajoutez quelques raisins secs, noix, noisettes…, ce que vous trouverez dans vos placards et qui pourra agrémenter la préparation ! Faites préchauffer votre four à 130°. Faites bouillir 2L d’eau. 4. Versez la préparation liquide dans le plat à gratin. Si les morceaux de pain surnagent trop, immergez-les à l’aide d’une fourchette le temps qu’ils se gonflent de liquide. 5. Transférez le plat dans la lèchefrite de votre four. Ajoutez l’eau bouillante avec précaution, puis enfournez 40 minutes. Vérifiez ponctuellement la cuisson : il ne faut plus que la préparation centre du plat bloblote. Lorsque la préparation est figée/cuite, éteignez le four. Laissez l’ensemble refroidir avant de sortir le plat de l’eau. 6. Réfrigérez le pudding jusqu’au service. Nettoyez votre lèchefrite. Invitez des amis pour le thé.

Riz au lait

1. Cuisez 200gr. de riz rond à l’eau bouillante pendant 8 minutes, puis refroidissez-le en l’égouttant dans une passoire tenue sous un filet d’eau froide. 2. Remettez le riz à cuire à feu moyen avec 300gr. de lait, 300gr. de crème liquide entière, 2 ou 3 gousses de vanille fendues et 200gr. de sucre. Mélangez ponctuellement. 3. Lorsque le riz est encore légèrement ferme sous la dent mais qu’il reste du liquide, couvrez la casserole et laissez finir de cuire à l’étuvée, hors du feu. Si le liquide s’est évaporé trop vite, rajoutez de la crème, puis attendez la reprise d’une petite ébullition avant de retirer du feu. 4. Laissez parfaitement refroidir jusqu’à dégustation. Si vous craignez que son aspect « enduit de rebouchage » vous colmate l’estomac, vous pouvez de façon optionnelle lier le riz au lait (une fois refroidi) avec une chantilly ou une crème anglaise peu sucrées (sur le même mode qu’un risotto qu’on fouette avec un peu de beurre en fin de cuisson). Le riz au lait se conservera sans problème plusieurs jours au frais et plusieurs mois dans un mur dont il aura rebouché les trous.

#Pudding #pudding day #rice pudding #bread pudding #haggis #boudin #budino

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companionetmoi · 2 years ago

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La fougasse d’Aigues-Mortes est une recette ultra simple qui se trouve parfaitement à son aise sur la table du petit-déjeuner ou du goûter. La Fougasse sucrée d’Aigues-Mortes était traditionnellement confectionnée durant la période de Noël et se plaçait au sein des treize desserts provençaux. 8 personnes — préparation 40 min — cuisson 15 min au four — repos 10 h Ingrédients • 150 ml de lait demi-écrémé • 1 sachet de levure sèche de boulanger • 3 œufs • 500 g de farine de blé • 60 g de sucre semoule • 1 cuillère à café de sel • 100 g de beurre mou • 50 g de beurre (pour la finition) • 5 cuillères à soupe d'eau de fleur d'oranger (pour la finition) • 80 g de sucre semoule (pour la finition) Préparation • Dans le bol du robot muni de la lame pour Pétrir/Concasser, mettez le lait et la levure. Démarrez en Vitesse 3 à 35 °C pour 5 minutes. • Ajoutez les œufs, la farine et le sucre puis démarrez le Programme Pâte P2, sans attendre la levée de 40 minutes (appuyez pendant 2 secondes sur Stop). • Ajoutez le sel, le beurre coupé en petits morceaux et redémarrez le Programme Pâte P2 sans attendre la levée. • Mettez la pâte dans un récipient recouvert d'un torchon et laissez reposer jusqu'à ce que la pâte double de volume, environ 2 heures. • Farinez votre plan de travail et dégazez la pâte en la rabattant à la main. Faites une boule et mettez-la dans un saladier recouvert d'un film étirable alimentaire. Laissez reposer une nuit au réfrigérateur (minimum 6 heures). • Sortez la pâte du réfrigérateur et attendez 30 minutes avant de l'étaler, au rouleau, sur du papier cuisson de la taille de votre lèchefrite. Laissez gonfler la pâte environ 2 heures sur la plaque dans le four éteint. • Au doigt, faites des petits creux dans la pâte et remplissez-les de petits morceaux de beurre et de quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger puis saupoudrez de sucre à volonté. • Préchauffez le four à 160 °C et enfournez pour 15 minutes, surveillez la cuisson, la fougasse doit être dorée mais pas trop cuite. #companion #companionetmoi #companionmoulinex #companionmoulinex♨️✔️ #moulinexcompanion #fougasse #fougassedaiguesmortes #brioche #dessertdenoel #recetteprovencale https://www.instagram.com/p/ChRmzNgMKeI/?igshid=NGJjMDIxMWI=

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cequilaimait · 6 years ago

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Knut – 3. Mardi – Vogue sur les eaux – 3.1 Le Palais Royal (1/2)

SMS du mardi 13/12/2016 9h40

*Téléphone de Justin*

Justin : Rorooooon, j’veux te parler !

Aaron : Attends Juju, j’suis en cours, là. C’est important ? Justin : Ouiiiiiiiiii Aaron : Ok, je prétends une envie d’aller aux toilettes, deux secondes… […] Aaron : Ok, c’est bon, je t’écoute. Il s’est passé quelque chose de grave ? Tu veux que je t’appelle ? Justin : Non, non, pas besoin, mais c’est Knut… Tu sais, le p’tit Suédois dont j’te parlais hier… Aaron : Quoi ? Il t’a fait quoi ? Y a eu un problème ? Tu me fais flipper, là… J’te jure… Justin : Il est trop mignooooooooooooon Aaron : … hein ? Justin : Il est trop chouuuuuuuuuuuu, surtout quand il s’énerve, c’est horriiiiiiiiiible, je craque… Et quand il est gentil, alors là… koeur koeur

Aaron : … Bordel, chaton, t’es en train de me dire que tu m’as forcé à sortir de cours et que tu m’as foutu la flippe de ma vie pour me dire qu’un garçon est MIGNON ? Justin : Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii… J’suis méchant, hein ? :P Il est sauvage, mais en fait, c’est un chat, comme moi ! Il miaule et il est chou à la crème et même si c’est un gros con, je l’ai-meuh bien. Et toi, c’est simple, tel que je te connais, tu serais tombé dessus, tu l’aurais déjà bouffé… Aaron : Arf… Espèce de p’tit connard… J’te pardonne si tu me montres sa tête… Justin : Okay ! Deux secondes, j’le prends en photo…

*****

« Eh, Kisse, fais-moi un sourire s’il te plait ! Cheeeeeeeeeeese ! »

Un peu surpris par cette demande, Knut tourna la tête vers son homologue chaton et n’eut même pas le temps de contester le fait d’être photographié que, déjà, son visage s’était immortalisé dans la mémoire du téléphone de Justin. Fier de son coup, ce dernier l’envoya directement par SMS à Aaron.

« Tu parles à qui de mon frère ? », demanda Lillemor, la tête penchée sur l’épaule du petit Français.

Sans hésitation, Justin répondit avec son sourire le plus charmeur, avant de reglisser son téléphone dans sa poche et de sautiller dans la neige.

« Au garçon que j’aime le plus au monde ! Mais faut pas lui répéter comme ça, sinon, après, il ne va plus se sentir… »

La phrase fit quelque peu tiquer Lillemor et Viktor. Elle confirmait presque les doutes qu’ils avaient depuis la veille, au moins autant qu’elle laissait indifférent Knut, qui préféra se mettre à courir derrière son colocataire forcé pour arriver avant lui au Palais Royal.

La journée était placée sous le signe du repos et des visites. Le 13 décembre, fête de la Sainte-Lucie, était un jour chômé en Suède. À l’époque où le calendrier Julien avait cours, il célébrait le jour où le soleil arrêtait de se coucher plus tard que la veille. Avec le calendrier Grégorien, la date n’avait pas changé, même si l’astre continuait pour quelques nuits encore à rallonger ses grasses matinées. Le faible ensoleillement n’avait pas empêché la famille Eklund et ses invités de se lever avant les poules pour profiter un maximum de la journée. Dans les rues déambulaient des demoiselles d’honneur vêtues de blanc, ceinturées de rouge et entourées de bougies. Une, élue parmi toutes les autres pour se retrouver au centre de la procession, les portait même en couronne. Cette fête, celle de Lucie, était une fête de lumières, des réjouissances familiales et de la brioche au Safran. En Suède, tout le monde la célébrait, même sans arrière-pensée religieuse. Certains croyants lui accordaient encore plus de sens, en se rappelant du martyr supposé de Sainte-Lucie, une vierge catholique sous les persécutions de Dioclétien. Elle avait eu le toupet de donner sa dot aux pauvres plutôt qu’à son futur mari païen, et avait voulu conserver son innocence jusqu’à la mort. De quoi passablement énerver l’époux, qui n’avait dès lors plus droit ni au beurre, ni à l’argent du beurre, et encore moins au cul de la crémière. Elle avait fini prostituée, cramée et décapitée. Au troisième siècle en Sicile, il n’y avait pas à dire, les gens savaient s’amuser.

Pour Knut, cette fête lui rappelait surtout son enfance, quand il allait chanter à l’église avec sa grand-mère et quand il participait aux célébrations avec sa toge blanche et son chapeau pointu bardé d’étoiles. Sur les photos qui trônaient sur la commode dans le salon, il avait l’air particulièrement ridicule, mais fidèle à son insouciance, il n s’en était jamais rendu compte.

Enfin, il avait grandi. Et c’était une toute autre tenue qu’il avait fait le choix de porter pour cette journée de repos en famille. Une fois de plus, l’adolescent avait de quoi éblouir tous ceux qui posaient leur regard sur lui, comme Justin avait pu le confirmer le matin même en le voyant déambuler dans l’appartement à la recherche de ses grolles. Oser à ce point se mettre en scène et massacrer ses habits pour qu’ils paraissent encore plus beau, c’était soit de la folie, soit du pur génie. D’avis de chaton, la vérité devait se situer à peu près de manière équidistante des deux, ce qui justifiait alégrement quelques ronronnements.

Son pantalon « destroy » était fait en jean et présentait une belle teinte noir moucheté. Trois énormes trous y avaient été découpés. L’un sur la jambe droite, au niveau du genoux, était recouvert d’un patch en simili cuir. Les deux autres se situaient respectivement sur la même jambe, au niveau du haut de la cuisse, et sur l’autre, en plein milieu. Ce dernier vide, énorme, partait du bas du genou et se terminait vingt centimètres plus haut. Sauf que ce n’était pas la peau qui était donnée de voir aux regards indiscrets, mais des collants résille que Knut avait eu la malice de glisser sous son futal. Une idée géniale qui le tenait au chaud tout en laissant imaginer à chaque spectateur, sans trop en montrer, à quoi son corps d’adolescent devait ressembler.

Le t-shirt, lui, était parfaitement assorti. Sa face avant était coupée par deux lignes dessinant un damier. La première partait du milieu de la clavicule droite. La seconde traversait son torse au niveau de ses tétons. La plus grande et la plus petite case étaient noires, les deux autres étaient gris foncé, et on retrouvait les mêmes couleurs dans le dos, de part et d’autre d’une ligne centrale. Enfin, ça, c’était ce à quoi le vêtement ressemblait sur le papier, avant que son créateur ne se décide de le travailler et de le parsemer de trous et de déchirures. L’épaule droite ne tenait plus que par une large bande de tissus et quelques fils. D’autres partaient en bandoulière non loin du cou. La manche gauche était percée et son extrémité effilée. On retrouvait de telles entailles un peu partout dans la moitié haute de l’habit. Quatre ici sur le muscle pectoral droit, quatre griffures un peu plus bas, plusieurs grosses fentes sur le reste du torse, et un tissus à moitié détruit sur sa partie la plus basse. Le haut du dos, lui, était presque entièrement ouvert, en demi-lune, avec seulement trois attaches entre les épaules : deux fines et une dernière, qui servait de col, fortement lâche mais un peu plus épaisse.

Toute la tenue n’était cependant pas pensée sur le mode de la destruction. Pour colorer ses ongles et se donner un style résolument glam, le jeune Suédois avait fait le choix d’un vernis brillant de couleur noire, ce qui s’assortissait étrangement bien avec son bracelet manchette teinté d’or. Son cou, comme bien souvent, était protégé par un choker corbeau. Celui-là, précisément, était en daim, et aurait presque pu donner envie à un proche un peu trop possessif d’y accrocher une laisse, si seulement la manière doit Knut portait un tel collier qui lui serrait le cou n’était pas à ce point étrangement synonyme de liberté.

Enfin, le visage, fidèle à son habitude, était la petite cerise sucrée sur le gâteau qu’était le reste du corps. Ses cheveux blonds faussement décoiffés renvoyait à l’apparent manque de structure de l’ensemble. Ses yeux bleus étaient réhaussés d’un mascara et surtout, d’un Winged liner épais qui donnait encore plus d’intensité à son regard. Ses lèvres, souriantes, étaient subtilement glossées pour leur donner un minimum de brillance. Ne manquait plus pour parfaire ce look que la traditionnelle croix, sans laquelle Knut avait l’impression de se balader l’âme à nue. Cette-fois, le jeune homme avait décidé de l’accrocher à une chaine qui pendouillait depuis son oreille, elle-même maintenue à une boucle composée d’un clip circulaire au lobe et de deux chaînettes qui remontaient vers le pavillon, le tout dans un style assez similaire à celui de son t-shirt.

Avec un tel accoutrement, même les mots « beau », « hot » et « sexy » ne suffisaient plus à Justin pour se le représenter mentalement. Knut était un jeune fou dont les vêtements et la peau ne faisaient qu’un, à la recherche du parfait équilibre qui lui permettrait de se sentir le plus à l’aise possible. Et tant pis si le résultat échauffait bien des cœurs et bousillait quelques cerveaux sur son passage.

Heureusement, en prévision du froid, la mère de l’adolescent lui avait imposé de se couvrir pour l’extérieur. Au diable la recherche absolue du bon goût, il fallait penser avant tout à ne pas attraper un rhume avant les fêtes. Pour se garder les pieds au chaud, rien ne valait des bottes qui remontait jusqu’aux mollets, faites de semelles marrons et d’un cuir bordeaux légèrement tape-à-l’œil. Les couture apparentes et les lacets foncés leur donnaient même un petit air chic. De telles chaussures avaient dû couter un bras. C’était d’ailleurs un élément intéressant des tenues de Knut. On y retrouvait autant de fringues hors de prix – payées grâce au salaire d’un papounet pété de thunes et tellement fou de ses enfants qu’il était prêt à leur acheter tout ce qu’ils voulaient – que de pures créations nées de la récupération de vieux vêtements – appartenant notamment à la garde-robe de Lillemor –, de chutes de tissus et de guenilles achetées pour quelques couronnes suédoises dans une friperie. Le tout étant à chaque fois retravaillé avec soin par le frère et la sœur, qui n’avaient pas peur de découper, coudre et recoudre jusqu’à arriver au résultat souhaité.

La doudoune que portait l’adolescent faisait clairement partie de la première catégorie de vêtements. Conçue en bi-matière, chaudement doublée à l’intérieur, dotée d’une capuche dont le contour ressemblait à de la fourrure et principalement grise à l’exception du bout des manches et de la ceinture, des épaules, et des rabats des poches et ouvertures noirs, elle permettait sans aucun problème de lutter contre des températures extrêmes tout en assurant une parfaite mobilité et un confort à toute épreuve. Et ce, pour « seulement » quelques centaines d’euros. Certes, le vêtement n’avait pas la classe habituelle des créations de Knut et de Lillemor, mais à ce prix-là, les deux adolescents avaient été priés de ranger leurs ciseaux et de ne pas multiplier les trous comme ils aimaient tant le faire.

Enfin, le jeune Suédois avait hésité ce matin-là au moment de choisir son écharpe. Après avoir tout d’abord pensé à en porter une en laine gris clair assez simple et suffisamment épaisse pour le couvrir jusqu’aux épaules et tomber sur le haut de son torse, il avait finalement jeté son dévolu sur une pièce de tissus blanche encore plus imposante, qu’il pouvait enfiler tout autour de son visage afin d’en masquer la partie inférieure, jusqu’au-dessus du nez. Aucune contestation n’était possible : le fait de cacher son sourire pour ne s’exprimer qu’avec ses yeux maquillés le rendait encore plus craquant.

À côté, Justin trouvait son propre look bien moins sophistiqué, même si cela ne semblait pas le chagriner plus que cela. Un t-shirt manches longues qui tirait vers le rose – il en avait plein de cette couleur –, un gilet survêt à capuche bleu clair assorti au violet de ses cheveux et une casquette snapback gris foncé, dans une matière qui rappelait le coton avec une coupe à mi-chemin entre le béret à visière et la casquette. Dans tous les cas, l’accessoire semblait posé sur sa tête plus que vissé sur son crâne, et de l’aveux de Lillemor, cela lui donnait un air adorablement cool.

« Franchement, t’es trop mignon avec ta casquette ! Knut, tu trouves pas qu’il est mignon, habillé comme ça ? »

Tant qu’il avait pour lui son charme et son joli minois, Justin pouvait se fringuer comme un sac, personne ne se rendrait jamais compte de rien. Même le petit Suédois, tout d’abord circonspect devant cet accoutrement bien plus lâche et détendu que le sien, finit par acquiescer avec timidité.

« J’avoue. J’aime bien… »

Le subtil rougissement de ses joues trahissait sa sincérité. Malgré sa passion dévorante pour la mode, Knut n’était un garçon superficiel qui faisait passer l’apparence avant le reste. Oui, il avait besoin de bien s’habiller de son côté pour se sentir bien. Mais les autres, jamais il ne serait aventuré à les juger pour leurs goûts vestimentaires. Mieux, il était tout à fait capable de venter des tenues simples et décontractées dès qu’elles allaient bien à leurs propriétaires. Et dès qu’ils avaient un petit truc à eux, comme les cheveux colorés de Justin, les bagues aux doigts de Viktor ou le léger début de barbiche d’Hakon, il fondait comme un petit bonhomme de neige au soleil. Cette simplicité tranchait avec l’impression qu’il pouvait donner. Et pour une fois, c’était quelque chose dont il avait conscience, comme il tenta de le justifier alors que Justin s’était mis à nier être bien fagoté – surtout comparé à Kisse – en souriant et en se grattant l’arrière du crâne.

« Non, vraiment, Lilly a raison, t’es super bien. Je sais que des fois, j’passe pour un conard prétentieux parce que je suis passionné de mode… Mais pas du tout ! C’est juste que je ne peux pas m’empêcher de tester des trucs, j’adore ça, comme d’autres aiment la musique ou les jeux vidéo… Mais je ne vais pas juger les autres parce qu’ils s’habillent moins bien que moi ! C’est même pas ce que je pense, en plus. Les meilleures fringues, c’est celles dans lesquelles on est bien. Ça dépend de chacun… »

La discussion était autant mignonne que gênante. Mais ce n’était pas la première que Justin et Knut avaient pu tenir ce matin-là. En fait, dès le réveil, le petit Français avait pu constater un changement de ton par rapport à la veille. Alors qu’il était toujours assoupi, son colocataire de la semaine, en robe de chambre, avait brusquement ouvert la porte et l’avait sommé d’émerger, un plateau dans les mains.

« Service petit-déjeuner. Faut se bouger, ce matin, on visite le Palais Royal, et ensuite, promenade en bateau… »

Justin eut beau se frotter les yeux, il ne rêvait pas. Le garçon qui avait été si dur et méchant avec lui le soir précédant venait de le réveiller avec un petit déjeuner au lit. Rien que ça. Et lorsque le chaton avait demandé ce qui lui avait valu cet honneur, Knut avait simplement rougit en expliquant que, le week-end et les jours fériés, il était autorisé à prendre son premier repas dans son lit en regardant une série sur son ordinateur, à condition de se le préparer lui-même, et que du coup, quand il y en a pour un, il y en a aussi forcément pour deux…

Après la guerre froide venait donc l’ère du redoux. En attendant la prochaine crise diplomatique. Knut refusa naturellement de justifier sa gentillesse soudaine. La question l’énervait. C’était comme ça, point. Justin était prié de se taire et de regarder l’écran en bouffant son yahourt s’il ne voulait pas d’une autre crise, ce qu’il fit d’autant plus volontiers que le programme que son camarade avait choisi était en français, et donc qu’il comprenait quelque chose. Puis Knut s’était longuement habillé, Viktor avait sonné à la porte, tout le monde était descendu en direction du premier arrêt du jour. D’où les SMS joyeux échangés avec Aaron et la course dans la neige entre deux chatons pour déterminer lequel arriverait en premier à destination.

Le Palais Royal de Stockholm était encore le lieu de travail officiel du Roi de Suède, un monarque qui avait comme principal rôle de servir de potiche lors des réceptions officielles. Ses sujets l’aimaient d’autant plus qu’il était totalement privé de pouvoir et de responsabilité. Il ne décidait de rien, ne disait rien et recevait en souriant les chefs d’Etats étrangers en visite officiel pour leur vendre des hangars Ikéa. Autant dire que son bureau et celui de ses assistants étaient loin d’occuper l’ensemble des mille quatre cent trente pièces de cette immense château baroque carré construit entre 1697 et 1770 qui trônait au nord de sa petite île, un pied dans la mer Baltique et l’autre dans le lac Mälar, le vieux centre de Stockholm étant construite pile à leur rencontre, sur un morceau de terre situé sur le Norrström, un petit cours d’eau faisant leur jonction.

Une grande partie du bâtiment se visitait, mais même l’extérieur valait le détour, vu la grandeur de l’ensemble fait de briques et de grès et au toit recouvert de cuivre. Justin eut cependant à peine le temps de prendre quelques photos des ornements que Knut le tira à sa suite. Leur premier arrêt était la salle des trésors, dans le sous-sol, où reposait les sceptres et les couronnes de la famille royale, dont celle du souverain en titre. Toutes étaient majestueuses et ornées de pierres précieuses. Alors qu’en bon patriote, Knut se colla aux vitrines, prêt à les lécher d’admiration, son camarade s’autorisa quelques blagues. Ces coiffes à la circonférence minuscules semblaient bien sous-dimensionnées pour les têtes gonflées de la royauté, ce qui était sans doute la raison pour laquelle ils préféraient laisser tout cela à la cave plutôt que de prendre le risque de se ridiculiser en public en les portant. En résultat immédiatement un concours de regards mauvais entre l’offenseur et l’offensé, en mode « touche pas à ma famille royale ou je te griffe » et autre « t’es même pas cap, tu t’es tellement limé les ongles pour être beau que tes coussinets sont plus doux que de la soie, mais vas-y, mets les moi sur le visage qu’on rigole… ». Les dents grincèrent autant que les sourires se provoquèrent. Lorsque les fronts des deux garçons se touchèrent, Justin en rajouta même une petite couche, suivie par une répartie amusée de son camarade.

« Sérieux, Knuty, tu as du goût, tu oserais mettre un truc pareil sur ta tête, toi ? »

« Si ça peut te faire chier, oui ! Et m’appelle pas Knuty ou je t’appelle Justy ! »

Mouché, Justin ne trouva rien de mieux à faire qu’à miauler, ce qui amena une réponse immédiate de son adversaire, sur le même ton. Malheureusement pour eux, leur concours de rugissement se termina dehors, dans le froid, pour cause de vigile leur indiquant gentiment d’aller finir leurs minauderies ailleurs.

La visite se poursuivit ainsi d’abord dans le musée des antiquités, puis dans les appartements royaux, aux étages, qui faisaient furieusement penser à Versailles. En grandiose. Mais en moins bien.

« Lillyyyyy, le Français, il est méchant avec nous. Il n’arrête pas de critiquer ! J’peux lui mordre l’oreille pour le punir ? »

En même temps, ce n’était pas sa faute, à Justin, si les Suédois eux-mêmes étaient allé jusqu’à afficher un énorme portrait en pieds de Louis XV dans les appartements des invités. Mais il ne voulait pas du tout vexer ses hôtes. Juste faire un peu chier Knut, afin de lui faire comprendre qui était, entre eux deux, le meilleur chaton. Pour le reste, s’était plutôt une invitation ! Il aurait été ravi de lui faire visiter Versailles et le petit trianon, à ce blond, afin que lui aussi puisse se montrer taquin et désagréable. Ce qui n’était pas réellement nécessaire. Knut n’avait définitivement pas besoin d’excuses pour l’être.

« J’l’ai déjà visité avec Claudy, ton Versailles, là ! Et c’était nul. Y a tellement pas d’eau à Versailles qu’ils ont dû mettre des fontaines partout. Alors que nous, tu regardes par la fenêtre, et hop, la Baltique ! Suède un, France zéro ! C’est moi qui gagne, je suis un meilleur chat que toi ! Lilly, dis-lui que j’ai gagné, s’il te plait, qu’il arrête de ronronner bêtement ! »

Malheureusement pour l’adolescent, sa sœur hésita, avant de botter en touche en rappelant la très longue histoire de neutralité suédoise dont elle se voulait la fière représentante. Parce qu’à bien y réfléchir, Justin était adorablement craquant, et elle avait bien du mal à résister à l’envie de lui faire un câlin. Surtout quand il faisait mine de chouiner après s’être pris un petit scud dans les dents. Du coup, elle le serra dans ses bras pour le réconforter, ce qui rendit jaloux autant son petit frère, furieux de cette trahison et de ce désaveu de sa supériorité en mignonnerie, que son petit ami, pour qui ce début de journée était certes très intéressant, mais pas forcément des plus agréables.

Cela faisait plus d’un an qu’il sortait avec Lillemor. Dès la première invitation à diner, il avait été adopté par les parents Eklund, qui le trouvaient charmant, plein d’humour et d’esprit. De fait, ils n’avaient vu aucun probl��me à le convier à leurs sorties familiales, et même à l’inviter une semaine en vacances l’été dernier, à la demande de Lillemor. Tout s’était à chaque fois merveilleusement bien passé. Le jeune homme se comportait avec Knut comme un grand frère, qui l’adorait en retour. Le jeune blond considérait que sa sœur avait eu de la chance de tomber sur un garçon comme ça, et qu’elle devait vite penser à se marier pour enfin en profiter, avec la bénédiction du seigneur. Parce que sinon, le chaton qu’il était aurait bien été capable de sortir les coussinets pour s’en prendre à celui qui avait des pensées impures pour sa Lilly ! Ce fut en tous cas de cette manière qu’il s’exprima le dernier jour des vacances, ce qui poussa Viktor à remettre certaines pendules à l’heure et renvoyer à ses cantiques le blondinet, prié de s’occuper de ses propres affaires et de sa première branlette qui ne venait toujours pas. Il était bien trop tôt pour que lui et Lillemor se passent la bague au doigt, et même toute autre chose ailleurs.

Qu’est-ce qui avait changé depuis la rentrée ? Pas grand-chose. Viktor continuait à être invité à chaque fois que possible, et venait toujours avec son sourire et sa bonne humeur qui réjouissait ses hôtes. Seules deux toutes petites différences étaient perceptibles. La première, visible par tous, était son comportement vis-à-vis de Knut. Il ne le cajolait plus comme l’année passée, où il le prenait tout le temps dans ses bras pour un câlin improvisé. Le deuxième passait souvent inaperçue et tenait en un mot, que Justin lui murmura à l’oreille à la sortie du palais.

« Mélancolie ? »

Il y avait de ça, entre lui et Lillemor. Mais qu’est-ce qu’il l’aimait… Qu’est-ce qu’il en était fou amoureux, et plus encore depuis qu’il… Enfin, ce n’était pas important. Se raclant la gorge, il répondit d’un air particulièrement enjoué à son interlocuteur, histoire de ne pas à avoir à confirmer ou infirmer la proposition.

« Pourquoi tu dis ça ? J’ai l’air triste ? Je suis super content, hein ! Ça va être une super journée, je me fais inviter comme un prince et je vais me laisser porter sur un bateau avec ma copine ! Tu vas voir, d’ailleurs, c’est génial ! »

« Tes bagues… », répondit simplement Justin, en fixant la route droit devant lui.

« Comment ça, mes bagues ? », s’étonna Viktor, qui avait pour habitude de toujours en porter plusieurs et de jouer avec, dès qu’il était stressé ou qu’il s’ennuyait.

« Tu passes ton temps à les mettre et à les enlever, à les faire s’entrechoquer, sauf une…

En effet. Elle était blanche et décorée d’une pierre transparente en toc. Elle ne lui allait pas particulièrement bien, signe qu’il ne se l’était pas achetée lui-même, et semblait accrochée à son index droit, qu’elle ne quittait jamais. Elle lui avait été offerte par Lillemor en octobre dernier, pour leur un an de relation… Enfin, pour les un an de leur premier baiser, quelques semaines avant qu’ils se considèrent officiellement en couple. Et cette fois-ci, Viktor garda simplement le silence, la main tendue devant lui, à observer cette réalité nouée à ses doigts et qu’il n’avait lui-même jamais réalisé.

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slouguia-blog · 8 months ago

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Objet : DONUTS AU FOUR (rapide et facile)

Envoyé : 11 avril 2024 2:30:50 PM GMT+01:00

De : "En cuisine avec Péla" <[email protected]>

À : [email protected]

Article : DONUTS AU FOUR (rapide et facile)

URL : http://encuisineavecpela.fr/2024/04/11/donuts-au-four-rapide-et-facile/

Publié : 11 avril 2024 à 15 h 28 min

Auteur : encuisineavecpela

Étiquettes: chocolat, donuts, donuts au four, framboise, mascarpone, nappage

Catégories: Brioches, viennoiseries & beignets

Envie d'une recette rapide, gourmande et au four ? J'ai la solution parfaite pour vous : mes donuts moelleux et savoureux !! 😋Aucun temps de repos n'est nécessaire, ce qui en fait une option idéale pour satisfaire nos envies gourmandes en un rien de temps.Et petite astuce…grâce à l'ajout de mascarpone à la pâte, on obtient une texture moelleuse incomparable ! Pour encore plus de gourmandise, j'ai préparé deux nappages qui sont vraiment délicieux : un glaçage au chocolat avec des miettes de biscuits croustillants et un nappage fruité à la framboise pour une touche acidulée. Essayez cette recette rapide et dégustez des donuts faits maison sans attendre ! Et surtout, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. 😊

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Temps de préparation : 20 min

Temps de cuisson : 20 min

Matériels : saladier, fouet électrique, bain-marie, moule en silicone à donuts, poche à douille.

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INGRÉDIENTS pour 12 donuts :

Pour la pâte à donuts

* 50 g de beurre

* 1 oeuf

* 90 g de sucre

* 1 sachet de sucre vanillé

* 50 g de lait

* 125 g de mascarpone

* 200 g de farine

* 1 sachet de levure chimique

Pour le nappage chocolat

* 50 g de chocolat noir pâtissier

* 15 g de beurre

* 15 ml de lait

* 15 g de sucre

* Miettes de biscuits

Pour le nappage framboise

* 4 c.à.s de framboises congelées

* 150g de sucre glace

* Vermicelles colorés

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PRÉPARATION :

1°étape - la pâte à donuts

Préchauffer le four à 180ºC, chaleur tournante.

Dans un petit récipient, faire fondre 50 g de beurre et réserver.

* Dans un saladier, fouetter ensemble 1 œuf, 90 g de sucre et 1 sachet de sucre vanillé jusqu'à ce que le mélange devienne mousseux.

Ajouter 50g de lait et fouetter.

Incorporer 125g de mascarpone et fouetter bien l'ensemble.

https://encuisineavecpela.files.wordpress.com/2024/04/image_editor_output_image1590206580-17126958930856807371966625342124.jpg?w=190

* Pour finir, ajouter progressivement 200g de farine et 1 sachet de levure chimique tout en fouettant constamment pour éviter la formation de grumeaux.

https://encuisineavecpela.files.wordpress.com/2024/04/image_editor_output_image-1678400010-1712695966304561001742310023340.jpg?w=203

Verser la pâte obtenue dans une poche à douille.

Remplir les empreintes du moule au ¾ avec la préparation.

Enfourner à 180ºC, chaleur tournante et cuire pour 20 min.

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Le temps de cuisson va dépendre de la taille des empreintes du moule et du four; vérifier la cuisson avec un cure-dent.

https://encuisineavecpela.files.wordpress.com/2024/04/image_editor_output_image1911458423-17127702383448400013528550092133.jpg?w=189

Laisser tiédir avant de démouler sur une grille puis laisser refroidir complètement.

2°étape - les nappages

Le nappage chocolat

* Au bain-marie faire fondre 50 g de chocolat noir coupé en morceaux avec 15 g de beurre.

* Hors du feu, ajouter 15 ml de lait et 15 g de sucre en poudre, mélanger bien jusqu'à obtenir un mélange lisse.

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Napper les donuts de glaçage au chocolat et saupoudrer de miettes de biscuits.

Laisser sécher à température ambiante.

Le nappage framboise

Décongeler les framboises puis les réduire en purée, tout en les passant au chinois.

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Ajouter 150g de sucre glace et bien mélanger pour obtenir une masse homogène.

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Napper les donuts de glaçage et saupoudrer de vermicelles colorés.

Laisser sécher à température ambiante.

Pour napper, je plonge le dessus du donuts dans le nappage puis je le secoue rapidement pour retirer l'excédent.

Les donuts sont prêt ! Régalez-vous !

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omagazineparis · 7 months ago

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