#bijoux blancs
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timelessfineries · 1 year ago
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Boucles d'oreilles africaines de tradition zouloue en perles de rocaille blanches et multicolores ::: Timeless Fineries
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elfaen · 21 days ago
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Bracelets en micro macramé fait main / handmade micro macrame bracelets
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chicinsilk · 17 days ago
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L'Officiel Décembre 1955
Balenciaga Haute Couture Collection Fall/Winter 1955-56. Jill Howard in "a very pale pink taffeta tunic, the bodice without shoulder pads is tied at the chest, is worn over a white sequined tulle skirt." Jewelry created by Jean Parmentier, gloves are by Roger Faré.
Balenciaga Collection Haute Couture Automne/Hiver 1955-56. Jill Howard dans "une tunique de taffetas rose très pâle, dont le corsage sans épaulettes est noué à la poitrine, est portée sur une jupe en tulle pailleté blanc." Bijoux créés par Jean Parmentier, les gants sont de Roger Faré.
Photo Philippe Pottier
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clhook · 5 months ago
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ça fait quelques mois que j'ai de l'eczema sur un doigt qui part et qui revient régulièrement, la dermato m'avait dit que c'était à cause de l'eau ou de la transpiration mais finalement il s'avère que je suis juste allergique à ma bague en or blanc je suis donc condamnée à porter uniquement des bijoux en or 18 ou 24k quel dommage
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chic-a-gigot · 1 year ago
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La Mode nationale, no. 47, 21 novembre 1896, Paris. No. 11. — Corsage de dîner. No. 17. — Corsage blouse. No. 20. — Corsage fantaisie. No. 22. — Corsage habillé. Bibliothèque nationale de France
No. 11. — Corsage de dîner en soie tilleul, sous empiècement de satin blanc brodé, faisant la pointe; dessus, bretelles de satin rose s'allongeant en pointes sur une ceinture-corselet en velours noir. Manches plates, à parements en satin blanc brodés et manchettes de dentelles, avec petit ballon dans le haut.
No. 11. — Dinner bodice in lime silk, under a yoke of embroidered white satin, making the point; above, pink satin straps extending into points on a black velvet corselet belt. Flat sleeves, with embroidered white satin facings and lace cuffs, with a small balloon at the top.
No. 17. — Corsage blouse en surah bleu ciel, mis sous ceinture boutonnée et ouvert du haut sur un petit plastron de satin vert; jockeys en pointes sur les épaules.
Manches courtes, ballon aplati.
No. 17. — Blouse bodice in sky blue surah, placed under a buttoned belt and open at the top on a small green satin bib; jockeys in spikes on their shoulders.
Short sleeves, flattened ball.
No. 20. — Corsage fantaisie en soie vieil or plat, sur lequel est placé un second corsage de satin rubis, brodé de perles et se dégageant en figaro dans le bas; dessus, bretelles de vieil or; manches satin semblables avec manchettes de dentelle et petit ballon dans le haut.
No. 20. — Fancy corsage in flat old gold silk, on which is placed a second corsage of ruby satin, embroidered with pearls and emerging in a figaro shape at the bottom; above, straps of old gold; similar satin sleeves with lace cuffs and small balloon at the top.
No. 22. — Corsage habillé en soie brochée vieux rouge sur noir. Corsage froncé mis sous ceinture de soie rouge; devant, gros pli rond semblable, orné de boutons bijoux; col renversé orné d'une bande de fourrure, sur les épaules, bandes de satin blanc plissées et garnies de fourrure faisant jockeys sur manches plates avec petit ballon dans le haut.
No. 22. — Bodice dressed in old red brocaded silk on black. Gathered bodice placed under a red silk belt; front, similar large round pleat, decorated with jeweled buttons; reverse collar decorated with a band of fur, on the shoulders, bands of white satin pleated and trimmed with fur jockeying on flat sleeves with small balloon at the top.
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perduedansmatete · 2 months ago
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je remets des bijoux en or, comme le collier de mon baptême qui n’a jamais eu lieu avec la grosse chaîne soigneusement choisie par granny, comme celles qu’elle mettait toute le temps. elle a été une horrible mère pour ma grand-mère mais une grand-mère géniale pour ma mère à qui elle a écrit ses mémoires (traumatisantes) et une arrière grand-mère super pour celles qu’elle appelait ses miss, ses pépètes, ses petites chéries, ses stars. souvent elle faisait des trucs dégoûtants genre lécher la cuillère de la confiture et la remettre dans le pot, je grimaçais quand il n’y avait plus de nutella et que je devais en manger après elle, elle ne buvait que du vin rouge et du café au lait dans un grand bol en s’en mettant partout autour de la bouche. (ça aussi ça me dégoûtait mais je trouvais ça mignon) pour qu'elle s'hydrate on lui faisait des verres de jus d'orange dans lesquels on rajoutait de l'eau le matin et au goûter, pareil dans son vin avec le temps. j'aimais bien enfin j’adorais quand elle parlait alsacien avec grand-mère, on ne comprenait rien avec ma sœur et on parlait une langue imaginaire par dessus. elle s’étalait le gros pot de crème nivea chaque soir, sa peau collait quand j’allais lui dire bonne nuit avant de rejoindre ma chambre rose (la plus belle) elle ressemblait un peu à la reine d'angleterre (en plus souriante) car elle avait des cheveux blancs, bouclés et tellement soyeux, mais elle portait des lunettes fumées, pas comme la reine d’angleterre. et ce qui me fascinait c’est qu’elle avait toujours énormément de pendentifs, une croix immense, beaucoup de petits coeurs mais c'est un autre sujet (après sa mort j’ai hérité d’un petit cœur qu’une connasse au collège m’a volé après que je l’ai perdu, je le sais car je l’ai vu quelques jours après le drame le porter et ça ne pouvait être que le mien car un soir après les cours en pleurant devant un exercice de maths auquel je ne comprenais rien comme d’habitude je l’avais mordu de colère et j’avais fait une entaille dedans)
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detournementsmineurs · 1 year ago
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“Boucles d'Oreilles” de la Maison Vever en or blanc, platine, diamants et jade présentées à l'Exposition Universelle de Paris (1925) à l'exposition “Dans l'Intimité de Vever, Bijoux et Objets depuis 1821” chez la Maison Vever, rue de la Paix, juin 2023.
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cmanse · 25 days ago
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LA BALADE DES OUBLIÉES [house of the dragon x oc] • SHAEREA VELARYON II
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LA BALLADE DES OUBLIÉES • HOUSE OF THE DRAGON X OCs • CHAPITRE II
✩ synopsis : La princesse Shaerea Velaryon, fille unique de la princesse héritière Rhaenyra Targaryen, sœur jumelle du prince Jacaerys Targaryen arrive à un âge où elle ne peut plus ignorer la vérité.
☆ relations : oc!femvelaryon x aegon targaryen; oc!femstark x jacaerys velaryon; oc!femhightower x aemond targaryen; oc!femtargaryen x oscar tully; oc!fembaratheon x lucerysvelaryon
✧ warnings : targ!incest, sexisme typique médiéval, batards, un peu de déréalisation si on plisse les yeux, harcèlement, tromperie consentie?…
☆ mots : 7351 mots
⭐︎ note de l’auteur : /!\ ici les événements de la blague du cochon ailé faite à Aemond se passe avant l’accouchement de Rhaenyra (naissance de Joffrey). La taille de Vermax ne correspond pas au canon. Désolé pour les fautes d’orthographe ! /!\
✧ chapitres : MASTERLIST • I II III
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Des rires enfantins résonnèrent dans le Donjon Rouge, accompagnés de bruit de pas bruyant et rapide.
La princesse Shaerea Velaryon courait au côté de son frère jumeau, le prince Jacaerys, héritier du throne de fer après leur mère la princesse Rhaenyra Targaryen, et de leur frère cadet le prince Lucerys, l’héritier de Driftmark.
Les trois enfants gloussaient en se bousculant dans les couloirs rougeâtres du château royal. La princesse de huit années avait du mal à suivre la cadence de ses frères à cause de ses habits princiers. Des tissues luxueux, aussi rouge que les bons vins de Dorne étaient cousus entre eux, formant une robe longue et délicate aux broderies dorées. Elle portait autour de ses poignets, de son cou et de chacun de ses petits doigts légèrement potelés des bijoux somptueux d’or brute incrustés de rubis. La beauté de la seule fille et deuxième enfant de Rhaenyra Targaryen était reconnue de tous. Comme avant sa mère, la petite princesse Velaryon était un vrai délice pour le royaume, une splendeur royale.
…même si la princesse Shaerea ne ressemblait en rien à une Targaryen.
Sa peau n’était ni pâle comme les descendants d’Aegon le Conquérant, ni métisse comme les Velaryon. Ses cheveux n’étaient pas d’un blanc argenté et ses iris n’avaient aucune trace de violet. Non, comme ses frères, elle ne possédait aucun trait de la maison du dragon et encore moins celle d’eau et de sel. Au lieu de cela, des épaisses mèches brunes bouclées encerclaient son visage au teint bronzé et ses yeux marron prenaient une couleur semblable au miel au soleil.
Cela avait été un scandale quand les jumeaux de la couronne sont nés. Sur leur corps étaient marqués au fer rouge "bâtards", ce mot que le Roi Viserys I avait interdit de prononcer à leur égard sous peine de se faire arracher la langue.
Pourtant les regards moqueurs, impitoyables de la cour ou les murmures des servantes subsistaient encore dans le château. Peut être êtes la connaissance du dégoût de la Reine Alicent envers les petits enfants de sa majesté son époux qui leur laissaient penser qu’ils avaient le droit de manquer de respect ainsi aux princes et la princesse royaux ? Peu importe, les enfants de Rhaenyra étaient trop jeunes pour comprendre, restant dans un bonheur simple de l’enfance.
« Jace, Luce dépêchez vous ! Il faut qu’on arrive à Pit Dragon avant Oncle Aegon ! » A gloussé la jeune princesse en redoublant d’efforts pour accélérer et tirer la main de son frère jumeau en prennent la tête de leur joyeuse troupe.
« J'essaie ! C'est toi qui vas lentement avec cette robe qui te gêne les jambes ! » se plaignit le jeune prince en courant. La longue cape écarlate ondulait dans son dos tandis que lui et Luce ressemblaient davantage à de petites ombres noires fuyant derrière leur sœur. Shaerea regarda le garçon brun de huit ans avec indignation.
« Ma robe est magnifique ! » dit-elle avec la voix d'une petite fille têtue. Pour elle la beauté l’objet justifiait son manque de pratique. Elle jeta sa tête en arrière pour s'assurer que leur petit frère les suivait. « Luce court plus vite ou on te laisse avec oncle Aemond »
Une vague de terreur traversa le jeune visage de Lucerys, mais le garçon continua à faire des pas courts et rapides pour suivre son frère et sa sœur. Le prince Aemond Targaryen’s, le deuxième fils et quatrième enfant du Roi Viserys était un enfant plutôt… spéciale. Il n’avait que dix ans, bientôt onze, pourtant il ne s’amusait jamais (ou plutôt les princes et princesse ne l’invitaient jamais), toujours entrain d’étudier dans la bibliothèque ou avec les septa’s ennuyeuses ou être en compagnie de sa tante maternelle. Le fils de la reine n’était pas quelqu’un d’amusant. Et il avait quelque chose en lui, les enfants Targaryens ne pourraient pas vraiment l’expliquer mais Aemond semblait avoir un côté plutôt…sombre ? Comme s’il souffrait de la folie du dragon…
« Noooon… » supplia l’héritier de Driftmark "Ne me laisse pas avec l'oncle Aemond. Je cours plus vite, je vous le promets, regardez ! »
La princesse gloussa de nouveau, son sourire s’élargissant jusqu’à atteindre ses yeux bruns. « Si tu le fais, je suppose que nous te pardonnerons » taquina-t-elle en tirant sur le bras de Jace, le forçant à continuer à courir. « Mais tu ferais mieux de te dépêcher ! »
Les Velaryon de six et huit ans se bousculèrent avec la force et l’amusement des enfants qu’ils étaient. Dans les escaliers de pierres rouges, le prince Jacaerys eut l’audace de marcher sur la belle robe de sa jumelle. Elle poussa un cris aigue d’indignation qui fit tourner la tête de plusieurs servantes, prise de peur que les enfants royaux soient blessés. Leurs petites jambes les ont menés dans la court d’entraînement où des chevaliers s’entraînaient entre eux ou enseignaient l’art du combat à des fils de nobles. Au centre, armée d’une épée et d’une armure imposante à cape jaune, Sir Harwin Strong combattait un jeune homme, sûrement le second fils d’un des Lords de la cour. Il était un chevalier musclé à la peau halée et cheveux bruns bouclés lui arrivant sur ses épaules. Comme sa chevelure, sa barbe était d’un brun épais et ses yeux avaient une couleur semblable à l’eau des lacs du Nord. La princesse Shaerea a poussé son frère jumeau, lui manquant de le faire trébucher pour courir vers le chevalier en plein combat.
« Sir Harwin ! Sir Harwin ! Sir Harwin ! Sir Harwin ! » répéta-t-elle encore et encore, les joues rouges, ignorant le danger de se faire embrocher par une épée.
Le chevalier sourit derrière son casque en entendant la jeune voix de la princesse Shaerea. Il esquiva un coup de son adversaire et se tourna dans la direction de la jeune fille. « Je suis un peu occupé en ce moment si vous remarquez votre douce jeune majesté. »
La petite princesse ne prit même pas le temps de regard le jeune homme que Lord Strong entraînait, ignorant complètement son existence. « Je m'en fiche ! »
Elle dit d'une voix joyeuse et aiguë. Son petit frère Lucerys vint se coller contre sa robe, ses petits doigts agrippant le tissue. Il avait peur de se faire gronder par leur mère, pour l’audace de sa sœur aîné. La princesse Rhaenyra était facilement irritable, enceinte de neuf mois, sur le bord de l’accouchement, son agacement et sa colère pouvaient monter rapidement. Jacaerys a roulé les yeux en boudant derrière sa jumelle. Il devrait la pousser comme elle avait fait juste avant pour la punir de son comportement de fillette gâté.
Shaerea enroula de ses petits doigts bagués autour la cape jaune du fils de la main du roi, Lord Lyonel Strong, la tirant avec énergie. « Sir Harwin ! Sir Harwin ! Pouvez-vous nous emmener à Pit Dragon ? S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît ! »
Le chevalier rigola légèrement lorsque la princesse continua à l'appeler en boucle. « Vous peux être si agaçant quand vous le voulez, vous savez. » Il souleva la visière de son casque et soupira, « Mais bien sûr, je peux vous emmenez au PitDragon. Mais seulement pour que vous arrêtiez de crier mon nom comme ça. » la taquina-t-il.
« Merci Sir Harwin ! » Elle poussa un cri de joie en sautant, ses bijoux s'entrechoquant dans un bruit semblable à sac remplit de pièce d’or. Lucerys pressa ses mains contre ses oreilles au son aigu de sa sœur aînée, n’aimait pas quand elle faisait ça. « Je t'avais dit que ça marcherait Jace ! »
La princesse Velaryon tira la langue vers son jumeau, sa petite main remplie de bracelet et d'anneau d'or toujours accrochée à la cape du chevalier. Le chevalier gloussa et retira son casque tandis que la petite princesse s'accrochait à sa cape de toutes ses forces. Il se tourna vers elle et ébouriffa un peu ses cheveux bouclés. Peut de personne au Donjon Rouge oserait traiter un enfant royale comme ça. Mais comme beaucoup avait remarqué, surtout la Reine Alicent, Sir Harwin est proche depuis toujours de la famille de la princesse Rhaenyra, surtout la princesse. « Vous êtes vraiment gâtée princesse. » Lui dit-il avec un sourire au visage. Quand il leva les yeux, il trouva les princes Jace et Lucerys derrière leur sœur. Il haussa un sourcil avec un sourirez avant de reprendre. « Donc c'était un projet d'équipe, j’imagine ? »
« Jace et Luce savent que je suis la plus jolie et donc que tout le monde me dit toujours oui. » dit la Velaryon avec un sourire fier et arrogant. Elle prit la grande main du chevalier dans la sienne, petite, minuscule comparé à celle de l’homme proche de la quarantaine. La personnalité bruyante de la princesse et son interruption dans la cour d’entraînement avait attiré les regards des autres combattants et de leur publique les dames de la haute société. Un mélange de moquerie et de dégoût était dans leur yeux alors qu’ils observaient les enfants de la princesse Rhaenyra interagir avec Sir Strong qui leur ressemblait trop pour le nier. Pourtant le chevalier ne sembla pas s’en soucier et il gloussa en traversant la cour bondée, la petite princesse Velaryon les menant.
« Oh, je n'en doute pas un seul instant », acquiesça le jeune chevalier en regardant les trois enfants. « Je pense que tout le royaume sait que la princesse Shearea est la plus jolie princesse de toutes », ajouta-t-il, ébouriffant doucement les cheveux de la fillette une fois de plus avec sa main libre. 
« Et la plus ennuyeuse aussi », grommela le prince Jace, croisant ses bras courts sur sa poitrine. Sa sœur le regarda par-dessus son épaule et lui tira sa petite langue avec défi avant de tourner la tête en arrière et d'entraîner le chevalier plus loin. 
Les enfants de la princesse Rhaenyra Targaryen arrivèrent à Pit Dragon accompagné de Sir Harwin. Tout le long du chemin, la princesse Shaerea ne c’était presque pas tue une seule fois. Elle aimait être au centre de l’attention et des discussions, monopolisant la conversation. Elle racontait animent au chevalier à quelle point elle était excité par l’arrivé du nouveau bébé et qu’elle espérait avoir un petit frère encore, voulant rester la petite princesse gâtée de la famille. Le prince Jacaerys lui avait jeté plusieurs fois des regards agacés et Lucerys tenta de lui couper la parole temps bien que mal, sa petite main d'enfant de six ans dans celle du chevalier à la cape jaune.
Rentrent dans le bâtiment gigantesque, la princesse Velaryon ne prit pas la peine de saluer les gardiens des dragons, préférant courir en direction de la fausse. Ses joues n’avaient même pas eut le temps de reprendre une couleur normal de sa course précédente. Elle soulevait sa robe au dessus de ses chevilles maintenant qu’elle était sûre que sa septa ne la gronderait pas pour un manque de pudeur pareil. « Gaura ! »
Un dragon femelle aux écailles roses fut amenée hors de l’entre menant au logis des creatures ailées.
Comme son frère jumeau, la princesse Shaerea reçut un œuf de dragon sous son berceau. Et comme les deux jumeaux royales, la coquille de Vermax, le dragon de Jacaerys éclôt en premier. Mais comparé à la bête verte de l’hériter du trône, Gaura naquit difforme et faible. L’animal était minuscule et ne semblait pas grandir correctement, si bien que les gardiens des dragons avaient déclaré qu’elle ne survivrait pas un an. Mais grâce au soin et les efforts de la princesse Rhaenyra à maintenir le dragon de sa fille chérie en vie, Gaura a finalement survécu. Or, alors que Vermax le dragon vert de huit ans maintenant faisait déjà la taille de trois hommes adultes, Gaura, elle, faisait seulement la taille d’un seul humain.
Le dragon aux écailles roses petit, trop petit pour son âge, ne dépassant pas la taille d'Arax, le dragon du petit frère Lucerys de sa dragonniere, s'approcha d’elle en poussant un mélange entre sifflements et grognements. Elle se déplaçait, ses longues griffes griffant la pierre et ses ailes difformes, trop longues pour son corps trainaient sur le sol. La couleur rosée du bout des membres et du museau de la bête semblait se dégradé vers un blanc crème, le même ton que ses yeux.
« Je suis peiné pour vous princesse. » dit Sir Harwin, ses yeux bleus observaient la princesse avec son dragon. Si le simple fait que Shaerea avait une profonde connection avec son animal suffisait au chevalier, il ne pouvait pas ignorer la vérité. Un dragon était censé être fort et majestueux. Des créatures puissantes qui pouvaient réduire en cendres des royaumes entiers. Mais Gaura semblait... pathétique en comparaison des autres dragons de la fosse.
Cette différence entre son dragon et ceux du reste de sa famille ne semblait pas pour autant déranger la princesse Velaryon. Elle au moins elle en avait un, pas comme son oncle le prince Aemond Targaryen.  
La princesse c’est assise par terre, se moquant de salir sa robe qui valait bien plus que tout ce qu’un sujet de basse naissance de KingsLanding pouvait gagner en une vie entière. Gaura c’est joyeusement précipitée sur les genoux de la princesse, s'installant sur les épaules de cette dernière comme elle aime tant le faire, ses ailes roses entourant le corps de la fille. Shaerea regarda le chevalier avec un sourire.
« Pourquoi ? Gaura est le plus jolie dragon. Pas comme Vermax », dit-elle moqueuse. Les deux jumeaux aiment ce chamailler, même si Jacaerys allait plus doucement avec sa sœur. Il était le plus agé des deux, l’aîné et l’héritier, pas une brute à maltraiter les filles, sa mère l’avait élevé mieux que ça. Même si parfois tout ce qu’il désirait est de frapper la brunette. Jace, se tenant près de Sir Harwin qui tenait la main de Luce, roula des yeux au commentaire de sa sœur, mais il avait toujours un petit sourire sur le visage.
« Vermax est bien plus grand que Gaura », il répliqua , une petite pointe de fierté dans la voix. « Il sera le plus grand dragon vivant quand il sera adulte. »
« C'est faux. » Shaerea lui répondit avec agacement tout en caressant la tête de son dragon légèrement plus grosse que la sienne. « Et puis est-ce que ton dragon a ça ? »
La princesse Velaryon demanda en prenant le bout de l’aile où se trouvait les griffes acérées de la bête... peintes en rose fuchsia. La créature était très docile avec sa dragonnière, acceptant facilement toutes les idées enfantines de la fillette. Mais laisser peindre ses armes de défense… c’était sûre qu’aucun autre dragon ne l’aurait accepter. Tout comme aucun Targaryen aurait même envisagé l’idée.
« Non ! Qu'est-ce que tu as fait, bon sang ? » cria Jacearys incrédule en regardant les griffes du dragon.
« Gaura a l'air ridicule. » Lucerys éclata de rire à la vue des serres de Gaura peintes en rose. C'était un spectacle horrible, c'était sûr. Il essaya de dissimuler ses gloussements en se cachant derrière Sir Harwin. L’homme souriait avec tendresse à la scène, plus qu’un simple chevalier le devrait devant des enfants qui ne sont pas sensé être les siens.
« Gaura n'est pas ridicule, elle est belle, des griffes aux crocs. Vous êtes juste jaloux parce que Vermax et Arax sont laids » Dit-elle avec agacement en caressant le cou du dragon rose.
 « Ils ne sont PAS laids. » Protesta le prince héritier, un peu agacé par les paroles de sa sœur. « Vermax et Arax sont majestueux et puissants. Ce sont de vrais dragons. Gaura est... mignon. »
Le deuxième fils de Rhaenyra Targaryen laissa échapper un autre rire, « Vermax et Arax ont l'air féroces. Gaura ressemble à un gros lapin rose. »
Jacaerys rit du commentaire de son frère, bien qu'il lui lança également un regard légèrement désapprobateur. Il est peut-être d'accord avec les paroles de son frère, mais il n'était pas censé les dire à voix haute ! « Ne dis pas ça Luce. Gaura est... » Il s'arrêta en regardant à nouveau le dragon rose. « un lapin rose », acquiesça-t-il, riant encore un peu.
Les joues de la princesse sont gonflées d'indignation. Oui son dragon était petit, mais ce n'était pas un lapin difforme ! Elle se releva difficilement, sa robe étant lourde sans oublier Gaura qui était posée sur son dos, sa queux, longues remplit de petit pique à peine tranchant, était enroulé autour du bassin de la fillette de huit ans. Sir Harwin regardait la fille de la princesse Rhaenyra avec attention, prêt à agir si le poids était trop lourd sur ses épaules et qu’elle tombait. Sa bouche s’ouvrit mais avant qu’aucun son ne puisse en sortir, elle fut coupée par une voix approchante.
« Oh, qu'est-ce qu'on a là ? » demanda le prince Aegon II Targaryen avec un sourire narquois au visage, tandis que le prince Aemond Targaryen se rapetissait à côté de lui. Les deux garçons regardèrent la petite princesse et son dragon rose. Le prince Aegon, le fils aîné du roi était un adolescent de quatorze ans aux cheveux argentés ondulés, toujours négligés et peu coiffés, et aux yeux violet remplit de malice. Son petit frère, le prince Aemond de bientôt onze ans avaient les mêmes traits que son frère aîné. Ses iris violet étaient rivées sur le sol, montrant bien qu’il voulait être partout sauf ici. Le plus vieux des deux frères lança un regard moqueur au chevalier avant de ricaner, comme la simple présence de sa personne était une blague. Sir Harwin savait trop bien que rester trop longtemps avec les enfants Velaryon apporterait des ennuis à ses derniers, surtout devant les horribles enfants de la Reine Alicent. Il donna une petite tape sur l’épaule des deux princes avant de s’éclipser d’une petite révérence.
Shaerea rougit en voyant son oncle Aegon, ne remarquant même pas la disparition du chevalier Strong. Elle n'a pas prêté attention à son oncle Aemond, pourquoi faire ? Il n'avait pas de dragon et il était bizarre. Le dragonnier de Sunfire, lui, était drôle, beau et il serait sûrement son futur époux.
Plus le temps passait, plus elle entendait les nobles parler des épousailles entre elle et le premier fils du roi. C’était un stratagème politique, ou peut importe comme ils avaient appelé ça, cela renforcer la légitimité du trône de sa mère en unissant les deux familles. Beaucoup pensaient que cette possibilité était une des plus envisageable pour réduire les tensions de la maison du dragon. Cette idée n’a pas dérangé la princesse Shaerea, au contraire. Elle avait développer depuis quelques années un begin stupide et innocent envers son oncle adoré. Comme lui en vouloir ? Il était un bel adolescent, et comme toutes les petites filles de son âge, elle craquait pour lui, au plus damne de ses frères Jacaerys et Lucerys.
« Oncle Aegon ! » le salue-t-elle joyeusement en essayant de s'incliner mais avec la présence du dragon sur son dos c'était trop difficile. Gaura déploya ses grandes ailes disproportionnées alors qu'elle était encore dans le dos de la princesse, essayant de les stabiliser pour éviter qu’elles tombent à la renverse. Les membres de la créature s’étirèrent donnant l’impression que Shaerea avait des ailes de dragons, comme les fées dans les contes que les septa’s racontent au plus jeunes enfants.
Le prince adolescent le savait bien sûre. Comme tout King landing connaissait l’existence du begin enfantin de sa nièce sur lui.
Parfois les agissements maladroits de la petite fille pour attirer son attention l’agaçait. Ce n’était qu’une enfant, tout ses techniques pour montrer son affection étaient ridicule. Mais le prince Aegon aimait plus qu’il ne voudrait l’admettre l’amour erroné que la princesse Shaerea lui portait. Non que ce soit réciproque, burck. Le première fils d’Alicent avait beaucoup de vices et n’était pas parfait mais aimer un gamine ? jamais. Encore moins sa batarde de nièce.
Ce qu’appréciait le garçon de quatorze ans était les louanges maladroites et l’adoration de la Velaryon. Des qu’il faisait un accomplissait une tâche, même des plus minimes et inutiles, elle l’applaudissait et le complimentait. Son ego aimait ça plus que tout.
« Bonjour ma douce petite nièce », répondit-il avec un sourire narquois sur les lèvres regardant la petite princesse essayait de s’incliner. Ses yeux se baladèrent avec dégoût sur Gaura. Peut importe le nombre qu’il voyait l’animal, il ne pouvait s’habituer à sa présence et son apparence ridicule. « Le rose est vraiment ta couleur. »
Le prince Aemond baissa les yeux sur le sol, gêner de voir son frère aîné s’amuser de l’amour embarrassant de leur nièce, en marmonnant des mots incompréhensible. Les fils de l’héritière du trône Rhaenyra, eux aussi, ne semblaient pas apprécié le comportement de leur sœur. Dieux que Shaerea était ennuyeuse ! Pensait Jacaerys, Elle le voyait tous les jours, elle ne pouvait s'empêcher d'essayer d'être aussi courtoise avec lui ?!
« Merci mon oncle », dit-elle, ses joues dodues devenant rosées. Ce détail n’échappa au premier fils du roi. Il sourit, amusé au plus haut point par ses manières.
« De rien, ma petite princesse », répondit-il avec un clin d’œil. Le prince Jacaerys et le prince Lucerys semblaient vouloir s'enfoncer dans le sol, tout comme le prince Aemond. Ils détestaient devoir subir le béguin idiot de leur sœur pour leur oncle qu’ils trouvaient mortifiant.
Gaura, elle aussi, semblait désapprouver l’amour de sa petite maîtresse. Avec ses grandes ailes déformées, elle prit son envol. À quelques mètres du sol, abritée par le dôme de Pit Dragon, elle vola en cercle au-dessus de la princesse Velaryon, comme pour la protéger en cas de problème (si même il y en aurait un devant les gardiens des dragons). Le sourire narquois d'Aegon s'élargit, appréciant la démonstration de la créature protégeant sa petite maîtresse, même de lui. Il ne pouvait s'empêcher de trouver la vue du dragon rose volant autour de la petite princesse attachante, même si c'était idiot et ennuyeux.
La princesse Shaera rougit violemment. Elle s'approcha de ses oncles, ne regardant toujours pas Aemond, l'ignorant complètement comme s'il n’avait jamais excité ces presque onze dernière années. Ses bijoux cliquetaient au rebond de ses pas et ses boucles brunes tombèrent dans son dos alors qu’elle pencha la tête pour mieux regarder l’adolescent.
« Les gardiens de dragons ont dit qu'aujourd'hui Jace serait complètement lié avec Vermax. Quel âge tu avais quand toi et Sunfire vous avez enfin complètement partager le lien ?" demanda-t-la princesse Velaryon, tournant ses bagues entre ses petits doigts. Bien sûr qu'elle avait la réponse, elle répétait à qui voulait l'entendre que son futur mari était un jeune dragonnier accompli, mais n'importe quelle excuse était bonne pour qu'elle parle avec son oncle adoré.
Il rigola à sa question. « J'avais neuf ans quand j'ai complètement revendiqué Sunfyre », répondit-il, essayant de garder un visage impassible malgré ses éloges à son sujet. « Et ce n'est pas une mince affaire, de revendiquer complètement son dragon. » Il regarda Jace, une pointe de moquerie dans les yeux.
« Tu es tellement impressionnant, oncle Aegon », dit Shaerea avec admiration en regardant son oncle beaucoup plus grand qu’elle.
Jacaerys se tenait à côté de son petit frère, lassé du comportement de sa jumelle. C'était un jour important pour lui et pourquoi devait-elle toujours tout ramener à Aegon ? Il roula des yeux devant l'adoration continue de sa sœur pour son oncle. C'était si évident, si embarrassant. Il partagea un regard agacé avec Lucerys, tous deux lassés des tentatives constantes de leur sœur pour impressionner leur oncle. Le prince adolescent rigola à la remarque flatteuse, le sourire narquois sur ses lèvres s'élargissant. Il avait toujours aimé être le centre d'attention, mais voir sa nièce le flatter lui procurait une certaine satisfaction.
« Peut-être que lorsque tu seras assez grande, tu pourras complètement contrôler ta petit Gaura », taquina Aegon en regardant le dragon rose qui volait toujours autour de sa maîtresse.
« Oh Oui ! Oui ! Oui ! Et nous pouvons voler ensemble avec Sunfire et Gaura, comme tu me l'as promis ! » dit-elle joyeusement avec une voix aigus. Ses deux frères ne purent s'empêcher de rire à la remarque de leur oncle. C'était un peu méchant, mais honnêtement, l'idée que la bête ailée de leur sœur soit complètement apprivoisée de si tôt était absurde. Le dragon était petit et avait été décrit comme "un mignon petit lapin". 
« C'est vrai, ma douce nièce », répondit Aegon. « Nous volerons ensemble un jour. Comme je l'ai promis."
Les princes Velaryon roulèrent à nouveau des yeux, incapables de croire à quel point leur sœur se laissait facilement tromper par les paroles mielleuses de leur oncle. Même si, un sourire amusé restait sur leurs visages. « Bien que », continua-t-il, une lueur malicieuse dans les yeux, « j'espère que ta petite Gaura sera capable de suivre Sunfire. C'est un dragon assez rapide, et elle n'est qu'un petit lapin, n'est-ce pas ? » Il sourit, observant sa réaction, sachant qu'il remuait le couteau dans la plaie avec ses plaisanteries. 
Elle lui lança un regard légèrement agacé, croisant les bras sur sa poitrine, faisant la moue. « Un jour, Gaura sera l'un des dragons les plus majestueux, tu verras. Avec ses ailes gigantesques, elle sera surnommée la Reine Ailée »
Le prince Aegon haussa un sourcil, son sourire s'élargissant encore. C’était une idée ridicule, montrant bien l’imagination de la fillette de huit ans, « La Reine Ailée, tu dis ? » Il gloussa, amusé par sa confiance en son petit dragon. « Es-tu sûr qu'elle ne se perdra pas dans le ciel avec ses ailes « gigantesques » ? » Jacaerys et Lucerys Velaryon ont ricaner, essayant de dissimuler leur amusement avec des toussotements et leur mains.
La princesse Shaerea n’aimait pas qu’on ce moque d’elle. C’était une princesse ! Le plus beau bijoux de la couronne ! Personne ne pouvait se permettre de lui manquer de respect. Elle serra ses petits poings en se tournant vers son petit frère et son jumeau. « Taisez vous deux ou je le dirai à mère et père ! » Elle cria d’une voix aigus de fillette de huit ans. La Velaryon se retrouva vers son oncle. « Je te le dis, oncle Aegon, Gaura sera surnommée la Reine des Ailes comme Sunfire sera surnommée le Roi Soleil par nos descendants et leur royaume »
Trop petite, trop mignonne, trop fille, tout comme avec son dragon, les garçons ne la prirent pas au sérieux. Même le prince Aemond, silencieux et observateur comme à son habitude avait un petit sourire sur le coin de ses lèvres. Le frère aîné du sans dragon rigola à l’expression de colère de sa petite nièce et de sa tentative de menace de dénoncer ses frères.
Il leva les mains en signe de reddition, toujours avec un sourire narquois. "D'accord, d'accord, je te crois." Jace et Luce ricanèrent devant la défense féroce de Gaura, le petit dragon rose de leur sœur. Elles ne pouvaient toujours pas prendre tout cela au sérieux, mais c'était hilarant. Aegon essaya de réprimer son amusement. "La Reine Ailée et le Roi Soleil, hein ? Tu as beaucoup d'imagination, ma douce nièce."
Leur conversation s’arrêta là, les gardiens des dragons commencent leur enseignement. Les cinq enfants royaux se tenaient debout en ligne alors que le dragon du prince Jacaerys fut emmener pour finaliser le lien avec son dragonnier et que Gaura fut ramener dans la fausse. La langue de l’hériter du trône claqua contre son palais, prononçant l’ordre "dracarys", condamnant une chèvre au feu de Vermax. Les flemmes ont jaillis de la gueule de l’animal et Shaerea but l’opportunité de prendre serrer de son oncle, jouant la demoiselle en détresse. Dans les comptes n’est ce pas ce que les chevaliers et les princes aiment ? Mais l’adolescent souffla d’agacement en repoussant la main de sa nièce. Il aimait ses compliments pas lui donner de l’affection en retour.
Le cœur de la princesse Velaryon se resserra et ses yeux sont devenues humides. Elle renfila essayant de cacher sa tristesse et sa honte au reste des garçons de sa famille. Mais le prince Aemond remarqua la peine de sa petite nièce. Il ce sentait mal pour elle. Elle était jeune et son frère était un idiot avec les filles, peut importe leur âge. Il voulait aller la réconforter, même si ce n’était qu’une batarde. Que penserait sa tante de lui si elle savait qu’il agissait comme cela ?
Or, il fut tirer par son frère aîné et son neveu Lucerys vers la fosse. Jacaerys prit la main de sa jumelle, lui caressant ses cheveux pour la réconforter. Née le même jour ou pas, c’était son grand frère, même si c’était une vrai gamine gâté et insupportable, il devait prendre soin d’elle. La fille de Rhaenyra lui a sourit, oubliant rapidement sa peine (du moins elle avait choisit de l’ignorer) et a suivit le groupe.
« Aemond, on a une surprise pour toi » La plus âgée du groupe à commencé son discours, poussent son frère et le plus jeune a courut dans l’entre de la fausse.
« Quelque chose de vraiment spéciale » a ajouté Lucerys Velaryon, avec un sourire moqueur sur ses lèvres. Quand il y avait son oncle Aegon, et que l’attention de ce dernier n’était pas monopoliser par Shaerea, l’enfant de six ans prenait confiance en lui et ce permettait de tourmenter son oncle Aemond. Après tout il le méritait non ? Il n’avait même pas de dragon.
« Tu es le seul d’entre nous à ne pas avoir de dragon, même Shaerea en a un » continua Aegon en poussant un soupire moqueur envers sa nièce. La petite princesse baissa la tête. Il était comme ça, quand il se lassait de ses compliments, le prince Aegon Targaryen, deuxième de son nom était cruelle envers celle qui l’admirait le plus.
« C’est vrai » le prince Aemond a dit d’avec agacement et froideur. Il avait un mauvais pressentiment.
« Et on ce sentait mal pour toi » Les deux jumeaux hochèrent la tête au mot de leur oncle le plus âgé. Peut être que si elle était de son côté, le premier fils de la reine redonnera de l’attention à la petite princesse ? « Alors on en a trouvé un pour toi »
Aemond roula des yeux, ne croyant pas les mots de son frère aîné une seule seconde. Ça, ce serait si les dragons était facile à trouver. Même si leur cousine, la princesse Melegdie Targaryen a réussit à clamer l’effroyable FrostBite il y a sept ans, un dragon anciennement sauvage qui était jusqu’à la inconnue de la maison Targaryen. D’après les meastres et les gardiens des dragons qui se sont intéressés sur le sujet, la créature au couleur du froid vivait autrefois sur le continent d’Essos proche de l’ancienne Valeria. Ils ignorent son âge exacte mais l’estime âgé de plus de quatre-vingt ans. Ce qu’ils sont sûre et que la fille de Deamon Targaryen a réussit à se lié avec le troisième plus gros dragons connue, après Vermithor et Vaghar. Le petit prince espérait secrètement que la même histoire lui arrive à lui aussi. « Un dragon ? » il a demandé suspicieux. « Comment ? »
« Les dieux bénissent » a répondu son frère aîné.
Au loin, mené par Lucerys Velaryon, un porc rose déguisée avec des ailes faites de vieilles plumes trouver dans les cuisines du châteaux arriva, s’approchant des enfants royaux. Son groin reniflait le sol et il mastiquait du foin en couinant.
Le visage du prince Aemond Targaryen c’est durci les empêchant de voir sa détresse et sa peine.
Les rires, bruyant et moqueurs résonnèrent dans ses oreilles en même temps que l’unissions des voix enfantines crier "le Terreur Rose". Il n’entendait plus les rires et les mots cruelle de son frère, tout était rassemblé dans une cacophonie de gloussements. Il fixait le cochon, la honte, l’humiliation, la tristesse le renversant sans aucune pitié.
A mesures que les bruits de pas bruyants des garçons s’éloigner du petit prince Targaryen, des bruits de tintements se rapprochèrent de lui. La princesse Shaerea Velaryon sembla enfin le remarquer, depuis tout le temps qu’il était la. Elle avait un sourire méchant sur son petit visage. Elle prit entre ses doigts bagués le haut vert de son oncle et se mit sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille.
« Peut être que mon dragon est nul, mais au moins j’en monte un et pas un cochon. » elle a ricaner à son oreille. La fillette de huit ans s’avéraient être méchante, vilaine malgré son âge et son visage d’ange. Elle observe et apprend de ses modèles et le prince Aegon n’est pas une bonne influence. Ses boucles brunes ont chatouillé le cou de son oncle et la princesse Velaryon déposa un baiser baveux sur sa joue. Un geste sensé être remplit d’affection, était tourné par la douloureuse blague de la terreur rose en acte moqueur. « Profite bien de ta monture oncle Aemond ! »
Shaerea Velaryon, première de son nom n’était pas une combattante comme Melegdie Targaryen ou une femme habile de la politique comme la Reine Alicent. Non et au fond d’elle, malgré son jeune âge elle en avait conscience.
La princesse était comme un jolie rubis : beau, lumineux, scintillant mais quand on le prend entre nos doigts, il est tranchant, coupant tout ce qui le touche.
La princesse Shaerea Velaryon était assise sur les tapis des appartements de sa mère la princesse Rhaenyra Targaryen. La Velaryon lisait un conte d’amour entre un chevalier et une princesse à voix haute alors que les princes Jacaerys et Lucerys jouaient à ses côtés avec des petites figurines en bois. Elle et ses frères avaient été rassemblés par Sir Harwin à l’annonce de la naissance de leur nouveau frère. La petite princesse était excité de pouvoir enfin le rencontrer. Un autre petit frère qu’elle pourrait habiller de ses robes somptueuses et jouer au thé avec, maintenant que Lucerys préférait s’entraîner avec Jace, plutôt qu’à ses jeux de "filles".
La fillette battaient ses petits pieds avec excitement et anticipation en essayant de se concentrer sur la lecture qu’elle faisait au chevalier à la cape jaune. Le fils de Lyonel Strong semblait toujours à la disposition de la princesse, que se soit pour l’écouter ou pour céder à ses caprices. Elle butait sur certain mot pendant sa lecture, ses yeux bruns se plissant pour lire le texte parfois dure à déchiffrer. Elle poussa un gémissement de frustration à son incapacité de prononcé une phrase. Shaerea a croisé ses bras contre sa torse en repoussant le livre sur ses genoux, boudant.
Le chevalier lui a sourit et a doucement ébouriffé les cheveux bruns de la princesse royale attachés dans un chignon de fines tresses au dessus de sa tête, la partie inférieur de sa chevelure bouclée étant laissée détacher dans son dos. « Tout vas bien vous vous débrouillez très bien » Il l’a rassuré avec une voix plus douce que le fils d’un Lord devrait avoir pour un enfant qui n’est pas le sien.
Elle l’a regardé en fronçant les sourcils, un sourire rassuré apparaissant sur son visage. Elle se débrouillait bien ? Elle n’était pas un cancre comme les septa’s lui répétaient quand elle avait du mal à lire ou écrire ? « Merci Sir Harwin » dit la petite Velaryon en enroulant ses petits bras autour des jambes du chevalier.
C’était indécent de faire un câlin à des hommes qui ne sont pas de sa famille. Mais pour la fillette, Sir Harwin Strong faisait partie de son sang.
Le cœur du chevalier fondit à l’embrasse de Shaerea Targaryen. Il connaissait la petite princesse depuis qu'elle était bébé et il l'avait vue grandir jusqu'à devenir une petite fille de huit ans. Il avait toujours été attendri par sa nature joyeuse et bruyante, comme un père le ferait avec sa fille unique.
Alors qu'elle enroulait ses petits bras autour de ses jambes, Harwin ne put s'empêcher de sourire doucement. Il était devenu une figure de confiance et de réconfort, un père de substitution pour les jeunes princes et la princesse. "De rien, petite princesse", répondit-il en lui rendant son étreinte avec un contact chaleureux et rassurant. Il était pleinement conscient de l'inconvenance du geste, mais il ne pouvait se résoudre à la repousser. Pas quand elle avait l'air si petite et vulnérable, si avide d'affection et d'approbation.
Soudain, la porte c’est ouverte sur la princesse héritière Rhaenyra Targaryen est rentrée dans la pièce. Elle se déplaçait avec difficulté, sa peau était encore luisante de sueur et ses cheveux étaient détachés. Sa robe d’un bleu gris avait été enfilée rapidement et les servantes n’avaient pas eut le temps de la lacer correctement. Derrière elle, Sir Leanor Velaryon tenait leur bébé enroulé dans une couverture, dans ses bras musclés.
Les deux princes abandonnèrent leur jouets rapidement pour rejoindre leur parents. « Mère ! » a dit joyeusement le prince Jacaerys, leur premier fils.
La princesse eut plus de difficulté de se relever a causse de sa robe aux épaisses étoffes bleu Velaryon et aux dessins de coquillages brodés au fils argentés. C’était rare qu’elle porte les couleurs de la maison de son père, préférant le rouge et le noir des Targaryens. Sir Harwin l’aida à se relever avec ses grands bras fort. Les nombreux bijoux d’argent incrustés de turquoises et saphirs s’entrechoquèrent entre eux dans une douce mélodie. Son jumeau, Jace, la tira par les poignets et Luce se fit un chemin entre ses deux aînés. « Regarde ! » continua le prince hériter en soulevant le couvercle de la boite de protection.
Un œuf de dragon y était posé à l’intérieur, réchauffé par les flammes crépitantes. « On a choisit un œuf pour le bébé » A expliqué fièrement le prince Lucerys en regardant sa mère.
Shaerea était collée à son jumeau, manquant de le pousser pour observer par dessus son épaule l’œuf d’un rouge foncé, presque noir. La princesse Rhaenyra a sourit, attendrit par ses trois premiers enfants. Elle essaya de s’assoir, essayant d’ignorer la douleur encore présente de l’accouchement. Sir Harwin est rapidement venu l’aider. « Il semble être parfait. » Elle a félicité ses fils et sa fille.
« Jace a refusé que je choisisse, il a préféré que ce soit Luce. » La petite princesse c’est plain de son jumeau.
Jacaerys tira la langue à sa sœur en réponse. Il était l'aîné et il pensait qu'il était normal qu'il décide qui choisirait l'œuf pour son nouveau frère. "De toute façon, tu n'aurais pas choisi un bon", rétorqua-t-il.
Le prince Lucerys, un air de fierté et de suffisance sur le visage, hocha la tête en signe d'accord. Il était heureux que son frère aîné l’ai laissé faire le choix à la place de leur sœur. "Et j'ai choisi le meilleur", dit-il avec un sourire.
La princesse serra ses petits poings en s’éloignant de ses frères. "Père ! Tu as vue à quel point ils sont méchants avec moi ?" dit-elle d'une voix aiguë. Ses yeux se tournèrent vers son nouveau frère endormi dans les bras de leur père Sir Leanor. "J'espère que le bébé sera plus gentil que vous deux", dit-elle en faisant face de nouveau aux petits prince, leur tirant la langue.
L’aîné des trois roula des yeux et fit la moue. "Tu te plains toujours", grommela-t-il.
Le troisième, de son côté, tira la langue en réponse à sa sœur. « Le bébé va nous aimer », a-t-il dit avec assurance. « Tout le monde nous aime. »
La cadette a rit, moqueuse. « JE suis la plus mignonne, le bébé m’aimerait MOI le plus. »
Avant que les trois enfants royales se mettent à ce chamailler une nouvelle fois, leur père, le fils de Corlys Velaryon les arrêta. Il déposa une main ferme sur l’épaule de sa seule fille en les regardant tous. « Les enfants s’il vous plais… » Il les réprimanda gentiment. Les trois Velaryon baissèrent la tête, coupable, même si la princesse mima un "c’est de ta faute" discrètement et silencieusement à son jumeau.
Sir Harwin se déplaça vers Leanor Velaryon, sa cape jaune se soulevant à chacun de ses mouvements. Ses yeux bleu se sont posés sur le petit bébé. « Ce n’est pas tout les jours qu’un œuf sort de Pit Dragon princesse, j’ai supposé que c’était le mieux si j’escortais les princes et la princesse. » Les trois adultes présent dans la pièce savaient que c’était qu’une excuse. La princesse Rhaenyra le remercia en souriant doucement.
C’était une scène presque familiale entre le chevalier et la futur reine des septs couronnes. Cela arrivait souvent devant les yeux de la princesse Shaerea qu���elle pensait, tout comme son jumeau et son petit frère, que leur proximité était normal. Ce n’était que des enfants, ils ne pouvaient pas voir ce que l’entièreté de la court voyait.
« Puis-je ? » Le chevalier a demandé en regardant le petit bébé dans les bras de son père.
Rhaenyra hocha la tête. « Sir Harwin souhaite être présenté à Joffrey » Elle a annoncé à son époux et cousin éloigné.
Shaerea a regardé son père remettre son nouveau frère au chevalier.
Ses petits sourcils se froncèrent en voyant l’expression aimante du Lord Commandant du Guet de KingsLanding. Il semblait aimé son petit frère de la même manière que Sir Leanor. Son cerveau jeune essayait de comprendre ce qu’il ce passait. Mais c’était terriblement lents, le temps semblait s’allonger sous ses iris enfantine, Pour la première fois de son existence, la princesse Velaryon remarqua la ressemblance entre elle, ses frères et Sir Harwin Strong.
Ça lui revenait maintenant, les discutions des servantes et des dames sur ses cheveux, certains chevaliers qui la félicitait sur à quelle point elle était "forte", les moqueries de ses oncles…
Ses yeux bruns ont observés les actions des trois adultes comme si elle regardait une tapisserie. Ça ne semblait pas réel, ce n’était pas possible.
Pourtant quand elle voyait le bébé Joffrey, son petit frère Lucerys, son jumeau Jacaerys et elle même, la princesse Shaerea Velaryon ne trouvait aucune traits semblable à ceux de son père Sir Leanor Velaryon.
Sa main a immédiatement prit celle du prince Jacaerys, cherchant du confort. Elle était la, observatrice, figée dans son propre corps. Tout semblait faux, irréel. Les septa’s lui ont toujours dit qu’elle avait une imagination débordante. C’était juste son esprit qui créait une fantaisie de toute pièce…
N’est ce pas ?…
La voix du prince Lucerys lui semblait lointaine quand il supplia Leanor de porter Joffrey. Tout paraissait au ralentis. Le Velaryon l’a poussé elle et ses frères dehors alors qu’elle tenait toujours la main de son jumeau.
Du point de vue de la princesse Shaerea Velaryon, le monde est devenu aussi réel qu’une broderie à cette exacte moment. Chaque mouvement qu’elle faisait lui donnait l’impression qu’elle ne les commandait pas de son plein grès, comme si quelqu’un cousait la tapisserie et qu’elle était piégée dedans.
Son petit cœur battait dans ses tempes, assourdissant le reste des sons du château. Sa gorge était sèche et ses mains moites.
La princesse abandonna le confort de son jumeau, voyageant à l’aveuglette dans un univers qu’elle semblait, à cette instant, ne plus reconnaître. Elle c’est pratiquement jetée contre Sir Leanor, enfonçant sa tête contre le torse de l’homme. Ses doigts se serraient autour des tissues bleus.
Sir Leanor Velaryon fut surpris par l'étreinte soudaine de la princesse Shaerea. Il pouvait sentir la tension dans sa petite silhouette et la façon dont son corps tremblait légèrement. Il passa rapidement un bras autour d'elle, la serrant contre lui et frottant des cercles apaisants dans son dos. « Doucement, ma fille », dit-il avec douce.
Des larmes coulaient des yeux de la petite princesse Velaryon et sa gorge lui piquait. Les mots du lord chevalier lui fit serrer son cœur d’enfant douloureusement. Elle ferma les yeux aussi fort qu'elle le pouvait, essayant de rester aussi près que possible de l'homme qui l'avait élevé. Elle n’était qu’une petite fille de huit ans après tout, elle n’était pas prête d’apprendre la vérité. Ses lèvres tremblaient et ses larmes de pure chagrin et détresse mouillaient le haut du fils de Driftmark.
Sir Leanor continua à serrer Shaerea fort, son cœur se brisant à la vue d'elle aussi déchirée par la tristesse. Il était habitué à ses caprices enfantins, à ses regards boudeurs et à sa colère enfantine, mais il ne l'avait jamais vue aussi terrifiée et triste. « Tout va bien, ma fille », murmura-t-il en caressant ses cheveux bruns. « Tu es en sécurité ici avec moi. »
Elle sanglotait contre la poitrine de son père, de grosses larmes de chagrin firent trembler son petit corps. Le mot était clair, gravé dans son esprit. Le même mot interdit par son grand père le roi Viserys.
« Papa, suis-je une bâtarde ? »
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tche-rien · 1 month ago
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Tiens, revenons un instant au LIVRE ÉCOLE qui est devenu industrie pour inventer la chaine. « Dessine-moi un mouton » disait Saint-Exupéry. Dessine-moi un mouton qui fabrique la machine à dessiner des moutons ! Mission accomplie. Le mouton remplit le monde de moutons. Va falloir quand même faire pousser de la laine de synthèse pour satisfaire ceux qui profitent des actionnaires de propriétaires d’éleveurs de moutons. Voilà c’est fait.Faudrait inventer maintenant une machine à raser les moutons.Les goinfres de laine tondirent tant et tant que les moutons devinrent tous érythémateux. Excellent, car il se trouve que quelques temps auparavant, un laboratoire avait déjà mis au point une formule chimique pour faire la crème qui apaiserait, au cas où, la peau rougie des moutons blancs.
Moi, je peux faire pousser la laine dix fois plus vite !
Vrai ? !!!$$$$$$
Le laboratoire à faire pousser la laine plus vite fut immédiatement créé. Génial, car de ce génie il fut décidé de créer l’école de génies. Les moutons, eux, toujours aussi dociles, avait sacrément besoin de la crème. Et bing ! On augmenta le prix de la crème de 6,66% pour satisfaire les actionnaires.
Branle-bas de couilles ou de bijoux de famille… Le mouton, lui, était si soulagé d’avoir la peau pas totalement apaisée mais moins en feu. Puis vint ce fameux jour où, catastrophe, apparut un mouton mal luné, mais en revanche très très bien ensoleillé, donc Noir. Les actionnaires des actionnaires des actionnaires de propriétaires d’éleveurs de moutons le classèrent comme « outsider », sans oublier de le regarder avec dédain et envie de dégueuler. Le Noir bêla, dans un parler incompréhensible :
Un mouton n’a le droit de regarder un autre mouton d’en haut seulement pour l’aider à se mettre debout.
Va te faire te faire voir chez les hommes ! Lui fut-il répondu en choeur. Panique, mais bing. On pond l’étude à 666.666 $/€/¥ prouvant qu’il existe une solution aux éventuels moutons noirs qui déclencheraient malencontreusement une série de moutons noirs. On créa un laboratoire qui s’empressa d’envoyer des spécialistes en Afrique pour étudier ces africains albinos. ON mandata une firme qui acheta des cordons ombilicaux d’Albinos qui n’étaient pas d’Albions, au prix d’or faramineux de 0,66$.
On créa vite un autre laboratoire pour tenter d’implanter des cellules souches chez les moutons blancs… avant qu’ils ne se transforment en moutons Noirs. C’est ainsi que le vaccin MIMA vit le jour. ON s’efforça d’expliquer qu’il ne fallait surtout pas y entendre une quelconque connotation ou référence au mime acteur qui joue des rôles muets, sans masque, dont l’expression est l'attitude, la mimique, le geste. C’est vrai que ce qui Mène à l’Idiotie Mène à l’Autre ! A chacun sa vertu… En attendant il fallait revigorer l’économie et bing, accident du hasard, les moutons tombèrent malades. Soudain leur laine poussait deux fois moins vite ! Ça ne faisait uniquement plus que cinq fois plus vite qu’au tout début. Tu n’avais qu’à Suivre et compter, Mouton ! Ouf ! Un rapport de 666 pages arriva à la conclusion que dans la fameuse crème qui permet la pousse rapide de laine et sa tonte à outrance, un composant s’infiltrait dans la peau et finissait par créer une résistance.
On créa un laboratoire, et les moutons furent soulagés. Soupir. Il fallait maintenant relever les taxes sur le fourrage du mouton. C’est que ça en bouffe du fourrage le mouton ! ON s’efforça d’expliquer au mouton, preuves à l’appui, que le loup, en vérité, avait bouffé Grand-Mère, parce que Petit-Chaperon-Rouge était un agent de la CIA à capuche, empressé d’empocher l’héritage de la vieille. Entendons- nous bien, mouton. Rien de crapuleux à éliminer des dépenses ! Finalement, pour comprendre Petit Prince et son « Dessine-moi un mouton » fallait juste d’abord avoir compris que Ptite POCHE- ARN Rouge à capuche pour ne pas reconnaître le loup diversifie ses investissements.
Mort-alité ? Ne jamais mélanger deux contes au risque d’avoir trop de comptes. Et c’est génial toutes ces petites filles, ces petits garçons qui dessinent du mouton, qui lisent des contes et qui vont à l’école pour apprendre comment fabriquer des laboratoires ! Mais quel beau fessier prometteur ! Oups ! Ma manie de tout inverser, je voulais dire quel beau métier professeur !Céti pas génial de créer sa petite ONG pour s’acharner à sauver du mouton aidé par l’expert en misère à se nourrir, le seul, l’unique, l’immuable, le Santon-MO. Tu veux faire de ton gosse, quelqu’un de Bien ? Au lit et raconte-lui l’histoire du Petit Prince. Oui ! Tous les soirs…« Dessine-moi un mouton »
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laurierthefox · 1 year ago
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Bonjour à toustes !
Demain, samedi 16/09/2023 je suis invité au Marché des Créateurices Queer à Nantes dans les locaux de l'association LGBTI+, Nosig. 
Dédicaces et ventes de 14h à 20h d'une vingtaine de créateurice (dont moi) qui font pêle-mêle de l'illustration, sérigraphie, linogravure, photo, sculpture, bijoux, objets en cuir, en résine,  vêtements, BD, céramique, peinture..etc
Noway @no.nowayyy Claire Vimont @claire_vimont / @sexplorationgames Deel le avec des fleurs @Deeleavecdesfleurs Queer d’Artichaut @queer.dartichaut Pearl vignaud @belookan.e L'Ours et la Corneille @loursetlacorneille Yohnart @Yohnart Merlin Maglore @kalgalen Luje @lujequiroule/@lujequipique Sulvan Valero @sufjanvalero Noémie Louessard @lesviesvents Un Panda cousu de fil blanc @un_Panda_cousu_de_fil_blanc Serendipity liche @serendipity.liche Pots and whatever @Potsandwhatever Méchante misandre @mechantemisandre Le lagon bleu @alice.lagonbleu Camembd @camembd Atelier de la fleur de trèfle @atelier_fleur_de_trefle Jessica lundi-léandre @resiliombre Marie campanula @mariecampanula Dana Grenade @DanaGrenade
Comme d'habitude j'aurais #ReconnaiTrans, #Féministes, #J'aiUneAmieTransetouNonBinaire et les goodies (badges, broche, stickers, prints).
J'ai hâte de vous y rencontrer !
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timelessfineries · 1 year ago
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Lot de deux bracelets africains traditionnels à motifs zoulou ::: Timeless Fineries
https://www.timeless-fineries.com/collections/bracelets-africains-zoulous
timelessfineries.etsy.com
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elfaen · 1 year ago
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Handmade earings / boucles d'oreilles fait main
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chicinsilk · 17 days ago
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L'Officiel Décembre 1955
Christian Dior Haute Couture Collection Fall/Winter 1955-56. "Ligne Y". Jill Howard wears "Soirée d'Ispahan" a white satin tunic without straps, puffed and turned up at the bottom in the zouave style. It is placed over a sheath skirt that comes off but is barely visible. The jewelry was created by Jean Parmentier, the gloves are by Roger Faré.
Christian Dior Collection Haute Couture Automne/Hiver 1955-56. "Ligne Y". Jill Howard porte "Soirée d'Ispahan" tunique de satin blanc sans bretelles, bouffante et retournée dans le bas à la zouave. Elle est posée sur une jupe fourreau qui se détache mais que l'on entrevoit à peine. Les bijoux ont été créés par Jean Parmentier, les gants sont de Roger Faré.
Photo Philippe Pottier
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sanstatouage · 1 year ago
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X
Jeux Érotiques
Le jeu avait simplement commencé par quelques regards, négligemment échangés lors des cours magistraux. Au début, Lila avait cru à un hasard, elle fixait naturellement les professeurs et les professeurs, eux, promenaient leurs yeux dans toute la salle, lorsqu'ils parlaient. Ces échanges subtiles se faisant de plus en plus nombreux, la jeune femme fini par croire à un intérêt purement professionnel de la part de sa professeure. Elle excellait en lettres modernes et avait déjà été de nombreuses fois félicitée, grâce à ça. Les yeux noirs de Madame Francés n'étaient donc qu'un encouragement à l'écouter un peu plus, ou encore un compliment pour son assiduité ? Naïve et encore jeune, Lila y croyait. Jusqu'à ce soir-là.
Comme beaucoup de jeunes adultes, Lila aime sortir, danser, boire. Le tout jusqu'à en oublier la vie, jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à en perdre la tête. Chaque vendredi soir, elle sort avec ses amis, chaque samedi matin elle dit « plus jamais ça » et chaque samedi soir, elle recommence. Ce samedi-là ne fait pas exception. La jeune femme fait face une dernière fois au miroir, le minois ravi. Il fait chaud, déjà, alors elle porte un short ridiculement court, un petit crop-top au crochet blanc. Ses longs cheveux sont lâchés dans son dos, de longues boucles rousses roulant contre ses reins. Un petit perfecto en simili-cuir, quelques bijoux et elle prend sa voiture, récupère quelques uns de ses amis.
C'est une petite troupe déjà bien échauffée qui arrive dans un des bars les plus branchés de la ville, situé sur un bateau et flottant dans l'immense cours d'eau qui traverse la ville. Sur le pont, des tables et des serveurs et serveuses qui voguent entre elles, des cocktails très colorés sur leurs plateaux. Dans la cale est aménagée une pièce immense où viennent danser les gens fatigués de boire. Un endroit dépaysant, où Lila vient s'évader tous les week-end... sans se douter que ce voyage-là sera sans doute d'autant plus exotique.
Sur place, ils retrouvent encore quelques potes de fac, un petit groupe déjà attablé autour d'une bonne bière fraîche ou d'un mojito alléchant. Lila s'assied parmi eux, commande à son tour un Blue Lagoon. Les conversations débutent, les esprits s'échauffent... Lila, elle, reste pleinement maîtresse d'elle-même. Force est de constater que ses petites soirées lui ont donné une certaine résistance et heureusement. A une table non loin, viennent de s'installer deux femmes. Et la présence de l'une d'elle... vient de déposer un sacré poids dans l'estomac de Lila. Madame Francés, Celene de son prénom, est installée juste à côté de la fenêtre, les coudes posés sur la table. C'est la première fois que Lila la voit... hors de la fac. La professeure a laissé tomber son chignon pour rassembler son incroyable chevelure noire sur l'une de ses épaules. Oubliée la sage tenue chemisier-jupe fourreau-chaussures à petits talons, la belle et tranquille femme est désormais vêtue d'une robe d'un rouge provoquant, moulante, fendue sur sa cuisse. Sa poitrine généreuse est pleinement offerte au regard, un collier doré roulant sur le moelleux de la chair bronzée. Machinalement, elle repousse une mèche de cheveux ébène, échange quelques paroles avec son amie, rit... Lila déglutit. Madame Francés est belle, libérée des carcans scolaires, femme parmi les femmes... Une nouvelle gorgée de son cocktail et elle tente d'en revenir à la conversation, s'empêchant de regarder à nouveau sa professeure. Perdue, elle ne remarque pas que c'est à son tour d'être regardée... désirée.
« Et voilà pour vous un autre Blue Lagoon, de la part de la dame en rouge, près de la fenêtre. » Lila fixe un instant le serveur, stupéfaite. Il a posé le verre devant elle, chuchotant quelques mots juste à côté d'elle pour qu'elle soit seule à les entendre. La dame en rouge... Lila relève la tête. Madame Francès est là, le menton appuyé sur son poing, observant son élève avec un sourire doux aux lèvres. Son amie parle au téléphone, lancée dans une discussion visiblement passionnante, laissant la liberté à la belle espagnole de séduire qui elle veut. Elle semble si assurée, c'en est presque provoquant. Lila l'observe un instant sans sourire, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle n'est pas amusée par la situation... Quand la professeure se lève, lui jette un dernier regard en coin, une invitation on ne peut plus clair. Lila repousse le verre, sourcil froncé. Alors c'est comme ça ? Elle s'imagine gagner avec cette technique si simple ? La jeune femme se lève aussitôt, traversant la foule pour pousser la porte précédemment traversée par sa professeure. Elle mène à des escaliers qui descendent dans la cale, direction... les toilettes. Tellement, tellement prévisible...
Lila les descend rapidement, le battement de la musique la faisant vibrer, son pas rendu plus léger par l'alcool. A peine assez, elle a encore toute sa tête, et toute sa volonté. Ce n'est que pour faire payer à cette femme qui ose tout qu'elle est venue et elle le sait. La porte s'ouvre à la volée, Madame Francés est appuyée sur le lavabo, visiblement amusée.
« Je peux savoir ce que vous me voulez ?! »
Le ton de Lila est sec, son visage sérieux. On dirait une fillette qui joue mal la comédie. Celene s'approche, riant discrètement.
« Ces vêtements te mettent en valeur, Lila. »
Lila fait la moue.
« Vous pouvez parler, vous avez vu votre robe ? »
Un pas et Celene brise la distance entre elles. Lila regarde en haut, à droite, à gauche... tout, pour ne pas voir l'arrogante poitrine de sa professeure.
« J'en déduis qu'elle te plaît ? Regarde moi, Lila... c'est pour toi que je l'ai mise. »
La professeure prend doucement la main de son élève et la pose sur ses propres hanches, où l'on sent le tissu délicat de son vêtement et... rien d'autre. Ici, on aurait dû sentir la couture de son string, de sa culotte... peu importe, mais on aurait dû sentir quelque chose.
« Et ça aussi, c'est pour toi. »
Lila a les joues rouges et le cœur battant la chamade. Sa professeure... l'invite explicitement �� partager un moment, là tout de suite. Un moment intime. Ses doigts se referment sur le tissu, elle sent la peau chaude au travers. Elle pourrait l'enlever, la repousser, foutre le camp de ces toilettes où elles sont seules, loin de la réalité. Elle pourrait... elle pourrait. Celene noue ses bras autour de sa taille, se rapproche, petit à petit. Ne se voyant pas repoussée, la professeure se fait de plus en plus téméraire. Une seconde et elle est blottie contre elle. Une seconde de plus et elle embrasse son cou, y laissant de petites traces rouges, sensuelles. Encore une seconde et leurs respirations s'accélèrent, leurs mains hâtives cherchent les limites de leurs vêtements. Le petit top en crochet est repoussé pour laisser les seins de Lila nus. La robe rouge si provocante est remontée sur les fesses de Celene, désormais offertes aux caresses, aux griffures... et même à une petite fessée qui fait couiner de surprise la femme. C'est à deux mains que Lila prend son fessier superbe, l'agrippant fermement. Leurs lèvres se joignent dans un baiser furieux, la jeune étudiante repousse sa professeure contre les lavabos. Ses doigts se baladent, s'enfoncent dans la chair souple, s'en vont même jusqu'à caresser ses cuisses, puis entre elles, là où poussent quelques petits poils aussi noirs que ses cheveux.
« Depuis combien de temps... ? »
Celene ricane, saisit une poignée de cheveux roux vifs.
« Depuis la première fois où mes yeux ont croisé les tiens. »
Alors c'est ça... ? Ça a toujours été plus que ça, plus qu'un regard venu d'une professeure fière d'une de ses élèves ?! Presque trahie, Lila la repousse encore, la soulève brutalement pour l'asseoir sur le dessus du lavabo, les fesses nues sur le marbre glacial. Madame Francés la voulait depuis le début, n'attendant visiblement que la bonne occasion pour lui faire part de son attirance. Le moment est là, enfin, intense et brutal... enivrant. La colère ne s'attarde pas, chassée par l'envie charnelle, si difficile à contrôler, à repousser. Les yeux dans les yeux, les deux femmes mènent une danse rythmée par la musique, pourtant si lointaine. Lila met un genou à terre, puis l'autre. L'une des mains de Celene se perd dans ses boucles, l'autre tient le tissu de sa robe relevé, s'offrant au regard de sa jeune élève. Lila n'a jamais embrassé entre les cuisses d'une femme et ses amants étaient toujours médiocres dans ce même acte. Mais entre femmes... elle ressent instinctivement là où embrasser, là où mordre... ses paupières se ferment, elle inspire profondément son parfum, ses lèvres courant sur la peau douce de ses cuisses. La poigne de la professeure se referme sur ses cheveux, l'incitant à venir un peu plus près, un peu plus intimement. Pour la forme, Lila y résiste, faisant soupirer Celene de dépit.
« Viens, s'il te plaît... Lila... »
Jugeant le ton assez suppliant, la jeune femme lui accorde un baiser sur le pubis, puis un autre, encore un, sa bouche caressant les petits poils drus, puis son clitoris, ses lèvres gonflées par l'excitation. Un soupir plus fort au-dessus d'elle et elle s'autorise à glisser sa langue le long de la fente trempée, les plaisirs féminins gouttant sur le marbre du lavabo. La belle robe rouge risque d'être souillée... Ses doigts qui crissent contre le vêtement, qui le repoussent, qui découvrent le ventre de Madame Francès... Et la femme qui gémit, les cuisses grandes ouvertes, la tête renversée en arrière, une cascade de cheveux noirs lui tombant contre les reins. Lila entend son prénom une fois, deux fois, cinq fois... puis cesse de compter alors qu'elle l'embrasse à pleine bouche, qu'elle dévore son intimité, qu'elle boit ses sucs à même la source. C'est délicieux, un nectar bien plus sucré, bien plus doux que la semence masculine, que Lila a toujours si peu aimé. Encouragée par les mouvements de sa désormais amante, elle la déguste jusqu'à la conduire royalement sur le chemin d'un orgasme bruyant, violent. Lila relève la tête, les yeux luisants, le menton trempé. C'était pour elle... c'était par elle.
Madame Francès remet pied à terre, tremblante sur ses talons hauts. Elle attire sa jeune élève dans une étreinte, échange avec elle un baiser encore mouillé de ses plaisirs. Lila l'enlace, presse ses fesses, la dévore de baisers... elle aussi en veut, sa culotte lui colle à la peau, son ventre la brûle terriblement.
« A toi, ma Lil... »
Des bruits de pas dans le couloir et la jeune femme cache sa poitrine découverte, sa professeure redescend tant bien que mal sa robe avant de l'attirer dans l'une des cabines. Les deux amantes se cachent en riant, comme deux adolescentes découvrant les plaisirs de la chair, ainsi que tous ses secrets. L'une intime à l'autre le silence, alors que la cabine d'à côté se fait occuper. Les jeux reprendront quand elles seront à nouveau seules... et en attendant, pourquoi ne pas se couvrir de baisers ?
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corinneecrivaine · 8 months ago
Text
The Day You Healed My Soul.
Le Jour où tu as Guéri mon Âme
Chapitre 6
Entre Passé et Présent
Sapphic Romance Fanfiction
Main characters Kit and Jade (Willow 2022)
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Une douce lumière matinale réveilla doucement Kit de ses songes, bercée par les souvenirs d’Emma qui imprégnaient encore chaque recoin de sa chambre. Elle se leva, laissant son carnet sur la table de chevet, se préparant pour sa nouvelle journée. Cependant, les évènements de la veille l’avaient déstabilisée, se manifestant subtilement dans chacun de ses gestes hésitants et son regard troublé qu’elle croisa furtivement dans le miroir.
Arrivée au restaurant, elle échangea un sourire timide avec Jade avant de se plonger dans le travail. La journée s’écoula entre les services et les cocktails, les échanges complices et les regards qui en disaient plus que des mots.
Jade évoqua l’invitation de Boorman.
— Prête pour ce soir ? Demanda-t-elle.
Kit hésita, ses yeux reflétant une profonde incertitude. Se rendre à cette soirée représentait une confrontation avec ses émotions complexes et cette étincelle qui naissait au fond d’elle, une étincelle nommée Jade. Elle laissa échapper un soupir avant de répondre.
— Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je vienne.
Mais Jade insista.
— Et louper les fêtes de Boorman dont toute l’île parle, impossible. (Elle posa sa main sur l’épaule de son amie.) Ce sera juste l’occasion de s’amuser un peu. On peut y aller ensemble si tu veux.
Bien que l’idée de se retrouver à cette fête la remplissait d’appréhension, elle finit par accepter.
L’heure approcha. Lorsqu’elle ouvrit la porte, les yeux pétillants de Jade éveillèrent en elle une lueur d’émerveillement. Une attirance mutuelle capturée dans leurs regards complices s’installa. Bien que toujours réservée, Kit prit une profonde inspiration, se préparant à affronter la vie qui continuait de s’écouler autour d’elle.
Arrivées sur place, les deux amies se retrouvèrent immergées dans une ambiance féerique et envoûtante. Les guirlandes lumineuses, entourant la façade de l’entrepôt de Boorman, projetaient leur éclat dansant sur la robe étincelante de Jade, la rendant encore plus séduisante. À ses côtés, vêtue d’un pantalon élégant en toile noire et d’un chemisier de soie bleu marine, Kit rayonnait d’une aura de mystère et de charme.
Le son mystique des notes de musique, parfois douces et mélodieuses, parfois percutantes, mêlé aux odeurs enchanteresses du jasmin, portées par une légère brise, submergeaient Kit d’un sentiment de plénitude.
Les deux amies se mêlaient aux invités parés de tenues extravagantes, lorsque Boorman, toujours aussi excentrique, troquant son gilet orné de taches de peinture contre une veste aux motifs psychédéliques, un pantalon assorti, arborant des bijoux fantaisistes, les rejoignit. Il écarquilla les yeux, un sourire enthousiasme.
— Vous êtes resplendissantes !
Jade le regarda et répondit avec malice.
— Merci Boorman, mais n’en rajoute pas.
Il posa une main sur son cœur d’un air dramatique.
— Vous faites un magnifique couple.
Légèrement embarrassée, Kit répliqua rapidement.
— Nous sommes amies.
A l’instant même, une voix féminine empreinte d’excitation, s’éleva au loin.
— Jade !!!
Elora rayonnait d’une beauté irréelle. Vêtue d’un pantalon blanc qui soulignait harmonieusement sa démarche, assorti à un bustier de dentelles. Les lignes et la coupe sophistiquée de sa tenue, mettait en valeur sa grâce naturelle, caressée par la magie. Le visage illuminé d’un sourire radieux, elle s’empressa de prendre son amie dans ses bras. Dans un élan de joie, Jade fit les présentations.
— Elora, je te présente Kit.
Kit esquissa un sourire chaleureux.
— Kit, voici Elora, la magicienne des pâtisseries de l’île et notre précieuse boulangère. C’est elle qui fournit notre resto en pains.
— Mesdemoiselles, je ne voudrais pas interrompre ce magnifique moment sentimental, mais si vous voulez bien vous diriger vers le buffet. S’exclama Boorman en écartant les bras, dévoilant les mets copieux qui n’attendaient qu’à être dégustés.
— Très bonne idée, je meurs de faim. S’exprima Elora avec enthousiasme.
Kit découvrait un buffet aux mille couleurs, des pyramides de fruits exotiques, aux côtés de rivières de chocolat fondus s’écoulant le long de fontaines gourmandes, ainsi que de véritables sculptures comestibles aux noms paradisiaques. Une variété de plats à base de fruits de mer, des cocktails rafraîchissants et phosphorescents.
— Tu as raison, Jade, Boorman ne fait pas les choses à moitié !
Jade prit une brochette de fruits de mer délicatement grillés qu’elle tendit à Kit.
— Tiens, goûte moi ça.
Une explosion de saveurs caressa chaque papille de sa langue, entre les sensations salées et la tendresse des fruits de mer grillés, épicés. Kit se sentait transporter dans un océan de délices. Son regard croisa celui de Jade, créant une connexion sensorielle silencieuse entre les deux jeunes femmes.
— J’ignorais que derrière cet être excentrique, se cachait un fameux cuisinier.
Elora s’empressa de répondre à Kit.
— Oh non, ce n’est pas Boorman qui a préparé tous ces plats mais son ami et mon boulanger : Lori.
Kit sourit avant de répondre.
— En tout cas ce Lori semble être un artiste en cuisine. On dirait que chaque plat est une œuvre d’art comestible. Et toi, Elora, quelle est ta spécialité ?
Elora rit doucement.
— Mes pâtisseries. Elles ont une petite touche féerique, en particulier mes muffins. .
Jade ne put s’empêcher d’intervenir et d’ajouter espièglement.
— Tu es bien modeste Elora. Lori n’a pas cuisiné tout seul et les noms de chaque préparations te reviennent de droit.
Embarrassée, la jeune femme changea de sujet.
— Je te souhaite la bienvenue Kit dans notre univers enchanté. Laisse-toi te perdre dans la magie qui t’entoure.
A l’instant même, un jeune homme arriva, avec une élégance décontractée et un sourire malicieux. Il ajusta légèrement sa veste, regarda Kit avec un air de curiosité et déclara d’une voix douce et mélodieuse.
— Si la magie ne t’a pas encore envoûtée, princesse, peut-être qu’une mélodie poétique pourrait y remédier.
Tout en s’exprimant, il s’approcha de Kit et lui fit une révérence, déposant un doux baiser sur le dos de sa main.
— Permets-moi de me présenter : Graydon.
La jeune femme fut troublée par cet homme aux longs cheveux noirs flottant sauvagement autour de son visage, une barbe naissance accentuant son allure soignée et élégante, faisant de lui, un être issu d’une époque révolue. Il arborait un costume aux tons sombres, agrémenté d’une chemise de satin blanc. Son gilet, orné de motifs de fleurs de lys, et un fin foulard de soie, accentuaient son style aristocratique.
Elora sourit et répondit à Kit avec une pointe d’humour.
— J’ignore pour quelle raison mais il a toujours tendance à se prendre pour un prince des temps anciens. (Elle se tourna gracieusement vers Graydon) Mon poète princier. Lui dit-elle avant de l’embrasser.
Graydon lui répondit amoureusement.
— Tu rayonnes d’élégance mon amour. J’adore lorsque tu portes ce pantalon et ce bustier raffinés. Ils magnifient l’éclat de tes yeux et ton charme naturel.
Exaspérée, Jade répliqua.
— On va faire un tour. Dit-elle avant de s’éloigner avec Kit.
Les deux amies se laissaient emportées par la magie envoûtante de la fête, perdues dans la féerie d’une foule vibrante au rythme de la musique. Les boissons enivrantes phosphorescentes projetaient une lueur verdoyante, rappelant des lucioles dansantes en pleine nuit dans une forêt enchantée. A chaque gorgée, une explosion fruitée de saveurs exotiques, embrasait le palais. Chaque sourire échangé, chaque silence partagé tissait un lien émotionnel qui se resserrait. Kit sentait le poids de ses émotions s’intensifier, crescendo, passionnels, au fil de ces moments partagés avec Jade. Leurs regards se croisèrent, reflétant une lueur de tendresse complice.
Un peu plus tard dans la soirée, tous se retrouvèrent assis autour d’un feu de camp dont les flammes dorées se mêlaient au bleu de la nuit étoilée. Graydon jouait de sa flûte, accompagné de musiciens locaux qui improvisaient une douce mélodie. L’air était chargé d’arômes, mélanges de la fumée du feu de bois, du parfum salé de l’océan et des effluves d’encens évoquant un sentiment de mystère. La brise marine caressait doucement chaque membre du groupe, apaisante. Scorpia les avait rejoints, blottie contre Boorman, les yeux rivés sur Kit.
Alors que tous se laissaient bercer par la musique, Boorman prit une profonde inspiration et partagea quelques mots avec Kit.
— Les parents de Graydon dirigent la distillerie familiale la plus réputée de l’île depuis des générations. Ils attendent impatiemment que Graydon prenne la relève.
— Que veut faire Graydon ? Demanda Kit, curieuse.
Boorman sourit, tenant délicatement une tasse de thé infusé de plantes locales.
— Et bien, il préfère écrire des poésies, jouer de la musique. Sa grand-mère disait souvent que la musique est un baume pour l’âme. Il trouve son accomplissement dans les arts, contrairement à l’entreprise familiale conventionnelle.
Le visage de Kit s’assombrit légèrement, ses pensées errant inconsciemment vers Emma. Elle soupira avant de demander.
— Est-ce donc si difficile pour lui de concilier ses aspirations artistiques et les attentes de sa famille ?
Boorman haussa les épaules.
— Je suppose que c’est un combat quotidien auquel il doit faire face entre ses obligations et ses choix.
Kit acquiesça et inspira profondément, appréciant la brise marine et la chaleur du feu de camp. Elle vit dans l’histoire de Graydon son propre combat émotionnel.
La musique s’interrompit doucement et les musiciens posèrent leurs instruments. Scorpia se tourna vers Elora.
— Si tu nous racontais l’histoire du gardien de l’île.
Tout le monde l’encouragea chaleureusement.
— Ok. Il y a bien longtemps, un être cherchant la rédemption pour tous ces actes passés, se perdit en mer. Seul sur sa barque, voué à une mort certaine, il fut comme attiré par un appel lointain. Les esprits bienveillants, protecteurs de l’île et la nature venaient de lui sauver la vie. En découvrant les beautés de cet endroit, il se laissa guider par les chants dans chaque arbre, chaque feuillage, chaque ruissellement des vagues.
Considéré comme un lien vivant entre la magie et les habitants, il devint le gardien de l’île. Certains prétendent qu’il est toujours là, présent, son esprit lié à cet endroit enchanté. Dans des moments calmes au milieu de la nuit, il est possible d’entendre ses murmures dans le bruit du vent. D’autres prétendent avoir vu des lumières guidant les âmes perdues.
Lori arriva à l’instant même, tout en se joignant au groupe, il ajouta.
— Autant cette île possède un côté lumineux, salvateur, autant elle possède un côté qui engloutira quiconque dans les abysses de son âme.
Scorpia en colère s’emporta.
— Bon sang, Lori, tu viens de gâcher toute l’ambiance !
Mais Lori insista.
— Allez Scorpia, ne me dis pas que tu n’as jamais eu l’impression qu’il y avait quelque chose de sinistre.
Scorpia secoua la tête.
— Non, je ne ressens rien de tel. Cet endroit est une source de guérison et de paix. C’est tout ce qui compte pour moi.
— Très bien, pense comme tu veux. Mais chacun sait qu’il ne peut y avoir de paradis sans son côté sombre. C’est la dualité de toutes choses existantes. L’ombre ne peut exister sans la lumière.
Afin d’apaiser la tension, Boorman se leva et invita chacun à le suivre.
— Mes fidèles amis, il est temps d’honorer notre tradition des lanternes à souhaits.
Il les guida vers un lieu où des tas de lanternes scintillaient comme des feux follets.
Jade, dont le visage était baigné par la douce lumière d’une lanterne, partagea avec Kit les secrets de cette coutume enchantée.
— C’est une ancienne tradition. On écrit sur ce petit parchemin notre souhait, qu’on dépose dans cette lanterne. On relâche le tout dans le ciel, et l’univers le réalise. Tiens, à ton tour.
Elle donna à Kit un petit bout de parchemin et une lanterne. Cette dernière hésita, sceptique à cette idée, et murmura.
— Un souhait… Entre le possible et l’imaginaire.
Enthousiasmée par le côté mystique de l’instant, Jade poussa son amie à accepter.
— Tu as bien un souhait, Kit. Tout le monde en a un.
— Après tout, nous sommes sur une île magique. Répondit-elle en souriant.
Kit prit le petit bout de parchemin et la lanterne et se lança dans cette aventure. Au fur et à mesure qu’elle écrivait son souhait, il lui semblait que ce geste intime était porteur de sens, comme si chaque mot posé sur ce petit bout de parchemin la reliait simultanément à Emma tout en la libérant de sa souffrance.
Alors qu’elles lancèrent ensemble, chacune leur lanterne, observant leur ascension jusqu’à ce qu’elle disparaissent dans le fond étoilé, Kit, les yeux rivés vers son souhait, laissa une pensée légèrement mélancolique tournée vers Emma.
Graydon les extirpa de leurs songes en les entourant toutes les deux de ses bras, et avec un grand sourire, partagea l’existence d’une présence mystique à la fête.
— Mesdames, seriez-vous partantes pour une escapade en territoire mystique. Une source sûre m’a affirmé que la diseuse d’aventure la plus exceptionnelle de l’île est présente à la soirée.
Kit et Jade échangèrent un regard. Sans leur laisser le temps de réagir, Graydon les guida à travers la foule, dirigeant leur attention vers une petite tente située à l’écart. Les voiles rouges dansaient avec la brise nocturne, laissant filtrer une lueur tamisée
Avant de les laisser, il s’exprima avec passion.
— Prêtes à vous laisser guider dans les méandres du spiritisme ?
— Je crois qu’en matière de magie ou appelez ça comme vous voulez, ça ira pour moi. Répondit sèchement Kit.
Mais Jade, les yeux pétillants d’excitation, n’écoutait plus son amie.
— Absolument Graydon, nous sommes prêtes. Dit-elle avec engouement.
Elle ignora le regard sceptique de Kit et se dirigea vers la petite tente. Cette dernière soupira avant de la suivre et se murmura à elle-même : « Tu ressembles trop à Emma, Jade. »
Graydon, les laissa, un clin d’œil et un sourire en coin.
A l’intérieur, une femme énigmatique, les attendait, assise à une petite table ronde drapée d’un voile de velours blanc, sur laquelle reposaient divers outils ésotériques. Ses mains gantées de fines dentelles noires étaient jointes devant elle et son allure mystérieuse, accentuée par son long manteau sombre qui masquait presque tout son corps. Ses cheveux d’un noir profond, désordonnés, encadraient son visage aux traits indiscernables, dissimulé par la lumière vacillante des bougies posées sur la table.
D’un geste gracieux de la main, elle invita les deux amies à s’asseoir. Les jeunes femmes s’exécutèrent, se regardant l’une et l’autre, silencieuses avant de prendre place.
La diseuse d’aventure prit doucement la main de chacune, ses doigts gantés glissant tendrement sur leur peau. Malgré l’aura de mystère qui l’entourait, cette femme semblait empreinte de bienveillance. Lorsqu’elle s’exprima, sa voix douce et mélodieuse résonna comme un écho dans leur esprit.
Tout en murmurant, elle leur dit :
— Nous allons explorer ensemble les profondeurs de votre être, là où résident vos aspirations les plus secrètes et vos peurs les plus enfouies. Je vous invite à vous abandonner à cette expérience, à vous laisser aller et à faire confiance au processus. Soyez ouvertes et honnêtes envers vous-mêmes.
Elle ferma les yeux et inspira profondément pour harmoniser ses propres vibrations avec celles de Kit et Jade. Après quelques secondes, elle releva les paupières et fixa les deux amies mais son attention se portait particulièrement sur Kit.
— Il y a tant d’ombres dans ton regard Kit, le passé qui s’entremêle au présent, liés tous deux par une forte douleur de l’âme, un fardeau que tu ne peux plus porter ni cacher derrière ce bandage.
Kit frissonna à l’entente de ces mots, les lumières des bougies vacillant au rythme de son cœur angoissé. Sa voix tremblait légèrement lorsqu’elle demanda :
— Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous mon nom et que savez-vous de ma douleur ?
Préoccupée par ce qu’elle venait d’entendre et la réaction de son amie, Jade posa délicatement une main réconfortante sur son bras tout en lui murmurant avec douceur :
— Ça va aller, Kit. Ce n’est qu’une séance.
La diseuse d’aventure esquissa un léger sourire en observant la réaction de Jade puis inspira profondément avant de répondre à Kit.
— Je suis la messagère du passé et du présent. Je perçois au-delà des apparences et ressens les émotions les plus profondes de l’âme. Ta douleur est si visible dans ton aura, une souffrance qui te hante depuis bien trop longtemps. Subsistent, une absence, un amour, tous deux inachevés. Ton père connaissait les mystères de cette île. Ta bien-aimée Emma a laissé en toi une flamme qui te consume.
Les mots frappèrent Kit comme un coup de poing glacial à l’âme. Son cœur battait la chamade, balayant toute tentative de calme intérieur. Ne sachant plus quoi penser ni quoi ressentir, entre colère, tristesse, et peut-être l’espoir. Elle tenta de dissimuler ses émotions mais le ton de sa voix la trahissait lorsqu’elle demanda :
— Mon père… Que savez-vous sur mon père ?
Stupéfaite par l’évolution de la séance, alors qu’elle prenait conscience de l’intense douleur liée à ce père absent qui tourmentait l’âme de son amie, Jade resserra son étreinte sur le bras de Kit pour lui témoigner sa présence et son soutien, lui adressant un regard empreint de sollicitude.
La diseuse d’aventures continua de s’adresser à Kit d’une voix douce et apaisante.
— Explore cette île, Kit, découvre ses mystères, plonge au plus profond de ton âme. Il est temps de libérer ces émotions et ces pensées qui te retiennent. N'aie pas peur de ce que tu pourrais découvrir, car c'est dans l'exploration de tes vérités les plus profondes que tu trouveras la paix.
Prise de rage, une tempête de fureur tourbillonnant en elle, Kit se leva brusquement.
— Ça suffit !!! S’exclama-t-elle en partant.
Jade se retourna vers la diseuse d’aventure, le visage marqué par l’inquiétude.
— Désolée.
Mais avant qu’elle ne puisse quitter la pièce, la femme mystérieuse l’interpella.
— Vous étiez destinées à vous retrouver en ce lieu, Jade. Vos destins sont intimement liés.
*******
Submergée par ses émotions, Kit décida de s’isoler, marchant au milieu de cette foule ivre et joyeuse, elle sentit comme un appel mystérieux qui la guida vers l’entrepôt de Boorman.
Alors qu’elle explorait cet endroit insolite, temple de tas d’objets plus étranges les uns que les autres, les lumières vacillèrent, créant des ombres dansantes sur chaque étagère. Ses pas la menèrent vers la moto. Elle s’adressa à Emma.
— Qu’est ce que je fous ici, Emma ? Je ne sais plus quoi penser, quoi ressentir.
Elle posa sa main sur le siège de la moto, ferma les yeux et se laissa emporter par le silence.
Soudain, une présence à ses côtés, brisa le calme de ses pensées. Kit rouvrit les yeux et vit une ombre s’approchant d’elle. Pendant un court instant, elle crut voir le visage d’Emma, mais lorsque la silhouette se précisa, elle réalisa que c’était Jade. Cette dernière lui adressa un regard compatissant.
— Je… Je suis désolée Kit de ce qui s’est passé à la séance de spiritisme. Murmura-t-elle tendrement.
Mais devant le silence de son amie, le regard tourné vers la moto, Jade essaya de radoucir la situation.
— Tu vas la remettre en état ?
Kit prit une profonde inspiration et hocha la tête.
— Je ne peux pas.
— Kit, accepter l’offre de Boorman ne veut pas dire que tu trahiras la mémoire d’Emma. (Elle fit une pause avant d’ajouter.) Crois-tu qu’elle aurait souhaité que tu t’arrêtes de vivre ?
— Que sais-tu de ce qu’elle aurait souhaité ou pas ! Tu ne l’as connais pas !
— Kit, écoute-moi, je…
Jade tenta de la calmer, mais Kit, les poings serrés, prit une profonde inspiration, ses émotions bouillonnaient toujours en elle et coupa court la conversation.
— Venir ici fut une véritable erreur !
Elle partit, laissant Jade seule, silencieuse, méditant sur ce qui venait de se produire.
Lorsque la jeune femme regagna son groupe d’amis, Scorpia ne put s’empêcher d’intervenir en voyant le visage de sa sœur marqué par la tristesse.
— Où est-elle ? Demanda Scorpia d’un ton sec.
— Arrête, je n’ai ni l’envie ni la force de me disputer avec toi. Répondit Jade exaspérée.
Afin de calmer la tension entre les deux sœurs, Elora s’adressa à Jade avec une grande douceur.
— Viens avec moi.
Elle l’éloigna de sa sœur et commença à la questionner.
— Que s’est-il passé ?
— J’ai blessé Kit involontairement en mentionnant Emma. Elle s’est enfermée dans sa colère. Répondit-elle tristement.
Elora lui prit les mains.
— C’est douloureux pour elle, coincée entre ses émotions passées et le présent. Retrouve-la. Dis-lui simplement que tu regrettes. Je ne pense pas que sa colère soit dirigée contre toi mais plutôt contre elle-même.
*******
Kit marchait le long de la plage baignée par la lueur de la lune, cherchant un peu de solitude pour apaiser son esprit. Elle fixait l’horizon où les étoiles, scintillant à la surface de l’océan, berçaient son âme avec la douce mélodie des vagues. La solitude et la contemplation de cette immensité naturelle étaient pour elle un refuge face à la tempête émotionnelle qui la submergeait. Lorsqu’elle tourna la tête, son regard croisa celui de Jade, immobile, à quelques mètres. Sans un mot, un torrent d’émotions passa entre elles. La brise légère caressait leurs visages et accompagnait les pas de Jade, un écho de tendresse vibrait dans l’air de cette nuit magique.
Elle s’arrêta près de Kit et leurs yeux se fixaient mutuellement. Elle s’exprima tendrement.
— Je suis désolée Kit, mon intention n’était pas de te blesser. Je sais combien c’est difficile pour toi, cette souffrance que tu traverses.
Jade lui prit doucement la main. Kit frissonna involontairement à ce contact et contre toute attente, accueillit ce geste en resserrant ses doigts autour de ceux de Jade.
— Je suis désolée Jade de m’être emportée de la sorte. Je ne sais pas comment faire face à tout cela, mes émotions, ma douleur.
— Tu n’es pas obligée d’y faire face seule.
Kit esquissa un léger sourire, puis s’abandonna contre Jade. Les deux femmes restèrent silencieuses, se laissant bercer par la douce mélodie des vagues. Les battements de leur cœur s’accordaient, et un sentiment de paix les submergea. La lune éclairait leurs silhouettes. Elles restèrent, ainsi, enlacées profitant de cet instant.
*******
Seule, chez-elle, Kit ne pouvait chasser de son esprit les paroles de la diseuse d’aventure. Assise sur son lit, elle tenta de comprendre le sens de ses propos.
Elle se murmura à elle-même « Quel lien mon père peut-il avoir avec cette île ?.»
A l’instant même, elle plongea sa main dans la couverture de son carnet et en sortit la photo d’Emma. Tandis qu’elle observait le portrait, elle repensa à la vision de l’entrepôt.
« Étais-tu réellement là ? Cet endroit est en train de me rendre folle. » Pensa-t-elle, submergée par un mélange de confusion et d’appréhension.
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mesouvenirdetoi · 9 months ago
Text
Une chanson que j'adore…❤️🎶🎵🎶
Moi, si j'étais un homme, je serais capitaine
D'un bateau vert et blanc
D'une élégance rare et plus fort que l'ébène
Pour les trop mauvais temps
Je t'emmènerais en voyage
Dans les plus beaux pays du monde
Te ferais l'amour sur la plage
En savourant chaque seconde
Où mon corps engourdi s'enflamme
Jusqu'à s'endormir dans tes bras
Je suis femme et quand on est femme
On ne dit pas ces choses-là
Je t'offrirais de beaux bijoux
Des fleurs pour ton appartement
Des parfums à vous rendre fou
Et juste à côté de Milan
Dans une ville qu'on appelle Bergame
Je te ferais construire une villa
Je suis femme et quand on est femme
On n'achète pas ces choses-là
Il faut dire que les temps ont changé
De nos jours, c'est chacun pour soi
Ces histoires d'amour démodées
N'arrivent qu'au cinéma
On devient économe
C'est dommage, moi j'aurais bien aimé
Un peu plus d'humour et de tendresse
Si les hommes n'étaient pas si pressés
De prendre maîtresse
Ah, si j'étais un homme
Je t'appellerais tous les jours
Rien que pour entendre ta voix
Je t'appellerais "mon amour"
Insisterais pour qu'on se voit
Et t'inventerais un programme
À l'allure d'un soir de gala
Je suis femme et quand on est femme
Ces choses-là ne se font pas
Il faut dire que les temps ont changé
De nos jours, c'est chacun pour soi
Ces histoires d'amour démodées
N'arrivent qu'au cinéma
On devient économe
C'est dommage, moi j'aurais bien aimé
Oui, un peu plus d'humour et de tendresse
Si les hommes n'étaient pas si pressés
De prendre maîtresse
Ah, si j'étais un homme
Je serais romantique
Source : Musixmatch
Compositeurs : Diane Tell
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