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Sortir autour de Paris
Si vous avez prévu de venir passer un long séjour sur Paris cela peut-être l'occasion de faire des excursions en banlieue afin de découvrir les nombreux sites franciliens dignes d'intérêt.
Facilement accessibles par la voiture ou par les transports en commun ils vous permettront de vous évader pour quelques heures, voire pour une journée, du tumulte parisien.
Les parc et les jardins
L'Ile-de-France a la chance de compter de nombreux espaces verts, qu’ils s'agissent de parcs de châteaux, de jardins spécialisés, de bases de loisirs ou de forêts protégées ou squares urbains, cette diversité agricoles permet à tous de s'offrir des escapades au calme dans la nature.
Dans la Seine-et-Marne : jardins du château de Fontainebleau, jardin de Vaux-Le-Vicomte, jardins de Champs-sur-Marne, roseraie de Provins, domaine de la Grange Prévôté, jardin-pépinière du Point du Jour, jardin de sculptures de la Dhuys, parc de Rentilly, jardin Bourdelle, parc des Capucins, jardin Bossuet, jardin du cloître de Donnemarie-Dontilly, parc Debreuil, parc des Frênes à Montévrain, parc naturel du Pâtis, parc de la Fontaine aux Pigeons
Dans le Val-de-Marne : parc et roseraie de L’Haÿ-les-Roses, parc des Lilas, parc du Plateau à Champigny, espace naturel de la Pierre-Fitte, parc des Hautes-Bruyères, parc du Rancy, parc de la Saussaie, jardins de Chevilly, le parc des Marmousets, parc Watteau, le parc Dupeyroux, terrasse panoramique de Chennevières, parc de la plage bleue, arboretum de Joinville, parc du Morbras, bois de Vincennes et parc floral, jardin d'agronomie tropicale, parc des Cormailles, parc du Coteau
Dans le Val-d’Oise : Jardins des 5 sens à Pontoise, parc de Marcouville, parc de l’abbaye de Maubuisson, parc du château d’Ecouen, parc de l’abbaye de Royaumont, parc du château de Stors, jardins du château d’Ambleville, domaine de Villarceaux , parc du château de Champlâtreux, Jardin Japonais (Aincourt)
Dans les Yvelines : château de Saint-Germain-en-Laye, Domaine du trianon et Hameau de Marie-Antoinette, Arboretum de Chèvreloup, domaine national de Rambouillet, domaine de Marly-le-Roi, abbaye des Vaux de Cernay , château de Dampierre-en-Yvelines, Serres d'Auteuil
Dans les Hauts-de-Seine : domaine de Sceaux, domaine de Saint-Cloud, Bois de Boulogne et Parc de Bagatelle, jardins d'Albert Kahn, parc Edmond de Rothschild à Boulogne, Parc de l'Amitié, Parc des Impressionnistes, parc du château de la Malmaison, parc du Bois-Préau et domaine de la Malmaison, Jardin japonais d'Ichikawa, arboretum de la Vallée-aux-Loups
Dans la Seine-Saint-Denis : parc Georges-Valbon, parc du Sausset, Ile-Saint-Denis, parc de la Poudrerie, parc des Docks, parc de la Bergère, parc de la Fosse-maussoin, parc Jean Moulin, parc de la Haute-Ile, forêt de Bondy, bois de Bernouille, serre Wangari, parc Ballanger,j parc de Villetaneuse
Dans l’Essonne : jardin de Cocteau, jardin de la Chapelle Saint-Blaise, parc du Gâtinais, domaine de Chamarande, parc du château de Courances, domaine de Courson, arboretum de Vilmorin, domaine de Beauregard, Jardin botanique d'Orsay
Les châteaux et les domaines
L'Ile-de-France a la chance, grâce à son riche passé, d'héberger un impressionnant patrimoine. De nombreux châteaux et domaines se situent ainsi dans les divers départements, offrant un cadre magnifique pour des sorties culturelles. Ces visites historiques sauront vous dépayser et vous feront découvrir une autre facette de la région parisienne.
Les châteaux : Fontainebleau, Ferrières, La Roche-Guyon, Vaux-Le-Vicomte, Saint-Germain-en-Laye , Chantilly, Malmaison, Maisons-Laffitte, Champs-sur-Marne, Blandy-Les-Tours, Breteuil, Auvers-sur-Oise, Courances, Vincennes, Rambouillet, Monte-Cristo, Saint-Jean de Beauregard
Les domaines : Sceaux, Courson, Chamarande, Grosbois, Villarceaux
Les musées et les galeries
Si Paris reste la ville accueillant le plus grand nombre de musées en Ile-de-France les communes alentours ne sont pas en reste et détiennent, pour certaines, de remarquables collections. Des expositions temporaires viennent compléter cette offre artistique au fil des saisons, permettant de renouveler le plaisir de visiter ces lieux de culture.
Les musées d'Histoire : Musée Napoléon, musée de la Préhistoire, musée d'archéologie Nationale, Albert Kahn (Boulogne-Billancourt), Années 30 (Boulogne-Billancourt), Air et Espace (Le Bourget), Histoire Vivante (Montreuil-sous-Bois), Memorial de la Shoah (Drancy), Résistance Nationale (Champigny-sur-Marne), Archéa (Louvres), Archéologique du Val d'Oise (Guiry-en-Vexin), Histoire urbaine et sociale (Suresnes)
Les musées d'art : musée Bossuet (Meaux), École de Barbizon, , grande guerre (Meaux), Art naïf (Vicq), Fournaise (Chatou), Jouet (Poissy), Lambinet (Versailles), Cité de la Céramique (Sèvres), Art et Histoire Louis-Senlecq (L'Isle-Adam), Musée National de la Renaissance (Ecouen), Étampes, Le Cube (Issy-les-Moulineaux), le MACVAL
Les musées d'artistes : Maison Elsa Triolet-Aragon (Saint-Arnoult-en-Yvelines), Maurice Denis (Saint-Germain-en-Laye), Zola-Dreyfus (Médan), Photographie (Bièvres), Maison Jean Cocteau (Milly-la-Forêt), Paul Delouvrier (Évry), Propriété Caillebotte (Yerres), Maison de Châteaubriand (Châtenay-Malabry), Villa des Brillants (Meudon), Adrien Mentienne (Bry-sur-Marne), Fragonard (Maisons-Alfort), MAC/VAL (Vitry-sur-Seine), Maison d'art (Créteil), Villa Médicis (La Varenne-Saint-Hilaire), Maison Robert Doisneau (Gentilly), Maison Van Gogh (Auvers-sur-Oise), Tavet Delacour (Pontoise), Camille Pissarro (Pontoise)
crédits photos @lilstjarna
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23–02–23 Je me rends à ma séance de rééducation hebdomadaire pour soigner mes capsulites. Comme je me suis coincée une cervicale pendant la nuit, je demande au kiné s’il peut me manipuler le cou. Il me saisit alors en me soulevant à bout de bras pour me faire traverser toute la salle et me coller au mur - afin de réaligner ma colonne, prétend-il. Puis il me redépose sur une table disponible. Un médecin passe pour m’ausculter. Il se contente d’imposer ses mains sur moi, puis repart en laissant sa note de honoraires : 168 €. Je m’étrangle : c’est cher pour une soi-disant auscultation que je n’ai pas demandée. Mon kiné me dit que j’ai de la chance qu’il soit passé car c’est le grand chef du service, le Professeur Bernouillou. Écarté par ses jeunes collègues, il erre à présent dans les couloirs du service.
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Aviones de Papel
Hoy les traemos un recordatorio de esta actividad simple y tan enriquecedora. Aviones de papel . Uno piensa en ello y dice "ahh pero si los habré hecho ". Pero se han puesto a reflexionar sobre todo el trabajo que hacen los niños con esta sencilla actividad ? Veamos . Que trabajamos cuando hacemos aviones de papel ... El trabajo de la mano Ya hablamos en varias oportunidades que la mano es la herramienta del a inteligencia. El trabajo manual permite al cerebro afianzar el aprendizaje y le da plasticidad. Así como los origamis o papiroflexia permite el desarrollo de la motricidad fina, la precisión en el doblado, la calidad y destreza de las marcas que hay que hacer para dar la forma al avión mejorando la habilidad motora. Atención, concentración y paciencia Hacer un avión de papel que vuele requiere precisión . No sale bien a la primera, sobre todo cuando el diseño es un poco avanzado. Hay que intentarlo más de una vez, con persistencia y concentración, un paso faltaste o mal hecho nos hará volver al inicio. Geometria, matematica, algoritmos Armar un avion de papel es un algoritmo, secuencia de pasos que llevan a un fin concreto. Cada doblez viene acompañado de una forma y figura geometrica. Hay conceptos de fracciones, tamaños, lateralidad, espacialidad. "doble el pliegue derecho hasta el borde sin llegar a la mitad. " por ejemplo. Cada paso indica una secuencia numérica " haga lo mismo que en el paso uno". Lectura, analisis y comprension lectora. Hay que ver el dibujo, hay que leer las instrucciones, hay que entender y traducir esas palabras a una acción concreta. Y todo con un simple avioncito de papel. ¿Lo habían reflexionado antes? Nosotros tenemos un libro que va desde el clásico hasta complicados aviones que algunos hasta ahora no nos han salido como prometen. Les dejamos unas fotos para que vean. Hay un dibujo en Netflix "Pregunta a los Storybots", que tienen un capítulo que explica cómo vuelan los aviones. No encontré la versión en castellano pero les dejo un vídeo en inglés que encontré por youtube de este capítulo. Y para los peques más grandes un video del Principio de Bernouille que da sustento al porque vuelan los aviones de Proyecto G. Si lo quieren ver en la pagina del canal les dejo el link, hay muchos otros vídeos para disfrutar y completos ! http://encuentro.gob.ar/programas/serie/8035/1267?temporada=3#top-video Así que en la próxima oportunidad, a buscar papeles blanco o de colores y hacer volar avioncitos de papel !! Read the full article
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Resonancias matemáticas
[Leopold Godowski, Albert Einstein y Arnold Schoenberg en el Carnegie Hall de Nueva York en 1934]
Conocido sobre todo por sus trabajos sobre historia de las matemáticas, Eli Maor traza un recorrido histórico de la relación entre música y ciencia
Leonhard Euler (1707-1783) es uno de los científicos más prolíficos de la historia. Su Opera Omnia ocupa más de 80 volúmenes, la mayoría dedicados a todos los aspectos de las matemáticas y la física que se conocían en su tiempo, de la teoría numérica a la mecánica, la astronomía o la topología. Pero Euler también cultivó la filosofía y trató de presentar y desarrollar una nueva teoría de la música. Fue con un libro editado en 1739, Tentamen novae theoriae musicae, del que alguien dijo que “contenía demasiada geometría para los músicos y demasiada música para los geómetras”.
En realidad, la relación entre la música y los hombres de ciencia se remonta a los pitagóricos, que hicieron del número el sostén y sustancia de todo el universo, y de la música, la manera que ese universo tenía de revelarnos la armonía matemática que le daba forma. Por supuesto, se trataba de una música perfecta, absoluta, y por ello abstracta, que no podía escucharse (los discípulos de Pitágoras decían que el maestro sí podía hacerlo): era la armonía de las esferas. Aristóteles reaccionó contra esta visión metafísica del hecho musical y uno de sus alumnos, Aristóxeno de Tarento, afirmó ya en el siglo IV a. C. que los intervalos musicales debían juzgarse sólo por el oído y no a través de la especulación numérica.
Sin embargo, a principios del siglo VI de nuestra era, Boecio consagró y difundió en su De institutione musica la teoría pitagórica, y la armonía de las esferas se convirtió en un tópico de la cultura occidental que ha ido persistiendo, de un modo u otro, hasta nuestros días.
“La forma musical se parece a las matemáticas”, dijo Stravinski y, por supuesto, en la música hay proporciones y formas que se apoyan en el número. Matemáticas y música tienen además una terminología común: armónico, inversión, progresión, frecuencia, serie... Partiendo de este hecho, el matemático israelí Eli Maor ha publicado este breve ensayo que, con perspectiva histórica, se fija en algunos hechos esenciales de esa larga relación entre el número y la música, un ensayo del que cabría decir que acaso contiene demasiadas fórmulas para los músicos y demasiados errores musicales como orientación de matemáticos.
Algunos de esos errores son meras anécdotas (por ejemplo, es a Mozart y no a Haydn a quien se atribuye aquello de que “C.P.E Bach era el padre y todos los demás los niños”), pero en otros casos se trata de incomprensiones y olvidos flagrantes cuando no de aseveraciones que rozan lo temerario o lo estrafalario. Afirmar que antes de Beethoven los compositores se limitaban a usar “acordes consonantes o agradables”, porque toda la música estaba pensada “para entretener” resulta desconcertante. Decir que fue al principio del siglo XIX cuando las tonalidades comenzaron a asociarse con atributos emocionales es olvidar la extensa literatura barroca en torno a la retórica y la teoría de los afectos.
Sí tiene razón Maor cuando afirma que las tonalidades no son otra cosa que marcos de referencia y que los doce tonos de la escala cromática son objetivamente siempre los mismos, pero luego cae en notables contradicciones cuando niega las diferencias a la hora de la escucha incluso entre modo mayor y menor, y a la vez afirma (seguramente, con razón) que biológicamente estamos necesitados de esos marcos de referencia para dotar de significado a lo que escuchamos. No es ambiguo aquí el ensayista israelí, que arremete contra Schoenberg sin disimulo, aunque algunos de sus argumentos sean tan pueriles como el “sondeo” de visitar una tienda de discos para ver cuántos de Schoenberg estaban a disposición del público. En fin, no parece tampoco que citar a cuatro personalidades tan dispares como las de Babbitt, Boulez, Cage y Messiaen como “devotos seguidores” del maestro vienés sea ni cierto ni útil.
Y pese a todo, este librito me ha resultado enormemente inspirador. Del trabajo teórico de la escuela pitagórica sobre los intervalos, que suponía una primera intuición sobre las operaciones logarítmicas, a la búsqueda de Einstein de su teoría universal de “campo unificado”, hay un recorrido fascinante en una relación en la que la música parece ser siempre la que tiene más que aportar: así en el trabajo de Joseph Sauveur (¡un científico sordo!) sobre la acústica y el descubrimiento de que los armónicos eran un fenómeno físico (pasados los siglos podrían aplicárseles el teorema de Fourier o los descubrimientos de Helmholtz), en los esfuerzos en torno al temperamento y la afinación (¡un problema tan práctico!) o en el apasionante debate sobre la vibración de las cuerdas que en el siglo XVIII movilizó las energías de Bernoulli, Euler, D’Alembert y Lagrange. Si es usted matemático, acérquese a conocer la deuda que su ciencia tiene con el arte de los sonidos; si es músico o melómano, ¡a por las fórmulas!, que tampoco son tantas.
[Diario de Sevilla. 14-10-18]
La música y los números. De Pitágoras a Schoenberg. Eli Maor. Trad. Inmaculada Pérez Parra. Turner Noema. Madrid, 2018. 182 páginas. 20 euros
#eli maor#leonhard euler#milton babbitt#pierre boulez#olivier messiaen#john cage#mozart#haydn#carl philipp emanuel bach#armold schoenberg#albert einstein#lagrange#d'alembert#bernouille#boecio#aristóteles#aristóxeno de tarento#libros#books#turner#joseph sauveur#helmholtz#fourier#música#music#beethoven#stravinski
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Chapters: 3/? Fandom: からくりサーカス | Karakuri Circus Rating: Mature Warnings: Graphic Depictions Of Violence Relationships: Lucille/Pantalone Characters: Eiryo Ashihana, Columbine (Karakuri Circus), Pantalone, Lucille Bernouille Additional Tags: Attempted Sexual Assault, Period Typical Bigotry, Period Typical Violence, Enemies to Lovers, Lovers To Enemies, I may be evil but I'm not an asshole Summary:
You know, I could have started posting my Karakuri Circus fics with a nice, sweet, George/Ashihana fic. Instead, here’s a weird-ass “these two people would be horrible for eachother, but I can’t think of a better partner” fic. Involving the two oldest (looking) characters in the cast.
I mean, Badass Grandma and Evil Grandpa are the best, am I right?
#karakuri circus#fanfic#lucille/pantalone#just for clarification#pantalone is not involved in the assault#it just fucks him up#and gives him another reason to hate humanity#he respects lucille though#even if she's a dick to his friends#these dorks
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Le Bois de Bernouille : l’histoire d’une lutte réussie dans les années 90
Bien avant les luttes contre les grands projets inutiles et imposés, comme le centre commercial parc d’attraction d’Europacity ou l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, bien avant même que le mot ZAD (zone à défendre) ne soit inventé, la lutte écologique existait déjà en Île-de-France, dans la ville de Coubron en Seine-Saint-Denis. Dans les années 90, les habitants ont réussi à sauver le Bois de Bernouille, menacé par l’exploitation d’une carrière de gypse par l’usine placoplâtre de Vaujours, qui se targue aujourd’hui d’être le premier complexe plâtrier au monde.
La lutte commence en 1978 et va durer 12 ans. A l’époque, les militants nouent des contacts, montent une équipe, sensibilisent le public et proposent des solutions alternatives. Tout cela sans internet ni réseaux sociaux jusqu’à l’apogée de la lutte en 1990.
L’association de défense de l’environnement et de la sauvegarde du bois de Bernouille (A.D.E.S.B.B.) se créée en 1979, pour s’opposer à l’exploitation à ciel ouvert de la carrière, qui n’était pas prévue dans le projet initial. Un journal le « Fer de lance » est lancé et la première manifestation dans les rues de Coubron a lieu le 20 avril 1980. Le début de la lutte n’est pas facile. Les rares manifestations publiques n’attirent pas les foules et les réunions du conseil municipal abordant le sujet se font devant une salle quasi vide.
L’année suivante, l’étau se resserre autour des bois alentours, qui sont défrichés les uns après les autres. Deux options sont alors choisies. Tout d’abord la voie juridique avec la municipalité qui attaque devant le tribunal administratif l’autorisation de défrichage et dénonce l’autorisation d’exploiter à ciel ouvert. Puis la lutte sur le terrain et l’action collective via l’A.D.E.S.B.B. Un double travail qui porte ses fruits : en 1985, l’opinion publique locale s’oppose au projet. Malgré cela, l’année suivante le ministre de l’écologie, Charles Guillery et le préfet M. Aurousseau donnent leur accord. De nouvelles actions en justice commencent et les manifestations sur le terrain continuent.
Le 13 février 1990, les procédures juridiques sont déboutées et le tribunal administratif autorise le défrichage en faveur de l’entreprise. Du 19 au 20 mars 1990 des bulldozers saccagent plusieurs hectares du bois de Bernouille sous le regard impuissant de la population et de l’association, qui décide toutefois de résister et de continuer la lutte.
Dès le 22 mars, les militants bloquent la RN3 pour éviter le retour des bulldozers. Une voiture sonorisée fait le tour des rues de Coubron pour prévenir les habitants du saccage en cours. D’autres actions « spectaculaires, faciles à médiatiser et qui rendent sympathique la lutte » sont votées le lendemain en assemblée générale de l’association. Le 23 mars, un carrefour est occupé. Le lendemain la population locale découvre le bois saccagé. Nouveau blocage la RN3. Le 25 mars une opération escargot est menée à hauteur de l’usine Placoplatre. La presse locale et nationale relaie enfin la lutte, qui connaît son apogée le 27 mars 1990, avec le blocage de l’autoroute A3 à hauteur de la porte de Bagnolet à Paris, provocant des bouchons monstres.
Le Bois de Bernouille
Le 13 mai, plus de 2000 personnes se rassemblent sur la place de Coubron pour manifester leur opposition à cette carrière à ciel ouvert. Une rue est baptisée « Bernouille ». Les curieux affluent, tout comme la presse. Une pétition est lancée, récoltant près de 23 192 signatures, homologuées par un huissier. Un chiffre considérable pour cette petite ville de Seine-Saint-Denis de moins de 5000 habitants. L’émission « Envoyé Spécial » fera même un reportage baptisé « massacre à la tronçonneuse » lors de cette journée. L’entreprise confira plus tard avoir sous-estimé la force de l’opposition.
Depuis le début du conflit à la lisière du bois, ce qu’on appelle « le site » accueille dès 1990 une cabane, toujours debout aujourd’hui sous la forme d’un mémorial. Elle sera construite près de l’accueil et deviendra le point de rassemblement des bénévoles, des militants, des sympathisants, mais aussi de visites plus politiques de soutien. Qu’il vente, qu’il neige, qu’il pleuve le site sera occupé tout au long de la lutte. Une ardoise rappelle d’ailleurs le nombre de jours d’occupation. En plus du journal l’Age de Fer, des banderoles, des pin’s, des autocollants, des affiches, des t-shirts sont crées à l’effigie de l’A.D.E.S.B.B. Certains habitants des villes environnantes viennent y planter des arbres, une mini-zad avant l’heure. Le préfet parlera même d’un « nid insurrectionnel ».
Finalement, en juillet 1990, le conseil général de Seine-Saint-Denis tranche en faveur des défenseurs du bois de Bernouille. Le 9 juin 1991, l’A.D.E.S.B.B rend le chemin De Montauban qui mène au bois et crée un parcours santé et un sentier botanique. Tout un symbole.
Aujourd’hui l’A.D.E.S.B.B, devenu Coubron Environnement, poursuit son combat. Car l’usine de Placoplatre lorgne toujours sur le bois de Bernouille, assurant que son exploitation pourrait créer des emplois. Pour moi, cette histoire est aussi un héritage. A l’époque, j’avais 6 ans et je participais sans le savoir, en compagnie de mon père, à la première lutte d’une vie militante que je ne soupçonnais pas. 27 ans plus tard, à une quinzaine de kilomètres de Coubron, je me prépare à une autre action : la lutte contre Europa City. Cette fois, les exploitants de gypse sont remplacés par Auchan et un milliardaire chinois, qui veulent construire un centre commercial de luxe avec piste de ski et aquarium géant. Il ne s’agit plus de détruire un bois mais des terres agricoles parmi les plus fertiles d’Île-de-France. Mais comme pour le bois de Bernouille, rien n’est joué ! Je vous invite à nous rejoindre massivement lors d’une grande journée d’action le 21 mai contre ce grand projet inutile et imposé !
Notes. Les informations citées sont issues du livre distribué aux militants membres de l’association de l’époque. J’ai pris le parti pris de ne pas citer de noms et de moins mettre l’accent sur le volet politique. Si vous souhaitez avoir plus de renseignement vous trouverez ci-dessous le lien du site internet de Coubron Environnement.
Sylvain
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Home Work
My new kidney is far from the blessing it’s supposed to be. I just have gotten my fifth infection. In the beginning I was re-admitted into hospital, but on the third infection I was simply sent home with 10 antibiotic pills that did get me out of bed after several days, but when the pills ran out, I had a week, maybe and a half, and my temperature exploded within half an hour into the 39 degrees fever. Today again I was due to clinic, yesterday evening I had 39.3 fever, but this morning I had 36,4 and decided, with the courage of desperation, to drive the 80 km from Lisdoonvarna, and another 80 km back. You have no idea how sick I am of this whole transplant operation. And the very worst was the time in between when I did feel up to activity.
So I thought out a construction, that I could build against the back of my house. But simple and effective as it may seem, on the meadow in Fanore, where I lived in my van for 9 years on the edge of Galway Bay, I have come to learn the power of the wind. And when I heard the gusts of wind, often with rain, pounding on the windows, I knew this was at best a summer solution. This is best illustrated by 3 flat side views that I made to get a grip on the construction. I hope to have this finished by the summer. It will take a multiple of the investments I put into the studio, but I’ll have a lot more room, specifically for the travel edition of my latest waterwing, the DDWW, with a fluid leading edge, a Bernouill based flow excelleration and assisting Venturi slits.
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