#beaux garçons
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Le petit tour sur eux-mêmes mi-gêné, mi-excité que font les garçons quand on leur dit qu'ils sont beaux/bien sapés >>>>>>>
#wolfie made a statement#boys#j'adore parce que je dis de facon indifférenciée aux filles qu'elles sont trop belles et aux garcons qu'ils sont trop beaux#et la GÊNE des garçons#THEY DO BLUSH
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Les super beaux slips de David Ortega, ce magnifique garçon dont la beauté et les slips me sont tellement délicieux !
#david ortega#delicious breifsguys#beau mec sexy#sexy briefs#male beauty#white briefs#tightywhities#gay underwear#delicious bulge#profil#beautifull buttocks#beautifull ass#beautifull crotch
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Suite de notre soirée dans l’anse de Paulliles...
Avec Bob, nous avons prestement rejoint les filles déjà installées comme chez elles sur la mini piste de danse du club voisin, et visiblement déjà attirant tous les regards et attentions.
Je ne dansais pas souvent, préférant regarder (un parfum de Candaulisme dans mon attitude(?) et aimait réellement voir Ana surtout lorsqu’elle pouvait trouver un beau et bon danseur avec qui la magie du rythme pouvait opérer...J’aimais les admirer. Je n’étais vraiment pas bon danseur et ne voulait pas priver Ana de ses plaisirs, de son plaisir...Elle aimait danser jusqu’au bout de la nuit dès qu’elle le pouvait...Moi, j’étais heureux, un verre à la main, à les regarder et admirer...Aucune jalousie...Que du bonheur...Oui, il m’apparaissait alors un indéniable parallélisme de forme entre le Candaulisme et la danse...
Laisser sa partenaire choisir son cavalier... ;
La laisser être dirigée... ;
La laisser s’endiabler, aller au bout de son souffle, faire corps avec son partenaire, être enlacée, serrée par lui, être touchée, ...Bref oui beaucoup de similitudes me semblait-il en cet instant même.
Ana virevoltait et captait déjà tous les regards, assurément les envies ...
Pour l’instant elle dansait tout à tour quelques salsa et autre Mango endiablés de manière lascive avec tour à tour Clara et Laura, puis la soirée avançant et l’espace autour d’elles se resserrant, à trois...
Bob m’accompagna au début en partageant un verre au bar mais je me retrouvais seul rapidement car une de ses connaissances féminines de la plage et du jour l’avait invité à faire quelques pas sur un rythme et une musique tube de l’été...
Moi je me régalais réellement de voir Ana et nos nouvelles amies chalouper et onduler de leurs corps sublimes...
Je n’étais pas le seul d’ailleurs...
De nombreux aficionados s’aventuraient au plus près d’elles...
J’apercevais parfois, ce qui me faisait rire et même m’enchantait, quelques mains baladeuses taquinant les trois belles qui s’étaient maintenant tellement rapprochées qu’on aurait pu croire qu’elles ne faisaient qu’une...
Néanmoins à un moment, un des garçons présents près des filles, réussit à agripper Ana et à l’extraire du cocon des bras de Clara et de Laura qui continuèrent à danser tout en s’enlaçant tendrement et sensuellement...
Elles osèrent même un baiser intense qui loin de calmer les ardeurs des garçons dansant près d’elles, les virent littéralement être phagocytées par cinq ou six danseurs qui les encerclaient...
Elles furent ainsi acculées contre un mur et un peu isolées par le noir du bord de piste contrastant avec l’intensité des lumières festives éclairant le centre...
Ana dansait maintenant un peu à l’écart et sur la piste avec son cavalier, élégant et visiblement doué pour la danse...
Ils étaient réellement beaux...
Je souriais dès que je pouvais à Ana et elle me rendait ce sourire...
Manifestement elle prenait plaisir à danser avec ce jeune homme et à m’offrir, elle savait que j’appréciais, le spectacle de leurs corps enlacés et énivrés de musique.
A un moment, elle vint près de moi pour se rafraîchir et me présenter à son danseur du soir : « Daniel..., mon compagnon, mon chéri. Laurent, mon...mon partenaire de danse...Il danse super, tu as vu...Allez, on y retourne Laurent...Viens c’est un slow...Daniel nous rejoindra s’il veut... ».
Elle me donna un baiser appuyé dont je reconnaissais la saveur et surtout et aussi ce qu’il pouvait exprimer... : Laurent lui plaisait et elle ne comptait pas en rester à la danse...
On avait déjà vécu ce genre de trio sur un slow dans une boite libertine de notre région ...Je ne vous dis pas comment tout cela s’était terminé...
Bob ne revenant pas, au bout de quelques instants, je n’hésitais pas à les rejoindre sur la piste.
Ana avait manifestement déjà pris les choses en main comme elle savait si bien le faire et se frottait contre le sexe sûrement déjà tendu du jeune homme...
Pour être sûre de sa prise, elle tenait même fermement de ses deux mains ses fesses rebondies...
Ana savait toujours quand il fallait « ferrer » sa proie et prendre ce qu’elle devait prendre...
A mon approche, quasi à la toucher par derrière, je la vis se pencher à l’oreille du garçon malgré tout tendu (et pas que de son sexe...) pour, j’en étais certain, le rassurer et lui dire que je n’étais aucunement jaloux, bien au contraire...
Le garçon devait être incrédule, aussi Ana lui roula-t-elle une pelle majestueuse et impossible à en comprendre le sens profond pour celui qui en était l'objet...Tout avait et prenait sens avec Ana...
Pour ma part, voir Ana aussi lancée et échauffée, fort de ce que l’on s’était dit sur nos vacances et maintenant de notre philosophie de vie et carrément de la liberté de notre vie sexuelle, je levais discrètement sa robe et vint insérer mon mât tendu à l’extrême par la situation dans son sillon fessier et me laissé guider au rythme suave et entrainante de la musique et des mouvements de son cul diabolique...
Ayant remarqué en m’approchant d’Ana que les copines de Bob avaient elles aussi été prises en main par quatre ou cinq jeunes et entreprenants partenaires, je poussais délibérément Ana et Laurent, son danseur du soir, par des coups saccadés de mon sexe impatient de conquête, vers les corps déjà entremêlés de nos voisins et voisines...
Les filles se retrouvèrent comme par enchantement au centre de nous les hommes et le rideau humain que l’on pouvait constituer faisait parfaitement obstacle à la vue des autres danseurs présents dans la boite qui de toute façon étaient manifestement eux aussi affairés et pris dans des tourments et autres ballets érotico-sexuels...
J’appris et ait eu confirmation par Bob le lendemain qu’en fait cette petite boite de nuit était devenue au fil des soirées de cet été là, un des lieux libertins, si ce n’est le lieu libertin le plus côtés de la Côte Vermeille...
Pas franchement étonnant au vu de comment évoluait la soirée, même si totalement insolite devant l’absence d’endroits habituels et dédiés à certaines pratiques des clubs libertins, ou même à quelconque information, allusion par des néons, des enseignes, des recommandations, des vestiaires, du personnel, des préservatifs, des douches ...
Oui, un club sauvage, totalement débridé, libre et libéré...
Un peu étrange et peut-être même risqué pour qui aurait pu s’y aventurer par mégarde mais sa petitesse en avait fait un de ses atouts et seuls les connaisseurs et habitués y venaient, limitant ainsi du coup les problèmes qu’il y aurait pu avoir...
Au centre de toutes les attentions, les filles flattées, caressées et pelotées de toutes parts avec leur acquiescement et consentement, manifestant surtout leurs envies, se mirent à genoux en tripode et commencèrent de leurs mains habiles à sortir les sexes impatients et brûlants de tous ceux qui les entouraient...
Je vis qu’Ana s’était même retrouvée totalement nue tandis que Clara et Laura n’avaient plus de haut...
C’est ainsi sept belles et magnifiques queues bandantes et entreprenantes que nos trois belle eurent à honorer, nous faisant tourner tout autour d’elles, de leurs bouches avides et de leurs mains expertes...
Une nouvelle fois Ana fut la première à se redresser et à se positionner contre le mur lors de ma visite dans sa bouche : « A toi l’honneur mon Amour d’ouvrir le feu.. Je t’aime... ! »
Elle m’indiquait ainsi, de même qu’aux autres que c’était maintenant en levrette qu’elle voulait qu’on la prenne...
Ses amies l’imitèrent partageant entre elles trois, des baisers aussi savants et puissants que passionnés, pendant que chacun des mâles les saillissait tour à tour ou leur faisait minette à volonté ...
Le jeu dura un certain temps et même Bob et sa dernière amie vinrent se joindre à la ronde...
Toutes et tous exténués, nous nous réfugièrent à l’aube naissante dans la cahute de la SNSM que Bob nous avait ouverte.
Nous nous sommes ainsi littéralement entassés pêlemêle, là où raisonnablement il n’y avait réellement de la place que pour deux, et jusqu’au petit matin les corps avachis se sont abandonnés dans une anarchique et irréelle orgie des sens et des corps...
Je m’étais pour ma part inséré au plus près et au plus profond du cul d’Ana qu’elle savait encore et si adroitement faire vibrer qu’elle m’en autorisait ainsi à bander dur jusqu'au bout de la nuit...
La nouvelle amie du jour de Bob aux courbes épanouies, généreuses et sensuelles, s'était invitée parmi nous et n'était pas en reste.
Un tempérament de feu dans une enceinte constituée de braises...
Je me souviens qu'elle me saisit la tête pour l'engloutir entre ses seins démesurés et m'inciter à en durcir les pointes contrastant tant avec les chairs moelleuse et opulentes de ses courbes...
Chacune de ses aréoles ressemblait à un clitoris brûlant et impatient de l'assaut de mes lèvres...
Je me souviens également que Clara et Laura vinrent nous offrir leurs sexes emplit de liqueurs spermatiques des jouissances qu’elles avaient connues tout au long de la nuit.
Nous avions réellement, stupidement et bêtement joué avec nos vies cette nuit-là dans l’insouciance de notre jeunesse et d’une épidémie de Sida qui pointait déjà le glaive de ses ardeurs mortifères et dévastatrices.
Inconscience et peut-être même et sûrement, honte à nous !
Heureusement il ne fut rien de dommageable pour notre santé et bien des années plus tard, tout à la fois bien conscient du bonheur que l’on ait eut de pouvoir vivre cette liberté sexuelle totale et débridée, nous sommes si heureux d’avoir été épargnés par tous ces fléaux qui malheureusement minent et restreignent parfois les audaces aventurières et libertines que nous permettait l’époque...
Non pas qu’il y ait moins de désirs ou de plaisirs de nos jours, on en parle assez fréquemment avec Ana dans nos échanges de mails et au travers des récits de ses aventures de Hot-Wife, mais bien que le registre des possibilités se soit vu avec bon sens et légitimité hors couple réduit.
Ainsi goûter au délire assez fou j’en conviens du partage de toutes les ardeurs et saveurs tout autant féminines que masculines d’une telle soirée orgiaque n’est plus aujourd’hui envisageable et surtout pas souhaitable...
Ce n’était d’ailleurs pas forcément bon, ni même un kiff personnel pour tout dire, mais d’une telle intensité érotique, un tel partage, une telle offrande que cela en constituait une expérience insolite et même vertigineuse.
Je me souviens encore aujourd’hui des lèvres épanouies, ouvertes, chaudes et maculées de saveurs de nos complices, ...
J’ai aussi partagé cette nuit là quelques fellations torrides pourtant si loin de mes pratiques avec Ana et d’autres, filles ou garçons, dans des délires érotiques sans fin qui nous avaient emportées au confins des possibles en matière de sexualité...
C’est aussi cette nuit-là que j’ai pu ressentir ce que pouvais être le dépucelage et ensuite la jouissance je dois l’avouer de mon propre cul...
Hétéro, bi, homo,... plus rien n’était ou ne pouvait être interdit à personne et nous n’étions tous que frénésie et envie sexuelles...
Plus tard, je recommencerais certaines de ces pratiques, il fallait peut- être que je les reçoive et vive de cette manière pour ensuite pouvoir les apprécier, particulièrement avec Ana...
Ainsi, oui, je dois l’avouer, cette soirée m’a totalement désinhibé pour le reste de mes jours et Ana ensuite a toujours su me mettre dans le contexte où je ne pouvais pas, comme souvent ou toujours, lui refuser ce qu’elle souhaitait de moi ou moi-même, être en pleine conscience et capacité d’accepter, de réaliser ou de vivre certaines pratiques que j’aurais de prime abord et par dogmatisme ou peur, refusé.
Plus tard avec Ana j’ai pu ainsi beaucoup apprécier de temps à autres de partager et de sucer une belle bite ;
de me faire prendre par un doigt, un godemichet ou même un gode-ceinture ( je voulais réellement savoir et discuter avec elle et son amie qui me prenaient tout à tour, ce qu’elles ressentaient et ce que cela transformait, transportait comme sentiments, émotions, ressentis physiques et autres ressorts psychologiques chez elles...J’en appris beaucoup sur les femmes et leurs désirs de masculinité assez souvent subconscient mais aussi souvent bien présent...) ;
et même de tenter un jour l’aventure cent pour cent homosexuelle avec deux jeunes amis gays très drôles et ouverts à tout qui m’avaient invité à découvrir l’incroyable ambiance et l'atmosphère de la gay-pride et d’une croisière organisée en mer des Caraïbes...
Oui, tout cela était « né » de cette incroyable soirée passée dans la cahute de Bob et de la SNSM...
Bob en début de matinée, alors qu’il devait ouvrir et tenir son poste, nous réveilla...
Les autres étaient discrètement partis au fur et à mesure de leurs réveils respectifs.
Bob nous salua et nous pria de repasser quand on voulait...
« Tu suce bien pour un mec ! » m'avoua-t-il dans un rire sonore et son bisou à pleines lèvres et à la Russe lors de notre départ me font dire et écrire que ce fut bien la soirée la plus déjantée et incroyable de toute ma vie que je venais de passer en cet endroit si charmeur et idyllique...
Je repensais au fait que Bob était bisexuel et qu'effectivement il ait pu me proposer sans ambages son sexe...
Pour moi, je n' avais aucun souvenir factuel, même si je savais que j'avais accompagné Ana avec plaisir et gourmandises dans quelques fellations dont elle avait le secret et l'expertise tout en devant admettre l'idée que ce fût Bob ou un autre...
Qu'elle importance dans cette soirée hors-norme?
Bob resterai à jamais mon ami.
Je retournerai à Paulilles un jour...
Je reverrai Bob avec plaisir.
Maintenant, cap sur l’Espagne...Nous n’étions pas, Ana et moi, au bout de nos aventures...
Pas même au bout de nos congés et moi surtout pas au bout d'une sexualité torride riche et sans beaucoup de limite que je le savais et le sais encore plus aujourd'hui me dirigeait inexorablement vers le Candaulisme de part son amour du sexe, du jeu, de l'intellect, de l'audace, de la philosophie de la vie, de l'Amour, de la tolérance, de tous ses attraits et de toutes ses beautés à découvrir et partager...
Bref que des belles et magnifiques perspectives et bonheurs de ma future vie...!
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soyons des anges, des anges exigeants, des gouttes d'eau dans l'océan, des beaux garçons, des sanglots longs
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BAD, JEALOUS LITTLE GIRL
Inconsciente et jalouse
Elle était obsédée des autres qui portaient toujours des trucs cool
Avoir des beaux cheveux et un style cool pour plaire aux autres
Alors qu’elle portait des lunettes et un style de looser
Que même la fashion police lui pouvait mettre une amende
Elle trouvait toujours de la beauté chez les autres
Mais pas chez elle
Elle ne savait pas que cette jalousie était aussi forte
Mais elle gardait toujours sa salive quand la jalousie arrive
Le fait qu’elle était obsédée par la réussite des autres et pas elle
C’était une mauvaise petite fille jalouse
Car tout le monde arrivait à atteindre des objectifs
Elle était toujours complexée par son corps et son apparence
Elle se sentait mal dans sa peau
Le fait qu’elle ne pourrait pas plaire à un garçon
Elle était une mauvaise petite fille jalouse
Car les gens se mettaient en couple
Mais personne ne voulait d’elle
En ne trouvant pas son image
Elle plongera dans sa mélancolie
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Printemps 1921 - Champs-les-Sims
10/10
Il s'avère qu'il n'y a nul besoin d'engager des cuisinières canadiennes pour manger un pancake, et il existe même des appareils qui permettent de les fabriquer et de les cuire très facilement qui sont vendus aux Etats-Unis, alors j'en ai commandé un. Cependant, ces petites discussions ont poussé Constantin à parler de beaucoup de choses, de sa jeunesse par exemple.
Vous ne le savez peut-être pas, mais il y a des noms qu'il vaut mieux ne pas prononcer dans notre maison en présence de Madame Eugénie. Constantin se raidit lui-même toujours quand j'essaie de lui parler de sa mère, et Adelphe reste obstinément évasif sur le sujet de ses tantes ou même de son oncle. Les confidences de Constantin, si elles ont fait rire Cléo et Noé, ont été entendues par Madame Eugénie, qui est aussitôt aller s'enfermer dans sa chambre. Elle ne l'admettra jamais, mais nous savons tous qu'elle est allée y pleurer. Je comprends leur douleur, car il suffit de parler aux bonnes personnes en dehors de la famille pour avoir les bonnes informations, mais je ne peux m'empêcher de me sentir mise à l'écart. Il y a des choses dont ils refusent tous de me parler, des sujets tabous. Mais quelque part, je suis heureuse que ces secrets disparaissent car ils refusent d'en parler aux enfants. Ce n'est pas plus mal. Il y a des choses peu reluisantes dans chaque famille, et je juge qu'il vaut parfois mieux les oublier. J'aime donc à croire que les erreurs de Jules ne laisseront pas tant de traces sur la vie de Lucien dont vous nous dites que c'est un si bon garçon. Votre époux semble juger qu'il manque d'ambition, mais cela est-il donc un problèmes à vos yeux ? Je me trompes peut-être mais je ne le pense pas.
Votre amie, Albertine
P.S. J'allais oublier. Au cas où Constantin oublierait de le mentionner à Jules, pourriez vous nous faire parvenir une recette de crêpe américaine je vous prie ? Connaissant mon mari, il fera la moue si jamais Madame Armadet nous cuisine une recette française.
Transcription :
Arsinoé « Cléo ! Papa s’apprête à raconter des histoires sur son enfance ! »
Cléopâtre « Chouette ! Je veux tout savoir ! J’ai besoin de matière pour nourrir mes textes, et nombre d’écrivains s’inspirent de leur enfance ou de celles de leurs amis pour rendre leur récit plus vivant. Je viens de terminer le livre de Louis Pergaud d’ailleurs. »
Arsinoé « Bien, tu me le prêteras. Alors Papa ? »
Constantin « Alors… Par quoi commencer ? J’ai beaucoup de bons souvenirs de mon enfance. Car j’imagine que ce sont de beaux souvenirs que vous voulez… »
Arsinoé « Oui oui. »
Constantin « Fort bien. Heu… Je n’ai pas vraiment d’idées... »
Cléopâtre « Peut-être quelque chose en rapport avec ces fameuses crêpes américaines. Ce sont des gaufres d’ailleurs, Papa. »
Constantin « Ah voilà ! Je te disais bien qu’elle s’était trompée de recette. »
Constantin « Alors… J’étais un petit garçon assez impatient. J’adorais ces crêpes et malheureusement, nous n’allions pas goûter chez Tante Jeanne autant que je l’aurai aimé. Je devais prendre mon mal en patience. Et une nuit, j’en ai assez d’attendre. »
Cléopâtre « Qu’avez-vous fait ? »
Constantin « J’ai attendu qu’Adelphe se soit endormi, car il allait sans doute descendre pour me surveiller, et je me suis relevé. »
Arsinoé « Vous êtes allé essayer d’en faire à la cuisine ? »
Constantin « J’avais parfaitement conscience que je ne savais ni la recette, ni même comment allumer le poêle, alors j’ai fait la seule chose qui me semblait logique à cet instant : je suis monté en haut et j’ai réveillé la domestique, il s’agissait de Madame Horideau à cette époque. Je lui ai demandé de me faire des crêpes américaines sur le champs. »
Arsinoé « Je n’arrive pas à croire que vous nous racontiez une de vos bêtises. »
Constantin « Et pourtant… Pour une raison que je ne comprends toujours pas, elle a accepté et s’est mise au travail à la cuisine, pendant que j’attendais sur une chaise. C’est alors que Tante Lucrèce est arrivée. Oh elle n’était pas contente du tout... »
Cléopâtre *chuchote* « Attends, LA Lucrèce ? Celle dont personne n’ose même prononcer le nom en présence de Grand-Mère. »
Arsinoé *chuchote* « J’en ai bien l’impression... »
Constantin « Allons cessez ces cachotteries et laissez moi terminer ! Tante Lucrèce m’a sermonné bien sévèrement, et avec raison car je n’ai saisi l’ampleur de ma bêtise que quand mon pèrem’a personnellement corrigé. »
Arsinoé « Et Lucrèce ? Elle ne vous a pas puni ? »
Constantin « Oh si, bien sur. Elle était bien plus douce que mon père, mais elle avait quelque chose d’intimidant et de presque terrifiant quand elle se mettait en colère, même si jamais elle n’aurait levé la main sur un enfant. Elle a raconté l’histoire à Tante Jeanne, qui en a beaucoup rit après s’être honorablement indignée, puis lui a demandé de ne plus me service de crêpes américaines à moins que je ne lui demande la recette. »
Cléopâtre « Mais, alors pourquoi vous n’en avez plus mangé depuis si longtemps ? Vous en êtes tout de même au point où vous engagez une cuisinière de Kingston précisément pour vous faire des pâtisseries ! »
Constantin « Je n’ai jamais demandé la recette... »
Arsinoé « Mais… Tante Jeanne habite littéralement de l’autre côté du pont. »
Constantin « J’avais bien trop honte. »
Arsinoé « Alors pourquoi ne pas la demander à quelqu’un d’autre ? Cousin Jules a bien quelqu’un dans sa famille qui doit savoir les préparer. »
Constantin « Je… C’est une bonne idée Arsinoé. Je devrai le demander à Cousin Jules dans ma prochaine lettre… Je n’y avais jamais pensé... »
Cléo & Arsinoé *rires*
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Albertine Maigret#Eugénie Bernard#Arsinoé Le Bris#Cléopâtre Le Bris#Constantin Le Bris#Jeanne Le Bris#Lucrèce Le Bris#Maximilien Le Bris#Adelphe Barbois#Jules Le Bris#Clémence Brion#Lucien Le Bris
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@manoncansell 's story is crazy romantic. It has everything: beautiful boys in love, demons, more demons, a demon that doesn't want to be a demon... but most of all, it has Manon's dark and delicious lines that will set your heart and imagination on 🔥🔥 Also, she has a full headcanon and backstory for everyone, for no reason. Did you know each of our stories has the potential to turn into something longer... if it receives enough love? "But Madam Monkeybread, you ask with tears of wonder and adoration pearling at the crinkle of your eye, how will you know how much we love you?" That's easy, my child. We count the newsletter sign ups. shorturl.at/djNV0 -‐------------------------------------ L'histoire de @manoncansell est follement romantique. Elle a tout ce qu'il faut : des beaux garçons qui s'aiment, des démons, encore des démons, un démon qui ne veut pas être un démon... mais surtout, elle a le trait sombre et délicieux de Manon qui consummera votre coeur et votre imagination 🔥🔥 Aussi, elle a inventé toute une backstory aux personnages, juste parce que. Saviez-vous que chacune de nos histoires ont le potentiel de devenir quelque chose de plus long... si elles reçoivent assez d'amour? "Mais Madame Monkeybread, vous demandez avec des larmes d'adoration et d'émerveillement au coin des yeux, comment sauras-tu combien on t'aime?" C'est facile, mon enfant. On compte les abonnements à la newsletter. Shorturl.at/djNV0
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franchement faut pas que tu te focalise sur ça tu es super jolie et en plus de tu as un charme qu n appartiens que a toi tu es unique
dans l'ensemble je crois que je ne me trouve pas si moche, pas si belle non plus mais ça fait un petit moment je crois que je me suis apprivoisée et que j'ai accepté que j'étais moi. petite je détestais mes épaules que je trouvais larges, masculines, trop carrées, d'un côté certains les admiraient (ma sœur par exemple qui elle n'aimait pas ses épaules qu'elle disait tombantes) et de l'autre côté des débiles (des garçons) me faisaient eux aussi remarquer que j'avais des épaules de mec, maintenant je m'en fiche, je les aime plutôt bien et j'ai remarqué que c'était pas tant mes épaules le problème à l'époque mais plutôt le fait qu'elles étaient le seul relief de mon corps (bon c'est peut-être encore un peu vrai ça) je n'aimais pas non plus mes sourcils que je trouvais trop épais, trop masculins (encore) on s'en est beaucoup moqué d'ailleurs mais toujours est-il qu'aujourd'hui j'ai fait la paix avec et que j'estime même que ce qui fait le caractère d'une personne et ce qui rend souvent les gens beaux selon mes critères ce sont les sourcils et les nez longs, gros, tordus, cassés..., je rêvais d'avoir des seins toute mon enfance et je me souviens jouer avec les fleurs de douches en les mettant sous mes tee-shirt en espérant avoir les mêmes plus grande et bon, je n'ai pas été gâtée à ce niveau là mais ils sont beaux (et percés)
je pourrais continuer encore longtemps avec tous ces petits trucs que j'ai appris à aimer mais il y a bien une chose avec laquelle je n'arrive pas à me réconcilier tellement c'est ancré en moi, tellement ça m'a (et ça me ?) pourri la vie et c'est ma peau. je crois que je me suis rendue compte seulement pendant le premier confinement qu'il y avait un vrai problème car avant ça me paraissait normal de me détester à cause de ça et de passer autant de temps à y penser, à l'observer, à la triturer. j'aime bien dire que j'ai une peau pourrie ou une peau à tendance pourrie ça me fait rire mais ça me fait pas rire en même temps car j'ai grandi à partir de l'adolescence avec un profond sentiment de dégoût envers moi-même, je ne voyais que des imperfections partout que j'avais le besoin irrépressible d'assainir, d'arracher, de cacher. j'ai le recul maintenant pour me rendre compte que rien de ce que je faisais n'était normal, passer autant de temps devant un miroir à tout scruter en me faisant mal à la peau pour me purger de tout ce qui était en trop le tout en me tordant dans tous les sens n'était pas normal, m'habiller en fonction de ce qui ne devait pas se voir n'était pas normal, refuser de sortir avec des amis car ils ne devaient pas voir ce que je ne pouvais moi-même pas voir n'était pas normal, me regarder dans chaque glace, y penser la journée et angoisser de l'état de ma peau n'était pas normal, croire que j'étais sale et que je devais décaper ma peau n'était pas normal, arrêter de manger certains aliments que j'adorais à cause de ma peau n'était pas normal blablabla. avec le temps ma peau est devenue bien plus jolie, mais l'obsession est toujours là et je me suis également rendue compte qu'elle était plus globale, je me suis arrachée des cheveux pendant longtemps quand j'estimais qu'ils n'avaient rien à faire là où ils étaient, je me suis arraché les sourcils très longtemps, mangé la peau de mes lèvres jusqu'au sang bien souvent, rongé mes ongles, arraché des croûtes et des poils que je ne pouvais pas voir, quelques fois épilé toutes mes jambes à la seule pince à épiler, c'est comme si j'avais besoin de laver mon corps de tout ce qui l'empêchait d'être parfait, mais en faisant toujours plus de dégâts, des sourcils disparus, des saignements qui ne s'arrêtent pas, de grosses cicatrices un peu partout. aujourd'hui ça va mieux, j'ai trouvé des techniques, je fais diversion mais je passe toujours beaucoup trop de temps à me regarder sous toutes les coutures matin et soir et à scruter le moindre détail pour y mettre une crème, un pansement ou n'importe quoi pour que chaque imperfection parte le plus vite possible de ce corps que je trouve encore un peu sale (je crois). tout ça pour dire que je suis peut-être jolie, que quelques fois j'en ai conscience mais que bien souvent ce qui prédomine quand je me regarde ou que je me touche c'est que j'ai toujours un corps qui devrait être décapé peut-être même effacé vu comme je suis presque incapable de me focaliser sur quelque chose que je trouve beau tellement je suis accaparée par l'idée que ma peau est sale et repoussante ou qu'elle va le redevenir car je vis toujours dans l'angoisse que ça empire sans prévenir, que je fasse une réaction à quelque chose, que j'ai une nouvelle allergie, que mon cuir chevelu refasse des croûtes, que ma peau refasse de l'excéma, de l'acné, des trucs bizarres et tutti quanti sans que je ne puisse avoir le contrôle dessus.
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A bord du Yaktantton,
fais comme un Yak.
Bolide des mers : catamaran à la carrosserie d'un blanc flamblant neuf, finitions bois, filets version transat et option, panneaux solaires.
La Capitaine
Nom de code : orque
Yakta (n.pr.) : humaine, Amérindienne de la tribu des Yaks, fille héritière du chef, mère de famille, épouse aimante et capitaine d'un catamaran coureur de trésors et de légende. Rien n'est impossible pour elle, tant qu'elle a tous ceux qu'elle aime auprès d'elle.
La Co-pilote & Navigatrice
Nom de code : moineau
Anak (n.pr.) : humaine, Amérindienne de la tribu des Yaks, rêve des étoiles et d'aventure, s'attache à la vitesse de l'éclair et loyale jusqu'à la mort. Co-pilote du Yaktantton et toujours opérationnelle pour l'apéro.
L'Artilleur & Technicien
Nom de code : pince-oreilles
Chad (n.pr.) : humain, origines arabes, orphelin longtemps perdu en mer avant d'être adopté chez les Yaktantton qui sont aujourd'hui sa tribu et famille. Il s'est depuis armé pour combattre les océans et leurs tempêtes, mais aussi son propre cœur et ses naufrages.
L'Herboriste & Scientifique
Nom de code : wallaby
Mohvo (n.pr.) : humain, Amérindien de la tribu des Yaktantton, passionné de la nature et de la flore, il a l'âme d'un artiste en recherche perpétuelle de la beauté en ce monde, et le cœur d'un enfant qui la trouve facilement.
La Médecin
Nom de code : grue
Wanda (n.pr.) : humaine, obsédée par son physique, les commérages et les beaux garçons, elle est la médecin du Yaktantton quand elle n'est pas occupée à parfaire son bronzage.
Prêts ou pas, on débarque !
Lire l'histoire complète ici : https://site.plumedargent.fr/histoire/cocktails-et-crustaces
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❦Je suis lasse, rien ne m’assiste, Je voudrais choir sur le chemin. Dois-je songer que tu existes? Poursuivrai-je cet examen? Je rêve à tes yeux, à tes mains. Que tu me plais! Mais je persiste À souffrir! — Hélas ! c’est si triste, Et si joli, un être humain!
_Anna de Noailles
Comme je t'aime ❦
C'est vrai que tu n'es pas très belle Bien sûr tu n'es pas la plus belle des filles que je connais Cependant parmi toutes celles Toutes celles de ces demoiselles tu es ma préférée C'est vrai que tu n'es pas très tendre Bien sûr tu n'es pas la plus tendre des filles que je connais Cependant et sans me méprendre Je te dis si tu veux l'entendre tu fais de grand progrès
C'est vrai que tu n'es pas très chaude Bien sûr tu n'es pas la plus chaude des filles que je connais Cependant quand ton cœur s'enflamme Contre mon corps qui te réclame tu es un vrai brasier
Dis donc comme je t'aime je ne l'avais jamais remarqué C'est vrai comme je t'aime pour toutes ces... ces réalités
C'est vrai je ne suis pas très beau Bien sûr je ne suis pas le plus beau garçon que tu connais Je n'ai pas très bonnes manières J'ai plutôt mauvais caractères il m'arrive d'en pleurer C'est vrai que l'on n'est pas très beau Enfin on n'est pas les plus beaux de tous les amoureux Cependant lorsqu'on est ensemble C'est vrai le bonheur nous ressemble ça se voit dans nos yeux
Dis donc comme je t'aime je ne l'avais jamais remarqué C'est vrai comme je t'aime pour toutes ces... ces réalités
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Tous mes super beaux garçons en slips!
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Il était une fois une charmante princesse. Mais elle était ensorcelée d'une manière effrayante, qui ne pouvait être rompue que par le premier baiser de l'amour. Elle était enfermée dans un château gardé par un terrible dragon cracheur de feu. De nombreux chevaliers courageux avaient tenté de la libérer de cette terrible prison, mais aucun n'y était parvenu. Elle attendait dans le donjon du dragon, dans la plus haute pièce de la plus haute tour, son véritable amour et le premier baiser de son véritable amour. Comme si cela allait arriver un jour. Quelle cinglée. Shrek Beware Reste dehors Je pense qu'il est ici. D'accord. On y va ! Attendez. Tu sais ce que cette chose peut te faire ? Oui. Il gémira dans tes os pour te donner son cerveau. En fait, c'est un géant. Les ogres, eux, sont bien pires. Ils feront une soupe avec votre peau fraîchement pelée. Ils mâchent vos foies, pressent la gelée de vos yeux. En fait, c'est très bon sur des toasts. Reculez, reculez bête, reculez ! Je t'avais prévenu ! C'est vrai. C'est le moment où vous vous enfuyez. C'est le moment où vous vous enfuyez. Et rester dehors. Recherchés. Créatures de contes de fées. Bien, celui-ci est plein. Enlevez-le. Donnez-moi ça. Vos beaux jours sont terminés. -25 pièces d'argent pour la sorcière. Suivant. -Allez, viens. Asseyez-vous là ! Et taisez-vous ! Cette cage est si petite. Vous n'avez pas voulu me livrer. Je ne serai plus jamais têtue. Je peux changer. S'il vous plaît, donnez-moi une autre chance. Oh, fermez-la ! Suivant. Qu'est-ce qu'on a ? Cette petite marionnette en bois. Je ne suis pas une marionnette, je suis un vrai garçon. Cinq shillings pour le jouet possédé. Emmenez-le. Non ! S'il vous plaît, ne les laissez pas faire ! Suivant. Qu'est-ce que vous avez ? Nous
is this the fucking shrek script
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 10 (Partie 1/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut lecteurs, salut lectrices, et bienvenue dans la suite de ce hateread du tome 10 de Tara Duncan ! À en croire la pagination du PDF sur lequel je m’appuie, j’ai presque fait un bon tiers de l’histoire en ce début de chapitre 10 ; mais ne perdons pas le rythme, et enchaînons !
Dans le chapitre précédent, le magicgang s’excusait pour des fautes dont Tara était seule responsable. Robin et Cal la demandaient tous les deux en mariage, et partaient pour la laisser réfléchir. On en était restés sur le départ de Fafnir, Fabrice et Moineau, donnant l’occasion à un nouvel arrivant de se manifester à la porte des appartements de Tara.
Le chapitre d’aujourd’hui s’intitule “Chem, ou comment arriver à fâcher tout le monde en essayant de bien faire et se dire que les femmes, quelle que soit leur race, dragonne ou humaine, vraiment, c’est super-compliqué.”.
J-P : Oh là là mais qu’est-ce que voilà ! C’est la cata, c’est la strophe, c’est la catastrophe !
L-B : La dégringolade, la tuile !
J-P : Une entrée en fanfare, ou plutôt en fan-foire, un titre de chapitre qui justifie notre réapparition comme personnages récurrents, ma chère Louise-Bernarde !
L-B : En effet, Jean-Paul, il va sans dire que notre présence était requise pour commenter une telle bavure ! Car mes chers tumblolecteurs, comme vous pouvez le voir, ce milieu de saison s’ouvre sur un breuvage aussi salé qu’écœurant, la fameuse soupe miso de la princesse française Sophie Audoin-Mamikonian. Les plus sagaces d’entre vous auront déjà identifié la célèbre technique “Les Femmes, ces Aliens Incompréhensibles”, un grand classique de la littérature, finalement !
J-P : De la littérature, de la politique, de la philosophie, apanage des incels et des grands amateurs de stéréotypes de genre ! Et ce n’est pas tout, je crois ! Le titre comporte un nom qui sera familier aux experts.
L-B : Tout à fait, tout à fait ! Mais dites-moi, Jean-Paul, en indiquant que ce chapitre suit le point de vue de Chem le dragon, est-ce que finalement l’autrice n’assassinerait pas toute forme de suspense ?
J-P : Ça ne fait aucun doute, Louise-Bernarde !
Pardon, j’aime bien ces deux crétins que j’utilise pour commenter les débuts de chapitre, ce sont de bons exutoires pour m’éviter de me fâcher. On devrait avoir des discussions de commentateurs sportifs sur les contrariétés quotidiennes, ça pourrait calmer les frustrations.
Sur ce, commençons pour de vrai.
La porte informe Tara que son mystérieux visiteur n’a pas révélé son nom, et s’est contenté de dire qu’il est un prétendant. Tara est donc quelque peu perplexe.
“Prudente, elle dévisagea l’image qui lui faisait face, projetée par la scoop de la porte. C’était un beau garçon (évidemment !) aux épais cheveux noirs, qui attendait patiemment.”
Pourquoi “évidemment”... pourquoi... Je ne sais même pas quoi répondre, y a tellement d’angles d’attaque possible pour démonter une telle affirmation !
Quoi, faut vraiment être magnifique pour draguer l’Héritière ? Aucun prétendant en dessous de 9/10 physiquement n’est accepté dans l’enceinte du palais ? Ou c’est les familles qui font les élevages de belles gueules ? Ou bien il n’y a que les gens beaux qui ont le droit d’être nobles/aristos dans l’univers de Tara Duncan ? Les qualités de cœur ça ne marche pas ? T’es un bon parti que si tu es sexy ?
Ou bien, pire mais plus vraisemblable si on fait semblant de garder une once de respect pour l’univers de Tara Duncan : tout le monde part du principe que Tara va être superficielle et n'accepter que des prétendants beaux gosses. “Tout le monde” incluant sa tante et son mentor. Et Tara le sait.
Ça pique, quand même.
Bref, Tara crame que le nouveau venu est en fait Chem, car il n’a pas transformé ses yeux, qui ont gardé leur jaune et leurs pupilles verticales.
“— Tara, protesta-t-il, voilà une façon bien formelle de me recevoir !
— Vous avez formellement demandé à m’épouser. Je vous reçois donc comme tous les autres prétendants, de façon formelle...
Elle désigna la décoration de la main. Surpris, Chem regarda autour de lui.
Effectivement. La suite était toute d’or et de joyaux. Elle-même portait une magnifique robe longue et pourpre, lacée jusqu’au bas des reins à l’arrière, un chignon haut retenant une couronne incrustée de rubis et des talons qui la grandissaient encore. Sur son épaule, son pégase miniaturisé était lui aussi assorti, sa robe d’un or sombre et ses ailes pourpres. Très impressionnant. Même si on sentait que cela ne lui plaisait que très modérément d’être traité comme un accessoire de mode. (Va falloir finir par s’habituer, Galant, tu sers à ça depuis le tome 1.)
Le dragon écarquilla ses yeux dorés. Il avait tellement l’habitude de voir Tara comme une petite fille dont il devait constamment sauver la vie ou comme son élève, qu’il n’avait pas réalisé à quel point elle pouvait être majestueuse. Avec un certain malaise, il constata qu’elle ressemblait étrangement à son implacable tante, l’Impératrice d’Omois.
Et, comme sa tante, elle utilisait sa beauté avec une grande efficacité, pour impressionner ses interlocuteurs.
La partie n’allait pas être aussi facile que ce qu’il avait imaginé.”
Euh... ew ?
Je trouve ce passage bizarre. Bizarre-malaise. Cette histoire de “beauté pour impressionner”, ça ressemble à une excuse à la con pour encore faire une scène fanservice chelou avec Tara.
Je ne sais pas pour vous, mais quand je vois un personnage faire l’usage de sa beauté pour “impressionner”, il s'agit plutôt de quelqu’un qui a de la bouteille, empreint de confiance en lui, d’expérience, de charisme ET de beauté, utilisant ces divers atouts sur des personnes plus jeunes, plus impressionnables, moins intelligentes, moins exercées à un certain milieu. Généralement, c’est une preuve d'ascendant, une façon de montrer son contrôle, son autorité, de ne pas être remis en question. Par exemple, une femme entre deux âges qui se sert de son charme pour extirper des informations d'une jeune personne naïve. Ou bien, pour prendre l’exemple de la série : dans un des tomes, Maître Dragosh se sert de je ne sais plus quelle magie sur lui-même pour séduire brièvement Tara, lui montrant les capacités qu’elle doit redouter chez les vampyrs. C’est un passage chelou, certes, mais on y retrouve de cette dynamique, car il est une figure d’autorité pour elle en premier lieu.
Typiquement, ce n’est pas un atout que je vois utilisé par une adolescente. Je vous renvoie à ce que j’expliquais à propos de Mourmur et Cal dans la partie 2 de ma critique du chapitre 4.
Là, Tara est plus jeune que Chem, il est son tuteur, loin d’être bête (en principe. En application c’est pas la même mayonnaise), une figure d’autorité importante dans le monde de Tara Duncan. L'idée que Tara pourrait l’“impressionner” avec sa beauté est un sacré flex, quand même.
Autre option : cette histoire d’“impressionner” est du bullshit, et la vérité est qu’elle espère séduire Chem et enclencher un trope beaucoup plus nauséabond, le célèbre “homme stupide car homme pense qu’au sexe”.
La première option est débile et la deuxième me dégoûte. J’espère que ce sera la première. Parce que, pour la deuxième, on dirait que Chem est bien parti pour rentrer dans son jeu, ce qui. Beurk. Beurk beurk beurk.
“Tara s’assit dans un fauteuil qu’elle avait transformé avant que le dragon ne pénètre dans la suite et qui ressemblait beaucoup à une sorte de trône, légèrement surélevé. Le dragon salua mentalement l’ingéniosité de la jeune fille. Elle lui rappelait qu’ils ne jouaient pas d’égal à égale. En tant qu'héritière, elle lui était supérieure en rang. Soit. (Soupir. Chem, tes analyses de texte bas du front ne font pas de Tara une première de la classe. Wow, elle se grandit en taille pour te signifier que tu lui es inférieur, que c’est subtil ! Sauf que perso j’aurais tendance à penser qu’une Héritière n’aurait pas besoin de pareils détours pour faire ressentir cette vérité)
— Tu dois te demander pourquoi j’ai formulé cette demande, commença-t-il d’un ton doux, je vais t’expli...
— Non, répondit clairement Tara, qui avait eu amplement le temps de réfléchir. Je sais précisément pourquoi vous avez fait cette demande, Maître Chem. De même que vous présenter ici sous la forme d’un adolescent n’est pas seulement maladroit, mais presque insultant. Je sais que, sous votre forme de dragon, vous auriez l’équivalent d’une trentaine d’années, même si vous avez toujours affectionné la forme physique d’un vieux mage afin de gagner le respect que les humains accordent aux gens âgés. Merci donc de reprendre soit une forme qui correspond à l’équivalence chez les humains, soit votre forme de dragon originel, la suite est bien assez grande pour vous contenir en entier, il me suffit de demander aux meubles de se pousser.”
Je sais que la scène est écrite pour qu’on soit d’accord avec Tara, et en l’occurrence je serais mal placée de dire que je me positionne du côté de Chem, mais... c’est tellement forcé, en fait. Cette histoire d’apparaître comme un jeune homme pour on ne sait quelle raison, toute la façon dont il gère son apparence, en fait, c’est d’un débile profond qui m’insupporte. Mais passons, je parlerai de Chem plus loin. Là, en l’occurrence, il se pointe chez Tara pour... on ne sait pas trop, en fait. Il ne formule même pas la requête qu’il pouvait potentiellement avoir, et Tara étale sa déduction qui ne sert à rien, juste pour montrer qu’elle a compris. Wow, qu’elle est cool cette Tara, vous avez vu comment elle ne se laisse pas marcher sur les pieds ? Vous avez vu comment la politique a changé notre héroïne, mais elle est méconnaissable et en même temps teeeeellement classe, wouaw ! C’est d’ailleurs ce qu’explique le paragraphe suivant : Chem est impressionné par ce discours, qui est “celui d’une dirigeante”, selon lui.
Mais pour moi, ça ne prend pas. Parce que rien ne tient debout, que tout ça est superficiel et ne sert à rien. Les personnages sont débiles pour que Tara puisse étaler sa science, sauf qu’elle brasse du vent. Donc vous m’excuserez, madame S.A.M., mais je vais attendre le concret dans ce que vous nous racontez, hein.
Comme Tara le bat froid, Chem décide d’être honnête et avoue que la descendance est ce qui l’intéresse, via le croisement humaine/dragon.
“Tara le regarda, stupéfaite. Puis fronça les sourcils.
— Dit comme ça, pardon, mais je trouve ça un peu malsain... je n’avais que treize ans !
Cette fois-ci, ce fut au tour du dragon d’être surpris. Il se racla la gorge, réalisant ce qu’il venait de dire.
— Non, non ! s’exclama-t-il, je ne voyais que tes ovules...
Il s’étrangla devant le froncement de sourcils de Tara qui s’accentuait.
— Je... je veux dire que tu es très jolie... euh... pour une humaine...
— Merci !
Le dragon sentit que le ton était clairement ironique. Il déglutit. Il savait, avant de rentrer dans la pièce, que la partie ne serait pas facile, mais certainement pas qu’il se montrerait maladroit à ce point.”
Ouh là là, quelle horreur nom de Dieu.
Yesss, mon tome de Tara Duncan préféré, celui où on se rend compte que Chem était un groomer depuis le début ! :D /sarcasme
Sérieusement, c’est quoi cette gestion de ton ? Ce qu’il dit est grave, le jouer en mode “lol il est trop maladroit !” est juste... NON ??? Tu fais pas ça ???! Le TUTEUR de Tara, une figure qui est censée servir de guide, de modèle, de COLONNE VERTÉBRALE de vie, vient de lui avouer cash que depuis qu’ils se sont rencontrés, aka quand Tara avait TREIZE ANS, il n’avait dans l’idée que d’en faire une vache à lait pour ses descendants ?! Mais c’est à gerber ????
Oh, et n’ajoutons pas à ça le fait qu’il a cent mille ans, le fait qu’il espérait la tromper en utilisant une apparence attrayante pour qu’elle fasse ce qu’il veut, le fait qu’il voulait qu’elle lui rende la vie simple en obéissant naïvement à ses directives, le fait qu’il est normalement une figure d'autorité pour elle et qu’il s’en fout complètement, ne pensant qu’à ses intérêts ! Putain, mais c’est affreux ! Dans cette perspective-là, évidemment que je soutiens pas son mariage avec Tara ! Mais pourquoi ce genre de préoccupation et d’argument n’est pas abordé en début de tome, ou aux moments où Tara soupèse ses options de mariage ?!
Et pardon, mais... on va vraiment essayer de désamorcer ça à coups d’“humour” de type “gloups j’ai pas été flatteur envers l’Héritière en ne complimentant pas son apparence et en disant explicitement que je me sers d’elle comme un objet, zut zut, ah les femmes ! *rires préenregistrés*” ?? C’est vraiment comme ça que tu veux aborder une scène de trahison ?
Mais bordel, comment tu peux être détaché à ce point ?
Jusque-là, ce décalage de comportements est beaucoup imputé à la différence de race (Tara étant une humaine et Chem un dragon). Et si je peux concevoir qu’une créature qui a vécu pendant des millénaires puisse faire preuve d’insensibilité, l’excuse de moins comprendre les mœurs étrangères aux nôtres ne justifie pas cette espèce de logique abominable ?! En fait, c’est d’autant pire que la faute soit (implicitement et partiellement) mise sur le compte de la différence d’espèces !
Toute cette histoire de Tara qui ne veut pas l’épouser parce qu’il est un dragon est complètement à côté de la plaque ! J’espère qu’il ne s’agit que d’une façade qu’affiche Tara devant sa tante et son oncle pour ne pas révéler ses vraies raisons, mais le problème, c’est qu’on ne peut même pas suivre la logique interne de Tara ! Tout le tome est censé tourner autour de son point de vue, mais on n’apprend rien de ce qu’elle sait, elle pond des discours qui n’ont aucun sens, le lecteur n’avance pas dans son enquête en même temps qu’elle ! On est à la traîne parce que la narration nous cache des éléments et ne retransmet pas fidèlement le raisonnement de Tara, comme elle le faisait au début. Alors que c’est notre héroïne ! De tous les personnages, ce sont ses réflexions à elle qui devraient être transparentes pour nous.
Et putain, mais Chem est une abomination.
Wow, pardon mais là ça m’énerve.
“— Mais, s’embourba-t-il, je pouvais attendre que... que tu sois mature et...
Il leva un regard embarrassé vers Tara qui ne fit pas un geste pour l’aider. Il s’était mis dans la bouse de traduc et bien profond, à lui de s’en sortir.”
Oui oui, très cool, c’est la définition de groomer, félicitations /sarcasme.
La notion ne vous est peut-être pas familière. Pour traduire littéralement la définition de Urban Dictionnary, un groomer est quelqu’un [généralement adulte] qui construit une relation, une confiance et une connexion émotionnelle avec un enfant ou une personne jeune, dans le but de la manipuler, l’exploiter et l’abuser.
Ici, c’est clairement le cas, il n’y a même pas besoin d’une analyse, c’est la définition même de ce que fait Chem à Tara. Clairement, mon seul conseil envers elle, c’est d’enregistrer ce qu’il dit et de le faire envoyer en taule. C’est vraiment tout ce qu’il mérite.
L’autre salopard continue d’essayer de se justifier, à base de “oui mais les démons font des chose horribles et on a besoin de créer des enfants puissants pour les combattre :(” (genre en plus de groomer Tara il veut engendrer des mômes dans le seul but qu’ils se battent pour lui, tip-top le mec, vraiment). Tara l’envoie se faire voir, et elle a bien raison.
“— Sauf que, Chem, je ne vous laisserai pas nous utiliser ainsi. Que ce soit clair. Vous seriez le dernier dragon, le dernier humain même de cet univers que je ne vous épouserais pas...
Dire de Maître Chem qu’il était stupéfait était trop faible. Il était bouche bée et sa mâchoire semblait sur le point de se décrocher. Cette version froide et venimeuse de Tara l’avait totalement déstabilisé. En fait, il réalisa avec une certaine angoisse qu’elle lui rappelait quelqu’un.
La Reine Noire.”
Alors là mais non en fait. Tara refuse de se faire exploiter et t’envoie chier à cause de ton comportement, et toi tu penses que c’est l’œuvre de la Reine Noire ? C'est littéralement diabolique d’avoir un raisonnement pareil.
En fait, si ce passage ne souffrait pas d’un décalage humoristique stupide, Chem serait un méchant absolument terrifiant, presque trop pour une saga pour ados. Vous imaginez le tableau ? Un tuteur qui ne s’est occupé d’une prodige de magie que dans le but de l’obliger à lui engendrer une lignée, et qui profite qu’elle ait été possédée pour suggérer qu’elle repousse froidement ses avances uniquement car elle est la Reine Noire ? Yish.
C’est d’autant plus traître qu’il a laissé penser qu’il tenait réellement à elle, au fil des tomes.
Mais un pressentiment me laisse à penser que cette scène dégueulasse ne sera traitée que sur le mode de “rooh il est un peu bêbête il savait pas mais c’est Chem, voyons, il a bon fond”. J’espère vraiment me tromper.
“— Tu as conscience que tu ne peux pas épouser Archange, n’est-ce pas ? Il veut sans doute exactement la même chose que nous. Sauf que nous, nous voulons la puissance des humains couplée avec celle des dragons afin d’anéantir les démons une bonne fois pour toutes ou couper toute communication entre leur univers et le nôtre, alors que les démons, eux, veulent vous conquérir.
Un instant, Tara pensa faire marcher Maître Chem avec un « Épouser Archange et apporter la paix, et pourquoi pas ? » (quel besoin de le faire marcher ? Je vois pas comment Archange pourrait être pire que Chem, dans le cas présent. Vraiment pas.), mais, en dépit de ce qu'elle venait d’apprendre, elle éprouvait encore de l’affection pour le grand dragon bleu. (Ahahahahahahahahahahahahahah quoi pardon je vais aller m’étrangler je reviens) Il avait été gentil et attentif avec elle, même lorsqu’il ne la considérait pas comme la potentielle mère de... de quoi, d’ailleurs, de ses œufs ? (Mais il l’a toujours considérée comme ça, c’est ce qu’il vient d’expliquer… ?) Elle grimaça à cette pensée et Chem crut que c’était à cause de lui.
— Bien évidemment, fit-il en se raidissant, si je ne suis pas assez séduisant pour toi, Tara, il te suffit de le dire, et je me transformerai en ce que tu voudras.(La plaque. La plaque, Chem, tu es à côté.)
Tara caressa l’idée de le réincarner en l’un de ses acteurs préférés, mais préféra le décourager tout de suite et ne pas jouer avec lui. »
Oh mais Tara, nique-toi. Ça va être dur d’empathiser avec la gamine si elle reste guillerette et superficielle alors que le scénario lui envoie des red flags au mégaphone, là.
Sérieusement, qu’est-ce que madame S.A.M. a eu dans la tête en écrivant un passage pareil ? Je veux bien qu’on donne de la profondeur et une moralité moins sympathique à ses personnages au fil du temps, mais Chem, qui n’était déjà pas bien reluisant, est devenu instantanément monstrueux. Et au lieu de traiter son comportement atroce comme tel, sa manipulation est limite l’objet que de quelques blagues, en faisant passer ça pour de la maladresse ?
Mais la maladresse, c’est pas quelque chose qui se fait sciemment et sur la longueur. Décréter qu’une gamine est assez puissante pour être le réceptacle d’une descendance ne visant que des objectifs de conquête, lui cacher cette information et la fréquenter tous les jours, la voir vivre sa vie quotidienne et innocente, et maintenir cette décision malgré tout, ce n’est pas de la maladresse. C’est un choix. Chem n’est pas un gamin, Chem n’est pas né hier. Chem a bien dû fréquenter d’autres humains que Tara, dans sa longue vie, il n’est pas resté enfermé hors d’un contact avec les sortcelliers humains, il a de l’autorité au Dranvouglispenchir il doit quand même avoir une vague conception que ce qu’il fait est carrément répréhensible du point de vue des humains ? J’veux dire merde, même les dragons qui ont une démarche très utilitaire, froide et observatrice vis-à-vis des humains doivent savoir quand ils dépassent les bornes, non ?!
Je me rends compte que j’interromps beaucoup ma lecture pour étrangler métaphoriquement Chem, mais je vais pas mentir, ce chapitre me choque pas mal.
La conversation embraye fort heureusement sur Archange. Tara se méfie de lui et de ses intentions, et affirme ne pas vouloir épouser qui que ce soit. Ça rassure Chem, car même s’il l’a demandée en mariage, sa femme Charm n’avait pas bien pris la nouvelle. Donc youpi, il va pouvoir être tranquille sans mégère jalouse sur le dos ! :D C’est ce que dit le texte. Je. Bon. Je sais plus quoi dire, je crois que je veux juste skipper vite sur tout ce qui concerne Chem, il me rend malade.
Tara décide brusquement que c’est le moment pour elle d’aller soigner Selenba… oh non… est-ce que ça veut dire qu’on va avoir droit à Safir en plus… oh ptn de chapitre de merde. Bon.
Chem se propose de l’accompagner car il veut parler à Selenba (tu veux la groomer aussi, chaton ? ,’:/). En passant, on a encore droit à un passage lourd niveau exposition de lore :
« — Cette forme, fit Tara pensive, ce n’est pas une illusion, n’est-ce pas ? Sinon vous n’auriez pas pu franchir la porte, vu que vous faites presque six mètres de long et trois de haut ?
— Non, c’est ma forme humaine.
— Mais c’est magique ou juste organique ? insista Tara. Parce que si ce n’était que magique, Sal serait, redevenu dragon depuis longtemps, non ?
Chem inclina sa tête élégante, intrigué.
— Non, ce n’est pas magique, disons que c’est une faculté que nous avons. Nous pouvons nous transformer physiquement à volonté, ce qui nous permet de rester sous n’importe quelle forme sans nous préoccuper de la magie. Seuls les changelins étaient capables de la même chose, mais les vampyrs se sont terriblement vengés en les exterminant quasiment, parce que s’ils parvenaient à nous démasquer, les changelins, eux, étaient totalement indétectables : lorsqu’ils prennent l’apparence de quelqu’un, il suffit qu’ils aient quelques gouttes de son sang pour qu’ils soient aussi capables de copier son ADN. »
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 7
Bah tiens, c’est le premier bouquin où on parle des changelins, et une discussion banale les remet sur le tapis, je me demande s’ils seront importants dans ce tome, tiens…
En fait, ce n’est pas qu’une question de mauvais timing pour l’exposition de certains éléments… c’est que des fois, non seulement ça s’insère mal dans le dialogue, créant des explications vraiment pas naturelles, mais en plus c’est même indigeste à suivre. Là, le fait que l’explication de Chem se fasse en un gros paragraphe plutôt qu’en une série de réponses à plusieurs questions que lui adresserait Tara, donne l’impression qu’il palabre dans le vide sur un sujet random. Pourquoi il parle des changelins à Tara ? Pourquoi maintenant ? Elle ne lui a rien demandé sur eux spécifiquement.
Bref, les gros sabots délicats de la subtilité.
Tara fait modifier la détection de sa porte pour qu’elle procède à des tests ADN sur tous les visiteurs, et sa porte l’aime trop parce que wow quelles bonnes décisions elle prend notre Héritière.
« — Oui, fit Chem tandis que la porte s’ouvrait pour leur céder le passage. Elle a raison, c’est une excellente idée, Tara. Tu es vraiment une jeune fille très intelligente et très séduisante et…
— Stop, dit Tara avec un doux sourire. Vous venez de me faire plus de compliments en deux secondes que depuis quatre ans. Arrêtez ou je vais faire une overdose. »
Non, c’est pas comme ça que devrait être leur relation à l’issue de la discussion. Accessoirement, Chem me met mal à l’aise, c’est terrible.
Bon, comme le chapitre 4, celui-là est horriblement long, et cette histoire avec Chem m'a pris une partie de mon essence vitale. Je réserve donc la suite de la lecture, où devraient apparaître Selenba et Safir, pour la prochaine fois !
Merci d’avoir lu jusqu’au bout, et désolée des délais de parution. J’espère que ça vous aura plu
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Les beaux garçons sont sur le blog de @joselito28-1
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WELCOME TO MY REPUTATION: CRUEL VIOLENCE - PROJECT 🌊🔥🩸🧸❤️🩹🍒💃🏽
Bienvenue dans Cruel Violence Project, mon jardin secret. Je vais écrire, écrire et encore écrire. Je veux que vous entendez ma voix, je suis restée longtemps dans le silence. L'anxiété, la dépression, la dépendance affective, tout ça j'en ai beaucoup souffert en étant quelqu'un de très anxieuse. Mais voilà, pendant toute mon adolescence j'ai vécue dans une période très sombre de ma vie mentalement. Ahhh, c'est violent de ressentir ça se sentir que on est un moins que rien ! Avez-vous déjà penser à la mort ? Moi, oui. Un soir je m'allongeais dans mon lit en serrant très fort mon doudou, mon ours en peluche en pleurant et en imaginant : Parfois, je veux juste fermer les yeux et ne plus me réveiller le lendemain, que les gens seraient heureux sans présence. Mais je me suis rendue compte que si je n'était plus là, ils gagneront ! Le collège était la période la plus sombre de ma vie jusqu'à j'arrive au lycée. Je me détestais, je n'aimais pas mon corps, je ne savais pas qui j'étais. Ils m'ont créer ce personnage de mauvaise personne alors que moi je voulais me faire des amis rien de plus. J'étais open bar, je rentrais tout le monde dans ma vie sans avoir si ce sont des gens biens ou mauvais. J'ai perdue beaucoup de personnes dans ma vie, j'ai vue leurs vrais visages (oui, les masques tombent, les apparences peuvent être trompeuses et c'est vrai. On ne connaît personne finalement).
Je suis anxieuse depuis ado, je souffrais de la trichotillomanie des cils, la trichotillomanie elle apparaissait quand je stressais puis je me suis renseignée sur Google que cette maladie est associée à une image négative de soi et notamment de son propre corps (anxiété, dépression, frustration, une faible estime de soi) pendant le collège j'ai commencé à avoir ce TOC mon entourage n'est pas au courant de ça car je préfère le garder pour moi et aujourd'hui encore je m'arrache mes cils car je n'ai jamais eu confiance en moi, toujours dans ma zone de confort, silencieuse... Donc je mets toujours un eye-liner quand je sors.
Maintenant que je suis une femme adulte, j'ai toujours ce TOC mais cette maladie apparaît de moins en moins contrairement au tout début c'était pratiquement tous les jours avec ma dépression je sombrais, je m'isolais, mais je n'ai jamais pris de médicaments comme les antidépresseurs ou quoique ce soit. Car je sais contrôler mon corps et mes émotions même dans les moments les plus durs j'ai une force mentale à garder tout pour moi. On me mal traité au collège verbalement ça me traiter de tous les noms horribles qu'on entend tous les jours par certains camarades. Eux ils ont dû oublier, ils vont encore me traiter de menteuse, manipulatrice sans savoir me connaître vraiment. J'étais leur souffre-douleur tous les jours, ahhh oui comment ne pas oublier leur création d'un profil Facebook : le fake boyfriend. Bien évidemment je n'étais pas la fille la plus belle, ni merveilleuse, ni une déesse. J'étais une pourriture, ouais c'est ça je me sentais comme ça et la nuit je pleurais et j'écoutais ma tristesse avec la détresse. C'est cruel, tellement violent de se détester soi-même jusqu'à la dépendance. J'étais une dépendante affective, je m'imaginais avec un garçon dont c'était impossible, j'ai eu beau d'avoir des crushs, mais maintenant que j'ai bientôt fini mon âge de 24 ans je tombais toujours amoureuse des mauvaises personnes. Car quand vous êtes un dépendant affectif vous tombez amoureux toujours de la mauvaise personne en vous imaginant vos plus beaux fake scenarios possible avec cette personne que vous souhaitez vivre une belle histoire. Quand j'étais en crush sur quelqu'un je ne faisais pas attention autour de moi, je ne voyais que la personne que j'étais en crush et le reste était tout derrière. C'est horrible quand vous êtes un dépendant affectif car on n'aime pas la solitude, on a peur de cette solitude on veut toujours avoir quelqu'un à nos côtés sans tomber amoureux mais juste une présence de cette personne.
Avant j'avais peur de la solitude, j'étais tellement dans ma dépendance affective era que je me suis même dit à mes 18 ans j'aurais un amoureux, vivre avec lui... Regardez-moi, j'ai 24 ans et dans 2 semaines j'aurais 25 ans je n'ai jamais tombé amoureuse réellement mais je me voyais tomber amoureuse dans mes rêves, seulement dans les rêves. Je n'ai pas d'expériences, je ne connais rien à l'amour car je ne l'ai pas vécu, je n'ai jamais écris une histoire d'amour d'un amour fou parce que je n'arrivais pas à m'aimer et m'accepter. Je n'ai toujours pas été fière de moi sauf à part mon Bac pro en production graphisme au lycée. J'avais peur de la solitude et maintenant j'ai évolué j'ai appris à être indépendante quand je suis rentrée en fac de philo en 2019. La philosophie m'a changé la vie, j'ai découvert pleins de choses sur la vie, le développement personnel de l'humain notamment la psychanalyse ouais j'ai appris ça à la fac et je peux être fière que cette licence m'a changé énormément.
J'ai appris qu'il faut apprendre à être seule, la solitude fait tellement du bien sans attendre de personne, il faut être focus à des objectifs qu'on souhaite réaliser. Aller au cinéma tout seul.e, se rendre à des concerts en solo. Parfois prendre un temps avec soi-même fait du bien à la santé mentale. Prendre un livre, son journal intime et se poser au jardin public puis écrire en se vidant la tête.
Si vous voulez crier, pleurer et rire ? Faites-le ! Surtout écrivez tout ce que vous ressentez, vous êtes un guerrier / une guerrière ! Cruel Violence Project a pour but de mettre la santé mentale plus en visibilité comme l'anxiété, la dépression, les addictions, la dépendance affective, etc... Toutes ces choses qu'on vit dans notre quotidien et ce qu'on a vécu. Bientôt un serveur Discord français sera à votre disposition dès cet automne 2024 !
Je pense que j'ai tout dis pour introduire les premiers pas sur Tumblr ! Récemment, je suis tombée amoureuse du nouvel album de Billie Eilish : HIT ME HARD AND SOFT 🌊🫧. Je vous laisse avec ce moment musical car j'ai trouvé l'hymne de ma révolution et j'espère que vous allez aimer mon travail. Je ne cherche pas à être célèbre, mais parler de ma santé mentale à des coeurs inconnus qui ont besoin de parler et d'être soutenu par une inconnue : je vais vous aider à trouver votre lumière pour que vous (re)briller à nouveau !
BIENVENUE DANS CRUEL VIOLENCE
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Ce que cache un masque
Nul ne se souvient de ces dieux vénérés par les anciens. Peut-être leurs légendes étaient-elles les ancêtres de nos mythologies grecques, égyptiennes ou indous ? A cette époque, ils côtoyaient les géants, les monstres des abysses. Ils vivaient sur les montagnes les plus hautes ou dans les profondeurs des enfers. Ils combattaient les astres et régnaient sur l’univers.
A cette époque, l’homme n’était qu’un simple mortel méprisable, jouet soumis à ces dieux. Il les vénérait parce qu’il les craignait. Il craignait leur courroux, les cataclysmes engendrés par leur colère. Car ces dieux étaient capables de provoquer les tremblements de terre, d’inonder les récoltes, de noyer l’humanité sous des éruptions volcaniques ou juste de foudroyer n’importe quel mortel.
Ofnadwy était une de ces grandes déesses. Elle était la mère de la beauté, de l’éclat, la déesse des déesses et la mère du soleil. Elle aimait regarder les hommes la prier. Parfois, elle entrait dans ses temples et s’amusait des prêtresses invoquant son nom devant l’autel. Il n’y avait rien de plus jubilatoire que d’écouter ces petits êtres chanter ses louanges.
Il arrivait souvent qu’elle s’intéresse à un homme beau et fort. Dès lors, elle descendait de la montagne des dieux et, prenant l’apparence d’une belle femme, elle aguichait sa proie pour se délecter de lui à la tombée de la nuit. Car Ofnadwy était aussi la déesse de la luxure, la mère de toutes les putains. Et aucun homme ne lui résista.
Un matin, après avoir quitté la couche de son amant, la déesse croisa le regard d’un inconnu. Elle suivit discrètement le jeune homme parti chasser dans les bois. Elle se cacha d’arbre en arbre afin d’admirer sa musculature et son visage magnifique. Le jeune homme s’arrêta et visa de son arc un chevreuil. La flèche partit sans toucher sa cible. Dès lors, il ne put que regarder l’animal fuir.
Qui es-tu jeune et beau garçon ? demanda Ofnadwy en se présentant.
Je m’appelle Didwill, fils de Dewr.
La déesse, de plus en plus émerveillée par Didwill, tourna autour de lui en usant de ses charmes. Elle caressa son doux visage mais il ferma les yeux. Elle comprit qu’il resterait insensible à ses avances.
Si tu acceptes de passer la nuit et de t’offrir à moi, susurra-t-elle au creux de son oreille, je ferai de toi le plus grand des chasseurs. Tu sais que j’en ai le pouvoir.
Il inspira profondément avant de défier du regard Ofnadwy.
Ta proposition m’honore belle et grande Déesse. Mais je ne peux t’offrir ce qui ne m’appartient plus. Car j’ai déjà donné mon amour à Lleuada.
Surprise par ce refus inhabituel, Ofnadwy s’éloigna du chasseur. Cependant, la colère envahit son esprit et elle décida de retourner dans la cité pour rencontrer la fameuse Lleuada. Elle traversa la ville et n’entendit que du bien de sa rivale. Elle était décrite comme une très belle femme aux cheveux noirs, à la peau de lait. Son corps aux courbes parfaites, ses yeux de biche déstabiliseraient n’importe quel héros. Et effectivement, lorsque la déesse remarqua la jeune femme, elle fut stupéfaite de voir que sa beauté était comparable à celle d’une déesse. Elle remonta dans la montagne des dieux, déçue qu’un homme se soit refusé mais surtout, furieuse qu’il préféra une mortelle à sa place.
Pendant plusieurs jours, Ofnadwy ne put retirer de sa mémoire ce couple qu’elle imaginait en train de faire l’amour. La jalousie grossit en elle si bien qu’elle réfléchit à une vengeance.
Si tu t’es refusé à moi, alors tu la refuseras, Grommela-t-elle.
Elle partit rejoindre Copradur le dieu des forges. Ce dernier travaillait dans son atelier au sommet d’un volcan. Sa poigne battait le fer comme jamais. Il avait inventé des armes flamboyantes, des coffres impossibles à forcer, des ornements d’une pure beauté et les plus beaux bijoux que l’homme n’a jamais créés. Copradur était en train de forger une épée lorsque la déesse l’interpela.
Ô Copradur, mon frère ! Je souhaite que tu me construises un objet qui détruirait la beauté de mes ennemies.
Sans poser de question et sans attendre, le forgeron laissa ses domestiques finir l’arme et utilisa toute sa force pour frapper un métal magique. Il tapa constamment la matière rougie par le feu afin qu’elle reste modulable. Il frappa si fort qu’on entendait plus le volcan gronder. Il frappa pendant une semaine et un matin, il présenta son œuvre à sa sœur.
Voici un masque qui répond à tes attentes. Fais porter ce masque à ton ennemie et tu seras comblée, annonça-t-il avant de retourner à sa forge.
Dès lors, Ofnadwy redescendit parmi les hommes. Elle entra dans son temple et invita la belle Lleuada. La jeune femme ne pouvait refuser la convocation apportée par une prêtresse. Devant le lieu sacré, deux rangées de religieux formèrent un couloir. Elle embrassa Didwill qui l’accompagnait. Les amants entrèrent dans le temple. Lleuada et Didwill furent éblouis par la richesse et les trésors décorant les murs. Ils admirèrent les dessins sur les tapisseries qui racontaient l’histoire des Dieux. On proposa au couple d’approcher d’une table couvert de victuailles. Ils mangèrent les mets les plus succulents et délicats. Pour remercier la déesse, ils posèrent aux pieds de sa statue quelques feuilles de lauriers recouvertes d’un peu de leur sang, car telle était la tradition. A ce moment, à leur grande surprise, Ofnadwy se présenta.
Gardez vos pathétiques offrandes, cria-t-elle. Je ne veux que ta beauté Lleuada.
A peine avait-elle fini sa phrase, qu’un groupe de malabars agrippèrent le couple. Les uns pour empêcher Didwill d’intervenir, les autres pour retenir Lleuada. La déesse approcha de la jeune mortelle, sortit le masque de métal magique, et le posa sur la tête de la jeune femme.
Didwill ne put retenir ses larmes en entendant hurler Lleuada. Il essaya de réagir, de se débattre en vain. Cela dura une petite minute, une éternité.
Lorsqu’Ofnadwy retira le masque, elle fut ravie. Didwill pleura suppliant de la sauver, les prêtres et prêtresses demeurèrent choqués mais aussi heureux de voir que leur déesse était capable de telle prouesse. En effet, le masque avait retiré le visage de la belle femme. Il ne restait qu’une surface lisse, blanche et brillante à la place de son nez de sa bouche et de ses yeux. L’ensemble était collé au fond du masque.
La déesse partit en gardant le masque et son contenu comme trophée. On relâcha Didwill qui se précipita vers le corps inerte de Lleuada. Elle était morte, il ne pouvait rien faire. Dès lors, il s’enfuit et nul ne sait où. Certains diront qu’il chercha l’entrée de la montagne des Dieux pour se venger. D’autres, qu’il s’est saoulé avant de se jeter du haut d’une falaise.
En découvrant son acte, Copradur se sentit trahi par la demande d’Ofnadwy. Jamais il n’avait pensé qu’elle utiliserait ce masque contre une innocente mortelle. Il se sentit aussi coupable de cette tragédie. Pendant la nuit, il descendit de son volcan, entra dans le temple pour récupérer le corps de Lleuada et l’emporta avec lui.
Parce que tu as été belle, tu as subi la cruauté des dieux. Alors, je t’élève au rang de celle qui t’as tuée. Désormais, tu règneras la nuit et tout le monde pourra découvrir que tu restes encore belle.
C’est ainsi que Lleuada devint la lune. C’est ainsi que les hommes continuent d’admirer sa beauté même si son visage est caché dans un masque. On dit que la nuit, elle s’élève à la recherche de son visage. Mais chaque fois, Ofnadwy, toujours jalouse, fait apparaitre le soleil pour l’empêcher de le retrouver. Jusqu’à ce qu’elle soit dans les bras d’un de ses amants, alors, la lune réapparait pour chercher encore son visage tout en montrant aux hommes qu’elle reste belle sans.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Barbara Steele dans le masque du Démon (1960)
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