#bain de quiétude | Explore Tumblr posts and blogs

omagazineparis · 2 years ago

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Découvrez les joyaux ensoleillés de la Côte d'Azur : incontournables et secrets

Vous rêvez de vacances sous le soleil, de plages de sable fin et de paysages à couper le souffle ? Le sud-est de la France est la destination idéale pour vous ! Avec ses villes pittoresques et ses sites de rêve, vous ne saurez plus où donner de la tête. Dans cet article, nous vous dévoilons les endroits les plus ensoleillés du sud-est de la France, pour vous aider à planifier vos prochaines escapades. La Côte d'Azur : un paradis méditerranéen Nice, la perle de la Riviera Située sur la Côte d'Azur, Nice est une ville incontournable du sud-est de la France. Entre mer et montagne, la ville bénéficie d'un climat méditerranéen avec 281 jours de soleil par an. Flânez sur la Promenade des Anglais, découvrez le Vieux-Nice et ses ruelles étroites ou encore prenez un bain de soleil sur la plage de galets. Cannes, la ville des stars Cannes, mondialement connue pour son Festival de cinéma, est un autre joyau du sud-est de la France. Profitez du soleil sur la Croisette, explorez les îles de Lérins et déambulez dans le quartier du Suquet, le cœur historique de la ville. Cannes est le lieu parfait pour se détendre et profiter de la douceur de vivre à la française. Saint-Tropez : le village mythique Saint-Tropez est un village emblématique de la Côte d'Azur, célèbre pour ses plages, ses fêtes et ses yachts de luxe. Profitez d'un ensoleillement idéal pour bronzer sur la célèbre plage de Pampelonne ou pour flâner dans les ruelles pittoresques du village. La Provence, un havre de paix Aix-en-Provence, la ville aux mille fontaines Aix-en-Provence est une ville charmante située en Provence. Son centre historique abrite de nombreux monuments et fontaines, témoignages de son riche passé. Le climat agréable du sud-est de la France vous permettra de profiter de ses terrasses, de ses marchés et de ses festivals tout au long de l'année. Avignon, la cité des Papes Avignon est une autre ville incontournable du sud-est de la France. Son centre historique, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, est dominé par le Palais des Papes. Baladez-vous sur le célèbre pont d'Avignon et découvrez les richesses culturelles de cette cité emblématique. Les perles cachées de la Côte d'Azur Eze : un village perché Eze est un village médiéval perché sur les hauteurs de la Côte d'Azur, offrant un panorama époustouflant sur la Méditerranée. Profitez d'une balade dans les ruelles pavées, visitez les jardins exotiques et admirez les œuvres d'art exposées dans les galeries du village. Porquerolles : une île paradisiaque Porquerolles est une île située au large de Hyères, accessible en bateau. Avec ses plages de sable fin, ses eaux turquoises et sa nature préservée, Porquerolles est un véritable paradis pour les amateurs de soleil, de farniente et de randonnées. Villefranche-sur-Mer : un port pittoresque Villefranche-sur-Mer est une charmante station balnéaire située entre Nice et Monaco. Son port pittoresque, ses ruelles étroites et ses plages de sable fin en font un lieu idéal pour profiter du soleil de la Côte d'Azur en toute quiétude. Les calanques de Cassis : un trésor naturel Les calanques de Cassis, situées entre Marseille et La Ciotat, sont des joyaux naturels de la Côte d'Azur. Accessibles à pied ou en bateau, ces criques sauvages aux eaux cristallines sont parmi les lieux les plus ensoleillés de la région. A lire aussi : Où voyager l’été en Europe? La Camargue, un écrin de nature Les Saintes-Maries-de-la-Mer, un village au bord de la mer Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont un lieu unique du sud-est de la France. Situé en Camargue, ce village est bordé par la mer Méditerranée et offre de nombreuses activités : balades à cheval, plages sauvages et observation des oiseaux. Le soleil est au rendez-vous dans ce petit coin de paradis. Arles, une ville d'art et d'histoire Arles est une ville chargée d'histoire située en Camargue. Ses monuments romains et ses ruelles pittoresques en font une destination de choix pour les amateurs de culture et de soleil. Ne manquez pas de visiter les arènes, le théâtre antique et la célèbre abbaye de Montmajour. Maintenant que vous connaissez les villes et lieux les plus ensoleillés du sud-est de la France, il ne vous reste plus qu'à organiser votre voyage et partir à la découverte de ces trésors. N'hésitez pas à partager cet article avec vos amis et vos proches, afin qu'ils puissent eux aussi profiter de ces destinations d'exception. Bonnes vacances ! Read the full article

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cafedevie-coffeeoflife · 2 years ago

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Récits de vie

Suki coiffe ses cheveux noirs. Son kushi¹ est parfait pour lisser ses longues mèches imprégnées d’huile de camélia. Elle les attache en chignon. Les rayons du soleil, qui se lève, reflètent sur les carreaux de la baignoire et donnent à la salle de bains, parsemée de bois, une chaleur encore plus douce. Suki aime bien ces débuts de journée. Elle peut regarder par la fenêtre pour voir le Mont Blanc flamboyer au loin. C’est un peu son Fujisan² français.

Dans le salon, Henry médite la Bible et contemple la beauté matinale à travers la baie vitrée. Une tasse de thé Sencha³, posée sur un bout de canapé en hinoki⁴, apprécie la quiétude du moment. Suki arrive à pas feutrés et l’enlace de ses bras. Il lui caresse le visage. - Tu es super belle ! Je t’aime. - Je t’aime. Ils s’embrassent. - Je te prépare un Bento⁵ pour midi ? demande-t-elle. - Oui, je veux bien. Je dois absolument finir la parcelle à Denicé. Merci. - Ok. J’en fais un aussi pour Kazutomo et Misaki. - Tu as besoin que j’aille faire des courses ce soir ? - Si tu peux aller chercher des pommes de terre pour demain, on en a plus. - Ok !

Une demi-heure plus tard, la camionnette Isuzu, garée sous l’appentis, démarre. Henry embraye et prends le chemin. Un campagnol traverse. Puis il rejoint la route et roule à travers quelques collines de vigne qui verdissent. Pour arriver à la parcelle, il lui faut encore prendre un chemin. Il gare la voiture. Au début d’une rangée, il savoure la fraîcheur printanière puis commence à palisser la vigne. En milieu de matinée, pause. Il s’assoit et prend dans son panier : de la terrine, du pain, du chocolat et une bouteille de vin. Régulièrement, il apporte aussi des onigiri⁶. Il regarde l’herbe entre les rangées. Coucous, primevères et véroniques y prospèrent. Il prie.

En fin de journée, lorsque Henry rentre, une odeur exquise se fait sentir et le met en appétit. - Vous faîtes quoi de bon ? - Un ochazuke⁷ ! répondent Kazutomo et Misaki. - Hum ! Ça faisait longtemps. Il les embrasse et embrasse Suki. - Ça va ? demande-t-elle. - Ça va ! Tiens, j’ai eu le temps d’aller chez l’épicier. - Super, merci ! - Regarde papa. Kazutomo prend une casserole et fait de la musique dessus. Misaki tambourine aussi. - Waouh ! s’exclame Henry. De vrais musiciens ! Et il tambourine avec eux.

Plus tard, ils dînent puis Henry lit une histoire à Kazutomo et Misaki.

(1/2)

1 Peigne japonais 2 Mont Fuji 3 Thé vert japonais 4 Cyprès japonais sacré 5 Lunchbox traditionnelle 6 Encas composé d’une boulette de riz enveloppée d'une algue nori 7 Plat populaire japonais

Sakura cherry, Jean-François Bongrand

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sahanel-ya · 3 years ago

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LUST FOR LIFE | k.noritoshi × l.dlamini (black!oc).(one-shot)

Le roulement des vagues contre la coque provoquait un léger tangage, pareil aux bercements d'une mère tenant son nourrisson. Une sérénité infinie, pure, planait au sein de cette pièce, loin des incertitudes de la vie et du rythme effréné de la ville. Dans cette même quiétude, une vision floue découla de son œil monolide à moitié-ouvert comme s'il venait tout juste de se sortir la tête de l'eau. Il ne se souvenait pas s'être assoupi sur ce siège rembourré et l'impression étrangère que lui inspirait ce lieu n'aidait en rien ses incertitudes. Pourtant, l'héritier du clan Kamo ressentit à peine l'obligation de s'alerter, fouillant à la place les recoins de sa mémoire à la recherche d'un quelconque fil conducteur, qu'il trouva bien vite :

D'un éclat ébène, presque sauvage à tout œil extérieur, il s'agissait de la seule personne capable de le sortir de sa zone de confort. La seule capable de troquer son Shozoku bleu marine par cet actuel chemise en viscose et ce short de bain. La seule capable de remplacer les poches de sang qu'il cachait d'ordinaire sous son uniforme, par cet appareil photo reposant au coin du canapé et la seule qui réussirait en quelques mots à l'embarquer vers une escapade à l'autre bout du globe.

Rien que de l'évoquer dans son esprit, de chaudes étincelles d'affection soufflèrent sur le calme plat qui régnait autrefois au creux de sa poitrine, ces dernières venant se compléter au bercement incessant du voilier. Son regard traça la poussière en suspension, éclairée par les rayons solaires de fin d'après-midi qui caressaient ses jambes en de doux picotements. Le rectangle de lumière provenait de l'ouverture de la cabine, donnant sur le pont, l'air salin et bien sûr, elle.

D��libérément, Luthando laissait couler son énergie jusqu'à lui, sûrement pour le prévenir de sa présence, qu'elle se trouvait non loin de sa personne, tout près de lui. A présent sur ses pieds, le cadre voûté alors qu'il empruntait la sortie, le vif éclat extérieur l'illumina momentanément avant que ne s'éclaircisse sa vision, lui offrant ainsi la vue du pont.

Il s'agissait d'un voilier d'occasion loué le long d'un port maritime, dont le nom lui échappait étrangement, pour une escapade en couple impulsive. Derrière sa barre et vêtu d'un vêtement sombre, des lunettes de soleil masquant la moitié de son visage, se tenait le propriétaire de l'embarcation, l'expression neutre et l'attention rivée vers l'avant, sur le reste du chemin qu'ils auraient à parcourir jusqu'à leur point d'arrivé. Il ne s'y attarda pas plus, repérant plutôt celle dont le nom résonnait dans sa tête, tenue droite face au soleil couchant.

Le halo doré de ce dernier enveloppait tout son être, faisant briller sa peau ébène d'ambre tandis que sa magnificence ombre se projetait sur le sol boisé. Combien de fois se surprenait-il à l'admirer dans la volée ? Bien trop souvent et jamais il ne s'en lassera. Mais plus que la contempler de loin, il aimait l'avoir sous ses paumes, réconfortantes et aimantes.

— Tu es enfin là.

Elle ne se retourna aucunement en les prononçant de sa voix aux sonorités chaudes, il s'avança. Ses cheveux d'un brun foncé, coupés ras récoltaient à présents quelques boucles, l'humidité ambiante jouant pour beaucoup. L'héritier prit place à ses côtés, une main placée au bas de son dos, sa peau contre le tissu de sa tunique de plage en crochet, brodée par une multitude de lépidoptères noirs et qui laissait entrevoir son maillot de bain. Elle déposa à son tour sa tête contre son épaule, effleurant ses mèches détachées de leurs attaches, par ses soins.

Un spectacle éblouissant s'offrait à eux, tous deux contemplant la mer miroitante et défilante. L'impression d'être seuls face au vaste monde.

— J'ai cette impression depuis mon réveil...aborda-t-il finalement.

— hmm ? Elle murmura, tournant la tête afin d'effleurer la base de son cou de la pulpe de ses lèvres remplies.

Ses cils caressaient son épiderme et par son contact il crût qu'elle agissait consciemment afin de faire dévier son attention.

Malgré tout ce rêve qui semblait les contenir, par-là il parlait de leur voyage pensé depuis longtemps, de leur virée en mer et tout ce petit luxe qu'ils s'offraient enfin après d'éreintantes journées en tant qu'étudiants Jujutsu, quelque chose sortait du décor. Il recensa l'étrange flottement qu'il avait ressenti à son réveil, comme s'il revenait de loin. Lui d'ordinaire éveillé d'esprit, s'était senti étranger en ce lieu. Il n'omit pas non plus le fait que le nom du port lui échappait, de leur localisation, de la personne qui s'occupait de la navigation. Ni même de s'être assoupi à un moment donné.

Une boule fluctuante émergea de son abdomen. Il se tourna vers la Dlamini, dont les papillons autrefois brodés avaient pris vie, reposant ça et là sur son corps, leurs ailes obscurs battant sporadiquement. Elle ne le regardait pas, la tête enfouie dans son cou, toujours.

— Luthando. Il expira son nom, la gorge rêche.

Il ne savait ce qu'il se passait mais cela ne pouvait signifier bon augure. Voilà que la sud-africaine lui manquait alors qu'elle se tenait là, à ses côtés. Il renforça sa prise autour d'elle, son organe vital tambourinant contre son torse. Il ne prit la peine de réguler son rythme cardiaque ni même d'apposer une distance face à cette situation qui débutait peu à peu de lui échapper. Il ne ressentait aucune menace venant d'elle au contraire, une voix lui hurlait de ne point la lâcher au risque de la perdre réellement.

— Luthando qu'est-ce qui ne va pas ?

Son regard coula vers le navigateur. Le regard droit, caché derrière ses lunettes teintées, il les menait à la même vitesse vers cet horizon inconnu.

Au milieu de nulle part, à travers l'étendue salée ses pouvoirs n'allaient leur servir à grand chose. Pourtant il fallait qu'ils s'en aillent, qu'il l'emmène avec lui.

Elle prit enfin conscience des insécurités du jeune homme d'ordinaire inébranlable. Luth' se tourna vers la personne qu'elle chérissait sûrement le plus, lissant le col lâche de sa chemise, ses grands yeux bruns supportant les siens, étroitement ouverts et laissant miroiter ses orbes bleus foncés.

— Pourquoi tu te fais autant de mourons d'un coup, Noritoshi ? Presque deux ans qu'on rêvait de ce petit voyage, profitons de ce peu de temps qu'il nous reste, non ?

Ses choix de mots énigmatiques furent ponctués par ses lippes contre les siennes, alors qu'elle l'emportait dans un baiser aux accents langoureux, presque désespéré qu'il effaça de suite en y apposant sa force, faisant revivre une nouvelle flamme. . .d'espoir. Prenant son visage en coupe, sa peau velouté sous son toucher, il la recula jusqu'à ce que son dos rentre en contact avec la barre, seule démarcation entre le sol ferme et l'écume. Ils brisèrent leur baiser pour s'en offrir un autre, un sanglot s'échappa de sa gorge, elle le réprima de suite, elle enfonça fermement ses doigts minces dans son vêtement, elle interchangea leur position initiale. Le maintenant à présent, lui, contre la barre.

Il essaya, essaya de lui souffler des mots entre chaque étreinte mais ce qui l'en empêchait restait le bruissement de son cœur qui s'émiettait, l'écorchant en profondeur.

Le monde de Noritoshi bascula, il pencha dangereusement vers l'arrière, ses pieds quittant le sol. Il tenta de s'agripper à elle pourtant il ne voulait la traîner dans sa descente. Il l'aimait bien trop pour ça, des mois de peines auront suffis à marquer cette vérité au fer rouge.

Cela faisait combien de temps qu'il l'attendait ? Pourtant on la lui arrachait de nouveau.

Naïvement, l'avoir à ses côtés lui faisait parfois oublier les machinations de ce monde, leur monde.

Sa vision devint nébuleuse, à cause des larmes ou de l'onde ? Il ne savait pas, toutes deux sont venues simultanément.

Le voilier entreprit sa traversée, le soleil déploya ses dernières lueurs. Une dernière touche revigorante. L'eau froide, glaciale, comme l'étreinte de la mort pourtant, il était le seul à rester.

🦋

#one shot #french fanfiction #jjk #jjk noritoshi #jujutsu kaisen #kamo noritoshi #bbybabiou♥️#luthando dlamini #black!oc #noritoshi

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marie-bradshaw · 3 years ago

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Et le pouvoir de l’Amour

Un très bon ami m’a dit aujourd’hui que l’anagramme de Marie était “Aimer” et j’ai trouvé ça très à propos.

Aimer c’est accepter de se donner, de partager, de vouloir protéger l’autre à tout pris.

Sa peau émet des phéromones qui attirent inlassablement la mienne contre la sienne, tels deux aimants au chant unique.

Ses lèvres me susurrent ce que je savais déjà, qu’elles seules peuvent délivrer ces baisers envoûtants qui m’ont rendue plus accro qu’une drogue dure.

Le petit bruit de satisfaction intense qu’il émet quand je lui rends la monnaie de sa pièce et l’embrasse avec fougue et tendresse, la plus belle des musiques à mes oreilles.

Elles s’épousent parfaitement, se cherchent, se devinent, jouent à cache cache, s’enflamment de milles baisers passionnés, qui ont le pouvoir de faire s’arrêter le temps.

Dans ses yeux verts, je peux lire la profondeur de son âme.

Je le vois tel qu’il est, au-delà des apparences, avec ses parts d’ombre et de lumière, et j’aimerais l’envelopper de ma douceur pour qu’il se sente éternellement en sécurité quand je le regarde.

S’il pouvait se voir à travers mes yeux, ressentir ce que je ressens pour lui, il ne se sentirait plus jamais seul.

Aimé, chéri, le feu qui l’animerait le rendrait indestructible et la force de cet Amour lui donnerait la chaleur de ce foyer qu’il désire tant.

S’il pouvait lire dans mon coeur, il y découvrirait un soleil rugissant dont les rayons bienveillants palpitent au rythme des battements.

Chacun plus fort que le précédent, retentissant avec force.

Quand je ferme les yeux, dans la quiétude de ce train qui me ramène à la maison, je me repasse en boucle nos dernières étreintes.

J’ai encore le goût sucré de ses baisers sur mes lèvres, je me rappelle la sérénité avec laquelle je me suis rapidement endormie dans ses bras devant un Disney l’autre soir, nos rires, et ce sentiment de devoir enregistrer précieusement chacun de ces moments de bonheur dans ma tête, comme un trésor.

Ils composent un film dont j’aimerais faire de multiples trilogies, et dans un monde idéal dont rien ne viendrait perturber la séance.

Oui, quand j’inspire/expire lentement de grandes bouffées d’oxygène pour calmer mon angoisse de ne pas en voir la suite, je nous écris un scénario tout droit tiré d’une telenovela mexicaine.

Il y serait en paix avec ses désirs, verrait clairement notre avenir, et courant l’un vers l’autre sur un quai de gare, ou un hall d’aéroport, m’ouvrirait ses bras pour m’inviter à une étreinte d’une infinie tendresse.

Des larmes de joie glisseraient sur mes joues, ses yeux pétilleraient de bonheur, et notre baiser salé de retrouvailles scellerait notre promesse de ne plus jamais nous quitter.

S’en suivrait un long week-end dans une ville étrangère, que nous ne verrions qu’à moitié, incapables de se décoller des draps de notre chambre d’hôtel.

Insatiables, dévorant chaque cm du corps de l’autre, cherchant l’ultime connexion de nos âmes, assoiffés après cette période de privation, dont l’amère frustration est venue aiguiser le besoin.

Entre deux, le réconfort d’un bain chaud, moussant, dans lequel nous serions tous deux lovés, parfaitement apaisés.

A la nuit tombée, Morphée nous envelopperait simultanément de ses bras, et dans nos rêves ne se trouverait que la promesse de millions de moments comme ceux-ci.

Illusion ou réalité, je chérie de tout mon coeur la grandeur de ces sentiments, dont la beauté n’a pas d’égal.

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bondebarras · 5 years ago

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Lire au temps du corona

“10) Assis sur le rebord de la baignoire, j’expliquais à Edmondsson qu’il n’était peut-être pas très sain, à vingt-sept ans, bientôt vingt-neuf, de vivre plus ou moins reclus dans une baignoire. Je devais prendre un risque, disais-je les yeux baissés, en caressant l’émail de la baignoire, le risque de compromettre la quiétude de ma vie abstraite pour. Je ne terminai pas ma phrase.

11) Le lendemain, je sortis de la salle de bain.”

#Jean-Philippe Toussaint #Lire au temps du corona

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plombierparis75014 · 4 years ago

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Plombier Paris 11

Vous êtes victime d’une fuite d’eau sur robinet mitigeur ? La colonne de douche de votre salle de bains est cassée ? Le plafond de votre voisin du dessous est totalement trempé ? L’arrosoir de votre domicile est dysfonctionnel ? Votre plancher s’inonde en pleine matinée ? La vanne d’arrêt de votre salle de bains interne coule lorsque vous la fermez ? La chasse d’eau réservoir de votre WC fuit ? Votre machine à laver coule en abondance lorsque vous lessivez ? Le ballon d’eau chaude de votre cuisine s’égoutte ? Le robinet mélangeur de votre cuisine suinte sans arrêt ? Mon devis fuite d’eau est très avantageux pour la résolution imminente de ces différents désagréments de plomberie. En fonction de votre besoin, vous pouvez le solliciter par téléphone l’intervention de notre plombier pour une réparation rapide de fuite d’eau.

Mon devis fuite d’eau par téléphone est approprié pour toute intervention rapide et efficace. Vous pouvez vous y référer à chaque fois que vous serez victime d’une fuite d’eau sur tuyauterie, robinetterie ou canalisations. Je sais que ce genre de désagrément peut facilement engendrer des dommages considérables, si une solution appropriée n’est pas apportée au plus vite.

En tant que plombier Paris 11 professionnel agrée, je vous convie à prendre part aux offres de mon assistant professionnel en cas de besoin. L’équipe technique rapide qui me sert de prestataires est capable de réparer toute fuite d’eau en un laps de temps. Depuis que je suis en activité sur cette ville, tous les citadins retrouvent aisément leur tranquillité d’esprit en cas de fuite sur robinet, ballon, chasse d’eau, WC et Sani broyeur.

J’apporte une originalité dans la résolution des services de plomberie. Grâce à mon devis plomberie Bordeaux, je permets à toute la population d’être assistée par un expert du métier en cas de problème. Le personnel technique que j’ai recruté au sein de ma structure artisanale de plomberie est doué pour réparer toute fuite d’eau encastrée et visible sans casse ni dommage. Grâce à un outillage bien spécifique, mon artisan plombier Paris 11 parvient à remettre un domicile en bon état sans perdre de temps. Je suis un chef d’entreprise hautement qualifié et compétent.

Pour mes techniciens et moi, notre devoir est de vous éviter tout dégât des eaux considérables et pertes supplémentaires. Pour cela, plombier Paris 11 se déplace en un temps record dès votre sollicitation. Je maîtrise tous les rouages de la plomberie sanitaire. Si bien que l’origine et l’ampleur de votre fuite d’eau, n’affectent pas la performance de mes techniciens émérites. Vous pouvez me joindre en toute quiétude, à chaque fois que cela serait nécessaire.

Les fuites d’eau sont des désagrements dangereux qui vous exposent directement aux courts-circuits, inondations, hausses de facture d’eau mensuelle, etc. Pour ne pas courir le risque d’être en danger ou pas en sécurité, contactez mon professionnel plombier Paris 11 au plus vite. Cet expert du métier se chargera de vous octroyer une prestation de marque sans aucune difficulté.

J’interviens également pour toute recherche de fuite d’eau à un coût moindre. Si vous voulez le confirmer de vous-même, faites votre demande de devis fuite d’eau en ligne. Sachant qu’il s’agit juste d’une présentation intégrale de mes services incluant coût, délai d’intervention et offre proposée, mon devis fuite d’eau en ligne vous est offert gratuitement.

#PlombierParis11

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lesombresnomades · 5 years ago

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Les ombres au Ladakh...

En juillet 2019, nous sommes partis 15 jours au Ladakh, région himalayenne au nord de l'Inde. N'étant pas de grands sportifs, nous avions hésité à partir là-bas. En effet, c'est une région pour les amoureux du trekking.

Après nous être documentés nous avons donc orienté notre séjour sur des visites culturelles et de courtes randonnées. Nous n'avons pas été déçus, ce fut un voyage très dépaysant, avec une diversité d'activités et de paysages et un accueil chaleureux de la part de la population locale.

Avant d’arriver au Ladakh, une escale à Delhi est obligatoire. Tous les vols vers cette région montagneuse ont lieu tôt le matin (et seulement quand les conditions météorologiques le permettent). Nous avons donc passé la nuit dans l'aéroport de Delhi et en avons profité pour retirer de l'argent. Au Ladakh tout se paye en espèces.

Après une demi heure de vol nous survolons l'Himalaya...

Durant les 15 dernières minutes, le pilotage se fait à vue en slalomant au milieu des hauts sommets, frissons garantis.

Nous avons organisé ce voyage en trois périodes :

les temples autour de Leh durant 4 jours,

la région à l'ouest de Leh (Alchi, Lamayuru) pendant 4 jours,

la vallée de la Nubra au nord de la région durant 4 jours.

1- Leh et les temples alentours.

Il est essentiel de prévoir 24 h d'acclimatation à Leh.

Nous avons réservé nos 4 nuits à l’hôtel Mentokling guesthouse (https://www.booking.com/hotel/in/mentokling-guest-house-and-garden-restaurant.fr.html). Doté d'un accueil remarquable, chaleureux et attentionné, cet établissement dispose de chambres spacieuses (salle de bain privative) et d'un restaurant dans le jardin.

Nous avons visité les temples alentours en nous déplaçant quotidiennement avec un chauffeur de l'agence Nomadicway trouvée à côté de l'hôtel (http://thenomadicway.in).

Voici nos coups de cœur dans cette région :

Le temple de Stakna, à l'écart des sites touristiques : il offre une vue saisissante sur l'Indus et les montagnes enneigées en arrière plan.

Le monastère d'Hémis et son festival bouddhiste (11 et 12 juillet 2019) : ce temple, situé au bout d'une vallée, est le plus grand du pays. Nous y sommes allés la veille d’un important festival bouddhiste, pour les préparatifs : nous étions les seuls touristes, pas de foule locale et avons pu assister à des recueillements et prières à l'intérieur des temples.

La randonnée entre Shey et Thiksey : une randonnée facile d'une durée d'une heure entre ces deux sites. Le chauffeur nous a déposés au départ et récupérés à l'arrivée. Elle se situe le long de l'Indus et traverse un village.

2- L'ouest de Leh, en direction de Lamayuru.

Nous quittons Leh pour une excursion de 4 jours à l'ouest de Leh avec un chauffeur guide.

Il existe dans cette région le baby trek, un trek de trois à quatre jours dans la vallée du Sham, avec ses 4 à 5 heures de marche quotidiennes à 4000m d'altitude. C'est un trek réputé pour sa facilité mais même pour le faire, il vous faudra être bien entraînés ce qui n'est pas notre cas. Nous choisissons de visiter quelques temples en faisant des randonnées d'une heure ou deux autour.

Mais avant cela une halte s'impose à la confluence de l'Indus et du Zanskar.

Ici la vallée de l'Indus est beaucoup plus encaissée et moins verdoyante qu'à l'est !

Nos incontournables pour cette région :

Alchi, petit village historique avec l' un des monastères les plus anciens du Ladakh. Il vaut mieux y aller tôt le matin vers 9h pour profiter de la quiétude du lieu avec les Ladakhis qui viennent prier.

Le temple de Ridzong blotti au fond d'une vallée. Il s'agit d'un véritable village construit contre la montagne et doté de multiples coursives dans lesquelles nous avons adoré nous perdre. A partir de là, nous faisons une randonnée (de deux heures en aller-retour) afin de marcher un peu dans ce décor de rêve. Le départ se fait à l'arrière du temple dans une vallée étroite encaissée. Ici, pas d'inquiétude, les chauffeurs ont l'habitude et nous attendent tranquillement. Même si ce monastère est un peu excentré, il vaut vraiment le détour.

Les monastères de Temisgang et Tserkarmo. Situés l'un en face de l'autre au fond d'une vallée, ces deux sites méritent un détour pour la vue époustouflante. L'accueil par les moines y est très chaleureux. Une conversation s'engage avec l'un d'eux. Apprenant que nous sommes français, il s'exclame « yellow jacket »! Et oui, même ici au fin fond de l'Himalaya, les gilets jaunes ont fait parler d'eux.

Un gros coup de cœur pour le monastère de Wanla et la randonnée qui part à l'arrière du temple. Il s'agit d'un site perché dominant la vallée, seul lieu verdoyant du secteur. La vue est à couper le souffle, comme sur un balcon, nous surplombons la confluence de deux rivières, coulant au milieu des champs. Autour, les hauts sommets enneigés de plus de 6000m.

Ce vieux monastère est habité par deux moines qui nous accueillent avec un large sourire. Ils nous ouvrent les portes du site, somptueux ! Nous y restons quelques temps, nous nous y sentons vraiment bien. Puis, après ce moment de détente, nous enchaînons avec une marche à l'arrière du temple pour environ 2h aller-retour. Ici pas de flore ou de faune particulière mais juste des paysages somptueux. Notre corps s'habitue à l'altitude ; même si nous n'en avons pas l'impression, nous sommes à 4000m d'altitude.

Bon à savoir: Ce monastère est accessible en voiture ou à pied à partir de Lamayuru par une randonnée d'environ 4h (aller simple). Si vous souhaitez faire cette randonnée, vous trouverez facilement un guide dans le village de Lamayuru. Ce dernier village et son monastère ne présentent que peu d'intérêt sauf pour y dormir.

3- La vallée de la Nubra au nord de la région.

Nous quittons Leh très tôt le matin en direction du nord et la Vallée de la Nubra pour un trajet de 6h avec Srin, le chauffeur qui nous conduit depuis le début. Le trajet en lui même vaut le détour. La route, qui devient très vite une piste, serpente tantôt à flanc de montagne tantôt le long de rivière où s'abreuvent les yacks. Nous passons deux postes contrôles tenus par des militaires. Dans ce pays l'armée est omni présente et chaque jour nous croisons des dizaines de convois militaires.

Nous arrivons au fameux col de Khardung La, à 5200m d'altitude, sous une véritable tempête de neige, en plein dans les nuages. Ces conditions météorologiques renforcent la magie de ce lieu.

Bon à savoir : Pour accéder dans la vallée de la Nubra, il faut s'enregistrer quelques jours avant afin d'obtenir une autorisation payante (les agences de trek ou chauffeurs de Leh s'en chargent).

Les agences parlent de la vallée de la Nubra mais il s'agit bien en fait de deux vallées bien distinctes : d'un côté la rivière Nubra de Diskit à Panamik et de l'autre la rivière Shyok de Diskit à Turtuk (frontière pakistanaise).

Nous séjournons deux nuits à Hunder, lieu central pour la vallée de la Shyok, à l'hôtel Sand Dunes View Resort https://www.booking.com/hotel/in/sand-dunes-view-guest-house.fr.html

Nous avons une chambre spacieuse donnant sur un véritable jardin à l'anglaise avec son potager. Le lieu est paisible et un buffet est à disposition pour le dîner. Arrivés au restaurant le premier soir, nous préférons préciser que nous ne mangeons pas pimenté car nous sommes les seuls touristes européens dans l'hôtel. Le serveur nous dit de ne pas nous inquiéter, ce n'est pas épicé. A la première bouchée, le palais en feu, nous nous demandons ce que cela doit être lorsque c'est bien pimenté.

Nous avons adoré cette région, peu fréquentée par les touristes.

Ce que nous avons aimé dans la vallée de la Shyok :

le monastère de Diskit composé de deux sites qui se font face : le monastère adossé à la montagne et un bouddha de plus de 30m qui offre une vue impressionnante sur l'ensemble de la vallée.

les dunes de sable et la balade à dos de chameaux entre Hunder et Diskit. Nous avions chacun notre chameau et sommes partis avec un guide. Plusieurs forfaits sont possibles (30mn, 1h ou 2h) pour un prix tout à fait raisonnable. Dépaysement garanti avec une vue imprenable sur le désert de dunes entouré des montagnes enneigées de 6000m.

randonnée dans les gorges de la Zongpa : le départ se fait à côté du temple à la sortie de Hunder en direction du Pakistan. Le sentier débute à gauche de la route. Il longe la rivière, surplombée par des hautes falaises minérales. Il s'agit d'une randonnée en aller-retour pouvant facilement durer 2 heures.

Bon à savoir : malgré les recommandations de l'agence pour aller jusqu'au village de Turtuk, il n'est pas conseillé d'aller jusque là car proche de la frontière pakistanaise. Nous sommes allés jusqu'au village de Bosgang mais avons fait demi-tour car nous ne nous y sentions pas en sécurité.

Après deux jours et deux nuits à Hunder, nous partons pour la vallée de la Nubra, encore moins touristique.

Nous y passons notre unique nuit sous tente au Tiger Camp Nubra à Sumur. Il s'agit d'une chambre d'hôtel sous toile avec sa salle de bain en dur et un vrai lit. Un souvenir mémorable, seuls dans le camping face aux montagnes.

C'est un secteur très peu visité, notre chauffeur est étonné que nous voulions visiter deux sites connus seulement des bouddhistes locaux.

Nos deux coups de cœur dans cette vallée :

le monastère d'Ensa situé à la limite de la zone autorisée et accessible par une petite piste montant à flanc de montagne sur les 10 derniers kilomètres. Ce qui est intéressant n'est pas tant l'intérieur du monastère (seulement quelques peintures) que la zone située au-dessus de ce monastère. Un sentier un peu raide (10 mn à pied) mène à un champ de stupas. C'est un véritable promontoire qui domine la vallée, on se sent seuls au monde, face à cette immensité. Ces stupas d'un blanc immaculé et les quelques drapeaux de prières flottant au vent incitent à la méditation.

le lac de Yarab Tso caché derrière deux petites collines situées au beau milieu d'une grande plaine où broutent des chevaux sauvages. On y accède par une courte randonnée de 30 minutes. L'eau est bleue turquoise et limpide tel un lac de montagne. C'est un lieu de recueillement pour les bouddhistes.

Le lendemain, nous reprenons la route pour Leh, toujours bercés par la musique locale que notre chauffeur écoute et nous fait découvrir. Nous avons tellement aimé certains airs qu'encore aujourd'hui il nous arrive d'écouter « Om mani padme um » (https://www.youtube.com/watch?v=8UOcXiBGGb8), Kal Ho Naa Ho (https://www.youtube.com/watch?v=g0eO74UmRBs).

En chemin, notre chauffeur nous annonce « mammouths, mammouths », nous apercevons alors une marmotte bien dodue dans l'herbe à quelques mètres de la route. Un peu plus loin, à notre grand étonnement, il nous indique la présence de « phoques », en réalité un petit renard, autrement dit « fox ». Notre chauffeur parle anglais mais avec un léger accent, rendant quelques situations comiques comme celles-ci.

Au retour nous nous arrêtons au col de Khardung La sous un soleil radieux. A cette altitude, la météo change très vite. Nous profitons ainsi d'une vue dégagée et grimpons quelques marches menant à un petit temple. Situés à 5200m, nous avons le souffle court mais la vue en vaut la peine !

Nous rejoignons notre hôtel de Leh pour une dernière nuit au Ladakh avant de partir à l'aéroport à 6h du matin le lendemain. Arrivés à l'aéroport, le temps est nuageux et nous apprenons qu'aucun avion ne décolle aujourd'hui. Nous sommes déçus et frustrés car nous ratons par la même occasion notre correspondance Delhi-Paris. Nous réessayons le lendemain matin et achetons un autre billet à 150€ par personne pour un vol Leh – Delhi. Arrivés à Delhi, nous devons aussi racheter un billet Delhi – Paris pour un coût exorbitant !

Bon à savoir : en conclusion de cette mésaventure, il faut prévoir une nuit minimum de battement à Delhi car les vols entre Delhi et Leh dépendent de la météo : les annulations sont fréquentes et les billets non remboursés.

La faune et flore locales :

Dans cette région quasi désertique de l'Inde, la faune et la flore sont relativement rares.

La gastronomie:

La cuisine du Ladakh est un mélange entre celle du Tibet et celle de l'Inde, plutôt très épicée et piquante ! On y trouve de nombreux plats végétariens et quelques spécialités telles que « les momos » (petits raviolis fourrés à la viande ou au légumes). De manière générale, il est possible de se restaurer pour quelques roupies.

Bon à savoir : Le restaurant « Tibetan Kitchen » à Leh qui présente une carte variée, des tables en extérieur éclairées à la lueur des bougies pour un prix très raisonnable. L'endroit est fréquenté et il vaut mieux s'y présenter assez tôt (19h30 maxi) car il n'y a pas de réservation possible.

Le Ladakh à travers le regard de Cécile :

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retouraffectifrapide · 5 years ago

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happyhologrammiracle · 2 years ago

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SORTIE DE BAIN

PIERRE BONNARD SORTIE DE BAIN La baignoire se laisse aller à chanter dans la descente d’eaux usées, d’un étage à l’autre avant de se répandre dans le caniveau jusqu’à l’embouchure Le beau a usé de tout l’appareil, sels, anti-âge, pour atteindre le génie en planque dans un des flacons et lui extraire l’étroit voeu La posture est ouverte au franchissement intime d’une quiétude choisie Par ce…

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omagazineparis · 2 years ago

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Découvrez les joyaux ensoleillés de la Côte d'Azur : incontournables et secrets

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lossinvivo · 2 years ago

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Rhapsodie Bohémienne, 3 (pt.1)

Les trois premières semaines, il eut fréquemment des moments de doute, tétanisé à l'idée de déranger. S'immiscer chez des gens qu'il connaissait à peine et bouleverser leur quotidien n'avait jamais fait partie de ses plans. Il osait peu descendre et manger avec les autres, même s'il y était vivement convié, et sautait des repas qu'il finissait malgré tout par manger, les retrouvant au seuil de sa chambre sur un plateau en bois. On ne le laissait pas sortir par pure précaution, son corps étant fragile à cause de sa blessure. Sa plaie pouvait se rouvrir s'il bougeait trop. Il prenait l'air en se rendant sur le toit, toujours très tôt le matin. Il ne croisait pas grand monde à cette heure-ci, entouré d'oiseaux de nuit tapis entre des feuillages de coton. Tous dormaient, se réveillant la majeure partie du temps assez tard, aux abords du déjeuner. Pour participer à la vie collective, il préparait à manger vers huit heures, ne laissait aucune trace de son passage, puis remontait dans sa chambre lire des livres que Narcisse le laissait glaner parmi les rangées de sa bibliothèque. Il était discret. C'était dans sa nature. Dorothy lui avait dit que son rétablissement primait sur ses désirs et que s'il cédait à ses caprices, il ne pourrait pas les satisfaire. Il l'écouta en s'abstenant de quitter l'hôtel. Elle lui avait aussi déconseillé de se promener dans les couloirs en pleine nuit, inventant une histoire de fantômes à laquelle il essaya de croire. Ses journées se résumaient à de la lecture, des allers retours entre sa chambre, le toit et la cuisine, des bains tièdes, parfois assistés par Narcisse ou Dorothy, et des nuits complètes de sommeil, mais il ne se sentait jamais seul. La vérité, c'est qu'il n'avait jamais été aussi bien lôti. Ce bonheur lui suffisait. Il n'avait rien de partiel. Abel était sincèrement heureux. Une place lui appartenait au sein de ce foyer. Au début, cela lui parut irréel. Conceptuel. On avait beau l'avoir accepté très vite, plus encore qu'il n'osait le supposer, il ne s'avouait rien, niant des faits qui allaient jusqu'à se présenter à lui afin de prouver leur authenticité. Des faits qui frappaient à sa porte pour discuter un peu, prendre soin de lui et simplement témoigner de l'affection envers sa personne. Dorothy et Mary Jane comprirent pourquoi Narcisse l'avait aidé au fil de leurs visites : Abel n'était pas rongé par la moindre once de mal. Il conférait à tout ce qui le touchait une simplicité rendant la vie plus paisible, ne compliquant jamais rien. Il était la force tranquille qui déliait les nœuds de l'hésitation ; souplesse et justesse. On pouvait confondre tolérance et patience, mais tout ce qui s'y prêtait chez lui dépassait cela. Il ne subissait pas les affres des potentielles fractures causées par la distorsion de ses limites parce qu'il n'en avait pas : sa quiétude était infinie.

Ce n'était pas seulement dû à sa naïveté enfantine, qui rendait ses réactions comiques tant elles surprenaient, ni à son manque de parole. Il avait un cœur qui le faisait souffrir parce qu'il devait le contenir en lui. Cela le décrivait bien. Son altruisme était spontané et les arrières-pensées ne salissaient pas sa conscience. Même sa gestuelle le transmettait. Il était doux. Aucune précipitation n'encombrait ses mouvements. Il donnait un temps à tout, inspirait le tempo adéquat, et Narcisse était fasciné par le calme qu'il apportait, n'ayant jamais connu un être humain disposant des secondes. Le temps n'inspirait rien à Abel, ne le touchait pas. On ne l'abîmait pas avec. Les deux garçons se voyaient pratiquement tous les jours, pendant au moins une heure. Dès l'aube, Abel pouvait croiser Narcisse sur le toit, unique horaire où il le laissait fumer une cigarette. Le matin, il avait l'air très triste, ce qui poussait Abel à se demander s'il y avait d'autres heures fixes dans la journée qui affaissaient autant sa mine. De jour, ils se côtoyaient en bons amis mais ne parlaient jamais la nuit. Abel avait l'impression que la présence lunaire effaçait Narcisse, qu'elle le rendait très pâle. Son énergie changeait. Il devenait quelqu'un d'autre. Cela s'entendait à sa démarche lorsqu'il quittait les lieux, vers une heure du matin, pressé et solitaire. En dépit de sa curiosité, Abel évitait de lui poser des questions à ce sujet. À la fin des repas, quand il le voyait monter dans sa chambre, il cherchait à se distraire en débarrassant la table afin de ne pas s'attarder sur la rapide disparition de sa silhouette. Si Narcisse souriait avec tout le monde au cours de l'instant précédent, soudain sa volubilité disparaissait pour qu'il ne murmure plus qu'un "Je dois y aller." laissant planer un mystère irrésolu.

#rhapsodie bohémienne

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mysadecstasy · 3 years ago

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L’amour exsangue

Ô sang éparpillé dans l’entrebâillement des doutes Sang tissé comme un tapis de lin sur un infini fantasmé Miroir brisé des vérités frénétiques Comme mille rêves éventrés Mille mensonges torsadés Mille ébauches avortées Sens le sang tissé lentement sur des cohortes d'un désespoir sourd Ton bras pendant par-dessus la baignoire Tes seins roses perlant à travers la mousse bleutée L’amour te scrute depuis le couloir De loin comme un adieu Tu plonges ta tête sous l’eau pour disparaître mais c’est trop difficile Trop difficile de disparaître ici Mourir semble tellement plus à portée Et alors aux quatre coins tout recommence encore Le doute la peur l’oubli Le sang de notre amour Le sang du tous les jours Le sang Tout converge et s’épaissit comme la brume des fjords en hiver Noire Mais le sang est chaud et gluant Noir Il s’immisce dans les derniers interstices des amours égorgés Amours égorgés debout comme l’Agneau et qui sont maintenant de l’autre monde Dévoilés Révélés par-delà leur douleur maligne Ceux des si et des peut-être ceux des encore et des trop tard Ceux qui sont morts au combat Ceux qui ne répondent plus aux lettres Qui ne répondent plus de rien Plus rien qu’un sang sans pouls qui se déverse sur le sol immaculé de l’espérance blanche des nouveaux rêves Rêves étoilés comme les yeux d’une infante Infante seule sur sa pureté flottante Flottante et blanche Mais les rêves qui prennent vie au détour d'un baiser d'une erreur D'un oubli ou d'un souffle Portant aux nues tous les fantasmes et les espérances tressautantes Ces rêves qui naissent sur des bancs en automne et des désirs insensés Rêves qui se révèlent comme des onguents aux maux incurables aux plaies béantes de la vie Ces doux rêves qui s'évanouissent où l'amour s'enracine si soudainement Tentaculaire Pulsionnel Impudique Monolithique Dévorant et cruel Sublime et aveuglant Aveuglant comme une pyramide irisée d'or Irisée de chair et de sang De sexe et de douce folie déchaînée Déchaînée telles des nymphes extasiées au sexe enflée comme la purulence de la détresse à venir Tous ces rêves consument leur piédestal Se dévorent eux même Se poignardent la gorge S'arrachent la chair Et tout est putride Les quatre Cavaliers se nécrosent Les murs du Monde s'écroulent Le sang suinte d'entre l'emmaillotage des amours désormais possédés Bientôt évidés Ô sang éparpillé dans l’entrebâillement des doutes sublimes Sang tissé comme un tapis de lin sur un infini fantasmé du Réel Amour doux amour Qu'es-tu devenu ? Je sens encore tes lèvres chaudes contre ma bouche fiévreuse entre les arbres de la rue Froidevaux Ta main courant dans mon dos et mes seins pressés contre ta poitrine Notre rencontre Le bruit la fureur des yeux L'odeur indicible L'odeur chienne qui draine les cœurs La stupeur l'exaltation L'abandon la détresse de la raison La sueur la buée la mort le sang le doute La sueur l'envie le vertige la douceur encore Encore L'amour est beau L'amour est fou Les corps sont sauvages Les âmes égarées Les corps sont contrits L'amour naît l'amour dure et l'amour draine et l'amour meurt Comme un soleil noir Dans le bain brûlant l'eau devient rouge tes seins blanchâtres Doucement tu coules Vers l'éternel vers le faîte du château escarpé des extasiés en transe Dans le siphon de la défaite inéluctable Par le voile de la réalisation dans la mort Te voilà révélée guidée par-delà de toi par les quatre Cavaliers de l'Amour Maintenant c'est ta délivrance Par la grandeur Par l'éternelle quiétude Pour l'amour éternel

#poésie #prose #litterature #2021 #Paris

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