#badass comme je les aime
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tag game du rpg ✨
merci @soeurdelune pour le tag 💜
règles du jeu : créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — C'est en faisant le calcule que je réalise que… bin dans deux ans ça fera 20 ans… Ce coup dur 😂
quel était le premier personnage que tu as créé? — Elle s'appelait Ino et c'était une lycéenne avec un caractère beaucoup trop sociable et gentille… Cette période où je jouais des avatars illustrés.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — Comme j'ai commencé avec des forums illustrés, j'avais pas de faceclaim attitré, je chopais une image TROP BADASS et hop, mais quand je me suis mise au réel, mmmh Eddie Redmayne, Sam Claflin (deux fc sans ressources à cette époque😭), Henry Cavill, Adam Levine (qui a vraiment été le premier fc que j'ai joué plus d'une fois).
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — J'ai jamais tenté le post-apocalyptique, ça m'a jamais attiré.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — J'aime pas mal tout, y'a pas de schéma, j'aime les idées et je les joue. Aussi simple que ça 😂
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — En ce moment (et depuis un moment), c'est surtout le réel, mais j'aime bien faire écho avec d'autres périodes temporels, c'est amusant de jouer divers points de vues d'un seul personnage.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Ma Carter, je crois que parmi tous mes perso c'est elle que j'ai joué le plus longtemps. Elle a beaucoup évolué avec les années et même si je sais qu'elle fait sa vie dans mon cœur, par moment j'aimerais bien la ramener !
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — La gueule d'ange qui est zéro angélique. C'est mon péché mignon 🫰
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Pas du tout, quand j'ai commencé je lisais à peine. J'ai appris sur le tas, construit ma plume en rpant avec d'autres rpgiste que j'adorais lire. Il a peut-être un moment où je me suis laissé influencé dans ma compo ça été en lisant Maze Runner (le Labyrinthe) où vraiment James Dashner m'a captivé dans sa façon d'écrire.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — Je pourrais recommandé tellement de truc, mais je vais partir sur un roman qui m'a plu (j'ai pas fini la saga). Ça m'a tellement fait du bien de lire un vampirique aux vibes d'Anne Rice et Bram Stoker 🥹 Vampyria de Victor Dixen entre dans ces cases classiques qui manquent parfois aux romans vampiriques !
☞ je tag: No pressure ! C'est pour le fun 💜 @undecidedrpg @neoshell @swgzl @aeroplvne @kerberosecho bis bis 💜
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Coucou :) Pour les questions je voudrais te demander : 3, 12 et 41 si ça t'inspire ?
Coucou ! Merci pour les questions ! :D
3. Quels sont les tropes ou les détails qui, selon vous, sont très caractéristiques de vos fictions ?
Pour les points communs, je dirais qu'il y a la famille qui se serre les coudes et est saine en entité principal. Même si je comprends que la famille, on ne la choisit pas alors, c'est pas toujours facile de se supporter mais, je trouve que ça fait beaucoup plus de bien d'avoir des familles unies, se comprennent, qui arrivent à s'en tirer malgré toutes les difficultés et s'en sort d'autant plus forte tout en s'aimant de tout leur coeur. Même les ancêtres morts ont une présence et aident comme ils peuvent leurs proches de là où ils sont ! Je trouve ça bien plus réconfortant que "ouais, la famille, on la choisit pas, vivement que je me barre !", même si ça m'arrive aussi de faire des familles dysfonctionnels ou qui sont toxique mais, il y a toujours des membres qui se soutiennent (comme Sylvain et Fregn ainsi que ses tantes et sa cousine Hlif) et qui arrivent à assainir leurs entourages en se débarrassant des membres toxiques. J'essaye aussi de faire en sorte que tout le monde soit important et ait son heure de gloire à un moment ou un autre, et la résolution vient souvent de la force de leur lien qui permet de faire des miracles. Chacun a ses capacités qui leur sont propres et j'essaye d'éviter le cliché du bébé badass en respectant les capacités d'un enfant de son âge (si c'est Dil qui résout la situation alors que des soldats ennemis attaquent, il le fait plus par accident qu'autre chose car ses pouvoirs se
J'avais entendu des analyses que le thème de la famille est un thème égoïste dans des histoires de personnes avec de grandes responsabilités, vu que les gens favorisent un groupe de proches par rapport aux restes mais honnêtement, je ne pense pas que le thème des grandes responsabilités vis à vis du plus grand nombre et de la famille s'opposent par par essence : la famille est une responsabilité aussi, il faut travailler pour la maintenir unie et saine sans se perdre de vue, et quelqu'un de très attachés à sa famille peut également vouloir le bien du plus grand nombre tout en s'occupant d'eux comme de sa propre famille et les considérer comme les siens. En plus, c'est au scénariste de décider s'il va faire s'opposer les deux, et il peut parfaitement décidé que la défense de la famille et la défense du plus grand nombre vont ensemble (comme mon Guillaume qui n'a pas ce choix à faire vu que pour lui, sa famille compte plus que tout et que la défense de sa famille va avec la défense de son fief pour qu'ils ne tombent pas entre de mauvaises mains). Et quand le personnage doit faire un choix entre ses grandes responsabilités et sa famille qu'il aime, ça fait toujours des dilemmes intéressants car, les deux sont importants pour lui, tout en montrant qu'il est lucide et responsable quand il choisit de s'occuper du plus grand nombre au détriment de sa famille (comme avec mon Ludovic qui aime profondément ses fils mais, qui reste lucide sur leurs capacités et choisit de faire perdre du pouvoir à sa famille pour le bien de son Royaume. C'est ce qui en fait un grand roi pour moi).
Peut-être plus étrange mais, j'ai souvent des jumeaux dans mes histoires. Dans mes premières, quasi tous les héros étaient des triplés (ou au moins dans le groupe des personnages principaux), puis je me suis calmée avec des jumeaux. ça permet d'avoir des duos de héros qui peuvent rester ensemble sans avoir besoin de trop justifier et qui sont toujours unis.
L'amitié aussi est très importante. J'ai un mal de chien à écrire des histoires d'amour (faut vraiment que je m'entraine en en écrivant une qui servira de crash test pour voir ce qu'il faut faire ou non dans une romance et comment la gérer) mais j'aime beaucoup les histoires de grandes amitiés alors, elle a toujours une place très importante dans mes histoires et elle ne fait jamais pale figure face à l'amour, les deux se valent et sont aussi important l'un que l'autre !
Sinon, il y a aussi les scènes de rêve qui reviennent souvent vu que j'adore les écrire, et les chansons sont également très présente, également car j'aime bien en écrire, même si je n'ai aucune oreille musicale et que ça ne rend surement pas très bien sur de la musique mais, j'aime bien l'exercice de transmettre quelque chose sous une autre forme que la description avec un langage plus imagé et un rythme, c'est toujours de bons défis. Cela fait que mes personnages principaux sont souvent de bons chanteurs ou musiciens.
Enfin, je dirais qu'il y a très souvent des personnages surpuissants mais qui sont bienveillants et utilisent leurs grands pouvoirs pour protéger tout le monde, même s'ils s'opposent souvent à des personnes tout aussi puissantes mais, désabusées par le monde et voulant juste le voir brûler par cynisme, avec qui ils sont / étaient très proches. Dans mon précédent univers, il y avait des dieux qui pouvaient quasi tout faire par le pouvoir de l'imagination et s'opposaient à la méchante désabusée tout aussi puissant mais persuadé que le chaos est la seule liberté possible, puis y a eu les Braves qui prot��gent tout le monde, et dans ma prochaine histoire, il y aura Esther qui est surpuissante mais est complètement cynique à cause de sa longévité et qui veut juste s'amuser en voyant le monde brûler, qui est l'opposé polaire de Dil tout en étant très proches tous les deux... aucun ne passe surement le test des Mary Sue mais, c'est le cadet de mes soucis, ce maudit test peut aller brûler en enfer, je prépare le bûcher moi-même (critère pourri 25 sur 101... il ne m'en reste plus que 77 à dézinguer avant de pouvoir sortir ma critique dessus... partie 1 vu qu'il restera les 27 autres critères qui font perdre les points de mary suage à déglinguer et que je suis déjà à une trentaine de pages de critique en remettant en contexte l'origine du test et des Mary Sue) et j'aime bien les écrire : quand c'est les méchants, il faut toujours trouver une manière particulière pour les vaincre et trouver la faille dans leur pouvoir, et quand ils sont du côté des héros, cela donne souvent de bonnes origines pour montrer comment ils sont devenus aussi puissant et on décidé de consacrer leur vie à protéger les autres, tout en permettant de faire monter la tension quand ils disparaissent.
Et un petit pour la fin : je suis complètement incapable de suivre un canon jusqu'au bout XD Quand j'essaye, ça finit toujours par dériver vers quelque chose de nouveau et de personnel car j'aime pas me trainer un boulet au pied H24 ^^'
12. Y a-t-il des clichés que vous n'aimiez pas avant mais que vous avez fini par apprécier ?
Je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup bougé sur ce point... au départ, je ne faisais même pas attention aux clichés... peut-être les méchants plus fouillés ? Mes premiers méchants étaient surtout méchant parce que parce que et que c'était leur rôle dans l'intrigue, sans être trop fouillé car je voulais me concentrer sur mes héros. Ce n'est que plus tard que j'ai commencé à plus les fouiller et que les méchants juste là pour être méchants et qui adore être méchants sont devenus plus des hommes de main à la Hubert par exemple. Par exemple, même si elle était déjà un peu plus ambiguë que mes premiers méchants, le prototype d'Esther dans une vieille histoire maudite était aussi une personne ancienne capable de manipuler le temps et adorant regarder le monde brûler était méchante depuis le départ, avec juste la petite nuance qu'elle était quand même du côté des opprimés même si elle servait ses propres intérêts, et un peu aussi car elle était le temps elle-même avec ces deux frères, le concept incarné dans trois personnes pour le passé, le présent et le futur alors, la vie de pauvres petits mortels éphémères ne comptent clairement pas pour elle, là où Esther a un passé plus fouillée et est moins unidimensionnel que ses prédécesseur, notamment avec Dil, même si même lui ne pourra pas la ramener du bon côté de la barrière.
41. Citez un lien vers une fiction qui vous a fait penser : « Wow, je veux écrire comme ça. »
Alors, je vais prendre ton histoire car vraiment, j'aimerai pouvoir écrire les romances aussi bien que toi vu que c'est quelque chose où je galère vraiment et que j'aime beaucoup les tiennent ! T'arrives toujours de faire des couples très attachants et qui se complètent bien, tout en nous laissant en confiance avec la suite alors, c'est toujours très agréable à lire !
Il y a aussi cette fic d'AmongLilies (EmilyLiuWho sur Tumblr), "On Longing" (pour ceux qui voudront la lire, attention, c'est quand même NSFW sans être explicite). Il y a peut-être de la nostalgie et du fangirlism vu que j'adore cette autrice et dessinatrice que je suis depuis très longtemps mais, j'aime vraiment la manière dont elle mêle les poèmes et la narration avec toutes les émotions qu'elle arrive à faire passer dans les poèmes. En plus, ses dessins autour de cet univers (ces dessins tout courts mêmes) sont juste magnifiques ! ça aussi c'est quelque chose que je voudrais pouvoir faire ! Dessiner aussi bien ! XD
Enfin, c'est pas une fic mais du dessin mais, il y a aussi Alzimi, j'aimerais vraiment dessiner à la main aussi bien qu'iel !
#jeu de questions#dame ladyniniane#merci beaucoup pour les questions !#j'espère que c'est clair et que je ne t'ai pas trop fait attendre !#que ce maudit test aille brûler en enfer ! J'arriverai à lui faire la peau un jour ! Lentement mais surement !#En plus ça fait patienter jusqu'au prochain jour pour le drawcember ! J'ai trop hâte !
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le café
voici un met délicieux que j'apprécie sous de nombreuses formes. ayant commencé à l'age de 14 ans car pour moi etre adulte c'etait boire du café et visiblement j'avais beaucoup plus envie d'etre adulte à ce moment là qu'à l'aube de mes 30 ans !!!
bref comme on est sur un blog de review on va se concentrer sur la notation de cette merveilleuse boisson à partir de deux déclinaisons suffisamment différentes
le café crème avec du sucre : succulent mais écoeurant, attention à ne pas en boire avant d'aller courir par exemple, moi vaut prévoir de comater sur son canapé après en avoir consommé. j'adore en boire avec mon amie anouk au soleil en terrasse le café noir sans sucre : grave badass mais non sans conséquence en terme digestif. on aime le coté pratique, peu cher et universel, c'est le café dans son plus simple appareil... c'est sensiblement comme une relation un peu toxique mais dont on arrive pas à se défaire car on y est un peu accro et que ça nous fait sentir vivant du fait de sa molécule existante finalement
j'attribue la note de 10/10 si je me limite à 2 par jour, à plus de 2 ça passe à 7/10 car les conséquences sont ingérables (fatigue irritation déséquilibre intestinal et j'en passe)
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
Et BIM !!! Comme ça, sans prévenir, alors que mon grand projet sort dans moins d’un mois, je vous offre en cadeau Bonus/échauffement un micro-EP de 5 petites bombes avec Dambeat de Crystal Camino (ce même Dambeat qui est sur le point de sortir son ogive plus taffée-sophistiquée/moins spontanée avec Sixo Master Flow). Je vous avais prévenu qu’en 2024 je ne blague pas. MVP shit, Mamba Mentality. C’est brut, c’est court (11min), c’est crasseux, c’est simplement des BARS de luxe kickées sans fioritures sur des BEATS de luxe pour tout cramer. Combustion Spontanée volume 2. Ecoute ça très fort et fais tourner un max. Plus le temps de niaiser yow. La suite, l'album+livre "Bien Tenté", le projet d'une vie arrive le 20.04.2024
Lyrics :
01. Bonnes Lignes
Plus de bonnes lignes que n'en a fournies le cartel de Medellín
T'en sniffes en off et dis "mais c'est in"
Tu te crames comme Madoff c'est terrible
Pas Anticonformiste comme les bons Kervern Delepine
Tout con, moutons, arrêtez c'est stérile
Nique votre cinéma préfère mater mes Séries
Je vous élimine et limite je démérite
Tar n’a rien mais fous l’feu comme Targarien Daenerys
Connaisseur comme Ruth dans Ozark
Au passage plus real et badass que vous dans vos raps
À quand l’hommage, il serait temps dommage
En gros Tar en vrai de vrai devrait être votre grand monarque
Christ Cosmique, présidentiable, Sylvain Durif
Comme Steve Austin vaut milliards, sur vilains j’urine
Si j’viens j’tue l’Beat comme les meilleurs ricains qu’tu kiffes
J’en ai plein mais divin si je spit rien qu’une ligne
Mythique comme la 13 pour les gros tags
Donnent de la valeur à ton track + que celles des codes-barres
Obsédantes comme unique passion
Cruciales comme en temps de guerre celles de communication
Mes lignes sont comme celles de l’horizon : inatteignables
Chuis comme le temps : inarrêtable
Le meilleur comme ils diront si jamais j’cane
Comme un cig’ après l’amour, j’tue mais suis appréciable
02. Averse de Rimes
Averse de rime sur ta tête de bite
La même que Sim donc arrête de suite
Me disrespect pas avec tes skills exécrables
J’te kill c’est le spectacle et le gorille Nems aime ça
T’es pas drôle et assez naze comme Marc Herman
Tout le monde a remarqué man, moi je marque et gagne
J’écris comme la team à Vince Gilligan, inimitable
It’s all good man, j’ai le bagout de Jimmy qui tchatche
Beau gosse assez magique, on confond avec Brad Pitt
Tu t’prends la tête comme Materazzi
Saoule pas comme un ptit connard qui t’fixe
Bouffon mégalo comme Nicolas Sirkis
J’te fais pas de dessin, pour toi pas de festin
Moi chuis couché en toge ta mère me passe des grappes de raisins
Acclamez-moi ! Tar One est roi
Comme Jon Snow sauf que le scénariste a craqué j’crois !
03. Fâché
Ils feraient tout pour des LOL et des Likes
Leur sang pourrait décorer mes Nikes
Jusqu’où laissera-t-on aller la bidonnerie
J’supporte plus comme vieux pilotis, faut les clouer au pilori
Intransigeance esthétique radicale comme PM, down
Pour jeter les wacks des scènes comme les pauvres PM Dawn
Hardcore sûrement comme Al Gore rêve de casser des bouches
J’vais t’briser rien peut t’sauver, même pas passer Kate Bush
Jusque dans mon Dope ADN on trouve une merde humaine
Un pervers narcissique pour lequel j’ai une haine suprême
Ta vie tu rateras, t’es et t’auras un gros cafard, sale naze
Ta gueule, crève seul, j’te consacre pas plus de 4 bars bâtard
Faut croire qu’ce Beat m’a rendu bougon
Serai-je plus détendu ou non si je pends du bouffon ?
Si leurs larmes coulent comme à l’Aïd le sang du mouton
Je serai pas cool j’vais haïr tant que les vendus boufferont
Tu trouves ma violence affriolante
J’suis mortel comme dans le Parrain quand arrive l’orange
Ils peuvent pas m’pomper car trop complexe, style pas très répliquable
Fais de l’Art avec la guerre comme Pablo avec Guernica
Damn, parfois il vole trop haut mon rap de trop haut vol
Trop puissant comme un monopole
Tout ça pour dire FUCK les faux et leurs textes si nuls
Ils nous les cassent donc je leur souhaite cancer des testicules
04. Fragments
C’est pas parce que tu name-drop des trucs chers que t’es raffiné
Comme un poster t’es bon qu’à t’afficher
Fatigué par ces rappeurs nouveaux riches, leur lourde beaufferie
Leurs discours horribles me bourrent d’office
J’suis fan, génie, suprême hustler, le dire j’hésite
Mais ta gueule et m’explique pas la vie Jay Z !
Les milliardaires sont pas des sages, des mages, des saints, des modèles
Veulent pas notre bien juste plus de profits, génèrent bien des bordels
Et nique les prophéties autoréalisatrices
T’as juste du bol et l’univers se branle de tes petits caprices
Des potes gobent des posts, des vlogs sans raisonner
L’arnaque du siècle ? Le développement personnel !
C’est dans ce canevas que nos petits grandissent
Avec en toile de fond une grande crise
J’t’ai déjà dit : j’dépeins mon monde alors qu’il manque de couleurs
Des plaintes parce que je n’avale pas de couleuvres
Mais tellement facile de faire le défaitiste
Ca déresponsabilise, en mode « J’y peux rien mais c’est triste »
Pas d’chimères niaises mièvres mais faut pas qu’j’abandonne !
J’aime mon apathie comme De Wever aime la Brabançonne
Et le travail ne finit pas toujours par payer
Et non, toute mauvaise action ne finit pas toujours par se payer
Non plus Ces trucs ne sont qu’illusions au risque de te peiner
Pas de simple solution, plutôt le chaos dans ce merdier
On se ment, oublie les fondements
On s’demande, à quand l’effondrement ?
Alors qu’on est déjà en plein saut de l’ange
Qu’on se dit plus « faut qu’je mange » que « faut qu’je change »
Allez, encore un petit dernier pour la déroute
Sourds, pas d’écoute, tout ça dégoute
Comme au Qatar quand les droits humains passent tous après l’foot
Vivement qu’on aille cramer les banques comme une foule à Beyrouth
05. Vibes
Tar est bien cartésien
Les grandes phrases ça m’irrite, ça m’fait rire ou ça m’fait rien
Pas religieux et peu spirituel
Peu de petites croyances et de petits rituels
J’respecte si t’en as et que ça te fait du bien
Mais fuck solutions miracles d’escrocs, ça ça fait du rien
J’exècre discours creux à base de bonnes énergies
Les pseudosciences abondent, les théories connes m’énervent vite
Mais j’avoue à la Vibe je suis sensible
Si puissant, j’tilte… Le pourquoi du comment : oui j’m’en fiche
Elle informe, exalte, impacte, enivre
Détermine ce que tu entends dans l’disque
Parfois tu mets un pied dans une pièce, sais qu’elle est mauvaise
Malgré des sourires tu peux repérer des faux frères
Parfois ça le fait pas quand tout est là pour un anniversaire
Parfois tu la surkiffes par surprise, sans rien ça chill pépère
Pour ma musique dans tout le processus la Vibe est reine
Si elle est forte et tue, elle s’ra pérenne
C’est la base élémentaire du son, son ADN
L’ingrédient mystère qui t’emmène dans mon monde, happé t’aimes
D’abord la zik des autres, des heures dans les oreilles
A longueur d’années ou que je sois damné, sur mes trésors j’veille
Vibes chéries, choyées, sacralisées
Avec soin je choisis album, playlist, Tar avisé !
A chaque situation son son
A chaque mood, gourmet ou fast food, que ça soit bon, me comble, que j’fonde !
Tu vois sur visage que j’frémis, grimace de plaisir
Ptit sax ou bendir, guitare ou breakbeat
Le kiff est d’mise pour un Curtis Mayfield
Et faut qu’j’me penche sur l’dernier de Mick Jenkins
Kurt, Prince, Hendricks ou Ferg, Peet, Amy
Muddy, Tracy ou le petit Kendrick
Bref, les plaisirs sont variés et inépuisables
Me nourrissent, m’enrichissent, me remplissent et puis j’pars
En quête des beats fat efficaces et qui m’parlent
Se marieront avec ma voix comme violence et Sam Peckinpah
Et quand je tombe dessus, j’fais la tête de Jay dans Fade To Black
C’est viscéral, physique, ça va m’émouvoir
Je le sais, j’loupe pas, ce son est pour moi
Dessus je ferai un truc intemporel comme le vrai Boom Bap
C’est encore la vibe qui commande quand je suis face au cahier
Que j’cueille les phases provoquant extase, le bic donne des orgasmes au papier
Maîtrise comme Kobe face au panier
Stakhanoviste d’l’art d’la bonne rime, kiffe comme Kanye kiffe Kanye
C’est encore la vibe qui commande dans le stud’ devant l’micro
Qu’il faut sentir comment poser en prenant le temps qu’il faut
Vibe enfin sur les planches, grandes osmose, grand niveau
Parfois même devant 10 potes je plane, je m’sens si haut
Vibe… Vibe… Vibration
La vibe m’emmène ailleurs, higher
Vibe… Vibe… Vibration
Ouais la vibe m’emmène ailleurs, higher
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Jeanne Astier est Mehgan dans KAAMELOTT : PREMIER VOLET (2021)
#kaamelott#kaamelott premier volet#kaamelottedit#jeanne astier#mehgan#filmedit#movieedit#cinemaedit#french cinema#upthebaguette#voilà#parce que mehgan c'est juste ma fav#badass comme je les aime#je la kiff#my edits & gifs
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tag game forum
J’ai été taguée par @mysterious-corvidae @bigbadwxlf trop sweet 🥺
Votre forum du moment : Alors depuis un an déjà, mais SM est ma pépite inespérée dans le monde du rpg actuellement ! Et sinon le projet TWOU qui s’annonce comme le meilleur projet fantastique de l’année, j’ai super hâte 😭
Le style de personnage que vous adorez incarner: Franchement, ça dépend vraiment du forum ! Je joue 80% de personnages féminins et 20% de masculins. Avant je jouais surtout des femmes entre 25 et 30 ans, mais ça a pas mal changé ces derniers temps ! J’essaye de me diversifier au max. Après mes personnages préférés sont souvent des femmes badass AF qui ont eu une vie compliquée mais qui se relève toujours et own their life 💪 Et j’adore aussi jouer des cinnamon rolls who could actually kill you.
Votre faceclaim du moment : Idem je n’ai pas de trop de fc du moment, je joue rarement deux fois le même, sauf si je n’ai pas pu développer le personnage. Après mes cdc à jouer récemment sont Florence Pugh, Gavin Leatherwood et Dua Lipa.
Votre coup de coeur rpgique ? : La communauté de SM, mon coup de coeur 2020, 2021 et j’espère encore longtemps ! J’ai rencontré trop de superbes personnes là bas pour n’en citer que quelques unes @awonaa @anon-is-graphing @killmanger et je sais plus les tumblr des autres mais je les aime tous beaucoup trop✨ et bon c’est pas un cdc rpgique récent du tout ofc, mais mes favs qui sont là since day one 🥺 et ofc je ne peux que terminer pa ma wife @bigbadwxlf 💕
Je tag pas mais celleux qui veulent le faire pleaaaase do it !!
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1/3 J’ai vu les reblogs pour l’article sur le sexisme dans la fantasy et les interrogations sur des protagonistes masculins qui se feraient violer. Je tenais à signaler que c’est le cas de Jorg dans la trilogie de l’Empire Brisé de Mark Lawrence. C’est d’autant plus marquant que c’est sa première œuvre et qu’elle n’est pas parfaite au niveau des tropes de la fantasy. On dit souvent que l’auteur s’est amélioré depuis (il est dans la liste des auteurs
2/3 conseillés dans l'article avec soeur écarlate sa nouvelle série). Pourtant la trilogie fait plein de chose novatrice déjà au niveau de ces persos. Pour Jorg on a le fait qu'il est très clair que tous les abus et la violence qu'il a subis ne l'ont pas rendu badass mais profondément malheureux et en colère. On a le fait qu'il ne finit jamais avec le perso féminin qui avait été introduit comme son love interest parce que trop de sang a coulé entre eux malgré une attirance mutuelle. (respect
3/3 du perso féminin en tant que perso avant tout). La dernière parole rapportée de “Jorg” est la suivante “Je ne ressens qu'un écho de l'amour qu'il t'aurait porté. Mais c'est un écho assourdissant.” dite à son fils. Bref tout ça pour dire que cette trilogie est pas parfaite mais je la conseille aux amateurs de fantasy grimdark parce que c'est au-dessus du lot et que Jorg est le vilain grimlin le plus attachant de la terre (j'adore les protagonistes en colère). Voilà désolée du dérangement!
Pas de souci, tu déranges absolument pas, et c’est une super recommandation de bouquin ! ;) Dans le même genre, niveau roman historique, il y avait le personnage de Bois-Bourdon dans La Reine Violée de Chantal Touzet (oui, je sais, y avait le titre normalement…) qui avait été violé jeune garçon par trois des principaux hommes du royaume et se retrouve donc adulte à les tuer un par un par vengeance.
Là aussi il y avait un semblant de motivation qui pouvait être intéressant, le problème c’est ce que c’est noyé dans une infinité d’histoires tout aussi sexuelles et glauques (genre, Isabelle “Isabeau” de Bavière est sauvagement violée par Charles VI dans l’un de ses premiers accès de folie, Valentine Visconti a été sexuellement abusée par son père, Louis d’Orléans est la victime (oups, je pense qu’on devrait dire l’amant non ?…) du pédophile (ah bah non alors c’est juste un homme qui aime un peu trop les “plaisirs de la chair”) depuis qu’il est tout jeune garçon), donc le côté “vengeance légitime” de Bois-Bourbon passait complètement à côté de la plaque… Bon du coup, moi je recommande pas le roman, hein :p
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🌺 ¿ Manger ou Pleurer ? 💧
Pâques n’est pas sensé être une Fête joyeuse... est-ce que je suis supposé pleurer ou manger des lapins en chocolat ?
Chaque matin depuis 5 mois je me réveille avec une sensation vraiment désagréable autour des yeux.. C’est comme des sortes de poids, lourds, acides mais invisibles en même temps. Donc je ferme les yeux en me disant que c’est surement que mes yeux ne sont pas bien réveillés tout simplement, et j’écoute un peu de musique histoire de recharger mes batteries de Warrior.
Est-ce que c’est ce qu’on appelle “des cernes” ? Parce que je ne les vois pas...ou alors peut être que je me suis tellement convaincu d’être beau comme je suis que je ne les ai jamais remarqué.
Hum...Au fond je pense que mes yeux se battent juste sans relâche avec mon cerveau, car ce sont bien eux qui voient tout pendant que mon cerveau reste à la maison à trier ce même tout.
Je me dis que mes yeux ont surement juste envie de faire ce qu’on appelle “pleurer”, sauf que mon cerveau est beaucoup trop Optimiste pour autoriser cela, alors je me dis que peut être que mes yeux rusent en faisant des larmes invisibles pendant la nuit... ? You know what I mean ?
Parce que je ne pleure jamais à vrai dire. Je me trouverais moche et pathétique si je m’abaissais à ça, alors qu’il y a tellement pire dans le monde et c’est exactement pour ça que je ne veux pas gaspiller mes larmes.
...en fait même c’est quand je regarde dans le Passé et que je repense à toutes les fois où je pleurais en silence mais que je souriais brillamment en publique - comme ma mère me l’a appris, avec tellement de Passion - que je me dis que je reviens de loin, et que là maintenant plus rien ne peut me faire pleurer.
Je suis devenu très insensible en fait. Ce qui fait que, quand on m’abandonne, j’accepte cela. Mais je continues ma vie. Je fonctionne en “Thank U Next”. Pas insensible au point d’être un psychopathe qui aime réellement faire du mal comme votre cher Lance que vous vénérez tellement... mais insensible comme une Princesse Disney qui abandonne tout le monde pour continuer sa vie parce qu’elle a conscience de sa vie et de ses valeurs.
Quand je vois certains pleurer parce qu’ils n’ont plus de clopes je me dis “waouw, cette personne est pitoyable en plus de se bousiller la santé. Que fait-elle dans mes amis ? Thank u next.”
J’ai connu les déménagements, les violences physiques et mentales, la discrimination, le racisme, la méchanceté gratuite la jalousie, l’homophobie, les décès, le Coeur Brisé... ce qui fait que j’ai tellement pleuré dans le Passé... que je ne peux juste plus pleurer. Et j’ai envie de croire que ce résultat me rend vraiment Fort. Comparé à d’autres. Car “Dépression” ça n’existe pas pour moi, je préfère rester quelqu’un de Souriant mais qui sourit parce qu’il y a plus de raisons de sourire que l’inverse. Rien que le fait que le Soleil se lève chaque matin est une raison de sourire. Un vrai Dépressif à l’inverse ça s’amuse à se tailler les veines plutôt que regarder un bon film Disney et manger du chocolat ! Il n’y a rien de mieux ! ...c’est Pâques en plus !
*décapite un lapin en chocolat* Mmmm...phoque yeah !
Pleurer c’est pour les gens faibles, à mes yeux. Et vu que moi “j’ai l’air faible” selon l’Opinion Populaire qui aime bien m’inventer une vie et m’appeler “Bonbon rose” ou “Bisounours” entre autres surnoms adorables comme ça... je me dis qu’en fait ces gens là, précisément, ne savent pas ce que c’est de pleurer pour de vraies raisons. C’est donc exactement pour ça que je dois montrer que je ne suis pas faible, au contraire je suis beaucoup plus fort que toi vu que moi j’ai arrêté de pleurer car je sais ce que c’est de pleurer et que maintenant je PEUX te faire pleurer et je VAIS te faire pleurer comme tu le mérites.Tout simplement car tu ne m’en croyais pas capable, donc : $urprise Bee’tch !
Tu veux un mouchoir ? Je vous paye des paquets !
...Ensuite, j’irais m’acheter un gâteau et je me répéterai que “Maintenant je sais que ces personnes ont fermé leur gueule et la prochaine fois elles sauront qu’il ne faut pas juger sur les Apparences, car les Apparences sont trompeuses”.
Et que le Rose est une couleur $uper Badass, et je n’ai pas fini de le prouver.
Peut-être pour ça que les larmes de sirènes sont précieuses... Hum hum !
...oui oui je sais “bouhouhouh quelle illuminée !”, tu diras ça au juge Babee’. Oh et :
Joyeuse Pâques. 🍹 *décapite un autre lapin en chocolat* 🐰
Mmmm...phoque yeah. 💗💥
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Grey’s anatomy : Voilà 17 saisons qu'Ellen Pompéo nous fait aimer Meredith Grey
La célèbre série TV Grey’anatomy entame sa 17e saison. Elle sera diffusée sur TF1 le 26 janvier prochain. L’actrice Ellen Pompeo qui joue depuis le début la chirurgienne Meredith Grey reste la favorite des fans de la série. Elle a su incarner une femme ambitieuse, qui doute, déprime, aime et déteste à la fois, une femme dans laquelle on se reconnait un peu toutes.
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Le casting de Grey’Anatomy lors de la première saison @Abc Studios
Meredith Grey est apparue pour la première fois sur nos écrans, nous étions en juillet 2006, et cette toute nouvelle série médicale, créée par une certaine Shonda Rhimes, impressionnait immédiatement par son rythme, ses intrigues amoureuses, et son groupe d’internes en chirurgie aussi ambitieux qu’attachants. Aujourd’hui, après dix-sept saisons, la majorité des membres du casting original ont disparu, et l’hôpital a changé trois fois de nom. Mais Meredith Grey, elle, est toujours là. Rares sont les héroïnes qui peuvent se targuer d’une telle longévité: Ellen Pompeo, qui avait 33 ans lorsqu’elle a tourné dans le pilote, en a aujourd’hui 51. Plus que n’importe quelle autre actrice du moment, elle a vieilli et évolué sous nos yeux, se fondant presque entièrement dans le personnage qui l’a rendue célèbre et auquel elle a consacré sa carrière.
Une héroïne sombre en primetime
Si Meredith semble à première vue moins révolutionnaire que des personnages comme Cristina Yang ou Miranda Bailey, son impact sur la pop culture, et toute une génération de jeunes femmes qui ont grandi avec elle, est non négligeable. Lorsqu’elle débarque dans une ère télévisuelle encore majoritairement dominée par des figures d’antihéros masculins, Meredith frappe par son esprit de compétition, son amitié immensurable avec la tout aussi brillante Cristina Yang, mais aussi son côté sombre assumé («dark and twisty»). Elle amorce une tendance désormais bien répandue: celle des personnages féminins difficiles à aimer. «Elle est imparfaite», explique Barbara Dupont, chercheuse en communication et études de genre. «C’est un personnage qui est parfois en dépression, voire avec des tendances suicidaires, qui peut se tromper et faire des erreurs.» Une «noirceur profonde» qui a beaucoup parlé à Clémentine, 31 ans: « Je me suis toujours beaucoup reconnue en elle, son rejet du bonheur parce qu’elle pense ne pas le mériter. Dans la saison 3, elle se noie et elle hésite à remonter, et ça m’a saisie. » Absa, 27 ans, affirme que Meredith est son «remède anti-dépression. (...) Elle m'a aidée dans le deuil, les chagrins d'amour, dans mon burn out aussi.»
Une « Badass » avec les larmes aux yeux
Parmi ses épisodes préférés, elle cite celui de la saison 3, où Meredith fond en larmes après avoir voulu faire preuve de compassion envers un tueur en série condamné à mort. Elle dit à Derek : « Je sais que tu ne me comprends pas. Moi non plus je ne me comprends pas.(...) J'ai été diagnostiquée avec un trouble de la personnalité borderline, donc il y a des moments où je vacille entre manie et dépression et ce passage là, c'est comme une sorte de miroir, qui me dit "laisse le moment passer, soit sombre et tordue, tu comprendras plus tard, quand tu auras retrouvé l'interrupteur.»
C’est ce côté sombre qui rend aussi la chirurgienne particulièrement téméraire, n’hésitant pas à se mettre en danger pour sauver des vies – comme lorsqu’elle place sa main sur une bombe engouffrée dans le corps d’un patient. Pour autant, on peut difficilement ranger la ténacité de Meredith dans la case souvent réductrice du «personnage féminin fort». Dans ses scènes les plus marquantes, comme celle où elle plaide sa cause face à Derek, Meredith a souvent les yeux baignés de larmes et la voix brisée, sa vulnérabilité à fleur de peau en parfait équilibre avec son obstination. Ni «badass bitch» ni fleur fragile, Meredith Grey contient de nombreuses dimensions, et c’est ça qui fait d’elle un personnage encore intéressant dix-sept ans après sa création.
Une romance iconique et inspirante
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Ellen Pompeo et Patrick Dempsey à la cérémonie des Emmy Awards en 2009
Impossible de parler de Meredith sans mentionner Derek. Leur relation passionnée, qui durera onze saisons avant la mort tragique du fameux Dr. Mamour, démarre pourtant sur un déséquilibre hiérarchique. Mais au fil des années, la jeune interne s’affirme professionnellement et intimement, déterminée à ne pas sacrifier sa carrière au profit de celle de son mari, et leur rapport finit par devenir égalitaire – parfois même teinté de rivalité. Alexandra est entrée en médecine alors que la série débutait, et a vu sa vie impactée par le personnage d’une manière assez inattendue. «En 4e année, j'ai commencé les stages hospitaliers, j'avais 22 ans, je me sentais minuscule. J'ai rencontré l'interne qui allait nous encadrer, et dans ma tête il n'a pas fallu une seconde pour que je le surnomme Dr Mamour.»
Une amoureuse autonome
De nature plutôt timide, la jeune femme s’inspire de l’audace de Meredith pour faire le premier pas. «Ça a levé pour moi une barrière mentale. J'avais beau penser que j'étais inintéressante, j'ai osé y croire. (...) Nous sommes maintenant en couple depuis 12 ans, avec trois enfants.» Pour Laura, 28 ans, c’est l’autonomie radicale de Meredith dans son couple qui la distingue: «Je crois que le moment où elle m'a le plus inspirée, c'est lorsqu'elle dit à Derek “Je peux vivre sans toi, mais je n’en ai pas envie. » Ce fut la première fois que je voyais à l'écran une relation sans dépendance affective, où le fait pour une femme d'être en couple était un choix absolu et pas une nécessité. »
L’actrice la mieux payée du prime time
Cette autonomie, Ellen Pompeo et Grey’s Anatomy l’ont plus que jamais prouvée après le départ de Patrick Dempsey dans la saison 11. L’actrice principale, qui était presque deux fois moins payée que son collègue pendant les deux premières saisons, affirme dans une interview mémorable avoir vécu son départ comme un tournant. « Ils pouvaient toujours utiliser [Patrick Dempsey] contre moi dans les négociations : « On n’a pas besoin de toi, on a Patrick”. » Après ce rebondissement, elle renégocie et devient l’actrice la mieux payée pour une série de primetime, faisant écho aux mots de Cristina: « He’s very dreamy but he’s not the sun. You are ! (Il fait rêver mais il n’est pas le soleil, le soleil c’est toi !) ». À partir de 2017, Ellen Pompeo devient également productrice, et avec l’aide de Debbie Allen (qui produit aussi et incarne Catherine Fox), elle s’engage à rendre l’atmosphère sur le plateau moins toxique. Avec des combats égalitaristes de plus en plus assumés, Ellen Pompeo a su prouver que son personnage avait encore une multitude d’histoires intéressantes à raconter. Atteinte du COVID, son personnage est actuellement sous respirateur, son destin en suspens comme celui de dizaines de milliers d’Américains. Si comme elle l’a suggéré, cette saison 17 s’avère être la dernière, la chirurgienne finira sa course comme elle l’a commencée: en se faisant le reflet de toute une génération.
Anais Bordages
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Sérieusement, vous pensiez qu'on allait faire un nouveau Matrix ?
Sur Matrix Resurrections de Lana Wachowski
Oui, on a fait un nouveau Matrix parce qu'on veut faire revenir Neo et Trinity, parce que leur amour merveilleux et évident était au centre de la première trilogie, réglait tout, et peut-être que les gens ont perdu ça de vue, et puis ils ne peuvent pas être morts, ils doivent s'aimer, et c'est tellement triste que tant de temps ait passé sans qu'ils puissent se revoir, sans qu'ils vivent cet amour, mais au moins les voilà réunis, enfin enfin donnons leur un peu de place et de temps encore, et c'est magnifique, magnifiquement tragique qu'ils soient si vieux et qu'ils aient perdu tout ce temps, mais magnifique aussi qu'ils ne soient pas morts, justement parce qu'ils s'aiment tant, un amour tellement exceptionnel et nécessaire qu'il les a sauvés. Il y a un élu, contre ceux qui n'y croyaient pas, mais ce n'est pas Neo, ça a toujours été Neo+Trinity l'élu, et ça fait du bien de le réaffirmer, en montrant un baiser fébrile de vieux acteurs. Et en faisant, dans un pur élan de révolte, soutenir Neo par Trinity au milieu des buildings. Pour faire briller Trinity. L'amour, culte, tendre, badass, la puissance du désir entre eux, le souvenir actualisé : Neo et Trinity ! Merci d'avoir fait un nouveau Matrix !
Non, on n'a pas fait un nouveau Matrix, parce que la trilogie est finie, on a plutôt fait un film nostalgique qui dit que tout le monde aime Matrix et que : Non, qu'est-ce que vous croyez, on ne fait pas un nouveau Matrix, ça ne se peut pas, c'est l'industrie qui le voudrait, eh bien allons contre elle, moquons nous d'elle, admirons la trilogie, moquons-nous affectueusement de tous les reboots qu'on pourrait en faire. Morpheus n'est plus que l'ombre de lui-même, car c'est un Morpheus reconstruit à partir des souvenirs d'un quinquagénaire dépressif. On rit ou on pleure d'admettre que nous sommes les seuls à voir Carrie-Anne Moss, c'est-à-dire Trinity, dans cette mère de famille au Starbucks. Et j'ai aimé le fait que le film soit aussi drôle, et un peu décousu, assumant une esthétique pas trop claire, parfois grandiose dans la lumière poudreuse du soleil et puis parfois un peu flemmarde ou plus modeste (je n'ai pas en fait apprécié ces moments, mais leur inscription dans un ensemble). Comme si l'impossibilité de faire aussi bien, sans parler de mieux, impossibilité d'ailleurs discutable, située, devenait un parti pris, et que tout n'était plus que saine nostalgie, hommage sans pompe parce que sincère.
MAIS
Oui, on fait un nouveau Matrix, parce qu'on veut savoir la suite aussi, quand même, ce qui est arrivé, est-ce que le sacrifice des amants a sauvé l'humanité ? mis fin vraiment à la guerre entre les humains et les machines ? Que sont devenus les autres ? Et ceux coincés dans la Matrice ? Tout ça, c'est un peu raté et ça prend du temps. Peut-être que des gens ont été intéressés par cet aspect de la saga Matrix, pas moi. Il faut aussi préciser qu'étant plutôt jeune je n'ai pas la même expérience de Matrix que les gens qui ont vraiment découvert le premier volet, et tout ce qu'il impliquait, à sa sortie, qui ont vraiment vécu près de vingt ans sans ce nouvel épisode, et que donc mon expérience de Matrix Resurrections n'est peut-être pas l'expérience-type visée par la réalisatrice et les auteurs du film. Les machines ont un design qui va vieillir très vite, toute la partie "monde réel", c'est du Star Wars et du gadget. Cela fait partie de Matrix que d'inverser réalité et science fiction et réfléchir sur la limite humain/machine, mais je trouve que sur le fond comme la forme ce film ne réussit pas cela. De même si on aimait voir des gens tirer au pistolet et des lunettes de soleil, on l'aimait dans une certaine netteté, une esthétique mode en 2021, alors que là, tout prend des airs grossiers. Parce que :
Non, on vous a dit, on ne fait pas un nouveau Matrix, c'est impossible, alors on assume, mais c'est difficile d'assumer tout le temps qu'on fait "juste un blockbuster", plus modeste, plus typique, inattendu parce que versant dans l'attendu. Et... le blockbuster finit par être premier degré, les bagarres par être trop longues et mal justifiées, pas très belles en voulant l'être, dix plans par seconde et même avec ces histoires de clair-obscur, un scorpio kick expédié avec émotion avant de passer au plan suivant. Surtout que la comparaison explicite constante avec le premier film, dont la colorimétrie très différente ne s'intègre pas bien à celui-ci, n'aide pas. Moi, j'aurais purgé tout ça. Mais déjà moi on s'en fout, puis il faut que les gens se disent tout en regardant ces scènes qu'il ne faut pas trop en faire : Quand on fait une suite qui a entre autres un propos contre les suites, ça devient vraiment périlleux. Peut-être que c'est normal qu'il y ait, au final, des scènes de bagarre pour rien.
MORALITÉ
Matrix Resurrections n'est pas un très bon film, pas un film neuf, et pas un film si divertissant que ça.
En revanche, c'est un film qui vous met parfois des papillons dans le ventre et qui vous fait souvent sourire, peut-être pleurer, qui sait.
Matrix Resurrections offre le cadre qu'il offre à l'un de mes amours de cinéma préférés. Quand ils sautent...
Je voudrais dire, qu'importe tous ces moments où le film tombe à côté, puisqu'aussi parfois il touche du doigt la justesse et l'amour. Est-ce possible pour un film entier d'être comme l'instant où sur un rideau déchiré Neo comprend tout à la fois la tangibilité et l'inaccessibilité de ses souvenirs, du visage de Trinity ? Tout un film peut-il n'être que cet instant où ils se relèvent sur le toit en même temps que le soleil ? Il n'y a pas à regretter, à prétendre à pardonner, tout ce que Matrix Resurrections a d'inintéressant. Retenons ce qu'elle nous donne.
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Fièvre faë
Les Chroniques de MacKayla Lane, tome 3
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Auteurice : Karen Marie Moning
Maison d’édition : J’ai lu
Date de publication : 2010
Nombre de pages : 447
Genre : Bit-lit
Ce qu’en pense Seli :
Quand j’ai commencé cette saga, je n’avais encore jamais lu de Bit-lit ou presque, j’ai donc adhéré dès le premier tome et adoré le second. J’ai tout naturellement souhaité continuer et encore une fois, ma lecture a été assez mitigée, pour ne pas dire beaucoup quand même.
Commençons avec les gros points positifs de cette saga qui se confirment dans ce tome : son héroïne et l’univers des faë qu’il développe. MacKayla (ou Mac), est un personnage attachant, qui ne cesse de mûrir et de prendre conscience avec une acuité renouvelée, du monde dans lequel elle évolue. Son évolution dans ce tome, est d’accepter cette part de noirceur en elle et de comprendre ce qu’elle peut en retirer pour mener son combat. De même, elle est entourée de beaux mâles qui émettent sans cesse à son égard des signaux d’une incroyable sensualité (le mot “sensualité” est d’ailleurs récurrent dans les descriptions, de même que “magnétisme”), et elle demeure lucide sur la relation qu’elle entretient avec eux, admet être attirée mais les considère avec une certaine méfiance, les suspectant en permanence de la rouler dans la farine. Enfin une jeune héroïne qui se pâme un peu moins devant l’érotisme de ses collègues masculins (oui on lit aussi beaucoup “érotisme”). Mac est en outre confrontée à de réels dilemmes, et nombreuses sont les situations où l’on se demande comment elle va s’en sortir. Bon je ne vais pas trop lui lancer de fleurs, car parfois l’autrice rappelle que Mac aime le rose et prendre soin d’elle, ce qui signifie apparemment “avoir des moments nunuches” où elle laisse un personnage l’emmener au spa et lui enfiler des bikinis sexy. Un peu moyen quand même.
Dans ce tome on retrouve également quelques personnages secondaires très sympas (oui quelques, car les personnages secondaires sont souvent bien plus dignes d’intérêt). Dani et Christian sont intrigants et agréables, aussi bien dans leur caractère que dans ce qu’ils apportent à l’intrigue. Cependant, ils sont peu voir mal exploités. On les voit peu et Christian dit quand même à Mac :”Je pensais que tu étais différente des autres filles” quand il croit qu’elle couche avec Barrons, et qu’il se rend compte qu’elle en a envie. Qui a dit sexisme et slutshaming ? Je m’en serai presque arrachée les cheveux, car si on ôte ce passage, Christian est le personnage masculin le plus appréciable de ce tome.
Mais le vrai bon point de ce roman, c’est la façon dont il développe l’univers de faë. Avant ça, l’essentiel se résumait beaucoup au super-pouvoir des faë à faire se déshabiller les femmes devant eux (et c’est littéral), mais j’y reviendrai, restons sur le positif. Et cette découverte de l’univers passe surtout par les personnages secondaires : Dani nous introduit au fonctionnement de l’Abbaye des Sidhe-seer, Christian nous fait découvrir les tradition druidiques du Keltar, et V’lane nous dévoile l’histoire ancienne des Seelies. De même, on en apprend davantage sur le Sinsar Dubh, le livre maléfique, qui devient presque un personnage à part entière. Il y a vraiment de bonnes idées dans tout cela, par exemple celle que les faë, immortels, doivent régulièrement effacer leur propre mémoire pour éviter de sombrer dans la folie après plusieurs millénaires d’existence. Bref, l’univers est très accrocheur.
Et me voici confrontée à mon soucis avec ce bouquin. Pour quasiment chaque point positif que je lui trouve, je trouve un pendant négatif. A partir d’ici je risque de beaucoup spoiler, car il est très important que j’évoque la fin de ce tome et pourquoi elle m’a mise en colère.
Le gros point négatif de cette saga pourrait se résumer en un point : l’érotisation de la domination masculine. Je ne dis pas que c’est forcément mauvais d’en inclure, mais dans ce cas, il faut avant tout montrer que cette domination est un leurre et que surtout c’est MAL de s’en battre les steaks du consentement. Le soucis, c’est que l’autrice n’en semble pas entièrement consciente et ça s’en ressent beaucoup dans le bouquin. Alors oui, le viol est qualifié de viol dans cette saga (j’enfonce peut-être des portes ouvertes mais j’ai depuis lu des romans qui montraient des viols en veux tu en voilà sans les qualifier en tant que tel et en montrant ça comme un jeu sexuel entre les partenaires), mais le fond reste assez malsain. Je vais donner un exemple clair : l’attractivité des faë est considérée comme essentiellement une domination des faë hommes sur les femmes mortelles. Donc ça signifie que les femmes faë ne s’intéressent pas aux beaux mortels ? Qu’elles ne se constituent jamais de harem ? Qu’elle n’aime pas faire se déshabiller des hommes en pleine rue ? Et pour aller plus loin ça signifie que tous les faë sont hétéro ? De même, le pouvoir de séduction des faë se manifeste comme une envie chez sa victime de se faire dominer. Désolée mais il y a sans doute d’autres moyens de mettre en scène une espèce infiniment supérieure qu’en en faisant des bombes sexuelles implacables !
Et ce problème se manifeste frontalement chez les deux principaux protagonistes masculins : V’lane et Barrons. Le premier est un allié un peu ambigu de Mac et pas le plus agaçant car il s’améliore beaucoup. Rappelons quand même qu’il vient de loin car la première fois qu’on le rencontre dans la saga, il force Mac à se mettre à poil au milieu d’un musée et essaie de la violer. Il met en stand-by son magnétisme surnaturel un bon moment (merci quand même) et s’emploie à se rendre attachant, ce qui réussit plus ou moins. Non ce qui est agaçant, c’est le fait que l’autrice passe son temps à rappeler oh combien il est sexy et désirable à chaque fois qu’il apparaît au point de faire succomber ses ennemies mortelles. Donc oui, ses ennemies qui savent très bien quels sont ses pouvoirs, se font avoir par son charme magique. Merveilleux...
Et passons à Barrons... Ôtez moi d’un doute... Quand je regarde les avis des lecteurices qui ont lu la saga, j’ai l’impression qu’on est supposé tomber sous le charme de Barrons alors que... et bien c’est sans doute un des pires protagonistes masculins que j’ai pu voir. C’est un homme mystérieux, attirant, dangereux et trop dark (qui a dit cliché ?). Au début du premier roman, on ne sait pas vraiment qui il est ni ce qu’il est. Sauf que au tome 3, on n’est pas plus avancés. J’aimerai enfin un embryon de réponse, car le livre table encore sur son côté mystérieux, sauf que là il n’est plus mystérieux, il est carrément relou. Le pire c’est quand même la façon dont il traite Mac. Il est sexiste, mais genre vraiment beaucoup, du genre à faire des sous-entendus graveleux à Mac sur sa relation platonique avec *insérer nom de personnage masculin qui n’est pas lui*, à penser que les femmes sont des esclaves (oui il le dit vraiment, ce qui mets Mac très en colère), et surtout à la violenter psychologiquement avec l’excuse de entrainement. Cet entrainement, c’est du niveau de Rogue qui apprend l’occlumancie à Harry Potter : des intrusions forcées et douloureuses dans l’intimité de l’esprit, des humiliations à répétitions, et des injonctions à résister sans vraiment expliquer comment. Et après ça, Mac se sent encore attirée par lui... Comme quoi l’idée que la domination et la maltraitance rendent les hommes attirants à encore de beaux jours devant elle (coucou Christian Grey !).
Et passons à la fin (ATTENTION SPOILER)... Alors que les faë maléfiques prennent possession de Dublin dans une scène apocalyptique et pour le coup réussie, débarquent l’équivalent des cavaliers de l’apocalypse. Mac s’est réfugiée dans une église, totalement dépassée par les événements, et sans aucune idée de ce qu’elle doit faire, ce qu’on peut comprendre. Et voilà que la première idée de ces princes démoniaque c’est de... non pas de semer la terreur en ville, d’asseoir leur pouvoir et de dominer un le monde, genre ce pour quoi ils luttent depuis des millénaires... mais aller soumettre Mac à leur volonté par le... VIOL ! Au sens physique et psychique. La scène érotise à mort la perte totale d’identité de Mac et sa soumission, ce qui m’a mis extrêmement mal à l’aise. Alors oui, avant de perdre conscience, elle sait ce qui l’attend, qu’elle va subir le pire viol qui soit possible, et la situation est présentée comme éminemment dramatique. En gros, sur trois pages vous assistez au viol d’une fille dont le corps et l’esprit la trahissent et qui finit par aimer ça et se soumettre corps et âme à ses violeurs. C’est à la fois suprêmement malsain et voyeuriste. Mac ne méritait pas ça, son personnage ne méritait pas ça... Et cela m’a vraiment mise en colère. Alors oui, montrer un viol est acceptable dans la fiction, mais seulement si il est correctement traité. Ici, on a droit à tous les détails sexuels de la chose, et érotisés, parce que c’est ainsi que le voit Mac. C’est extrêmement dégradant pour elle, et en tant que lectrice, je me suis sentie très mal. Alors oui, je lirai la suite, mais en espérant que Mac s’en sortira rapidement (et le choc traité correctement je l’espère), en anticipant la satisfaction de la voir horriblement se venger de ses violeurs, car c’est la seule conséquence “positive”, que je peux espérer à cette fin, plus que dispensable, car pour choquer la soumission psychique aurait été largement suffisante (FIN SPOILER).
Pour conclure, je dirai que j’ai apprécie une partie de ma lecture et détesté la fin. Il y a beaucoup de bon éléments, mais au final on retombe dans des travers symptomatiques de la bit-lit (l’érotisation à outrance, la domination montrée comme attirante, etc...) qui contribuent à la mauvaise réputation du genre. Je continuerai pour Mac, parce que c’est une héroïne que j’apprécie, qui est parfois injustement traitée, et que j’attend encore de la voir devenir super badass.
Ma note : 13/20
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Throne of Glass, Sarah J. Maas
Après ma lecture des quatre premiers tomes de A Court of Thorns and Roses, je suis tombé sur une offre incroyable, la série complète de Throne of Glass pour un total de 42$. Comment vous dire que je suis sautée dessus telle une hyène enragée tellement j'étais excité! Bon, c'est la première série de huit livres que je termine, je n'ai lu que ça du mois de novembre au mois de janvier. Quoi dire de plus... je suis fière de moi.
Je critique souvent Sarah J. Maas sur ses choix d'écriture et son manque de diversité, mais je mentirais si je disais que je n'aime pas pour autant ce qu'elle écrit. C'est aussi addictif que de la fanfiction, mais il y a un côté professionnel ajouté au tout. Pour une fois, j'ai réussi à m'attacher à son personnage principal, Celaena. Elle a su me toucher, et je ne voulais que lire son point de vue tout au long de la série. Je ne pensais même pas que mon attachement pour cette dernière était aussi grand, jusqu'à tant que des larmes coulent sur mes joues à plusieurs reprises pendant ma lecture de cette série massive (oui oui, malgré mon cœur de pierre il m'arrive de pleurer).
Je vais vous faire une petite analyse tome par tome, mais ne lisez pas si vous ne voulez absolument aucune appréhension sur cet univers.
The Assassin's Blade (5/5) : C'est le grand commencement de cette série d'après moi, il nous donne une mise en contexte pertinente et nous explique les origines de notre héroïne. Sam est la plus belle chose qui ressort de ce livre, dommage qu'on ne le voit plus! Beaucoup aime critiquer ce regroupement de nouvelles, mais selon moi, c'est un des livres les plus intéressant et touchant de la série.
Throne of Glass (3/5) : C'était un bon commencement, un peu mou et superficielle à certains instants. J'ai aimé l'inspiration à la Hunger Games. Dorian est un personnage que j'apprécie, à la fois doux et intelligent, il a su me charmer, beaucoup plus que Chaol. J'aime les éléments surnaturels, et pour une fois on a le droit à une héroïne badass qui ne met pas sa féminité de côté pour autant.
Crown of Midnight (3,5/5) : Chaol est vraiment vide, je ne l'aime pas et je ne veux rien savoir de lui. À chaque fois qu'il ouvre la bouche, c'est pour se plaindre. J'ai tout de même apprécié ce livre beaucoup plus que le premier, et les révélations m'ont choquée. J'aime aussi qu'il y ait de vraies conséquences, et qu'on y voie tranquillement le début d'une guerre sans repos. L'action était présente, j'ai apprécié ma lecture.
Heir of Fire (2/5) : Le point fort de ce livre, c'est l'introduction de Manon, la sorcière au cœur de pierre qui arrive tout de même à me toucher. Par contre, tout ce qui concerne Rowan m'a très sincèrement ennuyé, tellement que je ne me souviens plus de rien de ces passages. La relation entre Sorscha et Dorian m'a faite profondément cringe, et j'étais presque contente de la tournure des événements.
Queen of Shadows (5/5) : C'est mon tome préféré de cette série, j'adore l'introduction de Élide et Lysandra, ce sont des personnages qui me touchent beaucoup. J'aime aussi la rébellion que Manon créer, et son amour pour les treize. L'action était à son comble et j'ai senti que pour la première fois on partait dans une direction plus concrète pour la suite des choses.
Empire of Storms (5/5) : La fin a arraché mon cœur et a pillé dessus par la suite! J'ai pleuré comme une madeleine. J'aime aussi que tous les éléments placés dans les tomes précédents commencent enfin à s’entre croiser et à créer une histoire riche et touchante.
Tower of Dawn (1/5) : Mon Dieu que j'ai trouvé que ce livre était impertinent à souhait. Comme je l'ai dit plus tôt, je n'aime pas du tout Chaol, et lire un livre qui suivait majoritairement son point de vue était horrible. C'est le gros point faible de cette série, je ne le trouve pas nécessaire, et je voulais juste me plonger dans la finale que j'attendais depuis trop longtemps déjà. S'il y a un point positif, c'est l'histoire de Sartaq et Nesryn. Finalement, j'ai trouvé que le personnage de Yrene était certes intéressant, mais je n'ai pas aimé que cette dernière ait un pouvoir incroyable, alors qu'elle n'a aucunement travaillé pour, c'était un peu comme un deus ex machina raté. Je ne me suis pas attaché et très sincèrement je me foutais de cette relation.
Kingdom of Ash (4/5) : J'aime comment cette série se terminé, je ne pouvais pas lâcher ce roman, je l'ai terminé en trois jours. Je suis juste déçu du manque de conséquence pendant la guerre, si vous voyez ce que je veux dire. C'était ce d'ont j'avais besoin, et j'ai eu les larmes aux yeux pendant l'épilogue.
En conclusion, je dirais que c'est la meilleure série de SJM. Les personnages sont travaillés et l'histoire a été pensée pendant des années. Je dois dire que je suis réellement impressionné, c'est à considérer pour tout admirateur de livre fantastique rempli d'action et de rebondissement. Je la recommande chaudement,
Attention divulgâcheur 1!1! : Unpopular opinion sur la série
- Dorian et Aelin auraient dû terminer ensemble.
- Manon aurait dû finir seule.
- Lorcane ne mérite pas Élide, et il est borderline toxique.
- Rowan est vide est inintéressant.
- Lysandra et Élide sont d'après moi les meilleurs personnages.
- Aedion est un douchebag.
- Yrene n'aurait pas dû être dans l'histoire, et Chaol aurait dû mourir afin de créer des conséquences.
- Tower of Dawn est le pire livre.
- Cette série est meilleure que ACOTAR.
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CdV7 – 2. Sur les traces du chaton au pelage pâle.
Sous le dixième Aaron… Le Néko projeté dans le temps
Pendant plusieurs génération, Ukas voyagea, seul, à la recherche d’un foyer, d’un Aar’on. Des plaines glacées de Tsukiyomi jusqu’aux montagnes abruptes de Lug en passant par la jungle de Varaha… Partout où s’arrêtaient des voyageurs, le Néko se glissait dans leur vaisseau pour parcourir l’espace avec eux, avec toujours la même volonté, celle de combler le vide dans son cœur et de retrouver quiconque à aimer.
Au cours de son périple, il rencontra une multitude d’espèces. Il connut la paix du septième, la coopération du huitième et la guerre du neuvième. Il se faisait des amis, puis les perdait tout aussitôt. Il vivait de folles aventures, mais n’eut aucune oreille comprenant ses miaulements pour les raconter. Plusieurs fois, le vide s’empara de lui, accompagnant une pénible envie d’en finir. Souvent, le désir d’avancer chassait ses mauvaises pensées. Peut-être parce qu’il était naturellement candide, sans doute parce que l’espoir ne l’avait jamais quitté, il chercha et chercha encore ce qui lui avait été enlevé, sans même savoir exactement où il devait aller. Puis il oubliait, pris bien malgré lui par la simple existence qu’il menait.
Mais un jour, alors qu’il flânait au milieu de ses amis Tigrs et Washs, une étrange sensation parcourut son corps, du museau jusqu’au bout de la queue, et fit trembler ses coussinets. Une énergie qu’il connaissait. Une existence qui lui était familière… Un Néko aux plumes noirs semblait proche de l’éveil.
Guidé par son instinct et par cette lueur dans son cœur, Ukas voyagea à nouveau. Ses pérégrinations le menèrent jusqu’au système Soldane, où il plongea dans Pozidono, fut aspiré par Clito et s’échoua sur Ris, un simple astéroïde où l’anti-humanité avait construit sa base. Là, ses yeux s’illuminèrent de joie. À portée de pattes, il avait retrouvé Kémi, accompagné d’un brun. Mais avant même qu’Ukas ne puisse miauler en leur direction, les pouvoirs du chaton aux plumes noirs se réveillèrent. Ce dernier avait revêtu une bien étrange apparence, si humaine malgré ses côtés félins, ce qui ne changeait rien à celui qu’il était vraiment. Une explosion silencieuse enlaça l’univers tout entier. Ukas se retrouva projeté au milieu de cette étrange vague, happé par le temps lui-même.
Endormi, il ne se réveilla que bien plus tard.
Extrait du roman « L’étrange errance du chaton au pelage pâle », de G.E.B
*****
– Bon, alors, reprenons le cours… Stin, arrête de miauler steuplait, tu empêches les autres de se concentrer. Kémi, arrête de mordiller l’oreille de Stin, ça ne se mange pas ! Poupée Kili’an, arrête de miauler aussi, c’est complétement ridicule, t’es pas un chat, t’es une poupée humanoïde. Et mets des vêtements s’teuplait. C’est sérieux. Ah et l’Aar’on, mets-en aussi ! Je sais bien que tu es kilianisé et que cela joue sur ta pudeur, mais c’est chiant pour les autres... Et arrête de lécher les fesses de ta poupée. Ça fait mauvais genre devant tes chatons. Bref, où en étais-je ? Ah oui, la légende des trois Nékos…
Seul fièrement habillé avec sa baguette et ses craies au bout des doigts, devant un tableau noir qu’il venait d’installer au milieu des appartements aaronesques – il avait heureusement facturé un supplément pour cet ajout –, Gabri’el essayait tant bien que mal de faire classe à son assistance dissipée. Entre les félins qui passaient leur temps à faire des trucs de chats – genre être adorablement kro meugnon –, et la poupée blonde qui faisait non non non non dès que le brun s’en approchait en bavant mais disait oui oui oui oui dès lors que ce même brun lui rendait une visite intime, l’artiste avait bien du mal à se concentre sur son cours. D’autant plus que tous ses Chérubs qui travaillaient bénévolement sur le chantier – là, il les avait bien arnaqués – s’était mis en tête l’idée stupide de faire grève si on ne revalorisait pas leur repas d’une à deux cuillères de Nutella par jour. Gabri’el avait dû accepter de rencontrer les principaux représentant syndicaux au cours d’une réunion qui s’était terminée par quelques bosses sur le haut du crâne des faignants. Le travail avait pu reprendre, mais la leçon, elle, n’avait pas avancée.
Pointant le tableau du bout de sa baguette, le garçon aux yeux bleus essaya de faire comprendre à son assistance les fondamentaux de cette science. À l’origine, un Aar’on, un Kili’an, la première résonnance, les vorticos, le Regard, la réincarnation de l’amour éternel entre le blond et le brun, la sainte trinité… les bases quoi. Enfin, après une première interro surprise pour voir si tout le monde avait bien suivi, Gabri’el fut un peu déçu. Certes, le 02/20 de la poupée Kili’an était encourageant vu son niveau de blondeur, mais seulement 09/20 pour un brun qui était censé avoir reçu l’éveil le mois dernier, c’était assez léger, même avec l’excuse de sa mèche qui le rendait naturellement plus niais que ses prédécesseurs. L’artiste ne put même pas se remonter le moral avec les Nékos. Stin et Kémi n’avaient fait que répondre « miaou » et « nya » à toutes les questions. Zéro pointé. L’avenir de Vojolakta était quand même bien mal barré.
– Bref, les trois Nékos. Bon, pour faire simple, faut que vous compreniez que le premier Aar’on, il était sensible. Derrière son côté un peu dur et grognon, il avait un cœur gros comme ça, et il craquait facilement pour les choses mignonnes… Malgré son air faussement méchant, c’était vraiment un type bien… Le meilleur de tous ! Oui poupée Kili’an ? Tu lèves le doigt, tu as une question ?
– Il t’a payé combien pour dire ça ?
– Ouais, bon, ta gueule. Mais si je commence mon cours en disant que c’était un con aigri égoïste qui a créé cet univers simplement parce qu’il avait peur de perdre l’amour de sa vie, ça briserait un peu la légende. En plus, tout n’est pas faux. Il y avait vraiment des gens qui lui étaient très importants. Et quand son amour pour son Kili’an a donné naissance à Vojolakta, bah plusieurs entités garçonesques à qui il tenait plus que tout au monde se sont retrouvées embarquées dans l’aventure. Et paf, ça a fait des Nékos… Purée, STIN, arrête de faire le poirier ! Rha ! C’est trop mignon… Viens ici toi !
Un « giligili » plus tard sur le ventre de l’adorable animal, la leçon put reprendre son cours normal.
– Donc, dans le processus, les Nékos ont perdu leur souvenir et leur forme originelle, mais en compensation, ils ont gagné d’immenses pouvoirs, peut-être encore plus grand que ceux de l’Aar’on lui-même. Bon, pas aussi stylé que les miens, parce que dans le deal où je devais continuellement dire du bien du premier brun, il m’a promis que je serais celui qui aurait le plus la classe de tous, mais quand même, ça reste du haut niveau… Non, Kémi, sérieux, me fais pas le coup des yeux tout ronds… c’est horrible là… Rhaaaaaaa, je craque…
Un deuxième « giligili » plus tard, Gabri’el continua son exposé :
– Du coup, pour que ça soit plus digeste, on s’est mis d’accord pour raconter ça sous la forme d’une légende. La Légende des trois chatons. Oui, parce qu’il y en a bien trois, et comme vous pouvez le voir, je les ai dessinés sur le tableau. Avouez, ils sont trop chou ! Mais vous faites pas avoir, hein, ils sont aussi trop badasses quand ils le veulent ! Bref, si je me souviens bien, ça donnait un truc du genre : Stin, le Néko au pelage bleu est né avec la capacité de détruire l’espace. Kémi, le Néko au pelage noir avait en lui la possibilité de figer le temps et Ukas, le Néko au pelage pâle pouvait… euh… Bah j’ai complétement oublié en fait. Mais en même temps, ça remonte à super loin. Bon… Poupée Kili’an, arrête de remuer la queue en espérant obtenir une caresse, c’est crade et t’es pas un chaton, ça marche pas avec toi… Rha, ok, viens ici…
Une paire de gifles et une énorme bouderie plus tard, Gabri’el poursuivit ses explications :
– Bon, je ne me souviens plus du pouvoir de ce troisième Néko, mais il existe, c’est une certitude. Il trainait avec les deux autres jusqu’au sixième Aar’on ! Ensuite, euh, on va dire que j’ai un peu merdé et que je l’ai paumé, mais il est toujours en vie. L’étoile que poursuivait le quatorzième à la fin de sa vie en est une preuve ! Pauvre quatorzième d’ailleurs, il était persuadé que c’était le signe qu’un nouveau Kili’an était né pour lui ! Genre, comme si un Aar’on pouvait avoir deux Kili’ans ! Non mais je suis sûr de moi pour le coup, j’ai enquêté sur le sujet et d’ailleurs… Eh l’Aar’on, j’peux savoir ce que tu fais ? Le cours n’est pas terminé, pourquoi tu te casses ?
– Bah ! J’vais chercher mon troisième chaton, tiens ! – répondit le brun en haussant les épaules, comme si c’était l’évidence même. Chercher des trucs qu’il aime à travers tout Vojolakta, c’est pas le propre d’un Aar’on ? Allez, c’est décidé, tout le monde s’y met ! On y va ! Et en plus, je trouve ça super cool ! Bon, par contre, je peux le trouver où, cet « Ukas », moi ?
Énervé, Gabri’el cassa nerveusement en deux sa petite baguette et jeta avec violences les morceaux sur les Chérubs alentours qui rigolaient au lieu de bosser. Tant pis, puisque c’était ainsi, il garderait pour lui la vérité qui liait l’Aar’on aux trois Nékos. Après tout, avaient-ils tous besoin de savoir que c’était un amour teinté de culpabilité et d’impuissance qui avait transformé l’âme de ces adorables garçons en chatons ? Les regrets du premier face à son incapacité à protéger pleinement ces trois anges avait été la cause de tout, et c’était sur ces sentiments que reposait l’équilibre de Vojolakta.
– J’LE TROUVE OU BORDEL ? – insista l’Aar’on en observant Gabri’el se perdre dans ses pensées.
– Hein ? Heu, pour reprendre l’historique, Ukas vivait à l’époque du sixième Aar’on sur Susanoo, mais…
Le châtain n’eut pas le temps de terminer sa phrase et de prévenir le brun que c’était une connerie d’y aller. Stin et Kémi lui avaient déjà sauté sur les épaules en miaulant de joie face à l’idée de faire partie de cette aventure, et la poupée Kili’an s’était mise à sucer la poignée de porte, comme ça, parce qu’elle avait une forme rigolote. Et encore, c’était sans parler de l’armée de Chérubs qui voletait tout autour de lui en soufflant dans des trompettes pour fêter la mise en place de cette grande mission ainsi la petite pause qu’ils venaient de gagner dans leurs travaux de peinture.
Avec tout ce petit monde entassé dans le Space force one, le voyage fut plutôt compliqué. À chaque fois que Gabri’el voulait l’ouvrir pour donner quelques précisions, il se retrouvait coupé ou obligé de gérer les facéties de ses camarades. Après avoir ligoté et enfermé tous les Chérubs dans la cale, il dut courir dans tous le vaisseau pour empêcher Kémi et Stin de lécher le fond d’un pot de Nutella. Trop dangereux pour l’univers tout entier. Puis une fois les chatons calmés, il dût gronder et rhabiller la peluche Kili’an, qui s’était réfugiée dans la calle pour coucher avec tous les Chérubs, puis réconforter l’Aar’on jaloux qui pleurait parce que « son » Kili’an à lui était méchant et ne l’aimait pas. Alors que ce n’était pas à proprement parlé « son » Kili’an mais une simple peluche, vu qu’il était lui-même son propre Kili’an. Du coup, vexé, l’Aar’on essaya de faire comme la peluche et de coucher avec tout ce qu’il trouvait sur son chemin. À commencer par les jolies pierres de Susanoo.
– MAIS ESPECE D’IMBÉCILE… – hurla Gabri’el. C’EST UN CAILLOU, ÇA ! C’EST PAS FAIT POUR ! Même… Même les anciens Kili’ans étaient pas aussi stupides et s’étaient trouvé des trucs sympas avec qui forniquer sur cette planète ! Non, poupée Kili’an, lâche ce garde s’il te plait ! Il ne t’a rien fait ! Laisse-le vivre sa vie tranquille ! Et… merde, où sont les chatons ? STIN, KÉMI, AU PIED ! Rha, ils courent vite ces cons !
Un peu vexé, le dix-huitième renifla lourdement et se retrouva rapidement au bord des larmes. Était-ce sa faute à lui si cette pierre avait une forme rigolote qui avait tout émoustillé sa mèche ? Enfin, voyant que personne ne tenait à le réconforter, il chercha à retenir le positif dans cette histoire. Vu qu’il était sur Susanoo à deux pas des ruines du vieux château, il pouvait maintenant s’adonner à une de ses activités favorites : le tourisme.
– Ah oui, t’es vraiment super kilianisé en fait… – murmura Gabri’el, essoufflé, en retrouvant le brun en train d’acheter un manga dans une boutique souvenir après avoir coursé Stin et Kémi dans les rues et les avoir retrouvés à patauger dans des sources chaudes.
Toujours chiffonné, le dix-huitième s’énerva. Le traiter de kilianisé en public, même si c’était vrai, était considéré comme un crime de lèse-majesté envers la puissance brune. Du coup, il se mit à bouder. Puis demanda à ce qu’on lui fasse une visite guidée des ruines et qu’on lui dise où était son chaton.
– Mais il n’est pas là, triple buse ! – s’égosilla le châtain en fumant de colère. Si t’avais un peu révisé ton histoire, tu saurais que le septième Aar’on a reconstruit le château à l’identique sur les ruines de l’ancien après la reconquête de Susanoo, pour montrer à l’univers tout entier que c’était lui le chef et qu’il ne fallait pas le faire chier ! Les ruines que visitent les touristes, c’est un décor en papier mâché créé de toutes pièces pour les besoins d’un film réalisé sous le huitième, à la gloire du septième ! Je le sais bien, c’est moi qui l’ait réalisé, c’était super bien payé en plus !
Ah oui. Dis comme ça, maintenant, le dix-huitième se souvenait peut-être en avoir déjà entendu parler. Et pour cause, il avait le DVD. Un film très sympathique, d’ailleurs, qui mettait bien en avant le cul du Kili’an. Cela avait été une riche idée d’utiliser celui du huitième pour jouer le rôle de celui du septième. Mais c’était aussi fondamentalement triste. Surtout pour les bruns condamnés à ne jamais trouver leur Kili’an à eux. L’Aar’on en titre avait beaucoup pleuré en regardant ce film, et n’en avait jamais réellement vu la fin, pour cause d’assoupissement en suçant son pouce et en serrant fort contre lui son doudou avant le générique. Attention, normalement, un Aar’on ne suçait jamais son pouce, et ne suçait presque jamais rien ! Mais lui, il était kilianisé. Du coup, il avait une excuse.
– Ah oui, d’accord, mais du coup, faudrait qu’on aille où, du coup ?
– Si tu me laissais parler, aussi… – grommela Gabri’el. Bref, oublié et abandonné sur Susanoo, il parait que le petit Ukas a réussi à voyager seul dans l’univers. On l’aurait aperçu sous le dixième Aar’on sur Varaha puis sur Ris, mais…
L’artiste éternel ne termina pas là non plus sa phrase. Et pour cause, l’imbécile qui lui servait d’Aar’on avait fait malencontreusement fait tomber sa peluche Kili’an dans les douves du château et hurlait pour qu’on la lui ramène tandis que la peluche en question pataugeait joyeusement dans trente centimètres d’eau. Seul capable de faire quelque chose de ses dix doigts – l’Aar’on pleurait et les chatons avaient des coussinets – Gabri’el dut se résoudre à s’y coller, non sans rouspéter. Une fois le faux Kili’an récupéré, séché et puni, le Space Force One redécolla puis atterrit quelques heures plus tard sur Ris, où il n’y avait pour ainsi dire rien à faire depuis que la base de l’anti-humanité avait été détruite. Heureusement, un glacier avait ouvert à la place pour permettre aux visiteurs de passage de se rafraichir un peu. Du coup, ce fut double ration de glace au Nutella pour Gabri’el et l’Aar’on, et triple de glace à la vanille pour les Nékos. Le Nutella étant connu comme étant bien trop fort pour eux et donc dangereux pour le reste de Vojolakta.
– C’est sympa ici. – songea le dix-huitième à haute voix. Mais moi, j’ai toujours pas mon Ukas ! C’est important. Je veux être un grand Aar’on. Je veux qu’on se souvienne de moi comme de l’Aar’on qui a réuni la sainte triade miaouesque. Comme ça, les gens ne poseront pas trop de questions sur ma mèche blonde. C’est important, la légende, tu sais ? Il faut la construire avec soin, si on ne veut pas finir avec une réputation de merde comme le onzième ou le douzième…
Ça, Gabri’el le savait bien. Il s’était tué à le répéter à tous les bruns qu’il avait croisés, mais tous n’avaient pas la grâce du septième ou la classe du quinzième, malheureusement. Enfin, il fallait parfois faire contre mauvaise fortune bon cœur. Et maintenant que tout le monde était calme, il pouvait enfin en placer une :
– Si tu m’avais écouté un peu, aussi, au lieu de te jeter sur tous les lieux où s’est retrouvé ton chaton sans réfléchir ! – grogna-t-il en terminant de lécher sa cuillère. Après Ris, Ukas a été aperçu pour la dernière fois sur Baldr par un de mes vieux copains, certain d’avoir vu un truc doré se balader dans le coin… Tout ça à l’époque du treizième Aar’on, mais…
Une fois encore, Gabri’el fut coupé avant la fin de son explication. La cause cette fois-ci ? Une simple mutinerie de l’ensemble des Chérubs, furieux de ne pas avoir eu droit, eux aussi à leur glace réglementaire. Le temps de punir les leaders en les privant de dessert et de resserrer les cordes qui servaient à attacher tous ces satanés rebelles, Space force one atterrissait sur la lune Baldr, en plein milieu de la quinzième édition du festival interstellaire du mal, de la méchanceté, du stupre et de la bêtise, co-organisé par les Ashtars – toujours maître du système Solgad –, les Frécheurs – espèce endémique de la planète voisine, Frigg – et les Pleugs – résidents végétaux mais non moins coquins de Baldr. Certes, ces derniers n’étaient pas animés de conscience, mais les Frécheurs les aimaient tellement qu’elles les considéraient presque comme des Dieux et avaient donc insisté pour qu’ils puissent eux aussi être représentés au comité d’organisation.
Forcément, devant autant d’adversaires naturels aussi puissants, le combat s’engagea immédiatement. Avec son armée de Chérub, Gabri’el décima un grand nombre d’Ashtars, avant de se retrouver submergé par les revendications sociales de ses propres soldats.
Apeurés par les Frécheurs et leurs ongles griffus, Stin et Kémi allèrent se réfugier en tremblant derrière l’Aar’on. Ce dernier, plutôt sûr de lui, voyait dans cette affaire l’occasion de briller un peu en duo avec sa peluche Kili’an, comme les couples légendaires d’antan. Seul problème : sa peluche Kili’an ne maîtrisait pas Chlorophyli, le RP des blonds permettant de contrôler tous les organismes verts et de s’en servir comme armes. Du coup, sa ©Végéscratch que lui avait imposé de porter Gabri’el ne lui servait plus à rien. Préférant s’en séparer pour être plus à l’aise dans ses mouvements, il laissa malheureusement sa plus sensible extrémité à découvert, ce dont profitèrent immédiatement un troupeau de Frécheurs. Sa peluche congelée par le bout, le dix-huitième chouina et se roula par terre. C’était complétement injuste ! Pourquoi devait-il être le seul Aar’on à avoir un faux Kili’an inutile au combat et à devoir se démerder tout seul par lui-même ?
Toujours aux prises avec ses Chérubs revendicatifs, Gabri’el lui hurla d’enfiler au plus vite la ©Végéscratch de sa peluche. En tant qu’Aar’on kilianisé, il possédait un double Regard et pouvait de fait utiliser Chlorophyli. La preuve était à la fois dans ses cheveux, mais aussi dans ses yeux. Si son iris gauche était d’un noir de jais, celui qui ornait la droite de son visage brillait d’un vert plus lumineux que celui d’une émeraude. Mais ça, le dix-huitième n’en avait cure. Il était bien trop peiné pour se battre. Là, il avait surtout envie de pleurer et de bouder. Ce qu’il fit, d’ailleurs, vu que rien ne l’en empêchait.
Ce fut ainsi que toute la petite troupe se fit capturer et enfermer dans une prison isolée au sommet du plus vieux glacier de la planète voisine, Frigg.
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BLOODSPORT (1988) Je vous vois arriver de loin, avec cette opinion moqueuse que l’on aime adopter lorsqu’on cause de Jean-Claude Van Damme -presque la même d’ailleurs que l’on accorde à Sylvester Stallone-: kitsch, ringard, ridicule, les adjectifs sont nombreux pour qualifier les écarts -personnels ou professionnels- de cet acteur culte qui n’est pas que ce pauvre type déblatérant à foison d’amusants monologues. BLOODSPORT a eu trente ans le mois dernier, et l’influence de ce long-métrage porté aux cieux par tout pratiquant de sport de combat n’est pas des moindres: pas mal de films ont tenté après lui de donner ses lettres de noblesse aux arts martiaux ou au Penchak Silat, de TIGRE ET DRAGON (2001) à THE RAID (2011). Ici, on cause Ninjutsu. Mais pourquoi tant de ferveur autour de l’œuvre de Newt Arnold, réalisateur ayant bossé sur entre autres ABYSS (1989) et BLADE RUNNER (1982)? Tout simplement parce que BLOODSPORT va à l’essentiel, à commencer par son scénario simple: Frank Dux travaille pour l’armée américaine, et quitte un jour son poste pour rendre visite à Senzo Tanaka, un vieux japonais alité par la maladie. BLOODSPORT nous plonge dans un long flash-back après cette courte séquence d’introduction, un choix judicieux au vu de son contenu: 100% narratif, on assiste au déroulement de souvenirs chronologiques de Dux avant son entrevu avec Tanaka, qui dresse habilement le portrait de ce héros inédit incarné par un Van Damme au sommet. Fils d’immigrés, le jeune et timide Dux est dans son enfance entré par effraction dans le domicile de Tanaka, suivant les consignes d’“amis” peu recommandables qui le laissent en plan dans la maison: chopant le môme sur le fait, le charismatique japonais lourdement marqué par Hiroshima et exilé de son pays natal va déceler en Frank l’étincelle du talent. Après un accord passé avec ses parents, Tanaka va construire un combattant hors-pair, se faisant ainsi instructeur d’une philosophie spirituelle et physique: prenant son propre fils et Dux sous son aile, il va leur inculquer les valeurs ancestrales de son clan, aux techniques d’arts martiaux secrètes: en effet, BLOODSPORT est très sérieux dans son propos, valorisant une éducation “alternative” complémentaire permettant aux jeune loups de se maîtriser. Promis à une destinée presque écrite, le fils naturel de Tanaka va brutalement décéder, laissant le maître dans un désespoir anéantissant: c’est en frère -et fils de substitution- que Dux va raviver l’espoir d’avenir du vieil homme, et accomplir la destinée logiquement prévue pour le défunt. Cette voie mène au Kumite, LE fameux tournoi d’arts martiaux clandestin où s’affrontent tous les cinq ans les meilleurs combattants du monde, tous styles -et nationalités- confondus: BLOODSPORT est un parcours ardu dont le fil conducteur est cet acte honorable de dévotion d’un disciple envers son maître, une marque de reconnaissance allant au-delà du simple remerciement. Fin du pitch, Dux se tire pour arpenter sa destinée. On sort de ce quart-d ’heure impressionnés, le genre “film de baston” ne s’attardant que rarement sur le côté humain de ses personnages, chose que BLOODSPORT remet sur le tapis dès que possible. Avant même que l’aventure ne commence, on est touchés par le background de Dux et Tanaka, leur relation symbolique et forte dépassant celle de l’apprenti envers son mentor, qui se passe de mots car ressentie avec le cœur. Ben ouais, les ralentis on du sens -plus qu’esthétiques artifices-, et la bande-son délicieusement 80′s du mystérieux compositeur Paul Hertzog -KICKOXER (1989)- n’y est pas étrangère, avec son entêtant thème principal que les actuels musiciens de new retro wave envient encore. Que du bon, donc. L’aveugle implication amène Dux en Chine, au sein de l’immense Hong-Kong, suivi par deux officiers de la police de l’armée, le vétéran Helmer et la jeune recrue Rawlins -joué par un Forest Whitaker de ses débuts, 11 années avant sa consécration GHOST DOG (1999), lui aussi fortement lié à la culture asiatique de l’art du combat avec son protagoniste suivant le Bushido à la lettre-, bien décidés à le ramener près de l’Oncle Sam. BLOODSPORT laisse véritablement une grosse part du gâteau à la narration, très efficace: l’improbable amitié entre Dux et Jackson -ce combattant bourrin mais au grand cœur- qui naît autour d’une borne d’arcade, les deux gars s’affrontant sur le jeu vidéo… Karate Dô -un parallèle génial avec le contexte du long-métrage, doublement intéressant de par son inclusion “normale” du fait de jouer aux jeux vidéo en société-, qui va évoluer, forme de soutien mutuel à la force d’empathie indiscutable. Et de ce fait, qu’un sidekick secondaire soit de la partie et si aisément probant, transcende la totalité de ce que l’on pourrait qualifier de “stéréotypes”: BLOODSPORT transpire l’authenticité -on nous indique que le tournoi quinquennal est financé par la Mafia- à travers ses personnages et ses lieux, les uns n’intervenant que lorsque nécessaire, les autres mis à profit pour favoriser une immersion dépaysante, et réussie. N’allons pas plus loin pour le moment, BLOODSPORT porte le sceau de la CANNON d’accord, mais n’est clairement pas un nanar: marrez-vous des faciès de la pléthorique sélection de “fighters” qui se donnent corps et âme au Kumite, ce sera pour mieux vous incliner devant ce film qui est, osons le dire pour son trentième anniversaire, LE vrai STREET FIGHTER 2 porté à l’écran. Bien avant même son existence, le jeu vidéo légendaire de 1991 sera d’ailleurs inspiré du dit film, sous-titré “THE WORLD WARRIOR” et garni de guerriers issus de plusieurs endroits du globe: un héritage qui va encore plus loin dans la culture populaire, l’icônique personnage Johnny Cage de MORTAL KOMBAT étant l’officieux avatar de JCVD himself: on continue au-delà avec la FILLE de Cage, Cassie, dont un des coups spéciaux est le célèbre uppercut testiculaire effectué lors d’un grand écart, TOUT DROIT tiré de BLOODSPORT. Mais alors, BLOODSPORT c’est juste culte et on lui rend hommage à travers les âges? Pas seulement, l’ami(e): Dux ne va pas croiser que le chemin du lutteur Jackson, BLOODSPORT laissant l’atmosphère du ring prendre le contrôle, duquel les rares échappées -l’amourette avec la journaliste, la course-poursuite comique où Dux sème les officiers ricains à ses trousses, la chute du frère d’armes- laisseront notre héros assimiler les coups durs: une véritable leçon en fait peu formatée. BLOODSPORT aime nous prendre à revers, avec d’excellents retournements de situation, tels que le coup de la pilule du combat final -destinée à un autre usage que celui qu’on pense avoir deviné-, le “non-fair-play” de salutations traîtres avant un duel ou encore ce plan, euh, sexy (?) où le long-métrage choisit de montrer le cul de Van Damme plutôt que le physique de la seule protagoniste féminine, une coutume pourtant relative aux eighties (merci Newt Arnold). Avec son héros transparent de bonté, on assiste au spectacle où “Tous les coups sont permis” -le slogan français de son époque-, ascension de joutes à mains nues où chaque adversaire est plus fort que le précédent. C’est happés par BLOODSPORT qu’on arrive au climax: l’attendue confrontation de Dux et du monstrueux et cruel champion Chong Li -profitant de l’illégalité du Kumite pour tuer tous ses opposants-, qui ne s’exprimera envers lui que pour détruire son moral, ultime méchant badass craint et respecté de tous. Pour anecdote, l’acteur Bolo Yeung qui l’incarne cite des punchlines au copyright Bruce Lee d’OPERATION DRAGON (1973) dans lequel il avait aussi joué (!). Incroyable d’arriver à ce résultat, quand on sait que le projet BLOODSPORT fût un development-hell conséquent, avec un tournage-catastrophe en Chine, à laquelle on ajoute un sale procès entre JCVD et le vrai Frank Dux, coordinateur des cascades, qui se vit débouté des accusations de non-versements de droits d’auteur: car oui, c’est sensé être un biopic… On vous laisse enquêter sur la légitimité des “faits réels”… Pire, c’est Van Damme qui sauva le film, mettant la main sur le montage de BLOODSPORT après que le producteur Menahem Golan ait refusé en bloc le produit: zéro expérience pour mener le projet à terme, qu’il sortit en direct-to-vidéo avant d’envahir les salles suite à son fulgurant succès. Unique, culte, il n’y a pas d’autre films comme BLOODSPORT, son casting, son histoire, son original soundtrack, et sa très difficile venue au monde en sont des éléments plus que convaincants. Il demeure à jamais rattaché à Van Damme, qui parvint à ses fins en brandissant le script du film à Golan, croisé à la sortie d’un resto, en plus de lui faire une démonstration de karaté en direct-live. Incroyable, on vous dit. La Ténacité sur pellicule, à jamais cristallisée dans nos rétines. Fight to surviiiiiiiiiiiiiiive… STREET FIGHTER /20
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Please, renew Wynonna Earp !
Chers Earpers, producteurs, et directeur des programmes,
C’est vraiment rare quand je décide de prendre la parole sur un média, par rapport à une série, ou une émission télévisée. Ou quand je le fais, c’est dans la bonne humeur ou dans un enthousiasme à toute épreuve.
Mais aujourd’hui, l’heure est très grave, importante, vitale. Notre série est en danger. Le casting l’est aussi, et toute la production également. Et je ne comprends pas pourquoi…quand les séries du moment sont The Walking Dead, Teen Wolf, Supergirl, Game of Thrones, etc…je ne vois pas pourquoi Wynonna Earp ne serait pas aussi tendance que celles-ci.
Il y a tout ce qui peut plaire : Une héroïne TOTALEMENT badass ; des démons et des zombies à exterminer avec un GUN SUPER BADASS ; un VRAI couple lesbien (Wayhaught forever les gars, cherchez pas, vous pouvez pas test !) ; des personnages « secondaires », pas si secondaires que ça…qui ont une vraie personnalité, une histoire qui leur est propre et bon sang, des acteurs qui jouent leur rôle comme s’ils n’avaient jamais joué d’autres rôles ! On dirait que c’est LEUR VIE ! LEUR HISTOIRE ! Et rien que pour ça, nous devons les remercier !
Vivant en France, et le décalage horaire obligeant, les épisodes sont diffusés à 4 heures du matin, un samedi ! Autant vous dire que jamais je ne le ferais si la série n’était pas aussi excellente ! C’est tellement la fête sur Twitter quand l’épisode est diffusé, les fans sont déchainés et réagissent en temps réel. J’ai vraiment l’impression à ce moment-là, d’être entourée de supporters de foot, criant et hurlant à chaque occasion, à pleurer à chaque tragédie et injustice, et à se soutenir dans les moments de tristesse et d’angoisse. Tout ça, pour créer une vraie famille. Famille qu’on a hâte de retrouver tous les jours, sur les différents réseaux sociaux : Twitter, Tumblr, etc…
Tout ça pour vous dire que vous devez renouveler la série, pour une troisième saison. J’ai presque envie de dire pour l’éternité. Les fans de Sense 8 vous ont prouvé que le pouvoir des fans était grand. Nous vous prouvons aujourd’hui que le pouvoir des fans de Wynonna Earp est immense ! Pour le bien de l’histoire, pour le bien de notre santé mentale, nous avons besoin d’une troisième saison ! S’il vous plaît, croyez en la série, croyez en nous ! Nous nous mobiliserons s’il le faut, nous ferons barrage, mais rien, non rien, ne nous ébranlera. Nous aimons Wynonna Earp et nous vous le prouverons !
Et j’espère que ce message donnera le courage aux spectateurs silencieux (parce qu’ils sont nombreux), de montrer leur amour pour la série et pour le casting !
Cœur sur vous les gars, je vous aime ! <3
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Dear Earpers, Producers, and Program Director,
It's really rare when I decide to speak on a media (Especially in English), in relation to a series, or a television program. Or when I do it, it's in good humor or in a fervent enthusiasm.
But today the time is very serious, important, vital. Our series is in danger. The casting is also, and the whole production also. And I do not understand why ... when the current series are The Walking Dead, Teen Wolf, Supergirl, Game of Thrones, etc ... I do not see why Wynonna Earp would not be as trendy as these.
There are all that can please: A heroine TOTALLY badass; Demons and zombies to exterminate with a GUN SUPER BADASS; A TRUE lesbian couple (Wayhaught forever guys, look no, you can not test!); "Secondary" characters, not so subordinate as that ... who have a real personality, a story of their own, and bloodshed, actors who play their role as if they had never played other roles! It looks like it's THEIR LIFE! THEIR STORY ! And just for that, we have to thank them!
Living in France, and the time lag obliging, the episodes are broadcast at 4 in the morning on a Saturday! As much to say that I would never do if the series was not so excellent! It's so much fun on Twitter when the episode is broadcast, fans are raving and reacting in real time. I really feel at that moment, being surrounded by football fans, screaming and screaming at every opportunity, crying at every tragedy and injustice, and supporting oneself in moments of sadness and anguish . All this, to create a real family. Family that we can not wait to find every day, on different social networks: Twitter, Tumblr, etc ...
All this to tell you that you have to renew the series, for a third season. I almost want to say for eternity. Sense 8 fans have shown you that the power of fans is great. We prove to you today that the power of the fans of Wynonna Earp is immense! For the sake of history, for the sake of our mental health, we need a third season! Please believe in the series, believe in us! We will mobilize if necessary, we will block, but nothing, nothing, will shake us. We love Wynonna Earp and we'll prove it to you!
And I hope this message gives the courage to the silent spectators (because they are many), to show their love for the series and for the cast!
Heart on you guys, I love you! <3
#renew wynonna earp#wayhaught#wynonna earp#waverly earp#nicole haught#doc holliday#xavier dolls#syfy#wynonna earp syfy
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Convention – Don’t Mess With Chicago 3 18 & 19 Mai 2019 / Novotel Paris Centre Tour Eiffel Organisée par Empire Conventions
Mes chroniques des éditions précédentes : Don’t Mess With Chicago Don’t Mess With Chicago 2
Suite et fin de cette superbe épopée Chicago, car en effet, cette année Empire Conventions lançait sa 3ème édition de la Don’t Mess With Chicago, mais annonçait également que ce serait la dernière, au vu des soucis pour trouver de nouveaux guests à inviter et qui seraient intéressés ! J’avais adoré les précédentes éditions, et j’attendais de voir les différentes annonces avant de me décider. Séverine avait craqué depuis l’été pour un pass VIP, et quand David a été annoncé à nouveau, j’ai craqué à mon tour !
Les invités : David Eigenberg (Christopher Herrmann), Jesse Lee Soffer (Jay Halstead), Josh Segarra (Justin Voight), Kara Killmer (Sylvie Brett), Laroyce Hawkins (Kevin Atwater), Miranda Rae Mayo (Stella Kidd), Nick Gehlfuss (Will Halstead), Patrick John Flueger (Adam Ruzek), Torrey Devitto (Natalie Manning), Tracy Spiridakos (Hailey Upton).
Nous avions le même hôtel que la précédente édition, ce qui nous convenait très bien. Il se situe idéalement proche du centre, proche des quais de Seine, et à côté du centre commercial Beaugrenelle avec plusieurs lieux de restauration. J’ai partagé la chambre avec Séverine, et on s’est vraiment éclatée lors de ce weekend !
Pour cette édition, j’avais opté pour un pass Police, celui du milieu, qui comprenait les autographes des guests inclus ainsi qu’une photo à choisir. J’ai pu choisir ma photo avec David, et j’avais acheté en plus une photo David et une photo Nick, que je n’avais pas eu l’année précédente et j’avais craqué en cours de route pour une photo Paddy.
Séverine est arrivée à l’hôtel le vendredi je l’ai rejointe en fin de journée, faisant face à plusieurs galères en cours de route. Je suis arrivée quelques minutes avant la fermeture de la remise des pass, c’est donc avec mon pass et mes extras que j’ai pu déposer mes affaires dans notre chambre. Nous en avons profité pour aller prendre des forces avant ce gros weekend en perspective.
Ce premier jour s’est fait en robe, en effet, j’avais acheté quelques jours auparavant une jolie robe au motif Tartan que j’avais envie de tester. N’ayant pas trop d’argent pour cette convention, Séverine m’avait proposé de partager quelques extras avec elle, et nous avons pu partager plusieurs photos duos/trios/groupe, et j’ai pu profiter de son passage éclair de passe VIP. Ca change la vie ! Un membre du staff dédié qui vous emmène à vos différents extras, on vous ramène vos photos etc… c’est génial ! Elle était tellement chargée que je ne sais pas si elle a pu voir beaucoup de panels par contre… Ce premier jour, photos et la cérémonie d’ouverture et des panels vues de mon siège en pass Police.
Pour mes photos solos du jour, j’avais donc Paddy & David. J’ai laissé le choix de la pose à Paddy, qui a choisi une de dos pour montrer notre côté badass. Il a aussi ajouté qu’il adorait ma robe et que la photo la mettrait en valeur. Pour David, j’aime toujours son côté très papa et protecteur dans la série, et je trouvais cette pose attendrissante. Il s’excusait de sa petite taille, alors que la photo rend très bien ! En tout cas, même en pass Police j’ai trouvé l’attente réduite et fluide, bon à part pour Paddy qui aime prendre du temps avec tout le monde, mais c’est pour ca qu’on l’aime !
En ce qui concerne les photos avec Sev, nous avons fait la photo de groupe en premier, c’était le bordel, ils étaient dissipés (comme d’habitude), nous n’avions pas trop d’idées de poses (tous le weekend était comme ca aussi), donc nous en avions demandé une rigolote… certains ont suivi, d’autres non lol. Nous avons enchaîné les duos, avec le duo Halstead Bros, sur lequel j’ai craqué en dernière minute au vu du chapeau de Nick et vu que je faisais ma photo solo avec lui que le dimanche… nous sommes parties sur un back to back, qui est assez réussi je trouve ! Et le fameux et légendaire duo Ruzwater, qui est juste trop drôle à chaque fois. Nous voulions qu’ils fassent semblant de se battre, bah je peux vous dire qu’ils n’ont pas fait semblant ! On a eu le droit aux bruits, aux gestes,… Séverine a eu du mal à rester sérieuse !
Dans ma journée j’ai aussi eu une partie de mes autographes.. j’ai enfin pu discuter avec Kara et Tracy de leurs rôles de femmes dans des métiers souvent très masculins. Kara est un bout de femme extraordinaire, et elle est incarne parfaitement le type de femme qui en veut, et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds alors qu’elle paraît juste adorable. Ce que j’appelle “a Fierce Woman“. Retour rapide dans notre chambre le soir pour douche et livraison de repas, au vu de la deuxième journée attendue il fallait mieux reprendre des forces !
Le dimanche aura été une journée plus calme. Habillée de façon plus casual, jean avec un haut, j’avais moins d’extras à réaliser. J’en ai profité pour occuper un peu plus la place de Séverine au premier rang, qui elle avait toujours un planning chargé, pour vous faire des photos un peu plus sympa que voici ! Au niveau des panels, je me souviens pas exactement du contenu, mais rien que pour l’ambiance et voir les acteurs interagir entre eux, ca vaut le coup !
Pour nos photos partagées du jour avec Séverine, le trio Fire, avec nos chouchoux respectifs, pour un gros câlin des familles ! Le cast de Chicago Fire est vraiment adorable et c’est un vrai plaisir de les avoir rencontrer année après année. Et la célèbre photo Intelligence. As always, pas trop d’idées de poses, donc ca a été du grand freestyle avec une pose “Fight“… comme vous pouvez le voir, chacun l’a interprété à sa façon lol. Mais en tout cas, dans toutes les photos que j’ai partagé avec Séverine on s’est amusées à fond !
Mes photos solos du jour ont donc été avec David et Nick. Encore et toujours un plaisir de voir David, je venais d’ailleurs à cette édition pour lui, tellement je l’avais apprécié à sa précédente venue. Il prend du temps avec tout le monde, demandant si on va bien etc… il vérifie même les photos après coup c’est pour dire ! Puis un autre coup de coeur de cette édition, Nick. Il avait été annoncé en dernière minute à la précédente, je n’avais pas pu prendre de photo avec lui alors j’avais sauté sur l’occasion dès son annonce faite. Son personnage dans Chicago Med me plaît de plus en plus, et c’est avec plaisir que j’ai rencontré quelqu’un d’adorable et de souriant. Notre photo m’a d’ailleurs fait craquer 🙂
La journée a été aussi remplie par la fin de mes autographes inclus, qui ont été aussi géniaux les uns que les autres. Je terminais par Paddy et je ne savais pas quelle photo je voulais faire signer. J’avais eu un coup de coeur pour notre photo du samedi, mais notre photo où je le portais était un excellent moment. Je lui ai demandé de choisir, et comme il ne voulait pas, il a fini par signer les deux ! Un amour 🙂
Notre bonne surprise du dimanche également, c’est que j’avais participé à la tombola… Chaque année j’étais dégoûtée du nombre de lots à gagner et du fait que je n’avais pas participé je n’ai donc pas laissé passer ma chance. Coup de bol, le dimanche, j’ai remarqué que j’avais gagné un meeting ! Un meeting Laroyce que j’ai pu échanger contre un meeting Fire, que j’aurais kiffé faire, et bah c’est chose faite ! Malheureusement, Miranda était en retard pour ses photos, nous avons donc commencé avec David, puis Kara nous a rejoins. Nous avons parlé de divers points de la série, de leurs rôles, leurs évolutions, leurs envies dans le futur,… c’était vraiment intéressant !
Je vous laisse ici avec mes autographes préférés du weekend ainsi que la photo de fin du meeting Fire !
J’ai adoré toutes les versions des conventions Chicago organisées par Empire Conventions. L’organisation est sympathique et fluide, et le staff est adorable. On prend notre temps avec les acteurs, et on voit qu’ils sont tous heureux d’être là, ils déconnent entre eux, se font des vannes,… une ambiance vraiment particulière.
Petite surprise de fin de convention, nous avons pu retrouver sur le site d’Empire, et ainsi que Roster Con et d’autres supports, des photos/vidéos de nos différents passages, ce qui nous a permis d’ajouter encore plus de beaux moments à nos souvenirs ! Merci encore à Empire Conventions d’avoir organisé ces conventions remplies d’amour et de fun, nul doute que ces séries en auraient mérité des tas, mais elles auront été excellentes !
Mon retour sur la 3ème et dernière convention sur les séries Chicago avec "Don’t Mess With Chicago 3" par @EmpireConv Encore un excellent moment, dans une ambiance de folie ! Convention – Don’t Mess With Chicago 3 18 & 19 Mai 2019 / Novotel Paris Centre Tour Eiffel…
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