#avis Derrière la haine
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Je trouve que la jeunesse française, à cause des réseaux sociaux, s’est américanisée, c’est-à-dire hystérisée. Tous ont un avis, des idées, des valeurs, le doute n’est pas permis, le dialogue impossible, la violence juste derrière la porte… Tout ce qui fait la noblesse des valeurs dont ils se croient les défenseurs est galvaudé. Et pourtant ils sont les premiers à s’offusquer quand elles leur semblent bafouées.
La véhémence, la haine aveugle, l’intolérance me semble bien du côté de ce qui pensent les combattre le plus.
J’en reviens toujours à la même conclusion : il suffit d’observer les centres d’intérêts de tous ces gens, de gauche comme de droite, pour comprendre qu’ils sont bel et bien à la pointe de la décadence humaine, civilisationnelle, intellectuelle et spirituelle, comparé à ce à quoi l’espèce humaine a pu aspirer auparavant.
Tout ce cirque politique ne fait que brasser du vent et ne changera rien à rien. Il n’y aura ni fascisme ni rien, et la société du spectacle (de consommation) va se poursuivre encore un peu plus et continuera gentiment à tout faire dégénérer.
Qu’on puisse trouver les enjeux politiques, sociaux et économiques actuels intéressants m’est incompréhensible. Le problème est idéologique. Quel est l’idéal qu’on propose ? Il n’y a qu’une question et c’est celle-ci. Le reste, les moyens, tout cela n’est qu’accessoire et ne devrait même pas faire débat. On oublie pourquoi on se confronte politiquement, pourquoi nos avis divergent, on oublie réellement pourquoi. Un « avenir meilleur » ? Une « terre respirable » ? Vraiment ? Redéfinissons radicalement nos idéaux avant de nous battre pour savoir qui va continuer à scier la branche sur lequel notre pays est assis.
Vous tous qui, aujourd’hui, de gauche comme de droite, prenez position pour tel ou tel parti. je vous le dis, vous n’avez rien compris. Vous jouez à un jeu dont vous ignorez les règles. Mais le mal est plus grand encore : c’est l’humain, en définitif, qui s’est rendu trop con, à l’heure où il croit être plus intelligent et évolué que jamais. Au fond de mon cœur je n’ai aucune haine contre tous ces idiots et les pardonne d’office. Seulement, un immense désarroi, un immense abattement que les choses soient ainsi. J’ai, bien évidement, un réflexe d’agacement, de haine, face à la connerie absolument omniprésente. C’est humain paraît-il. Et je ne suis pas bouddha, du moins pas encore.
Je ne connais qu’un homme qui a exprimé ce que j’ai tenté d’exprimer ici (et bien mieux que moi) : Théodore Kaczynski. Du moins c’est celui qui m’a semblé le plus clair et direct sur la question.
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Oui, en effet, on verra ce jour-là, si comme Jésus, tu as été prêt à tout sacrifier dans le but de rester fidèle à ce que tu crois être la vérité ?
Ou comme les disciples peureux et lâches du Christ lors de l'arrestation du Seigneur Jésus, est-ce que tu vas renier tes convictions personnelles intimes et profondes et ainsi être infidèle à ce que tu crois être juste et vrai ?
Ta vie personnelle répondra à cette question, tout simplement, cher ami(e).
MAIS QU'IMPORTE TES INFIDÉLITÉS ACTUELLES, SI TU PERSÉVÈRES À RECHERCHER LE CRÉATEUR DE TOUT TON ÊTRE, IL SE LAISSERA TROUVER PAR TOI ET AINSI TE RENDRA SURNATURELLEMENT FIDÈLE, COMME LE SEIGNEUR JÉSUS.
C'est pour cela que le jugement de Dieu diffère en fonction des convictions personnelles, intimes et profondes des gens.
Deux personnes peuvent faire la même chose, mais le jugement divin peut être différent, car l'un a agi en accord avec ses convictions profondes et l'autre ne l'a pas fait.
L'HISTOIRE DE CAÏN ET ABEL PARLE NON PAS RÉELLEMENT DU GENRE DE SACRIFICE OFFERT AU CRÉATEUR PAR DEUX PERSONNES.
MAIS CETTE HISTOIRE RÉVÈLE PLUTÔT QUE LE CŒUR DE CAÏN ÉTAIT MÉCHANT ET SON MEURTRE L'A DÉMONTRÉ, ET CELUI D'ABEL ÉTAIT BON ET JUSTE, TOUT SIMPLEMENT.
C'est pour cela que seul Dieu peut juger réellement, car il voit tout, il est bon, parfait, juste et équitable.
Dieu regarde au cœur et voit les mobiles cachés derrière toutes nos actions.
Nos opinions et nos avis personnels humains sont teintés d'égoïsme et basé sur nos intérêts personnels.
Et cela nous disqualifie de tout jugement juste et équitable, en réalité.
Je le redis, l'injustice n'existe pas avec le Créateur.
Personne ne se plaindra en enfer, car les personnes condamnées au châtiment éternel, diront eux-mêmes que c'est ce qu'il mérite, à cause de la vie qu'ils ont vécu sur terre.
Mais pour ceux qui veulent aller au ciel, faisons donc confiance au Créateur, mes chers amis.
Et vivons nos vies selon ce que l'on croit au plus profond de nous-même, tout simplement.
Ainsi nous ne serons pas déçu le jour que nous verrons Dieu face à face après notre mort.
Car si tu cherches Dieu de tout ton être, il se laissera forcément trouver par toi, cher ami(e).
Les Textes Sacrés ne nous le disent-ils pas ?
Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit l'Éternel - Jérémie 29:13-14 LSG
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Et pour finir, comprend cher ami(e), que sans la haine des gens envers le Seigneur Jésus, il n'aurait pas été tué et n'aurait donc pas eux besoin de ressusciter pour nous.
Donc le mal, en réalité, a pour objectif de nous changer et de nous rendre de plus en plus comme Jésus, si on se laisse faire par Dieu.
Sans le mal, je réalise que l'être humain ne peut changer en bien, en réalité.
Car sans être confronté au mal, on ne saura jamais réellement qui tu es.
Le savais-tu ?
Donc tu ne sauras jamais qui est quelqu'un, tant que tu ne le verras pas confronté au mal ou aux choses qui le déstabilisent personnellement, cher ami(e).
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Cela t'arrive-t-il de demander directement à Dieu comment faire pour réaliser quelque chose, alors que tu peux demander à quelqu'un de visible ou rechercher sur Internet comment faire ?
C'est ce que Dieu attend, de plus en plus, de chacun de nous mes chers amis.
Dieu veut que l'on se comporte comme si Jésus était effectivement avec nous.
Car il est avec chacun de nous en réalité, tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
Mais le crois-tu réellement ?
Te comportes-tu à chaque instant comme si c'était ta propre réalité de vie personnelle, cher ami(e) ?
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Comment parler du Gai Savoir en étant limité par ce nombre scandaleusement réduit de caractères, cimer insta!! 😤 je ne parlerai que du point qui a fait la renommée de Nietzsche… Le fameux dieu est mort nous vient de cette magnifique introduction à Zarathustra. Et si souvent, je pense, mal interprété, car il a fait taxer notre ami Nietzsche d’athée radical qui nie l’existence de Dieu. Mais réfléchissons deux minutes… pour dire qu’il est mort, il fallait bien qu’il y crût! (J’avoue je me la raconte mais je ne suis pas 100% sûre sure de la concordance des temps… 😅) Il nous dit juste qu’on avait trouvé un truc très sympa, qu’on n’avait même pas appelé (dieu n’est venu qu’après) qui nous aidait pas mal à composer avec ce cerveau en surchauffe, une puissance supérieure qui nous maintenait dans l’humilité d’un simple mammifère qui n’a d’autre souci à se faire que son existence… pas mal comme système ! jusqu’à ce qu’on s’imagine qu’on pouvait le remplacer, créer à sa place, anticiper, fabriquer, intervenir, manipuler pour un confort dont on se persuadait d’avoir besoin… c’est ainsi que l’orgueil est apparu, la fameuse vanité dont Shakespeare parle si bien, sous les traits d´Hamlet. Bref, William et Friedrich sont d’accord sur ce point: l’humain se la pète grave, et cette attitude le perd, car derrière ces belles avancées technologiques dont il s’enorgueillit si lourdement, son âme se perd, son authenticité, sa santé mentale, sa sérénité. A cause de cette vanité, il vit dans la peur constante, d’être, d’avoir, de faire moins que le voisin. Comparaison, haine, angoisse font de l’humain un être à la merci de son propre succès. Nietzsche n’a pas l’air d’y voir trop d’espoir… c’est là où nos avis diffèrent: je pense que le monde saura remonter la pente, tant qu’il y aura d’immenses penseurs comme notre ami Fried, pour nous ouvrir les yeux et nous mettre face à nos contradictions, la porte restera ouverte pour nous diriger vers un monde plus beau, plus « humain » dans le plus beau sens du terme! . #nietzsche #legaisavoir #litterature #jaimelire #fichedelecture #lisezdeslivres #brainissexy #philosophie #jaimelaphilo #proudnerd #serialreader https://www.instagram.com/p/Cry7JZIrvac/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Partageons mon rendez-vous lecture #25-2021 & critiques
Partageons mon rendez-vous lecture #25-2021 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion, Virgile & Bloom de Joanne Richoux Virgile & Bloom de Joanne Richoux – Actes Sud Junior Derrière la haine de Barbara Abel Derrière la haine de Barbara Abel – Editions Pocket En lecture, le deuxième tome consacré à Jack Caffery de Mo Hayder, L’homme du soir L’homme du soir de Mo Hayder – Editions Pocket Présentation de l’éditeur : Aux abords…
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But isn't that what friends are for Even if we used to be more? Like lovers or partners in crime When you were still mine. — FINNEAS, Partners in crime.
de toutes les personnes qu'elle avait pu rencontrer dans sa vie, peu avait réussi à la marquer. quand elle y réfléchissait bien, elle pouvait peut-être citer un total de trois personnes. il y avait évidemment eu honoré, meilleur ami et meilleur allié. premier amour, celui qu'elle avait rencontré dans sa tendre enfance. enfin, tendre était un sarcasme évident, même si ces moments qu'elle avait passé avec honoré avait réussi à apaiser son cœur pendant un temps. elle devait n'avoir que dix ans à l'époque où ils s'étaient rencontrés, et peut-être était-ce la façon qu'il avait de sourire, ou cet air malicieux qu'il avait prit quand il lui avait donné son nom, toujours est-il que dès que leur chemin s'était croisé, une part d'elle avait immédiatement su qu'ils ne pourraient jamais réellement se séparer. honoré avait été un souffle d'air frais pour son existence embrumée, un rayon de soleil dans cette nuit constante qui semblait l'entourer. honoré s'était révélé pour galatée être le clyde qu'elle voulait. les années avaient passées et leur amitié s'était renforcé, au point où c'était elle qui, un jour, s'était contenté de l'embrasser. un baiser des plus sincères, un amour qu'elle ne pensait pas pouvoir imaginer un jour. une bouffée d'oxygène, un souffle nouveau. malgré le traumatisme de sa vie, honoré était devenu ce pilier qui était toujours là quand elle menaçait de s'effondrer. il ne l'avait jamais lâché. avait acquiescé quand elle lui avait proposé de partir à paris. n'avait pas hésité à quitter sa mère pour la suivre dans la capitale. et galatée, elle lui avait toujours rendu cet amour. l'avait poussé dans ses passions, l'avait aidé à s'affirmer. ils étaient ce que l'autre avait de plus précieux. aucun étonnement, donc, à ce qu'il la marque à ce point. il y avait eu cette vieille dame, également, quand ils étaient tous les deux arrivés à paris. honoré n'avait pas semblé lui trouver grand chose, mais galatée se rappelait avoir ressenti une profonde affection pour elle. elle ne se souvenait ni de son nom ni de son visage, elle avait simplement dans le cœur cette tendresse qui s'était glissé et ne voulait pas la quitter. la vieille dame les avait accueilli chez elle, leur avait donné à manger et un lit, ça avait duré une semaine pendant laquelle galatée n'avait pas beaucoup parlé. allongée dans le lit, contre honoré, elle avait plusieurs fois passé la nuit éveillée. à se demander pourquoi est-ce que cette vieille dame les aidait. elle n'allait rien récupéré de cette action, elle risquait même plutôt de perdre au change. après plusieurs jours à parcourir la france, les rues de paris, à dormir là où ils pouvaient, se laver quand ils le pouvaient, manger misérablement, autant dire que leur apparence ne donnait pas confiance... et pourtant, cette dame avait accepté de les aider. c'était galatée qui, évidemment, avait décidé qu'ils devaient la quitter. une semaine après cette rencontre, une semaine passé à dormir au chaud, à avoir à manger chaque soir, ne pas douter d'où elle serait le lendemain -- et pourtant, elle avait remballé ses affaires, attraper honoré, et ils l'avaient quitté. suite à ça, nombre de ses nuits avaient été peuplés par des regrets, un doute constant. l'idée que, peut-être, les choses auraient pu être plus simple si elle n'avait pas prit cette décision. trois ans après, galatée y pensait encore. elle était, pour être tout à fait honnête, incapable de réellement passer à autre chose. la vieille dame revenait constamment dans sa tête. bien plus que ses parents n'auraient pu le faire. mais de paris, galatée avait surtout été marqué par une personne. milo di luca. italien au sang chaud, ce sourire à tomber par terre, cette énergie qui avait paru à galatée un aimant qui ne cessait de l'attirer. il aurait dû n'être qu'une erreur de parcours, un supplice d'une nuit dont elle se serait lassée suffisamment vite pour ne pas l'avoir impactée. car après honoré, galatée ne pensai pas pouvoir aimer. elle n'était pas censée l'aimer, lui, parmi tous les autres qui avaient peuplés ses nuits. mais si galatée s'était parfois sentie tornade dans la vie des gens, milo, lui, avait été un véritable tremblement de terre. il avait retourné son être. et ça n'avait rien d'un amour au premier regard. oh, quelque chose avait bougé chez elle quand elle avait croisé son regard pour la première fois. elle avait ressentie une attraction immédiate, qu'elle avait pourtant bien vite oublié quand ses mains s'étaient glissés, importunes, dans les poches des fils et filles de qui peuplaient le bar dans lequel il travaillait ce soir-là. et même quand il avait attrapé son poignet, même quand ils avaient partagés une cigarette -- même leur première nuit ensemble n'avait pas suffit à l'attacher à lui. non, ce qui l'avait marqué, c'était la récurrence. même quand ils faisaient en sorte de ne plus se croiser, même quand ils s'étaient tous les deux éloignés de cette attraction, elle semblait les rapprocher un peu plus. les retrouvailles avaient toujours une saveur particulière. ils combattaient ce magnétisme qui sévissait entre eux avec tant de ferveur, que chaque fois qu'ils y succombaient, tout chez eux se mettaient à bouillir. galatée avait le souvenir des débuts, de la chaleur qui se répandait sur son épiderme quand la main de milo traçait ses courbes. elle se rappelait les lèvres charnues qui s'étaient déposés dans le bas de son dos, la douceur de ses gestes quand une paume se posait sur sa joue, ou quand ses doigts remettaient derrière son oreille une mèche rebelle. elle avait le souvenir du tambour qui battait dans sa cage thoracique, quand il y apposait son oreille, juste après avoir succombé une nouvelle fois. et quand à l'aurore les voix s'échauffaient, quand le matin arrivait et que les conflits reprenaient, galatée se sentait vivante. il la rendait vivante. elle n'avait imaginé qu'un être puisse à ce point s'incruster dans son cœur. milo s'était pourtant infiltré dans ses veines, jusqu'à gagner son cerveau, s'y imposer comme une vérité. il était tout ce qu'elle pourrait espérer de la vie. il était cette erreur qu'elle ne pourrait jamais s'empêcher de reproduire. et même si, aujourd'hui encore, ils avaient leurs disputes, ils avaient leur haine respective, elle continuerait à l'aimer, peu importe ce qu'il lui en coûtait. allongée au fond de la baignoire, ses longs cheveux ébènes trempés jusqu'à la racine, galatée ne pouvait s'empêcher de repenser à lui. ça faisait quelques semaines maintenant qu'ils ne s'étaient pas vu, un peu plus d'un mois en réalité. ils avaient cette habitude qui avait tendance à en étonner plus d'un autour d'eux : ils étaient très indépendants. pendant certaines périodes, ils avaient pu passer pas loin de trois mois sans nouvelle l'un de l'autre, avant de se retrouver pour un temps. sebastien avait d'ailleurs un jour confié à la marseillaise qu'il ne comprenait pas comment elle pouvait vivre sans voir milo durant aussi longtemps. elle se rappelait avoir haussé les épaules, sans sourire, avant de dire que, certes, il lui manquait parfois, quand ils ne se voyaient pas ; pour autant, elle était satisfaite d'avoir du temps pour elle, comme il était satisfait d'avoir du temps pour lui. l'un était conscient des vices que possédait l'autre, et inversement, et ils avaient chacun conscience qu'ils ne pourraient jamais trouver une manière de contenter ces vices en restant constamment ensemble. leur relation n'avait donc rien de conventionnel mais, honnêtement, ni l'un ni l'autre n'aimait le conventionnel. ce qui était étonnant, c'est que son avis commençait à changer sur la question. non pas qu'elle commençait à aimer le conventionnel, ni qu'elle avait comme intention de se marier à milo, d'être la gentille petite femme qui l'attendrait à la maison le soir, après avoir fait à manger aux enfants et leur avoir lu une histoire... non, galatée ne ferait probablement jamais ça.
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Une question sans réponse : ''qui est donc vraiment ce coronavirus ?''
Ce maudit ''covid'' devrait normalement avoir disparu de nos hallucinations permanentes. Ouf ! Passe encore d'avoir été claquemurés, mais de là à devenir ''dépendants''... on a dépassé les limites du ''beaucoup trop''. D'un autre côté, la rituelle ''fermeture pour cause de vacances'' de juillet-août va bientôt nous séparer pour de bon de cet envahisseur malfaisant... Avant de clore le sujet lui-même (car nous sommes ''scotchés'' pour longtemps à ses suites et à ses conséquences, toutes ‘’que dramatiques’’) je voudrais partager avec vous, deux textes de genre très différent, qui permettent de vérifier que, dans le bien comme dans le mal, les ressources de l'homme, son optimisme comme sa connerie, sont illimitées …
Le premier de ces textes m'est envoyé par un lecteur (''fidèle'', puisque c'est le mot consacré !) de Belgique, qui désire partager une originalité... et je suis de son avis. Je vous le propose, avec les quelques modifications que le format de ce Blog rend obligatoires, ce dont je demande pardon à son auteur. Il est signé par un Moustapha Dahleb, que je n'ai pas l'honneur de connaître mais qui serait, me dit mon correspondant, ''la plus belle plume tchadienne''. A le lire, ça pourrait être vrai !
L'HUMANITÉ ÉBRANLÉE ET LA SOCIÉTÉ EFFONDRÉE PAR UN PETIT MACHIN. Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète (NDLR : l'Afrique est ''en plein dedans''!). Quelque chose d'invisible est venu pour faire sa loi, remettre tout en question et chambouler l'ordre établi. Tout se remet en place, autrement, différemment.
Les accalmies, les cessez-le-feu, les trêves que les grandes puissances occidentales n'ont pu obtenir en Syrie, en Libye, au Yémen, ce petit machin les a obtenus. Ce que l'armée algérienne n'a pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (le Hirak à pris fin). Ce que les opposants politiques n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (le report d'échéances électorales...). Ce que les entreprises n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (remise d'impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d'investissement, baisse des cours des matières premières stratégiques...). Ce que les gilets jaunes et les syndicats n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu ( baisse du prix à la pompe, protection sociale renforcée, aides sectorielles ciblées...). Soudain, dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont du temps, tellement de temps qu'ils ne savent même pas quoi en faire. Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n'est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne sont plus la norme d'une vie réussie. Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité. Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres.
Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l'argent n'a aucune importance : nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus.
Dans les garages, les voitures ''haut de gamme'' sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir : quelques jours seulement ont suffi à l'univers pour établir l'égalité sociale qui était impossible à imaginer. La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp. Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité et leur a révélé leur humanisme. Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète Mars et qui se croient forts pour cloner des êtres humains et/ou pour espérer vivre éternellement. Puisse cela servir à réaliser la limite de l'intelligence humaine face à la force du ciel. Il a suffi de quelques jours pour que les certitudes deviennent incertitudes, pour que le songe devienne mensonge, pour que la force devienne faiblesse, et pour que le pouvoir devienne solidarité et concertation. Il a suffi de quelques jours pour que l'Afrique devienne un continent sûr, pour que l'humanité prenne conscience qu'elle n'est que souffle et poussière et qu'elle ne peut pas grand chose face à ce coronavirus Rendons-nous à l'évidence... et à la Providence. Interrogeons notre "humanité" sur cette "mondialité" à l'épreuve du coronavirus. Restons chez nous et méditons sur cette pandémie. Aimons-nous vivants ! Complètement vivants.
(signé) Moustapha Dahleb
NDLR : A la fin de cette lecture, je ne sais pas si, comme moi, vous avez envie d'applaudir, comme nous le faisions tous chaque soir, il y a peu de temps encore, pour rendre hommage au courage, à la persévérance, à l'engagement pour la protection et le mieux-être de tous nos frères en humanité. Je veux bien accepter que certains lecteurs aient trouvé ce geste puéril, déplacé, superfétatoire. Mais si je me mettais sur ma terrasse, le soir, pour joindre mes applaudissements à ceux de dizaines de silhouettes faiblement éclairées par derrière, c'était aussi pour retrouver un peu de cette chaleur humaine, de ce partage et de cette communion culturelle qui ont bercé mes jeunes années (c'était pendant la longue nuit de 1939 à 1945) et que des soi-disant ''progrès'' qui n'en étaient pas (je ne vais pas repartir sur ce sujet : je suis intarissable !) ont remplacé par des caricatures de sentiments blets, des simulacres de pseudo-humanisme et des gouffres d'incommunicabilité -que les gourous pervers osaient appeler, sans pudeur, ''la communication'' ou, pire encore, ''le vivre ensemble'', qui ne sont que des parodies d'unité de la ''race'' humaine, faite d'ersatz de faux ''bons sentiments'', de vrais ''faux-semblants'' et de haines qui tentent de se déguiser en belles idées. Tu parles ! Que du baratin...
Pcc : H-Cl.
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Pourquoi faire une différence entre les gays et les "queer" ?
Un rapport de l'Institut Williams de l'UCLA School of Law a posé des données scientifiques derrière le nombre de personnes qui s'auto-identifient "queer" aux USA. Si l'on en crois cette source, seulement 6% de la communauté LGBT s'identifie queer, 47% s'identifient lesbiennes ou gays, 40% s'identifient bisexuels et 7% s'identifient comme "autre".
Le féminisme radical fait une différence primordiale entre deux parties de la communauté LGBTQ+. Nous séparons les personnes LGB (attirées par le même sexe) de tout le reste. Et le reste est tellement varié que nous allons sans doute faire un glossaire contenant toutes les identités ou groupement d'identités associées à la communauté LGBT. Mais les principales sont bien-sûr transgenre, queer, intersexe, asexuel/aromantique.
Il en existe beaucoup d'autres, qui rentrent soit dans la catégorie des sexualités (pansexuel, omnisexuel, demisexuel...) soit dans la catégorie de l'identité de genre (agenre, non-binaire, maverick, genderfluid/genderflux, genderqueer...). Ces identités n'ont rien à voir avec les LGB, et nous voulons explorer pourquoi dans cet article. Dans le but d'éviter de prendre chaque identité une par une, ce qui serait impossible puisqu'elles sont infinies, nous allons les regrouper.
Le but ici est d'expliquer notre vision sur la communauté LGBT moderne et ce qu'elle est devenue par rapport à ses origines, tout en émettant une critique constructive.
Les LGB
L'acronyme LGB désigne les lesbiennes, hommes gays et personnes bisexuelles. Le but est de rassembler au même endroit toutes les personnes qui peuvent souffrir d'homophobie en raison de leur attirance (exclusive ou non) pour le même sexe. Historiquement les bisexuels ont toujours été ambiguës de par leur capacité à être attiré par l'autre sexe, il existe donc des espaces réservés aux LG autant que des endroits pour les bisexuels.
L'orientation sexuelles d'une personne est un descriptif : elle décrit par qui quelqu'un peut être attiré, en relation à son propre sexe et à celui de l'autre personne. Cela ne décrit pas la manière dont une personne ressent de l'attirance, ni une préférence. Simplement par quel sexe une personne a la capacité d'être attirée.
Les personnes LGB sont la raison derrière l'existence de la communauté en tant que telle. Les premières associations ont été crées par des hommes gays, puis par des lesbiennes, qui réclamaient des droits humains malgré leur différence. Ces demandes étaient entre autre le droit de garder leur travail, de vivre en famille, d'avoir des enfants via l'adoption, de se marier, etc. En gros, d'avoir une vie normale.
L'homophobie, la haine des personnes homosexuelles, est une haine basée sur un biais moral. Cela signifie que l'homosexualité est un état neutre, qui n'indique rien de bien ou de mal pour les personnes qui le sont. En revanche, empêcher une personne de vivre son homosexualité peut avoir des conséquences négatives pour cette personne. Pour cette raison, l'homophobie n'a aucun fondement moral, et il est toujours possible de réfuter un avis homophobe, puisqu'il n'y a aucune raison de critiquer l'homosexualité en tant que telle.
Les personnes homosexuelles vivent encore énormément de discriminations de nos jours. L'homophobie est une des oppressions systémiques les plus meurtrières, avec la misogynie et le racisme. Dans le monde, il existe encore de nombreux pays dans lesquels l'homosexualité est illégale, voir passible de peine de mort. En Europe et en France, bien que le mariage soit autorisé, il reste encore de nombreuses barrières sociales à l'égalité entre les LGB et les hétéros.
Les homosexuels perturbent l'équilibre du patriarcat en ne conformant pas aux règles sur l'hétérosexualité. Les hommes qui ne sont pas intéressés par les femmes et les femmes qui ne sont pas intéressées par les hommes sont une menace pour le discours hétéropatriarcal, selon lequel le rôle naturel des hommes et des femmes et dans le modèle classique de la famille nucléaire. Les homosexuels souffrent de l'institution du genre, tout comme les femmes.
Ces raisons nous font prioriser les personnes LGB dans nos combats, et ce peu importe leur identité. Cela signifie qu'une personne de couleur, une personne transgenre, une personne handicapée, etc. sera inclue dans les combats pour la lutte homosexuelle à partir du moment où elle n'est pas hétéro, à savoir attirée uniquement par l'autre sexe.
Les personnes trans
La transidentité est un terme parapluie, qui englobe toutes les personnes dont le genre assigné n'est pas le même que le genre souhaité. Il existe une infinité de micro-identités pour décrire les genres de chaque individu, mais on peut généralement dégager quelques catégories générales : Les hommes et les femmes trans (dont le genre est l'opposé de celui assigné), les personnes genderfluides (dont le genre évolue au cours du temps), les personnes agender (qui ne considèrent pas avoir de genre) et les personnes non-binaires. Cette dernière catégorie est très large et englobe tout ce qui ne rentre pas dans le reste.
Pourquoi séparer les personnes trans des LGB ? Il y a plusieurs raisons, mais la principale est que les problématiques des personnes trans n'ont rien à voir avec les problématiques des personnes homosexuelles, et sont parfois dangereuses pour ces dernières. Les homosexuels souffrent de la comparaison. On voit souvent des articles parlant de la promotion des droits LGBT+, sans savoir de ce qu'il retourne vraiment. Si une université à simplifié les démarches de changement de nom ou construit des toilettes neutres, il ne s'agit pas de droits des personnes homosexuelles, qui ne bénéficient pas du tout de ces initiatives.
Nous recherchons la clarté quand nous parlons et lisons. Nous voulons savoir de quoi il est question, et nous voulons que les gens sachent de quoi nous parlons. Puisque les deux n'ont rien à voir en pratique, nous voyons un intérêt à faire la différence. Et, comme signalé plus haut, les initiatives en faveur des trans se font parfois au détriment des personnes homosexuelles (inclure des femmes trans dans un club lesbien par exemple, ce qui revient à mettre des hommes biologiques dans un groupe exclusivement féminin).
Nous voulons également faire la différence parce que contrairement à ce que beaucoup de gens croient, la majorité des personnes trans sont hétérosexuelles. Ce n'était pas le cas à la base, et c'est même la raison pour laquelle le T a été rajouté : pour inclure les hommes gays vivant leur vie comme des femmes. Mais depuis, de nombreuses personnes hétérosexuelles, non satisfaites par leur genre, se sont identifiées comme trans, et ont intégré le mouvement. Lorsque nous parlons des homosexuels, nous incluons les homosexuels trans (homme trans attiré par les femmes et femme trans attirée par les hommes) mais pas les hétérosexuels trans. Ils n'ont aucun intérêt à être inclus dans des débats qui ne les concernent pas.
Ensuite, nous voulons respecter le souhait de plus en plus d'hommes gays et de lesbiennes de vouloir être séparé.es du mouvement trans (voir la LGB Alliance), qui a des racines profondément homophobes. Dans certains pays homophobes (l'Iran en est le meilleur exemple), la transition est utilisée comme moyen de thérapie de conversation des jeunes homosexuel.les. La définition officielle de la dysphorie, utilisée par les thérapeutes pour diagnostiques les personnes trans, correspond à une description de l'homosexualité telle que décrite par les homosexuels (voir le DSM-V et IV). De nombreux parents qui n'acceptent pas leur enfant homo acceptent leur enfant trans, car désormais leur orientation paraît hétérosexuelle. Les exemples sont nombreux et nous allons sans doute écrire plus en longueur sur le sujet.
Un des buts des homosexuels est l'abolition du genre, alors que le but des personnes trans est de le renforcer, même s'ils disent exactement le contraire. Ce n'est pas détruire le genre que de refuser un rôle social pour un autre, cela renforce l'idée que les gens doivent se conformer à un genre, peu importe lequel.
Pour toutes ces raisons, nous seront spécifiques lorsque nous parlerons des personnes trans, peu importe leur identité précise. Nous ne critiquons pas les individus (même si cela nous arrivera sans doute), mais l'idéologie selon laquelle il est possible pour un homme de se déclarer une femme malgré l'évidente impossibilité biologique que cela représente et les questions que cela soulève sur la sécurité des femmes.
Le reste
Le reste de la communauté est composée d'identités sexuelles variées qui ne se décrivent pas comme LGB, ou d'identités qui ne rentrent pas dans le terme trans. Il s'agit des personnes asexuelles/aromantiques, des personnes omnisexuelles, pansexuelles, demisexuelles, etc.
L'asexualité et l'aromantisme sont des concepts qui sont basés sur une pseudo-science, celle du modèle Split d'attraction, ou modèle d'attractions séparées. Il s'agit de personnes qui ne ressentent pas d'attirance romantique ou sexuelle, et parlent de leur attraction comme un spectre. Ces personnes ne subissent pas d'oppression en raison de leur absence d'attirance, mais peuvent être victimes de pression sociales à se mettre en couple (comme tout le monde, même si les femmes en sont plus victimes).
L'omnisexualité et la pansexualité sont des identités bisexuelles, comme le fait d'être une febfem par exemple. La pansexualité se décrit comme une sexualité dans laquelle une personne n'accorde pas d'importance à la nature des parties génitales d'un ou d'une partenaire. Puisqu'il n'existe que deux sexes et que cela revient à pouvoir être attiré par les deux, il s'agit de bisexualité. Pareil pour l'omnisexualité. En revanche, ces deux sexualités reposent sur des principes homophobes, comme le fait d'être attiré "par les personnes, et pas par leur parties génitales".
La demi-sexualité (qui est une blague, en passant) est une des nombreuses "orientations sexuelles" qui, au lieu de décrire la nature de l'attirance, décrivent la manière dont une personne se sent attirée. Ce n'est donc pas une orientation. Il en existe beaucoup, qui décrivent comme une personne ne sent attirée, à quelle fréquence, etc. Par exemple, les demi-sexuels disent ne ressentir d'attirance que pour les gens avec lesquels ils ont formé une relation émotionnelle et affective forte. Beaucoup de ces idées reposent dans une culture pornographique selon laquelle les gens sont tous prêts à avoir des relations sexuelles avec n'importe qui, n'importe quand. Elles sont symptomatiques d'une société hypersexualisée.
Toutes ces identités rentrent dans d'autres cases d'une manière ou d'une autre, mais sont décrites comme spécifiques. La plupart de sont pas la cause d'oppression, et encore moins d'oppression systémique. Nous les séparons donc du reste car, contrairement aux personnes trans qui peuvent subir de la discrimination, la plupart de ces identités sont "sans danger" pour les personnes qui se les approprient. Inversement, de nos jours, il est plus sécure de s'identifier avec une identité niche provenant de la "mode trans" (comme pansexuel) que d'être LGB.
Note sur les intersexes
En France, les personnes intersexes font partie de la communauté LGBT et sont représentées par un "I" dans l'acronyme, souvent juste après le "Q" de queer. Nous ne considérons pas les personnes intersexes comme faisant partie de la communauté tant qu'elles n'ont pas une identité LGBT ou sont attirées par le même sexe. Un article sera sans doute dédié à ce sujet mais en attendant : pourquoi ?
Être intersexe est une condition médicale
Il n'a pas pu vous échapper que les personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres sont le plus souvent contre la médicalisation de leur identité, qui est considérée naturelle. Les intersexe ne font pas exception, à la différence près qu'être intersexe requiers des soins médicaux, parfois un traitement à vie. Les personnes intersexe souffrent d'une anomalie chromosomique qui peut donner lieu à un dérèglement hormonal, des déformations physiques, des parties génitales ambiguës, l'infertilité, et parfois même la mort. Si certaines personnes intersexe peuvent vivre leur vie sans traitement, ce n'est pas le cas de toutes, loin de là.
Les intersexes souffrent de la comparaison avec les transgenres
A l'internationale en tout cas, sachant que nos sources viennent des US et du Canada, les personnes trans ont l'habitude de se faire passer pour intersexes. Que ce soit Jessica/Jonathan Yaniv qui a affirmé à son procès avoir à la fois un vagin et un pénis, ce qui est impossible, ou de jeunes trans qui mentent à leur médecin pour obtenir des hormones, les personnes intersexes sont utilisées comme prétexte par les personnes trans. Les termes AFAB et AMAB (voir le glossaire) ont été pris à la communauté intersexe et sont utilisés par les personnes transgenres. A cause de la confusion entre sexe et genre, beaucoup de personnes intersexes sont confondues avec les personnes trans, ou considérées comme telles par défaut.
Les personnes intersexes ont demandé à être séparées de la communauté
Et c'est peut-être le point le plus important. Ce n'est pas (encore) le cas en France mais les communautés internationales intersexe ont demandé à ne plus être associées aux mouvement LGBT pour les raisons citées plus haut, ainsi que d'autres raisons plus variées.
Cette partie de l'article sera retirées quand l'article aura été rédigé, mais en attendant, voici les raisons derrière ce choix. La communauté LGBT est encore référée comme LGBTQI même à l'internationale, donc il nous arrivera d'utiliser cet acronyme.
Conclusion
Nous nous concentrons sur les personnes homosexuelles, qui sont virtuellement les seules à subir une oppression systémique. Les chiffres de meurtres sur les personnes trans dans le monde ayant été trafiqués, beaucoup de gens pensent qu'il est très à risque d'être transgenre de nos jours, alors que c'est faux.
La plupart des gens ne savent même pas de quoi il s'agit, et sont assez ouverts même s'ils ne comprennent pas (il reste toujours des personnes violentes, mais souvent cette violence est homophobe ou basée sur de l'homophobie). Le soutien aux personnes trans est très élevé, ce qui fait que même un jeune viré de chez lui a plus de s'en sortir s'il est trans qu'homosexuel. Les micro-identités comme demi-sexuel, agender ou pansexuel ne sont pas connues et célébrées hors des cercles LGBT+.
Encore une fois nous soutenons les droits des personnes trans, mais nous alertons sur les conséquences de les confondre avec les homosexuels. Cela ne provoque pas une convergence des luttes mais une aliénation, surtout lorsque les LGB et les TQ ont des objectifs radicalement opposés.
Comme nous considérons l'idéologie transgenre comme dangereuse, nous la séparons des homosexuels. Le féminisme radical est inclusif de toutes les femmes, incluant les femmes bisexuelle, lesbienne, ou transidentifiées. Nous accueillons les hommes trans, les personnes non-binaires de sexe féminin, toutes les femmes. Car nous savons que l'oppression est basée sur le sexe, ces personnes continuent de subir le sexisme, parfois de leurs pairs. Le féminisme est pour toutes les femmes, même celles avec lesquels nous ne sommes pas personnellement d'accord.
Sources externes : (1) Exploring the Q in LGBTQ: Demographic characteristic and sexuality of queer people in a U.S. representative sample of sexual minorities (2) George Cecil Ives (3) Pre-Stonewall LGB History post sur Tumblr par unholy-lesbian (4) Trans Rights Are Not Like Gay Rights! Trans is NOT the New Gay sur Youtube par Arty Morty (5) LGB Alliance (6) I don't want to show my stupid, but I will sur archive.org par Factual Wriley (7) Post sans titre sur Tumblr par Interinfo (8) Trans Murder Rates : The Data
CC BY-NC-SA 4.0
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L’environnement numérique atteint la vie privée?
Dans notre société en constante évolution technologique, l’environnement numérique peut parfois atteindre la vie privée des gens.
Le site québécois Éducaloi[1], mentionne que tout le monde peut librement exprimer ses opinions sur les réseaux sociaux ainsi que sur Internet, mais qu’il existe certaines restrictions.
La liberté d’expression a ses limites
Une des libertés fondamentales, protégée par la Charte des droits et libertés de la personne[2], est d’exprimer son opinion. Internet est un outil offrant cette possibilité. Les médias sociaux permettent aux gens de donner leur avis sur tous les sujets, et ce, simplement et rapidement. Par contre, cette liberté se confronte parfois à d’autres droits fondamentaux, comme le droit à la vie privée, à l’image ou à la réputation.
Exprimer son opinion peut diffamer
Une poursuite en diffamation peut être intentée à l’encontre d’une personne ayant compromis le droit à la vie privée, à l’image ou à la réputation d’une autre personne. Dépasser les restrictions quant à la liberté d’expression sur les réseaux sociaux peut parfois mener à des conséquences criminelles. Voici quelques exemples de liberté d’expression dépassant les limitations : susciter de la haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes identifiables par leur origine ethnique, leur orientation sexuelle, leurs croyances religieuses, etc., menacer de blesser ou de tuer quelqu’un, intimider quelqu’un pour obtenir quelque chose, harceler une personne au point où elle craint pour sa sécurité ou distribuer des images intimes d’une personne sans son consentement. Une peine d’emprisonnement peut être déclarée à une personne reconnue coupable de l’une de ces infractions.
Les enjeux de l’environnement numérique
Les enjeux entourant l’environnement numérique sont très présents. La société n’est pas consciente de l’impact que peut avoir un message ou un simple commentaire. Elle se croit seule lorsqu’elle exprime son opinion et oublie qu’un public lira ses propos parfois gentils, parfois diffamatoires… Les gens derrière leur écran ont des sentiments et des émotions, ce qui est, la plupart du temps, oublié des internautes écrivant sans trop réfléchir aux conséquences. L’environnement numérique des réseaux sociaux, malgré ses bons côtés, est donc une nuisance puisqu’il peut atteindre le droit à la vie privée, à l’image ou à la réputation.
Pour trouver de l’information sur l’infonuagique ainsi que la possibilité d’une atteinte à la vie privée, consultez le site du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada.
Léanne Filion
BIBLIOGRAPHIE
COMMISSARIAT À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE DU CANADA, 2011, L’infonuagique et la protection de la vie privée. Repéré à https://www.priv.gc.ca/fr/sujets-lies-a-la-protection-de-la-vie-privee/technologie/protection-de-la-vie-privee-en-ligne-surveillance-et-temoins/protection-de-la-vie-privee-en-ligne/infonuagique/02_05_d_51_cc/
ÉDUCALOI, 2017, S’exprimer sur Internet? Oui…mais!. Repéré à https://www.educaloi.qc.ca/nouvelles/sexprimer-sur-internet-oui-mais
[1] « S’exprimer sur Internet? Oui…mais! », dans Éducaloi.
[2] Charte des droits et libertés de la personne, RLRQ, c. C-12
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Ayant commencer a créer l’année dernière un blog sur ce que l’on nous fait ( moi et ma famille ) subir depuis beaucoup d’années ,
le démarrage de ce blog donc a commencé car nous nous sommes fait menacer en voiture par un marteau dans les deux sens du terme qui de plus nous avait coupé la priorité . Nous a sortie un marteau de sa voiture et nous a ensuite menacer avec .
Le mois suivant nous subissions un accident plus que louche , douteux même d’une voiture soit un gros cargo s’amusant a zigzaguer sur la route pour se retrouver finalement derrière nous alors qu’il était plusieurs voitures devant nous au tout départ . Dans un bouchon immense que suivait cette route Lyonnaise , le cargo s’est petit a petit faufillé pour se mettre derrière nous et nous a foncer de plein fouet dedans . Résultat une voiture ou il ne reste plus rien . De grosses douleurs cervicales , des liaisions sur ma jambe droite ou je porte de plus une maladie des os grave et des blessures sur le corps . Un accident qui si nous avions eu une voiture plus petite nous aurait couté la vie . Au volant ? Un homme d’une cinquantaine d’années au moins et une femme sur le banquet droit , un peu plus jeune je dirai , a ses côté qui n’a même pas pris la peine de venir demander si nous avions pas eu au moins trop de mal ou quoi .. enfin , demander quelque chose quoi ! Le minimum mais RIEN madame fière comme artabanc ne se rabaissant pas a cela ! Les explications du conducteur ? Changeantes toutes les deux minutes . La police ? Bien sur quelle est passée ! Tout droit ! Sans de peine de vouloir s’arrêter ne serai ce que deux minutes . Voilà déjà un aperçu de ce que l’on subis depuis des années . Des drames sans aucun sens . Il y en aurait un livre a écrire et de tous ceux dont nous ne nous souvenons pas car accablés par les soucis , des problèmes hors normes comme si nous étions dans un film . Jamais aucune justice pour nous , pas de droits , aucune aides , rien . Laisser a l’abandon comme des chiens . Voilà ce qu’est nôtre vie . Nous sommes des produits , traités comme du bétail , on s’amuse a nous tester comme a l’époque d’Hitler . Ils nous envoient des gens ( pour beaucoup très mal élevés , impolies , dérangés de la tête , des abrutis pardon pour le mot mais comment décrire autrement un sujet complètement débile ? ) pour venir tester toutes nos émotions , réactions , faits et gestes et vont répéter tout ( revente d’informations ) pour se faire un dossier sur nôtre tête sans que nous le voulions ! Moi de ces gens là j’en ai l’habitude et les renifle a des kilomètres et puis ils ont une attitude tellement pas normale . Ils sont louches dans leur globalité et ont voit l’anormalité de leurs dires , de leurs actes , gestes ( moi , je ne sais pas mais iriez vous dire a vôtre gamin que si , je cite d’après ce que j’ai déjà entendu de ces gens là , un “papa” qui disait a son gosse de bas age “toi tu ferme ta gueule sinon je te fout mon point a la gueule” alors que le gamin ne faisait rien du tout , il était tout tranquille dans sa poussette , vraiment sage , ne disait rien ) . Bref , on voit carrément que quelque chose ne tourne pas rond . Bref de la débilité , du bas niveau total ou il vaut mieux s’écarter de ce genre de personnage ou ils vous rendraient complètement dingue !
En parlant de dingue , une espèce de folle ou une grosse truie de deux voir trois fois mon poids est venue dans un magasin que je fréquente souvent pour venir m’étrangler ( et m’a aussi arracher le pull que je portais ce jour là . J’ai également été agressée par le morveux d’une vingtaine d’années qui se trouvait avec elle . Un jaloux finis , très prétentieux ) dans un recoin reculé alors que je ne lui avais strictement rien fait . ( C’est quelqu’un que je n’avais jamais vu là bas et ces gens là viennent de toute la France , sont appelés a venir ici et là pour “mission” ) répétait sans cesse “tu dégages !!!!” et qu’elle allait me tabasser et ce de façon très violente et agressive alors que j’étais là bien avant elle dans ce rayon et ne demandais rien a personne , je ne suis pas comme eux moi je ne sors pas dans le but de créer du grabuge , de faire des histoires , d’emmerder le monde . Moi , je ne suis pas eux et j’en suis ravie !!! Car je les trouve bien a plaindre .
Une vraie cinglée digne d’un hopital psychiatrique ( ils ont du l’a faire sortir a mon avis de son écurie ) avec des yeux de folle , de tueur , une bargeot totale que je vois ou deux jours plus tard ? A la télévision dans une émission que je regardai tout le temps a l’époque ( et qui a terminer par m’en dégouter carrément a la suite de cela et que je ne regarde plus du tout du coup ) bien sur !!! Quelle a été sa répréhension ? Ma foi je n’en sais rien mais comme bien souvent ces gens là étant protégés , ils ne risque strictement rien . Ce qui fait qu’ils peuvent tout se permettre , venir vous faire subir n’importe quoi , n’importe quand , ils ne risquent rien par contre vous ! Si vous avez le malheur de leur dire quelque chose , vous le ressentirez quelques secondes ou minutes après ou bien le lendemain ou des jours après mais il y aura un prix et il sera élevé . Donc on répète , justice pour certains mais pas pour tout le monde . Vive la France !
Et ce n’est pas la première fois que ce genre de chose arrive que mes agresseurs se font filmer ensuite a la télévision !
L’année dernière Foire De Lyon journée des femmes gratuite soit une journée a éviter de toute part [...] une folle ( encore une pour changer ! ) est venue m’insulter sauvagement sur un stand alors que je ne lui avais rien fait . J’étais juste la personne a abattre , point . Elle ma insultée de tout ! J’ai tout entendu !!!!! Une vraie givrée , pareille avec un regard de bargeot , de pas quelqu’un de normal on voyait bien . Madame bien évidemment n’a rien achetée sur ce stand , il faut dire qu’elle n’était pas là pour cela aussi !!! Juste pour m’insulter , rien d’autre . Pareille , qui je vois sur une chaine d’ informations et montrant gare de Lyon ? Cette folle là qui passait devant caméra bien sur ! Mais c’est tellement un hasard !!! On ne peut pas comprendre !!! Elle est passée là , elle savait pas qu’elle était filmée et elle savait pas non plus que j’étais devant mon poste de télévision a cette heure ci ! Un pur hasard , je vous dis ! Une débile qui vient peut être d’une autre région et qui viens insulter les gens ( enfin ... certaines personnes plutôt car on se permet pas cela avec tout le monde , il y a des personnes visées quand même ) et repars tout plan-plan a la maison comme si de rien n’était en allant certainement manifester pour les Droits de l’homme et la violence faite aux femmes ( c’est toujours ceux là ! ) .
Bon je ne raconte pas tout dans mon premier post mais le reste viendra sous peu . Je vous raconterai les insultes et le mépris des vendeuses de chez Sephora qui aime beaucoup traité leurs meilleures clientes ( certaines “meilleures clientes” plutôt ) de “sale merde” par exemple . Entre autres , si c’était que ça !
J’ai jamais vu cela de ma vie ! Il faut le voir pour le croire car on ne se douterait pas que cela puisse exister . Mais la preuve que si et je crois ne pas avoir tout vu .
Je vous raconterai aussi cette réceptionniste du point relais d’un Intermarché de “ma ville” qui a refusé de me rendre mon colis même sur avis de pièce d’identité un jour de canicule , me laissant repartir a pieds avec mes soucis des os , et l’a fait repartir a sont destinataire pour ne pas devoir me le donner ! Vrais pestes !
Oui , je vous dis on a des numéros ici ! On ne vois pas cela de partout . C’est du jamais vu ! On marche sur la tête a chaque fois .
Ou encore cette vendeuse de chez Nyx au Crayon , Lyon qui m’a insulté de “connasse” devant tout de le monde dans le magasin !!! Punition ? Oh ben rien du tout , tout est tellement normal ! Depuis je n’achète plus la marque . Comme quoi des mauvaises vendeuses font de la mauvaise publicité .
Et j’en passe et j’en passe ...!
Je créer ce blog pour la simple et bonne raison qu’il a commencé a être écrit l’année dernière sur FaceBook et que le site viens de me supprimé celui-ci ce qui m’a rendue très en colère car on balai d’un revers de main des années de souffrance sans qu’il y est eu justice . On s’en fout , on balance car ça gène ! Certainement trop de faits , d’actes a charge contre les principaux suspects qui se cachent derrière s’amusant depuis des années a nous pourrir nôtre existence dans absolument tous les recoins de nôtre vie allant jusqu’a nos contacts personnels , relations en tout genre , école , la rue , les endroits ou nous allons etc... absolument tout ! Alors je recréer un nouveau blog sur Tumblr cette fois ci , pour continuer a dénoncer l’inadmissible , l’impensable , l’intolérable que l’on nous fait subir dans un monde , dans un pays ou on prétend beaucoup , un peu de trop même a une justice , a un droit , une valeur de l’humain dont nous finalement n’en connaissons que nenni . On nous a toujours dévaloriser , mépriser , détester , insulter , critiquer , moquer et nous ne connaissons pas la raison a cela car nous sommes des gens qui ne faisons pas d’histoires et qui sommes discrets . Nous vivons nôtre vie comme n’importe qui d’autre mais les jalousies ( très certainement ) font que des gens ont décider de nous mettre les battons dans les roues afin que nous ne puissions rien faire de celle ci et que nous soyons tributaires de leur jeu qui ne consiste qu’a la haine .
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Une conférence religieuse
Les concepts du répertoire ecclésial se succédaient depuis une demi-heure, prélature, incardiné, économie du salut, romanité... ponctués de gestes circulaires de la main. Tout n’était sur ce gros homme, que dandinement, rondeur, jabot. Parfois la main s’immobilisant pendait quelques instants au poignet dans la posture qu’affectent les mimes pour figurer l'efféminé. Cette succession d’épithètes, d’hyperboles et d’adverbes ébahissait peut-être l’assistance mais glissait sur Vincent sans lui en remontrer, cependant au détour d’une remarque sur la notion de contrition il marmonna « Putain, mais La cage aux folles, quoi... ». Il voulut se boucher les oreilles, les inflexions de fausset que prenait le monsieur lui étaient insupportables. « Non mais, un jars! ». C’était jusqu’ici la seule chose que Vincent retenait, prenant conscience grâce à l’horloge que voici trente-sept minutes qu'il écoutait cacarder cette pédale. Vint l’image des racailles. En examinant ce petit monsieur gras, féminin, paré de fanfreluches, révéré par toute une cour et présenté partout comme l’unique prélat fidèle au Molinisme originel, Vincent voyait un excès de Civilisation. Aussitôt lui vint l'image des barbares symétriques. Qu’est-ce que Monsieur le Surintendant allait faire concrètement contre les racailles ? Les racailles continueraient à saloper toujours plus loin chaque mètre carré de la laborieuse, vertueuse, vénérable civilisation dont se réclamait Monsieur le Surintendant, quel que soit le nombre de conférences, tractages, manifestations qu’organiserait la Société des Bons Messieurs. Oui, lorsqu’apparaissait le prélat, et que les redeudeus rangés en double haie d’honneur ployaient le genou gauche, lorsque tous ces rubans venaient l’un après l’autre recevoir de l’air recueilli puis éberlué du courtisan, un précieux mot, un chuchotement, lorsque s’ébranlait ce fatras de protocole sorti d’une caricature anticléricale, l’image des bandes de racaille qui marchent à 8 en ligne sur les Champs-Elysées le samedi après-midi se dessinait en ombre chinoises dans l’esprit de Vincent Dubois. Mais oui ! Les racailles, résurgences des bédouins du désert pilleurs de caravane constituaient l’antimatière la plus exacte de ce monde de bourgeois intellectuels privés de force vitale. C’était parce que ces derniers avaient depuis le 17ème siècle corrompus les classes viriles des Blancs travailleurs manuels, notamment par l’hypertrophie du culte marial sous le pontificat de Léon XIII, par l’exercice d’une autorité tenant davantage de la mère abusive que du bonhomme, par la torture mentale de la culpabilisation, par les mille petites phrases toujours négatives achevées de « ce serait dommage de l’oublier », que le moment venu les racailles avaient pu débarquer à Marseille et à Chartres, dans les galettes des rois et les fêtes de village, dans tous les interstices gentils de cette société pacifique, et, comme l'analysait Xavier, tout sodomiser.
Les conférences de Monsieur le Surintendant (Le Beau, reflet de la Vérité, 2011, Splendeurs de l’Eglise, 2013, Talent et Devoir d’Etat : être bien ce que nous sommes, 2014) remportaient toujours l’adhésion générale. Les premières minutes consistaient généralement en l’énumération de toutes sortes de désastres contemporains bien connus (crise des vocations sacerdotales, doctrines fausses) qui avaient le mérite de rappeler aux auditeurs tatillons que l’heure était grave, que le navire coulait et que seule l’unité sans faille autour des derniers détenteurs d’autorité (comme Monsieur le Surintendant) permettrait de sauver quelques meubles. Puis, et c’était là que certaines têtes parmi les moins chenues de l’assistance ébauchaient les prodromes d’un branlement négateur, le propos déviait non sur la condition de ces patriciens et de cette plèbe de petits blancs condamnés dans leur pays, mal regardés, volés, chassés partout, mais sur la situation du clergé. Celle-ci était, on le savait depuis cent au moins, catastrophique etc. Ca-ta-stro-phique glapissait Monsieur le Surintendant cessant un instant de lire sa fiche pour regarder les vieux des premiers rangs, tous acquis à la démonstration. Séminaires vides, infiltrations maçonniques, collégialité, il y avait toutes les raisons de croire que nous étions « à la veille d’un châtiment divin terrible, auprès duquel le Déluge ferait figure de bagatelle ». Selon Monsieur le Surintendant la désertion chronique des églises par les fidèles avait pour cause les abus de la liturgie moderne, etc.
Vincent bailla, sortit son téléphone, consulta ses courriels en attente de réponse archivés dans la section "grande forme". Il y classait les courriels douloureux qui nécessitaient une très grande santé mentale pour y répondre à-propos. Bien qu'il fût de fort méchante humeur il relut comme poussé par la haine de soi le message de ......... vieux de 7 mois, auquel il n'avait toujours pas trouvé la force de répondre.
Le 8/8
Cher Vincent,
Aussi loin que porte le regard le paysage ressemble à une Italie qui serait vierge ; des collines vêtues de maquis et d’oliviers et c’est tout. Je t’écris depuis la place passager d’une voiture de location sur l’autoroute Split-Zadar car je fais conduire Clara, comme d’habitude. Depuis Santa Maria di Leuca nous avons effectué une magnifique traversée de ce qui fut autrefois le golfe de Venise sur le voilier que Monsieur Jacques nous prête, puis avons remonté l’Albanie jusqu’ici. La mer Adriatique recèle de ravissants joyaux orthodoxes sur son rivage monténégrin. Nous avons laissé loin derrière l’Albanie, désert où ne poussent que des sacs plastiques pris dans les ronces et battus au vent, et avons accueilli avec joie l’apparition de l’ile Saint-Stéphane à l’aube du 5, cet ancien bastion de la république de Venise aujourd’hui île privée. Grande joie de regarder depuis les murailles de ce paradis les boloss jeunes touristes à casquette hipster et lunettes essence, et de leur adresser quelques doigts d’honneur règlementaires. Clara ne manifeste aucune pitié pour ces promeneurs ignares en religion qui pour leurs vacances se ruinent par pur snobisme Instagram, se chargent de gros sacs, somnolent dans des dortoirs puants tout cela pour photographier la synthèse de tout ce qu’ils méprisent : des églises et des monastères. Touristes hipsters : "Bah on cherchait surtout l'authenticité. Pas trop l'argent". Clara compare l’ignorance de ces foules qui rigolent des saints et ignorent la vraie religion à son enfance chez les sœurs dominicaines de Fanjeaux, « Nous c'était le contraire on étudiait émerveillées les pères de l’Eglise mais on ne voyageait jamais faute d’argent. Alors pourquoi ces ploucs à casquette Obey viennent-ils admirer des chapelles ? ». « Mais c’est parce que c’est beau » se défendraient-ils, eux qui juraient deux secondes auparavant que la beauté est subjective, que Caravage vaut Picasso ou même un masque baoulé (mais jamais chez eux ils ne paient les 7 euros de l’entrée du musée des arts primitifs quai Branly). Nous avons ensuite admiré Kotor, Herceg-Novi, Dubrovnik… Petits reliquaires ramassés derrière des murailles épaisses de quatre mètres et hautes de quinze, prix de la survie pendant cinq siècles face aux ottomans massacreurs, inventeurs de la pédomazona. Le génie bâtisseur européen guetté par l'arriération saccageuse oriental, n’en sommes-nous pas exactement là ? C’est à croire que rien n’a changé depuis les Thermopyles. Connais-tu la thèse de Philippe Fabry sur Lépante répétition exacte de Salamine? Cette visite de Dubrovnik apprend davantage sur l’époque actuelle que dix ans à lire les journaux. Les murailles de Dubrovnik m’ont révélé la fonction véritable des frontières. Je tance Clara sur sa vitesse car elle dépasse actuellement les 160, warnings allumés sur la bande de gauche, et qu’elle ouvre la vitre pour lâcher un doigt d’honneur aux radars de vitesse (je crois que son pied droit écrase l’accélérateur aussi fort que Notre-Dame écrasera la tête du serpent dans les temps eschatologiques). Bientôt Zadar d'où nous repasserons l'Adriatique pour quelques jours à Venise. Les doges prenaient jadis le titre d’époux de l’Adriatique, n’est-ce pas tout à fait lyrique ? Nous descendrons d'ailleurs dans le palais de l’un d’eux, Andrea Gritti, où les selfies sont interdits ce qui tu l'imagines, a précipité le choix de Clara. On ne bouge plus d’Italie jusqu’au 20 avant de passer en France. Viendras-tu au Réyol cette année ? Nous y serons du 20 au 27 avant de remonter doucement vers la Loire. J’ai lu ton mémoire sur Scorcese, excellent. J’entame Mort à Crédit, et Clara termine Rester Vivant, si si.
FvdR
En somme, poursuivait Monsieur le Surintendant, nous allons conquérir les places par le haut. Il existe encore aujourd’hui une élite catholique, qui fait des enfants, et qui nous est fidèle. Ils remplissent nos églises et nos séminaires et c’est la seule chose qui compte pour l’avenir. La hiérarchie vaticane, bien qu’hostile à notre congrégation sera forcée le jour venu de nommer nos prêtres aux places de choix et qui sait, de faire l’un d’entre nous évêque, alors nous investirons et réunirons ces parcelles disparates comme autant de micro-chrétientés, d’un coup réunies en une grande. Les charges qui nous seront échues deviendront nos places fortes d’où nous proclamerons, inexpugnables, bien haut l’Evangile. Les gens reviendront à l’Eglise poussés par un monde encore plus vicieux et irrespirable qu’aujourd’hui. Alors leur vie prendra un sens, un but, irradiée en filigrane par la joie, par la vie de l’esprit dont nous aurons rendu les conditions d’épanouissement possible par l’établissement d’une atmosphère chrétienne, catholique, comme celle dans laquelle ont vécu nos pères durant mille cinq cent ans. Sommes-nous plus intelligents que nos pères parce que nous avons la voiture, le vote à bulletin secret et le telefonino ? Sommes-nous plus heureux que nos pères à votre avis ? A ce moment précis de la démonstration, les paroles du prélat trouvait pour la première fois en Vincent une oreille attentive. Certes, ceci était bien amené, et l’on voyait où Monsieur le Surintendant voulait en venir. Mais s’il avait tant raison pourquoi son public était-il surreprésenté en vieillards et femmes obèses? Cela, le renouveau? Depuis l'ouverture de cette paroisse il y a dix ans, non seulement aucun nouveau converti n'était apparu, mais aucun couple ne s'y était formé, et ceci pour une raison simple : aucune fille célibataire en âge de procréer ne fréquentait les lieux. Les jeunes adultes fuyaient l'Eglise dès qu'ils n'étaient plus surveillés par leurs parents ou tournait vieux garçon et vieille fille selon qu'ils aient une vocation ou une aversion innée pour le cul, et on voyait effectivement chaque dimanche venir s'asseoir un peu plus de bide, un peu plus de menton. Cette désertion de la Santé procédait d'un simple principe: le marché attirait à lui la santé, ponctionnait dans les familles chrétiennes les plus prometteurs éléments, happait les belles baigneuses, rejetant sur le sable à marée basse les obèses, les tarés. La jeune fille jolie trouverait toujours cent fois plus d'intérêt, cent fois plus de joie immédiate, à aller dans le monde plutôt qu'à épouser un jeune catho même très à son goût, et lui faire dix enfants. "Ce sont les carences en dialectique et apologétiques qui causent l'abandon de la vie chrétienne" maugréait en lui-même Vincent, baissé sur sa chaise, observant par en-dessous Monsieur le Surintendant sur son estrade. « Quelles armes dialectiques tous ces emmerdeurs donnent-ils à un type de 20 ans qui se ferait coincer sur l'avortement dans un débat improvisé devant témoins? On vient à l’Eglise par Charles Péguy et Chesterton, tout embaumé, et lorsque l’on s’en ouvre à un inconnu la première chose qu’il vous dit c’est « Mais et la capote ? Et l’avortement ? Et les pédophiles ? » Quel autre possibilité que de se rendre ridicule avec tous les principes qu'il défend, le nouveau chrétien? Et ces cuistres de répondre que c'est justement là le choix entre vie chrétienne et vie du monde! Mais non! Mais non sales flemmards que vous êtes! C'est pas ces deux choix là! Il y a une troisième voie et vous le savez bien! C'est de gagner dialectiquement le débat, calmement, logiquement! Or la dialectique de débat n'est pas faite de thomisme, de catéchisme et de droit canon, lourds éléphants d’Hannibal, bref n'est pas faite de ce que l'on dit, mais de comment on le dit. Il faut pouvoir improviser, menacer, exhorter, insinuer, avec un esprit d’à-propos, avec des équivoques, avec des synthèses ramassées, avec des questions oratoires, avec des palettes de 30 figures rhétoriques maîtrisées jusqu'à pouvoir frapper d'instinct selon le contexte, avec la phrase qui retourne toute la bataille. Car ces débats, clashs, controverses, sont les jeux du cirque de notre monde civilisé. Seuls les conférenciers capables de parler sans note intéressent les foules, et influencent éventuellement leur opinion. Dans un débat contradictoire, le Verbe c'est la dialectique. Dangerosité en politique d'avoir trop intégré des préceptes tels que ne rien demander, ne rien refuser et l'honneur de souffrir pour Notre-Seigneur-Jésus-Christ ».
Pour gagner dialectiquement les débats contre le monde il faudrait que les jeunes soient formés, initiés aux figures de rhétorique et entraînés à leur application en terrain difficile : un débat improvisé dans la rue, un entretien avec un journaliste hostile, etc. NSJC, modèle par excellence du maître dialecticien à imiter. Il faudrait aider à comprendre quelles figures privilégier selon que l’on dialogue avec tel contradicteur devant tel public ou tel autre, pratiquer l’art d’avoir toujours raison mais à l’école de Saint Dominique, se repasser certains grands débats cruels des années 90-2000 sur les plateaux de Virieu, Ardisson, Ruquier, Fogiel, pour comprendre ce qu’il aurait fallu dire, comment et quand, et bien prendre conscience de cette vulgarité admise par les foules, qui exige de vaincre ou de périr. La plupart des cultures basées sur le mensonge se réclament, on le sait, toujours du dialogue car elles savent pouvoir y triompher, le mensonge et la dissimulation étant chez elles non des péchés mais le mode habituel de rapport à l’autre, à l’étranger haï, à détruire, à soumettre. Ces enjeux de rue intéressent très peu ce clergé pour qui toute la question est de connaître le nombre de séminariste dans tel diocèse et qui en est l’évêque, ou si untel se conforme ou non à telle hiératique, ou encore d’expliciter les mérites comparés de deux congrégations jadis florissantes et aujourd’hui éteintes. Les foules de rombières et de vieux efféminés qui se passionnaient pour ces sujets seraient bafoués en deux minutes de débat face à un Dynovicz, Touitou, Ramadan, ou quelque autre sophiste habile au tour de passe-passe lévinassien (« Nous ne défendons pas le voile, qui est un tissu, mais la pudeur, qui est une vertu. Le voile n’est que l’excipient de cette vertu ») et dont la syntaxe rustique, loin de les desservir, formait le raccourci, le joker pour foncer plus vite au résultat sans la manière, laissant les héritiers de Bossuet s’empêtrer dans les ornements du beau style (liaisons, doubles négations), faites pour l’apparat des conférences avec fiches, faites pour cette foutue conférence. Ainsi à Crécy des soudards mal dégrossis massacrèrent avec des flèches et des poignards plusieurs milliers de chevaliers carapaçonnés de la plus haute extraction.
Le regard de Vincent erra un moment sur les portraits des vénérables prédécesseurs aux murs de la salle. De vieux messieurs impeccables aux regards aguerris, cardinal untel, père untel… Si de pareils soldats de la Foi n’avaient pu endiguer le flot à l’époque timide de l’arriération orientale qui montait en Occident par le moyen « civilisé » de l’Etat Profond pendant les années Nixon, que pourraient faire aujourd’hui les obèses châtrés de la Société des Bons Messieurs face aux torrents de merde rajoutés chaque jour par « étapes graduelles » aux égouts du monde qui montaient désormais jusqu’à eux?
Vincent baissant les yeux sur son téléphone appuya rageusement sur « répondre » et s'employa à rédiger.
Cher Franz,
Désolé d’avoir tardé à te répondre. Mon ferry a pris du retard cet été. Hélas je n'ai pas eu le loisir de pouvoir vous suivre au Réyol, des questions bassement monétaires m'empêchant la location de voiture et l'hôtel. Ce sont probablement les prodromes du déclassement. Je ne voulais pas que vous me traînassiez comme un boulet. Misère! Je n'ai même pas accès à l’argent pour pouvoir le mépriser, ni à la bourgeoisie pour pouvoir la renier.
Ferry Italie-Albanie.
Chapitre 1. Le Ramona (coke en stock)
On arrive dans le bateau, départ 21h avec deux heures retard. Salles communes déjà remplies d'albanais assis par terre, bar, salon, ambiance chiourme entassée. Partout, des pieds d'hommes, des bides, des mâchoires où dents manquent qui mastiquent puis qui baillent, des regards qui n'attendent plus rien. Seaux rouges au milieu des couchages pour écoper des fuites du plafond. Un camp de réfugiés. Le "restaurant" : la salade caprese c'est laitue plate avec monotranche feta et monotranche tomate le tout dans assiette dessert. J'opte pour un bourguinss haricots verts. Dehors, le coucher de soleil, la chiourme s'étale partout pour dormir, bouche ouverte, nombreuses paillasses jetées sur le pont extérieur, femme jambes ouvertes avec gros chien, des types genre bédouins des mers gueulent aux dominos avec bières etc. On voit que seule une cheminée fume sur les deux existantes. On dort sur banquettes du restaurant. Arrivée prévue demain 15h.
Chapitre 2. Le boat-people à la dérive.
Réveil 7h du matin. Une seule cheminée fumait, effectivement, verdict : 1 seul moteur marche sur les deux. Annonce indique 24h de retard à cause allure trop lente, ambiance d'émeute, va falloir redormir en mer ce soir, le camp de réfugié flottant devient radeau des cinglés, les capitaines se hurlent dessus dans le poste du haut on les entend depuis le pont, genre "mais c'est toi qui devait faire le plein de mazout" etc.
On redescend : tribus d'hommes trapus obèses crânes courts peau craquelée, femmes allongées en vrac dans les couloirs, encore 19h de traversée, 30 degrés on va manquer d'eau. Odeurs corporelles, bouffe, toilettes, vomi, enfants qui crient, les gens avec des paquets de cigarette, des glaces, des chips qui bouffent hagards. Files d'attente d'hommes debout frôlent des femmes allongées (quasi contact pied-bouche) sous couvertures Bambi. Visages gras, promiscuité, haleines, colère... Partout des ventres, des poils, des tatanes quechua. A l'horizon : mer plate. Physiques louches de soudards à cous épais qui engueulent l'équipage grec. Femmes tatouées en short paillette, cheveux violets cinq doigts six bagues etc. Annonce du bateau : bouffe gratuite en dédommagement. Ruée immédiate massive au restaurant, gens frappent aux vitres, tambourinent aux portes, insinuent doigts par interstices en appelant les serveurs façon "nuit des morts-vivants" ; soudain les portes cèdent, les tribus raflent les tables de 4 comme aux soldes, embrouilles de 10 pachydermes pour les places assises, vont-ils se taper en sang par terre dans miettes de chips et tâches de mayonnaise ? 30 degrés, midi, bateau en perdition. Les gros se hurlent dessus en albanais dans le "restaurant", une femme essaie de ramener le calme en faisant tinter une fourchette contre un verre, (disproportion des bruits) pendant que ceux déjà servis le nez dans l'assiette font des soupirs de satisfaction, s'en foutent. Dans les assiettes : nouilles ketchup. 2 heures de queue je renonce. Toutes les prises occupées pour charger portables. 14h les gens commencent à ouvrir armoires sauvetage, fouillent, raclent tiroirs, s'emparent de tout à porté de main, ambiance de vengeance, l'équipage se retranche derrière des guichets.
16h déjeuner : pâtes sauce tomate. Arrêt de la climatisation, les gens qui ont des cabines ouvrent les portes pour respirer, gros hommes à 4 par chambre en superposés, dorment ventre à l'air dans cabines puantes et bouillantes. Femmes qui allaitent par terre. 16:30 tout le bateau a mangé, l'émeute se calme, digère. 17h des dauphins sautent autour du bateau. Prochain service à 21h. Ca recommence. Nuit. 4h du matin Albanie en vue. 10h on commence à sortir du bateau.
As-tu saisi la morale de cette histoire? Ainsi mon cher Franz, tout porte à croire, pour répondre à nos longues discussions sur l'avenir de l'Europe, que non ça ne va pas péter. Pour que ça pète il faudrait que la pression interne de la société soit élevée, or la satiété qu'elle éprouve trois fois par jour régule son humeur, et l'aiguille de son baromètre indique "Beau Fixe" envers et contre tout. L'histoire montre qu'il n'y a que deux types d'émeute : celle de la faim et celle financée par une organisation extérieure.
Cordialement
VD
Il faut garder l’espoir braillait maintenant Monsieur le Surintendant, cette confiance, en la France. Heureusement qu’il demeure des gens fidèles, les « appelés ». Et quand je vous vois, je réalise que cet espoir et cette confiance, sont au rendez-vous. Monsieur le Surintendant désigna d’un geste, au premier rang du parterre, une cinquantaine de vieux au teint de flaque d’eau. Vincent n’y prêta nulle attention. Ainsi le clergé actuel en était-il réduit à sa plus inoffensive expression : la fuite dans la théologie, l'abstraction, et selon qu'il soit moderno ou tratra, le baratin ou l’orthopraxie liturgique. D’où son agonie, songea Vincent en rangeant son téléphone. Encore quelques paragraphes sur le renoncement franciscain et l’union hypostatique et ce serait fini, on se dirait au revoir et l'on partirait chacun chez soi. Et les éventuels transports mystiques qui avaient saisi les auditeurs dix minutes auparavant, la certitude du Ciel et des Miracles, tout cela ne serait plus qu’un amas de mots insignifiantsnoyés dans le fatras des publicités, faisant jeu égal avec les titres des journaux, les résolutions du premier de l’an. La Religion fabriquait des brebis émues, désarmées et balancées dans le monde.
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On aura beau se distancier des US qui influenceraient trop les débats sur le racisme en France, le fait est que les mêmes polémiques et stratégies de décrédibilisation sont à l'oeuvre de part et d'autre de l'Atlantique. Seulement, Ilhan Omar a depuis présenté ses excuses aux communautés juives et a reconnu le poids des stéréotypes antisémites. Elle a même invité Trump à faire de même après avoir passé les dernières années à alimenter le "trafic des haines". Chiche?
Désolée de gâcher les fantasmes islamophobes et classistes, mais l'antisémitisme en France prédate l'immigration postcoloniale, et de loin. La France est un terreau fertile en idéologies antisémites, et on a la littérature pour le prouver!
Cette mascarade part d'un postulat absurde: si l'antisionisme est marginalement instrumentalisé pour dissimuler un antisémitisme primaire, vouloir faire absolument équivaloir antisémitisme et antisionisme, n'est-ce pas accepter que tou.t.es les Juif.ve.s seraient sionistes, ou bien que tou.te.s les Israélien.ne.s seraient juif.ve.s? Ce qui est pretty antisémite et ignorant, non?
Pourquoi n'entend-on pas plus parler de celles et ceux qui se cachent derrière la "judéophobie" qui (à mon humble avis de non-concernée) paraît bien plus problématique? S'opposer aux politiques violentes d’une État colonial paraît si déraisonnable que ça? Demain la personne qui critique les politiques coloniales occidentales sera taxé de racisme anti-blanc? Doux Jésus noir.
#antisemitisme#antisemitism#antisionisme#racisme#judeophobie#islamophobie#antisemite#france#sad world#israel#macron
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La nuit du 21 (partie 3)
Partie 1
Partie 2
Aussitôt rentré chez lui, Alain annonce à sa bonne qu’il invite “un camarade” à dîner. Mais à 9 heures, Michel n’est toujours pas là. Une heure plus tard, Alain, déçu, s’apprête à retourner dans sa chambre quand on sonne à la porte.
Une grande joie l’envahit, et il accueillit Michel avec un sourire heureux.
Michel est cependant très gêné et admet qu’il ne peut pas rester.
— C’est à cause de mon frère, je ne pouvais pas le laisser à la maison ce soir.
— Tu as un frère ! S’exclama Alain.
Le frère en question s’appelle Roby et Alain insiste pour que Michel amène le garçon qui attend encore devant la porte. D’abord récalcitrant, Michel accepte. C’est un gamin très poli, le portrait craché de son aîné. Alain fait donc tout pour le mettre à l’aise.
Alain sait comment y faire, petit malin…
Ils passent donc une excellente soirée à regarder des films et Michel est de plus ne plus détendu avec son nouvel “ami”.
Il regardait Alain qui réenroulait le dernier film, sa mèche dans l’oeil. Leur regard se rencontrèrent, et ils eurent un clin d’oeil complice
Finalement, Alain tente sa chance en proposant aux deux garçons d’aller camper. Michel est, une foi de plus, un peu farouche, mais Roby est fou de joie car il n’a jamais quitté son quartier et il insiste tant que son aîné finit par accepter.
Une fois que les deux frères sont partis, Alain range derrière ses amis. Il songe qu’il est heureux de sortir ces garçons de la misère en leur donnant une occasion de se distraire.
Un bizarre sentiment l’envahit. Il avait tout imaginé, mais rien de cette douceur, de cet appui qu’il allait offrir au lieu de les chercher. Tout était bien ainsi ; il se sentait fort, solide pour trois. Pour la première fois de sa vie, il allait devenir nécessaire à quelqu’un.
Alain a donc décidé de prendre en charge son chéri et Roby en assumant son rôle de beau-père et de chef de famille.
Le jour du départ, Alain se rend compte que Roby n’a quasiment rien à porter et lui donne ses vieux vêtements, puis il prend les sacs de tout le monde, ainsi que l’appareil photo pour se faire des souvenirs. Il les emmène en train sans leur dire quelle sera leur destination finale, puis, durant le voyage, Michel s’assoit à côté d’Alain.
Qui en profite pour mettre “amicalement” la main sur son genoux.
Mais pas plus haut. Le petit-frère est là.
Ils arrivent donc en pleine campagne, visitent un petit village et s’écartent des habitations pour préparer le camp.
Michel s’arrêta, et ôtant sa chemisette, offrit son torse au soleil.
Il ne l’offre pas qu’à la vue du soleil, si vous voulez mon avis…
Ils jouent avec des grenouilles puis s’installent. Michel avoue ne pas savoir cuisiner.
— Ne vous en faites pas, dit Alain, moi j’adore ça.
Ma grand-mère (et beaucoup de grand-mère je crois) disait toujours qu’on attrapait les hommes avec de la bonne cuisine. Bravo, Alain ! Tu appliques ses enseignements mieux que moi !
Alain propose ensuite à Michel qu’ils se mettent en slip pour prendre un bain de soleil, pendant que le gamin va jouer un peu plus loin.
Ils discutent (et ne font que cela, je précise tout de même). Michel remercie Alain, qui fait de son mieux pour faire comme si c’était tout naturel. Michel aimerait en dire plus, mais Roby revient et découvre son grand-frère et son nouvel ami à moitié à poil.
La nuit même, les deux aînés ne dorment pas. Alain propose à Michel de sortir de la tente pour parler à nouveau.
J’attendais une belle déclaration à la manière du Prince Eric, mais j’ai été déçue.
On apprend tout de même à cette occasion que les parents de Michel et Robby sont inexistants et que Michel volait pour donner à Robby tout ce dont il avait besoin.
Alain a donc une idée bien arrêtée sur ce qui doit se passer ensuite.
— Veux-tu qu’on s’occupe de Roby à deux ?
Voilà. Alain lui dit qu’il veut participer à l’éducation de son petit-frère. Ca sent bon la famille recomposée…
Michel accepte cette fois, et conçoit même qu’Alain puisse leur fournir de l’argent si nécessaire, pour peu que son camarade accepte d’être remboursé une fois que Michel aura commencé à travailler.
Tout est bien qui finit bien.
Puis Jean-Paul débarque…
Alain avait insisté pour que ce dernier prenne une pause et vienne leur rendre visite. On en apprend ainsi davantage sur les deux garçons et les circonstances de leur rencontre.
Ils se connaissaient depuis deux ans, Alain et lui, depuis Buffon. Presque voisins, ils ont très vite sympathisé, devenant rapidement de bons camarades, mais Jean-Paul n’a jamais réussi à être vraiment l’ami d’Alain.
Lui a tout de suite été conquis, sans qu’Alain ait fait quoi que ce soit pour cela. Mais Jean-Paul a trouvé en lui ce qu’il aurait souhaité d’un ami.
Alain a toujours été gentil, mais très vite Jean-Paul compris qu’ils ne dépasseraient pas le stade de la camaraderie. Peu à peu, il s’est habitué à ne pas espérer ni demander autre chose.
Est-ce qu’on parle toujours d’un “ami”, ou le mot a un tout autre sens ici ?
Mais bien sûr, l’arrivée de Michel a tout chamboulé pour JP.
Dès qu’Alain en avait parlé, Jean-Paul avait compris que ce serait lui qui prendrait la place qu’il n’avait jamais réussi à occuper. Il avait cependant masqué son inquiétude et sa peine sous une ironie de façade. Et s’il avait finalement accepté l’invitation d’Alain, c’était pour connaître l’autre, le voir à visage découvert, mesurer les dégâts, et peut-être se rendre compte que ses craintes étaient folles, ses pressentiments injustifiés.
JP se rend donc sur place pour s’assurer que son amoureux lui a bel et bien été volé par un parfait inconnu. C’est le cas, et sa jalousie accroit à mesure que le temps passe.
Alain paraissait tout autre, transfiguré, de façon que lui seul peut-être, était capable de voir, de sentir plutôt. Il devait le reconnaître. Alain était devenu comme il avait toujours souhaité qu’il fût, mais grâce à lui, par lui. C’était quelque chose d’indéfinissable que lui seul pouvait percevoir. Toutes ses craintes s’étaient réalisées, Michel avait réussi là où lui-même avait échoué. Quelques moments, la haine lui mordit le cœur, une haine froide, lucide, à la quelle il s’abandonna comme à un flot. Ainsi Michel avait gagné Alain, avec lui une véritable amitié, pas une simple camaraderie. Entre eux, quelque chose de solide était né, ce n’était que trop visible.
On parle encore d’amitié ici ou…
Tout ceci sent donc le pâté, alors que la colère de JP semble prête à faire exploser le bonheur de nos deux tourtereaux.
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Derrière la haine de Barbara Abel
Derrière la haine de Barbara Abel
Derrière la haine de Barbara Abel – Editions Pocket Derrière la haine de Barbara Abel, présentation Laetitia accuse Tiphaine de vouloir faire du mal à son fils et veut porter plainte. Pour Tiphaine, c’est la même chose, en refusant que Laetitia permette à son fils Milo de la voir, elle ne comprend pas que son fils qui a besoin de voir sa marraine. 7 ans plus tôt, une fête est organisée car une…
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Une histoire aidée par les auteurs de la série télévisée.
D’après les romans de L.J. Smith développée par Kevin Williamson et Julie Plec.
Le journal de Stefan, tome 4, 259 pages. Tome 5, 255 pages. Tome 6, 259 pages.
Éditions de Noyelles.
Angleterre, 1888. Cherchant à échapper à son passé sanglant, Stefan s’installe dans la paisible campagne anglaise. Il commence peu à peu une nouvelle vie, mais reste hanté par le souvenir de Katherine, qu’il continue de haïr autant qu’il l’a aimée. Bientôt, à Londres, une rumeur court sur un certain Jack l’Éventreur. Stefan, lui, est convaincu qu’un vampire se cache derrière ce mystérieux meurtrier. Un vampire cruel et sournois : son frère Damon. Stefan se met en devoir de l’arrêter. Quand il découvre le message « Salvatore : je me vengerai » laissé à son attention, Stefan perd pied. Et si Damon était en fait en danger?
Traqués par Samuel, un monstre sanguinaire et enragé, Stefan et Damon sont obligés de se terrer dans les tunnels de Londres pour survivre. La haine de Samuel est insatiable. Rien ne l’arrêtera tant qu’il n’aura pas vengé la mort de Katherine… Vampire impitoyable, Katherine n’hésitait jamais à boire le sang de ses propres amants. Ni à les trahir. Pourquoi donc Damon et Stephen sont-ils obsédés par l’idée qu’elle ait pu aimer Samuel? Pourquoi continuent-ils de sentir la caresse de ses lèvres sur les leurs? Et surtout, lequel des deux frères devra mourir pour que la malédiction se dissipe enfin?
Samuel a enlevé Damon. Craignant le pire, Stefan se lance à la recherche de son frère. Et si Katherine n’était pas le seul motif qui pousse Samuel à la haine? S’il poursuivait un but plus funeste encore? Stefan acquiert bientôt la certitude que la puissance de Samuel a une origine magique. Qu’il dispose d’alliés dotés de pouvoirs et dévoués à sa cause. Stefan choisit de leur opposer des moyens identiques et de s’unir avec un autre groupe de sorciers. C’est sa seule chance de stopper Samuel dans ses desseins redoutables : car c’est une armée de vampires que ce dernier s’apprête à lever…
Mon avis :
Je me suis replongée dans cet univers, car ils étaient dans ma PAL depuis un bon moment. Et quoi de mieux qu’octobre pour se replonger dans une série qui se rapproche de la peur! J’avais fait l’acquisition de ces romans durant la période où la série était populaire à la télévision. C’est un complément à la série, des histoires différentes des émissions. On suit la jeunesse de Stefan en tant que vampire durant ses vingt premières années. La lecture se fait rapidement, car les tomes sont petits. Le style est plutôt young adult, c’est parfait pour les débutants qui veulent se lancer dans la lecture. C’est trois livres se suivent, on doit absolument les lire à la suite, car il y a souvent des références dans les livres précédents. J’ai bien aimé les aimés les lires comme cela et ne pas avoir attendu trop longtemps entre chacun, j’aurais probablement oublié des bouts des romans précédents. Stefan devra se lier d’amitié avec des sorcières et son frère pour pouvoir battre un vampire plus fort que lui avec un siècle d’expérience. L’action et le romantisme est présent.
Avez-vous déjà suivi la série télévisé ou lu les livres?
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YOU GOT ME LOOKING FOR ATTENTION
– FT HYUJIN ✩ ○.⋆☽ ⋆.○ ✩
Elle y croit, Yuna, au fait que plusieurs logiques existent, propres à chaque individu et à son système de pensée. Elle y croit dur comme fer, tout comme elle croit au fait qu’il existe différents types d’intelligence – intellectuelle, émotionnelle, artistique, pour n’en citer que quelques-unes –, ou que chacun a un sens prédominent. L’être humain est unique, modelé de différences qui font sa force, et pourtant Hyujin préfère s’imaginer qu’elle se cache derrière cette excuse pour ne pas avouer qu’elle ne supporte pas de ne rien comprendre à cette matière. Mais Hyujin, pour que j’ai la haine comme tu le prétends, il faudrait encore que j’en ai quelque chose à faire. La vérité c’est qu’elle trouve si peu d’intérêt dans cette discipline qu’elle ne parvient même pas à réellement s’en agacer, que Yuna, elle n’est pas en quête de performance, ou imbue de sa personne au point de s’irriter de ne pas comprendre quelque chose d’inintéressant. C’est plus les conséquences qui la stressent – le fait qu’aujourd’hui, c’est sur ses épaules que repose le poids de l’héritage de l’entreprise familiale, et les foudres parentales qui s’abattront sur elle si elle échoue lamentablement cette année lorsqu’elle était naturellement major de promo toutes les années précédentes.
- Quand je dis que tu ne me connais pas, se contente-t-elle de répondre, sur un ton si plat qu’il friserait presque le dédain.
Lorsqu’elle parle des performances scolaires du jeune homme, ce dernier l’accuse d’être un peu trop au courant sur le sujet. Il a raison, bien sûr qu’il a raison, qu’il a mis le doigt sur cette vérité honteuse que Yuna a les oreilles qui traînent un peu trop lorsque son nom surgit dans la conversation – et pourtant, c’est avec toute la désinvolture du monde qu’elle lui répond :
- Navrée de te l’apprendre, mais on a les mêmes fréquentations. Pour mon plus grand malheur à moi aussi, ne t’inquiète pas.
Et contre toute attente, la conversation finit par tourner au sérieux lorsque le sujet de ses difficultés est ramené avec un peu plus de respect. Elle s’efforce de lui expliquer qu’il lui manque les bases, et que comme trop souvent, c’est de là seulement que découlent toutes les difficultés. Hyujin lui conseille de s’en remettre à cette mine de savoirs qu’est Internet, si ce n’est pas directement aux cours de son frère, connu pour son excellence sur les bancs de l’université – et à ces mots elle se tend légèrement, pas tout à fait sûre de vouloir s’aventurer sur l’ordinateur de son frère. Si de son vivant elle prenait un malin plaisir à le déverrouiller dès qu’il avait le dos tourné pour y chercher quelque information compromettante, maintenant qu’il n’est plus là, ceci lui semblerait paradoxalement malvenu. Ce serait un peu comme exhumer une momie de son sarcophage ; bafouer l’intimité de celui qui n’est plus, peut-être déterrer des souvenirs ou des secrets qui auraient dû être emportés dans la tombe. Alors, ignorant les dernières phrases du jeune homme, elle se contente de murmurer :
- Je verrais ce que je peux trouver sur Internet, oui. Je devrais bien finir par mettre la main sur ce qu’il me faut.
Et comme s’il avait fini par comprendre que l’idée des cours de son frère la gênait un peu, il suggère plutôt de demander à Mohlee. Mohlee qui laisserait certainement quelqu’un tomber d’une falaise, comme Scar avec son frère Mufasa, si cette pauvre personne pouvait faire de l’ombre à son précieux classement des majors de promotion – alors lorsque Yuna lui explique en quoi son idée n’est peut-être pas la plus pertinente, elle voit un sourire se dessiner sur ses lèvres lorsqu’il la qualifie de compétitive. C’est un peu un euphémisme, si l’on demande l’humble avis de Yuna, mais passons.
- Honnêtement, je pense que c’est déjà couru d’avance. On ne peut rien lui demander, à cette fille.
Et pourtant, elle semble beaucoup intéresser Hyujin qui en reparle encore et encore ; s’interroge lorsque Yuna suggère la possibilité de changer de sujet. Il la soupçonne d’avoir un souci avec elle ; de ne vouloir parler de personne si ce n’est de son petit ami, et face à son regard inquisiteur, elle ne peut que hausser légèrement les sourcils ; répondre avec un sourire qui se fait soudain bien trop grand :
- Exactement ! Parlons de Sangyeon ! Il était incroyable au match de vendredi dernier… Il a vraiment bien joué, je suis sûr qu’il amènera notre équipe super loin.
Elle papillonnerait presque des cils juste sous ses yeux, à à moitié se foutre de Hyujin qui le prend de toute évidence pour une fille incapable de parler d’autre chose que de son petit copain. Hyujin qui coupe déjà court à la conversation, lorsqu’elle n’était pourtant qu’à l’introduction de son développement – elle devait encore aborder ses excellentes performances universitaires, le brio avec lequel il participe déjà aux activités de son père et les magnifiques cadeaux qu’il lui fait, pour finalement conclure sur le jeune homme agréable qu’il est, contrairement à certains. Mais soit. Hyujin parvient à attirer son attention lorsqu’il lâche qu’il ne resterait plus que lui, et à ces mots elle hausse les sourcils, l’air de ne pas comprendre le rapport avec toute leur petite discussion. Elle doit avoir l’air si bien perdue qu’il se sent obligé d’expliciter son propos, et lorsqu’il ajoute qu’il parle de l’aider avec ses cours, elle demeure un instant silencieuse – pantoise. Un trouble qui dure quelques instants, avant qu’un fou rire ne commence peu à peu à s’échapper de ses lèvres ; la brune qui finit par répéter tant bien que mal :
- Toi… ? M’aider avec mes cours… ?
Elle ne sait pas dans quelle dimension ils se trouvent pour que Hyujin lui propose son aide, lorsqu’il n’a toujours fait qu’au mieux l’ignorer, au pire chercher à la piquer. Elle peine à croire au bien-fondé de sa proposition, et avec toute la franchise du monde, elle lui demande sans comprendre :
- Mais pourquoi tu ferais ça ?
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Uderzo est parti se confiner dans son village gaulois...
Comme chaque jour, je me suis promis d'éviter de parler de la crise aiguë de folie et de confinement qui nous condamne (enfin ?) à être nous-mêmes. Et puis… devant tout ce que racontent nos responsables (qui sont surtout responsables de l'immensité de la crise actuelle), on craque ! Car à partir d'un petit machin de rien du tout (“même pas peur”), ils ont fabriqué de toutes pièces une crise majeure qui risque de tout emporter sur son passage. Et pourtant, ils continuent à mentir, à nous prendre pour des pommes et à se disputer : ce n'est plus le PSG contre l'OM, c'est la Canebière contre Saint Germain des Prés, c'est “la Timone” contre les miasmes mortels abandonnés par la Buzyn… Dans cette impudence, une vraie nouvelle, et elle est très triste : Uderzo est mort… “Pleurez, doux alcyons…”
Mais nos nuls, au lieu de s'attrister avec nous, continuent (pour camoufler leurs responsabilités irresponsables) à chercher à nous ‘‘polariser un max’’ sur le dévouement des soignants, des pompiers, des médecins, infirmières, militaires, ambulanciers, caissières de supermarché, flics, gardiens de prison, personnels des Ehpads… qui, dans l'ombre, défient la contagion mais sans les protections indispensables et sans aucun des équipements auxquels ils devraient avoir droit dans un Etat digne de ce nom : la définition d'une “pandémie” étant qu'elle frappe partout en même temps, seules la prévision, la prévention, l'existence de vrais stocks de sécurité, les “réserves humaines” et la disponibilité de “minima” dans tous les domaines où des “tensions” comme celles qui étaient prévisibles pouvaient constituer de solides “boucliers” contre… ce qui nous tombe sur la cafetière.
Faute d'avoir pensé à autre chose qu'à leurs folies “sociétales’’, du mariage contre raison aux naissances contre nature, faute d'avoir uni la France au lieu de la diviser avec des mensonges sur son histoire et sur sa magnifique œuvre coloniale, faute de vouloir écouter ceux qui criaient au loup, faute de se souvenir comment on ’‘pense”, en dehors de leurs schémas pervers et mortifères… les mêmes nuls qui ont fait tout ce qu'il fallait surtout ne pas faire, se répandent sur les chaînes de ce “Sévice Public” pathologiquement à gauche, en mimiques consternées (qu'ils croient viriles !), en coups de menton mussoliniens et en promesses qui ne seront jamais tenues (rappel : cela fait 15 jours que le Chef de l'Etat a assuré que “tous les masques nécessaires seront expédiés dès Lundi”. Il a simplement oublié de préciser que c'était, au mieux, “un” lundi. A Pâques ou à la Trinité…
C'est bien loin en amont qu'il faut aller à la pêche aux vraies raisons de notre déconfiture actuelle. Depuis pas loin d'un demi-siècle, sous la poussée de faux “progrès” qui étaient tous des régressions majeures, nos grandes intelligences atrophiées nous ont raconté qu'il fallait mépriser, ridiculiser et condamner (dans cet ordre) la famille, la Nation, l'Histoire, les frontières, les identités, les traditions, les us et coutumes… et la religion catholique. Le futur, nous répétait-on ad nauseam, est multiculturel, mondialisé, européen (cette Europe-Léviathan aussi impuissante qu'inutile… mais à laquelle notre Président, bien plus contaminé qu'il n'en a l'air, recommandait de faire appel, hier encore !). La solution ne peut être, pour lui et ses pairs, que dans l'absence de frontières, dans l'économie pour l'économie, dans des usines à gaz financières inventées par (mais surtout POUR !) des financiers, et par la pensée “clonée”, qui est complètement fausse, mais obligatoire. Et mortelle.
Mais soudain … Un putain de virus, descendu de la carapace d'un pangolin ou des ailes d'une chauve souris, vole plus vite que tous les bobards d'Etat. Il renverse toutes nos fausses certitudes et nos vraies prétentions, nos solutions qui n'en ont jamais été (exemple : faire fabriquer en Chine presque tous nos produits stratégiques –dont nos médicaments ! Il faut oser !). Et c'est là que nous retrouvons notre délicieux ami Uderzo, ce co-génie (Goscinny l'a précédé dans la mort) dont chaque trait de crayon racontait une histoire : où sont passés les vaillants gaulois qui, confinés pas loin de Laudanum (un antalgique-magique inventé à Massilia ?), allaient leur Petibonum de chemin, en Gilet Jaune, parfois ?
On les croyait morts… et voilà qu'un virus “migrant” est en passe de les ressusciter. Car enfin, vers qui croyez-vous que se tournent les populations terrorisées par les excès d'un matraquage jamais vu jusque là ? Vers l'Europe ? Vers le mariage pour tous ? Vers la PMA ou la GPA ? En appelant à l'aide les millions de ‘’faux migrants/vrais gouffres sociaux’‘ qui nous envahissent ? Mais non, voyons ! Tout le monde le savait, sauf les nuls qui se croient En Marche : le seul lieu de confinement souhaitable, tout bien réfléchi, c'est “la maison”. Et chacun de se précipiter, toutes affaires cessantes, vers “la famille’' ! Et chacun de faire appel à l'Etat-Nation, à son pays, à ’'sa Patrie”. Tous les habitants du “Village Gaulois” vous le diront : rien ne vaut une bonne frontière, pour rassurer ceux qui sont derrière !
‘'Le virus n'a pas de passeport’’, nous prévient Macron dans son européisme militant (et dépassé), mais c'est encore un bobard : il ne fait pas les mêmes ravages sur les 2 rives du Rhin, en Italie et au Japon, en Chine (où les mensonges d'Etat sont encore bien pires qu'en France) et, justement, en Val de Loire… ou à l'île de Ré : chez nous, pas de masques, pas de gel, pas de respirateurs, pas de lits, pas de médicaments… mais des rejets, des haines, des ostracismes contre un médecin original, talentueux (ça, c'est grave !) et climatosceptique (et ça, c'est impardonnable ! La ‘’pensée unique’’ ne tolère pas les rebelles !). Pour paraphraser Romain Rolland, que je cite souvent dans ce Blog, nous payons le prix d'avoir porté au pouvoir “les bronzés se déchaînent”, avec, dans le rôle de Thierry Lhermitte, le célébrissime Michel Cymes, qui ne voyait qu’une “grippette” dont il ne fallait “absolument pas être inquiet : c'est un virus de plus”. Oui, Docteur. Un de plus… et rien de plus, on s'en est rendu compte ! C'était le 10 mars… Autrement dit, hier !
Mais ce docteur Knock télévisé est tout de même très loin derrière la star mondiale du bobard, ce Yazdan Yazdanpanah, Membre du conseil scientifique réuni par Emmanuel Macron. Ce géant de la pensée et de la médecine réunies déclarait sur les ondes de RTL, fin janvier : “Il n’y aura pas d’épidémie parce qu’on sait faire, on sait contenir, on sait isoler ces patients. Il y aura peut-être un cas en France, mais pas davantage’’. Mais quel idiot ! Pour cet expert (sic !) auprès de l'OMS, ”la probabilité d’une épidémie en France et en Europe est extrêmement faible parce qu’on a un dispositif pour contrôler l’épidémie’’. Et vous savez quoi ? Il continue à pérorer et les médias officiels à lui demander son avis. C’est une honte !
H-Cl.
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