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#avec une équipe de campagne et une campagne totalement atypique
gay-impressionist · 3 years
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"En 2008 on devait surmonter la crise des subprimes. Aujourd'hui, celle du coronavirus. Demain, ça sera quoi? Le réchauffement climatique ? La conquête de Mars? À chaque fois, le libéralisme triomphant propose qu'on souffre encore plus! Qu'on se sacrifie pour sauver un système qui est pourtant absurde. Qu'on nourrise un monstre incontrôlable et incontrôlé.
Moi je propose le contraire. Qu'on inverse la place du travail et du temps libre. Qu'on interroge notre place dans la marche du monde. Vous savez, que l'on soit collapsologue ou pas, et moi je ne le suis pas forcément, on ne peut nier que les choses, en ce moment, déclinent dans le monde en général et dans notre pays en particulier : l'espérance de vie n'augmente plus, la qualité des logements diminue, le bonheur mesuré s'effondre... Vous, depuis votre petite citadelle, vous trouvez sans doute cela normal. Mais moi non.
Je suis candidat à l'élection présidentielle pour faire entendre cette voix. La voix de ceux qui ne pensent pas que le seul enjeu c'est plus d'Europe ou moins d'Europe, ou plus de fonctionnaires ou moins de fonctionnaires, ou plus de dette ou moins de dette. Non, je parle de la voix de ceux qui veulent que la vie ne résume pas au travail, à la croissance, à la consommation. Que la vie soit appréhendable dans son entièreté."
- Paresse pour tous, Hadrien Klent (roman, 2021)
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3cvinci · 5 years
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DVD : nos nouveautés de septembre.
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Interstellar, de Christopher Nolan :
Cooper (Matthew McConaughey) doit quitter sa famille et la Terre pour mener un groupe d’explorateur lors de la mission la plus importante de toute l’Histoire. Ensemble, leur voyage testera les limites du temps, de l’espace et de l’Homme, avec la destinée de toute l’Humanité entre leurs mains. Anne Hathaway et Jessica Chastain complètent le casting de ce chef-d’œuvre. (fiction, sf)
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West Side Story, de Robert Wise et Jerome Robbins :
Dans cette plus que célèbre comédie musicale, l’histoire de Roméo et Juliette est transposée dans le New York des années 50. Les Jets (d'origine polonaise, irlandaise et italienne) et les Sharks (d'origine portoricaine), font la loi dans le West side. Ils se provoquent et s'affrontent à l'occasion. Tony, ex-chef des Jets, et Maria, sœur du chef des Sharks, tombent amoureux, mais le couple doit subir les forces opposées de leur clan respectif. (fiction, comédie-musicale, drame)
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2001, L’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick :
En 1968, sortait le film qui allait bouleverser le monde de la science-fiction. Désormais, il y aurait un 'avant' et un "après" 2001, L'Odyssée de L'Espace. Ce chef-d’œuvre échappe d'ailleurs totalement au temps qui passe. Malgré les progrès techniques réalisés depuis sa sortie dans les effets spéciaux, le film n'a pas pris une ride, prouvant de manière éclatante le génie visionnaire de Maître Kubrick. (fiction, sf)
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La Mort aux trousses, d’Alfred Hitchcock :
La Mort aux trousses, petit chef-d'œuvre de suspense et d'humour, permet à Hitchcock de retrouver Cary Grant, l'une de ses vedettes attitrées depuis Soupçons. Le publiciste Roger Tornhill (Cary Grant) se retrouve malgré lui dans la peau d’un espion. Fuyant à la fois la police et une mystérieuse organisation, il part dans une course folle à travers les États-Unis, en compagnie de la blonde et troublante Eve Kendall (Eva Marie Saint). Deux scènes spectaculaires ont fait la notoriété du film : la séquence où Cary Grant est poursuivi par un avion en rase campagne et la poursuite finale sur le mont Rushmore. Cette comédie d'espionnage n'a pas pris une ride au fil des ans. À voir et à revoir sans modération ! (fiction, thriller)
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Les nouveaux loups du web, de Cullen Hoback :
Avez-vous déjà lu les conditions générales d'utilisation sur internet avant de cliquer "J'accepte" ? Vous seriez étonné de savoir ce qui est fait de vos données... Indispensable pour tous les internautes ! BONUS : Retrouvez de nombreuses thématiques autour du Web et de l'Open Source : du Deep Web à l'économie circulaire, en passant par Snapchat, le Bitcoin, les alternatives aux G.A.F.A.M. (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), l'anonymat et d'autres sujets. Découvrez des spécialistes qui vous expliqueront comment rester maître de ses données. (documentaire)
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Le Rouge et le Noir, de Claude Autant-Lara :
Julien Sorel, jeune homme ambitieux mais d’origine modeste, devient l'amant de Mme de Rénal. Prise de remords, celle-ci met fin à leur liaison. Après un court passage au séminaire, Julien devient le secrétaire d'un marquis dont il séduit la fille. Alors qu'un mariage semble se dessiner, le marquis se renseigne sur Julien auprès de Mme de Rénal, qui l'accable. Furieux, Julien tente de la tuer… (fiction, romance, adaptation)
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Imitation Game, de Morden Tyldum :
1940 : Alan Turing, mathématicien, est chargé par le gouvernement britannique de percer le secret de la célèbre machine de cryptage allemande Enigma, réputée inviolable. Avec une équipe atypique de savants, linguistes, champions d'échecs et agents du renseignement, Turing va contribuer à changer le cours de la Seconde Guerre Mondiale et de l'Histoire... Un film librement inspiré de le vie d’Alan Turing. (biopic)
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Une Histoire vraie, de David Lynch :
Sentant arriver sa dernière heure, Alvin Straight, soixante-treize ans, décide de traverser les États-Unis pour rejoindre son frère, avec qui il s'est fâché dix années plus tôt. Et pour ce faire, il va utiliser l'engin de locomotion qu'il connaît le mieux : une tondeuse. Loin des films oniriques et déstructurés qui ornent sa production habituelle, David Lynch nous offre une très belle histoire, simple et sobre, celle d'un vieillard et de sa volonté inébranlable, de ce voyage mystique vers une ultime réconciliation. Accompagné par la musique du fidèle Angelo Badalamenti, le regretté acteur Richard Farnsworth est étonnant de justesse dans ce road-movie incongru à 30 kilomètres heure, aux belles images de campagne américaine. (fiction, road-movie)
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desusaaucanada · 6 years
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Episode 1: Le chantier de la statue de la Liberté en France
Suite du post précédent: La statue de la Liberté est-elle française ou américaine ? 
Entre 1876 et 1884, pas de tour Eiffel à Paris... quelle était alors l'attraction courue par les touristes et parisiens ? La statue de la Liberté !
Un chantier colossal, une mobilisation franco-américaine dans un projet sans précédent, dont l'idée est née d'une provocation...
Voici 20 ans d'aventures qui commencent en 1865...
Une mobilisation franco-americaine dans un projet dingue
L'aventure de la statue de la liberté commence pour Auguste Bartholdi le 21 avril 1865, quand il accepte de se charger de la conception de la future statue de la Liberté... une idée très "à la française", au départ en tout cas. La façon dont cette homme réussit à convaincre les américains du bien fondé de ce projet totalement alambiqué (pour ne pas dire foldingue), financé in-extremis des deux côtés de l'Atlantique, après une histoire pleine de rebondissements, mériterait à lui seul un récit de 100 pages... que je vais vous épargner...Pour faire bref, il s'en est fallu de peu pour que la statue de la Liberté ne voit jamais le jour.
 Ce projet nécessitait l'intervention des deux pays car si la statue est une construction purement française, le piédestal gigantesque, lui, est à la charge du pays hôte. Le fait de partager les tâches entre les deux pays a facilité le travail. Dans le projet initial, qui d'ailleurs fut suivi à la lettre, les français étaient responsables de la construction, du transport et du montage sur place.
Bartholdi a conçu, mais aussi défendu bec et ongles son oeuvre avec une pugnacité de commercial et une ingéniosité qui ferait pâlir les pro du marketing de notre époque. Comme quoi, la volonté d'un seul homme a fait déplacer des montagnes.. enfin, non, une statue, et pas n'importe laquelle !
lES CONCEPTEURS de la statue en france
Le créateur de la partie externe, c'est lui: Frédéric-Auguste Bartholdi, Sculpteur.
20 ans de sa vie pour une oeuvre atypique et un projet fou. 
  Frédéric-Auguste Bartholdi (1834 - 1904)
 Né le 2 août 1834 à Colmar, Alsace, France, Frédéric-Auguste Bartholdi a étudié l'art, la sculpture et l'architecture. De 1855 à 1856, il entreprit avec d'autres artistes un voyage en Europe et au Moyen-Orient qui a changé sa vie. Quand ils ont visité le Sphinx et les Pyramides de Gizeh en Egypte, Bartholdi s'est découvert une passion pour les monuments et les sculptures colossales. En 1869, le gouvernement égyptien lui proposa la conception d'un phare qui ornerait l'entrée du canal de Suez. Avec enthousiasme, Bartholdi conçut une statue colossale représentant une femme drapée tenant une torche, qu'il nomma "l'Egypte (ou la Liberté) éclairant l'Orient". Cependant, Bartholdi appris avec désarrois que le projet avait été annulé faute de financement. Très déçu, il eut cependant une deuxième chance de concevoir une statue colossale. En 1865, Édouard de Laboulaye lui proposa qu'un monument représentant la liberté et la démocratie soit créé pour les États-Unis. Bartholdi était un grand partisan des l'idées libérales de Laboulaye et, en 1870, il commença à dessiner les premiers croquis de la statue de "La Liberté éclairant le monde".
1871: Bartholdi commence des ébauches de la statue, et se rend aux Etats Unis pour présenter son projet aux américains. Il recherche l'emplacement, et présente le budget pour lever des fonds. Ce premier voyage ne porte cependant pas tous ses fruits puisque Bartholdi est contraint de rentrer en France sans aucun financement.
Entre 1872 et 1885, le projet devient populaire des deux côtés de l'Atlantique. Les fonds sont levés en France en 5 ans, mais et sont obtenus in-extremis côté américain en 1885.Devenu citoyen d'honneur de la ville de New York, Bartholdi est décédé de la tuberculose en 1904.
Faire une oeuvre colossale, oui mais avec une équipe de choc !
Créer, c'est bien, construire, c'est encore une autre affaire... les défis techniques seront relevés par des architectes et ingénieurs.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que pour mettre en oeuvre un projet pharaonique, vous devez être bien entourés. En effet, la statue est gigantesque. Elle devra donc être creuse, et ne pourra pas être coulée d'un seul tenant. Etant creuse, elle doit se tenir, et ne pas flancher à la moindre intempérie. et puis, l'honneur de la France est en jeu... autant éviter le pire, donc.
Voici la french "dream-team"  de Bartholdi en charge de la conception de la statue de la liberté:
Eugène Viollet-le-Duc (1814 - 1879), Architecte, ancien professeur de Bartholdi.
Il fut le premier architecte à avoir conçu la structure interne de la Statue de la Liberté.
Dans ses projets, Viollet-le-Duc voulait compter uniquement sur le poids de la statue pour soutenir les 88 tonnes de cuivre de la Statue. Par conséquent, il suggéra de construire des compartiments de maçonnerie remplis de sable dans la Statue. Viollet-le-Duc a également conseillé à Bartholdi de sculpter la "peau de la Statue" en utilisant la technique du "repoussé'.
 Le "repoussé" est un procédé qui consiste à mouler des feuilles de cuivre légères en les martelant sur un cadre en bois. Une fois moulées, ces feuilles seraient attachées les unes aux autres à l'aide de barres d'armature. Enfin, Viollet-le-Duc a aidé Bartholdi à concevoir le flambeau de Miss Liberty et le système de soutien de son bras.
       Gustave Eiffel (1832 - 1923), Ingénieur et industriel centralien.
 Remplace Viollet-le-Duc, décédé en 1879. Crée la structure interne de la statue de la liberté en conservant la technique du repoussé de son prédécesseur, mais allège la structure interne de la statue.
Il connu, évidemment, pour être le concepteur de la tour qui porte son nom.
        Le chantier - 1875 - 1884: 9 ans de travail, 350 employés
Dès la campagne de financement terminée en France, les travaux démarrent pour Bartholdi le sculpteur, et Viollet-le-Duc, puis Eiffel. Il s'agit bien de deux chantiers différents, pour deux corps de métiers différents, puisque deux défis techniques sont a relever: mettre en forme et créer une ossature interne à la statue.
 La statue de la liberté, c'est: une ossature en fer forgé, autour de laquelle sont fixées à l'aide de rivets, des feuilles de cuivre martelé de 2,3 mm d'épaisseur. Un jeu de mécano géant de 350 feuilles de cuivre . Les mensurations de Lady Liberty: 88 tonnes de cuivre, 130 tonnes de fer forgés, 46,05 mètres de haut. Le bras droit levé vers le ciel fait 12,80 mètres, le visage 3,05 mètres. Le grand ongle de son doigt de pied mesure 65 cm, et son index 2,44 mètres. La main mesure 5 mètres.
Un chantier de 8 ans, 350 ouvriers et employés, pour un coût de 600 000 francs de l'époque !
 Le cuivre de la statue est Norvégien
En 1865, un minerai de cuivre riche a été découvert à Grønnevik, Visnes, en Norvège, sur le côté Ouest de l'île de Karmoy. La mine appartenait à Charles de France, un français. De 1865 à 1895, la mine fut excavée jusqu'à une profondeur de 730 m sous le niveau de la mer, pour une production de 1,8 millions tonnes de minerai de cuivre extraits. Au cours de ces années jusqu'à 70% des exportations de cuivre Norvégien provenait de Visnes, qui à cette époque était l'une des plus grande mines d'Europe du Nord. 
Le musée minier de Visnes expose une copie de la statue de la Liberté.
Le modèle de la statue serait New Yorkaise
Il a souvent été évoqué que la mère de Bartholdi aurait servi de modèle pour le visage de la statue de la liberté. Plusieurs pistes ont été évoquées sans certitudes, et durant des décennies on s'était demandé qui était le modèle de la statue ? Le mystère est resté entier jusqu'à tout récemment, en 2013 ! Ce serait Sarah Salmon, une New Yorkaise que Bartholdi aurait rencontré en 1875 à New York ! Quand il l'aurait vue, il aurait eu un choc en réalisant qu'elle avait tout de la sévérité et de la droiture qu'il recherchait. (Source de la photo de Sarah Salmon: L'est républicain)
le chantier de BARTHOLDI: LA sulpture EXTERNE DANS LES ATELIERS GAdGET-GAUTHIER
L'atelier de Bartholdi se trouvait rue de Chazelles, à Paris. Il s'agit de l'atelier Gadget -Gauthier (tous deux respectivement architecte et ingénieur). Ils sont spécialisés dans travaux d'art en plomb et en cuivre. L'atelier embauche 300 à 350 personnes.
ETAPE 1:
Agrandir le modèle de départ et préparer les moules
Bartholdi réalise plusieurs miniatures qui serviraient de modèle étalon au moulage final. L'agrandissement était difficilement réalisable en une seule fois. Il en fait plusieurs, passant progressivement de 1,20 mètre à 8,50 mètres. Le dernier modèle, en plâtre, était une réduction au 1/4 de la statue, qui a été utilisé ensuite pour réaliser le modèle final de 45 mètres de haut. 
Ce dernier modèle, déjà très imposant, a été découpé en 12 morceaux, pour être ensuite reconstitué un à un, en cuivre.
Pour que les proportions restent exactes après agrandissement, Bartholdi identifia 9000 points de mesures entre son modèle et l'agrandissement final, qu'il ajustait au fur et à mesure de l'avancée des travaux.
Pour arriver au découpage définitif, il utilisa la méthode de copie par carreaux. Le modèle au 1/4 a été divisé en sections, elles même reproduites et agrandies ensuite.
Pour se repérer, avec un socle carré 4 fois plus grand que celui sur lequel reposait le modèle au 1/4, il reporta très exactement tous les aplombs verticaux de la statue, repérés au fil à plomb. C'est une méthode qui servait aussi à réaliser les lignes de niveau sur les cartes géographiques.
   Bartholdi utilisa une méthode fastidieuse, originale, mais efficace ! Pour résumer:
"Pour chacune des pièces du modèle, il fit fabriquer une structure en bois se rapprochant de ce qu'il devait obtenir, puis il faisait enduire de plâtre cette structure. Il travaillait le plâtre jusqu'à ce que ses points de mesure correspondent parfaitement aux sections mesurées précédemment, puis il faisait fabriquer la même forme mais en bois, une matière bien plus solide que le plâtre. Une fois le modèle en bois créé, les ouvriers n'avaient plus qu'à y marteler les plaques de cuivre qui prenaient alors la forme voulue. " (source du texte: merveilles-du-monde.com)
Et tout ça, reproduit 350 fois pour 350 pièces...
s'il n'y avait pas de casse ou de raté. Et il y en a eu, notamment la main tenant la plaque dont le plâtre a cassé.
ETAPE 2:
Fabrication du moule définitif
Comme le décrit très bien "merveilles-du-monde.com": "Cette image montre la structure en bois à base de tasseaux servant au moulage en plâtre de la main de la statue, celle qui tient la tablette. Lorsque chaque élément était fini, le plâtre était brisé, l'ossature en bois était détruite et les tasseaux servaient pour monter la partie suivante." 
   "Plus le travail avançait, plus il fallait de la place. L'atelier a toujours été assez grand pour accueillir à la fois les plaques de cuivre non travaillées, les pièces finies en attente de pose, la structure finale montée partiellement, et les tables de travail des ouvriers. L'organisation était assez stricte."
          "Le travail nécessitait l'intervention de plâtrier qui recouvrait la structure d'une grande quantité de plâtre. La couche devait être assez solide pour permettre des mesures mais il était inutile qu'elle le soit trop : Elle alourdissait l'ensemble et la fragilisait. Le travail du plâtre était essentiel. Une fois solidifié il était poncé, réduit, modelé jusqu'à ce que chacun des points des sections correspondent parfaitement aux mesures du modèle. L'utilisation du fil à plomb était primordiale, ce travail de précision étant probablement le plus important. Chaque tête de clou ou point marqué nécessitait 6 mesures, une par dimension pour le modèle, une autre par dimension pour la réplique agrandie, sans compter les mesures de vérification. Les parties ayant approximativement 3m40 de hauteur et dans chaque partie comptons 300 grands points et plus de 1200 points secondaires, chaque partie nécessitait donc plus de 9000 mesures, ce qui est quand même phénoménal" .
L'atelier Gadget - Gauthier est devenu une attraction touristique locale. Les gens se pressaient pour aller voir comment était construite la fameuse statue. (tableau de Victor Dargaud - 1884)
ETAPE 3:
Fabrication du gabarit en bois
"Le modèle en plâtre terminé les ouvriers intervenaient pour la construction d'un gabarit en bois, reproduction fidèle du modèle en plâtre. Le modèle en plâtre n'avait pas d'autres fonctions que de servir à la réalisation du gabarit en bois, qui devait être totalement identique. Cette partie était plutôt longue à faire et consommait beaucoup de bois. Les charpentiers travaillaient les formes jusqu'à ce que le gabarit soit jugé suffisamment proche du modèle par Bartholdi. C'était un travail de menuiserie compliqué présentant des difficultés analogues à celles que l'on rencontre dans l'étude des moules de fonderie."
ETAPE 4:
Martelage du cuivre sur les gabarits en bois
  "Vient ensuite la phase de façonnage des plaques de cuivre. Ces plaques mesurent de 1 à 3 mètres carrés, on ne pouvait pas en trouver de plus de 1m40 de large. Elles sont travaillées en force par martelage sur le gabarit en bois. Au total la statue pèse 88 tonnes et se compose de 300 plaques. Les plaques étaient amenées sur le gabarit, modelées par pression au levier ou martelées au maillet de bois, puis revenaient sur d'immenses tables de travail pour être affinées avant de revenir sur le gabarit pour savoir si l'affinage était correct. La finition était faite sur les tables par battage au petit marteau et au refouloir. Pour les morceaux ayant des formes très prononcées les plaques de cuivre étaient chauffées un peu pour faciliter le martelage, devenant ainsi plus malléables. Les plaques vraiment difficile à exécuter étaient passées au feu de forge et elles étaient brasées au chalumeau." (source du texte: merveilles-du-monde.com)
   "L'avant dernière phase était celle de la vérification. Avant de se débarrasser d'un modèle en plâtre Bartholdi faisait verser du plomb sur le plâtre. Le plomb est extrêmement malléable, il était facile de l'étaler sur toute la forme et d'en tirer un modèle. Ce modèle en plomb était superposé aux plaques de cuivre qui devaient en épouser parfaitement les formes." (source du texte: merveilles-du-monde.com)
ETAPE 5:
Assemblage des pièces de cuivre et solidification de l'ensemble
    Chaque morceau de la statue était stockée dans la cours de l'atelier. Les deux premiers morceaux étaient la torche et la tête, pour que le public comprenne clairement l'avancée des travaux, ces morceaux ont été exposés. La torche aux USA en 1876, et la tête à Paris au champ de Mars en 1878. Ces expositions ont eu un franc succès, et ont facilité l'obtention des financements manquants. Bartholdi commença l'assemblage dès que la charpente, réalisée par Gustave Eiffel et sont équipe, fût prête, jusqu'à une certaine hauteur. L'assemblage "test" en France, commença en 1882 pour se terminer en 1884.
             L'assemblage des plaques de cuivre a dû être fait deux fois.
Une première fois lors du montage "test", à Paris,
une seconde, définitive, à New-York.
"Bien sûr il était hors de question d'abîmer les plaques de cuivre lors du montage-démontage parisien avant de les envoyer aux Etats-Unis. On a donc utilisé des simples vis pour l'assemblage initiale, vis qui ont été remplacé lors du montage définitif par des rivets de 5mm d'épaisseur distants les uns des autres de 25mm. Comme les pièces sont juxtaposées en biseau il devient impossible de distinguer les jonctions, même à faible distance, et la statue paraît avoir été montée en un seul morceau." 
(source du texte: merveilles-du-monde.com, photo de gauche: photo personnelle prise au musée de la statue -NYC, et photo de droite: maquette du musée des arts et métiers - Paris)
"En parlant de juxtaposition, il faut savoir que les plaques ne faisant que 2,3mm d'épaisseur, elles faisaient en vérité que 1,2 sur les bords, pour permettre leurs imbrications. Le bord, c'était quand même 30cm, ce qui fait beaucoup. Voici le schéma explicatif de l'assemblage de deux plaques de cuivre." (photo: musée de la statue de la Liberté - NYC)
   Pour rigidifier et solidifier l'ensemble, des attèles métalliques ont été vissées à l'intérieur de la structure, en épousant parfaitement les plis formés par la statue.
On voit ici un membre de l'équipe de rénovation de la statue de la Liberté en 1986. 
       1879 - 1885: la charpente eiffel:
Le squelette interne de la statue, un travail complexe
Objectif principal: faire en sorte que la statue résiste à n'importe quelle condition climatique.
En 1879, L'architecte chargé de la charpente interne de la statue, Eugène Viollet-le-Duc décède subitement, et est remplacé par Gustave Eiffel.  Eiffel est un ingénieur et un industriel très actif: il dirige simultanément plusieurs projets de construction, et travaille alors sur la conception des ponts de Viana et de Beira Alta au Portugal. Lorsqu'il repris en main la conception de la charpente de la statue de la liberté, il changea les plans de Viollet-le-Duc:  Il allégea la structure interne de la statue en supprimant les caissons centraux remplis de sable qui devait servir de colonne de soutien, rattachés à des poutrelles métalliques.
Eiffel est un expert dans le travail du fer forgé. Sa spécialité ? Abandonner les structures lourdes, massives et soutenues par pilier central.
Il a réalisé des ponts gigantesques d'une seule portée, sans piliers centraux, en reportant les forces sur les piles naturelles.  Il utilisait des poutrelles légères, percées de larges trous triangulaires au travers desquels le vent passait sans mettre en danger le pont. 
La structure a été faite dans les ateliers Gustave Eiffel, à Levallois Perret, et dans le XVIIe arrondissement de Paris, là où se montaient les pièces de cuivre.
  "Toutefois, son travail sur la statue de la Liberté le change de ses habitudes: Il doit pour la première fois tenir compte de la structure en cuivre de la statue, et du fait que le vent est très faible à l'intérieur de celle-ci, et fort à l'extérieur (calculs avec vents sur la face, en biais, et sur les côtés). L'autres contrainte a été de trouver une charpente qui supporte le poids de l'ensemble.
Mais le plus compliqué a sans doute été de trouver un armature qui soit assez résistante pour tenir le bras et la torche de la statue. Ses capacités de calculs de résistance physique et d'aéro-dynamisme ont été rudement mises à l'épreuve. Cette partie a dû être retravaillée, les premiers résultats étant peu concluants." (source: Merveilles-du-monde. com)
 "Du coup Eiffel jugea bon de construire sa charpente autour d'un pylône central en fer autour duquel tourne un escalier en colimaçon. De ce pylône partent des poutrelles principales, horizontalement, poutrelles qui permettent la fixation d'autres poutrelles plus légères. Tout au bout de chacune d'elle l'ingénieur fixa des pièces de fer pouvant légèrement coulisser sur les poutrelles secondaires. Ces pièces étaient dotées d'une certaine élasticité, et c'est cette élasticité qui confère à la statue de la Liberté la possibilité de légèrement bouger face à de forts vents. " (texte: www.les-merveilles-du-monde.com)
On voit sur les photos ci-dessus la charpente interne de la statue, avec le montage progressif des pièces de cuivre (à gauche: maquette de l'armature interne de la statue, à droite: photos du montage test à Paris) - (source des photos: Musée de la statue - NYC)
1884: fin du chantier - exposition et compte a rebours avant le transport
   Début 1884, Bartholdi informa sont correspondant américain que la statue était terminée, mais qu'il souhaitait qu'elle reste exposée à Paris jusqu'au 04 juillet 1884, pour que le public puisse voir le monument.
De plus en plus de visiteurs sont venus sur place au fur et à mesure que la date du démontage approchait. Il faut bien imaginer qu'à cette époque, la statue était le bâtiment le plus haut de Paris.
Elle avait dominé le paysage parisien pendant plusieurs années, et les parisiens, qui avaient suivi toutes les étapes de sa conception, s'y étaient attachés. Les gens venaient en masse pour venir l'admirer, monter à l'intérieur jusqu'à la torche ou la tête.
C'était vraiment l'attraction locale à grand succès.
Elle était une vraie star: une prouesse technique et d'une taille atypique.
Avec des 46 mètres de haut, elle dominait le paysage parisien.
    D'abord visitée par les personnages officiels et importants (notamment Jules Grévy, alors Président de la République, et Victor Hugo - pour sa dernière sortie), c'est rapidement tout le peuple de Paris qui se pressait dans les quartiers Nords de la capitale. Tous voulaient voir ce don de la France aux Etats Unis, et au fil du temps, de nombreuses voix se sont élevées pour que la statue reste à Paris. Mais voilà, une promesse reste une promesse. En signe de reconnaissance, les Etats Unis offrirons plus tard une réplique de la statue à la ville de Paris. Cette statue, placée sur l'Ile aux Cygnes, fait aujourd'hui face à sa grande soeur.
 4 juillet 1884:
Le don est officialisé en "grandes pompes"
 Une cérémonie officielle eu lieu le dernier jour de l'exposition, le 04 juillet 1884 (le 4 juillet est "independance day" aux USA) pour officialiser le don de la France aux Etats Unis, en présence de l'ambassadeur américain.
    Je vous parlerai un peu plus loin du démontage et du transport. Mais avant, passons de l'autre côté de l'Atltantique...
  Pendant ce temps là, aux USA...
       Et pendant ce temps, là, aux USA...
Episode 2: Construction du piédestal de la Statue de la Liberté aux USA
histoire d'un chantier extraordinaire
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grenobleagglo · 7 years
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Les 12 visages qui vont changer l’agglo : avant de présenter chaque personne de façon détaillée, trois préalables s’imposent. D’abord, il y avait matière à faire figurer bien plus que 12 visages féminins qui vont faire l’agglo de demain en cette Journée de la Femme. Mais un choix s’imposait. D’autres noms sont ajoutés dans l’article. Ensuite, alors qu’il y a manifestement tant de talents féminins dans l’agglo, que de responsabilités symboliques n’ont jamais été occupées localement par des femmes : Préfet, Maire de Grenoble ou d’une ville de la 1ère couronne, Président de la CCIG, Présidence de l’agglo (SIEAPARG Ou METRO) ... Irréel. Jamais dans toute l’histoire de chacune de ces institutions, une femme n’a été ici au pouvoir !. Enfin, et les législatives 2017 l’ont montré, avec l’actuel mandat, c’est la fin d’un système politique. Par conséquent, dans le titre de cet article, volontairement, nous avons choisi la mention “vont” et non pas “peuvent” car une réelle rupture est désormais inscrite dans les tendances. Et aussi bien préciser que la liste ci-dessous ne comporte pas d’ordre hiérarchique. C’est un ordre purement aléatoire.
Le premier visage c’est celui de Karine Maurinaux, élue personnalité de l’année pour le Département de l’Isère en 2016 et infligeant alors à ses concurrents une défaite sévère y compris pour le Sénateur Savin pourtant alors porté par la mode Fillon qu’il a toujours soutenu très fidèlement. Karine Maurinaux, c’est la seule qui, en cette période d’indifférence croissante, est parvenue avec son équipe à rassembler en diverses réunions entre 800 et 1 200 personnes lors de réunions publiques. Son association instruit avec méthode et détermination une procédure judiciaire à venir sur la crise sanitaire de l’eau. Son entrée dans la Métro serait un séisme fracassant. Les Institutions locales ne changeront qu’à la condition de compter en leur sein des rebelles de ce tempérament.
Manon Bossy, c’est le visage du commerce indépendant du centre ville de Grenoble. Aujourd’hui, pour apprécier la situation du commerce du centre ville de Grenoble, on n’y comprend plus rien. Les commerçants se plaignent. La Chambre de Commerce se félicite. Manon Bossy c’est le visage moderne de la tradition. Sa famille est présente de
 longue date. Manon Bossy donne un visage frais, neuf à toute son activité. Elle innove, maîtrise à merveille les réseaux sociaux. C’est le visage entreprenant souriant qui peut réconcilier avec le commerce de Grenoble. 
Soukaïna Larabi, c’est la gauche moderne. Lors des législatives 2017, la voir faire les allées avec ses chaussures sportives à trois bandes, sympa, amicale, proche, c’est un talent électoral qui va beaucoup compter. Elle a effectué un “tour de chauffe” mais son poids politique dans les quartiers Sud s’annonce considérable car elle a une qualité majeure : elle est crédible à leurs yeux. Cette gauche comme Céline Deslattes c’est celle qui donne une sensibilité qui conduit à voter. Or, en cette période d’abstention, cette qualité compte plus que jamais.
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Eve Moulinier, c’est le poids classique de la presse. En préalable, il faut préciser que nous apportons nos appréciations sur deux journalistes dans ce tableau avec l’impartialité la plus totale car le Club 20 depuis mars 2014 n’a jamais transmis un seul communiqué de presse ou sollicité un quelconque point de presse. La presse grenobloise a la chance d’être diverse avec des talents professionnels incontestables (TéléGrenoble, Les Affiches, Le Dauphiné, FR3 Alpes, France Bleu Isère ...et bien entendu Le Dauphiné Libéré). C’est l’une des caractéristiques positives de la Capitale du Dauphiné. Dans ce contexte, Eve Mounier incarne un professionnalisme unanimement reconnu. Du tempérament. De l’exigence. Avec un tel regard, les campagnes électorales vivent des rebonds majeurs et ne sont jamais de mornes plaines.
Odile Barnola, la directrice de cabinet du maire de Grenoble. Pour un sortant, chaque nouveau mandat demande de redéfinir l’équilibre. Pour Eric Piolle, ce nouveau mandat sera le test du curseur entre les modérés et les dogmatiques. L’un des griefs majeurs effectués à destination de l’équipe sortante c’est “ils ne sont sympathiques qu’à la condition que l’on soit d’accord avec eux”. C’est un grief sérieux. Il faudra donc trouver les visages d’un nouvel équilibre. 
Aurore Trignat : l’iséroise de confiance de Laurent Wauquiez. Elle est brillante, bosseuse, elle rencontre Laurent Wauquiez à Sciences Po Paris après son diplôme de l’Ecole Supérieure de Commerce d’Audencia Nantes. En Isère, à la différence de l’Ain ou de la Drôme, Laurent Wauquiez sait qu’il n’a personne de confiance en dehors d’Aurore Trignat qui est dans son Cabinet à Lyon. Laurent Wauquiez a choisi manifestement l’indifférence face aux isérois surtout les plus critiques. Ne pas les victimiser. Surtout ne pas donner d’importance aux isérois. Mais les municipales 2020 seront l’occasion de changer la donne. A ce moment là, le regard d’Aurore Trignat comptera auprès d’un chef de parti.
Aline Kozma, Pascale Modelski, Nathalie Benhamou : ellesmarchent38 mais aussi le Cercle du Sud Grenoblois. Il y a un an, à l’occasion de la journée de la femme, elles s’engageaient aux côtés d’Emmanuel Macron. Depuis cette date, elles avancent avec méthode. Réussissant des opérations thématiques et s’inscrivant désormais comme incontournables dans le paysage politique local. Le Cercle du Sud Grenoblois est une initiative atypique qui va compter en mars 2020 sur de nombreuses Communes où des noms de candidates commencent à circuler comme ceux de professionnelles libérales à Varces ou Le Gua pour conduire des listes d’union sur des enjeux locaux et pour une nouvelle Métro. Sur Grenoble, outre Me Modelski, elles peuvent également compter sur une personnalité très dynamique et une remarquable communicante avec Cécile Prost. 
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Elisa Martin ou le poids de la composante mélenchoniste dans l’agglo : l’un des tournants dans l’agglo sera la définition par la gauche de son périmètre local de rassemblement. Or pour clarifier ce choix, il faudra pour le PS local et encore plus pour des électeurs PS qui ont voté pour Macron indiquer clairement les relations avec le parti de JL Mélenchon dont on entend régulièrement ce qu’il peut penser du PS et pire encore d’ ... Emmanuel Macron. Ce sera un tournant important sur le chemin de 2020.
Emilie Chalas ou la définition du nouveau rôle des députés : dans beaucoup de commentaires, on est passé d’un extrême à l’autre : de la fonction du tout puissante à la ... négation. Comme toujours la réalité est ailleurs. Sans fonction à la tête d’une collectivité locale, le député n’a plus le même poids. Mais il demeure un influenceur certain. La preuve : si Emilie Chalas apportait publiquement son soutien à Stéphane Gemmani dès les prochains jours dans la course à la municipale de Grenoble, la donne serait impactée sérieusement.
Pauline Alleau : pendant la campagne électorale tout particulièrement, la place des débats TV ou radios devient de plus en plus forte. Le débat vit par sa retransmission en live. C’est la force du direct. Le coup de poing de l’image de l’immédiateté. Pauline Alleau, comme elle a pu le montrer déjà à plusieurs reprises, c’est la force de questions très punchies avec le sourire le plus ... accueillant. Le profil qui peut faire chuter lors d’un débat.
Carole Gérard ou la force de la société civile : chaque campagne est l’occasion de l’éclosion de talents totalement imprévisibles. En 2014, ce fut le cas pour plusieurs candidates. Carole Gérard appartenant à ces talents les représente aujourd’hui.
Et enfin, Claudie Haigneré : c’est la symbole du parachutage possible. En 2001, son nom avait beaucoup été évoqué. Si les politiques locaux de droite avaient été alors plus positifs, le pas aurait probablement été effectué et beaucoup de choses auraient changé. Mais les politiques locaux de droite voulaient d’abord préserver leur fonds de commerce local fut-il pour plusieurs d’entre eux celui de considérer que le succès peut consister dans la fonction d’éternel ... opposant. Ce profil est probablement passé. Mais le choix du parachutage n’est pas exclu surtout si le parti présidentiel ou la droite donnent le sentiment de faire réchauffer des divisions locales éternelles donc dédiant à l’échec. 
08/03/2018
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