#avec une énorme pneumonie
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god i wish these adults knew how to take care of these poor boys
#me soup#quelle horreur de vivre dans la honte et la colère et les cris#on était si heureux pendant quelques minutes#on peut le faire mais c'est si dur san encouragements sans sympathie sans compassion#oh jme tue à la tache comme di t'a femme le faisait pas pendant des années et des années sans ton aide#tu fais son métier de vie celle que tu lui a arraché pendant un jour et t'es accablé par les responsabilités#tu m'étonnes quelle rst malade#la meuf faisait tous tous tous dans la maison#avec une énorme pneumonie#et toi en bonne santé tu te sens débordé#sale homme faible et colérique#ptn j'en peu plus#mom im tired
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''La liberté devient la règle, MAIS...''
Conférence de presse du premier sinistre (car comment éviter ce mauvais jeu de mot ?) : l'homme suinte l'ennui. Sa fausse modestie est une fatuité sans limite. Si on va au fond des choses, elle est à l'image de notre administration –dont il est un mannequin ! Exigeant pour les autres, méprisant pour ses semblables, sûr de son bon droit, de sa supériorité, du bien-fondé de chacun des mots qui tombent de sa bouche et ne peuvent (il le sent, ça se sent !) que susciter l'admiration des foules !
Le rituel est immuable, et le plan du ''numéro de déséquilibriste'' connu d'avance : reprendre tout l'historique à chaque fois, surtout si ça n'apporte rien : il est fondamental, voyez-vous, de faire croire qu'il y a cohérence, vision, homogénéité et persistance... au point que même le hasard devient la traduction dans les faits d'un plan organisé. C'est pitoyable, une telle puérilité à ce niveau de responsabilités ! Immédiatement après, c’est le chapitre ''remerciements'' : tout est bon pour tenter de reconquérir des électeurs, maintenant que la date des élections a été refixée ! C'est interminable, et chaque ministre va ajouter les siens... C’est à mourir d'ennui. Vient enfin ce pour quoi on s'était massé devant nos postes : les nouvelles. Ah ! Comme c'est difficile de donner une bonne nouvelle ! On sent que ça lui fait mal, qu'on lui arrache une partie du pouvoir gigantesque et immérité qu'il s'est arrogé...
Le commun des mortels, vous et moi, ne réalisons pas à quel point le scandale du sang contaminé a pu créer de ravages dans la classe politique. Nous avons devant nous un homme littéralement terrorisé qu'on puisse un jour lui reprocher d'avoir pris une décision ! Il est l’illustration-même de ce que peut donner l’absurde principe de précaution poussé à la caricature. Il passe son temps à rappeler que toutes les décisions ont été prises par Pierre, Jacques, ou Sébastien, par ''Monsieur le ministre des solidarités et de la santé'', par ''Monsieur le ministre de l'Education nationale'', par le professeur Delfraissy bla bla bla... (moi, je ne me vanterais pas d'une référence aussi peu reluisante, mais au fond, chacun fait comme il veut.).
A sa décharge, il faut reconnaître qu'il n'est pas facile de dire, devant la foule immense des téléspectateurs : ''On a eu tout faux. On a paniqué. Notre manque de ''vista'' était responsable de tout... alors on a fait n'importe quoi. On a compris que tous nos discours étaient biaisés et toutes nos mesures surdimensionnées, souvent inutiles, parfois contre-productives ! Mais tout ce cirque est fini. On vous demande pardon de vous avoir confinés pour rien et d'avoir foutu par terre toute notre économie... On va essayer de gérer un peu moins mal la vraie crise, celle qui vient, financière et économique, celle qui va nous exploser à la gueule vers la fin de l'été (NDLR - six mois après le pic, disent tous les auteurs), et qui est due, celle-là, aux conséquences de notre nullité à gérer la précédente... qui, en fait, n'en était pas une. Il n'y a jamais eu de risque de ''deuxième vague'', et vous êtes donc libres, sans bémols, sans réserve, sans ''mais..'' Et... encore une fois : ''Pardon'' !
Le monde était entré dans une période de grands vents et de menaces sérieuses. Tous les leaders ont cru voir là une chance unique que tout le monde se mette à regarder ailleurs... en croisant les doigts pour que, après cette tempête, les difficultés politiques et économiques se soient calmées. Ils ont tenté, tous autant qu'ils sont, de nous faire croire que ce coronavirus était comparable à la grande peste de 1538, à la grippe espagnole de 1916-1919, ou au choléra de 1830. Perdu : c'était plus proche d'une bonne grippe annuelle (plus de décès qu'en mai 2019, mais moins qu'en mai 2018, par exemple) Regardons les chiffres, comme nous le recommandons ici depuis fin février : 350 à 400 000 morts dans le monde entier... 30 000 en France... Tous ces drames, individuellement insupportables, sont statistiquement à peine visibles, sur les courbes donnant les décès annuels.
On nous a menacés (et on continue de le faire !) d'une ''seconde vague'' dont personne n'a jamais trouvé la trace. On nous a menti sur à peu près tous les sujets, à coup d'arguments soi-disant scientifiques ''sortis'' d'autorités qui n'avaient aucune compétence en dehors de leur spécialité (et encore ! Le rescapé que je suis de 2 cancers, de plusieurs accidents et de nombreux autres énormes pépins de santé dont chacun m'a mis face à face avec ma propre mort... sait ce que vaut réellement la majorité de ces ''pontes''. J'ai autant de récits précis et circonstanciés que vous voulez, avec références, dates, noms. Et aussi -j'y tiens- quelques cas qui ont forcé mon admiration et ma reconnaissance : j’ai vu aussi de vrais grands hommes !)
Mais personne ne nous a dit que les pathologistes italiens (pas moins bons que nos ''experts'', mais ayant une ''longueur d'avance''), sont arrivés, après l'autopsie de 50 morts par coronavirus, à la conclusion que le covid-19 est ''victime'' d'une grave erreur de diagnostic physiopathologique : ce n'est pas une ''pneumonie" mais une maladie du sang, et tous les systèmes d'assistance respiratoire sont donc inutiles, puisque le virus non seulement tue les pneumocytes de ce type, mais il utilise la tempête inflammatoire pour créer une thrombose vasculaire endothéliale (les médecins parlent d'une coagulation intravasculaire disséminée).(NDLR - J'ai découvert hier cette information récente, dans l'AFP (in ''Fact finding AFP''). '
‘’Comme dans la coagulation intravasculaire disséminée, continue le communiqué, le poumon est le plus touché car il est le plus enflammé, mais il y a aussi une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral et de nombreuses autres maladies thromboemboliques''. Dans l'urgence, les protocoles se sont concentrés sur les thérapies anti-inflammatoires et anti-coagulantes, et ont laissé les thérapies antivirales, pour eux inutiles... ce qui explique le faible taux de mortalité du Maroc (moins de 200 morts pour une population égale à la moitié de la population française) qui avait choisi dès ''J zéro'' les protocoles du Pr Raoult, aujourd'hui interdits... puisqu'il semblerait de plus en plus qu'ils étaient les seuls efficaces. A vérifier, bien entendu. Mais sachant cela, même si ça n'est pas encore passé par les fourches caudines des ''Experts'' qui bloquent tout ce qui ne vient pas d’eux, le discours d'aujourd'hui m'a paru complètement surréaliste. Nous en reparlons... après le pont de la Pentecôte : espérons que l'Esprit Saint nous éclairera !
H-Cl.
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I love vinyle #863 Béla Bartók - Quatuors n°5 & 6 - Quatuor Végh
Quatuor n°5, 1934 Henry Barraud, sur lequel je m'appuie (Regards sur la musique du 13 & 20.12.1981) voit dans ce quatuor une forte influence Beethovénienne (fugue du Quatuor 17, pour le 1er adagio et Quatuor 15 pour l'Allegro).Mais je laisse l'analyse musicale aux professionnels et j'invite juste à écouter ces deux très beaux quatuors dans cette interprétation idéale. On a prétendu qu’ils marquaient une rupture dans la musique de Bartók et j’aimerais essayer ici de comprendre ce qui s’est passé lors de son exil new-yorkais.
Quatuor n°6, 1939 Ecrit juste avant l'exil à New York, on le décrit comme ironique et désespéré, presque prémonitoire. En 1939, à Paris, Bartók prévient les français : pas d'arrangement avec l'Allemagne, ne tombez pas dans ce piège. Les concessions que font certains pays à Hitler le désespèrent. Il faudrait partir très loin. Mais où ? Peu après la déclaration de guerre, le compositeur (en octobre 40) choisit de quitter la Hongrie et se décide pour New York. Mais est-ce un choix ?
« Pas moyen de faire autrement, dit-il. « La question (de Beethoven) Muss es Sein, « Le faut-il ? » ne se pose même pas car : « Es muss Sein. » « Il le faut ! »
Quand on parle de son séjour à New York, les mêmes mots reviennent toujours : solitude, ennui, perte de créativité, pauvreté (ce qui est avéré, ceci dit, fallut- il vraiment « quêter pour enterrer Béla Bartók », comme le dit la chanson, c’est moins sûr) et Barraud le souligne : on a peut-être un peu noirci le trait.
Henry Barraud lui-même, Harry Halbreich (dans le texte du disque) ou Pierre Citron (dans son Bartók, Coll. Solfèges) ne cèdent-ils pas à la légende quand ils reprennent cette idée qu'avant son départ pour l'Amérique, Bartók avait un langage plus complexe, plus personnel, et qu'à New York, cherchant le succès auprès du public, il aurait fait des concessions ? Allant jusqu'à fleureter avec un jazz commercial qui aurait dénaturé sa musique ! A cette époque (1943), il compose quand même le génial Concerto pour orchestre qui ne me semble pas si évident que ça et pas tellement dénaturé. Mais suis-je assez musicien pour pouvoir l'affirmer ? Halbreich et Citron sont un peu condescendants avec cette œuvre (« une des plus populaires de Bartók », aahh, donc un peu suspecte ?, « et pas son chef d'œuvre», insiste P. Citron.) Ces auteurs lui reprochent de pas avoir créé une œuvre plus savante, mais ils oublient peut-être un peu vite que le rôle initial du Concerto, en général, c’est d’être avant tout démonstratif. Une bagarre soliste-orchestre, avec sa cadence où il doit rayonner comme une diva. On est au théâtre.
Un autre commentaire souvent lu ou entendu : si les musiciens américains l'accueillent à bras ouvert, le public, lui, ne suit pas. Pourtant, dans une lettre, le chef Eugène Ormandy parle d'un grand succès pour le concerto pour violon et souhaite l'interpréter à nouveau, avec comme soliste un ami cher à Bartók : Szigeti.
En 1939 (certes, au début de son séjour) il enregistre Contrastes avec Szigeti et Benny Goodman. Ce dernier affirme :
« Les Contrastes sont une œuvre incroyablement difficile. Je dirais même l'œuvre la plus diabolique de toute la littérature pour clarinette. Je ne sais à combien d'exemplaires se vendra le disque, car les idées développées sont assez éloignées de l'auditoire américain. Mais pour moi cette musique est passionnante. Je crois avoir travaillé plus dur que jamais auparavant. »
Juin 1944 : sonate pour violon, Pierre Citron la décrit comme la seule des oeuvres de l'exil qui soit une parfaite réussite. Menuhin, qui l’a commandée, parle d'un beau succès sur le public d'Alaska. A New York, c'est aussi un triomphe public, mais la presse rejette l'œuvre. La presse, pas le public.
Là encore une contradiction chez ces commentateurs (Halbreich, Citron) : Bartók continue à travailler jusqu'à la fin et il reçoit de nombreuses commandes... Pour quelqu'un boudé par le public, voilà des artistes, éditeurs et directeurs de salles de concerts, bien courageux.
En écoutant des extraits de sa correspondance (Le feuilleton de France Musique - Bela Bartók, l'homme blessé - 1940-1945, 4-4 L'impasse, 06.09.1992), on ne l'entend jamais s'apitoyer sur son sort. Là où on le décrit désespéré, il n'est peut-être que lucide. En 1943, énormes fatigues, on dit qu'il souffre de polycythémie mais les médecins ne savent pas poser un diagnostic précis. On parle de Leucémie. Son déracinement (et la mort récente de sa mère) ne sont peut-être pas étrangers à ces maux. En Juillet 1945, deux mois avant sa mort, il évoque une récente pneumonie avec légèreté, presque en passant : « une belle et coquette espèce de pneumonie (attrapée) en Mars. » Les nouvelles venant de Hongrie et de sa famille, en revanche, l'inquiètent. Mais il se réjouit de la venue d'une amie à New York. Il s'éteint deux mois plus tard.
A l'écoute de tous ces documents, j'ai du mal à me faire une idée précise du Bartók new-yorkais. Je sens en lui une force vitale qui balaye allègrement le tableau tragique qu'on a fait de son séjour américain. Il y a sans doute chez lui une forme d'élégance qui l'empêche de se plaindre. Ainsi qu’une fierté qui le pousse à refuser tout argent qui ne viendrait pas de son travail direct. Certes, après le Concerto pour orchestre, il ne compose plus qu'une œuvre par an, mais ce que je veux dire c'est que : s'il s'était installé à Madrid, à Lisbonne, ou à Mexico, son destin aurait sans doute été le même. Et je suis sans doute un béotien mais encore une fois je ne pas trouve ses oeuvres d'exil si « dénaturées. »
Rêvons un peu. Sa dernière adresse : Apt 5-03. 89 Riverside Drive, Saranac lake, New York. Son numéro téléphone : Columbus 5-77-50. Saranac lake : on peut voir l'endroit sur Google Earth. Le numéro de téléphone me fait rêver. On le croirait sorti d'un roman de Modiano. Au détour d'une promenade qui nous pousserait un peu plus loin que d'habitude, on aimerait tomber sur une de ces étranges cabines rouges, surgie du passé, ou d'un épisode de Doctor Who, y rentrer, décrocher, et demander à l'opératrice : Columbus 5-77-50. Si après quelques sonneries dans le vide quelqu'un répond avec un fort accent hongrois : « Yes, Béla Bartók... », se présenter et lui demander dans un anglais de cuisine :
- Comment ça va ? - Depuis le 26 septembre 1945 ? Pas très bien. Oh, je ne m'inquiète pas pour moi. C'est la Hongrie qui m'inquiète. - La Hongrie de 1945 ? - Celle de 2020 aussi. Une autre chose m'inquiète... - ... - Ici, je n’ai pas toutes les infos. Est-ce qu'on écoute encore ma musique ? - Je suis en train de l'écouter en écrivant ces lignes. - Me voilà rassuré. La voix de l'opératrice nous interrompt : - En parlant de lignes, la vôtre va couper. Vous n'avez plus de crédit.
Et ça coupe, effectivement. Zut, pas le temps de lui demander si New York c'était vraiment l'enfer et s'il a bel et bien altéré sa musique pour plaire au public... Tant pis pour la légende, on fera avec. Es muss Sein.
Liens vidéos, Quatuor Végh, Sando Végh, Sandor Zöldy, Georges Janzer, 1972 :
String Quartet No. 5, Sz. 102: I. Allegro https://youtu.be/eCe8CeFvyuU
Quatuor No. 5, Sz. 102: II. Adagio molto https://youtu.be/yGV3-k4U0WM
Quatuor No. 5, Sz. 102: III. Scherzo https://youtu.be/lrs9aMfpKzo
Quatuor No. 5, Sz. 102: IV. Andante https://youtu.be/O7RYylWIf1g
Quatuor No. 5, Sz. 102: V. Finale https://youtu.be/UZ2e-p221AI
Quatuor No. 6, Sz. 114: I. Mesto - Piu mosso, pesante https://youtu.be/WpoHUIsPqZo
Quatuor No. 6, Sz. 114: II. Mesto - Marcia https://youtu.be/dshUVl9a3cA
Quatuor No. 6, Sz. 114: III. Mesto - Burletta https://youtu.be/hJ1K3tLVQq0
Quatuor No. 6, Sz. 114: IV. Mesto https://youtu.be/1_zhEowvkwc
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Le Dr Carl Sagan a été l'un des plus grands scientifiques à tenter de combler le fossé entre la science dure et la compréhension du grand public. Dans le processus, son enthousiasme personnel pour la merveille de la science est devenu évident pour tous. Il a également compris que la science pouvait être détournée et que les normes de preuve les plus élevées étaient requises lorsque des affirmations fantastiques étaient faites.
En quelques mois à peine, le monde est passé d'une société fonctionnant normalement à une société de panique et de chaos extrêmes (peut-être que The Twilight Zone n'aurait pas pu concevoir cela à un tel degré). Nous avons vu les fondements mêmes de l'existence humaine fissurés, certains pourraient dire désintégrés. Il y a eu panique et hystérie induites, désintégration culturelle et sociale, censure, détournement politique, effondrement et difficultés économiques, imposition de lois dans des sociétés libres engagées au-delà du processus habituel d'élaboration des lois et ressemblant à des régimes totalitaires. En bref, l'existence humaine a été bouleversée. Heureusement, il y a eu quelques zones de bon sens dans le monde, mais bien trop peu.
La panique qui a été induite visait à essayer de convaincre le public que le SRAS-COV-2, que j'appellerai simplement coronavirus, est un virus apocalyptique qui condamnera tous ceux qui l'obtiennent. Cet effort se poursuit à ce jour.
Éviter le virus, ou courir et se cacher, a été le thème principal de l'incitation. Par conséquent, le message est que toutes ces mesures extrêmes sont nécessaires pour sauver les gens des horreurs de la maladie. C'est vraiment une revendication extraordinaire. Alors, où sont les preuves extraordinaires?
Premièrement, il faut remonter le temps AVANT la panique car il semble que la mémoire collective de la société a été perdue.
A. Début et propagation de la pandémie
Récemment, le CDC européen a publié un long rapport mettant à jour la science et ce que nous savons sur ce virus et la maladie. Ils ont rapporté que des études sérologiques ont indiqué que cette pandémie aurait pu commencer dès le début d'octobre 2019.
C'est significatif au-delà des mots.
Bien que l'on ait supposé que cela avait commencé à Wuhan, en Chine, on ne sait toujours pas si c'était le point de départ réel ou le catalyseur de la pandémie. Wuhan est une grande ville métropolitaine de Chine et est le centre de la technologie de pointe, du commerce, des arts, de la science et de la culture. Il a une population d'environ 17 millions de personnes. L'automne dernier, Wuhan était le site de nombreux événements internationaux dans les domaines susmentionnés. Par exemple, Wuhan était le site des Jeux militaires mondiaux (une sorte de Jeux olympiques pour le personnel militaire) qui se sont déroulés pendant une dizaine de jours du 18 au 27 octobre avec plus de 9 000 concurrents de plus de 80 pays. Quelle meilleure opportunité pour la propagation d'un virus?
En outre, l'Asie a accueilli de nombreux événements internationaux l'automne dernier, notamment la Coupe du monde de rugby et le Championnat du monde de handball féminin (tous deux au Japon), les Championnats du monde d'athlétisme à Dubaï et même la PGA a organisé un tournoi en Chine. Incluez les nombreux événements et conférences technologiques, universitaires, culturels et autres qui ont été organisés à Wuhan et vous avez une énorme opportunité d'exporter le virus dans le monde.
Mais vous n'avez même pas besoin de tout cela. Étant donné le grand nombre de vols d'Asie vers toutes les régions du monde qui se produisent (ou ont eu lieu) quotidiennement, et que vous avez des gens de toutes les régions du monde comme porteurs potentiels d'un virus.
Au moment où les chercheurs médicaux en Chine ont commencé à s'en apercevoir, c'était en décembre. Ils ont initialement signalé un groupe de cas de pneumonie d'origine inconnue et ils l'ont finalement retracé à un coronavirus. À ce moment-là, la pandémie était probablement bien en cours dans de nombreux pays mais passait inaperçue. Pourquoi? Les symptômes imitent les autres URI, principalement la grippe et le rhume, mais aussi les infections bactériennes telles que la bronchite ou la sinusite, et étaient traités comme tels. Rappelez-vous, nous sommes toujours dans la période BP (Before Panic).
Au moment où nous terminons 2019 et entrons en 2020, des gens du monde entier souffrent de la maladie. Même le CDC américain a récemment déclaré que ce virus était déjà aux États-Unis au début de janvier 2020 (et très probablement avant). Les gens allaient encore aux concerts et aux événements sportifs; les enfants allaient à l'école; les gens ont socialisé avec d'autres personnes sans peur; et oui, les gens tombaient malades.
Il y avait probablement des cas graves, tout comme la grippe et le rhume, et oui, certaines personnes mouraient de la maladie. N'oubliez pas qu'à cette époque, il n'y avait toujours pas de test pour ce virus. Les personnes qui étaient malades et qui cherchaient une aide médicale recevaient un diagnostic de symptômes et étaient très probablement diagnostiquées pour tout URI comme la grippe, le rhume, la bronchite ou la sinusite.
Où était la preuve extraordinaire? Si c'était vraiment une maladie apocalyptique, nous l'aurions certainement vue à ce moment-là.
À la mi-janvier, les premiers tests étaient disponibles. Le premier test était limité et n'a donc pas été appliqué à la population générale. Aux États-Unis, il s'est concentré sur les voyageurs en provenance de Chine et très rapidement le premier cas confirmé a été trouvé près de Seattle chez une personne qui avait voyagé en Chine pour affaires et est revenue. Ce n'était pas le premier cas aux États-Unis. Ce n'était que le premier cas confirmé par des tests. En fait, peu de temps après, au début de février, certaines maisons de soins infirmiers ont commencé à signaler des problèmes; comment cela pourrait-il être possible? Même ainsi, la panique n'avait pas éclaté. La vie continuait toujours comme d'habitude même si ce virus circulait.
En février, d'autres cas ont été confirmés. Partout dans le monde, les agences de santé, Europe CDC, US CDC, autorités sanitaires australiennes et britanniques, ministère japonais de la Santé, etc. émettaient toutes les mêmes conseils aux gens. Si vous tombez malade, restez à la maison, buvez beaucoup de liquides, reposez-vous et prenez des analgésiques au besoin. Essentiellement, traitez-le comme la grippe. On comprenait déjà qui étaient les groupes à risque - comme la grippe. Le conseil était que si les symptômes s'aggravaient ou si vous commenciez à avoir des problèmes respiratoires, consultez un médecin. Il n'y avait aucun appel pour masquer les gens, seulement pour pratiquer l'étiquette respiratoire courante consistant à bloquer la toux ou les éternuements. Il n'y a pas eu d'appels à la distance physique (et oui, la distance physique est différente de la distance sociale).
Au cours du mois de février, on s'est progressivement rendu compte que nous vivions une pandémie mais qu'il n'y avait toujours aucune preuve extraordinaire de quoi que ce soit de différent d'une pandémie d'URI typique.
Début de panique
Mars 2020 est devenu le tournant entre l'avant et l'après panique. Pourquoi provoquer la panique? Nous avons bien compris le virus et la maladie COVID-19 (notez que le nom est pour Corona Virus Disease-19, c'est-à-dire à partir de 2019, PAS 2020), alors pourquoi maintenant? Y avait-il quelque chose de différent? La réponse est non.
Il est bien connu que la panique et l'anxiété modifient la chimie du cerveau. En fait, la pensée rationnelle diminue rapidement dans un état de panique. Les gouvernements le savent et s'en servent pour contraindre les populations à suivre ce qu'ils pourraient normalement considérer comme une politique douteuse ou mauvaise.
Un exemple récent aux États-Unis vient des attentats du 11 septembre. Le gouvernement a profité de cet horrible événement pour tenter de convaincre les gens que les États-Unis allaient subir des attaques plus ou moins constantes de la part de terroristes. Le Département de la sécurité intérieure a été créé. Vous vous souvenez des codes de couleur d'avertissement émis quotidiennement? Ils ne sont jamais tombés en dessous de «haut» et «élevé». On a dit aux gens que s'ils se rendaient dans les centres commerciaux, les événements sportifs, etc., des hordes de terroristes étaient prêts à venir causer des dégâts.
Ça te dit quelque chose? Que diriez-vous maintenant, remplacez simplement le coronavirus par le terroriste et vous avez presque la répétition exacte de la peur (faites-le pour les lignes ci-dessous). Rappelez-vous au début de mars, le mantra suivant:
Nous sommes en GUERRE avec ce virus (absurde, vous ne pouvez pas mener une guerre contre un virus)
Il faut s'unir pour vaincre ce virus (une fois de plus absurde, les humains s'y adaptent et vice versa)
Tout le monde doit SACRIFICE pour vaincre ce virus (Un pressentiment de ce qui allait venir)
Nous sommes dans ce ENSEMBLE (Essayer de jeter les bases pour faire taire l'opinion dissidente?)
Donc, tout d'abord, pour mettre en œuvre les politiques horribles qui allaient se déchaîner sur la société, le gouvernement a dû créer un état de panique. Mais, contrairement au 11 septembre, lorsque certains médias d'information ont remis en question les locaux, cette fois, les principaux médias d'information étaient en phase avec le crochet, la ligne et le plomb et ils continuent toujours dans ce mode. Pourquoi cela devrait être, je ne suis pas sûr et il vaut mieux laisser aux autres le soin de déchiffrer.
Où sont les preuves extraordinaires?
Eh bien, certaines personnes soulignent le nombre de morts. Le taux de mortalité par habitant (pc) actuel pour le COVID-19 (environ 7 pour 100000 dans le monde et environ 36 pour 100000 aux États-Unis) est bien inférieur à celui des grippes asiatiques et de Hong Kong des années 1950 et 60, tant pour la monde et aux États-Unis (environ 30 par habitant pour le monde et 44 par habitant pour les États-Unis). À cette époque, la population mondiale était environ la moitié de celle d'aujourd'hui, mais plus d'un million de personnes sont mortes. La population américaine était d'environ 2/3 de la population d'aujourd'hui, mais plus de 100 000 personnes sont mortes. Ces pandémies n'ont pas provoqué de verrouillage, de distanciation physique, de masques, etc. et la société et la culture ont continué.
Mais que savons-nous des décès dus à cette maladie? Partout dans le monde, environ 85 à 90% de tous les décès surviennent chez les personnes âgées de plus de 70 ans, et pas seulement chez les personnes âgées, mais chez les personnes souffrant de problèmes tels que l'hypertension, l'obésité, les maladies rénales, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires, les maladies du foie, ou un système immunitaire affaibli. Pourtant, dans cette population âgée de plus de 70 ans, 70 à 90% qui souffrent de la maladie SURVIVENT encore. Oui, les personnes les plus sensibles aux maladies graves et à la mort SURVIVENT plus qu'elles ne meurent. Ce sont des chiffres que l'on trouvera également avec la plupart des pandémies de grippe. De plus, dans le monde, environ 50% des décès de personnes âgées surviennent dans des établissements de soins de longue durée.
Où sont les preuves extraordinaires?
À mesure que l'âge d'une personne diminue, le risque de maladie grave diminue, mais il existe toujours un lien avec les mêmes risques pour la santé énumérés ci-dessus. Mais, maintenant, vous commencez à ajouter de nouvelles données démographiques dans le tableau des maladies graves et des décès. Deux groupes se distinguent en particulier; Premièrement, les groupes à faible revenu dans les zones à forte densité de population (le Bronx à New York est en tête des États-Unis pour le nombre de décès par habitant dans tous les pays ayant une population importante), et deuxièmement, les travailleurs de la santé. Quand on regarde l'Europe, les principales zones de maladie grave sont les zones urbaines densément peuplées de pauvres indigents ou de réfugiés (Espagne-Barcelone / Madrid; France-Paris; Italie-Milan; Belgique-Bruxelles, etc.) Pourquoi cela devrait-il être le cas? Il y a deux raisons principales et ce sont les politiques de verrouillage et la charge virale.
Qu'est-ce que la charge virale?
La charge virale (un terme que tout le monde devrait commencer à comprendre) et la réponse immunitaire sont les clés de la façon dont tout individu va gérer une infection respiratoire virale (il en va de même pour les infections bactériennes, peut-on dire «charge bactérienne?»). La charge virale n'est qu'un moyen technique de décrire la quantité de virus qui agit dans le corps. Pour comprendre la charge virale, les gens doivent comprendre comment le virus fonctionne dans les termes les plus simples.
En dehors du corps, un virus est une protéine, une molécule organique qui fait peu et peut se décomposer dans diverses conditions. La grippe, le coronavirus et le rhinovirus sont très, très petits à l'état naturel (chacun allant de 10 à 120 nanomètres); beaucoup plus petite qu'une cellule bactérienne. Ils ne peuvent pas être vus avec un microscope ordinaire et nécessitent un microscope électronique.
Certes, les humains n'ont absolument aucun moyen de savoir si un virus est présent ou non, jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Vous ne pouvez pas le voir, le sentir, le goûter ou avoir une autre perception sensorielle de sa présence. Il peut passer à travers la plupart des choses (y compris les masques) sans être détecté. Il peut être facilement dispersé avec des systèmes de traitement de l'air et peut atterrir sur n'importe quelle surface. En bref, il peut être considéré comme une toxine environnementale à l'échelle nanométrique.
La stabilité de ces virus dans l'environnement naturel est généralement limitée. Par exemple, le coronavirus est instable avec un pH inférieur à 3 ou supérieur à 10 et se décompose rapidement; Le rayonnement UV, la chaleur, les oxydants chimiques tels que l'eau de Javel le décomposent également rapidement. Cependant, sur certaines surfaces, il peut survivre; par exemple, il a une demi-vie de près de 7 heures sur du plastique lisse (alors à quoi servent toutes les feuilles de plastique?).
Qu'est-ce que ça veut dire? Eh bien, disons que le plastique est contaminé par 100 millions de particules virales. Sept heures plus tard, il restera encore 50 millions de particules. Sept heures plus tard, il y aura 25 millions de particules, et ainsi de suite, en supposant qu'il n'y ait pas de nouvelle introduction de virus. Comme le virus survit mieux sur certaines surfaces que sur d'autres, une infection par contact (fomites) peut se produire.
Une fois à l'intérieur du corps, le virus n'est pas une toxine environnementale mais fonctionne désormais comme un parasite. Il trouvera des cellules qu'il peut pénétrer (les URI ciblent les voies respiratoires nasales, de la gorge et supérieures) et une fois dans les cellules, il utilise cette cellule pour fabriquer plus de virus, qui sont à leur tour libérés dans le corps. Au fur et à mesure que plus de virus est produit, plus de cellules sont infectées et plus de virus est produit, la charge virale augmente, tout comme lorsqu'une usine augmente sa production, son stock de marchandises augmente également. Le corps humain devient une usine de production de virus. Les bactéries, cependant, sont leur propre usine de production - elles n'ont pas besoin de cellules humaines pour se reproduire. C'est pourquoi il est plus facile de développer des antibiotiques que des antiviraux.
Mais, un virus fonctionne différemment des bactéries d'une autre manière. Les bactéries commencent à se multiplier immédiatement, doublant leur nombre chaque fois qu'il y a croissance, généralement en quelques minutes. Les virus sont plus subtils; ils semblent ne rien faire pendant un certain temps, puis tout à coup ils décollent. Cela est probablement dû au temps qu'il faut pour envahir la cellule et commencer à réquisitionner les machines de la cellule pour la production.
Votre corps détecte lorsqu'un virus a commencé à agir et commence généralement à attaquer le virus en utilisant le système immunitaire. Si votre corps ne possède pas d'anticorps spécifiques pour le virus, il enverra son tableau général de défenses du système immunitaire après le virus (puisque ce coronavirus est une nouvelle version, c'est ce qui va se passer).
L'objectif est de contrôler la charge virale suffisamment longtemps pour qu'un système immunitaire sain puisse développer des anticorps spécifiques pour combattre directement le virus. À un moment donné, ces anticorps commencent à prendre le dessus. Chez une personne en bonne santé, ce délai peut varier de quelques jours à plusieurs jours, mais est généralement suffisant pour atténuer le processus de la maladie et provoquer une guérison normale.
La charge virale peut être plus difficile à contrôler dans les circonstances suivantes:
L'infection virale initiale ou la charge virale initiale était élevée. Si vous obtenez une bonne explosion de virus pour démarrer, l'usine pourrait être bien en mode de production au moment où votre système immunitaire réagira. Plus vous commencez, plus il est difficile de contrôler.
Votre système immunitaire est affaibli en raison de l'âge ou d'autres processus pathologiques. La capacité de réponse est maintenant réduite de sorte que la production virale peut dépasser votre réponse immunitaire.
Vous avez une maladie préexistante dans les parties sensibles de votre corps, comme une maladie pulmonaire, etc. Il devient plus facile pour le virus de pénétrer et de continuer la production. Malheureusement, cela signifie également des dommages plus importants à une partie déjà endommagée de votre corps.
Vous continuez à être exposé au virus tout en combattant la charge virale. C'est l'empilement de virus lorsque vous êtes déjà en panne. Illégal dans le football mais pas dans les maladies virales. C'est un point critique dans les établissements de soins ou les zones surpeuplées.
En conséquence, les personnes en bonne santé peuvent souffrir de tout, d'une maladie mineure et inconfortable à quelque chose d'un peu plus, mais, généralement, elles se rétablissent et continuent. Les personnes qui ont plus de difficultés à contrôler la charge virale souffriront davantage. Le CDC Europe a rapporté que les charges virales de coronavirus dans les cas graves sont 50 à 60 fois plus élevées que dans les cas bénins. Contrôler la charge virale avec de l'aide pour déterminer l'évolution de la maladie.
Alors, quel rôle joue un verrouillage ou d'autres politiques similaires dans la situation du nombre de morts? Les épidémiologistes comprennent que vous ne pouvez pas forcer les virus et les personnes infectées par des virus dans des espaces confinés. Lorsque vous regroupez des personnes dans des espaces restreints, avec une ventilation insuffisante, un assainissement médiocre, des articles d'usage courant, etc., si une personne tombe malade, tout le monde risque de tomber malade.
Mais cela va au-delà du simple fait de tomber malade; vous définissez également les conditions propices à l'augmentation de la charge virale. Vous avez maintenant de nombreuses usines de virus ensemble, produisant à un rythme impressionnant. Pendant la production, le corps libère également un virus, appelé «excrétion». Cela peut se produire au niveau de la bouche et du nez, comme lors de la toux ou des éternuements, mais aussi des selles. Il est facile d'imaginer à quelle vitesse les virus peuvent s'accumuler et se propager dans ces conditions, en particulier dans les établissements de soins pour personnes âgées.
Dans des endroits comme les maisons de retraite ou les établissements de soins de longue durée, les institutions (c.-à-d. Les prisons, les centres de réadaptation, etc.), les services hospitaliers, les camps de réfugiés, les logements dans les quartiers défavorisés et les lotissements publics, etc., de telles conditions existent et entraîneront les pires résultats . Et c'est exactement ce qui a été vu.
Le risque pour le grand public n'a jamais dépassé un niveau déclaré de faible à modéré par aucune autorité sanitaire. Il est toujours resté élevé dans les groupes à risque et pourtant les politiques de verrouillage sont les pires pour ces groupes à haut risque. Ajoutez à cela les politiques de placement des personnes infectées dans des établissements de groupes à haut risque et vous avez maintenant une véritable crise sanitaire.
Alors, quelle est la preuve extraordinaire? Eh bien, maintenant, les preuves semblent indiquer que les politiques de verrouillage exacerbent le processus de la maladie, pas le réduisent.
Considérez également les problèmes de santé qui contribuent au risque de maladie grave, avec cet URI ou tout autre. Le CDC américain publie des rapports annuels sur les risques pour la santé aux États-Unis. Les résultats sont les suivants:
Obésité: Les États-Unis ont le taux d'obésité chez les adultes et les enfants le plus élevé au monde.
Hypertension: Les États-Unis sont également numéro un pour l'hypertension et les maladies cardiaques.
Les États-Unis sont également au sommet ou presque en ce qui concerne le diabète, les maladies pulmonaires, le cancer, les maladies hépatiques et rénales.
En juin, le CDC américain a publié un rapport sur la mortalité aux États-Unis pendant 4 mois, du premier février à la fin mai. Les décès par pneumonie ont dépassé les décès dus au COVID-19 (et nous avons des antibiotiques pour la pneumonie). Ensemble, ils ont totalisé environ 15 à 20% du total des décès aux États-Unis au cours de cette période. Une maladie apocalyptique ne devrait-elle pas être beaucoup plus répandue?
Récemment, le CDC a rapporté que sur la base de la sérologie, jusqu'à 10 à 20 fois plus d'Américains ont souffert de la maladie que les cas confirmés (ce nombre pourrait augmenter). Eh bien, ce n'est pas une surprise car nous savons que (1) la plupart des personnes qui souffrent de la maladie souffrent d'une maladie bénigne et ne demandent pas d'aide médicale et n'ont probablement pas été testées, et (2) l'heure de début probable de la pandémie était beaucoup plus tôt que croyait que la maladie traversait la population bien avant la panique. Si nous utilisons le nombre conservateur de 10x, le taux de létalité actuel passe d'environ 5% à 0,5%. Si nous utilisons un nombre 20x, il est maintenant d'environ 0,25%. Si ce facteur augmente davantage, le taux sera encore réduit. Le taux de létalité connu pour la grippe est de 0,15 à 0,20%.
Où sont les preuves extraordinaires?
Depuis le début des tests pour COVID-19, l'Asie a montré de très petits nombres. Pourquoi cela devrait-il être? Serait-il possible que cette maladie ait traversé l'Asie en décembre 2019 et janvier 2020 avant la panique? At-il volé sous le radar parce qu'il peut être tellement confondu avec la grippe, le rhume, la bronchite ou d'autres infections respiratoires? C'est probablement le cas, surtout compte tenu de toutes les activités en Asie. La plupart des cas signalés étaient des grappes, et oui, environ 50% des grappes se trouvaient dans des établissements de soins.
Peu importe comment vous l'analysez, ce virus n'est PAS apocalyptique.
S'il n'y a pas de preuves extraordinaires, pourquoi y a-t-il des affirmations et des réponses aussi extraordinaires? Pourquoi l'ordre médical, social et économique mondial a-t-il été déchiré pour une pandémie qui ressemble beaucoup à une pandémie de grippe normale? Telles sont les questions auxquelles nous chercherons des réponses dans les années à venir.
Roger W. Koops
Roger W. Koops est titulaire d'un doctorat en philosophie (chimie) de l'Université de Californie à Riverside ainsi que d'une maîtrise et d'un baccalauréat de l'Université Western Washington. Il a travaillé dans l'industrie pharmaceutique et biotechnologique pendant plus de 25 ans. Avant de prendre sa retraite en 2017, il a passé 12 ans en tant que consultant axé sur l'assurance / contrôle de la qualité et les questions liées à la conformité réglementaire. Il est l'auteur ou co-auteur de plusieurs articles dans les domaines de la technologie pharmaceutique et de la chimie.
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You'll think I'm dead, but I sail away
Est-ce qu'on a fait le tour de toutes les humeurs possibles quand on se retrouve un matin à ne plus pouvoir rien faire d'autre que d'écouter Wave of Mutilation des Pixies en boucle ? Est-ce qu'on est arrivé au bout de la yellow brick road pour se rendre compte, comme Dorothy, que tout n'était qu'une terrible illusion ? Il y a quelque chose de magique dans cette chanson (la version lente, toujours ma préférée), dans la manière dont on visualise la voiture s'abîmant, au ralenti, dans l'océan.
J'ai commencé 2017 dans un monde sans queue ni tête avec l'envie de ne rien comprendre. Ensuite j'ai écouté en boucle Whassup de Yoni et Geti dont je n'identifie pas une seule parole. Il y a eu Southland Tales de Richard Kelly, qui a mis des sensations incompréhensibles sur un monde incompréhensible et qui finalement, dans une scène baroque, m'a ouvert une porte. 2017 : du chaos sur du chaos.
J'ai marché dans des sens opposés. J'ai eu des envies contraires. Le reste du temps j'ai écouté la BO de Jackie en boucle. Je ne comprends pas pourquoi ses sons sinueux, ses violons qui semblent tomber dans un trou infini, ont exercé sur moi cette fascination qui me donne envie d'y revenir sans cesse, souvent à 18h pile. Peut-être que, dans l'idée de ne faire aucun sens, je dirais que la BO de Jackie est en elle-même une wave of mutilation.
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Et c'est comme ça que, sans y voir beaucoup plus de sens, j'ai voulu revenir ici et raconter mes lectures de l'année.
La Montagne Magique de Thomas Mann
Pour mes trente ans on m'a offert La Montagne Magique, qui raconte le long séjour d'un jeune homme dans un sanatorium. Il pense y rester trois semaines, il y passe sept ans. Un peu comme moi avec la lecture de ce roman : je pensais que ça allait me prendre deux semaines, ça m'a pris presque deux mois. Parfois je me sentais presque fiévreuse dans ses pages, comme s'il me donnait des maladies étranges.
Il me reste de La Montagne Magique un chapelet d'impressions, vives et moins vives, parfois presque léthargiques. L'impression d'avoir perdu le goût avec Hans. L'impression d'avoir été perdue dans les méandres de l'esprit de Settembrini et d'avoir dû remonter les pages dans mon lit jusqu'à mon dernier moment de conscience. L'impression d'avoir observé les clavicules de Claudia Chauchat à travers sa robe.
Dans la structure répétitive de la cure, où chaque jour ressemble au précédent, Mann intègre mille subtilités, mille réflexions, comme si on ne pouvait s'injecter le nectar le plus brut de la vie qu'en haut d'une montagne, enroulé sous un plaid, sur le balcon. Et encore, nous montre Mann, même à l'issue de cette longue contre-initiation, nous n'avons toujours rien compris. Quand on descend de la montagne, rien ne nous attend sauf la guerre et les tranchées.
C'est un roman sur le corps, aussi. On tombe amoureux et on observe le corps de l'autre en l'autopsiant, en gardant dans sa poche sa radiographie. On prend sa température chaque jour et on ignore ce qui fait monter et descendre le mercure. Des maladies imaginaires ? On sent le poids de ces cellules qui peuvent partir en vrille à tout moment. On mange beaucoup aussi, on se remplit. Les larmes y contiennent des mucines et des protéines. On croise des fantômes. On écoute du Schubert. On aime une femme parce qu'elle nous rappelle les traits d'un garçon connu très jeune. On pense beaucoup au temps. Thomas Mann lui-même s'arrête parfois pour nous montrer depuis combien de temps on lit son roman. "Peut-on raconter le temps ?" Et bien non, nous dit-il à la page 560.
Je suis restée bloquée des heures sur cette formule géniale. Thomas Mann nous parle de son héros, de son obstination et de ce ""Bah" qu'il avait au fond de l'âme". W.o.w. [Si vous voulez lire quelqu'un de beaucoup plus intelligent que moi à ce sujet, Philippe Lançon a écrit un très beau texte dans les pages de Libération]
The Year Of Magical Thinking de Joan Didion
J'ai menti, je n'ai pas commencé l'année avec Thomas Mann, mais avec Joan Didion. Encore une histoire de magie.
J'avais vu une photo de Joan Didion et de sa silhouette perdue dans les volutes de cigarettes. Je me suis rappelée que je ne l'avais jamais lue et j'ai choisi The Year of Magical Thinking au hasard. Quand je l'ai commencé, ça faisait 15 mois que je m'étais moi-même mariée.
The Year of Magical Thinking s'ouvre sur la crise cardiaque de son mari. Puis s'enchaîne sur la pneumonie de sa fille. Il y a beaucoup de couches à creuser dans ce roman. C'est une autoficiton toute en paradoxes, en contrastes, où l'on sent que l'auteure se ment autant qu'elle se dit la vérité, fait voler ses phrases autant qu'elle les laisse atterrir sur le papier avec un énorme fracas...
C'est avant tout un roman sur le mariage. Pendant près de 40 ans, Didion a été mariée avec John Dunne. Un jour, à la table du salon, il tombe. Il est absent. Comment le supporter ? Didion a justement une approche fascinante d'auteure et de journaliste, de femme qui a vécu dans les livres. D'abord, elle va chercher de l'aide dans des romans, dans des témoignages, dans des livres médicaux et des clés pour comprendre le deuil. Elle comprend douloureusement que le processus va être long. Pendant qu'elle vit tout cela, elle se regarde le vivre et se rend compte des absurdités de son comportement. Pourquoi garde-t-elle les chaussures de John à proximité, comme s'il allait revenir ? Elle voit aussi cela comme une journaliste, interrogeant médecins et spécialistes sans relâche pour essayer d'analyser comment cet instant a pu emporter son mari. Elle le ressasse, sans relâche, dans une chronologie entêtante dont l'étude n'arrive pas à percer le secret de la mort. Impossible pour Didion d'arrêter ce moment où nos vies basculent.
Le roman fonctionne sur une structure répétitive, où chaque chapitre revit les faits et enchaîne avec des souvenirs. Sans cesse happée par les moments heureux qu'elle a vécu avec son mari et sa fille, Didion propose aussi en creux une réflexion vraiment passionnante sur le mariage. J'ai envie de dire, brutally honest. Bien sûr, elle était heureuse avec John. Pendant 40 ans ils ont travaillé ensemble, chacun à son bureau, à écrire articles et romans. Mais plus elle repasse l'histoire, plus elle brosse un portrait complexe de cette union. Elle se souvient de la fois terrible où John lui a expliqué calmement qu'il voudrait vivre une vie plus aventureuse. Elle revoit les couples qu'il enviait parfois. Elle se demande si les regrets l'ont emporté. Elle montre que la vie avec une personne est un immense puzzle.
En définitive, tous ces doutes et ces souffrances sont balayés par un souvenir de Didion qui se déroule quelques semaines avant la mort de son mari. Le soir de l'anniversaire de sa femme, John est assis au coin du feu. Il lui lit tout fort un extrait de l'un des romans qu'elle a écrit. Puis il laisse un silence, et il lui dit "maintenant, je ne te laisserai plus jamais me dire que tu ne sais pas écrire. Voilà mon cadeau". Le mariage, c'est aussi vivre avec la personne qui peut toujours dire ce qu'il fait du bien d'entendre.
Zadie Smith, Swing Time
Après Joan Didion, je suis partie à Londres avec Zadie Smith. Swing Time réunit à peu près tout ce que j'aime. C'est un roman d'initiation sur fond d'amitié féminine avec une réflexion sociale et politique, une écriture fluide et pleine d'âme, de la danse, de la rage et featuring mon héros Fred Astaire.
La narratrice est une fan de claquettes, capable de revoir les classiques de la comédie musicale en boucle. Sur son temps libre, elle reproduit les pas de Ginger et Fred avec son amie Tracey. Le roman la suit sur de longues années, avec des allers retours incessants entre présent et passé. Swing Time décortique sa relation conflictuelle avec sa meilleure amie, la vie dans son quartier pourri de Londres, ce que cela signifie de grandir avec une mère noire et un père blanc, sa relation compliquée avec sa mère, pionnière de l'afroféminisme... Puis le roman raconte son job d'assistante pour Aimee, une pop star privilégiée qui se donne pour mission de sauver l'Afrique. En Gambie, elle rencontre des personnes qui lui font réfléchir à l'appropriation culturelle, au sens de la danse. C'est une narratrice pleine de limites, qui est remise en question à chaque chapitre et Zadie Smith se plaît à éviter tous les écueils du roman d'initiation. Quand on pense que son personnage va évoluer, elle se dérobe. Puis elle a une épiphanie, quand on s'y attend le moins. Un peu comme dans la vie, finalement. Autant dire que l'intelligence de Zadie Smith fait sacrément du bien en ce moment. Vous devriez essayer.
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Pneumonie nosocomiale : L’espoir d’un vaccin contre Klebsiella pneumoniae
Les infections bactériennes à Klebsiella pneumoniae menaçant le pronostic vital se propagent en milieu hospitalier et sont un sujet de préoccupation croissante avec la résistance croissante de ces bactéries aux antibiotiques. Cette équipe de l’École de médecine de l'Université de Washington documente un candidat vaccin et apporte dans les Actes de l’Académie des Sciences américaine des résultats très prometteurs, à ce stade chez l’animal. Avec un espoir des auteurs pédiatres, la vaccination contre ce virus le plus tôt possible.
Ces scientifiques ont mis au point et testent chez la souris, leur candidat vaccin contre une superbactérie "inquiétante", une forme hyper-virulente de la bactérie Klebsiella pneumoniae. Le vaccin qui passe par la manipulation génétique d’une forme inoffensive d'E. Coli apporte ses premières preuves d’efficacité chez la souris.
Avec ce candidat vaccin, 80% des souris infectées survivent
Klebsiella pneumoniae, la plus fréquente des bactéries à Gram négatif, est à l'origine de différentes infections, notamment du foie, des voies respiratoires et du sang. Des infections encore rares mais qui menacent le pronostic vital. On sait encore peu de choses sur la façon dont les patients sont infectés mais on constate la capacité croissante de ces bactéries à acquérir une résistance aux antibiotiques. Ce prototype de vaccin apporte ici l'espoir d’apporter une protection contre une infection mortelle difficile à prévenir et à traiter.
De l’hôpital aux m ilieux com m unautaires : Pendant longtemps, Klebsiella était un problème principalement observé en milieu hospitalier avec un impact limité en communautés, souligne l’auteur principal, le Dr David A. Rosen, professeur adjoint de pédiatrie et de microbiologie moléculaire à l'Université de Washington : "Mais maintenant, nous voyons des souches de Klebsiella suffisamment virulentes pour entraîner une maladie grave ou le décès chez des personnes en bonne santé de la communauté". Au cours de ces 5 dernières années ont émergé des souches hyper-virulentes et hyper-résistantes.
Des souches hyper- virulentes et hyper-résistantes aux m édicam ents, sont aujourd’hui détectées : ces souches ont provoqué des dizaines de milliers d'infections en Chine, à Taiwan et en Corée du Sud l'année dernière, et la bactérie se propage dans le monde entier. Environ 50% des personnes infectées par Klebsiella hyper-virulente et résistante aux médicaments, meurent. 2 types en particulier « K1 et K2 » sont considérées comme responsables de 70% des cas.
Créer un vaccin contre les deu x souches les plus courantes de Klebsiella hypervirulente répond donc à un énorme besoin en santé publique. Alors que la surface externe de la bactérie est recouverte de sucres, les chercheurs ont mis au point un vaccin glycoconjugué composé de ces sucres liés à une protéine qui contribue à rendre le vaccin plus efficace. Des vaccins similaires se sont révélés très efficaces pour protéger les personnes contre des maladies mortelles telles que la méningite bactérienne et une sorte de pneumonie. Alors que ces vaccins glycoconjugués sont parmi les plus efficaces, qu’ils impliquent traditionnellement beaucoup de synthèse chimique, les chercheurs ont remplacé la chimie par une ingénierie d'E. Coli.
A partir d’une souche inoffensive d'E. Coli, génétiquement modifiée pour être transformée en minuscules usines biologiques capables de produire les protéines et les sucres nécessaires au vaccin et d’une autre enzyme bactérienne pour lier les protéines et les sucres, les chercheurs ont pu concevoir ce nouveau vaccin. Pour le tester, les chercheurs ont administré à des groupes de 20 souris 3 doses du vaccin ou un placebo toutes les 2 semaines. Puis ils ont infecté les souris avec environ 50 bactéries du type K1 ou K2, une « dose » suffisante pour tuer la souris.
• Parmi les souris ayant reçu le placebo, 80% ont été infectées par le type K1 et 30% par le type K2 ;
• 80% des souris vaccinées infectées par K1 et toutes celles infectées par K2 ont survécu.
De prem ières preuves d’efficacité chez l’anim al : les chercheurs travaillent déjà à l'augmentation de la production et à l'optimisation du protocole afin d'être prêts pour de prochains essais cliniques, l’objectif étant d’obtenir un vaccin prêt à l’emploi avant que les souches hyper-virulentes ne provoquent la maladie chez un plus grand nombre encore de personnes.
« En tant que pédiatres, nous souhaitons que les gens soient immunisés contre ce virus le plus tôt possible ».
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Dans la nuit de mardi à mercredi, j’aurai pu réaliser à moi toute seule un spot publicitaire pour la prévention et la sécurité routière française. J’en rigole mais parce que c’est mieux d’en rire, non? 1h10, je sort de mon lieu de travail afin de prendre l’air, les yeux rivées sur mon smartphone. Je me met en civile car il pleut averse dehors, et que je n’aurai pas d’autres tenues pour reprendre le travail ensuite. J’ai des collègues adorables qui comprennent tout à la seconde, ça m’en facilite les choses. Je sort prendre l’air. Enfin. Pas de cigarettes ce soir là mais encore une fois, j’ai une collègue géniale qui m’en a rouler une pour me dépanner, me voyant au bord de la crise de nerfs. « Si tu veux, je peux rouler le tabac avec autre chose aussi, ça ne me dérange pas tu sais » Ahaha, non pas pour cette fois-ci, il me faudrait quelque chose de plus fort encore, alors autant ne rien prendre tout court. Je sort, j’allume ma cigarette, et tire dessus comme si j’avais tant eu besoin de cet oxygène. « C’est vrai, cet après-midi tu n’en a pas fumé chez toi? » je m’auto-félicite, mais je suis déjà entrain de m’en réclamer une autre. Je vais sous la pluie. Je suis ce genre de fille timbrée qui aime être sous la pluie, sentir ses vêtements collées, trempés, avoir ses cheveux qui ne ressemble à rien, entendre le bruit désagréable des baskets humides quand on marche.. et éventuellement prendre le risque de se chopper une pneumonie. Mais ce soir là, la pneumonie étais bien loin de moi. Beaucoup plus loin que la Citroen ou la Ford que je me suis bouffée en pleine face. Je ne suis même pas capable de retenir la marque de la voiture qui me fauche! En m’agitant sous la pluie tél une patiente sortie d’un hôpital psychiatrique, je me rendis compte que mon sac en bandoulière était pleins de paperasse importante en tout genre. Je me dis donc que je vais profiter d’etre dehors pour laisser ce sac dans ma voiture. Il fait nuit. 1h20 environ (je vous avoue que niveau horaire je mens carrément car pensez vous bien qu’a aucun moment je me suis dit « tiens, si tu regardais l’heure avant de mourir ! » mais c’etait vers les 1h du matin quoi) et je m´apprete a traverser le parking bondé de voiture, et normalement calme. Je reçois un message sur mon iPhone (qui a bien pris l’eau) et regarde aussi tôt. Entre temps, j’arrive sur la route du parking où ma voiture est de l’autre bout. Je traverse, toute trempée, le tonnerre grondant, mes yeux fixant l’ecran de mon iPhone, mes doigts tapant frénétiquement dessus. Et j’entends soudain un son de freinage énorme, tapant mes tympans. Le bruit des pneus contre le sol mouillé de la pluie qui résonne dans la tête, je regarde à ma droite, vis seulement deux lumières jaunes totalement aveuglante.... Et sens une énorme secousse contre mon ventre, mes hanches, mon bassin, et mes jambes. Un poids tellement fort qui vous fais décoller du sol pour vous faire étaler six centimètres plus loin. Et je vois les graviers, la tête complètement sonné. Je vois flou, je cherche à me relever, mais juste tendre mon bras me provoque une douleur insupportable. Je vois du noir, du jaune, du rouge. Je sent plus mon coeur battre, je l’entends. Tellement fort dans mes oreilles. Ça m’en devient insupportable ces battements. Impossible de bouger mes jambes. Tout mon buste est endoloris, je ne sent plus rien. Je ne sent plus la vie sur ce sol. Ce goudron. Cet asphalte. Ce bitume. Bref appelez ça comme vous le voulez. J’entends des voix qui s’agitent autour de moi. « - Mademoiselle, ça va ??? - Elle est inconsciente tu crois? - Mais non juste un peu sonnée. - Mais regarde elle bouge pas, elle nous entends tu penses? - Mademoiselle vous nous entendez? Ça va? » Pauvre con je sent plus le haut de mon corps, et j’ai la gueule face contre terre pleine de sang et tu me demande comment ça va ? Attends je prends ma voiture on refais pareil dans le sens inverse. Ça c’est ce que j’aurai voulu dire au débile qui m’a demandé si ça allais. A la place, je n’ai pas répondu. Je suis rester allongée sur ce sol, et j’ai vue une bonne partie de ma vie défilé. Ouais, comme dans les films. J’ai vue d’abord tout les bons moments. Et puis je me suis mise à repenser à mes derniers mois. Au cancer de ma mère, à ma dispute avec ma soeur, au décès de ma grand-mère, aux jambes de mon père qui ne pourra bientôt plus le porter, à mon mec qui venait de me larguer, à la douleur que j’ai ressenti quand il m’a dit vouloir partir, à ma fierté à ne rien lui laissez voir... et je me suis demandais si c’etait pas plus intéressant de rester au sol. Pour qui devrais-je me relever? Ma mère malade? Mon père malade? Ma grand-mère inexistante depuis 3 ans dont je n’ai toujours pas fais le deuil? Mon mec qui m’a lâcher deux heures après m’avoir retrouvée dont il allait encore falloir faire un deuil? J’ai trouver mon corps épuisée. Mon esprit usée. Mon âme usagée. Pour qui donc aurai-je eu l’obligation de me relever? Je perds deux personnes les plus chères à ma vie, et j’ai perdue la 3 eme qui faisait ma force, et ma solidité. Alors j’ai fermée mes yeux, j’ai senti de l’eau en coulée, j’ai senti cet eau salée jusqu’a mes lèvres, mélangées à la terre du goudron. J’ai compris que c’etais des larmes... et je suis restée au sol.
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Résister à la Collapsologie avec Enlightenment now, de Steven Pinker
Seconde partie,
Dans notre précédent édito, nous propositions une introduction rapide à Enlightenment Now, le dernier ouvrage de Steven Pinker, au travers d’une sélection de six données clés sur lesquelles l’auteur s’appuyait pour dire que la civilisation des Lumières avait pleinement réussi.
Espérance de vie toujours plus élevée, nombre de morts enfantines en chute libres, apports caloriques journaliers permettant la subsistance, y compris, chez les plus pauvres, chute drastique du pourcentage des populations qui vivent sous le seuil de l’extrême pauvreté, réduction de l’inégalité entre les pays (les pays pauvres deviennent riches plus vite que les pays riches continuent de s’enrichir) ; et que grâce au progrès technologique, nous ne cessons d’améliorer notre environnement.
Cette petite sélection, si elle donne un avant-goût de la thèse défendue, reste cependant bien pauvre, car les données amassées par Pinker et le travail effectué est considérable : il s’appuie sur plus de 75 graphiques pour soutenir que le Monde va mieux et que tout cela est à mettre sur le compte de la Philosophie des Lumières qui nous a apporté la Science et l’Humanisme.
Par exemple, on y apprend également que les guerres entre les pays sont devenues obsolescentes et les guerres civiles inexistantes sur les 5-6ème du globe ; les génocides sont devenus rares, les homicides tuent aujourd’hui plus que les guerres, bien que ceux-ci soient en chute libre. La vie n’a jamais été plus « sure » qu’aujourd’hui. Les chiffres aux USA sont impressionnants : les citoyens américains, au cours du XXème siècle ont 96% moins de risques de se faire tuer dans un accident de voiture et 99% moins de risque de mourir dans un accident d’avion. Ils ont également 92% moins de risques de mourir asphyxiés ou encore 95% moins de risque de mourir sur leur lieu de travail.A la diminution drastique des risques s’ajoute, une amélioration générale du système politique qui accroit la liberté.
En effet, d’après Pinker, il y a deux siècles, seuls quelques pays embrassaient les idéaux démocratiques, aujourd’hui, ce sont plus de deux-tiers des pays du globe qui représentent deux-tiers de la population mondiale. Les pays qui ont des lois contre les minorités raciales diminuent, les femmes peuvent voter désormais dans tous les pays où les hommes peuvent voter sauf un seul (contre un seul pays au début du 20è siècle).
Les lois contre les homosexuels deviennent de plus en plus rares, les crimes de haine et la violence contre les femmes déclinent sur le long terme, de même que l’exploitation des enfants.
La connaissance n’a cessé de progresser également : ainsi au début du 19ème siècle, 12% de la population mondiale était capable de lire et d’écrire, aujourd’hui, c’est 83%.
A tous ces progrès enfin s’ajoutent les progrès sociaux : les américains, par exemple, travaillent 22 heures de moins par semaine qu’auparavant et disposent de davantage de temps libre.
Devançant la question des externalités négatives, Pinker, affirme « de même que les sociétés sont en meilleure santé, plus riches, plus libres, plus heureuses, et mieux éduquées, elles ont désormais une vision sur les challenges globaux les plus pressants. Elles ont émis moins de polluants, moins déforesté, moins gaspillé de pétrole, préservé davantage d’espèces en voie de disparition, sauvé la couche d’ozone et atteint le sommet de leur consommation de pétrole, de terres agricoles, de bois, de papier, de voitures, de charbon, et peut-être même de carbone.
Et malgré toutes leurs différences, les nations sont parvenues à signer un accord mondial sur le changement climatique. [1]»
Je me permets alors de poser l’ouvrage de Pinker quelques instants et d’ouvrir une petite parenthèse. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque l’autre jour, en achetant le nouvel hebdomadaire Vraiment , je découvrais en titre énorme : « La civilisation industrielle va bientôt s’effondrer », une interview de Pablo Servigne et de Raphaël Stevens, respectivement docteur en biologie et expert en socio-écologie. Les deux compères ont publié en 2015 un livre au Seuil sur « Comment tout peut s’effondrer » dans lequel ils affirment avoir mis au point un nouveau champ d’étude scientifique, la « collapsologie » ou science de l’effondrement. Ainsi, Pablo Servigne affirme : « La collapsologie – terme issu du latin collapsus, « tombé en un seul bloc » – étudie l’effondrement de la civilisation industrielle et ce qui pourrait lui succéder. Elle se base d’une part sur une analyse documentée par des productions scientifiques transdisciplinaires, et d’autre part sur les sciences cognitives [processus d’acquisition des connaissances, NDLR], qui s’appuient sur l’étude de nos émotions et intuitions. L’ensemble de ces chiffres, faits, hypothèses, avis d’experts, scénarios dresse un panorama complet des crises (énergétique, financière, biologique, climatique, etc.) en expliquant leurs interactions afin de proposer une analyse systémique globale. Tout cela affine une intuition qui nous permet de formuler l’hypothèse suivante: la civilisation industrielle va bientôt s’effondrer. L’objectif de la collapsologie est d’informer le plus grand nombre de cette possibilité, et de proposer des outils pour mettre en place des politiques susceptibles de rendre cet effondrement moins brutal. »
Nous voici donc en présence d’une belle perspective de controverse entre un auteur qui collecte les datas « Pro Enlightenment » et des auteurs, qui, au contraire, collectionnent les données catastrophistes pour démontrer que la civilisation des Lumières est vouée à l’échec. Il y a certainement une thèse à écrire sur le sujet. Mais revenons à notre lecture de Pinker. Dans le chapitre The Future of Progress, l’auteur, après avoir résumé tous les avantages chiffrés apportés par la société de la connaissance, fait le travail inverse et présentent de manière négative les données précédemment exposées.
Ainsi, au lieu d’affirmer que 90% des individus sont sortis de l’extrême pauvreté, il affirme que 700 millions vivent encore dans l’extrême pauvreté et que l’espérance de vie tombe à 60 ans en moyenne dans les régions où ils se trouvent concentrés. Qu’au moins un million d’enfants meurent de la pneumonie chaque année, qu’une douzaine de guerre font rage dans le monde, etc etc – un angle que ne renieraient sans doute pas nos deux Collapsologues. S’interrogeant alors sur cette autre lecture possible des faits, il fait la remarque suivante : « Mon objectif en présentant des faits identiques de ces deux façons n’est pas de dire qu’on peut se concentrer sur le verre à moitié plein ou à moitié vide. C’est de rappeler que le progrès n’est pas une utopie, et qu’il y a de la place – en vérité, un impératif – pour nous de persévérer dans le sens de ce progrès. (…) La philosophie des lumières est un process continu de découverte et d’amélioration. »
L’auteur s’interroge alors sur les possibilités de cette tendance et il fait une remarque qui nous permet de comprendre en quoi la réalité du progrès des Lumières n’a rien de relatif et ne peut être réduite, selon le bout par lequel on le prend à un phénomène étudié par la « collapsologie » ou tout autre vision catastrophiste, non argumentée : « Encore mieux : les améliorations se construisent les unes sur les autres. Un monde plus riche peut mieux se permettre de protéger l’environnement, de surveiller ses gangs, de renforcer ses filets de sécurité sociale, d’enseigner et de guérir ses citoyens. Un monde mieux éduqué et connecté se soucie plus de l’environnement, se livre moins aux autocrates et commence moins de guerres. Les avancées technologiques qui ont propulsé ce progrès ne devraient que s’accélérer. La loi de Stein continue d’obéir au corollaire de Davies (Les choses qui ne peuvent durer éternellement peuvent durer plus longtemps que vous ne le pensez), et la génomique, la biologie synthétique, les neurosciences, l’intelligence artificielle, la science des matériaux, la science des données se développent. Nous savons que les maladies infectieuses peuvent être éteintes, et beaucoup sont prévues pour le temps passé. (…) Je peux présenter cette vision optimiste sans rougir car ce n’est pas une rêverie naïve ou une aspiration ensoleillée. C’est la vision de l’avenir qui est la plus ancrée dans la réalité historique, celle avec les faits froids et durs de son côté. Cela dépend uniquement de la possibilité que ce qui s’est déjà passé continuera à se produire.[2] »
Merci monsieur Pinker pour cette belle et riche analyse, qu’on doit lire absolument pour résister à la collapsologie ambiante, d’autant plus que, paradoxalement et malgré l’évidence de tous les faits énoncés, celle-ci semble croître de plus en plus dans les esprits. Mais cela est-il étonnant ? Quand on regarde le tout premier tableau de Enlightenment now, on se rend compte que depuis 1945, la tonalité des news du New York Times n’a cessé de s’enfoncer dans une tournure toujours plus pessimiste…. Là encore quel contraste avec tous les progrès énoncés !
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Je m’appelle Budo, de Matthews Dicks
C’est bizarre, un ami imaginaire. On ne peut pas tomber, ni être malade, ni étouffer, ni attraper une pneumonie. La seule chose qui peut nous tuer, c’est qu’on cesse de croire en vous.
► Fiche Technique.
Titre original : Memoirs of an Imaginary Friend. Origine : Américaine. Editions françaises : Flammarion Date de publication : 2012 (2013 la VF) Genre : Jeunesse
Note : 4,5 / 5
Étiquettes : roman, littérature jeunesse, fantastique, thriller, autisme.
► Résumons, mes bons !
Je m’appelle Budo. J’existe depuis cinq ans. Cinq ans, c’est très long pour quelqu’un comme moi. C’est Max qui m’a donné mon nom. Max est le seul être humain qui peut me voir. Les parents de Max m’appellent un ami imaginaire. J’adore Mme Gosk, l’instit de Max. Je n’aime pas son autre instit, Mme Patterson. Je ne suis pas imaginaire.
Budo est un ami imaginaire. Son enfant, celui qui l'a crée, se nomme Max et pour ce dernier, la vie n'est pas vraiment facile. Il s'avère que du haut de ses neuf ans, l'enfant semble être atteint d'un léger autisme. Vivant plus à « l’intérieur » qu'à « l’extérieur », Max communique très peu avec son entourage et ne trouve du réconfort que dans ses habitudes et la solitude. Cependant, on lui demande régulièrement de faire des efforts, notamment à faire des choix. Chose difficile pour Max qui n'aime pas particulièrement communiquer, et encore moins prendre des décisions. Mais heureusement, Budo est là. Même si personne ne peut le voir, il existe pourtant. Et c'est grâce à lui que son ami réussit finalement à vivre plus tranquillement et avec plus d'aisance.
Parallèlement, Budo, aîné des amis imaginaires, se fait des amis de son côté et vagabonde de temps à autre dans la petite ville lorsque Max est endormi. Après tout, ce dernier l'a créé avec la faculté de traverser les portes. Une vie paisible semble donc s'être installée pour ces deux là.
Sauf qu'un jour, Max est kidnappé. Et Budo voit tout. Il est l'unique témoin de la scène. Mais que peut-on faire lorsqu'on ne peut pas interagir avec le monde qui nous entoure et que notre existence n'est dû qu'à la croyance d'un enfant qui peut vous oublier à tout moment ?
► L'avis personnel...
Voilà un petit moment que je n'avais pas été autant touchée par un roman. Une vraie petite perle que ce doux chef-d’œuvre de littérature jeunesse.
Nonobstant le fait que le roman se destine à la jeunesse, il est toutefois très agréable à lire pour un adulte. Le regard posé est différent, plus mélancolique peut-être, mais loin d'être désagréable. Matthew Dicks nous offre avant tout un récit qu'on suit à travers le regard d'un enfant. Après tout, Budo n'a que cinq ans bien que d'une maturité plus proche de l'adolescent. C'est ainsi que Max l'a créé : plus grand et intelligent. Mais son peu d'expérience de la vie et le fait d'avoir été imaginé par un enfant font finalement de son regard celui d'un enfant également. Et étant le narrateur, c'est à travers ses yeux que nous découvrons le monde des deux amis. Mais le récit se parcourt également de divers points de vue, notamment à travers les vagabondages de Budo. Après tout, la vie ne s'arrête pas à Max. De ce fait, nous découvrons la vie difficile des parents de l'enfant qui se déchirent au sujet de l'autisme de leur fils mais qui restent toutefois une famille forte et unie. Le lecteur fait la connaissance de Mme Gosk, une institutrice prise de passion et d'un amour inconditionnel pour son métier. Il voyage également à la station-service du coin et à l'hôpital, en particulier celui pour les enfants. La-bas, les amis imaginaires sont monnaies courantes... Certains plus imaginatifs que d'autres, mais tous sur le fil du rasoir.
Vous l'aurez compris, il n'est pas uniquement question d'un enfant renfermé et de son ami imaginaire. Ni seulement d'un enlèvement. Tour à tour le roman laisse place à l'imagination, à la dureté de la vie, à une enquête, à la mélancolie, la rencontre, les adieux et j'en passe.
Je pense que la force du roman se fait cependant avant tout à travers Budo. On éprouve de l’empathie pour ce grand ami imaginaire qui est si proche de « l'enfant normal ». Son existence est tellement fragile, se reposant sur deux extrêmes : la présence et l'absence. On s'attriste face à son impuissance. Autant vis-à-vis de Max que pour ses propres amis qui s'en vont peu à peu au fil des pages. Puis il y a cette solitude qui l'entoure constamment. Non seulement d'avoir des choix difficiles à faire, il se retrouve seul face à eux. Ses amis ne peuvent le suivre. Il ne peut être aidé alors que dans les moments cruciaux c'est de soutien et d'encouragement dont il a besoin. Et c'est dans ces moments-là qu'on sent cette énorme affection qu'il éprouve envers les parents de Max et son envie grandissante de continuer à vivre. Finalement, il n'a que son Dieu, et rien d'autre.
Les choix qui s'offrent à Budo sont parfois cruels aux yeux du lecteur. On aimerait pouvoir lui offrir ce qu'il désire, alléger ses responsabilités, mais tout comme lui, on se décide. On se dit qu'il faut également le laisser grandir, notamment en le laissant choisir. Max grandit, Budo grandit et nous, lecteurs, grandissons également d'une certaine façon.
Quelle mélancolie que ce roman... Je le conseille non seulement à tous les enfants, afin d'y découvrir l'amour d'une lecture mais également aux adultes afin qu'ils se rappellent de la beauté de l'enfance. Ainsi, tous les âges seront satisfaits de cette aventure et pourront être touchés par la même empathie envers ce magnifique personnage qu'est Budo. Une merveilleuse rencontre.
► Des atouts ?
L'imagination. L'originalité du récit. Le regard d'un enfant, d'un être à la fois lointain et proche. L'empathie qu'on peut ressentir à la lecture. Les nombreux termes abordés. Les rencontres avec les personnages réels et les personnages imaginaires. L'amour pour les enfants. L'apprentissage omniprésent.
► Des défauts ?
La répétition dans l'écriture. Volontaire en particulier dû au regard de Budo, mais peu lasser. Les amis imaginaires un peu trop édulcorés au niveau de l'apparence.
►Spoilons !
Si vous ne voulez pas être spoilé, passez ce point!
Une chose est certaine, lorsqu'on ferme les pages de ce roman, on est habité par une profonde tristesse et une douce mélancolie. Surtout que les dernières pages se terminent sur une fin ouverte. Avis aux amateurs et à ceux de passage, n’hésitez pas à partager votre avis. Personnellement, je pense que Budo et tout amis imaginaires sont bels et biens concrets. Que d'une certaine manière, ils sont des gardiens pour les enfants, ce qui expliquerait le passage de Dee à l’hôpital. A sa mort, Budo aurait pu voyager dans le temps et se donner lui-même le courage de choisir une bonne existence pour Max plutot que d’exister. Mais bon, c'est tout à fait subjectif.
► Allons un peu plus loin...
Beaucoup de thèmes sont abordés à travers l'histoire, ce qui donne une grande richesse au récit. Tout d'abord, le fait d'aborder l'autisme pour un roman jeunesse est un bon moyen pour sensibiliser les plus jeunes. En choisissant d'utiliser un ami imaginaire pour décrire ce monde souvent inconnu, Matthews Dicks fait preuve d'une grande originalité et réussi à partager sans mal la complexité du sujet. Vient ensuite la différence. Cette dernière est soulignée mais effacée en même temps. Finalement, nous sommes tous différents mais cela n'empêche pas une personne d'être normal. La tolérance est de mise, et c'est dans l'empathie et l'acceptation qu'on peut la gagner. L'imagination. Et c'est bien chez les enfants et les grands enfants dans l'âme qu'on la retrouve le plus souvent. L'existence est un autre thème majeur qu'on retrouve dans le roman. Matthew Dicks, à travers Budo et les amis imaginaires, rappellent que ce n'est pas uniquement par le visuel et le touché qu'un être peut exister. Même s'il est personnel, un être existe dès lors où on croit en lui. Il en va alors de même pour toutes idées abstraites : l'amour, la confiance en soi, la tristesse, la mort, l'existence elle-même... L'apprentissage quant à lui parcourt toute l'histoire du début à la fin. Il est particulièrement symbolisé par le passage de l'enfant à la pré-adolescence. Mais surtout à travers la simple idée que Choisir, c'est grandir. Et Grandir, c'est faire ses propres choix.
► Passages choisis.
- C'est pas ça, Budo. Ce n'est pas le problème, que Meghan ait besoin de moi. Nous nous sommes trompés. Meghan grandit, c'est tout. Mais c'est moi, ensuite ce sera la petite souris, et l'année prochaine, le Père-Noël. C'est une grande fille maintenant. - Mais la petite souris n'existe pas, et toi, si ! Bats-toi, Graham ! Bats-toi, je t'en prie ! Ne me laisse pas ! - Tu as été un très bon ami pour moi, Budo, mais il faut que je m'en aille maintenant. Je vais aller m'asseoir à côté de Meghan. Je veux passer les quelques instants qui me restent avec elle. Assise à côté de mon amie. C'est la seule chose qui me rende triste. - Quoi ? - Je ne pourrai plus la regarder. La voir grandir. Elle va tellement me manquer... Graham se tait un moment avant d'ajouter : - Je l'aime tant.
Max n’est pas comme les autres. Les enfants se moquent de lui à cause de ça. Sa mère essaie de le changer, et son père le traite comme s’il était un autre garçon, différent de ce qu’il est. Même ses profs le traitent comme s’il était à part. Personne ne le traite comme un garçon normal, et tout le monde veut le changer en garçon normal. Mais avec tout ça Max se lève tous les matins, et prend son bus pour aller à l’école. - Et ça, c’est courageux ? - C’est ce qu’il y a de plus courageux au monde (…) il faut être le plus brave du monde pour sortir tous les jours rencontrer des gens qui ne vous aiment pas ou ne vous acceptent pas comme vous êtes.
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Paludisme : Novartis va investir 100 millions de dollars dans la recherche et le développement d’antipaludiques de nouvelle génération
Novartis a annoncé un engagement de cinq ans en vue de combattre le paludisme, conjointement à la 7e Initiative multilatérale sur le paludisme (MIM) et le sommet sur le paludisme de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM). De plus, l’entreprise lance une nouvelle étude africaine avec Elimination 8 et le programme KEMRI-Wellcome Trust sur la progression et les défis à relever en vue d’atteindre les objectifs d’élimination du paludisme en 2030. Au cours des cinq prochaines années, dans le cadre de son engagement, Novartis investira plus de 100 millions de dollars afin de faire progresser la recherche et le développement de nouvelles générations de traitements destinés à combattre la résistance émergente à l’artémisinine et à d’autres antipaludiques actuellement utilisés. L’entreprise mettra également en place une stratégie de prix équitables visant à maximiser l’accès des patients dans les pays où le paludisme est endémique lorsque ces nouveaux traitements deviendront disponibles. Afin de contribuer à atteindre l’objectif de l’OMS de réduire la mortalité infantile liée au paludisme d’au moins 90% d’ici à 2030, Novartis augmentera en outre l’accès aux antipaludiques pédiatriques et mettra en oeuvre des programmes de renforcement des systèmes de santé dans 4 pays subsahariens.
«La résistance aux traitements représente la plus grande menace pour les progrès incroyables qui ont été réalisés dans la lutte contre le paludisme au cours des 20 dernières années. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre; c’est pourquoi nous nous engageons à faire progresser la recherche et le développement de nouvelles générations de traitements, a déclaré Vas Narasimhan, CEO de Novartis. Nous devons également faire en sorte que notre innovation atteigne ceux qui en ont le plus besoin, même ceux qui se trouvent dans les endroits les plus reculés.» L’investissement dans la R&D vise à faire progresser le pipeline antipaludique de Novartis jusqu’en 2023 et à mener à bien un programme complet d’essais cliniques mondiaux pour nos candidats-médicaments novateurs contre le paludisme KAF156 et KAE609 (actuellement en phase IIb et phase IIa, respectivement [1]). Tous deux sont issus de nouvelles classes de médicaments qui ont été sélectionnées pour leur capacité à traiter le paludisme différemment des thérapies actuelles.
L’investissement inclut également de nouvelles utilisations technologiques destinées à identifier les zones où l’impact du paludisme est le plus grand. Ces informations pourraient ensuite être utilisées pour promouvoir le renforcement des aptitudes et capacités afin d’établir de futurs sites d’essais cliniques visant à évaluer les médicaments dans les populations où ils sont le plus nécessaires.
Afin de permettre aux patients des pays où le paludisme est endémique de financer ces nouveaux traitements une fois qu’ils seront disponibles, Novartis mettra en place une stratégie de prix équitables basés sur les conditions socio-économiques de différents segments de population. Nous prévoyons de le faire en consultation avec nos partenaires de développement et de financement et d’autres parties prenantes. Malgré les énormes progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme, un enfant meurt encore de cette maladie toutes les deux minutes. Novartis vise à contribuer à l’objectif de l’OMS de réduire la mortalité infantile liée au paludisme d’au moins 90% d’ici à 2030. Au Nigeria, en République démocratique du Congo et au moins 2 autres pays d’Afrique subsaharienne le plus touchés par la mortalité infantile liée au paludisme, nous prévoyons de collaborer avec des partenaires en vue d’élargir l’accès à notre thérapie combinée à base d’artémisinine (ACT) et de développer des initiatives de prise en charge intégrée des cas dans la communauté (iCCM). iCCM est une stratégie reconnue pour accroître l’accès aux traitements essentiels et réduire la mortalité infantile liée à des maladies traitables telles que le paludisme, la pneumonie et la diarrhée.
Novartis s’engage, depuis deux décennies, dans le combat contre le paludisme, ayant lancé la première ACT à dose fixe en 1999 et la première ACT pédiatrique dispersible, développée en partenariat avec Medicines for Malaria Venture (MMV), en 2009. A ce jour, en collaboration avec ses partenaires, l’entreprise a fourni plus de 850 millions de traitements, dont 350 millions de traitements pédiatriques, à prix coûtant, aux pays où le paludisme est endémique.
Le nouvel engagement est lancé en même temps que la publication des résultats d’une nouvelle étude (Malaria Futures for Africa, MalaFA) conduite dans 14 pays d’Afrique subsaharienne. Au total, 68 experts africains, membres des gouvernements, de la communauté de la recherche et d’organisations non gouvernementales ont exprimé leurs points de vue sur les progrès et les défis à surmonter en vue de la réalisation des objectifs mondiaux d’élimination du paludisme à l’horizon 2030.
Les décès dus au paludisme dans le monde ont diminué de plus de 60 % entre 2000 et 2015. Pourtant, les personnes interrogées craignent un ralentissement des progrès à moins que les gouvernements augmentent leur financement national et que les organisations internationales ciblent leur soutien avec plus d’efficacité. De nombreux experts ont également exprimé des inquiétudes quant à la résistance croissante des moustiques aux insecticides et au fait que les parasites porteurs du paludisme pourraient développer une résistance aux ACT dans les 15 à 20 prochaines années. Certains craignent que la résistance se propage plus rapidement en raison de l’intensification du commerce et des voyages entre l’Afrique et l’Asie, où les premiers signes de résistance aux médicaments émergent. D’autres estiment tout aussi probable que la résistance se manifeste indépendamment en Afrique.
Les personnes interrogées ont largement exprimé leur soutien en faveur d’une meilleure utilisation des outils actuellement disponibles, tout en soulignant qu’il faudrait mettre davantage l’accent sur l’amélioration de la mise en oeuvre des interventions existantes et nouvelles de lutte contre le paludisme – un domaine actuellement sous-financé.
L’étude MalaFA a été réalisée à la demande de Novartis et est codirigée par le Dr Richard Kamwi, Ambassadeur de l’initiative Elimination 8 (E8), et le Professeur Bob Snow, du programme KEMRI-Wellcome Trust au Kenya et de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni. Les conseillers pour la recherche sont Roll Back Malaria, Malaria No More UK et African Leaders Malaria Alliance.
Selon le Rapport sur le paludisme dans le monde 2017, 216 millions de cas de paludisme ont été recensés en 2016, contre 211 millions en 2015. Le nombre de décès dus au paludisme était de 445 000 en 2016 contre 438 000 en 2015. 90 % des cas de paludisme et plus de 90 % des décès qui en découlent se concentrent en Afrique subsaharienne. Les enfants de moins de 5 ans sont particulièrement à risque et la maladie tue un enfant toutes les deux minutes.
Pour télécharger un exemplaire du rapport MalaFA : http://bit.ly/MalaFA-report [1] Les deux composants sont le résultat d’un programme de recherche commun soutenu par Wellcome Trust, Medicines for Malaria Venture (MMV) et Singapore Economic Development Board, avec l’Institut Novartis pour les maladies tropicales, l’Institut de génomique de la Fondation Novartis pour la recherche et l’Institut Tropical et de Santé Publique Suisse. Novartis développe le KAF156 avec le soutien scientifique et financier de MMV (en collaboration avec la Fondation Bill & Melinda Gates).
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