#La Montagne Magique
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barbiemonamie · 1 year ago
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La montagne magique ❤️❤️❤️
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demots · 9 days ago
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Le temps, l’époque, peut éteindre l’ambition, et tuer le destin.
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Thomas Mann, La montagne magique
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camisoledadparis · 29 days ago
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saga: Soumission & Domination 344
João-1
Depuis qu'il a intégré la colocation, c'est un autre mec. Là où il restait une attitude compassée, s'est développé une aisance, je dirais même une normalité de comportement. L'association qui l'a fait venir continue à regarder par-dessus son épaule. Même s'il est majeur maintenant, il est toujours en France avec un visa étudiant.
Au contact de mes deux " commerciaux " 1ère année, il rentre enfin dans le monde étudiant français. Il faut dire qu'avec ces deux-là je ne m'étais pas trompé non plus ! Ils sont bosseurs mais aussi de bons fêtards. Ils l'ont même fait venir à quelques-unes des soirées de notre école où son exotisme a fait quelques ravages et pas seulement auprès des filles.
Ça + son nouveau logement + une nouvelle garde-robe + ses entrainements avec ma bande + son nouveau travail = un João tout neuf. Le timide et timoré, bénéficiaire des oeuvres sociales d'une association de bienfaisance a cédé la place à un jeune homme ouvert au naturel gai (aussi). Son directeur du dojo de capoeira est aussi très content de lui. Déjà qu'il passait bien avec les jeunes, il est maintenant aussi à l'aise avec les 16-18.
A la montagne, il s'est bien dérouillé même si c'était pour lui la première fois qu'il montait sur des planches. Avec l'enseignement des Chasseurs Alpins, il a fini la semaine capable de dévaler les pistes bleues rapidement et les rouges avec aisance à défaut de rapidité. Par contre il a su glisser sa grosse queue avec maestria entre leurs fesses en remerciement de leurs bons conseils sur les pistes. Et les militaires ne se sont pas privés non plus de lui donner la réciproque.
Coté Client, il fait toujours un tabac. Son accent Brésilien si spécifique les enchante et je ne reçois que des louanges.
J'ai dû prendre en compte les services que me rend André pour le faire passer dans les premiers. En effet chacun y va de sa surenchère pour faire avancer son nom sur la liste des réservations. Bon j'ai attendu quand même qu'il se fasse trois autres clients ttbm avant. André est parmi ceux qui sont montés les plus larges avec ses 7 cm de diamètre.
Je prends le temps d'accompagner João dans ses premiers " services ". Il m'intéresse et en plus il ne conduit pas encore ! Il donne satisfaction aussi à mes clients blacks. Quand je les vois enfoncer leurs matraques noires entre ses petites fesses dorées, ça me fait bander dur !
Et je peux dire que les leurs sont au maxi de leurs extensions possibles après qu'il se soit mis nu et que sa bouche se soit occupée de leurs glands. Si sa gorge profonde ne l'est pas encore suffisamment plus des sexes de plus de 24 cm, il compense par une science de l'excitation de l'extrémité la plus sensible de l'homme, le gland. Chacun de mes clients l'ont supplié de cesser sous peine de tout recevoir sur le visage. Il a le bonheur de disposer d'une langue plus râpeuse que la normale, limite une langue de chat. Et son mentor brésilien lui a parfaitement appris à l'utiliser pour donner du plaisir. Il arrive à faire monter les clients à quelques secondes de l'éjaculation puis à les maitriser pour qu'ils ne se vident pas trop tôt. En plus quand je le regarde faire, je vois que lui aussi se fait plaisir. Et ça, les clients le ressentent aussi. Avec sa pratique de la capoeira, il est très souple quasiment du niveau des gymnastes professionnels.
C'est assez troublant de le voir esquisser une passe de capoeira (pour ceux qui connaissent) et en fin de mouvement se planter sur la mat tendu vertical. Je l'ai vu faire plusieurs fois. C'est magique !
Ça me fait penser que si j'en avais quelques-uns de gymnastes ça étofferait mon offre. A réfléchir...
Si sa gorge manque parfois un peu de profondeur encore, ce n'est pas le cas de sa rondelle. Je le vois sans problème se prendre les bites de 25 à 27 par 6 à 7. Je sais qu'il se prépare avant car sa rondelle reste bien serrée quand même. Il module selon l'attente qu'il perçoit chez le client. Je l'ai vu se planter brutalement sur leurs pieux comme descendre mm par mm les absorbants jusqu'à poser ses fesses dorées sur leurs cuisses.    
Il n'a pas encore fait de cheval mais sait parfaitement trotter et galoper sur de telles montures. Plus je le mate et plus je vois le travail de son mentor. Il retrouve ses marques et les pratiques qu'il avait apprises. On en discute en rentrant à la colocation. Il me raconte un peu ses années de favela. La vie qui pouvait être aussi belle qu'elle était moche pour d'autre. Les revenus procurés par le trafic de la drogue permettaient à son gang de vivre dans l'aisance. Son chef a veillé à ce qu'il soit instruit. Il l'a protégé même des autres membres qui en auraient bien fait un réceptacle à sperme. Il admire mon tatouage qu'il trouve esthétique contrairement à tous ceux qui ornaient la peau des membres de son clan, le chef compris. De ceux-là, il a une aversion.
Il se rappelle les bons moments passés sur les plages quand, pour lui faire plaisir, son mentor prenait le temps de le sortir de sa favela. Il comprend maintenant qu'il prenait des risques rien que pour lui faire plaisir, pour lui offrir des glaces et qu'il vive comme un enfant normal.
Il me dit que reviennent en mémoire les gestes qu'il faisait afin de lui donner du plaisir. Tout ce qu'il lui avait appris remontait à la surface. Je lui dis que je m'en doutais vu la maitrise qu'il montrait lors de ses prestations.
La première fois où nous en avons parlé j'ai dû m'arrêter sur le bord du trottoir pour le prendre dans mes bras.  Puis nous sommes revenus au blockhaus. Pas question de le laisser seul (malgré ses colocs).
Il me remercie. Mais c'est normal. Entouré de nous trois (PH et Ludovic aussi), il trouve la chaleur humaine qui lui avait tant manquée depuis le décès de son mentor.
Il reste aussi toute la nuit, je n'avais pas envie de ressortir.
Sans acte sexuel (il avait déjà donné avec le client), il passe la nuit entre nous. Plusieurs fois je me réveille serré par ses bras. La colocation n'est peut-être pas ce qui lui faut finalement.
J'en discute le lendemain avec PH et Ludovic. Ils ont la même analyse que moi. La colocation c'est mieux que sa chambre en cité U mais encore loin de ce qu'il avait perdu. C'est Ludovic qui propose une solution : le prendre avec nous.
Ce n'est pas que je n'y avais pas pensé mais je l'aime plus comme un petit frère et, pour une fois, j'hésitais à imposer ce choix à mes amours.
Ludovic argumente son option. Il ajoute qu'il serait peut-être temps que la chance se penche sur lui. PH est d'accord. On appelle donc Marc pour le prévenir/avoir son accord. Il connait déjà notre nouveau protégé. Quand je lui fais part de notre analyse et de ce que nous projetions de faire, il m'assure de son complet accord.
Il ne reste plus qu'à avoir l'accord de João. Finalement c'est le plus dur à obtenir. Il trouve que j'en fais déjà suffisamment pour lui. Pour clore le débat, j'arrive avec Samir à la coloc et embarque tout ce qu'il a à lui. Les deux autres comprennent mais je les préviens qu'ils auront bientôt un autre résident.
Nous l'installons dans la chambre à côté de la nôtre au 3ème. Samir et Ammed implantent un bureau et on pose dessus son portable et on ajoute une imprimante. Le soir même je vais le chercher à la sortie de ses cours. Il est étonné, c'est la première fois. S'il est gêné par ma voiture, cela ne se voit pas. Il monte surpris de me voir l'attendre. Retour au blockhaus, jusque-là rien que de presque normal puisqu'on est un soir de sport. Par contre l'arrêt au 3ème et l'entrée dans sa nouvelle chambre, lui coupe les jambes. Il reconnaît son ordinateur et les quelques affiches dont il avait commencé à orner ses murs à la coloc. Je lui dis que nous avions tranché pour lui et qu'à partir de ce soir il était chez lui ici. Sur le bureau j'avais mis un post-it avec ses codes personnels d'entrée sur la rue et celui du monte-charge.
Il essaye encore ce me dire que c'est trop, pour lui que la coloc c'était déjà bien. Je lui dis de se taire et de nous rejoindre en tenue au 2ème, il a des conseils à donner en capoeira.
Je descends et j'ai le temps de me mettre en jock avant qu'il n'arrive. Il y a déjà la moitié des escorts d'arrivés. Il arrive porteur de son large pantalon blanc sans rien en dessous comme il aime le porter pour être plus à l'aise. Nous nous entrainons tous une bonne paire d'heures avec ceux qui nous ont rejoints. Puis comme c'est en début de semaine c'est souvent sans touze à la sortie, il remonte avec nous après nos douches prises tous ensemble.
Je le sens plus gêné avec Samir et Ammed que les fois où il était invité. Je me vois donc dans l'obligation de préciser les choses. Ammed et Samir sont nos hommes de service mais pas des larbins pour autant. Ils ont la charge du blockhaus dans son ensemble bouffe et lingerie comprise. Ils font tout pour prendre en charge les contraintes matérielles afin que nous n'ayons que nos cours et nos " vies personnelles " à gérer. S'il a besoin de quoi que ce soit, il leur demande en premier. Mes deux hommes confirment. S'il a besoin de quoi que ce soit, d'un bloc de feuilles à l'encre pour son stylo plume, d'un boxer à une boite de kpotes ou un tube de gel, il n'aura qu'à leur demander. Pour les déplacements, les bus ne passent pas loin et quand les horaires seront raccords, un de nous trois pourront l'emmener aussi.
Il finit par accepter l'état de fait. Il se lève de table et fait le tour pour nous embrasser un par un. Quel émotif ! Je sens ses joues humides alors qu'il presse son visage contre le mien.
Avant de nous endormir, je mets notre TV sur le circuit interne pour veiller sur sa première nuit chez nous. Une heure plus tard je me réveille alors que João tourne et vire dans son lit. Je le regarde. Il est troublé, pas habitué à son nouvel environnement. Après une demi-heure, je me lève et vais le rejoindre. Je me glisse dans son lit et le prend dans mes bras. Il se calme et s'endort aussitôt. Nous finissons la nuit collés, lui protégé de l'extérieur par mes bras.
Je me réveille avant lui. Je le regarde son visage est détendu, ses long cils noirs caressent ses joues. Ses lèvres pulpeuses légèrement entrouvertes, laissent passer son souffle. Il me fait bander ce petit con.
Le développement de ma bite fait s'enfoncer mon gland entre ses fesses. Evidemment puisqu'il est dos à moi au creux de mes bras !
Je sens qu'à son tour il est réveillé quand ses fesses ondulent et que, ce faisant, il se frotte la rondelle sur mon gland luisant de mouille. Je ne bouge pas. Il donne un petit coup de rein et absorbe mon gland, juste lui. C'est trop bon. Sa rondelle se resserre juste derrière la couronne et colle ma hampe. Il ne bouge plus. Puis il tourne sa tête pose ses lèvres sur les miennes, me souffle un bonjour avant de m'enfoncer sa langue à la recherche de la mienne.
Je n'y tiens plus. J'écrase ma bouche contre la sienne et en même temps enfonce le reste de ma queue dans son cul. On se décolle sous l'effet de nos grimaces respectives. Quasiment à sec, ce n'est pas notre meilleur enculage ni pour l'un ni pour l'autre. Je me retire doucement, bascule vers la table de chevet le temps d'attraper une kpote et du gel et reprend ma position. C'est nettement meilleur ! Lentement je lui laboure la rondelle. Je ressens la compression de son intérieur à chaque pénétration et il gémit doucement, surtout quand mon gland vient frotter sa prostate. Il me tend à nouveau ses lèvres. Sa langue cherche la mienne, l'entoure et tente de l'aspirer. Sans se presser mon bassin bascule régulièrement pour lui enfiler puis retirer mes 20cm. Couchés sur nos côtés gauches, j'utilise ma main droite pour branler ses 22cm dont ma main peine à faire le tour. Ça nous achève rapidement. Il me jute dans la main et ses contractions anales me font à mon tour juter mais dans ma kpote.
Nous n'avons pas le temps de nous décoller que mes deux amours nous sautent dessus. Chahut sur le lit, nos spermes se dispersent sur les peaux et les draps. Quand João s'en rends compte, il veut nous calmer mais c'est peine perdue !
Vu l'heure, nous filons tous sous les douches de la salle de bain commune.
Quand Samir demande plus tard à João comment s'est passée sa première nuit chez nous, il lui répond trop bonne. Je lui dis qu'il devra quand même s'habituer à dormir seul. Enfin tant qu'il n'a pas de petit copain.
Jardinier
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??
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oooohhh
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~~
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lisaalmeida · 11 months ago
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La fièvre de mon corps et le battement de mon cœur harassé et le frissonnement de mes membres, c’est le contraire d’un incident, car ce n’est rien d’autre, rien d’autre que mon amour pour toi, oui, cet amour qui m’a saisi à l’instant où mes yeux t’ont vue, ou, plutôt, que j’ai reconnu, quand je t’ai reconnue toi...
L'amour n’est rien, s’il n’est pas de la folie, une chose insensée défendue et une aventure dans le mal. Autrement c’est une banalité agréable, bonne pour en faire de petites chansons paisibles dans les plaines. Mais quant à ce que je t’ai reconnue et que j’ai reconnu mon amour pour toi, – oui, c’est vrai, je t’ai déjà connue, anciennement, toi et tes yeux merveilleusement obliques, et ta bouche et ta voix avec laquelle tu parles, – une fois déjà, lorsque j’étais collégien, je t’ai demandé ton crayon, pour faire enfin ta connaissance mondaine, parce que je t’aimais irraisonnablement, et c’est de là, sans doute, c’est de mon ancien amour pour toi que ces marques me restent...
Je t’aime, je t’ai aimée de tout temps, car tu es le Toi de ma vie, mon rêve, mon sort, mon envie, mon éternel désir... Et je m’en ficherais, je me fiche de tous ces Carducci et de la République éloquente et du progrès humain dans le temps, car je t’aime !.
La Montagne magique,
Thomas Mann.
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coovieilledentelle · 7 months ago
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Couleur lavande et soleil...
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« la légende de la lavande »
Il y a bien longtemps lorsque les fées peuplaient les grottes de la terre , une jolie petite fée aux grands yeux mauves qui aimait le soleil et la mer vint se promener en Provence .
Elle avait un carnet de voyage magique sur lequel s'imprimait tous les paysages qu'elle visitait.
Après avoir parcouru les montagnes des Alpes, du Massif central , des Cévennes, elle arriva dans une région désertique très chaude à quelques  lieues de la mer. Rien n'y poussait : cette terre rouge ressemblait à un enfer de solitude. Le soleil  brulait sans cesse sur ces rochers et ces pierres.
La petite fée qui portait le jolie nom de Lavandine en fut toute chagrinée et attristée lorsque ces paysages arides et secs s'imprimèrent sur son carnet. Elle versa de grosses larmes recouvrant ainsi les images des dentelles de Monmirail des abords du mont Ventoux des steppes de Ventesole de Sault de Nyons . De grosses gouttelettes mauves de la couleur de ses yeux s'éparpillèrent tachant le carnet. 
Lavandine essaya de les effacer mais ne fit que les étirer ajoutant le parfum suave de ses larmes  aux taches et au carnet.
Alors elle tenta de les dissimuler en dessinant un ciel bleu pour faire oublier ces tâches violet tes ! Le paysage se couvrit de petites fleurs mauves. 
On donna le nom de lavande à cette plante en souvenir de la fée « Lavandine ». On raconte que depuis ce jour-là, la lavande pousse allègrement sur les terres de Provence, s’entremêlant au ciel couleur bleu 
.On dit aussi que la fée vient à chaque floraison de la lavande à la fin juin pour cueillir des bouquets qu'elle offre à ses soeurs restées dans les nues.
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ernestinee · 10 months ago
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Ce matin l'ado voulait une barre de traction depuis un moment du coup on est allés en acheter une sauf qu'en ouvrant la boîte on a vu qu'elle n'était pas prévue pour l'extérieur du coup on est retournés pour la rendre et celle qui va dehors n'était plus en stock on l'aura lundi et puis en revenant par un autre chemin pcq flemme de faire encore la même route on a découvert un supermarché italien et on s'est dit chouette on a acheté de la pancetta du parmesan incroyable des pâtes et des oeufs pour la carbonara de ce soir
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et des arancinis et des petits trucs du service traiteur pour le midi, et c'était vraiment bien on s'est rappelé des souvenirs de notre city trip en Italie et j'ai encore eu envie d'etre là bas surtout dans les montagnes à manger de la pastèque ou des tomates mozzarella et puis on est rentrés et on a mangé en vitesse les trucs à réchauffer et puis j'ai installé des mangeoires dans les buissons et puis on est sortis fendre du bois, l'homme à la brouette qui am��ne dans le fond du jardin tout ce qui nous a été livré et moi fendre le bois parce qu'on a des stères et des stères et des stères de morceaux de troncs et de grosses branches et je fends avec un Merlin c'est une sorte de hache un peu évasée qui fait aussi massue ce truc pèse quasi 4 kg et j'apprends petit à petit à fendre des bûches convenablement il faut savoir où viser et contourner les noeuds et c'est assez magique pcq le bruit change quand on a tapé au bon endroit et apparemment c'est moi la plus énervée de nous deux parce que je tape vachement mieux mais c'est facile j'ai qu'à penser à mon ex bref ça défoule de fou et puis bon j'ai fait ça pendant 3h30 et le jardin ne ressemble pas du tout au jardin que je voudrais par exemple exactement là où je coupe le bois c'est là que je voudrais de l'herbe et des fruitiers et des transats et un petit cocktail voilà voilà y a encore du boulot pour arriver à ça
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et après j'avais le dos en miettes et donc je suis rentrée j'ai essayé de regarder un truc sur netflix mais y a rien qui me disait du coup j'ai regardé Pinterest pendant un bon moment puis Netflix d'un œil puis Pinterest Instagram threads Instagram Pinterest et j'ai jonglé je commence à m'entraîner pour le 4 balles puis j'ai fait la carbonara et quand je pense qu'avant je faisais ça avec de la crème fraîche et de l'Emmental râpé ça me donne la nausée parce que qu'est ce que c'est bon le parmesan ohlala et là il y a une deuxième fournée de meringues en train de cuire parce qu'on ne prend que les jaunes dans la carbo alors tu fais quoi des blancs?
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Bah des meringues, et je vais faire un peu de japonais italien anglais néerlandais sur Duolingo et finir mon bouquin parce que j'en ai acheté deux que j'ai hâte de lire il y en a un qui a un titre qui m'a fait frissonner écoute ça il s'appelle "Le fardeau tranquille des choses" c'est beau non? et demain dès potron minet je pars faire une rando de 10 ou 20 km on verra bien l'état de mon vieux corps.
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abdou-lorenzo · 1 year ago
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La vie, jeune homme, est une femme étendue, avec des seins rapprochés et gonflés, avec un grand ventre lisse et mou entre les hanches saillantes, avec des bras minces, des cuisses rebondies et des yeux mi-clos, qui dans sa provocation magnifique et moqueuse exige notre ferveur la plus haute, toute la tension de notre plaisir de mâle qui lui tient tête ou qui est fichu......💕💞✨
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La montagne magique (1931), thomas mann
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asta-daily · 1 year ago
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Not my lair
You've been granted a wish You wished to have it all You've been given everything: The mountains of pure gold The body of dragons The powers of demons The palace of Emperors And the curse nothing's yours
/* Pencil doodle on A6 sketchbook - Porte mine sur carnet A6 */
Quelqu'un, ange ou diable ? un souhait t'aura offert Tu as souhaité tout. Tout avoir, tout posséder Et tu a tout reçu, au delà de de tes rêves : Des montagnes d'or, des joyaux par milliers, Le corps d'un invincible et puissant Dragon, Les pouvoirs magiques et sombres d'un Démon, Le somptueux palais du plus grand des Rois, Et la malédiction qu'ici rien n'est à toi.
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chansonsinternationales · 8 days ago
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Lire La Montagne magique dans un monde cassé, une conversation avec Merve Emre | Le Grand Continent
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siammybaby · 15 days ago
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Ce que j'ai retenue en fin 2024
2024, va bientôt touché à sa fin donc il est temps pour moi de conclure.
A seulement 25 ans j'ai appris mon indépendance, un nouveau monde me transforme en une meilleure version de moi-même. Je suis partie avec EF France pour refaire cette expérience. Je suis arrivée à Toronto depuis le 15 septembre 2024 en prenant juste un billet simple et non de retour.
Je n'ai pas fait des belles rencontres cette fois-ci et je suis venue pour moi-même sans me faire des amis. Pourquoi faire des rencontres ? Alors que j'attire toujours les mauvaises personnes, les gens qui parlent derrière mon dos, je suis peut-être de trop ?
J'ai laissé derrière moi un cercle bienveillant en France mais depuis que je suis arrivée au Canada, je me détache de tout le monde, parfois je fuis le regard des autres, car ils vont trop juger sur mon apparence. Mais quand même la classe où je suis actuellement elle est bien, mais je n'ai pas d'amis, mais maintenant ce n'est plus le problème que je dois me préoccuper ! J'ai maintenant accepté ma solitude, accepter ma propre compagnie, faire des activités en solo sans avoir besoin de personne. Car finalement vaut mieux être seule que d'être mal entourée.
Je préfère sourire et dire que tout vas bien, que maintenant je n'attends plus de personne avant j'attendais mais à présent je veux devenir une meilleure version de moi-même, de ne plus écouter les critiques, les jugements par rapport à mon corps, mon apparence, de se méfier des réseaux sociaux, de ne plus écouter les haters, j'ai appris à connaitre : Défier la gravité !
Parfois j'ai envie de tout arrêter, de tout abandonner car je ne dégage rien, je me sens inutile. J'espère que Toronto va pouvoir me guérir.
Je ne pourrai pas te dire ce que 2025 me réservera, car moi-même je ne sais pas. Déjà se lancer sur Tiktok est difficile de trouver quelque chose qui pourrait t'intéresser, je préfère arrêter de faire des vlogs sur ce réseau vu que je n'ai pas de public, je suis en ce moment seule. Mais ne t'en fait pas je vais bien, j'ai appris à combattre mes démons toute seule. Je vais tout faire pour ne rien lâcher. Les vlogs seront uniquement sur Youtube. Cette année à été très difficile pour moi mentalement.
J'espère que tu passes des belles fêtes et que tout vas bien
Moi il n'y a que la magie de Noël à Toronto qui peut me faire sourire, qui peut me donner le sourire comme si j'étais dans mon propre film de Noël. Un été difficile mais au moins un Noël qui me redonne confiance pour y croire que la vie n'a pas de hasard, le hasard n'existe pas. La vie est magique, parfois elle peut nous jouer des tours et des montagnes mais pour la rendre plus belle et mettre un peu de douceur : il faut persévérer et être optimiste ! Je n'ai jamais cru aux rêves, mais le fait de t'écrire m'a fait du bien.
Prend soin de toi, prend soin de ta santé mentale et si tu te sens seul.e je te laisse mon instagram : dangerouswomanfilm !
Des bisous
Siammy
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the-ninth-moon · 1 year ago
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( THE NINTH MOON ) projet rpg med-fan
Bien le bonjour à toustes, et une belle et heureuse année !
Je viens vous présenter un projet de forum med-fan, dans un univers inventé, reprenant des races de différentes inspis d'héroic-fantasy (nous retrouverons, sous des formes diverses, des elfes type lord of the rings, des magicien.nes du Vif (L'assassin Royal), des marchombres (Ewilan) ou des sorcier.es à la the witcher). L'objectif est de proposer un multivers, sur fond de (tw) discrimination raciale.
L'objectif est de s'amuser dans un large panel de possibilités de personnages magiques, dans un format vraiment axé JDR (avec % de propriétés physiques, magiques etc...), et dans une communauté qui s'auto-gère autant que possible, dans le respect des un.es et des autres.
● L'an 1268,, empire  d'Atalan. Aux quatre coins de l'abysse de Vassion coexistent quatre races magiques aux talents dissemblables. [...] Le scribe repose sa plume dans un soupir. Son regard se perd à travers la fenêtre, dans les nuées de l'horizon qui éblouissent sa vision. Il songe. Si les siècles derniers se sont passés sans difficulté majeure dans la cohésion des races, maintenue avec ferveur par la famille dominante, le niveau d'acceptation des étranger.es semble mis à mal dans nombre de contrées. Il songe et aspire à de plus grandes choses, il craint pour l'avenir. Les orages des sorcier.es de Junfark et le chaos naissant des montagnes de Bélès semblent compromettre peu à peu la paix régnante dans l'empire. Les rixes se multiplient dans les villages, les expéditions punitives redeviennent monnaie courante, et les Laëris peinent à faire figure d'autorité dans ce brouhaha nébuleux. Le scribe laisse son front taper doucement contre la fenêtre, comme s'il abandonnait tout espoir. Au loin, là-bas, une nuée d'oiseaux noirs surgit de l'horizon.
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altartaleofficiel · 28 days ago
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Prologue - It's Upon A Time. . .
Recommandé : https://docs.google.com/document/d/1LoXxTOkBnTcZBmi0U65KSefoiKVHqtvrqkgGGi6bXRI/edit?usp=drivesdk
Acte I
L’histoire d’AltarTale commença comme une vieille légende, quelque chose de… Plutôt habituel, comme si…
Eh bien, et si vous voyez par vous même ?
Il était une fois. . .
Un jour d’automne dans une contrée lointaine, un jeune humain, curieux et intrépide, gravit une montagne interdite. La légende disait que ceux qui s’y aventuraient ne revenaient jamais. Mais l'enfant, fasciné par le mystère, finit par s’égarer, trébucha et tomba dans un gouffre…? La chute semblait infinie. Quand il atterrit enfin au fond de celui ci, ce fut dans une mer de fleurs dorées qu'il ouvrit les yeux. Ce lieu devint le début de rencontres qui, peu à peu, dévoilèrent le cœur d'un royaume oublié…
Les ruines, et la gardienne d'une époque oubliée 
L'humain se redressa et aperçut une figure étrange qui se découpait dans l’ombre des ruines violettes. Une grande chèvre, vêtue d’une robe violette, s’avança avec un sourire maternel. C’était Toriel, la Gardienne des Ruines. 
"Oh, petit enfant, te voilà tombé dans un monde bien sombre. Mais n’aie crainte, je suis là pour te guider."   "Euh… V-vous êtes… un monstre ?"   “Haha, oui, mais ici, nous n'avions rien de monstrueux ici, rassure-toi. Tu peux m’appeler Toriel !”
Elle enseigna à l'human les règles et pièges des Ruines, avec une douceur qui cachait une profonde tristesse. Toriel était gentille, protectrice, mais elle semblait porter un poids. Elle lui parla d’une barrière magique, d’un monde extérieur inaccessible.Quand le moment vint de quitter les Ruines, Toriel hésita, presque prête à tout pour que l'enfant ne continuât pas plus loin. Mais elle céda à contrecœur.
"Promets-moi d’être prudent, d’accord ? Le monde au-delà des Ruines est bien différent… mais je crois en toi"  
Snowdin, la Rencontre avec les Frères Squelettes
L'humain continua son périple et arriva dans le froid glacial de Snowdin. Là, il rencontra deux squelettes. L’un, grand, maigre et exubérant, se nommait Papyrus. L’autre, plus petit et paresseux, se nommait Sans. Les deux frères accueillirent Frisk de manière… inédite.
"HUMAIN ! ARRÊTE-TOI LÀ ! EN TANT QUE FUTUR MEMBRE DE LA GARDE ROYALE, IL EST DE MON DEVOIR DE TE LIVRER À LA CAPITALE !"   "Hum… S'il te plaît ?"   "Allez, Paps, file-lui un coup de main. Il gèle ici."  
Papyrus, avec ses pièges et sa détermination maladroite, voulait à tout prix capturer le jeune humain, mais il développa vite une grande amitié pour l’enfant. Il rêvait de devenir un héros, d’être reconnu par la garde royale. Mais ce qu’il désirait par-dessus tout, était un désir bien plus profond… Quant à Sans, derrière ses blagues, il observait Frisk avec une lueur d’espoir mélangée à une certaine méfiance.
"JE SAIS QUE TU VIENS D’UN MONDE DIFFÉRENT, MAIS ENSEMBLE, JE TE MONTRERAI LES MERVEILLES DE SNOWDIN !"   "Et peut-être qu’il aura même un jour un pins de la garde royale."    "TU VERRAS, SANS ! CE JOUR ARRIVERA !"
Les Eaux Sombres, la Chevalière Undyne
Après avoir quitté Snowdin, l'étranger de ce nouveau monde arriva dans les sombres cavernes d’eau de Waterfall, où régnait Undyne, la redoutable capitaine de la garde. Au début, Undyne le poursuivit sans relâche, déterminée à capturer "l’intrus" pour prouver sa loyauté envers le roi ASGORE.
"Tu ne te sauveras pas si facilement, humain ! Prépare toi !"   "Attendez, je veux juste passer…"   "ET PUIS QUOI ENCORE !? Les humains sont nos ennemis, je protègerai ce royaume au péril de ma propre vie !”
Mais peu à peu, la chevalière aperçut une énorme bonté en ce dernier, il ne cherchait pas à nuire. Au fil de leurs rencontres, l’humain découvrit en Undyne une guerrière dévouée, mais également une personne passionnée et loyale, admirée par tout le monde.
Le Laboratoire et la Scientifique Nerd
Après avoir échappé à Undyne, l'humain parvint au laboratoire d’Alphys, la scientifique en chef. Alphys, bien que brillante, était maladroite et angoissée. Elle observait l'étranger depuis son laboratoire, mais sa timidité rendit la rencontre difficile.
"Euh… s-salut, petit, je… je t’ai vu depuis… enfin…"   “Dis moi, tu saurais me guider ici ? "   "Oh… euh… c-c’est super ! Je suis heureuse de… euh, enfin de t'aider… Si tu as des questions !"  
Alphys était fascinée par les humains, mais aussi tourmentée par les expériences qu’elle avait menées dans le passé. Le jeune humain vit en elle une alliée précieuse et une amie fidèle. Et lorsque Alphys se rendit compte de l’attachement de celui ci envers Undyne, elle en fut émue et motivée à dépasser ses propres peurs.
Le Roi des Souterrains, Asgore Dreemurr
Enfin, le jeune humain atteignit la capitale, et face à lui se dressa Asgore, le roi des monstres. Asgore, un monarque imposant à la barbe majestueuse, était tourmenté par un lourd fardeau. Il avait promis de libérer son peuple de l’Underground, mais le prix à payer était trop accablant, le meutre de sept humains était nécessaire pour briser la barrière qui les séparaient de la surface.
"Je… je n’ai jamais souhaité tout cela… Mais mon peuple souffre, et je ne peux plus reculer..."   "Peut-être… qu’on peut trouver une autre solution ?"   "J’aimerais y croire, petit humain, mais le destin est cruel envers nous tous..."  
Le combat qui s’engagea fut difficile, mais au moment où Asgore était sur le point de céder, Frisk lui tendit la main en signe de paix. Une lueur d’espoir s’alluma dans les yeux du roi, et tous les monstres réalisèrent enfin que la haine et la vengeance ne les libéreraient jamais.
La Destruction de la Barrière et le Retour à la Surface
Avec l’aide de tous les monstres qu’il avait rencontrés, l'humain parvint à détruire la barrière. Les ruines qui les séparaient du monde extérieur volèrent en éclats. Un vent frais s’engouffra dans l’Underground, caressant les visages de ceux qui n’avaient jamais vu la lumière du jour. Ensemble, ils s’avancèrent vers la surface.
"VOYONS VOIR ! LA GLOIRE DONT JE RÊVAIS N’EST PAS CELLE-LÀ… C’EST MIEUX QUE CE QUE J’IMAGINAIS !"  "Mon enfant… tu nous as tous sauvés..."   "On va pouvoir protéger ce nouveau monde, ensemble !"   "Eh bien, c’est beau tout ça… j’espère qu’il y aura un coin avec un bon café." “SANS, CE N'EST PAS LE MOMENT DE SE RELÂCHER ! ALLONS FAIRE BONNE IMPRESSION !”
Le jeune humain observa les monstres, leurs visages illuminés par les rayons du soleil, leur bonheur mêlé de larmes. L'Underground était enfin libre, et cette paix qu’ils n’avaient fait que rêver, celui ci la leur avait apportée…
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Et c'est ainsi que s'achève cette légende… N'est ce pas pathétique ?!
Comme si cette dernière n'avait jamais osé continuer… Comme si cette dernière semblait cacher la folie des véritables monstres de ce monde…
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billterebenthine · 28 days ago
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Sur la Montagne magique, il neige abondamment. Le fait que dans les rues de Davos les magasins se retrouvent dans des « caves » auxquelles on accède par des escaliers taillés dans la neige donne une idée assez précise de l’épaisseur de la couche de neige. Quelques chemins ont été dégagés mais cela ne suffit pas à combler le besoin d’espace et de solitude de Hans Castorp qui décide de se mettre aux skis, encouragé dans son élan par un Settembrini enthousiaste. Les randonnées en ski en solitaire donnent lieu à de belles descriptions du paysage de montagne où règne un « silence éternel ».
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sh0esuke · 2 months ago
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" I'm A Fool To Want You. "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Solas.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : L'Inquisitrice est sur une énième piste menant à Solas, mieux connu sous le titre de Fen'Harel, divinité elfique d'antan. Cette fois, elle se retrouve dans une partie enneigée de Thédas à la recherche d'un Eluvian non verrouillé qui lui permettra peut-être de retrouver son amour perdu. Mais qui sait.. le Dieu de la trahison lui réserve encore des surprises.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun. 𝗠𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 : Frank Sinatra.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟓,𝟐𝟕𝟕.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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L'humidité qui parcourt la grotte est omniprésente, des murs au plafond, elle coule des stalactites jusqu'à tomber à mes pieds, créant ainsi de multiples flaques au parfum salé. L'endroit est ancien, j'entends le craquement de la roche accompagner mes pas, et l'écho de l'eau résonner tel un puissant marteau inébranlable, c'est à la fois impressionnant et appeurant. Il s'abat avec sévérité. Ce lieu va-t-il résister à ma présence ? Ou alors sombrer et m'emporter avec lui ?
« Inquisitrice. »
Elendir court après moi.
Je l'entends s'approcher, un épais sac à la main, il traîne des pieds et souffle bruyamment. Le voyage n'a pas été de tout repos pour lui aussi. C'est une jeune recrue d'à peine quelques mois, Morrigan m'a prévenue que c'était un elfe brillant avec une immense soif d'apprendre et une connaissance allongée sur l'histoire de notre peuple. Je n'ai pas chipoté : tout le monde est le bienvenu dans l'Inquisition. Cela fait quelques temps qu'il me suit, nous travaillons ensemble, étudions les Eluvians et partageons ce que nous savons à leur propos, car Morrigan m'a bien fait comprendre qu'elle ne pourrait pas indéfiniment me servir. J'en suis consciente. Sa bonté a des limites. Morrigan m'a énormément épaulée depuis notre rencontre au palais de Orlaïs, de part ses connaissances, sa force, mais aussi ses contacts, je ne pense pas que j'aurais pu être là aujourd'hui sans elle. Le simple fait qu'elle continue de m'aider encore maintenant signifie beaucoup à mes yeux
Le reste de mes hommes campe dehors, bien que nous ne sommes pas venus seuls, je préfère m'occuper de cette partie de notre découverte sans eux. Mais Elendir n'a pas su résister, lui, il m'a suivie.
Les derniers rayons de soleil ricochent sur les murs. Ils brillent à l'instar d'un reflet sur l'eau, éblouissant notre chemin tout comme les torches fixées sur la grotte. La journée arrive à sa fin.
« Vous pensez que nous sommes perdus ? » je demande, les bras dans le dos, dont une main métallique.
« Il me semble que le chemin continue par la droite, ma dame. » répond Elendir en brandissant une carte de son sac. « Gardons la foi. »
« C'est étrange, non ? » murmuré-je. « Quelle idée de cacher un tel objet aussi profondément dans la montagne... »
Les Eluvians se font tout sauf rares, on en compte des milliers parmis tout Thédas, qu'ils soient verrouillés, abîmés ou fonctionnels, chaque semaine des soldats de l'Inquisition me rapportent la présence d'un d'entre eux quelque part. Et, chaque semaine, lorsque j'entends le mot "déverrouillé" je ne peux m'empêcher de préparer une expédition et de me rendre sur place, je ne peux retenir mon corps de passer au travers de ce verre ancien, magique, dans l'espoir d'y retrouver un visage familier.
Ces miroirs sont exceptionnels.
Elendir trottine jusqu'à me rattraper, et quand il arrive à côté de moi, nous échangeons un sourire complice. J'apprécie sa dévotion.
« Pensez-vous que cette fois sera la bonne, Inquisitrice ? »
« Je l'espère. »
« Si nous arrivons bel et bien à mettre la main sur Fen'Harel, que se passera-t-il ? »
Sa question m'interpelle. Je n'y réponds pas, elle me met mal à l'aise. Une intersection nous fait face où trois chemins s'offrent à nous, je me tourne donc vers lui et le questionne.
« Où allons-nous ensuite, Elendir ? »
« Oh, oh ! Voyons voir.. tout droit ! »
Il pointe la direction du doigt, le nez froncé et ses doigts resserrés sur le morceau de papier, il m'a l'air de prendre la situation très au sérieux. La carte se trouvait sur les restes d'un squelette lorsque nous sommes arrivés, c'était comme si le destin nous avait tendu la main. Elendir s'en est saisie et ne l'a plus lâchée depuis. D'autres soldats ont bien essayé de la lire mais le métier d'archéologue que pratique Elendir depuis des années lui facilite la tâche. Ça ne me gêne pas, j'apprécie cet endroit et j'avoue que ça ne me déplairait pas de m'y perdre un instant, l'atmosphère qui baigne ici est étrangement familière et les fresques ⸺représentant un gigantesque loup veillant sur des esclaves elfes sauvés⸺ sur les murs m'apaisent. Elles sont accompagnées d'une présence que je ne connais que trop bien ce qui me procure un sentiment d'euphorie.
Je crois que, si je me dirige dans la bonne direction depuis le début, c'est parce que je l'ai suivie. Elle m'a guidée.
Il m'a guidée.
Les couloirs s'allongent et paraissent sans fin, ce n'est que lorsque nous arrivons devant une épaisse porte en bois que je m'arrête. Elendir a le souffle qui se coupe. Ma main se pose sur la surface humide, je m'attends à ce que le bois m'électrocute, me brûle, mais il ne fait que propager une sensation de bien être dans mon bas ventre. Quelques perles d'eau me glisse entre les doigts.
« Pensez-vous que c'est ici ? »
La pointe d'incertitude dans ma voix me trahit. Gorgée d'amour, je déborde.
Elendir fait pivoter la carte entre ses mains et balbutie, il paraît aussi désemparé que moi, nous nous étions attendus à tout sauf trouver l'Eluvian du premier coup. Serait-il possible qu'il soit bel et bien derrière cette porte ?
« Nous devrions procéder avec précaution, ma dame, qui sait ce qui nous attend... Les elfes sont connus pour leurs systèmes de sécurité. Un tel endroit doit regorger de protections. »
« Des protections, dites-vous ? »
Pourtant je ne sens rien pas même une once d'hostilité. Cet endroit est vieux, trop vieux et abîmé pour contenir un guet-apens, c'est ce que j'espère alors que la paume de ma main appuie sur la porte. Je ne peux pas me permettre d'attendre. Mes hommes sont dehors, un guide devait même nous accompagner le lendemain afin de s'assurer qu'il ne m'arrive rien mais je ne peux pas me permettre d'attendre. Mon cœur n'en peut plus.
« Inquisitrice, que faites-vous ! »
Le bois gémit.
« Ne serait-il pas judicieux d'attendre l'arrivée des autres ? Je ne peux pas garantir votre sécurité à moi seul ! »
Sur le moment je trouve ça comique, j'en ris presque. Moi, avoir besoin d'être protégée ? J'ai combattu un faux Dieu, une dizaine de dragons tous aussi plus terrifiants les uns que les autres et une armée entière de mages de sang, qu'est-ce qu'une salle vieille de plusieurs millénaires pourrait-elle bien me faire ?
Hormis accentuer ma peine, rien.
La porte s'ouvre, elle fond contre le mur à cause de l'eau dont elle est remplie et dévoile sous nos yeux une lumière aveuglante. Avec toutes ces histoires, je suis trempée.. La grotte n'a rien d'exceptionnelle, outre trois coffres et un splendide arc doré accroché au mur. Ce qui se trouve sous mes yeux me laisse pantoise.
Je crois rêver.
Un Eluvian.
« Elendir, posez votre sac ici et accompagnez moi. »
« Attendez- »
Dans cet état, il est impossible de me faire entendre raison et j'en ai bien honte.
Mon corps me trahit, il avance de lui-même alors que je sens déjà mon esprit traverser le miroir. Le sol se dérobe sous mes pieds. C'est un sentiment aussi délicieux que l'étreinte de la Mort. Une enlace réconfortante mais ultime.
L'histoire de nos ancêtres me dépasse, c'est une ribambelle de trahisons, de guerres et de peine. Tout fut remis en question ce jour-là, sous mes yeux, où l'homme dont je me suis éprise s'est révélé être un des Dieux contre lesquels l'on m'avait tant de fois mise en garde étant petite. Fen'Harel. Stupide comme je suis, je n'ai pas pu lui résister : le Loup Implacable m'a emportée. Je n'ai pas pu me détacher de mon cœur et faire le deuil de cette relation néfaste, je n'ai pas pu croire à ces contes le démontrant comme un être sournois et perfide. Au contraire, j'ai été attirée plus profondément dans les entrailes de l'amour infaillible que je lui porte, j'en ai même failli l'accompagner dans son plan sordide. Seulement, il m'en a empêchée. Aujourd'hui encore, je ne sais pas qui croire. Des millénaires de récits contant la cruauté de cet homme au travers de mes ancêtres, ou ce que me hurle mon cœur.
Cet Eluvian doit pouvoir m'aider.
Je veux retrouver Solas, il faut qu'il me revienne.
« Le nain qui a trouvé cette grotte a-t-il mentionné autre chose ? » je m'interroge en faisant parcourir mes doigts sur le doré du miroir.
« D'après les rapports, non, ma dame. »
Ça ne va pas.
Non.
Il m'a obéit, son sac posé au sol avec la carte pliée débordant de sa poche, Elendir admire à présent la splendeur de cette création. Nous sommes proches, seuls. Le reste de notre groupe se trouve à plusieurs mètres d'ici, nous retrouver leur prendrait des heures. Je croise son regard mais tourne immédiatement la tête.
J'ai la gorge serrée, les larmes qui brûlent le bord de mes yeux sont accompagnées par les tremblements de ma lèvre inférieure. Il m'est impossible de garder la face. Mon cœur est blessé. Je touche le miroir avec l'espoir de trouver une réponse, je m'y accroche en me demandant ce que je fais ici, pourquoi j'ai donné lieu à une telle expédition. Je me demande.. pourquoi... Qui...
« Qui a verrouillé cet Eluvian ? »
Elendir sursaute.
Ma question jette un froid entre nous, accentué par le bruit de l'eau tombant dans une flaque. C'est répétitif, derrière nous. Le temps s'écoule, la réalité est bel et bien vivante. Et quelqu'un est venu ici.
« La porte n'a pas pu être ouverte. » je reprends. « Quelqu'un l'a scellé depuis l'intérieur de cette pièce, comment cela est-il possible ? »
« Ce quelqu'un savait que vous arriviez. » Elendir dit, confirmant mes soupçons.
« Êtes-vous certain qu'il était ouvert auparavant ? »
« Selon la description du nain, oui. Il est impossible qu'il ait pu décrire avec une telle précision l'Eluvian dans cet état, pas sans connaitre l'histoire des elfes. »
« Alors c'est vrai. »
Ma main est bloquée, j'ai beau la presser sur le miroir une force m'empêche de passer au travers. C'est comme Morrigan me l'a expliqué. Il y a des Eluvians laissés ouverts, d'autres fermés. Il faut être capable de trouver la clé pour s'en servir. Si celui-là a été verrouillé aussi rapidement à cause de mon arrivée alors... Alors.. cela veut-il dire que...
Ce ne peut être que lui.
« Solas. »
Son prénom m'échappe telle une prière traîtresse et elle m'écorche aussi vivement que le souvenir de ses lèvres sur ma peau. C'est une marque. Le souvenir de nous, cette relation reposant sur le mensonge et les regrets. C'est une plaie ouverte, une marque entre la guérison et la douleur. Je sais de quoi j'ai l'air en chantant le nom du Dieu de la trahison. Cela fait bien longtemps que j'ai perdu ma crédibilité aux yeux de tous, même de mes plus proches amis. Cependant, tandis que la trace de l'homme que j'aime ne m'a jamais parue aussi proche, je n'y apporte aucune importance. Un sourire dore mes lèvres tandis que je soupire.
« Dame Inquisitrice.. »
Elendir me regarde d'un œil soucieux.
« Vous tremblez, tout va bien ? »
Je me rapproche de Solas, peu importe le temps que ça me prendra.
Je le retrouverai.
Elendir me supporte lorsque mes jambes cèdent, c'est avec panique qu'il me maintient debout. Mes pupilles roulent dans mon crâne et un poids immense s'effondre sur mes épaules, il ne me frappe pas d'un grand coup. C'est mon corps qui abandonne. Je crois que notre périple dans les montagnes a enfin eu raison de moi. J'ai tenu bon grâce à ma conviction, persuadée que cet Eluvian caché saurait mettre fin à mes maux, mais maintenant qu'une nouvelle porte se ferme je suis incapable de me battre.
Je n'ai qu'une seule envie : faire une pause.
Le cœur meurtri, l'âme scindée, je me demande encore combien de temps je vais devoir attendre avant de pouvoir retrouver mon amour.
Il me hante, et sa simple présence dans mon esprit suffit à me rendre méconnaissable. Ou alors c'est exactement qui je suis. Qui étais-je avant de tomber amoureuse du Loup Implacable ? Avais-je une raison d'exister de ce temps-là ? Ne m'a-t-il pas libérée de l'emprise de mon clan de part l'affection inconditionnelle et dévastatrice qu'il m'eut porté ? Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
J'ai la tête qui tourne, mes pensées sont secouées, mon ventre est retourné et il me faut fermer les yeux pour éviter de regurgiter mon déjeuner. Elendir crie mon prénom. J'ai pitié pour lui, pauvre garçon. Il tient dans ses bras l'Inquisitrice ⸺ce qui reste d'elle⸺ et sera tenu pour responsable de mon état, quoi qu'il puisse m'arriver, il est maître désormais.
« Ma dame ! Réveillez-vous, que se passe-t-il ! »
Je perds finalement connaissance.
Ce n'est qu'à mon réveil que je comprends ce qu'il s'est passé, mon esprit est embrumé et mon corps engourdi. Mes pieds me font le plus mal, ils sont glacés. L'on m'a allongée dans un lit. Couverte par une peau de bête, je suis emmitouflée dans une bulle de chaleur confortable au cœur de ma tente personnelle de l'Inquisition. Elle a été ajustée spécialement pour moi, grande et pleine d'affaires personnelles, dont des livres traitant de l'histoire elfique ainsi que mon armure et mes armes. Le mal de crâne qui me saisit m'est suffisant. Je ne me suis pas assez bien nourrie et l'épuisement s'est chargé du reste, avec l'adrénaline, les fortes émotions, il n'est pas étonnant que j'aie fini ainsi. Je comprends immédiatement que j'ai fait un malaise, et que j'aurais besoin de repos avant de pouvoir reprendre la route, sans compter qu'à mon retour plus d'un me sermonnera pour mon irresponsabilité, mais je crois qu'au fond je sais que je le mérite.
Il fait froid dans la tente. Nous sommes entourés de montagnes enneigées et le climat est impitoyable. Même chaudement couvert il est dur d'y échapper. La température m'arrache un frisson, elle me caresse la joue et fait bouger le bas de la tente contre la neige au sol. Il fait visiblement nuit.
Combien de temps ai-je dormi ?
Je suis encore habillée, et mes souvenirs restent frais, cela ne doit faire que quelques heures. Je décide donc de me lever et de rejoindre mes hommes. Je conserve la couverture sur mes épaules puis me fraie un chemin parmi le début de blizzard, guidée par la lumière de feu de camp, pour saluer mes fidèles soldats. Harding est présente.
Des éclats de voix s'élèvent qui sont tous remplis d'inquiétude, des questions ici et là m'accâblent. Que m'est-il arrivé ? Vais-je bien ? Devrais-je me nourrir ? Je regarde autour de nous pour observer ce à quoi notre armée ressemble, installée dans les montagnes. Cela reste impressionnant malgré notre petit nombre. Le nombre de soldats autour du feu augmente, j'essaie de parler mais je n'y arrive pas. Je m'assive donc de calmer les battements de mon cœur tandis que je m'assieds à côté de Harding. Sa présence est d'une grande aide, sûrement parce que je l'ai toujours appréciée. Je trouve ça rassurant d'être auprès d'elle. L'éclaireuse fait taire le brouhaha et me propose le souper.
Je ne réponds qu'avec une question.
« Où se trouve Elendir ? »
Des regards s'échangent. Incertains.
« Inquisitrice... comment allez-vous ? » insiste Harding. « Vous nous avez fait une grande frayeur. »
« Excusez-moi. La journée a été dure, vous.. Elendir a disparu ? » je réitère à mon tour.
Saisissant la tasse qu'elle me propose, je profite de la chaleur émanant du thé et sirote son contenu. Beaucoup de soldats tendent l'oreille, ils s'assurent de mon état. Le thé est délicieux, finement sucré et l'arôme qui s'en dégage donne l'impression de redonner vie à mon corps, c'est en total contraste avec les températures hivernales qui nous englobent depuis hier. Harding force un sourire. Sa pitié me blesse, toutefois j'ai l'habitude.
« Nous ne l'avons pas revu depuis qu'il vous a amenée ici, dame Inquisitrice. Il semblait très secoué. »
« Je vois... »
« Mais ses affaires sont encore là. » me rassure-t-elle. « Nous supposons qu'il est retourné dans la grotte pour finir ce que vous aviez commencé. »
« Depuis combien de temps est-il parti ? »
« Une heure, je dirais. »
Dire que je ne suis pas inquiète serait mentir. J'essaie de me remémorer nos derniers instants ensemble mais une vive douleur cérébrale m'en empêche, c'est comme si mon propre cerveau se retournait contre moi. Je grimace et m'attire l'inquiétude de tous. Lorsque je rouvre les yeux, je noie ma honte dans ma tasse et observe le feu de camp. Immense, fier, il m'occupe un bref moment.
Je m'évertue de reprendre mes esprits et je crois que ça fonctionne car je sens mon corps se détendre et mon bas ventre chauffer. Le thé aide. Je reprends des forces.
« Personne n'est allé le voir ? »
« Disons que... »
Harding détourne le regard.
« Il est parti avec la seule carte, ma dame. » explique un soldat. « Nous avons cherché la grotte mais c'est un véritable labyrinthe dedans. »
« C'est ce qui me semblait.. »
« Vous vous y attendiez ? » s'étonne Harding.
« Elendir est futé, ça ne me surprend pas qu'il sache se débrouiller dans de telles circonstances. Mais une heure ? Ça n'est pas normal. »
Mes sourcils se froncent, la gravité de la situation m'accable si bien que j'ai du mal à garder mon calme. Comment ont-ils pu le laisser repartir ? Je m'en veux.
J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, il doit se sentir coupable de mon état mais personne d'autre n'est à blâmer, c'est ma seule et unique faute. J'ai arrêté de prendre soin de moi et ça ne date pas d'hier. Je me suis laissée aller. Désormais je ne représente plus que le souvenir de l'Inquisitrice. J'en suis consciente alors que mon regard se perd dans le vide, contemplant ma tasse de thé à la couleur obscure. Le liquide tremble entre mes mains. Je sais que mon acharnement a tourné à l'obsession et qu'il empiète à présent sur ma santé ⸺autant mentale que physique apparemment. Mais que puis-je faire ? Comment pourrais-je combattre cette obsession alors que mon esprit m'a persuadée que mon seul remède se trouve être la source même de mon désespoir ? Elendir n'a rien à voir avec ça. Je suis responsable de lui, c'est mon devoir de veiller sur lui. Morrigan me l'a envoyé et je ne peux pas me permettre de mettre sa vie en danger.
Terminant mon thé d'une traite, je me lève. Harding et mes hommes me suivent du regard, l'un d'eux récupère ma tasse et je le remercie.
Harding se met debout.
« Tout va bien, dame Inquisitrice ? »
« Oui, merci. Excusez-moi de vous avoir inquiétés. »
Lorsque je commence à me diriger jusqu'à ma tente, enfile mon armure et m'arme d'un poignard ⸺m'étant inutile de prendre mon arc sachant qu'il me manque une main⸺ des murmures se font entendre. Ils sont le fruit de rumeurs. Je ressors et me dois de faire face à une ribambelle de regards accusateurs.
Folie, dépression, désespoir : c'est ce qu'ils voient en moi. Les restes d'une femme forte, ramassée à la petite cuillère par le maigre espoir de sauver un Dieu de lui-même.
J'ai bel et bien perdu la raison.
« Inquisitrice, vous ne pouvez pas y retourner. » angoisse un de mes soldats. « La température a considérablement baissé et nous ne savons même pas ce qui rôde dans cet endroit. Vous risquez de vous blesser. »
« Je ne suis pas inconsciente, tout de même. Harding, vous venez avec moi ? »
L'éclaireuse bondit, elle récupère ses affaires et me rejoint. Nous échangeons un sourire poli, il a perdu en affection et complicité avec le temps, mais n'en reste pas moins sincère. Je demande aussi à deux autres personnes de m'accompagner, histoire de créer le quatuor parfait. Cela me rappelle des souvenirs. Ils sont tous chaudement habillés et armés, c'est idéal car nous n'avons pas de temps à perdre.
« Elendir est sous ma responsabilité, je veux qu'on le retrouve sain et sauf, nous ignorons encore à quel point cet Eluvian est ancien et où il mène. » déclaré-je.
Je me tourne vers le reste de nos hommes formés en un immense groupe.
« Attendez une heure, si nous ne sommes pas de retour d'ici là, lancez les recherches. Passez cet endroit au peigne fin et détruisez toute menace. »
Seulement avec le ton de ma voix, leurs bretelles sont remontées et ils sont conscients que l'heure n'est plus au doute. Je reprends mon titre et la femme au cœur ensanglanté laisse place à la soldate. Je suis une meneuse, j'ai vaincu Corypheus et sauvé le monde d'une vague de démons, il leur est inconcevable de remettre ma parole en question alors ils tendent l'oreille et acquiescent tous. Ils se tiennent prêts et redressent le dos. Je leur offre une expression inébranlable. Le temps d'une seconde, je me revois au sommet de Fort Céleste, couronnée du titre d'Inquisitrice par mes trois conseillers tandis que tout le poids du monde repose sur mes épaules. J'ose même croire que mon autorité n'a pas d'égal.
Harding et les deux soldats me suivent lorsque je m'enfonce dans la grotte, armée d'une torche enflammée, unique source de chaleur dans ce palais glacé. Malgré leur appréhension, ma détermination les motive, ils suivent le chemin.
« Que pensez-vous qu'il lui soit arrivé ? » me questionne l'éclaireuse.
« Je n'en sais rien, mais je crains le pire. »
Il fait froid et Elendir doit être aussi épuisé que moi par ce long voyage, j'apprécie toujours autant sa dévotion mais le corps d'un être vivant a ses limites. J'espère que nous n'allons pas arriver trop tard.
L'humidité qui parcourait autrefois les murs de la grotte jusqu'aux stalactites s'est figée. Les flaques au sol ont durci. Les gouttes forment à présent des reliefs sur la surface, je les observe sans pouvoir les toucher, émerveillée par la splendeur de cet endroit. La torche en ravive certaines mais ce n'est jamais assez long pour les garder en vie, car j'avance sans m'arrêter, l'eau s'enflamme pour retourner à l'obscurité et au froid. Le chemin que nous prenons m'est familier. J'ai beau à peine tenir debout et ne pas connaître cet endroit, je jurais le savoir au fond de moi. De manière indubitable, tel un aimant, j'y suis attirée. Cette salle ancienne m'appelle. Elle hurle mon nom et me déchire le cœur. Plus je m'approche d'elle et plus je sens ma respiration s'alourdir. L'air glacial me poignarde les poumons, je m'estime heureuse que le sol ne soit pas glissant car vu ma vitesse j'aurais dû trébucher il y a bon nombre de pas de cela.
L'intérieur de la grotte est parsemé de tremblements, la montagne semble vivante. Des bruits attirent notre attention, il est évident que quelque chose vit ici. Ou alors c'est la Pierre. Ça serait étonnant que des elfes aient installé un Eluvian dans un tel endroit mais je suppose que dans notre monde tout est possible.
Harding me suit de près. Elle est à vif, si bien que nous marchons côte à côte.
« Vous êtes sûre de connaître le chemin ? »
« J'ai une mémoire fiable, elle nous emmènera à Elendir. » j'affirme.
« Cet endroit est immense.. je me demande depuis combien de temps c'est là. » s'interroge-t-elle. « Les couloirs auraient dû s'effondrer depuis longtemps. »
« Peut-être que la glace qui nous entoure cache les murs. Ça ne m'étonnerait pas. »
« Dame Inquisitrice, l'Eluvian que vous avez trouvé dans cette pièce.. il était ancien ? »
« Aussi ancien que tout ceux que nous avons déjà vu, oui. »
« Elendir ne nous en a pas dit davantage là-dessus mais il avait l'air secoué. Nous avons pensé que quelque chose vous avait attaqué tous les deux. »
« Il n'y en avait pas. »
« De quoi ? »
« De système de sécurité. Hormis des coffres et le miroir : la pièce était vide. »
La suite de mes paroles se coince dans ma gorge. Plus j'y repense, et plus cet endroit me hante, cette découverte me travaille encore plus que les précédentes et j'en ignore la raison. En voilà un sacré mystère... J'ai pourtant visité des temples immenses regorgeant de l'histoire de mes Dieux, des lieux plus funestes et macabres que cette humble grotte. Ma curiosité est cependant retenue en otage. Je ne peux que m'enfoncer encore plus profondément à la recherche de l'Eluvian, mon corps bouge de lui-même, c'est à peine si je sens le bout de mes doigts. Il m'est impossible d'abandonner.
Alors que je sens notre destination proche, des éclats de voix me surprennent. Ils font échos.
« Écoutez moi ! »
Harding et moi nous regardons.
« Vous avez entendu ? »
« Oui. » elle s'exclame. « Ça venait de là-bas. »
Je presse le pas, les deux soldats nous suivent tandis que la flamme de la torche s'embrase dans l'air, s'étend à l'instar d'une chevelure élancée.
Les voix se rapprochent, dont une plus distincte. Je la reconnais. La porte est là. Fermée, elle crée un espace noirâtre au bout du couloir qui me confirme que nous sommes arrivés à destination. Je me demande premièrement comment elle a pu être fermée vu son état, ensuite, je me demande pourquoi. Pourquoi a-t-on eu besoin de la fermer ?
« C'est du suicide, Loup. Elle se meurt à petit feu. »
Je ralentis.
« Si j'avais su que tu perdrais de vue ta mission, j'aurais envoyé Morwën. Tu n'as plus rien à faire ici. »
Cette voix...
« Votre bonté n'a-t-elle d'égal que votre aveuglement ? L'Inquisition ne peut plus rien vous offrir. » entends-je crier.
« Elle reste une menace que nous ne pouvons sous-estimer. »
« Sommes-nous certain de parler de la même chose ? L'Inquisition est-il sujet, ou serait-ce l'Inquisitrice elle-même ? »
« Dame Inquisitrice.. » murmure Harding. « Je connais cette voix. »
Mon instinct est sa propre force, je lui bloque le passage avant qu'elle ne s'approche trop près. Elle a beau me questionner du regard avec confusion, je profite de notre discrétion pour m'assurer que je ne rêve pas. Elendir... C'est bel et bien lui qui parle depuis le derrière de cette porte, ce sont ses cris qui résonnent entre les parois de ce lieu sacré, c'est son désespoir qui dégouline du plafond jusqu'à mon visage. C'est sa colère qui me glace le sang. C'est son désespoir qui alourdi l'air et m'accâble.
Et cette autre voix.. cet autre écho...
« Elle a besoin de vous, Loup, elle vous aime. »
« Penses-tu que je ne le sais pas ? » s'indigne-t-il. « Ta mission consistait à m'informer des moindres décisions concernant l'avancée de l'organisation, pas de choses dont je suis déjà conscient. Ne me fais pas me répéter : elle s'arrête ici. »
« Elle est là-bas, elle vous attend ! »
Le son de sa voix est comparable à une caresse, une douceur suave dont la beauté enivrante m'enlève tout désir de lutter. Mon corps figé est ivre. Elle me rappelle tant de choses... des paroles douces rassurantes, un toucher délicat et passionné, une déception brutale et finalement un sentiment de solitude dévastateur.
Parcourue de spasmes, les révélations auxquelles j'ai droit me brutalisent, elles sont aussi dures que la réalité qui me tombe dessus, brisant ma foi ainsi que ma détermination.
« Ma faiblesse d'homme ne peut interférer dans le rôle que je joue. Cette infiltration avait un but purement politique, maintenant que tu y as failli, elle ne sert plus à rien. »
« Loup.. »
« Ne fais pas attendre les autres. »
« Je- »
« Il est temps. »
« Solas. »
La torche tombe au sol, mon cœur se serre.
Je pose ma main contre la porte.
« Solas, est-ce vous ? »
Ces mots prononcés sont d'une violence inimaginable, je suis poignardée à chaque syllabe. Mon essence se vide à mes pieds. Avec frénésie, j'essaie désormais d'ouvrir la porte ainsi je tords la poignée dans tous les sens et force sur le bois humide.
« Inquisitrice. » déclare Elendir, depuis l'autre côté, surpris. « Que- que faites-vous ici..? »
« Solas, je sais que vous êtes là. » j'insiste. « S'il vous plaît, attendez. »
« Loup ! »
Une lumière jailli autour de la porte. Je la frappe de ma paume.
Que se passe-t-il ?
« Ne partez pas, Loup ! » s'écrie Elendir.
Une vague de panique m'emporte. Cette présence qui m'a précédemment guidée s'échappe, elle part en même temps que la présence de Solas qui disparaît. Je ne le vois pas, je ne l'entends pas mais je le sais, je le sens; il prend ses jambes à son cou. Il m'abandonne à nouveau. J'essaie d'enfoncer la porte et frappe aussi fort que je le peux, mon épaule écorche le bois, j'y abats aussi ma hanche et grimace, mais rien n'y fait. Redoubler d'effort n'est pas suffisant.
La simple idée qu'il puisse à nouveau me glisser entre les doigts me terrifie.
« Solas ! »
« Inquisitrice. » m'interrompt Harding.
Elle se place à côté de moi et pousse à son tour. Je la dévisage un bref instant, puis défonce la porte grâce à son aide. Les soldats derrière nous, eux, restent immobiles, c'est Harding qui tient la torche de sa main libre et éclaire mon geste désespéré, ils ne nous servent à rien, je crois qu'ils ont peur.
Lorsque la porte cède et s'effondre dans la pièce, des morceaux volent un peu partout et un immense boucan retentit ce qui nous fait sursauter. Elle est lourde, imposante, c'est l'humidité et l'âge qui l'ont rendue aussi capricieuse, je ne sais pas comment j'ai pu l'ouvrir une première fois. Ce serait audacieux de parier sur la chance mais sur le moment c'est le dernier de mes soucis. Je me fiche de savoir par quel miracle elle s'est ouverte plus tôt, je me fiche de savoir si cette fois elle a été bloquée par quelque chose ou quelqu'un. Lorsque la porte s'est renversée et s'est brisée, j'ai trébuché et atterri dans la pièce contenant l'Eluvian. Rien n'a changé. Les coffres sont indemnes, l'arc doré aussi et le miroir, cependant; aucune trace de Solas. Je regarde autour. Chaque détail s'incruste dans mon esprit, j'ai dans l'espoir de le trouver immobile, prêt à tout abandonner pour m'écouter. Mais il n'y a que moi dans cette pièce.
Il ne reste que moi.
J'observe l'Eluvian, y aperçois un mouvement. Elendir s'enfuit, lui aussi. Un énième espion de Solas dans mon organisation... ou devrais-je dire, dans son organisation. Son sac a disparu. C'est la dernière chose que je vois traverser l'Eluvian avant que celui-ci ne se ternise, signifiant qu'on l'a à nouveau verrouillé. Cette fois, je sens les derniers éclats de ma raison m'abandonner. Je m'effondre à mon tour et geins.
En cet instant, il ne me reste rien d'autre que le sentiment de désespoir qu'aimer le Dieu de la trahison m'offre. Et, comme à chaque fois; ça n'est pas suffisant.
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aurevoirmonty · 5 months ago
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"Il tombe sous le sens que la nonchalance [des Russes] à l'égard du temps est en rapport avec la sauvage immensité de leur pays. Où il y a beaucoup d'espace, il y a beaucoup de temps ; ne dit-on pas qu'ils sont le peuple qui « a le temps » et qui peut attendre ?"
Thomas Mann, La Montagne magique (1931)
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underthe-shadows · 6 months ago
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ROYAUME DE MYTHRALIS —
tw : politique, mention de guerre et de classes sociales.
Terre sanctifiée par la magie salvatrice des Seelies. Royaume-Mère de quintessence, où natures et espèces semblent vivre en harmonie. Le royaume de Mythralis est la terre promise de la Cour Seelie, où savoir et harmonie semblent être les maîtres mots de ses habitants. D'une beauté ancienne et inégalée, Mythralis représente l'apogée de la magie et de tout ce que représente les Fay.
Géographie — RÉGIONS — Bois d’Argent, Plaines du Destin, Désert des Etoiles, Marais de l’Eclipse, Montagnes de Givre, Archipel Astral, Îles Célestes. CAPITALE & CITES IMPORTANTES — Vérandis (Bois d’Argent), Wiyakapa (Plaines du Destin), Najmabad (Désert des Etoiles), Ciembramor (Marais de l’Eclipse), Hjalmarstad (Montagnes de Givre), Angkoraï (Archipel Astral), Avalon (Îles Célestes).
Bois d'Argent — domaine de l'altération Forêt millénaire peuplée d'arbres gigantesques mais également de nombreuses créatures magiques, les Bois d'Argent est le territoire des Seelies du Cercle d'Argent. Situé à l'Est du royaume, la région fait face à l'Archipel Astral et partage ses frontières avec les Montagnes de Givre et le Désert des Etoiles. La capitale des Bois d’Argent se nomme Vérandis et à l’image des nombreuses cités et villages qui jonchent les Bois d’Argent, toute son architecture est faite de telle sorte que la nature est respectée. Les maisons sont construites à même les arbres, des ponts fait de lianes permettent aux habitants de s’y déplacer, illuminées par des lanternes runiques faisant appel à la magie de la lumière. C'est dans cette région que les Seelies et demi-Seelies placés sous le domaine de l'Altération se rendent pour parfaire leur éducation magique. Les Bois d'Argent possèdent un climat tempéré, bien que plus froid à la frontière avec les Montagnes de Givre et plus chaud lorsque l'on se rapproche de la frontière avec le Désert des Etoiles.
Montagnes de Givre — domaine de l'abjuration Tout au Nord du royaume, se trouve les Montagnes de Givre. Région plongée dans un hiver éternel, elle est jalonnée de fjords enneigés, de cavernes de glaces, et de monts rocheux. C’est ici que vit le Cercle de Givre, mais que l’on trouve également la Tour de l’Abjuration. Les Montagnes de Givres sont la région la plus froide du royaume de Mythralis. Si c’est ici que sont formés les Fay à l’art de l’abjuration - c'est-à-dire la magie qui annule toute magie -, la région n’est pas dépourvue de magie. On y trouve des créatures irréelles et fantastiques, à la manière des panthères à dents de sabre, des trolls de glace et d’autres créatures. Hjalmarstad, sa capitale, est une forteresse forgée à même la montagne de laquelle on peut observer l'étendue des territoires de Mythralis.
Plaines du Destin — domaine mystique A l'ouest du royaume, situées juste au Nord des Marais de l'Eclipse se trouvent les Plaines du Destin. Une région couverte de plaines mais également des plateaux, qui abritent en leur sein des canyons. De nombreux cristaux servant aux rituels magiques proviennent de cette région, dont les gisements sont importants. Les plaines, tantôt couvertes d’herbes épaisses ou de pierres rouges coiffent le territoire qui semble s’étendre à perte de vue. Les cieux nocturnes voient danser des aurores parmi les étoiles, donnant à la région une aura mystique et irréelle. La capitale du territoire se nomme Wiyakapa, et est le fief du Cercle du Destin. La Tour Mystique se trouve dans cette région, au cœur même d’un canyon, rendant son accès difficile pour qui ne sait pas voyager sur ces terres.
Marais de l'Eclipse — domaine interdit Entre les Montagnes de Givre et les Plaines du Destin, se trouve le Marais de l’éclipse. Région damnée et interdite, elle abritait autrefois les membres du Cercle de L’éclipse. Autrefois, la végétation y était abondante et les nombreux marais formaient un territoire mystérieux et solaire. Pourtant, depuis un millénaire désormais, le territoire est désormais cauchemardesque. Il est baigné continuellement dans un brouillard intense et obscur, de nombreuses créatures mortelles y ont élu domicile, comme des goules, des morts-vivants et des hydres. C’était ici, qu’on trouvait la Tour de la Mort, où les Fay apprenaient la magie du même nom, aujourd’hui interdite. La capitale de l’éclipse se nommait Ciembramor. La majorité des membres du Cercle de l'Eclipse se sont dispersés dans les différents territoires de Fae'Alas.
Désert des Etoiles — domaine d'ishtari Au Sud du Royaume, mais également des Plaines du Destin se trouve le territoire des membres du Cercle des Étoiles. Région désertique, couverte de sables fins où les journées sont très chaudes et les nuits très froides. La région, pourtant, possède le ciel le plus dégagé de tout le Royaume et on raconte que c’est de ses cieux, que l’on peut le plus admirer les étoiles. L’environnement du Désert des étoiles est impitoyable et si le sable semble s’étendre à perte de vue, il est également le domaine de nombreuses créatures dangereuses. La majorité des villes et villages se regroupent autour des cours d'eau qui sillonnent la région, ou près des mers. Les habitations et bâtiments sont construits en pierre, principalement avec du calcaire, du grès et du granite rose. La capitale du Désert se nomme Najmabad, et il s’agit d’une des cités les plus grandiose du continent. C’est dans cette région que l’on trouve le Temple de la Lune, le plus grand temple en l'honneur d'Ishtari du royaume où sont formées les Pythies.
Archipel Astral — domaine de la vie Au Nord-Est du royaume, détaché du continent, se trouve l’Archipel Astral. Il tire son nom de ses plages fabuleuses qui, la nuit, créent des ondulations aux couleurs violettes, bleues et vertes semblables aux aurores. L’archipel Astral est sous la juridiction du Cercle Astral, et c’est dans cette région que l’on trouve la Tour de la Vie. Ici, les membres du Cercle vivent en communion avec les esprits de la nature, qu’ils considèrent comme leurs égaux. La jungle fait partie du décor, ainsi que les mangroves.  Région tropicale, l’humidité y est importante et quasi omniprésente. Les villages de la région sont construits principalement en bois, arrachés à la jungle (manguier, etc) et les habitations sont en pagodes. Les villes, elles, sont fortifiées en pierres datant de plusieurs millénaires. La capitale de l’Archipel se nomme Angkoraï.
Îles Célestes — domaine des éléments On trouve la dernière région du royaume, tout au Sud de ce dernier.  Il s’agit d’îles flottantes, bordées par l'Océan Crépusculaire et le Triangle du Kraken. Malgré leur haute altitude, les Îles Célestes sont balayées par des vents magiques chauds, qui permettent aux habitants de vivre au sein d’un climat tempéré. Le seul moyen d’atteindre les Îles Célestes est par les airs, ces dernières n’étant absolument pas connectées à la terre ferme. La capitale du territoire se nomme Avalon. C’est ici que se trouve la Tour des Éléments, où les Fay apprennent la magie élémentaire.
Généralités — Langues — Les habitants de Mythralis parlent principalement la langue ancienne ainsi que la langue commune. Peu de dialectes régionaux subsistent au sein de la Cour Seelie.
Éducation — Les Seelies et Demi-Seelies apprennent l'art de la magie au sein des Tours Lunaires, nommées selon le Domaine qui y est enseigné au sein des différentes régions de Mythralis. La magie de la Cour Seelie n'étant ni héréditaire, ni choisie, de nombreux Fay et hybrides doivent quitter leur foyer de leur sept ans à leurs vingt ans pour parfaire leur éducation magique dans une autre région que celle d'origine. Les humains ayant vécus au sein du royaume de Mythralis étaient éduqués par les Pythies au sein des différents villages et cités du royaume, de leurs sept ans à leurs dix-huit ans.
Religion — Si toutes les divinités sont vénérés au sein de Mythralis, c'est Ishtari qui prédomine. Les Mythraliens ne suivent pas les règles de la Chantrie, et considèrent que tous les Evanuris ont leur place au sein du panthéon et qu'ils dirigent chacun des domaines différents. Pour autant, Ishtari est considérée comme la mère des Fay et pour cette raison, elle possède une place de choix au sein des mœurs religieuses de la Cour Seelie.
La religion est aux mains des Pythies, des Fay et Demi-Fay considérés comme ayant un lien proche avec le divin et la spiritualité. Iels guident et conseillent le peuple de manière spirituelle, les Grandes Pythies officiant aux côtés des Reines de Mythralis, tandis que les Pythies parcourent les différentes régions pour maintenir l'harmonie.
Classes sociales — Au contraire de l'Empire de Vesperia, la noblesse Mythralienne se retrouve seulement au sein des familles royales. Il n'existe donc pas de familles vassales, et tout individu qui partage du sang royal est nommé Prince ou Princesse. Malgré tout, les classes sociales restent présentes au sein de Mythralis, et forment de la même manière que dans l'Empire, une pyramide.
On retrouve donc : — Les Reines des différents Cercles, (dirigeantes d'un cercle.) — Les Grandes Pythies, puis le reste du corps religieux. (guide spirituels) — Les Princes et Princesses de Mythralis. (membres des familles royales) — Les soldats. (membres des différentes armées des cercles.) — Les archimages. (chercheurs et professeurs) — Le peuple.
Politique — La société de Mythralis est d’ordre matriarcal et les titres royaux sont transmis à l’aînée de genre féminin. Si Mythralis est considéré comme un seul et unique royaume, il possède cependant six reines (sept à l'origine). Ces reines dirigent leur territoire et leur armée selon leur bon vouloir. Une coalition existe cependant entre les différentes reines depuis la Guerre du Sang, survenue un millénaire plus tôt. Les Reines sont en haut de la hiérarchie de leurs cercle, viennent ensuite les Princesses et les Princes. Chaque reine possède un·e conseiller·e, nommé·e Grand·e Pythie. Si les reines dirigent leur peuple et le corps armé, les Grand·es Pythies sont celleux qui le dirigent de manière spirituelle.
LES REINES — Ceridwen Séaghdha (Céleste), Apolline Deauclair (Argent), Nayati Ataneq (Destin), Maât Benali (Étoiles), Channary Saetang (Astral), Harimella Helvig (Givre).
LES GRAND·ES PYTHIES — Theodorius Bellemare (Céleste), Dorcas Briarwood (Argent), Sedna Ataneq (Destin), Ashraf Sahir (Étoiles), Trần Binh Minh (Astral), Ragnar Thorsten (Givre).
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