#attente de la neige
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papillondusublime · 4 months ago
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En ce Jour du Souvenir, portons le coquelicot et accordons une minute de silence pour tous les soldats qui se sont sacrifiés pour notre liberté! N'oublions pas non plus d'honorer nos vétérans et ceux qui servent le pays car ils le méritent. En espérant que l'avenir nous apportera des temps de paix, voici un poÚme de Paul Eluard:
Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom Sur les images dorĂ©es Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J’écris ton nom Sur la jungle et le dĂ©sert Sur les nids sur les genĂȘts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journĂ©es Sur les saisons fiancĂ©es J’écris ton nom Sur tous mes chiffons d’azur Sur l’étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J’écris ton nom Sur les champs sur l’horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J’écris ton nom Sur chaque bouffĂ©e d’aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne dĂ©mente J’écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l’orage Sur la pluie Ă©paisse et fade J’écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vĂ©ritĂ© physique J’écris ton nom Sur les sentiers Ă©veillĂ©s Sur les routes dĂ©ployĂ©es Sur les places qui dĂ©bordent J’écris ton nom Sur la lampe qui s’allume Sur la lampe qui s’éteint Sur mes maisons rĂ©unies J’écris ton nom Sur le fruit coupĂ© en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J’écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressĂ©es Sur sa patte maladroite J’écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu bĂ©ni J’écris ton nom Sur toute chair accordĂ©e Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J’écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lĂšvres attentives Bien au-dessus du silence J’écris ton nom Sur mes refuges dĂ©truits Sur mes phares Ă©croulĂ©s Sur les murs de mon ennui J’écris ton nom Sur l’absence sans dĂ©sir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J’écris ton nom Sur la santĂ© revenue Sur le risque disparu Sur l’espoir sans souvenir J’écris ton nom Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie Je suis nĂ© pour te connaĂźtre Pour te nommer LibertĂ©.
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coulisses-onirisme · 4 months ago
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Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom
Sur les images dorĂ©es Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J’écris ton nom
Sur la jungle et le dĂ©sert Sur les nids sur les genĂȘts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journĂ©es Sur les saisons fiancĂ©es J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur Sur l’étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J’écris ton nom
Sur chaque bouffĂ©e d’aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne dĂ©mente J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l’orage Sur la pluie Ă©paisse et fade J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vĂ©ritĂ© physique J’écris ton nom
Sur les sentiers Ă©veillĂ©s Sur les routes dĂ©ployĂ©es Sur les places qui dĂ©bordent J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume Sur la lampe qui s’éteint Sur mes maisons rĂ©unies J’écris ton nom
Sur le fruit coupĂ© en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressĂ©es Sur sa patte maladroite J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu bĂ©ni J’écris ton nom
Sur toute chair accordĂ©e Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises Sur les lĂšvres attentives Bien au-dessus du silence J’écris ton nom
Sur mes refuges dĂ©truits Sur mes phares Ă©croulĂ©s Sur les murs de mon ennui J’écris ton nom
Sur l’absence sans dĂ©sir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J’écris ton nom
Sur la santĂ© revenue Sur le risque disparu Sur l’espoir sans souvenir J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie Je suis nĂ© pour te connaĂźtre Pour te nommer
Liberté.
Paul Eluard
Poésie et vérité 1942 (recueil clandestin) Au rendez-vous allemand (1945, Les Editions de Minuit)
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jacquesdor-poesie · 11 months ago
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Ecrire avec l’ombre des mots
la solitude invisible
des cƓurs aimants
Sentiment endormi
La pluie aussi
Et à l'intérieur de chaque larme
Le petit incendie d'un chagrin
Qui aimerait sécher au soleil
"Je vous aime"
Mots si douloureusement Ă©pique
Quand ils restent lettres mortes
Ou deviennent champ de tournesols calcinés
Écrire avec de la cendre
Un amour impossible-mais-vrai
Son comique vague Ă  l'Ăąme
Ses rivages de paradis sans issue
Seuls les rĂȘves
Soie de sa peau
dans le miel de ses gestes
Seuls les rĂȘves
Dire alors "je vous rĂȘve"
Pour ne déranger aucune pénombre
N'émerveiller ni ne décevoir
La moindre attente
Le moindre cauchemar
Du silence garder le trésor
Sa cachette est sous l'escalier
Votre beau visage Ă  la fenĂȘtre
Que fixe l'Ă©toile polaire
Belle transparence de ses paupiĂšres
Qu'on imagine
Que dire de ses lĂšvres
Quand elle observe le ciel
On dirait le murmuré des pensées
Un mystérieux insecte serti dans un sourire
Sans ailes la neige
Partition blanche et nue
Vole aussi bien que la lumiĂšre
Bras grands ouverts
J'aimerais ĂȘtre le fil
Du funambule et vous y voir arpenter
Le durable périmÚtre de ma mélancolie
Celle que j'ai aujourd'hui
Car demain elle aura fondue en totalité
Avec les glaciers
Les déserts
Les vies rĂȘvĂ©es et le sentiment profond
D'une absence abyssale
Imaginaire peut-ĂȘtre
Mais avec laquelle je suis né
jacques dor
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moonyasnow · 7 months ago
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Hello!
I saw that your requests are open, and was wondering if you could maybe write the „dancing in the dark with him“ thing for Rook?
It’s your favourite fic of mine so far!!
This is my first time requesting + English isn’t my first language, so I hope I did this right, I’m sorry if not ^^“ pls take as much time as you need!
Dancing in the Dark: 2
PROMPT : Dancing in the dark with him
(This is the 2nd entry of 'Dancing in the Dark'! The first one, featuring Idia, can be found here)
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CHARACTER(S) : Rook
TYPE : Short fic (~1.2k words)
CONTENT: PLEASE forgive my French I used Google Translate ; ;, Reader is implied to not like crowds, very brief mention of some of my OCs in the background, takes place during Glorious Masquerade but has no spoilers
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The stone-columned hall swelled with music, its polished marble floors reflecting the candelabras to cast a dreamlike candlelight over the room.
'Comme une histoire.'
Oui. Like a scene from a storybook. And out of second nature, he watched.
Watched his dear Chevalier de la Reine and Monsieur Pommétte dance, the former attempting to teach the latter. Watched Roi de Neige in all his glory, kindness radiating from him. Indeed, it had been a delight to observe him so closely on this trip.
Yet still
 His eyes were drawn to a small corner of the dance floor, one where few would look, to see you twirling in the small circles of a makeshift waltz, your feline companion in your arms to indicate him your dance partner.
It was true that he had been enjoying this chance to watch Roi de Neige up close. Yet, as had begun to be commonplace as of late, he found his attention drifting from his target, and towards you. He'd found himself drifting even from his Roi du Poison. Like a planet caught in your orbit. Or a comet, perhaps? Bound to burn in your orbit, ashes scattering to the winds of your skies, never again to leave?
As he pondered over the nature of your magnetism, he saw the tell-tale signs of fatigue grace your features. That meant you'd be going to seek out solitude. Crowds had a tendency to tire you out, he was well-aware. He had once compared you to the Mimosa Pudica; the 'Touch-Me-Not'.
For a split second, your eyes locked with his, across the ballroom.
Ah, had you known he was watching you?
His heart beat wild with excitement as he began to weave his way, seen yet unnoticed, across the throngs of people on the floor. What a wonderful feeling! One he knew well, surrounding himself with beauty that touched his soul. Yet your particular charms had their own flavor of allure.
And like a bee to nectar, he found himself craving to know more of it.
He caught you in the dark of the courtyard, away from the lights of the venue, the moment you stepped outside for some fresh air. He stepped lightly, on the tips of his toes, simply as second nature to him. But he knew you were easily spooked. -snap- So for your sake, he stepped on a twig to foretell his arrival...
"It isn't very wise to separate from the herd, mon oiseau."
You turned around to face him.
"Oh, Rook." You pretended to act surprised, like you hadn't been expecting this.
He could see it in your eyes. The anticipation. He felt it, too, charging the air. Perhaps you thought that he had you right where he wanted? He let out a chuckle at his thought. Did you believe this to be the end of your little chat perché? There was still so much of you for him to discover.
The more you kept your secrets close to your chest, the more he desired to know of them. And each time you let the hunter a step closer to the core of your heart, he was sliced deeper with the sweet sting of love.
It was a long, slow game. And he loved every second.
"People saw me leave; I'll be fine, I think. It's not like you'd hurt me."
"Non. Indeed, I would not. But I urge you to caution all the same; I would not want some other predator to snatch you up for themselves."
He smiled that enigmatic smile of his that made mere slivers of his eyes visible, the one that always sent your heart racing. He definitely knew what he was doing. It was just unfair sometimes.
"So you admit you're a predator?"
Thinking it over with a hum, he strode toward you.
"It is true that a hunter is not unlike a predator. It is such a delight to observe you in a new environment. Yet," Taking your hand gently in his own, he swept his cape back and bent his knee to deliver a kiss to the back of your hand. "far lovelier still," his eyes captured your own "to see you flourishing in your natural environment, where I may be graced with sides of you not visible to others."
"'Natural environment'
you mean alone in a dark corner?"
"Non, mon petite." he rose from the ground in a fluid motion, shaking his head. "Away from the prying gaze of others. Being observed, you always behave differently than when alone."
"So then here, where there is none but you and I, voulez-vous danser?"
He would have loved to teach you French, if only you had asked. Yet the way your eyebrows scrunched together in confusion each time he spoke it and did not translate himself was too lovely, he feared, for him to offer to teach you himself. The color of your cheeks tinged darker when you saw his outstretched hand and realized what he'd meant, and he heard your breath hitch, the sound sweet music to his ears. Without a word, you took his hand.
Looking at you now, face the very image of one absolutely besotted— much such as himself, he imagined— it was almost hard to imagine you were scared of him when first you met; uncomfortable by his watching... Oui, your expression of unease was beautiful as well. Yet he could not claim to miss it. Not when he was allowed to see the sight before him in that very moment.
When, then, had that aversion turned into this? To flushed cheeks in his presence, subtly trying to stand closer? Though of course, nothing was ever too subtle for him not to catch it.
He knew when. For he had engraved the precise moment into the very flesh of his heart. Did you know when? Ah, non, this wouldn't be something he'd tell you. He would much rather watch you realize it for yourself.
Held delicately in each other's arms, swaying gracefully to the three-step rhythm of the waltz, you seemed almost to be floating over the grass and stone of the courtyard, spinning in circles around the well.
'Just like...'
He found himself laughing.
"See, the way we're spinning around the well? Almost as though it was our point of gravity. It made me think of us akin to twin moons, orbiting the same planet."
"Where do you get it all..."
He'd thought of you as someone else to be figured out, even as he fell deeper for you.
Yet with his eyes opened by the image newly sprung into his mind...
'Maybe I'll let you keep your secrets.'
He knows when. Engraved the precise moment into the very flesh of his heart. Do you know when? Ah, non, this won't be something he'll tell you. He'd rather watch you realize it for yourself.
Might you be able to keep this up for the rest of your lives, he wondered?
He held your waist closer, touching his forehead almost reverently to your own, eyes closed in bliss. "Mon cƓur..." he sighed
In other circumstances, he might think he was dying to find out. But for once, no.
He'd rather hold back; let the mystery warm his heart.
He had believed himself to be the one cornering you.
'Mais, mon ange... There in your hands, I see my own heart'
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I hope my use of French wasn't too atrocious! ; I vI) And to the anon who requested this, I hope you liked it! ^^
I guess this is a series now??? I was originally planning to include more than just Idia in my initial post, so I'm not unprepared at least!
Oh— but definitely don't expect me to make one of these for EVERY character. Having the exact same prompt 22+ times would get SO reppetetive But more requests are very much welcome!
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coovieilledentelle · 9 months ago
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Mousse au citron
Ingrédients pour 6 à 8 mousses:
le jus de 2 citrons et demi
zestes d’1 citron
2 Oeuf
4 Jaunes d’Ɠufs
130g de Sucre
20g de maĂŻzena
4 blancs d’Ɠufs
1 cĂ c de sucre RĂ©alisation:
Zester le citron avec un économe (pas la peine de faire des petits morceau ils serons par la suite retirés)
Dans une casserole, chauffer le jus de citron, les zestes et la moitié du sucre.
Blanchir l’Ɠuf, les jaunes et le reste du sucre dans un saladier, puis incorporer la maïzena
Rajouter le jus de citron lorsqu’il arrive a Ă©bullition, mĂ©langer puis remettre dans la casserole pour cuire quelques minutes. Attention cela accroche facilement donc il faut fouetter en continu.
Lorsque le mélange a épaissi, sortir du feu et verser sur une plaque filmée puis filmer également sur le dessus.
RĂ©server au frais au minimum 30 minutes
Lorsque la crùme citron est bien froide, monter en neige les blancs d’Ɠuf avec la càc de sucre
Transvaser la crĂšme dans un saladier, retirer les zestes et fouetter pour la rendre bien lisse
A l’aide d’une spatule, incorporer dĂ©licatement et petit Ă  petit les blancs d’Ɠuf montĂ© a la crĂšme.
Une fois tout bien incorporé, transvaser dans des ramequins (ou des verres) et lisser le dessus
Réserver 1h au réfrigérateur avant de servir.
Ensuite il faut juste ce retenir de ne pas piocher dedans à chaque fois que l’on ouvre la porte du frigo
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urween · 9 months ago
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"Un temps neigeux" prt.2
Wolverine x FTMreader
note : FTMreader opéré du torse, mammectomie. J'ai écris la deuxiÚme partie de ce one shot avec cette musique en boucle, merci Deadpool 3 ;) et en écrivant je me suis rendu compte qu'elle collait vraiment bien avec le contexte !
résumé : malgré ses efforts pour essayer d'ignorer cette voix, Logan devra accepter le destin, un destin portant le nom de quelqu'un qu'il connaßt trÚs bien.
⚠ warnings : alcool, opĂ©ration chirurgicale, insĂ©curitĂ©s, sang, cicatrices, vomissement
Partie une
4 678 mots - Description Ă  la troisiĂšme personne
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Le tintement léger de son collier accompagnait leur conversation. Le jeune brun avait vite remarqué cette chaßne attachée autour du cou de Logan.
« Je t’écoute, fais ton analyse sur moi »
Logan prit une gorgĂ©e de sa biĂšre tout en s’allongeant Ă  moitiĂ© sur la couverture entendue au sol. En face, le plus jeune s’installa en tailleur, passant ses doigts dans la neige. Le temps s’était calmĂ©, le vent soufflait moins fort mĂȘme s’il faisait toujours aussi froid.
« D’abord ta coiffure, elle est bizarre mais cool, mais bizarre quand mĂȘme et je pense que ça a un rapport avec ta mutation, il releva la tĂȘte, regardant l’homme en face, aprĂšs mh..ton collier, tu as Ă©tĂ© Ă  l’armĂ©e et je veux dire- ça se voit dans ton apparence physique et aussi ta maniĂšre de parler. D’ailleurs j’ai vu un autre nom sur la deuxiĂšme face de ta plaque, j’ai pas rĂ©ussi Ă  lire pour ĂȘtre honnĂȘte mais il Ă©tait plus long que Logan »
Quelques flocons tombĂšrent dans les cheveux de Logan, il n’y prĂȘta pas attention, passant simplement sa main contre son collier cachĂ© sous son dĂ©bardeur.
« J’ai remarquĂ© que tu grognes beaucoup, enfin que tu fais des bruits un peu bestiaux, il prit une gorgĂ©e de biĂšre, et puis t’as trĂšs clairement une force dĂ©cuplĂ©e. Donc je pense que ta mutation Ă  un rapport avec un animal, j’hĂ©site entre ours et loup »
Logan affichait un air totalement neutre, ne donnant aucun indice. Il devait avouer ĂȘtre surpris, il ne pensait pas ĂȘtre aussi transparent aux yeux de tous, en fait il essayait d’ĂȘtre tout le contraire.
« Je trouve que l'ours te va bien, mais ta coiffure en forme d’oreilles pointues m’indique davantage le loup alors je vais partir sur ça »
« Alors je suis un loup-garou ? C’est ça ton choix final ? »
« Non, tu as les facultĂ©s d’un loup, pas l’apparence, dit-il avec le sourire, c’est ça mon choix final »
Logan ne rĂ©pondit pas tout de suite, il prit deux grandes gorgĂ©es de biĂšre et apprĂ©cia l’air impatient du garçon en face de lui. La jambe du jeune brun sautillait, il avait un peu peur de s’ĂȘtre totalement plantĂ© et par consĂ©quent de passer pour un idiot. En gĂ©nĂ©ral, il ne se trompait pas, mais le risque zĂ©ro n'existait pas.
Logan se redressa, juste assez pour ne plus ĂȘtre allongĂ©, et posa sa bouteille bien entamĂ©e dans la neige. Il ne put s’empĂȘcher d’ĂȘtre amusĂ© face au visage inquiet du brun en face. Ce dernier fixa la main de Logan, se fermant dans un poing serrĂ© et, bordel, des putains de griffes.
« J’ai bon ! Oh mon dieu j’ai bon ! Cria le garçon, pas vrai ? Dis-moi que j’ai bon Logan je t’en supplie »
« On peut dire ça oui, ses “griffes” rentrĂšrent et il reprit sa biĂšre »
En soit, il n’avait pas totalement bon, Logan ne se considĂ©rait pas comme un cousin du loup. Les loups ne pouvaient pas se rĂ©gĂ©nĂ©rer contrairement Ă  lui, mais ça le jeune ne pouvait pas le savoir.
Sans le contrĂŽler, le plus jeune se rapprocha drastiquement de l’autre. Il voulut attraper le poignet de Logan mais il se retint pour demander Ă  travers un regard s’il pouvait. Un faible rire lui rĂ©pondit, il prit ça pour un oui. Le poignet de l’homme semblait gigantesque dans sa main, il ne pouvait mĂȘme pas en faire le tour, et sa main en elle-mĂȘme Ă©tait toute aussi grande. Le garçon Ă©tira doucement les doigts de Logan, un Ă  un, admirant la taille et la rugositĂ© de ces derniers. Il ne remarqua mĂȘme pas que ses lĂšvres s’ouvrirent, trop occupĂ© Ă  examiner cette main. Bien vite il dĂ©tourna son toucher vers les articulations de Logan, elles Ă©taient parfaites, aucunes cicatrices. 
« Tu peux le refaire ? »
Trois imposantes lames sortirent lentement de sa chair, le brun Ă©carquilla les yeux devant ce spectacle. Elles transpercĂšrent la peau de l’homme, comme s’il ne s’agissait que d’une simple couche de tissu. Pour quelques secondes, il put mĂȘme voir du sang Ă  travers ces petits cratĂšres, mais les plaies se refermĂšrent aussitĂŽt autour du mĂ©tal avant qu’il n’ait eu le temps de s'inquiĂ©ter.
« Mais ça transperce ta peau..putain, il releva la tĂȘte, tombant nez Ă  nez avec le propriĂ©taire de ces lames, est-ce que ça fait mal »
Leurs visages Ă©taient beaucoup plus proches qu’ils ne l’auraient imaginĂ©.
« À chaque fois »
Le jeune brun sentit une boule dans sa gorge, un mĂ©lange de tristesse et d’excitation. Logan ne le lĂącha pas du regard, pas une seule seconde. Il scrutait la moindre Ă©tincelle dans les iris noisettes du garçon, la moindre source de peur ou de dĂ©goĂ»t, mais rien ne vint. Ce fut le brun qui coupa court Ă  cette situation, il se sentait un peu submergĂ© pour ĂȘtre honnĂȘte. À la place, il passa ses doigts contre le mĂ©tal tiĂšde qui sortait de la main qu’il tenait. Il pouvait sentir l’aspect tranchant glisser sous sa peau, s’il appuyait ne serait-ce qu’un petit peu, sa chair saignait, il en Ă©tait convaincu. Logan fit disparaĂźtre les lames avant que cela n’arrive.
« Ta peau n’a aucune cicatrice, il se concentra, reprenant ses esprits pour ignorer la chaleur qui commençait Ă  embrumer son esprit, tu te rĂ©gĂ©nĂšres ? »
Logan Ă©mit un hum, voulant trĂšs certainement dire oui. Il reprit sa biĂšre, la finissant en quelques gorgĂ©es. À cĂŽtĂ©, oĂč plutĂŽt lĂ©gĂšrement en dessous, le brun eut du mal Ă  dĂ©glutir en voyant cette pomme d’Adam bouger si lentement juste sous ses yeux. Quelque chose avec cet homme Ă©tait hypnotisant, comme s’il Ă©tait unique, mais d’une maniĂšre plus spirituelle que sa mutation. Bien sĂ»r des mecs aux griffes dans les poings ne couraient pas les rues, mais il y avait quelque chose en plus dans ce regard fermĂ© que des petites griffes, et le jeune brun se sentait attirĂ© par ça.
« Et- enfin je veux dire, ça s’est dĂ©clarĂ© vers quel Ăąge ? »
« Jeune, répondit la voix affreusement rauque de Logan »
Ce dernier laissa la bouteille vide dans la neige pour observer le jeune homme Ă  cĂŽtĂ© de lui. Il Ă©tait trĂšs clairement Ă  son goĂ»t, beaucoup trop mĂȘme, et le problĂšme Ă©tait justement lĂ . Parce qu’au fond de lui, une voix murmurait qu’il serait parfait, attentionnĂ©, doux, drĂŽle, et Logan ne pouvait pas l’accepter. Il avait dĂ©jĂ  ressenti ça, il avait dĂ©jĂ  voulu quelqu’un de cette maniĂšre, d’une maniĂšre oĂč mĂȘme ses instincts finissaient par s’endormir. C’était dangereux, il le savait plus que quiconque.
« C’est trop tard pour que tu mutes, Logan expliqua, ça se fait jusqu’à tes dix-huit ans, aprĂšs c’est fini »
« Comment tu- »
« Moi aussi je te regarde buddy, le brun rougit au surnom, je vois bien que t’essaies de compenser ton ADN humain avec des facultĂ©s plus dĂ©veloppĂ©s, comme l’intelligence »
Le garçon resta muet pendant deux secondes. Il se recula de quelques centimĂštres pour mieux voir l’homme qui lui parlait, et aussi s’éloigner de la chaleur impressionnante que ce dernier pouvait dĂ©gager.
« Mais t’as dĂ©jĂ  ça, Logan posa son index sur le torse du brun, moi je l’ai pas par exemple »
Sous son index, deux cicatrices, celles de l’opĂ©ration. Le brun frissonna, personne n’avait jamais touchĂ© cet endroit Ă  part lui et les mĂ©decins, c’était encore nouveau dans son esprit de se dire que quelqu’un pouvait le faire sans qu’il ne se sente pas lui-mĂȘme.
« Et t’as tout ce qui va avec, il poursuivi, les remarques, les regards, les rires, ça je l’ai aussi. T’as peut-ĂȘtre pas des yeux lasers mais t’as un cerveau comme moi, et il peut s’en passer des choses lĂ -dedans, que tu sois mutant ou non, alors t’es pas si Ă©loignĂ© d’une mutation que ça »
C’était la premiĂšre fois depuis le dĂ©but qu’il parlait autant, et mĂȘme lui n’aimait pas vraiment ça, mais il se sentait assez Ă  l’aise pour le faire. Son corps Ă©tait dĂ©tendu, il le sentait. Il sentait que ses oreilles n’étaient plus aussi Ă  l’écoute de l'environnement que d’habitude ou que son odorat n’était pas en train d’analyser les odeurs inconnues comme toujours. Il se sentait dĂ©tendu, et ce genre de choses n’arrivait pas trĂšs souvent, pour de bonnes raisons. En fait, il n’avait pas autant parlĂ© depuis longtemps, mĂȘme en gĂ©nĂ©ral dans cette soirĂ©e, c’était la premiĂšre fois qu’il parlait aussi “librement” avec quelqu’un qu’il ne connaissait qu’à peine. La plupart du temps il coupait court Ă  toute discussion en partant, si la personne insistait il lui faisait voir ces griffes, et alors elle s’enfuyait en courant. Mais lui il Ă©tait restĂ©, il avait mĂȘme posĂ© des questions, il avait touchĂ©. Personne Ă  part Logan ne touchait ces lames tranchantes, parce qu’elles faisaient peur. LĂ  aussi Ă©tait le problĂšme, il n’avait pas peur.
« Comment tu as su ? »
Logan lança un regard vers le garçon, forçant ses yeux à le quitter au bout de trois secondes pour ne pas aggraver son cas.
« Tu as une visage diffĂ©rent, essaya d’expliquer le mutant »
Il ne pouvait pas lui dire que ces traits Ă©taient attirants, que sa personnalitĂ© semblait douce ou encore qu’il sentait merveilleusement bon. Non, il ne devait absolument pas dire ça.
« Toi aussi t’as un visage diffĂ©rent et pourtant t’es pas trans si ? »
Une pointe d'irritabilitĂ© tremblait dans la voix du brun. Logan aurait aimĂ© avoir une autre biĂšre sous la main. Un silence prit place entre les deux, le plus jeune recula de quelques centimĂštres encore et soupira. La fumĂ©e blanche qui quitta sa bouche l’aida Ă  se calmer un peu, elle dansait en montant dans l’air, avant de disparaĂźtre dans un mouvement fluide vers le ciel.
« C’est juste que- j’aime pas ça, j’aime pas qu’on sache que je suis trans, j’aime pas qu’on le devine, il remonta ses jambes contre son torse et posa sa tĂȘte sur ses genoux, j’ai l’impression qu’on peut savoir, qu’on peut voir qu’un jour j’ai eu de la poitrine et putain je dĂ©teste ça »
Il n’allait pas s’excuser, il ne s’excusait jamais. Avant, il avait pris l’habitude de trop s’excuser et ça ne lui avait pas rĂ©ussi. Mais il regarda le garçon, et il lui donna un trĂšs faible coup contre la cuisse. Le brun releva la tĂȘte, essayant d’éviter les yeux sombres de Logan.
« Tu es beau, murmura la voix grave de Logan, c’est pour ça que j’ai dis ça, un mec banal est pas beau, sexy tout au plus, toi t’as un truc »
Parler n’était pas facile, bordel non, c’était vraiment pas facile, mais ça faisait un peu de bien, un tout petit peu.
« Et alors toi c’est quoi ? Murmura Ă  son tour le jeune brun dans un lĂ©ger sourire, ton petit truc »
« Mon sale caractĂšre, je suppose, rĂ©pondit Logan avec le mĂȘme sourire »
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Un sourire aux lĂšvres, il se tourna encore une fois dans ses draps frais. Il n’avait pas passĂ© de si bonne soirĂ©e depuis longtemps, trĂšs longtemps en fait. Il aurait mĂȘme aimĂ© que ça ne se finisse jamais, mais Logan avait insistĂ©. Ils avaient encore bu plusieurs biĂšres, et dans la suite logique des choses, le brun s’était un peu retrouvĂ© soĂ»l. Tout le contraire de l’autre qui semblait n'avoir bu que de l’eau depuis le dĂ©but.
Finalement, Logan avait raccompagnĂ© le brun chez lui, et Ă©tait ensuite reparti dans son grand pickup. Le garçon souffla dans son oreiller, il aurait aimĂ© que Logan reste avec lui, ne serait-ce que pour encore parler. À la place il pouvait simplement se souvenir des derniers mots de l’homme : “T’étouffes pas avec ton vomi dans la nuit ok ? Ça serait pas une mort digne de toi “. Son rire se cacha dans la matiĂšre moelleuse du coussin, il se mit sur le dos et regarda le plafond, le mĂȘme sourire collĂ© aux lĂšvres.
Il aimait bien Logan, vraiment. Il Ă©tait certes un peu dur et froid au dĂ©but, mais au fond il semblait ĂȘtre sincĂšrement gentil. La preuve, il l’avait ramenĂ© chez lui, alors qu’il aurait trĂšs bien pu le laisser dans la neige ou mĂȘme l'emmener Dieu ne sait oĂč. Et puis, il avait une façon de parler douce. La maniĂšre dont ses yeux bougeaient lorsqu’il disait quelque chose d’un peu trop profond, son rire retenu qui finissait dans sa gorge avec un bruit sexy, ou encore ses mots comme grognĂ©s quelques fois tant il ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche. Et ok, peut-ĂȘtre qu’il aimait un peu trop Logan. Mais il ne pouvait pas s’en empĂȘcher, jamais il n’avait rencontrĂ© quelqu’un comme lui, un homme comme lui. Bien sĂ»r que sa mutation Ă©tait impressionnante, mais autre que ça, il Ă©tait rĂ©ellement intĂ©ressant. C’était comme s’il avait vĂ©cu plein de choses, plein de vies. Vraiment, un truc l’entourait, comme un savoir ou une expĂ©rience supĂ©rieure Ă  n’importe qui autour de lui. Il avait l’air tellement marquĂ©, pas physiquement, son visage Ă©tait parfait, jeune et en bonne santĂ©, mais son regard, bordel son regard. Le jeune brun donnerait beaucoup pour pouvoir voir Ă  travers ces yeux, car ils avaient l’air d’en avoir vĂ©cu des choses. C’était un peu inexplicable, il pouvait juste sentir la sagesse qui Ă©manait des yeux de Logan.
Dans un Ă©niĂšme soupir, il passa ses mains contre son visage. Il fallait qu’il dorme, au moins un peu.
Personne ne l’attendait le lendemain, pas de patron Ă  qui rendre des comptes, pas de mĂšre inquiĂšte ou de copain jaloux. Il n’avait plus grand monde autour de lui, sa famille habitait encore dans sa ville natale et les communications Ă©taient devenues compliquĂ©es depuis l’attaque de MagnĂ©to dans ce secteur, les lignes Ă©lectriques Ă©taient Ă©tendues sur le sol depuis des semaines. Il avait bien pensĂ© Ă  les rejoindre, les aider Ă  se dĂ©barrasser de tout le bordel qu’avait laissĂ© ce type derriĂšre lui, mais les gens dans le village ne l'apprĂ©ciaient pas vraiment, du moins ne l’apprĂ©ciaient plus. Il avait grandi lĂ -bas et comme dans la plupart des villages, chacun connaissait la vie de tout le monde, y comprit la sienne. Lorsqu’ils ont appris pour son opĂ©ration, ils se sont tous mis Ă  cracher sur le dos de sa famille. Mais dans ce genre de villages, si vous n’ĂȘtes pas apprĂ©ciĂ©s, on vous fait la misĂšre jusqu’à ce que vous partiez. Alors il est parti, il est parti pour sa famille et pour qu’eux puissent rester dans le village. Il leur a expliquĂ© qu’il comptait de toute maniĂšre finir par partir, qu’il ne voulait pas faire sa vie dans un endroit pareil, puis il les a serrĂ©s dans ses bras, il leur a dit que les aimait, et il est parti.
Il n’était pas malheureux, simplement parfois il aurait aimĂ© se faire encore engueuler par sa mĂšre parce qu’il rentrait trop tard.
Et puis il savait qu’il pouvait se faire des amis, il pouvait ĂȘtre sociable s’il le voulait, mais il n'en avait pas vraiment envie. Les gens qu’il rencontrait se ressemblaient tous, ils Ă©taient toujours drĂŽles et accueillants au dĂ©but puis d’un seul coup il pouvait leur trouver plein de dĂ©fauts. ÉgoĂŻstes, fermĂ©s d’esprit, lourds, arrogants, bruyants, et encore tellement d’autres. Il n’était pas compliquĂ©, rĂ©ellement pas, mais il fallait croire que les gens devenaient diffĂ©rents une fois qu’ils savaient pour son identitĂ©. Il rit. Un comble d’ĂȘtre rejetĂ© pour ĂȘtre transgenre dans un monde ou les mutants faisaient la une des journaux.
La lumiĂšre orangĂ©e du soleil cognait contre sa fenĂȘtre, et encore, il soupira. Il faisait dĂ©jĂ  jour, le monde allait reprendre son cours, la neige fondre, et la Terre redevenir humaine, tout comme lui.
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Il grogna de douleur, la balle tombant dans le lavabo.
Il y avait environ quinze minutes, un homme Ă©tait venu lui tirer dessus Ă  la sortie du bar. Il n’avait mĂȘme pas donnĂ© d’explications, il avait juste tirĂ© six fois dans son torse, mais Logan se doutait qu’il s’agissait d’un mec ayant perdu une grosse somme d’argent dans les paris Ă  cause de lui. Il gagnait toujours dans ces cages, mĂȘme quand les organisateurs mettaient les grilles Ă©lectriques, il remportait toujours ces foutus combats. Et forcĂ©ment les personnes qui pariaient tout leur salaire contre lui, perdaient tout en un soir.
Un autre grognement racla sa gorge. La balle Ă©tait bien plantĂ©e, elle faisait mal au passage, mais il fallait qu’elle sorte. À chaque fois, il devait les faire sortir, car ses organes avaient beau se reconstruire, la balle restait bien en place dans son corps et parfois il pouvait encore la sentir glisser contre ses intestins mĂȘme aprĂšs plusieurs jours.
Dans un bruit sourd, elle tomba Ă  son tour dans le lavabo. Logan glissa une insulte entre ses dents avant de se laisser tomber dans le lit derriĂšre lui. Parfois il arrivait que les balles se dĂ©truisent toutes seules dans son corps, mais c’était trĂšs rare. La plupart du temps il devait les forcer Ă  sortir en contractant ses muscles et ainsi laisser les projectiles se frayer un chemin Ă  travers ses organes. Il ne pouvait pas dire qu’il adorait faire ça, bien au contraire il aurait aimĂ© s’en passer, mais il n’était pas sĂ»r de vouloir savoir ce que ferait des centaines de balles dans son corps au bout de plusieurs dizaines d’annĂ©es.
Logan se releva, il fit couler l’eau dans le lavabo pour faire partir les balles et le sang accumulĂ©. Il regarda par la fenĂȘtre de la chambre d’hĂŽtel. Le soleil Ă©tait bien haut dans le ciel, mĂȘme si les nuages le cachaient toujours. Il avait reneigĂ© cette nuit, les rues Ă©taient encore blanches.
Dans un mouvement rapide, il attrapa son dĂ©bardeur tĂąchĂ© et sa veste. La femme Ă  l’accueil avait pris l’habitude de recevoir des vĂȘtements ensanglantĂ©s provenants cette chambre, elle devait Ă  chaque fois les laver au moins trois fois avant que le sang ne finisse par partir, mais elle prĂ©fĂ©rait ne pas demander d’oĂč il venait. Logan dĂ©posa ses vĂȘtements sales dans le compartiment mis Ă  disposition, il enfila sa veste en cuir par dessus un nouveau dĂ©bardeur blanc et quitta l’hĂŽtel pour le froid du dehors.
Ça faisait deux semaines qu’il n’avait pas vu le garçon, et ça serait mentir de dire qu’il n’y pensait pas souvent. Il aurait pu lui laisser son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone mais il n’en avait tout simplement pas, il finissait toujours cassĂ© alors autant ne pas en acheter de nouveau. Aussi, il aurait pu donner le numĂ©ro de l’hĂŽtel, ou au moins l’adresse, mais il ne l’avait pas fait. Il n’avait rien laissĂ© au jeune brun, juste des souvenirs et peut-ĂȘtre une odeur d’alcool. En fait, il aurait aimĂ© pouvoir laisser quelque chose, n’importe quoi pour qu’il puisse le retrouver s’il en avait l’envie. Mais il avait une idĂ©e stupide dans la tĂȘte. Le genre d’idĂ©e qui, il espĂ©rait, ferait taire cette petite voix au fond de son esprit. Il espĂ©rait ne jamais revoir le brun et ainsi pouvoir se dire qu’il n’était rien d’autre qu’une rencontre passagĂšre, un gentil garçon qui faisait trĂšs bien sa vie sans lui et surtout, il aimerait pouvoir envoyer se faire foutre cette petite voix et ses “c’est le bon, c’est lui Logan”. S’il ne voyait plus le jeune brun, c’était bien la preuve qu’il n’était pas ce que cette voix s’entĂȘtait Ă  lui rĂ©pĂ©ter depuis leur rencontre. Si c’était lui, si c’était vraiment ce qu’elle lui disait, alors il devrait le recroiser, le destin devrait le remettre sur sa route. Mais rien ne s’était passĂ©, et il en Ă©tait rassurĂ©.
De l’autre cĂŽtĂ© de la rue, le jeune homme brun marchait tranquillement, un casque sur les oreilles. Sa tĂȘte bougeait lĂ©gĂšrement au rythme de la musique, il sourit en voyant des flocons commençaient Ă  tomber. Depuis deux semaines, il n’avait pas vu de neige tomber, elle arrivait toujours la nuit lorsqu’il dormait.
Logan leva son regard vers le ciel, un flocon se posa sur sa joue. Il continua Ă  marcher, essayant d’ignorer un sentiment au fond de sa cage thoracique. Il le sentait, il le sentait prĂšs de lui, il sentait son odeur et sa prĂ©sence. S’il regardait autour, il pourrait le voir, c’était sĂ»r, mais il ne voulait pas le voir. S’il le voyait c’était la preuve qu’il devait y avoir quelque chose, que cette putain de voix avait possiblement raison. Il serait parfait, attentionnĂ©, doux, drĂŽle, Logan, c’est le bon, c’est lui.
Le brun leva sa main vers le ciel, dansant faiblement sous cette neige de plus en plus abondante au fur et à mesure qu’il continuait à marcher. Ses lùvres s’ouvrirent pour chanter les paroles de la chanson qui se jouait dans ses oreilles.
« I hear your voice It's like an angel sighing, I have no choice i hear your voice »
Il tourna lentement sur place, les yeux fermés, un sourire collé aux lÚvres.
« Feels like flying I close my eyes oh God I think I'm falling »
Logan sentait son coeur battre, battre contre ses tempes, mais il ne voulait pas regarder, il ne pouvait pas regarder.
« When you call my name it's like a little prayer I'm down on my knees, I wanna take you there »
Il pouvait le sentir, il sentait son odeur l’envahir, faisant presque mal tant elle Ă©tait puissante. Son parfum s’accrochait aux parois de ses poumons, il inspirait son odeur Ă  chaque respiration. Elle lui montait Ă  la tĂȘte.
« Like a child you whisper softly to me, now I'm dancing It's like a dream »
Le jeune brun sentait les flocons se poser sur son visage, comme de petits baisers gelés, il se sentait vraiment bien, tellement bien.
« No end and no beginning you're here with me it's like a dream »
Ses mains Ă©taient comme engourdies, il se sentait mal, vraiment mal. Son dos se posa contre le mur le plus proche, il passa ses mains contre ses tempes. C’est lui, Logan, c’est lui.
Sur l’autre trottoir, le brun dansait, provoquant de nombreux sourires sur les visages des passants.
« Life is a mystery, everyone must stand alone »
Sa voix continuait, elle murmurait si fort dans son esprit, tellement fort. Il voulait hurler, il voulait la faire taire, et encore l’entendre. Il voulait la prendre dans ses bras, il voulait tellement la voir, tellement. Regarde le, Logan, regarde le, c’est lui.
Le brun sentait sa tĂȘte tourner, et c’était une sensation tellement agrĂ©able, il se sentait presque partir tant il souriait et se sentait bien. La neige Ă©tait si blanche lorsqu’il rouvrit les yeux, tellement blanche qu’il plissa ses yeux. Sa main trouva le poteau juste Ă  cĂŽtĂ© pour se maintenir en place, le temps qu’il reprenne ses esprits et que son cerveau retrouve la gravitĂ© terrestre. Dans ses oreilles, la voix fĂ©minine continuait de chanter, accompagnĂ©e par plusieurs autres presque angĂ©liques. Il rouvrit ses lĂšvres, juste pour murmurer les derniĂšres paroles, ses prĂ©fĂ©rĂ©es.
« I hear you call my name, and it feels like home »
Un petit nuage de vapeur blanche quitta sa bouche au mĂȘme moment. Il releva la tĂȘte, toujours son sourire aux lĂšvres, et son regard se posa sur la rue en face. Il vit Logan, adossĂ© Ă  un mur, se tenant la tĂȘte. Il n’avait pas l’air en bon Ă©tat, vraiment pas.
C’est lui, Logan c’est lui, pas moi. Ses doigts se ressùrent contre sa peau presque transpirante. Regarde le, Logan, regarde le. Ses yeux le faisaient souffrir, il les ferma de toutes ses forces. Il te regarde, il s’inquiùte, regarde le Logan. Ses lùvres s’ouvrirent, il respira lourdement, faisant de nombreux nuages vaporeux. Logan, c’est lui, pas moi.
« Jean, arrĂȘte, arrĂȘte, sors de ma putain de tĂȘte, mumura l’homme »
Regarde le, c’est lui, pas moi. 
« Sors, va t’en, il gronda, je t’en supplie »
Le brun s’excusa auprĂšs des voitures, traversant en trottinant la route. Il passa sa main contre son crĂąne, retirant son casque aprĂšs avoir coupĂ© la musique Ă  l’intĂ©rieur. Son regard ne le quitta pas, il s’approcha aussi vite qu’il le pouvait.
Je ne suis plus lĂ , regarde le, Logan.
Ses yeux se rouvrirent.
Le brun passa sa main contre la tempe de l’homme. Il sentit la sueur froide sous son pouce, il sentit les muscles se contracter. L’homme Ă©tait bouillant, presque comme s’il avait une poussĂ©e de fiĂšvre. Il avait l'air dans les vapes, son regard Ă©tait mĂȘme un peu flou.
Lui, pas moi.
« Logan ? »
Sa voix l’attrapa, elle lui fit lĂącher un grognement. Logan tomba Ă  genoux devant lui. Il sentit son odorat le quitter, son ouĂŻe s’abaisser, ses instincts se calmer. La voix du garçon rĂ©sonna dans son esprit, dans un rythme cotonneux et lent. Son corps parut chaud, tellement chaud et doux d’un seul coup. Il se sentit tellement bien, tellement bien. Le brun l’appela encore une fois, il sentit une main contre sa joue et puis, il le regarda. Il eut du mal Ă  le voir clairement, c'Ă©tait encore un peu flou. Mais il savait que c'Ă©tait lui, il sentait encore son odeur, c'Ă©tait mĂȘme la seule odeur qu’il arrivait Ă  percevoir.
Je ne suis plus là, c’est lui, c’est lui ton futur Logan. Il est parfait. Je l’ai choisi, pour toi Logan. C’est lui.
« Logan ? Eh est-ce que tu vas bien ? Demanda d’une voix basse le brun »
Sa vision Ă©tait encore un peu trouble, il voyait principalement les lumiĂšres fortes, toutes autour de la silhouette du jeune homme accroupi en face de lui. Il ressemblait un peu Ă  un ange comme ça, baignĂ© dans une lumiĂšre blanche. Ses traits n'Ă©taient pas visibles, totalement effacĂ©s et pourtant si clairs dans l’esprit de Logan. Il avait l’impression de le voir sans avoir Ă  retirer le flou qui embaumait ses yeux.
« Je vais bien, rĂ©pondit la voix grave de Logan, juste mal Ă  la tĂȘte »
Le brun se mit en tailleur sur le trottoir, il pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© et dĂ©tailla du regard l’homme qui lui faisait face. Il avait l’air fatiguĂ©, mais pas angoissĂ©. Pourtant lorsqu’il l'avait vu de l’autre cĂŽtĂ© de la rue, il avait bien cru qu’il Ă©tait en train de faire une crise d'angoisse ou un truc dans le genre. Il ne l'avait jamais vu comme ça, mĂȘme si au final ils ne s'Ă©taient vus qu'une seule fois.
« Tu es sûr ? Tu- parlais un peu tout seul quand je suis arrivé »
Jean. Elle Ă©tait partie. Il ne l'a sentait plus, il ne l'entendait plus.
« Je vais bien, répondit-il encore une fois, vraiment bien »
Il ne mentait pas, il se sentait lourd de fatigue mais trùs chaud, comme s'il revenait d'une sieste reposante. Il plissa un peu les yeux, s’habituant à la lumiùre, il put voir des flocons tourner autour du brun.
« Oh oui moi aussi ça m'a surpris ! DĂ©clara joyeusement le garçon en remarquant le regard de Logan sur les flocons, il a pas neigĂ© en pleine journĂ©e depuis qu’on s’est vu, c’est un peu un signe du destin ça non ? »
AttentionnĂ©, doux, drĂŽle. Il sourit faiblement, levant la tĂȘte vers le ciel en hochant vaguement la tĂȘte. Le brun l'imita, ses lĂšvres colorĂ©es par un sourire. Logan reposa ses yeux sur lui, et se sentit encore plus chaud de l’intĂ©rieur. Il le voyait clairement Ă  prĂ©sent, lui et ses jolis traits. Ses yeux noisettes semblaient tellement brillants sous la neige. Logan dut fermer les yeux pendant une demie seconde, juste pour se souvenir des mots de Jean, de cette petite voix qu’il connaissait si bien et le suivait depuis des annĂ©es : Je l’ai choisi, pour toi Logan. C'Ă©tait peut-ĂȘtre lui, elle le lui avait dit, elle le lui avait presque criĂ©. Il ne voulait pas refaire sa vie, il l’avait promis Ă  sa mort, mais elle l'avait choisi pour lui, alors peut-ĂȘtre qu’il Ă©tait temps.
« Ouais, le destin, répondit la voix de Logan dans un murmure »
I hear you call my name, and, it feels like home.
° x-men masterlist
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banniĂšres faites par @/saradika-graphics
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cafetplume · 3 months ago
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Mes attentes ne sont pas des attentes mais des flambĂ©es rebelles au seul bois d’exister. Des yeux clairs aux Ă©clipses guerriĂšres, des fruits de neige, une musique bohĂ©mienne, l’eau d’un secret. Et je ne suis pas sage. Je choisis l’or du ciel, son froissĂ© audacieux, le propos rougissant de l’argile impudique, le jour qui n’a pas sens de jour mais de pain chaud, de feuillage mĂ»r, de verdeur. Je choisis le voyage, l’enfiĂ©vrĂ©, l’inconnu, la soif qui roule sur les hanches, la mĂ©moire rĂ©tive qui Ă©chappe Ă  la loi et la maison lavande qui craque sous les doigts son parfum ivre et bleu. Et tes mains aĂ©riennes. Et je choisis septembre plus riche que l’étĂ©. Mes attentes ne sont pas des attentes, mais l’amour debout, Ă  boire frais dans rien, dans tout, d’un trait, comme on Ă©crit.
Extrait de "il n'y aura pas d'hiver sans tango, mon amour" de Ile Eniger
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satinea · 2 months ago
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Un chouia de ceci ou de cela
ça fait du bien
Un chouia de bonheur
quelques minutes suffisent
et tant pis si l'on se répÚte
une des plus plates banalités :
La vie est belle !
Un chouia d'espoir
quand le pire est passé
et que le sourire est de nouveau permis
Ah ! la petite lueur
la gredine
qui s'est fait tant attendre
Un chouia de santé
quand il arrive Ă  la douleur
d'ĂȘtre magnanimne
et que le corps s'Ă©panouit
déborde de sÚve
comme un arbre au mitan du printemps
Un chouia d'amitié
son Ă©paule tellement offerte
qu'on ne sent pas le besoin
d'y poser la tĂȘte
ses attentions subtiles
au point d'ĂȘtre dĂ©concertantes
Un chouia de poésie
en amour
cela va de soi
gestes et paroles Ă  l'avenant
clin d'Ɠil à peine perceptible
pointe d'humour pas trop acérée
silences lourds de sensualité
Un chouia de bienveillance
car cela fait du bien Ă  autrui
ne pas juger, condamner
avant de comprendre
tendre la main
sans préjuger du mal et du bien
Un plus que chouia d'indignation
qu'il vente, qu'il pleuve
qu'il neige ou fasse soleil
car les injustices sont permanentes
toujours accablantes
toujours inacceptables
Un chouia d'Ă©merveillement
devant les valeurs sûres de la beauté :
visage glorieux de la femme
sans masque
et mĂȘme avec
regard tutélaire de l'enfant
qui plonge loin en vous
aube en gésine
au chevet du désert
hanté par le souvenir de la mer
Un chouia de ceci ou de cela
au choix
Un numéro gagnant
aprĂšs toutes ces pertes
auxquelles on s'habitue
comme aux mauvaises nouvelles du jour
aussi prévisibles que le brouillard
et les précipitations
sur les Ăźles Britanniques
Abdellatif LaĂąbi
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rarougrougrou · 2 months ago
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Les pingouins, ça vole pas
Cadeau de Secret Santa pour @astromechdroid-r2d2 je suis vraiment dĂ©solĂ© pour le retard, j'ai enchaĂźnĂ© les galĂšres 😱Mais j'espĂšre que ça te plaira !
-Merlin ! Merlin ! 
L’enchanteur se raidit brusquement en entendant la voix du gamin l’appeler. Il se retourna, pour voir dĂ©barquer, courant autant que faire se peut dans la neige, un petit bonhomme d’environ cinq ans, la morve au nez, dont les genoux peinaient Ă  dĂ©passer de la poudreuse, tenant quelque chose dans ses petites mains de bambin. Il avait l’air affolĂ©.
-Mais qu’est-ce que tu fais lĂ  ? T’étais pas censĂ© ĂȘtre Ă  la sieste ? Et puis qu’est-ce que tu tiens ? Il est oĂč ton manteau ?
VoilĂ  quelques semaines que le vieil homme s’occupait du fils Pendragon. Ygerne l’avait expressĂ©ment chargĂ© de lui trouver une demeure oĂč il pourrait ĂȘtre en sĂ©curitĂ©, loin des griffes meurtriĂšres d’Uther, ne pouvant plus le garder Ă  Tintagel. Plus facile Ă  dire qu’à faire. Un enfant, ça se dĂ©posait pas devant une porte comme une vulgaire cagette de lĂ©gumes. Il fallait s’en occuper, le nourrir, jouer avec, sans parler des choses lĂ©gĂšrement dĂ©shonorantes pour un magicien, comme par exemple lui changer le fut Ă  la suite d’un tragique incident 
 disons digestif. Alors, il Ă©tait maintenant enfermĂ© depuis plusieurs jours dans une routine se rapprochant du grand-pĂšre devant Ă©duquer tant bien que mal un petit fils qu’il ne connaissait que trĂšs mal, au combien il pouvait le trouver adorable.
-Regarde, regarde ! Larmoya le petit Arthur, visiblement au comble du dĂ©sarroi, arrivant enfin au niveau de son actuel tuteur. J’ai trouvĂ© un pingouin, mais il est tout bizarre, il bouge pas ! 
-Un pingouin ? S’étonna Merlin, sans faire attention Ă  la volaille que lui tendait le petit. Il s’agenouilla pour se mettre au niveau du garçon, avant de comprendre ce qu’il se passait : Il ne s’agissait pas d’un pingouin, pas le moins du monde. Mais qu’est-ce que tu me raconte lĂ  ? C’est pas un pingouin ton truc, c’est un pigeon ! 
-Mais t’avais dit que les pingouins, ça vole pas ! Et lui je l’ai trouvĂ© par terre, et quand j’ai voulu l’aider Ă  voler, il a pas rĂ©ussi ! Il bougeait plus ! 
Le vieux magicien soupira, un filet d’air blanc s’échappant de sa bouche Ă  cause du froid ambiant. 
-Mais moi je te raconte des trucs pour t’apprendre des choses, lĂ  tu mĂ©langes tout, c’est pas parce qu’un pauvre piaf arrive pas Ă  dĂ©coller que c’est forcĂ©ment un pingouin ! Donne moi ça 
 Lui dit-il dans une invitation remplie de douceur. Il examina un instant l’oiseau, avant de lui expliquer : Ton pigeon, il vole pas parce qu’il a l’aile cassĂ©e. Puis il a l’air pas mal fatiguĂ©, mais ça c’est parce qu’il fait trop froid pour un machin aussi riquiqui. D’ailleurs ça vaut aussi pour toi ! Donc suis moi !
L’enchanteur se releva, l’oiseau maintenant dans ses mains, et fit un signe de tĂȘte au petit afin de lui indiquer la cabane dans laquelle ils craichaient tous les deux pour le moment. L’enfant s’exĂ©cuta, manquant de tomber dans la neige Ă  chaque pas, car il Ă©tait trop occupĂ© Ă  garder les yeux rivĂ©s vers Merlin.
-Mais regarde oĂč tu vas, toi aussi tu vas te casser la binette !
-C’est quoi une binette ?
-Laisse tomber. Se moqua gentiment le vieil homme.
Les deux compĂšres entrĂšrent dans la cabane, oĂč Merlin demanda Ă  Arthur de lui apporter une des couvertures de la couchette qu’ils partageaient, faute d’avoir deux lits. Il s’exĂ©cuta, sagement, tout dĂ©sireux de sauver cette petite bĂȘte qu’il avait secouru. 
Le magicien se mit donc à la tñche, examinant de plus prùs le jeune pigeon, tandis que le petit bout d’homme qui lui collait aux basques ne cessait de lui poser des questions et d’essayer de se rendre utile. 
D’ailleurs, il y pensa, le fils Pendragon n’arrĂȘtait pas de parler, Ă  se demander s’il Ă©tait vraiment le descendant d’Uther, tant cette vieille peau pouvait se montrer peu loquace. Bavard, mais par-dessus tout, avec un vocabulaire et une diction trĂšs dĂ©veloppĂ©e, selon lui. Est-ce que tous les enfants du mĂȘme Ăąge parlaient ainsi ? Il n’en avait aucune idĂ©e. Mais il aimait Ă  se dire que c’était un brave gamin, incroyablement intelligent.
Exactement comme Merlin l’avait prĂ©dit, le cas de l’oiseau n’était pas grave. Il resterait avec eux le temps que le magicien lui prodigue les soins nĂ©cessaires, le temps que son aile cicatrise. Et pendant ce temps, il pouvait en profiter pour inculquer Ă  son petit protĂ©gĂ© comment s’occuper d’un autre ĂȘtre vivant encore plus fragile que lui. 
Par ailleurs, Arthur s’occupa de ce nouveau membre du groupe avec un soin infini. Il jouait avec lui, s’occupait de le nourrir, avait mĂȘme insistĂ© pour lui fabriquer un petit nid douillet pour qu’il puisse dormir au chaud. En l’espace de seulement quelques jours, la volaille lui collait au basques Ă  son tour, comme un caneton avec sa mĂšre. L’enchanteur eut mĂȘme Ă  batailler, en vain, contre le sobriquet que le petit garçon avait attribuĂ© Ă  la boule de plume : Sire Pipi le Pingouin. Il avait trĂšs vite cĂ©dĂ©, rejoignant l’enfant dans son fou rire aprĂšs avoir tous les deux prononcĂ© Ă  plusieurs reprises un nom aussi idiot.
Les pingouins, ça vole pas. Mais Sire Pipi, lui, se remettrait bientĂŽt Ă  voler. Viendrait un jour oĂč Merlin devrait expliquer au jeune Pendragon pour quelles raisons il allait falloir le rĂ©habiliter, le laisser partir. Mais pour l’instant il n’avait pas le cƓur de le lui dire. A l’instar du temps limitĂ© dont Arthur allait pouvoir profiter avec son nouvel ami, les jours qu’il allait passer avec ce mĂŽme Ă©taient Ă©galement comptĂ©s. Il ne pourrait dĂ©cemment pas vivre avec lui indĂ©finiment. Mais il prĂ©fĂ©rait ne pas y penser. Ni Ă  l’un, ni Ă  l’autre. Autant profiter, tant qu’il le pouvait encore, de cette tendresse et cette illusion d’appartenir Ă  un semblant de famille, avec le grand-pĂšre, la marmaille, et mĂȘme la volaille.
Les pingouins, ça vole pas.
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galleryofart · 5 months ago
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Snow in New York
Artist: Robert Henri (American, 1865-1929)
Date: 1902
Medium: Oil on Canvas
Collection: National Gallery of Art, Washington, DC
Description
Robert Henri’s energetic but stark image of New York in the snow deviates from impressionist urban snow scenes of the period in several ways: it represents a common side street rather than a major avenue; there is nothing narrative, anecdotal, or prettified about the image; the straightforward, one-point perspective composition is devoid of trivial details; the exceptionally daring, textured brushwork resembles a preparatory study rather than a finished oil painting; and the somber palette creates a dark, oppressive atmosphere. In his Record Book, Henri described Snow in New York as, “N.Y. down E. on 55th St. from 6 Ave. Brown houses at 5 Ave. storm effect. snow. wagon to right.”
Having returned to New York City in 1900 following an extended stay in Paris, Henri eventually established a studio and living quarters in the Sherwood Building on the corner of West 57th Street and Sixth Avenue. In March 1902 the dealer William Macbeth encouraged him to paint New York cityscapes for inclusion in a solo exhibition scheduled for the following month. Henri hoped to produce a painting for the occasion that would achieve a degree of critical acclaim comparable to that of La Neige (1899, Louvre, Paris), a snowy view of the rue de SÚvres in Paris that had been purchased for the Musée du Luxembourg in 1899. While a buyer was found for Snow in New York, only one other work sold, prompting Henri to turn his attention primarily to portraiture.
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jeanchrisosme · 1 year ago
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J'ai aimĂ© connaitre ton autre monde, tes blessures et ta langue inconnue. J'ai aimĂ© recommencer le monde avec toi, jusqu'Ă  l'aube nouvelle. J'ai aimĂ© tous nos instants : du premier regard jusqu’à la derniĂšre Ă©tincelle. De la seconde oĂč nos cƓurs se sont reconnus, jusqu’aux heures oĂč le feu et l'eau s'avouent un amour impossible. J’ai aimĂ© apprendre de notre rencontre et de nos chemins divergents. J’ai aimĂ© les heures calmes, les minutes folles, les chemins de nos peut-ĂȘtre, quand mes Ă©toiles s'accrochaient Ă  ton ciel. J’ai aimĂ© tes colĂšres, tes doutes, ta tendresse et tous tes murmures de lumiĂšres. J’ai aimĂ© tes mains sur mes rides, les pas dĂ©jĂ  faits, les mots jamais dits, entre la nuit et l'aurore, sur le bord de l’instant et partout oĂč tu rĂȘvais. J’ai aimĂ© notre premier film, notre dernier train et mĂȘme tous les lieux oĂč l’on ne sera jamais. J’ai aimĂ© tes gestes maladroits, tes Ă©clats de rire et j’aime quand tu sais que tu dors encore au creux de ma mĂ©moire
 J’aime ces souvenirs qui viennent de toutes ces annĂ©es oĂč je t’attendais. Quand, avec toi, je ne voulais que des premiĂšres fois. J’aime parcourir nos instants et les rĂȘves et demi, les graver en moi Ă  l’échelle du temps. Retrouver dans le parfum des fleurs cette idĂ©e de nous qui fige nos instants d’éternitĂ©. Des paupiĂšres d'Ă©toiles, Ă  l'ombre de tes cils, la chaleur de mes mains sur ta peau attentive. J'aime te voir sourire et dessiner au crayon de mes nuits, un rĂȘve oĂč tout m’éblouit. J’aime les Ă©toiles que tu mets Ă  cĂŽtĂ© du soleil quand je te vois partout. Dans la neige et la pluie, au milieu de mes orages. Dans le sourire des mĂšres quand elles portent la vie. Dans tous les rĂȘves des enfants devant les premiers bruits du monde. Entre les lignes et dans la marge. Dans le blanc, le noir et toutes les couleurs qui prennent feu. Dans les matins qui m’attendent, quand je ne sais plus oĂč je commence et oĂč tu finis. Entre les uns et les autres, entre l'espace que tu laisses et le temps qui nous reste. J'aime tes mots. Quand, venus d’un hasard, l'alphabet conduit au verbe aimer, tes mots redressent les ratures et soulĂšvent la ligne d’horizon. J’aime tes appels, du premier pas, jusqu’à la dernier syllabe. J’aime mĂȘme les silences qui les prĂ©cĂ©dent, quand tu te tais pour me dire l’essentiel. J'aime quand tu reviens, quand tu retrouves ma route et que tu rĂȘves plus fort que le destin. MĂȘme si c’est pour me dire que ton cƓur bat de l'aile et qu’il ne sait plus voler. Et que le passĂ© et le prĂ©sent coĂŻncident rarement

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sofya-fanfics · 3 months ago
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Une rencontre inattendue
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Fandom : Bridgerton
Relationship : Colin x Penelope
Voici ma participation pour le Fluffcember 2024 pour le prompt : Glissant.
J’espùre que ça vous plaira.
RĂ©sumĂ© : Penelope posa son pied par terre et le sentit immĂ©diatement dĂ©raper. Elle poussa un petit hoqueter de surprise lorsqu’elle se sentit partir en arriĂšre. Son cƓur fit un bon dans sa poitrine. Au moins, il n’y avait personne autour d’elle pour se moquer. Elle s’attendait Ă  atterrir sur le sol dur et froid, mais elle fut arrĂȘtĂ© dans sa chute et elle sentit deux bras autour d’elle.
Disclaimer : La Chronique des Bridgerton appartient Ă  Julia Quinn.
@fluff-cember
AO3 / FF.NET
Penelope sortit de chez elle et prit le chemin vers la maison des Bridgerton. ÉloĂŻse l’attendait pour prendre le thĂ©.
Penelope frissonna lorsqu’elle sentit l’air froid de l’hiver. La neige Ă©tait tombĂ©e toute la matinĂ©e et par endroit, elle pouvait voir des plaques de verglas. Elle devait faire attention pour ne pas glisser, pensa-t-elle. Elle n’avait aucune envie de se retrouver par terre et ĂȘtre la risĂ©e des passants. Elle aurait pu prendre une calĂšche, comme sa mĂšre lui avait dit de faire, mais elle avait insistĂ© pour faire le chemin Ă  pied. AprĂšs tout, pensa-t-elle, la maison des Bridgerton n’était pas trĂšs loin. Elle pouvait le faire.
Elle Ă©tait presque arrivĂ©e Ă  destination, Ă©vitant toutes les plaques de verglas. Elle sourit. Elle n’avait pas glissĂ© une seule fois et en plus elle serait Ă  l’heure pour le thĂ©. La maison des Bridgerton Ă©tait sur le trottoir d’en face, elle n’avait plus qu’à traverser.
Elle fit un pas de plus, et elle qui avait fait attention tout au long du chemin, ne vit pas le verglas en dessous de son pied. Elle le posa par terre et le sentit immĂ©diatement dĂ©raper. Elle poussa un petit hoqueter de surprise lorsqu’elle se sentit partir en arriĂšre. Son cƓur fit un bon dans sa poitrine. Au moins, il n’y avait personne autour d’elle pour se moquer. Elle s’attendait Ă  atterrir sur le sol dur et froid, mais elle fut arrĂȘtĂ© dans sa chute et elle sentit deux bras autour d’elle.
« Est-ce que vous allez bien ? »
Penelope reconnut cette voix. Son cƓur battait Ă  vive allure mais cette fois ce n’était pas Ă  cause de sa chute. C’était impossible, pensa-t-elle, Aux derniĂšres nouvelles, il Ă©tait toujours en voyage. Elle leva la tĂȘte et rĂ©alisa que son visage n’était qu’à quelques centimĂštres de celui de Colin. Elle n’avait qu’à s’approcher un tout petit peu et elle pourrait

Penelope sentit le rouge lui monter aux joues. Elle devait arrĂȘter de penser Ă  ces choses. Elle ne voulait surtout pas que Colin voit l’effet qu’il avait sur elle.
«Penelope ?
-Oui
 Oui, tout va bien. Merci de m’avoir aidĂ©.
-Je n’allais pas vous laisser vous faire mal. »
Colin l’aida à se redresser et mit son bras dans le creux du sien.
ïżœïżœÂ Vous rendez visite Ă  ma sƓur ? Demanda-t-il. »
Penelope acquiesça et tous deux traversÚrent la rue.
« ÉloĂŻse m’attend pour le thĂ©. Je ne savais pas que vous Ă©tiez rentrĂ© de voyage.
-Je suis revenu hier. Je resterai le temps de fĂȘtes de NoĂ«l. »
C’est vrai que NoĂ«l n’était que dans quelques jours, pensa Penelope. Tous les enfants Bridgerton devaient s’ĂȘtre rĂ©unis pour passer les fĂȘtes auprĂšs de leur mĂšre. Son pied glissa Ă  nouveau sous le verglas, mais Colin la retint fermement par le bras, l’empĂȘchant de tomber. C’était la deuxiĂšme fois qu’il la sauvait en quelques minutes. Ils s’arrĂȘtĂšrent de marcher et elle remarqua qu’ils Ă©taient arrivĂ©s devant la maison. Penelope Ă©tait déçue. Elle aurait voulu que le temps passĂ© avec Colin dure un peu plus longtemps.
« Vous voilà arrivé, dit-il. »
Il lĂącha son bras et elle sentit le froid de l’hiver, lĂ  oĂč il y a encore quelques secondes, elle pouvait sentir la chaleur de Colin.
« Passez une bonne journée Penelope. »
Il s’en alla, mais Penelope l’interpela.
« Vous ne rentrez pas ?
-J’ai affaire, mais je ne pouvais pas vous laisser ainsi. »
Il la salua et reprit son chemin. Penelope soupira. Ce moment avec Colin avait Ă©tĂ© bien trop court Ă  son goĂ»t. Elle frappa Ă  la porte, attendant que l’on vienne lui ouvrir. Au moins, elle pourra se rĂ©chauffer avec une bonne tasse de thĂ©.
Elle entra dans la maison, ignorant que Colin s’était retournĂ© pour la regarder, un doux sourire sur ses lĂšvres.
Fin
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selidren · 11 months ago
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
4/10
C'est Ă©tonnant Ă  quel point quatre jumeaux peuvent ĂȘtre diffĂ©rents. Il n'est pas aisĂ© de tous les accorder les uns aux autres. Des tensions naissent et s'Ă©vanouissent Ă  un tel rythme qu'il est parfois compliquĂ© de suivre. Mais c'est parfois rassurant : Antoine a parfois l'air si adulte que le voir faire des bouderies Ă  ces soeurs a quelque chose de trĂšs satisfaisant. J'ai longtemps Ă©tĂ© inquiĂšte d'imaginer qu'il serait un peu trop Ă  l'image de son pĂšre, trop dĂ©tachĂ© des autres. Ce n'est heureusement pas le cas, et il a tendance, comme toutes les enfants, Ă  faire des chamailleries sur des dĂ©tails qui apparaissent futiles aux adultes. Exception faire de sa soeur NoĂ©, je n'ai jamais vu ces deux lĂ  se disputer, ne serait-ce qu'une fois.
Transcription :
ArsinoĂ© « Pourquoi tu veux que ce soit moi le maĂźtre d’oeuvre ? Tu vois bien qu’il est tout de travers. »
Marc-Antoine « Mais non, tu vois bien ! Et bien parce que tu es meilleure que moi pour donner les ordres. »
ArsinoĂ© « Si tu voulais quelqu’un pour donner les ordres, il fallait demander Ă  ClĂ©o, elle adore faire ça en ce moment. Je pense qu’on aurait pu avoir le bonhomme de neige le mieux habillĂ© de France. »
Marc-Antoine « ClĂ©o est un tyran. Elle aurait donnĂ© ses ordres sans faire attention Ă  ce qu’on faisait, et dĂšs que le bonhomme de neige aurait commencĂ© Ă  s’effondrer, elle aurait prĂ©tendu que de toute façon c’est un jeu pour les bĂ©bĂ©s. »
ArsinoĂ© « Tu n’as pas tort. »
Arsinoé « Mais pourquoi moi je ne serai pas un tyran ? Je te dis bien quoi faire non ? »
Marc-Antoine « Oui, mais tu sais ce que tu fais et tu travaille avec moi à la construction. Cléo aurait refusé de se mouiller les mains dans la neige. »
Arsinoé « Elle déteste avoir froid. »
Marc-Antoine « Elle déteste beaucoup de choses. »
ArsinoĂ© « Toi aussi, mais tu le cache toujours. Sauf quand tu m’en parle. Tu sais, tu ne devrai pas dĂ©tester ClĂ©o. »
Marc-Antoine « Et pourquoi pas ? Elle est hautaine, pleurniche pour un rien et essaie de tout diriger avec qu’elle ne connaĂźt rien Ă  rien. Toi, au moins, tu ne passes pas ton temps Ă  te plaindre. »
ArsinoĂ© « Elle n’a pas un mauvais fond. En fait, je pense qu’elle est jalouse de toi. »
Marc-Antoine « Mmh... »
ArsinoĂ© « Tu as l’air plus ĂągĂ©, tu dis toujours des choses censĂ©es et tu te comporte souvent comme un adulte. Je pense qu’elle aimerai juste ĂȘtre comme toi. »
Marc-Antoine « Tu es trop gentille NoĂ©. Tu devrai plus dire ce que tu penses, mĂȘme si ce n’est qu’à moi. »
ArsinoĂ© « Mais je dis ce que je pense. Bon d’accord, j’enlĂšve les pensĂ©es les plus mĂ©chantes de temps en temps. »
Marc-Antoine « Tout le temps tu veux dire ! »
ArsinoĂ© « C’est juste que je n’ai pas autant de caractĂšre que toi et ClĂ©o, c’est tout. Vous ĂȘtes deux opposĂ©s, c’est pour cela que vous ne vous entendez pas, mais je pense qu’elle ne te dĂ©teste pas, elle est juste trop fiĂšre pour te montrer qu’elle t’aime. C’est votre seul point commun je dirai. »
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sh0esuke · 5 months ago
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" Frustration " FRENCH VERSI0N.
𝗠đ—Č𝘁 đ—Čđ—» 𝘀𝗰đ—ČÌ€đ—»đ—Č : Joshua Washington.
đ—„đ—ČÌđ˜€đ˜‚đ—șđ—Č́ : AprĂšs plusieurs mois passĂ©s Ă  Ă©tudier, la fratrie Washington peut enfin aller se reposer au Washington Lodge situĂ© Ă  Blackwood Mountain, cette fois, cette escapade Ă©tant plutĂŽt minimale, ils n'emportent qu'une seule personne avec eux. Le dĂ©but du week-end commence et l'invitĂ©e semble avoir beaucoup de choses Ă  rattraper avec Josh. Sans parents en vue, loin du centre ville, ils n'ont plus qu'une chose en tĂȘte..
𝗔𝘃đ—Čđ—żđ˜đ—¶đ˜€đ˜€đ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ : contenu sexuel.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
đ™œđš˜đš–đš‹đš›đšŽ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟏𝟐𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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« Ferme la fenĂȘtre ! Il fait un froid de canard. »
J'apporte mes mains Ă  mes bras, les frotte vigoureusement en espĂ©rant faire disparaĂźtre ma chair de poule. Un blizzard fou souffle dehors, les volets claquent et des flocons de neiges parviennent Ă  s'infiltrer dans la chambre, ils s'immiscent et tĂąchent le parquet. J'ai beau avoir une couverture sur mes Ă©paules et mes jambes emmitouflĂ©es sous la couette, je suis morte de froid, mon corps tremble de lui-mĂȘme. Mes orteils sont frigorifiĂ©s. L'hiver a toujours Ă©tĂ© dangereux ici, dans les montagnes, c'est Ă  ce demander pourquoi la famille de Josh en a fait une tradition. Ce doit ĂȘtre une habitude pour lui, il a presque grandi ici le froid ne doit plus rien lui faire. Mais tant pis pour lui, moi je suis frĂȘle et je n'en peux plus. Je n'attends qu'une chose c'est qu'il ferme cette fichue fenĂȘtre et qu'il me rejoigne.
« Deux secondes, mon cƓur, j'essaie de mettre de l'ambiance. Je voudrai pas que les voisins nous Ă©pient pendant qu'on se rĂ©chauffe. » plaisante-t-il.
« Tu vas rien réchauffer du tout si tu continues. »
« Quoi ? Tu me brises le cƓur.. j'ai tout fait pour te ravir, c'est un peu de vent qui va m'empĂȘcher de te cĂąliner ? »
John tourne la poignée. Il me questionne du regard, feignant l'offense.
« Y'a personne Ă  des kilomĂštres, » je peste. « DĂ©pĂȘche toi ! »
Un sourire fend ses lĂšvres. Il s'approche du lit, retire sa veste, et grimpe dessus avant de se pencher au dessus de moi. Nos visages se rapprochent. Je m'appuie sur mes coudes de maniĂšre Ă  le rejoindre et pose un baiser sur sa bouche. La couverture glisse de mes Ă©paules, elle s'affaisse sur l'oreiller et m'arrache un frisson au passage âžșou alors c'est dĂ» Ă  Josh qui glisse sa main sur ma nuque, caressant ma mĂąchoire de son pouce. Mon bas ventre frĂ©tille. Je ferme les yeux et le laisse mener la danse.
Josh m'embrasse.
La journée a été rude, entre la marche à pied en montagne, la mise en place du chalet, Josh, moi, Hannah et Beth avons travaillé dur pour faire de leur maison de vacances un havre de paix. Le reste de l'année elle prend la poussiÚre alors il y avait de quoi faire.
J'ai pensĂ© Ă  ça toute la journĂ©e. Moi, lui, enfin seuls dans sa chambre, j'ai rĂȘvassĂ© entre deux coups de plumeau, entre trois batailles de boule de neige, et un dĂ©jeuner qui m'a laissĂ©e sur ma faim. Alors l'avoir Ă  prĂ©sent contre moi, ses mains sur mon corps et ses lĂšvres pressĂ©es sur les miennes, c'est une sensation fantastique. Je le veux encore plus prĂšs. Je veux entiĂšrement m'abandonner Ă  lui, oublier nos examens Ă  venir, la pression d'un avenir incertain et les attentes inaccessibles de nos parents. Tout s'effondre pendant qu'il fait glisser la couette le long de mes jambes et qu'il se faufile entre elles. Sa main remonte sur mon visage, il me force Ă  lever la tĂȘte et plonge sa langue entre mes lĂšvres. Je frĂ©mis. La pulpe de mes doigts palpite, mon cƓur s'emballe et je perds la raison. Un feu s'embrase en moi, qui me fait oublier toute sensation de fraĂźcheur, et qui me donne l'irrĂ©sistible envie de me laisser aller.
Josh a les lÚvres douces. Elles sont fines et onctueuses. J'ai toujours aimé les toucher, peu importe que ce soit avec les miennes, mon index ou d'autres parties de mon corps. J'aime les sentir se presser sur ma peau. Elles me donnent l'impression de voler. C'est aussi simple que ça; elles me touchent et plus rien n'existe, tout disparaßt pour ne laisser que lui et moi.
Mes mains remontent de ses Ă©paules jusqu'Ă  ses cheveux. Ses mĂšches s'emmĂȘlent, je les caresse. Nos lĂšvres persistent Ă  se rencontrer tandis qu'il me surplombe et que j'essaie de respirer entre deux baisers. Sa langue frĂŽle aussi la mienne. Je gĂ©mis. Les bruits humides de notre Ă©change me rend toute chose. Je n'arrive pas Ă  m'arrĂȘter. Je le sens partout autour de moi, tout ce que mes jambes touchent, mes bras, tout ce que mes oreilles entendent et mes narines sentent, tout ne se rĂ©sume qu'Ă  lui.
J'ai encore froid mais ses bras qui s'enroulent autour de ma taille et son torse qui Ă©crase ma poitrine m'engloutissent dans une bulle ardente. Je ne sais pas comment c'est possible mais Josh âžșqui Ă©tait vautrĂ© Ă  la fenĂȘtre quelques minutes plus tĂŽtâžș me rĂ©chauffe. Ses narines soufflent contre moi. Il grogne et baise mes lĂšvres.
Lorsque j'agrippe son cou et rouvre les yeux, j'entends la porte de la chambre grincer. Josh paraßt perplexe se détachant de moi.
« Joshua ? On vous dérange pas ? » dit une voix.
Nous tournons la tĂȘte. Sursautons.
« Beth ? Hannah ? »
Josh se sĂ©pare de moi, il s'avance sur le bord du lit puis se lĂšve, dĂ©glutissant. C'est au mĂȘme moment que ses sƓurs apparaissent dans le cadre de la porte, toutes deux accompagnĂ©es d'une couverture et de nourriture. EmbarrassĂ©e, je rattache une mĂšche de mes cheveux derriĂšre mon oreille et me racle la gorge, cela ne suffit pas Ă  faire disparaĂźtre le nƓud dans ma trachĂ©e.
« Qu'est-ce queâžș hum, vous ĂȘtes pas parties dormir ? » s'Ă©tonne mon copain.
« Il est trop tÎt. » affirme Beth.
« On voulait regarder un film. Vous venez ? » propose Hannah.
Assise en tailleurs, je leur fais un signe de la main auquel elles répondent avec enthousiasme. Hannah me sourit.
« On Ă©taitâžș » Josh me jette un coup d'Ɠil. « On Ă©tait un peu occupĂ©s. »
« Vous aurez tout le temps de vous rouler des pelles, aller, venez ! On va mettre un film d'horreur et on a trop peur de le regarder seules. »
« Viens nous protéger ! » insiste Hannah.
Josh est convaincu, il ne lui en faut pas plus; je le sais car il n'oserait jamais dire non Ă  ses sƓurs, elles lui sont trop prĂ©cieuses. Mais la maniĂšre dont il ne cesse de regarder dans ma direction me fait comprendre qu'il a peur de me dĂ©cevoir. Il a dĂ» saisir que je n'attendais que ça. MalgrĂ© l'affection que je porte Ă  mes deux amies, je ne suis pas venue dans ce coin perdu au beau milieu de nul part pour ne pas profiter de mon copain et des merveilles que du temps passer Ă  deux nous rĂ©serve. Toute l'annĂ©e j'y ai pensĂ©. Avec les Ă©tudes, les rĂ©visions et nos parents, c'est Ă  peine si nous avons eu le temps de passer du temps tout les deux. Ce soir c'Ă©tait l'occasion rĂȘvĂ©e.
Malheureusement je crois que je vais devoir me faire une raison.
Mes pieds touchent le sol, je me redresse et m'approche de mon copain. Un peu hors d'ici, il me fixe avec de gros yeux, j'ai du mal Ă  savoir si il est avec nous. Toutefois, au moment oĂč ma main prend la sienne, il nous revient.
« Allons-y, Josh. »
Il fronce les sourcils.
« Tu es sûre ? »
« Mhh. Tes sƓurs nous attendent, viens. »
Il bouge sans mal, il me suffit de le tirer un peu pour rejoindre Beth et Hannah. Elles nous ouvrent la porte, gloussant joyeusement, et je leur souris en retour. Elles partent sans nous, se prĂ©cipitant hors du couloir et dĂ©valant les escaliers en direction du salon. Beth s'exclame, sa sƓur rigole. Leur enthousiasme me fait chaud au cƓur, je ne me voyais vraiment pas demander Ă  Josh de refuser leur proposition, elles sont beaucoup trop adorables. Et puis je pars du principe que nous ne sommes pas seuls, ça serait idiot de notre part de rester de notre cĂŽtĂ© le premier soir, voire tout notre sĂ©jour ici.
Hannah et Beth l'auraient compris. Elles savent que Josh et moi sortons ensemble âžșdepuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ , c'est Ă  peine si je me souviens de celles que j'ai passĂ© sans l'avoir Ă  mes cĂŽtĂ©sâžș ça ne les aurait pas dĂ©rangĂ©es de nous laisser seuls un peu. C'est loin d'ĂȘtre la derniĂšre fois que nous nous Ă©clipsons pour faire l'amour. NĂ©anmoins ce n'est pas le genre de chose que j'apprĂ©cie faire; garder leur frĂšre rien que pour moi, ne pas le partager et monopoliser sa soirĂ©e. Pas tout en sachant qu'il remuerait ciel et terre pour elles. Je prĂ©fĂšre largement leur faire plaisir et attendre un peu, ça n'est pas comme si il allait disparaĂźtre du jour au lendemain : nous avons le reste de nos vies pour nous rouler des pelles et nous amuser sous les draps. Je ne dis pas que ça ne m'embĂȘte pas, je sais juste reconnaĂźtre le bon choix Ă  faire dans une telle situation. Et puis nous allons passer une bonne soirĂ©e, dans les deux cas nous sommes gagnants.
Je me colle à mon copain et lÚve les yeux dans sa direction. Il m'est difficile de l'apercevoir avec toute cette obscurité mais je sens ses doigts serrer les miens et la chaleur de son corps partagée à la mienne. Josh est là, il me le fait savoir.
« Je viens de passer à cÎté de la meilleure partie de sexe de ma vie. » il peste, ce qui me fait rire.
« La meilleure ? »
« Je te jure j'en avais le pressentiment. Tu m'as vu ? Je nous ai mis dans une ambiance parfaite, ça t'a rĂ©chauffĂ©e en un clin d'Ɠil. »
« Abruti.. C'Ă©tait qu'une fenĂȘtre. »
« Ah ha, » il me reprend. « j'ai bien vu comment tu réagissais, tu m'as jamais sorti ça, ça veut tout dire. »
« Quoi, tu crois que tu t'améliores ? »
« Je crois ? J'en suis sûr ! »
Roulant des yeux, je lui tape le torse.
« Tu te sens pousser des ailes surtout, ça fait juste longtemps qu'on a rien fait. »
« Et ? Ça veut pas dire que mon attention au dĂ©tail n'y est pour rien. Tu serais surprise de voir ce qu'une bonne ambiance peut faire. »
« T'as appris ça dans un porno ? » je demande, rieuse.
« Ha ha, trÚs drÎle. »
Josh embrasse ma joue.
« T'es bien la seule nana que j'ai envie de voir jouir. J'ai testé une théorie et elle s'est avérée vraie, c'est tout. »
« C'est tellement gentil je prendrais presque ça pour un compliment. »
Nous arrivons enfin aux escaliers. Tout comme Hannah et Beth précédemment, nous les descendons. D'ici, je vois la lumiÚre de la télévision et entends mes deux amies se disputer à propos du film qu'elles veulent mettre, il y a apparemment deux films d'horreur sur lesquels elles n'arrivent pas à se mettre d'accord.
Josh tire sur ma main. Je m'arrĂȘte.
C'est doux, la maniĂšre dont il me tire Ă  lui et me presse au cƓur de ses bras. Je fonds dans son Ă©treinte. Son corps pressĂ© au mien et ses beau yeux sombres rivĂ©s sur ma petite personne. La lumiĂšre naturelle qui passe au travers des volets illumine son visage, ce sont des tons bleu, et avec tout ce noir dans le chalet je ne vois qu'une partie de son visage, mais ça me suffit. Je connais les moindres recoins de son ĂȘtre. Physique ou spirituel, je n'ai pas besoin de lumiĂšre pour le retrouver. C'est dur d'y croire. Que tout ça est rĂ©el, je veux dire. Cet univers est vaste, je suis une personne sur des milliards d'ĂȘtres existant dĂ©jĂ , et pourtant j'ai droit Ă  ça. J'ai la chance d'avoir celui que j'aime, d'ĂȘtre aimĂ©e en retour et de pouvoir en profiter pleinement, lorsqu'il me touche je m'en rends compte. Je me dis que c'est trop beau pour ĂȘtre vrai. Josh et moi c'est... c'est tout ce dont j'ai toujours rĂȘvĂ©. Et il est lĂ , il me caresse, me cajole et m'embrasse. Ses lĂšvres touchent ma joue alors qu'il est penchĂ© sur moi.
Je ne sais pas pourquoi il nous a arrĂȘtĂ© ici, entre les deux escaliers. Il m'a soudain prise dans ses bras et parsĂšme des baisers le long de mon visage.
Ça n'est que lorsqu'il atteint mes lĂšvres qu'il s'arrĂȘte. Il ne va pas ailleurs.
Josh m'embrasse amoureusement.
Nos lĂšvres se caressent, elles se touchent avec une affection pure et notre salive ne fait qu'une. Tandis que ses mains restent enroulĂ©es autour de ma taille, les miennes touchent son visage. Je le tiens. Les yeux clos, je maintiens sa tĂȘte dans mon emprise. Ça n'est pas assez pour rassasier ma faim de lui, mais je m'en contente largement.
Lorsque nous nous séparons et que nos fronts se touchent, je glousse malgré moi.
« Quoi ? » m'interroge Josh à bout de souffle.
Je pose mes mains sur son torse.
Embarrassée, je détourne le regard.
« Rien.. Je commence juste Ă  regretter d'avoir dit oui Ă  tes sƓurs. »
Mon cƓur me fait mal. Il bat trop vite. J'en ai la boule au ventre.
« C'est trop tard maintenant, si on change d'avis je crains que Hannah nous chasse. » plaisante-t-il.
« Tu penses ? »
« Ça serait pas la premiĂšre fois. Tu te rappelles quand on s'est Ă©clipsĂ©s Ă  Halloween ? »
« Ne m'en parles pas ! C'est Sam qui a dû nous sortir de là.. »
Josh rit. Il me caresse le haut du crĂąne avant de se dĂ©tacher de moi. Qu'il est beau... J'ai envie de l'embrasser. Je n'ai mĂȘme plus envie de bouger.
Je suis bien lĂ .
Parfaite.
« Josh, je— »
J'ai envie de lui dire que je l'aime. Cependant je n'ose pas, je me perds dans son regard et la splendeur de son regard m'ĂŽte les mots de la bouche. Je m'accroche Ă  lui. Je perds pieds.
« Tu regrettes totalement d'avoir dit oui. » me taquine-t-il.
J'Ă©touffe. Il fait chaud.
Pourtant mon corps est gelé.
« Tais toi.. » je marmonne.
« Avoue le. »
Son sourire carnassier me rend faible. De la paume de ma main, je frappe son torse et le foudroie du regard. Qu'est-ce qu'il peut m'agacer... Quand il s'y met c'est presque impossible de l'arrĂȘter.
« Tu m'aimes tellement tu peux pas passer cinq secondes sans me sauter dessus. »
« Ah ! Dis celui qui m'as embrassée. De nous deux c'est toi le pire. »
« Moi ? » s'offusque-t-il.
Je tire sur sa main et le force Ă  avancer. Il me dĂ©stabilise, je peux mĂȘme plus le regarder dans les yeux.
« C'est toi qui m'as suppliĂ© d'aller dans la chambre pour— aĂŻe ! Me pince pas ! »
« Tais toi alors. » je réplique dans un rictus taquin.
« T'es violente quand t'es sexuellement frustrée ? C'est nouveau ça. »
Josh se rapproche de moi, je sursaute au contact de ses lĂšvres sur ma nuque. Il murmure ensuite au creux de mon oreille :
« On dirait que je vais devoir y remédier. »
« B—Bouge de lĂ ... »
J'essaie de me sĂ©parer de lui, c'est sans compter ma main dans la sienne. Elle nous relie. J'ai beau essayer de la reprendre, Josh me devance et s'en saisit. Il entremĂȘle nos doigts et pouffe.
« Je t'ai vexée ? Roh, c'était pour rigoler. »
Nous continuons de nous chamailler mĂȘme une fois arrivĂ©s auprĂšs de Hannah et Beth, assises sur le canapĂ© et fauteuil. Hannah nous salue, elle fait signe Ă  sa sƓur qui nous scrute. Je pousse Josh d'un coup de coude et le laisse agoniser en rejoignant les filles.
« Tout va bien ? » s'inquiÚte Beth.
« Bien sûr, pourquoi ça n'irait pas ! »
Entre deux gémissements de douleur Josh lÚve son pouce en l'air.
« Nickel-chrome. »
« Tu vois ? Nickel-chrome il a dit. » j'affirme.
Hannah pouffe.
« Vous ĂȘtes ingĂ©rables. » dit-elle.
« Aller, Joshua, tu fais attendre tes sƓurs, on y va, on y va ! »
C'est avec toute la conviction du monde que je me saisis de son poignet et le tire. Josh se tient le ventre de son autre main, lĂ  oĂč je l'ai gentiment frappĂ©. Il ne se dĂ©bat pas. Il me laisse l'installer sur le canapĂ©, je pars ensuite nous prendre une petite couverture, sachant qu'il fait un froid hivernal dans le salon, et reviens auprĂšs de lui afin de me blottir dans ses bras. Je saute presque. Ça n'est pas la nuit dont j'avais rĂȘvĂ©, l'idĂ©e de passĂ©e trois heures blottie dans les bras de Josh ne me dĂ©plaĂźt pas pour autant, mĂȘme si nous n'allons rien faire de concret. Mon copain me rĂ©ceptionne, il passe ses bras autour de mon ventre et ne dit rien lorsque je pose la majoritĂ© de la couverture sur moi. J'ose mĂȘme plier mes jambes et poser mes genoux sur ses cuisses.
« Vous ĂȘtes installĂ©s, c'est bon ? » demande Hannah, la tĂ©lĂ©commande en main.
« C'est parfait. » murmure Josh, complÚtement écrasé, mes bras autour de son cou.
« L'idiot.. » dit Beth en roulant des yeux.
Hannah clique sur un bouton et l'Ă©cran s'illumine, je retiens mon souffle.
Josh et ses sƓurs semblent immĂ©diatement pris par le film, tandis que moi, il faut d'abord que je m'habitue Ă  cette scĂšne. Pas seulement le salon, le chalet, mais les Washington et le simple fait que ce week-end me restera en mĂ©moire pour les annĂ©es Ă  venir. Personne ne bouge. Je les regarde tour Ă  tour. Lorsque vient celui de mon copain, je ne peux m'empĂȘcher de fondre; mes lĂšvres se plissent et mon regard s'attendrit. Je caresse l'extrĂ©mitĂ© de sa mĂąchoire, le dĂ©but de sa pilositĂ© et colle ma tĂȘte Ă  la sienne : la position est inconfortable, je ne vais pas tarder Ă  gigoter pour m'allonger, mais pour le moment c'est exactement ce que je veux; ĂȘtre proche de Josh, alors ça me suffit.
Du coin de l'Ɠil derriĂšre l'une des fenĂȘtres, j'apperçois quelque chose. Un mouvement.
« Mhh ? »
Je me redresse.
Qu'est-ce que c'Ă©tait ?
« Mhh ? Quoi ? » s'inquiÚte Josh.
Il me rapproche de lui, la tĂȘte relevĂ©e.
« Hein ? »
« Qu'est-ce qu'il y a ? » il chuchote.
Je me rassois.
« Ça devait ĂȘtre mon imagination.. DĂ©solĂ©e. » je murmure en retour.
Beth tapote l'accoudoir du canapé.
« Chuut ! »
Josh et moi nous regardons, j'esquisse un sourire amusĂ©. Être grondĂ©s de la sorte est plutĂŽt comique. Josh me serre contre lui, il me laisse le temps de bouger afin de me mettre plus Ă  l'aise tout en reportant son attention sur l'Ă©cran de la tĂ©lĂ©vision. N'ayant pas d'autre choix je fais de mĂȘme. Je presse ma tĂȘte sur son Ă©paule, enivrĂ©e par sa prĂ©sence et observe la mĂȘme chose que mes trois amis. De temps Ă  autre Beth et Hannah font circuler leur bol de confiserie âžșpop-corn au caramel et chipsâžș, le film est parsemĂ©e de bruits de grignotages, de cris. Et mĂȘme parfois de baisers. C'est parfait. Tout est parfait.
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sdaryane · 2 years ago
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Des Ă©tapes du deuil

Ce qu’il y a de plus rude dans une rupture c’est de se farcir une Ă©niĂšme fois ces 7 Ă©tapes du deuil que l’on trouve plus longues Ă  chaque fois.
Personnellement, je m’en passerai bien car j’ai l’impression que chacune d’entre elles est interminable !!!
Tout d’abord, le CHOC : cette Ă©tape est la plus violente pour le cerveau je pense. C’est un fait, la porte s’est claquĂ©e, l’élastique a lĂąchĂ©, le roseau s’est rompu
En dehors de la douleur physique que l’on peut ressentir parfois (oui mĂȘme un choc Ă©motionnel peut faire mal physiquement !), c’est avant tout la stupĂ©faction qui est douloureuse car mĂȘme si on peut parfois s’y attendre on refuse d’admettre que cela puisse arriver. C’est ce refus qui nous fait glisser assez rapidement vers la deuxiĂšme Ă©tape.
Le DENI est donc la suite logique du choc. On refuse d’admettre que l’ĂȘtre aimĂ© puisse nous abandonner, surtout aprĂšs les multiples dĂ©monstrations d’amour et d’affection dont il a pu faire preuve. Impossible qu'il s’en aille aprĂšs avoir fait autant de dĂ©clarations d’amour il n’y survivrait pas
Impossible qu’il puisse me laisser derriĂšre lui et imaginer sa vie sans moi
Impossible qu’il ne fasse pas machine arriĂšre, il m’aime trop et ne peut pas se passer de moi il me le disait tous les jours !!!Et pourtant

C’est cette incohĂ©rence qui ouvre la porte Ă  la troisiĂšme Ă©tape : la COLERE.
Quand on rĂ©alise que ce que l’on vit est bel et bien rĂ©el, c’est comme si on venait enfin d’allumer le feu sauf que l’on est en plein Ă©tĂ© et qu’il va se propager beaucoup plus vite et beaucoup trop loin que prĂ©vu !!!J’utilise cette image volontairement Ă©tant donnĂ© qu’il est pompier volontaire

Le brasier qui s’empare de mon esprit est incontrĂŽlable et il risque de tout dĂ©truire sur son passage mĂȘme les jeunes pousses innocentes qui ne demandent qu’à me consoler. Je me sens usĂ©e et abusĂ©e mĂȘme. J’ai un sentiment d’injustice et de dĂ©goĂ»t face Ă  la situation, ce n’est pas normal ce qui se passe et c’est profondĂ©ment surrĂ©aliste compte tenu des propos et des actes passĂ©s. La rĂ©volte me gagne, j’ai envie de hurler, de casser tout ce qui se prĂ©sentera devant moi mais le pire est de devoir s’en empĂȘcher. Comment Ă©viter un drame supplĂ©mentaire ?
La quatriĂšme Ă©tape Ă©teint une partie du feu avec son lot de larmes : la TRISTESSE !
Je ne sais pas si j’ai un dĂ©ficit lacrymal ou si je suis diffĂ©rente du commun des mortels mais cette Ă©tape-lĂ  m’a toujours Ă©chappĂ©e. NĂ©anmoins, je pense qu’il y a certainement diffĂ©rentes maniĂšres d’ĂȘtre triste sans pour autant ĂȘtre en Ă©tat de crise de pleurs. Je sens que je souffre, que j’ai mal, que je lui en ai voulu donc la suite logique serait de pleurer cette histoire mais je n’y parviens pas. J’en suis dĂ©solĂ©e car cela me soulagerait sans doute et me permettrait de passer Ă  l’étape d’aprĂšs mais je ne sais pour quelle raison ma tristesse reste bloquĂ©e dans ma gorge. Il ne me reste qu’à la ravaler pour continuer le processus. Mais est-ce bien possible ??
Voici venu le temps de la RESIGNATION...CinquiĂšme Ă©tape et non des moindres car je pense que c’est la plus dure ! Devoir se rĂ©signer Ă  l’évidence c’est devoir accepter qu’on ait Ă©tĂ© amputĂ© d’un membre alors qu’on a toujours la sensation de le sentir bouger. C’est juste inhumain ! Admettre cette fin de non-recevoir, ce scĂ©nario dramatique et irrĂ©vocable c’est admettre l’échec une fois de plus et pour quelqu’un comme moi c’est super compliquĂ© croyez-moi !!Se rĂ©signer c’est tomber les armes, battre en retraite et tourner le dos finalement. Cette Ă©tape est relativement courte car elle s'enchaĂźne avec celle qui finit de nous dĂ©livrer.
L’ACCEPTATION
SixiĂšme Ă©tape et non des moindres !!!Celle-ci a un petit goĂ»t de Reine des neiges (libĂ©rĂ©e
.dĂ©livrĂ©e
 !) mais elle n’est pas si simple Ă  maĂźtriser attention. Parfois, il fait beau, les oiseaux chantent et on a le sentiment que notre douleur est passĂ©e mais il suffit d’une Ă©tincelle pour revenir Ă  la case ESPOIR qui nous fera irrĂ©mĂ©diablement repartir de zĂ©ro. VoilĂ  donc le piĂšge Ă  Ă©viter quand on pense avoir atteint ce Saint Graal qu’est l’acceptation.
Pour ma part, je pense que cette Ă©tape ne peut ĂȘtre validĂ©e que lorsque les prĂ©cĂ©dentes soient effectivement rĂ©volues. Le plus important pour cela c’est le temps que l’on donne Ă  chacune et l’implication que l’on y consacre. Le risque est de brĂ»ler certaines Ă©tapes et de vouloir se sortir trop vite de ce mal ĂȘtre pour finalement y retomber de plus belle et pour souffrir plus longtemps.
Le mieux serait de pouvoir identifier finalement ce qu’on attendait vraiment de l’autre pour « accepter » qu’il Ă©tait vraisemblablement incapable de nous le donner et enfin reconnaĂźtre que c’est mieux ainsi
Facile Ă  dire hein ?!
Quand tout ce chemin, en forme de courbe en J, est parcouru, il ne reste plus que la RECONSTRUCTION.
Cette fois, le temps est venu de reprogrammer nos objectifs et nos envies. Il faut prendre tout son temps pour cette derniĂšre Ă©tape car selon nos choix la route est trĂšs diffĂ©rente. Il ne faut pas se tromper Ă  cause d’un reliquat d’amertume ou de regrets. Il faut prendre le temps d’évaluer la situation ainsi que toutes les options qui s’offrent Ă  vous. La vie recommence, c’est Ă  nouveau le printemps et tout peut renaĂźtre mĂȘme l’espoir d’une vie meilleure et plus belle. Au lieu de beaux espoirs irrĂ©alisables, fixons nous de petites victoires Ă  cĂ©lĂ©brer chaque jour et avançons prudemment afin de renforcer nos acquis. Inutile de se promettre de ne plus jamais tomber ou de ne plus jamais souffrir ce serait en vain mais au moins persuadons-nous que nous mĂ©ritons le meilleur et qu’il finira par arriver. Je sais que je suis une bonne personne au fond de moi et tĂŽt ou tard celui dont je rĂȘve finira par trouver la route qui mĂšne jusqu’à tous mes trĂ©sors

Dois-je envoyer ma carte à l’univers ?
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crystal--snow · 2 years ago
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☟ Origine ☜
L’apparition des fĂ©es remonte aux prĂ©mices de la magie, Ă  l'Ă©poque oĂč le Grand Dragon a inondĂ© l'obscuritĂ© de sa lumiĂšre Ă©tincelante, et crĂ©a de sa flamme incandescente les premiers ĂȘtres dotĂ©s de magie. Les lĂ©gendes racontent qu'autrefois,les fĂ©es Ă©taient petites et possĂ©daient des ailes diaphanes, lesquelles Ă©taient ornĂ©es d'un motif unique Ă  chaque fĂ©e. Les fĂ©es Ă©taient nombreuses et vivaient sur la grande majoritĂ© des planĂštes de la Dimension Magique, hormis quelques-unes dont la dangerositĂ© n'avaient guĂšre attirĂ© les petits ĂȘtres. De nos jours, les fĂ©es sont de taille humaine et leurs ailes ont subi quelques changements majeurs depuis, que nous Ă©voquerons plus bas.
☟ Physique et caractĂšre ☜
Oubliez les petites crĂ©atures aux ailes diaphanes puisque aujourd'hui les fĂ©es ressemblent en tout point (ou presque) aux humains. Physiquement parlant, rien ne distingue vraiment une fĂ©e d'un humain, hormis peut-ĂȘtre leur teint de porcelaine, leur beautĂ© presque irrĂ©elle et leur sang de couleur bleue. En effet, depuis l'Ă©vĂ©nement de la Neige de Cristal, les fĂ©es onttronquĂ© leurs petites tailles pour celle des humains, et leurs ailes ont quant Ă  elles reçu la capacitĂ© de se rĂ©tracter Ă  volontĂ©. A ce changement radical s'ajoute aussi la capacitĂ© pour les fĂ©es d'Ă©voluer en puissance et d'acquĂ©rir diverses transformations qui auront plus ou moins d'impact sur leurs ailes.
Outre leur physique, les fées se caractérisent par leur attachement et curiosité débordante pour les gemmes et autres joyaux qu'elles ont tendance à collectionner plus ou moins à outrance. Ce profond attachement est sans aucun doute issu des mythes et légendes entourant la création de la Dimension Magique. TrÚs attachées à la nature, elles tirent leur pouvoir de celle-ci. Ainsi, une fée aura tendance à s'affaiblir beaucoup plus vite lorsqu'on l'éloigne de la nature et plus encore de la source de leur pouvoir (eau, terre, feu, air, astre, esprit ...).
Depuis la Neige de Cristal, les fĂ©es se rendent trĂšs rĂ©guliĂšrement dans le monde des Hommes, plus particuliĂšrement Ă  chaque changement de saison et donc à chaque solstice et Ă©quinoxes. Mais attention, seules les fĂ©es les plus puissantes et les plus entrainĂ©s ont l'honneur de se rendre sur Terre pour aider la nature Ă  changer son manteau de couleur. Ces fĂ©es tout particuliĂšrement importante rĂ©gissent les saisons et le cycle de la vie sur Terre. Les plus puissantes d'entre elles sont nommĂ©es les premiĂšres fĂ©es de la Terre et rĂ©sident sur Terre depuis l'ouverture de la brĂšche. Ces premiĂšres fĂ©es sont depuis chargĂ©es de repĂ©rer les spĂ©cialistes, les potentielles fĂ©es ainsi que les trĂšs rares changeling afin de les envoyer Ă©tudier Ă  AlfĂ©a, et par la mĂȘme occasion protĂ©ger le secret millĂ©naire des fĂ©es.
☟ La magie des fĂ©es ☜
Apparition : La magie d'une fĂ©e se manifeste gĂ©nĂ©ralement l'annĂ©e des cinq ans de l'enfant, bien que dans certains cas il arrive que la magie survienne bien plus tardivement (parfois mĂȘme vers 15 ans), bien que ce type d'Ă©vĂ©nement soit extrĂȘmement rare. Ainsi, il est important de comprendre que la magie Ă©volue au rythme de l'enfant, et que certains sont certes prĂ©coces tandis que d'autres nĂ©cessitent plus de temps. Mais attention, ceci ne signifie en rien que la magie sera plus ou moins puissante en fonction de l'annĂ©e de son apparition ! Bien souvent, elle survient lorsque la fĂ©e ressent de fortes Ă©motions, notamment la joie ou encore la colĂšre. Pourtant, il faut savoir que c'est en faisant preuve d'une grande sĂ©rĂ©nitĂ© d'esprit qu'une fĂ©e parvient Ă  ne faire qu'un avec sa magie et donc d'en comprendre tous les secrets. Pour atteindre ce stade, l'apprentissage de la magie et plus particuliĂšrement la comprĂ©hension de soi occupent une place importante dans la vie d'une fĂ©e.
Fonctionnement de la magie  : avec l'ùge, la magie se développe et avec l'entraßnement sa puissance s'accentue en accord avec les transformations. En rÚgle générale la magie s'utilise sans aucun artefact, mais il existe bien entendu quelques objets ensorcelés permettant d'améliorer le quotidien ou encore de canaliser une magie trop capricieuse. Durant leur scolarité, les fées entendent réguliÚrement parler de contrÎle et de prolongement de soi. La magie fait donc partie intégrante du corps d'une fée, et il est nécessaire de la voir comme un prolongement de son propre corps au risque d'entrainer de fùcheuses situations. Généralement, la magie se déploie donc dans la paume de la main qui réagit comme un émetteur d'énergie. Néanmoins, il peut arriver que la magie se déclare à distance, mais ceci demande un effort visuel et psychique trÚs important; seules les fées les plus avancées sont aptes à le réaliser.
Vous comprenez alors qu'il est nĂ©cessaire et mĂȘme obligatoire pour une fĂ©e de prendre conscience de l'Ă©nergie unique et puissante qui traverse son organisme en permanence. Une fois cette prise de conscience effectuĂ©e, la fĂ©e dispose d'un pouvoir immense dont le principal outil de maĂźtrise reste son imagination. Sensible aux Ă©motions, la magie reste toutefois dangereuse, et il est important pour la fĂ©e de prendre rapidement conscience de l'importance et de la dangerositĂ© d'un tel pouvoir s'il n'est pas maitrisĂ© et utilisĂ© Ă  bon escient. La magie Ă©tant sensible aux Ă©motions, celle-ci s'accorde plus ou moins avec la mentalitĂ© de son dĂ©tenteur. De ce fait, la magie du feu a tendance Ă  ĂȘtre impulsive alors que la magie de l’eau est fluide. La magie de l’air est franche, la magie de la terre tend quant Ă  elle Ă  ĂȘtre discrĂšte . Pour finir, la magie astrale se rĂ©vĂšle crĂ©ative, tandis que la magie de l’esprit est intelligente.
Chaque magie dĂ©coule d’une source pure et non modifiĂ©e, il existe 6 sources de magie qui sont : l’eau, le feu, la terre, l’air, les astres et l’esprit.
ATTENTION CETTE LISTE EST NON-EXHAUSTIVE
magie du feu — toutes les magies qui tirent leur puissance de l’élĂ©ment du Feu tels que : la pyrokinĂ©sie, manipulation de la fumĂ©e, la magmakinĂ©sie, le pouvoir du phĂ©nix, la magie du sable, le contrĂŽle du mĂ©tal liquide ...
magie de l’eau — toutes les magies qui tirent leur puissance de l’élĂ©ment de l’Eau, nous pouvons citer comme exemple : l'aquakinĂ©sie, la cryokinĂ©sie, l'hĂ©mokinĂ©sie ...
magie de l’air — toutes les magies qui tirent leur puissance de l’élĂ©ment de l’Air telles que : l'Ă©lectrokinĂ©siela, l'aĂ©rokinĂ©sie, l'Ă©chokinĂ©sie, la manipulation mĂ©tĂ©orologique, manipulation de l'oxygĂšne ...  
magie de la terre — toutes les magies qui tirent leur puissance de l’élĂ©ment de la Terre telles que : gĂ©okinĂ©sie, la thĂ©rianthropie, le contrĂŽle du sable, le contrĂŽle des ronces, le contrĂŽle de la gravitĂ©, pouvoir des plantes ...
magie astrale — toutes les magies qui tirent leur puissance des Astres. Elle se subdivise elle-mĂȘme en trois catĂ©gories distinctes : magie du soleil — la lumiĂšre solaire, la chaleur, les flammes solaires, la photokinĂ©sie ... magie de la lune — contrĂŽle des ombres, contrĂŽle de l'obscuritĂ©, magie du sommeil, contrĂŽle de la lumiĂšre lunaire, ... magie des Ă©toiles — pouvoir des constellations, les mĂ©tĂ©ores, chronokinĂ©sie ...
magie de l’esprit — regroupe toutes les magies qui tirent leur source de l’élĂ©ment de l’Esprit tels que  : la tĂ©lĂ©pathie, la tĂ©lĂ©kinĂ©sie, la tĂ©lĂ©portation, la voyance, le marionnettiste, le contrĂŽle des rĂȘves, l'envoutement

Transformations et poussiĂšre de fĂ©e — Au fur et Ă  mesure de son dĂ©veloppement une fĂ©e peut ĂȘtre amenĂ©e Ă  Ă©voluer et obtenir ce que l'on nomme des "transformations". Ces transformations sont pour le peuple fĂ©erique de vĂ©ritables marqueurs de pouvoir et de prestige. De plus elles permettent pour certaine, d'obtenir de nouvelles capacitĂ©s fĂ©eriques qui permettront aux fĂ©es d'Ă©voluer librement dans les diffĂ©rents royaumes de la Dimension mais aussi sur Terre.
A ces transformations s'ajoute aussi l'utilisation par les fĂ©es de poussiĂšre de fĂ©e. La poussiĂšre de fĂ©e est un matĂ©riautrĂšs prisĂ© et rare que seule la ville d'HĂ©lĂ©tris a l'autorisation d'extraire. Cette poussiĂšre de fĂ©e est fabriquĂ©eune fois tous les dix ans, lors d'un rituel rĂ©unissant les membres les plus puissants des dix royaumes de la Dimension. Sans la poussiĂšre de fĂ©e il est impossible Ă  une fĂ©e de voler et sa magie deviendra de plus en plus faible jusqu'Ă  s'essouffler presque en quasi-totalitĂ©. La poussiĂšre de fĂ©e permet aussi l'ouverture du portail donnant sur la Terre Ă  chaque Ă©quinoxe et solstice. Par la mĂȘme occasion, ce matĂ©riau accorde aussi aux fĂ©es la capacitĂ© de se miniaturiser afin de se soustraire aux regards des Hommes.
Trainix — cette transformation est la toute premiĂšre acquise par une fĂ©e, elle apparaĂźt gĂ©nĂ©ralement vers l'Ăąge de 16 ans. C'est Ă  ce moment-lĂ  que les ailes des fĂ©es apparaissent et leur permettent ainsi de lĂ©viter pour la premiĂšre fois. Le trainix Ă©tant une transformation de base celle-ci ne permet pas aux fĂ©es de prĂ©tendre Ă  une capacitĂ© de vol importante. En rĂ©alitĂ©, leurs ailes Ă©tant encore assez faible il faudra attendre la seconde transformation pour vĂ©ritablement voler plutĂŽt que lĂ©viter. C'est avec le trainix que commence Ă  rĂ©ellement se dĂ©velopper les pouvoirs d'une fĂ©e et que ceux-ci cessent de n'ĂȘtre que de lĂ©gĂšres apparitions.
Charmix — cette seconde transformation nĂ©cessite pour une fĂ©e de surmonter une difficultĂ© personnelle, il peut s'agir d'une peur ou d'une faiblesse quelconque. La transformation Charmix endurcit les ailes des fĂ©es et leur permettent enfin de voler, Ă  ce cadeau s'ajoute aussi l'apparition sur le corps d'un tatouage de couleur argent (au choix) symbole de leur courage. Les vĂȘtements sont quant Ă  eux plutĂŽt simples et sont les reflets du style vestimentaire de la fĂ©e (short, jupes, accessoires divers et variĂ©s ...) . C'est au cours de cette transformation qu'est dĂ©finie la palette de couleurs (gĂ©nĂ©ralement deux et plus rarement trois) qui la suivra tout au long de sa vie et durant l'acquisition de ses prochaines transformations.
Enchantix — il s'agit de la transformation finale d'une fĂ©e, celle qui lui confĂ©rera la totalitĂ© de ses pouvoirs et ses ailes finales. Pour l'obtenir une fĂ©e doit faire un grand sacrifice, ainsi toutes les fĂ©es n'obtiennent pas l'enchantix et rares sont celles qui l'obtiennent Ă  la fin de leurs Ă©tudes. Cette transformation est considĂ©rĂ©e comme la transformation ultime, preuve que l'Ă©nergie magique de son propriĂ©taire est dĂ©ployĂ©e Ă  son maximum et surtout totalement contrĂŽlĂ©e. Lors de cette transformation les fĂ©es possĂšdent d'immenses ailes colorĂ©es sur lesquelles sont suspendus des bijoux en pierre prĂ©cieuse. Leurs tenues sont gĂ©nĂ©ralement de couleurs vives et parfois dĂ©gradĂ©es. Physiquement parlant la magie dĂ©ployĂ©e par cette transformation leur confĂšre un physique presque divin tandis que leurs cheveux peuvent pousser considĂ©rablement voire mĂȘme changer de couleur. Chaque fĂ©e porte autour de son cou un collier personnalisĂ© qui fonctionne comme une puissante amulette qui les protĂ©gera des Ă©nergies nĂ©fastes, plus rĂ©cemment ces bijoux servent aussi Ă  certaines fĂ©es Ă  stocker leur rĂ©serve de poussiĂšre de fĂ©e par le biais d'un sort permettant de fusionner la poussiĂšre au bijou.
Les transformations perdues (...pour le moment) — depuis plus d'un millĂ©naire suite Ă  l'explosion du Cristal d'HĂ©lĂ©tris ayant entraĂźnĂ© l'Ă©vĂšnement de la Neige de Cristal, les fĂ©es ont petit Ă  petit perdu de nombreuses transformations. Nul ne sait pourquoi ni comment cela a pu se produire mais aujourd'hui la Dimension Magique dĂ©plore la disparition des transformations suivante : le sirĂ©nix, le mythix, le dreamix ou encore le dragonix
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