#athlètes féminines

[fitnessmith]

Quels sont les besoins nutritionnels des athlètes féminines ?

NOUVEAU 👉 Quels sont les besoins nutritionnels des athlètes féminines ?

Dans le monde du sport, les besoins nutritionnels des athlètes féminines ont longtemps été négligés ou mal compris. Cependant, une étude récente menée par la Société internationale de nutrition sportive (ISSN) a mis en lumière certaines des préoccupations nutritionnelles spécifiques aux femmes. Les athlètes féminines ont des profils hormonaux distincts qui varient tout au long de leur vie. Ces…

[transparentgentlemenmarker]

Siège du CIO, Suisse, 2027

Donc, d'après le rapport, il s'avère que vous avez été identifié comme étant de sexe masculin et vous êtes ici pour que nous puissions statuer une bonne fois pour toutes.

- Franchement, je ne comprends pas, docteur. Depuis toute petite, je me sens femme. Je portais des vêtements de fille quand j'étais enfant, et j'adorais Peppa Pig.

- Peppa Pig ? Effectivement, ce détail n'était pas dans votre dossier. Cependant, votre taux de testostérone est particulièrement élevé.

- Je sais, je suis juste une femme hors norme.

- Et concernant votre appareil reproducteur ? Je le vois apparaître à travers votre jean.

- Et alors ? Depuis quand avoir un pénis suffit-il pour dire qu'une personne est de sexe masculin ? Vous ne seriez pas un peu conservateur, docteur ?

- Oh non ! Surtout pas, jamais ! Mais je suis obligé de vous poser ces questions. Il y a de nombreuses personnes qui se plaignent de votre présence en tant que boxeuse pour les Jeux Olympiques de l'année prochaine. Nous devons fournir un maximum de rapports médicaux pour les calmer.

- Je préfère ça, docteur. Les réactionnaires qui n'acceptent pas la femme que je suis commencent sérieusement à me taper sur les nerfs.

- Je vous comprends, madame. Je vais donner mon accord pour que vous puissiez participer aux épreuves dans la catégorie féminine. Au CIO, nous avons à cœur de promouvoir le progressisme et le respect de chacun. C'est un devoir et une forme de respect envers toutes les femmes.

Hôpital Catherine McKinnon, Los Angeles, 2028

Allez, donne-moi le rapport.

- Patiente de sexe féminin, âgée de 28 ans. Aucun antécédent médical notable, excepté une appendicectomie à l'âge de 11 ans. Score de Glasgow à 4. Suspicion d'hémorragie interne au niveau du foie, fracture de la clavicule et traumatisme crânio-cérébral.

- Que s'est-il passé ? J'ai déjà vu de nombreux athlètes dans un mauvais état, mais jamais à ce point. Surtout pendant une compétition comme les Jeux Olympiques.

- Apparemment, elle aurait frappé les couilles de son adversaire, ce qui l'a fortement agacé.

[jloisse]

🔴 Quand une athlète féminine partage son expérience et son avis sur la présence d'hommes trans dans les sports féminins...

🔴 Réaction : "ELLE EST TRANSPHOBE" 🤷🤷🤷

Quelle époque 😒😒😒😒

[lemondeabicyclette]

Après qu'une prétendue femme (mâle trans-genré) eût remporté une classique belge pour athlètes féminines/isées sanctionnée par l'UCI, l'organisateur se voit obligé de séparer les genres mais accepte d'ajouter une catégorie "soyez qui vous voulez, genre". 🤣🥴🥶🫣

[spiritgamer26]

UNDISPUTED

https://www.youtube.com/watch?v=PyKMZjEfFms

Retour sur le Ring : La Nostalgie de la Boxe Virtuelle avec Undisputed

Il y a un bon moment que nous n'avons pas enfilé nos gants pour un match de boxe virtuel à l'ancienne. L’époque de Punch-Out, Ready 2 Rumble et Fight Night semble dater de l'Antiquité, et pendant tout ce temps, personne n’a eu l'idée saugrenue de créer une simulation centrée sur le noble art. Absorbés par notre amour inconditionnel pour la lutte et la fièvre du MMA, nous avons à peine remarqué qu’il manquait cruellement un jeu vidéo de boxe, un titre qui, avec des ambitions plus ou moins réalistes, nous permettrait de rêver à un titre mondial dans la catégorie des poids lourds.Heureusement, Steel City Interactive est venu à la rescousse pour combler ce vide béant. En Early Access depuis janvier 2023 et après une longue période de gestation, Undisputed fait enfin ses débuts dans une version qui a clairement pris en compte les retours des joueurs. Le résultat ? Une simulation qui vise le réalisme, et même si quelques défauts persistent, elle réussit à conquérir notre cœur grâce à la passion qui transpire de chaque pixel, à l’attention portée aux détails et à quelques idées astucieuses qui font briller le mode carrière.Alors, si vous êtes un fervent amateur de boxe qui attendait avec impatience un jeu qui lui soit dédié, installez-vous confortablement et préparez-vous à découvrir cette critique d’Undisputed.

Undisputed : La Boxe à Travers le Prisme du Réalisme

Undisputed n'est pas un révolutionnaire du jeu vidéo, que ce soit en termes de gameplay ou de mécaniques. Dès le premier lancement, le menu principal se dévoile comme un vieux livre ouvert, et sur le ring, vous ne vous sentez pas perdu comme un boxeur débutant dans un combat professionnel. Tout joueur aguerri, surtout ceux ayant savouré les joies de Fight Night, se sentira à l'aise dès les premiers coups.Pourtant, en grattant un peu sous la surface, on découvre l'âme de cette production qui surprend par ses détails, ses petites subtilités, et ces innovations tant espérées dans une simulation de boxe. Le tutoriel, par exemple, révèle la profondeur du système de combat tout en offrant des outils tactiques qui se débloquent à mesure que vous vous perfectionnez. Grâce aux boutons de direction et au stick analogique droit, vous avez accès à toute une panoplie de coups : jabs, crochets, uppercuts. Cela demande un peu d'entraînement pour se familiariser avec les combinaisons, mais avec de la pratique, vous finirez par faire pleuvoir des coups comme un pro.En matière de défense, la gestion des gâchettes vous permettra de couvrir votre boxeur tout en esquivant les assauts adverses. Le système pourrait sembler moins intuitif que d’autres titres, mais il s’agit d’un passage obligé pour faire corps avec votre athlète, surtout si vous choisissez judicieusement le stick analogique pour diriger vos attaques au visage ou au corps. Undisputed ne néglige pas non plus la représentation des femmes, avec une douzaine d'athlètes féminines et un éditeur robuste pour créer votre propre combattante.Après quelques rounds dédiés à la défense et à des crochets parfois inutiles, vous finirez par comprendre l'esprit du jeu. Un apprentissage qui sera d’autant plus rapide si vous passez vos soirées à regarder des combats de boxe à la télé. Comme dans la vraie vie, vous comprendrez rapidement qu’un combo de coups bien placés peut valoir plus qu’un uppercut tonitruant, même si ce dernier est lancé avec toute votre force.L'endurance est le pivot de cette expérience. Ce compteur détermine non seulement l’efficacité de vos coups mais aussi le rythme de l'affrontement. Toujours bien visible dans le coin inférieur de l'écran, l'indicateur se recharge brièvement après une salve d'attaques, mais il diminue progressivement et de manière irréversible au fur et à mesure que le combat avance. Cela influence inévitablement votre stratégie, surtout selon le type de boxeur que vous incarne. Si vous optez pour un combattant agile, mieux vaut attendre la fin des rounds pour lancer une série de frappes. À l'inverse, un poids lourd devrait viser à conclure le match rapidement avec des coups puissants.Chaque catégorie de poids modifie non seulement le rythme des combats, mais aussi la gestion de votre endurance. En fonction de l'adversaire, vous devez adapter votre style et être prêt à exploiter ses faiblesses. Si un coup au visage de votre challenger le fait vaciller, par exemple, rien ne vous empêche d'y revenir à la charge. Après avoir mis votre adversaire au sol, vous pourriez décider de ralentir le rythme pour jouer la victoire aux points.Comme tout bon jeu de combat, Undisputed impose une stratégie, surtout dans les niveaux de difficulté supérieurs où quatre options sont proposées. Se lancer dans une série d’attaques sans réfléchir ou espérer que la bonne occasion se présente comme par magie ne vous vaudra que de cuisantes défaites.Cela dit, un système de combat aussi technique, bien que plaisant pour les amateurs de boxe, souffre de quelques défauts qui nuisent à son réalisme. La caméra, par moments, devient votre pire ennemie. Dans des arènes plus petites, des spectateurs inattendus peuvent apparaître au mauvais moment, et dans des espaces plus vastes, des changements brusques d'angle peuvent vous désorienter.La gestion de la défense, elle aussi, laisse parfois à désirer. Il suffit parfois d'appuyer sur le bon bouton pour se sentir presque invincible, tandis que d'autres fois, la moindre percée de l’adversaire semble venir de nulle part. Ce manque de prévisibilité est frustrant et devra être corrigé dans de futures mises à jour.En toute franchise, bien que nous puissions pointer du doigt certains défauts, comme le ragdoll des athlètes inconscients ou les torsions parfois peu crédibles des corps lors des coups, ce ne sont que des détails. Malgré un moteur physique qui manque de finesse, le secteur graphique d'Undisputed réussit à briller par ses présentations spectaculaires, ses modèles détaillés et une fréquence d'images solide. Ce n'est peut-être pas le sommet de l’esthétique vidéoludique, mais le jeu laisse une bonne impression.Alors, avant de vous lancer à corps perdu dans la quête du titre, assurez-vous de bien maîtriser le tutoriel, car le ring n’est pas un lieu pour les amateurs !

La Passion de la Boxe au Service d'une Simulation Riche

Undisputed ne se contente pas de convaincre sur le ring ; son contenu global est également bien conçu pour séduire les passionnés de boxe. Avec environ soixante-dix athlètes dans le roster, allant de stars contemporaines comme Tyson Fury, Oleksandr Usyk, Katie Taylor et Canelo Alvarez à de véritables légendes comme Muhammad Ali, Rocky Marciano et Joe Frazier, il y en a pour tous les goûts. Chaque boxeur est méticuleusement reproduit, tant sur le plan esthétique que dans ses mouvements et statistiques, reflétant ainsi le dévouement de l'équipe de développement envers cette noble discipline.Cette vaste sélection d'athlètes peut être utilisée dans divers modes de jeu, qu'il s'agisse de matchs rapides contre l’IA ou d'affrontements en local avec des amis. Les matchs sont régulièrement renouvelés avec de nouveaux objectifs, et les combats en ligne sont également disponibles. Cependant, après avoir essayé quelques parties en ligne, nous avons rencontré des temps d'attente interminables et un netcode peu solide. Cela dit, nous ne voulons pas porter de jugement hâtif, car cela pourrait être dû au nombre encore limité d'utilisateurs sur les serveurs.Undisputed permet aussi d’incarner n'importe quel boxeur, mais il offre également la possibilité de créer votre propre combattant grâce à un éditeur très complet. Vous pouvez personnaliser chaque détail physique, des yeux à la taille de la mâchoire, en passant par les tatouages et la conception des shorts, gants et chaussures. Si vous le souhaitez, vous pouvez même enlever complètement le HUD pour une immersion totale.En répartissant les points dans des statistiques comme Vitalité, Défense et Vitesse, vous définissez les qualités de votre boxeur. Au fur et à mesure des combats, votre athlète gagne en expérience, débloquant des bonus passifs qui influencent son style de combat. La progression dans le mode carrière consiste à guider votre boxeur à travers une série de tournois et de combats individuels jusqu’à conquérir le titre de sa catégorie. Bien que ce schéma puisse sembler classique, Undisputed innove par des éléments intrigants qui enrichissent l'expérience.Une caractéristique notable est la nécessité de constituer une équipe autour de votre boxeur, incluant un coach, un cutman et un manager. Chacun d'eux influencera les statistiques de votre combattant, sa capacité à se remettre des blessures et les opportunités de combats pour gagner de l'argent et de la renommée. De nombreux paramètres doivent être pris en compte, notamment les choix que vous ferez pour diriger la carrière de votre boxeur.Des événements inattendus peuvent survenir, comme une blessure sérieuse qui vous met hors de combat pendant des mois ou qui gâche un match déjà planifié. Le vieillissement de votre boxeur peut également vous contraindre à changer de style de combat, voire d’entraîneur. Le manager peut se concentrer trop sur les gains financiers au détriment des ambitions sportives, ajoutant une touche d’imprévisibilité à votre parcours.Entre les combats, l'entraînement devient crucial. Établir un plan d'entraînement influencera l'état de forme, la combativité et la condition physique de votre avatar. Bien que le jeu souffre parfois d'un déséquilibre dans la difficulté, notamment lorsque les statistiques de l’adversaire ne sont pas proportionnelles à celles de votre boxeur (surtout aux niveaux de difficulté plus élevés), le mode carrière d'Undisputed s'avère très satisfaisant.Il faut un peu de patience au début, car l'endurance des débutants s'épuise rapidement. Mais une fois ce cap franchi, vous profiterez de l’un des modes carrière les plus captivants que l'on ait vus dans une simulation sportive. En somme, Undisputed réussit à capturer l’essence même de la boxe, tout en offrant une profondeur de gameplay qui ravira les fans de tous âges.

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[t-news-pastille]

Actu trans de l'été 2024

France :

J’ai déjà abordé dans l’épisode spécial Législatives 2024 du dernier T-News, quelques infos, donc je ne vais pas m’étendre sur tous les sujets mais rapidement :

- Il y a eu des agressions et 2 meurtres transphobes durant la période des législatives. Un rassemblement, organisé par Acceptess-T, le PASTT et le STRASS, a eut lieu à Paris à la suite de ces 2 meurtres. Plus de 500 personnes étaient présentes sur place.

- Un néo-nazi a été placé en garde à vue pour avoir projeté des attentats terroristes pendant les JO de Paris. Il visait notamment une personne trans qui portait la flamme.

- En parlant des JO de Paris… Parce qu’il y a des choses à dire ! Bien qu’aucune athlète ouvertement transfem n’a pris part aux Jeux, on a pu voir une polémique transphobe assez violente se dérouler contre la boxeuse algérienne Imane Khelif. Cette dernière a été accusée (et harcelée et épiée mondialement hein, il faut le dire) car jugée trop masculine et comme ayant un taux de testo perçu trop élevé par les gens. (Les gens allant de gus random anonymes d’internet qui ont des notions de biologie digne d’élèves de 4ème à JK Rowling, Elon Musk, Giorgia Meloni ou encore Donald Trump. Donc une belle brochette de glands, comme vous pouvez le voir !)

En fait, cette histoire est partie de son combat contre l'italienne Angela Carini, qui après seulement 46 secondes et 1 coup (1 coup hein !), a déclaré forfait en venant pleurnicher que ça faisait mal et que c’était pas juste. (Ce à quoi j’ai envie de répondre : meuf, c’est de la boxe. C’est attendu que tu te prennes un pain dans la tronche ! Vous êtes toutes les 2 dans la même catégorie de poids, donc si tu ne veux pas te faire taper dessus, à un moment donné, pense à changer de sport ! Ce sera mieux pour tout le monde ! Surtout qu’à priori l’italienne est connue pour ce genre de comportement.)

Bref, s’en est suivi des rumeurs sur une supposée transidentité de l’athlète, et elle s’en est prise plein la tronche et a été déshumanisée.

On en a moins parlé mais il y a eu un cas similaire avec une autre boxeuse, la taïwanaise Lin Yu-ting lors des jeux. Son adversaire bulgare a refusé de lui serrer la main après le combat et a fait à 2 reprises le signe X avec ses doigts, pour faire référence aux chromosomes dits féminins.

On était face aux mêmes accusations, avec des gens qui criaient à la protection du sport féminin et de l’équité.

(Bon, bizarrement on ne les a pas entendu s’égosiller lorsque que Teddy Riner a combattu face un adversaire de 60 kilos de moins que lui sur le tatami… Ni sur la participation aux jeux de Hergie Bacyadan, le premier boxeur transmasculin philippin. Là tout de suite, l’équité et la transidentité gênent moins.)

Bref, on a eu, une nouvelle fois, la démonstration que la transphobie va main dans la main avec une volonté du contrôle des corps féminins et du racisme (puisque quasi systématiquement ces accusations et remarques sont faites à l’encontre d’athlètes racisées). Et forcément tout ça impacte l’ensemble des femmes, cis et trans.

Points positifs tout de même, ça ne les a pas empêchées toutes les deux de gagner une médaille d’or au final. (Donc bravo à elles !)

Et, autre chose, Imane Khelif a annoncé, au travers de son avocat, avoir déposé plainte pour cyber-harcèlement. La plainte a été déposée contre X, permettant aux autorités d'enquêter sur des personnes inconnues, y compris celles utilisant des pseudonymes, tout en mentionnant des figures controversées. Les noms d’Elon Musk et JK Rowling en feraient partis par exemple.

Ce qui a, d’ailleurs, calmé l’autrice puisque celle-ci a arrêté de tweeter d’un coup (ce qui a fait du bien ! Mais ça a duré seulement 2 semaines...) et elle a supprimé en plus une trentaine de tweets en mode ni vu ni connu. (Sauf que si, puisqu’il existe des archives du net et que globalement lorsque tu postes un truc en ligne – encore plus lorsque tu as une grosse audience comme la sienne, bah… ça reste même si tu le supprimes de ton côté. ‘fin c’est juste du bon sens… Les tweets sur Khelif sont toujours dispo, j’imagine parce qu’une plainte est en cours et donc que tu ne peux pas y toucher. Mais ce ne serait pas déconnant que ses avocats lui aient demandé de faire le ménage sur d’autres contenus pour éviter d’avoir, soit de nouveaux procès au cul, soit des plaintes qui viennent se joindre à celle de Khelif pour faire grossir le procès.

Après… Cela étant dit… A chasser le naturel, il revient au galop ! Passé ce délai des 2 semaines ça a dû la démanger un peu trop et la nénette n’a pas pu s’empêcher de tweeter de la merde.)

Dernier point Jeux Olympiques, ou plutôt devrais-je dire Jeux Paralympiques puisque Valentina Petrillo est devenue la toute première athlète ouvertement trans à participer à l’événement. Sans surprise, et malgré le soutien du président du Comité Paralympique International, la participation de la sprinteuse italienne a divisé.

Pour rappel la Fédération internationale d’athlétisme interdit aux athlètes transféminines de participer aux compétitions internationales dans des catégories féminines, tandis que la Fédération de para-athlétisme autorise leur participation.

Un petit tour du côté du Royaume-Uni où une jeune femme trans de 20 ans a été poignardée à la jambe par 3 adolescents âgé de 12, 14 et 16 ans. Les suspects ont été arrêtés et la police traite l’attaque comme un crime de haine.

Le Royaume Uni a élu un nouveau 1er ministre, Keir Starmer.

Concernant ses vues et prises de parole en lien avec la communauté trans, ça a l’air d’être plutôt mitigé. Bien qu'il ait exprimé son soutien à la communauté trans dans le passé, notamment en promettant une interdiction des thérapies de conversion et une mise à jour de la loi sur la reconnaissance légale du genre, il a également soutenu des individu·es et des politiques critiqué·es par la communauté trans. Par exemple, il a soutenu des législations interdisant aux femmes trans d’être dans les services hospitaliers féminins et de participer aux compet’ sportives féminines.

De plus, le Dr Hillary Cass (qui je le rappelle est à l’origine du Cass Review et de takes complètement transphobes) a été promue à la Chambre des Lords par l’ancien 1er ministre Rishi Sunak.

La Chambre des Lords, pour info, c’est l’une des 2 chambres qui composent le Parlement britannique. Elle est composée de membres qui sont promu·es (et non pas élu·es !) incluant des pairs héréditaires, des pairs à vie et des évêques de l'Église d'Angleterre. Elle examine, débat et propose des amendements aux projets de loi adoptés par l’autre Chambre (qui est la Chambre des communes qui, en gros, comprends les député·es élu·es du Parlement). Cette Chambre des Lords dispose de commissions spécialisées pour des examens approfondis de questions spécifiques.

Voilà, bon on a vu meilleur candidat pour ce rôle…

En parlant d’elle, la BMA (la British Medical Association) qui est le plus grand syndicat de médecins du Royaume-Uni, a publiquement critiqué le Cass Review, pour ses conclusions non fondées et sa méthodologie défectueuse.

La critique de la BMA souligne l'utilisation abusive des données et l'exclusion des preuves soutenant les soins d’affirmation de genre, conduisant à des politiques restrictives sur les soins de santé pour les jeunes trans. L’association a également voté pour s’opposer à la mise en œuvre des recommandations de ce Cass Review.JK Rowling a affirmé que le « meilleur remède » contre la dysphorie de genre est de laisser les enfants passer par leur puberté de genre assigné. Parce que pourquoi hein !? Ce n’est pas comme si toutes les études sérieuses démontraient depuis des années que c’était la pire chose à faire…

Les Trans Prides de Brighton et Londres ont, une nouvelle fois, explosé les records en nombre de participant·es. Ce sont près de 40 000 personnes pour la station balnéaire anglaise et 60 000 pour la capitale, qui ont marché pacifiquement dans les rues en solidarité avec les personnes trans et non-binaires du monde entier.

Le groupe d'activistes pro-trans "Trans Kids Deserve Better" a occupé pendant 1 semaine le siège du Département de l'Éducation au Royaume-Uni pour protester contre la législation anti-trans actuelle.

L'occupation (réalisée par des mineur·es trans je tiens à le préciser) visait à attirer l'attention sur le manque de soins de santé et d’inclusion dans les écoles pour les jeunes trans, la déshumanisation dont iels sont victimes, et également sur la prolongation récente de l'ordonnance d'urgence interdisant la vente privée et la prescription de bloqueurs de puberté. Ordonnance qui sera effective jusqu’au 26 novembre 2024 et qui s’appliquera aussi en Irlande du Nord, qui était jusqu’ici exemptée de l’interdiction.

Dans un audio leaké par le compte @PinkNewsWhistleblowers sur la plateforme X (anciennement Twitter), le PDG du site PinkNews, Benjamin Cohen, a déclaré que les sujets en lien avec les transidentités et la non-binarité sont devenus « trop controversés ». Et qu’il doit se montrer prudent d’un point de vue business, car ces sujets font peur aux annonceurs et réduisent ses revenus générés par la pub.

Il a terminé l’audio par indiquer que PinkNews – un site censé couvrir l'actualité LGBTQ+ à la base hein ! - n’est pas une œuvre de charité pour les personnes trans, mais une plateforme de divertissement.

Bien que des articles ayant pour thématique les transidentités continuent d’être publiés (pour le moment hein !), la catégorie « Trans » du site a été retirée en loucedé il y a quelques semaines. D'ancien·es employé·es et collaborateur·ices (qui n'ont pas signé de NDA) commencent à parler, dénonçant les dysfonctionnements au sein de l'entreprise et les actions du PDG. Des accusations de culture toxique, d’intimidation, de harcèlement et de discrimination (notamment en lien avec du racisme et de l’handiphobie) ont également émergé.

À titre personnel, cet épisode de T-News sera le dernier où j'utiliserai PinkNews comme source. Certaines news étaient déjà rédigées et classées lorsque cette info est sortie – et je n’avais pas forcément d’autres sources pour certains sujets – donc par souci de praticité, j’ai laissé, il me semble, 3 liens. Mais ça me dérange de rediriger mon audience vers PinkNews, vu qu’on est face à un énième mec cis gay qui se torche le cul avec les personnes trans, en les sacrifiant, pour de l’argent. Donc ce sera la dernière fois.

Tu ne peux pas gérer une organisation ou un site d’infos spécialisés LGBTQ+, et mettre volontairement de côté la communauté la plus marginalisée de l’acronyme. Ce n’est juste pas possible.

A Munich en Allemagne , plus de 1 500 personnes ont participé à une manifestation pour protester contre la transphobie, après des appels au meurtre visant des personnes trans, qui avaient été tagués sur les murs du centre Sub et du centre lesbien LeZ.

La manifestation, organisée par les associations responsables du CSD München, a rassemblé une large communauté LGBTQ+ et leurs allié·es.

Bien que la manifestation a contribué à sensibiliser davantage les autorités sur ce sujet, la montée des crimes haineux en Bavière reste préoccupante, d'autant plus que ce Land reste le seul en Allemagne sans plan d'action contre la queerphobie.

Dans une décision, la Cour constitutionnelle italienne a confirmé que les droits des personnes non-binaires sont bien protégés par les principes d'identité sociale, d'égalité des citoyens et de droit à la santé inscrits dans la Constitution italienne. Cependant, elle n'a pas reconnu le droit à être reconnu légalement et juridiquement en tant que non-binaire dans les registres d'état-civil.

De plus, la Cour a abrogé la loi exigeant que les personnes trans obtiennent l'autorisation d'un tribunal avant de bénéficier d’une chirurgie dans le cadre d’une transition.

S'inspirant de la Russie et de la Hongrie, la Bulgarie a adopté une loi queerphobe, interdisant les soit-disantes "propagande" et "promotion" LGBTQ+ dans les écoles.

Cette loi rend désormais illégal l’encouragement et la mention d’une orientation sexuelle dite « non traditionnelle » et d’une identité de genre dite « différente de la biologique ». Elle entravera également la lutte contre le harcèlement des jeunes LGBTQ+.

Cette décision, largement soutenue par les député·es, a suscité l'indignation de différents groupes de défense des droits humains, qui, en réponse, ont manifesté.

À Mexico, suite à une nouvelle loi adoptée par 45 voix contre une, par la législature de la capitale du Mexique, les meurtriers de personnes trans pourront désormais être condamné·es à 70 ans de prison.

Cette loi, promue par le parti Morena et appelée "Loi Paola Buenrostro" en hommage à une travailleuse du sexe trans assassinée en 2016, fait de Mexico la deuxième entité du pays à criminaliser les transféminicides.

Cette loi permet également aux ami·es des victimes de revendiquer et d'identifier les corps, une mesure importante dans un pays où les familles renient souvent leurs proches trans.

La Cour suprême du Népal a rendu une décision historique en permettant à une femme trans, Rukshana Kapali, de faire reconnaître son identité féminine sur ses documents légaux sans nécessité de vérification médicale. (Qui est un pré-requis normalement pour cette procédure.)

Cette décision, bien que marquant une avancée positive et pleine d’espoir pour les droits des personnes trans au Népal, ne s'applique qu'à Kapali, obligeant les autres personnes trans à engager des démarches juridiques individuelles pour obtenir une reconnaissance similaire.

A noter également que cette décision survient après que Kapali, étudiante en droit et militante des droits humains, a intenté plus de 50 procès contre le gouvernement népalais depuis 2021 pour obtenir la reconnaissance légale de son identité de genre.

Dans la même veine, Lisbeth Wu, une femme trans ayant la double nationalité taïwanaise et américaine, a obtenu le droit de changer légalement sa mention du genre sur ses documents d'identité sans avoir a subir de chirurgie génitale. Cette victoire survient après une bataille judiciaire de près de 4 ans. (Là encore, il ne faut pas être pressé·e…)

Le Tribunal administratif de Taipei, à Taïwan, a jugé que l'obligation de subir une chirurgie et de passer par 2 évaluations psychiatriques, selon une directive de 2008, est contraire à la Constitution.

Cette décision représente (seulement j’ai envie de dire) la cinquième réussite juridique de ce type pour les personnes trans dans ce pays.

Roxanne Tickle, une femme trans australienne, a remporté un procès contre l'application « Giggle for Girls » après avoir été bannie car elle ne paraissait pas suffisamment féminine.

Le tribunal fédéral australien a jugé qu'il s'agissait de discrimination indirecte fondée sur l'identité de genre et a condamné l'application à lui verser 10 000 dollars australiens (soit un peu plus de 6000 euros) plus les dépenses liées aux frais de justice.

La juge a également critiqué le comportement de Sall Grover, la PDG de l'application qui s’auto-qualifie de TERF, qui refusait de reconnaître l'identité de Tickle et se moquait d'elle au tribunal.

- La Cour Européenne des Droits de l'Homme (la CEDH) a statué que la Russie avait violé l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme en mettant fin à l'accord de garde d'un homme trans, Yulia Savinovskikh, et de ses 2 enfants en famille d'accueil, en raison de son identité de genre.

La Cour a jugé que cette décision était basée sur la transidentité de l’homme et non sur des preuves tangibles indiquant qu'il était inapte à s'occuper de ses enfants.

La Russie à donc été condamnée à payer 7 500 € de dommages et intérêts, et 5 000 € à Savinovskikh.

Cette décision survient dans un contexte de critiques internationales concernant les lois anti-LGBTQ+ en Russie, qui a été classée comme l’un des pays les moins favorable aux droits LGBTQ+ par l'ILGA en 2024.

- L'Organisation Mondiale de la Santé a déclenché son plus haut niveau d'alerte mondiale en raison de l'épidémie de Mpox (anciennement connu sous le nom de « variole du singe »). Alors bon, techniquement c’est la seconde fois qu’est décrétée cette urgence. Le Mpox est présent à l’internationale depuis 2 ans (y compris en France), et continue de circuler à moindre mesure depuis.

Là, il est question du variant Clade 1b, qui est responsable de symptômes plus grave et serait également plus transmissible.

J’en parle ici parce que, même si ce n’est pas le cas, le Mpox est encore perçu comme une maladie touchant principalement les personnes gays et/ou trans (et/ou TDS même si on n’en parle moins). Il y a encore eu récemment, la Russie qui a fait une déclaration affirmant que, compte tenu du mode de transmission du Mpox, il n'y avait aucun risque que la maladie se propage chez eux, parce que le pays défend des valeurs traditionnelles… (Oui je sais, il y a du level !)

Les personnes qui ont reçu une dose de vaccin en 2022 (ou même après) peuvent recevoir la seconde à tout moment. Elles n'ont pas besoin de recommencer la série de vaccin. Ce dernier semble efficace sur les différentes souches. Donc n’hésitez pas à le faire si jamais vous êtes considéré·es comme étant à risque, soit par vos pratiques sexuelles, soit parce que vous devez voyager dans certains pays. Si vous êtes à jour, normalement il n’y a pas besoin de se refaire vacciner.

Je vous mettrai dans les sources de l’émission un article spécial prévention Mpox d’Actup Paris si vous avez besoin davantage informations sur le sujet.

On termine avec les États-Unis. Côté juridiction, je n’ai pas tout suivi honnêtement… Donc je ne vais citer que quelques trucs :

- Le Sénat a récemment adopté deux projets de loi, le Kid’s Online Safety Act (le KOSA) et le Children’s and Teens Online Privacy Protection Act (le COPPA 2.0), visant à protéger les jeunes mineur·es en ligne.

Le KOSA est actuellement en suspens, car les leaders républicains de la Chambre ont annoncé qu'ils ne le considéreraient pas dans sa forme actuelle, ce qui est une bonne nouvelle.

Cependant, des inquiétudes subsistent quant à l’impact potentiel de ces lois sur les contenus LGBTQ+ en ligne. Bien que le KOSA cherche à limiter les contenus nuisibles et les fonctionnalités addictives sur les réseaux sociaux – ce qui est louable –, certain·es défenseur·euses des droits LGBTQ+ redoutent qu'elle ne soit utilisée pour censurer les contenus LGBTQ+, considérés par certains comme nuisibles pour la santé mentale des jeunes.

Ces lois pourraient donc non seulement compromettre une liberté d'expression, mais aussi aggraver la censure des ressources pour les jeunes LGBTQ+, en particulier dans les états où les questions queers sont déjà controversées.

- Le gouverneur républicain du New Hampshire a signé 3 projets de loi anti-trans le même jour : l'un interdisant les chirurgies d'affirmation de genre pour les mineur·es, un autre interdisant aux filles trans de participer aux sports scolaires selon leur identité de genre, et un troisième élargissant une loi qui exige que les écoles notifient à l'avance les parents de l'enseignement d’éducation sexuelle pour inclure toute instruction concernant l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou l'expression de genre.

- Une nouvelle loi anti-trans en Idaho interdit aux médecins de réaliser des examens médicaux sur des mineur·es sans le consentement parental, incluant non seulement les soins d'affirmation de genre, mais aussi les tests de dépistage des IST, les traitements en lien avec la santé mentale et les kits de dépistage de viol pour les enfants victimes d'agression sexuelle.

Ce qui complique, voire même empêche carrément, la collecte de preuves lorsque l'agresseur est un parent.

Malgré des avertissements avant le vote soulignant qu'elle entraverait les enquêtes sur les agressions sexuelles et mettrait en danger la santé et les droits des jeunes, les législateur·ices républicain·es ont quand même adopté la loi.

- La Cour suprême du Nebraska a confirmé l'interdiction des soins d'affirmation de genre pour les mineur·es trans et des avortements au-delà de 12 semaines de grossesse.

- Le Texas, le Missouri et le Montana ont adopté de nouvelles régulations bloquant les changements de marqueurs de genre sur les permis de conduire pour les personnes trans, même lorsqu'elles présentent des actes de naissance modifiés ou des ordonnances judiciaires.

Le Missouri exige une chirurgie de réassignation sexuelle ou une ordonnance judiciaire pour effectuer le changement. Le Montana choisit d’ignorer les ordonnances judiciaires.

Et le Texas, quant à lui, interdit carrément de reconnaître les changements de genre ordonnés par un tribunal et va jusqu'à créer une base de données des personnes trans cherchant à faire ces modifications de permis.

- Un juge de l’Ohio a validé l’entrée en vigueur de la loi interdisant les soins d’affirmation de genre pour les mineur·es, malgré une ordonnance restrictive temporaire en vigueur depuis avril.

La loi, adoptée après que le Sénat de l'Ohio ait annulé le veto du gouverneur Mike DeWine, interdit les bloqueurs de puberté, les traitements hormonaux et les chirurgies d’affirmation de genre pour les mineur·es trans, avec des exceptions pour les mineur·es intersexes. (Sinon c’est pas drôle !)

L’ACLU et l’ACLU de l’Ohio, qui ont contesté la loi, prévoient de faire appel.

- La Cour suprême des États-Unis a bloqué temporairement une règle de l'administration Biden visant à protéger les étudiant·es trans contre la discrimination, représentant une victoire pour les États républicains opposés à cette mesure. Le litige se poursuivra dans les tribunaux de première instance ou d'appel.

- Un juge fédéral a annulé (à titre définitif) l'interdiction des soins d'affirmation de genre pour les mineur·es trans et certain·es adultes trans en Floride, la déclarant inconstitutionnelle. Il en a profité pour souligner que cette interdiction initiale était motivée par des préjugés anti-trans et non par des bases médicales.

Malheureusement, quelques temps plus tard, la cour d'appel du 11e circuit a autorisé la Floride à, bel et bien, appliquer cette loi, annulant donc la décision du juge fédéral.

Pour rappel, cette interdiction des bloqueurs de puberté et des traitements hormonaux, ainsi que la criminalisation de ces différents soins a poussé de nombreuses familles à quitter l'État.

(D’ailleurs en parlant de ça – je sors quelques minutes de la partie législation – j’ai lu un article de LGBTQ Nation qui faisait état des conditions de travail et du ressenti du personnel soignant qui s’occupe d’une patientèle trans, notamment de celleux qui exercent dans des états dits progressistes (et qui donc récupère toutes les personnes trans – ce qui comprends les mineur·es et les majeur·es selon les États autours qui criminalisent l’accès aux transition).

Ce qui ressort de l’article c’est qu’il y a de plus en plus de personnes qui fuient les états pour se réfugier dans des régions plus progressistes. Par conséquent les listes d'attente s'allongent, créant une pression et un stress énorme sur les prestataires de soins de santé pour s’occuper dans des délais les plus raisonnables possibles, et correctement de leurs patient·es. Mais à ça s’ajoute aussi des préoccupations concernant les refus des assurances et de potentielles menaces et attaques.

Un des médecins expliquait qu’il avait dû retirer de Google l’adresse de son cabinet pour se protéger, lui et ses patient·es, d’attaques. D’autres ont vu carrément leur bureau être complètement incendié et recouvert de tags transphobes.

Bref, je referme cette parenthèse – c’était juste pour accentuer sur le fait que ce type de lois, impactent les personnes trans, leur famille mais aussi tout le personnel soignant qui s’occupent d’elles.)

- Un juge du comté de Missoula, dans l’État du Montana, a déclaré que la loi qui effaçait la reconnaissance légale des personnes trans en définissant le sexe de manière strictement binaire, était inconstitutionnelle en raison de l'ambiguïté de son titre.

La loi, adoptée en 2023, définissait le sexe exclusivement comme « mâle » ou « femelle » en se basant sur les chromosomes et la production de gamètes, ignorant les réalités intersexes et les possibilité de transition.

- Une cour d'appel fédérale a confirmé le droit d'un district scolaire de l'Ohio d'appliquer une politique anti-harcèlement, rejetant ainsi l'argument d'un groupe conservateur selon lequel les élèves ont un droit constitutionnel à mégenrer les élèves trans et non-binaires. La cour a jugé que la politique ne viole pas la liberté d'expression, car elle prévient les discours nuisibles et harcelant à l'école.

- Après le Minnesota en mai 2024, c’est au tour du Michigan de bannir la "Gay and Trans Panic Defense". L’état devient donc le 20ème à le faire.

Pour rappel, c’est une « justification » légale dans laquelle la défense de l’agresseur explique sa violence par une folie temporaire liée à des avances ou des rapports sexuelles avec une personne trans ou gay.

- Et pour terminer, la Californie a signé avec effet immédiat le SAFETY Act. Cette loi, visant à protéger les élèves LGBTQ +, interdit au personnel scolaire de divulguer à qui que ce soit, y compris aux parents, des informations sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’un ou une élève sans son consentement préalable.

Ce qui me permet de faire une transition vers le reste de l’actu USA :

- Elon Musk, suite au passage de ce SAFETY Act, a fait un nouveau caca nerveux et a annoncé le déménagement des sièges sociaux de ses entreprises SpaceX et Twitter de la Californie vers l’état du Texas. (État du Texas qui est extrêmement conservateur et transphobe. Donc ça s’aligne avec les positions du bonhomme.)

- Toujours en lien avec Musk, ce dernier a déclaré que sa fille trans, Vivian Jenna Wilson, avait été je cite "tuée par le virus woke" qu'il a juré de détruire.

Lors d'une interview – où rien ne va – avec le psychologue d'extrême droite Jordan Peterson, et qui est depuis devenue virale, Musk a deadnamé et mégenré publiquement sa fille, affirmant qu'il avait été je cite "trompé" par les médecins pour accepter la transition de sa fille.

Ce à quoi Vivian répondu que le mec était rarement présent et souvent cruel avec elle, notamment en se moquant de sa voix trop aiguë. Elle a rejeté les affirmations de Musk selon lesquelles il aurait été "trompé" pour signer les documents permettant sa transition, expliquant qu'ils en avaient discuté pendant des mois. Et elle a critiqué Musk pour ses commentaires publics, qui l'ont mise sous les projecteurs malgré elle. D’autant plus qu’elle a changé de nom il y a plusieurs mois déjà, pour ne plus rien à avoir affaire avec son père.

- On passe d’un transphobe éclaté à l’autre, Trump a annoncé dans une vidéo que s’il est élu, et dès le 1er jour, il prévoit de couper le budget aux établissements je cite « promouvant la transition de genre pour tout âge » (ce qui revient à interdire les THS dans les 50 États du pays puisque que tous sont soutenus financièrement d’une manière ou une autre par le gouvernement), d’interdire l'accès à Medicaid et Medicare aux personnes trans, poursuivre les hôpitaux qui fournissent des soins d’affirmation de genre, déclarer que « homme » et « femme » sont les 2 seuls genres valides juridiquement, et qu’ils seront déterminés uniquement via le sexe assigné à la naissance.

- Autre truc en lien avec la possible présidence Trump, le « Project 2025 ».

Alors qu’est-ce que c’est au juste ? C’est un plan de 920 pages élaboré par la Heritage Foundation (qui pour info est composée d’anciens responsables de Trump et de proches alliés) visant à orienter un éventuel second mandat de Donald Trump vers une vision conservatrice chrétienne pour les États-Unis.

Il y a beaucoup de choses dans ce plan donc je vais me contenter d’être bref.

Ça vise notamment à :

restreindre les droits des personnes LGBTQ+ et à éliminer les programmes de diversité, d’équité et d’inclusion.

En matière de droits reproductifs, il cherche à restreindre l'accès à l'avortement et à supprimer le financement du Planned Parenthood (qui corresponds à notre Planning Familial en gros).

Le projet propose également de démanteler des initiatives éducatives progressistes (en proposant par exemple d'interdire aux éducateurices d'utiliser des prénoms ou des pronoms différents de ceux assignés à la naissance sans l'autorisation des parents),

et de revoir les politiques du travail pour réduire les protections contre l'équité et les discriminations liées à la diversité (y compris de genre).

De plus, en matière militaire, le projet recommande de revenir aux politiques antérieures interdisant aux personnes trans de servir dans les forces armées.

Un beau programme bien réac’ donc…

- Dernier point sur Trump (promis après j’arrête avec lui), une photo virale prétendait montrer « The Trans Trump Shooter » (« le tireur trans de Trump ») dans l’affaire de sa fusillade. Sans surprise il s'avère que cette image appartient en fait à une personne nommée Rose, une femme trans tout à fait banale et non impliquée dans l’incident.

La publication, largement partagée par des comptes de désinformation d’extrême-droite, a généré des millions de vues avant que « l'erreur » ne soit corrigée.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que des tireurs de masse sont identifiés à tort comme trans par des récits de droite et extrême-droite. Le but étant j’imagine d’insinuer que les femmes trans sont des êtres dangereuses et avides de violence.

- Vous n’êtes probablement pas sans savoir que Joe Biden s’est retiré de la course à la présidence, laissant sa place àKamala Harris (qui a choisi ensuite Tim Walz comme Vice Président).

Un récent sondage de Folx Health a révélé que pas mal de personnes trans américaines sont plus optimistes à l'approche de l'élection de 2024 depuis cette annonce, avec 48 % se déclarant "pleines d'espoir".

Bien que l'enthousiasme pour Harris ait augmenté par rapport à Biden, une majorité de personnes trans restent frustrées (à 86 %) et anxieuses (à 92 %) quant à l'élection, craignant un impact négatif sur leurs soins et vies si les conservateur·ices gagnent. (Certain·es évoquent le risque de devoir se préparer à quitter le pays ou se cacher par exemple.)

Seule une minorité (de 28%) estime que le bilan de Harris démontre un fort plaidoyer en faveur de la communauté LGBTQ+. Et 79 % pensent qu'elle répond aux besoins de la communauté trans. (A titre personne, je serai plus modéré. Elle a l’air de suivre les traces de Biden qui n’étaient pas forcément fameuses. Beaucoup de blabla pour finalement assez peu d’actions concrètes. Donc à voir…)

Walz a quant à lui est peux-être un peu plus actif pour les droits queers. Il a notamment signé des décrets pour protéger les personnes trans contre des poursuites liés aux interdictions de transition, pour l’abrogation de la loi Don’t Ask Don’t Tell et il a interdit la Trans Panic Defense dans le Minnesota.

- Info pas super fun : un homme a été accusé de tentative de meurtre après avoir attaqué une adolescente trans de 17 ans avec un couteau de boucher à l'aéroport de Miami, lui infligeant 18 coups de couteau sur le visage et le corps. L'agresseur a également tenté de pousser la victime par-dessus une balustrade au quatrième étage.

L'attaque, survenue sans provocation apparente, a provoqué une alerte au tireur et une panique générale parmi les passager·es. L’attaquant a été arrêté sans possibilité de libération sous caution.

- Une autre adolescente trans de 17 ans a étéattaquée cette fois dans les toilettes de son lycée dans le Minnesota, après avoir tenté d'utiliser les toilettes des garçons. La victime a été insultée et frappée violemment, lui laissant la mâchoire cassée et plusieurs dents brisées.

L'incident est considéré comme un possible crime de haine par les autorités.

Quant à l’école, cette dernière a été critiquée pour son manque d'intervention immédiate. Un rassemblement de soutien et pour les droits des personnes trans a attiré des centaines de personnes, dont des responsables politiques, dénonçant l'inaction de l'école et appelant à une meilleure protection des élèves trans.

- Une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Medical Association révèle que les enfants cis bénéficient plus fréquemment de chirurgies d'affirmation de genre que les mineur·es trans, contredisant ainsi les arguments des conservateurices américain·es qui affirment que ces opérations sont couramment pratiquées sur les jeunes trans.

L'étude, menée par des chercheurs de la Harvard T.H. Chan School of Public Health, a analysé les dossiers d'assurance de près de 22,8 millions de mineur·es en 2019, et a découvert que seulement 85 d'entre eux ont eu une chirurgie d'affirmation de genre, quasi exclusivement (on parle de 96,4%* quand même) en lien avec des réductions mammaires chez des garçons cis atteints de gynécomastie.

- Lynn Conway est décédée le 9 juin dernier à l'âge de 86 ans.

Une vidéo dédiée, comme j’avais pu le faire pour Lou Sullivan, est prévue donc je ne m’attarderai pas plus que ça sur cette grande dame. Rapidement tout de même, elle est connue pour avoir révolutionné la conception des microprocesseurs, contribuant au développement des ordinateurs modernes, des téléphones et de l’interface écran tels qu’on les connaît aujourd’hui.

- San Francisco a voté à l'unanimité pour devenir une ville sanctuaire pour les personnes trans et non binaires.

- Et pour clore cet épisode, le conseil municipal de San Diego a voté à l'unanimité pour déclarer le mois d'août, le « Transgender History Month ». Le mois d’août ayant été choisi en l'honneur des femmes trans qui ont manifesté à la cafétéria de Gene Compton à San Francisco en août 1966, marquant la 1ere émeute queer des États-Unis. (Parce que oui, on cite souvent les émeutes de Stonewall comme événement majeur – ce qu’elles sont hein ! – Mais Stonewall s’est déroulé en 1969, soit 3 ans plus tard !)

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🔗 Les sources :

📺 Accéder à l'épisode avec ses sous-titres : 

���� Accéder à l'épisode au format audio :

[freelance-informatique]

Lieke Martens enceinte, elle partage l'info sur la page du PSG

Lieke Martens attend un enfant, a-t-elle annoncé. Une vidéo diffusée sur le compte Instagram officiel du PSG a permis à la joueuse de partager cette information. Lieke Martens enceinte, elle attend un enfant À 32 ans, Lieke Martens est enceinte et attend son premier enfant. Lieke Martens est une figure incontournable du football féminin, avec 151 sélections à son actif pour l'équipe nationale des Pays-Bas. Depuis son arrivée au PSG en été 2022, elle a marqué de son empreinte le championnat français. Son contrat avec le club parisien court jusqu'en juin 2025, ce qui lui permet de continuer à briller sur le terrain tout en entamant cette nouvelle étape importante de sa vie personnelle. La nouvelle de la grossesse de Lieke Martens a été accueillie avec une immense joie par ses coéquipières. La vidéo publiée sur Instagram montre un moment de complicité et d'émotion, alors que l'équipe célèbre cette annonce. Les félicitations sincères de ses partenaires témoignent de l'esprit familial et du soutien mutuel qui règnent au sein du PSG féminin. Lire aussi : D1 Arkema : Paris FC décroche une place pour le tour préliminaire... Un message de joie en français Pour rendre cette annonce encore plus spéciale, Lieke Martens a choisi de s'exprimer en français. Elle a partagé sa joie avec ses fans en postant une photo de l'échographie de son futur enfant... Une touche personnelle et intime à cette nouvelle tant attendue qui n'a pas manqué de toucher les nombreux followers du PSG. La vidéo d'annonce a rapidement fait le tour des réseaux sociaux tout en suscitant une vague de réactions positives. Les supporters du PSG et les amateurs de football féminin ont exprimé leur bonheur pour Lieke Martens et ont salué cette étape importante dans sa vie. Cette annonce renforce également la visibilité du football féminin et montre qu'une grossesse des athlètes peuvent avoir un impact plus positif sur leur carrière et leur image publique. La reprise de l'Arkema Première Ligue Avec la reprise de l'Arkema Première Ligue prévue pour le 21 septembre, les équipes et les joueuses se préparent pour la nouvelle saison. Lieke Martens continuera à être un atout précieux pour le PSG, tout en s'apprêtant à accueillir un nouveau membre dans sa famille. Son engagement envers le club et sa carrière de footballeuse reste indéniable, même en cette période de grands changements pour elle. Voir également : Kingsley Coman va-t-il jouer au PSG ? Une nouvelle aventure pour Lieke Martens L'annonce de la grossesse de Lieke Martens est bien plus qu'une simple nouvelle ; elle marque le début d'une nouvelle aventure pour cette athlète accomplie. En partageant ce moment de bonheur avec ses coéquipières et ses supporters, Lieke Martens renforce les liens au sein de l'équipe et inspire de nombreux fans. La joie exprimée par le PSG et la communauté du football féminin est un reflet de l'impact positif que cette annonce a eu sur tous ceux qui suivent le parcours de cette grande joueuse. En attendant la reprise de la saison et les prochaines performances de Lieke Martens sur le terrain, nous lui souhaitons tout le bonheur du monde dans cette nouvelle étape de sa vie. Read the full article

[yespat49]

De la dictature culturelle

Ce 11 août, dernière épreuve olympique, le marathon féminin s’achevait sur un nouveau record. Triomphante et souriante, Sifan Hassan, réfugiée d’origine éthiopienne, désormais Néerlandaise, allait monter sur le podium. Voilée pour la circonstance, cette brillante athlète achevait, comme une conclusion symbolique, la partie sportive de ces JO de Paris 2024, dont il est sans doute trop tôt pour…

[gamitare]

Tangage des sports féminins

Assurons la sécurité des sportives et faisons cesser le dénigrement et harcèlement présents contre les athlètes qui contredisent le CIO.

“N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique et religieuse, pour que les droits des femmes, nos droits, soient remis en question. Vous devrez demeurer vigilantes durant votre vie.” Simone de Beauvoir ¡Féminicides! Définition complète http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html & Groupe Depuis 2011, Pour la reconnaissance des féminicides en…

[societascriticus2]

Sexe normatif ou genre, les leçons à tirer de cette histoire autour de la boxeuse Algérienne Imane Khelif…

Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 26-03, Éditos : www.societascriticus.com

Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-08-06)

Sexe normatif (homme/femme) et identité de genre sont des concepts parfois complexes. Alors, je trouve intéressant de voir des gens plus à droite du spectre politique dire maintenant, comme le fait Joseph Facal, que :

« Si Khelif est un cas d’hyperandrogénie, qui lui donne des caractéristiques féminines ET masculines, j’estime que seule une athlète avec des caractéristiques biologiques exclusivement féminines devrait pouvoir compétitionner contre des femmes.

Sinon, c’est inéquitable, déloyal, et, comme c’est un sport de combat, carrément dangereux. » (1)

Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps encore, ces gens nous disaient qu’un homme est un homme et une femme, une femme et que l’identité de genre n’était qu’un délire ! (2) Là, ils semblent bien voir que le sexe ou le genre, ça va plus loin et que ce n’est pas toujours défini par le fait d’avoir un pénis ou un vagin…

Alors, si les conservateurs disent que cette boxeuse ne devrait pas être dans la catégorie des femmes, ils doivent reconnaitre que le sexe ne peut pas être défini par la seule présence d’un organe sexuel ! Mais, le feront-ils, eux qui s'opposent à ceux qui disent cela? Pourraient-ils au moins faire un premier pas et reconnaitre que le genre et le sexe peuvent parfois être différents? Ce serait toujours ça de pris.

De plus, au-delà des questions de génétique, il y a aussi des phénomènes psychologiques (comme le ressenti) et de mode parfois, car cette question étant plutôt nouvelle, certains parents choisissent maintenant d’élever leurs enfants comme non binaire pour ne pas influencer leurs futurs choix. Mais, pour ne pas forcer ce choix, ignorer délibérément leur sexe biologique ou faire comme si ça n’existait pas, par mimétisme ou par crainte de voir leurs enfants prendre une voie qui n’est pas la leur, ne les privent-ils pas aussi de découvrir, d’assumer et de construire leur identité? Car, qui nous dit qu’ils ne le sauront pas beaucoup plus tôt qu’on ne le croit, l’identité étant en partie acquise, mais aussi en partie inscrite dans nos gènes. Bref, qu’on leur assigne un sexe ou non aura certainement des effets sur eux qu’on le veuille ou non.

En réalité, si nous devons accomplir quelque chose, c’est de les accompagner dans la découverte de leur identité. Avec le temps, on apprendra certainement à vivre avec ces questions de genre sans en faire toute une histoire comme c’est le cas actuellement vu la nouveauté de ce sujet.

Par contre, il faut aussi comprendre que c’est un concept difficile à assimiler pour bien des gens et qu’il y aura toujours des maladresses involontaires. Mais, il en est toujours ainsi des nouvelles idées et cela se place avec le temps. La tolérance est donc de mise des deux côtés du spectre du sexe et de l’identité de genre, mais on en arrivera bien à un nouveau point d’équilibre. Thèse-antithèse-synthèse comme le disait Marx.

En tout cas, le cas d’Imane Khelif est fascinant. Il constitue un excellent exemple du fait qu’il est possible d’avoir un corps masculin pour des femmes, et, inversement, un corps féminin pour des hommes. Cela démontre que la théorie du genre n’est pas fictive ni une invention « woke », mais bel et bien réelle. Peut-être minoritaire, même si on en parle beaucoup récemment, mais bien vrai quand même.

Si Khelif s’identifie comme une femme, femme, elle est. Mais, s’il s’identifiait comme un homme, un homme qu’il serait ! C’est bien pour dire comme sexe et genre sont deux facettes de l’identité qui peuvent être identiques ou non tout comme le sexe apparent peut être différent du sexe génétique. (3) Par contre, cela soulève certainement des questions pour certains sports.

Pourrait-il y avoir de nouvelles catégorisations plutôt que de toujours revenir à celle binaire d’homme/femme par exemple? Des pratiques sportives mixtes, basées sur de nouveaux critères de classes, sont-elles possibles? Cela créerait-il de nouvelles distorsions ou discriminations? La question mériterait certainement d’être ouverte pour que de nouvelles solutions soient trouvées le plus tôt possible. Mais, ce ne sera pas facile, ces questions n’étant pas que biologiques ou génétiques, mais aussi culturelles. Bonne chance à celles et ceux qui s’attèleront à vouloir résoudre ces questions.

Quant au cas de cette boxeuse, Imane Khelif, il n’est pas nouveau. Alors, pourquoi sort-il aujourd’hui, mais n’a jamais sorti avant? Car, ce n’est pas sa première présence en boxe féminine : « Sa 33e place aux Championnats du monde de 2019 n’a[vait] suscité aucune controverse » nous dit Alexandre Pratt dans La Presse du 5 aout 2024. (4)  Alors, qui a-t-il derrière toute cette histoire? Voilà la question. Pratt nous en donne un indice :

« La controverse a commencé aux Championnats du monde de 2023, après une victoire de Khelif contre une boxeuse russe jusque-là invaincue en carrière. La fédération responsable du tournoi, l’IBA, dirigée par un Russe et commanditée par la firme russe Gazprom, l’a disqualifiée, ainsi que Yu-Ting, sur la foi de tests de genre échoués. La boxeuse vaincue, Azalia Amineva, pouvait ainsi conserver sa fiche immaculée. » (5)

Je vous conseille donc de lire ce texte de Pratt pour ce qui est de l’aspect sportif. Mais, cette histoire nous dit tout de même deux choses. D’abord, il faut considérer les questions de genre sans ignorer le sexe biologique, car le tout fait partie de notre identité. Ensuite, on doit accompagner les enfants là-dedans sans les forcer à être ce qu’ils ne sont pas, car ce sont souvent nos valeurs que nous projetons sur eux en disant que notre enfant est non binaire, un vrai homme ou une vraie femme. Mais eux, le diraient-ils si nous ne les définissions pas d’abord ainsi? Voilà la question.

Notes

1. Joseph Facal, J'ai assisté au combat de Khelif et c'était injuste et dangereux, Le Journal de Montréal, samedi, 3 août 2024 :

https://www.journaldemontreal.com/2024/08/03/jai-assiste-au-combat-de-khelif-et-cetait-injuste-et-dangereux

2. Joseph Facal, Identité de genre: le délire est rendu à l’ONU, Le Journal de Montréal, lundi, 8 janvier 2024 :

https://www.journaldemontreal.com/2024/01/09/identite-de-genre-le-delire-est-rendu-a-lonu

3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersexuation

4. Alexandre Pratt, Imane Khelif contre les uppercuts virtuels, La Presse, 5 août 2024 :

5. Alexandre Pratt, Ibid.

[transparentgentlemenmarker]

Nous sommes en 1990 à Baltimore, Maryland. Un jour, l'enseignante de la maternelle appelle d'urgence Maman Debbie. "Michael ne peut pas s'asseoir, il n'est jamais silencieux, il ne peut pas se concentrer", explique le professeur. "Peut-être qu'il s'ennuie juste", répond Debbie. "Impossible. Démissionnez-vous, votre fils n'est tout simplement pas doué, il ne pourra jamais se concentrer sur quoi que ce soit", explique la femme sans appel.

Le garçon en question, que Michael, dont le nom de famille est Phelps, a 5 ans, il a grandi sans père dans une famille entièrement féminine, avec sa mère et ses deux sœurs, et jusqu'alors il n'a presque jamais mis les pieds dans une piscine. Lorsqu'il le fait pour la première fois, il est tellement terrifié de se mouiller le visage que l'instructeur est obligé de lui apprendre le dos. Michael a un talent inné mais discontinu. Ce n'est pas mieux à l'école. Tous ses professeurs répètent toujours les mêmes choses à Debbie: "Il ne peut se concentrer sur aucune tâche", "il n'est pas adapté à telle ou telle matière", "agace le camarade de classe". Debbie décide alors de le soumettre à une visite spécialisée. Le diagnostic est clair: TDAH ou DDAI, mieux connu sous le nom de trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité.

Mais Debbie, en plus d'être maman, est également enseignante et directrice. Et il se met dans la tête pour prouver que tout le monde a tort. "Je savais que si j'avais travaillé dur avec Michael, il aurait pu atteindre tous les objectifs qu'il s'était fixés." Elle travaille en étroite collaboration avec les professeurs de Michael et chaque fois que l'un d'eux dit "il ne peut pas faire ça", elle répond: "Eh bien, que pouvons-nous faire pour l'aider?" Face à ses difficultés mathématiques, trouver un tuteur et une méthode qui suscite l'intérêt de Michael, avec des problèmes de ce type: "Combien de temps vous faut-il pour nager 500 mètres si vous nagez à une vitesse de 3 mètres par seconde?".

Transformez les limites de votre enfant en opportunités. Chaque fois qu'il a une explosion de colère ou de frustration dans la piscine, elle lui donne un signal conventionnel en forme de C depuis les tribunes qui, dans leur langage privé, signifie "se remettre ensemble".

Michael s'améliore à l'école, alors que dans le réservoir, il est déjà un petit requin: à 11 ans, il est plus fort et plus rapide que tous ses pairs qui ont déjà nagé aux États-Unis. Debbie est ensuite convoquée pour la deuxième interview la plus importante de la vie de Michael. Cette fois, elle n'est pas une enseignante de maternelle mais son entraîneur, Bob Bowman. Nous sommes en mai 1996.

"Madame, maintenant je vais vous dire ce qui va se passer," commença-t-il. "En 2000, Michael participera aux essais olympiques. Je ne sais pas s'il gagnera l'appel, mais on en parlera sûrement. Et en 2004, il sera sans aucun doute un athlète qui gagnera des médailles olympiques. Et nous ne serons qu'au début."

Bob avait tort. En 2000, à Sydney, non seulement Michael se qualifierait au 200m papillon, mais il atteindrait la finale, terminant à la cinquième place, touchant le podium et une médaille. Il avait 15 ans. À partir de ce jour, pour les 16 prochaines années, Phelps remportera 83 médailles, dont 66 d'or, 28 olympiques, 33 championnats du monde, dans huit disciplines différentes, devenant, en 2008 à Pékin, l'athlète avec le plus d'or (huit) en une édition de l'histoire des Jeux et, en affichant, le nageur le plus titré de tous les temps, en plus de l'un des sportifs les plus forts de tous les sports ou de toutes les époques.

Ce champion incomparable et icône planétaire était un enfant ayant un déficit d'attention diagnostiqué, comme des dizaines de millions d'autres enfants comme lui dans le monde. Avec la seule chance d'avoir une femme et un professionnel à ses côtés qui ne l'ont jamais jugé ou justifié, mais l'ont poussé à faire ressortir son talent là où les autres ne voyaient que des troubles, de l'inattention et de l'hyperactivité. Elle aurait pu se résigner, comme son premier professeur de maternelle l'avait conseillé. Au lieu de cela, Debbie a décidé de faire quelque chose de bien plus long et de plus fatigant: croire en son fils.

Peut-être qu'aucun de ces millions d'enfants ne deviendra jamais Michael Phelps, mais derrière la stigmatisation d'un diagnostic et d'un jugement incontestable, il y a des gens avec des talents et des capacités extraordinaires dans n'importe quel domaine ou profession. Parfois, ce qui manque, c'est seulement quelqu'un qui veut les voir et les reconnaître. Tout comme maman Debbie.

[choses-dingen]

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » Une petite phrase prononcée par Jacques Chirac, président de la République française, en ouverture de son discours devant l'assemblée plénière du IVe Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. 22 ans après, nous sommes toujours au point mort. Il faudrait dire maintenant: notre maison brûle et nous la regardons brûler sans rien faire. Le « business as usual » continue. Encore une semaine de déni olympique, profitons ! Profitons !

Paris est magique ! Quand elle organise les Jeux olympiques en tout cas. Et la bonne nouvelle du lundi, c'est qu'il reste encore une semaine pour en profiter. Alors, profitons parce que jusqu'à présent, c'est un tableau (presque) parfait. Profitons, parce que la Belgiq… correction : parce que Remco gagne. Parce que cette semaine olympique promet son lot de belles histoires, de performances inspirantes et, qui sait, de fierté belge. Profitons parce que, pour reprendre l'expression d'une utilisatrice de X, les Jeux, « c'est les tapas du sport, version étoilées du Michelin ». Vous n'aurez pas meilleur apéro télévisuel avant longtemps. Alors, pendant une semaine encore, mettons de grosses oeillères pour ne voir que cette fable heureuse d'une humanité qui coopère, dans un environnement grandiose, de nations qui s'opposent pour mieux s'élever, de parfaits inconnus qui sympathisent sur base d'un « Et vous, vous avez vu quoi ? » La trêve olympique est un concept souvent mal interprété: il ne s'agit pas d'instaurer la paix dans le monde pendant deux semaines, c'est une sorte de laissez-passer permettant aux athlètes de rejoindre le site de compétition. Profitons, donc, parce que le vrai monde est toujours en feu. Assez littéralement, s'agissant de la Californie, où 163.000 hectares sont partis en fumée ces derniers jours. Et ce alors qu'une régionalisation de la guerre à Gaza semble imminente après les assassinats de dirigeants du Hamas et du Hezbollah, avec une série de signaux qui ont viré rouge vif ces derniers jours. L'Ukraine entre dans son trentième mois de guerre. Elon Musk est déchaîné pour cirer la rampe de lancement de Donald Trump. Le Royaume-Uni est secoué par des émeutes racistes. La polio menace les enfants gazaouis. Bref, profitons, parce que le retour à la réalité va cogner dur, alors autant faire durer la parenthèse enchantée. Mais ne regardons pas ces Jeux de trop près non plus, on risquerait de vite voir les traces du vrai monde, en embuscade. Après des plaintes pour cyberharcèlement, c'est une enquête pour des menaces de mort à l'encontre des organisateurs de la cérémonie d'ouverture qui a été ouverte. Et il est difficile de ne pas deviner la grosse patte du Kremlin sur le psychodrame qui entoure la boxe féminine pendant ces Jeux. La Russie, engagée depuis ces dernières années dans une campagne de dénigrement acharnée contre le Comité international olympique, n'a cessé d'instrumentaliser la Fédération internationale de boxe (IBA) et ses athlètes à cette fin. De sorte qu'un débat légitime - la place des femmes ayant une production naturelle anormalement élevée de testostérone dans le sport de haut niveau - est détourné en une campagne de haine, caricaturale, dont les premières victimes sont les deux boxeuses qui n'ont trompé personne. Bref, place aux vraies préoccupations du lundi : les Red Panthers, contre l'Espagne, ça va donner quoi ?

Edito dans Le Soir du 5-08-2024

[immunobiz]

🥇Victoire Or pour Emily Craig et Imogen Grant ! Nous sommes ravis de célébrer notre athlète d'élite Emily Elizabeth Craig et Imogen Grant de l'équipe GB pour leur victoire historique lors de la toute dernière épreuve olympique féminine de double sculls. Leur dévouement et leur persévérance les ont menés à une série ininterrompue de victoires ! 🌟 www.immunotec.com/sdion Joignez-vous à nous pour les féliciter ! 🙌💙

#championolympique #teamgb #athletedeélite #témoignageathlète #immunocalsport #championsolympiques #médailledor #olympiques #Olympiques2024 🥇Gold Victory for Emily Craig and Imogen Grant! We are thrilled to celebrate our elite athlete Emily Elizabeth Craig and Imogen Grant from Team GB for their historic win in the final Olympic women's double sculls event. Their dedication and perseverance have led them to an unbroken series of victories! 🌟

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🥇¡Victoria de Oro para Emily Craig e Imogen Grant!

Estamos encantados de celebrar a nuestra atleta de élite @emilyelizabethcraig e Imogen Grant del equipo GB por su victoria histórica en el último evento olímpico femenino de doble sculls. ¡Su dedicación y perseverancia les han llevado a una serie ininterrumpida de victorias! 🌟

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[actus-football]

Sha'Carri Richardson : un athlète à suivre aux JO de Paris

Le coup d’envoi du 100 mètres féminin sera donné et l’une des favorites, n’est autre que Sha’Carri Richardson. Elle tentera de remporter sa première médaille olympique.  

Credits : jenaragon94 de Wikimedia Commons / Attribution 2.0 Générique (CC BY 2.0)

[netalkolemedia]

Le combat entre Carini et Khelif : un débat explosif sur l'inclusion et l'équité dans le sport

Le récent affrontement entre l’Italienne Angela Carini et l’Algérienne Imane Khelif a révélé de profondes fissures dans les critères d’éligibilité des athlètes féminines, mettant en lumière des désaccords cruciaux entre l’Italie et l’Algérie. Jeudi, en huitième de finale de la catégorie des moins de 66 kg, Carini a abandonné après moins d’une minute de combat contre Khelif. L’Italienne,…

[yespat49]

Athlètes intersexes : le sport féminin est-il condamné ?

© Capture écran Eurosport « Ça fait extrêmement mal ! Ce n’est pas juste ! ». Agenouillée, en larmes, Angela Carini, jeune boxeuse italienne, pleure après son élimination au premier tour des Jeux Olympiques de Paris 2024. Quelques instants plus tôt, l’athlète entrait sur le ring, déterminée, face à Imane Khelif, boxeuse algérienne. Mais seulement 46 secondes après le début du combat, Carini…