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Des retraités manifestent dans plusieurs villes de Chine
Plusieurs centaines de retraités sont descendus dans les rues pour protester contre une réforme de l'assurance maladie, selon l'AFP
Plusieurs centaines de retraités sont descendus le 15 février dans des villes chinoises pour protester contre une réforme de l’assurance maladie, selon des témoignages recueillis par l’Agence France Presse, et des images vérifiées sur les réseaux sociaux. Les retraités ont plusieurs motifs d’exaspération, allant des restrictions sanitaires contre le Covid-19 à la réforme de l’assurance maladie. A…
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Tirer des enseignements du succès du Cambodge : Vers l'autosuffisance en riz en Afrique
29 mars 2024
Le Cambodge occupe actuellement la 10e place parmi les plus grands producteurs mondiaux de riz, tant pour la consommation intérieure que pour l'exportation, selon la Fédération du riz du Cambodge. Une grande partie de ce succès peut être attribuée au leadership visionnaire de l'ancien Premier ministre Samdech Hun Sen, dont les politiques stratégiques ont transformé le secteur du riz du pays. Alors que les nations africaines luttent pour relever le défi de parvenir à l'autosuffisance en riz et de réduire la dépendance aux importations, il existe des leçons précieuses à tirer du succès du Cambodge.
1. Investissement dans la distribution de semences de riz de qualité
L'une des clés du succès de la filière riz au Cambodge réside dans son investissement dans le développement et la distribution de semences de riz de qualité. En accordant une priorité à la recherche et au développement en agriculture, le Cambodge a pu développer des variétés de riz à haut rendement et résistantes aux maladies, adaptées à ses conditions locales. Cet investissement a non seulement entraîné une augmentation de la productivité et des rendements, mais il a également permis aux petits agriculteurs d'améliorer leurs moyens de subsistance.
Les pays africains peuvent s'inspirer de l'approche du Cambodge en investissant dans des initiatives similaires adaptées à leurs contextes agro-climatiques uniques. Par exemple, le Nigeria, avec ses zones écologiques diversifiées, pourrait investir dans l'amélioration des variétés de riz adaptées à différentes régions, du sud humide au nord aride. En assurant un accès généralisé à ces semences améliorées, les nations africaines peuvent catalyser la transformation agricole et progresser vers l'autosuffisance.
Étude de cas réelle - Sénégal : Le Sénégal constitue une étude de cas pertinente à cet égard. Le gouvernement sénégalais, reconnaissant l'importance des semences de qualité, a lancé le Programme national des semences pour promouvoir l'adoption de semences certifiées parmi les agriculteurs de riz. Grâce à des partenariats avec des institutions de recherche et des acteurs du secteur privé, le Sénégal a enregistré une augmentation significative des rendements de riz, contribuant à son objectif d'autosuffisance en riz.
2. Fixation d'objectifs ambitieux pour l’exportation
L'objectif ambitieux du Cambodge d'exporter 1 million de tonnes de riz d'ici 2025 témoigne des synergies de la filière grâce aux objectifs clairs et ambitieux. Cet objectif a non seulement propulsé le pays vers une plus grande autosuffisance, mais a également incité les acteurs de la chaîne de valeur à travailler ensemble vers une vision commune.
Les pays africains peuvent reproduire l'approche du Cambodge en fixant leurs propres objectifs ambitieux d'exportation et en mettant en œuvre des politiques de soutien pour les atteindre. Prenez l'exemple du Ghana, qui s'est fixé pour objectif de devenir un exportateur net de riz d'ici 2023. Grâce à des investissements ciblés dans les infrastructures, la technologie et la formation des agriculteurs, le Ghana vise non seulement à répondre à la demande intérieure, mais aussi à exploiter les marchés régionaux, contribuant à la croissance économique et au développement rural.
3. Renforcement des accords commerciaux
Le succès du Cambodge dans la conclusion d'accords commerciaux pour l'importation de riz cambodgien avec des partenaires clés tels que la Chine, l'Indonésie et l'Union européenne a été déterminant pour l'élargissement de l'accès au marché et la croissance des exportations. Ces accords ont offert au Cambodge des marchés stables et renforcé sa compétitivité sur la scène mondiale.
Les nations africaines peuvent tirer des leçons de l'expérience du Cambodge en priorisant les accords commerciaux régionaux et internationaux pour faciliter le mouvement du riz à travers les frontières. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) représente une opportunité significative pour le commerce intra-africain du riz, avec le potentiel de créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de personnes. En exploitant des plateformes telles que la ZLECAf et les accords bilatéraux, les pays africains peuvent ouvrir de nouveaux marchés, attirer des investissements et renforcer leurs secteurs rizicoles.
Conclusion
En conclusion, le parcours du Cambodge vers l'autosuffisance en riz et sa compétitivité à l'exportation offrent des enseignements précieux pour les pays africains désireux de transformer leurs propres secteurs agricoles. En investissant dans la distribution de semences de qualité, en fixant des objectifs ambitieux d'exportation et en renforçant les accords commerciaux, les nations africaines peuvent reproduire le succès du Cambodge et réaliser leur potentiel en tant que grandes puissances productrices de riz. À travers des expériences partagées, des partenariats stratégiques et des efforts concertés, l'Afrique peut tracer une voie vers la sécurité alimentaire, la prospérité économique et le développement durable pour les générations à venir. Prenons exemple sur le Cambodge et engageons-nous dans un voyage collectif vers un avenir plus radieux et plus prospère pour tous.
J'espère que vous avez apprécié la lecture de cet article et que vous en avez appris quelque chose de nouveau et d'utile. Si c’est le cas, partagez-le avec vos amis et collègues qui pourraient être intéressés par l’agriculture et l’agrobusiness.
M. Kosona Chriv
Conseiller Senior du Directeur Général, en charge du Marketing et des Ventes mondiales
Sahel Agri-Sol SAS
WhatsApp: +85569247974
Email: [email protected]
Site web: https://sahelagrisol.com
Facebook: https://www.facebook.com/sahelAgri-Sol
LinkedIn: https://www.linkedin.com/company/sahel-agri-sol
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Sahel Agri-Sol SAS est un producteur et exportateur leader de produits agricoles de qualité premium, basé au Mali. Notre gamme de produits de haute qualité est exportée à l'échelle mondiale et comprend :
Avec un engagement envers l'excellence et la durabilité, nous veillons à ce que nos produits répondent aux normes les plus élevées, offrant ainsi à nos clients satisfaction et fiabilité.
Photo : une rizière au Cambodge (crédit : Finn Thilsted / Worldfish
/ Flickr CC BY-NC-ND 2.0 DEED Attribution-NonCommercial-NoDerivs 2.0 Generic)
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UNE EGLISE EN MEILLEURE SANTE
Paul, pasteur, ancien et apôtre, avait ouvert une église à Corinthe. Il se souciait beaucoup des gens de cette assemblée et avait un message spécial pour eux : 'Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien' (1 Corinthiens 13:3).
Paul enseignait souvent des points doctrinaux, mais à ce moment-là, il parlait directement à 'sa famille' - le peuple qui s’assemblait localement. Il les exhortait à devenir des croyants plus sains, et il voulait les assurer qu’il les aimait au-delà de toute raison – tout comme ils devraient s’aimer les uns les autres. Le monde est plein de divisions et de rejets, alors les nouveaux croyants ont besoin de rencontrer des choses entièrement différentes dans l’Eglise.
Pour certains, il est plus facile d’aimer les habitants d’Afrique, d’Inde ou de Chine que d’aimer ceux qui se trouvent dans l’église locale. Les gens ont des problèmes et ils ne sont pas toujours fidèles, aimants, désireux de pardonner. Parfois, il est difficile de rester dans l’amour de Christ pour eux – mais c’est ce que Dieu nous appelle à faire. Et c’est ce dont Paul parle. Tu peux t’épuiser à évangéliser dans ta ville avec la passion et le zèle d’un missionnaire, mais si tu n’aimes pas ceux qui t’entourent, rien de tout cela n’est efficace.
Nous pouvons amener des gens à Christ, mais dans notre cœur nous devons avoir de l’amour les uns pour les autres. Je soupire après des chrétiens qui ont une passion évangélique brûlante pour atteindre les perdus, les pauvres et les nécessiteux, mais je soupire aussi de les voir remplis d’amour. Plus nous désirons sérieusement être le corps de Christ dont Paul parle ici, plus l’Eglise sera en bonne santé et, par là même, plus les nouveaux disciples seront sains.
La santé est contagieuse, tout comme l’est la maladie, alors efforçons-nous de répandre l’amour et la joie du Seigneur à ceux qui nous entourent.
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Les bienfaits du curcuma
Le curcuma (Curcuma longa), appelé aussi le safran des Indes, est une herbe tropicale originaire d’Asie du Sud-Est, aujourd’hui cultivée en Inde, en Chine et au Moyen-Orient. Tout comme son cousin, le gingembre, elle possède des tiges souterraines épaisses et charnues, les rhizomes, qui lui servent à stocker ses précieux éléments nutritifs aux nombreuses propriétés thérapeutiques. Le curcuma et ses bienfaits pour la santé sont connus dans les médecines traditionnelles ayurvédique et chinoise depuis des millénaires. Son rhizome à la belle coloration dorée est gorgé de curcuminoïdes, de petites molécules aux vertus thérapeutiques, dont le plus important est la curcumine. Son efficacité dans le traitement de nombreux troubles continue à être investiguée par des études cliniques. Elle pourrait aider notamment les patients souffrant du cancer, de l’arthrite, de diabète et de la maladie de Crohn (inflammation chronique du tube digestif). D’autres essais cliniques indiquent que cette merveilleuse molécule, à laquelle le curcuma doit sa belle couleur, pourrait contribuer à traiter la maladie d’Alzheimer. Selon une étude récente, prendre une dose suffisante de curcumine biodisponible deux fois par jour améliore la mémoire, la capacité de concentration et même l’humeur ! Bien que la façon précise dont elle agit sur le cerveau reste encore incertaine, car ses effets sont multiples et agissent en synérgie, nous savons aujourd’hui que la curcumine peut avoir un réel impact sur le moral et la santé du système nerveux. Bienfaits de la curcumine sur votre santé Elle atténue les états dépressifs, en augmentant les niveaux de la dopamine et de la sérotonine (les substances chimiques qui nous font nous sentir bien et régulent nos humeurs) ; La curcumine aide à mieux gérer l’anxiété, en baissant le niveau de cortisol, notre principale hormone de stress; Enfin, elle aide les neurones à rester en bonne santé et ralentit leur dégradation : en effet, elle peut augmenter les niveaux de BDNF, une protéine extrêmement importante pour le cerveau, qui assure le bon fonctionnement de ses cellules et encourage leur développement. Les bienfaits de curcuma ne s’arrêtent pas là, car cette épice dorée est aussi un véritable booster de beauté. Traditionnellement appliqué sur la peau sous forme de pâte, le curcuma frais a des bienfaits apaisants, cicatrisants et réparateurs, que l’on retrouve également dans son extrait. Il apporte des résultats en particulier dans le traitement de l’acné et des irritations, car son action anti-inflammatoire et antibactérienne aide à atténuer les boutons, les points noirs et l'excès de sébum. https://www.youtube.com/live/xVeWR9_xmWI?feature=share Le curcuma : un antioxydant surpuissant En tant qu'antioxydant très puissant, la curcumine est efficace pour lutter contre les radicaux libres responsables du vieillissement. Pour garder une peau saine et la protéger de l’apparition prématurée des rides, nous devons lutter contre ces molécules d’oxygène très réactives qui s’attaquent à l’ADN et aux membranes de nos cellules. Si les radicaux libres sont naturellement produits par notre organisme, par exemple pendant que nous respirons, leur quantité dans le monde d’aujourd’hui est bien trop élevée. La pollution de l’air et de l’eau, l’alimentation non-équilibrée, le tabac, l’alcool, les rayons U.V., nous exposent au quotidien à un excès de ces molécules nocives qui abîment, lentement mais sûrement, notre corps à l’échelle microscopique. Heureusement, il est possible de contrecarrer ce phénomène à l’aide d’antioxydants, capables de neutraliser les radicaux libres. En théorie, une alimentation équilibrée, riche en légumes et fruits frais, de bonnes graisses, vitamines et minéraux, associée à un mode de vie sain, devrait nous apporter suffisamment d’éléments pour s’en protéger, mais il est aujourd’hui très difficile de manger sain, car les aliments disponibles dans le commerce sont transformés où appauvris en éléments nutritifs, à cause de la façon dont ils sont produits et du temps qu’ils passent dans le transport. Pour cette raison, il est important de se complémenter quotidiennement en antioxydants de bonne qualité. La curcumine est un antioxydant très puissant Capable non seulement de bien neutraliser des radicaux libres elle-même, mais aussi de stimuler nos défenses naturelles. Elle peut élever le niveau de glutathione, considéré comme la molécule la plus protectrice du corps humain, nécessaire entre autres pour avoir de l'énergie, un joli teint et une clarté d’esprit et pour se protéger des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives. La curcumine peut agir en synergie avec d’autres antioxydants et anti-inflammatoires complémentaires, tels que le zinc, le sélénium ou l’EGCG (une étude clinique récente chez les patients atteint du cancer de la prostate a montré que la curcumine et l'ECGC associées ensemble découplent leurs effets anti-cancer). Attention tout de même : une simple ingestion du curcuma ne permet pas de profiter des bienfaits de la curcumine. En effet, cette molécule est très mal absorbée par l'intestin, car elle est rapidement transformée par le foie, puis éliminée. Pour passer efficacement la barrière intestinale et rester plus longtemps dans le circuit sanguin, elle doit être associée à une substance comme la pipérine (principal composé actif du poivre noir), qui augmente son absorbion de jusqu’à 2000% et ralentit sa décomposition par le foie. Cette association de pipérine et curcuma se retrouve notamment dans le complément Curcumin&Super antioxydants de Parantaga. Autres propriétés du curcuma N’oublions pas que le curcuma doit ses bienfaits thérapeutiques non seulements à la curcumine, mais aussi à plusieurs autres éléments stockés précieusement dans son petit rhizome orangé, dont : - D’autres curcuminoïdes aux propriétés anti-inflammatoires, dont le principaux sont la demethoxycurcumine et la bisdemethoxycurcumine - Des huiles essentielles riches en turmérone (antidépresseur, anti-inflammatoire et neuroprotecteur) - Des minéraux tels que le calcium, le magnésium, le potassium, le soufre et le phosphore - La vitamine A, B1, B2, B3, C, D et E. Tous ces composants actifs font du curcuma un superaliment, allié de la santé, de la beauté et du bien-être, à condition qu’il soit consommé régulièrement et en quantité suffisante. S’il n’existe pas de consensus sur la dose journalière optimale de curcuma, nous savons qu’une cure de quelques centaines de milligrammes par jour apporte de vrais effets thérapeutiques , sachant que l’Organisation Mondiale de la Santé conseille de ne pas dépasser 2,5 mg/kg du poids du corps. Comme dans le cas de la plupart des substances, le curcuma peut provoquer chez des effets secondaires chez des personnes particulièrement sensibles en particulier les nausées, les irritations de l'estomac, la diarrhée et des vertiges. Nous conseillons donc de rester attentifs à ces symptômes éventuels au début de la cure. Read the full article
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Un Chercheur rappelle... La rapidité avec laquelle des vaccins contre le Covid-19 ont été annoncés peut laisser perplexe et pousser certains au scepticisme, mais les recherches ‘’ne datent pas d’aujourd’hui’’, universitaires et chercheurs étant parvenus à séquencer le génome complet du coronavirus ‘’dès janvier 2020’’, ce qui constituait l’étape la plus longue et la plus difficile pour aboutir à un vaccin, explique un biologiste sénégalais. Ababacar Diouf estime que ‘’toutes les étapes de fabrication d’un bon vaccin ont été respectées’’ dans tous les cas. Il a donné l’exemple des vaccins des firmes Pfizer et Moderna, qui ont commencé à être administrés à des personnes vivant en Europe et aux Etats-Unis. ‘’C’est normal aujourd’hui que les gens se posent des questions et restent sceptiques en raison des délais qu’on peut trouver assez courts pour la mise au point des vaccins, mais il faut savoir que les coronavirus sont apparus depuis longtemps d’abord chez les animaux avant de muter chez l’homme pour la première fois en 2002, en Chine’’, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS. seringue A lire aussi 196 nouvelles contaminations et 11 décès Coronavirus rapportés lundiDes faux poumons infectés par des chercheurs pour mieux étudier le virus Covid-19Pays riches « doivent modifier leur alimentation pour préserver la planète » (Chercheurs) Cet ancien employé de l’institut Pasteur de Dakar pendant 10 ans, travaille depuis 2004 en tant que Senior Biologiste au National Institute of Health (NIH), une agence de recherche médicale faisant partie du ministère américain de la Santé et des Services sociaux le ’’plus grand institutde recherche biomédical au monde. Il a entamé une collaboration scientifique avec Moderna à partir de janvier 2020, pour trouver le vaccin contre le Covid-19. ‘’Aller plus vite’’ Selon le biologiste, aussi bien Moderna que Pfizer ont utilisé l’ARN messager pour ‘’aller plus vite’’, les ARN messagers étant des molécules chargées de transmettre l’information codée dans le génome, pour permettre la synthèse des protéines nécessaires au fonctionnement des cellules. maladie covid-19 (nouveau coronavirus) Institut Pasteur Les deux laboratoires ont ainsi décidé de se focaliser sur l’ARNm1273 à partir de janvier 2020, pour développer un vaccin contre le Covid-19, a indiqué M. Diouf, donnant des assurances concernant ‘’la fiabilité des vaccins’’ annoncés. Alors la technique traditionnelle de fabrication des vaccins consiste à injecter un virus inactivé (ou atténué) pour que le corps apprenne à s’en défendre, la technique de l’ARN messager consiste, elle, à envoyer un message à l’organisme sous la forme d’un morceau d’ADN, a-t-il expliqué. Le but est d’inciter l’organisme à fabriquer lui-même une fraction inactive du virus, puis des anticorps pour lutter contre le virus en question, selon le chercheur. ‘’Dans un vaccin traditionnel, le virus est injecté pour susciter une réponse immunitaire. Pour le vaccin à ARN messager, pas de virus, mais uniquement les informations le concernant pour susciter cette même réaction’’, a-t-il précisé. institut pasteur arrete son projet de tuer Une méthode qui en théorie rend ‘’l’administration du vaccin beaucoup plus sûr’’ et constitue un moyen d’‘’aller plus vite dans son élaboration’’, selon M. Diouf. ‘’La recherche est allée vite puisque les chercheurs, dans les universités comme au sein de NIH, avaient déjà planché sur le virus depuis 2009 et avaient déjà une idée de là où il fallait commencer’’, a-t-il dit. La première étape consistant à ‘’connaître le virus a été rapidement franchie parce que les chercheurs étaient sur le virus depuis 2009. Les coronavirus sont à peu près les mêmes, mais il reste des recherches à faire en raison de leur capacité de variation’’, a-t-il expliqué. Il se trouve que le virus était ‘’à peu près connu’’, ce qui explique l’aboutissement rapide des recherches pour un vaccin, d’autant qu’à ‘’l’annonce
de son apparition en Chine en décembre 2019, le séquençage du virus avait été déjà fait par les chercheurs’’. Cela constitue un ‘’facteur clé‘’ ayant ‘’accéléré le processus de mise en place du vaccin. La séquence détermine la constitution du virus’’, a indiqué M. Diouf. Selon lui, la recherche en vue d’un vaccin contre les coronavirus a duré au moins dix ans. ‘’Des effets indésirables’’ A contrario, dans le cas du paludisme par exemple, c’est seulement en 1996 que le séquençage a commencé alors que la maladie existe depuis plus d’un siècle, a relevé Ababacar Diouf qui a travaillépendant 15 ans dans la recherche sur le développement du vaccin contre cette maladie dans le laboratoire d’immunologie de NIH. Désormais, note-t-il, ‘’l’évolution technologique est telle que cette étape est plus rapide’’, et des tests ont été effectués sur des animaux, avec des résultats jugés probants, même avant l’apparition du nouveau coronavirus (Covid-19), même si ces tests n’ont pas été utilisés sur des humains. Mais avec la survenue de la pandémie de Covid-19, Moderna a utilisé les résultats de ces recherches pour les poursuivre avant de chercher 100 volontaires pour tester son efficacité chez les humains. Covid-19_Comment le vaccin de l'institut pasteur est devenu- kafunel.com - sciences-pasteur_ Après le séquençage et le dosage, le 27 juillet dernier, la troisième phase avait commencé avec des essais effectués sur 30.000 volontaires, dans le cas de Moderna, selon le biologiste. Ce qui constituait la dernière phase des essais vaccinaux pour évaluer son efficacité. A lire aussi DOSSIER COVID-19 : Toute la Vérité sur Covid-19 et les vaccins anti Covid-19Trente-Six nouveaux cas de Covid-19 à KaolackPourquoi la présence du virus du SIDA dans le vaccin ChAdOx1 nCoV-19 rend ce vaccin mortel (Professeur Jean-Bernard Fourtillan) Une moitié des volontaires a été injectée avec le vaccin, et l’autre moitié avec du placébo ou eau physiologique. Ces volontaires ont reçu deux doses en l’espace de vingt-huit jours puisqu’une seule ne permettait pas d’avoir les anticorps nécessaires. Ils ont été suivis pendant deux mois pour recenser les effets secondaires éventuels, a indiqué Ababacar Diouf. Les résultats publiés dans le ‘’New England Journal of Medicine’’, faisaient état d’un taux d’efficacité de de 94 %, a-t-il souligné. ‘’Il y a des effets indésirables comme dans le cas de la plupart des vaccins, mais ces effets ne sont pas assez graves pour empêcher l’utilisation du vaccin’’, assure le chercheur. Il fait valoir que le Covid-19 ‘’a touché tous les pays du monde, avec des millions de morts, ébranlant l’économie’’ mondiale, en comparaison des deux premiers coronavirus apparus en 2002 en Chine (SARSCOV) et en 2012 dans des pays d’Afrique et du Moyen-Orient (MERS-COV), des variantes circonscrites à quelques pays. Chercheur rappelle les procédures à l’origine des vaccins contre la Covid-19 ‘’C’était plus qu’une urgence mondiale de trouver un vaccin pour la Covid-19, mais en respectant toutes les normes édictées’’, a insisté le biologiste co-auteur de plusieurs articles scientifiques sur la recherche en immunologie. Il rappelle que la Covid-19 ‘’a retenu l’attention’’ des gouvernements, des décideurs, des chercheurs, des firmes pharmaceutiques et des investisseurs, tous engagés à trouver un vaccin, l’alternative qui s’imposait en l’absence d’un médicament pouvant venir à bout de la maladie. A ce jour, plus de 90 millions de cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde, avec plus de 2 millions de décès.
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Un Chercheur rappelle... La rapidité avec laquelle des vaccins contre le Covid-19 ont été annoncés peut laisser perplexe et pousser certains au scepticisme, mais les recherches ‘’ne datent pas d’aujourd’hui’’, universitaires et chercheurs étant parvenus à séquencer le génome complet du coronavirus ‘’dès janvier 2020’’, ce qui constituait l’étape la plus longue et la plus difficile pour aboutir à un vaccin, explique un biologiste sénégalais. Ababacar Diouf estime que ‘’toutes les étapes de fabrication d’un bon vaccin ont été respectées’’ dans tous les cas. Il a donné l’exemple des vaccins des firmes Pfizer et Moderna, qui ont commencé à être administrés à des personnes vivant en Europe et aux Etats-Unis. ‘’C’est normal aujourd’hui que les gens se posent des questions et restent sceptiques en raison des délais qu’on peut trouver assez courts pour la mise au point des vaccins, mais il faut savoir que les coronavirus sont apparus depuis longtemps d’abord chez les animaux avant de muter chez l’homme pour la première fois en 2002, en Chine’’, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS. seringue A lire aussi 196 nouvelles contaminations et 11 décès Coronavirus rapportés lundiDes faux poumons infectés par des chercheurs pour mieux étudier le virus Covid-19Pays riches « doivent modifier leur alimentation pour préserver la planète » (Chercheurs) Cet ancien employé de l’institut Pasteur de Dakar pendant 10 ans, travaille depuis 2004 en tant que Senior Biologiste au National Institute of Health (NIH), une agence de recherche médicale faisant partie du ministère américain de la Santé et des Services sociaux le ’’plus grand institutde recherche biomédical au monde. Il a entamé une collaboration scientifique avec Moderna à partir de janvier 2020, pour trouver le vaccin contre le Covid-19. ‘’Aller plus vite’’ Selon le biologiste, aussi bien Moderna que Pfizer ont utilisé l’ARN messager pour ‘’aller plus vite’’, les ARN messagers étant des molécules chargées de transmettre l’information codée dans le génome, pour permettre la synthèse des protéines nécessaires au fonctionnement des cellules. maladie covid-19 (nouveau coronavirus) Institut Pasteur Les deux laboratoires ont ainsi décidé de se focaliser sur l’ARNm1273 à partir de janvier 2020, pour développer un vaccin contre le Covid-19, a indiqué M. Diouf, donnant des assurances concernant ‘’la fiabilité des vaccins’’ annoncés. Alors la technique traditionnelle de fabrication des vaccins consiste à injecter un virus inactivé (ou atténué) pour que le corps apprenne à s’en défendre, la technique de l’ARN messager consiste, elle, à envoyer un message à l’organisme sous la forme d’un morceau d’ADN, a-t-il expliqué. Le but est d’inciter l’organisme à fabriquer lui-même une fraction inactive du virus, puis des anticorps pour lutter contre le virus en question, selon le chercheur. ‘’Dans un vaccin traditionnel, le virus est injecté pour susciter une réponse immunitaire. Pour le vaccin à ARN messager, pas de virus, mais uniquement les informations le concernant pour susciter cette même réaction’’, a-t-il précisé. institut pasteur arrete son projet de tuer Une méthode qui en théorie rend ‘’l’administration du vaccin beaucoup plus sûr’’ et constitue un moyen d’‘’aller plus vite dans son élaboration’’, selon M. Diouf. ‘’La recherche est allée vite puisque les chercheurs, dans les universités comme au sein de NIH, avaient déjà planché sur le virus depuis 2009 et avaient déjà une idée de là où il fallait commencer’’, a-t-il dit. La première étape consistant à ‘’connaître le virus a été rapidement franchie parce que les chercheurs étaient sur le virus depuis 2009. Les coronavirus sont à peu près les mêmes, mais il reste des recherches à faire en raison de leur capacité de variation’’, a-t-il expliqué. Il se trouve que le virus était ‘’à peu près connu’’, ce qui explique l’aboutissement rapide des recherches pour un vaccin, d’autant qu’à ‘’l’annonce
de son apparition en Chine en décembre 2019, le séquençage du virus avait été déjà fait par les chercheurs’’. Cela constitue un ‘’facteur clé‘’ ayant ‘’accéléré le processus de mise en place du vaccin. La séquence détermine la constitution du virus’’, a indiqué M. Diouf. Selon lui, la recherche en vue d’un vaccin contre les coronavirus a duré au moins dix ans. ‘’Des effets indésirables’’ A contrario, dans le cas du paludisme par exemple, c’est seulement en 1996 que le séquençage a commencé alors que la maladie existe depuis plus d’un siècle, a relevé Ababacar Diouf qui a travaillépendant 15 ans dans la recherche sur le développement du vaccin contre cette maladie dans le laboratoire d’immunologie de NIH. Désormais, note-t-il, ‘’l’évolution technologique est telle que cette étape est plus rapide’’, et des tests ont été effectués sur des animaux, avec des résultats jugés probants, même avant l’apparition du nouveau coronavirus (Covid-19), même si ces tests n’ont pas été utilisés sur des humains. Mais avec la survenue de la pandémie de Covid-19, Moderna a utilisé les résultats de ces recherches pour les poursuivre avant de chercher 100 volontaires pour tester son efficacité chez les humains. Covid-19_Comment le vaccin de l'institut pasteur est devenu- kafunel.com - sciences-pasteur_ Après le séquençage et le dosage, le 27 juillet dernier, la troisième phase avait commencé avec des essais effectués sur 30.000 volontaires, dans le cas de Moderna, selon le biologiste. Ce qui constituait la dernière phase des essais vaccinaux pour évaluer son efficacité. A lire aussi DOSSIER COVID-19 : Toute la Vérité sur Covid-19 et les vaccins anti Covid-19Trente-Six nouveaux cas de Covid-19 à KaolackPourquoi la présence du virus du SIDA dans le vaccin ChAdOx1 nCoV-19 rend ce vaccin mortel (Professeur Jean-Bernard Fourtillan) Une moitié des volontaires a été injectée avec le vaccin, et l’autre moitié avec du placébo ou eau physiologique. Ces volontaires ont reçu deux doses en l’espace de vingt-huit jours puisqu’une seule ne permettait pas d’avoir les anticorps nécessaires. Ils ont été suivis pendant deux mois pour recenser les effets secondaires éventuels, a indiqué Ababacar Diouf. Les résultats publiés dans le ‘’New England Journal of Medicine’’, faisaient état d’un taux d’efficacité de de 94 %, a-t-il souligné. ‘’Il y a des effets indésirables comme dans le cas de la plupart des vaccins, mais ces effets ne sont pas assez graves pour empêcher l’utilisation du vaccin’’, assure le chercheur. Il fait valoir que le Covid-19 ‘’a touché tous les pays du monde, avec des millions de morts, ébranlant l’économie’’ mondiale, en comparaison des deux premiers coronavirus apparus en 2002 en Chine (SARSCOV) et en 2012 dans des pays d’Afrique et du Moyen-Orient (MERS-COV), des variantes circonscrites à quelques pays. Chercheur rappelle les procédures à l’origine des vaccins contre la Covid-19 ‘’C’était plus qu’une urgence mondiale de trouver un vaccin pour la Covid-19, mais en respectant toutes les normes édictées’’, a insisté le biologiste co-auteur de plusieurs articles scientifiques sur la recherche en immunologie. Il rappelle que la Covid-19 ‘’a retenu l’attention’’ des gouvernements, des décideurs, des chercheurs, des firmes pharmaceutiques et des investisseurs, tous engagés à trouver un vaccin, l’alternative qui s’imposait en l’absence d’un médicament pouvant venir à bout de la maladie. A ce jour, plus de 90 millions de cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde, avec plus de 2 millions de décès.
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Un Chercheur rappelle... La rapidité avec laquelle des vaccins contre le Covid-19 ont été annoncés peut laisser perplexe et pousser certains au scepticisme, mais les recherches ‘’ne datent pas d’aujourd’hui’’, universitaires et chercheurs étant parvenus à séquencer le génome complet du coronavirus ‘’dès janvier 2020’’, ce qui constituait l’étape la plus longue et la plus difficile pour aboutir à un vaccin, explique un biologiste sénégalais. Ababacar Diouf estime que ‘’toutes les étapes de fabrication d’un bon vaccin ont été respectées’’ dans tous les cas. Il a donné l’exemple des vaccins des firmes Pfizer et Moderna, qui ont commencé à être administrés à des personnes vivant en Europe et aux Etats-Unis. ‘’C’est normal aujourd’hui que les gens se posent des questions et restent sceptiques en raison des délais qu’on peut trouver assez courts pour la mise au point des vaccins, mais il faut savoir que les coronavirus sont apparus depuis longtemps d’abord chez les animaux avant de muter chez l’homme pour la première fois en 2002, en Chine’’, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS. seringue A lire aussi 196 nouvelles contaminations et 11 décès Coronavirus rapportés lundiDes faux poumons infectés par des chercheurs pour mieux étudier le virus Covid-19Pays riches « doivent modifier leur alimentation pour préserver la planète » (Chercheurs) Cet ancien employé de l’institut Pasteur de Dakar pendant 10 ans, travaille depuis 2004 en tant que Senior Biologiste au National Institute of Health (NIH), une agence de recherche médicale faisant partie du ministère américain de la Santé et des Services sociaux le ’’plus grand institutde recherche biomédical au monde. Il a entamé une collaboration scientifique avec Moderna à partir de janvier 2020, pour trouver le vaccin contre le Covid-19. ‘’Aller plus vite’’ Selon le biologiste, aussi bien Moderna que Pfizer ont utilisé l’ARN messager pour ‘’aller plus vite’’, les ARN messagers étant des molécules chargées de transmettre l’information codée dans le génome, pour permettre la synthèse des protéines nécessaires au fonctionnement des cellules. maladie covid-19 (nouveau coronavirus) Institut Pasteur Les deux laboratoires ont ainsi décidé de se focaliser sur l’ARNm1273 à partir de janvier 2020, pour développer un vaccin contre le Covid-19, a indiqué M. Diouf, donnant des assurances concernant ‘’la fiabilité des vaccins’’ annoncés. Alors la technique traditionnelle de fabrication des vaccins consiste à injecter un virus inactivé (ou atténué) pour que le corps apprenne à s’en défendre, la technique de l’ARN messager consiste, elle, à envoyer un message à l’organisme sous la forme d’un morceau d’ADN, a-t-il expliqué. Le but est d’inciter l’organisme à fabriquer lui-même une fraction inactive du virus, puis des anticorps pour lutter contre le virus en question, selon le chercheur. ‘’Dans un vaccin traditionnel, le virus est injecté pour susciter une réponse immunitaire. Pour le vaccin à ARN messager, pas de virus, mais uniquement les informations le concernant pour susciter cette même réaction’’, a-t-il précisé. institut pasteur arrete son projet de tuer Une méthode qui en théorie rend ‘’l’administration du vaccin beaucoup plus sûr’’ et constitue un moyen d’‘’aller plus vite dans son élaboration’’, selon M. Diouf. ‘’La recherche est allée vite puisque les chercheurs, dans les universités comme au sein de NIH, avaient déjà planché sur le virus depuis 2009 et avaient déjà une idée de là où il fallait commencer’’, a-t-il dit. La première étape consistant à ‘’connaître le virus a été rapidement franchie parce que les chercheurs étaient sur le virus depuis 2009. Les coronavirus sont à peu près les mêmes, mais il reste des recherches à faire en raison de leur capacité de variation’’, a-t-il expliqué. Il se trouve que le virus était ‘’à peu près connu’’, ce qui explique l’aboutissement rapide des recherches pour un vaccin, d’autant qu’à ‘’l’annonce
de son apparition en Chine en décembre 2019, le séquençage du virus avait été déjà fait par les chercheurs’’. Cela constitue un ‘’facteur clé‘’ ayant ‘’accéléré le processus de mise en place du vaccin. La séquence détermine la constitution du virus’’, a indiqué M. Diouf. Selon lui, la recherche en vue d’un vaccin contre les coronavirus a duré au moins dix ans. ‘’Des effets indésirables’’ A contrario, dans le cas du paludisme par exemple, c’est seulement en 1996 que le séquençage a commencé alors que la maladie existe depuis plus d’un siècle, a relevé Ababacar Diouf qui a travaillépendant 15 ans dans la recherche sur le développement du vaccin contre cette maladie dans le laboratoire d’immunologie de NIH. Désormais, note-t-il, ‘’l’évolution technologique est telle que cette étape est plus rapide’’, et des tests ont été effectués sur des animaux, avec des résultats jugés probants, même avant l’apparition du nouveau coronavirus (Covid-19), même si ces tests n’ont pas été utilisés sur des humains. Mais avec la survenue de la pandémie de Covid-19, Moderna a utilisé les résultats de ces recherches pour les poursuivre avant de chercher 100 volontaires pour tester son efficacité chez les humains. Covid-19_Comment le vaccin de l'institut pasteur est devenu- kafunel.com - sciences-pasteur_ Après le séquençage et le dosage, le 27 juillet dernier, la troisième phase avait commencé avec des essais effectués sur 30.000 volontaires, dans le cas de Moderna, selon le biologiste. Ce qui constituait la dernière phase des essais vaccinaux pour évaluer son efficacité. A lire aussi DOSSIER COVID-19 : Toute la Vérité sur Covid-19 et les vaccins anti Covid-19Trente-Six nouveaux cas de Covid-19 à KaolackPourquoi la présence du virus du SIDA dans le vaccin ChAdOx1 nCoV-19 rend ce vaccin mortel (Professeur Jean-Bernard Fourtillan) Une moitié des volontaires a été injectée avec le vaccin, et l’autre moitié avec du placébo ou eau physiologique. Ces volontaires ont reçu deux doses en l’espace de vingt-huit jours puisqu’une seule ne permettait pas d’avoir les anticorps nécessaires. Ils ont été suivis pendant deux mois pour recenser les effets secondaires éventuels, a indiqué Ababacar Diouf. Les résultats publiés dans le ‘’New England Journal of Medicine’’, faisaient état d’un taux d’efficacité de de 94 %, a-t-il souligné. ‘’Il y a des effets indésirables comme dans le cas de la plupart des vaccins, mais ces effets ne sont pas assez graves pour empêcher l’utilisation du vaccin’’, assure le chercheur. Il fait valoir que le Covid-19 ‘’a touché tous les pays du monde, avec des millions de morts, ébranlant l’économie’’ mondiale, en comparaison des deux premiers coronavirus apparus en 2002 en Chine (SARSCOV) et en 2012 dans des pays d’Afrique et du Moyen-Orient (MERS-COV), des variantes circonscrites à quelques pays. Chercheur rappelle les procédures à l’origine des vaccins contre la Covid-19 ‘’C’était plus qu’une urgence mondiale de trouver un vaccin pour la Covid-19, mais en respectant toutes les normes édictées’’, a insisté le biologiste co-auteur de plusieurs articles scientifiques sur la recherche en immunologie. Il rappelle que la Covid-19 ‘’a retenu l’attention’’ des gouvernements, des décideurs, des chercheurs, des firmes pharmaceutiques et des investisseurs, tous engagés à trouver un vaccin, l’alternative qui s’imposait en l’absence d’un médicament pouvant venir à bout de la maladie. A ce jour, plus de 90 millions de cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde, avec plus de 2 millions de décès.
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La grande démission
S'il est un talent qu'il faut reconnaître aux américains, c'est celui de créer des mots nouveaux ou de donner à d'anciens vocables des définitions nouvelles (mais, à la différence de celles des jocrisses de Saint Germain des Prés, les leurs ont un sens !). Ces dernières semaines, un de ces mots a fait une apparition remarquée : ''The big quit'', expression qui recouvre des notions de grand départ, d'abandon, de fin sans renouveau, de renoncement, avec un arrière-goût de capitulation et de résignation. Le mot n'est pas encore en France (l il faut un certain temps pour que nous nous alignions sur leurs mauvaises habitudes !), mais cela ne saurait tarder.
Mais si le mot est inconnu, les symptômes sont déjà partout, et c'est le sujet réel de bien des ''billets'' de ce Blog : cette ''grande démission'' est un mélange de ''j'm'en foutisme'', ''d'à-quoi-bon-isme'', et de désintérêt pour tout ce qui n'est pas ''moi, tout de suite''. Exemples ? On ne veut plus travailler mais on part en vacances (notre endettement ? On voit ce que l'Etat fait du sien... On va faire pareil !), on refuse toute contrainte (horaires, temps de travail, transport, ''pénibilité''...), on évite toute responsabilité, tout ''devoir'' (mais on accepte tous les ''droits'’ -qui ne peuvent pourtant exister sans eux), on change de boulot comme de chemise : à quoi bon se ''crever la paillasse'', l'Etat va assurer nos besoins essentiels ! J'exagère à peine : le tableau que font tous les médias (ils disent tous les mêmes choses, toutes absurdes, toutes mensongères, toutes partisanes et engagées du mauvais côté du combat pour le Bien de l'Humanité), est dans le courant d'air des idées à chasser...
L'impression constante qui ressort de la lecture ou de l'écoute des médias est consternante : les problèmes décrits ne sont pas les bons et la plupart sont présentés comme ''sans solution autre que catastrophique'', et les vrais sujets sont interdits, les solutions retenues sont les pires qui soient, les plus in-opérationnelles et les plus ''à éviter''. Le plus bel exemple concerne tout ce qui est lié à la pollution et au changement climatique... où pas une seule des analyses proposées ne présente le plus petit intérêt. On en pleurerait : c'est encore pire ici qu'ailleurs, car la France brille par sa nullité prétentieuse, en faisant croire au monde qu'elle se sent ''responsable'' alors qu'elle est rigoureusement invisible dans le grand cirque planétaire, et qu'elle se sent ''jouant un rôle'' alors qu'elle n'est même pas perceptible devant les rois de la pollution de la planète que sont les Etats-Unis, la Chine et l'Inde (NDLR : même la disparition totale de la France n'aurait aucun impact ou si peu, et toutes les punitions qu'on nous impose ne servent donc à rien. Je dis bien ''à rien'' : nous ''produisons'' moins de 0,9 % de la pollution de la Terre !)
Cette espèce de maladie touche en fait tous les étages de la société : tout comme il devient de plus en plus difficile d'embaucher des gens à la fois compétents, sérieux, travailleurs et motivés (hôtellerie, restauration, services, enseignement, hôpitaux ou police, entre autres), on retrouve cet inadéquation entre l'homme et le poste à tenir jusque dans les niveaux les plus élevés de la société, où parade une incroyable brochette de malfaisants : Boris Johnson et Mario Draghi, qui abandonnent, Justin Trudeau qui est un clown ridicule, Olaf Scholtz un figurant terne, Jo Biden un vieillard malfaisant, Erdogan un dingo vicieux. Quant à Emmanuel Macron --nous en parlions il y a peu-- il est aux abonnés absents. La plupart des autres (si on met ''au coin'' les ennemis publics obligatoires que sont Poutine et les dirigeants ''populistes'' des pays du ''Pacte de Visegrad'', tout juste bons à être détestés par les ayatollahs de la pensée clonée) ne valent guère mieux, qu'ils soient des satrapes soi-disant théocrates du monde arabe (sauf Mohamed VI, souverain digne de son titre) ou les roitelets de l'Afrique, toujours corrompus, souvent auto-proclamés, parfois malfaisants, mais indécrottablement nuls...
En Europe, cette pathologie --car c'en est une-- se manifeste par un masochisme pervers (comme il l'est souvent !) qui tend à avoir honte d’être ce qu’on est. C'est un ''refus d'être et d'avoir été'' qui va jusqu'à ressentir une culpabilité sans cause, une forme de haine-de-soi que rien ne justifie, que rien ne peut objectivement soutenir, expliquer, ou valider... si ce n'est des accusations sans fondements émises par des ''ceux'' qui se sont laissé persuader qu'ils avaient des raisons de se plaindre... le plus souvent à l'envers de tout bon sens et de toute vérité historique.
Le ''blanc'', incarnation et symbole de cette civilisation occidentale qui a tant apporté aux autres civilisations existantes ou qui ont existé jusque là, est l'ennemi public n°1, ce qui est insensé. Pourtant, ''Notre ennemi, c'est notre maître'', avait prévenu la Fontaine (in- Le vieillard et l'âne). L'image du ''toubab'' était porteuse de tant de manques qui frappaient les sociétés traditionnelles qu'un peu de jalousie, d'envie, de compétition était inévitable. Jusque là, rien de trop anormal, en somme.
Mais là où tout se dérègle et ''part en quenouille'', c'est lorsque la victime de ce sentiment trouble (qui n’est pas très beau, même si on peut l'excuser sinon le comprendre) accepte d'être rejetée, honnie, critiquée, et accusée de tous les péchés, de tous les vices, de tous les stupres... et accepte de devoir battre sa coulpe sans fin... pour demander pardon ''in aeternam'' de crimes qui n'ont pas été commis... ou par d'autres, il y a des siècles, dans un univers où telle pratique aujourd'hui incriminée faisait partie intégrante des mœurs de ce temps-là, et où ceux qui formulent ce reproche totalement anachronique en ont commis, alors et depuis, de bien pires... mais ceux-là doivent être oubliés : interdits de mémoire !
Un dernier point mérite qu'on s'y arrête une seconde : ce ''Big Quit'' vise en réalité la totalité de la civilisation occidentale, actuellement la seule et unique qui ''fonctionne'' sur Terre. Le seul ennui est que les promoteurs de ces affreuses idées, toutes mortelles à très court terme et sans ''plan ''B'' pour se rattraper dans cette chute sans fin, n'ont rien, absolument rien à proposer comme solutions alternatives : la seule issue à terme (court) des théories qui ont actuellement le vent en poupe, c'est un nettoyage par le vide, une planète qui ressemblera très vite (c'est déjà fait dans bien des quartiers de nos grandes villes !) à un paysage et des mœurs semblant extraites de ''Mad Max''... dont nous reparlerons bientôt.
A toutes fins utiles, et comme nous le faisons souvent, il n'est sans doute pas inutile de rappeler le sens et l'étymologie du mot ''théorie'' : une théorie (du grec θεωρία - theôría = contemplation, observation, spéculation) est un ensemble cohérent de notions, d'idées ou d'explications sur un sujet précis, pouvant inclure des lois et des hypothèses, induites par l'accumulation de faits provenant de l'observation, de l'expérimentation ou de déductions. Nos progressistes, woke, cancel culture, ''nupes'', déconstructeurs, écolo-fémino-racialistes et ''néo-n'importe quoi-istes'' etc... qui sont à des années-lumière de toute cohérence, n'ont même pas l'idée que leur ''rien'' ne pourra jamais remplacer notre ''quelque chose''... Et dire que certains --j'en connais-- les écoutent et leurs trouvent même des excuses !
H-Cl.
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Textiles sacrés : se relier à l’invisible
Quelques photos légendées d’une exposition textile intitulée Mondes Sensibles, découverte au musée Bargouin à Clermont-Ferrand. La magie et le rituel/sacré ne sont jamais loin. 😉
Capuche d’enfant, peuple Shin, province Khyber Pakhtunkhwa.
Les costumes traditionnels du peuple Shin, des bergers nomades vivant dans la région de l’Indus Kohistan, sont décorés de plombs, porte-clés, chaînettes, fermetures éclairs, cadenas et boutons en laiton. Les capuches dont les femmes revêtent leurs bébés sont ornées de façon similaire, dans un but de protection.
Détail d’un plastron pour enfant, Turkménistan.
Les décorations en perles, en broderie, les coquillages et les sequins servent à éloigner les mauvais esprits et à protéger des maladies.
Couverture pour bébé, peuple Tai Nuea, Laos.
Au Laos, les textiles ont toujours une signification spirituelle, car ils sont étroitement liés à leurs croyances où se mêlent tradition bouddhiste, mythes et rituels animistes plus anciens. L’un des symboles les plus importants est le motif en spirale, représentation du « Naga », divinité serpentine qu’ils considèrent comme leur ancêtre. Le symbole du losange est un récent puissant que l’on retrouve tout aussi fréquemment. Ces motifs sont très appréciés sur les tissus liés aux enfants car dotés du pouvoir d’appeler les esprits et de protéger le porteur des forces du mal.
Détail d’un porte-bébé du peuple Shipibo, Pérou.
Confectionné à partir de bandes d’écorces ou de coton tissés par la mère, et des pendeloques en os, gravées chacune d’un motif unique à caractère protecteur, réalisées par le père.
Détail d’un Chyrpy (manteau richement brodé) de la tribu Tekke, Turkménistan.
Les broderies consistent en des rangées de tulipes stylisées, symbole de fertilité et d’abondance.
Bannière cérémonielle, Kain roto, peuple Toraja, Indonésie.
Considérées comme sacrées par les populations locales, les bannières roto sont dressées sur de hauts poteaux en bambou lors des funérailles d’un personnage de haut rang. Les motifs, assimilés aux étoiles et au soleil dans l’univers, ont une portée symbolique d’une grande complexité, difficile à appréhender.
Tunique de femme chamane, peuple Yi, Chine.
Les pratiques spirituelles du peuple Yi résultent d’un mélange d’influences religieuses diverses. Lors des rituels, la chamane (bimo) revêt une robe chasuble en coton teint à l’indigo, ornée de motifs géométriques formés d’applications de tissus, de broderies ou obtenus par la technique du batik.
Blouse de femme, Albong Sanlah, peuple Bilaan, Philippines.
Les blouses réalisées et portées par les femmes Bilaan sont riches de connotations religieuses. Ces textiles sont souvent utilisés dans des rituels d’invocation de divinités, pour assurer la protection du créateur, du porteur et de la communauté à travers des motifs en perles de nacre.
Tissu de cérémonie, Sarita, peuple Toraja.
Chez les Toraja, la protection textile est intimement liée aux mythes et aux cérémonies. Parmi eux, la sarita, une bannière cérémonielle suspendue aux pignons de la maison ancestrale d’un clan, dont les spirales, losanges et cercles concentriques sont des symboles forts évoquant fertilité, noblesse et convivialité. Elle accompagne aussi de nombreux rituels essentiels à la vie de la communauté, réparties en deux catégories : les rituels de l’Ouest et ceux de l’Est. L’ouest ou Royaume du soleil couchant est associé aux rites funéraires. A l’Est ou Royaume du soleil levant, les rites célèbrent la vie et la fertilité.
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La médecine moderne contre les plantes
Au nom du progrès, de l’innovation, de la science, et du profit, les machines et autres nouvelles technologies s’infiltrent dans nos vies à une vitesse folle. Elles modifient nos environnements et nos habitudes, faisant découler de nouveaux modes de pensées et perception du monde.
Ces nouvelles technologies nous sont devenues vitales, à l’image de l’oxygène que l’arbre nous offre pour respirer, elles sont devenues un prolongement de nos êtres. Les conséquences sont dramatiques, car il est devenu quasiment impossible pour nous, occidentaux, d’imaginer une vie sans elles. Dans cette nouvelle organisation du monde, il n’est pas toléré de penser à d’autres modes de vie, s’émancipant des machines et de leur monde. Directement réduit à la case primitiviste, l’idée d’aller de l’avant (et non en arrière) en réfléchissant à d’autres manières de faire, en autonomie, loin de la vie administrée des villes et des machines, parait inconcevable.
Sensés nous offrir une plus grande liberté, une meilleure santé, la vie plus simple en somme, ces modes de pensée et façon de faire, découlant de la révolution industrielle, nous ôtent, lentement mais surement, notre indépendance et notre capacité à savoir faire, et à faire ensemble.
Nous avons oublié comment nous nourrir, comment trouver de la nourriture, la cultiver. Les industries, les machines et d’autres personnes le font pour nous. Comment vivre en dehors des villes polluées et dégoulinantes de malbouffes et produits industriels. Comment trouver un endroit où vivre, comment l’habiter. Comment nous reproduire, comment accoucher, comment gérer nos menstruations, comment connaître notre fertilité. Et de ce fait, du fait d’avoir oublié comment vivre, nous avons oublié, entre autres, comment nous soigner.
La croyance infaillible en la science et le progrès a cette capacité folle à nous rendre amnésique. Amnésique de notre autonomie, de notre indépendance, de nos savoirs faire. Elle a cette capacité à nous mettre des œillères, faisant de nous des êtres ethnocentré.es, incapables de concevoir les savoirs faire autrement que par la technologie, incapables de voir et reconnaître d’anciennes et nouvelles manières de faire, de voir et comprendre l’ailleurs. Le monde occidental et ses créations technologiques sont tournés vers eux-mêmes, tout ce qui n’y correspond pas n’est que préhistoire, pays sous-développé et hérésie.
Aujourd’hui, en France, et dans la plupart des pays occidentaux, se soigner rime avec médicaments, avec médecine moderne, avec hôpital, avec pharmacie. Notre rapport même au temps et à la maladie a totalement changé avec l’arrivée du capitalisme industriel. Devenu.es nous-mêmes à la fois la main d’œuvre et le produit, dans un monde fondé sur la rentabilité, prendre le temps de bien se soigner et de respecter son corps n’est plus d’actualité. Obligé.es d’être rapidement remis.es sur pieds, tout est misé sur la rapidité et l’efficacité. On ne cherche pas à savoir ou comprendre les causes des maladies, on s’attarde seulement sur ses conséquences, qui perturbent le fonctionnement global de la machine. Peu importe la qualité du traitement et les conséquences sur le corps, ainsi que la guérison en profondeur de la maladie, ce qui prime, c’est un rapide retour au travail, être de nouveau rentable. Se soigner rime donc aussi avec déléguer, avec experts, transactions, commerce, argent, assurance. Se soigner n’est pas réservé à tout le monde, cela dépend des privilèges, des revenus, de la classe sociale. C’est un savoir qui appartient seulement aux experts. Se soigner seul ou au sein d’une communauté ? Impensable, il faut un médecin, une pharmacie, des médicaments de synthèse, des industries, des laboratoires…
C’est vital, on nous dit. D’ailleurs la fameuse carte nous permettant d’avoir accès à ces produits magiques et ces services porte bien ce nom. Les médicaments sont vitaux, se soigner de cette manière est VITALE.
Les premiers médicaments de synthèse ont vu le jour courant XXe pour se généraliser au XXIe siècle, ce qui est très récent. Comment se fait-il que l’homo sapiens ait survécu sans médicament de synthèse et sans les industries pour les produire ? Cela voudrait dire que nous n’avons fait que survivre pendant si longtemps, et que les médicaments de synthèse nous offrent enfin le salut que nous attendions tous et toutes ?
C’est là-dessus (entre autres) que nous sommes devenu.es complètement amnésiques. Aujourd’hui en occident, se soigner autrement qu’avec la médecine moderne est très mal perçu, et très peu de personnes conservent et apprennent encore d’autres savoirs. C’est marginal, sans aucune preuve, ça ne marche pas, c’est une affaire d’ermite, d’illuminé.e hippie de ZAD dans sa roulotte. Parce qu’aujourd’hui, l’idéologie du progrès nous dit que tout ce qui n’est pas moderne est obsolète, et de ce fait, inefficace.
Pourtant, comme dit plus haut, l’humanité a quand même vécu très longtemps sans l’aide de la médecine moderne et de ses médicaments des synthèses, à peu près 300 000 ans. Ça fait quand même pas mal de temps, pour des pratiques inefficaces. Les premiers écrits témoignant d’une utilisation raisonnée des plantes médicinales datent de l’époque Sumérienne (entre le IIIè et le 1er millénaire avant J.C.). Le papyrus égyptien d’Ebers daté de 1580 avant J.C. fait état d’une pharmacopée et d’un nombre important de remèdes à base de plantes.
Depuis donc très très longtemps, et jusqu’à il y a seulement une centaine d’année, la majorité de l’humanité s’est soignée avec les plantes. Ce qu’on appelle aujourd’hui les « remèdes de grands-mères » étaient la manière courante de se soigner. Sous différentes formes, poudre, teinture, tisane, décoction, cataplasme, et tant d’autres, les plantes ont soigné les humain.es durant toute leur histoire. Grâce à leurs nombreux principes actifs (substance qui confère des propriétés thérapeutiques ou préventives), les plantes environnantes représentaient à elles seules la médecine, et les anciens médecins étaient les herbalistes d’aujourd’hui. Une façon naturelle, souvent gratuite, faite maison, ou peu onéreuse de se soigner, à la portée de toutes et tous.
Et pourtant, au XIXe, le progrès de la chimie met en avant les principes actifs des végétaux. Vers 1850, la composition des nombreux végétaux sont connus, ce qui ouvre l’ère de la « chimie du végétale ».
De nombreux principes actifs sont alors isolés des végétaux, comme la morphine et la codéine, isolées de l’opium (pavot) et la quinine isolée de l’écorce de quinquina pour créer de la chloroquine contre le paludisme. L’aspirine, médicament le plus consommé du monde, est également créé à partir de saule blanc et de la reine des près. C’est le chimiste allemand, F. Hoffmann, employé chez Bayer, qui a trouvé en 1893 le moyen de produire de l’aspirine presque pur. Le Brevet fut déposé en 1900 aux USA et Bayer fit fortune. Quand on connait aujourd’hui la complicité de Bayer avec les nazis durant la Seconde guerre mondiale (achats de nombreux.ses déporté.es des camps pour divers tests), les nombreux scandales concernant les contraceptifs, les pesticides, les non respects des normes etc. on peut se poser des questions sur la confiance accordée aux industries pharmaceutiques.
A côté de ça, le métier d'herboriste a été reconnu pour la première fois en France en janvier 1312. La corporation d'herboristes a été reconnue au XVe siècle. Le diplôme d'herboriste a été délivré par la faculté de médecine à partir de 1778 et en 1927 a été fondée l'École nationale d'herboristerie de Paris. Cependant, toujours en France, la formation et le diplôme sont supprimés en 1941, pendant le régime de Vichy, et n’ont jamais été rétablis.
Au début du XXe siècle n'étaient considérés comme médicaments qu'une douzaine de produits de synthèse et une centaine de produits naturels. Au début du XXIe siècle, des centaines de substances synthétiques sont utilisées et il ne reste que très peu de remèdes courants d'origine exclusivement naturelle. Or, on considère actuellement que près de 60% des médicaments chimiques présents sur le marché sont issus ou dérivés de substances naturelles, généralement d'origine végétale.
A savoir que, en dehors des sociétés Occidentales, la phytothérapie (soigner par les plantes) est encore présente et reconnue dans de nombreuses cultures et pays à travers des médecines traditionnelles :
❖ La médecine ayurvédique (« science de la vie » en sanscrit) est employée en Inde depuis environ 2 500 ans avant notre ère. Il s’agit de la plus ancienne tradition médicale connue et elle est encore au centre de la médecine indienne aujourd’hui, ainsi que dans une grosse partie de l’Asie du Sud-Est, comme au Sri Lanka et au Népal.
❖ En Afrique, près que 80% de la population a recours à la médecine traditionnelle pour les soins de santé primaires.
❖ En Chine, la médecine traditionnelle est la plus répandue, elle est même pratiquée dans les hôpitaux.
❖ Au Japon, le Kampo fut introduit VIe ou VIIe siècle de notre ère. À la fin du XIXe siècle, le gouvernement japonais décida d’abandonner l’enseignement du kampo et d’adopter la médecine occidentale. Toutefois, depuis les années 1970, on assiste à un renversement de tendance. Un institut de recherche en médecine traditionnelle a été créé à Tokyo et le kampo est à nouveau enseigné à la faculté de médecine. Aujourd’hui, la médecine traditionnelle japonaise serait pratiquée par plus de trois quarts des généralistes. Elle est en outre remboursée en partie par le système gouvernemental d’assurance.
❖ De nombreux pays d’Amérique latine pratiquent encore eux aussi la médecine traditionnelle par les plantes.
En fin de compte, nous n’avons jamais cessé de nous soigner grâce aux plantes, c’est la manière de le faire qui elle a changé. Petit à petit, la médecine moderne a englouti les savoirs faire ancestraux, se les est accaparés, pour les digérer et en régurgiter une version synthétique, pauvre, dangereuse, polluante et non-démocratique. Dans le même temps, elle s’est imposée de façon totalitaire, empêchant l’émergence de savoirs et de pratiques alternatives.
L’industrie pharmaceutique participe à la destruction du monde organique et donc de la possibilité de se soigner autrement qu’avec les produits de synthèse qu’elle commercialise. Les industriels de la santé ont dévalorisé les savoirs traditionnels et se sont octroyés le monopole du savoir et de l’administration des produits et services de soins.
Ainsi, nous avons oublié que notre environnement est peuplé de médicaments naturels gratuits et à portée de main. Dans le but de nourrir les industries grandissantes, de les faire grossir et déborder, polluer, les médicaments industriels se sont imposés comme le seule et unique remède à tous les maux.
L’idée ici n’est pas de prôner la suprématie des plantes sur d’autres formes de médecine. Malheureusement, nous sommes bien conscient.es que le mode de vie imposé par la civilisation industrielle a engendré de nombreuses nouvelles maladies, qu’elle seule produit et soigne à la fois. Les nombreux cancers causés par la nourriture industrielle, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, la pollution atmosphérique etc. sont incalculables, et nous ne pouvons nier que la médecine moderne parvient parfois à soigner/limiter la casse sur ce qu’elle fait naître. A la vue de la situation actuelle, l’idée n’est pas de promouvoir un arrêt soudain des technologies en tout genre et de faire primer la médecine par les plantes. Cependant, le but de ce texte est d’amener à voir les choses autrement et à sortir de son cadre de pensée.
Nous devons penser, réfléchir à de nouvelles alternatives. De nouvelles manières de se soigner, d’apprendre, de s’organiser, de se réapproprier les savoirs perdus et d’en inventer de nouveau. De s’affranchir de la dépendance accrue aux technologies et de devenir autonomes.
Les plantes sont belles et bien le fondement même du médicament moderne basé sur des principes actifs d’origine végétale, et sont donc à elles seules un remède puissant, sain, et à portée de main. Ce sont ces mêmes plantes qui nous soignent aujourd’hui, mais autrement, déstructurées, isolées, synthétisées, et commercialisées. Comment encore croire que les plantes sont inefficaces ? Le mensonge et notre amnésie sont énormes.
Il faut sortir de ce coma intellectuel dans lequel les industries nous plongent et nous rendent inaptes à connaître, penser, et agir. Reprenons en main les savoirs, les cultures, les pratiques traditionnelles qui nous ont soigné.es jusqu’à présent. Inventons-en de nouvelles, indépendantes des industries capitalistes.
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Coronavirus #3 - Notre gouvernement n’est pas incompétent...
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Faisons le point.
Fin 2019 ont émergé, dans la province de Hubei en Chine, de nombreux cas d’une maladie apparentée à une pneumonie (nommée COVID-19, pour COronaVIrus Disease 2019) causée par une souche jusqu’alors inconnue de coronavirus (nommé SARS-CoV2). Dans les mois qui ont suivis, le virus, et donc la maladie, se sont propagés dans le monde entier, jusqu’à un stade de pandémie. Les pays touchés (c’est-à-dire à peu près tous les pays) ont mis en place une série de mesures, notamment de confinement partiel ou total de la population, parfois de quarantaine, de distanciation physique, de test et de prise de température à plus ou moins grande échelle, et d’isolation des patients touchés. Pendant ce temps, les infrastructures de santé se sont vues débordées par le nombre de cas nécessitant une hospitalisation et des soins plus ou moins intensifs, d’une part de par la nature de la progression de la maladie (j’y reviendrai plus bas), et d’autre part en raison d’un manque de moyens (humains, matériels, et financiers en général).
On peut incontestablement parler de catastrophe sanitaire. L’obstacle premier à la gestion de cette catastrophe sanitaire est le manque d’informations. En effet, les résultats des premières recherches sur le virus nous parviennent grosso modo en même temps que les premiers décès. Le deuxième obstacle à la gestion de la crise tient dans le mode propagation du virus. Il se transmet très facilement (par contact avec des surfaces contaminées, ou par proximité avec les sécrétions respiratoires d’une personne porteuse). En outre, la durée d’incubation du virus (de 6 à 14 jours, vraisemblablement), ainsi que le fait qu’une partie des personnes infectées soient asymptomatiques, rendent difficile le traçage du virus. Avant de consulter un médecin, d’être testé-e et d’éventuellement être confiné-e ou hospitalisé-e, un-e patient-e aura eu le temps d’être en contact et de potentiellement contaminer de nombreuses autres personnes. Certaines, qui seront infectées tout en étant totalement asymptomatiques, pourraient ne jamais être au courant de leur infection, non sans l’avoir transmise à d’autres. Cette situation est d’autant plus compliquée à gérer qu’en raison de ce mode de propagation, les informations sur le nombre de personnes infectées (puis guéries ou décédées) ne peuvent être connues qu’a posteriori, et non en temps réel (et elles ne concernent que les gens qui présentent des symptômes).
Bref, c’est la merde.
Dans cette situation, deux priorités semblent s’imposer: la première, c’est de minimiser le nombre de morts, puisqu’associée à certains facteurs (âge, maladie ou condition médicale préexistante, etc.), la maladie peut s’avérer mortelle (ce sont les fameuses populations à risque). La seconde, c’est de se ménager du temps.
Car le temps est une ressource primordiale, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, le temps est nécessaire pour étudier correctement le virus, pour pouvoir envisager la conception d’un traitement, et éventuellement d’un vaccin. Tout travail (sérieux s’entend) en la matière nécessite du temps. À l’heure où je tape ces lignes, il n’est pas question de traitement ou de vaccin efficace, outre le traitement des symptômes jusqu’à la guérison ou le décès des patient-es, et il est raisonnable de penser que ce ne sera pas le cas avant un certain temps.
Ensuite, le temps est aussi nécessaire pour rencontrer la première priorité, la réduction du nombre de morts. Car c’est en étalant le nombre de cas nécessitant une hospitalisation dans le temps que notre système de santé peut assurer la prise en charge de tous-tes les patient-es qui en ont besoin. Ce fut d’ailleurs l’argument principal avancé dans la communication autour de l’importance du confinement et de la généralisation des gestes barrières, le fameux “Flatten the curve”: étaler le nombre de cas dans le temps, pour que la courbe des malades reste en dessous du seuil de capacité du système de santé.
En somme, le temps est un facteur essentiel en ces temps de pandémie, et une ressource précieuse, tant pour la recherche que pour éviter de surcharger nos hôpitaux, et ainsi minimiser le nombre de personnes pour qui le COVID-19 sera fatal.
Et l’incompétence dans tout ça ?
Car oui, comme le présage le titre de cet article, c’est bien de cela que je souhaite parler aujourd’hui. Si j’ai ouvert ce billet sur cet état des lieux (sans doute incomplet), c’est parce que c’est dans de telles situations que surgit toute une myriade de discours sur la compétence des uns, ou l’incompétence des autres.
Et s’il est bien un groupe de personnes, en ce moment, qui constitue une cible privilégiée pour les procès en incompétence, c’est bien le gouvernement (ainsi que la pelletée d’experts et de figures médiatiques dont certains médias se figurent que l’opinion mérite d’être diffusée).
On peut en effet voir, ça et là, toute une série de discours, de commentaires, de saillies, qui confinent (lolilol) même parfois au réquisitoire contre l’un ou l’autre, quant à son incompétence: incompétente Maggie de Block, qui détruit des stocks de masques périmés sans les remplacer juste avant la crise. Incompétente, Sophie Wilmès, alors ministre du budget, qui a diminué la proportion du budget allouée à la santé. Incompétent le gouvernement, qui laisse à la grande distribution le soin de vendre le matériel de protection avec une réglementation minimale, ouvrant la porte à la spéculation et à divers abus, au lieu de les distribuer à la population. Incompétent le gouvernement qui laisse crever à petit feu le secteur culturel, ou l’horeca. La liste pourrait être plus longue.
L’incompétence de nos politiques serait donc endémique ? Serait-il possible que l’incompétence soit le mal du siècle ? Est-ce pour cause d’incompétence qu’écoles et commerces rouvrent étonnamment tôt dans le processus de déconfinement ? Est-ce l’incompétence qui est à blâmer lorsque les pratiques managériales prédatrices s’insinuent progressivement dans le secteur public, au détriment de la qualité du service et du bien-être des travailleur-euses et des usager-ères ? Est-ce l’incompétence de quelques-uns qui condamne une grande partie de la population à subir la chute de monceaux de merde dès qu’un petit bout de crise pointe le bout de son nez ?
Et si tout cela était au contraire le reflet d’une certaine compétence ?
La réponse à toutes ces questions est: non. Ce n’est pas de l’incompétence, ni de l’amateurisme, ni même de la nullité crasse.
Qu’on le veuille ou non, notre gouvernement est tout sauf incompétent.
Il n’a simplement pas les mêmes priorités. Rappelez-vous, il y a quelques paragraphes de cela, je soulignais qu’un certain nombre d’aspects de cette crise sanitaire, une fois pris en compte, faisaient émerger deux priorités: minimiser les morts, et gagner du temps pour le secteur de la santé et de la recherche.
Vraisemblablement, notre gouvernement a sa propre interprétation de ces priorités. À défaut de minimiser les morts, il s’agit de minimiser les morts parmi ceux qui peuvent encore être productifs et qui ne coûtent pas trop cher, et à défaut de gagner du temps pour la santé et la recherche, il s’agit de gagner du temps pour sauver le capital, sans que ça se voie trop.
On comprend alors que le procès en incompétence est caduc. Notre gouvernement est au contraire très compétent. On comprend alors la mise en place relativement timide et tardive des mesures de confinement (on ne va quand même pas stopper l’économie pour quelques pneumonies en Chine). On comprend l’hécatombe dans les maisons de repos (ils tombent malades pour rien les vieux, en plus ils coûtent des sous). On comprend les réouvertures vraisemblablement prématurées de certains secteurs, de même que celle des écoles (puisqu’il faut bien mettre les moutards quelque part pour que papa et maman puissent retourner bosser). On comprend alors le pourquoi d’un stock de masques détruit et non renouvelé (parce que le flux tendu, c’est mieux que le stockage, ça fait tourner le business). On comprend aussi pourquoi le modèle entrepreneurial s’impose partout, y compris dans des secteurs qui n’ont aucune propension au profit (la santé, l’enseignement, les transports, pour ne citer que ceux-là), le délaissement de commerces et de services locaux au profit de multinationales à l’éthique inqualifiable. On comprend l’escroquerie monumentale que constitue une promotion du déconfinement en soulignant que certain-es d’entre nous ont désespérément besoin d’un revenu professionnel, au lieu de pointer du doigt les décennies de politiques qui ont condamné ceux-là à la précarité.
Tout ce qui serait censément le reflet d’une incompétence gouvernementale ne constitue ni plus, ni moins que le reflet de choix éclairés, d’une certaine compétence indiscutable, qui placent comme priorité non pas le bien-être de la population, mais bien l’optimisation du profit et la préservation du capital.
Le virus a bon dos
Des observateurs-ices dans le domaine économique rappelaient déjà en début de crise que ce n’est pas l’émergence de ce virus qui cause la crise économique qui s’installe comme le clament haut et fort à peu près tous les médias. De même, nombreux-ses sont celleux qui anticipent avec appréhension la manière dont les néolibéraux vont exploiter les événements [1] [2] [3].
En réalité, rien de ce que nous vivons aujourd’hui, en pleine pandémie, n’est neuf. Le virus n’a fait qu’exacerber les inégalités, les comportements prédateurs des capitalistes, les politiques néolibérales, ou le recul progressif des libertés. S’enfermer dans l’idée que le virus est une cause de tout cela, et que nos gouvernements ne sont pas capables de faire en sorte qu’il en soit autrement, c’est oublier que nous sommes englués depuis des décennies dans un capitalisme néolibéral qui ne se fixe aucun autre horizon que la poursuite d’un profit toujours plus grand, et tant pis si pour cela, il faut qu’on en crève.
Il s’agit moins de sortir d’une crise sanitaire et d’en finir avec le coronavirus que de sortir d’un capitalisme qui, au-delà de la crise sanitaire, nous promet une période de récession et une crise économique lors de laquelle il faudra (encore) sauver les banques, puis de nous enfoncer encore plus profondément dans une crise écologique sans précédent, dont on ne peut qu’appréhender les conséquences dramatiques, qui nous frappent d’ailleurs déjà à bien des égards.
On ne peut pas se contenter de réclamer le départ de politicien-nnes supposément incompétent-es, ni de réduire nos espérances à la sortie de la crise sanitaire. Il s’agit de se défaire d’un modèle économique qui ne repose aujourd’hui sur rien de plus que son martelage incessant et assourdissant, sous couvert de “bon sens”, alors même que ses limites, ses impossibilités et ses méfaits sont connus depuis plus de deux siècles.
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ÉTUDE Le cabinet de conseil McKinsey et le salon Viva Technology 2020 vont publier une série de rapports sur les deep tech d'ici au mois de juin. Le premier d'entre eux concerne l'informatique quantique. McKinsey voit la décennie à venir comme celle de l'avènement de cette technologie, qui génèrera d'après lui 1000 milliards de dollars d'ici 2035. Décryptage avec l'un des auteurs du rapport.
Le cabinet de conseil McKinsey publie ce 9 mars un rapport sur l’informatique quantique en partenariat avec le salon Viva Technology. Il estime que cette technologie représentera un marché global de 1000 milliards de dollars de valeur potentielle en 2035. Le rapport recommande donc que les entreprises des secteurs les plus à même de tirer parti de ces nouvelles capacités mettent en place une stratégie dès aujourd’hui. "Les positions clés se prennent aujourd’hui et les batailles technologiques se gagnent aujourd’hui," assène Alexandre Ménard, Directeur Associé Senior chez McKinsey et coauteur du rapport.
Quatre grands domaines d'application
Cette valeur proviendra de quatre domaines d’application : la simulation quantique, l’optimisation de problèmes multi-variables, la factorisation des nombres premiers, et le machine learning quantique. L’utilisation d’ordinateurs quantiques ou pseudo-quantiques pour résoudre des problématiques d’optimisation commencera entre 2022 et 2026 d’après McKinsey. Les premiers secteurs à en bénéficier seront la finance, la logistique et la fabrication avancée. Suivront des machines suffisamment puissantes pour aider à la création de nouvelles molécules dans les industries chimique, pharmaceutique, et de la science des matériaux.
"Si on disposait de ces capacités aujourd'hui, nous pourrions traiter l'épidémie de Covid-19 plus efficacement, avance Alexandre Ménard. L'informatique quantique permet de développer des vaccins et médicaments plusieurs dizaines de fois plus rapidement qu'avec les techniques naturelles. Il faut espérer que la technologie soit au point d'ici à la prochaine crise sanitaire."
Le machine learning quantique arrivera plus tard. McKinsey y voit entre autres un moyen accélérer l'entraînement de systèmes de conduite autonome. Enfin, la factorisation de nombres premiers de très grande taille, qui permettra notamment de “casser” les algorithmes de chiffrement actuels, ne sera possible au mieux qu’à la toute fin de la décennie.
Entre 2000 et 5000 ordinateurs quantiques en 2030
McKinsey estime qu’il existera entre 2000 et 5000 ordinateurs quantiques dans le monde d’ici 2030. Le cabinet met cependant en garde sur l’écosystème matériel et logiciel complexe qui sera nécessaire à l’exploitation de cette technologie. "La chaîne de valeur est complexe, explique Alexandre Ménard. Certains sont dans le matériel, d’autres le logiciel, d’autres encore le métier." Des acteurs de support viennent encore compléter cette chaîne, par exemple en fournissant les technologies de refroidissement ou les matériaux nécessaires à la fabrication de ces appareils. De plus, les ordinateurs quantiques ne se suffiront pas à eux-mêmes. "Cela répond à certains problèmes, mais ne donne pas l’intégralité de la solution. On restreint les solutions viables, mais ça ne définit pas la formule. Donc ça ne marchera qu’en prenant le relais avec l’informatique classique."
Les utilisateurs de ces ordinateurs quantiques seront de grandes entreprises pour la plupart, mais pas seulement. "Elles ont les problèmes les plus complexes, reconnaît Alexandre Ménard. Mais par exemple de petites structures ont émergé dans la pharma depuis 15 ans et sont devenues de belles success stories. Ce sera possible aussi dans l'informatique quantique si ces start-up ont des moyens suffisants. En se focalisant sur des maladies ou des virus particuliers par exemple, et en achetant des instances de façon stratégique… La clé sera la capacité à maîtriser la technologie et les algorithmes."
À noter que si les annonces sont régulières côté matériel, les choses sont plus calmes en ce qui concerne les algorithmes, qui sont pourtant tout aussi essentiels à leur utilisation. "Les choses ne stagnent pas, mais elles sont ralenties car il faut vraiment maîtriser le hardware pour avancer, et l'accessibilité reste limitée. Il y a par ailleurs une réticence de la part des clients potentiels à s'engager pour le moment."
Malgré le terme similaire d’ordinateur, ces machines n’ont rien à voir avec les ordinateurs classiques à base de semi-conducteurs. Au lieu d'utiliser les traditionnels bits, d'une valeur binaire de 0 ou 1, ces ordinateurs très spécifiques sont construits autour de "quantum bits", ou qubits. Chaque qubit se compose d'une superposition de deux états de base qui correspondent à des amplitudes de probabilité. En augmentant le nombre de qubits, on augmente exponentiellement la puissance de calcul de l'ordinateur quantique. L’intérêt de cette superposition d’états est qu’elle permet à un groupe de qubits d’explorer simultanément différentes méthodes pour résoudre un calcul mathématique. Lorsqu’ils sont programmés correctement, cela leur permet d’éliminer les mauvaises réponses très rapidement pour isoler la ou les bonnes solutions.
Les usages doivent déterminer le niveau d'investissement
Ces ordinateurs seront mis à disposition par le biais de services cloud, que proposent déjà Amazon et Microsoft. Mais Alexandre Ménard n’y voit pas là l’unique méthode d’accès. "Ce sont des ressources qui sont très techniques et très chères, donc je ne vois pas un laboratoire pharmaceutique ou un logisticien en avoir un dans ses locaux. Mais il y a des questions de sécurité des données et de transfert de grandes quantités de données qui nécessiteront une autre approche, avec des acteurs proposant des accès à leurs infrastructures en système ouvert et protégé. Le cloud va démocratiser mais ne sera pas la seule solution."
Reste l'éternelle question quand il s'agit de nouvelles technologies ? À quel moment s'y mettre ? "Le time-to-market doit le déterminer, déclare Alexandre Ménard. Si j’étais un acteur dans les biens de grande consommation, je ne suis pas sûr que je pousserais pour y aller maintenant. Par contre, en étant en charge d’un gros laboratoire pharmaceutique, je testerai à petite échelle le plus tôt possible pour développer la compétence en interne, tester les partenaires et ressources pour créer un écosystème, et globalement aller vers la bonne solution. Est-ce qu’investir beaucoup d’argent plus tard permettra de rattraper ? C’est difficile à dire, mais on ne sera pas pénalisé en partant plus tôt."
La question de la souveraineté se pose déjà
La plupart des acteurs clé de ce champ de recherche sont aujourd'hui des Américains : IBM, Google, Microsoft ou plus récemment Honeywell. Ce qui pose une question de souveraineté, cette technologie ayant des applications stratégiques très claires (notamment son usage par les États à des fins de renseignement). Là aussi, Alexandre Ménard insiste sur la nécessité d'agir vite. "Il y a peu d’européens dans le lot. On pense qu’il y a un petit retard en Europe sur l’ensemble des maillons de la chaine de valeur. Les Américains au niveau étatique ont plutôt poussé à l’émergence d’un écosystème, notamment pour lutter contre la Chine."
La Chine n’est pas encore pleinement engagée dans ce domaine, mais cela va changer d’ici 2030 d’après le rapport. "Dans ce que nous mesurons factuellement, la Chine est en troisième position, et les États-Unis sont beaucoup plus avancés que l’Europe. Mais eu égard à l’émergence de plaques technologiques distinctes, qui vont dépasser le seul secteur télécoms, à un moment ou à un autre la Chine mettra le paquet et rattrapera une partie de son retard."
L'Europe doit donc agir ou risquer de rater le coche. "Il faut développer un écosystème européen compétitif qui pourra assurer une indépendante à moyen terme. Si on ne le fait pas aujourd’hui, dans 5 à 10 ans ce sera trop tard. L’accumulation d’expérience et d’expertise technologique sera plus compliquée à rattraper que dans d’autres secteurs", prévient Alexandre Ménard.
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Les bienfaits du curcuma
Le curcuma (Curcuma longa), appelé aussi le safran des Indes, est une herbe tropicale originaire d’Asie du Sud-Est, aujourd’hui cultivée en Inde, en Chine et au Moyen-Orient. Tout comme son cousin, le gingembre, elle possède des tiges souterraines épaisses et charnues, les rhizomes, qui lui servent à stocker ses précieux éléments nutritifs aux nombreuses propriétés thérapeutiques. Le curcuma et ses bienfaits pour la santé sont connus dans les médecines traditionnelles ayurvédique et chinoise depuis des millénaires. Son rhizome à la belle coloration dorée est gorgé de curcuminoïdes, de petites molécules aux vertus thérapeutiques, dont le plus important est la curcumine. Son efficacité dans le traitement de nombreux troubles continue à être investiguée par des études cliniques. Elle pourrait aider notamment les patients souffrant du cancer, de l’arthrite, de diabète et de la maladie de Crohn (inflammation chronique du tube digestif). D’autres essais cliniques indiquent que cette merveilleuse molécule, à laquelle le curcuma doit sa belle couleur, pourrait contribuer à traiter la maladie d’Alzheimer. Selon une étude récente, prendre une dose suffisante de curcumine biodisponible deux fois par jour améliore la mémoire, la capacité de concentration et même l’humeur ! Bien que la façon précise dont elle agit sur le cerveau reste encore incertaine, car ses effets sont multiples et agissent en synérgie, nous savons aujourd’hui que la curcumine peut avoir un réel impact sur le moral et la santé du système nerveux. Bienfaits de la curcumine sur votre santé Elle atténue les états dépressifs, en augmentant les niveaux de la dopamine et de la sérotonine (les substances chimiques qui nous font nous sentir bien et régulent nos humeurs) ; La curcumine aide à mieux gérer l’anxiété, en baissant le niveau de cortisol, notre principale hormone de stress; Enfin, elle aide les neurones à rester en bonne santé et ralentit leur dégradation : en effet, elle peut augmenter les niveaux de BDNF, une protéine extrêmement importante pour le cerveau, qui assure le bon fonctionnement de ses cellules et encourage leur développement. Les bienfaits de curcuma ne s’arrêtent pas là, car cette épice dorée est aussi un véritable booster de beauté. Traditionnellement appliqué sur la peau sous forme de pâte, le curcuma frais a des bienfaits apaisants, cicatrisants et réparateurs, que l’on retrouve également dans son extrait. Il apporte des résultats en particulier dans le traitement de l’acné et des irritations, car son action anti-inflammatoire et antibactérienne aide à atténuer les boutons, les points noirs et l'excès de sébum. Le curcuma : un antioxydant surpuissant En tant qu'antioxydant très puissant, la curcumine est efficace pour lutter contre les radicaux libres responsables du vieillissement. Pour garder une peau saine et la protéger de l’apparition prématurée des rides, nous devons lutter contre ces molécules d’oxygène très réactives qui s’attaquent à l’ADN et aux membranes de nos cellules. Si les radicaux libres sont naturellement produits par notre organisme, par exemple pendant que nous respirons, leur quantité dans le monde d’aujourd’hui est bien trop élevée. La pollution de l’air et de l’eau, l’alimentation non-équilibrée, le tabac, l’alcool, les rayons U.V., nous exposent au quotidien à un excès de ces molécules nocives qui abîment, lentement mais sûrement, notre corps à l’échelle microscopique. Heureusement, il est possible de contrecarrer ce phénomène à l’aide d’antioxydants, capables de neutraliser les radicaux libres. En théorie, une alimentation équilibrée, riche en légumes et fruits frais, de bonnes graisses, vitamines et minéraux, associée à un mode de vie sain, devrait nous apporter suffisamment d’éléments pour s’en protéger, mais il est aujourd’hui très difficile de manger sain, car les aliments disponibles dans le commerce sont transformés où appauvris en éléments nutritifs, à cause de la façon dont ils sont produits et du temps qu’ils passent dans le transport. Pour cette raison, il est important de se complémenter quotidiennement en antioxydants de bonne qualité. La curcumine est un antioxydant très puissant Capable non seulement de bien neutraliser des radicaux libres elle-même, mais aussi de stimuler nos défenses naturelles. Elle peut élever le niveau de glutathione, considéré comme la molécule la plus protectrice du corps humain, nécessaire entre autres pour avoir de l'énergie, un joli teint et une clarté d’esprit et pour se protéger des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives. La curcumine peut agir en synergie avec d’autres antioxydants et anti-inflammatoires complémentaires, tels que le zinc, le sélénium ou l’EGCG (une étude clinique récente chez les patients atteint du cancer de la prostate a montré que la curcumine et l'ECGC associées ensemble découplent leurs effets anti-cancer). Attention tout de même : une simple ingestion du curcuma ne permet pas de profiter des bienfaits de la curcumine. En effet, cette molécule est très mal absorbée par l'intestin, car elle est rapidement transformée par le foie, puis éliminée. Pour passer efficacement la barrière intestinale et rester plus longtemps dans le circuit sanguin, elle doit être associée à une substance comme la pipérine (principal composé actif du poivre noir), qui augmente son absorbion de jusqu’à 2000% et ralentit sa décomposition par le foie. Cette association de pipérine et curcuma se retrouve notamment dans le complément Curcumin&Super antioxydants de Parantaga. Autres propriétés du curcuma N’oublions pas que le curcuma doit ses bienfaits thérapeutiques non seulements à la curcumine, mais aussi à plusieurs autres éléments stockés précieusement dans son petit rhizome orangé, dont : - D’autres curcuminoïdes aux propriétés anti-inflammatoires, dont le principaux sont la demethoxycurcumine et la bisdemethoxycurcumine - Des huiles essentielles riches en turmérone (antidépresseur, anti-inflammatoire et neuroprotecteur) - Des minéraux tels que le calcium, le magnésium, le potassium, le soufre et le phosphore - La vitamine A, B1, B2, B3, C, D et E. Tous ces composants actifs font du curcuma un superaliment, allié de la santé, de la beauté et du bien-être, à condition qu’il soit consommé régulièrement et en quantité suffisante. S’il n’existe pas de consensus sur la dose journalière optimale de curcuma, nous savons qu’une cure de quelques centaines de milligrammes par jour apporte de vrais effets thérapeutiques , sachant que l’Organisation Mondiale de la Santé conseille de ne pas dépasser 2,5 mg/kg du poids du corps. Comme dans le cas de la plupart des substances, le curcuma peut provoquer chez des effets secondaires chez des personnes particulièrement sensibles en particulier les nausées, les irritations de l'estomac, la diarrhée et des vertiges. Nous conseillons donc de rester attentifs à ces symptômes éventuels au début de la cure. Read the full article
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PANIQUE URBAINE CORONAVIRUS- JANVIER 2020 Par Bernard Bujold - Ici à Montréal c'est la panique "urbaine" totale! En effet, les gens ont peur du CORONAVIRUS et ils se sont rués vers les pharmacies pour acheter des masques. J'ai dû faire 6 pharmacies au centre-ville samedi (25 janvier), avant d'en trouver une qui avait encore des masques et elle les vendait à l'unité, maximum 2 par personne. Un préposé du Pharmaprix de la rue Sainte-Catherine me disait avoir vendu vendredi (24 janvier 2020) plus de 600 masques (son inventaire au complet) et le Jean Coutu voisin plus de 250 (aussi son inventaire au complet)... Mais voilà qu'à mon retour à la maison, ma voisine, une jeune femme qui étudie en science des préposés en santé, me dit que les masques sont un mythe et ne servent uniquement qu'à empêcher la personne malade de propager sa maladie mais ne protège aucunement la personne bien portante d'être infectée. La seule solution, selon ma voisine étudiante, est de se laver les mains. Elle a même ajouté qu'un de ses professeurs lui aurait dit que s'il était en Chine il ne porterait pas de masque et qu'il serait en sécurité uniquement en se lavant les mains. Pour en avoir le coeur net et obtenir une deuxième opinion, j'ai contacté une amie, une vraie infirmière qui est "diplômée en règle". Selon mon amie, l'infirmière diplômée: "Le port du masque type "protection" est en effet recommandé en début de pandémie (ce qui n'est absolument pas le cas actuellement au Canada). Aucune étude ne prouve "l'absence" d'efficacité de cette mesure de protection du masque. Actuellement le mode de transmission n'est pas encore bien connu et donc le lavage des mains et l'étiquette respiratoire sont les mesures préventives à recommander. Le masque nommé" masque de protection" assure une certaine protection respiratoire pour les individus le portant. Toutefois, autre type de masque de type N95 (masque qu'on porte lorsque cas de tuberculose ou Ebola suspectés) protègera à 95% l'individu le portant (beaucoup trop intense actuellement comme précaution). Je crois qu'il est cependant prudent d'avoir des masques à la maison en réserve, question de prévenir. En période de pandémie (je répète encore que nous ne sommes absolument pas rendus), ces masques seront difficiles à trouver...." Dans les médias (Fox News) on confirme les deux versions, celle de l'étudiante et de l'infirmière diplômée... Finalement, en ce qui me concerne, pour empirer ma situation d'inquiétude, imaginez-vous que pendant que je cherchais des masques, je suis passé par la Place Desjardins et il y avait là un grand rassemblement pour souligner le Nouvel An chinois! Des centaines de Chinois... VOIR PHOTOS https://www.facebook.com/bernard.bujold/media_set?set=a.10163043407140541&type=3 VOIR REPORTAGE https://www.ctvnews.ca/health/canada-s-first-presumptive-positive-case-of-coronavirus-found-in-ontario-1.4783477 VOIR ANALYSE DES MASQUES PROTECTEURS https://www.foxnews.com/health/do-surgical-masks-protect-against-coronavirus CORONAVIRUS URBAN PANIC - JANUARY 2020 - By Bernard Bujold - Here in Montreal it's total "urban" panic! Indeed, people are afraid of the CORONAVIRUS and have rushed to the pharmacies to buy masks. I had to go to 6 pharmacies downtown on Saturday (January 25th), before I found one that still had masks and it was selling them individually, maximum 2 per person. A Pharmaprix clerk on Sainte-Catherine Street told me that on Friday (January 24th) he had sold more than 600 masks (his entire inventory) and the neighboring Jean Coutu more than 250 (also his entire inventory). But when I got home, my neighbor, a young woman studying health care science, told me that masks are a myth and only serve to prevent the sick person from spreading the disease but do not protect the healthy person from being infected. The only solution, according to my neighbor the student, is to wash her hands. She even said that one of her professors told her that if he was in China he would not wear a mask and that he would be safe only by washing his hands. To find out for sure and get a second opinion, I contacted a friend, a real nurse who is a "registered nurse". According to my friend, the full registered nurse: "Wearing a protective mask is indeed recommended at the beginning of the pandemic (which is absolutely not the case in Canada at the moment). No study proves the "absence" of effectiveness of this mask protection measure. Currently the mode of transmission is not yet well known and therefore hand-washing and respiratory etiquette are the recommended preventive measures. The so-called "protective mask" provides some respiratory protection for the individuals wearing it. However, another type of mask, type N95 (mask worn when tuberculosis or Ebola is suspected) will protect 95% of the individual wearing it (currently far too intense as a precaution). I think it is however prudent to have masks at home in reserve, as a matter of prevention. In times of pandemic (I repeat again that we are absolutely not there yet), these masks will be difficult to find..." In the media (Fox News) both versions, that of the student and the registered nurse, are confirmed... Finally, as for me, to make my worrying worse, imagine that while I was looking for masks, I went by Place Desjardins and there was a big gathering to celebrate Chinese New Year! Hundreds of Chinese... SEE PHOTOS https://www.facebook.com/bernard.bujold/media_set?set=a.10163043407140541&type=3 SEE REPORT https://www.ctvnews.ca/health/canada-s-first-presumptive-positive-case-of-coronavirus-found-in-ontario-1.4783477 THE CORONAVIRUS AND THE PROTECTIVE MASK... See full analysis https://www.foxnews.com/health/do-surgical-masks-protect-against-coronavirus
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