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LA LANGUE DU VAINQUEUR
Chaque jour, c'était de nouveau pour moi un coup au visage, pire que le tutoiement et les insultes de la Gestapo, jamais mes protestations ni mes remontrances n'y ont rien fait, jamais je n'y ai été insensible, jamais, parmi tous mes caractères «La Bruyère», je n'en ai trouvé ne serait-ce qu'un seul qui eût évité cet opprobre.
Tu étais pourtant vraiment allée à l'école de la pensée et tu étais une brave germaniste passionnément intéressée, pauvre Elsa Glauber, une véritable assistante pour ton professeur et l’auxiliaire, la conseillère de ses étudiants de séminaire; et lorsque, ensuite, tu te marias et eus des enfants, tu demeuras philologue, épuratrice du langage et professeur - presque un peu trop, derrière ton dos de mauvaises langues te nommaient «Herr Geheimrat».
Et comme tu m'as aidé longtemps avec ta belle bibliothèque de classiques' que tu avais préservée de manière si comique! Les Juifs -pour autant qu'on leur laissât des livres- n'avaient le droit de posséder que des livres juifs, et «Frau Geheimrat» tenait à ses classiques allemands réunis dans les plus belles éditions. Depuis une dizaine d'années, elle avait quitté l'enceinte de l'université et était l'épouse d'un commerçant très cultivé à qui la Gestapo venait d'attribuer la douloureuse charge de président de la communauté juive, et donc de médiateur responsable, désemparé et martyrisé des deux côtés, pris entre les bourreaux et leurs victimes. Maintenant, les enfants d'Elsa commençaient déjà, sous sa direction, à lire dans ces livres précieusement conservés. Comment avait-elle sauvé ce trésor des mains de la Gestapo toujours en train de fureter ? De façon très simple et très morale ! Par une scrupuleuse honnêteté. Si l'éditeur d'un volume s'appelait Richard M. Meyer, Elsa Glauber levait le voile du M. et remplaçait l'imtiale par le prénom Moïse; ou bien elle attirait l'attention sur la judéité du germaniste Pniower; ou encore elle enseignait que le véritable nom du célèbre Gundolf était le nom juif Gundelfinger. Il y a, parmi les germanistes, tant de nonAryens que, sous la protection de ces éditeurs, les œuvres de Goethe et de Schiller ainsi que beaucoup d'autres se sont métamorphosées en «livres juifs».
La bibliothèque d'Elsa avait également conservé son ordre et son étendue, car la vaste villa du président avait été déclarée maison de Juifs, et, ainsi, la famille avait certes dû se limiter à un petit nombre de pièces, mais vivait tout de même dans ses murs. Des classiques juifs, j'ai pu faire un usage abondant, et il était réconfortant de pouvoir parler métier sérieusement avec Elsa.
Mais nous parlions aussi, naturellement, de notre situation désespérée. Je ne saurais vraiment pas dire si Elsa était meifieure Juive ou meilleures patriote allemande.
Ces deux manières de penser et de sentir s'intensifiaient sous la pression des événements. Une expression pathétique affleurait, même dans les conversations quotidiennes terre à terre. Elsa racontait souvent combien elle veillait à ce que ses enfants soient élevés dans la foi juive orthodoxe mais à ce qu'en même temps, malgré l'opprobre du moment, ils respirent la foi dans l'Allemagne répandue autour d'eux - elle ne disait jamais autrement que «dans l'Allemagne éternelle».
«Ils doivent apprendre à penser comme moi, ils doivent lire Goethe comme la Bible, ils doivent être des Allemands fanatiques !»
Il était là, le coup au visage.«Que doivent-ils devenir, madame Elsa?
- Des Allemands fanatiques, tout comme moi. Seule la germanité fanatique peut laver notre patrie de la nongermanité actuelle.
- Eh bien, ne savez-vous donc pas ce que vous êtes en train de dire? Ne savez-vous pas que "fanatique" et "allemand", je veux dire votre allemand, sont des mots qui jurent entre eux, que, que..» Je lui renvoyai, avec une certaine irritation, de manière lacunaire et désordonnée naturellement, mais d'autant plus violemment, tout ce que j'ai noté dans mon chapitre sur le mot «fanatique». Et, pour finir, je lui dis: «Ne savez-vous pas que vous parlez la langue de votre ennemi mortel, et qu’ainsi vous vous avouez vaincue, et qu'ainsi vous vous livrez, et qu'ainsi vous commettez une trahison envers votre germanité justement? Si vous ne le savez pas, vous qui êtes une femme lettrée, vous qui défendez l'Allemagne éternelle, l'Allemagne immaculée -, qui donc le sentira et l'évitera? Que nous, dans notre penible isolement, nous soyons obligés de développer une langue spéciale, que nous soyons obligés d'employer les désignations administratives du lexique nazi qui nous concernent, que, çà et là, une extension du yiddish [Jargon] devienne sensible à travers des hébraïsmes, tout cela est naturel. Mais cette inféodation à la langue du vainqueur, de ce vainqueur-là !
Elsa était toute secouée par ma sortie, elle perdit complètement sa supériorité de Geheimrat, elle avoua, elle promit de s'amender. Et lorsque, la fois suivante, elle insista de nouveau sur l'«amour fanatique» qu'elle portait cette fois à Iphigénie, elle corrigea aussitôt pour m'apaiser: «Ah, c'est vrai, je ne dois pas dire cela; j'en ai seulement pris l'habitude depuis le retournement [Umbruch]»
- Depuis le retournement?
- Cela aussi vous le réprouvez? Mais, là, vous avez sûrement tort. Un si beau mot poétique, il sent littéralement la terre fraîchement retournée, il n'a certainement pas été inventé par les hitlériens, il provient sûrement du cercle de Stefan George.
- Assurément, mais les nazis l'ont emprunté parce qu'il va si bien avec le sang et le sol, avec la glorification du terroir, de l'attachement au sol, ils l'ont tellement infecté de leurs mains contaminées que pendant les cinquante années à venir aucun homme convenable...»
Elle m'interrompit, passa à la contre-attaque : j'étais un euriste, un pédant, un intransigeant, un-«ne m'en veuillez pas trop, un fanatique.
Pauvre Elsa Glauber- d'elle et de sa famille on n'a plus eu aucune nouvelle ; «ils ont été emmenés de Theresienstadt»,c'est la dernière chose qu'on a su. Et voilà que, maintenant, alors que je voudrais me souvenir d'elle sous un nom qui ne soit pas flétri, parce que, malgré son penchant à l'esthétisme et ses allures de Geheimrat, c'était une personnalité pour laquelle on pouvait avoir du respect et dont la vaillante intellectualité m'a beaucoup apporté, voilà que cette oraison funèbre se transforme en accusation.
Mais cette accusation contre l'une, la philologue, décharge un peu tous les autres, tous ceux qui, en ayant moins réfléchi aux choses linguistiques qu'elle ne l'avait fait, ont succombé au même péché. Car tous y ont succombé, et le nom de chaque individu est gravé, avec un vocable qui lui est propre, dans le livre de comptes de mon souvenir.
Il y avait le jeune K., un commerçant absolument pas littéraire, mais pris tout entier dans sa germanité, baptisé au berceau et tout naturellement protestant, n'ayant aucun attachement à la religion juive, ni la moindre compréhension, sans parler de bienveillance, pour les aspirations sionistes - mais il emprunta l'expression le «peuple des Juifs» et l'employa à maintes reprises, exactement comme l'hitlérisme l'employait, comme s'il y avait un tel peuple, aujourd'hui, à l'instar d'un peuple d'Allemands, de Français, etc., et comme si le «judaïsme mondial» - cette formule douteuse des nazis, il la reprenait elle aussi à son compte - formait sciemment et délibérément cette unité nationale.
Et il y avait l'antagoniste parfait de K., tant au point de vue physique que psychique: S., né en Russie, Mongol d'après son faciès, ennemi implacable de l'Allemagne, de tous les Allemands, puisqu'il voyait dans tous les Allemands des nationaux-socialistes convaincus, et nationaliste sioniste de la tendance la plus dure - et lorsqu'il défendait les droits de ce nationalisme juif, il parlait alors de ses «intérêts racistes» [volkischen Jelangen].
Le dentiste, non: le «soigneur de dents» F., quant à lui, un homme prodigieusement disert face à ses patients sans défense - car que peut-on riposter quand on a la bouche grande ouverte ? -, ennemi tout aussi mortel que S. de tous les Allemands et de tout ce qui est allemand sans exception, mais sans le moindre lien avec le sionisme ni avec le judaïsme en général, obéissait entièrement à une anglophilie insensée qui remontait à un séjour en Angleterre dans d'heureuses conditions.
Chaque instrument, chaque vêtement, chaque livre, chaque opinion devait venir d' Angleterre, sinon ils n'étaient absolument pas bons, et s'ils venaient d'Allemagne, même de l'ancienne Allemagne, ils étaient rejetés catégoriquement. Car les Allemands étaient tout bonnement «caractériellement inférieurs». Qu'avec ce mot qu'il aimait tant : «caractériel», il contribuât à la propagation d'un néologisme des nazis, il n'en avait aucune conscience (comme maintenant non plus les partisans de l'époque nouvelle ne semblent pas en avoir pris davantage conscience). La pédagogie nazie faisait tout dépendre si exclusivement des convictions, du nazisme non frelaté de ses disciples, qu'en toutes choses les principes primaient de manière décisive sur toute quahfication et tout savoir-faire, sur toutes connaissances. C'est par la langue scolaire, par le besoin de certificats d'examen de fait d'études que je m'explique l'extension de ce nouvel adjectif; la mention «caractériellement bon», signifiait donc: irréprochablement nazi, et ouvrait à elle seule la porte de toutes les carrières.
La répulsion la plus forte, et exprimée avec la plus grande volubilité, notre «soigneur de dents» l'éprouvait pour notre «soigneur de malades». La grande époque de ce dernier était la Première Guerre mondiale à laquelle il avait participé en tant que médecin-major. Il se mouyait parfaitement dans la langue des officiers de 1914 et l'enrichissait, inconsciemment, de chaque tournure que Goebbels mettait en circulation. De combien de «goulets d'étranglement» est-il venu à bout, combien de «crises» a-t-il «surmontées» !
C'est pour de tout autres motifs et d'une tout autre façon qu’un collègue de notre médecin de Juifs se servait de la LTI. Avant 1933, le docteur P. s'était senti tout à fait Allemand et médecin, et il n'avait jamais gaspillé son temps avec des problèmes de religion et de race, il avait pris le nazisme pour un égarement ou un délire qui passeraient sans provoquer de catastrophe. À présent, il était tout à fait exclu de sa profession, contraint de faire un travail d'usine et délégué d'un groupe auquel j'avais moi-même appartenu pendant assez longtemps.
Ici, son aigreur se manifestait d'une façon singulière. Il faisait siens tous les propos antisémites des nazis, spécialement ceux de Hitler, et se mouvait continuellement et de telle façon dans cette manière de s'exprimer qu'il ne pouvait probablement plus juger lui-même dans quelle mesure il se raillait du Führer, dans quelle mesure il se raillait de lui-même et dans quelle mesure ce langage d'humiliation volontaire était devenu sa seconde nature.
Ainsi, il avait l'habitude de ne jamais adresser la parole à un homme de son «groupe de Juifs» sans faire précéder son nom de la mention «Juif». «Juif Lowenstein, aujourd'hui tu dois faire marcher la petite coupeuse.» - «Juif Mahn, voilà ton certificat de maladie pour le Juif des dents» (ce par quoi il voulait désigner notre dentiste). Les membres du groupe acceptèrent ce ton d'abord en plaisantant puis par habitude.
(Victor Klemperer - LTI, La langue du IIIe Reich)

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Qui est Veronalice ?
Qui est Veronalice

Pour celles et ceux qui voudrais savoir qui est Veronalice ? Je me présente, je suis une ancienne assistante maternelle, je l'ai été pendant plus de 25 ans. Je m'appelle Véronique Alice d'où le pseudo Veronalice J'ai du arrêter mon métier plus tôt que prévu suite à accident de voiture en janvier 2023 qui m'a handicapé, je ne peux plus porter d'enfant (suite à une fracture des vertèbres) je suis née à Versailles, Le 12 avril 1963 J'ai deux magnifiques enfants, mon fils Alexandre qui a plus de 36 ans et ma fille Marylin de plus de 29 ans. Je suis mamie de trois merveilleux petits enfants. Lorsque j'étais plus jeune, je travaillais déjà dans un centre aéré pour les gais mercredis comme on les appelait à l'époque, comme animatrice et à 17 ans j'ai eu mon BAFA. J'ai été pendant 15 ans étalagiste, la décoration de vitrine et responsable de magasin. Comme j'ai toujours été dans le partage j'ai donc créé une association d'assistantes maternelles sur ma commune AMDPG "Assistantes Maternelles Des Poussins Gardannais" vous pouvez visiter le site de l'association ICI J'ai d'ailleurs remporté le trophée pour la meilleur association et meilleur gestion comme assistante maternelle que vous pourrez retrouver ici Le trophée de la meilleur assmat

MES FORMATIONS - J'ai l'AFPS Attestation de formation aux premiers secours - Ainsi que l'attestation de mise a niveau avec l'utilisation de D.A.E - J'ai fait une formation sur la "psychologie de l'enfant" - Une formation sur les repas - Une formation sur la langue des signes - Une formation complémentaire sur la langue des signes - Une formation certifiante sur la langue des signes - Une formation sur la motricité et psychomotricité - Une formation lecture, raconter une histoire - Une Formation sur la pédagogie Montessori - Une formation Développement et trouble du langage - Une formation Maltraitance et enfance en danger - Une formation Yoga pour enfant afin d'enseigner le Yoga aux enfants de 15 mois à 10 ans J'adore le sport, la randonnée, le paddle, la lecture, tricoter, les activités pour enfants, créer des coloriages, partager, inventer, etc.. Ce que j'aime le plus c'est le partage, aider et surtout partager mon savoir, mes documents, mes créations etc... Comme je vous disais plus haut je ne peux plus être assistante maternelle, j'ai donc créer avec mon compagnon une association "ADEVE" Activités D'Eveil Veronalice afin de proposer aux enfants de l'éveil en motricité, de l'éveil musical, de la motricité, des spectacles et du Yoga enfant sous forme d'histoire. Je vais donc me consacrer, car j'ai beaucoup plus de temps à mon site, a mes créations, au partage Vous pouvez aussi me retrouver sur Facebook avec ma page qui se trouve ici n'hésitez pas a me suivre en mettant j'aime nounou parent chezveronalice J'ai aussi des groupes de partage : - Un groupe d'aide administrative des assistantes maternelles Groupe chez veronalice - Un Groupe pour le partage d'activités pour les tout-petits bricolage des tout-petits - Un groupe de comptines au ukulélé comptine ukupitchoune - Un groupe pour les assistantes maternelles l'aménagement L'aménagement de vos maisons Pour finir une chose importante si vous voulez me dire merci c'est simple : - c'est de laisser des commentaires sur ma page Facebook, - c'est de mettre un j'aime, - de vous abonner a mon site - ou a ma page pour me suivre - et SURTOUT de venir montrer vos créations avec mes tutos sur ma page ou sur le groupe de bricolage des tout-petits. Merci d'avoir pris le temps de me lire Read the full article
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Un monde fou va me quitter
AS
D'une assistante sociale
A une autre assistante sociale
La bureaucratie Kafkaïenne
Qui gère les dossiers
Sauf qu'ici langues allemande et française
Pour contrer Sudètes Sudistes
Lobby juif de Paris
Le Juif tchécoslovaque Franz Kafkaï
En écrivain quel éclat
Lundi 16 octobre 2023
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Lively Scripture / "Manifesto" WIP1
Rédigé par Klara Bouchard à l'intention d'elle-même.
PRÉFACE
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Objectifs
Mon nom complet est Klara 'Olive' Kér
Mon sexe biologique et genre génétique est au féminin (♀)
Mes pronoms (elle) et mes conjugaisons sont au féminin (♀) aussi
Je suis célibataire, autiste et ma typologie d'attraction sexuelle est aromantique + asexuel
Ma typologie de personalité "Myers-Briggs" est "INTJ" avec l'élément "T" pour turbulente selon le site web "16personalities.com"
Je suis une ex-étudiante diplômée universitaire d'un doctorat en histoire et philosophie avec des attestations en journalisme, en linguistique, en ingénierie des technologies de l'information (VLSI / intégration à très grande échelle) et en conception multimédia.
Je suis une érudite jeune femme adulte qui se cherche un emploi afin d'acquérir de nouvelles compétences, contribuer au monde professionel à sens large et pour développer mes expertises de carrière à travers un environment sérieux.
Je suis née le 1er Août 4496 dans l'ouest de l'union Shoshone; Et je réside maintenant au Sud-Ouest du pays en périphérie de la grande commune de Hochelaga, à la ville "Maskoch" spécifiquement.
Je suis âgée de 24 ans présentement
Il fais clair et thermiquement comfortable en ce midi durant la fin du mois de Mai 4520
Mon propre stylisme de garde-robe (qui est plutôt unisexe et androgyne pour être franche) est une composition savante à mi-chemin entre "soft grunge" et "light/classic academia"
Je parle couramment Français, Anglais, Allemand et Shoshone. Mais je suis aussi plutôt apte de converser en langue Samoane, Iranienne, Hongroise, et en Turc. Malgré que ma maman me surpasse de bien loin avec son propre répertoire linguistique à elle, je me débrouille plutôt bien.
Mon signe astrologique est "Léo"/"Lion" ou plus spécifiquement "Lépio"
Je mesure autour de 5 pieds 8 pouces de hauteur
Je pèse autour de 140 à 144 livres en mesure impériale ou 64 kilogrammes en métrique
Mon corps est humblement accentuée de légères courbes de corps féminin ainsi que d'une paire de seins de coupe B à ma poitrine; Et étant en ravissante santé, je reste ravie + reconnaissante de facon duquel je le préserve dans ce statut de bonne forme physiologique;
Je suis socio-économiquement une citoyenne de classe moyenne
Je réside dans mon propre appartment d'étendue vaste et de prix modeste
J'occupe un rôle sociétal de commise au traitement d'information et de bureautique avec mon assistante sociale Ava à mes côtés comme servante et comme mesure d'aide pour mon autisme
Je me tiens souvent occupée avec plusieurs loisirs, de la rédaction d'articles au dessin de personnages animés en passant par de l'activisme politique et de la programmation matérielle + logicielle
J'ai un humble mais loyal + solide réseau d'amis, de collègues et d'associés avec qui je converse et participe à des activités sociales avec pour une grande myriade de raisons
Pour le moment j'occupe un petit emploi de commise au rangement et préposé à l'infrastructure technique dans un magasin litéraire gérée par une membre de ma famille élargie et j'apprécie beaucoup mon poste là
Je suis reconnue comme une grande curieuse de la vie et j'ai un titre de recherchiste inquisitive, avec un léger panchant sur les domaines ésotériques et le domaine des manifestations spirituelles
J'ai une espérance de vie de 500-600 ans dû à mon usage de certains pistes subliminales durant la nuit; Je suis investie dans cette communauté méconnue depuis 4515 en tant qu'enthousiaste du sujet, autant comme usagère que comme productrice;
Je me métamorphose facilement en qu'importe ce que je souhaite sans souffrance et je manipule tout aussi facilement le temps avec aisance et libre de tout danger
J'entretiens / rédige une vaste collection de notes et entretiens un journal personnel; Je publie + partage également plusieurs billets sur mon propre blogue fédéré, accessible autant sur le grand réseau commun public que sur d'autres méthodologies de transmission tel ondes radio (RTTY) et Vidéo+Télétexte "à la Minitel", sur lequel je présente des morceaux que je trouve utile et informatif; Et avec une certaine facette qui, tout en étant transparente et ouverte, reste délibérément choisie et organisée avec soin depuis aussi tôt que Janvier 4513. Un peu comme un cabinet de curiosité licensé sous le domaine public;
Ma mère se nomme Falah Becker, elle est une linguiste distinguée et aussi est un peu une artiste / créative à temps perdu; Elle est bonne technologiquement et adores lire des romans.
Mon père se nomme Gustav Hayden, il est un doux et empathique programmeur-analyste qui prends profondément soin de son noyau familial avec compassion humaine quand il travaille moins durement sur les projets à son poste chez EBM;
Ma grand-mère maternelle, qui se nomme Justy 'Valeria' Lorentz est une retraitée super douce serviable et gentille mais très techniquement apte, même plus que ma mère, qui conserve une belle mémoire photographique et qui as fais carrière dans une usine / manufacture de circuits logiques durant la seconde moitiée du 45e siècle; Elle est une fière syndicaliste et régionaliste (membre vaguement plus radical du parti Progressiste avec un panchant vers l'indépendantisme)
J'ai deux frères cadets, Deno Hayden et Wyatt Hayden; Deno est un jeune homme qui travaille comme dessinateur industriel, il est aussi autiste démontré de par sa grande modestie et réserve auprès de ces proches familiaux mais plus socialement apte de par son plus grand réseau d'amis que moi; Wyatt est un jeune homme borderline (TPL) orienté en entreprenariat et stylisme / mode, il est encore en formation dans un centre de formation supérieur de type pré-universitaire.
J'ai plusieurs connaissances (Quanah, Sasha, Harva, Mana, Lea, Agatha, Marta, Matild, Rebeka, Fynn, Vratislav, Anatol, Petra, Matyas, Petrik, Lerko, Lorah, Saller, Pan, Magali, Milan, Sorel, Valenz, Micha, Astrae, Ulli…) et quelques amis proches (Ursae Eike, Tekla Panenbaum, Vera Heraes, Maya Zaporozhie, Aurel Caeden);
J'ai un chat Angora noir nommée Shoshona qui intelligente mais sage et douce, qui est joueuse et plutôt sociable aux humains.
(Topics to translate: Earpuffs, gloves, SolarOxymoron, LunarDark, Chronokinesis, True Polymorph, morphological freedoms, OpenXanadu Mixnet, alternate history summary, legal support, political participation alongside Ava, Utalics/Pflaumen, user groups / usenet, RTTY libre networks, libre + open source + transparency technical stacks, deque historical hardware perservation, cultural mediums, psychics, Utchwe religion, Shoshoni numerals and writing systems, hardware hacks & game modding, creative writings, affirmation deques, gamebooks, interactive movies, Laserdiscs, audio Cassettes, Datasettes, UDO disks, magnetic tape data storage, VHS, home video, home photo albums & overrall physical media, memex, Lisp keyboard, computerized games, sideline operating systems, reading nooks, tabletop games, RSS feeds, Minidiscs, SPARC architecture, RISC-V, Alfa & Beya architectures, Hitachi, Floppies, HD-DVDs, Blurays, programmable computers & procket symbolic calculators, IPL+Lisp programming as mainstream, iPod Shuffle & OpenPOWER iMac G4 s, AM/FM radio kits, modular constructive logic modules, VCR/DVR, 45rpm minis with auto-play, dumbphones, smart PDAs, slide projectors, analog+symbolic data processors, 35mm analogical cameras, gachapon vending machines, silky-smooth terminals, ePaper displays, tabulators, alphanum interpreters, Unit Record Equipment, Wax Cylinders, VolkMac, text addventures, TUTOR-GenV instances, PhantomOS, DIS, Cladogram, URAL balanced ternary, tribble word data-standard from 6-bit to 12-bit, MegaOCEAN virtual agents, synthetic servants for autistic people and many more automation purposes, REPL databank with interrogative symbolic knowledge from JIT compiler registered experiences, memory transistor component, Swift programming language, Macroware F#, EBM LibreDocs, Konrad Zen DolDocs file format ZealOS-like, Parade + Federated Cladograms = DIS, Perseus standard, Common Desktop Environment like KDE Plasma, Liberty new moderately right-wing party formed in 4520, Syndicalists caucus within Progressives and Republicans+Democrats within National Unity party, Radical Harmony party formed by luddites & harsh religious in the 4440s and alienated from federal politics since 4480, )
POSTFACE
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FIN
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It's been a month already?! A month since I moved to this city in the middle of a pandemic! I can't believe I get to call Tours my home for now. I remember sitting in my A1 level french class at alliance française when I was 16 and dreaming about being a part of this program. My professor at the time was talking about how she traveled to France to work as an assistante de langue when she was 24 and had the best time of her life. she'd tell us stories about her travels, the people she'd met, the friends she had made, and the amazing students she'd had.
Back then I didn't know what I wanted to do with my life (I mean I still don't), I didn't know where I wanted to go for university or what I wanted to major in but sitting in that class learning a language I had fallen in love with I thought to myself that well, now I have one thing I know for sure I want to do in the future after university. And I'm here, and it's happening. Even though there is a lockdown going on and I cant travel around, I'm still grateful that I got here, that I get to work for now and that I get to live the dream of the 16-year-old me.
#travel aesthetic#france#assistant de langue#tapif#Tefl#traveling#europe#assistante de langue#assistant d’anglais
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Quelqu’un ici traîne sur Tik Tok ? Je suis assistante de prof de langue française en Italie et je cherche des chansons françaises populaires sur les réseaux sociaux préférés des ados, ainsi que toute vidéo sur la France/le français/les français pouvant convenir à des jeunes italiens commençant à apprendre le français.
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Le jour où j'ai oublié
30 jours pour écrire/Jour 6/06.08.2021
Thème : Le jour où j'ai oublié
Je m’appelle Charlotte, et je suis Secrétaire de direction/assistante/comptable dans une entreprise de prestations de services spécialisé dans l’événementielle. Je travaille chez Nasty8, depuis le début de l’année, et jamais je n’aurai pensé que mon cursus professionnel m’amènerait à travailler dans l’événementielle. C’est un milieu totalement unique. Depuis mon embauche, j’ai renouvelé les logiciels de gestion de stock, de fiches de payes, aider à faire remonter les problèmes entre les employés des locaux et les employés des prestas, je me suis assurée que les chauffeurs ne fasse pas trop d’heures de routes, j’ai organisé des réunions en amont des prestations avec l’ensemble des équipes, j’ai fait du café, j’ai recruté de nouvelles équipes de secours, j’ai même retapé tous les documents pros pour leur donné un aspect plus moderne.
Nous arrivons dans la période de rushs ; les festivals de l’été. Toutes les scènes sont sorties, le matériel de son/lumières passe du camion au local puis au camion suivant en quelques heures, tous les ingénieurs, régisseurs et technicien sont booké, c’est la folie furieuse. Et aujourd’hui, j’ai commis une erreur qui à mener à un chaos indescriptible.
Je suis arrivé à 7.03, soit 1 h avant l’arrivée théorique du premier camion. Quel ne fut pas ma surprise de voir Gilbert, trépignant sur place. Il m’accosta par un chaleureux “Putain, j’ai besoin de chier” alors que j’ouvrais les locaux. Je me dirigeai alors vers mon bureau et écouté immédiatement la messagerie : la scène qui venait de revenir devais repartir en urgence à l’autre bout de la France, avec un second PL de matériels. Gilbert ne pouvait repartir, il avait déjà fait trop de route, et il était difficilement concevable qu’il ait pu arriver avec une heure d’avance, en respectant ses temps de pause. Il fallait agir vite, contacter les gars du local pour qu’ils viennent en avance, booker des techniciens en plus, je ne pouvais quitter mon bureau pour gérer l’accueil. Les événements qui vont suivre m’ont ainsi été rapporté.
Gilbert, ayant finis son affaire, s’est dirigé vers la salle de pause afin d’y boire un café, amplement mérité. Devant l’absence de café dans le percolateur, Gilbert commence à chercher autre chose à boire. C’est qu’il a encore de la route à faire. Gilbert ouvre le frigo, et se saisie d’une boisson dont le packaging lui fait penser à une boisson énergisante, bien qu’écrit dans une langue qui lui est inconnue. Gilbert n’a pas vu le bout de scotch papier qui indique ; “réservé à Spooky, danger, ne pas boire”. Gilbert ouvre la canette et va fumer une cigarette dehors.
Danny, technicien appelé en catastrophe pour préparer le second PL, est arrivé et s’est directement dirigé vers la salle de pause. La journée sera longue et un café ne lui ferait pas de mal. Lui aussi surpris qu’il n’y ait pas de café, il vérifie si la machine est bien branchée ; cette dernière est reliée à une antique multiprise, surchargée, dans le fil dénudé par endroit l’inquiète. Il cherche du Barnier pour la réparer, mais n’en as pas. Il sort alors en chercher dans les locaux.
Mark, technicien local, arrive à son tour à l’entreprise. Il est d’une humeur massacrante. Il a été réveillé beaucoup trop tôt après une nuit beaucoup trop courte. Il n’y avait plus de café chez lui. Ça allait être une journée de merde. Ses écouteurs sur les oreilles, il passe devant Gilbert, qui s’agite de plus en plus, et se dirige vers la précieuse cafetière. Sa colère monte encore d’un cran lorsqu’il découvre qu’il n’y à plus de café. Il ouvre un meuble de rangement, attrape un pot de café, qui s’avère vide. Jurant comme un charretier, il donne un grand coup de pieds dans le meuble, qui vole en éclat et sort voir s’il peut piquer un peu de boisson énergisante à Gilbert.
Nono, régisseuse arrive, son thermos de café à la main et salut Gilbert, qui danse désormais avec Mark. Étonnant, Gilbert danse pourtant rarement. Tout comme Mark. Elle entre dans la salle de pause, constate qu’il n’y aura pas plus de café ce matin, que le meuble est cassé, se retourne pour sortir, lorsque la porte s’ouvre violemment sur son nez. Danny entre en s’excusant, et se précipite pour l’aider. Il cherche une serviette pour éponger le nez sanglant de Nono, quand il trébucha sur un morceau du meuble et tombe. Son poignet fait un angle étrange. Les deux éclopés sortent et Mark prend sa voiture pour les emmener à l’hôpital. Gilbert ne se sent pas très bien, son cœur bat trop vite à son gout.
Spooky arrive à son tour, évite de justesse la voiture de Mark qui pars en trompe, et se dirige droit vers Gilbert ; il lui explique en rigolant que la boisson qu’il est en train de consommer est en fait totalement interdite à la vente, contenant des taux de caféine, taurine et autres éléments proches des amphétamines qui pourrait tuer un cheval. Gilbert cesse de danser. Un gargouillement sinistre s’échappe de son ventre. Les deux hommes se regardent, et Gilbert court, pétant dangereusement vers les toilettes.
Spooky rigole, et se dirige vers la salle de pause. Il entend Gilbert pulvérisé la porte des toilettes, et malheureusement, ce qui s’y passe. Spooky s’arrête soudain de rire ; Pourquoi le meuble de rangement est cassé et plein de sang ? Pourquoi il n’y à plus de café ? Pourquoi il y a du sang sur la porte ? Alors qu’il referme prudemment la salle de pause, et se dirige vers mon bureau, il entend Gilbert hurlé que les toilettes sont bouchés et qu’il déborde. Spooky explose de rire, cette journée est absurde.
En attendant le cri de Gilbert, je me précipite alors hors de mon bureau, pour trouver Spooky effondré de rire, Gilbert tenant de trouver l’arrivée d’eau alors que celle-ci inonde dangereusement les couloirs. Dans un instant de lucidité, Spooky bondit vers le disjoncteur, mais il est trop tard. Tout s’éteint. Mon téléphone sonne alors ; Mark n’a plus son permis, il a était arrêté à son arrivée à l’hôpital, flashé en excès de vitesse alors qu’il y emmené Nono et Danny à l’hôpital. Il ne reste donc personne pour conduire les PL. Spooky explose de rire, Gilbert râle, je commence à faire une crise d’angoisse, quand Angus, le grand Patron entre dans l’entreprise. Il regarde autour de lui, regarde l’eau qui s’écoule par la porte d’entrée, Gilbert et son pantalon mal remonté, moi qui suis en plein accès de panique, regarde Spooky et lui demande
“Quelqu’un à encore oublié de faire du café ?”
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LA LANGUE DU VAINQUEUR
Chaque jour, c'était de nouveau pour moi un coup au visage, pire que le tutoiement et les insultes de la Gestapo, jamais mes protestations ni mes remontrances n'y ont rien fait, jamais je n'y ai été insensible, jamais, parmi tous mes caractères «La Bruyère», je n'en ai trouvé ne serait-ce qu'un seul qui eût évité cet opprobre.
Tu étais pourtant vraiment allée à l'école de la pensée et tu étais une brave germaniste passionnément intéressée, pauvre Elsa Glauber, une véritable assistante pour ton professeur et l’auxiliaire, la conseillère de ses étudiants de séminaire; et lorsque, ensuite, tu te marias et eus des enfants, tu demeuras philologue, épuratrice du langage et professeur - presque un peu trop, derrière ton dos de mauvaises langues te nommaient «Herr Geheimrat».
Et comme tu m'as aidé longtemps avec ta belle bibliothèque de classiques' que tu avais préservée de manière si comique! Les Juifs -pour autant qu'on leur laissât des livres- n'avaient le droit de posséder que des livres juifs, et «Frau Geheimrat» tenait à ses classiques allemands réunis dans les plus belles éditions. Depuis une dizaine d'années, elle avait quitté l'enceinte de l'université et était l'épouse d'un commerçant très cultivé à qui la Gestapo venait d'attribuer la douloureuse charge de président de la communauté juive, et donc de médiateur responsable, désemparé et martyrisé des deux côtés, pris entre les bourreaux et leurs victimes. Maintenant, les enfants d'Elsa commençaient déjà, sous sa direction, à lire dans ces livres précieusement conservés. Comment avait-elle sauvé ce trésor des mains de la Gestapo toujours en train de fureter ? De façon très simple et très morale ! Par une scrupuleuse honnêteté. Si l'éditeur d'un volume s'appelait Richard M. Meyer, Elsa Glauber levait le voile du M. et remplaçait l'imtiale par le prénom Moïse; ou bien elle attirait l'attention sur la judéité du germaniste Pniower; ou encore elle enseignait que le véritable nom du célèbre Gundolf était le nom juif Gundelfinger. Il y a, parmi les germanistes, tant de nonAryens que, sous la protection de ces éditeurs, les œuvres de Goethe et de Schiller ainsi que beaucoup d'autres se sont métamorphosées en «livres juifs».
La bibliothèque d'Elsa avait également conservé son ordre et son étendue, car la vaste villa du président avait été déclarée maison de Juifs, et, ainsi, la famille avait certes dû se limiter à un petit nombre de pièces, mais vivait tout de même dans ses murs. Des classiques juifs, j'ai pu faire un usage abondant, et il était réconfortant de pouvoir parler métier sérieusement avec Elsa.
Mais nous parlions aussi, naturellement, de notre situation désespérée. Je ne saurais vraiment pas dire si Elsa était meifieure Juive ou meilleures patriote allemande.
Ces deux manières de penser et de sentir s'intensifiaient sous la pression des événements. Une expression pathétique affleurait, même dans les conversations quotidiennes terre à terre. Elsa racontait souvent combien elle veillait à ce que ses enfants soient élevés dans la foi juive orthodoxe mais à ce qu'en même temps, malgré l'opprobre du moment, ils respirent la foi dans l'Allemagne répandue autour d'eux - elle ne disait jamais autrement que «dans l'Allemagne éternelle».
«Ils doivent apprendre à penser comme moi, ils doivent lire Goethe comme la Bible, ils doivent être des Allemands
fanatiques !»
Il était là, le coup au visage.«Que doivent-ils devenir, madame Elsa?
- Des Allemands fanatiques, tout comme moi. Seule la germanité fanatique peut laver notre patrie de la nongermanité actuelle.
- Eh bien, ne savez-vous donc pas ce que vous êtes en train de dire? Ne savez-vous pas que "fanatique" et "allemand", je veux dire votre allemand, sont des mots qui jurent entre eux, que, que..» Je lui renvoyai, avec une certaine irritation, de manière lacunaire et désordonnée naturellement, mais d'autant plus violemment, tout ce que j'ai noté dans mon chapitre sur le mot «fanatique». Et, pour finir, je lui dis: «Ne savez-vous pas gue
vous parlez la langue de votre ennemi mortel, et qu’ainsi vous vous avouez vaincue, et qu'ainsi vous vous livrez, et qu'ainsi vous commettez une trahison envers votre germanité justement? Si vous ne le savez pas, vous qui êtes une femme lettrée, vous qui défendez l'Allemagne éternelle,
l'Allemagne immaculée -, qui donc le sentira et l'évitera? Que nous, dans notre penible isolement, nous soyons obligés de développer une langue spéciale, que nous soyons obligés d'employer les désignations administratives du lexique nazi qui nous concernent, que, çà et là, une extension du yiddish [Jargon] devienne sensible à travers des hébraïsmes, tout cela est naturel. Mais cette inféodation à la langue du vainqueur, de ce vainqueur-
là !
Elsa était toute secouée par ma sortie, elle perdit complètement sa supériorité de Geheimrat, elle avoua, elle promit de s'amender. Et lorsque, la fois suivante, elle insista de nouveau sur l'«amour fanatique» qu'elle portait cette fois à Iphigénie, elle corrigea aussitôt pour m'apaiser: «Ah, c'est vrai, je ne dois pas dire cela; j'en ai seulement pris l'habitude depuis le retournement [Umbruch]»
- Depuis le retournement?
- Cela aussi vous le réprouvez? Mais, là, vous avez sûrement tort. Un si beau mot poétique, il sent littéralement la terre fraîchement retournée, il n'a certainement pas été inventé par les hitlériens, il provient sûrement du cercle de Stefan George.
- Assurément, mais les nazis l'ont emprunté parce qu'il va si bien avec le sang et le sol, avec la glorification du terroir, de l'attachement au sol, ils l'ont tellement infecté de leurs mains contaminées que pendant les cinquante années à venir aucun homme convenable...»
Elle m'interrompit, passa à la contre-attaque : j'étais un euriste, un pédant, un intransigeant, un-«ne m'en veuillez pas trop, un fanatique.
Pauvre Elsa Glauber- d'elle et de sa famille on n'a plus eu aucune nouvelle ; «ils ont été emmenés de Theresienstadt»,c'est la dernière chose qu'on a su. Et voilà
que, maintenant, alors que je voudrais me souvenir d'elle sous un nom qui ne soit pas flétri, parce que, malgré son penchant à l'esthétisme et ses allures de Geheimrat, c'était une personnalité pour laquelle on pouvait avoir du respect et dont la vaillante intellectualité m'a beaucoup apporté, voilà que cette oraison funèbre se transforme en accusation.
Mais cette accusation contre l'une, la philologue, décharge un peu tous les autres, tous ceux qui, en ayant moins réfléchi aux choses linguistiques qu'elle ne l'avait fait, ont succombé au même péché. Car tous y ont succombé, et le nom de chaque individu est gravé, avec un vocable qui lui est propre, dans le livre de comptes de mon souvenir.
Il y avait le jeune K., un commerçant absolument pas
littéraire, mais pris tout entier dans sa germanité, baptisé au berceau et tout naturellement protestant, n'ayant aucun attachement à la religion juive, ni la moindre compréhension, sans parler de bienveillance, pour les
aspirations sionistes - mais il emprunta l'expression le
«peuple des Juifs» et l'employa à maintes reprises, exactement comme l'hitlérisme l'employait, comme s'il y avait un tel peuple, aujourd'hui, à l'instar d'un peuple
d'Allemands, de Français, etc., et comme si le «judaïsme
mondial» - cette formule douteuse des nazis, il la reprenait
elle aussi à son compte - formait sciemment et délibérément cette unité nationale.
Et il y avait l'antagoniste parfait de K., tant au point de vue physique que psychique: S., né en Russie, Mongol d'après son faciès, ennemi implacable de l'Allemagne, de tous les Allemands, puisqu'il voyait dans tous les Allemands des nationaux-socialistes convaincus, et nationaliste sioniste de la tendance la plus dure - et lorsqu'il défendait les droits de ce nationalisme juif, il parlait alors de ses «intérêts racistes» [volkischen Jelangen].
Le dentiste, non: le «soigneur de dents» F., quant à lui, un homme prodigieusement disert face à ses patients sans défense - car que peut-on riposter quand on a la
bouche grande ouverte ? -, ennemi tout aussi mortel que S. de tous les Allemands et de tout ce qui est allemand sans exception, mais sans le moindre lien avec le sionisme ni avec le judaïsme en général, obéissait entièrement à une anglophilie insensée qui remontait à un séjour en Angleterre dans d'heureuses conditions.
Chaque instrument, chaque vêtement, chaque livre, chaque opinion devait venir d' Angleterre, sinon ils n'étaient absolument pas bons, et s'ils venaient d'Allemagne, même de l'ancienne Allemagne, ils étaient rejetés
catégoriquement. Car les Allemands étaient tout
bonnement «caractériellement inférieurs». Qu'avec ce mot qu'il aimait tant : «caractériel», il contribuât à la propagation d'un néologisme des nazis, il n'en avait
aucune conscience (comme maintenant non plus les partisans
de l'époque nouvelle ne semblent pas en avoir pris davantage conscience). La pédagogie nazie faisait tout dépendre si exclusivement des convictions, du nazisme non frelaté de ses disciples, qu'en toutes choses les principes primaient de manière décisive sur toute quahfication
et tout savoir-faire, sur toutes connaissances. C'est par la langue scolaire, par le besoin de certificats d'examen de fait d'études que je m'explique l'extension de ce nouvel adjectif; la mention «caractériellement bon», signifiait donc: irréprochablement nazi, et ouvrait à elle seule la porte de toutes les carrières.
La répulsion la plus forte, et exprimée avec la plus grande volubilité, notre «soigneur de dents» l'éprouvait pour notre «soigneur de malades». La grande époque de ce dernier était la Première Guerre mondiale à
laquelle il avait participé en tant que médecin-major. Il se mouyait parfaitement dans la langue des officiers de 1914 et l'enrichissait, inconsciemment, de chaque tournure que Goebbels mettait en circulation. De combien de «goulets d'étranglement» est-il venu à bout, combien
de «crises» a-t-il «surmontées» !
C'est pour de tout autres motifs et d'une tout autre façon qu’un collègue de notre médecin de Juifs se servait de la LTI. Avant 1933, le docteur P. s'était senti tout à fait Allemand et médecin, et il n'avait jamais gaspillé son temps avec des problèmes de religion et de race, il avait pris le nazisme pour un égarement ou un délire qui passeraient sans provoquer de catastrophe. À présent, il était tout à fait exclu de sa profession, contraint de faire un travail d'usine et délégué d'un groupe auquel j'avais moi-même appartenu pendant assez longtemps.
Ici, son aigreur se manifestait d'une façon singulière. Il faisait siens tous les propos antisémites des nazis, spécialement ceux de Hitler, et se mouvait continuellement et de telle façon dans cette manière de s'exprimer qu'il ne pouvait probablement plus juger lui-même dans quelle mesure il se raillait du Führer, dans quelle mesure il se raillait de lui-même et dans quelle mesure ce langage d'humiliation volontaire était devenu sa seconde nature.
Ainsi, il avait l'habitude de ne jamais adresser la parole à un homme de son «groupe de Juifs» sans faire précéder son nom de la mention «Juif». «Juif Lowenstein, aujourd'hui tu dois faire marcher la petite coupeuse.» - «Juif Mahn, voilà ton certificat de maladie pour le Juif des dents» (ce par quoi il voulait désigner
notre dentiste). Les membres du groupe acceptèrent ce ton d'abord en plaisantant puis par habitude.
(Victor Klemperer - LTI, La langue du IIIe Reich)
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Assistante Administrative
Le recruteur : AGENCE WEB DIGITALE
Poste à occuper : Nous recrutons pour notre société basée à Rabat une assistante administrative ;
En tant que candidate potentielle, vous êtes :
– De formation supérieure en gestion, avec une expérience minimale de 3 ans dans un poste similaire ;
– Dotée d’une maîtrise poussée de l’outil informatique et du Pack Office Microsoft ;
(La connaissance d’un ERP est souhaitée).
– Vous avez une parfaite maîtrise des langues arabe, française à l’oral comme à l’écrit ;
– Vous possédez un excellent relationnel, un bon esprit d’analyse et de synthèse ;
– Réactive, avec un sens de prise d’initiative avéré ;
– Engagée, fiable et discrète ;
– Vous avez un sens de service et de l’organisation ;
– Disponible et flexible dans la gestion de vos responsabilités.
Profil recherché : A ce titre, vos principales activités seront de :
Gestion des appels téléphoniques et emails ; Gestion administrative de l’entreprise ; Gestion des courriers (rédaction, envoi/réception) sous formats électroniques ou papier. Gestion et préparation des factures en respectant les échéances, et assurer leur dépôt aux clients ; Suivi des différents dossiers et situations ; Lancement des offres d’emploi et assurer leur suivi ; Gestion du personnel : Constitution et gestion des dossiers administratifs du personnel, Préparation des contrats, attestations et certificats de travail,…. Suivi des absences, planification et suivi des congés… Gestion des Appels d’Offres : Recherche, traitement et suivi des appels d’offres publics et consultation privée ; Garantie de l’organisation, le classement et l’archivage des documents. Déplacements ; ….
Secteur(s) d’activité :
Informatique / Internet / Multimedia
Métier(s) :
Informatique / Internet / Multimedia
Niveau d’expériences requis :
Junior (de 3 à 5 ans)
Niveau d’études exigé :
BAC+3
Langue(s) exigée(s) :
Arabe / Français
L’offre a été publiée il y a 2 jours avant sur le site.
Salaire:Négociable
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Etude

Dès la signature du contrat, elle savait que le job ne serait pas de tout repos. En fait, elle avait été attirée par l’appât du gain sans savoir de quoi il s’agissait exactement. Aussi, son rendez-vous n’indiqua rien de plus si ce n’est que cela ne pouvait qu’être sérieux. Elle entra dans le centre d’étude, se présenta à l’accueil et fut de suite orientée vers le bureau d’un des directeurs aux multiples diplômes universitaires.
L’homme d’une cinquantaine d’années montrait un air sévère digne des philosophes des temps anciens. Il fit la présentation de la responsable de l’étude, une jeune femme à peine plus âgée qu’elle. Elle portait des lunettes, les cheveux tirés en arrière et dans son tailleur, elle paraissait très bigote comme si elle sortait directement de la messe. Après les présentations, on lui expliqua l’ensemble du travail. Elle fut surprise, demanda à bien comprendre, puis, après réflexion, peut-être poussée par un désir d’aventure, elle accepta.
Ainsi, elle travailla pendant près de trois semaines pour une étude sociologique dont le but est simple : Classifier l’homme et sa réaction envers son attirance pour le sexe opposé. En gros, il s’agissait d’un sondage particulier… Très particulier. Ce travail dura trois était, cependant, très bien payé.
Le premier jour, elle restait assise sur un canapé-lit déplié. Elle attendait que les hommes entrent. Elle ne savait pas comment ils étaient sélectionnés ; des chômeurs, des salariés, au hasard dans la rue ? Etaient-ils au courant ? Certainement pas. On leur mentait ? Peut-être. La porte s’ouvrait régulièrement et elle ne devait pas parler, juste sourire. La majeure partie des hommes entraient, s’excusaient et ressortaient aussi vite, persuadés se tromper d’endroit. Certains, posaient quelques questions auxquelles elle ne répondait qu’en hochant la tête en signe d’ignorance. Puis, ils refermaient la porte, déçus de ne pas savoir où aller.
Ils étaient rares à engager une conversation. La plupart des dragueurs cherchèrent à la faire rire. L’un d’eux osa s’assoir près d’elle et entama un pénible monologue. Elle se contenta de faire des signes de la tête pendant une dizaine de minutes, jusqu’à ce qu’une assistante n’entre et demande à l’inconnu de repartir. A ce moment, elle se dit que c’était dommage car il était plutôt bel homme. Après trois jours, elle passa à l’étape deux.
On pouvait les comprendre, entrer dans une pièce et se retrouver face à une jolie femme assise, souriante et entièrement nue. Encore une fois, la majorité fut surprise et ressortit de suite avec un air ahuri ou ravi. Par contre, ils étaient plus nombreux à lui adresser la parole. Certains pour lui signaler qu’elle était nue, d’autres pour lui demander comment rejoindre un endroit précis. Elle n’avait toujours pas le droit de répondre et bien entendu, elle faisait un signe de la tête signalant qu’elle n’en savait rien. Contrairement à l’étape une, elle s’amusa de voir les yeux des hommes ne cherchant pas à la regarder directement. Ils détournaient leur regard vers le plafond, la fenêtre ou la glace sans tain derrière laquelle cinq sociologues enregistraient les comportements. Mais toujours, elle rougit tout comme ceux qui lorgnaient ses seins du coin de l’œil.
Il y eut quelques dragues et étonnamment, elle constata que le toucher des mains, du genou ou de la cuisse se faisait plus fréquent que si elle était habillée. Elle travailla dans cette position pendant quatre jours avant de passer à l’étape trois. Elle savait de quoi il s’agissait. D’ailleurs, elle sentit la peur monter autant que l’excitation.
Il n’était plus question d’être assise mais à genou la croupe offerte aux yeux des quidams qui ouvraient la porte. Elle devait s’attendre à tout y compris les pires insanités. Les scientifiques avaient prévenus qu’ils n’arrêteront rien à moins qu’elle soit en danger, c’était dans son contrat. Se sentant un peu humiliée dans cette position, elle attendit en se demandant comment cela se passera. Elle ne devait pas parler ni bouger, juste attendre. Pour quoi ? Pour des statistiques, pour comprendre la pulsion sexuelle. Et déjà la porte s’ouvrit.
Elle se sentit rassurée quand elle l’entendit se refermer de suite après un « Ho, pardon ! ». Il n’y avait rien d’inquiétant. C’était même plutôt drôle d’entendre ces quelques secondes de silence entre l’ouverture de la porte et les mots si prononcés timidement. Elle imaginait la tête de ces hommes surpris, peut-être choqués de se retrouver face à son cul. Et encore, la porte grinçait et se refermait. Parfois, elle se rouvrait de suite comme si le gars voulait voir s’il n’avait pas rêvé. Mais elle se refermait dans un léger fracas rassurant la jeune femme.
Elle avait peur de se retrouver dans une situation pénible. Elle avait peur qu’un pervers en profite et elle avait raison ! Il y eut celui qui s’approcha pour sentir l’odeur de son sexe. Il fut le premier à oser enfoncer un doigt dans le fébrile abricot. Ce n’était qu’une phalange mais suffisant pour qu’elle morde son index parce qu’elle ne voulait pas lui offrir le plaisir de l’entendre soupirer. Ils furent quelques-uns comme lui à oser l’impensable. Ils sentaient, caressaient ses fesses rebondies. Ils observaient de plus près son œillet serré, ne risquant pas à s’y faufiler. Cependant, elle sentit quelques coups de langues, elle sentit quelques tentatives de doigtés sur sa fente qui s’humidifiait à être tant désirée.
Il y eut aussi les bavards, ceux qui demandaient pourquoi elle se présentait comme ça. Il y eut les insultes de la part de ceux qui furent scandalisés. Et il y eut aussi les entreprenants. Ceux-là n’hésitaient pas à lui parler, ils demandaient pour toucher ou plus. Mais elle ne répondait pas, se limitant à hocher la tête pour dire qu’elle ne savait pas. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle était payée à accepter tout ce qui arriverait. Comme le gars qui sortit sa bite et se masturba pendant que sa main farfouillait sa chatte. Ce même gars qui éjacula sur sa fesse. Comme le premier qui, après quelques mots, comprenant qu’elle ne dira rien, la pénétra sans savoir qu’il entrait dans les statistiques.
Après chaque baise, elle partait se laver et était de suite suivie par un psychologue. Le boulot était éprouvant. Mais elle put avouer qu’elle prenait plaisir à faire cela. C’était une sorte de catharsis, un défouloir qu’elle ne concevait pas jusqu’à maintenant. Puis, elle retournait travailler, reprenant la pose, le cul en l’air attendant de surprendre le prochain cobaye. Elle devinait comment il allait se comporter, jouant avec lui en utilisant son corps soudainement convoité. Finalement, elle aimait être vue pour son cul.
L’étape trois dura trois jours et lassa place logiquement à l’étape quatre et dernière. Cette fois-ci, il n’y avait pas un homme mais deux ou trois voire quatre. L’objectif était de comprendre l’effet de groupe. Et elle comprit que cet effet de groupe existait bien. Il y avait toujours un homme plus orgueilleux, plus confiant dans la connerie pour s’amuser avec elle. Alors, elle subissait d’abord les phrases débiles, les blablas de dragueurs à deux balles puis, les premiers attouchements, les tentatives et enfin, les premières pénétrations. Elle savait que si elle sentait en danger, si elle avait peur, elle pouvait tout arrêter en parlant. Mais elle ne fit, acceptant sans répugner d’être pelotée, mordue, enfourchée, ouverte, parfois déchirée.
Derrière le carreau, certains sociologues hésitèrent à intervenir lorsqu’elle subit une première double pénétration. Ils espéraient qu’elle crie appelant à l’aide mais non, elle souriait presque. L’un d’eux ne comprenait pas, et se questionnait sur son comportement. Elle refusait systématiquement la fellation dès qu’un gland se présentait sous son nez mais elle n’interdisait pas qu’on la prenne par les deux orifices à la fois. Si ses amies savaient qu’elle prenait son pied à faire ce travail avec tant d’inconnus. Cependant, il garda le secret très longtemps.
Quand elle finit la dernière journée. Elle prit une douche et se sentit désolée de ne pas pouvoir continuer. Cependant, elle fut aussi soulagée parce qu’elle ne savait pas combien de temps elle aurait été capable de supporter ce rôle. Elle interrogea la responsable de l’étude. Cette dernière ne donna aucune information. Elle avoua seulement que l’expérience était concluante, intéressante mais aussi enrichissante pour mieux comprendre le comportement culturel de certaines personnes. Elle rentra ensuite chez elle et espéra que cette expérience servirait au moins à quelque-chose.
Alex@r60 – octobre 2020
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82 Offres d’Emploi sur Plusieurs Villes – N°393
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82 Offres d’Emploi sur Plusieurs Villes – N°393
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Compétences requises: -Bac + 2 en gestion -Minimum 5 ans d’expérience -Maîtriser de langue française -Maîtriser des outils bureautiques
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Envoyez vite vos CV: marwa.atoubi@alten.com
Nous recrutons en toute urgence un Inspecteur Qualité qui aura pour missions:
-Assurer le démarrage de la production et les contrôles qualité nécessaires (destructif, maquette 1D…). -Faire respecter les standards qualité. -Traitement des incidents qualité. -Réaliser les audits de poste niveau 1. -Garantir la présence et la conformité des instructions qualité au poste. -Informer le coordinateur qualité usine sur les incidents usine et les non-conformités en attente décision. -Informer, participer et proposer toute amélioration de la qualité, sécurité, environnement.
Profil recherché: -1 an d’expérience dans un poste similaire. -Bac+2 Technique. -Rigueur, autonomie, esprit d’analyse et réactivité.
recrutementtgm@outlook.com
Nous recrutons pour le compte de notre client opérant dans le développement de business:
-Un Développeur .Net H/F ayant une expérience de 3 à 4 ans dans un poste similaire.
Profil recherché: -Formation Bac +3 minimum. -Poste basé à Casablanca.
Pour les intéressé(e)s, je vous prie de me faire parvenir vos CV à l’adresse suivante: belhioue.rhvalue@gmail.com
Je recrute pour notre client opérant dans la messagerie express basé à Casablanca le profil suivant:
-Customer Service: Bac + 3/5, Commerce ou logistique, expérience 2 à 3 ans dans un domaine similaire. Passionné par le service client. Au téléphone, support et conseil aux clients quant à leurs expéditions. Anglais courant Salaire pouvant aller jusqu’à 7000 dhs
Envoyez vos candidatures à: m.atif@tectra.ma
Dans le cadre de l’ouverture prochaine de son nouveau magasin à Zenata, Orchestra Maroc recherche un directeur de magasin.
Si vous êtes expérimentés dans le domaine, et que vous êtes motivés à rejoindre une aventure Orchestraordinaire, envoyez nous rapidement vos CV en précisant en objet: DIRZENATA
Dans un contexte de transformation des opérations RH, nous sommes à la recherche d’un/e chargé(e) de Services Human Capital.
Ce poste est basé et rattaché au centre de services de Casablanca avec une activité coordonnée avec l’équipe HC Services à Paris.
-Vous avez un Bac+5 en Management RH / Ecole de commerce avec une expérience confirmée de 2 à 3 ans dans un poste en RH, vous avez un très bon niveau de français et êtes attirés par les métiers des services, cette offre est certainement faite pour vous !
N’hésitez pas à m’envoyer votre candidature à l’adresse suivante: kenza.afous@pwc.com avec comme objet « Chargé de services HC »
Nous recrutons:
-Commercial terrain Marrakech -Commercial Back office: Algérien et Syrien -10 Agents télévente experts en assurance « mutuelle santé » -Stagiaire Saisie -Comptable « comptabilité française » -Chargée de paie française -Développeur mobile -10 télévendeurs en émission d’appel -10 agents de prise de rdv
amal.b2020@outlook.fr, en précisant l’intitulé de poste
Pour notre client basé sur Fes, nous sommes à la recherche d’un Manager logistique & Supply Chain,
Profil: -BAC+5, avec 4 ans minimum d’expérience dans le secteur automobile -Maîtrise de l’anglais professionnel obligatoire -Toutes certifications (Lean Six Sigma/APICS) constituent un atout pour ce poste
Postulez en envoyant vos candidatures à Khadija.elkharroubi@ntc.ma
Vous êtes Community Manager avec 2 ans d’expérience, motivé, dynamique et actif sur les réseaux sociaux?
N’hésitez pas à partager avec nous votre CV à l’adresse suivante: kenza.el-meslouhi@capgemini.com !
Nous cherchons pour l’un de nos clients, un IT Talent Acquisition Specialist (F/H)-Casablanca.
Vous êtes titulaire d’un Bac+5, vous justifiez d’une expérience RH opérationnelle d’au moins 5 ans idéalement au sein d’un cabinet et vous êtes reconnu pour votre excellent relationnel ainsi que votre maîtrise des techniques d’approche.
Merci de faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: r.arsalane@interfacegroup.ma
Je recrute pour notre client opérant dans les assurances des gestionnaires assurance pour le département production maladies
Mission: -La saisie des données
Profil: -BAC + 2 -De préférence avec une expérience en assurance. -La durée de la mission est de 3 mois. -Salaire: 3500 dhs / mois
Merci de transmettre votre cv:m.atif@tectra.ma
Nous sommes à la recherche des profils débutants de formation Bac+2 en commerce sur les villes suivantes: Tanger/Rabat/Casablanca/Mohammedia/Meknès/Fès/Marrakech/Agadir
Merci d’envoyer votre CV à l’adresse mail suivante: recrutement@sapress-sochepress.ma Avec en objet: Commercial/Ville
DECATHLON RECRUTE!!
Vous êtes passionné par le sport et vous avez envie de commencer une nouvelle aventure? L’équipe Informatique De DECATHLON MAROC basée à Casablanca est à la recherche de différents profils:
DÉVELOPPEUR BACKEND INGÉNIEUR SYSTEMES_RESEAUX
Si vous êtes intéressé, vous n’avez qu’à envoyer votre candidature à l’adresse: recrutementmaroc.it@decathlon.com
Dans le cadre du développement stratégique de ses activités, notre client recrute un Contrôleur de gestion industriel. Poste basé à Casablanca.
Profil: -De formation Bac+5 en finance et gestion -Vous justifiez d’une première expérience dans le secteur industriel -Bon niveau d’analyse et de calcul -Vous avez une aisance communicationnelle
Veuillez envoyer votre candidature à l’adresse suivante: recrutement@marocadres.com sous la réf. CGTC0704
Je recrute les profils suivants en urgence:
Rabat -Consultant SageX3 Senior -Data Analyst RH (stage rémunéré) -Responsable développement_RH Senior
Casablanca -Responsable RH Senior
Vous pouvez candidater en m’envoyant votre CV détaillé à l’adresse: lamya.elidrissi@arma.ma
Pour le compte de son client, Tectra TFZ est à la recherche d’un Chef de Chantier sur Agadir.
Mission: -Assurer le suivi de chantier -Établir un plan, ou un planning de travaux électriques; -Suivre, contrôler et assurer la réception de ses travaux;
Profil: -Bac +2 et 3 génie électrique, génie civil ou équivalent. -3 ans minimum en tant que chef d’équipe sur chantier
Cette offre vous intéresse? Merci de postuler via l’adresse suivante: s.tabbai@tectra.ma
J’ai besoin EN URGENCE d’un comptable à Meknès.
Envoyez moi vos CV par messages ou à l’adresse suivante: Manager.aprh@gmail.com
Nous sommes à la recherche d’un(e) Assistant(e) d’Achat.
Profil recherché: -Formation: BAC+3 en achat et/ou logistique; -Expérience: 1 an minimum dans un poste pareil; -Langue: Excellente maîtrise de l’anglais et de français, en oral et en écrit; -Discrétion et sens de responsabilité.
Poste basé à Tanger.
Pour les intéressé(e)s, merci d’envoyer vos CV à l’adresse e-mail suivante: recruitment@pgtexglobal.com en mettant dans l’objet ASSISTANTACH/21.
Nos besoins en recrutement actuels:
-Ingénieur Bureau d’études 1-2 ans d’expérience (Agadir) -Responsable Système Management de la Qualité 5 ans d’expérience (Casablanca) -Responsable maintenance 8 ans d’expérience et plus (Casablanca) -Ingénieur Technico-Commercial 2 ans d’expérience (Kénitra) -Responsable Ressources Humaines 3 ans d’expérience Minimum (Kénitra) -Responsable Système Management de la Qualité 5 ans d’expérience (Kénitra) -Responsable Commercial 5 ans d’expérience (Tanger) -Responsable Commercial 3 ans d’expérience minimum (Fès)
Envoyez votre CV à mon adresse nd.chemsi@gmail.com
Delta Holding, groupe de grande renommée se situant à Skhirat, opérant dans plusieurs métiers (infrastructures, métallurgie, eau et environnement, para-chimie) recrute pour une de ses filiales:
-Un Agent Commercial, Bac +2/3, avec une première expérience dans le domaine du commercial et recouvrement.
Prière mentionner en objet l’intitulé du poste.
Pour postuler: cv@deltaholding.ma
IHM TECHNOLOGIES recrute un profil Acheteur rattaché au département administratif et financier à Rabat
A ce titre, vos principales missions seront de: -Prospecter de nouveaux fournisseurs étrangers -Evaluer les propositions des fournisseurs -Négocier les conditions d’achat en lien avec le DAF -Faire le suivi administratif des relations avec les fournisseurs étrangers et les transporteurs -S’assurer de la bonne exécution des contrats: (coût/qualité/délai) -Etablir les Bons de commandes et Devis -Centraliser l’ensemble des achats de toutes nos filiales
De formation supérieure Ecole de Commerce ou Ecole d’Ingénieur en Achat /logistique, vous justifiez d’une expérience de 1 à 2ans minimum dans une fonction Achat de produits et prestations IT… Vous avez une bonne communication en français comme en anglais
Ce poste est fait pour vous, envoyez votre candidature sur Recrutement@ihm-technologies.com
Nous recrutons cette semaine les profils suivants:
-2 ingénieurs études & développement Java JEE front end -2 ingénieurs études & développement Java JEE Full stack -3 ingénieurs de production N3 -2 ingénieurs de production N2 -2 Ingénieurs de production N1 -1 Chef de projet technique IS -1 Responsable applicatif
Pour postuler, une seule adresse: nadia.harouche@inetum.world merci de mentionner l’intitulé dans l’Objet du mail
Nous avons besoin d’un Manager Qualité avec une bonne expérience dans le secteur de l’automobile dans l’électronique.
De formation BAC+5 en qualité ou équivalent avec min 5 années d’expérience. Poste à Tanger.
Envoyez vos CV par email sur erraji.nisrine@gmail.com sous réf QM0421
INPLANTS Azura Group Recrute un Coordinateur RH.
Taches: -Gestion et coordination RH. -Assurer les intégrations RH des nouveaux collaborateurs. -Mener les actions de sensibilisation et de formation. -Maintenir à jour les données relatif à la mod, transport, CP… -Elaboration des reporting RH. -Veille réglementaire sur l’ensemble des exigences sociale -Supervision des Informations liées a la administration du personnel. -Gestion du recrutement Ouvriers et leurs affectation/mobilités intersites
Compétence technique: -Bonne maîtrise des outils de bureautique: Exel
Profil: -BAC+4/5 Management des Ressources Humaines -Expérience: Minimum de 2 ans
Vous pouvez adresser votre CV à: recrutement@azura-maroc.com l’objet du mail: Coordinateur RH Agadir
Nous recrutons un Responsable de production pour notre site à Tanger:
Missions principales: Assurer et améliorer le fonctionnement de l’usine de production ainsi que la résolution des incidents quotidiens qui entravent son fonctionnement en termes de sécurité, de qualité, de service et de productivité.
Qualifications: -Formation en génie industriel. -Connaissances techniques des machines industrielles, des processus de production, de la fabrication, Lean Manufacturing, -Outils informatiques: niveau avancé de bureautique, Auto CAD -Langues: espagnol et anglais. -Expérience de minimum 5 ans dans un poste similaire.
Vous souhaitez rejoindre une équipe jeune, dynamique et innovante, dans un espace de travail convivial, et un salaire attractif (Fixe+variable+Assurance AXA+CIMR…), envoyez votre candidature à: indo@indo.ma en mentionnant l’intitulé du poste dans l’objet du mail.
Nous recrutons une assistante export.
-De formation bac+5 en commerce international, vous justifiez d’une expérience de plus de 2 ans dans un poste similaire. -Vous maitrisez les procédures douanières, les techniques du transport international et les incoterms.
Vous aurez pour missions: -Le suivi des documents logistique -La coordination avec la production -La gestion des relations externes avec les instances concernées
Poste basé à Mohammedia
Merci de nous faire parvenir vos candidatures sur carrieres@koutoubia.com en mentionnant dans l’objet l’intitulé de poste.
Dans le cadre de son développement, Orchestra Maroc est à la recherche d’un nouveau talent sur Casablanca.
Vous êtes motivé(e)s à rejoindre une aventure Orchestraordinaire? Alors envoyez nous votre CV en précisant en objet: RMARK
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J’aurai vingt-sept ans en Juin et je n’arrive pas à savoir si c’est encore jeune ou si je suis déjà vieux. Je n’arrive pas à me situer sur la frise. C’est très flou, cette affaire. De loin, on dirait un adolescent et de près, un vieux con. Un vieux con déguisé en lycéen : la même fausse bonhommie, les mêmes Converse, le même jean, la même coupe de cheveux et les mêmes romans de Chick Palahniuk dans le même sac à dos usé.
Un schizo. Un clandestin. Un jeune homme du début du XXè siècle, né dans un pays riche élevé par des parents aimants, un petit garçon qui a tout eu : les baisers, les câlins, les goûters, les manettes de jeux, la familiarité des médiathèques, les pièces de la petite souris, les Harry Potter, les cartes Pokémon, les cartes Yu-Gi-Oh, les cartes magic, les hamsters, les hamsters de rechange, les forfaits illimités, les voyages en Angleterre, les sweats à la mode et tout le reste, mais pas seulement.
Pas seulement…
Un petit garçon né à la toute fin du XXè siècle, à qui l’on a répété depuis qu’il est en âge de jeter ses papiers de bonbons à la poubelle que la nature souffre par sa faute, que les forêts disparaissent dans l’huile de palme de ses petits pains au chocolat, que la banquise fond quand sa maman démarre le moteur de leur voiture, que les animaux sauvages sont tous en train de crever et que s’il ne referme pas le robinet à chaque fois qu’il se brosse les dents, eh bien, tout ça sera en partie à cause de lui.
Puis un élève curieux et conciliant que ses manuels d’histoire ont fini par décourager d’être né blanc, cupide, colonisateur, lâche, délateur et complice tandis que ceux de géographie ne cessaient – année après année - de lui rabâcher les chiffres alarmants de la surpopulation mondiale, de l’industrialisation, de la désertification, de la pénurie d’air, d’eau, d’énergies fossiles et de terres arables. Sans parler de ceux de français qui finissent toujours par vous dégoûter de lire à force de vous obliger à tout saloper – Relevez et ordonnez le champ lexical de la sensualité dans ce poème de Baudelaire, boum, terminus, tout le monde débande -, de langue qui vous rappelaient d’une année à l’autre how much you were ouna mayouscoula Scheise et de philo, enfin qui s’avèrent être un grand concentré de tout ce qui précède, mais en bien plus implacable :
« Hé, toi, petit Blanc Falot qui bande mou et qui fait rire tout le monde avec ton accent pourri, cherche et ordonne le champ lexical du gâchis de ta civilisation, s’il te plaît. Tu as quatre heures. »
(Hep, hep, hep, ton brouillon… dans la poubelle jaune.)
Et quand ce viatique anxiogène au possible est enfin intégré, digéré, su, répété dans des copies d’examens et reporté dans les statistiques de réussite au baccalauréat, vas-y que je te rajoute par là-dessus quelques années d’études pour que tu ne viennes pas trop t’engorger trop vite dans les portillons de l’avenir.
Et toi, bon con, tu fais tout comme il faut : les révisions, les examens, les diplômes, les stages.
Les stages pas payés, les stages non rémunérés, les stages sans contre-partie financière, les stages pour l’honneur et la gloire. Les CV. Les CV avec la photo qui plaît. Les CV en papier, en ligne, en relief, en vidéo, en veux-tu, en voilà, en n’importe quoi. Les lettres de motivations. Les mails de motivations. Les… tout ce fatras de baratin à la con dans lequel tu ne sais même plus quoi inventer tellement tu n’y crois déjà plus, tellement ça te déprime, d’avoir à te battre si dur et si tôt pour avoir le droit de courtiser comme les autres.
Mais tu continues. Tu continues vaillamment : les pôles pour l’emploi, le Pôle emploi, les salons pour l’emploi, les chasseurs de tête, les petites annonces, les jobs alertes, les plates formes de recrutement, les codes d’accès à votre espace candidat, les abonnements aux flux des offres, les faux espoirs, les entretiens, perdus d’avance, les facebookmakers qui ne te cotent même pas en rêve, le beau-frère de ton parrain qui va en parler à ses amis du Lions, les coucou-copain-d’avant, tu sais j’en ai toujours un peu rien à foutre de ta gueule, mais ton père il avait pas une usine au fait ? Les agences d’intérim, les pistons imparables, les pistons foireux, les pistons bien pourris, les sites d’annonces qui deviennent de plus en plus payants et les assistantes de DRH de moins en moins gracieuses, les… Oui, tu as toujours assuré, tu n’as jamais jeté un seul papier par terre de toute ta vie, tu n’as jamais mis tes pieds sur la banquette d’en face, même très tard, même explosé, même quand tu étais seul dans le compartiment et tu as eu ton diplôme sans embêter personne, sauf que hé, pas de chance, dis donc.
Y’en a pas, du travail pour toi.
Ben, non, y en a pas. Y te l’avaient pas dit, t’es sur ? Ça m’étonne… Tu devais encore bavarder avec ta voisine de gauche…
Ho, mon gars ! Réveille toi ! C’est la crise !
Et alors ! écoute les infos au lieu d’apprendre un métier, tu perdras moins ton temps !
De quoi ? Tu ne comprends pas ? Attends, bouge pas, chaton, on va te résumer la situation :
Tu es jeune, tu es Européen et tu es gentil ?
Eh bien, tu vas prendre cher, mon ami !
On te ressasse à longueur d’ondes que la dette de ton pays s’élève à cent mille milliards de milliards de dollars, que ta monnaie ne vaudra bientôt plus rien, que si tu ne sais pas parler le chinois, ce n’est même pas la peine s’essayer, que la Qatar est en train de tous nous racheter, que l’Europe c’est fini, que l’Occident, c’est fichu et que la planète, c’est foutu.
Voilà c’est tout.
Panem et circenses. A y est. Nous y sommes.
Crois moi, petit, y ‘a plus qu’à regarder le foot en attendant l’apocalypse…
Allez. Couché, on t’a dit. Fly Emirates et tais-toi.
Et puis cesse donc de t’agiter comme ça. Arrête de cliquer, de téléphoner et de courir postuler partout, s’il te plaît. C’est mauvais pour la couche d’ozone.
La vie en mieux - Anna Gavalda
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Die Abenteuer Ihrer Violinne zu Ihrem Ankommen in Deutschland + Das Ferienende
Les aventures de Violinne lors de son arrivée en Allemagne + La fin des vacances
C'est de Friedrichroda, petite ville de 7 275 habitants située au nord-ouest de la forêt de Thüringen, ou littéralement au beau milieu de l'Allemagne, que je vous écris aujourd'hui !
En effet, j'ai quitté l'appartement de mon cher et tendre Wolfie avant-hier, c’est-à-dire samedi 26 septembre 2020 à 9:19 pour être précise !
Je vous parlerai des expériences que j’y ai faites et de mon expérience comme assistante de français langue étrangère… Mais pour commencer abordons…
Das Reisen bis zu Friedrichroda und eine Schicksalwenden!
Le voyage jusqu'à Friedrichroda et ses péripéties !
J'ai donc quitté la France pour l'Allemagne le samedi 26 septembre tôt le matin après une soirée au restaurant avec mon petit ami que nous nommerons Wolfie pour préserver son anonymat.
Pour tout vous dire, j'étais très déprimée ce jour là et j'avais commencé à pleurer à partir de l'avant-veille du départ.
Bref, mon premier train se rendait en Suisse à Basel (Bâle) et je suis partie dans les larmes mais ai réussi à me ressaisir sur le chemin !
Une fois à Basel, j'avais une demi-heure pour effectuer mon changement et prendre l'ICE 370, TGV allemand, en direction du Berlin-Ostbahnhof, chose que j'ai réussi sans le moindre problème. Les ennuis commencent ensuite...
Unmöglich ist's seinen/ihren Sitzplatz im ICE.
Il est impossible de trouver sa place dans le TGV allemand.
Me voilà donc dans l'ICE et j'ai eu la bonne idée de monter dans la voiture 6 alors que ma place se trouve dans voiture 7 !
Prise d'un élan de positivité inconnu, je me dis que je trouverai sans problème ma voiture. Je me dirige donc vers la droite du train et me retrouve dans la voiture 9 !
Toujours pas démotivée, je refais le chemin dans l'autre sens et retourne vers la voiture 6 ! J'arrive alors à la voiture je ne sais plus combien et me retrouve au wagon-restaurant juste avant la première classe !
Désespérée, je me pose dans un coin du train jusqu'à la première station. Le train repart et un mal de dos me prend. Je rends les armes et me rend au wagon-restaurant, m’installe et un serveur vient me demander ce que je désire. Je commande un café Mittelgroß (moyennement grand) que je sirote jusqu'à 11 heures environ et reste assise sur ma banquette du wagon-restaurant jusqu'à 13:08, heure d'arrivée de l'ICE à la gare Frankfurt am Main, cinquième plus grande ville d'Allemagne.
Je descends donc du train et pars acheter un sandwich, une Reise-Baguette pour être précise avec salami, tomate, concombre entre autres et quelle bonne surprise ! La baguette a le goût d'une vraie baguette française, chose que je pensais impossible en Allemagne - les Allemands ne sont en effet pas réputés pour toutes baguettes ainsi que leurs croissants qui sont connus pour être immangeable -. Reste maintenant plus de trois heures à tuer, à se faire harceler sept ou huit fois par ses SDF, à céder un euro à l'une d'entre eux, à suffoquer avec son masque et à... Perdre ses lunettes !
Der Brilleverlust an die Toiletten.
La perte des lunettes aux toilettes.
Environ une demi-heure avant le départ, j'éprouve le besoin de me rendre aux toilettes et m'y rends donc. Je descends avec mes valises avec difficultés et arrivé aux toilettes où il faut payer un euro pour entrer, chose que je réalise après avoir retiré mes lunettes, n'y voyant plus rien avec le masque, mais l'automate se met alors à sonner. Je renonce donc au fait d'aller aux toilettes, remonte tant bien que mal avec mes bagages et oublie mes lunettes sur l'automate.
Bien entendu, je ne m'en rends compte qu'entre cinq et dix minutes plus tard, ne voyant pas la buée habituelle sur mes verres.
Paniquée, je retourne donc aux toilettes, espérant les retrouver, en vain. Je retourne donc sur le quai 9 d'où partira mon train avec du retard. Y voyant un contrôleur, je lui explique mon problème, lui disant que je suis déjà retournée là où je les ai oubliées et qu'elles n'y étaient pas.
Elle m'explique donc que je dois aller au bureau des objets trouvés, chose à laquelle je lui réponds que je dois prendre ce train et n'aurai sans doute pas le temps d'y aller et de revenir avec mes bagages.
Elle me répond qu'elle me donnera des renseignements dans le train.
Le train arrive, je monte dedans, la contrôleuse m'amène à une place où elle me demande de rester. Elle revient ensuite et m'explique que je dois me rendre te le site de la Deutsche Bahn dans la rubrique "Fundservice" pour déclarer la perte de mes lunettes.
Durant son absence, j'ai par ailleurs pleuré comme une madeleine ce qui n'a malheureusement pas fait revenir mes petites lunettes.
Je descends à l'arrêt suivant dans ville de Fulda où j'ai sept minutes pour prendre le RB6 qui va à Kassel.
Je réussis avec brio à prendre ce train mais le manque de mes lunettes commence à se faire sentir et des douleurs aux yeux apparaissent pour arranger le tout à la situation.
Le voyage se passe et je descends environ une demi-heure plus tard à Bebra. Et c'est là que tout se complique : j'ai en effet seulement sept minutes pour me rendre au Busbahnhof. J'utilise Maps et cette saleté m'indique un chemin qui prend dix minutes. Je ne le remarque pas immédiatement et loupe mon bus !
Oui, le sort s'est ensuite acharné contre moi. J'ai appelé ma Betreuungslehrerin, Steffi, pour lui expliquer mon problème. Elle me demande de lui donner ma nouvelle heure d'arrivée et je me trompe et lui donne l'ancienne. À 19:07, elle m'appelle, me demandant où je suis, chose que je ne comprends pas car je me voyais lui dire que j’arrivais à 21:07. M’étant trompée, elle s’était rendue à Eisenach à 19:07. Elle me dit donc qu’elle va venir me chercher à Bebra dans quarante-cinq minutes environ. C’est donc sous une pluie battante que je l’ai attendu, complètement glacée.
Lorsqu’elle est arrivée, j’ai été emplie de joie ! En effet après à peu près une heure passée sous la pluie, être dans un espace chaud est quelque chose de véritablement génialissime !
J’ai bien cru que j’allais m’endormir dans la voiture, tellement je me sentais bien. Lorsque je suis enfin arrivée à Friedrichroda, il faisait déjà nuit et il devait être environ 21:00.
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Portrait #4
Voilà, c’est mon tour, de tenter l’exercice du portrait, moi qui suis à l’intérieur de l’EN depuis plus de trente ans – 50 même, si je compte mon long cursus scolaire, avec seulement quelques 13 mois d’interruption, pour une incursion dans le milieu de l’édition pour enfants.
Après avoir été pionne, auxiliaire, je suis prof et formatrice à l’INSPE (formation des futurs profs), spécialiste des apprentissages en projet et référente culture.
Pur produit de l’EN, nourrie dans le giron de l’école laïque publique et gratuite, ascenseur social et tutti quanti ; je suis Une qui s’est cramponnée, bec et ongles, à l’école, pour ne pas tomber : question de survie.
Est-ce que j’ai ma place ici, dans cette série de portrait de parents IEF et unscho ? Est-ce que c’est MA place ? Ah cette éternelle question de la légitimité, elle vient de loin ! C’est en tout cas la place que je me choisis.
J’ai eu une de ces enfances paradoxales, pleine de la chaleur d’une tribu, de bonheurs lumineux, d’explorations, d’aventures en bandes d’enfants, de cabanes et de découvertes dans la nature. Les joies simples et sauvages d’une enfance libre, jusqu’à mes huit ans, dans le monde rural de la fin des années 60, la vie d’un bistrot de campagne où j’ai passé mes plus belles heures magiques entre parties de cartes et de billard et le bonheur de soirée chantées et contées. Puis j’ai découvert la ville et des journées à me dépasser dans la danse classique, dans les arts, la bande d’enfants de quartiers.
Mais aussi, une enfance pleine de violences : violences familiales, descentes de flics, assistantes sociales, psychologues délégués pour bilans familiaux …. Famille coup d’éclats, famille éclatée, recomposée, décomposée encore. Est-ce que j’avais ma place dans un monde où personne ne vivait les mêmes choses que moi, dans ce monde de la deuxième moitié du XXème siècle où, en campagne comme dans un petite ville bourgeoise catholique de province, les enfants de divorcés avec 4 frères de 3 pères différents – et de différentes origines-, n’étaient pas légions ?
L’école, dans tout ça, l’école avec ses contraintes immuables, ses rituels bien réglés, ses systèmes de récompenses et de punitions sans surprise et ses adultes à leur place prévisibles d’adultes a été mon port d’attache : un espace de normalité. Je pouvais y faire semblant, sans qu’on n’y remarque rien pour peu que j’en saisisse bien le fonctionnement. J’y ai eu de la chance aussi, la chance de vivre ma scolarité à une époque de transition, à une époque où il y avait encore beaucoup d’enseignants biberonnés à Piaget et Freinet, des convaincus d’un idéal pédagogique, et des gauchos, très rouges, préoccupés des enfants qu’ils avaient en charge (et ils en avaient bien moins de trente à l’époque !) qui nous faisaient sortir de l’enceinte de l’école, du collège, pour vivre des apprentissages sur le terrain, rencontrer des gens différents, expérimenter, collaborer. Ces adultes-là me sont devenus images tutélaires et ont forgé ma vocation. Et m’ont permis de ne pas trop me focaliser sur tous les autres, ceux qui tétanisaient la petite fille en moi en me rappelant par trop les échos des violences familiales.
Alors, toute petite, je me suis promis deux choses : je serai un meilleur parent que ceux que j’avais connus et je deviendrai une enseignante préoccupée de celles et ceux à qui elle enseigne. J’apprendrai la juste dose d’amour à porter sur moi, sur les autres, sur ce que je fais pour que le monde aille mieux. Et ça prendrait le temps qu’il faudra.
J’avais un but dont je ne pouvais dévier. Il me fallait me plier aux règles de l’école ; c’était le seul chemin que je voyais, le seul accessible. Très vite pourtant, j’ai compris que l’école ne fonctionnait pas à tous les coups, n’était pas bénéfique pour tous les enfants. Parce que, ce qu’elle avait représenté pour moi, elle n’avait pas su le réussir pour mes quatre frères, ni pour eux ni pour tellement d’autres que j’ai croisés par la suite. Je n’étais pas une expérience reproductible. J’étais seulement moi, avec mon histoire et mes instincts, mes intuitions.
Et pourtant, malgré ça, à l’école, j’ai toujours été trop. Trop bavarde, trop curieuse, trop littéraire, trop « présente », trop fantasque. Trop et pas assez à la fois. Sentiment de ne pas être tout à fait à ma place toujours, et SURTOUT de détester les étiquettes que l’école collait sur le dos des élèves si vite et de manière si définitive.
J’y ai refusé la voie d’excellence que l’on m’y proposait (hypokhâgne), j’ai louvoyé avec le système -puisque la vie s’était chargée de m’apprendre à m’adapter- pour parsemer ma scolarité des choses que j’aimais le plus : du théâtre, de la danse, du théâtre encore. Être sur scène finalement, c’était faire vivre pleinement l’artifice, le masque que j’avais décidé d’endosser.
J’ai réussi mon cursus scolaire sans difficulté. C’était simple pour moi, de me conformer, de fonctionner dans ces contraintes-là, qui me semblait tellement moins douloureuses que ce que j’avais vécu à la maison, facile de comprendre ce que l’on attendait de moi à l’école, au collège, au lycée, à la fac, facile pour moi de jouer ce rôle attendu de l’élève « pas trop parfaite un peu rebelle » et d’assurer le minimum nécessaire à la réussite, facile d’ingurgiter des savoirs, souvent inutiles, mais qui au moins me permettaient d’ouvrir porte sur porte et de me tenir loin d’un monde fracassé, … avec l’assurance de ne pas revenir en arrière. Portée par le désir de faire avec les autres, par un amour de l’humain qui ne m’a jamais lâché, je me suis engagée, très tôt, dans l’éducation populaire, d’abord en tant qu’animatrice, puis formatrice, puis présidente associative. J’ai fait la paix, avec le passé, avec ma famille, avec moi. Assez pour regarder mes vieux démons en face, assez pour vouloir fonder un couple et puis une famille.
Je suis devenue mère de ma première merveille l’année de mes 25 ans, l’année où je préparais les concours de l’EN. Une grossesse immensément désirée, à la fin de mes études, une grossesse heureuse, vivifiante : sages-femmes indépendantes, préparation haptonomique, chant prénatal, yoga... Un accouchement dans une clinique Leboyer, sans violence, en deux heures. Joie totale ! Je suis née à moi-même avec elle. En paix vraiment. Et forte.
J’ai été reçue, aux 2 concours : instit (on les appelait encore comme ça début 90) et prof du second degré. Mais là encore, j’ai choisi de ne pas être une « tout à fait prof » : alors que j’avais suivi des études de Lettres, puis de Français Langue étrangère, j’ai opté pour le métier de professeur documentaliste. Parce que je ne voulais pas de la prison d’une discipline qui rétrécirait le champ des possibles, qui rendrait ridiculement étroits les dialogues et les échanges avec les enfants, qui m’obligerait à les noter, à courir après un programme, à n’être qu’une quand ce que je trouvais passionnant était dans la multiplicité… Et j’ai choisi le lycée et le lycée pro, pour la certitude d’aller là où il y aurait les élèves les plus abimés par le système, ceux pour qui l’école n’avait pas été la voie de la construction mais le parcours du chaos et de l’échec. Envie de réparer l’humain. J’avais la foi, celle des hussards si chers à Blanquer, dit-on. Liberté, Egalité, Fraternité chevillés au corps et au cœur et la conviction que je pouvais être, à mon tour, un de ces adultes référents qui accompagnent les résiliences, même là où c’était particulièrement complexe.
Seulement, … je n’ai jamais cessé de me questionner, de comparer l’éducation populaire et l’EN, de lire, de chercher à comprendre, à mieux faire, à mieux être. En tant que mère. En tant que prof. Ça m’a rendue de plus en plus « regardante ». J’avais été formée et formatée par l’école, que je le veuille ou non, et j’y croyais encore, assez pour sacrifier au rituel ma fille et mon fils de 4 ans son cadet (né en 7 minutes lui, pressé qu’il était de prendre sa place dans une fratrie où il était follement attendu).
J’étais convaincue qu’accompagnés par notre amour, notre vigilance, notre bienveillance familiale, mes deux enfants en retireraient le meilleur. Je pourrais dire que je n’ai pas vu s’éteindre chez ces enfants, mes enfants, plein de vie, de curiosités, de dons naturels, cette pure vivacité qui s’épanouissait avec nous : je mentirais. J’ai vu des enfants, mes enfants, heureux d’être au milieu des humains de tous âges et si différents qui partageaient nos vies, pleurer de devoir rester à l’école. J’ai entendu ma fille, qui parlait couramment à 10 mois sans pratiquement avoir parlé bébé, me raconter l’âpreté des relations aux autres, les injustices des punitions, dès l’école maternelle où elle était entrée à 2 ans et demi parce qu’elle me l’avait demandé et parce que c’était la norme, celle que je portais et que je transmettais sans même en avoir conscience. J’ai vu mon fils de 3 ans, qui dessinait parfaitement des micro-mondes complexes, avec de minuscules personnages et des tas de détails, cesser de dessiner quand il a été obligé de commencer à graphier à l’école, avec sa gestuelle de gaucher. J’ai vu toutes ces choses qui me serraient le cœur et sur lesquelles, ensemble, nous mettions des mots et que nous avons essayé de démonter de notre mieux, en famille, au fil des années… pour compenser. Mais je les ai laissés dans l’école, parce que j’y étais, parce que je ne voyais pas d’autres solutions possibles dans la vie qui était la mienne. Parce que je venais de si loin. Et j’avançais à petit pas vers eux, avec eux. Lentement.
Ma fille s’est adaptée au système, avec beaucoup de mots autour des situations, beaucoup d’écoute, d’échanges, pas mal d’erreurs de ma part aussi. Mon fils, bien moins facilement, mais lui, pour un problème de santé nécessitant des interventions chirurgicales pendant 4 ans, a été scolarisé à la maison, de la 3ème à la terminale, 4 mois par an. En une petite semaine de face à face pédagogique, 4 heures par jour, il rattrapait un mois de cours, y compris en terminale S. Et il a obtenu 16 au bac en espagnol en ayant travaillé tout seul, avec quelques cours du CNED, juste le strict minimum obligatoire pour pouvoir valider son année. De quoi bien questionner l’efficacité du système d’apprentissage imposé ! J’aime les belles personnes qu’elle et ils sont devenus aujourd’hui, leur fratrie complice, leur regard sur le monde qui me fait grandir sans cesse, leurs choix de vie. J’aime les entendre dire qu’ils ont pu trouver leur voie en confiance parce que leur parole était écoutée à la maison, parce qu’ils se sont toujours sentis respectés en tant que personne. Cela adoucit un peu le sentiment de culpabilité de les avoir laisser se débrouiller, malgré tout, avec tout ce qui fait violence dans l’école, tout ce qui me faisait violence, à moi de l’intérieur… et mes « C’est comme ça, hélas je sais, mais je vais vous donner des clés pour vous adapter mes enfants chéris, et passer le cap ! » pour toute réponse.
Ces clés, je continue sans cesse, chaque année, à vouloir les déposer à portée de mains des jeunes dont je croise la route. Avec la même obstination et le même amour de leurs potentiels. J’essaie d’ouvrir grand les fenêtres et les portes et de repousser les murs pour ne pas les étouffer et étouffer avec elles et eux.Je vois comment notre formation d’enseignant, loin de nous enrichir, nous rétrécit, faisant de nous des « sachants », incapables de nous penser « avec », mais toujours au-dessus, en position d’autorité, d’adulte responsable de sa classe : la fameuse « posture du prof » attendue par l’institution ! Je vois combien il est difficile pour mes collègues, ceux que j’embarque dans la pédagogie de projets, d’accepter de ne plus être au centre, de se mettre simplement à hauteur d’élèves et de faire avec eux, d’être élèves avec eux.
Je vois comment l’obsession du programme à couvrir prime sur l’intérêt et le sens même du contenu dudit programme et comment le timing d’une séance de cours de 55 minutes ne correspond guère au temps nécessaire pour générer de la disponibilité, de la curiosité, de la digression et du dialogue avec les enfants ou les jeunes (à quelques rarissimes exceptions près).
Je vois combien une journée de cours (qui démarre parfois à 6h du matin – lorsque l’on prend en compte les temps de transport- et s’achève au lycée à 18h) ne respecte aucunement les rythmes et les besoins des adolescents et que le nombre de têtes qui s’effondrent, ou de cerveaux qui s’échappent dans le rien ou vers autre chose en sont des preuves évidentes.
Je vois bien qu’un adulte est incapable, sans manifester de l’inconfort, de suivre 8 heures de formation descendante par jour alors que c’est ce que l’on impose à un adolescent, 5 jours par semaine.
Je vois la maigre place qui est faite à la parole des adolescents, l’absence d’espace prévu pour le dialogue, la dévalorisation même de cette parole si elle n’est pas pure reproduction du contenu d’un cours. Et leur demande incessante, bruyante, de cette parole confisquée.Je vois le mépris et la condescendance, tour à tour et parfois conjointement, lors des conseils, en salle des profs, quand ce n’est pas en classe. Pas par tous mais déjà trop.
Et je vois comment celleux qui se préoccupent d’un mieux-être des jeunes souffrent, et de plus en plus, de ne pas savoir, de ne pas pouvoir.Je vois comment l’on traite l’échec, comment élèves et adultes sont renvoyés à leur échec, coupable d’échouer, alors qu’il ou elle n’est « coupable » que d’avoir essayé… ou pas.
Je vois l’effet terrible des notations sur l’estime de soi et sur l’envie de faire.Je vois ce que l’école fait des recherches en pédagogies, des théories pédagogiques alternatives, des expérimentations ou plutôt ce qu’elle n’en fait pas, la place que cela tient dans la formation des enseignants, le peu d’outils comparatistes prévus au cursus professoral.Je vois. Que l’école n’est pas la moins pire des solutions. Elle est la seule « pensée », construite pour servir les desseins d’une société. Et elle est en peine. Je suis en peine.
Ainsi c’est parce que je vois que je reste. Pour tenter de faire pour d’autres, ce que j’ai pu faire, un peu, pour mes propres enfants. Pour tenter aussi d’accompagner mes collègues vers d’autres voies, Vers d’autres VOIR. Consciente qu’il me reste encore tant de progrès à faire pour ne pas être dans le jugement, dans une forme larvée de violence, consciente aussi que je me fais complice d’un système, le rendant plus supportable en étant un « agent atténuateur » mais incapable de renoncer à agir de l’intérieur… à cause d’une promesse d’enfant.
Alors après avoir été complice et même activiste d’un système dont je vois pourtant les défauts, me voici maintenant Traîtresse (Dézécolle comme dirait Pef !) puisqu’en train de rédiger un portrait pour un groupe majoritairement coordonné par des parents IEF ? Je ne trahis rien, je confirme ma promesse, celle d’agir pour une école respectueuse des enfants, cette promesse qui me fait m’employer à rendre vivant, autant que je le peux, le triptyque républicain ET la Convention internationale des Droits de l’enfant Et les libertés individuelles.
Je suis ce que je suis : pas toujours à ma place ; je déteste les étiquettes ; je déteste ce qui réduit, ce qui enferme. Mais je ne cesserai jamais de vouloir MIEUX. Vouloir que chaque enfant, ici et dans le monde, puisse avoir accès à l’instruction, à l’altérité, aux connaissances et à la culture, selon ses besoins et ses désirs, et non pas dans un format où la contrainte dépasse de très loin les effets bénéfiques.
Vouloir que chaque enfant puisse expérimenter réellement le sens des mots Liberté, Egalité, Fraternité et non pas qu’il n’en connaisse que la saveur amère, celle de l’injonction.
Vouloir que chaque enfant soit considéré comme un être humain à part entière et non réduit à une « fonction » obligatoire d’élève et ce dès l’âge de 3 ans.
Vouloir que chaque enfant puisse choisir comment il apprend.Vouloir des ponts entre les mondes, entre les connaissances, entre les humains.Et vouloir donc que demeure l’IEF, pour toutes les familles qui en font le choix, mais aussi pour l’école de la république elle-même qui a tant à apprendre en se regardant dans ce miroir-là.
Vouloir.
En équilibre entre deux mondes qui ne s’opposent pas mais se complètent. Parce que demain c’est maintenant.
Sylvie
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Présentation :
Je m’appelle Hind Meftah, j’ai 22 ans, je suis née à Casablanca au Maroc. Je suis une étudiante en master 2 à l’ESC Clermont Ferrand. Après l’obtention de mon bac j’ai opté pour l’EFA (Ecole Française des Affaires ou j’ai fait mon deug, charge de la gestion et de l’activité de l’entreprise comme diplôme, ensuite j’ai fait mon Bachelor a Tbs (Toulouse Business School) en développement des affaires, ce qui m’avait permis de poursuivre mes études en France facilement puisque c’est le même système.
Ce choix m’avait permis de découvrir une très belle ville en France, Clermont Ferrand, ou il y a que des beaux paysages, qui te permet de t’inspirer, et bien évidemment de découvrir le métier adéquat avec mes propres qualités, et mes propres atouts.
b. Mes qualités personnelles
Je suis quelqu’un de créative avec un esprit d’équipe développé, rigoureuse, autonome. Je participais au parascolaire, ces expériences m’ont permis de développer un sens d’organisation et de responsabilité, un esprit d’analyse et de synthèse, et je suis devenue de plus en plus stricte et dynamique dans mon travail.
Je suis une bonne communicante, je suis à l’écoute pour pouvoir bien comprendre les intentions et sous entendue des gens parce qu’une mauvaise communication génère incompréhension, frustration et mécontentement, ce qui peut nuire à la réussite du projet.
Et bien évidemment je suis quelqu’un qui s’adapte aux situations facilement, il suffit d’analyser la situation attentivement pour déduire la manière de se comporter.
d. Mes valeurs
Etant une personne dynamique avec un esprit d’équipe et une rigueur dans le travail, je m’adapte facilement aux différents taches afin de les exécuter avec efficacité et efficience.
Mais j’estime que le respect et l’estime de soi en osant être soi est la meilleure façon d’affronter les difficultés, ça nous permet de travailler dans de bonne conditions, de créer une bonne atmosphère, et bien évidemment tout en prenant en considération le sens du partage des idées, et le partage des avis afin d’être plus productive.
e. Ce qui me motive dans la vie : mes appétences et mes centres d’intérêts
Mes centres d’intérêt sont nombreux : dessin, sports, mais surtout le voyage, je suis une dévoué de nouvelles expériences, j’aime découvrir de nouvelles cultures, apprendre de nouvelles langues, enrichir ma mémoire. Ainsi que la lecture, ça me permet de voyager dans le monde et dans le temps, vivre une expérience avec les personnages de l’histoire et en plus ça me permet de développer mon vocabulaire et apprendre un langage soutenu surtout s’il s’agit des anciens bouquins.
Et en fin pour clôturer, la danse est quelque chose qui me permet de libérer et évacuer tout le stress et le chagrin cumuler pendant la journée, ça me procure une sensation de liberté et de soulagement afin de commencer une nouvelle journée, ou bien un nouveau challenge dans la vie.
2. Que savais-je faire avant d’intégrer le programme ?
a. Mes compétences informelles
J’aime travailler en groupe afin de partager les idées et surtout les avis chose qui pourra nous aider soit à la modifier soit à la changer
b. Mes stages précédents :
j’ai pu effectuer avant d’intégrer la formation, deux stage comme étant assistante comptable ou j’étais amené à faire les écritures classiques de la comptabilité, le rapprochement bancaire, la saisie et classement des factures, en ce qui concerne le 3 eme stage je me suis penché plus vers le contrôle de gestion ou j’ai eu l’opportunité de travailler dans une filiale du groupe akwa, ou j’ai participé à l’élaboration des Reportings financiers mensuels, La saisie des écritures analytiques en fin de mois. J’ai participé également à l'élaboration et du suivi de l'entreprise et l'analyse des résultats et en même temps j’avais élaboré un manuel de procédures et ce que je vais détailler le plus puisque ça correspond à ce que je vise.
Expérience professionnelle chez Caractère media Group
J’ai effectué mon stage entre avril et juillet 2019 (3 mois) chez Caractère Media Group à Casablanca au Maroc a. L’intitulé de mon poste était assistante contrôle de gestion.
Présentation de l’entreprise
Créé en 1996, Caractères Media Group est aujourd’hui leader dans le secteur de la presse magazine au Maroc.
Avec 2 titres au Maroc, et distribués également en Europe et dans le Maghreb, Caractères Media Group compte la dimension internationale parmi ses forces.
Notre intervention au sein de la société Communication Economique concerne le cycle achats et ventes des magasine suivants :
Femmes du Maroc
Maison du Maroc
Et Nissae Min AL Maghreb concerne la vente et la rédaction de Nissae Mina Al Maghreb
Caractère Media Group est le leader dans le secteur de la presse magazine et il édite 4 titres au Maroc et les distribuent également en Europe et dans le Maroc avec 1 titre édité en France.
Ses supports représentent plus de 25% du marché de la presse publicitaire.
Caractère Media Group s’inscrit dans le pole développement du groupe AKWA et intervient dans le secteur des Médias et plus précisément dans le secteur de la presse et magazine au Maroc.
Les activités du groupe AKWA sont mises en œuvre à travers ces cinq principales divisons opérationnelles : Carburants et lubrifiants ; Gaz ; Fluides ; Développement, Immobilier. La division Fuels et Lubrifiants est impliquée dans tous les aspects et niveaux de la chaine de distribution des carburants et lubrifiants (de l’importation, de la logistique du transport à l’infrastructure de distribution). Afriquia SMDC ; l’une des principales filiales du groupe, a réussi à s’implanter dans les secteurs de l’industrie, de l’aviation et de la pêche hauturière et compte parmi ses clients les plus grandes entreprises nationales publiques et privées. Possédant l’une des plus grandes réserves de sécurité du Royaume, l’entreprise peut faire face à toutes les demandes spéciales
Aspect Assistante contrôleur de gestion de ma mission
Durant ma mission, je répondais surtout à une problématique de l’élaboration d’un manuel de procédures. Avec pour rôle de :
Participation à l'élaboration et du suivi de l'entreprise et l'analyse des résultats.
Aide à la vérification des stocks et le contrôle de l'avancement des tâches.
La saisie des écritures analytiques en fin de mois.
Analyse et l’élaboration des Reportings financiers mensuels
c. Projets menés en dehors de ma formation
J’ai participé à un projet humanitaire ou avait organisé une course aux couleurs, et tous les gains ont été verser à une association.
J’étais également membre du BDE, on organisait les différents évènements de l’école.
J’ai travaillé avec Nestlé pendant une semaine comme part time job, ou j’étais charge de négocier avec les cafés avec lesquels ils vont faire une dégustation d’une nouvelle pâte à tartiner tout en la comparant avec Nutella fourré dans des crêpes, donc je négociais le prix de la crêpe et bien évidemment la possibilité de le faire dans leurs magasins.
3. Ma formation actuelle
a. Les objectifs pédagogiques de ma formation :
Savoir utiliser les techniques de gestion fondamentales et les outils technologiques, ainsi que Définir et mettre en place les procédures et les indicateurs clés pour le pilotage de la performance de l’organisation.
ESC Clermont Ferrand a pour objectif de former les individus aux questions de management de demain à travers un grand nombre de compétence étudié. Il s'agit d'un programme de ou l'on étudie beaucoup de domaines différents telles que le marketing, le management, la finance avant une spécialisation dans notre domaine préférentiel en dernière année de master c'est à dire en troisième année en MGE3
Elle est reconnue par l'Etat depuis 1919, ESC Clermont a une valeur sûre pour l’avenir. Bachelor, Master Grande Ecole, Master of Science, Formation Continue en Management. Réseau de 13 000 diplômés.
b. Mes objectifs :
Au cours de cette année je voulais améliorer beaucoup de chose à travers le biais d’une grande école de commerce, du coup j’avais travaillé en premier lieu sur les langues qui vont me permettre de comprendre les cours en anglais, et l’espagnole également afin de pouvoir communiquer avec eux lors de mes voyages.
J’ai également travailler sur les pack office, surtout Excel, l’outil utiliser dans la plupart des entreprises. et sans oublier un bon CV et une bonne Lettre de motivations qui sont requis
Je souhaite faire partie d’une grande boite, avoir mon propre appartement. Je voudrai acquérir assez d’expériences dans mon domaine et devenir experte, pour qu’ensuite avoir ma propre entreprise.
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