#appels manqués
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Weshhh??? Hier je m'endors en me sentant comme une merde parce que j'avais toujours pas cherché plus que ça de job étudiant mais ce matin je me réveille avec un appel manqué : l'un des 3 endroits auxquels j'ai postulé, UNE CRÈCHE ❤️. Je les ai rappelé au plus vite et j'ai un entretien avec eux demain!!! Et apparemment ils auraient besoin d'aide pour les mois d'octobre, novembre, décembre, soit les mois pour lesquels je suis sûre de garder mon statut étudiant!!! Et quand j'ai dis à la dame que j'étais dispo du mardi au vendredi et que j'avais encore mes 600h de job étudiant, elle était refaite!! À la fin de l'appel, je la sentais sourire, donc c'est hyper bien parti!!
(27/09/2023)
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Pour Lacan, ce que découvre Freud dans le Witz n’est rien d’autre que la loi qui permet de structurer des manifestations de l’inconscient aussi diverses que le rêve, le symptôme, l’acte manqué, le lapsus… sans oublier le trait d’esprit lui-même (qui est la traduction qu’il privilégiera pour "Witz"). Dans son séminaire Les formations de l’inconscient, il insiste par trois fois pour que les analystes présents relisent Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient de Freud (non sans signaler au passage la médiocrité de la traduction française)...
On se souvient que dans cet écrit, pour tenter de discerner le comique, l’humour et leur rapport au trait d’esprit à proprement parler, l’inventeur de la psychanalyse fait plusieurs fois appel à la sophistique du marieur juif: un marieur défend contre les critiques d’un jeune homme, la jeune fille qu'il lui propose:
«La belle-mère, dit celui-ci, ne me plaît pas, c'est une personne méchante et bête.»
«Vous n'épousez pas la belle-mère, mais la fille.»
«Mais elle n’est plus jeune ni belle non plus.»
«Peu importe, moins elle sera jeune et belle, plus elle vous sera fidèle.»
«Il y a bien peu d'argent.»
«Qui parle d'argent! Est-ce l'argent que vous épousez? C'est bien une femme que vous voulez!» «Mais elle est bossue!»
«Que voulez vous! Il vous faut donc une femme sans défauts?»
Il s'agit, en réalité, d'une demoiselle plus très jeune, sans argent ni beauté, nantie d'une mère repoussante et gratifiée au surplus d'une grave difformité. Ce ne sont pas là des conditions attrayantes pour un épouseur. À chaque défaut, le marieur trouve des arguments qui permettent de s'en accommoder: il ne concède comme seul défaut que la bosse, défaut dont tout le monde doit convenir.
Voilà encore l'apparence de logique, caractéristique du sophisme, et destinée à couvrir la faute de raisonnement. La demoiselle n'a évidemment que des défauts, les uns sur lesquels on pourrait passer, et un dernier qui crève les yeux. Il est donc impossible de l'épouser. Le marieur feint d'avoir éliminé chacun des défauts par l'excuse qu'il leur trouve, bien que, malgré ses efforts il reste que chacun d'eux équivaille à une dévalorisation qui s'ajoute à la suivante. Il s'attache à chaque facteur isolément et refuse d'envisager leur somme.
Cette même omission est le nœud d'un autre sophisme, dont on a beaucoup ri, bien que l'on puisse douter de son caractère de mot d'esprit. A. a emprunté à B. un chaudron de cuivre, lorsqu'il le rend, B. se plaint de ce que le chaudron a un grand trou qui le met hors d'usage. Voici la défense de A. «Primo, je n'ai jamais emprunté de chaudron à B.»
«Secundo, le chaudron avait un trou lorsque je l'ai emprunté à B.»
«Tertio, j'ai rendu le chaudron intact.»
Chacune de ces objections en soi est valable, mais rassemblées en faisceau, elles s'excluent l'une l'autre. A. isole ce qui doit faire bloc, tout comme le marieur les défauts de la prétendue. On peut dire aussi que A. met un «et» là où ne serait de mise que l'alternative «ou bien - ou bien».
Ne vient on pas de vivre un moment comparable avec les sophismes des labos et des co-labos?:
«Le vague saint immunise à 95%»
«Le vague saint immunise à 75%»
«Le vague saint immunise à 50%»
«Il n’immunise pas mais réduit la transmission»
«Il ne réduit pas la transmission mais empêche les formes graves»
«Il n’empêche pas les formes graves, mais vous ne finissez pas aux soins intensifs»
«Il n’empêche pas que vous vous retrouviez aux soins intensifs, mais vous ne mourrez pas»
«Pas tout de suite…»
Cela n’est bien entendu pas sans rappeler la lettre que Freud envoya à Marie Bonaparte le 18 août 1937:
«Dès que l’on s’interroge sur le sens et la valeur de la vie, on est malade, car ni l’un ni l’autre n’existent objectivement; on avoue simplement posséder une réserve de libido insatisfaite, à laquelle quelque chose d’autre a dû arriver, une sorte de fermentation, aboutissant à une tristesse et à de la dépression.
Je crains que ce genre d'explication de ma part ne soit très formidable.
Peut-être suis-je trop pessimiste.
Une publicité me vient alors en tête, la plus hardie et la plus réussie des publicités américaines, elle dit ceci: «Why live if you can be buried for ten Dollars?»
(Pourquoi vivre, alors que vous pouvez être enterré pour dix dollars?)
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(Bon, il fallait quand même que je mette la version française par solidarité pour mes congénères qui auraient du mal avec l'anglais et qui passeraient par là pour des raisons obscures xD)
Théories Dreamtale :
Voici une liste de quelques théories à propos de l'histoire de Dreamtale qui laisse encore des trous très intéressants à essayer de combler. Pensées philosophiques et scientifiques m'ont amenées à concrétiser ces théories, pourtant, si je m'y suis inspirée, ce n'est pas sur ces points de vue que je me porterai, mais bien sur un point de vue purement artiste. Petit à petit la philo et la science s'est perdue dans mes divagations pour laisser place à des imaginations qui semblent s'emboîter. L'artiste imagine. Il triche, il ment, il n'a cure des réalités concrètes. La seule science sur laquelle je me positionne, finalement, ce sont les éléments apportés du canon de Dreamtale, du moins ceux que j'ai réussi à piocher. Peut-être aurais-je manqué certaines informations qui iraient détromper ces hypothèses, auquel cas il serait courtois de me le faire savoir.
De manière plus chill, je suis juste une ado avec un esprit débordant qui adore élaborer des théories tarabiscotées avec ce que j'ai sous la main, et que j'écris ça principalement pour m'amuser ^^
Ce n'est absolument pas parce que je pense que c'est vrai, en fait je ne pense pas une seconde avoir raison, donc on ne peut pas trop appeler ça des théories... Juste des spéculations, des idées à propos de Dreamtale que je voulais partager. Presque des headcanons, mais tout de même basé sur des éléments concrets du canon.
Mais commençons, première théorie !
☁︎ Canon/Fanon :
Tout d'abord, pourquoi est-ce que j'insiste autant sur la canonicité ? Parce que concernant Dreamtale, la frontière entre le Fanon et Canon n'est pas toujours très comprise, étant donnée qu'il y a pas mal d'idées reçues à ce sujet.
Le fait est que je considère le Fanon et le Canon de Dreamtale comme deux mondes totalement distincts, et pourtant, comprenez que je déteste adhérer à des variantes de ci et de ça pour tout et n'importe quoi. L'idée de séparer viscéralement le côté Canon et le côté Fanon d'une œuvre me semble dénué de sens, surtout dans la carde d'un monde ouvert où chaque univers est une pièce d'un puzzle plus grand, où le monde qu'on nous présente est fait pour être un immense terrain de jeu.
Et puis à ce stade, si on fait cela avec cet univers, on pourrait faire de même pour toutes les histoires existantes. Néanmoins, pour CE monde en particulier, ça me paraît important.
Car il y a une différence cruciale qui sépare C!Dreamtale et F!Dreamtale, une différence qui modifie complètement l'interprétation de l'œuvre. Le Fanon ne fait pas juste quelques modifications d'interprétation... Il change carrément la nature même d'un personnage : Nightmare Corrompu.
Et ça, bah... C'est un peu compliqué de ne pas séparer, surtout quand la version Fanon est aussi populaire... Canon, il est mort et son corps appartient à un autre personnage qui a lui-même une personnalité et un Background à lui. Fanon, il est vivant. Piégé, emprisonné, manipulé, séparé en deux personnalités (Night et Mare) ou foncièrement mauvais selon les cas, mais vivant.
Night vit un peu le syndrome d'Asriel. C'est parce que les fans d'Undertale n'ont pas pu accepter sa mort que les premiers AU's ont été créés. Et pour Dreamtale, il y a eu une telle mésentente à ce propos (car en lisant le Prologue, tout le monde était d'accord sur le fait que Nightmare Corrompu était...bah... Nightmare (je vous rassure c'était pas évident–)), que la majorité pense que c'est ça l'officiel.
On peut ajouter à cela le fait que la plupart du temps, dans les histoires très fanons, les deux autres arbres n'existent pas ou ne sont jamais mentionnés, que Corrompu (je refuse de l'appeler "Nightmare" tout simplement parce que ce n'est pas Nightmare), n'est pas une personne à part entière, voire n'existe pas du tout, que Dreamtale est un AU d'Undertale et donc fait de codes comme les autres AU's, mais tout cela dépend encore des gens selon leur interprétation et leurs connaissances vis-à-vis du vrai Dreamtale.
De manière plus tranchante, et si la frontière est toujours confuse : F!Dreamtale appartient au Multivers d'Undertale tandis que C!Dreamtale est son propre univers.
Vu que j'aime autant ces deux aspects l'un que l'autre et afin de mettre tout le monde d'accord, j'ai élaboré une mini théorie :
Le Dreamtale Fanon, étant le Dreamtale développé par les fans se basant sur la croyance que Nightmare Corrompu est plus ou moins Night, s'est tellement éloigné de son histoire d'origine (Il se consacre davantage sur la relation "frères brisés" des deux jumeaux, leur développement mutuel et leurs relations avec les personnages du Fandom Undertelien), qu'au fur et à mesure, en posant racines dans le monde d'Undertale et par l'influence des créateurs, Dreamtale se serait "dédoublé". Cette doublure aurait ensuite fusionné avec les codes du Multivers d'Undertale, parce que Dreamtale s'y est tellement bien intégré que cette version de lui a fini par s'imprimer au sein même du noyau et des codes. C'est pour ça qu'on ne mentionne pas toujours les autres arbres, étant donné qu'eux n'ont jamais rejoint le Multivers d'Undertale, voire qu'on ne les mentionne JAMAIS pour les AU's de Dreamtale comme Swapdream ou les Multivers alternatifs comme Dreamswap, Swapverse, etc. C'est pour ça que Dream et Nightmare existent dans les Multivers/AU's alternatifs et pas le reste (Vampireverse, Empireverse, Minuscultale et Cie)
Au final, cela donne deux Dreamtale :
Le Dreamtale Canon, qui appartient à Joku,
Le Dreamtale Fanon, qui appartient au FandomÀ Joku aussi.
Bah oui, ça reste Dreamtale en fait, donc ça appartient toujours à Joku quoi que veuillent les haters ◖눈ᴥ눈◗
Duh.
Également, cela n'empêche certainement pas d'imaginer des fanfics fanons qui se basent sur le C!Dreamtale, c'est même conseillé pour le mettre en avant comme il le mérite. D'où l'idée de séparer complètement ces versions, car les fans peuvent faire des fanfictions sur le Canon, et bien que fanon, ce ne sera pas la version F!Dreamtale.
Deux mondes prenant des chemins thématiques différents créés par l'incertitude de la mort de Night (comme un "Night de Schrodinger" ͡° ͜ · ͡°)
Théorie suivante !
☁︎ Lien Arbre des Sentiments/Créateurs :
C'est une question que je me suis posée en m'interrogeant sur les diverses attaques de Dream et Corrompu. Là où Dream a besoin d'un corps pour tenir, Corrompu possède tellement de pommes noires qu'il tient physiquement en place sans enveloppe charnelle, et à peu près correctement. Énergies positive et négative ont des fonctionnements différents ? Est-ce parce que Corrompu possède plus de pommes qu'il tient mieux ? Qu'est-ce l'énergie positive et négative dans Dreamtale ?
Au début, j'étais partie du principe que l'énergie, étant ce qui compose absolument toutes les choses existantes, les humains comme les monstres, pouvait être utilisée par Dream et Corrompu pour être convertie soit en énergie magique, soit en énergie physique. Comme Dream n'a qu'une pomme et possède un corps, il convertit cette énergie en énergie magique, ce pourquoi il possède une âme similaire à celle des humains et serait en mesure de guérir comme le fait la magie verte, ou faire des dégâts comme avec la magie blanche. Quant à Corrompu, ne possédant pas de corps propre et ayant amassé assez de puissance avec ses centaines de pommes, il serait obligé de convertir l'énergie négative en énergie physique. Cela nécessiterait beaucoup de puissance, et donc expliquerait pourquoi, malgré le fait qu'il soit plus fort que Dream, il n'est pas 999X plus fort que lui. Il utilise déjà une grande partie de son énergie à simplement... Tenir en place sans fondre.
J'avais également suggéré que si l'un venait à acquérir toutes les pommes, non seulement il bénéficierait d'un corps stable, mais en plus il serait capable de convertir cette énergie comme bon lui semblerait. Corrompu pourrait alors générer des attaques magiques ET avoir un corps physique.
Le truc, c'est que... Dreamtale ne fait pas partie d'Undertale en réalité. Donc il n'y a pas de dualité Magie/Physique. Et même en admettant que Dream convertisse cette énergie en énergie magique parce qu'il copie inconsciemment le fonctionnement de son monde d'adoption, j'ai vérifié et il attaque bien canoniquement avec de L'ÉNERGIE positive et pas de la magie à base d'énergie positive. Son âme est intégralement d'énergie positive étant donné que personne ne peut l'atteindre à par Corrompu. L'énergie apparaît sous plusieurs formes, mais je ne pense pas qu'on puisse maîtriser avec une forme aussi pure...
Tout cela peut encore tenir en place, mais ce qui me gêne le plus serait que l'énergie pure aurait... Un côté positif et un côté négatif ? Relatif aux sentiments qui plus est ? Pourquoi pas, mais ça me plaît pas trop.
Cette énergie est matérielle, palpable. On pourrait s'arrêter sur le fait que ce n'est qu'une énergie magique comme on en trouve partout dans les histoires et ne pas se poser plus de questions, et... Ouais, qu'on s'en fout un peu au final.
Mais j'adore me creuser la tête pour trouver des réponses aux questions que personne ne se pose alors je continue èwé–
À quelle sorte d'énergie cela ferait-il référence ? Pas l'énergie dans le sens scientifique, car elle est indépendante de quelconque émotion, tandis que dans Dreamtale, l'énergie positive par exemple, est reliée directement aux sentiments positifs.
Parce que arbre des SENTIMENTS–
Le plus plausible que j'ai trouvé, ce serait que les énergies positives et négatives soient liées à l'énergie spirituelle : les auras, la méditation, dont les preuves d'existence sont assez floue dans le monde des créateurs. Mais dans le monde de la fiction...? Et si ?
Cette énergie de la conscience existe, qu'elle soit réelle ou non. Et si elle ne se trouve pas dans le monde réel, tant qu'il y a des gens pour y croire, c'est qu'elle se trouve dans le monde de la fiction. Et si les fruits de l'arbre des sentiments étaient la manifestation physique et matérielle de cette énergie spirituelle produite par la conscience des créateurs ? Tout comme un monde est créé par un esprit créateur, et si Dream et Nightmare étaient les gardiens des sentiments de la fiction en tant qu'incarnation directe des émotions que les créateurs inculquent dans leurs œuvres ? Ça pourrait être la raison pour laquelle Dreamtale n'est pas fait de codes, car il est l'incarnation directe d'une philosophie et pas simple un univers de fiction parmi tant d'autres.
J'arrive pas à savoir si ça paraît trop évident ou au contraire trop tiré par les cheveux ^^"
C'est le concept dans Underverse qui m'y a fait penser... Il y a des références entre ce que sous-entend Nightmare dans 0.6 et les créateurs qui déchirent leurs propres univers, car ils sont emplis d'émotions négatives. Underverse n'est pas canon, mais rien n'empêche d'appliquer cette idée de lien créateur/sentiments dans Dreamtale.
Surtout que ça permet d'imaginer quelque chose d'encore plus gros et qui pourrait marcher par rapport aux trois arbres...
Mais avant cela, petite théorie sur Corrompu parce que plus on en apprend sur lui, plus ce personnage est... Mystérieux.
☁︎ Y'a quelque chose de pourri au Royaume de Dreamtale :
Depuis que j'ai su que les trois arbres faisaient partie non pas du Multivers d'Undertale mais de tous les autres Multivers, je me suis demandée pourquoi ce serait Corrompu qui incarnerait le Mal absolu, lui et pas un autre. Après tout, des seigneurs du mal, on en connait plein, n'est-ce pas ? N'est-ce pas un peu prétentieux de se dire au-dessus de tout le monde ?
Un détail cependant, une nuance, marque toute la différence.
Par définition, Corrompu n'incarne pas le Mal, mais les sentiments négatifs. Il les incarne parce qu'il est devenu leur gardien, leur porteur. Ce que je veux dire, c'est que les pommes noires et le Mal ne sont pas liés... Les pommes noires ne sont pas fondamentalement mauvaises, elles n'ont pas de conscience, elles sont neutres, elles existent pour l'équilibre et ont une utilité propre.
Corrompu est le Mal pour une autre raison. Il l'est parce qu'il est tout simplement mauvais. Si l'incarnation des sentiments négatifs est méchante, ce n'est pas parce que les émotions négatives ou les pommes sont méchantes, mais parce qu'elles sont elles-mêmes corrompues, aliénées par une conscience qui les manipule de façon irresponsable. Pourquoi l'Entité ressentirait-elle de la haine ? De la haine et pas du désespoir ou de l'effroi ? Parce qu'elle était déjà emplie de haine, ou bien qu'elle a une personnalité battante qui lui permettent d'exploiter cette émotion pour ses sombres projets. Signe que Corrompu ne serait pas digne d'être leur porteur ? Après tout il n'est pas leur gardien de base, c'était Nim, puis Nightmare.
Donc de ce point de vue là, cela ne l'empêche pas d'être une allégorie à l'échelle de toutes les dimensions (ou d'une grande zone des dimensions, si on n'aime pas le fait que Dreamtale soit lié à tous les univers de fiction.) Une allégorie des sentiments négatifs qui n'a pas lieu d'être et qui donne une image erronée de ce que sont les sentiments négatifs en réalité. Les sentiments négatifs ne sont ni bons ni mauvais, ils ne veulent aucun mal aux autres. Celui qui leur veut du mal, c'est l'Entité.
C'est un simple méchant qui a mis la main sur un pouvoir qui ne lui appartient pas.
...
Peut-être pas un "simple" méchant non plus ?
Car, autre théorie, je pense que Corrompu est ce quatrième gardien dont a parlé Joku. Premièrement parce que je ne sais pas qui il pourrait être d'autre, mais aussi parce qu'il est au courant pour les autres dimensions hors Undertale. Comment le saurait-il s'il ne venait pas de l'extérieur ? Qui serait ce quatrième gardien sinon, et pourquoi Joku le mentionnerait ? De plus, avec cette théorie, certains éléments s'emboitent, notamment sa stratégie de manipuler Nim (Nim est loin d'être idiote, il n'aurait sans doute pas réussi aussi facilement s'il ne la connaissait pas déjà un minimum), afin de créer Dream et Nightmare, divisant les forces, tout cela dans le but de trouver une enveloppe tout en prenant possession de l'arbre des Sentiments...
Comme un plan réfléchi depuis des années et des années. Ajoutant l'anecdote que les gardiens des arbres ne seraient pas les gardiens originaux et que Nim aurait appris quelque chose d'affreux à propos d'eux avant de partir pour Undertale, on pourrait penser qu'une menace pourrie tirait déjà les ficelles dans l'ombre, bien avant la naissance de nos chers jumeaux.
Mais alors, que chercherait Corrompu ? Quel serait son plan final ? Répandre la négativité sur toutes les dimensions et régner en maître en tant que Dieu vivant ?
Très beau programme... Mais et si on poussait légèrement plus loin ?
☁︎ Les Sentiments, la Vie, la Magie :
Pourquoi trois arbres ? Pourquoi CES trois arbres ? Pourquoi les placer au centre des Multivers ? Pourquoi les sentiments, la vie et la magie sont le cœur des mondes ? Quel lien peut-on leur donner ?
Les sentiments, bon ok, ça marche... La vie et la mort, logique... La magie ? Pourquoi la magie ? La magie n'est pas un élément nécessaire dans les Multivers, parfois elle est même inexistante... Pourquoi un arbre de la magie et pas un arbre des âmes, ou encore un arbre des vertus et des péchés par exemple ? Undertale est très lié à la magie, mais c'est pas le cas de tous les mondes...
C'est là qu'on reprend l'idée comme quoi les pommes sont les formes matérialisées des sentiments que les créateurs appliquent à leurs œuvres... Est-ce que ça marche aussi avec la Magie et la Vie ?
Et oui. Les arbres ne se contentent pas de s'occuper des Sentiments, de la Vie et de la Mort et de la Magie... Ils reflètent ce dont ont besoin les créateurs pour créer.
Les sentiments, comme on l'a dit, sont exactement ce qui permet de trouver l'inspiration, d'alimenter l'imagination comme on entretient un feu. Tant que les sentiments demeurent, la passion et l'inspiration aussi.
La vie, elle, est tout simplement ce qui permet à une œuvre d'être, de rester. La vie est le nid dans lequel baigne l'esprit, elle rassemble les expériences du créateur, les loge, les préserve. On pourrait aussi dire que plus il y a de vies pour être témoin d'une œuvre, plus une œuvre est dite réelle.
L'inspiration, d'accord... Le terrain, d'accord... Mais qu'est-ce qui manque pour créer quelque chose à partir de rien ? Pour rendre vrai l'irréel ? Matériel l'immatériel ?
Rien de plus qu'un peu de magie ✨ !
Pas la magie qu'on trouve en fiction avec des sorciers et qui suit une pseudo logique scientifique, non... La magie dans le sens : croire en quelque chose d'irrationnel. Croire que ces mondes existent, avoir foi sans avoir besoin de preuve. Accepter l'imagination. Pas dans une connotation religieuse, mais plus dans le sens : Magie = Suspension consentie d'incrédulité.
Les Sentiments : Le combustible.
La Vie : Le comburant.
La Magie : L'étincelle.
Le triangle du feu est complet.
À eux trois, et si ces arbres formaient l'équivalent de la Triforce de la Création elle-même ?
Les Sentiments pour la stimuler, la Vie pour la maintenir, la Magie pour la concrétiser.
Que se passerait-il, si par malheur, un être mal attentionné parvenait à s'emparer du pouvoir de ces trois arbres ? Quelles en seraient les conséquences ? Au final, peut-être que cette Entité mystérieuse ne désire pas seulement la pomme dorée dont Dream a la garde ?
Et si ces trois arbres marchent très bien ensemble, de quoi s'occuperait le quatrième gardien ?
Il serait le gardien originel ?
Ou l'exact opposé de la Création : la Destruction et le Néant ?
(Et vous, qu'en pensez-vous :3 ? Avez-vous des théories à propos de ce qui va se passer dans la suite de Dreamtale ?)
Dreamtale appartient à Jokublog
#théorie#dreamtale#francais#théories françaises#nightmare sans#undertale au#dream sans#nightmare corrompu#arbre des sentiments#headcanon#hypothèses
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Corbeaux
Saletés de piafs !
Le jour de la mort de sa femme, il n’a pas particulièrement prêté attention au corbeau perché dans le pommier dégarni par l’automne. Le choc, les appels à passer. Il se souvient juste avoir pesté contre les croassements incessants alors qu’il tentait de fournir des explications aux amis et aux membres de la famille en larmes à l’autre bout du fil. Un stupide accident. La pluie. Un camion. On ne sait pas ce qui s’est passé au juste.
Le lendemain, il a fallu commencer à organiser les funérailles et il avait autre chose à faire qu’à penser aux deux corbeaux qui poussaient des cris chaque fois qu’ils le voyaient à travers la fenêtre de la cuisine. Voilà ce que sa femme en avait faits, à force de les nourrir et de les abreuver quotidiennement : des parasites incapables de trouver leur pitance tout seuls. Oh, ils pouvaient bien réclamer, il n’avait aucune intention de reprendre à sa charge le culte des corbeaux que sa femme entretenait. S’ils voulaient de l’eau dans leur stupide petite baignoire de pierre, ils n’avaient qu’à attendre qu’il pleuve.
Les jours qui ont suivi, il avait beau être tracassé par la conclusion de l’expert – pas de trace de freinage, un problème technique à la voiture -, il n’a pas manqué de remarquer que c’étaient à présent trois puis quatre corbeaux qui le lorgnaient d’un œil torve depuis les branches nues.
Aujourd’hui, à son retour du cimetière, il fulmine. L’autre, les paupières rouges et gonflées, a eu l’audace de venir à l’enterrement. Il est resté dans le fond de l’église, puis quelques tombes plus loin au moment de la mise en terre, comme un lâche. Croyant sans doute qu’il ignorait l’aventure de sa femme et le visage de son amant.
Il doit avoir épuisé sa réserve de sang-froid en se retenant d’aller casser la gueule de ce salopard. C’est la seule explication à la peur irrationnelle qui l’envahit face aux cinq corbeaux qui font comme une haie d’honneur de part et d’autre de l’allée et le fixent en silence tandis qu’il introduit en tremblant la clé dans la serrure. Saletés, saletés de piafs !
Il entre précipitamment dans la maison, claque la porte et la verrouille. C’est ridicule. Comme si de bêtes oiseaux allaient parvenir à le suivre à l’intérieur. Il ne peut pas s’empêcher d’aller à la fenêtre de la cuisine, se cachant derrière le rideau qu’il écarte un peu pour jeter un œil au pommier. Ils sont là. Leur cinq petits regards noirs tournés vers lui. Il ne peut retenir un glapissement et lâche le rideau dans un mouvement de panique.
Demain, ils seront six. Il en est persuadé. Tout comme il est persuadé, de façon aussi absurde qu’incontestable, que les corbeaux savent.
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Clara s'est arrêtée de compter les nuages. Elle sait qu'elle n'y trouvera aucune réponse. Abattue, la moitié du visage enterrée dans les draps, l'autre sous le sable laissé par ses larmes, elle cherche où poser les yeux. Plus échouée que couchée, son regard n'a de cible que l'invisible qui lui sert le cœur.
Sur le matelas, elle forme avec sa couverture un petit cocon qui semble inspirer par à-coup. Ses gémissements n'émettent plus qu'un léger souffle à présent. Entre ses mains, dans ses bras, un oreiller qu'elle étreint comme elle aimerait l'être lui offre en partie la présence qui lui manque.
C'est pas difficile pourtant. C'est pas difficile, pourtant. Pas difficile pourtant. de faire la vaisselle, C'est pas difficile. Pourtant. de faire les courses Pourtant. pas difficile. C'est pas difficile. de cuisiner. C'est diff... pourtant... pas... C'est pas pourtant. Je l'ai fait ce matin. C'est pas. sortir ? C'est difficile pas de pourtant. et hier. C'est pas. C'est pas. la vaisselle. difficile pourtant. et la semaine passée. Ces pensées s'animent sans la consulter véritablement, et de toute évidence, elle ne possède dans l'instant rien de bien concret pour les contredirent.
Son nez se retrousse. Ses yeux se referment. Sa mâchoire se resserre en même temps que la prise sur l'oreiller. Son menton tremble sous ses lèvres. Elle sert si fort avec les bras que ses mains atteignent ses épaules. Dans un cours sursaut, Clara renifle, se gardant comme elle peut de pleurer à nouveau. Et rouvre les yeux pour regarder dehors. Les nuages sont rose, orange, violet. Elle inspire profondément. Elle en regarde un, tout à gauche. Une larme s'est formée dans le coin droit de son œil, presque contre le lit. Elle expire et relâche un peu la tension dans ses bras. Le nuage n'a pas de forme particulière, mais il semble avancer au ralenti. Un oiseau passe, puis un avion. Il laisse dans son passage, deux petits sillons blanc gris. Inconsciemment, elle s'offre sur l'épaule quelques caresses de la main droite. Quand le nuage disparaît tout à droite, elle regarde le ciel vide un moment.
Le temps est calme, sa tête elle, le devient. Clara a chaud sous son plaid devenu moite mais ne bouge plus. Elle se contente d'avaler sa salive et d'attendre le sommeil. Elle voit mais ne regarde pas. Elle sent sa poitrine qui gonfle et qui dégonfle au rythme de sa respiration. Une migraine entre les tempes et l'arrière du crâne lui fait penser qu'elle devrait s'hydrater. Elle entend mais n'écoute plus. Ses yeux piquent un peu, alors elle les ferment.
Le bruit de la sonnette la réveille. Clara cherche son téléphone du bout des doigts. Elle y voit 19h32, quatre appels manqués. Un second coup de sonnette la sort de son demi sommeil.
"Aurore ! Merde. J'arrive, Aurore !" crie Clara en direction de la porte tout en enfilant le jean qu'elle avait abandonné dans le salon avant de s'enfouir dans sa chambre. "C'est aujourd'hui que tu venais ?" demande-t-elle en ouvrant la porte. "Entre !"
"Non, je devais arriver demain, mais le covoit à annulé au dernier moment et le seul que je pouvais prendre démarrait ce matin. Alors me voilà. Je suis désolée." dit Aurore en posant sa veste sur la poignée de sa valise avant de s'asseoir dans le canapé. Elle regarde Clara et continue en pointant son téléphone du doigt. "J'ai essayé de te prévenir, mais tu ne répondais pas. Ca va toi ?"
Clara rougit surprise. Elle pourrait lui dire ce qu'elle vit. Lui demander de l'aide, peut-être. Elle voudrait tout lui dire. Elle se demande ce qu'Aurore pourrait bien lui dire. Et peut-être qu'elle a déjà bien assez à gérer avec sa vie à elle. Oui, je vais pas la surcharger alors qu'elle vient de faire quatre cents bornes. Ca peut attendre, pense-t-elle.
"Oui oui," finit-elle par répondre, masquée d'un sourire. "Je nous prépare un thé ? J'ai des petits gateaux aussi, ça te dit ?"
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Kakaotalk messagerie (LS)
Bonjour,
je vous propose ce libre service : le code juste ici
Le code a été simplifié au maximum pour les néophytes. Il a été incorporé des annotations pour ne pas se perdre et surtout pour ne pas casser le code.
Pour les névrosés comme moi, j’ai apporté au code une petite surprise : la possibilité de personnaliser les notifications du téléphone. J’attire votre attention sur la barre supérieure, là où vous pouvez trouver les icones de notifications. Sachez qu’elles sont personnalisables ! Vous pouvez en incorporer jusqu’à 5 ! Pas une de plus !
Pour en ajouter, il vous faudra copier ce modèle :
Vous avez le choix entre :
Appel manqué (class=”kt-missingcall”)
Discord (class=”kt-discord”)
Facebook (class=”kt-facebook”)
Gmail (class=”kt-gmail”)
Instagram (class=”kt-insta”)
Kakaotalk (class=”kt-kakaotalk”)
Messenger (class=”kt-messenger”)
Netflix (class=”kt-netflix”)
Snapchat (class=”kt-snapchat”)
Tiktok (class=”kt-tiktok”)
Tinder (class=”kt-tinder”)
Tweeter (class=”kt-tweeter”)
Twitch (class=”kt-twitch”)
Whatsapp (class=”kt-whatsapp”)
Youtube (class=”kt-youtube”)
Il en va de même avec la barre de mode et de réseau (en haut à droite) :
téléphone sur silencieux (class=”kt-mute”)
internet en 4G (class=”kt-4g”)
internet en 5g (class=”kt-5g”)
wifi (class=”kt-wifi”)
pas de wifi (class=”kt-nowifi”)
réseau téléphonique (class=”kt-reseau”)
pas de réseau (class=”kt-noreseau”)
Enfin, j’ai pensé qu’il pourrait être intéressant d’ajouter dans la barre de message le brouillon de messages non-envoyé. Ca a été une idée comme ça, peut-être que cela vous sera utile, peut-être pas mais j’ai trouvé cela intéressant.
Pour finir, merci de ne pas retirer le crédit ou de vous approprier ce travail.
Bonne journée/nuit/autre ~
#libre service#code libre service#ressource rpg#ressources rpg#code#codes#html#css#forumactif#code forumactif#libre service forumactif#forum rpg#forum rpg asiatique
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Two moments from Mme Danglars’ reflections upon her daughter, in which I invite you to consider the difference between “not only because” (in the older translation) and “not because” (in the newer):
Or, Mme Danglars redoutait la perspicacité d’Eugénie et les conseils de Mlle d’Armilly, elle avait surpris certains regards dédaigneux lancés par sa fille à Debray, regards qui semblaient signifier que sa fille connaissait tout le mystère de ses relations amoureuses et pécuniaires avec le secrétaire intime, tandis qu’une interprétation plus sagace et plus approfondie eût, au contraire, démontré à la baronne qu’Eugénie détestait Debray, non point parce qu’il était dans la maison paternelle une pierre d’achoppement et de scandale, mais parce qu’elle le rangeait tout bonnement dans la catégorie de ces bipèdes que Diagène essayait de ne plus appeler des hommes, et que Platon désignait par la périphrase d’animaux à deux pieds et sans plumes.
Now, Madame Danglars feared Eugenie’s sagacity and the influence of Mademoiselle d’Armilly; she had frequently observed the contemptuous expression with which her daughter looked upon Debray,—an expression which seemed to imply that she understood all her mother’s amorous and pecuniary relationships with the intimate secretary; moreover, she saw that Eugenie detested Debray,—not only because he was a source of dissension and scandal under the paternal roof, but because she had at once classed him in that catalogue of bipeds whom Plato endeavors to withdraw from the appellation of men, and whom Diogenes designated as animals upon two legs without feathers.
Now Madame Danglars was in awe of Eugénie’s perspicacity and the advice of Mlle d’Armilly. She had intercepted certain contemptuous looks cast by her daughter in the direction of Debray – looks which seemed to indicate that Eugénie knew all about her amorous and financial relations with the private secretary. In fact, a better-informed and closer examination would have told her that Eugénie detested Debray, not as a cause of disruption and scandal in her father’s house, but quite simply because she classed him among those bipeds whom Diogenes tried to avoid describing as ‘men’ and Plato designated under the circumlocution ‘two-footed animals without feathers’.
-
Mme Danglars, à son point de vue, et malheureusement dans ce monde chacun a son point de vue à soi qui l’empêche de voir le point de vue des autres, Mme Danglars, à son point de vue, disons-nous, regrettait donc infiniment que le mariage d’Eugénie fût manqué, non point parce que ce mariage était convenable, bien assorti et devait faire le bonheur de sa fille, mais parce que ce mariage lui rendait sa liberté.
Unfortunately, in this world of ours, each person views things through a certain medium, and so is prevented from seeing in the same light as others, and Madame Danglars, therefore, very much regretted that the marriage of Eugenie had not taken place, not only because the match was good, and likely to insure the happiness of her child, but because it would also set her at liberty.
From her own point of view – and unfortunately in this world everyone has his or her own point of view which obscures that of others – from her point of view, then, Mme Danglars regretted infinitely that Eugénie’s marriage had been broken off, not because the match was suitable, compatible and destined to make her daughter happy, but because it would have given her back her own freedom.
And a moment from later where the older translation plays it safe:
Debray se défendait en homme qui ne demande pas mieux que d’être vaincu; car souvent cette idée s’était présentée d’elle-même à son esprit, puis, comme il connaissait Eugénie, son caractère indépendant et altier, il reprenait de temps en temps une attitude complètement défensive, disant que cette union était impossible, en se laissant toutefois sourdement chatouiller par l’idée mauvaise qui, au dire de tous les moralistes, préoccupe incessamment l’homme le plus probe, et le plus pur, veillant au fond de son âme comme Satan veille derrière la croix.
Debray did not defend himself very warmly, for the idea had sometimes crossed his mind; still, when he recollected the independent, proud spirit of Eugenie, he positively rejected it as utterly impossible, though the same thought again continually recurred and found a resting–place in his heart.
Debray was defending himself like a man who asks nothing better than to be defeated. The idea had often occurred to him of its own accord. But then from time to time, knowing Eugénie, with her independent and haughty character, he would adopt a completely defensive attitude, saying that the match was impossible; yet meanwhile allowing himself to be secretly titillated by the wicked thought that (if moralists are to be believed) incessantly worries at the most honest and the purest of man, lurking in the depth of his soul like Satan behind the Cross.
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Vous Retrouver - Eddie Munson
Superache Masterlist
Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu es de retour à Hawkins après avoir passé plusieurs mois loin de ton petit ami, Eddie à cause de l'Université.
Warnings : angst, fin triste, sous-entendus sexuels, mention de parent alcoolique, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 4.6k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Astronomy by Conan Gray
Tu quittes le car et va récupérer ton sac dans la soute. Tes affaires en main, tu parcours le parking des yeux, cherchant le van d’Eddie. Tu n’es pas rentrée chez toi depuis les vacances de Noël et tu es actuellement en vacances de printemps, pas une fois pendant ce moment loin de l’autre vous avez eu l’occasion de vous revoir. Tu es nerveuse à l’idée de le retrouver, tu dois l’avouer. Vous n’aviez jamais passé autant de temps séparés auparavant.
Avant de partir pour la fac de New York, tu avais des doutes sur votre relation. Tu pensais qu’il serait préférable de redevenir de simples amis, mais il t’a convaincu en t’affirmant que la distance amenait l’affection alors tu as accepté de rester avec lui.
Les premières semaines, tu pensais sincèrement que ça allait fonctionner. Après tout, même si vous ne pouviez pas vous voir autant, vous pouviez toujours vous appeler. Eddie avait également réussi à venir te voir quelques week-ends, malheureusement, le car est trop cher. Alors vous avez convenu que c’était mieux de rester au téléphone. Ça avait marché jusqu’à ce que les révisions en aient décidé autrement.
Vous n’avez pas pu vous contacter depuis un moment et maintenant, tu ne peux plus le nier, l’université et la distance commencent à affecter votre relation. Toutefois, tu as un léger espoir que tout s’arrange pendant tes vacances. En effet, en revenant pour Noël, votre relation était redevenue comme avant au bout d’un moment. Jusqu’à ce que tu partes à nouveau - mais tu ne veux pas repenser à ce détail.
Tu continues à chercher le van d’Eddie quand tu entends quelqu’un courir vers toi. Sans que tu puisses réagir, tu sens des bras entourés ton corps. La simple odeur de cologne t’aide à comprendre qu’il s’agit d’Eddie. Tu n’attends pas et le serres contre toi, poussant un soupir, apaisée de sentir son corps. Soudainement, il te lève du sol avant de te faire tourner. Tu ris en le voyant en faire trop, comme d’habitude. Quand il te repose, il n’attend pas avant de se pencher et de t’embrasser. Ses lèvres t’avaient manqué encore plus que tu l’imaginais. Vos lèvres bougent doucement pendant plusieurs secondes. Quand vous vous séparez, Eddie te regarde avec tendresse, un grand sourire au visage.
-J’attendais ça depuis la seconde où tu es partie.
-Tu m’as tellement manqué.
-Je suis si heureux que tu sois là, dit-il en caressant ta joue. Tu dois être fatiguée par la route en car, malheureusement, on a encore de la route avant d’arriver à Hawkins.
Eddie prend ton sac dans sa main gauche et saisit la tienne avec sa main de libre. Vous marchez jusqu’à son van et tu t’installes à la place passager pendant qu’il met tes affaires à l’arrière. Quand il te rejoint, Eddie démarre la voiture et commence à rouler en direction votre ville natale. En sortant du parking, Eddie allume le lecteur de cassettes et Oh! Darling des Beatles remplit l'habitacle. En un mouvement de tête, tu le regardes avec de grands yeux.
-Est-ce que j’ai enfin réussi à te convertir aux Beatles ? Tu as enfin acheté une de leurs cassettes ?
-Pas du tout. Je voulais te faire plaisir alors je suis passé chez toi en chercher une avant de venir, se défend-il mais tu vois clair dans son jeu.
-Je n’ai pas cette cassette.
-Bon d’accord, je l’ai achetée, confesse Eddie après une seconde. Mais c’est juste parce que j’avais besoin d’avoir ta présence pendant que tu étais à la fac.
-On qu’à dire ça, rigoles-tu.
-Par contre, je suis vraiment passé chez toi. Ta mère m’a dit qu’elle travaillait ce soir donc, tu peux rester chez moi.
-Parfait.
Tu augmentes le volume et commences à chantonner les paroles. Eddie pose une main sur ta cuisse, content d’enfin te retrouver physiquement.
Sur la route, vous parlez de ce qui est arrivé dans vos vies. En temps normal, vous êtes plutôt à jour sur la vie de l’autre, mais ces dernières semaines, ça a été plus compliqué. Eddie te parle de sa dernière campagne et de sa dernière note en mathématiques. Pendant que tu l’écoutes parler, tu te rends compte que tu as manqué pas mal de choses. Tu tentes de te rassurer en te disant que c’est normal, vous avez seulement besoin de vous retrouver, ce n’est rien de grave. Cependant, plus le trajet dure, plus tu as cette impression que tu dois réapprendre à connaître Eddie.
Quand vous arrivez à Hawkins, vous passez d’abord dans les quartiers riches. Malgré toi, tu regardes les maisons et tu ne peux t’empêcher de t’imaginer un jour vivant dans l’une d’entre elles. Même si tu es contente d’avoir le toit de ton bungalow sur la tête, tu ne dirais pas non à une maison, aussi petite soit-elle.
-Du nouveau dans le quartier ? questionnes-tu.
-C’est Hawkins, il y a jamais grand chose qui se passe. Mais je suis désolé de t’annoncer qu’on nous a volé notre maison.
“Votre maison” est un domicile se situant à la fin d’un des quartiers riches. Les propriétaires ne restent jamais longtemps donc vous l’avez souvent vu en vente. Un soir quand vous aviez dix ans, vous aviez décrété qu’elle serait votre maison quand vous seriez grand.
-Ils n’ont pas osé ! t’exclames-tu, la main sur ton cœur.
-Oh si ! Une famille avec un gosse de cinq ans, un vrai petit morveux. Mais bon, on a encore un espoir. Le jour où on aura enfin l’argent, ils auront peut-être déménagé. Enfin, si on arrive à être considéré comme des gens respectables pour vivre dans ce quartier respectable, déclare Eddie en prenant un faux air snob.
-Je crois qu’on a plus de chance de devenir milliardaires.
-On arrivera à avoir cette maison. N’oublie pas, Corroded Coffin va décoller et toi, tu deviendras une grande actrice. On sera le couple iconique et on deviendra trop bien pour cette ville. Tu verras, affirme-t-il avec un grand sourire.
-Je suis sûre que tu y arriveras, tu as un vrai talent. Quant à moi, eh bien, je pense que j’ai plus de chance de devenir serveuse professionnelle qu’actrice. Je n’arrive pas à dépasser la première audition, avoues-tu avec une moue triste.
-J’ai confiance en toi, tu vas réussir. Le rôle parfait t’attend. Quand tu seras célèbre, tous ces directeurs de casting regretteront le moment où ils n’ont pas su reconnaître ta valeur.
-Et pour toi, les gens du lycée n’arrêteront pas de dire qu’ils étaient avec toi, la superstar Eddie Munson et tu pourras leur faire le plus beau doigt d’honneur en disant qu’ils étaient des connards.
-Oh, je vais totalement faire ça ! te confirme Eddie, te faisant rire.
Vous continuez à parler de votre potentiel futur de célébrités jusqu’à ce que vous arriviez au parc à roulottes d’Hawkins en fin de journée. Avant d’aller dans le bungalow des Munson, vous passez chez toi pour poser ton sac dans ta petite chambre. Tu ne prends pas d’affaires, ayant tout ce dont tu as besoin chez lui et s’il te manque quelque chose, tu as juste à aller dans le bungalow d’en face.
Ce soir-là, vous passez votre soirée à regarder des films tout en discutant - vous passez également pas mal de temps à vous embrasser. Tu es contente de retrouver Eddie après tout ce temps. Tu ressens encore cette sensation désagréable que les choses ont changé, mais ce soir à l'air d’être un bon début vers un retour à la normale.
Toutefois, il va vous falloir un peu de temps.
Autrefois, tu pouvais t’endormir en un instant pourvu que tu avais les bras d’Eddie autour de ta taille. Maintenant, tu as les yeux grand ouverts alors que tu n’arrêtes pas de réfléchir. Eddie, contrairement à toi, dort comme un loir. Il change de position dans le lit, son bras quittant ton corps. Normalement, il aurait tout de suite réalisé ce manque de contact et t’aurait cherché tout en dormant, mais pas cette nuit. Il continue de dormir paisiblement, de légers ronflements quittant ses lèvres. Ça peut paraître insignifiant, mais pour toi, c’est un autre signe. Eddie est quelqu’un de tactile, endormi ou non. Tu n’aimes pas voir qu’il s’est habitué à ton absence au point qu’il peut dormir sans te sentir près de lui.
À cette pensée, tu te trouves ridicule. Tu ne vas pas remettre toute votre relation en question juste parce qu’il n’est pas contre toi quand il dort tout de même ? Tu secoues la tête avant de rapprocher ton corps d’Eddie et de poser ta tête contre sa nuque. Tout retournera à la normale. Il le faut.
Les jours suivants, vous arrivez à vous retrouver un peu plus.
Alors que vous devriez vous avancer dans vos devoirs, tu es à califourchon sur Eddie pendant que vous vous embrassez, vos cahiers oubliés sur le sol. Tes mains se perdent dans les cheveux d’Eddie alors que les siennes sont sur tes hanches. Vous vous embrassez au point d’oublier de respirer. Vous reprenez rapidement votre souffle avant qu’Eddie repose ses lèvres sur les tiennes. Vous continuez à vous embrasser jusqu’à ce que les mains d’Eddie commencent à se balader sous ton tee-shirt. À son touché, tu te sépares de lui et le regardes tendrement. Eddie essaye de rapprocher ton visage du tiens, mais tu l’arrêtes.
-On doit bosser, déclares-tu, le faisant lever les yeux au ciel.
-On a tout le temps pour faire ça. On devrait profiter du moment présent, affirme Eddie en embrassant ton cou.
-Sauf que si on profite, on est pas près de finir nos devoirs et je sais pas pour toi, mais ma dissertation est longue, insistes-tu en éloignant la tête d’Eddie de ta nuque où tu vois un sourire taquin. Pas de sous-entendu !
-Je n’ai rien dit ! se défend-il en levant les mains en l’air pour prouver son innocence.
-Je te connais, Eddie. On fait nos devoirs comme ça, on pourra les laisser derrière nous.
-Mais, je veux pas ! Et puis, tu fais que bosser, une pause pourrait te faire du bien.
-Plus tard. Allez, c’est pas comme ça que tu vas pouvoir quitter le lycée, dis-tu en quittant ses jambes.
-Mais je ne comprends rien à ce devoir de physique !
-Je peux t’aider, proposes-tu et il ne semble pas encore convaincu. Plus vite on aura fini, plus vite on pourra reprendre.
Pour le motiver un peu plus, tu l’embrasses chastement avant de lui tendre son cahier et son livre. Non sans soupirer d’agacement, Eddie les prend et se replonge dans ses devoirs. Quant à toi, tu relis ce que tu as écrit pour ta dissertation. Tu essayes de reprendre ton argumentation, mais tes yeux dérivent sur Eddie. Son expression concentrée amène un sourire sur ton visage.
Le moment que vous venez de partager te donne un peu d’espoir. Malgré la distance, physique et émotionnelle, vous êtes encore attachés à l’autre. Plus tu regardes Eddie et moins tu as envie de travailler sur ta dissertation. Sans prévenir, tu enlèves le cahier d’Eddie de ses genoux et l’embrasses avec passion. Eddie n’a pas besoin de se faire prier pour répondre à ton baiser.
Tu es revenue à Hawkins depuis six jours et tes peurs ont enfin quitté ton esprit. Eddie et toi avez dû rattraper pas mal de choses, mais vous êtes comme avant. Tu n’avais aucune raison de t’inquiéter. Vous passez pratiquement toutes vos journées ensemble et tu en es plus que contente.
Ce jour-là ne déroge pas à la règle. Eddie vient te chercher pour sa répétition avec Corroded Coffin. Tu ne l’as pas entendu jouer avec son groupe depuis plusieurs mois et tu as hâte de voir les nouvelles chansons qu’ils ont écrites. De plus, tu n’as pas pu revoir tous les membres du groupe depuis ton retour.
Dans le garage de Gareth, tu es assise sur une chaise - Eddie refuse que tu sois à même le sol - pendant que tu les écoutes jouer. Ils jouent d’abord quelques reprises avant de faire des anciennes chansons que tu connais par coeur. Eddie ne peut s’empêcher de te regarder pendant qu’il chante, content de t’avoir à ses côtés.
Eddie commence une autre chanson et avant de chanter, il t’annonce qu’elle est nouvelle. Intriguée, tu te réinstalles sur ta chaise, voulant être à l’aise pendant l’écoute. Eddie commence à chanter et tu réalises tout de suite qu’il t’a écrit une chanson. Tu n’as pas eu besoin qu’il chante plus de trois lignes pour le comprendre. Il utilise certains éléments quand il écrit sur toi et tu sais les repérer en un instant.
Au début, tu es touchée. Certes, ce n’est pas la première chanson qu’il t’écrit, mais tu es toujours émue de voir que tu l’inspires. Toutefois, le sourire que tu avais sur ton visage disparaît quand tu réalises le sens de sa chanson. Il parle de sa peur de te perdre à cause de la distance. Tu as un pincement au cœur en réalisant que tu n’étais pas la seule à l’avoir compris. Les larmes te montent aux yeux quand il évoque le manque de communication entre vous deux. Il ne t’accuse pas, il exprime seulement qu’à cause de vos routines si différentes, vous pouvez de moins en moins vous parler. Cependant, sa chanson se finit sur une note positive. Eddie affirme que rien ne pourrait vous séparer car votre amour est plus fort. Quand il termine de chanter, tu te lèves et le prends dans tes bras. Eddie répond à ton étreinte avant de te murmurer un “je t’aime” auquel tu réponds.
Vous restez chez Gareth toute la journée et pendant la soirée, Eddie et toi retournez chez lui. Vous faites votre routine habituelle jusqu’à ce que vous soyez fatigués.
Toutefois, tu n’arrives pas à dormir. Le bras d’Eddie est enroulé autour de ta taille pendant que tu regardes le plafond en repensant à sa chanson et à votre relation.
Votre amour est toujours là, c’est un fait, mais pendant encore combien de temps ? Quand vous êtes à Hawkins, tout semble être simple et quand tu es loin, tout est différent. Ça avait déjà été dur pendant les vacances de Noël, votre relation en avait pris un coup, mais ces derniers mois, c’est pire. Vous avez beau vous retrouver, il y a toujours ce fossé entre vous deux. Tu as l’impression que deux planètes vous séparent. Et Eddie à l’air d’en être conscient également. Tu es frustrée de voir que quelque chose ne va pas, sans vraiment comprendre comment arranger les choses.
Tu pousses un soupire et poses tes yeux sur Eddie. Tu remarques que ces boucles cachent une petite partie de son visage. Avec ta main, tu les enlèves, te permettant de l’admirer complètement. Eddie ne sursaute même pas à ton touché, ayant le sommeil lourd. Tu regardes avec plus d’attention ces quelques tatouages, dont un nouveau sur son avant bras droit, avant de poser tes yeux sur son torse se soulevant au rythme de ses respirations. Tu espères trouver le sommeil en les suivant, en vain.
Tu lèves tes yeux au ciel avant de te dégager doucement des bras d’Eddie et d’aller dans la cuisine. Tu te sers un verre d’eau et restes dans la pièce pendant plusieurs minutes, perdue dans tes pensées. Quand tu entends la porte, tu reprends tes esprits. Wayne apparaît devant toi et tu le salues. Il n’est pas surpris de te voir chez lui. Il a l’habitude.
-Tu n’es pas couchée ? questionne Wayne en se rapprochant de toi.
-J’avais juste soif, expliques-tu en posant ton verre dans le lavabo.
-Tout va bien entre toi et Eddie ? demande-t-il de but en blanc. Je sais que la distance n’est pas toujours facile à supporter, ajoute Wayne sans te laisser le temps de répondre. Eddie est comme un chien perdu sans toi. Tu lui manques beaucoup, plus qu’il ne veut bien l’avouer. Il t’évoque à chaque occasion, même quand le sujet n’a rien à voir avec toi. C’est un peu trop parfois, mais c’est comme ça qu’il aime Eddie. C’est un bon gamin et il mérite que quelqu’un le voit comme il est réellement. Avec toi, il se sent bien, il se donne à fond. Même quand c’est pour le lycée. Il veut vraiment avoir son diplôme et te rejoindre.
Suite au discours de l’oncle d’Eddie, tu ne peux t’empêcher de sentir ton cœur se réchauffer. Tu ignorais que tu avais un tel impact sur Eddie. Wayne est reconnaissant que tu sois dans la vie d’Eddie, mais tu l’es tout autant. Sans Eddie, tout serait plus compliqué.
-J’espère qu’il pourra me rejoindre, ça sera plus simple quand on sera tous les deux à New-York. Il me manque beaucoup aussi, avoues-tu avant de sentir l’émotion monter. Je vais te laisser te reposer. Bonne nuit, finis-tu.
-Bonne nuit.
Tu vas dans la chambre d’Eddie, fermes la porte derrière toi et te recouches dans le lit. Instinctivement, Eddie se colle à toi. Tu le serres un peu plus contre toi et embrasses sa joue tendrement.
Pour une fois depuis ton retour, tu es chez toi sans Eddie. Ta mère a enfin un peu de temps libre donc tu veux en profiter.
Ta relation avec ta mère a toujours été particulière. Quand tu étais enfant, elle n’était pas la mère parfaite. Elle n’arrivait pas à garder un travail et son amour pour l’alcool n’aidait pas. Elle n’a jamais été méchante avec toi, elle était juste distante émotionnellement. Heureusement, il y a deux ans, elle a compris qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi. Elle te perdait de jour en jour et elle se détestait pour ça. Alors, elle a tout fait pour s’en sortir, abandonnant l’alcool pour être la mère que tu mérites. Il y a des périodes moins faciles que d’autres, mais rien à avoir avec quand tu étais enfant.
Ta mère est reconnaissante pour Eddie. Elle sait qu’il t’a soutenu quand elle n’était pas apte à le faire. Elle l’a toujours porté dans son cœur, malgré les rumeurs. Pour elle, Eddie est le seul à aimer sa fille comme elle le mérite, c’est ce qui compte.
Ta mère et toi êtes installées sur le canapé en train de regarder une comédie que vous avez vu un nombre incalculable de fois. Vous pourriez réciter les dialogues pendant votre sommeil. Parfois, vous discutez de sujets lambdas durant le film, ta mère toujours contente d’en apprendre plus sur ta nouvelle vie.
Vous rigolez à gorge déployée face à une de vos scènes préférées quand quelqu'un frappe à la porte. Ta mère met le film en pause alors que tu vas ouvrir la porte. Tu découvres Eddie que tu n’as pas vu ces deux derniers jours.
-Hey, je voulais savoir si tu voulais venir avec moi au centre commercial Starcourt. Je dois m’acheter quelques trucs. On peut aussi aller se prendre une glace.
-Désolée Eddie, je suis avec ma mère aujourd’hui, informes-tu en te grattant la nuque. Elle a enfin un peu de repos.
-Je comprends. On peut se voir demain ? demande-t-il avec de l’espoir dans la voix.
-J’aurais adoré, mais on a déjà prévu quelque chose.
-Oh, d’accord.
-Je m’excuse.
-Ce n’est pas grave, t’assure Eddie en prenant ta main. Faut bien que tu passes du temps avec ta mère aussi, je comprends. Appelle-moi quand tu es libre. Passe-lui le bonjour de ma part, amusez-vous bien.
Eddie embrasse chastement tes lèvres avant de partir. Tu refermes la porte et soupires. Ta mère te regarde depuis le canapé, perdue. Tu retournes au canapé sans dire un mot, une expression préoccupée sur le visage.
-Tu aurais pu y aller, tu sais, dit ta mère. Et demain, on ne fait rien de spécial. Eddie aurait très bien pu se joindre à nous.
-Je veux passer du temps avec toi seule, c’est tout.
-Qu’est-ce qu’il y a, Y/N ? demande-t-elle, sachant que tu mens. Je peux voir que quelque chose te tracasse.
-Ce n’est rien. Tu peux relancer le film, affirmes-tu en évitant son regard.
Ta mère ne touche pas à la télécommande et pose sa main sur ton visage pour attirer ton attention.
-Ecoute, je sais que je n’ai pas toujours été là pour toi, mais je le suis maintenant. Tu peux me parler. Il s’est passé quelque chose entre toi et Eddie ?
-Pas vraiment. Je suis un peu perdue, c’est tout, confesses-tu tout bas. Je… Je ne sais pas si notre relation va tenir le coup.
Et sur ces mots, tu exploses en sanglots. Rapidement, ta mère te prend dans ses bras. Elle essaye de te calmer alors que tu lui expliques toute la situation. Tu parles de la distance, de cette sensation d’être face à un étranger que tu connaissais autrefois, de l’impression de perdre Eddie à petit feu, malgré tes sentiments toujours présents. Elle t’écoute attentivement, te laissant l’opportunité de vider ton sac. C’est la première fois que tu te confies sur ta relation avec Eddie depuis ton départ pour l’université.
En lui disant tout ce que tu as en tête, tu réalises à quel point tu souffres de la situation. Tu aimerais que tout soit comme avant, quand tout était plus simple, quand tu étais encore au lycée avec Eddie. Tu aurais aimé rester avec lui plutôt que de partir.
Quand tu as fini de tout raconter, tu continues de pleurer alors que ta mère continue à t’apaiser. Quand tes larmes se calment, ta mère éloigne ton visage de son cou pour te regarder dans les yeux.
-Ma puce, je suis désolée que ça soit compliqué entre vous deux.
-Je ne sais pas quoi faire. Je ne veux pas le perdre, pleures-tu.
-Je crois que c’est déjà le cas.
-Mais je l’aime.
-Parfois, ça ne suffit pas, déclare-t-elle, te faisant monter les larmes aux yeux à nouveau. Tu me l’as dit toi-même, quand vous n’êtes pas ensemble, vous êtes comme des étrangers.
-Mais quand il aura son diplôme, tout sera plus simple. Il sera avec moi à nouveau, argumentes-tu en essuyant tes joues.
-Ça sera peut-être trop tard d’ici là. À Noël, tu avais déjà cette impression de le perdre et maintenant, c’est pire alors imagine dans les mois à venir. Parfois, tu as beau aimer une personne, ce n’est pas fait pour durer et ce n’est pas grave. Ça ne veut pas dire que votre relation n’a pas compté.
-Il est mon meilleur ami depuis l’enfance. On peut pas tout perdre à cause de la fac. On ne peut pas.
-Ça ne veut pas dire que vous ne vous retrouverez pas un jour. Vous êtes encore jeune, rien n’est définitif. Et puis, vous grandissez. Peut-être que tu as besoin de grandir loin de lui et lui loin de toi afin de mieux vous aimer, tente-t-elle de te rassurer en vain.
-Tu crois que je devrais rompre ?
-Tu sais que j’adore Eddie et je vois à quel point tu étais heureuse avec lui, mais ce n’est plus le cas. Tu es malheureuse et vous n’arrivez pas à faire cette relation à distance. Je pense qu’il est temps d’arrêter avant que ça ne se finisse mal, conseille ta mère.
-Je ne veux pas lui briser le cœur, murmures-tu.
-Il se brisera à un moment.
Les larmes coulent à nouveau sur tes joues en réalisant que ta mère a raison. Tu ne le veux pas, mais elle a raison. Tu as beau essayer de te voiler la face, ta relation avec Eddie ne fonctionne plus. Tu te jettes à nouveau dans les bras de ta mère, ayant besoin de son réconfort alors que tu continues de déverser ta tristesse.
Tu évites Eddie jusqu’à la veille de ton départ. Tu lui sors des excuses plus ou moins crédibles et à chaque fois que tu entends la déception dans sa voix, tu t’en veux. Depuis la discussion avec ta mère, tu as accepté que tu devais rompre, mais tu ne sais pas comment t’y prendre alors tu ne fais rien, malgré les encouragements de ta mère.
Cependant, tu ne peux plus attendre. Tu dois le faire ce soir, avant de repartir. Tu ne peux pas le laisser penser que votre relation continue alors qu’elle s’est fini depuis un moment. Alors, tu prends ton courage à deux mains et te diriges vers le bungalow d’Eddie. Tu prends une profonde inspiration avant de frapper à la porte. Quand Eddie te voit, il est d’abord surpris, pensant que tu serais en train de faire ton sac.
-Hey, je peux entrer ?
-Bien sûr, dit-il en se décalant. Qu’est-ce que tu fais là ? questionne Eddie en refermant la porte derrière toi.
-Je voulais te parler.
-De quoi ?
-De nous. Il faut qu’on parle de nous.
-Tu veux rompre, n’est-ce pas ? demande-t-il et tu fronces les sourcils en réalisant qu’il a compris. Ne sois pas surprise, j’ai bien remarqué que tu m’as ignoré ces derniers temps. Alors, pourquoi ? J’ai fait quelque chose qui fallait pas ? Tu as compris que je ne suis pas assez bien pour toi ?
-Non, ce n’est pas ça. Tu n’as rien fait de mal. Tu es parfait, affirmes-tu en évitant son regard.
-Mais ?
-Mais ça ne fonctionne plus entre nous.
-Qu’est-ce que tu veux dire ? On s’aime, déclare Eddie avant d’avoir un doute. On s’aime, hein ?
-Je t’aime, oui, mais ça ne suffit plus. Eddie, on s’est trop éloignés ces derniers mois. Ce n’est plus comme avant, confesses-tu et tu vois la panique dans ses yeux.
-Si c’est parce qu’on ne se voit pas, on peut arranger ça. J’ai mis de côté et je pourrai venir te voir. Peut-être pas tous les week-ends, mais au moins un sur deux.
-Tu ne vas pas toucher à tes économies pour moi.
-Si ça signifie être encore avec toi, si, je vais le faire.
-Tu dois garder ton argent pour ton futur.
-Mais je veux un futur avec toi, dit-il d’un ton déterminé. On doit réaliser nos rêves ensemble, acheter notre maison... Vivre ensemble.
-J’aimerais faire tout ça aussi. Mais c’est trop tard, contredis-tu en retenant tes larmes.
-Il doit y avoir une solution. On peut encore sauver notre couple.
-On doit arrêter, Eddie. Je suis désolée.
En t’entendant prononcer ces mots, Eddie baisse le regard, ne voulant pas que tu vois la douleur dans ses yeux, mais tu l’as remarqué. Ton cœur se serre en imaginant ce qu’il doit ressentir. Eddie reste silencieux pendant quelques secondes, assimilant tes paroles.
-Donc, tu vas tout abandonner ? Après tout ce qu’on a vécu, tu vas tout balancer parce qu’on a dû mal à surmonter cette épreuve ? rétorque-t-il, frustré et avec les larmes aux yeux.
-Ça ne sert à rien d’insister ! Arrête d’essayer de trouver une solution alors qu’il n’y en a pas. On a essayé et ça ne marche pas. En décembre, ça ne fonctionnait déjà presque plus et maintenant, c’est pire alors il faut arrêter les dégâts, t’emportes-tu avant de reprendre d’un ton plus doux : Eddie, tu seras toujours important pour moi. Tu es celui avec qui j’ai tout partagé, celui avec qui je m’entends le mieux. On avait tout pour que ça fonctionne, mais ce n’est plus le cas. On doit arrêter. On aurait dû arrêter avant que je parte. Je suis désolée, chuchotes-tu en posant tes mains sur ses joues. Je n’ai jamais voulu te faire de mal, mais si on continuait ça serait pire. Je sais qu’au fond de toi tu sais que c’est la chose à faire.
-Je ne veux pas te perdre, confesse-t-il en commençant à pleurer.
-Moi non plus, dis-tu avant de le prendre dans tes bras.
Vous restez enlacés pendant un moment alors que vos larmes coulent sur vos joues. Même si tu t’étais préparée mentalement, la souffrance est tout aussi forte. Jamais tu n’aurais pensé te séparer d’Eddie.
Tu te détestes pour son coeur brisé. Son regard abattu quand tu lui as dit que vous deviez arrêter sera à jamais gravé dans ta mémoire. Tu tentes de te rassurer en te disant que tu as bien fait de mettre fin à votre relation - Eddie ne l’aurait jamais fait. Cependant, cette pensée ne te console pas. Tu aurais aimé que tout soit différent.
Superache Masterlist
Stranger Things Masterlist
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Et j'ai FINI 🙌
- Oh, l'incompatibilité entre la technologie et l'art du dessin !
- La lumière bleue...comme pour les portes des bâtisseurs ? 👀
- Bon ça aurait été marrant que Salim appelle son cheval Jambon Beurre. Il y a pas que des poètes dans ce monde.
- Je me demande si Mathieu n'a pas un don similaire à celui d'Eryn dans la trilogie de l'Autre; elle est aussi capable de téléporter des objets bien réels là où elle se trouve. En somme, peut-être que les années qu'Ewilan & Mathieu on passées dans l'autre monde on amorcé une évolution du Don. Où alors le Don lui même en est juste arrivé à un point où il commence à changer - ce qui pourrait avoir avec la Huitième famille.
- oh l'excuse bidon pour ne pas rendre les choses trop facile ("je dois respecter la nature des choses, je ne dessine que dans l'urgence") parce que c'est un peu narrativement parlant le problème de l'Art du Dessin. En au même moment Merwyn s'amuse à dessiner une île entière...non c'est un peu contradictoire par rapport au "fun" que devrait être l'Art du Dessin, quelque chose qui "libère" l'imagination.
- Censurer Salim, un vrai travail de groupe (on passera sur sa phase de loup, on sait tous que c'est sa phase Métamorphe - et oh, un autre Mercenaire du Chaos ça nous avait manqué tient).
- Arrêtez d'être des victimes de la monarchie laissez Salim faire des blagues sur l'empereur.
- Sexisme, le retour (très brute de décoffrage le message).
- Les Alines...c'est à creuser. (Sérieusement des centaines d'années sans rien connaître de ces gens qui s'habillent comme des stéréotypes de barbares ?)
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J27 ~ Jour de pluie à Lisboa
Aujourd'hui c'est journée de repos. Je laisse mon vélo à la guest house pour me déplacer à pied.
Promenade dans le Parque Eduardo VII jusqu'au monument célébrant le 25 de Abril, la révolution des œillets et le renversement de la dictature. Destruction et reconstruction c'est aussi un peu le symbole de Lisboa.
Le temps gris du matin laisse place à la pluie. Qu'à cela ne tienne, j'en profite pour me réfugier à la Cinemateca portuguesa. Quelques projections de courts métrages expérimentaux, un espace d'exposition avec caméras et projecteurs, des boîtes de bobines partout… Je suis comme un gamin devant un Kinétoscope qui fonctionne pour de vrai !
Je finis par me perdre dans la librairie. Cette dernière est pleine de pépites qui semblent attendre là depuis des décennies. Je discute un petit moment avec le libraire passionné et repars avec un peu de lecture et un DVD en cadeau.
Le nuit commence à tomber. Je poursuis ma journée cinoche au São Jorge, un cinéma d'art et d'essai dans lequel à lieu en ce moment le festival de cinéma français de Lisbonne ! La Grande salle est vraiment très grande (plus de 800 places avec balcon). L'écran à l'air tout petit. Je vais voir "Un homme heureux", une comédie avec Fabrice Luchini en maire de Boulogne sur mer (ça rapproche vachement de la maison!). Le film y va franchement avec les gros sabots sur les questions de transidentité. Autant dire que je reste sur ma faim. Je me laisse tenter par un deuxième film: "La Petite". Parce que Guillaume Nicloux et parce que Maud Wyler. C'est encore avec Lucchini (décidément!) mais c'est beaucoup plus convaincant et touchant.
La pluie a (à peu près) cessé. Je fais une petite balade touristique nocturne dans le centre.
Oui, le cinéma m'avait manqué. J'ai pu étancher ma soif à Lisboa.
🎶Attention aux oreilles sensibles. En ce moment c'est l'intégration des nouveaux étudiants des universités lisboètes. On les appelle les Praxe. Ils sont facilement identifiables, enveloppés dans leur cape toute noire. Ce soir j'assiste à une sorte de rite de passage à mi-chemin entre le baptême et la cérémonie d'exorcisme. Des centaines de bizuts hurlent leur allégeance à leur association universitaire, après quoi, ils sont aspergés d'eau. Tout ça finit dans la fontaine de la Praça Dom Pedro IV. On se demande même s'il ne vont pas réussir à la vider !
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Premier entretien pour sa "Nuit rêvée" avec Dani, chanteuse et comédienne. Elle évoque le monde du music-hall, ses débuts notamment avec Jean-Marie Rivière, qui figure au programme des archives qu'elle a choisies ainsi que François Truffaut et le sculpteur César. Entretien 1/3 par Albane Penaranda.
Avec
Dani Chanteuse, actrice, mannequin
C'est l'histoire d'un oiseau de nuit, à la silhouette et au sourire duquel est accroché quelque chose des 60's et 70's : un air de liberté, un enthousiasme sans calcul, avec les risques que cela implique, un style, qui ne s'invente pas, qui fait tout et transcende les modes. Dani nous a quittés le 18 juillet à 77 ans. En 2017, dans sa "Nuit rêvée", à travers les archives qu'elle avait choisies, elle rappelait quelques chapitres de son histoire : le temps de l'Alcazar avec Jean-Marie Rivière, celui de La Nuit américaine et de L'Amour en fuite avec François Truffaut, sa vocation manquée dans les arts plastiques avec César. Dani avait voulu aussi faire entendre les voix de trois amis qui ont compté pour la chanteuse qu'elle était avant tout : Daniel Darc, l'ancien chanteur du groupe Taxi Girl, Serge Gainsbourg, qui pour elle façonna le boomerang qu'il revint à Étienne Daho de relancer quelques années plus tard. Étienne Daho qu'elle appelait "son petit frère".
Dans ce premier entretien, elle se souvient de la création de son club privé, "L'Aventure" : "C'était un endroit de rendez-vous et de musique, [...] c'était en même temps élégant. Les gens qui venaient étaient pleins d'envies, de projets de cinéma, de littérature, c'était un peu comme à la maison. Le tout-Paris venait, et des gens du monde entier. Dans ce qu'on appelle un 'club privé', les gens vous racontent leur vie, la nuit c'est magique pour plein de monde. Ils vous raconte leurs amours, leurs envies, leurs tristesses, les épreuves, il faut savoir écouter. [...] Je suis devenue un oiseau de nuit parce que la nuit c'est magique, j'avais envie de vivre cette aventure, vraiment."
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ah merdé...
j'ai manqué un appel...
je manque lui...
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Quelle position "philosophique" adopter par gros temps? Quelle éthique pour les périodes troubles?
L’expérience psychanalytique montre qu’une éthique du désir ne se fonde pas sur la prévisibilité mais sur la rétroactivité…
Qu’est-ce que ça veut dire?
Si Hegel découvre une déraison au cœur même de la raison (la folle danse des opposés qui sape l'ordre rationnel…) Freud, lui, démontre qu’une logique habite ce qui apparaît comme la déraison (lapsus, rêves, actes manqués, folie...)
La dialectique de Hegel et la logique à l’œuvre dans la psychanalyse (Freud-Lacan) aboutissent à une même considération de la rétroactivité, celle qui opère dans le raisonnement hégélien (l'Un(ité) n’apparaît que comme l'effet rétroactif de sa perte...) se retrouvant dans la performativité rétroactive du signifiant chez Lacan, qui fait que refoulement et retour du refoulé sont le même (il n’y aura pas eu: d’abord refoulement puis retour du refoulé, le refoulement n’est en vérité que l'effet rétroactif de son retour...)
La performativité rétroactive du signifiant est ce qui permet de lever le faux clivage qui aujourd’hui oppose rationalité et irrationalité, d’un côté ce qui paraît ressortir de l’esprit rationnel (les sciences dites "dures", la mathématique, la physique, la biologie, la technologie...) et de l’autre les croyances (la religion, la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les sciences (dites) humaines...
Ce que nous apprend la psychanalyse c'est que le rationnel est aussi une croyance, d'autant plus pernicieuse qu'elle se présente comme n'en étant pas une: rationaliser ce n’est rien d’autre qu’inventer des fictions pour tenter de se rassurer en niant ce qui nous détermine.
«Espérez ce qu'il vous plaira!» (Lacan)
La moindre des choses que vous aurez pu demander à votre analyse, c'est qu’elle vous ait opéré de l'espoir.
L’espérance dans ce qu’on appelle des «lendemains qui chantent» est ce qui a toujours conduit les hommes à toutes sortes de catastrophes.
La leçon de la psychanalyse n'est pas: "renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est..." mais plutôt: "vos jérémiades, vos gémissements, tout autant que vos espoirs et vos croyances ne sont qu'hypocrisie, car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation."
Il n’y a rien à espérer, et encore moins du désespoir.
Dans Télévision, Lacan répond aux trois questions de Kant:
• Que puis-je savoir ?
«Rien qui n’ait la structure du langage en tout cas, d'où résulte que jusqu'où j'irai dans cette limite, est une question de logique.»
• Que dois-je faire ? «De ma pratique tirer l'éthique du Bien-dire.»
• Que m'est-il permis d'espérer ? «Vous comme tout autre …espérez ce qu'il vous plaira! La psychanalyse vous permettrait d’espérer assurément de tirer au clair l'inconscient dont vous êtes sujet.»
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• Shuffle Tag •
Open tag from @biptome! And leaving it open as well :)
rules; shuffle your on repeat playlist & post the first 10 songs and tag 10 people
22 appels manqués - PHELTO
Teenage Blue - Dreamgirl
Bitch I’m Nice - Doechii
No Debate - Rico Nasty
Insomniac - Memo Boy, Chakra Efendi
1st Time - Bakar
Megan’s Piano - Megan Thee Stallion
Clap Clap - NCognita
Pool - Still Woozy, Remi Wolf
What Once Was - Her’s
Since summer started I’ve been on a more chill song loop, with several exceptions ofc!
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Je t’envoie des appels à l’aide. Toi, tu réponds rien. Tu veux savoir que tout aille bien, mais t’en as rien à faire quand ça va pas. Tu veux une apparence, rien d’autre que l’apparence d’être une bonne mère, une bonne épouse, une bonne humaine. Un avortement 32 ans trop tard, c’est ce que je te souhaiterais.
Comme ça, je passerais pas mon temps à essayer de me faire aimer par une automate qui en est incapable de toute façon. Moi, l’épaisse, je cherche encore de l’amour pis de l’attention de ta part. J’comprends pas que j’en aurai jamais, et je n’aurai jamais l’occasion de changer l’histoire, de donner ce dont j’ai manqué à une progéniture aimée, dorlotée, appréciée…
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J'avais l’œil courbé à la ville
– me suis soudain souvenu du ciel
immense
infini temps qu'il faut pour l'appréhender
suis souvenue des marins dont on m'a dit l’œil fou
de l'avoir trop sondé,
indissociable d'eau.
Ciel oublié sur la ville un matin m'a sauté aux yeux.
Depuis je traverse les rues comme l’œil se perd sur l'océan :
avide, ouverte
le regard ivre
de tant d'espace
appelant au vaste
comme une bouche d'enfant un sein
– l'œil fou d'avoir manqué le ciel
si longtemps
plein d'espoir où tout prend sens
et tout s'oublie
– fou de voir tranché l'horizon,
à la recherche, éperdu,
d'un signe
au loin.
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