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Propagande anticommuniste et antisémite (propagande nazie) – Kharkov – Ukraine – Octobre-Novembre 1941
Photographe : Johannes Hähle
#WWII#Occupation de l'Ukraine#Occupied Ukraine#Reichskommissariat Ukraine#Propagande#Propaganda#Propagande nazie#Nazi propaganda#Anticommunisme#Anti-communism#Antisémitisme#Antisemitism#Kharkov#Ukraine#10/1941#11/1941#1941
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POUR UNE VRAIE CONCORDANCE DES TEMPS
Tom Homan
Un dur pour l'immigration
Dans le prochain
Gouvernement Trump
Il n'est pas cet enfant
De choeur
Et pourtant il se met
Au service de
Dieu le Père blanc
Il est le flic sécuritaire
Paradis blanc sur Terre
Un orthodoxe Dieu le Père
Les références au tzarisme
De russes blancs
Un anticommunisme empire
Rouge par la beauté des Anges
Tom Homan Je crois que cela le dérange
Mercredi 13 novembre 2024
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Le culte du gain, du profit par Jésus ?
Ça n’existe pas !
Si, uniquement pour les intimes…
Ah ah les cieux ne volent pas haut !
Quoi ?? Des sommes colossales !!
Charlie Hebdo est contre les trois monothéismes (attention, essentiellement par athéisme : ouf pas de jugement dernier ! Sinon…), mais pour le féminisme…
Tout est un (tristement), vous savez… il est difficile de croire qu’on prenne une quelconque cause au sérieux (à part la Sainte Vierge peut-être…) au nom d’un « -isme ». Ça sent la mauvaise blague jésuitique, teintée d’ironie, dès le départ…
Nous nous comprenons parfaitement !
Quand on voit où va le monde, si on pense à leur anticommunisme virulent, je crois…
Que la boucle est bouclée ! La foi en elle-même, peu importe, l’essentiel est là, et la gauche du capital n’est plus qu’une mauvaise blague aujourd’hui…
Oui mais un cercle fermé ne fait pas qu’un zéro pointé ! Si le nirvâna n’est pas gai il doit rester souriant…
Ah-merde ! Mais que d’aucun aient cru bon de ne pas les soutenir (rapport à certains attentats monstres) c’est qu’ils n’ont rien compris à la relativité…
En effet mon général ! Mieux vaut rester un de leurs vrai-faux amis que succomber à l’arnaque même ! Bien à vous et…désolé pour la fatigue engendrée !
#gain#profit#illusion#haut#bas#ténèbres#sophistique#mensonge#opposition#perspective#promesse#renversement#bonheur#malheur#identité#démarche#milieu#extrême#concept#contraction#surmoi#résistance#hypocrisie#victime#posture#religion#idéologie#boutique#univers#hypermarché
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La secte Moon
« La secte Moon, appelée officiellement fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification (en anglais Family Federation for World Peace and Unification, FFWPU), est une organisation religieuse à caractère sectaire fondée en Corée du Sud en 1954 par Sun Myung Moon.
Jusqu’en 1996, l’organisation était officiellement connue en tant qu’Église de l’unification ou encore association de l’esprit saint pour l’unification du christianisme mondial. »
« En 1938, Sun Myung Moon quitte son village pour suivre ses études à Séoul. En 1941, il se rend à Tokyo où il fréquente l'université Waseda. En 1943, de retour en Corée, tout en travaillant dans une entreprise de construction, il est actif au sein d'un mouvement nationaliste coréen de lutte contre l'occupation japonaise, ce qui lui vaut d'être arrêté et emprisonné pendant 4 mois par la police japonaise.
La fin de la guerre voit l'apparition en Corée d'une grande ferveur religieuse et d'une quête intense du sacré. Des douzaines de religions nouvelles et d'églises évangéliques indépendantes se constituent pendant cette période, annonçant le retour de Jésus à cette époque en Corée. Sun Myung Moon décide alors de se consacrer à la prédication à temps complet. »
« Les Principes divins se présentent comme la suite inspirée des écrits sacrés judéo-chrétiens. Ils affirment que Dieu, en créant l'homme et la femme, avait pour but de s'incarner en eux et de vivre avec eux une relation d'amour parent-enfants, que la chute d'Adam et Ève a été un drame absolu puisque l'amour dans ce premier couple a été vécu centré sur Satan, au lieu d'être centré sur Dieu, puis transmis à ses descendants ; dès cet instant, Dieu a travaillé avec toutes les grandes figures de l'Ancien Testament pour réunir les conditions lui permettant d'envoyer un nouvel Adam et une nouvelle Ève. Il a ainsi préparé le peuple juif pendant quatre mille ans, pour recevoir et accueillir le Christ ou le Messie, ce nouvel Adam, venu pour vivre et non pas pour mourir, mais celui-ci a été tué au lieu d'être accueilli. Selon les Principes, il a ressuscité spirituellement ; Dieu a dû alors préparer un autre peuple, le peuple coréen, pour envoyer, deux mille ans plus tard, un troisième Adam, avec ce même but d'épouser une nouvelle Ève, réalisant ainsi les noces de l'Agneau dont parle l'Apocalypse. Cela passerait nécessairement par le déclenchement d'une Troisième Guerre mondiale, que les disciples de la secte sont censés provoquer ou encourager. »
« Au Japon, dans les années 1980, l’Église est critiquée pour ses techniques de collecte de fonds, les « ventes spirituelles » : les fidèles sont convaincus que leurs problèmes proviennent d'un « karma ancestral » et que l'achat d'objets sacrés, qui leur sont vendus chers, peut les résoudre. En 2009, plusieurs personnes liées à ces pratiques sont arrêtées. En outre, selon l’Église, le Japon a causé de nombreux maux envers la Corée, maux pour lesquels les Japonais doivent se repentir. Paradoxalement, l’Église entretient de nombreux liens avec l'aile la plus conservatrice et nationaliste du Parti libéral-démocrate, à cause de leur anticommunisme commun, ce qui est difficile à comprendre pour l'opinion publique. L’Église est également critiquée pour avoir encouragé la pratique d'adoptions d'enfants entre membres de l'organisation. »
« La secte Moon est également impliquée indirectement dans l'assassinat du Premier ministre japonais Shinzo Abe. Lors de son interrogatoire, Yamagami, l'auteur de l'assassinat, déclare aux enquêteurs qu'« il était mécontent de l'ancien Premier ministre et avait l'intention de le tuer » avant d'ajouter que « ce n'était pas une rancune contre les convictions politiques de l'ancien Premier ministre ». Il précise qu'il a consulté l'agenda détaillé de sa journée sur son site internet. Il affirme en outre qu'il en veut à un « groupe religieux particulier » et qu'il a tiré sur Abe parce qu'il le pense lié à ce groupe et non pas en raison des convictions politiques de l'homme d'État. Les médias rapportent que l'homme était en colère contre l'Église de l'Unification (mieux connue sous le nom de secte Moon), à laquelle sa mère avait donné de larges sommes d'argent, et qu'il s'en est pris à Shinzō Abe en raison de ses liens avec l'organisation religieuse. Bien que la police n'ait pas révélé le nom de l'organisation religieuse, l'Église de l'Unification a confirmé que la mère de Yamagami en était membre. »
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Catalonië, een sociale en nationale revolte
1. Een schets van de hedendaagse Catalaanse kwestie Met de veroordeling van 9 Catalaanse politieke leiders tot in totaal samen meer dan 100 jaar gevangenis, is de Catalaanse kwestie in een nieuwe fase beland. Het politieke doel van de Spaanse elite is juist om op een voorbeeldige manier de politieke en regeringsleiders van het Catalaanse zelfbeschikkingsreferendum te straffen, zodat niemand anders nog een politieke weg durft te proberen die de territoriale eenheid van de Spaanse staat en bijhorende kapitaalsbelangen in vraag durft te stellen. Ook om op welke manier dan ook een volksmacht op straat te voorkomen die een bedreiging inhoudt voor de politieke, gerechtelijke en economische macht van deze elite, en die de territoriale eenheid van deze Spaanse staat en bijhorende voorrechten garandeert. De veronderstelde misdaden die werden aangerekend zijn “rebellie, opruiing, verduistering van openbare middelen en ongehoorzaamheid gepleegd door een persoon met autoriteit”. De Catalaanse regering werd in de nasleep van het referendum in het najaar van 2017 afgezet door Madrid, de Catalaanse gedeeltelijke autonomie werd opgeschort. Ondertussen gaan de Spaanse ordediensten hun gangetje, waarbij gewelddadig wordt opgetreden tegen (zeer vaak vreedzame) betogers. Finaal zal dit een Pyrrusoverwinning voor Madrid zijn, er zijn bruggen opgeblazen (voorlopig nog spreekwoordelijk) die herstel richting een Spaanse eenheidsstaat zonder meer zelfstandigheid voor Catalonië onmogelijk hebben gemaakt. Het blijft voorlopig onduidelijk of zich op de langere termijn een guerrilla vormt, zoals in Baskenland, maar een aantal elementen wijzen wel in die richting. In het verleden kende Catalonië al de Terra Lliure-beweging, een socialistische en nationalistische guerrillagroepering die zich in 1991 ontbond. Verdere provocatie, tranen of zelfs een bloedbad onder de aanhangers van de onafhankelijkheid zouden deze optie zeer snel kunnen heropenen. Lange tijd was de illusie gevoed dat de EU de onafhankelijkheid van Catalonië zou accepteren, maar ze heeft duidelijk voor Madrid gekozen, en zo mogelijk nog meer voor de bankiers en ondernemers. In november 2017 werden 200 Catalaanse burgemeesters niet ontvangen door de EU hoewel gevraagd, een delegatie Catalaanse ondernemers die de eenheid met Spanje kwam bepleiten daarentegen, werd met open armen ontvangen. Brigitte Verkinderen, hoofd van de Kamer van Koophandel in Barcelona, bevestigde de angst binnen de bedrijfs- en bankwereld voor afscheiding van Catalonië. De neokoloniale EU is net als de NAVO, de militaire tak van het Westers imperialisme, verstokt voorstander van het status quo: geen staatkundige veranderingen in West-Europa maar behoud van de aan soevereiniteit inboetende natiestaten, geen socialistische “experimenten” in de economie maar wel neoliberale besparingsijver. De EU en de NAVO oefenen al lang "contra-opstandigheid" in de EU uit. Op straat in Catalonië is er een steeds luider klinkende oproep onder de demonstranten te horen: "dan zonder de EU". Zodat de Catalanen lijken te radicaliseren in termen van EU-kritiek, terwijl de Spaanse regering evenals Spaansgezind extreemrechts én de EU aan één zeel trekken. Tussen de nationaal-politieke, economische en Europees-politieke elites is dan ook bijzonder weinig verschil. Er is een natuurlijke samenvloeiing, de Duitse federale regering moe(s)t bijvoorbeeld vrezen dat de zakelijke belangen zouden worden geschaad, aangezien het grootkapitaal uit de Bondsrepubliek zwaar in Catalonië investeerde. Spanje zelf bevindt zich in een wurggreep, waarin de Duitse federale overheid een aanzienlijk aandeel heeft. Angela Merkel heeft Spanje weinig ademruimte verlaten. De jeugdwerkloosheid is meer dan 40 procent. Naast Griekenland is Spanje misschien wel de grootste crisisstaat in de EU, nog vóór Italië. In Spanje kan men de disfunctionaliteit van het kapitalisme als voorbeeld onderzoeken, vermengd met een aanval op de Spaanse nationale staat door het bezuinigingsregime en de gedwongen EU-interventies in het Spaanse nationale beleid. Het is dus niet verwonderlijk dat er in Spanje een complottheorie is die luidt: achter het referendum in Catalonië zou de Duitse regering gezeten hebben. Er deden en doen nog wel meer complottheorieën de ronde, niet in het minst waar de onvermijdelijke George Soros aan te pas komt. Bewijs wordt uiteraard nooit geleverd dat hij het Catalaanse separatisme zou steunen, logisch ook gezien de interesse van Soros in Spaanse vastgoedfondsen enerzijds en in het faciliteren van een open grenzen-politiek anderzijds. Voor dat laatste verschaft hij via zijn Open Society Foundation steun aan zowel Catalaanse als aan Spaanse organisaties die massa-immigratie bepleiten alsook de politieke krachten die dit onderschrijven. Eind juni 2018 had Soros hiervoor nog een meeting met de Spaanse premier Sanchez. Aangezien Spanje zelf een betrekkelijk open grenzen beleid voert, hebben Soros en co geen belang bij een “balkanisering” van Spanje zoals de –vaak extreemrechtse- complotdenkers het noemen. Integendeel, nieuwe staten hebben de neiging hun nieuwe nationale grenzen te gaan benadrukken en net dat past niet in het kapitalistische “open borders”-kraam. Voor wie het interesseert, raden we aan eens de relaties tussen de Spaanse partijen Podemos (pseudo-links, cultureel liberaal), Ciudadanos (vrije markt-liberalen) en de Open Society Foundation te bekijken… Beide partijen spraken zich uitdrukkelijk uit tegen een Catalaanse staat, Podemos bekende zich tot een Spaans federalisme. Een meerderheid van de Catalanen heeft geen probleem met inwijkelingen die zich tot de Catalaanse natie (in wording) bekennen, onder meer Catalaanse taalcursussen worden er op redelijk grote schaal aangeboden, met als gevolg dat een flink pak van die inwijkelingen zich gaat identificeren met de Catalaanse zaak. In het Catalaanse nationalisme is er een linkse of links-patriottische vleugel naast een sterkere centrumrechtse, liberale stroming waartoe onder andere Carles Puigdemont en de huidige Catalaanse minister-president Quim Torra behoren. De vriendschappelijke relaties met de N-VA in Vlaanderen zijn dan ook niet gebaseerd op radicaal-linkse sympathieën maar des te meer op liberale kleinburgerlijkheid. Dit Catalaanse nationalisme is natuurlijk historisch sterk antifascistisch gevormd, maar het antifascisme is niet antinationaal zoals dat bijvoorbeeld in Duitsland of Vlaanderen het geval is. Het Catalaanse antifascisme is net als in Baskenland veeleer volksnationaal geïnspireerd, uit verzet tegen het Spaanse rechts-extremistische verleden. Catalaans nationalisme is bedoeld om alle Catalanen te omvatten, inclusief de Catalaanse gebieden in het zuiden van Frankrijk. Deze "groot-Catalaanse" lijn wordt echter niet gedeeld door de burgerlijke rechtse vleugel. Dit is vooral een zaak van links, in de eerste plaats de CUP (Candidatura de Unidad Popular). Deze stroming hangt een emancipatorisch nationalisme aan, vergelijkbaar met het linkse nationalisme in Baskenland of in noordelijk Ierland. Binnen het Catalaanse linkse nationalisme zijn er dus ook verschillende stromingen, variërend tussen meer klassiek marxistisch, reformistisch of anarchistisch. Maar of links nu nationaal is of niet, dat maakt voor sommigen bij Vlaams extreemrechts en zeker bij de aanhang van Spaans extreemrechts met hun obligate Franco-nostalgie niets uit. Ze weten te melden dat ze niets moeten weten van "die linkse Catalanen, die nog meer islam in Europa gaan binnenhalen". Het is het soort bedenkelijke figuren dat juicht wanneer de ordediensten van de gevestigde Spaanse EU-macht op vreedzaam rebellerende Catalaanse burgers kloppen. Voor een deel van extreemrechts draait het allemaal om de figuur van Franco en de onverwerkte afloop van de Tweede Wereldoorlog (fascisme versus communisme), die men anno 2019 op Catalonië wil projecteren. Men heeft geen besef van hoe achterhaald het anticommunisme dat haar hoogdagen in de Koude Oorlog kende, wel is. Het tegen elkaar opzetten van nationalisten en communisten is een strategie die de machthebbers (het grootkapitaal) en hun dominante ideologie (het liberalisme) in dit tijdperk van globalisering bijzonder goed uitkomt. Men verwijst in pro-Spaanse kringen ook graag naar de Spaanse grondwet, volgens dewelke afscheidingspogingen illegaal zijn. Begrijpelijk ook, in veel staten vallen afscheidingen niet onder de grondwet, opstellers van grondwetten wensen nu eenmaal zo weinig mogelijk zwakke punten in de meest centrale wetgeving die een staat vorm geeft. Volgens dit “argument” had de afscheiding van de Baltische staten nooit mogen plaatsvinden. Zelfs ex-Joegoslavië zou nog steeds bestaan - als het aan de grondwet lag. Wetten zijn menselijke creaties, en kunnen dus net zo goed weer afgeschaft of vanuit de bevolking als verouderd weggezet worden als ze ingevoerd of gecreëerd werden. Nationale bevrijdingsbewegingen worden logischerwijs onder andere gekenmerkt door het feit dat ze de constitutie van de onderdrukkingsstaat niet voor zichzelf accepteren. De "anti-Spaanse wrok" is niet helemaal onlogisch als je een Catalaan was. Dit is net zo logisch als een anti-Turkse wrok van Koerden of een Italiaans-kritische houding van Zuid-Tiroolse patriotten. Er wordt de Catalanen verweten dat ze eerder solidair zijn met een Arabische of Afrikaanse vluchteling dan met een Spanjaard die in Catalonië woont. Maar nu zal een Catalaan zeggen dat men niet bezet is door Syrië, Irak of Senegal maar wel door het Spaanse gezag in Madrid. Niet zozeer de Catalaanse separatisten maar wel het Spaanse nationale beleid aan de zuidkust en in de twee enclaves Ceuta en Melilla op Afrikaanse bodem (restanten van Spaans kolonialisme) is het zwakke punt in de toestroom vanuit het Midden-Oosten en Afrika. De verwachting dat het Catalaanse patriottisme solidariteit met heel Spanje zou moeten tonen, is vrij duister. Dit is te vergelijken met de verwachting dat Ierse republikeinen maar eens solidariteit met de Engelsen moeten betonen, of dat we als Vlamingen het structureel weg draineren van rijkdom via de Belgische constructie naar Frankrijk en Wallonië niet in vraag mogen stellen. Solidariteit kan alleen bestaan tussen de slachtoffers van imperialisme, tussen hen die elk op hun terrein een nationale bevrijdingsstrijd voeren tegen neokolonialisme en imperialistische bezetting. Dit kan evenwel niet onder tegengestelde belangen! Hierop aansluitend is de mythe ontstaan dat Catalonië zich louter om economische redenen wil afsplitsen, om aan de solidariteit met armere Spaanse regio’s te ontsnappen. Het Catalaans inkomen per hoofd van de bevolking is net boven het Spaanse gemiddelde. Een Catalaan verdient gemiddeld 23.700 euro per jaar, een Spanjaard 23.500 euro, maar in Madrid is het gemiddelde bijvoorbeeld 24.700 euro (Bron: https://nosotros.infojobs.net/prensa/notas-prensa/profesionales-mejor-pagados-de-espana ). Dit alles verandert niets aan de stijgende dualiteit in zowel Spanje als Catalonië. Bijgevolg zullen pro kapitalistische economische motieven aan Catalaanse kant nauwelijks een rol spelen. Bij de Catalaanse voorstanders van Spaanse eenheid daarentegen, komen de belangen van banken en bedrijven al zeer snel boven water. 2. Het belang van de Catalaanse kwestie voor ons Met de Zannekinbond spreken we onvoorwaardelijke steun uit aan de strijd voor Catalaanse onafhankelijkheid. Deze strijd kadert wat ons betreft binnen de volgende principes: * De doorbreking van het staatkundige status quo in West-Europa. Dit staatkundig status quo is vervlochten met de naoorlogse Atlantische en liberaal-kapitalistische orde, waarvan net als Spanje ook België en haar machtselite een onlosmakelijk deel vormen. Het vormt een cluster op diverse domeinen (politiek, economie, defensie,…) waarvan de samenstellende delen niet zomaar gescheiden kunnen worden. De Westersgezinde nationale staten zijn de belangrijkste hinderpaal in de vorming van een continentaal georiënteerd, sociaal Europa dat mits de nodige volkssoevereiniteit politiek eengemaakt wordt in een anti-Atlantische zin, reikend van Dublin tot Vladivostok. Spanje is net als België een vertrouwde steunpilaar van het liberaal-kapitalistisch economisch model en van haar militaire tak, de NAVO. Spanje heeft sinds het bestuur van Franco en tot op de dag van vandaag als Europese natie op uitgebreide schaal militaire basissen ter beschikking gesteld van het Amerikaanse imperialisme. Het moge onderhand duidelijk zijn, dat ook uit de houding van de Europese Unie de wil tot het behoud van het status quo blijkt. Dit status quo is een –in Vlaanderen sterk onderschatte- hindernis in de zoektocht naar de vestiging van een zelfstandige, soevereine Vlaamse staat. Nationale onafhankelijkheid heeft ook nood aan erkenning in het buitenland. In tegenstelling tot wat het burgerlijk-nationalistische kamp in Vlaanderen al te vaak denkt, is er geen enkele reden om aan te nemen dat West-Europese landen als Frankrijk, Spanje of Groot-Brittannië deze Vlaamse onafhankelijkheid als een gegeven zomaar zouden aanvaarden in de bestaande internationale rechtsorde, temeer zij zelf geconfronteerd worden met het in vraag stellen van hun staat en territorialiteit. Bovendien hebben hun politieke en economische elites gelijklopende en zelfs directe financiële belangen in het voortbestaan van België of het behoud van het staatkundig en economisch status quo. * De principiële zaak dat de verdediging van de politieke rechten van het Catalaanse volk wordt begrepen als de uitoefening van het recht op zelfbeschikking en toegang tot onafhankelijkheid, participerende en directe democratie, de verdediging van eenheid en territorialiteit van de hele Catalaanse gebieden. Internationalisme, begrepen als een vorm van antikoloniale en broederlijke relaties tussen volkeren, voor het gemeenschappelijk beheer van algemene zaken en voor het overwinnen van internationale conflicten. Hierop aansluitend gaat het om de verdediging van de rechten van de volksklassen en van een Europese samenleving gebaseerd op herverdeling van rijkdom, bestrijding van werkloosheid en sociaaleconomische onzekerheid, de verdediging van openbare diensten, de instelling van mechanismen voor volkscontrole over en planning van de economie, het aan banden leggen van het financieel systeem gebaseerd op woeker. Read the full article
#anticommunisme#antifascistisch#Atlantisch#burgerlijknationalisme#Catalonië#continentaal#Duitsland#economischeplanning#elites#EU#europeseunie#extreemrechts#herverdeling#links#Merkel#nationalisme#NAVO#OpenSocietyFoundation#Puigdemont#QuimTorra#socialisme#solidariteit#Soros#Spanje#statusquo#woeker
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Tout ce que tu dis est bien beau et bien vrai sans doute. Toujours est-il que quand il a été avéré que Céline était antisémite, au hasard, les gens n'ont plus voulu de lui, quand bien même il n'avait pas moins de talent. Toute considération éthique à part, je crois que cette réaction de rejet est inévitable.
Es-tu bien sûre de ce que tu avances ? Parce que Céline est toujours lu et étudié avec passion(s), en grande partie pour ce que son œuvre peut dire de l’époque où il l’a crachée, et surtout de celle qui l’a précédée et générée : le trauma de la Première Guerre mondiale est aussi fondateur de l’irrésistible ascension du nazisme que de l’antisémitisme célinien, et à la vérité lire Céline aujourd’hui représente, hélas, un acte d’historien, de sociologue pour saisir comment se forme une idéologie xénophobe, entre autres. Au reste, il n’y a pas que des gens de droite qui ont apprécié Céline en son temps, il s’est aussi trouvé des progressistes et des révolutionnaires, malgré son anticommunisme virulent, pour célébrer tant sa propre dénonciation du capitalisme que son anti-militarisme, voire son anti-colonialisme, parce que l’on peut être raciste et décolo anti-colonialiste...
Malgré tout, Céline n’a jamais été un écrivain à la mode, et son œuvre n’est pas voué à figurer dans des programmes scolaires. On ne le lit pas malgré son antisémitisme – si d’aventure on fait le choix de le lire, ce à quoi bien sûr nul n’est tenu... – mais en admettant son antisémitisme comme participant de l’œuvre, une espèce de prolongation de ce qu’il y avait de cauchemardesque à la fois chez l’homme et dans l’époque. Ce qui est intéressant, au passage, c’est que l’écrivain lui-même aura cherché à glisser cette phase littéraire sous le tapis, une fois rentré au pays, au début des années cinquante, de son exil danois pour cause d’Épuration ; il ne fait pas bon avoir été un collabo notoire à la Libération et les pamphlets antisémites embarrassent d’abord Monsieur, puis sa veuve Lucette Destouches, jusqu’à ce qu’elle se décide enfin à laisser Gallimard les republier, en 2017 ; elle est morte en novembre dernier (âgée de 107 ans), et la réédition est suspendue jusqu’à nouvel ordre. Nous verrons.
« Faut-il republier les pamphlets antisémites de Céline ? Les questions juridiques, morales... et le bon sens » (Chloé Leprince, France Culture, 15 déc. 2017)
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Révisionnisme historique. Le désonneur du Parlement européen
Révisionnisme historique. Le désonneur du Parlement européen
L’Humanité, 26 septembre 2019
Le Parlement européen a voté il y a quelques jours une résolution scélérate censée souligner l’« importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe ». En réalité, cette mémoire est bafouée ligne par ligne, laissant présager un « avenir » sombre pour l’Europe. Visant à mettre un trait d’égalité entre communisme et nazisme, ce texte mobilise des…
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Jean-François Touzé, vermine fasciste ordinaire, Parti de la fRance ? Si seulement... #NONazis
Jean-François Touzé, vermine fasciste ordinaire, Parti de la fRance ? Si seulement… #NONazis
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#anticommunisme#Jean-François Teuzé#néo-nazisme#Parti de la France#racisme#Revue Confrontation#suprémacisme blanc#Winnie Mandela#xénophobie
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Vierde episode 1966
10 jaren gaan voorbij in die jaren krijgt Anton zijn diploma in anesthesie, krijgt zijn eerste vrouw en trouw daarmee na één jaar. Saskia en Anton krijgen ook een kind die sandra noemt. De vader van Saskia is enkele jaren geleden tijdens de oorlog hij was een verzetstrijder. Een goeie vriend van de vader van saskia is gestorven daarom gaan ze naar zijn begrafenis . Het begrafenis was in een kleine dorp in Amsterdam , na het begrafenis gaan ze naar een café waar ontstaat een grote discussie over de rol van de Amerikanen in Vietnam, over anticommunisme en communisme. In deze café ontmoet hij Cor takes, hij was een verhaal aan het vertellen waar hij iemand in zijn rug schoot daarna in zijn buik en nog is in zijn schouder. Daarna zei Anton was er ook een vierde ,vijfde en zesde shot?. Cor takes zei van ja , Anton begrijpt dat die 6 schoten in 1945 door Cor takes waren. Cor vertelt dat hij Fake doodde omdat het moest, ongeacht de gevolgen. Anton ontdekt dat de vrouw met wie hij die nacht in de cel zat, de vriendin van Cor was die ook meedeed aan de moord. Anton beslist gewoon om met zijn familie naar strand te gaan waar hij vaak aan Truus denkt , hij denkt overal aan haar daarom beslist hij de volgende dag naar Cor terug te gaan en over haar spreken. Cor zegt hem gewoon dat hij nog haar pistool heeft.
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Lettre de Patrick Le Hyaric
La Lettre de la semaine ...
Bonjour à chacune et chacun
À toi Pascal,
Il est des matins de choc violent. Des matins de nuit. Des jours où l'on reste incrédule et poings serrés. C’est ce qui m’arrive ce jeudi matin à l’annonce brutale du décès d’un ami, d’un camarade, d’une belle personne. « Pascal Beaudet est décédé cette nuit ! » Voilà les mots que murmure Anthony Daguet en entrant, tremblant, dans mon bureau. On a peine à y croire. L’ancien maire d’Aubervilliers qui avait repris son travail à l’Éducation nationale et venait d’accéder à une retraite bien méritée nous a quittés, sans crier gare comme à son habitude, dans la nuit.
Il n’aura pas profité de cette retraite dont le pouvoir veut encore repousser l’âge. Il n’aura pas pu ouvrir les livres qui lui restaient à découvrir, il n’aura pas eu le temps des poèmes à déguster, de la campagne normande à humer en ce début du printemps et des longues échappées à moto à savourer, l’une de ses passions.
Pascal écoutait le cœur du monde et celui de sa ville-monde comme il vous écoutait, en silence. Et du souffle de sa voix tranquille, hésitante à ses débuts, il vous donnait son opinion, toujours avec sagesse. Des mots simples, pesés et soupesés, de bon sens, examinant les avantages et les inconvénients de toute chose, de toutes paroles, de toutes décisions.
Dans cette dialectique, il délivrait son avis toujours respectueux du vôtre, l’intégrant même. Je croyais parfois qu’il s’excusait de donner son avis et plus encore plus de contredire. Au conseil municipal d’Aubervilliers, Il fallait l’entendre répondre aux critiques les plus acerbes des oppositions sans invectives, de façon simple, argumentée, en pédagogue qu’il était, tendant la main sur le chemin de la réflexion, de la connaissance et de l’intelligence.
Il faisait de même dans son parti, sans jamais imposer un point de vue, toujours avec le souci de faire avancer les réflexions et la créativité nécessaire. Nous étions avec lui, il y a encore quelques semaines lors d’une conférence de la section du Parti communiste.
Il aimait les gens, il aimait Aubervilliers et sa multitude. Il connaissait chaque rue, chaque quartier, chaque maison. Il y voyait le monde et ses richesses. Ce monde apporté ici par ces jeunes et ces familles venus de plus de 140 pays pour lesquels il faisait vivre le goût de l’altérité, de l’écoute, et la mêlée démocratique. Innovateur ! Quand Jack Ralite, alors maire d'Aubervilliers, le nomme pour impulser la démocratie participative dans la ville, Pascal innove, cherche avec les habitants des voies de codécisions municipales. Il a été maire, conseiller général, puis départemental, vice-président de Plaine Commune et élu à la métropole du Grand Paris. Il a dû subir bien des trahisons et des coups bas, au sein de la gauche, avec un Parti socialiste qui refusa l’union, même au second tour des élections municipales, pour le faire battre avec l’apport d’une partie de la droite. Il ne délaisse pas pour autant la population, reste conseiller général puis à l’élection municipale suivante, il innove et retrouve une majorité en associant au Parti communiste, des mouvements citoyens, notamment de jeunes. Il voulait leur donner leur part de responsabilité et de délibérations communes. Une innovation, une expérimentation qui s’est fracassée sur les récifs de futiles discordes, d’ambitions personnelles et d'un anticommunisme cultivé par certains cercles opportunistes.
Au sein de son Conseil municipal, les petits coups bas n’ont pas non plus manqué dès les premières semaines de son second mandat de maire, alors qu’il ne cessait de rechercher le mieux, le consensus, la voie la plus praticable, dès lors qu’elle ne contredisait ni les engagements pris du programme municipal, ni les valeurs humanistes et progressistes, ni la juste représentation de chacune et de chacun. Des torpilles aussi, parfois venues depuis son propre parti, pour l’affaiblir, lui faire mal, l’empêcher de décider en faveur des préoccupations des habitants. Je sais et j’imagine ses angoisses, ses souffrances silencieuses. Lui, un militant si honnête, si droit, si sincère et si fraternel, si doux et proche de chacune et de chacun.
Lui, si épris de littérature et de poésie.
Quel mépris ! Quelle injustice ! Quel manque de reconnaissance ! Ce qu’il a dû endurer me fait toujours réfléchir à la politique et à ses basses pratiques, mais aussi à la haute valeur de l’engagement militant, tant galvaudé et foulé au pied par le venin des querelles, qui font les beaux jours des droites au pouvoir et du système dont les populations ont tant à souffrir. Ses chagrins et ses douleurs intérieures s’envolaient peut-être dans les volutes de ses cigarettes. Il faisait sans doute siens ces vers de Nazim Hikmet :
« Nous avons connu le feu et la trahison
Et nous avons fixé le monde
De nos yeux ardents »
Jamais le souci des enseignants et des élèves, de l’école et de la transmission des savoirs ne le quittait. Il cultivait la République laïque dans ses engagements associatifs, à l’école comme à la mairie. Pas une conversation sans qu’il ne parle de l’école et des enfants de ces « territoires » si délaissés, des banlieues populaires, mis au « ban » depuis les beaux quartiers des ministères.
Dans un autre cadre, un autre rapport de force, Pascal Beaudet aurait fait un excellent ministre de l’enseignement. Pas une intervention non plus, sans la préoccupation de l’accès à la culture. Il poursuivra à sa manière le travail d’une vie de Jack Ralite. Nous voulions suivre son héritage, le faire fructifier et le faire connaître puisque nous avions évoqué le projet de publier un livre des grandes interventions de Jack, annotées par lui-même, aux Éditions de l’Humanité.
Nous perdons un être cher, intelligent et bon ; un serviteur du peuple et de la République. Nous n’y croyons pas. Nous nous y faisons pas. Nous pensons fort, très fort à Sophie, son épouse, que les épreuves n’épargnent pas. Nous sommes à ses côtés, avec nos larmes et notre incrédulité. Nous sommes avec ses deux enfants Maxime et Gabriel. Lui qui a tant réalisé et modernisé Aubervilliers, je souhaite que son nom soit gravé sur une place, une grande rue ou une école.
Avec lui, nous continuerons de lire et de dire ces vers de Pablo Neruda :
« Si je meurs survis-moi par tant de force pure
Que soient mis en fureur le froid et le livide
Que ton rire et ton pied n’hésite pas
Et comme une maison habite mon absence. »
Pascal était en permanence attentif aux bouleversements du monde. La pandémie semble reprendre, mais pour cause d’élections, nos dirigeants n’en parlent plus. Au contraire, ils feignent de nous libérer des masques et de tout l’attirail qu’ils imposaient par la loi il y a quelques semaines, tout en maintenant les réductions de liberté contenues dans l’état d’urgence permanent.
La guerre sur le sol européen inquiète et angoisse, mais le Président, déguisé en chef de guerre, se met en scène pour la photo afin d’esquiver toute discussion sur son bilan et ses projets néfastes. Il veut être réélu sur tapis vert et prépare l’accélération de la décomposition politique au service des puissances d’argent. Et on se prête bien à ce funeste jeu dans des fractions ainsi réunies de la droite et du Parti socialiste. Certains de leurs parlementaires vendraient ensemble leur âme pour conserver un strapontin de velours rouge à l’Assemblée.
Le poisson peut pourrir par la tête dans une grande opération de décomposition du compost politique. Le Président veut être réélu après ces multiples monologues, puis dissoudre l’Assemblée nationale afin de réduire au maximum les débats et pousser des députés de droite et socialistes à se faire réélire avec son étiquette « majorité présidentielle ».
Ne le laissons pas tuer tout espoir. Ne le laissons pas mettre en œuvre le programme de continuation de régression sociale et démocratique et de militarisation. Il faut d’autant plus le faire que la guerre et la pandémie risquent de servir de prétexte à de nouveaux tours de vis pour les classes populaires. Déjà nombre de hausses des prix ne sont que le résultat de spéculations dont une partie est organisée depuis Washington.
Il ne manque pas de blé en Europe. Notre stock est de 3,5 millions de tonnes. Ce ne sont pas les paysans qui en profitent puisque depuis trois ans, ils ont parfois vendu leur récolte à un prix fixe trois fois moins élevé que les prix de vente actuels. Il en est de même du pétrole. Et il y a ces modifications de parité euro/dollar qui permettent aux États-Unis de pomper nos économies pour payer son surarmement.
Pire, voici que l’Allemagne qui se réarme, achète les avions américains contre les mirages français. Le capitalisme et les impérialismes portent en eux la guerre et profitent de leur guerre. Cette question devrait être partie intégrante du débat, ce que les tenants du système ne veulent absolument pas.
Raison de plus pour porter les enjeux des salaires et des prix au cœur de la campagne comme ne cesse de le faire Fabien Roussel. Déjouons ses pièges en mobilisant la majorité de celles et de ceux qui souffriraient encore plus durement dans cinq ans. Ce n’est pas parce que les destructions et les morts de la guerre déclenchée par la Russie nous assourdissent d’effroi que l’on doit couper court au débat démocratique de la campagne électorale. C’est tout le contraire.
C’est justement parce que cette inexcusable guerre révèle quelque chose de notre monde et le bouleverse, qu’il faut un véritable débat électoral, une controverse politique sincère, qui permet aux citoyens de se faire leur jugement et de participer aux votes en toute clarté. J’y reviendrai.
La situation n’appelle pas le statuquo ou la reconduction du prince, mais la participation active de la société pour inventer un autre monde que celui que préparent les puissances d’argent et leurs fondés de pouvoir. Le vote communiste, le vote Fabien Roussel, ouvre cette voie nouvelle démocratique, écologique et de transformation sociale.
Une crise alimentaire mondiale ?
Une nouvelle géopolitique alimentaire mondiale se dessine sous l’effet de l’inadmissible guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Cela doit nous conduire à repenser l’avenir alimentaire de la planète.
Longtemps, il a été dit que la production agricole mondiale permettrait de nourrir 10 milliards d’habitants en 2050. Aujourd’hui, on se demande comment faire face aux besoins alimentaires de 7,5 milliards d'habitants. Les tensions et les guerres aggravent les insécurités humaines, sanitaires, énergétiques, alimentaires.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé ce mardi 15 mars un puissant cri d’alarme : « Nous devons faire tout notre possible pour éviter un ouragan de famines et un effondrement du système alimentaire mondial ».
Comme toujours la famine, les privations d’énergie, les modifications climatiques vont toucher d’abord durement les plus fragiles, les plus précaires, les plus pauvres. Ce contexte totalement nouveau oblige à mettre en première ligne des préoccupations, les enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaires, ainsi que des coopérations de type nouveau, à l’opposé des stratégies de division internationale de la production agricole et de la concurrence exacerbée par les traités de libre-échange.
Il convient d’avoir à l’esprit que le quart de la ration en calories de la planète est issue du blé. Or, jusqu’alors, la Russie et l’Ukraine fournissaient le tiers des quantités de blé échangées sur la planète. À ceci s’ajoutent 20 % du commerce du maïs, 70 % des tourteaux de tournesol et d’huile. En 20 ans, la Russie a plus que doublé sa production de blé, qui a atteint plus de 80 millions de tonnes en 2021.
On comprend dès lors que les effets de la guerre avec la fermeture des ports rendent l’accès à ces stocks impossibles. Et rien ne dit qu’ils ne seront pas détruits.
Les pays du pourtour méditerranéen, l’Afrique et le Moyen-Orient, déjà frappés par des sécheresses, n'ont actuellement pas accès à ce blé puisqu’il n’y a pas de sorties possibles par la Mer Noire. Ils se trouvent donc dans un terrible piège. Une initiative internationale pour ouvrir un corridor pour les matières premières alimentaires est indispensable, tout en combattant la famine qui grandit en Ukraine. Mesurons l’ampleur de la question ! Sur les 21 millions de tonnes de blé que consomme l'Égypte, près de 13 millions sont importées essentiellement de Russie et d’Ukraine. Les pays africains importent la moitié de leurs besoins alimentaires.
Comme les récoltes sont mauvaises en Chine, on peut penser que la Russie va y déverser ses stocks pour contourner le blocus économique. Les récoltes en Australie ont été réduites à cause des inondations. L’Union européenne est aujourd’hui autosuffisante, mais n’est pas en capacité d’exporter. Et il y a des pays qui ne peuvent pas produire de blé sur leur sol.
Tout ceci ne justifie en rien l’énorme spéculation qui a lieu depuis des semaines. Ainsi le prix du blé atteint 400 € la tonne, soit plus du double qu’au moment de la fin des dernières récoltes où déjà les prix étaient très élevés.
Par effet de domino, toutes les filières animales vont se trouver en difficulté. Les coûts de l’alimentation des porcs et des volailles ont augmenté de 70 % en un an. Ceux de l’alimentation des vaches laitières et des bovins suivent la même courbe.
Les populations des pays du Sud risquent de faire face à de nouvelles famines. Celles-ci pourraient être limitées, voire éradiquées, si les grandes multinationales et les pays du Nord ne poussaient pas à la destruction des agricultures vivrières. Il y a donc urgence à engager un grand débat mondial sur les voies permettant une sécurité alimentaire mondiale. Ce débat doit avoir lieu sous l’égide de l’ONU et sa branche chargée de l’agriculture et de l’alimentation, la FAO.
Des mesures immédiates devraient être décidées pour établir un bilan des stocks pour constituer des réserves stratégiques à répartir dans les pays qui en ont besoin. Une évaluation des besoins à venir devrait être établie afin que puissent être rapidement réorientés les semis dans la perspective des récoltes à venir. La responsabilité de ces instances internationales, dont la banque des règlements internationaux, la banque mondiale, le fonds monétaire international, la FAO avec le Comité de sécurité alimentaire mondial, doit être de combattre la spéculation et de créer des stocks à répartir, et faire ainsi cesser les ignobles spéculations en cours.
Mais les coûts de production agricole vont aussi augmenter. Alors que la moitié de la production alimentaire mondiale dépend des engrais azotés, la production de ces derniers dépend du gaz ou de l’ammoniac pour une bonne part fournie par la Russie. À ceci s'ajoutent les effets pervers induits par une telle situation alors qu’il est impératif de tenir compte des besoins écologiques et de qualité alimentaire. Il s’agit de bâtir sans attendre le cadre d’une nouvelle souveraineté alimentaire. Il est évident qu’elle nécessite un monde plus stable.
Cela plaide pour la réunion d’une conférence sur la paix et la sécurité en Europe et des initiatives de désarmement. La politique agricole commune doit être repensée en ce sens. Comment accepter, par exemple, des programmes de mise en jachère quand la famine menace ? Pourquoi continuer à refuser un grand programme d’installations de jeunes agriculteurs leur garantissant un revenu ? Pourquoi n’avoir pas lancé un grand plan européen protéine pour lequel je me suis tant battu au parlement européen ? Les importations de protéines équivalent à 20 % de la surface agricole européenne !
Le bouleversement de la géopolitique agricole et alimentaire mondiale appelle de nouvelles orientations. Celle-ci pourrait être débattue dans une conférence mondiale pour la sécurité alimentaire sous l’égide de l’ONU et de son agence spécialisée agricole la FAO.( Food and Agriculture Organisation)
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DANS LA MAISON D'AMOUR
Girondin
Raphaël Glucksmann
Libéral libertaire
Une société sans dieu
Inspiré par le féminin
Attaché à la démocratie
Il hiérarchise les priorités
Le féminisme sur le gâteau la cerise ?
Lui acharné contre Poutine
Son patriarcal
Un anticommunisme trop primaire
Qui l'empêche de bien voir
Et Girondin
Bordeaux
Vie de Château
Un PS veut ignorer
Le Jacobinisme
Tout par la région
Attention il faut l'unité de la Nation
A Paris centraliser les informations
Et à une Europe fédérale
Je préfère une confédération d'états
Internet est une planète prenant son temps
Pour les réparations et pour retrouver les effacements
De données
En clochards célestes
Des poètes font les corbeilles
C'est dans l'une d'entre elles
Qu'on retrouvera un baiser lumineux de mai
Jeudi 10 octobre 2024
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Islamisme et nazisme, autour du livre de David Motadel
Les musulmans et la machine de guerre nazie, de David Motadel Environ deux millions d’étrangers combattirent dans les rangs de l’armée allemande durant la seconde guerre mondiale, dont plusieurs dizaines de milliers dans les rangs de la Waffen SS. Leurs raisons furent diverses. Pour les prisonniers soviétiques, c’était le seul moyen d’échapper à la mort de faim et de froid dans les camps de prisonniers, et de déserter à la première occasion. Il y eut aussi l’attirance d’avantages financiers et l’image de la modernité portée par les unités SS. Pour une minorité il y eut des raisons politiques : anticommunisme, hostilité au pouvoir soviétique en URSS, l’attirance d’une « mystique » de la pureté de la race et de la société idéale. Le nazisme fut en effet une utopie du monde parfait d’une humanité réconciliée avec elle-même une fois débarrassée de ses éléments indésirables : juifs, communistes et capitalistes matérialistes. Sans cette aide des étrangers, l’Allemagne aurait perdu la guerre dès 1943. Mais l’engagement des musulmans dans la machine de guerre nazie fut d’une autre sorte et bien plus profonde, ce qu’étudie l’historien britannique David Motadel. Dans leur progression en Yougoslavie comme dans les régions musulmanes de l’URSS, les troupes allemandes furent surprises de l’accueil enthousiaste qu’elles reçurent de la part des populations musulmanes. Il y avait certes les conflits locaux, hostilité envers les serbes orthodoxes née du refus de la création du royaume de Yougoslavie, hostilité des Tatars de Crimée au pouvoir soviétique, antisémitisme traditionnel de l'islam. L’islam ne fut pas le seul car l’état fasciste oustachi, qui s'appuyait sur l'Eglise catholique, ne fut pas en reste dans le massacre des populations juives et n’a pas vu d’un bon œil le soutien des nazis aux musulmans des Balkans. La relation entre islam et nazisme fut plus qu’une alliance conjoncturelle et opportuniste : ce fut une véritable fascination idéologique, une véritable histoire d’amour. Pour les nazis, l’idée de califat s’apparentait au fuhrerprinzip national-socialiste. A partir de 1943, le NSDAP accepta officiellement dans ses rangs des adeptes de l’islam. Toute critique de l’islam fut interdite dans le III° Reich qui construisit des moquées et créa des instituts de formation d’imams chargés d’enseigner aux musulmans la continuité entre le prophète et le führer. On cessa de se dire antisémite puisque les arabes étaient des sémites pour se dire seulement anti-juif. Hitler et Himmler voyaient dans l’islam une « religion d’hommes » animée par « une foi puissante masculine et martiale » Hitler considérait que la victoire de Charles Martel en 732 face aux arabes avait précipité la dislocation de l’Europe dont l’islam aurait sauvegarder l’unité, alors que le Christianisme, religion molle, avait contribué à l’abaissement du rôle des Germains. Le livre de David Motadel, historien britannique, n’est pas un essai mais le fruit d’une recherche d’une dizaine d’année à partir de sources très riches, essentiellement allemandes, sans aucun parti pris idéologique. Il s’agit d’un grand livre d’histoire, comme le souligne Christian Ingrao dans sa préface. Il est curieux de constater que de nombreuses critiques de ce livre ont pour souci de dédouaner l’islam, tant par les temps actuels, le rapprochement entre islam et nazisme, est sulfureux. La politique des nazis échoua, tout d’abord parce qu’ils perdirent la guerre, mais aussi parce qu’elle reposait sur une conception panislamiste du monde musulman qui n’avait aucune réalité. Les tentatives de lever des troupes musulmanes au Maghreb échouèrent et on sait que le Roi du Maroc Mohamed V – alors protectorat français – refusa d’appliquer la politique de Vichy imposant le port de l’étoile jaune aux juifs. Cette politique ne fut pas perdue pour tout le monde puisque le grand Mufti El Husseini de Jérusalem qui passa plusieurs années en Allemagne pour animer cette politique du régime a pu être exfiltré d’Allemagne via la Suisse vers le Caire avec l’aide des Américains qui comptaient récupérer l’hostilité de l’islam envers le communisme, pour préparer la guerre froide. El Husseini contribua à l’essor des frères musulmans qui toutefois le marginalisèrent. Il est intéressant de constater que si la vision panislamiste des nazis n’a pas prise à l’époque, elle est aujourd’hui au cœur de l’idéologie du califat développée par Daech. Un mauvais esprit pourrait faire un parallèle entre cette déclaration de Jean-Luc Mélenchon (en 2012 sur France Culture déplorant la victoire de Charles Martel en 732) « … Si on avait pu s’épargner les siècles d’obscurantisme que nous a valu la mainmise de l’Eglise sur l’Occident chrétien, si on avait pu, nous, gagner l’apport des civilisations arabes, arabo-andalouses… » et cette analyse de Hitler que cite Motadel (p 73), « Vous voyez notre malheur est d’avoir la mauvaise religion ( ...) La religion mahométane ( ...) aurait été bien plus compatible avec nous que le christianisme. Pourquoi cela a-t-il dû être le christianisme avec toute sa mollesse et sa veulerie ». L’islamisme d’aujourd’hui, porté par les frères musulmans qui entendent soumettre la chrétienté à ses dogmes est-il un retour de ce lien historique entre islamisme et nazisme ? En tout cas, M. Mélenchon, leader des « insoumis » ferait bien de se souvenir qu’islam veut dire précisément « soumis ». David Motadel, Les musulmans et la machine de guerre nazie, Paris, La Découverte, 2019, 439 p., traduit de l'anglais par Charlotte Nordmann et Marie Hermann, préface de Christian Ingrao, ISBN : 978-2-7071-9934-8. Read the full article
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Le drapeau de l’URSS flottant au dessus de la ville de Berlin, signe que l’Allemagne vient de perdre la Seconde Guerre mondiale. Source : https://blogs.mediapart.fr/danyves/blog/210515/annie-lacroix-riz-le-role-de-l-urss-dans-la-deuxieme-guerre-mondiale
L’Histoire nous permet d’apprendre ce qui nous a précédé. En son temps, Karl Marx avait averti que « celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre », démontrant ainsi la nécessité pour chacun de connaître les événements passés qui, bien souvent, fournissent une source d’explication pour les événements présents et futurs. Mais connaître l’histoire c’est aussi raconter ce qui est passé sous silence, ou volontairement oublié par certains. Au travers de cette série d’articles, je vais m’efforcer de mettre à jour des faits ignorés aujourd’hui mais ô combien importants.
Pour ce cinquième épisode de cette série historique il me semblait important de mettre l’accent sur le rôle joué par l’Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale. En effet depuis plusieurs années en France, et plus généralement dans les pays de l’Europe de l’Ouest, il y a une tendance qui vise à minimiser, voire à oublier la lutte déterminante de l’Armée rouge et le rôle de celle-ci dans la chute du IIIe Reich.
D’ailleurs la non-invitation de Vladimir Poutine pour commémorer le 75e anniversaire du D-Day, alors qu’Angela Merkel était elle bel et bien présente, par Emmanuel Macron reflète parfaitement cela. Pourtant il est bon de rappeler que sans l’URSS la victoire des Alliés aurait été fortement compromise, voire impossible. Il est aussi bon, et nécessaire, de rappeler et de se souvenir que c’est l’URSS qui a payé le plus lourd tribut lors de ce conflit avec plus de 25 millions de pertes.
Pour rétablir des faits il faut s’appuyer sur les vérités historiques. Il y a un peu plus de deux ans j’avais déjà rédigé un article sur les faits oubliés de la Révolution russe, qui traitait des avancées pour les femmes, de l’aide internationale pour divers mouvements et pays, mais aussi de sa contribution pendant la seconde guerre mondiale (voir : 100 ans après certains faits oubliés de la Révolution russe).
Ce sujet important nécessitera trois parties réparties en trois articles distincts. Les deux premières parties montreront comment et pourquoi l’URSS et l’Allemagne nazie en sont venus à signer un pacte de non-agression. En réalité nous verrons que la responsabilité des gouvernements français et britannique est importante puisqu’au cours des années 30′ ils n’ont eu de cesse de rejeter toute velléité d’accords avec l’URSS, malgré l’insistance du ministre soviétique de la Défense, et ont cherché en partie à s’entendre avec Hitler.
Cette première partie traitera donc d’abord de la non-possibilité d’un accord entre la France, la Grande-Bretagne et l’Union soviétique au cours des années 30′ . La deuxième partie sera consacrée aux scandaleux Accords de Munich qui entérinent la dislocation de la Tchécoslovaquie ainsi qu’à la dernière tentative d’une alliance dirigée contre Hitler avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale. C’est aussi dans cette partie qu’il sera question du Pacte Germano-soviétique car entre temps nous aurons fait la démonstration qu’avec un peu plus de bonne volonté de la part des Occidentaux ce Pacte n’aurait jamais vu le jour.
Enfin dans la troisième et dernière partie il sera question de la guerre à proprement parler et du rôle militaire joué par l’Union soviétique dans la libération de l’Europe du joug nazi.
L’URSS : un pays isolé qui cherche des alliances
Le 23 août 1939, à la stupeur générale, l’Allemagne nazie et l’Union soviétique signent le pacte Germano-soviétique qui garantit la non-agression entre les deux pays, du moins pour un temps, mais comporte aussi des annexes secrètes sur des revendications territoriales. Pourtant tout oppose ces deux nations qui signent là un accord après s’être affrontées idéologiquement, et d’une manière indirecte militairement pendant la guerre d’Espagne, durant des années.
Pourquoi un tel pacte a pu être possible ? Surtout, ce dernier aurait-il pu être évité si les pays occidentaux avaient consenti à un accord avec Staline et ne s’étaient pas été entêtés par leur anticommunisme primaire ? Sans doute que oui, et voici pourquoi.
L’URSS fut le premier état de la planète à se proclamer “socialiste”, et cette situation ne plaisait évidemment pas aux pays de l’Europe de l’Ouest qui voyaient d’un très mauvais oeil le fait que le plus grand pays du monde soit gouverné par un parti communiste. L’Union soviétique était donc traitée en paria sur la scène internationale.
Pourtant, dans les années 30′, un autre phénomène commence à inquiéter bien des pays : la montée des mouvements fascistes en Europe, et des nazis en Allemagne. En France l’opinion publique voit au grand jour ce que souhaite l’extrême-droite lors de la crise du 6 février 1934, prélude à l’union des forces de gauche dans le Front populaire. En Espagne, à partir de 1936 la guerre civile éclate opposant Franco, soutenu par l’Italie et l’Allemagne, aux républicains, soutenus par les Brigades internationales et l’URSS. Cette dernière voit bien tout le danger des forces fascistes, d’autant qu’à sa frontière orientale, le Japon commence à manifester ses intentions expansionnistes et impérialistes.
C’est donc tout logiquement que l’URSS essaye à nouveau de se rapprocher de la France, et de la Grande-Bretagne afin de récréer l’alliance effective durant la première guerre mondiale, celle d’avant la Révolution russe.
Maxime Litnivov, ministre des Affaires étrangères soviétique (21 juillet 1930 – 3 mai 1939)
Ivan Maïski, ambassadeur du gouvernement soviétique à Londres (1932-1943). Source : https://www.babelio.com/auteur/Ivan-Maiski/405095
L’action de Maxime Litvinov
Maxime Litvinov occupe un poste clé au sein du gouvernement soviétique puisqu’il en est le ministre des Affaires étrangères. Juif, et communiste de la première heure, il affiche dès le début son antinazisme et va œuvrer pour lutter contre l’Allemagne en tentant de bâtir une sécurité collective afin que les pays européens soient solidaires contre Hitler. Parmi ses faits d’armes, il a notamment réussi à convaincre les Etats-Unis de reconnaître, officiellement, l’Union soviétique.
Dans son combat Litvinov peut s’appuyer sur Louis Barthou, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement français (9 février 1934 – 9 octobre 1934) qui, bien qu’étant lui-même anticommuniste, est aussi un homme d’état pragmatique. D’abord c’est lui qui arrive à faire rentrer l’URSS à la Société des Nations (SDN). Mais surtout il souhaite qu’une alliance voit le jour entre les différents pays européens, dont la Grande-Bretagne et l’Union soviétique contre l’Allemagne. Les deux ministres s’entendent donc sur un possible accord.
Mais sa charge de ministre des Affaires étrangère le conduit à accueillir le 9 octobre 1934 le roi Alexandre 1er de Yougoslavie à Marseille. Et alors qu’ils sont dans la même voiture ce dernier est victime d’un attentat mortel. Dans la confusion un policier français tire et blesse accidentellement Louis Barthou qui, mal soigné, décède quelques heures plus tard, emportant avec lui l’idée d’un accord avec l’URSS. En effet son successeur, Pierre Laval, est lui fermement opposé à tout arrangement avec l’Union soviétique.
De son côté la Grande-Bretagne semble ne pas s’inquiéter des tensions qui montent en Europe, exacerbées par les nazis. Pourtant, Ivan Maïski, ambassadeur à Londres du gouvernement soviétique, a la lourde tâche d’essayer d’arracher un accord avec le Royaume-Uni. Et le 29 mars 1935 Anthony Eden, un des futurs premiers ministres d’après-guerre, se rend à Moscou et rencontre personnellement Joseph Staline. En vain, l’idée d’un accord tombe une nouvelle fois à l’eau.
Hitler profitant de ces tergiversations met peu à peu en place ses pions. :
En 1935 les lois raciales sont proclamées à Nuremberg
Le 7 mars 1936 la Rhénanie est remilitarisée
Qui réagit ? Ni la France, ni la Grande-Bretagne n’haussent réellement le ton même si l’idée d’une intervention armée effleure le gouvernement français après la remilitarisation de la Rhénanie, contraire au traité de Versailles. Mais les généraux français, dont Gamelin, ne veulent pas s’engager dans un conflit si le Royaume-Uni ne suit pas. Et comme les Britanniques ne souhaitent pas intervenir militairement, Hitler n’est pas inquiété.
Vers un accord avec l’Allemagne nazie ?
Mais cet épisode a marqué Hitler. Celui-ci ne veut sous aucun prétexte que les autres pays puissent mener à bien ce projet de sécurité collective. Alors il tente lui aussi un rapprochement avec la Grande-Bretagne. En ce sens il est bien aidé par la nomination en 1937 au poste de premier ministre de Neville Chamberlain qui exècre les communistes. De plus le 21 février 1938, succédant à Anthony Eden qui ne veut pas d’accord avec l’Allemagne, Lord Halifax est nommé Secrétaire d’état du Foreign Office (ministre des Affaires étrangères). Ce dernier est un des tenants de la politique d’apaisement avec Hitler. Ce choix est un coup dur pour Maïski dans sa perspective d’accord avec la Grande- Bretagne.
Cette volonté d’apaisement permet à Hitler de réaliser l’Anschluss (littéralement le rattachement, même s’il s’agit en réalité d’une annexion) de l’Autriche sans que les pays européens s’en émeuvent plus que cela. Un mois plus tard la nomination de Georges Bonnet, le 10 avril 1938 au poste de ministre des Affaires étrangères de la France, entérine un peu plus cette idée d’accord avec l’Allemagne.
Les tragiques, et honteux, Accords de Munich en seront une conséquence directe. A suivre…
Un peu d’histoire #5 : le (vrai) rôle de l’URSS durant la seconde guerre mondiale – partie 1/3 L’Histoire nous permet d’apprendre ce qui nous a précédé. En son temps, Karl Marx avait averti que
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