#alors que pensez vous de ce chapitre
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Lettre aux amis (ou pas) qui ne votent pas comme moi
"L’équipe de Reporterre est jeune — 35 ans si on m’enlève du compte — et la plus grande partie de ses plus de 2 millions de visiteurs mensuels a aussi moins de 40 ans. Je crois qu’elles et ils savent très bien ce qu’il faut faire cette semaine et dimanche prochain au bureau de vote, et je ne vais pas les chapitrer.
Les vieux, réveillez-vous !
En revanche, du fait de caractéristiques personnelles dont la première est un âge certain, la gravité du moment me pousse à écrire à des personnes avec lesquelles je partage des traits communs, à commencer par le nombre des années : j’ai 67 ans, et suis ce qu’on appelle un vieux ! Donc, je parle aux vieux et aux vieilles. Eh bien, mes amis, il serait temps de se réveiller ! Allez-vous arrêter de voter à droite et à l’extrême droite et de tordre le nez devant le Nouveau Front populaire ? Nous sommes la génération qui a profité du système social mis en place par nos aînés de la Résistance, qui a assez bien vécu (oui, nous avons beaucoup travaillé, et alors ?), et maintenant, la grande majorité d’entre nous vote pour le parti d’extrême droite. Qui est hostile aux jeunes. Qui est climatosceptique alors que la question écologique est une des plus importantes que vont affronter nos enfants et nos petits-enfants. Qui veut toujours plus de police et d’autorité, alors que nos enfants et nos petits-enfants ont besoin de bienveillance et de soutien.
Vraiment, les vieilles et les vieux, arrêtez de vous laisser berner par tout ce que racontent les télés. Pensez aux jeunes, pensez à leur avenir. Alors votez contre l’extrême droite dimanche prochain. Vous êtes vieux dans votre corps, mais vous pouvez être jeune dans votre tête, et plein d’espérance, d’enthousiasme, de joie pour le nouveau monde qui peut naître si vous ne vous y opposez pas.
Oh, les Républicains, c’est fini les conneries ?
Dans les temps anciens, il y avait un type qui s’appelait de Gaulle. Plein de défauts, mais enfin, il a sauvé l’honneur, et de ce fait, la France. Quand tout s’avachissait autour de lui, il a lancé la Résistance. Quand le pays s’effondrait, il l’a remis debout, sans devenir despote. Et quand le peuple lui a dit, « C’est assez ! », il est parti. Pour l’anecdote, c’était aussi un homme de droite, mais qui avait la fibre sociale. Il a dit : « Le capitalisme, du point de vue de l’homme, n’offre pas de solution satisfaisante. »
Pourquoi je vous en parle ? Parce que mon papa était gaulliste. Il a milité dans le parti gaulliste (l’UDR) qui, au long de multiples chambardements, est devenu Les Républicains. Incidemment, mon papa a résisté dans les maquis du Jura et son frère aîné a été assassiné par les nazis, au camp de Mauthausen. Alors, il y a une chose que de Gaulle et les gaullistes n’auraient jamais imaginée, c’est que des gens qui se réclament d’eux votent pour un parti issu des partisans de Pétain, de ceux qui ont bradé la France à l’hitlérisme, de ceux qui étaient antisémites. Jamais de Gaulle n’aurait accepté un tel vote.
Sans hésiter, il s’était uni avec des adversaires idéologiques, les communistes, quand on se battait pour l’essentiel, l’honneur du pays. Alors, Les Républicains, arrêtez vos conneries ! Pensez à votre histoire, à vos valeurs, à ce pourquoi vous vous êtes sans doute engagés, et votez contre le Rassemblement national, que le candidat soit La France insoumise ou pas.
Les catholiques, « Aimez-vous les uns les autres », c’est aussi le jour du vote
Croyez-moi, ça n’a pas toujours été facile pour moi d’être « catho » dans des milieux très athées, et parfois très anti-religieux. Et Dieu, de toute façon, c’est un truc compliqué. Mais mon attachement au sacré, à une dimension cosmique du monde, à l’Église — malgré tous ses défauts, et notamment son incroyable incapacité à sortir des scandales pédophiles, qui m’a mis en colère, comme tant d’autres — est toujours vivant. Alors, avec vous, ça devrait être simple. Le Pape François a toujours été clair : « Ouvrons la porte aux pauvres, ouvrons la porte aux faibles, ouvrons la porte aux étrangers. » Et son maître Jésus encore davantage : « Aimez-vous les uns les autres. » Dans un moment où tout peut basculer, il est clair que l’amour n’est pas du côté de celles et de ceux qui prêchent « l’autorité, la sécurité, la fermeture aux étrangers... ». Plus que jamais, mes frères et sœurs, votre sens moral doit vous guider dimanche."
Hervé Kempf-Reporterre-suite du texte ICI MÊME
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Trois Vers l'Un | P.2
Si seulement, vous pouvez vous souvenirs de ces 3 points, si vous pouviez les assimiler, digérer et, et les vivre. C'est en realité tout ce que vous avez à faire.
Et si vous vous souvenez de ces 3 points, vous ne serez pas obliger de pratiquer une sadhana, des mantras, des méditation d'aucune sorte.
Car vous saurez que vous êtes deja Cela. Encore une fois, qui doit mediter ? Qui desire mediter ? L'égo. Qui desire suivre unre pratique ? L'égo. Etes vous cela ? Mais qui êtes-vous ? Qui êtes-vous ? D'oú venez-vous ? Que faites vous ici ? Vous-allez oú ? Et la response à toute ces questions est : JE SUIS.
Je ne suis pas ceci ou cela, je Suis. Je Suis ce qui a toujours été, je suis ce qui sera toujours, je suis. Votre veritable nature est : la realite Absolue.
Vous n'êtes pas cette personne a laquelle vous vous identifiez, cette personne qui s'endort, se reveille, vit des experiences, à des inquiétudes, poursuit des réflexions. Ressent des doutes. Et qui est parfois, heureuse. Parfois triste. Ce n'est pas vous. Ne vous considerez plus comme cette personne.
Lorsque le matin survient, simplement, respirer, respirer lentement, profondement, et rappelez vous, rappelez vous cette vérité essentielle sur vous même. Des le reveil, vous pouvez dire " je suis Braham, je suis le Soi imperissable, les balles ne peuvent pas me tuer, le feu ne peut pas me bruler ce que je suis en realité, l'eau ne peut pas me noyer.
"Sri Kirshna explique cela dans la Bagava Gita, chapitre 2 " je Suis et je me rejouis de ma véritable nature ". Voila, ressentez ce bonheur dans votre coeur. Ressentez votre réalité dans le calme, tranquille, là ou il y a ni esprit, ni pensée, ni maux. Qui êtes vous alors ? Juste cela.
Il y a rien a quoi vous pouviez pensée dans cette univers qui puisse dire qui vous êtes. Car c'est au-delà des maux et pensées, vous ne pourrez jamais avec le mentale comprendre qui vous êtes. N'essayez pas de faire cela. Enfaite, c est lorsque vous arretez de penser à ce sujet que vous arretez de desirée savoir qui vous êtes.
Arretez d'analyser, de comprendre, et la verite vous sera révélée. Cela depasse toute les pensées. Et tous les sentiments que vous avez jamais eu. Cela n a rien avoir avec vous telle que vous pensez être actuellement. Cela est le substrat de toute existence. Vous pouvez l'appeler Dieu si vous voulez. Ne vous considez pas comme disctinct, serparer de Dieu. Parce que Dieu se manifeste sous cette apparence que vous appelez "moi-je" . Par concéquent, ce que Dieu Est, vous l'Êtes. Il y a jamais eu et il y aura jamais de separation. Eveillez vous à cette veritée.
Si je dis autre chose, cela sera redontant, y a tellement de maux, d'histoires...d'enseignements. Pourtant, si vous vous souvenez seulement des 3 points, cela suffira. Pourquoi dire plus ? Plus vous entendez de mot, plus il y a un risque de confusion.
Enfaite, la 1er seconde, minute, durant laquelle vous êtes rester là, assit en silence a été ce moment, ce moment éternelle. Il y a certain maux, tres peu de mot que vous devez entendre. Et puis il y a le silence qui est votre veritable nature. Le Silence qui reside dans le Silence. Et vous êtes cela.
Robert Adam's, un être éveillé.
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Bonjour à tous !!
Voici enfin le chapitre 4 de UN PHILTRE SANS PHILTRE
Comme d'habitude ce n'est pas de la grande écriture (mais moi je m'amuse beaucoup) un grand merci à @miung-dreamer et à @kamomille9 pour leur soutien sur cette histoire :)
UN PHILTRE SANS PHILTRE : CHAPITRE 4
Un silence pesant régnait dans la pièce, le Roi légèrement avachi sur sa chaise attendait avec anxiété les remontrances de sa mère et de son horrible tante qui tardaient à venir ce qui ne présageait rien de bon, et pour clore le tableau ses beaux-parents les avaient rejoints dans la salle à manger. Il avait autre chose à gérer aujourd’hui, enfin surtout quelqu’un à gérer et ce n’était pas une sinécure. Le repas fut rapidement servi, aucun des serviteurs ne voulait s’attarder dans la pièce tellement l’ambiance était glaciale. La Tante d’Arthur posa bruyamment son verre et d’un air dédaigneux s’adressa directement au couple royal de Carmèlide.
« Donc vous devez être ravi, vous voilà à nouveau les beaux-parents du Roi de Bretagne, comme quoi les mariages mènent à tout »
Elle se tourna vers son neveu et toujours sur le même ton.
« D’ailleurs faudra m’expliquer pourquoi vous êtes allez la chercher l’autre cruche, elle n’était pas bien dans sa forêt ! »
« Oh l’autre cruche comme vous dites c’est ma fille ! »
« Et alors vous pensez que cela m’impressionne, et d’ailleurs on voit que vous l’avez bien éduqué votre fille, elle a le culot de ne pas venir nous saluer, elle se prend pour qui ? »
« La Reine de Bretagne » répondit sobrement Arthur
Avant que les sœurs de Tintagel puissent répondre la porte s’ouvrit avec fracas sur ladite Reine de Bretagne. Elle avait pris le temps de se changer avant de venir certes ce n’était pas la jolie robe quelle arborait ce matin mais ce n’était pas une de ses tenues habituelles d’apparat de Reine. Elle avait opté pour une robe légère qui épousait parfaitement ses formes.
Elle s’assit en silence à côté de sa belle-mère, Arthur s’était redressé sur son siège vivement à son arrivée. Oh pourvu qu’elle ait pris la tisane des enchanteurs se dit-il. Elle sourit et s’adressa timidement à Dame Ygerne.
« Je vous prie de m’excuser de mon retard Mesdames, je suis vraiment navré, j’ai eu ..une urgence et … »
« Une urgence de quoi, de broderie, vous n’allez pas me faire croire ma pauvre fille que vous ayez quoi que ce soit d’urgent dans votre vie ou ne serait-ce d’important » coupa Dame Cryda
« Vous n’avez aucun sens de la bienséance, quand vous recevez des personnes importantes vous devez au minimum vous présentez à eux dès leurs arrivés »
« Je pense que vous perdez votre temps ma sœur, une idiote pareille ne peux pas comprendre, d’ailleurs stupide comme elle est, je suis surprise qu’elle soit encore en vie, elle doit oublier souvent de respirer »
Guenièvre ne bougeait pas, un sourire sur les lèvres, elle encaissait les piques les unes derrières les autres. Arthur était soulagé à priori le remède devait fonctionner, il retrouvait sa femme timide. En vrai Guenièvre ne se laissait pas toucher par les propos de sa belle-famille, certes la tisane avait calmé son euphorie mais elle avait toujours la sensation d’être libre dans sa tête en tout cas plus libre que d’habitude. Donc elle se fichait royalement ce que vous pouvez dire ces deux mégères, elle se contentait de sourire, de toute façon elles seraient bientôt parties donc pas de vague, surtout pas de vague. Elle avait cessé de les écouter puis elle comprit que les insultes avaient changé de cible et son humeur changea, la colère revenait au grand galop. Elle serrait les poings sous la table, elle devait se retenir.
« Qu’est ce que vous voulez ma chère sœur avec un guignol pareil, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose, de toute façon je vous l’ai toujours dit un batard reste un batard »
La reine se mit à remplir excessivement son assiette, le visage fermé, extrêmement concentré à ne pas craquer.
« Ben qu’est ce qu’elle nous fait celle là encore, vous avez perdu du poids pendant votre petite escapade et du coup vous comptez vous rattraper, de toute façon oublié, vous ne plairez jamais à l’autre pignouf » dit Dame Cryda puis en s ‘adressant au Roi « Parce que ça aussi vous n’êtes pas capable de le faire, ben oui l’héritier, en même temps quand on vous voit on comprend qu’il ne vaut mieux pas se reproduire, il pourrait être aussi minable que vous. Vous nous avez toujours fait honte ! D’ailleurs vous êtes bien un enfant non désiré, qui voudrait d’un enfant comme vous ! »
S’en était trop pour Guenièvre, elle se leva vivement de sa chaise tout en attrapant son assiette
« Oh mais vous avez raison Dame Cryda, mon assiette est vraiment trop pleine, stupide comme je suis je vais être obligé de tout jeter à la poubelle » dit Guenièvre exagérément gaie, se caricaturant elle-même.
Elle se plaça derrière Dame Cryda et renversa tout le contenu de son assiette sur la tante d’Arthur qui poussa un cri d’effroi.
« Ben quoi ! » dit la Reine alors que Dame Cryda se levait en hurlant « j’ai jeté à la poubelle ..parce que c’est ce que vous êtes une poubelle, vu toute les ordures qui sortent de votre bouche »
« Mais vous n’êtes pas bien ma pauvre fille »
« Alors je vais faire très simple puisque à priori je suis stupide alors vous ouvrez grand vos oreilles car je ne me répèterais pas, vous dites encore une fois, une seule fois du mal d’Arthur et ce n’est pas de la nourriture que vous prendrez dans la figure mais mon poing »
Le Roi s’était levé choqué par la scène mais il ne put s’empêcher de sourire à la situation, à priori la potion devait encore faire effet mais il était touché que sa femme ai pris sa défense. Elle avait encaissé toutes les critiques qui la concernait mais n’avait pas supporté que l’on dise du mal de lui. Une chaleur tourna dans son ventre, il repensa au baiser dans le laboratoire, la chaleur atteint ses joues. Il allait de surprise en surprise aujourd’hui, il devait se l’avouer ce n’était pas pour lui déplaire.
Plus il la regardait, plus il la trouvait jolie sa femme, oui SA femme, il avait quand même de la chance de l’avoir avec lui dans le fourbi que pouvait être sa vie. Il regrettait de plus en plus son serment, d’ailleurs pourquoi se raccrochait il encore à ce serment. Il fut coupé dans ses pensée par sa mère.
« Et vous ! Vous ne dites rien, vous la laisser faire, vous la laissez nous parler de la sorte, jamais du temps d’Uther une telle chose se …. »
« Ah non » la coupa la jeune femme « Vous n’allez pas encore nous bassiner avec votre Uther, vous n’avez que ce nom à la bouche, franchement après tout ce que j’ai entendu sur lui on ne peut pas dire que c’était quelqu’un si bien que ça. Et puis Zut vous avez raison, on ne peut pas comparer Arthur à votre fabuleux Uther, oui on ne peut pas comparer le meilleur Roi que la bretagne est connue à un tyran. Arthur vaut mieux que dix de vos Uther, Arthur il est intelligent, juste, gentil et même très beau enfin vous … vous devriez être fière d’être sa mère, Voilà !»
La mère d’Arthur se rassit indiquant par un geste de faire de même à sa sœur.
« Celle-là, je ne l’avais pas vu venir depuis quand avez-vous ce genre de caractère ? Non ne vous m’éprenez pas j’apprécie qu’une reine ne soit pas une petite chose sans défense mais disons que vous passez d’un extrême à l’autre »
Guenièvre tendit une serviette à dame Cryda tout en montrant sa propre joue.
« Vous ferez attention vous en avez un peu là ! Ce n’est pas que votre compagnie est désagréable en vrai si elle est désagréable mais bon j’ai autre chose à faire »
Elle sentait bien que les effets de la potion revenaient au galop, elle préférait pour le bien être du Royaume de s’éloigner des deux femmes. Elle partit donc sans un geste ou surtout une parole supplémentaire. Arthur voulu la rattraper mais le bras de sa mère l’obligea à se rassoir.
« Vous la verrez plus tard, nous n’avons pas fait toute cette route pour une simple visite de courtoisie, nous devons discuter, vous devenez de moins en moins populaire auprès du peuple. »
« Ah ben tiens ça faisait longtemps, et vu que je suis un gros guignol du coup que dois-je faire pour que ma cote de popularité remonte »
« Ne le prenez pas comme ça » dit sa mère
« Vous devez replanter l’épée » dit Dame Cryda
« Cela rappellera que vous êtes le Roi » enchaina sa mère
« Non, mais ça va bien, je suis le Roi, j’ai pas à leur rappeler toutes les cinq minutes à toutes cette bande crétin »
« Dans ce cas il n’y a pas trente six solutions, il faut un héritier »
« Ben pour une fois je suis bien d’accord avec vous, on ne va pas l’attendre cent sept ans l’héritier » répliqua Dame Séli
Arthur s’était adossé à son siège, n’écoutant plus la conversation entre sa mère et sa belle-mère, perdu totalement dans ses pensées. Un héritier, avoir un enfant avec sa femme, ce n’était pas la première fois qu’il pensait aux conséquences de son serment, au-delà de la distance qu’il avait dû instaurer entre lui et sa femme, ne pas avoir d’héritier était la conséquence qui le taraudait le plus. Pourtant aujourd’hui plus que les autres, il se demandait si n’était vraiment pas le moment de dire adieu à son ancienne vie et de renoncer à son serment. Cela le tentait quand même beaucoup d’avoir un enfant et surtout avec sa femme. Le souvenir de leur baiser dans le laboratoire le hantait, il devait aller retrouver rapidement sa femme.
Au détour d’un couloir Guenièvre tomba sur sa suivante, elle avait les joues rosies, les yeux brillants
« Oh ma Reine » Angharad fondit en larme
Oubliant toute retenue la Reine la prit dans ses bras, lui caressant les cheveux affectueusement.
« Ne vous mettez pas dans des états pareils, qu’est ce qui ne va pas ? »
« Non ma Reine, tout va bien, même très bien, je pleure de joie et c’est à vous que je dois ce bonheur »
« Oh ! » comprit elle « Il vous a demandé en mariage ! »
« Oui, oui » répondit Angharad tout en fondant de nouveau en larmes.
« Oh mais ne pleurez plus c’est merveilleux, vous allez épouser l’homme que vous aimez. Vous allez devenir une femme de chevalier. Oh mais c’est merveilleux vous allez pouvoir être officiellement mon amie »
« Vous allez devoir me trouver une remplaçante, je suis vraiment désolé du désagrément Madame »
« Ne vous inquiétez pas pour ça ! J’ai déjà ma petite idée » dit-elle en riant
Elle relâcha sa suivante et recula vivement, ce qui fit sursauter cette dernière. La Reine était prise tout à coup d’un doute, si le projet idiot des seigneur Perceval et Karadoc était mené à bien, Angharad devra quitter le château pour suivre son mari. Ah non, elle n’allait pas perdre son amie la plus fidèle, mais empêcher la création de ce clan autonome signifiait que l’autre morue restait au château. Cela revenait à choisir entre son amie et son ennemie. Le registre, oui c’est ça le registre pourquoi elle n’y avait pas pensé avant.
« Angharad, il faut que je parle absolument à votre fiancé. Ou est-il ? »
« Parti en mission avec le seigneur Karadoc »
Bon à la taverne quoi ! se dit la Reine, elle n’allait quand même pas aller à la taverne toute seule. Oh et puis pourquoi pas. Elle laissa en plan sa suivante et parti en courant vers les écuries.
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!
Chapitre 5 : La Conviction
Guenièvre de Carmélide n’aurait jamais pensé apprécier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il était un peu simple d’esprit et pas très adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait été habituée aux hommes bougons et repliés sur eux-mêmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses émotions étaient toujours sincères et ses paroles dépourvues de toute méchanceté.
Oui, Guenièvre n’avait vraiment pas l’habitude…
Ainsi, ils discutèrent de tout et de rien, ne s’arrêtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant à sa tante.
Ils se présentèrent aux gardes à l’entrée qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffée d’un chignon compliqué, vêtue d’une robe rouge bordeaux et or, se précipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prévenu de votre visite ? Cela vous aurait épargné cette attente !
Les gardes laissèrent entrer les deux voyageurs et Guenièvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma très chère tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalités sont à présent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge…
Fraganan ouvrit grand les yeux mais préféra se taire en jetant un coup d’œil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez êtres épuisés après ce long voyage.
_ Je vous présente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu à m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma nièce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brève révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand même ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine à tous !
_ Quelle fidélité ! Je dois dire que c’est agréable d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
Guenièvre sourit doucement à Perceval en secouant la tête.
_ Perceval a tendance à dire ce qu’il pense sans réfléchir. Je lui suis reconnaissant mais il sait très bien que ma décision d’annuler ce mariage est complètement justifiée !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, Guenièvre ne pouvait s’empêcher de penser que la boule formée dans sa gorge, même après trois jours de marche, n’était pas encore descendue…
-o-
Le repas fut plaisant. Guenièvre était ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il était le seul homme de sa famille à préférer la parole aux actes. C’est un érudit qui aime les livres et le calme. Rien à voir avec son père ou son grand-père ! Yvain restait un cas à part… Mais après ce qu’elle avait vécu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. Après avoir mangé, Fraganan accompagna Guenièvre à sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma nièce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je préfère que la Reine ne m’entende pas.
_ Guenièvre n’est plus Reine mais je vous écoute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prévenir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivés sans encombre mais je ne sais pas écrire…
_ Je vois… N’avez-vous point peur qu’écrivant à cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si… mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi… Je suis certain qu’il doit s’inquiéter pour sa femme…
_ Seigneur Perceval, Guenièvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’être Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sûr de vous…
_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Guenièvre.
Owen regarda intensément ce chevalier plein de convictions. Sa femme était très proche de la Reine. Il savait donc que Guenièvre, même si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal à croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon…
_ Très bien Seigneur Perceval. Nous allons écrire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma nièce ne le sache…
_ Ça me gène un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas très joisse si elle l’apprend…
_ Non, vous avez raison ce n’est pas nécessaire qu’elle le sache… Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre à vous donner en la matière !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. Guenièvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas…
-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tête à tête avec sa nièce, Fraganan ne s’était jamais formalisée avec les formules de politesse. Guenièvre en avait toujours été sincèrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respecté même en tant que Reine mais avec Fraganan c’était différent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgré son accession au trône, si on peut appeler ça comme ça…
Guenièvre expliqua donc à sa tante ce qu’il s’était exactement passé. Elle n’omit aucun détail et s’autorisa même à vider son sac pour toutes les années de maltraitances émotionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordé tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple était déjà conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation était bien suffisante à son goût.
Une fois le récit terminé, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissé parler et avait bien écouté tous les déboires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque Guenièvre venait leur rendre visite. Là, bercée tendrement par sa tante, Guenièvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgré tout et sur son impuissance à le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa nièce fut calmée.
_ J’ai besoin de réfléchir… Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-être naïve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il était amoureux de moi…
_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, évidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur…
La sœur de Léodagan acquiesça doucement. Elle le savait mais était-ce bien raisonnable de continuer à aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal…
_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue à Arthur pourra partir en jour… Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincèrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux être heureuse, aimer et être aimée complètement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé… Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance à Lancelot ou pas…
_ Je comprends… Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici…
_ Merci beaucoup…
_ Néanmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as également ouvert la porte à tous les bons partis du pays qui vont vouloir épouser la princesse de Carmélide ?
_ Je sais… C’est pour ça que je suis partie sans dire où j’allais.
_ La rumeur va finir par se répandre Guenièvre. Nos serviteurs vont forcément en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prétendants devront d’abord passer par mon père !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible…
_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine…
_ Tu serais prête à envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non…
Guenièvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposée à redevenir la femme d’Arthur Pendragon… Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant… Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tête. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutôt qu’enchaîner à son Roi.
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
8/19
Pour ma part, si la chaleur était précisément un problème, j'ai enduré comme je l'ai pu. Fort heureusement, l'hôtel où nous logeons dispose d'un jardin très vert, fourni et frais, qui est devenu mon repaire au fil des jours. J'y découvre quelles plantes sont à même de s'épanouir sous ces tropiques, et quels miracles d'ingéniosité démontre la nature en permettant l'irrigation en plein désert.
Transcription :
Adelphe : Grand-Mère. La cérémonie vous a plu ?
Eugénie : Sans doute un peu courte. Et une église aurait fait bien mieux l'affaire, mais il se trouve que je n'ai pas eu voix au chapitre.
Adelphe : Oui, je sais ce que vous allez dire. C'est entièrement de ma faute et j'en assume l'entière responsabilité.
Eugénie : C'est cela oui. Il est certain que l'idée de célébrer le mariage de Constantin en Egypte ressemble à s'y méprendre à une de tes idées.
Adelphe : De cela mis à part, j'en assume l'entière responsabilité.
Adelphe : Tintin voulait un mariage qui lui ressemble. Peu d'invités, aucun buffet, une simple bénédiction plutôt qu'une longue messe... Vous étiez en train d'e lui organiser d'organiser avec minutie quelque chose ressemblant à s'y méprendre à un de ses pires cauchemars.
Eugénie : Un mariage est un événement aussi familial que local. Une famille comme la nôtre se doit de tenir le rang qui est le sien en donnant des festivités à la hauteur de sa réputation.
Adelphe : Sans doute, mais c'est de Constantin Le Bris que nous parlons. Ces codes n'ont pour lui pas le moindre sens et ce qu'il pense importe...
Eugénie : Importe peu ! Ton cousin ne réalise pas ce qui est en jeu, c'est mon rôle d'y penser à sa place.
Adelphe : Et moi j'accorde de l'importance à ce qu'il pense et ce dont il a envie.
Adelphe : Et regardez plutôt ! Je pense m'en être très bien sorti. J'ai tout organisé avec soin, comme vous l'auriez fait. J'ai même déniché un prêtre catholique qui a accepté de bénir le mariage en dehors d'un lieu de culte.
Eugénie : Et le mariage civil alors ?
Adelphe : Enregistré par le consulat français lors de notre passage au Caire. Pensez vous vraiment que j'aurai pu oublier ce genre de détail ?
Eugénie : C'est vrai que cela ne ressemblerai pas.
Eugénie : J'espère que tout se passera bien. Malgré tout, cette folle escapade ne me donne pas si bon espoir pour ce mariage.
Adelphe : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Eugénie : Il faut une femme avec la tête sur les épaules pour notre Constantin. Ce départ précipité me laisse à penser qu'elle risque de le conforter dans ses névroses.
Adelphe : Ce ne sont pas des névroses. Et laissez lui donc le bénéfice du doute. Regardez-les tous les deux, à mon sentiment, c'est un couple parfaitement assorti.
#lebris#lebrisgens4#legacy challenge#decades challenge#history challenge#nohomechallenge#ts3#sims stories#sims 3#simblr#Adelphe Barbois#Jules Le Bris#Eugénie Le Bris
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Le Choix - chapitre 9
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
- Oui bon bah ça va c’est pas non plus la peine de démonter la porte !
La voix de Merlin était tout engoncée de sommeil. Arthur ne pouvait pas lui en vouloir ; il n’était même pas tout à fait six heures du matin.
- Ah mais c’est vous seigneur Lancelot ? Je savais que vous étiez un lève-tôt mais enfin quand même…
- Je peux entrer là ?
- Si c’est encore pour m’engueuler que votre potion pour avoir les dents blanches est pas encore prête ça sert à rien, je peux pas aller plus vite que la musique !
- Ma… ? Nan mais c’est pas ça là, laissez-moi entrer deux minutes.
Merlin s’écarta de l’encadrement de la porte pour le laisser passer. Arthur fut immédiatement pris à la gorge par une odeur presque insoutenable.
- Mais qu’est-ce que c’est, vous faites mijoter de la bouse là-dedans ?
- Ah commencez pas, vous savez bien que c’est votre potion d’épaississement des cheveux qui fait ça, donc avec tout le respect ce serait mal venu de me faire ch-
- Bon bref, c’est pas pour ça que je suis là, d’autant que l’épaississement des cheveux je m’en fous pas mal. Bon accrochez-vous parce que ç’en est une sévère celle-là. Vous pensez que je suis le seigneur Lancelot, là comme ça. Eh ben en fait non, je suis le roi Arthur.
Merlin resta silencieux quelques secondes.
- Là vous êtes le roi Arthur ?
- Comment ça là, je suis le roi Arthur, c’est tout. Mais j’ai pris l’apparence de Lancelot.
- Pourquoi vous avez fait ça ?
- Mais j’ai pas fait exprès espèce de con ! On s’est pris un sortilège sur le coin du pif et on a échangé d’apparence, c’est pas la meilleure de l’année celle-là ?
- Un sortilège ? Ça a l’air puissant comme sortilège ça, je serais pas rassuré si j’étais vous, ya peut-être des effets secondaires…
- Ah bah super, merci, heureusement que je viens vous voir !
- Et pourquoi vous êtes pas venus tous les deux, peut-être que j’aurais pu mieux vous aider ?
- Nan mais parce qu’on s’est frittés là, bon… Pourquoi, vous avez une solution où il faut qu’on soit tous les deux ensemble c’est ça ?
- Ah bah une solution non, mais bon j’aurais pu me faire une idée… Vous vous êtes frittés à cause de quoi ? ajouta-t-il tandis qu’Arthur levait les yeux au ciel.
- Je vous en pose des questions ?
- Oh allez, vous pouvez bien me dire… Et le roi il en pense quoi ?
- Le roi ? Mais non mais c’est moi le roi ! s’emporta Arthur. Je vous dis qu’on a échangé de corps, j’ai le corps de Lancelot mais c’est moi, le roi Arthur ! Donc vous allez me trouver une solution pour que je retrouve mon apparence, ou je vous fais catapulter par-dessus le mur fortifié de l’arrière-cour !
- Ah oui oui pardon, bon bah ça va je me suis planté c’est pas la peine de gueuler ! C’était pour voir si vous suiviez, de toute façon.
- Pour voir si ? Je suivais ?
- Ben oui, continua Merlin, comment je peux savoir que vous êtes pas tout simplement Lancelot qui voudrait que je le transforme en roi Arthur ? C’est pas comme si ça s’était jamais vu !
- Comment ça, parce que ça s’est déjà vu que Lancelot veuille que vous le transformiez en roi Arthur ?
- Nan mais pas Lancelot, mais vous êtes le mieux placé pour connaître l’histoire, Uther, le duc de Gorlais, tout ça, je vais pas vous la refaire ! Alors moi, je suis désolé, mais je ne préférerais pas m’immiscer dans vos petites histoires.
Arthur ne pouvait pas nier que le parallèle était malheureux. Mais que répondre à Merlin, si ce n’était qu’il était bien Arthur ?
- Comment je peux vous prouver que je suis bien le roi Arthur ?
- Ah ben ça j’en sais rien c’est à vous de me le dire !
- Bon écoutez, si je reviens vous voir avec Lancelot, qui pourra vous expliquer qu’il est bien Lancelot et que je suis bien Arthur, vous verrez bien que c’est pas juste moi qui vous mens !
- Qui ça « moi » ?
- Ben moi quoi, moi, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise !
- Nan mais je vous embête sire. Revenez me voir avec Lancelot, mais je peux vous dire que s’il a la tronche du roi Arthur, ça m’étonnerait qu’il ait envie de l’abandonner si vite que ça. Vous imaginez ce que ça doit lui faire ?
- Ah bah j’imagine assez bien ce que ça fait d’avoir la tronche du roi Arthur, oui, ironisa Arthur.
Ce n’était pas comme si ce doute ne lui était jamais venu à l’esprit. Il savait tout ce que Lancelot lui enviait, et à quel point sa droiture devait lutter contre sa détermination à toujours obtenir tout ce qu’il voulait. Lancelot avait toujours été sur le fil, et les dieux seuls savaient ce que ce genre de sortilège pouvait créer dans son esprit. Il repensa avec ce que Lancelot lui avait jeté au visage quelques instants plus tôt, et il fut gagné par l’amertume. Essayez de commencer à donner des ordres, vous verrez si on vous rit pas au nez. Les sous-entendus étaient nombreux et lourds, et Arthur fut surpris lui-même par la colère qui l’envahissait. Sans même parler de ce qu’il avait vu en entrant dans la chambre… Commencer à essayer de démêler ses sentiments à ce point de vue là était tout bonnement inutile.
- Quoi qu’il en soit. Vous pensez pouvoir nous trouver une solution dans combien de temps, à peu près ?
- Je vais faire de mon mieux sire, je vais retourner tous les vieux bouquins qui traînent là-dedans, mais honnêtement j’aurais du mal à dire… Revenez avec Lancelot dans une ou deux heures et pis on verra…
- Oui d’autant que d’ici là Elias sera probablement arrivé, compléta Arthur, sarcastique.
- Si vous voulez un conseil d’ami sire, à votre place j’éviterais que ça s’ébruite cette histoire. Si Elias est au courant ça risque de tomber dans les oreilles de n’importe qui avec un peu de pognon, et ce serait le meilleur moyen de semer le boxon dans le royaume.
Hm. Décidément, Merlin avait dû se réveiller ce jour-là avec l’envie de dire des trucs pas trop cons.
- Alors vous êtes d’accord, vous pensez qu’on devrait faire comme si de rien n’était ?
- Ben faites gaffe quand même, comme je vous disais Lancelot ça risque de lui monter à la tête d’être vous. Mais en attendant, le mieux ce serait quand même qu’il fasse semblant d’être vous et que vous fassiez semblant d’être lui jusqu’à ce que je vous aie concocté une solution. C’est le meilleur moyen de préserver la paix, si vous voulez l’avis de quelqu’un de confiance.
- Euh quelqu’un de confiance, ne poussez pas trop non plus.
- Vous me faites pas confiance, sire ?
- Je vous fais pas confiance pour pas faire ou dire de connerie non.
- Nan mais à part les conneries ? C’est quand même votre bon vieux Merlin que vous êtes venu trouver avec votre problème.
Arthur prit une seconde pour réfléchir.
- Oui oui non mais ya pas à dire, je sais que vous vous me voulez pas de mal, quoi.
Il eût aimé pouvoir en dire autant de Lancelot. Lorsqu’il quitta le laboratoire de Merlin quelques secondes plus tard, il ruminait. Il n’avait pas décoléré à son égard depuis leur altercation. Le comportement de Lancelot était complètement inacceptable, et il n’était même pas surprenant. Et Merlin avait raison. Lancelot voulait le pouvoir, il avait déjà fait des avances à Guenièvre par le passé s’il en croyait le calme de cette dernière lors de leur entrevue. Qui savait ce qui s’était déjà passé entre eux. Il n’avait aucune raison de vouloir régler le problème. Il pouvait enfin assouvir tous ses désirs secrets dont il ne pouvait rien dire à Arthur et qui gangrénaient leurs relations silencieusement depuis tant de temps. Il savait Lancelot capable de défendre ce qu’il venait de gagner avec toute la force de son être. Alors, Arthur n’avait pas d’autre choix que de faire en sorte que Lancelot soit pressé de récupérer son corps. Il ferait de l’image de Lancelot tout ce que Lancelot ne voulait pas voir en lui. Après tout, pourquoi ne pas malmener un peu l’enveloppe extérieure du chevalier parfait et noble qu’il prenait tant de soin à cultiver. Ça lui apprendrait à de moquer de lui.
Soudain, Arthur pensa à quelque chose. Une évidence, quelque chose qui ne lui était pas venu à l’esprit auparavant mais qu’il lui fallait absolument vérifier. Excalibur. Il se précipita jusqu’à sa chambre pour retrouver son Épée.
[Votez ici pour ce qui va se passer au chapitre suivant !] [Lisez le chapitre suivant ici]
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2007 - 2012 VERSAILLES
Le quintet conte au travers de ses chansons le récit des « Descendants de la Rose ». Nous allons donc nous attarder sur quatre albums de Versailles, lesquels sont des « chapitres » relatant les uns après les autres l’histoire de ces personnages fictifs. Nous nous basons pour cette série de questions sur le phamphlet publié durant l’ Europe Tour 2011, qui avait pour but de résumer cette « fable » musicale.
V - « Chap I : Lyrical Sympathy »
On peut émettre une hypothèse : « Louis » et « Flowery » choisissent de mettre fin à leur histoire « Le Jour du Tapis Rouge », nommé ainsi car il évoque la mort de la jeune femme. Cette décision finale a-t-elle été prise d’un commun accord par les deux amants ? Si oui, pour quelle raison ont-ils favorisé cette solution, plutЩt qu’une autre qui leur aurait peut-Рtre permis de « vivre » ensemble ?
K - Pour le clan auquel « Flowery » appartenait, la mort était considérée comme étant « l’ultime bonheur », qui n’était atteignable que lors des derniers instants de vie
Tout au contraire de « Louis » qui, quand à lui, désirait l’éternité. Voilà pourquoi il l’a fait : pour elle...
V - « Chap II : Noble »
Pour « Louis », la rose rouge représente l’amour véritable. Mais lequel aurait-il choisi si cet emblème ne s’était pas imposé de lui-même ?
K - Concrètement, pour « Louis », la rose rouge représente aussi le sang. Donc, s’il n’avait pas fait le choix de faire de cette fleur son symbole, il aurait forcément choisi le sang !
V - « Chap III : Jubilee »
« Louis » sauve une petite fille vouée à une mort certaine. Ceci amène « Suzanne », une infirmière qui est en réalité la réincarnation de « Flowery », à enquêter sur cet étrange phénomène, ses recherches la menant finalement jusqu’au Vampire. On peut supposer que « Louis » a sauvé cette petite fille sachant que son grand amour remonterait jusqu’à lui. Qu’en pensez-vous ?
K - Je trouve cela très bien qu’il existe plusieurs interprétations de l’histoire. Je suis vraiment content de constater que vous avez perçu cette vérité.
V - « Chap IV : Holy Grail »
Dans le clip vidéo « Masquerade », on peut voir une petite fille grandir, jusqu’à arriver à un âge avancé. On peut imaginer qu’elle fini par mourir, et que la fillette brune que l’on voit à la fin du PV est sa fille. Alors, dans la continuité de l’histoire de « Louis » et « Flowery », ces protagonistes féminins ont-ils un rapport avec le grand amour du Vampire, ou ne sont-ils qu’une image figurant le temps qui passe, une métaphore décrivant le déroulement d’une vie ?
K - D’après le clip vidéo, l’histoire peut être interprétée ainsi, et autrement, d’une manière totalement abstraite. Appréciez-le avec divers points de vue.
V - Fermons le « livre », et passons à la dernière question ! Versailles a été créé selon un concept bien précis. En partant de là, l’histoire des « Descendants de la Rose » existait-elle dès le départ, ou a-t-elle été imaginée et mise en place au fur et à mesure ?
K - Aux débuts de Versailles, il n’y avait en réalité que « The Revenant Choir ». Par la suite, j’ai écrit les histoires étape par étape pour les adapter aux nouveaux albums
DEPUIS 2013 KAMIJO
C’est maintenant que cette entrevue atteint son point culminant : parce que cet « Entretien avec un Vampire » ne pouvait pas se terminer sans un ultime face à face avec le Roi.
V - Peut-on dire, dans « SYMPHO-NY OF THE VAMPIRE », que le Vampire à qui KAMIJO prête son image est en réalité la repré-sentation d’une seconde vie pour « Louis XVII » ?
K - Tout à fait. Mais seulement s’il était vivant... Gardez cela en tête pour apprécier pleinement cette histoire.
V - Dans « Louis – Enketsu no La Vie en Rose », si l’on se base sur qu’ont les « Roses » en tant que symbole de l’immortalité dans toutes vos oeuvres précédentes, peut-on supposer que ce titre au
rait Оgalement put se nommer « Louis – Enketsu no La Vie Éter-nelle » ?
K - Vous avez raison, cette chan-son aurait pu s’appeler ainsi. Pour ma part, ce que je considère plus éternel encore que les roses est la solitude.
V - « BASTILLE » et « YAMIYO NO LION » peuvent être considérées comme des odes engagées, créées dans le but d’abolir les frontières grâce à « l’Art » et destinées à toucher le « Coeur » de chacun. Pouvez-vous nous expliquer quelles sont selon vous les étapes permettant à ces chansons d’atteindre ce but ?
K - Dans un premier temps, l’Art se transforme en Amour. Puis ce-lui-ci envahit le Coeur du person-nage principal.
V – l’album « HEART », le titre épo-nyme annonce l’arrivée d’un mys-térieux « Comte ». Pouvez-vous nous en dire plus à son sujet ?
K - Ça, en revanche, c’est « Top Secret » !
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– Peut-être que c’est ça le problème, Naruto. Son ton était plus sec qu’il ne l’avait voulu. – Qu’est-ce que tu veux dire ? Naruto ne semblait pas s’en être offusqué – peut-être ne l’avait-il même pas remarqué. Sasuke sentit son cœur se serrer. – Tu t’es donné tant de mal à essayer de supprimer cette haine en toi. Tu as tellement essayé de te convaincre que tu ne devrais pas ressentir ce genre de choses, que tu devrais juste sourire et porter le poids du monde sur tes épaules, fit Sasuke d’une voix qu’il voulait douce mais qu’il sentait venimeuse, mais qui est-ce qui porte ton poids ? Il s’arrêta un instant, fixant ses yeux fermement dans ceux du blond. – Qui à Konoha a partagé ta souffrance ? Il reprit sa respiration alors que Naruto n’était que silence. – Personne, et tu le sais. Ça a toujours été seulement toi et moi.
chère communauté francophone, nouveau chapitre de Caresse du vent sur ton âme foudroyée en ligne ! n'hésitez pas à faire un tour sur AO3 et me dire ce que vous en pensez :) bonne lecture !
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UnderHell Fr Page 72
< Previous - Cover - Next (à venir) >
UnderHell engl.
Reaper!sans by Renrink
Bon, 'faut qu'on parle. D'abord, merci de toujours lire cette bd, vraiment ça me fait plaisir ! Honnêtement, j'aurais jamais pensé que ça irait aussi loin. Après, comme vous ne le savez pas, à la base, cette bd était censé être un "test" pour m'aider à me faire la main dessus, pour ensuite me lancer dans mes vrais projets de bande dessiné. Là où je veux en venir, c'est qu'il était censé faire qu’une vingtaine de pages, mais plus le temps passait, plus j'avais des idées pour la suite (ce qui est cool en vrai !), mais vous imaginez bien que, du coup, les premières pages sont un peu obsolète maintenant, et qu'il y a des idées que j'aurais dû introduire avant. J'ai beaucoup réfléchit, et un jour mon pote la flemme m'as dit "casse-toi pas le cul, un texte sa prend 2 minutes à écrire, plutôt que de devoir tout refaire". Donc voilà, cette page sert à donner les informations qu'il vous manque pour la suite qui sont : - Que Hell et Frisk vivent actuellement dans l'underground - Que l'underground n'est pas l'endroit où vivaient les monstres avant - Que Hell semble en avoir rien à foutre que tout le monde soit mort, mais que ce qu'il l'ennui le plus c'est d'être seul - Que Hell semble éprouver une peur bleu du "monstre" - Et que Hell semble ne pas vouloir retourner dans sa ville d'origine avec Frisk A partir de maintenant, je pars du principe que vous avez ces informations. Bon, tant qu'on y est, on peut parler de la suite de l'histoire (qu'est-ce que tu fais encore debout ? assis-toi, sert-toi un verre, j'ai du sirop, pas d'alcool chez moi) Oui, du coup, bah le chapitre est bientôt fini (il a trainé celui-là), j'ai l'impression que ça fait 6 ans que je suis dessus (9 mois jour pour jour), il ne reste que la "scène final", si je peux dire comme ça, qui commence à la prochaine page (donc samedi prochain), la suite devra être assez rapide après, on rentrera plus dans le vif du sujet, en faisant de moins en moins de sous-entendu. Si vous lisez ceci, c'est que vous êtes encore là, je peux vous applaudir (clap, clap), même moi j'aurais pas le courage de me relire. Je vais en profiter pour vous poser une question alors : Qu'est-ce que vous pensez de Hell (sans) ? Répondez honnêtement, plutôt sympa, sa peut-être ton pote, ou au contraire, tu le déteste. J'ai vraiment envie de savoir, pour la suite, sa pourrait être ... ... Très ... Très ... Intéressant
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Bonjour chères lecteurs et lectrices,
Ce mois ci j’ai lu cinq livres.
📓La confiance en soi ça se construit. J’ai réalisé un article complet juste avant celui ci. Si vous voulez en savoir plus je vous invite à y jeter un coup d’œil 🫣.
📓Avant le labyrinthe La braise de James Dashner publié aux éditions PKJ. Son prix est de 18,50 💶 . Ce livre est l’ultime tome (5) de la saga Le labyrinthe. Nous allons comprendre le début du commencement, de l’histoire du labyrinthe. Notre personnage principal ne s’appelle pas Thomas mais Stephen. C’est l’équipe du Wicked qui tue ces parents et l’emmène avec sa sœur alors qu’ils sont très jeunes. Le wicked le sépare de sa sœur. Et ils insistent sur son prénom que le wicked le baptise Thomas. Il va vivre pendant des années dans le bâtiment de cette organisation et de là nous allons au fur et à mesure retrouver tout les personnages depuis le tome 1. Leur objectif est de trouver un remède pour lutter contre la maladie (La braise). Ils vont faire des expériences sur des enfants comme des rats de laboratoire. La braise est un virus qui te fait devenir fou. Le virus s’attaque au cerveau et il est dans l’air que l’on respire. Le wicked a choisi l’adolescent pour élaborer le labyrinthe : 2 filles et 2 garcons. Cela fait 10 ans que le wicked travaille dessus. Nous apprenons qu’il reste seulement 10% de la population mondiale et le wicked ne veut pas que l’ère humaine disparaisse. Nous découvrons aussi comment Thomas, Teresa, Aris et Rachel ont intégré les labyrinthes car il y en a bien 2. Le premier avec des garçons et une fille et le second avec des fille et un garçon. Nous découvrons également que parmi les 4 personnages deux vont trahir les deux autres. Des 5 tomes c’est ce dernier et le premier dont j’ai le plus aimé lire.
Et vous, connaissez vous cette saga et qu’en avez vous pensez ?
📔L’année perdue de Katherine Marsh publié chez Gallimard jeunesse en 2023. C’est un livre traduit de l’anglais américain au prix de 17,90💶. Le chapitre 1 s’intitule Matthew, on y découvre ce personnage ainsi que sa mère et son arrière grand mère. Nous apprenons que c’est la période du Covid et donc de son confinement et que Matthew est accro à Zelda (jeux vidéo). Son arrière grand mère vient vivre avec eux car elle était dans un EPAD mais sa mère est partie la chercher. Son père vit en France pour le travail et eux sont dans l’Etat de New Jersey et son père vivait à Brooklyn (NYC). Quand il y a des descriptions c’est au passé et pendant les dialogues c’est au présent. Dans ce deuxième chapitre nous découvrons le personnage de Mila. Elle a douze ans et vit en URSS. On y comprend très vite qu’il y a des conflits avec d’autres communautés au sein de son pays. Elle vit avec son père et sa nounou car sa mère est morte. Son père est militaire pour Staline. Elle vit à Kiev (Ukraine). Nous sommes à deux époques différentes. Matthew en 2020 et Mila en 1932. Au chapitre 4 on découvre Helen le troisième personnage du roman. Elle vit aux États Unis pendant l’année 1932 et est originaire de l’Ukraine. C’est au chapitre 7 que nous verrons le lien entre l’histoire qui se passe en 2020 et l’histoire qui se passe en 1932. Nous verrons que Mila et l’arrière grand mère de Matthew se connaissaient.
📓En apnée de Meg Grehan publié aux éditions Talents Hauts en 2020 au prix de 14 💶. C’est une histoire en vers libre. La protagoniste parle à la première personne du singulier. Le récit fait énormément référence à l’eau et aux poissons. La narratrice se cherche niveau identité sexuelle. Elle s’appelle Maxime car au départ les parents pensaient qu’ils allaient avoir un garçon mais finalement c’était une fille. Vers le milieu du livre nous comprenons que Maxime cherche à dire à sa mère qu’elle aime les filles mais n’ose pas, ne sait pas comment s’y prendre et surtout ne sait pas si c’est normal. Elle décide alors d’aller à la bibliothèque pour trouver les réponses à ses questions dans un livre. La première personne à qui elle parle de ses questionnements c’est à la bibliothécaire qui la rassure en lui disant que c’est normal ce qu’elle ressent. Elle va donc trouver le courage de le dire à sa mère et sa mère le prend bien.
Mon avis : je n’ai pas du tout aimé ce livre.
📓Sable bleu de Yves Grevet aux éditions Syros 2021 destiné à la jeunesse. Prix en vente de 16,95💶. Tess est une jeune lycéenne qui avec son amie s’investissent dans un mouvement écologique « Planet Reboot » mais des événements viennent perturber la population. En effet, Tess pendant une nuit entend du bruit dans sa salle de bain, elle pense alors à sa maman qui prend des médicaments pour soigner une dépression. Sauf que le matin au réveil sa mère est en colère car elle ne retrouve pas ses médicaments. Évidemment ils ont disparu et elle accuse sa fille. Sa fille va prouver à ses parents que ce n’est pas elle car c’est un événement très à la mode depuis un petit moment. A priori des gens volent dans la nuit. Mais un autre soir Tess entend du bruit dans la cuisine et ne voit personne. Pourtant elle sent une puissance invisible qui par ailleurs laisse une odeur atroce derrière elle. Le lendemain matin de la nourriture a disparu mais cette fois ci les parents ne l’accuse t pas car ils savent qu’ils ne sont pas les seuls à subir ce genre d’acte. Pendant son mouvement d’écologie, Tess va faire la rencontre d’autres filles dont une qui s’appelle Leonor. Elles vont très vite s’attacher l’une à l’autre en transformant une histoire d’amitié en histoire d’amour. Dans ce livre, nous aborderons des thèmes comme l’homosexualité mais aussi l’écologie. Le livre y attache une grande importance du début jusqu’à la fin. L’auteur aborde le sujet de l’adoption à travers l’adolescente Tess. Il dédramatise la police puisque Tess deviendra l’amie d’une agent. Nous découvrirons les manifestations et les dessous de celle ci. Le côté extraterrestre y est abordé et Tess peut communiquer avec cette force invisible. Le titre du livre devient logique vers la fin de l’histoire.
Ce n’est pas le livre de l’année.
À bientôt pour de nouvelles découvertes.
Xoxo
La marmotte
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L’offrande du corps de Jésus-Christ,
Sur mon chemin… 24/09/2024
…Nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Hébreux 10.10
Alors que je revenais d’une belle promenade en soirée, la croix à proximité de mon église de village m’a tout spécialement interpelée en cette fin de journée. En observant la statue du Christ en souffrance sur la croix à la lumière du soir, je ne pus que repenser à toute cette douleur plurielle que Jésus a subie pour porter nos fautes à notre place. Sa couronne d’épines brillait sous les derniers rayons du soleil de juillet, et elle n’en paraissait que plus pesante sur le visage du Sauveur…
La France et ses régions nous offrent de nombreuses occasions de repenser au message de la croix alors que chacun de nos villages possède une église habitée de ce symbole des chrétiens. Tout en reprenant le chemin de ma promenade, un souffle de joie a subitement parcouru mon être, parce que je suis non seulement convaincue que Jésus a vaincu la mort, mais qu’Il m’offre également par son sacrifice un parfait pardon pour toutes mes erreurs.
Cher lecteur, posez un instant votre regard sur la promenade de votre vie et pensez à ce que signifie pour vous cette présence des crucifix qui jalonnent notre paysage français. N’est-ce pas le moment de vous approprier la Vérité du message de la croix afin que Jésus transforme votre cœur et qu’Il comble votre âme de son pardon et de sa vie ?
Marie-Louise Dugleux
__________________ Lecture proposée : Lettre aux Colossiens, chapitre 1, versets 12 à 20.
12 Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière,
13 qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour,
14 en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.
15 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
18 Il est la tête du corps de l'Église; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.
19 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui;
20 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.
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BREF APERÇU DE ÉPHÉSIENS CHAPITRE IV 3de3 SM Qc_0584
#Bref_aperçu_de_Éphésiens_chapitre_IV #Samuel_Matthews #Exhortations Qc_0584
Troisième partie de la leçon (3/3), Volet 2/3
LA VÉRITÉ N'EST QU'EN LA CONNAISSANCE DE JÉSUS ET DE SON OEUVRE :
Jean 8.24, 31-32 : « C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés.
[...] Jésus dit alors aux Juifs qui avaient cru en Lui : Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la Vérité et la Vérité vous rendra libres. »
Jean 14.6 : « Jésus lui dit : Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
Jésus dit à ses apôtres :
Matthieu 18.18 : « En vérité je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. »
2. Débarrassez-vous de votre ancien mode de vie charnel (Éphésiens 4.22 ; cf. Romains 8.12-14). Mettez-le à mort (Galates 2.20 ; 5.24 ; 6.14) :
Éphésiens 4.22 : « ... à cause de votre conduite passée, de la vieille nature qui se corrompt par les convoitises trompeuses ... »
cf. Romains 8.12-14 : « Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, mais non de la chair, pour vivre encore selon la chair Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. »
Paul en Galates 2.20 : « Je suis crucifié avec Christ, et ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ, qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je (la) vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. »
Galates 5.24 : « Ceux qui sont au Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. »
Galates 6.14 : « ... Quant à moi, certes non ! Je ne me glorifierai de rien d'autre que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifie pour moi, comme je le suis pour le monde ! »
3. Soyez renouvelés par l'Esprit dans votre intelligence :
Éphésiens 4.23 : « ... à être renouvelés par l'Esprit dans votre intelligence ... »
cf. II Corinthiens 4.16 : « C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. »
II Corinthiens 10.5 : « Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance au Christ ... »
C'est une tâche quotidienne accomplie par la prière, par l'étude de la Bible et par l'obéissance :
Romains 5.19 : « En effet, comme par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul, beaucoup seront rendus justes. »
Hébreux 5.7-10 : « C'est Lui qui, dans les jours de sa chair, offrit à grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort. Ayant été exaucé à cause de sa piété, il a appris, bien qu'il fût le Fils, l'obéissance par ce qu'il a souffert. Après avoir été élevé à la perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'Auteur d'un Salut éternel, Dieu l'ayant proclamé Souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. »
4. Revêtez l'homme nouveau ... :
Éphésiens 4.24 : « ... et revêtir la nature nouvelle, créée selon Dieu dans une Justice et une Sainteté que produit la Vérité. »
cf. Colossiens 3.1-10 : « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d'en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu.
Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. Faites donc mourir votre nature terrestre : L'inconduite, l'impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité qui est une idolâtrie. C'est pour cela que vient la colère de Dieu [sur les rebelles], parmi lesquels vous Marchiez ainsi autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés.
Mais maintenant, vous aussi, rejetez tout cela : Colère, animosité, méchanceté, calomnie, paroles grossières qui sortiraient de votre bouche. Ne mentez pas les uns aux autres, vous qui avez dépouillé la vieille nature avec ses pratiques et revêtu la Nature nouvelle qui se renouvelle en vue d'une pleine connaissance selon l'image de Celui qui l'a créée. »
Tite 2.14 : « Revêtez-vous de la Justice et de la Sainteté de la Vérité, conformez-vous à la Volonté et au dessein de Dieu, séparez-vous de l'erreur, mettez-vous à part (saint) pour le service de Dieu, zélés pour toute bonne oeuvre. »
IV. LA MARCHE DU CHRÉTIEN – EN CHRIST :
Éphésiens 4.25-32 : « C'est pourquoi, rejetez le mensonge et que chacun de vous parle avec Vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ne donnez pas accès au diable.
Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais qu'il prenne plutôt de la peine, en travaillant honnêtement de ses mains, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s'il y a lieu, quelque bonne Parole qui serve à l'édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l'entendent.
N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été Scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ. »
1. Dites la Vérité - abhorrez le mensonge ... :
Éphésiens 4.25 : « C'est pourquoi, rejetez le mensonge et que chacun de vous parle avec Vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. »
Tout le monde déteste les menteurs ! :
cf. Apocalypse 21.8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang brûlant de feu et de soufre : Cela, c'est la seconde mort. »
2. Maîtrisez votre humeur :
Éphésiens 4.26-27 : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ne donnez pas accès au diable. »
cf. Jacques 1.19-22, 26 : « Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère : Car la colère de l'homme n'accomplit pas la Justice de Dieu. C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de méchanceté, recevez avec douceur la Parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes. Pratiquez la Parole et ne l'écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements.
[...] Si quelqu'un pense être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine. »
3. Travaillez dur, donnez généreusement, ne volez rien :
Éphésiens 4.28 : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais qu'il prenne plutôt de la peine, en travaillant honnêtement de ses mains, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. »
4. Contrôlez votre langue :
Éphésiens 4.29 : « Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s'il y a lieu, quelque bonne Parole qui serve à l'édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l'entendent. »
cf. Matthieu 12.36-37 : « Je vous le dis : Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine, qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. »
5. N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu :
Éphésiens 4.30-31 : « N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été Scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. »
6. Soyez bons, compatissants, pardonnants :
Éphésiens 4.32 : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ. »
La foi chrétienne exige de refuser de marcher comme le vieil homme marche, car ceux qui marchent ainsi sont perdus. Le nouvel homme entend un autre tambour et marche au rythme de celui-ci ! Nous vous invitons à devenir le nouvel homme.
RÉSUMÉ : L’ÉGLISE AU TRAVAIL ...
Éphésiens 4.11-16 : « C'est lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints. Cela en vue de l'oeuvre du service et de l'édification du corps du Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ.
Ainsi nous ne serons plus des enfants, flottants et entraînés à tout vent de doctrine, joués par les hommes avec leur fourberie et leurs manoeuvres séductrices, mais en disant la Vérité avec amour, nous croîtrons à tous égards en Celui qui est le Chef, Christ. De Lui, le corps tout entier bien ordonné et cohérent, grâce à toutes les jointures qui le soutiennent fortement, tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s'édifie lui-même dans l'amour. »
Dieu a pourvu à tous les services nécessaires à l’établissement, à la croissance et à la maturité de l’Église. Ces services doivent fonctionner pour accomplir la croissance souhaitée.
Nous conclurons cette série en montrant à nouveau brièvement les différents services et travaux pour que l’Église grandisse jusqu’à la maturité spirituelle.
Ce résumé porte sur « l’Église au travail ». Il ne s'agit pas en premier lieu d'une étude du travail que fait l'Église, mais plutôt de l'accent mis sur les différents services et membres qui travaillent.
Cela implique ensuite une étude des différents « articulations » et « membres », « chaque partie » apportant sa contribution individuelle à cette oeuvre.
La meilleure façon d'empêcher les gens de faire le mal est de les garder occupés à faire le bien. La seule façon pour l'Église d'atteindre la maturité que Dieu désire est que chaque membre fasse « sa part. »
Dieu reconnaît l'importance du travail chrétien :
Tite 2.14 : « Il s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par Lui et zélé pour les oeuvres bonnes. »
Éphésiens 2.10 : « Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des oeuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. »
I Corinthiens 15.58 : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur. »
Ce travail dans lequel travail ils glorifient Dieu :
I Pierre 4.11 : « Si quelqu'un parle, que ce soit selon les oracles de Dieu ; si quelqu'un sert, que ce soit par la force que Dieu lui accorde, afin qu'en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance aux siècles des siècles. Amen ! »
1. Les différents services de l'Église qui doivent travailler :
Éphésiens 4.11-12 : « C'est Lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints. »
Les apôtres et les prophètes au travail ... Ce sont les services d'inspiration du Nouveau Testament dont le travail a été accompli et écrit. Chaque fois que nous utilisons leurs paroles, ils continuent à fonctionner :
cf. Éphésiens 3.3-8 : « C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère, comme je viens de l'écrire en quelques mots. En les lisant, vous pouvez comprendre l'intelligence que j'ai du mystère du Christ.
Ce mystère n'avait pas été porté à la connaissance des fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l'Esprit à ses saints apôtres et prophètes : Les païens ont un même héritage, forment un même corps et participent à la même promesse en Christ-Jésus par l'Évangile, dont je suis devenu serviteur, selon le don de la grâce de Dieu, qui m'a été accordée par l'efficacité de sa puissance. À moi, le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens comme une Bonne Nouvelle la richesse insondable du Christ »
Ces prophètes, ces apôtres ont parlé par le Saint-Esprit de Dieu et ont été miraculeusement dotés pour exprimer la Volonté de Dieu. :
Jésus, s'adressant aux apôtres qu'il avait choisis et à qui il a fait la promesse :
Actes 1.3-8 : « C’est à eux aussi qu’avec plusieurs preuves, il se présenta vivant, après avoir souffert, et leur apparut pendant quarante jours en parlant de ce qui concerne le royaume de Dieu.
Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père dont, leur dit-il, vous m’avez entendu parler ; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés d’Esprit Saint.
Eux donc, réunis, demandèrent : Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le Royaume pour Israë ? Il leur répondit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoinsà Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Galates 1.11-12 : « Je vous déclare, frères, que l'Évangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme car moi-même je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. »
II Pierre 1.19-21 : « Et nous tenons pour d'autant plus certaine la Parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour commence à poindre, et que l'étoile du matin se lève dans vos coeurs.
Avant tout, sachez qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être l'objet d'interprétation particulière, car ce n'est nullement par une volonté humaine qu'une prophétie a jamais été présentée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. »
Ils ont achevé leur travail et aucun successeur n'a été désigné pour continuer leurs fonctions. La révélation de Dieu est complète :
Jude 1.3-4 : « Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire, afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s'est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, impies qui changent en dérèglement la grâce de notre Dieu et qui renient notre seul Maître et Seigneur Jésus-Christ. »
Jacques 1.25 : « Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui persévère, non pas en l'écoutant pour l'oublier, mais en la pratiquant activement, celui-là sera heureux dans son action même. »
2. L'évangéliste au travail ... Son travail est spécial et exposé dans Timothée et Tite. Il doit se consacrer avec diligence à la lecture, à l'enseignement et à la prédication :
II Timothée 4.13, 15-17 : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j'ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, surtout les parchemins.
[...] Garde-toi aussi de lui, car il s'est fortement opposé à nos Paroles. Dans ma première défense, personne ne m'a assisté, mais tous m'ont abandonné. Qu'il ne leur en soit pas tenu compte ! C'est le Seigneur qui m'a assisté et qui m'a fortifié, afin que la prédication soit portée par moi à sa plénitude et entendue de tous les païens. »
a) Exhortation : Il s'agit d'un enseignement et d'une prédication qui persuadent et poussent ses auditeurs à l'action. En toutes choses nous devons commencer par le commencement :
Paul, s'adressant à des déjà convertis et s'incluant lui-même :
Romains 6.1-4 : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Certes non ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ?
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d'entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous Marchions en nouveauté de vie. »
b) Doctrine ou enseignement pour ceux qui sont chrétiens et ceux qui ne le sont pas.
c) Mettre en ordre ce qui manque :
Tite 1.5 : « Je t'ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville. »
I Timothée 5.19-21 : « Ne reçois pas d'accusation contre un ancien, si ce n'est sur la déposition de deux ou trois témoins.
Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi en aient de la crainte. Je te conjure devant Dieu, devant le Christ-Jésus et devant les anges élus, d'observer ces règles sans préjugé et de ne rien faire par favoritisme. »
Paul à Timothée :
II Timothée 2.2-3 : « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l'enseigner aussi à d'autres. Souffre avec moi comme un bon soldat du Christ-Jésus. »
Le Dieu du Ciel et de la Terre est si bon. Il est donc de notre devoir de veiller à vous communiquer fidèlement cet amour.
À suivre dans la troisième partie, dans le deuxième volet (3/3)
Samuel Matthews
Évangéliste et prédicateur
Texte traduit, édité et adapté par Gilles Boucher
ORIGINAL ENGLISH LESSON : A BRIEF LOOK AT EPHESIANS CHAPTER 4 – Part 3
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INDEX alphabétisé de Chants :
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« Toutes les Églises du Christ vous saluent. » Romains 16.16
https://www.eglise-du-christ.org/
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Déménager à Marseille : Un Nouveau Chapitre en Bord de Méditerranée
Déménager à Marseille, la cité phocéenne, c'est choisir une ville où il fait bon vivre, entre mer, soleil et culture. Que ce soit pour des raisons professionnelles, familiales ou simplement pour changer de cadre de vie, Marseille offre de nombreuses opportunités. Mais comment bien préparer ce grand changement ? Voici quelques conseils pour réussir votre déménagement dans cette belle ville du sud.
1. Une ville riche en histoire et en diversité
Marseille est l'une des plus anciennes villes de France, avec une histoire qui remonte à plus de 2 600 ans. Déménager ici, c'est plonger dans une ville qui allie modernité et patrimoine historique. Entre le Vieux-Port, la Basilique Notre-Dame de la Garde ou encore le quartier du Panier, il y a tant à découvrir. La ville est aussi connue pour sa diversité culturelle, offrant une atmosphère cosmopolite qui enrichit le quotidien.
2. Trouver un logement à Marseille
Marseille est une ville vaste, avec des quartiers très différents les uns des autres. Si vous cherchez la tranquillité, les quartiers comme Endoume, Roucas-Blanc ou les Goudes peuvent vous séduire avec leurs vues imprenables sur la mer. Pour ceux qui préfèrent une ambiance plus urbaine, le centre-ville ou le quartier de la Joliette sont des options intéressantes. Il est essentiel de bien réfléchir à votre style de vie avant de choisir votre futur quartier.
3. Organiser son déménagement
Le climat méditerranéen de Marseille est un atout pour planifier votre déménagement sans craindre les intempéries. Néanmoins, il est important de bien s'organiser. Pensez à contacter une entreprise de déménagement plusieurs semaines à l'avance, surtout si vous déménagez en été, une période souvent très demandée. Préparez également un kit de survie pour les premiers jours : vêtements légers, protection solaire et évidemment, une carte des meilleurs spots pour déguster une bouillabaisse !
4. Se familiariser avec les transports
Marseille dispose d'un réseau de transports en commun relativement bien développé, avec métro, tramway et bus. Cependant, la ville est également connue pour ses embouteillages fréquents. Si vous prévoyez d'utiliser une voiture, choisissez soigneusement votre lieu de résidence pour éviter les zones trop congestionnées. Sinon, le vélo ou la marche sont des alternatives idéales, surtout si vous habitez près du centre ou des plages.
5. Profiter de la douceur de vivre marseillaise
Déménager à Marseille, c'est aussi adopter un rythme de vie plus détendu. Le climat, les paysages et la proximité de la mer invitent à la détente. Les week-ends peuvent être rythmés par des balades dans les calanques, des baignades ou des sorties en bateau. Sans oublier la richesse gastronomique de la région, entre poissons frais, spécialités provençales et vins locaux.
Conclusion
S'installer à Marseille est une aventure pleine de promesses. Avec sa richesse culturelle, son cadre de vie agréable et ses nombreuses activités, la ville séduit de plus en plus de nouveaux habitants. Alors, prêt à franchir le pas et à commencer une nouvelle vie au bord de la Méditerranée ?
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Super j'ai trouvé un titre à ma nouvelle histoire (il est nul mais on va faire avec ! Mdr)
Donc voilà le nouveau chapitre de UNE AUTRE DIRECTION (j'avais prévenu qu'il était nul😅 )
(Toujours les même avertissements)
3ème partie : Pourquoi ?
Elle était dans les bras de son mari, elle avait toujours les yeux fermés, pourtant elle savait que c’étaient les bras d’Arthur mais pourquoi la serrait il si fort, elle mit quelques secondes à se rappeler où elle était et ce qu’elle venait de faire. Oh par tous les dieux, elle s’était laissé sombrer, jamais elle n’avait laissé la douleur gagner, elle trouvait toujours à quoi se raccrocher. Pourtant cette fois elle avait craqué, malgré tout à l’instant où son mari posa sa main sur sa joue elle ressenti une chaleur se diffuser dans son ventre, un peu honteuse elle ouvrit les yeux et elle ancra son regard brillant dans le sien.
« Arthur ? »
« Oui … » dit-il tendrement « si vous pensez que vous m’avez déjà vu en colère ben vous vous trompez fortement »
« Mais bon sang qu’est vous avez foutu !! Alors déjà vous barrez dans la forêt c’était déjà très limite mais là …vous rendez compte que si je n’étais pas arrivé à temps ! Il va falloir vous mettre à réfléchir de temps en temps cela vous fera du bien ! Je vais quand même pas vous surveiller toutes les trois secondes ! Vraiment pourquoi vous avez fait …ça ! »
Il se tût regardant sa femme qui n’avait pas bougé d’un millimètre le regard perdu dans le vide. Oui il avait raison qu’est qu’elle avait fait, cependant elle ne pouvait pas lui expliquer, elle-même ne comprenait pas, si peut être que c’était la douleur de trop, la fois de trop. Elle souleva les épaules.
« Bon on va rentrer » dit-il plus calmement « vous devez vous changer sinon vous allez attraper la m… enfin vous allez être malade ! On reprendra cette discussion plus tard mais vous ne perdez rien pour attendre, je suis vraiment en colère cette fois ! »
Il lui replaça une mèche derrière son oreille effleurant doucement sa joue, ses gestes étaient tendre en contradiction avec ses mots
« Sinon vous pouvez marcher ? »
Elle ne réagit pas. Son mari la souleva et la pris dans ses bras, ironiquement la dernière fois qu’il l’avait porté comme cela ce fût le jour de leur mariage. Les bras autour de son cou, elle posa la tête contre son épaule, ferma les yeux prise de fatigue. Elle s’était endormie contre lui. Elle fût réveillée bien plus tard par des voix au loin, elle était dans la cabane de son frère. En se redressant elle se rendit compte qu’on l’avait changé de vêtement, elle portait une robe de Démetra, de sa belle-sœur. Ah tiens pensa-t-elle de la nouvelle Princesse de Carmèlide, après tout son frère était le prince héritier, elle était donc aussi devenue pour le coup Princesse de Carmèlide. Ironie du sort son mari s’était afin taper la Princesse de Carmèlide, faudrait peut-être lui dire qu’il s’était trompé de princesse. Avec un sourire narquois elle se dit qu’elle devrait peut-être lui dire.
Merlin la rejoint et lui proposa de l’examiner mais elle refusa en secouant poliment la tête, elle préférait se recoucher, fatiguée par toutes ses émotions. Elle dormit beaucoup car quand elle réouvra les yeux, la nuit était tombée depuis longtemps, tout le monde dormait dans la pièce. Elle voulut se lever mais le bras de son mari la tenait fermement contre lui. Pourquoi dormait-il avec elle? Il restait une couche dans la cabane et en plus il y avait seulement de la place que pour une personne dans le lit où elle se trouvait. Elle était coincée mais quelle sensation étrange de se retrouver contre lui après plus de dix ans de mariage, elle comptait sur les doigts de la main les fois où elle avait eu une telle promiscuité ave lui.
Le sommeil ne venant pas elle ressassa ses années de mariage, leur première rencontre, qu’est ce qu’elle l’avait trouvé craquant à l’époque pourtant il n’avait pas hésité à lui envoyer une vacherie « personne n’aime la nouveauté ». Elle sourit en pensant à ce souvenir, avec le temps des sentiments fort était venu malgré elle, elle voyait au-delà du Roi, elle voyait l’homme et il l’a touché vraiment, surement trop, elle avait pourtant renoncé à lui. La romance qu’elle avait rêvée jeune fille s’était envolée depuis longtemps, elle ne désirait qu’une chose aujourd’hui son bonheur à lui. Aujourd’hui elle se sentait triste, mélancolique, seule tellement seule.
Le sommeil finit par la gagner. Une nuit sans rêve, à l'aube le soleil filtra à travers les trous des planches de bois de la cabane de fortune, caressant le visage de Guenièvre. Elle était toujours dans les bras de son mari qui avait entrepris l’exploration de son cou et de ses épaules avec ses lèvres. La serrant plus fort contre lui, il fît glisser lentement son nez sur sa nuque comme pour inhaler son parfum. Elle avait ouvert les yeux doucement, osant à peine respirer tellement la situation lui paraissait incongru. Arthur desserra son étreinte et se leva de leur lit pour se rendre rapidement à l’extérieur. Laissant sa femme accusé le coup, avait-elle rêvé ? non cela ne venait pas de se produire ! Elle avait l’impression qu’il avait marqué au fer rouge sa peau avec ses baisers tellement cette dernière était devenue chaude là où il avait posé ses lèvres. Elle s’assit dans le lit, pensive, devait-elle le rejoindre ?
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 4
Hello everybody ! Je pensais poster hier mais je n’avais pas prévu de faire ce chapitre aussi long XD
Bonne lecture j’ai hâte de savoir ce que vous en pensez !!
Chapitre 4 : La Décision
Arthur Pendragon ne s’était jamais senti aussi con qu’en cet instant. Sa femme venait de lui clouer le bec d’une telle façon qu’il était incapable de bouger. Il se repassait la scène inlassablement, tentant de déterminer s’il y aurait pu y avoir une autre issue que celle-ci. Elle avait pensé à tout… sauf peut-être à l’effet que ses paroles auraient sur lui. Il était si absorbé par ses pensées qu’il n’entendit même pas Angharad entrer dans sa chambre.
_ Monsieur ?
Le Roi lui lança un regard furtif, signifiant qu’il l’avait bien entendu mais qu’il ne comptait pas lui parler.
_ Je tenais simplement à dire à Monsieur que Madame venait de quitter le château.
Arthur ferma les yeux un instant. Il avait vaguement espéré que tout ceci n’avait été qu’un songe et que sa femme n’était pas partie. Cependant, la réalité venait le frapper en pleine poire. Le Roi ne manifestant toujours aucune réaction, la bonniche poursuivit :
_ Monsieur aimerait certainement savoir que Madame n’est pas partie seule car j’ai demandé au Seigneur Perceval de l’accompagner afin de la protéger.
_ Perceval ? s’étonna le Roi, regardant finalement directement la suivante de l’ex-Reine.
_ J’avais peur pour elle… Je ne voulais pas qu’elle soit seule sur la route. Elle ne m’a pas dit où elle comptait aller…
Arthur hocha de nouveau la tête.
_ C’est une bonne idée. Merci pour votre sollicitude vis-à-vis de ma femme et pour m’avoir prévenu…
_ Elle n’est plus votre femme, coupa Angharad sans ménagement.
Arthur resta de marbre, même si ces paroles avaient eu l’effet d’un coup de poing en plein ventre.
_ Elle ne m’a pas dit pourquoi… Madame voulait juste que je sache que son mariage avec vous était annulé et que c’était sa décision.
_ Elle a dit vrai…
_ Je ne doutais pas des dires de Madame… En revanche, et excusez mon franc parler, je pense que si Monsieur s’était un peu plus occupé de Madame durant toutes ces années, Monsieur ne ferait pas cette tête à l’heure qu’il est.
_ Est-ce que je vous ai demandé votre avis ? tempêta alors le Roi.
_ Bien sûr que non ! Mais Monsieur devrait se réveiller et se rendre compte de sa chance avant que la nouvelle ne se répande et que tous les nobliaux et grouillots du royaume ne rappliquent pour demander la main de Madame !
Le Roi n’avait pas pensé à ça… La main de l’ex-Reine et princesse de Carmélide serait une opération des plus juteuses pour n’importe quel type de ce pays… Léodagan ne tardera pas à recevoir des messages venant des quatre coins de Bretagne pour sa fille. Il l’avait rejeté pendant des années mais cela ne voulait pas dire qu’un autre homme, avec plus de jugeote, ne serait pas ravie d’épouser une femme telle que Guenièvre… Elle était encore jeune et capable d’engendrer des enfants en bonne santé… Arthur eut soudain envie de vomir… Imaginer un autre homme dormir dans le lit de sa femme, la prendre dans ses bras, l’embrasser, la câliner, lui faire l’am… C’était au-dessus de ses forces.
_ Gardez votre avis pour vous ! Je n’aurais aucun mal à la remplacer si je le voulais ! Je vous conseille de rester à votre place !
Angharad se pinça les lèvres et évita de claquer son beignet au Roi de Bretagne. Elle préféra faire une légère révérence et sortir de la chambre sans un mot de plus.
-o-
Comme on pouvait s’y attendre, ses beaux-parents étaient furieux. Traitant leur fille de tous les noms d’oiseaux possibles, ils ne remarquèrent pas l’étrange mélancolie du roi. D’ordinaire, lorsque Léodagan et Séli de Carmélide s’engueulaient, Guenièvre était toujours à ses côtés. Elle ne faisait rien pour apaiser les disputes de ses parents mais Arthur se sentait désespérément seul sans elle pour la soutenir silencieusement. Il n’avait jamais remarqué… Même si Guenièvre ne disait rien, ne se mêlait pas ouvertement des choses, cela ne voulait pas dire que sa simple présence n’était pas déjà le soutien dont il avait besoin… Il lui avait reproché tant de fois de ne rien comprendre, de ne pas assez s’intéresser, de dire des bêtises… En revanche, il n’avait jamais entendu sa femme parler de lui méchamment ou négativement, que ce soit pour son sale caractère ou sa façon de régner. Contrairement à ses parents, elle n’avait pas besoin de gueuler pour se faire entendre… Malheureusement, Arthur ne le comprenait que maintenant…
_ Mais vous allez vous secouer les miches oui, au lieu de rester assis là sans rien faire ?
_ Elle est partie sans dire où elle allait. Vous voulez quoi ? Qu’on lance tous les gardes et chevaliers du pays à ses fesses ?! Elle sera certainement en Carmélide d’ici quelques jours. Vous pouvez pas attendre une lettre de votre père ?
_ En Carmélide ? Comment vous pouvez être sûr que c’est là qu’elle se rend ?
_ Ça me parait juste logique… pas à vous ?
Séli et Léodagan se lancèrent des regards entendus. C’était une possibilité mais c’était loin d’être la seule…
_ Bon bah autant que vous le sachiez… C’est loin d’être la seule option…
_ Comment ça ? demanda Arthur après la remarque de son ex-belle-mère.
_ Bah déjà il y a ma sœur, qui vit avec son mou du genou de mari vers York. Et il y a les pictes…
_ Les pictes ?
_ Oui les pictes ! Je suis d’origine picte moi mon petit père et quand la rumeur se répandra que votre mariage est annulé je peux vous assurer que les pictes ne perdront pas de temps pour venir enlever la petite !
_ Pourquoi l’enlever ? interrogea Arthur, légèrement inquiet.
_ Tout simplement parce que, lorsqu’un picte veux épouser une femme, il doit l’enlever une nuit avant de la rendre à ses parents le lendemain, vertu prise, mariage consommé, impossible de revenir en arrière donc l’union est célébrée dans la foulée !
_ C’est bien ça le problème pas vrai ?
_ De quoi ?
_ Ma fille est encore vierge. C’est à cause de ça qu’elle a pu annuler le mariage.
Arthur ne préféra pas répondre aux paroles de son ex-beau-père. Ce n’était de toute façon pas nécessaire.
_ Eh beh mon salaud… C’est vrai qu’on pouvait toujours l’attendre l’héritier… Vous savez quoi, je retire tout ce que j’ai dit ! Elle a eu raison de se barrer ! A sa place, je vous aurais coupé les couilles avec tout ce que vous lui avait fait subir, mais ma fille n’est pas aussi sanguinaire que moi…
Sans attendre, Séli se leva, jeta sa serviette sur la table et sortit de la salle en claquant bruyamment la porte. Arthur soupira longuement avant de se tourner vers son conseiller.
_ Vous ne m’avez jamais avoué les termes négociés par ma femme pour notre mariage…
_ De quoi vous parlez ?
_ Elle vous a juste demandé de partir avec moi loin de vous. Elle était prête à sacrifier ses rêves pour satisfaire votre ambition. Pourquoi ne pas lui avoir accordé la seule chose qu’elle vous demandait ?
_ Oh ça ? Bah au départ on voulait vous aider à vous installer. Ensuite, il y a eu les travaux pour notre propre château en Carmélide… Et vous faites beaucoup de réunions de la Table Ronde ! La Carmélide, c’est loin !
_ Ce sont des excuses tout ça ! Vous n’avez pas respecté votre parole ! C’était sa seule condition et vous n’avez pas été fichu de la respecter !
_ Alors vous allez vous calmer de suite car question respect vous n’avez absolument rien à m’envier ! Combien de femmes sont passées avant ma fille pendant ses quinze années ? Combien de fois a-t-elle dû se taire et faire profil bas en entendant les commérages ? Vous avez des maîtresses tout le tour de la ceinture et ma fille devait encaisser vos infidélités sans broncher ! J’ai peut-être des défauts et beaucoup de torts mais j’ai au moins épargné à ma femme cette humiliation ! Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis plaint de vous auprès d’elle alors qu’elle vous défendait de toutes ses forces sans jamais vous rabaisser ! Elle me disait que vous étiez un grand Roi, respecter et aimer du peuple, un homme qui faisait de grandes réformes pour améliorer ce pays et que si ça me plaisait pas je pouvais rentrer en Carmélide avec son coup de pied au cul ! Comme un con, je me disais que dans votre intimité vous deviez être gentil avec elle pour qu’elle vous admire comme ça… Mais voilà, elle est finalement partie… Et je me demande bien ce qui a pu la décider après tout ce temps…
Le regard perçant de Léodagan n’intimida le Roi en aucune façon.
_ Je suis Roi de Bretagne. J’ai pas de leçon à recevoir d’un homme qui privilégie ses ambitions au bonheur de sa fille.
Sur ces mots, le Roi se releva à son tour et quitta la salle à manger.
Léodagan se retrouva seul. Les prochaines semaines allaient sans doute être éprouvantes pour eux tous maintenant que la seule personne capable de leur apporter un semblant de douceur était partie.
-o-
La journée fut éreintante pour Arthur. Il avait fallu qu’il informe ses chevaliers de la situation lors d’une réunion de la Table Ronde. Bohort fut catastrophé et ne cessa de s’excuser par la suite pour avoir relayer le maudit message de Lancelot à la Reine même si Arthur ne cessait de lui répéter que Guenièvre n’était pas partie rejoindre le chevalier errant. Il en profita pour leur expliquer l’absence de Perceval bien que certains doutaient de la qualification du gallois pour protéger la princesse… Arthur y avait pensé, bien entendu, mais il avait assez confiance en lui pour savoir qu’il ferait tout pour qu’il ne lui arrive rien. Quelques chevaliers avaient tenu ensuite à s’entretenir avec Léodagan… Le Roi n’avait aucune illusion et savait que certains sauteraient sur l’occasion pour ravir le plus beau parti du royaume… Car, même si cela peinait à Arthur de l’admettre, Guenièvre n’était plus sa femme et d’autres avaient le droit de la courtiser… Elle avait bien fait de partir… Sans doute savait-elle qu’elle n’aurait jamais la paix en restant dans ce château.
Le soir venu Arthur s’installa donc dans son grand lit vide jusqu’à ce qu’une personne n’entre dans sa chambre sans même frapper.
_ Mévanwi ?! Qu’est-ce que vous faites là ?
Ni une, ni deux, la femme de Karadoc se glissa sous les draps à la place de Guenièvre et se rapprocha sensuellement d’Arthur. Ce dernier bondit du lit lorsqu’elle posa ses mains sur lui.
_ Je peux savoir ce que vous foutez ?!
_ La Reine est enfin partie, Sire ! Nous le souhaitions tant et c’est finalement arrivé ! Je peux dormir avec vous ici, cette gourdasse ne reviendra pas ! Vous êtes libre.
Arthur fronça alors les sourcils et la regarda avec mépris.
_ C’est ce que vous attendiez : qu’elle s’en aille et me quitte. Vous voulez quoi exactement ? Même si ma femme est partie vous êtes mariée avec le Seigneur Karadoc ! Qu’est-ce que vous attendez de moi au juste ?
_ Je ne comprends pas Sire… Nous pourrions enfin être ensemble et vivre notre amour au grand jour…
_ Pour cela il faudrait que je tue votre mari ! C’est ce que vous voulez ?
Mévanwi prit quelques secondes avant d’ouvrir la bouche mais Arthur répondit à sa place.
_ C’est bel et bien ce que vous voulez ! Vous voulez que je tue mon chevalier pour vous ! Lui en moins et sans Guenièvre… Vous voulez devenir Reine.
_ Je voudrais devenir votre Reine !
_ Vous ne savez pas qui je suis ! Je pourrais tout aussi bien être le Duc d’Aquitaine que ça ne changerait rien pour vous ! Vous êtes prête à faire tuer votre mari, à laisser vos enfants sans leur père rien que pour devenir Reine…
_ Je pensais que c’était ce que vous vouliez aussi : m’avoir rien que pour vous…
_ Ce que je veux… Ce que je veux c’est une femme qui soit capable de supporter mon sale caractère tout en me renvoyant bouler si jamais je la gonfle trop ! Je veux une femme simple qui ne cherche pas à s’imposer mais qui soit toujours prête à m’aider et me soutenir ! Je veux quelqu’un qui ne laissera pas son ambition la dévorer pour un pouvoir qui ne lui appartiendra jamais totalement ! Je veux une femme bienveillante qui fera passer le bonheur des autres avant le sien… Je veux…
_ Je pensais que vous vouliez une femme intelligente et fougueuse ! Une femme qui serait votre égale pour régner avec vous et pour vous ! Je pensais que vous étiez un Roi moderne prêt à laisser une femme intervenir dans les décisions importantes du royaume !
_ Vous avez raison… mais je veux aussi quelqu’un qui ne m’en demande pas trop et qui sera capable de se satisfaire du peu que je lui donnerais… et plus je vous écoute, plus je me rends compte que cette femme n’a jamais été vous.
_ Vous voulez une simple crétine qui ne sait même pas faire la différence entre une loi et un salsifis ? C’est ce que pense toute la cour et même le peuple la sait « con comme une chaise » !
_ Je veux quelqu’un que ne juge pas chacune de mes décisions… Je veux une femme intelligente, oui, mais pas arrogante et imbue de sa personne. Je veux…
Arthur se rendit alors compte que l’intégralité des qualités qu’il venait d’énoncer appartenaient déjà à une femme de sa connaissance.
_ Je veux Guenièvre.
_ Elle est partie ! Elle ne reviendra jamais après ce que nous avons fait ! Je suis là moi ! Je peux vous rendre heureux je le sais ! Ne revenez pas vers votre ex-femme, c’est indigne de vous !
_ Sortez !
Mévanwi resta assise sur le lit, sonnée par le ton inflexible du Roi.
_ Je ne veux plus vous voir. Retournez auprès de votre époux. Ne m’adressez plus la parole !
La vilaine frisée ne bougeait toujours pas, croyant sans doute à une plaisanterie…
_ FOUTEZ LE CAMP !
Elle se décida finalement à partir non sans une dernière remarque d’Arthur :
_ Si jamais ma femme venait à me pardonner et revenir au château, je vous interdis de lui adresser la parole. Vous ferez profil bas et lui témoignerez tout le respect qu’elle est en droit d’attendre de vous. Et puisque les ragots semblent être de votre goût, vous ferez passer l’information : le Roi veut récupérer sa Reine et il fera tout ce qu’il faut pour ça. La cour et le peuple peuvent bien penser ce qu’ils veulent, Guenièvre est et restera toujours MA REINE.
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