#alors j'ai craqué
Explore tagged Tumblr posts
soeurdelune · 2 years ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
avatars (400 x 640): cillian murphy, signés lune/soeurdelune
209 notes · View notes
ernestinee · 29 days ago
Text
Cette année j'essaie de lire uniquement les livres prévus dans ma PAL, certains sont déjà en pile, une vraie pile, sur mon bureau. D'autres y sont juste virtuellement, parce que j'ai lu des résumés sur Babelio et j'ai bien aimé enfin bref tu sais comment ça va puis là j'ai eu l'opportunité d'aller dans une librairie donc je me dis oh chouette je vais acheter ceux de ma PAL et il n'y en n'avait aucun dispo! Alors bah j'ai quand même craqué voilà comment on ne tient pas ses promesses faites à soi-même.
17 notes · View notes
ivo-oz · 1 year ago
Text
❄❄❄
🄲🄾🄻🄳 🄷🅄🄶
『𝙿̷𝚊̷𝚛̷𝚝̷𝚒̷𝚎̷ 𝟷̷ 』
Tumblr media
Je suis stérile.
Ça, c'est ce que j'aimerais dire pour enfin avoir la paix. On doit tous contribuer à l'augmentation de la population ; trop de gens meurent à cause du froid. C'est notre devoir de faire prospérer l'humanité. Enfin, leur devoir. "Tu en es capable, alors pourquoi restes-tu inutile ?" Ces reproches ne servent plus à rien maintenant. Malheureusement, je ne suis pas assez fort d'esprit pour me trouver une nouvelle raison de vivre.
C'est donc loin dans la forêt que j’ai décidé d'accepter cette faiblesse. Je voulais accueillir le froid dans mon corps, pour qu'il me fasse disparaitre dans la neige... Et c'est là que je l'ai vue. Une femme nue, maudite vision de mon échec... Ce corps déplorable sera donc mon ultime vision... Épuisé, j'essaye d'apaiser mes tourments par le plaisir coupable que m'offrira tôt ou tard son hypothermie...
Mais je n'ai pas mis longtemps à comprendre qu'elle ne partirait pas aussi facilement. Assise à mes côtés, elle m'a bien fait comprendre qu'elle ne m'épargnerait pas sa présence... Cette femme... elle n'a aucune pudeur, aucun respect... Mais d'un autre côté, aucune de ces stupides valeurs qui constituent la société que je hais tant. Rien que pour cela, je pourrais sans doute me faire à cet entêtement d'origine obscure qui la pousse à ne pas me lâcher.
Cela faisait déjà quelques mois, et je m'étais résigné à ne jamais comprendre sa mystérieuse résistance au froid. Mais un jour, quand... j'ai... encore craqué, elle m'a prise dans ses bras. C'était moins désagréable que d'habitude... Pour en revenir à mon propos, sa peau était froide, disons, "cadavériquement" froide. Et après confirmation de sa part, j'ai appris que son cœur ne battait plus, ses cheveux et ses ongles ne poussent pas non plus...
Un fantôme, un esprit de la forêt, qu'importe, cela n'a pas vraiment impotence. J'étais censé quitter ce monde il y a longtemps déjà, mais il m'est impossible de sauter le pas en sa présence... En attendant, je me contente de vagabonder dans la forêt, en me nourrissant de ce qui me passe sous la main.
Les mois passent, et je me désintéresse peu à peu de mes tentatives pour partir, qui me paraissent futiles... À cause de l'ennui, mes conversations avec elle s'éternisent de plus en plus... Finalement, sa présence ne m'est pas si pénible…
SUITE
15 notes · View notes
journaldenimportequi · 11 months ago
Text
Vendredi 22 mars 2024
Adieu Toriyama Sensei
Un soir, il y a quelques jours de ça, j'ai craqué pour une somptueuse sérigraphie de Blutch qui représente Miles Davis, numérot��e et signée par le dessinateur. Elle me faisait de l'oeil depuis quelques années. Lorsqu'on aime l'art pictural et qu'on n'a pas forcément l'argent pour s'offrir des originaux, la sérigraphie est une bonne alternative puisque pour quelques centaines d'euros on peut s'offrir une belle oeuvre. Je vais la faire encadrée et elle trônera quelque part sur un mur de ma chambre.
Je suis allé au cinéma, seul, l'autre fois. J'y ai vu la suite de Dune. J'ai passé un bon moment mais j'ai loupé quelques scènes parce que j'ai cette tendance, lorsque je suis dans une salle de cinéma, à me perdre dans mes rêves. Je pense à des trucs et de fil en aiguille je pars loin avant de me rendre compte que j'ai totalement loupé la scène qui vient de s'achever. C'est terrible ça, je ne parviens pas à me « débrancher » afin de passer en mode spectateur et d'apprécier le film...
Mon neveu est venu plusieurs fois chez nous passer l'après midi ces derniers temps. C'est super, car ça me permet de développer une belle relation avec lui. Quand il est là, ce ne sont pas des moment de tout repos. Nous jouons à cache cache (dans un petit appart, et avec une taille dépassant le mètre 90, ce n'est pas une tâche aisée pour moi de trouver où me planquer), nous dessinons et allons à la médiatèque, lisons des bande dessinées et regardons des dessins animés... quand je dis nous j'inclue ma mère, à vrai dire c'est elle qui s'occupe le plus de lui et qui arrive à le gérer, ce n'est pas évident parce qu'il faut parfois dire non et comment dire non à son adorable petit fils lorsqu'il demande à manger un troisième chocolat alors que de base on est censé ne pas lui en donner trop ? J'aime beaucoup le fait qu'il vienne désormais de façon régulière chez nous. Et en même temps je réalise que je serais incapable de devoir gérer 24 heures sur 24 un môme de cet âge voir un autre plus jeune : c'est un travail dantesque ! Alors je suis content d'être tonton et pas papa.
L'autre soir je me suis levé et comme tous les jours j'ai saisi d'abord mon téléphone pour y voir les notifications et j'ai ouvert un message de mon cousin qui m'envoyait un article m'apprenant le décès d'Akira Toriyama. Quel choc ! Juste avant de dormir, la nuit d'avant, j'avais vu passer un message en anglais le concernant et pour une raison que j'ignore je n'avais pas pris le temps de le parcourir, c'était le fameux message officiel annonçant le décès de celui qui était l'une de mes plus anciennes idoles.
Alors, je suis toujours prêt à recevoir ce genre de nouvelle concernant mes musiciens boomers préférés car ils sont octogénaires, mais je n'aurais pas cru voir disparaître le maître Toriyama de sitôt parce qu'il était japonais et que je pensais naïvement qu'il allait vivre au moins nonagénaire parce que les japonais ont une espérance de vie longue, eh bien je m'étais bien trompé...
Ainsi j'ai passé les jours qui ont suivi à lire des dizaines d'hommages (dont une de l'Elysée, chose impensable il y a encore 30 ans) à travers le monde. Et tout ça m'a plongé dans un drôle de désarroi, comme si je réalisais que mon enfance était définitivement et officiellement partie... je n'aurais pas cru être aussi touché.
Il faut dire que Akira Toriyama a beaucoup compté dans ma vie. Avant lui je lisais des bandes dessinées sans trop me soucier de qui les faisaient. Et puis, quelque part en 1994, je me suis prit de passion pour Dragon Ball Z (grâce à un cousin qui m'a transmis son enthousiasme, ce même cousin qui m'a envoyé le message annonçant le décès du maître, comme quoi tout est lié !) et j'ai découvert les mangas de Toriyama dont Dr Slump, dans lequel l'auteur se mettait souvent en scène de façon humoristique dans des scènes de vie désopilantes (à l'époque je ne trouvais rien au monde de plus drôle que Dr Slump, aujourd'hui encore d'ailleurs, et la vue seule de la tronche de ce con de Suppaman suffisait à me faire mourir de rire), j'ai donc découvert par la même occasion qu'il existait des gens derrière les bandes dessinées et j'ai alors commencé à vénérer Akira Toriyama comme l'un de premiers dieux de mon panthéon personnel qui commençait alors à se développer tout doucement.
Oh, je pourrais écrire des dizaines de pages pour raconter combien Dragon Ball a compté dans mon enfance, comment la toute première recherche internet que j'ai effectuée seul chez moi concernait Akira Toriyama, comment j'avais entrepris de traduire ses histoires courtes d'anglais en français quand j'avais 16 piges et comment au même âge j'avais écris un article sur la carrière de Toriyama pour un site de fan (en me basant sur un magazine hors série du Club Dorothée qui contenait les précieuses informations avec quelques images inédites de ses œuvres passés qui me faisaient tant fantasmer), comment depuis une douzaine d'années j'avais décidé que mon premier tatouage serait à l'effigie de Toriyama, du moins de son avatar dessiné, Toribot (et ça tient toujours), comment je tiens depuis des années un tumblr consacré aux dessin de Toriyama (« theartofakiratoriyama ») et qui compte plus de 5000 abonnés, comment j'ai crée le subreddit consacré à lui, r/AkiraToriyama ...
Alors bon, Toriyama Sensei est parti pour de bon et mon espoir de le voir interviewé (chose quasi impensable puisqu'il vivait reclus loin des médias depuis des décennies mais j'avais un petit espoir malgré tout) est ainsi réduit à néant et le monde perd un très grand artiste, un dessinateur aussi talentueux qu'humble et moi je perds encore un de mes plus grand héros.
Tout ça n'a fait que me redonner envie de me relire l'intégrale de Dragon Ball qui est l'une des rares sagas de bande dessinée que je peux me refaire inlassablement avec toujours le même plaisir.
Depuis plusieurs jours, plusieurs semaines à vrai dire, j'ai perdu ce truc que je qualifierais d'élan de vie, c'est très embêtant. Je broie du noir en permanence et si ça m'arrivait régulièrement de temps en temps, cette fois là, ça persiste plus de deux ou trois jours. Je deviens très malheureux et je ne vois plus de lumière au bout du tunnel, plus trop de raisons de me réjouir, rien d'intéressant ne semble m'attendre dans l'avenir... pour la première fois, lors de mon rendez vous bimestriel avec mon psy, j'ai répondu que ça n'allait pas lorsque comme toujours il m'a accueilli en me demandant comment j'allais. Ce n'était pas évident à admettre parce que j'ai dû mal à confier quelque chose d'aussi intime à quelqu'un en face de moi (alors que quand il s'agit de l'écrire, c'est beaucoup plus simple). Je ne crois pas avoir su bien lui expliquer mon mal et ses raisons mais il m'a demandé si j'avais des idées noires, j'ai répondu que c'était plutôt le cas et puis nous avons convenus de modifier le traitement, d'augmenter la dose.
Alors voilà, je ne sais pas si ça va changer grand chose, toujours est il qu'au moment où j'écris ces lignes je suis en plein désarroi mental et mes journées me semblent longues, très longues, j'ai envie de m'échapper mais comment, et où ? Je ne vois pas d'issue et j'ai peur que demain soit aussi long qu'aujourd'hui.
Le problème quand je suis dans cet état c'est que j'arrive peu à lire.
Je vais me forcer un peu et puis j'irai m'abrutir sur les apps de rencontres (j'y passe des heures chaque jour parce que la seule perspective qui me semble attrayante dans cette vie de merde est la présence d'une amoureuse) et faire en sorte de dormir jusqu'à tard dans la journée.
La fin de cette note n'est pas des plus gaies, j'en suis navré.
Je remercie les fidèles qui me lisent encore et qui sont de moins en moins nombreux (mais peu importe après tout) !
Bande son : Playlist "Cool Songs"
2 notes · View notes
bleumc · 3 days ago
Text
Tout s'aligne.
Je ne suis pas spécialement attachée à Drago. Je l'aime bien, je suis absolument fan de son physique, de son visage, de son corps. J'apprécie la personne, mais je sais pertinemment que nous ne sommes pas fait l'un pour l'autre. Je sors avec des amies, de bois, je fais la fête. cette pseudo rupture ne me fait rien, j'en suis persuadée.
Puis un soir, je suis en boite, bien trop alcoolisée. Et au détour du parking, à l'entrée de la boite, alors que je suis en train de chanter avec Laura, encadré par son chéri et un ami à lui, je croise Bastien. Mon coeur s'arrête. Le meilleur pote de Marc. Je connais bien Bastien, je l'ai toujours beaucoup apprécié et je sais que c'était réciproque. Je balaye les alentours des yeux, crispée et prête à recevoir le coup de la présente de Marc. Mais il n'est pas la. Bastien me souri, ça fait longtemps ! Il me fait la bise et m'engueule gentiment. "T'es méchante, tu m'as supprimé des réseaux !". Oui, en effet. Je ne voulais pas prendre le risque de croiser le visage de Marc et sa nouvelle nana au détour d'une story. Ce n'était pas contre Bastien, mais vraiment pour me protéger. Il comprend, mais me demande de remédier à cela. Ce que je fais immédiatement. Cela fait 4 mois maintenant, je vais mieux ! On discute. Il me dit clairement qu'il n'est pas content de cette "situation". Qu'il préférait quad c'était moi aux côté de son meilleur ami. Qu'il préférait nos soirées, nos week ends. Nous avons un sacré paquet de souvenirs ensemble, on était une fine équipe tous les trois. Je suis touchée par ces mots. J'ai toujours pensé qu'il m'appréciait parce que j'étais la copine de son meilleur ami. Mais non, il m'appréciait moi. Vraiment moi.
Les jours qui suivent, je digère ces mots. J'étais persuadée que Marc était plus heureux sans moi, mieux. Mais Bastien m'a clairement fait comprendre le contraire. Sa soeur Marion me fait également comprendre la même chose. On décide de se faire une soirée toutes les deux. Elle vient chez moi et on commence à boire.
Très vite, je parle de son frère et de la rumeur comme quoi il m'aurait trompé. Mais je suis sure qu'il m'a quitté avant, je ne pense pas qu'il ai fauté, je le connais. Puis je vois le visage de Marion se décomposer. "Quoi, dis moi, il m'a trompé avec sa nouvelle meuf ?". Non elle me répond. "Pas avec elle". Mon coeur s'arrête. Comment ça ? Explique moi !
La semaine dernière, Marion était avec son frère en soirée. La soirée à mal tournée, tout le monde à craqué. Elle s'est retrouvée avec lui, juste eux deux posés à discuter. Elle essaie de comprendre. Il à repris la cigarette, bois à outrance. Il n'a pas l'air bien, elle le connait par coeur, elle voit que ça ne va pas. Sa nouvelle meuf ne lui correspond pas, sa vie ne lui correspond pas. Marion ne reconnait plus son frère, elle veut qu'il lui explique quel est son problème, pourquoi il semble se détruire ainsi ?! Et la il craque. Il hurle, fond en larme. "Je l'ai trompé ! Chloé, je l'ai trompé et je ne me le pardonne pas, ça me bouffe de l'intérieur, ça me détruis." Marion l'aurait tué. Elle était folle de rage, comment avait il pu me faire ça ? Il lui explique, un soir de Janvier. Une soirée trop alcoolisée, une femme qui lui tournait autour depuis un moment. Et la faute. La nuit ensemble, le sexe. Puis la haine qu'il s'est voué depuis. Marion ne devait pas me le répéter. Mais non seulement elle est sa soeur, mais aussi mon amie. Elle aura tenu le secret une semaine avant de me lâcher cette bombe.
Et la tout s'aligne. Ses mots, "je ne fais que de te mentir", son départ. Tout. Pourquoi m'as il fait sa demande alors qu'il m'avait trompé 6 mois plus tôt ? Mais ce qui me fait le plus de mal étrangement ce n'est pas la tromperie en soit. Tromper, c'est une erreur, à un moment donné. Mais ce qui me fait mal, c'est de savoir que chaque jours et cela pendant 7 mois, il m'a menti. Cet homme en qui j'avais une confiance aveugle, absolue. Il m'a caché ça.
Une deuxième chose me hante. il se détruit. Non, il n'a pas le droit, pas après tout ce que j'ai fait pour l'aider à s'élever. Pas après tout l'amour que j'ai eu pour lui. Et si il était parti non pas pour lui, mais pour moi ? Si il était parti non pas parce qu'il ne m'aimait plus, mais parce qu'il se détestait trop ? Et si il m'aimait encore d'une certaine façon ? Les questions se bousculent, se mélanger dans mon verre que je bois à outrance. Je comprend, tout s'aligne. Mais rien n'a de sens.
0 notes
saut3relle · 2 months ago
Text
Mardi 03.12.24, 8h09
J'ai encore consulté une autre voyante, qui m'a confirmé que ça ne marcherait pas avec Mickaël. Qu'il reviendrait probablement m'écrire mais qu'en amitié, qu'il n'était pas prêt à s'engager dans une relation amoureuse, que ce soit avec moi ou bien une autre. A deux-trois ans plus tard elle ne le voyait toujours pas. C'est à ce moment-là je crois que j'ai compris qu'il fallait que je le lâche complètement. La semaine dernière j'ai été en arrêt trois jours, incapable de me sortir du lit, j'ai pu avancer mon rdv chez ma neuropsy, parce qu'entre cette mauvaise nouvelle et mon ex qui semblait avoir trouvé quelqu'un (il s'est avéré que c'était une arnaque finalement et il s'est fait avoir, mais il n'était pas amoureux encore), j'ai pété un plomb dans ma tête. Ca été trop, j'ai cru mourir quand je me suis imaginée une nana entrer dans les murs de mon ancienne maison, vivre à ma place, dans mes meubles que j'avais choisi, dans cette luxure, ces biens acquis avec Mess heureux alors que moi je suis au fond du trou. J'ai mangé samedi soir chez mon ex et je me suis effondrée, lui ai tout avoué. Il a été très compréhensif, a avoué s'être fait avoir, mais il restait positif et gai. Il m'a prise dans ses bras, embrassée, je crois qu'il m'aime toujours. Moi je me suis sentie mieux à ce moment-là. Il m'a proposé de venir une semaine chez lui dès dimanche, histoire de m'aider à me retaper. J'ai finalement craqué et accepté. Donc depuis dimanche je suis à nouveau avec lui dans mon ancienne maison. Et le malaise physique, et mes angoisses ne se dissipent pas malgré tout. L'impression de ne pas savoir si j'ai pris une bonne ou une mauvaise décision, l'angoisse de ne pas savoir si je l'aime encore ou si c'est un retour par dépit, par peur de l'abandon. Il se plie en 1000 pour moi, et hier soir nous avons refait l'amour mais je n'ai rien pu ressentir. Je ne sais pas ce que je fais, je ne sais plus, je continue d'être perdue, de ne pas avoir les idées claire, je pense vraiment être en dépression. Je ne retrouve pas le goût de vivre, l'envie et le plaisir de faire des choses. Même que je suis avec lui, que j'ai une présence depuis le début de la semaine, je reste angoissée, apeurée de mon avenir. Un mal s'est installé en moi et ne me quitte plus. Est-ce le deuil de Mickaël que je dois faire et qui ne passe pas, est-ce la sensation de faire marche arrière avec mon ex et l'impression de vivre cette séparation comme un échec ? Je me pose 1000 questions, j'ai peur de rentrer chez moi dimanche et de ne pas réussir à revivre seule dans mon appartement. Les fêtes de fin d'année me pèsent énormément. Je crois bien que je suis tombée en dépression quand même. Je ne me réjouis de rien, rien ne parvient à m'atteindre et me redonner l'envie de vivre et de prendre du plaisir. Même voir mon amie me coûte, je dois faire un effort pour tout. Le matin je n'ai plus envie de sortir du lit et de vivre la journée. J'ai rdv chez la thérapeute ce soir, j'espère qu'elle va me soulager un peu les maux de mon âme et de mon corps. Je redoute que mon ex m'abandonne maintenant. Je ne veux pas jouer avec lui, mais je suis trop perdue dans ma tête.
Je ne sais plus quoi faire en fait, je ne vois pour le moment aucune issue à cette souffrance. Je voudrais m'enfermer et ne plus sortir, ne plus voir personne, me couper de mes émotions et ne plus rien ressentir. Cet homme est entré dans ma vie et je l'ai détruite à cause de lui, je n'ai pas encore trouvé de sens à tout ça. J'ai perdu le sens de ma vie. Je n'ai plus de projets, plus de rêves, je n'aspire à plus rien. Je vis comme un robot, absente de ma propre vie.
0 notes
capitainerowen · 3 months ago
Text
LECTURES DE 2024 : Babel ou la nécessité de la violence, Histoire secrète de la révolution des traducteurs d'Oxford - R.F. Kuang
Lecture terminée le 18 novembre 2024 (106/110)
768 pages lues
Genre: fantastique, dark academia
-M. Baylis." Robin sentait ses doigts vibrer d'une énergie étrange, brûlant d'être libérée, mais ne savait pas s'il avait envie de s'enfuir ou de frapper cet homme. "Je suis chinois, M. Baylis." Baylis, pour une fois, resta muet. Ses yeux scrutèrent le visage du jeune homme, comme s'il cherchait à détecter dans ses traits la véracité de cette assertion. Puis, à la grande surprise de Robin, il éclata de rire. "Non, pas du tout." Il se pencha en arrière et posa les deux mains sur sa poitrine, toujours scoué d'hilarité. "Doux Jésus. C'est désopilant. Non, vous n'êtes pas chinois."
Ma 106ème lecture de l'année a été l'excellent Babel écrit par R.F. Kuang, largement au niveau de Yellowface (par la même autrice) dont je vous avais parlé cet été!
Tumblr media
Résumé: En 1828, une maladie mortelle ravage la ville de Canton. Un garçon en est alors arraché de justesse et se voit alors transporté jusqu'en Angleterre où il sera rebaptisé Robin Swift et éduqué sur l'apprentissage des langues jusqu'à son admission à l'institut royal de traduction des langues: Babel. Là-bas, Robin se rend compte qu'il n'est qu'un outil pour l'université, dont la seule utilité est de renforcer la puissance de l'Empire colonialiste britannique.
CW/TW: agression physique, alcool, deuil, esclavagisme, exploitation de mineurs, maltraitance, manipulation mentale, meurtre, misogynie, mort d'un proche, parricide, racisme, sang, sexisme, suicide, torture, violence, xénophobie
Les TW sont tirés du livre lui-même
L'an dernier, je me suis acheté Babel, de R.F. Kuang. J'ai longuement hésité à me le prendre en anglais plutôt qu'en français parce que le travail de traduction de la maison d'édition De Saxus est célèbre pour être pourri (ce qui est d'autant plus ironique dans un roman dont le thème principal est la traduction et son importance), mais je craignais ne pas pouvoir le trouver dans sa langue originale et il m'intéressait sérieusement alors, comme le livre n'était plus édité fin 2023 (si peu de temps après sa sortie!?), j'ai craqué pour le tome en français. Ironie du sort, après que je l'ai commandé en librairie, je l'ai vu dans sa langue originale en magasin, mais vu qu'il était déjà commandé, je ne l'ai pas pris. J'aurais dû! Parce que, je confirme, De Saxus est vraiment POURRIE pour la traduction, c'est épuisant.
M'enfin, là n'est pas le sujet. Ai-je aimé Babel, de R.F. Kuang? C'est son cinquième livre publié, son second One-Shot à ce jour, et j'ai adoré l'écriture tordue et cynique (/pos) de Yellowface que j'ai reçu pour mon anniversaire il y a 5 mois... et oui, je l'ai adoré. En fait, il m'est même très difficile de déterminer lequel des deux tomes de l'autrice j'ai préféré. Les deux sont diamétralement opposés mais aussi tous les deux excellement bien écrits, alors difficile de les départager.
Déjà, il faut savoir quelque chose sur moi. Je suis FAIBLE pour le trope "found family", au point où ça me rend naïf, presque idiot, et l'utilisation de ce trope dans le roman est superbement bien faite. C'est parfait, ça fait mal exactement là où il faut! Robin, Ramy, Victoire, Letty... J'y ai cru à leur histoire, à leurs émotions, à leurs sentiments! Et en fait, c'est très difficile pour moi de parler de ce livre sans le spoiler. Y'a des choses que je veux dire et que je ne peux pas vous dire, et donc je joue volontairement sur mes formulations et sur les informations que je vous donne pour ne pas vous spoiler.
Je dois bien le dire, Babel est violent. Les termes abordés sont violents, les actions qu'on y trouve aussi, les morales, etc... Tout y est. Et l'utilisation même des mots est violente, mais c'est nécessaire. Babel va vous faire mal, vous rendre triste, vous mettre dans une colère terrible et c'est ce qu'il faut! On ne peut pas toujours lire des livres pour aller mieux, pour être heureux, parfois on lit des livres parce qu'il faut reprendre pied avec la réalité, et là c'est un sacré coup de poing au visage, mais je conseille ce roman à tout le monde. Si vous êtes à l'aise avec la lecture, lisez-le, si vous ne l'êtes pas, essayez les audio-livres, mais sincèrement, donnez sa chance à Babel.
Aussi! Le livre est bourré de notes de bas de page. Loin de gêner l'avancée de la lecture, vous pourrez vite vous rendre compte qu'elles sont là pour aider à la compréhension de l'histoire, en nous renseignant sur des choses que Robin, notre narrateur, ne peut pas savoir, car elles sont, elles, omniscientes.
Je vous conseille en tout cas très fort Babel. Je ne peux pas vous le conseiller de la même manière que Yellowface, ni pour les mêmes raisons, mais je vous le recommande avec le même enthousiasme. Babel est d'une violence nécessaire, comme son titre complet l'annonce. Ce n'est pas l'histoire d'étudiants qui vivent leur petite existence tranquille dans une grande université, c'est une histoire de révolte, de guerre, de racisme et de haine... Le roman entier est une merveille boulversante et brutale qui se doit d'être lue.
Vraiment, si vous devez demander un livre à Noël à votre famille, choisissez Babel, de R.F. Kuang, n'hésitez surtout pas.
1 note · View note
tournesolaire · 6 months ago
Text
J'ai fini par m'habituer à son absence
Pour être tout à fait honnête j'ai même commencé à éprouver une sorte de mépris envers lui
Ce soir je compte sortir à la barge alors c'est prévu que je reste peut-être dormir à l'appartement mais j'ai quand même pris les clés de chez mamie au cas où
Quand je suis arrivée à l'appartement tout à l'heure j'ai pleuré
C'était un genre de craquage, pas de la tristesse
Je suis arrivée dans cet appartement, il n'y avait qu'Anubis et moi, et j'ai laissé toute la négativité accumulée de la journée monter en moi
J'ai vu une bêtise dans la salle bain, l'état de l'appartement et ça a été la goutte de trop, j'ai craqué et j'ai pleuré
Je me suis rendu compte aussi qu'il n'y avait plus rien à fumer et étrangement, ce sentiment de la dernière fois est réapparu
Je n'ai pas vu l'intérêt de rester ici si je ne pouvais même pas m'envoler
Je sais que ce n'est pas sain, mais j'ai remarqué cette pensée
Finalement est-ce qu'un jour je me suis sentie vraiment bien ici ? Sans substances je veux dire, est-ce qu'une seule fois j'ai réussi à me sentir "à la maison", à l'aise et libre d'être moi même sans prendre de drogue dans cet appartement et avec lui ?
Est-ce qu'une seule fois j'ai réussi à me sentir suffisamment à l'aise et en confiance sans substances pour lui montrer qui je suis vraiment ? Pour vivre et ressentir mes émotions sincères au lieu de les ignorer et de les apaiser synthétiquement ?
La réponse est non
Je n'ai même pas hâte qu'il rentre
Peut-être bien pas même envie de le voir
J'ai encore pas mal d'affaires à récupérer ; d'ailleurs après avoir discuté avec Loane j'ai réfléchi un peu et décidé qu'elle avait raison: je vais récupérer la télé parce qu'après tout c'est moi qui l'ai acheté, j'ai sacrifié une part énorme de mes économies alors que je ne voulais pas le faire, j'ai dépensé cet argent qui ne m'a jamais été remboursé alors jusqu'à preuve du contraire cette télé m'appartient
Je dois aussi récupérer mes vinyles, ma platine, mon électroménager, du linge de maison (serviette, draps etc), des ustensiles de cuisine etc, ça va prendre beaucoup de place dans ma voiture j'espère que je pourrai le fait en 1 seul aller-retour (Loane veut aussi que je récupère sa veste)
Demain ou après demain il faut que j'appelle EDF pour résilier le contrat, j'en ai marre d'attendre désespérément "le bon moment" parce qu'il n'arrivera jamais
Et une fois que tout ça sera fait
Une fois que je n'aurai plus aucun lien qui m'attache à lui (j'aurais bien aimé récupérer les quasi 1100€ qu'il me doit mais je doute que ça arrive un jour alors tant pis)
Alors
Je le confronterai
J'attends vraiment d'avoir tout récupéré parce que je sais ce qu'il va se passer ensuite
Il va avoir peur
Il va se sentir piégé alors il va fuir
Peut-être qu'il déménagera chez sa mère, et si ce n'est pas le cas alors ce sera une autre ville, peut-être Perpignan
Il va partir vite pour ne pas avoir à affronter la réalité
Il va avoir l'impression que "le monde se ligue contre lui" comme ça s'est passé avec les histoires avec Lilou, Sacha, etc (je pense que je vais chercher le fin mot de l'histoire d'ailleurs)
Mais j'ai envie de le faire, j'ai envie de le mettre face à ses mensonges
J'ai tellement hâte de voir son visage quand je lui dirai que je sais pour l'histoire des loyers impayés de Sens, que je sais que l'histoire du tribunal pour "entrée par effraction" et le reste c'est un mensonge pour couvrir la vraie raison qui paraît si nulle, des putains de loyers impayés
J'ai hâte de voir sa réaction quand je lui expliquerais ma "théorie", quand je lui dirai que je suis sûre qu'il a dit ça parce que c'était le justificatif parfait pour expliquer que "non impossible que j'ai pu faire ça, regardez je m'implique dans la lutte contre ça au risque de faire de la prison"
J'ai hâte mais j'ai peut-être un peu peur aussi
Je crois que je sais pas comment il peut vraiment réagir s'il s'énerve et ça me fait un peu peur
J'ai hâte que tout ça soit terminé
1 note · View note
trs1 · 1 year ago
Text
Step by step
Bon, on me dit de ne plus rien attendre de lui.
Hier, il m'a dit qu'il n'a jamais voulu de cette relation et que je l'aurais forcé. J'étais plus qu'atterrée : on a eu une relation flirt pendant des mois, sans que ça ne soit sérieux, avant qu'il ne me propose d'aller plus loin.
J'ai retrouvé plein de message où je lui dis que c'est OK pour moi qu'on ne soit pas un couple, tant que je peux offrir de l'amour à quelqu'un pour ne plus être triste, alors ça me suffit.
J'ai toutes les preuves disponibles, que ce soit moi qui parle de cette relation sur les réseaux sociaux, des documents où j'exprime à quel point cette relation me faisait du mal, mais où je voulais "laisser une chance", sans doute par peur de la solitude et par peur qu'il ne se fâche.
Là où je commence à m'inquiéter, c'est que lorsque j'ai vécu d'autres types d'agressions il y a 10 ans, j'avais aussi fait un blog, avec des dessins. J'avais espéré que mon agresseur réalise.
La différence je pense, avec une plainte le concernant, c'est que j'ai décidé que je ne m'impliquerai pas plus que ça. Je ne lirai pas ses procès verbaux. Je ne me battrai pas. Je relaterai des faits, qui ont été documenté dès le jour où ça s'est passé. J'ai le soutien de beaucoup de gens et genre tous-tes me disent que porter plainte est parfaitement légitime. Il m'a tapé, je l'ai quitté, après il y a eu l'attachement amoureux qui fait que, mais maintenant qu'il m'explique ne jamais l'avoir été, cet attachement est parti, et je ne ressens plus de pitié. Pour le moment je ne sais pas encore si je vais porter plainte : je n'ai plus du tout d'affection pour lui, et mes souvenirs sont ternis, pour ne pas dire morts, depuis son message d'hier. Mais j'ai peur que ça me bouffe moi. J'ai peur d'une nouvelle procédure sans fin. D'un autre côté, on m'a dit que porter plainte, vu ce qu'il s'est passé, l'aiderait lui dans son cheminement et aiderait la société, les prochaines relations qu'il pourrait avoir. "La justice est là pour reconnaître des coupables" a dit mon psy : oui, c'est vrai. 3 jours où j'ai craqué à vouloir me tuer, 3 jours de crises, sur 1 mois de colocation, certes ce n'est pas à minimiser, mais ça ne justifie aucune diffamation ni coups. Du mal psy à ses colocs avant ma tentative de suicide : sérieusement mais j'ai fais quoi ? Littéralement je m'excusais de mon existence à 100% du temps. Je vais m'arrêter là pour ne pas tomber dans un puit de négativité, mais l'injustice de cette situation me sidère. Mais on m'avait averti.
"Il va donner une version qui l'arrange bien, où il sera dans la déculpabilisation. Il ne racontera pas le fait que vous vous sentiez mal depuis le début dans cette relation car vous aviez peur de lui" Après, j'ai jamais nié MES erreurs. J'ai jamais dis que mes actions étaient bien. Avoir des pensées ou pire, des gestes suicidaires, c'est pas cool du tout pour l'entourage, c'est très dur à supporter. Une fois il m'a dit "si tu tentais de te suicider, je fuirai, mais ça ne voudra pas dire que je t'ai jamais aimé ou que ce n'était pas réel". Alors qu'en est-il maintenant qu'il aurait "réalisé" qu'en fait il voulait jamais de cette relation, que j'aurais soi-disant forcée ? Lui-même dit tout le temps "les choses peuvent changer" : dès le début de notre fréquentation, il m'a dit "pour le moment pas de couple, mais ça peut changer". Et de fait, un jour, il m'a dit être amoureux, il a voulu officialiser, ça venait de lui, et j'ai accepté car je l'appréciais tout de même. Je n'ai jamais forcé, si ce n'est que je n'étais pas sûre, et que je ne savais pas si je voulais vraiment de ce type de relation où je me sentais aussi mal. "Faut jamais dire jamais"
Et maintenant je me fais pourrir car au début il voulait pas et après il voulait. En fait ça n'a aucun sens : il a peut-être réalisé qu'il voulait pas de relation, que lui aussi ça lui convenait pas, mais en quoi c'est ma faute ? À la limite qu'on allait mal tous les deux et qu'on se mentait à nous-même je veux bien, mais me traiter comme ça ? Il a dit qu'il s'en voulait aussi de "pas s'être écouté", je m'en veux également : mais moi, je n'ai jamais menti, je lui ai dis que j'avais mal au ventre, il me disait que ça passerait et que je devais "juste lui faire confiance". Tu parles.
D'ailleurs une liste de ses phrases et mots préférés qu'il répétait tout le temps : "Enlise" "C'est non négociable" "Fais moi confiance"
"J'ai pas lu car je me sens agressé" (quand on lui fait des gros reproches)
Il reste 2 mois et demi pour porter plainte. On est déjà le 18, ça s'est passé le 1. Donc jusqu'en janvier.
Je vais dire un dernier truc, après je vais arrêter sinon je vais juste déblatérer de l'énervement : mais qu'il se fasse passer pour victime aux yeux de tous-tes me tue littéralement. Pendant 5 mois j'ai pris sur moi à fond, j'ai eu très peu de crise, et j'ai tout fait pour limiter la casse de ces dernières (j'ai trouvé un psychiatre, pris des médics, etc.). J'osais pas m'exprimer pleinement devant lui sinon il me jugeait beaucoup ou me trouvait trop expansive. "Tu aurais dû être comme tu es" il m'a dit il y a une semaine.
Moi aussi j'ai besoin d'un break de ce gars, et me recentrer sur ma vie, mais ça n'enlèvera pas les coups et le mal qu'il m'a fait, et ça, peu importe ma tentative de suicide ou mutilation, que je regrette amèrement de mon côté, il l'aura aussi sur la conscience.
Je trouve plus grave de faire du mal à l'autre physiquement que du mal à soi. Quand on se fait du mal à soi on ne peut s'en prendre qu'à soi-même : quand on fait du mal à l'autre, on lui inflige quelque chose qu'il n'a pas demandé.
0 notes
liqueuramere · 1 year ago
Text
3 romans jeunesse qui parlent des relations entre enfants et animaux
Lectures thématiques de septembre 2023
Tumblr media
J'essaie de lire davantage de littérature jeunesse. Pour l'ex étudiant en lettres que je suis, habitué pendant des années à ne lire (et, pourrais-je quasiment dire, à n'aimer) que la littérature générale pour adultes, ce n'est pas chose aisée. Certes, je lisais de la fiction pour enfants et ado lorsque j'étais dans ces tranches d'âge, mais aujourd'hui je suis un peu perdu, pour ne pas dire carrément plus à jour. Alors, pour me motiver, j'essaie de me constituer des petits corpus thématiques. Ce mois-ci, j'ai sélectionné trois romans jeunesse qui traitent du rapport entre les enfants et les animaux :
Jonas dans le ventre de la nuit, Alexandre Chardin, 2016
Le Tigre de Baiming, Pascal Vatinel, 2012
Vif-Argent, Josep Vallverdú, 1969 [traduction d'Anne-Marie Pol, 1989]
Tumblr media
Jonas dans le ventre de la nuit, Alexandre Chardin, éditions Thierry Magnier, 2016
Quelque part en France, dans une région montagneuse, au crépuscule. Un vieil âne, Sorgo, se débat avec un homme. L'éleveur, qui ne peut plus assumer les frais médicamenteux de l'animal, tire à contrecœur sur sa bride pour le faire grimper dans un camion, direction l'abattoir. De l'autre côté de la rue, à travers sa fenêtre, Jonas, un jeune collégien, assiste à ce douloureux spectacle. Sans trop réfléchir, révolté par les braiments déchirants de l'équidé, il sort en courant vers le camion et profite d'un moment d'inattention du fermier pour s'enfuir avec l'âne. Commence dès lors un périple d'une nuit, une lente cavale dans la montagne et sa forêt. Au début de sa fuite, Jonas et Sorgo (désormais silencieux) croisent le chemin d'Aloïse, un camarade de classe de Jonas, qui lui propose de les accompagner. Cahin-caha, les trois compagnons de route s'enfoncent dans l'obscurité du bois qui borde la ville.
Dans ce roman, il ne se passe en apparence pas grand chose, si ce n'est une longue et laborieuse marche, pas après pas, et les discussions entre Jonas et Aloïse, pour décider quel chemin prendre ou tout simplement tuer le temps.
- Tu crois qu'ils nous retrouverons ? demande Jonas après un virage à angle droit. - Ça dépend. Un peu plus loin, Aloïse ajoute, essoufflé : - Ça dépend de l'endroit où on va, et s'ils retrouvent nos traces. Une fois encore, la question est sur les lèvres de Jonas. Où vont-ils ? Mais il veut continuer à marcher dans la nuit sans se demander : ni "où ?", ni "quand ?". Plus de temps, plus de lieu. Marcher et n'avoir plus que les quelques mètres du halo de la lampe d'Aloïse comme futur. (p. 33)
Une intrigue ténue, donc, mais marquée, pourtant, par de nombreuses métamorphoses : celle de la nuit, qui s'épaissit puis s'ajoure ; celle de la nature, que les humains disputent aux animaux sauvages ; et celle, enfin, des deux garçons eux-mêmes, qui ressortiront changés de cette traversée initiatique. Pourquoi Jonas s'est-il précipité sans réfléchir dans cette traversée au décor de neige et de cendre ? Cette fugue a-t-elle seulement à voir avec Sorgo, ou bien aussi avec son histoire d'enfant placé, lui dont la mère a par le passé "craqué" et incendié leur maison ? Et Aloïse, pourquoi l'a-t-il accompagné dans sa fuite, lui si mélancolique et en apparence si peu taillé pour la randonnée, avec "ses kilos en trop" ? Sait-il au moins où ils vont ?
Au fil des pages, nous découvrons peu à peu la vérité intime des personnages, en suivant leurs traces avant que la neige ne les efface. Mais c'est surtout à la fin du roman, avec l'aube, que la lumière éclaire les raisons de cette aventure, concluant ainsi joliment la longue partie médiane de l'intrigue, devenue au bout d'un moment un peu lassante à force de cultiver un sentiment de mystère et de contemplation.
Tout au long du récit, Alexandre Chardin apporte un soin particulier à la description de la nature :
De minute en minute, la nuit se coule dans les ombres des arbres. La lumière sourd de la mousse couvrant les troncs. Les branches grises et nues découpent tous les bleus du ciel. Le blanc pur de la neige fraîche sur le sol blesse les yeux épuisés de Jonas habitués à fouiller l'obscurité. (p. 130)
Ces descriptions, courtes mais poétiques, traduisent la beauté de l'environnement des personnages sans toutefois masquer sa dangerosité, sa rudesse. Le choix de la forêt et de la montagne n'est d'ailleurs pas sans rappeler l'univers primitif du conte, où les loups rôdent et où le froid mord la peau des enfants perdus. Une manière de dire, peut-être, que cette traversée dans le ventre de la nuit est aussi la genèse d'une vie nouvelle, pleine de réconciliations.
Tumblr media
Le Tigre de Baiming, Pascal Vatinel, éditions Actes Sud Junior, 2012
Contrairement au livre précédent, Le Tigre de Baiming est un roman assez classique, qui s'inscrit pleinement dans le genre du roman écologiste à thèse. Dans le Sud de la Chine, deux enfants, Baiming et Chu, découvrent dans la jungle une femelle tigre et ses deux petits, alors même que l'on pensait l'espèce disparue de la région. Cette découverte ne tarde pas à être ébruitée et à attirer la convoitise des braconniers, à la tête desquels l'impitoyable Monsieur Lin. S'en suit alors un violent bras de fer entre chasseurs et protecteurs des tigres, et une course contre la montre pour retrouver Baiming, qui s'est enfui au cœur de la jungle.
On peut d'abord regretter dans ce roman une narration omnisciente très peu surprenante, qui déroule son message avec limpidité et sans éclat stylistique, en restant toujours à la surface des personnages. Personnellement, cela me frustre et me donne une fois de plus l'impression que parce que le public visé est un public jeunesse (en l'occurrence plutôt les jeunes adolescent.e.s), on peut ne pas trop faire d'effort sur le style et la construction des personnages. Assurément, Pascal Vatinel n'a pas de temps à perdre avec cela, il faut que les actions s'enchaînent, à un rythme trépidant et captivant, et il est vrai que sur ce point c'est réussi, on a affaire à un véritable récit d'aventures tropical. S'il y a audace de la part de l'auteur, tout de même, c'est peut-être dans la violence crue et les défaites accablantes que subissent certains personnages, qui confèrent au moins un peu de vraisemblance à cette narration très programmatique, en l'arrachant à un idéalisme trop gentillet. On ne peut aussi que remarquer l'astuce du changement de protagoniste en cours de récit (d'abord Baiming jusqu'à la découverte du tigre, puis le Docteur Song pendant les recherches dans la jungle), qui permet dans un premier temps de découvrir les fauves à hauteur d'enfant et de s'attacher à ce dernier, puis d'incarner, à travers le personnage de la vétérinaire obstinée, une double peur de la mort (celle de Baiming et celle des tigres) et une farouche conviction écologiste.
Écologiste, dis-je en effet, car s'il est bel et bien question du sort que l'homme réserve à la faune sauvage, ce n'est pas tant la question de la souffrance animale qui importe l'auteur mais plutôt la question de la disparition des espèces. J'en veux pour preuve la rédaction par l'auteur d'un postambule au récit, intitulé "À propos de l'extinction des tigres", où il explique de manière pédagogique son engagement. En ce sens je ne qualifierais pas du tout ce roman d'animaliste, ni même de sensible à la subjectivité des animaux (elle est tout à fait absente du roman, anthropocentré de bout en bout). Une manière un peu datée de penser l'écologie, hélas.
Bref, un roman sympa mais sans plus, qui ne restera certainement pas très longtemps dans ma mémoire.
Tumblr media
Vif-Argent, Josep Vallverdú, 1969 [traduction d'Anne-Marie Pol, 1989]
Un roman très mignon sur un petit chiot fugitif qui découvre le monde - sa sensorialité, ses bonheurs et ses cruautés. D'abord recueilli par un jeune fermier qui le baptise Vif-Argent, ce dernier fait l'apprentissage de la vie en communauté, avant d'être capturé par un dompteur et enfermé dans un cirque, où il doit lutter pour sa survie.
Je n'attendais pas grand chose de ce roman, mais cela a été finalement une bonne surprise : l'histoire est entièrement racontée, non pas du point de vue du chien (la narration est omnisciente, à la troisième personne), mais à sa hauteur, grâce à une utilisation fréquente du discours indirect libre. L'écriture n'est pas particulièrement éclatante mais l'on apprécie la tendresse et la malice qui s'en dégage. À vrai dire, on perçoit très bien la vocation éducative de ce roman d'apprentissage animalier : à travers les bêtises, les interrogations et les surprises de Vif-Argent, ce sont celles des petits d'hommes qui sont évoquées. Si la quantité de texte nécessite une certaine maîtrise de la lecture, le découpage en chapitres de durée raisonnable et égale peut parfaitement se prêter à une lecture du soir par un adulte. De quoi partager un joli moment avec son enfant et engager une discussion sur ce que signifie grandir.
0 notes
cecileonthespectrum · 1 year ago
Text
Voyage en terre autistique – Chapitre 1
Tumblr media
2020 a été une année charnière pour beaucoup d'entre nous. Le Covid évidemment. Le confinement, qui en a perturbé plus d'un. Puis le retour progressif à une vie « normale ». Pour moi, ce sont des lectures qui m'ont chamboulée. Je suis tombée par hasard sur des articles et témoignages sur l'autisme au féminin, beaucoup moins diagnostiqué car plus discret, « masqué ». Je me suis effondrée quand je les ai lus. Parce que cela faisait écho en moi.
J'ai ensuite mis cette idée de côté et essayé de continuer à vivre (mal) et l'année dernière, à l'été 2022, j'ai craqué. Je me doutais depuis des années que ce n'étais pas normal de se sentir si mal et la situation empirait au point que je ne me nourrissais plus correctement et que j'avais des idées de plus en plus noires. J'ai alors appelé à l'aide, pour la première fois, à 33 ans. J'en ai parlé à mes parents, puis mon médecin de famille et ensuite une psychologue. Le fameux mot est tombé : dépression.
Mais ce n'était qu'une première étape. A l'automne suivant, une autre partie de mon corps a cédé. Je vivais avec une peau extrêmement sèche et des plaies anormales et j'ai fini à l'hôpital. Mon eczéma était bien sévère et ce n'était pas normal de (sur)vivre avec ça. Ça a été très dur pour moi d'avouer avoir besoin d'aide et d'accepter de ne pas travailler, d'accepter que j'avais des limites.
J'ai ensuite repris le travail et suivi mes traitements : des piqûres à plus de 1000 euros toutes les 2 semaines pour mon eczéma et des antidépresseurs + un suivi psy pour mon mental. J'ai survécu encore un an, à temps plein, avec une vie sociale mais comme souvent, à la fin de l'année scolaire, je me suis ��croulée. J'ai eu une nouvelle confirmation que la piste autistique était la bonne. Mais là encore le parcours va être long. Il faut le faire confirmer par un psychiatre et le parcours en hôpital public peut durer 2 ans.
Je commence à écrire ici parce que cela me fait du bien et pour en parler autour de moi. Je commence tout juste à en parler autour de moi. Mes parents d'abord, mes amies de longue date, mes amies de prépa, mes amies du club lecture, mes amis collègues. Progressivement je débloque ma parole. J'ai envie de leur expliquer pourquoi je suis comme je suis. Pourquoi vivre au quotidien est une lutte pour moi (sans que personne ne le sache). Une lutte contre les bruits, la lumière, le changement, les vêtements contre ma peau, les interactions sociales, les imprévus … Pourquoi je suis si discrète et pourquoi je parle peu de moi. Pourquoi je m'isole parfois dans ma salle au lieu de rester en salle des profs. Pourquoi je n'accepte pas toutes les invitations. Pourquoi je ne fais pas tant de voyages. Pourquoi je suis parfois naïve ou maladroite.
Le grand public méconnait complètement le TSA, trouble du spectre autistique. Tout comme beaucoup de sujets en lien avec la santé mentale : TDAH (hyperactivité), TCA (alimentation), dysphorie, TDI (identité), PTSD (trauma) … Et encore aujourd'hui beaucoup de gens ne comprennent pas la dépression et parlent encore de manque de volonté ou de caractère. Ils ne savent pas que c'est une maladie et qu'elle se joue au niveau biologique, dans le cerveau. Et qu'elle peut se guérir. Mais les troubles que je citais, eux, c'est autre chose. Le TSA, lui, ne se guérit pas. Le cerveau autiste est fait différemment et ne peut être être réparé. Il faut vivre avec. Il faut adapter l'environnement à son cerveau plutôt que s'adapter à son environnement, comme le font beaucoup d'autistes, femmes entre autres. C'est ce que je vais devoir apprendre. Ou plutôt désapprendre car je vis maintenant depuis 34 ans avec ce trouble et je suis en burn out constant. Toujours fatiguée, toujours anxieuse, toujours coupable ou honteuse de ma différence, de ma faiblesse.
L'autisme est donc un spectre, contenant des autismes plus ou moins sévères, avec ou sans déficit intellectuel, verbal ou non verbal, masculin et féminin. Car là encore, nous les femmes, nous sommes désavantagées. Quand on leur parle d'autisme, beaucoup de gens auront en tête un petit garçon, blanc, diagnostiqué jeune, hurlant et se cognant la tête contre les murs, passionné par certains sujets. Dans les médias (films, séries …), ce sont plus de jeunes adultes, là encore garçons, blancs, avec un QI élevé et des connaissances immenses sur certains sujets mais dont les compétences sociales sont faibles. Profil Asperger, qui ne doit plus s'appeler comme ça car ce Monsieur nazi n'était pas très gentil (on dirait plus autiste de haut niveau) et peu représentatif du spectre autistique. Jamais on ne parle de femmes. Les clichés et stéréotypes ont la vie dure.
Évidemment, chez les femmes c'est plus subtil, plus discret et surtout, sans le savoir, elles le cachent. C'est ce qu'on appelle le « masque ». Elles apprennent à imiter leurs pairs, comme des caméléons, elles se forcent en public et décompensent ensuite seules, chez elle. L'autisme es aussi caché par d'autres troubles : dépression, anxiété, TCA, traumas … mais souvent ils sont liés. Malheureusement, les médecins ou psychologues étant peu à jour sur le sujet et ayant des biais (comme toute la société), le diagnostic n'a pas lieu. Et aujourd'hui, à l'heure des réseaux sociaux et d'une parole plus libérée sur la santé mentale, notamment après le confinement, on découvre des milliers de femmes, de 30, 40, 50 ans et plus qui ont finalement un TSA et/ou un TDAH. Ce qui est mon cas.
Ce fut à la fois un soulagement et un traumatisme. Soulagement car je comprends enfin certains de mes comportements, mes problèmes de santé (les maladies auto-immunes) et mon mal-être qui dure depuis mon enfance. Mais aussi un trauma car c'est irrémédiable. Je ne peux pas en guérir. La souffrance ne va pas s'arrêter. La lutte contre le monde et les autres va se poursuivre. Les démarches médicales et professionnelles sont encore longues. La dépression et l'anxiété sont toujours là.
L'incompréhension de certains aussi : T'as pas l'air autiste ! Tout le monde parle de TDAH ou TSA, c'est une mode ! Tu es sociable, tu regardes dans les yeux, t'es pas autiste ! Beaucoup se permettent de parler du sujet sans le connaître (comme souvent) mais quand tu as un score de 9/12 et 39/45 à 2 tests reconnus, que tes praticiens le confirment et que toi-même, après des centaines de lectures, tu le sais, ses avis ne comptent plus.
Maintenant, il va falloir que je continue mon chemin. Lentement, comme toujours. Discrètement. Mais vers un mieux.
J'écrirai d'autres textes pour expliquer l'autisme au féminin et surtout mon ressenti et ce que je vis. Comme un témoignage, une page de journal intime public et un exercice d'écriture car mon rêve ultime n'a pas changé depuis mon enfance : finir d'écrire mon roman.
Tumblr media
1 note · View note
voluxpa · 2 years ago
Note
bonjour par ici ❤️ j'espère que tout va bien pour toi!
je passe te suggérer une bouille, si toutefois elle t'inspire 😘
la belle lauren de graaf ;
https://imgbox(.)com/g/EIdS4IrGWE
merci beaucoup à toi et belle journée 🌞
bonjour beauté! ça fait toujours aussi plaisir de te croiser 🖤 j'ai craqué pour 4 avatars ici https://www.tumblr.com/lux-soluspa/718022578730631169/by-lux?source=share
en revanche je m'excuse un peu, je suis sur des essais pour un futur colo (assorti à mon design, du coup ça peut changer jriojezr). alors les expérimentations tombent sur toi 😂
j'espère qu'ils te plairont quand même ✨
1 note · View note
where-is-my-mind2 · 2 years ago
Text
Mon cerveau qui fait des siennes cette nuit avec toute cette frustration accumulée.
Tu étais là, on était chez ta grand-mère, tu t'occupais d'elle, c'était le soir. Tu me présentais à elle. Puis tu l'aidais pour sa toilette, elle voulait se brosser les dents. J'étais dans une autre pièce, je t'attendais. Une fois la brosse à dents et le dentifrice donné, tu me rejoins, savoir si tout va bien. Tu danses un peu, c'est un moment léger, le temps se suspend. Je te regarde, je veux t'embrasser, je veux te serrer contre moi, mais je sais que je ne peux pas. Je regarde alors par la fenêtre pour éviter ton regard, pour arrêter de te regarder. Puis je te dis "je vais y aller" je traverse la pièce pour aller jusqu'à l'entrée mettre mes chaussures, je dis au revoir à ta grand-mère. Elle me dit qu'elle m'apprécie, qu'elle trouve que j'ai mûri depuis la dernière fois qu'elle m'a vu. Toi, tu ne comprends pas mon départ précipité, on devait passer la soirée ensemble après s'être occupé de mamie. Mais ça y est je suis prête à partir, les chaussures sont mises, mes affaires sont récupérées. Tu décides de m'accompagner jusqu'à ma voiture. Tu me remercies d'avoir été là. Tu prends mes affaires qui sont en trop dans mes bras pour m'aider, et tu me raccompagne. Et là je me réveille. Parce que je sais qu'à la voiture, au moment des au revoir, j'aurai probablement craqué et t'aurai embrassé. Je me censure même dans mes rêves, wow
0 notes
albertinefloyd · 2 years ago
Text
Vendredi 24 février 2023.
Putain mais c'est terrible, tous les matins je pense à un nouveau sujet pour ce blog, tous les matins je me dis "OK ça c'est pas mal, on parlera de ça ce soir", et tous les soirs j'arrive crevée dans cette chambre et je n'arrive même plus à me souvenir de comment je m'appelle.
Ici Albertine en direct de son fauteuil d'allaitement, Dana dans les bras, prête à passer de nouveau 3h en silence, les yeux ouverts dans l'obscurité. Comme tous les jours.
Hier j'ai craqué. C'était trop dur. Dana refusait catégoriquement de dormir. Bordel, elle refusait même que son père la touche. Elle était agrippée à moi comme si sa vie en dépendait.
Faut dire que j'étais vraiment pas en forme, hier. De vieilles douleurs, particulièrement handicapantes, se sont réveillées. Je crois que Dana a bien vu que quelque chose n'était pas normal, et du coup, elle a lutté pour rester avec moi.
Bref. Aujourd'hui, ça va mieux, et j'ai essayé de me rattraper. Alors peut-être, peut-être...
J'ai tellement d'appréhension maintenant, le soir venu.
0 notes
lesparaversdemillina · 2 years ago
Link
1 note · View note
tournesolaire · 7 months ago
Text
Ce matin je me suis réveillée plusieurs fois, tiraillée à chaque fois par l'envie de regarder ce qu'il se passe dans son téléphone, mais refusant de la faire à chaque fois parce que je veux me placer moi, ma santé mentale et mon bien-être en priorité
Et puis je me suis levée, j'ai pris ma douche, je me suis habillée
Lui dormait encore mais son sommeil était agité, plusieurs fois dans la nuit il s'est réveillé presque en sursaut en vérifiant que son téléphone avait pas bougé
Ça m'intriguait
J'ai entendu une notification Instagram et j'ai craqué, j'ai voulu voir s'il parlait encore avec Claire ou si d'autres noms avaient surgi de nulle part
Je me suis faufilée, j'ai déverrouillé l'écran en priant pour que les bruits des travaux ne le réveillent pas
Il s'est réveillé
Il m'a surpris
J'ai pas eu le temps de fermer Instagram, juste de verrouiller le téléphone
Je lui ai dit que je m'en allais, je lui ai fait un bisou et je suis partie
Et
Étonnamment
Même pas 10 minutes après
Il m'envoyait des messages sur Instagram, avec des photos
J'ai pas voulu les ouvrir tout de suite, j'avais un peu peur
Il m'avait envoyé des screens d'une conversation avec une fille
Il me disait que si c'était ça que je cherchais il pouvait me le montrer
Il a essayé de me rassurer
J'ai essayé de me justifier
Il m'a dit que peu importe si c'était vrai ou non que je fouillais son téléphone, que c'est pas grave
Qu'il m'en veut pas, que j'ai pas à m'excuser
Je crois que
C'est la première fois qu'il se veut rassurant à ce sujet
Ça m'a touché malgré tout
Et je culpabilise
Parce qu'une fois de plus je vois bien qu'en ce moment "ça va", que quand on se voit on passe des bons moments et qu'il ne semble pas parler à des gens dans mon dos
Mais je peux pas m'empêcher de penser que c'est juste la phase calme après la tempête
Que ça va recommencer
Parce que je crois que j'arrive plus à avoir entièrement confiance en lui
Parce que
Et si c'était juste une nouvelle technique de manipulation ? Et si il faisait ça pour que je pense qu'il est honnête, apaiser mes doutes, alors qu'il continue ? Et si il supprimait simplement les messages/appels pour pas que je puisse voir quoi que ce soit ? Y'a toujours ce doute dans ma tête
Et j'ai l'impression que tous les efforts du monde n'y changeront rien, parce que j'ai déjà trop donné
Et je culpabilise
Parce qu'en ce moment ça va
Mais que je crois que
Mon amour s'éteint petit à petit
1 note · View note