Tumgik
#adieuinertie
adieuinertie · 5 years
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Comment éliminer ce #@!/$& de blocage d’écriture
Vous et moi savons ce qu’est un blocage d’écriture…
C’est cette sensation de vide lorsque vous êtes en face d’une page blanche ou d’un écran vide.
Parfois, la peur vous paralyse à tel point que vous préférez oublier l’écriture. Pendant un instant, des jours, des mois, voire des années. Mais ce n’est pas grave. Il y a YouTube, Facebook, Reddit, vos séries, votre travail, et 329 choses inutiles à accomplir avant.
Sauf que…si comme moi, vous adoriez explorer les tréfonds de votre imagination quand vous étiez enfant, un jour, vous allez vous retrouver avec cette soif d’introspection. Ça peut se traduire par l’envie d’écrire, d’inventer des histoires, de dessiner, de chanter des mélodies, de danser librement, etc. Mais prenons l’écriture comme exemple.
Vous voulez écrire, mais vous ne voulez pas
Traduction : Votre subconscient vous donne envie d’écrire, mais votre conscience est une obsédée du jugement.
OK. Ces termes sont un peu ambigus…Résumons-les.
Voyez la concience comme le chef, le roi, le capitaine du bateau.
Le subconscient quant à lui, ne fait qu’exécuter ses ordres.
Lorsque vous utilisez votre conscience, vous choisissez d’utiliser votre cerveau pour réfléchir, vous concentrer, et apprendre une nouvelle recette de cuisine.
Que fait le subconscient ? Il dit : « À vos ordres, chef ! » et il s’exécute. À force de faire ce que la conscience lui ordonne pendant des mois, la tache devient de plus en plus facile. Résultat : vous avez créé une nouvelle habitude.
En gros, le subconscient subit les ordres de la conscience et transforme vos taches en habitudes. C’est un mouton. Mais attention, il cache bien son jeu…
…en fait, notre subconscient est plus intelligent qu’on ne le croit.
Que vous le sachiez ou non, il enregistre tous les signaux sur son passage, 24/7. Même quand vous dormez. Justement, il profite du sommeil de sa capitaine Madame La Conscience pour vous communiquer les rêves les plus farfelus…
D’accord, mais quel rapport avec l’écriture ?
Supposons vous ayez passé votre enfance à créer, à imaginer sans peur d’être jugé. Prenons l’écriture comme exemple, mais vous pouvez très bien remplacer ça par l’activité qui vous convient.
Vous aimiez écrire et votre subconscient a enregistré ce sentiment de joie. Or, quelques années plus tard, vous grandissez et les choses se compliquent. Peut-être qu’un prof a critiqué votre rédaction. Peut-être que vous n’avez reçu aucun commentaire suite à votre dernier article de blog. Ou alors, on vous a répété qu’être écrivain, c’est dur et que seuls les élites peuvent y accéder. Il se peut même que vous ayez vécu des expériences qui n’ont rien à voir avec l’écriture…et qui transforment votre activité préférée en une série de doutes.
Votre subconscient enregistre tout sur son passage, même si les informations sont fausses. Et quand votre conscience s’y met aussi (Non, c’est pas assez bien // Mince, je regrette d’avoir publié ça // Mais que va-t-on penser de moi ?), votre subconscient répond : “C’est vrai, votre Majesté a toujours raison” , parce qu’il n’a pas de logique et il croit tout ce qu’on lui balance.
Explorons ce qui se passe lorsque vous êtes en plein blocage…
Subconscient : écrire me rendait pleine de joie quand j’étais petite, ça doit être la même chose maintenant !
Conscience : oui, mais je n’ai pas écrit depuis belle lurette. Logiquement, j’ai perdu mon talent et ma confiance en moi.
Subconscient : … vous avez raison, votre Majesté.
Conscience : pas étonnant que j’aie le blocage d’écriture… Ça prouve que je n’ai rien à dire. Mais bon, je pourrais quand même essayer d’écrire un paragraphe, on sait jamais. Allons donc, par où commencer…
Subconscient : il y a cette idée qui me vient – Dans cet article, je vais parler du blocage d’écriture, parce que je suis moi-même en période de blocage, vous savez…
Conscience : N.U.L. Cette phrase est trop longue. En plus tu as dit le mot blocage deux fois, ça devient lourd. Et pourquoi faut-il que tu dises vous savez ? Ça fait prétentieux. Madame se prend donc pour une experte ? Aussi, il y a trop de je dans cette phrase, espèce d’égocentrique, personne n’a demandé que tu parles de toi. Enfin bref. Il faut effacer ce tas d’immondices.
Subconscient : …vous avez raison, votre Majesté. *sélectionne le texte et appuie sur la touche Effacer*
Conscience : bon, retour à la case départ. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir écrire, maintenant ?
Subconscient : pas étonnant que j’aie le blocage d’écriture… Ça prouve que je n’ai rien à dire.
Conscience : …
Subconscient : …
Conscience : tu as répété ce que j’ai dit il n’y a même pas une minute.
Subconscient : …mais c’est parce que vous avez toujours raison, votre Majesté.
Conscience : Bon, on laisse tomber. Allons regarder des vidéos de cacatoès qui dansent sur du Elvis Presley.
Et voilà comment vous êtes tombé dans le piège. Comme on le dit souvent, notre pensée est bien notre pire ennemie.
Mais il est possible de s’en sortir.
1- Acceptez votre situation, appréciez vos doutes
Avant même de passer à l’action, acceptez votre blocage. Contrairement à ce que vous aimez dire, vous n’êtes pas le seul ou la seule à subir ce symptôme. Des milliers d’écrivains doivent affronter leur blocage tous les jours.
C’est normal. Je dirais même que c’est un bon signe.
Pourquoi ? Votre conscience vous aide, même si elle est horriblement sèche. Elle vous pousse à progresser, à corriger vos erreurs, à trouver des solutions. Sans elle, pas grand-monde ne comprendrait vos textes.
De plus, les doutes vous rendent modeste. De manière plus subtile, ils affirment que vous êtes sur la bonne voie. Si l’écriture ne vous faisait ni chaud ni froid, vous n’auriez aucun blocage. Mais alors, il n’y aurait plus d’intérêt. Dans ce cas, passez à autre chose.
Or, si vous questionnez vos capacités, ça veut sans doute dire que votre écriture ne compte pas pour du beurre. Alors persistez.
« L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux et les gens sensés pleins de doutes. » – Bertrand Russell
2- Passez à l’action de manière facile et détachée
Une fois votre situation acceptée, voici ce que vous allez faire :
Le lendemain, trouvez une période de libre où vous êtes seul·e. Ayez un carnet ou un ordinateur à disposition.
Oui, c’est maintenant que vient l’épreuve fatidique : vous allez écrire.
Mais cette fois-ci, deux règles s’imposent :
Vous n’allez écrire qu’un paragraphe (bien sûr, vous pourrez toujours écrire plus si le flow s’installe, mais il est inutile de stresser sur ça. Juste un paragraphe, trois lignes. Ça suffit largement).
Vous allez écrire comme une patate. Tout le monde s’en fiche si votre mini-texte est incompréhensible, s’il est bourré de fautes ou d’insultes (faites juste en sorte que personne ne le lise). Si vous ne savez pas quoi écrire, notez je ne sais pas quoi écrire trois fois de suite. Et si votre conscience est trop casse-pieds, écrivez dès le réveil matinal (la conscience est encore semi-éveillée, ça veut dire que votre subconscient est roi durant ce court instant).
Voilà. Appliquez ces deux règles, et votre conscience n’aura d’autre choix que de baisser le volume. Encore mieux, faites-en une habitude. Et là, vous serez en train d’écrire régulièrement. Même si c’est du grand n’importe quoi, ça reste de l’écriture, pas vrai ?
Notez bien qu’ici, le but n’est pas de devenir un super écrivain. L’objectif principal, c’est de se présenter tous les jours face au blocage. Progressivement, vous allez vous rendre compte que ce n’est plus si dur d’écrire un paragraphe.
Dites bien à votre conscience que vous n’allez JAMAIS publier ce texte, ou le faire lire à quelqu’un d’autre. Vous non plus, ne le relisez pas. Si c’est pour vous juger à la minute qui suit, l’exercice ne sert à rien. Attendez un mois peut-être, et vous pourrez retourner à votre paragraphe pour vous moquer de lui, si c’est votre délire.
3- Écrivez comme vous respirez
Bien sûr, j’exagère un peu. N’écrivez pas comme vous respirez, parce que vous avez d’autres besoins à faire comme manger ou vous doucher. Quoique…écrire, c’est comme penser. Et on pense toute la journée, mais on ne s’en rend pas compte. Un peu comme la respiration.
Après tout, l’écriture est un joli mot qui veut simplement dire : traduire ses pensées en mots.
Si vous souffrez du blocage d’écriture, vous croyez que vous n’avez pas d’idées.
Mais au contraire, vous avez beaucoup d’idées ; vous n’avez juste pas fait attention à ce que vous pensez.
Pour remédier à ça, il existe la méditation. En ne faisant rien pendant dix minutes, vous serez un peu obligé d’observer votre subconscient. Vous verrez que vous ne choisissez pas vos pensées ; ce sont elles qui viennent à vous.
Même chose lorsque vous écrivez. Pour ma part, j’ai l’impression que cet article s’est écrit tout seul. Appliquez l’étape Nº2, puis vous verrez le flow s’installer miraculeusement, et là, vous saurez que vous êtes à l’étape Nº3.
Félicitations. Vous avez réussi à écrire comme vous respirez.
4- Si vous comptez publier votre texte, laissez d’abord la pâte reposer
Vous pourriez me dire : OK, je comprends pourquoi il faut écrire comme une patate et ne pas se juger, mais moi je veux devenir un auteur à succès ! Comment je fais ?
Avez-vous déjà entendu les grands écrivains dire que leurs premiers brouillons étaient nuls, et qu’ils ont du les réécrire 120 fois ? Au début, j’avais du mal à les comprendre. 120 fois ? Mais c’est fou ! Comment pourrais-je faire une chose pareille ?
Notez bien que la difficulté, ce n’est pas la réécriture elle-même, mais le jugement de son propre texte. La personne qui a réécrit 120 fois, elle a aussi dû juger son manuscrit 120 fois.
Mais vous, vous préférez écrire votre premier jet à la perfection. Le problème avec cet état mental, c’est que vous allez vous juger avant même d’écrire un mot.
La solution ? Séparez l’écriture et la réécriture. Ce sont deux activités différentes.
Premièrement, votre subconscient fait son job. Puis, comme si vous faisiez un gâteau, laissez votre pâte quelques heures ou quelques jours avant d’y revenir dessus. Ce n’est qu’à la fin, que la conscience pourra appliquer tous ses talents : juger, analyser, corriger les moindres détails, et vous rappeler qu’il y a deux p à appliquer.
Je l’admets, j’ai encore du progrès à faire ; en pleine séance d’écriture, il m’arrive de rectifier des phrases mal formulées. C’est utile dans certains cas, mais ça me fait perdre du temps. Pourquoi se tracasser à rendre son texte parfait alors qu’on peut le faire plus tard, avec le stress en moins ?
Et si vraiment, vraiment, vous êtes trop impatient pour attendre de publier, faites-le. Cliquez sur le bouton Publier. Ce qui est cool avec les blogs, c’est que vous pouvez toujours y revenir dessus pour modifier vos articles. Mais vous n’aurez pas la même chance avec les livres ou les sites réputés…
En conclusion
Avant, il y avait une page blanche et ça me stressait.
Maintenant, il y a du texte.
Du texte imparfait, mais du texte quand même.
J’ai attendu un moment.
J’ai relu le texte.
J’ai corrigé le texte.
J’ai publié le texte.
Vous êtes en train de lire ce texte.
Tous les articles que vous rencontrez sur Internet suivent généralement le même processus.
Souvenez-vous : avant toute création, il y a du vide.
Et c’est normal.
C’est même un bon signe.
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adieuinertie · 5 years
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Envie de vivre
Je veux m’échapper de cette cage humaine que je trimballe toute la journée.
Je veux arrêter de me faire des histoires, de procrastiner, de stresser parce que j’ai peur de décevoir.
Je veux stopper ce cycle infernal qui me maintient dans les profondeurs de l’océan.
Quand est-ce que je pourrai remonter à la surface ?
Certains disent : Il faut que tu fasses un effort / ce n’est pas si difficile ! / c’est parce que tu ne le veux pas assez. Mais ce n’est pas une question de volonté. Si je voulais être heureuse, je le serais déjà.
Je crois que c’est la pourriture de mes croyances qui m’empêche d’avancer. Je les ai trop nourries sans penser aux conséquences.
Donc, bien sûr que JE VEUX. C’est juste que…j’ai p e u r. Et la peur est irrationnelle, elle est difficile à dompter. C’est comme si elle était incrustée dans mes os, après tant d’années.
Quand on a peur des araignées, on traite cela comme une phobie normale et courante. Mais quand on a peur de la vie ?
Je croyais que j’avais peur de mourir, mais en fait, j’avais simplement peur de vivre.
Je constate que l’humain doit faire preuve de courage. C’est comme une règle invisible de la vie.
Parce que le seul acte de vivre est déjà courageux.
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adieuinertie · 5 years
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Je ne suis pas une experte
Une partie de moi a honte d’écrire sur le développement personnel. Parce qu’en général ce sont les coachs, les maîtres et les experts qui ont réussi à surmonter leurs soucis.
Mais je ne suis pas une experte. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre et je ne suis pas tout à fait satisfaite de ma vie. J’ai des jours d’anxiété, de dépression, et il m’arrive souvent de me sentir isolée.
J’ai un doute : faut-il être un expert pour avoir le droit de parler ?
Et s’il faut être un expert, vais-je réussir un jour à obtenir ce titre ? D’ailleurs, comment peut-on faire la différence entre un expert et un débutant ? La première chose qui me vient à l’esprit, ce sont les diplômes et les certificats. N’oublions pas non plus la réputation, le nombre d’abonnés, les recommandations etc.
Mais si l’expert avait découpé ses diplômes en confettis, et s’il avait toujours vécu en isolation, inconnu du monde, serait-il toujours un expert ?
C’est qu’on aime bien donner des étiquettes aux gens.
Mais je ne mérite pas une telle étiquette parce que je vis moi-même dans la confusion, le stress, la déprime. Je suis une humaine fragile qui ne sait pas ce qu’elle fait de sa vie. Je n’ai pas trouvé la clé du bonheur ; j’écoute juste ce que les autres disent. Mais je ne peux pas régurgiter leurs paroles parce que ce ne serait pas ma vérité.
Les experts sont des personnes qui ont fait une certaine activité pendant tellement de temps que c’est devenu une seconde nature. Vous pouvez en apprendre beaucoup sur ces gens inspirants, acheter leurs livres, participer à leurs cours, et appliquer leurs conseils.
Mais ce n’est pas parce qu’ils sont experts qu’ils ont forcément raison sur tout.
La seule façon de savoir si leurs conseils fonctionnent, c’est de les tester. Certains les trouveront utiles, d’autres pas. Après tout, on voit tous les choses différemment.
Si vous décidez de parler, d’écrire ou de créer, peut-être que vous allez aider certaines personnes. Alors ça vaut le coup d’exprimer votre voix. Que vous soyez expert, débutant, ou quelque part dans le milieu, vous pouvez enlever cette étiquette et partir de là.
N’hésitez donc pas à vous exprimer comme si vous en aviez le droit.
Vous en avez parfaitement le droit.
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adieuinertie · 5 years
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Le début
Quand j’ai envie de prendre un nouveau départ, j’aime créer un nouveau blog.
Souvent, je m’arrête après trois jours. D’autres fois, je continue encore pendant un certain temps. Et puis j’arrête.
Pourquoi j’arrête ? Parce que je n’ai plus envie d’écrire. Je ne retrouve plus ma motivation d’avant. Ou alors, c’est que je doute trop de mes capacités à aligner une phrase, et je laisse tomber. Cette incertitude, j’ai l’impression de l’avoir vécue des centaines de fois.
Pourquoi faire quelque chose pour abandonner tout de suite ? Je ne sais pas. On dit souvent que le plus dur, c’est de commencer. Mais pour ma part, c’est très facile de débuter quand on se sent remplie de motivation. C’est après que ça se corse. Je n’avais juste pas vu ce mur qui m’empêche de franchir la quatrième dimension.
Ma conscience me bloque. Elle me dit que je ne suis pas assez douée. Je ne parle pas que pour l’écriture. Je parle de TOUT. Je suis inférieure à tout ce qui m’entoure, je serai toujours enfermée dans la prison de mes pensées, et je vais finir mes jours dans une misère d’inconscience. En vrai, je ne crois pas à ce tas de sottises, mais c’est juste que mes pensées sont taquines.
Je devrais peut-être laisser ma conscience de côté. Ne pas trop lui accorder d’importance. Au lieu de ça, je vais décider d’être imparfaite, d’écrire sans me prendre trop au sérieux, sans un public particulier. Sans but. C’est pourquoi ce blog n’est pas vraiment destiné à être lu, mais je l’écris quand même. Afficher mes pensées en public me donne une petite pression de plus, mais ça me pousse justement à écrire tous les jours.
De quoi parlera ce blog, en gros ?
Comme l’annonce le titre, « adieu inertie » est un petit projet qui sert à m’échapper. Sortir de ce manque d’énergie, en quelque sorte.
Ce blog n’est pas fait pour être parfait.
Mon souhait est simplement de l’alimenter au quotidien.
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adieuinertie · 5 years
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La raison pour laquelle je ne cesse de tomber
Mon corps a un système qui maintient mon statu quo.
C’est une bonne chose: ma température est stable, ma tension artérielle est dans le milieu, et mon coeur bat normalement.
On a tous un centre de gravité en soi. Les scientifiques appellent ça: HOMÉOSTASIE.
Donc, à chaque fois que j’essaie de changer une partie de ma vie, il va y avoir un désaccord. Mon homéostasie va me pousser là où j’étais avant.
Quand je décide de ne plus grignoter, elle va me pousser à grignoter.
Quand je veux écrire, elle va me pousser à procrastiner.
AVANT je n’écrivais pas tous les jours. Maintenant si. Mon homéostasie veut me maintenir en survie, et pour elle, routine du passé = survie.
Si je ne grignote plus, j’ai changé. Mais en même temps…
…une partie de moi va mourir. Celle qui grignotait constamment. Et ça, mon homéostasie a du mal à l’accepter.
Voilà pourquoi je n’arrive pas à faire tenir mes habitudes. En pas plus d’une semaine, je me retrouve à préférer la facilité. Le confort. Le passé.
Je ne peux rien faire…
…à part persister.
Quelques points à retenir:
Sois conscient de ton homéostasie. Ça évitera de te culpabiliser à chaque fois que tu déroges à tes propres règles.
Vas-y doucement. Une toute petite action peut garantir d’immenses résultats. C’est déjà très bien si tu fais un minuscule pas tous les jours. Si tu lis une page par jour. Si tu écris une ligne par jour.
Si tu tombes, ce n’est pas grave. La prochaine fois sera plus facile. Et la dixième fois, dix fois plus. Et la centième fois, cent fois plus. En fait, le nombre de fois que tu te relèves s’imprègne dans ton cerveau. Il va finir par comprendre, je te le promets.
Ne sous-estime pas le pouvoir des émotions. On a tendance à se laisser aller quand on se sent mal. Une technique qui marche pour moi, c’est de m’observer quand je me sens bien. ET LÀ, je me répète des phrases qui me font sentir encore mieux. Par exemple, quand je ne grignote pas, je me dis: Oui, je prends soin de mon corps ! Et je confirme cette évidence en faisant un peu de sport, ou en mangeant des légumes au dîner.
Ah oui, et aussi:
Dors un peu plus
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adieuinertie · 5 years
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C’est faux !
Donc…tu as rechuté pour la énième fois.
Tes pensées veulent te convaincre que tu n’y arriveras jamais.
C’est faux ! Tu le sais très bien mais tu ne veux pas faire face à la vérité.
C’est faux !
Tu n’es pas nulle, tu n’es pas défectueuse, tu n’es pas maudite…
Ne crois pas si vite en tes propres croyances.
La prochaine fois que l’une d’elles ressurgit, dis-lui qu’elle a tort et laisse-la partir.
Tu crois que les autres sont des diamants et que tu n’es qu’un tas de boue. Mais en réalité, tu ne t’es pas bien observée parce que tu étais recouverte de saleté.
Et quand tu balaieras la saleté de tes pensées amères, tu sauras que depuis tout ce temps, tu étais aussi un diamant.
Intact et rempli de lumière.
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adieuinertie · 5 years
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Un avion roule toujours avant de voler
D’abord il est statique.
Puis il circule lentement.
Ensuite il roule, de plus en plus vite.
Enfin il décolle.
Commence par marcher si tu veux réussir à voler.
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adieuinertie · 5 years
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Quand on ne vous répond pas
Pourquoi je suis stressée quand j’envoie un message ?
Pourquoi j’ai peur de regarder la conversation ?
Le fait que la personne ait LU ✔ ✔ mon message sans aucune réponse me fiche la pression.
Alors j’attends, j’essaie de m’occuper comme je peux en attendant. Je me distrais. Mais il y a toujours cette voix dans ma tête. Elle me souffle que je n’aurais pas dû faire ceci, ou cela.
En gros, que j’ai fait la pire erreur de l’humanité et que c’est la fin du monde.
J’imagine la personne en train d’être confuse/vexée/déçue/fâchée/blessée/moqueuse. Ou bien elle me hait.
Ahlkjhfd…pourquoi ai-je si peur d’être détestée ?
Le cerveau adore inventer des scénarios, alors il fallait bien que ça soit du genre apocalyptique. Comme il m’est impossible de voir la réaction de la personne au moment où elle lit mon message, c’est stressant. L’inconnu est terrifiant.
Mais voilà, quelques heures après, elle répond.
Notification sonore sur le téléphone.
S’ensuit un mélange de stress et de soulagement.
Maintenant il faut lire le message.
Et se rendre compte que toute cette souffrance mentale ne servait à rien.
Mais c’est la manière dont mon cerveau fonctionne !
Je dois arrêter de l’alimenter avec des pensées négatives. Il faut que je trouve un moyen de ne plus me considérer comme une personne défectueuse.
Peut-être qu’il faudrait s’imaginer en train de vivre dans un monde où tout le monde vous déteste. Et sortir quand même avec toute nonchalance, être parfaitement ok avec ça. Serait-ce donc possible ?
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adieuinertie · 5 years
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Le perfectionnisme n’est pas parfait
Faire attention aux détails, c’est utile. Mais être un maniaque au point de ne jamais trouver la satisfaction, c’est une perte de temps et d’énergie.
Certains considèrent le perfectionnisme comme un défaut, d’autres comme une qualité. Certains se vantent même de ce trait de caractère, parfois avec ironie. Je faisais partie de cette catégorie.
Si ma mémoire est bonne, quand j’avais treize ans, j’ai commencé à écrire sur une feuille (Lundi 5 mai), avant de la jeter JUSTE parce que j’avais écrit la lettre L un peu bizarrement. C’était absurde. Mais que voulez-vous ? La vie pour une perfectionniste, c’est dur…
Maintenant, j’écris plus souvent sur l’ordinateur (heureusement pour les arbres…) Mais mon perfectionnisme ne s’est pas évaporé. Bien au contraire…
Je suis plus anxieuse qu’avant.
L’erreur est la pire ennemie du perfectionniste. Ce dernier s’est entraîné à la chercher partout, comme s’il avait un radar. Par conséquent, il est toujours stressé car il n’atteindra jamais son point idéal.
Il vit dans une prison.
On est tous perfectionnistes à un certain degré
Je pourrais citer des exemples qui représentent bien le syndrôme du perfectionniste :
Cette chemise a des plis. Ce pull ne s’accorde pas du tout avec votre jean. Next. Pas ce sweatshirt, c’est trop…Cette veste, elle n’est pas assez… En plus, vous êtes en retard. Rien ne vous va, c’est un vrai casse-tête.
Vous prenez mille selfies. Impossible de trouver une image potable.
Si vous étudiez ou travaillez dans le design graphique, je dirais que c’est LE métier perfectionniste par excellence. Des milliers de couleurs et de typographies vous plongent dans l’hésitation. Chaque pixel compte. Et quand vous croyez avoir fini votre poster, vous n’avez pas fini, car il manque toujours un petit quelque chose.
Vous hésitez trop longtemps sur le menu. Mais peu importe. Quel que soit votre choix, vous allez toujours finir par dire que vous auriez dû prendre l’autre plat.
La nuit, vous voulez dormir mais il faut trouver une position confortable. Rien ne vous satisfait. Le bruit d’une moto dans la rue vous fait grommeler. Votre orteil vous gratte. Faudrait-il enlever vos chaussettes pour trouver le confort ? Vous méditez sur la question.
Vous regardez des vidéos YouTube sur les bullet journals bien décorés, stylisés, parfaitement calligraphiés. Alors vous en achetez un et vous passez tout l’après-midi à dessiner dessus, mais le hic, c’est que votre bullet journal n’est pas assez bien. Alors vous abandonnez sans même avoir écrit dessus.
Vous envoyez un email à votre prof pour lui joindre votre devoir. Mais il faut une bonne décénie pour rectifier vos mots, s’assurer que tout soit écrit en parfait français, et vous êtes sur le point d’appuyer sur Envoyer, quand vous constatez qu’il manque le Bien cordialement, alors vous l’inscrivez. Une semaine plus tard, le prof vous répond ok merci lol a+.
Etc. Le perfectionnisme est partout. Sauf que la plupart du temps, on ne s’en rend pas compte.
Il y a deux choix : rester perfectionniste ou passer à l’action
Les mots Perfectionnisme et Procrastination se ressemblent plus qu’on ne le croit :
Ils commencent tous les deux par la même lettre (P)
Ils possèdent tous les deux le même nombre de lettres (15)
Ils ont tous les deux le même objectif (vous maintenir en inertie)
Non, je ne pense pas que ces trois points soient une pure coïncidence. Si vous prenez un microscope pour examiner Perfectionnisme et Procrastination, vous les verrez en train de se tenir par la main et danser la salsa. Je crois qu’ils sortent ensemble.
En effet, lorsque vous procrastinez, il y a peut-être une part de vous qui voudrait travailler… Si seulement votre to-do list était plus courte. Si seulement vos attentes n’étaient pas si hautes. En bref, si vous arrêtiez de vous tracasser pour atteindre la perfection. Être perfectionniste, ce n’est pas une partie de joie, et votre cerveau n’a pas envie de souffrir. Il préfère avoir de la dopamine.
De plus, quand vous scrutez le moindre détail sans relâche, il est difficile de décompresser. Être perfectionniste, c’est fatiguant. Les gurus de la productivité disent qu’il faut toujours voir les choses en grand, toujours s’améliorer, toujours visualiser son plus grand rêve, etc. Mais ce genre de conseil ne m’aide pas, car je suis coincée dans mon perfectionnisme. Comment visualiser son rêve ultime quand on est insatisfait de ne pas déjà y être ?
Pour le perfectionniste, le présent est une honte parce qu’il est synonyme de manque et d’erreur.
L’erreur, c’est justement ce qu’il faut faire pour sortir de là.
Comment sortir du perfectionnisme ? (Traduisez par : Comment faire des erreurs ?)
Faire des erreurs, c’est simple : vous en faites déjà.
Mais soit vous préférez les corriger instantanément, soit vous allez stresser parce que tout ce que vous faites est nul et qu’il vaut mieux passer à autre chose.
Donc le but, c’est de se tromper exprès. Faites des erreurs intentionnelles.
Avant de peindre des chef-d’oeuvres, gribouillez. Avant de publier des romans, rédigez un paragraphe saturé de fautes. Oubliez la qualité et concentrez-vous d’abord sur la consistence ; si vous faites une minuscule action tous les jours, vous allez progresser. Cela vaut mieux que de faire un truc énormissime en un jour, pour ensuite vous démotiver et ne plus jamais continuer.
Commencez doucement. Souvent, on a tendance à trop vouloir faire, en trop peu de temps. Mais l’expertise nécessite de la patience, et ça peut prendre des années. Parfois, quand on fait trop peu, on a l’impression que ça ne servira à rien. Mais les habitudes réussies commencent généralement par de toutes petites actions. Par exemple, regardez tout ce qui se trouve autour de vous : votre ordinateur, le fauteuil, la porte. Ces objets n’ont pas été faits en un jour. Pareil pour vous et la personne que vous allez être.
Enfin, si le perfectionnisme ne veut toujours pas vous lâcher…prenez un grand souffle et acceptez. Parfois, le pire ennemi est dans notre perception. On oublie parfois qu’on n’a pas choisi d’être né, et qu’on déambule sur cette planète sans instructions précises. Une boule bleue tourne autour d’une énorme boule jaune, et rien n’est vraiment très normal. Personne n’est parfait, même ceux qui prétendent l’être.
Faites face à votre situation avec l’humilité d’un être imparfait. Pour cela, il faut se débarasser de son égo, et ce n’est pas facile. Les erreurs ne vous définissent pas, ce ne sont pas vos amis.
Mais ils vous font grandir.
En ce qui me concerne, j’essaie de lutter contre mon perfectionnisme en écrivant ce blog. Cliquer sur le bouton Publier me fait un peu peur. Je sens qu’il y a toujours quelque chose à corriger…Bon ok, je clique maintenant.
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adieuinertie · 5 years
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La triste malédiction du jugement
Peut-être que le jugement négatif nous fait sentir bien.
On a tendance à généraliser, à confirmer notre position par des évidences qui sont de notre côté, et à oublier le reste.
Aussi juste que semble notre opinion, il est bon de se rappeler que c’est juste…une opinion. Une pensée flottante, fragile, et éphémère.
Le problème, c’est qu’on s’identifie trop aux pensées. Je trouve que c’est stressant, parce que dans mon cas, il m’arrive de ne pas avoir d’opinion et…qu’est-ce que cela voudrait dire sur moi ? Que je n’ai pas de personalité ?
Bon, je vais interrompre mon propre article pour dire ça : je trouve que ce que je suis en train d’écrire est nul. Ah, voilà ma conscience qui ressurgit. J’ai corrigé ce texte plusieurs fois et je ne suis toujours pas satisfaite. Pourquoi ?
J’ai peur du jugement, j’ai peur de la haine.
Et je me demande si c’est parce que j’ai trop tendance à juger les autres, ou si j’ai trop consulté des médias qui scrutent tout ce que la moindre personne fait. En effet, j’ai bien peur que la consommation de la télévision et d’internet nous pousse à avoir telle ou telle opinion, si bien qu’on ne sait plus quelle position on devrait prendre. Notre culture est très moralisatrice ; ce n’est pas bien d’avoir tort, et comment savoir si on a tort ? En regardant si vous faites partie de la majorité ou pas.
C’est pour ça que j’ai peur de m’exprimer. Je crains de faire un faux pas.
J’ai sans doute été trop influencée par ce qui est bien / ce qui est mal, et mon cerveau a besoin de nettoyage.
La personne qui juge les autres se fait aussi du mal à elle-même.
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