#Tout comme l'inspiration
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jeanchrisosme · 3 months ago
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Il faut parfois se perdre pour trouver son chemin. Non. Il faut toujours se perdre. C'est s'éloigner du chemin tout tracé, ou de celui qu'on nous a indiqué, qui fait que l'on va créer notre chemin. Et il y a forcément un moment où l'on se perd. C'est de la perte de tous repères que nait la vraie créativité. Au bout d'un moment il est facile de se perdre, on l'accepte. Mais au début, quand on est encore un enfant perdu dans la forêt, on se sent seul, et on a peur. Et c'est normal. J'ai à nouveau plein d'inspiration, je la laisse venir, j'ai arrêté d'essayer de me vider la tête et de ne pas “faire”, je suis ce que je suis, et moi, c'est ce cerveau saturé d'idées en permanence. Je m'empêchais de me surcharger le cerveau en fait, parce qu'on m'a dit que je réfléchissais trop, mais ma façon de moins réfléchir, c'est justement d'occuper mon cerveau avec plein de trucs, sinon il s'emmerde et il cogite sur ce sur quoi je dois lâcher-prise… Voilà pourquoi je ne pouvais pas lâcher-prise. Mon cerveau a besoin de nourriture. Intellectuelle. Si je ne lui donne pas sa ration, il réagit comme un fauve affamé et se jette sur tout ce qu'il trouve. Faut que je l'occupe ! Peinture, déco, cuisine, livres… Plus je le nourris, plus il s'ouvre à l'inspiration, plus il laisse couler. Et plus la nourriture est “poétique”, plus mon inspiration devient sensible, moins rationnelle, plus instinctive. Moins je me nourris d'art, plus la partie “logique” de mon cerveau prend le contrôle. Mais plus je me nourris de beauté, plus je la vois dans le monde, partout. Elle m'émeut, et c'est de cette émotion devant la beauté du monde, de cet émerveillement, que vient l'acceptation de ce qui est. “Etre ici est une splendeur”, cette citation de Paula Modersohn-Becker est aussi le titre de sa biographie par Marie Darrieussecq. Et ce livre est beaucoup plus qu'une biographie, c'est l'histoire  d'un éveil à travers l'art. Beaudelaire disait “il faut toujours être ivre”. Enivrez-vous. D'art, de poésie ou de vertu, à votre guise. La beauté. La fluidité, elle est là, je la sens. Mes yeux se mouillent d'émotion, je vois la beauté du monde, j'en fais partie. Se laisser submerger par la beauté, et s'abandonner. … J'ai l'impression que mon cœur va déborder de joie. Je goûte à nouveau à la sérénité, à la plénitude, au bonheur d'être, de faire partie du monde. Quel honneur. Quel bonheur. Quelle chance. De là nait la gratitude. De là nait la bienveillance. De là nait l'Amour.
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les-portes-du-sud · 3 months ago
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Da casa mia, velata dalle nuvole,supersplendente
Vos mots dansent comme des feuilles légères dans le vent, suspendues entre ciel et terre. 🍃✨
Ils me rappellent un coucher de soleil sur la plage, lorsque le soleil plonge dans l'horizon et que le monde semble retenir son souffle.
Peut-être que, comme les nuages qui cachent votre maison, il y a des secrets et des désirs cachés dans tous les recoins de votre vie. Et peut-être, tout comme le soleil qui brille à travers les nuages, il y a en vous une lumière qui brille brillamment.
Abder, le nom que vous avez cité, pourrait être le gardien de cette splendeur. Peut-être est-il celui qui illumine vos journées comme le soleil perçant les nuages.
Et alors que le monde change et bouge autour de nous, nous pouvons encore trouver de la beauté et de la poésie dans les petites choses : un sourire, une mélodie, un coucher de soleil. 🎶
J'espère que vous continuerez à trouver l'inspiration et la joie dans votre vie, comme une œuvre d'art peinte chaque jour. Et que votre toux et votre rhume se dissolvent comme des nuages le matin.
Avec amour, de ma maison à la vôtre. 🏡❤️
Les-portes-du-sud
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soeurdelune · 1 year ago
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Hello <3 Je me posais deux petites questions par rapport à ton travail du coup je me permets de slide dans tes dm pour te demander. Est-ce que ça te dérange si des gens utilisent tes colorings pour leurs avatars ? Et qu'est-ce que tu penses des personnes qui s'inspirent de ce que tu fais ? En tout cas, merci à toi pour toutes les merveilles que tu nous offres !
bonjour/bonsoir!
je réponds dans l'ordre:
si tu parles des colos que je mets à disposition sur mon blog de graphisme (@cavalierfou), non ça me dérange pas qu'ils soient utilisés pour faire des avatars, ils sont là pour que les gens s'en servent!
ta deuxième question, j'avoue qu'elle me met un peu mal à l'aise mdr mais je vais essayer d'y répondre de façon un peu détaillée pour bien exprimer ma pensée
je considère qu'il y a inspiration et "inspiration", en soit on s'inspire tous de quelque chose, l'originalité absolue ça n'existe pas (moi par exemple j'espère que mes inspirations sont assez évidentes, je dois beaucoup aux arts des 16ème à 19ème siècles et les affiches publicitaires du 20ème siècle) – y a aucun mal à s'inspirer de ce qui existe déjà tant que tu apportes ta propre touche, ton propre style
et ce que j'entends par style c'est, selon moi, l'ensemble réunissant la manière de composer, de traiter les couleurs, et les thèmes/symboles de prédilection
s'inspirer de ce qui existe dans le très riche patrimoine artistique de l'humanité pour grapher, je trouve ça normal et attendu
ce qui me pose problème, c'est quand on "s'inspire" (et par là, j'entends "copier") le même style que quelqu'un, à savoir l'ensemble de: sa manière de composer, sa façon de traiter les couleurs et ses mêmes thèmes et symboles de prédilection
donc réponse courte:
si quelqu'un veux s'inspirer des arts des 16ème à 18ème siècles et des affiches publicitaires du 20ème comme je le fais pour grapher, GO FOR IT, je suis pas la première ni la dernière à le faire, et il y a plein de façon de procéder, c'est pas les possibilités qui manquent
mais si quelqu'un veut employer les mêmes compositions, les mêmes couleurs, et les même thèmes/symboles de prédilection que moi (tout en même temps) sous prétexte que c'est de ""l'inspiration"", c'est non, je suis pas ok avec ça.
j'espère avoir répondu correctement à tes questions!
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smisswil · 8 months ago
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En tant que spectatrice random, le QSMP a réellement été une expérience unique. Personnellement, je suis le projet depuis l'arrivée des fr, et je me doutais pas que cette invitation allait être le début de quelque chose de grand.
Au début c'était intriguant. Et à mesure qu'on découvrait les autres streamers invités, le potentiel du projet se révélait ! Je vous dis pas le choc que j'ai eu quand j'ai appris que Jaiden était dans le serveur ><
À côté des rencontres et interactions funs, le fait de voir des personnes du monde entier parler de nos streamers fr et les apprécier était si satisfaisant ! D'ailleurs c'était marrant de voir des inter devenir fans des streamers qu'on connaissait et suivait déjà avant xD
Bref, même si j'ai profité du contenu de mon côté, et que j'ai aussi été agacée par le traitement des fr, j'ai quand même passé un très bon moment à suivre les lives des fr (principalement ceux d'Étoiles). C'était drôle et rafraîchissant ! Surtout pour une personne comme moi, qui a découvert Minecraft par la même occasion.
Malheureusement, et comme dit dans mon poste précédent, les trop nombreuses négligences commençaient à sérieusement s'accumuler, jusqu'à tout récemment, où tout a fini par éclater avec la révélation des conditions abusives et ingrates des employés (bénévoles inclus).
C'était une trahison complète. Surtout venant d'un projet qui promouvait le partage de culture et la communication. L'ironie...
Quackity a failli à sa tâche de "patron" et les dégâts causés par ses erreurs sont irréversibles. Il a tué son propre projet. C'est triste.
Depuis les démissions successives des admins, dont celle de Pomme qui est la plus récente, le projet n'a désormais plus aucun intérêt à mes yeux. Autant d'un point de vue éthique que récréatif. Du potentiel complètement gâché.
J'imagine que l'aventure française est terminée également, et c'est pas plus mal finalement.
Ce fut un arc original et très surprenant qui a permis d'élargir les horizons pour tous, mais qui ne peut plus durer (sainement) à présent. Et admettons que les tous les problèmes soient réglés, ça ne sera plus la même chose.
Pour mon cas, tout ce qui me rester à faire, à présent, c'est d'imaginer à quoi aurait ressemblé le projet si tout avait bien été géré. Voir la tournure que l'histoire aurait prise, les possibles routes que les personnages auraient empruntés, les interactions qu'on aurait pu avoir, etc. Tout ceci n'est qu'une affaire d'imagination :)
Ça laisse quand même un goût amer d'inachevé, mais qui disparaîtra.
Pour les 1 ou 2 personnes à qui ça intéresse, dans la mesure où le QSMP s'arrête définitivement côté fr (ce qui est très probable), ce compte deviendra un compte fantôme, puisque qu'il a été créé uniquement pour le QSMP (pareil pour mon compte twitter). Toutefois, si l'inspiration me revient (ce qui m'étonnerait franchement xD), je posterai encore des petits trucs par-ci par-là, puisque j'estime que les personnages appartiennent aux streamers avant tout.
Pour conclure, merci à tous les admins du projet, qui ont donné vie au serveur, et aux streamers pour le contenu proposé.
Merci à Pomme, qui nous a accompagné le long de cet arc et qui a vécu l'enfer pendant des mois. Tu mérites un bon repos.
Merci aussi aux personnes qui ont vu, aimé et partagé mes dessins ! Ça m'a fait chaud au cœur :D
Des bisous~
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icariebzh · 1 month ago
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"Personne n'ignore que les cancres sont à leur affaire dans les classes turbulentes, où les élèves méritants se noient. Le jacassement distrait le groupe, le chahut le désintègre. Faute de silence, pas de réussite. Les monastères fondent la piété sur cette règle évidente : pour accueillir la parole divine, il faut se taire. Pareillement, le silence s'impose pour accueillir celle du maître. Impératif battu en brèche : les salles de cours sont des volières. Interdire aux élèves de téléphoner en classe semble à beaucoup un sacrilège. Enseigner, métier à risques : quelle meilleure preuve du discrédit qui fait du savoir une guenille et du silence un joug ? Les élèves transportent la société tout entière dans leurs cartables : ses gadgets, ses PlayStation, ses iPad, ses jeux en ligne, son tumulte. Il est certain que, dans un environnement bruyant, l'inspiration s'alourdit et que les méninges se traînent. Élaborer un plan complexe requiert une paix confiante. Même un questionnaire à réponses multiples en réclame. Ni l'attention ni la raison ne résistent aux ailes d'un moustique. Pascal, dans ses Pensées, à propos du philosophe: «Ne vous étonnez pas s'il ne raison ne pas bien à présent ; une mouche bourdonne à ses oreilles ; c'en est assez pour le rendre incapable de bon conseil. » Il faut vivre en live. La vitesse croissante de circulation des données, des informations, des transferts financiers, des échanges commerciaux nous dérobe le temps que pressure l'actionnaire. Les délais sont proscrits, la flânerie paresseuse, la syntaxe superflue. Les longues phrases, avec leurs entrelacements de propositions, rejoignent la langue châtiée au rayon du temps perdu. Proust qui, écrivant dans son lit, boulevard Haussmann, protégé des bruits de la rue par les plaques de liège qui couvraient les murs de sa chambre, parle dans Sodome et Gomorrhe de « la plénitude nourricière et charmante du silence », n'aurait plus même l'idée d'écrire La Recherche. Trop de subtilités, trop de détours. On le prendrait pour un esthète, pour un nuisible. Des phrases longues d'une page! Solution : en faire un téléfilm, de qualité si possible. Un loisir improductif est, d'un point de vue économique, un scandale. On a troqué la plume contre l'ordinateur et le plomb d'imprimerie contre l'électron : gain de te mps fabuleux. Mais au prix fort : la surface des écrans supplante les plis du papier, la vidéosphère la graphosphère, la vie immédiate la longue durée. Les experts succèdent aux savants, les bateleurs aux poètes, l'émotion réflexe à la pensée construite, l'usage du pidgin à la maîtrise de la langue, et l'apoplexie sonore aux méditations. Quant à ceux qui souhaitent encore lire, écrire, ou simplement converser comme des sages, qu'ils vivent sous cloche."
Jean-Michel Delacomptée
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rewritetheorders · 29 days ago
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LILY COLLINS
et coucou ♥ , j'ai grand besoin de paillettes dans ma vie.
◊ NOM DU FACECLAIM:  lily collins. ◊ LIEN DE LA GALERIE:  https://imgbox.com/g/GOT7i5kFPx ◊ TEXTE: je n'ai pas de texte précis à apporter, j'use souvent des lyrics de the weeknd, ariana grande, selena gomez, justin bieber, tupac, phill collins, scorpions ect... si jamais cela peut vous orienter vers une quelconque inspiration. ceci dit, le texte n'est pas obligatoire donc ne vous tracassez pas avec ça si l'inspiration n'est pas présente. ◊ AMBIANCE/STYLE: je suis ouverte à tous les styles. pas difficile du tout, je prends même les effets gifs, le sombre, peu importe, venez comme vous êtes ♥ ◊ AUTRES: (si tu souhaites ajouter des précisions, des notes sur ton personnages, envies particulières etc) ◊ PSEUDO TUMBLR: @astresnouveaux merci aux âmes vaillantes qui tenteront quelque chose omg.
des bisous ♥
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c-etait-ailleurs · 4 months ago
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A la mi-juin, alors que m'étant gavé et assoupi, j'ouvris les yeux, je vis devant moi une fillette très blonde sous un grand chapeau de paille, qui me regardait sévèrement. Il y avait de l'ombre et du soleil sous les branches et il me semble aujourd'hui encore, après tant d'années, que ce jeu de clair-obscur n'a jamais cessé autour de Lila et qu'en cet instant d'émotion, dont je ne comprenais alors ni la raison ni la nature, je fus, en quelque sorte, prévenu. Instinctivement, sous l'effet de je ne sais quelle force ou faiblesse intérieure, je fis un geste dont je fus bien loin de pressentir alors le caractère définitif et irrévocable : je tendis une poignée de fraises à cette blonde et sévère apparition. Je ne m'en tirai pas à si bon compte. La fillette vint s'asseoir à côté de moi et, sans prêter la moindre attention à mon offrande, s'empara du panier tout entier. Les rôles furent ainsi distribués à tout jamais. Lorsqu'il ne resta au fond du panier que quelques fraises, elle me le rendit et m'informa non sans reproche : — C'est meilleur avec du sucre. Il n'y avait qu'une seule chose à faire et je n'hésitai pas. Me levant d'un bond, je fonçai les poings au corps à travers bois et champs jusqu'à la Motte, me précipitai dans la cuisine comme un boulet de canon, m'emparai d'un carton de sucre en poudre sur l'étagère et refis à la même vitesse le chemin en sens inverse. Elle était là, assise dans l'herbe, le chapeau posé à côté d'elle, contemplant une bête à bon Dieu sur le revers de sa main. Je lui tendis le sucre. — Je n'en veux plus. Mais tu es gentil. — On laissera le sucre ici et on reviendra demain, dis-je, avec l'inspiration du désespoir. — Peut-être. [...]
Je levai les yeux. Elle était là, devant moi, une jeune fille que les quatre années écoulées avaient traitée avec une piété qui était comme un hommage à ma mémoire. Je m'étais figé, après un bond du cœur dans la poitrine qui me noua la gorge. Et puis l'émotion passa et je posai mon livre tranquillement. Elle était revenue avec un peu de retard, et voilà tout. — Il paraît que tu m'attends depuis quatre ans… Elle rit. — Et tu n'as même pas oublié le sucre !
Romain Gary, Les cerfs-volants, folio p. 24-25 & p. 31
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a-child-ish · 11 months ago
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blabla
mini hiatus pour les holidayz, en vrai je pense que je me remettrais à grapher courant semaine du 24 parce que je serais en VACANCES (il faut savoir que j'ai eu que 2 semaines de vacances cette année), mais je perds un peu l'inspiration ces derniers temps. j'essaierais de répondre aux commandes, mais si vous ne me voyez pas le faire c'est que je n'étais pas super inspirée, sorry it happens ! positivement je me suis mise au tricot. je vous conseille tous de vous y mettre, c'est très relaxant. et j'ai lu le premier tome de vampyria, de victor dixen, que je vous recommande. j'attends bien sûr que quelqu'un se décide de faire un rpg sur la cour des ténèbres. j'ai une liste longue comme trois pommiers de lecture à lire, et je rattraperais tout ça pendant mon break, mais si vous avez des suggestions de romance fantastique / historique, je prends volontiers. on a jamais assez de lecture à lire je pense.
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ladyniniane · 2 months ago
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Coucou ! Pour le reblog sur les histoire de fond, une anecdote ou une histoire de fond sur ton histoire en cours avec Zoé ou d'Anselma si ça ne te gêne pas ? Merci beaucoup d'avance ! :D
Coucou et merci beaucoup pour les questions :) Du coup je vais faire les deux !
-C'est l'histoire de Zoé qui a lancé ma passion pour l'empire byzantin et pas l'inverse. En gros, je voulais écrire une histoire qui se passait dans un palais et je voulais un décor différent (j'avoue qu'écrire de la fantasy d'inspiration médiévale/Europe de l'Ouest/du Nord me lasse un peu. Surtout qu'on voit ça partout au final).
Cela faisait longtemps que les visuels de l'empire byzantin (les mosaïques, les vêtements etc.) me trottaient dans la tête et me plaisaient beaucoup.
Et puis il y a l'histoire fascinante de l'impératrice Théodora (la femme de Justinien I, je précise pour les autres lecteurs vu que ce n'est pas la seule impératrice importante à porter ce nom). Je me rappelle que j'avais lu beaucoup de romans sur elle après découvert le personnage dans Civilisation V (par contre je n'ai pas encore vu le péplum de 1954. Mais je suis sûre qu'il est mieux que la saison 3 de V*king V*lhalla).
Son histoire est juste romanesque en diable et du coup je suis partie dans cette direction avec une femme de condition modeste qui va devenir impératrice. Mais même si je n'écris pas un roman historique, je voulais faire des recherches afin de faire ça correctement et de trouver de l'inspiration. Surtout que des fois la réalité est bien plus incroyable/romanesque que tout ce que l'on peut imaginer.
J'ai beaucoup aimé ce que j'ai découvert, je suis tombée dedans et je ne suis toujours pas revenue ! (Et je ne crois pas que mon retour soit pour bientôt vu que j'ai d'autres idées d'histoire dans le même univers).
-Pour Anselma, j'ai envie d'expliquer ce qui m'a donné envie d'écrire sur elle et comment on est arrivés au résultat actuel.
Ma première impression d’Anselma dans le jeu a été très positive à travers la description qu’en faisait Dimitri. Je me suis dit “tiens, une belle-mère qui avait l’air agréable ? C’est vraiment rare dans la fiction et plaisant”. Donc on avait un postulat original et intéressant.
Ensuite on est passés à l’horreur avec l’aspect “Cornelia contrôlait sa vie privée et tout ce qu’elle voulait c’était retrouver sa fille”. Je n’ai pas pu m’empêcher de remplir le blanc : elle voulait retrouver sa fille parce que… ? On l’avait séparée de sa fille ? On l’avait menacée ? Elle était seule ? 
Mais on restait dans une espèce de flou parce que ses motivations et son histoire n’ont aucun sens. On l’a dit et résumé plein de fois, mais même un bad trip sous acide aurait plus de sens que toute cette affaire. 
Son personnage m’inspirait malgré tout de la sympathie. Et comme un des principes de ma fic c’était “donnons de la personnalité aux mamans de Fodlan” et bien il me semblait logique de devoir m’y coller à un moment où un autre. 
Surtout que cette histoire de “mère seule contre le monde qui veut protéger sa fille” est un ressort émotionnel qui me touche énormément. Alors oui, je sais. Toutes les femmes et toutes les mères ne sont pas forcément bonnes. Et je pense avoir clairement évité cet écueil dans mon histoire vu la diversité des profils qu’on a (d’autant plus en comptant l’univers étendu avec Tiana et la mère de Mencia).
Et puis il y avait son passé. J’ai découvert les séries chinoises par des histoires se passant dans le harem (Legend of Zhen Huan etc.). Elles montrent des femmes pleines de ressources qui cherchent à s’en sortir dans un système toxique et destructeur. Pour moi, il était facile de voir Anselma comme la protagoniste de l’une de ces séries. D’autant que peu d’histoires s’attachent à ce qu’elle a pu ressentir. Je me dis que pour elle, arriver en Faerghus représentait l’espoir d’une nouvelle vie auprès de quelqu’un dont elle s’imaginait qu’il allait l’aimer. 
Bon du coup, je suis passée par toute la phase détective, à essayer de faire sens de la version du jeu puis à me dire “allez osef on change pour que ça en ait (un peu plus)”. Par exemple, si Hildegarde est dans le Royaume au moment de la tragédie, cela permet beaucoup mieux d’expliquer les actions d’Anselma. En quoi conspirer pour tuer Lambert aurait-il pu lui permettre de revoir sa fille si Hilde n’était déjà plus dans le Royaume ? Anselma n’aurait eu qu’à se tirer dans l’Empire et c’était fini ! 
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Ismène est apparue en parallèle. Je n’aime pas le concept d’un peuple entièrement maléfique. Et je voulais un personnage qui puisse représenter les Agarthais autrement. Et je me disais qu’Ismène avait besoin de quelqu’un pour la lier à sa part humaine. Qu’elle avait besoin d’une mère. Et je voulais qu’Anselma puisse raconter son histoire et qu’on sache où elle est allée après Duscur. Je voulais qu’Anselma puisse souffler un peu et finir sa vie avec des gens qui prennent soin d’elle. Et donc…
Tout c’est fait logiquement. C’est ce qui m’a appris à écouter mes idées qui apparaissent comme des dingueries. Souvent, les personnages meurent après avoir eu leur rédemption. Moi, je préfère quand ils vivent pour se confronter aux conséquences de leurs erreurs et essayer de faire mieux. Du coup, tout semblait logique : et si Anselma avait la possibilité de prendre en charge un troisième enfant et que tout se passe bien cette fois ? Et si elle pouvait lui offrir de la force et de l’amour ? Enfant qui a son tour soulagerait Dimitri en lui permettant de connaître ce qu’il s’est passé / ou qui aiderait le monde en s’opposant à Hilde ?
Le traitement d’Anselma et de Lambert dans le fandom m’a confortée. J’ai eu peu l’esprit de contradiction, surtout quand il s’agit de femmes qui s’en prennent injustement plein la tronche. Lambert est un mauvais mari et père. Pour moi ce n’est pas du headcanon. C’est aisèment démontrable à partir des éléments du jeu. Pourtant il est lavé plus blanc que blanc. Mais rien ne dit vraiment qu’Anselma ait été le monstre que certains décrivent. Elle a une histoire mal écrite. C’est différent. 
Ecrire sur elle et Ismène me donne de la sérotonine. Et j’aime aussi sa relation avec Stéphanos parce que amitié homme/femme ! Yes ! 
Pour l’UA avec Edith, je me suis toujours dit qu’elle et Anselma s’entendraient bien si elles se rencontraient dans d’autres circonstances. Si certaines choses les opposent, elles se ressemblent aussi beaucoup : altruisme, détermination, sens de la justice… Sauf que des fois ils se passent des choses en mettant les persos ensemble dans la même pièce. Et je me suis donc rendu compte qu’elles n’étaient pas amies mais qu’elles s’aimaient. J’avoue que c’est plutôt satisfaisant de voir les deux femmes déçues par Lambert ensemble. Comme ça, Anselma reste la belle-mère de Dimitri, les modalités sont juste différentes :P.
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memorycardviii · 2 months ago
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Hello, hello. 👀
Comment résister à l'ouverture de tes suggestions, je te le demande ? Si le cœur t'en dit, je te glisse une petite galerie sur Mara Lafontan. 🫶 Comme d'habitude, écoute l'inspiration avant tout, aucun souci si elle t'inspire pas finalement et dans tous les cas, ça va stalk fort pour se pâmer devant tes prochaines créations. ✨
Bonne fin de journée à toi. ☀️
Salut toi ! Un doux plaisir que de revoir ta bouille par ici. 🥰 J'ai glissé les avatars you know where mais voici le lien, juste ici. ☀️
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alessandro55 · 1 year ago
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Rachid Koraïchi 7 Variations autour de l'indigo
René Guitton, Danièle Giraudy
Photographies Jean Bernard, Rachid Koraïchi, Jean Pierre Linuésa
Éditions Alors Du Temple/Musées de Marseille, 2003, 48 pages, 21x27,5cm, ISBN 978291793248
euro 40,00
email if you want to buy : [email protected]
Exposition du 28 janvier au mars 2003 Galeries de la Vieille Charité, Musées de Marseille
Associant les techniques ancestrales des tampons de bois en usage à Alep (Syrie) et la couleur traditionnelle des indigotiers marseillais, R. Koraïchi a créé de nouvelles étoffes : aujourd'hui exposées sous forme de bannières ou de carrés, elles se déclinent autour du chiffre 7 et de sa mystique.   L'artiste méditait. Il était venu chercher l'inspiration dans cette cité vieille de plusieurs millénaires. Alep au nord de la Syrie. Comme les couleurs voyagent, il voulait retrouver des traces de bleu sur cette route de l'Inde d'où venait l'indigo. Car en Alep, au fil des siècles, cette teinture avait été l'objet de nombreuses études dont certains secrets furent peu à peu révélés: indigo mêlé d'écorce de grenade avec addition d'eau de dattes ou de suc de raisin noir broyé ou de figues piétinées. Ces macérations étranges conféraient à l'indigo d'Alep une haute réputation dans toute la Méditerranée, Rachid Koraïchi souhaitait aussi acquérir de la soie, chiner de ces tampons anciens que les imprimeurs de tissu utilisaient encore au début du XXe siècle. Il les mêlerait aux siens qu'il allait créer ici, inspiré, comme nulle part ailleurs, par les étoffes imprimées. L'ambassade de France, à Damas, et les responsables des services culturels, sensibles au projet à ce point prometteur lui accordèrent une aide chaleureuse et il fut hébergé en une demeure, vestige du Mandat français, toute proche de la citadelle. L'artiste allait y travailler en paix et remonter la mémoire de l'indigo et des routes de la soie.
23/09/23
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solhrafn · 3 months ago
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Random thoughts
C'est très satisfaisant de voir des photographes qui ont une certaine notoriété faire des photos avec les mêmes gens que toi mais dont les images sont bof bof. Par contre je ne comprends pas comment je n'ai pas plus de demandes pour des shoots (parce que ça me manque). Mais bon, desire nothing, desire nothing, desire nothing! (Univers envoie moi qq chouettes shoots si tu veux, mais seulement si tu veux hein! Je cours pas après).
Parlant de shoots, y a une ou deux personnes qui ont l'air d'en faire souvent qui m'ont suivi dernièrement mais je me garde bien de les contacter. Leurs comptes donnent de mauvaises vibes. Personnes casse-bonbons dans le contrôle obsessionnel de leur image qui ont l'air de râler sur tout en mode diva. J'en ai eu assez lors de mes shoots pros (quand je faisais des portraits d'artistes pour une édition). Les pires c'étaient les chanteuses lyriques. Je sais pas pourquoi, mais j'imagine que l'expression faire la diva ne vient pas de nulle part.
Ca me rappelle au tout début de ma carrière quand j'ai photographié un concert Jazz d'une flutiste assez connue qui s'était ensuite plainte à l'orga du festival parce que je l'avais "déconnectée de son public". Le boss de la boîte de Jazz à l'époque avait rédigé un email incendiaire en prenant ma défense, attends je vais le retrouver, j'espère que je l'ai encore, ça date de 2008
"Le photographe envahissant !!  (il m'a en effet dit qu'elle lui avait reproché de l'avoir coupée du public) Je peux te dire que j'en ai vu pas mal, des photographes, des qui flashent à tour de bras depuis le bas de la scène, qui se mettent debout devant toi et t'empêchent de voir le spectacle, qui n'arrêtent pas de se déplacer ... qui ont des vestes safari pleines de poches (voire même un chapeau de cow-boy), qui photographient en veillant à se faire remarquer et qui sont reconnus comme de grands artistes avec copyrights.  De vrais emmerdeurs à qui personne n'ose rien dire.  Évidemment ils sont des stars et ont leurs petites entrées partout.Celui qu'elle a considéré comme envahissant est le plus discrets des photographes jamais rencontré.  Il bosse à quatre pattes (ça n'embête pas le public, et il n'est pas dans le rapport artiste-public), il travaille toujours sans flash.  Alors, dire qu'un photographe au niveau de ses pieds, à une distance de 2 à 4 mètres, planqué derrière les retours, ait pu la déranger ... !  Faudrait alors qu'elle se décide à ne plus faire que du studio.   Son manager peut aussi spécifier dans le contrat, l'interdiction de photographier.  Sans doute aussi, si elle avait été moins souvent à genoux ou accroupie à chercher l'énergie ou l'inspiration dans sa peau de mouton, elle se serait moins souvent trouvée face au photographe en question?"
Je suis mort de rire.
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danses-nocturnes · 4 months ago
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Décembre 2018. Après une Insomnie d'une Nuit d'Été en août et une Fantaisie concertante pour deux timbaliers, cordes et percussions en septembre, qui sont toujours en attente de report sous Dorico (j'hésite vraiment, parce que ça n'en vaut sans doute pas la peine, surtout pour l'Insomnie), j'étais tombé sur le tableau qui servirait plus tard de couverture à cette oeuvrette, et l'inspiration titillée me poussa vers des horizons d'une martialité relative. Et comme j'ai toujours été raisonnablement satisfait de cette Fantaisie, j'ai là aussi fait l'effort, en changeant de logiciel, d'effectuer une reprise. D'autant que la partition n'était pas du tout rétive à une conversion. (J'ai tendance à estimer que quand c'est mauvais, le passage de Musescore à Dorico est difficile, voire presque impossible. C'est un critère d'évaluation qui me convient assez. Les deux pièces susmentionnées résitent de toutes leurs forces, ce doit être un signe.)
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mauvais--sang · 5 months ago
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« À présent elle marche dans la forêt, l'eau affleure partout - la terre trop humide pour la contenir - et ses pieds s'enfoncent à chaque pas, bruit de succion sous les semelles, la boue s'accroche et alourdit les jambes qui menacent de s'enraciner, de devenir tout à fait végétales, d'entraîner le corps dans des métamorphoses imprévues. Si Fauvel se faisait arbuste, buisson, que verrait-elle de caché ? Elle secoue ses mains comme des branchettes dans un crissement articulaire de fagots qui résonne dans la forêt, contre l'air gris, transparent.
Il n'y a pas de traces au sol, juste les feuilles mortes, des mottes onduleuses laissées çà et là par des lombrics dans les zones moins imbibées, les flaques qui clapotent sous le souffle des foulées, elle ne suit pas une piste, elle ne suit pas quelqu'un ou quelque chose, elle avance dans le paysage qui avec la lenteur des choses secrètes et vieilles vient à sa rencontre, étend ses longs membres terreux, feuillus, ronds comme des pierres, comme les pelouses calcaires qui attendent plus loin, à flanc de coteau là-bas où le monde change.
Sa marche est patiente, elle élabore des hypothèses dans le paysage de ses rêves, elle se donne la capacité de se défaire dans le songe, de se résoudre dans l'expiration comme l'inspiration l'a dissoute. Dans les buissons ou dans ses mains qui s'ouvrent sous son regard, elle aperçoit des formes et des visages. Mais il faudrait qu'elle avance plus encore pour les distinguer car ils reculent sans cesse, juste hors d'atteinte, des échos encore et non la source. »
— Phœbe Hadjimarkos Clarke, Aliène, 2023
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elodieamet · 6 months ago
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Comment trouver l'inspiration quand on est constipé ?
Je me souviens de ces fois où je cherchais l’inspiration et combien je me prenais la tête, voire la torture que je m’infligeais. J’étais obsédée par la forme, par l’apparence de mes écrits, plus que par le contenu. D’ailleurs, je n’arrivais pas à trouver le contenu, le fond de la racine de ma source. Je galérais à entrer dans la profondeur et la densité de moi-même : je flottais à la surface. Y’a rien de pire comme sensation que la constipation créative, parce que tu te sens comme une merde inachevée. Tu sais qu’il n’existe aucun remède et que personne ne peut t’aider. 
J’étais en galère donc, puis je me suis mise spontanément à écrire à quelqu’un et là tout s’est débloqué. J’écrivais comme je parlais, des lettres fleuves qui circuitaient ma réflexion. Je m’adressais à une personne en particulier parce que j’avais BESOIN de cette connexion à l’autre, j’avais BESOIN de cette communication extraordinaire, à la fois profonde et ultra légère. Dès qu’une phrase me saoulait, BING je passais à autre chose. Je faisais du zapping littéraire dynamisant. J’incrustais aux écrits, des photos, des dessins et parfois même la lettre prenait corps en se changeant en colis avec plein de trucs dedans. Ma correspondante était une nana qui kiffait mes lettres et je kiffais de lui écrire. J’avais l’impression d’envoyer des missiles dès que j’appuyais sur ENVOYÉ. Je recevais en retour, sa joie d’avoir reçu une attention dédicacée. Je n’attendais pas qu’elle me réponde la même quantité de mots, j’attendais juste qu’elle ait du plaisir à me lire. Elle était mon public privé et j’adorais ça. Nos deux besoins se complétaient parfaitement. Ça fonctionnait parce que LE BESOIN REMPLAÇAIT LA RECHERCHE. Je n’avais plus aucune prise de tête ni sur la forme, ni sur la valeur de mes écrits puisqu’ils avaient une FONCTION. 
Il y a un terrible conditionnement sur l’inspiration.
Le conditionnement, c’est que l’on se met à rechercher quelque chose dans notre imagination, on se met donc à CHERCHER et à RÉFLÉCHIR. L’imagination et la recherche font mal à la tête. Ils te contraignent à forcer un processus et cela n’est pas naturel (on retrouve cette même torture du forcing dans le développement personnel, où c’est la mode de chercher à ‘’sortir de sa zone de confort’’ alors que le but, c’est justement de trouver sa zone de confort ! Sortir plutôt de sa ZONE D’INCONFORT, de ses blocages internes !) Dans l'imagination, on cherche dans ce qui est DÉJÀ INSCRIT en nous, quelque chose qui pourrait être dit, mis en forme, organisé, rendu intelligible, présentable : on se met dès la base une pression en pensant à la manière dont on sera perçu, jugé, validé, ou aujourd’hui, liké. On pense aussi à tous ceux qui ont déjà fait des trucs avant nous - pis on se dit qu’on n’est pas de taille. Alors on se positionne en dessous des autres en faisant des citations, des commentaires…En se disant qu’il faut rester humble !
L’inspiration n’est pas un don réservé, c’est une nécessité. Au sens littéral, elle désigne le fait d’aspirer de l’air pour RESPIRER. 
Pour trouver l’inspiration, tu dois te centrer sur ce qui te fait respirer toi-même, dans ton être. Te centrer sur ce qui te permettrait de prendre une profonde inspiration, d’aller vers l’AIR NOUVEAU. L’air nouveau est toujours difficile à inhaler, au début. Comme les bactéries qui sont sorties de l’eau pour se développer sur terre ont mis du temps à s’adapter aux nouvelles lois physiques. Mais leur besoin était là. Pour cela, tu dois percevoir OÙ TU ASPHYXIES et TROUVER UNE SOLUTION À TON ASPHYXIE. La solution à ton asphyxie, ce sont les outils que tu te crées pour transformer ton impasse en atelier.
Tout homme, tout être humain devient un génie dès lors qu’il est poussé aux limites, donc à l’asphyxie de sa propre vie. C’est ce qu’ont découvert les nazis quand ils ont fait leurs expériences dans les camps de concentration : ils ont découvert qu’un être humain active sont plein potentiel quand il est acculé, quand il n’a plus d’issue et qu'il se retrouve en mode survie, face à la menace de mort. Ces expériences ont été forcées par des scientifiques psychopathes mais elles se vérifient à moindre échelle dans les situations concrètes de la vie : quand un individu est dans sa nécessité vitale, il déploie ses pleins pouvoirs et devient un surhomme. 
Nous vivons dans un monde très lourd, très pesant. C’est un monde fait de limites et de contraintes. Un monde bien relou, il faut le dire. Mais la contrainte et la limite sont justement ce qui permettent le développement et la croissance d’un corps, d’un organisme. La racine fraie son chemin dans la terre au travers des pierres pour aller puiser son eau. Les feuilles mutent et sont en perpétuelle transformation : elles cassent de la limite pour grandir. La limite et la contraintes sont les cadres qui permettent de contenir la vie, comme le corps est le contenant de l’être (ce que d'autres appellent l’âme.)
Trouver l’inspiration, c’est en fait apprendre à utiliser sa contrainte, sa limite. C’est utiliser son asphyxie pour en faire un moteur de développement, de croissance, de transformation ; Sans chercher à la fuir, en l'utilisant.
Plus un artiste est réduit dans ses moyens, plus il exprime des choses profondes.
L’asphyxie dans l’être humain est lié aux mémoires émotionnelles, c’est-à-dire à tout ce qui n’a pas pu être exprimé au cours de l’enfance et de l’adolescence. Nous sommes bloqués, empêchées, contraints par nos émotions tues. C’est cela ‘’la mort dans la vie’’ : l’émotion tuée. La colère, la honte, la culpabilité sont les émotions les plus régulièrement tuées. L’inspiration, l’aspiration de l’air nouveau va donc se trouver l’expression de ces émotions tuées.
L’origine du pouvoir créateur se trouve dans notre part d’ombre ; ‘’Seuls ceux qui traverseront les ténèbres veront la lumière’’ est écrit dans la Bible. Ce n’est pas un mouvement évident car nous voulons tout de suite aller dans la lumière. Mais celui qui va d’abord dans la lumière avant d’aller dans ses ténèbres, ira dans une fausse lumière : la lumière des autres. C’est-à-dire qu’il deviendra un imitateur, un copieur, un simulateur. Son art sera peut-être talentueux et brillant mais sans aucun contenu et sans aucune authenticité. 
A l’inverse, toute personne qui développe ses propres outils pour s’aider elle-même à respirer et à sortir de son asphyxie, développera un art unique. L'art vrai, authentique est toujours UTILE. Il a toujours une fonction, celui de permettre la respiration et l'expansion de l'être.
Celui qui fabriquera ses propres outils pour sortir de son asphyxie, trouvera quotidiennement l'inspiration et sans aucun forcing. Avec le temps, il améliorera la connexion avec son être et développera en plus de son intuition, des capacités extrasensibles, de clairvoyance et de télépathie.
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borisdunand · 7 months ago
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youtube
J'avais enregistré cette voix off, comprenant que je l'ajoutais par souci et non par plaisir, je l'ai retirée: "Pour me souvenir il suffit de 10 images. Le reste s'illumine comme une traînée de poudre. Je dois parfois me donner la permission de prendre les photos les plus anodine pour que s'ouvre quelque chose en moi de l'inspiration, du désir, de la joie. Si je trie avant, me refuse des images sous prétexte du coût de la pellicule par exemple, ça peut tout bloquer – plaisir compris, plaisir surtout je dirais." Je laisse vos voix off vous raconter l'histoire qui vous vient. Voici mon nouveau court métrage documentaire autobiographique 2024, témoignage sous forme de journal intime.
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