#Séchas
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ltalaynareor · 4 months ago
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Le jeu est fini
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Raymond III de Tripoli observait sa fille Alix alors qu'elle riait aux éclats en compagnie du jeune roi Baudouin. Malgré la joie qui émanait d'eux, Raymond savait qu'il était temps d'avoir une conversation sérieuse avec sa fille.
Une fois que Baudouin s'éloigna un peu, Raymond s'approcha d'Alix, son visage exprimant une inquiétude palpable. "Ma chère Alix, je dois te parler de quelque chose d'important," commença-t-il d'une voix grave.
Alix le regarda avec curiosité mêlée d'inquiétude, se demandant qu'elle pouvait être la raison de l'air sérieux de son père. "Qu'est-ce qui se passe, père ?" demanda-t-elle, ses yeux fixés sur lui.
Raymond prit une profonde inspiration avant de poursuivre. "Je sais que Baudouin et toi êtes très proches, et cela me réjouit de voir cette amitié entre vous. Cependant, il est crucial que tu fasses attention à ta proximité avec lui."
Alix fronça les sourcils, ne comprenant pas tout de suite où son père voulait en venir. "Pourquoi devrais-je garder mes distances avec Baudouin, père? Je sais qu'il est lépreux, mais nous sommes amis depuis toujours."
Raymond posa ses mains sur les épaules d'Alix, cherchant à transmettre son message avec douceur. "Alix, la lèpre est une maladie très contagieuse et il est essentiel que tu te protèges. Même si Baudouin et toi avez le même âge et une amitié solide, il est préférable que vous évitiez d'être trop proches pour ta propre sécurité."
Alix sentit son cœur se serrer à l'idée de devoir s'éloigner de son ami le plus cher. Les larmes montèrent à ses yeux alors qu'elle comprenait enfin l'importance de la mise en garde de son père. "Je ne veux pas le perdre, père," murmura-t-elle, désemparée.
Raymond prit Alix dans ses bras, la réconfortant dans son chagrin. "Je sais que c'est difficile, ma chérie, mais ta sécurité passe avant tout. Baudouin comprendra, je suis sûr que votre amitié survivra malgré cette épreuve."
Alix sécha ses larmes et regarda son père avec détermination. Elle savait qu'elle devait respecter les conseils de Raymond pour sa propre sécurité, même si cela signifiait devoir garder ses distances avec Baudouin. Elle se promit de trouver un moyen de rester proche de lui malgré tout.
Raymond observa sa fille avec fierté, sachant qu'elle avait la force et la sagesse nécessaire pour affronter cette situation difficile. Il était reconnaissant de voir la complicité qui unissait Alix et Baudouin, même si elle devait être vécue de loin. Il savait que leur amitié résisterait à cette épreuve, renforcée par leur amour et leur compréhension mutuels.
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yes-bernie-stuff · 4 months ago
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La joie et la frustration du jardin 01/07/2024
Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin. Jonas 4.6
Ce matin-là, levé à la fraîche, je médite sur la balancelle en regardant le jardin. Quelqu���un ayant offert un mini-bananier à mon épouse, nous avons aménagé un petit carré d’ornement méditerranéen, avec un mini-palmier et un yuzu. Ce carré-là nous donne pour le moment satisfaction et joie.
Ce n’est pas le cas de notre potager, qui ne produit rien ou peu, à cause de la canicule. C’est un sujet de frustration, car, l’année précédente, nous y avions notamment récolté plus de trente kilos de tomates. Ainsi, dans notre potager, nous pouvons passer d’une année à l’autre de la joie à la frustration.
Jonas a connu ces mêmes sentiments. Lorsque Dieu lui demande s’il a raison de se mettre en colère parce que son ricin a crevé, il lui répond que oui, tant sa frustration est grande. On ne peut pas juste dire “ce n’était qu’un arbuste après tout”, car c’était plus que ça pour lui !
Le Seigneur ne reproche pas à Jonas sa frustration agricole, mais son manque de compassion pour les habitants de Ninive. Ceux-ci avaient moins de valeur à ses yeux que son arbuste, ce qui n’est pas juste aux yeux de Dieu.
Une des leçons du livre de Jonas est que Dieu se préoccupe bien plus de l’espèce humaine que du reste de la Création. Il voulait sauver les Ninivites. Des siècles plus tard, Dieu n’a pas changé : son objectif est aussi votre salut.
Bernard Delépine
__________________ Lecture proposée : Livre du prophète Jonas, chapitre 4, versets 5 à 11.
5 Et Jonas sortit de la ville, et s'assit à l'orient de la ville, Là il se fit une cabane, et s'y tint à l'ombre, jusqu'à ce qu'il vît ce qui arriverait dans la ville.
6 L'Éternel Dieu fit croître un ricin, qui s'éleva au-dessus de Jonas, pour donner de l'ombre sur sa tête et pour lui ôter son irritation. Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin.
7 Mais le lendemain, à l'aurore, Dieu fit venir un ver qui piqua le ricin, et le ricin sécha.
8 Au lever du soleil, Dieu fit souffler un vent chaud d'orient, et le soleil frappa la tête de Jonas, au point qu'il tomba en défaillance. Il demanda la mort, et dit: La mort m'est préférable à la vie.
9 Dieu dit à Jonas: Fais-tu bien de t'irriter à cause du ricin? Il répondit: Je fais bien de m'irriter jusqu'à la mort.
10 Et l'Éternel dit: Tu as pitié du ricin qui ne t'a coûté aucune peine et que tu n'as pas fait croître, qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit.
11 Et moi, je n'aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre!
Wikipédia https://fr.wikipedia.org › wiki › Yuzu Le yuzu est un agrume japonais. Le Japon est le principal producteur et consommateur de yuzu. On y trouve des centaines de produits dérivés
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christophe76460 · 6 months ago
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🟠ENSEMBLE DANS LA FOI EN JÉSUS-CHRIST : La parabole du semeur (Lecture 7min ⏳)
-‭Luc 8:4-15 📖
En ce jour-là, une grande foule s’étant assemblée, et des gens étant venus de diverses villes auprès de lui, Jésus dit cette parabole:
Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent.
Une autre partie tomba sur le roc: quand elle fut levée, elle sécha, parce qu’elle n’avait point d’humidité.
Une autre partie tomba au milieu des épines: les épines crûrent avec elle, et l’étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre: quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix: Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !
Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il répondit: Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils ne comprennent point.
Voici ce que signifie cette parabole: La semence, c’est la parole de Dieu.
Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent; puis le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés.
Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie; mais ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation.
Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s’en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité.
Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance.
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ma4567890 · 1 year ago
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laurano gaspille et fait du littering
dans un beau et grand patelin ,il y avait un chauffeur de taxi pere de famille, qu a chaque fois qu il avait faim ,il mangeait une orange, il jetais les pelures d orange par la fenetre de son véhicule et ouvrait la porte de son véhicule pour verser de l eau d une bouteille deau sur ses mains et sur un essuie tout sec, se frottait les mains avec lessuie tout mouillé , il ne se rendait pas compte qu en faisant cela il nuisait a la planete terre et a lenvironnement et gaspillait de leau en bouteille meme si c est de l eau en bouteille c est du gaspillage d eau quand meme jusqua ce quil s en rende compte parceque sa fille a entendue parler de tsa et le lui a fait remarquer et quil arrete de jetter les pelures d orange par la fenetre de son véhicule et de gaspiller de l eau en bouteille ,il a mit les pelures d orange dans un essuie tout sec il se nettoya les main avec une lingette mouillé et se sécha les mains avec un essuie tout sec et jetta la lingette mouillé lessuie tout avec les pelures d orange et l essuie tout sec dans la poubelle fin
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my--wonderland · 1 year ago
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Secrets
Des murmures. Inintelligibles. Sa voix... Et d'autres qu'elle n'avait jamais réussi à identifier. Des murmures... Et le claquement sourd d'un fouet. Son sourire ravi. Son sourire de fou.
Le dernier hurlement d'Abigail fut celui qui la réveilla. La jeune fille roula sur le côté, encore haletante, et vérifia l'heure : 7 heures 48. Il n'était plus la peine qu'elle essaye de se rendormir. Elle se leva en soupirant, et n'étant pas du matin, se cogna contre sa table de chevet. Après avoir poussé un juron qui aurait choqué à vie un première année, Abigail alla se doucher. En retirant son pyjama, qu'elle laissa glisser au sol, elle dévoila son corps pâle et toutes les cicatrices qui le striaient. S'étant habituée à cette vue, elle serra les dents et entra dans la douche, laissant l'eau chaude la détendre. Puis, elle sortit, se sécha et enfila son uniforme aux couleurs de Serpentard. Abby descendit dans la Grande Salle, encore peu peuplée. Après tout, c'était le week-end, mais Abby savait qu'elle ne parviendrait plus à se rendormir. Elle prit des céréales et du lait, et les mangea du bout des lèvres. - HEY ! cria Headley en se laissant tomber sur le banc en face d'elle. - Hello. - Cha va pas ? demanda-t-il en attaquant un morceau de pain. - Je... Abigail hésita, le regard fixé sur son petit-déjeuner. - Tu peux tout me dire, tu le sais, ça ? Son expression empathique balaya les derniers doutes d'Abby. Elle inspira profondément, et débuta son récit. Elle raconta tout. Son don de Polyglotte, qui avait révélé sa magie aux yeux de son père. Les coups, toujours plus violents. La mort de sa mère. Les étés passés enfermée dans une cave. À attendre. Et encore attendre. Abby annula le sortilège de Désillusion et tendit son bras à Headley. Sur la peau diaphane de la jeune fille se trouvaient des dizaines de cicatrices encore à vif, profondes. Headley les effleura une à une, puis releva la tête vers Abigail. Des larmes avaient commencé à couler de ses yeux bleus, et elle les essuyait avec rage. Headley interrompit son mouvement, et sécha lui-même les larmes de la jeune fille. - Hé, murmura-t-il. T'es pas seule, Abby. Je suis là, moi. C'est ce à quoi servent les amis, non ? La Serpentard hocha la tête sans un mot. Alors, Headley contourna la table et vint l'enlacer. Quand les tremblements d'Abigail furent calmés, il lui susurra à l'oreille : - Et si on allait mettre du poil à gratter dans la cravate d'Eugene Peakes ?
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unjardinsecretpourines · 1 year ago
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Chapitre 2 : Amortentia, dans lequel j'écris comme le pire des Dramione clichés
1er septembre 2022, 20 heures, Poudlard (dortoir des Gryffondor),  PDV externe.
Oliver Ruewen regarda les chiffres rouges de son réveil passer de "19 : 59" à "20 : 00". Woah t'as vraiment que ça à foutre Il sourit un peu tristement (POURQUOI ?) et délaçant ses chaussures et desserrant sa cravate rouge et or. Comme souvent lorsqu'il voulait chasser la tristesse qui s'insinuait parfois en lui sans prévenir, avec ruse, il pensa à Aurélie Becker ; ce qui eut pour effet de ne lui faire ressentir plus que de la rage.
La première fois qu'il l'avait vue, il l'avait trouvée vraiment jolie. Mais c'était avant qu'elle ne se révèle une sale petite peste arrogante, inconsciente et totalement folle, avec ses blagues de maternelle. Alors, depuis six ans, il se posait cette question : Comment une fille aussi agréable à regarder peut être aussi irritante ? Il la détestait. La haïssait. L'abhorrait. La maudissait.
Calme tes hormones Ruewen
Oliver se gratta le nez, où se trouvaient auparavant les furoncles attrapés à cause d'Aurélie. Heureusement, il connaissait un sortilège pouvant faire disparaître les boutons. Il avait également trouvé un moyen pour que son nez arrête de saigner et que la fumée cesse de sortir de ses oreilles comme du museau d'un dragon. Malheureusement, les oreilles de lapin, elles, refusaient de partir. Oliver jura de se venger, par quelconque moyen.
Ce soir-là, il eut bien du mal à trouver le sommeil.
Mais au matin, il avait trouvé.
~
Les meilleurs amis d'Oliver avaient pour noms Karl et Andy Parrish. Ils étaient jumeaux, et aimaient à se présenter ainsi :
- Je m'appelle Karl Andy Parrish, commençait Karl.
- Et moi, Andy Karl Parrish ! poursuivait son frère.
- On est jumeaux, achevaient-ils en choeur.
C'est hyper gênant pitié non
Et ce, même si leur deuxième prénom était Hunter. What the fuck
Cela mettait particulièrement mal à l'aise ceux à qui ils parlaient. Les jumeaux étaient adeptes de farces en tout genre - ils se seraient d'ailleurs très bien entendus avec Aurélie Becker. Coucou la copie des jumeaux Weasley
Oliver se leva, prit sa douche et enfila l'uniforme de Gryffondor. Ses lunettes - qu'il ne mettait jamais (parce qu'il est trooooop sexy vous comprenez il peut pas mettre de lunettes) - se couvrirent de buée d��s qu'il les mit. Il resta un instant à contempler son avant-bras nu, et serra les mâchoires pour penser à autre chose qu'à cette menace. Cette menace qui était sur le point de débuter une guerre silencieuse. Euh ok ??
Il l'avait appris cet été. Fin juillet, pendant que les autres élèves se dorent la pilule sur des plages magnifiques ou gravissent des montagnes aux panoramas fabuleux. (La concordance des temps, où es-tu ?) Elle était entrée dans sa chambre, vêtue de noir et de vert. Ses yeux bruns, les mêmes que les siens, brillaient d'un éclat qu'il n'avait jamais vu, une flamme emplie d'une sorte de folie. Elle avait levé sa manche droite. Elle portait la Marque des Ténèbres. GENRE COMME CA ?? Juste elle entre dans sa chambre, elle lui montre sa Marque et elle se barre ? Nul. Aucune tension. Nul.
Puis, elle est sortie, sans explication, sans rien dire, avant de s'évaporer dans un nuage de fumée noire qui ressemblait aveuglément à un très, très mauvais présage. Gros cliché
Oliver sécha ses cheveux à l'aide d'un sortilège, puis retira promptement ses lunettes. Il sortit de la salle de bains, et se figea. Karl et Andy discutaient, assis sur son lit. Ils parlaient de lui.
- Moi, je pense que sa haine n'est qu'un amour refoulé.
- Y'a qu'à voir comment il la regarde.
Andy éclata de rire et tapa dans la main de son frère.
- Bon jeu de mots, frère !
- Bah... Merci, dit Karl, étonné - il cherchait quel jeu de mots il avait bien pu faire. (Moi aussi je cherche. Moi aussi, je cherche. Putain c'est quoi le jeu de mots ??) Je disais... Y'a qu'à voir comment il la regarde.
- Les contraires s'attirent, ajouta Andy comme si c'était une évidence.
- Hey, hey, hey, hey, vous parlez de quoi là ?! s'indigna Oliver en se dirigeant vers ses deux amis, qui prirent presque instantanément l'air contrit qui s'imposait.
- De toi, grommella Andy. Et de...
- Ginger Campbell, le coupa son frère. La rousse, à Gryffondor.
- Connais pas, répondit Oliver, méfiant.
- Ah... Pour l'instant ! lança Karl avec un clin d'oeil tout sauf spontané.
- Si je ne la connais pas, raisonna Ruewen, pourquoi la haïrais-je ?
Les jumeaux se regardèrent l'un l'autre, et haussèrent les épaules.
- Je vois. Ne parlez. Plus jamais. De cette. Débile de Becker. Comme ça, ordonna Oliver en détachant bien les mots.
- Mais...
- Plus jamais ! Depuis que le l'ai vue pour la première fois, je la déteste. C'est comme ça. Quand je la vois, j'ai envie de lui jeter un Impardonnable. Quand elle me parle, je rêve de lui trancher la langue. (WOAH WOAH WOAH DU CALME ! Les pulsions violentes là ??) Vous comprenez ? Elle et moi, c'est comme... Je n'ai même pas de comparaison ! C'est une longue histoire. Et pas un conte de fées (Vous avez vu vous avez vu c'est la première phrase de l'histoire wow je suis trop intelligente), certifia Oliver. Maintenant, dégagez de mon lit.
Les jumeaux ne se firent pas prier (amen). Ils jetèrent un regard coupable à leur ami, qui soupira en se laissant tomber sur son lit pour lacer ses chaussures. Une fois prêts, le trio descendit dans la Grande Salle. Ils s'assirent, les jumeaux en face d'Oliver, et commencèrent à manger. J'ai besoin de tout décrire comme ça étape par étape ?? C'est chiant...
Ruewen se surprit à jeter un regard à la table des Serdaigle, où Aurélie riait en compagnie de sa petite cour qu'il appelait "les perruches". Les perruches, c'est-à-dire : de la couleur, des sons aigus, et pas grand-chose dans le crâne. (Wow c'est trop mature de ta part Oliver, pas du tout le cliché des femmes trop bavardes) Il savait que ce n'était guère juste, mais il n'avait pas le temps de penser à ça. (Ben du coup si, il y pense, vu qu'il se dit que c'est pas juste ???) Il attendit que la jeune fille se lève pour se rendre en cours de potions pour passer à l'action.
Il leva sa baguette et la pointa sur les chaussures d'Aurélie, qui, comme à son habitude, n'étaient pas attachées.
- Melisinus, murmura-t-il.
2 septembre 2019, 7 heures 21, Grande Salle, PDV externe.
Aurélie Becker ressentit d'abord des fourmillements dans les pieds, qui devirent soudain très lourds. Ensuite, elle n'avait plus réussi à avancer. Enfin, elle se décida à jeter un coup d'oeil.
- RUEWEN, BOUFFE UN SCROUTT ! hurla la jeune Serdaigle en voyant ses chaussures transformées en... pots de miel.
Elle agitait les bras de façon si comique que toute les élèves éclatèrent de rire. Personne n'aurait su dire qui, des Serpentard ou des Gryffondor, faisaient le plus de bruit.
- Miam, se moqua Ruewen avec un sourire narquois. Tu permets ?
Il fit mine de plonger le doigt dans les pots et de le lécher. (C'est trop bizarre c'est trop bizarre)
- Oh, délicieux ! ironisa-t-il.
Les joues d'Aurélie s'enflammèrent de rage. Ses yeux bleus lançaient des éclairs.
- Ruewen, t'es mort, prévit-elle.
- C'est marrant, parce que t'as pas l'air bien menaçante comme ça.
- RUEWEEEEEEN ! s'égosilla la jeune Becker en agitant les bras de plus belle, clouée au sol comme par un Impedimenta.
Elle se pencha en avant pour le frapper, mais ses pots de miel l'entraînèrent en avant et elle s'effondra dans les bras de Ruewen sous les rires des quatre maisons. Il sentait la cannelle. (Pourquoi ???) Horrifiée, elle tenta se se dégager. Oliver la poussa de toutes ses forces, mais à cause de ces satanés pots de miel, elle revenait toujours vers lui. (L'image est drôle mais pitié c'est tellement un cliché) Aurélie rugissait presque de rage, et Oliver poussait de petits couinements dégoûtés. Enfin, Aurélie se souvint qu'elle était une sorcière, et qu'elle possédait par conséquent une baguette. (BIG BRAIN) Elle se fit basculer de façon à pouvoir l'attraper, la pointa sur ses pieds et prononça :
- Finite Incantatem. (Elle aurait pu faire ça dès le début ou c'est moi ?)
Les pots de miel disparurent come ils étaient apparus, se retransformant en chaussures. Aurélie leva les yeux vers Ruewen, et tous les élèves retinrent leur souffle. Puis la jeune Serdaigle leva sa baguette. Sans qu'elle n'ait prononcé la moindre formule, le Gryffondor devint tout blanc et s'effondra au sol. Puis il se mit à vomir une limace. Puis deux. Puis trois... (Ce sortilège est juste immonde, je suis choquée)
- Qu'est-ce-que c'est que ce cirque ?! Miss Becker ! En retenue jusqu'à la fin du mois ! la punit Miss Callidus, professeur de métamorphose, en déboulant dans la Grande Salle. Et vous ! cria-t-elle à l'intention des malheureux élèves. Vous n'avez pas cours, peut-être ?! Allez-y, et plus vite que ça ! Quant à vous, Miss Becker, que je ne vous y reprenne plus !
Aurélie lui fit un sourire angélique, et Oliver la maudit en crachant une énième limace. Il parvint à articuler :
- Sortilège... Informulé... Bwarp !
- Oh ! C'est tellement charmant ! constata Aurélie dans un éclat de rire étouffé. Bonne journée, Ruewen ! ajouta-t-elle avec un petit signe de la main.
- Taisez-vous, lui intima Miss Callidus à l'intention de la jeune fille. Mr Ruewen, il semblerait judicieux que vous alliez à l'infirmerie au lieu de gigoter par terre comme un bébé Serpencendre. (C'est violent, le pauvre) Miss Becker, allez en cours, et n'oubliez pas la retenue, à dix-huit heures.
- OK !
- On ne dit pas "OK" à un professeur, mais "D'accord, madame". Compris ?
Aurélie se mordit la lèvre inférieure (un tic nerveux) (merci de cette précision hyper utile) et se retint de prononcer le dernier mot.
- D'accord, madame.
- Bien. Bon, allez-y. Et Miss Ollivander, qu'est-ce-que vous attendez, par Merlin ?! Vous n'avez pas cours de botanique, à tout hasard ? Allez, allez ! (Elle connaît tous les emplois du temps des élèves comme ça ??)
- J'attendais juste Aurélie, madame.
- Bien, dépêchez-vous. Et cessez de me regarder ainsi ! les congédia la professeure de métamorphose en parcourant du regard la Grande Salle presque vide.
Les deux jeunes filles ne le firent pas répéter deux fois et se mirent à courir, l'une en direction de la serre de botanique, l'autre vers la salle de potions.
- Bon... soupira la professeure en dévisageant Ruewen, en sueur, crachant ses limaces par terre. Vous, vous êtes bon pour un petit passage express chez Mrs Pomfresh.
Oliver lui jeta un regard assassin. Sans blague... (j'aurais pas dit mieux)
~
- Alors ! Bonjour à tous, installez-vous ! Aujourd'hui, nous allons parler d'une potion en particulier... Qui est le philtre d'amour. (Oh non. OH. NON. NON.)
Un concert de "houuuu" déclencha l'hilarité du côté des Gryffondor. Le professeur Slughorn les fit taire d'un regard.
- Ce philtre s'appelle l'Amortentia, et elle est sûrement l'une des plus puissantes potions en ce monde. Bien sûr, elle ne crée pas un sentiment d'amour, car il est impossible de créer ou d'imiter de l'amour, même avec la magie, mais fabrique en revanche une attirance très forte semblable à de l'am... Oh, par pitié, cessez vos enfantillages ! s'énerva le professeur à l'intention de quelques garçons de Gryffondor et Serdaigle confondus qui s'esclaffaient toujours. Elle est très reconnaissable à...
La porte s'ouvrit brusquement sur Oliver, le teint toujours pâlot, et un peu de bave de limace au coin de la bouche, ce que bien sûr, tous se gardèrent de lui faire remarquer.
- La raison de ce retard, Mr Ruewen ? interrogea Slughorn, un sourcil levé.
- Un problème d'ordre... scolaire, répondit Ruewen, qui décrocha un regard noir à Aurélie (genre Aurélie est moins en retard qu'Oliver ? Irréaliste), qui lui répondit d'un sourire moqueur. (Ptdr j'avoue c'est rigolo)
- Bien, soupira le professeur de potions. Installez-vous.
Oliver obéit, et Slughorn poursuivit son cours.
- Donc, l'Amortentia... Que disais-je ? Ah, oui : elle est parfaitement reconnaissable à sa couleur peut être identifiée grâce à sa couleur nacrée, sa vapeur qui s'élève en spirales et l'odeur attirante qu'elle dégage, différente pour chacun. Compris ?
Les élèves hochèrent la tête.
- Bien que ce soit une potion de début de sixième année, c'est celle que j'ai choisi de vous faire réaliser aujourd'hui. Hum... Bien que ce soit un peu indiscret, j'adore demander cela à mes élèves... (Quel fouteur de merde, putain) Quelle odeur sentez-vous, Mr Ruewen ?
Oliver sursauta comme si on l'avait piqué. Puis, il se leva de mauvaise grâce et renifla la potion envoûtante comme s'il s'agissait de crottin d'Hippogriffe. Sa bouche se tordit, comme s'il la forçait à parler, et il grommella :
- Je sens un parfum de... de... mimosa ? Oui, c'est bien du mimosa, avec, euh... Un peu de muguet aussi. Et aussi une odeur de... de chocolat au lait.
Aurélie Becker sursauta et rangea la tablette qu'elle était en train de grignoter en douce sous sa table.
- D'accord, dit le professeur Slughorn. Et vous, Miss... Rosewood ?
La princesse hésita un instant, puis se leva et alla sentir la potion. Un sourire élargit ses lèvres fines lorsqu'elle expliqua :
- Je sens une odeur de forêt. De bois de balai... Et de tarte aux pommes.
Elle décrocha un clin d'oeil à Tomy Wison, au fond de la classe. Ils sortaient ensemble depuis mai dernier. Le Gryffondor rougit un peu, et Diana retourna à sa place. Le professeur Slughorn interrogea ensuite plusieurs élèves, de Gryffondor comme de Serdaigle, et Aurélie fit mine de s'intéresser obsessionnellement à son manuel de potions, dans lequel elle essayait apparemment de disparaître.
- Miss... Stewart ? appela Slughorn.
Alice se leva en faisant la moue. Elle sentit la potion. Sentit encore. Fronça les sourcils.
- Ce n'est pas normal, professeur, finit-elle par dire. Je ne sens absolument rien.
- Vraiment ? Au contraire, c'est assez normal, répondit le professeur de potions. Vous ne ressentez pas d'amour, disons, amoureux, pour le moment. Retournez à votre place. (C'est trop stupide, genre l'Amortentia ne sent rien, et donc n'est pas attirante, si tu n'es pas déjà amoureux de quelqu'un ? ça perd son sens de base...)
Alice, un peu honteuse, traversa les rangs et s'assit à côté d'Oliver. Aurélie pria Merlin de toutes ses forces, mais Merlin n'était apparemment pas de son côté, car Slughorn appela : 
- Hum... Et pour finir... Miss Becker ?
- Oh non ! Oh que non ! Pas moi ! Par pitié, professeur ! C'est trop la honte ! Professeur Slughorn ! s'indigna la jeune fille lorsque le professeur l'obligea à s'avancer à l'aide d'un Wingardium Leviosa. (EUUUUH DU CALME)
Poussée sur l'estrade, la jeune Serdaigle mit son petit nez en trompette au-dessus de la potion nacrée et inspira. De près comme de loin, elle semblait condamnée au supplice de la planche. 
- Que sentez-vous, Miss Becker ?
Aurélie fut un instant tentée de répondre "Rien", comme Alice, mais décida de jouer le jeu. Pour la première fois de sa vie, elle n'eut pas envie de parler. Mais elle marmonna quand même :
- Je sens une odeur de... Cannelle, de... Parchemin neuf... D'encre à la, hum... myrtille, disons... Et de...
Elle murmura ensuite quelque chose d'inintelligible dans lequel le professeur put deviner les mots : "pots de miel". Des murmures moqueurs parcoururent la salle. Aurélie les fit taire d'un regard qui pouvait tuer.
(Je ne COMPRENDS PAS pourquoi ils sentent leurs odeurs mutuelles. Ils se détestent. L'amour et la haine ne coexistent pas. A la limite ils peuvent se trouver sexy mais bon... de là à avoir des Amortentia avec leurs parfums...)
- Et vous, professeur, que sentez-vous ? (Miroir !)
Horace Slughorn, surpris, dévisagea la jeune élève. Puis, il sentit la potion à son tour.
- Une odeur de rose sauvage. Et de mûre, répondit le professeur en rougissant. (On est très content.es de savoir ce qui fait bander Slughorn, merci.)
Aurélie sourit, puis rejoignit sa place. Sa petite diversion avait fonctionné et les discussions de ses camarades changèrent de sujet. Elle sortit à nouveau sa tablette de chocolat et en croqua un carré. Elle surprit le regard de Ruewen et le transperça des yeux. Il se détourna, et la jeune Serdaigle soupira de soulagement. Le cours reprenait, et Slughorn donnait des instructions pour la potion. Mais Aurélie n'était déjà plus avec eux.
A la fin du cours, Slughorn vérifia leurs potions.
- Mr Ruewen, brillant, 10 points de plus pour Gryffondor... Miss Becker, désastreux, 10 points en moins pour Serdaigle...
Aurélie soupira d'ennui et rêva d'une montre. Elle repéra un sablier dans un coin de la salle et fixa son attention dessus. Elle l'observa égrener les secondes jusqu'à ce que le cours s'achève. Lorsque la sonnerie retentit, la jeune Serdaigle fut la première dehors. Le professeur Slughorn la retint par le bras.
- Pas si vite, Miss Becker. J'aimerais vous parler.
Aurélie marmonna quelque chose sur l'impolitesse (ptdr calme-toi il veut juste te parler) , mais acquiesça. Les derniers élèves étaient encore dans la salle, dont ce débile de Ruewen. La jeune fille pria à nouveau Merlin, Morgane et tous les autres pour que le professeur attende que tous soient partis. Mais la Serdaigle n'avait pas les dieux sorciers de son côté aujourd'hui.
- Je ne vous ai pas sentie attentive durant ce cours, Aurélie. Enfin, moins que d'habitude.
- Ben... C'est que... C'est pas comme si le philtre d'amour, ça me servait régulièrement... Si vous nous aviez enseigné, mettons, un philtre de guérison (ou un poison... murmura-t-elle pour elle-même avec un regard à Ruewen) (mais wesh ils sont vraiment violents), ç'aurait été plus utile. Pas que je critique vos cours, ni rien. C'est juste que mon cerveau est... Sélectif. (En vrai elle a raison. QUI utilise un philtre d'amour dans sa vie et pourquoi ?? C'est pas genre, illégal ??)
Oliver, dans son coin, baissa la tête pour sourire. Il avait toujours apprécié le répondant de son ennemie.
Slughorn, ne trouvant rien à répondre à cela, congédia son élève (désolée mais c'est pas clair : lequel des deux), avant de surprendre le rire amusé du Gryffondor.
- Eh bien, Mr Ruewen, qu'est-ce-qui vous fait rire ?! Allez, dehors ! Dehors !
- Au revoir, monsieur, dit poliment l'intéressé, avant de sortir.
Le professeur le rappela.
- Mr Ruewen ?
- Oui ?
Oliver revint sur ses pas et considéra le prof avec un mélange de curiosité et de surprise.
- Euhm... Ecoutez, Oliver, je suis au courant pour ce qui est arrivé à votre famille et...
- Vous êtes désolé, devina Oliver.
- Si vous avez besoin d'en parler, je suis là, certifiua Slughorn en posant une main réconfortante sur l'épaule du garçon, qui se dégagea poliment. 
- Ma mère est une Mangemorte. Je m'y ferais. (ON N'ACCORDE PAS MANGEMORT AU FEMININ ! C'est mange-la-mort ! Putain !)
- J'admire votre retenue mais je ne vous jugerai pas.
- Bon, monsieur, c'est super gentil de votre part, mais l'avant-dernière chose que j'aimerais faire, c'est en parler. Et la dernière, c'est d'en parler à vous. (Mais wesh non non non Oliver c'est une petite victime face à ses profs, jamais il ne leur parlerait comme ça.)
Slughorn sourit un peu tristement.
- Je croyais tout cela fini... Mais les choses mauvaises ne se terminent jamais, apparemment...
- Vous croyez que... Qu'une guerre est proche ? demanda Oliver avec gravité.
- Je n'irais pas jusque-là, assura le professeur de potions. Pourtant... C'est bien la vérité. (Il a dit tout et son contraire en 2 phrases, on dirait Macron)
Ruewen tressauta. Il passa la main dans ses cheveux bruns (tic nerveux) (MERCI DE LA PRECISION WOAHALALA TROP UTILE) et ferma les yeux. Son front se plissa sous l'effet de la contrariété. (Trop de... trop de descriptions...)
- Je devrais me battre contre ma mère, réalisa-t-il, tremblant.
- Personne ne vous oblige à vous battre, affirma doucement Slughorn. (Il a raison, Oliver, redescends de ton piédestal)
- Si. Je le veux.
Un grand silence s'installa, ponctué de petits toussotements gênés du professeur. (Putain la gêne est réelle, t'es un gamin de 17 ans tu vas pas te battre) Oliver osa alors poser la question qui lui tenait tant à coeur :
- Comment s'appelle-t-il ? Ce mage noir, ancien sbire de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Plus-Prononcer-Le-Nom ? (ça fait littéralement 25 ans, je pense que c'est bon là)
- Il se fait appeler... Deathly Hallow, répondit le prof.
- Relique de la Mort ? traduisit Ruewen, étonné. (TRADUIRE DE QUOI ??? IL EST ANGLAIS !!! C'EST DE L'ANGLAIS !!!) Croyez-vous qu'il cherche à les réunir à nouveau ?
- Je l'ignore. Nous l'ignorons tous, acheva Horace Slughorn à voix basse.
Oliver ramassa son sac et, les yeux toujours fermés pour ravaler les larmes qui menaçaient de couler, sortit de la salle à pas rapides, comme si marcher vite suffisait à dissoudre ses problèmes.
Les couloirs étaient déserts. Ruewen se laissa choir au sol, la tête entre les mains. Il détestait sécher les cours, mais il n'avait pas le choix. Il devait digérer l'information.
- Maman, marmonna-t-il, et une foule de souvenirs déferla en lui. (AU SECOURS. Le cliché du personnage qui parle à haute voix pour RIEN.)
Sa mère, celle qui l'avait emmené à l'aire de jeux quand il était enfant, qui l'avait regardé faire des choses ennuyeuses dans le parc, comme regarder les escargots ramper entre les brins d'herbe. (Oliver t'es vraiment un putain de Serdaigle chiant me dis pas que t'es à Gryffondor j'te croirai pas) Celle avec qui il avait fait ses si longues balades à vélo et à balai, celle qui ne le grondait que lorsqu'elle le jugeait trop sage à son goût. (Bizarre comme mère, genre : désobéis-moi un peu !! Va te bourrer la gueule !) Celle qui l'avait mis au monde, dorloté, changé, aimé ; était une Mangemorte. Ennemie du Bien et membre de l'Ombre - comme on appelait "communément" le groupe de Mangemorts. (Pardon mais c'est qui « on » ? La menace est présente depuis combien de temps ? Y'a juste eu des catastrophes naturelles ? Et quel rapport ?)
Comment était-ce possible ? Sa mère était de Sang-Mêlé, et n'a jamais montré de préférence par rapport aux Sang-Pur, le laissant s'amuser avec des Moldus, enfant. (Ben j'espère bien ??) Il ne comprenait plus, et ne voulait pas comprendre, parce que la vérité faisait peur, encore plus lorsqu'elle risquait de vous surprendre... encore plus.
Une larme roula enfin sur sa joue. Il soupira.
- Euh... Ruewen ? (Aaahh la scène où les deux protagonistes qui s'aiment mais en fait non se détestent mais se trouvent sexy se surprennent en situation de vulnérabilité... j'étais tellement fan de ça.)
Oliver releva la tête avec une telle vigueur qu'il manqua se rompre le cou. (Fragile) Devant lui se tenait Aurélie, ses cheveux blonds bouclés comme un rideau sur son visage. Ses traits, d'ordinaire déformés par la colère ou le mépris, n'exprimaient alors plus que de l'inquiétude. Il écarquilla les yeux et se releva avec peine, essuyant sa joue à la hâte. Il observa la jeune Serdaigle avec un regard dur. (Comme un BONHOMME !)
- Qu'est-ce-que tu fous là, Becker ?! Encore à sécher ?! lui demanda-t-il.
- Tssss ! Rapport ? J'avais oublié mon stylo en potions. Je suis revenue sur mes pas pour aller le chercher, et... (Précision inutile. Évidemment que tu es revenue sur tes pas. Bref.) Tu parlais avec Slughorn. Je suis curieuse. Je suis vraiment désolée.
Désolée ? Aussi loin qu'Oliver s'en souvienne, Aurélie Becker n'a jamais été "désolée" de quoi que ce soit. Peu importe le nombre de crasses qu'elle lui faisait, elle restait digne. Il fonctionnait pareil, à bien y réfléchir. Peut-être se ressemblaient-ils plus qu'ils ne l'avaient imaginé. (Il la connaît depuis 6 ans et il n'a jamais pensé à ça ?)
Ruewen secoua la tête pour chasser ces pensées, incapable de formuler une phrase correcte.
- Dégage... parvint-il à dire.
- Et toi ? Tu sèches ? Môsieur Ruewen sèche ! C'est à n'y rien comprendre ! se moqua Aurélie, dont le masque de la petite fille coupable avait bien vite disparu.
- MAIS FERME-LA ! hurla Oliver avec hargne, avant de la planter là. (C'est quoi cette dispute à deux balles je pleure)
- Contrôle-toi, putain, Ruewen ! S'il-te-plaît ! lui cria Aurélie.
Une grande souffrance persistait dans sa voix. Oliver, curieux, se retourna. La jeune Serdaigle était pliée en deux de douleur. Surpris, le jeune homme passa la main dans ses cheveux (évidemment) (MAIS COMMENT CA EVIDEMMENT ? MDR) avant d'hésiter un peu et de courir vers elle. Elle respirait avec difficulté et son front était luisant de sueur. Pourtant, elle se portait comme un charme il y a une minute à peine. Oliver ne comprenait plus rien, mais désirait cette fois savoir de quoi il retournait. Cette fille l'intriguait. Enfin, Aurélie parvint à parler :
- Merci.
- Merci ? répéta Ruewen, hébété. Qu'est-ce-qui s'est passé ?
- Une... Baisse de tension, expliqua Aurélie en regardant ailleurs. 
- Baisse de tension ?! Non mais tu te fous de ma gueule, là, Becker ?! Tu te convulsais, bordel ! Baisse de tension mon...
- OK ! OK ! s'écria la jeune fille en se redressant dans un tourbillon de boucles blondes. Je vais t'expliquer.
Oliver comme Aurélie étaient surpris de la façon qu'ils avaient de se parler, sans haine, sans drame, ni rien. Presque amicalement.
Non ! pensèrent-ils chacun de leur côté. Amicalement... Tu parles ! Demain tout sera redevenu comme avant. Sans doute même avant demain. Dans quinze minutes, par exemple. Ce sera comme si ce moment n'avait jamais existé. Je le sais. (Mais genre... Si ça te rend triste que vous soyez pas potes, juste arrête de l'insulter toi aussi... bordel cette pseudo-haine mal imaginée...)
- Bon... soupira Aurélie. Je suis empathe, OK ?
- Empathe ? répéta Ruewen, surpris.
- Emmmm... Paaaaathe, répliqua lentement la Serdaigle comme si son interlocuteur était demeuré ou vieux. C'est un pouvoir spirituel qui te fait ressentir les émotions des autres.
- QUOIIIIIIII ?! Becker, dis-moi que ce n'est pas vrai : tu as RESSENTI mes émotions ?! Tu les ressentais depuis le début ?! MES EMOTIONS ?! hurla Oliver, paniqué.
- Hééé ! Calme ! Je suis innocente ! s'écria Aurélie en levant les mains. C'est pas de ma faute ! Je bloque toujours les émotions des autres, j'ai appris à me servir de ces dons, qu'est-ce-que tu crois ?! (Je suis trop douée, je maîtrise trop bien mes nombreux dons, putain de Mary Sue)
- Je crois que tu es complètement tarée.
- C'est pas faux, admit la jeune fille en haussant les épaules. Mais pourquoi tu avais peur ? T'avais quelque chose à me cacher ?
- Bien sûr que non ! Mais... CE SONT MES EMOTIONS, TU AS COMPRIS ?! LES MIENNES, ALORS LA PROCHAINE FOIS, même si je ferais tout pour qu'il n'y en ait pas, TU CONTROLES TON POUVOIR, OK ?! (Woah c'est tellement mal fait... genre... les majuscules sont utiles parfois mais si tu as BESOIN de les utiliser dans des phrases entières pour faire comprendre que le personnage est énervé, c'est que tu n'as pas bien écrit son énervement. Et Oliver ne réagirait pas comme ça. Oliver est calme. Colères froides.)
- MAIS ARRETE DE ME HURLER DESSUS, BOUGRE D'IDIOT ! rugit Aurélie, les poings sur les hanches, en se penchant vers le Gryffondor. J'avais juste oublié, pour une fois ! Et crois-moi, ce que tu caches là-dedans (elle montra la poitrine d'Oliver d'un mouvement du menton) ne m'intéresse absolument pas ! Et même, me rebute à un point inimaginable ! Capté ?
- Capté !
- Très bien ! Je vais en métamorphose !
- Et moi en histoire !
Tous deux se tournèrent le dos, bras croisés.
- Hé, Ruewen ?
- QUOI !?
- 'Faut qu'on aille à l'infirmerie ensemble. Dis-lui que tu m'as trouvée évanouie dans un couloir en sortant des toilettes, disons. Ça nous fera une excuse pour nos retards respectifs. (Comme si Aurélie en avait quelque chose à foutre de se faire excuser pour son retard. Non, en vrai, headcanon : elle a fait ça par gentillesse à l'égard d'Oliver.)
- Pas con, admit Oliver en roulant des yeux. Mais qu'est-ce-que je fabriquerais dans les toilettes à cette heure-là ?
- Dis que tu y es allé juste après le cours de potions, mais que tu es resté bloqué. Cette excuse est imparable. Je l'ai utilisée je ne sais combien de fois.
- Tu es éreintante.
- Je sais.
Les deux élèves firent comme prévu par la Serdaigle. Après que Mrs Pomfresh ait examiné Aurélie (bien sûr, elle n'a rien trouvé) et donné à chacun son mot d'excuse, elle les laissa partir. Juste avant de se rendre à leurs cours respectifs, le Gryffondor se tourna vers Aurélie. (C'est trop long... Je suis la seule à m'ennuyer ??)
- Hum... Becker ?
- QUOI !? l'imita moqueusement la jeune fille.
- Qu'as-tu ressenti de si... douloureux ? Pour faillir de tomber dans les pommes, par exemple. (Ben... Tu le sais, puisque tu l'as ressenti ? Elle ressent ce que tu ressens ? C'est pas compliqué ?)
Aurélie se retourna entièrement et soupira.
- Tu veux vraiment que je te le dise ?
Il hocha la tête.
- Eh bien... Pour commencer, même sans t'avoir touché, j'ai ressenti tes émotions. Je n'avais pas activé mon... bouclier, disons, mais mes défenses mentales sont quand même puissantes, sans vouloir me vanter.
- Bien sûr, marmonna ironiquement Oliver.
- Ensuite, énuméra Aurélie en l'ignorant tout à fait, il y a quelque chose en toi... De sérieusement bizarre. Une part de lumière noire... Ou d'ombre claire. C'est difficile à dire. Une sorte de tristesse. De lassitude. Ca s'est amplifié cette année. Même avec mon bouclier, je percevais des bribes d'émotions. (Comme si tu allais dire ça à ton soi-disant pire ennemi-rival...)
- Lesquelles ? demanda le Gryffondor à mi-voix.
- De la peur. De la colère. De la tristesse. Pas ces trois sentiments distincts, mais un de ces mélanges extrêmement difficles à démêler. Un poids. (Aurélie a loupé une carrière dans la psychologie clinique.)
- Tu dis n'importe quoi ! s'enflamma Ruewen en faisant volte-face brutalement. T'es complètement barrée ! Va en métamorphose, Trelawney ! (Mais pourquoi il s'ENERVE comme ça d'UN COUP ? Hyper toxique.)
Aurélie le regarda partir, et lui lancer par-dessus son épaule.
- Juste par acquis de conscience, c'est quoi, ton parfum ? lui demanda Oliver. (Mais putain il est flag. S'il lui demande, c'est qu'il a compris que c'est le sien. Il la sent quand même souvent, j'sais pas. Et après vous allez voir qu'il va faire tout un drama en mode gêné.)
La Serdaigle était si surprise de par cette question qu'elle n'arriva pas à trouver de répartie venimeuse dont elle avait d'habitude (tout comme son ennemi) le secret. (Y'a besoin de préciser H24 qu'ils sont ennemis ??)
- Muguet, dit Aurélie. Et mon shampoing, c'est mimosa. Pourquoi ? Tu veux le même ? (Pitié.)
Pour toute réponse, la jeune fille reçut un grommellement d'homme des cavernes et une vague d'émotions si assommantes qu'elle dut s'appuyer un instant sur une colonne afin de retrouver contenance. (Oliver ancienne version = le cliché du mâle)
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#Posté le mercredi 29 mars 2023 18:59
Chapitre 3 : L'avant-goût du danger, dans lequel j'insiste bien sur le fait qu'il y a UN MECHANT et qu'il y aura UNE GUERRE
Ouuuh le titre tellement de suspense j'en peux plus 
10 septembre 2022, 5 heures 15 du matin, tour des professeurs, PDV externe.
Anna Becker se réveilla en sursaut, trempée de sueur. Elle resta un instant en apnée, écoutant le moindre bruit. Résolue à l'idée de ne plus pouvoir se rendormir, elle ramena une mèche de cheveux dorés derrière son oreille et soupira doucement. La jeune (jeune ?) professeure de sortilèges se leva, enfila ses chaussons et poussa la porte-fenêtre ancienne qui menait au balcon. Dehors, le vent soufflait et il souleva ses cheveux emmêlés. Elle entendit le cri vaguement reconnaissable d'un hibou au loin. La Forêt Interdite était plus inquiétante que jamais, surtout en cette pleine lune, ronde et brillante, qui rendait les loups-garous encore plus féroces.
La jeune femme écrasa une larme sur sa joue. Elle n'avait rien à voir avec de la tristesse - plutôt avec de la rage. Et elle se souvint de cette nuit, dans cette même forêt dont elle entendait les bruits depuis le château, où elle avait tout perdu. Tout... Excepté sa fille, Aurélie.
Parfois, elle ne la supportait pas. Ca n'avait pas tellement de rapport avec ce qu'elle faisait, mais avec qui elle était. Ses yeux bleus. Son tempérament. Tout ce qui faisait qu'Anna ne pouvait pas oublier. Condamner à tout retenir - fichue mémoire photographique - pour toujours. Sans son enfant et son métier, elle n'était rien. Un courant d'air. Un fantôme.
Que s'était-il passé ? Il lui semblait que la veille elle logeait dans la tour Nord, celle des Serdaigle, enfilait son uniforme bleu tous les matins, s'entraînant à la magie en riant avec ses amis. Et aujourd'hui, elle se retrouvait là, à quelques centaines de mètres de cette tour, à essayer de comprendre où elle avait mis ce bonheur insouciant. La seule chose au monde qu'elle ai jamais oubliée.
Ce soir, tous les élèves seraient au courant. La décision de leur parler de cette nouvelle menace a été prise à l'unanimité par l'ensemble de professeurs. Ils sauront. Ils apprendront à faire face. Comme Anna n'a pas pu le faire cette fameuse nuit. Celle, sombre et glaciale, où une partie de son âme a été arrachée à son corps. (Whaaaaaaaaaaat !)
Les yeux d'un vert pur de la jeune professeure s'étirèrent en deux fentes pleines de colère.
Il n'imaginait pas ce qui l'attendait.
Un jour prochain, plus proche que personne ne le croyait possible, elle se vengerait. (Elle se vengerait ? Genre Deathly Hallow c'est celui qui a tué Tom ? Bref.)
Rien à dire sur ce passage, j'aime toujours bien le point de vue d'Anna.
10 septembre 2022, 19 heures 21, salle commune des Poufsouffle, PDV externe.
- Minna, dépêche-toi, on va être en retard, prévint Poema.
- Je fais aussi vite que je peux ! assura le brune en laçant ses chaussures.
- Aurélie déteint sur toi, ma parole ! Elle dit tout le temps ça quand elle est bonne pour arriver quinze minutes après tout le monde ! s'impatienta Estelle en riant.
Minna Whisper sourit et se leva. La jeune Poufsouffle attacha rapidement ses cheveux en une tresse souple, puis annonça qu'elle était prête. Après plusieurs soupirs de soulagement exagérés, Poema prit ses deux amis par les épaules et elles sortirent de la salle en sautillant, cheveux châtains, bruns et roux mélangés. (Les descriptioooooooons)
En chemin, elles croisèrent Oliver Ruewen. Sa cravate rouge et or n'était pas aussi bien ajustée qu'à son habitude, et son regard triste était perdu dans le vague. (Je me suis vraiment dit : comment je signifie qu'Oliver va pas bien ? IL A LA CRAVATE DE TRAVIOLE. VOILA.) Il les regardèrent quelques secondes, mais ne lança aucune remarque moqueuse, telle que : "On gambade, les perruches ?". (Putain de merde quel sale con.) Les trois amies échangèrent un regard perplexe, puis continuèrent leur chemin jusqu'à la Grande Salle.
Alice et Diana croisèrent les trois Poufsouffle dans les escaliers. Ceux-ci n'en faisaient qu'à leur tête, encore une fois. Pourtant, il amenèrent les cinq amies à leur destination : la Grande Salle, où elles virent Amy, à la table des Serpentard, discutant avec une jeune fille, très belle, aux longs cheveux brun foncé. (Amy elle drague) Elle se détourna un instant de la fille pour adresser un signe de la main à ses amies.
- Et Aurélie ? semblait-elle demander.
- En retard, lui mima Estelle.
Elle était si comique dans ses gestes qu'Alice éclata de rire. Une jeune fille aux longs cheveux châtains et lissés à l'extrême lui fit signe de se taire.
- Comment pouvez-vous rire en des temps aussi difficiles ?
- Difficiles ? répéta Estelle, interloquée. Que veux-tu dire ?
- Laissez tomber, fit la jeune fille en poussant un soupir dédaigneux.
Elle s'appelait Lilas Ames. Elle était à Serdaigle, mais n'avait rien à voir avec Aurélie. Elle était brune, acariâtre et cherchait toujours à se faire apprécier des professeurs. Une vraie lèche-bottes, avec son sourire faux-cul et ses airs de Mademoiselle Sang-Pur. (Omg je me souviens d'elle... Heureusement que je l'ai supprimée.)
- Hé, Lily, ferme-la un peu ! Assis ! se moqua un garçon qui lui ressemblait presque trait pour trait.
C'était son frère jumeau, Mike Ames. Il ressemblait aussi peu mentalement à sa soeur qu'il était sa copie conforme physiquement. Les cheveux plus courts, évidemment. Et l'air un peu moins prétentieux - ce n'était pas dur, honnêtement. Là où sa soeur réussissait partout (ce qui n'enlevait rien à son prestige), il était maladroit comme pas deux. Il s'entendait extrêmement bien avec Aurélie. Celle-ci arriva justement, à petits pas raides et essaant de se faire la plus discrète possible. (relis toi merde)
- Mais qui voilà ? s'écria Mike en faisant un clin d'oeil à Estelle - qui vira pivoine. Aurélie Becker nous fait l'honneur de sa présence !
- Salut, les Moldus ! les salua la jeune fille en riant.
- Je suis de Sang-Pur, fit remarquer sèchement Lilas. Mon frère aussi. Même si lui préfère traîner avec des traîtres à leur sang ou des Sang-de-Bourbe dans votre genre. (Oh lala mais qui parle comme ça dans la vraie vie ??)
Elle jeta un coup d'oeil indiscret à Diana, dont le visage de teinta de rouge au fur et à mesure que la princesse tentait de contenir sa rage.
Aurélie serra les poings et se pencha sur elle.
- Chère Miss Sang-Pur, alors, tu apprendras que l'humour par les rimes, ça existe. Et l'affection envers son prochain également. Mais ça, j'en doute. (J'essayais vraiment de présenter ce personnage comme ayant de la répartie ?)
- Et tu apprendras également que je suis une princesse, pétasse, et que ton sang pur, je rêve de le faire couler ! hurla Diana. (Je me souviens que Manon m'avait personnellement dit que Diana dirait cela dans cette situation. Haha. Ha.)
- Elle a essayé de se retenir, dit Alice d'un ton triste et grandiloquent. R.I.P., gentille Diana... Nous t'aimions tant...
- Arrête, rit Minna.
- Oui, c'est ça, arrêtez, les raisonna Poema. La directrice veut faire une annonce.
- Ah bon ? s'étonna Aurélie. Comment ça se fait que je ne suis jamais au courant de rien, dans cette école ?!
- Peut-être parce que tu n'écoutes pas en cours, supposa froidement Lilas. (Parce qu'ils préviennent en cours que la directrice va parler ?)
- Toi, tu fermes ta gueule ! lui intima Diana, les joues brûlantes de colère.
- Diana ! s'indigna Poema. Bravo l'unité entre les maisons !
- L'unité entre les maisons, c'est avec vous que je la fais, pas avec les obsédés sanguins ! inventa la jeune fille en secouant ses cheveux blonds d'un air contrit. (C'est nul putain... c'est ennuyeux, c'est cringe et c'est nul...)
Estelle éclata de rire, suivie par Minna.
- Mais taisez-vous, enfin ! s'écria Lilas, en les fusillant de son regard brun.
Diana compta jusqu'à dix en marmonnant pour penser à autre chose qu'à la figure de l'insupportable brune aplatie contre un mur. (Ils sont tous violents dans cette histoire.) Poema soupira et s'assit. Minna fixa ses chaussures. Estelle pouffa. Alice grommella quelques insultes et Aurélie sourit. (C'est nul et inutile putain... pourquoi décrire à ce point ce que chaque personne fait... en détails...)
Lorsqu'elles furent assises à leurs tables respectives (sauf Aurélie-la-rebelle qui avait décidé aujourd'hui de manger avec les Poufsouffle), la jeune Ollivander se pencha vers ses amies et leur chochota sur le ton de la confidence :
- Le Ministère a peur de quelque chose.
- Le Ministère est constitué de tapettes qui flippent devant leur ombre, affirma Aurélie en faisant une tache de jus de citrouille sur son uniforme. Merde, jura-t-elle lorsqu'elle s'en aperçut. (Classique Aurélie, ça fait du bien qu'elle soit égale à elle-même pour une fois. On passera l'insulte homophobe, j'étais pas au courant à l'époque.)
- Hey ! s'écria Estelle. Mes parents travaillent au Ministère !
Aurélie piqua un fard. (Chelou cette expression, j'ai arrêté de l'utiliser)
- Oh... Désolée, s'amusa-t-elle. C'était, disons, une généralité.
- Tu as entendu parler de quelque chose, Stella ? demanda gentiment Minna.
Estelle la regarda d'un air interloqué.
- Non mais, vous n'écoutez pas la radio moldue ou quoi ?! Diana ! apostropha-t-elle la princesse comme si elle était son dernier espoir.
- Ne me regarde pas comme ça. La radio, c'est chiant.
- Poema !
- Mon grand-père la monopolise avec ses stations années-80 ! se défendit la Poufsouffle sous les rires de Minna.
- Personne s'informe, donc, constata Estelle en soupirant exagérément. Bande d'incultes ! Voilà... Depuis quelques semaines, il y a des tas de catastrophes naturelles, genre tremblements de terre, tsunamis... (Mais... Quelques lignes plus haut tu te demandais ce qui se passait...)
- Il y en a toujours eu, fit remarquer Aurélie avec raison.
- Oui, mais là, c'est limite l'apocalypse !
- Bien sûr, des météorites tombent, aussi, ironisa Lilas depuis la table des Serdaigle. Le problème, McGraw, c'est que tu as tellement tendance à mythonner que plus personne te croira le jour où il se passera vraiment un truc grave, genre quand ta famille sera ruinée. Suis-je bête, ç'a toujours été le cas. (Elle est tellement « méchante » gratuitement, et c'est tellement immature... Le putain de cliché... même dans Mean Girls elles sont pas mean comme ça les meufs.)
- Ferme-la, Lilas, lui ordonna son frère, un peu gêné par le comportement (assez habituel) de sa soeur jumelle.
- Les McGraw sont comme les Weasley, affirma la Serdaigle à la ronde. Une bande de roux traîtres à leur sang qui se reproduisent comme des lapins, asséna-t-elle telle un serpent. (Mais j'ai littéralement copié la réplique de Drago Malefoy faut arrêter)
- Comment ça se fait qu'elle n'est pas à Serpentard, elle ?! s'énerva Alice. (LE SALE CLICHE)
- Peut-être parce que je suis intelligente, minauda Lilas.
PAF !
La main de Diana était partie comme une fusée. La princesse d'Australie l'abaissa, et pointa un doigt menaçant vers la brune. (Mais si elle la frappe juste pour ça, elle ferait quoi si elle était vraiment vraiment pas sympa ?)
- Un Botruc est plus intelligent que toi, Ames, alors je te conseille de la boucler une bonne fois pour toutes, siffla la jeune fille.
Peu à peu, d'abord étouffés et timides, quelques applaudissements s'élevèrent de la table des Serdaigle. (Sérieusement ?) Les Gryffondor suivirent, et Alice et Diana retournèrent à leur table. Aurélie riait sans pouvoir s'arrêter, tout comme Minna et Poema. Estelle, elle, marmonnait quelque chose. (Arrête. De. Décrire. Chaque. Réaction.)
- Ca va pas, Stella ? lui demanda gentiment Poema. Lilas Ames n'est qu'une débile. Les Weasley sont les amis du Survivant. C'est une famille noble, dans le sens de la bonté. (PAS DANS LE SENS DE L'ARGENT PTDR BANDE DE PAUVRES)
Estelle lui sourit, la remercia, et tous reprirent leur repas. Mike Ames s'excusa d'un regard. La petite rousse rougit à nouveau.
- Donc, Stella ? s'impatienta Aurélie en faisant rebondir sa cuillère sur le rebord de son assiette avec nervosité. La radio moldue, les catastrophes naturelles ? Rapport avec nous ? (OUI MERCI, revenons-en au SUJET !)
- Oh, arrête de dire ça ! s'énerva Poema. (Bon ben on se ré-éloigne du sujet...)
- De quoi ?
- Bah, "rapport", "genre", "disons", les trucs comme ça, quoi ! C'est chiant, à la longue ! (Mais elle est INSUPPORTABLE... C'est une vraie amie ça ??)
- Hey, je fais ce que je veux, t'as tenu quatre ans sans rien me dire à propos de ça, je suppose que tu parviendras à attendre quatre ans de plus ? (Les calculs sont pas bons parce que c'est censé faire 8 ans, mais go girl, défends toi)
Poema regarde son assiette, un peu honteuse.
- Désolée. Je suis juste inquiète. Moi aussi, j'ai entendu parler de quelque chose au Ministère. (Ben... Je sais pas... tu pouvais pas le dire plus tôt ? Casse les couilles celle-là.)
- Au Ministère ? Tu y étais ? s'enquit Estelle.
- Oui, bon, une affaire, hum... me concernant. Ou plutôt, concernant mes parents.
Les parents de Poema, disparus depuis sept ans, n'étaient jamais revenus d'une de leurs missions. Ils étaient Aurors, qualifiés et talentueux. Ils manquaient beaucoup à Poema. Heureusement, elle avait ses grand-parents. (Pffffffff je balance l'histoire en 2 secondes ptdr)
La jeune fille lâcha sa bombe :
- Un enterrement est en pleine discussion. (On est censés avoir de l'empathie alors qu'on vient d'apprendre pour ses parents UNE LIGNE plus tôt ??)
Aurélie lâcha sa cuillère. Minna baissa les yeux. Estelle ouvrit des yeux ronds. Poema repoussa son assiette. Elle n'avait plus faim. (ARRETE DE DECRIRE CHAQUE REACTION)
- Oh ! Par Merlin ! finit par articuler Aurélie. Mais s'ils ne sont pas morts ?
- J'avoue que je commence un peu à perdre espoir, avoua Poema.
- Oh, non, dit une voix tranquille depuis la table des Serdaigle. Il ne faut pas. L'espoir est tout ce qu'il nous reste lorsqu'on n'a plus rien. C'est Helena Serdaigle qui me l'a dit. (What the fuck...)
Les filles se concertent du regard, puis Aurélie hausse les épaules et finit par dire :
- C'est Stella Scamander.
- Loufoca bis, s'incrusta un Poufsouffle.
- Oh, pitié, ferme-la ! supplia Estelle derechef.
- OK, jolie rousse !
Ces 2 interactions étaient 1) inutiles, 2) plates, 3) déconcentrent le lecteur de la situation, 4) fait genre on introduit de nouveaux personnages alors que pas du tout c'est des figurants de merde.
Estelle haussa un sourcil, perplexe. Le Poufsouffle détourna le regard, plutôt furieux de s'être ainsi fait remballer. Elle reporta son attention sur Poema, qui se mordait la lèvre inférieure, perdue dans ses pensées.
- Ambiance... constata Aurélie. Bah quoi ! ajouta-t-elle en voyant le regard accusateur de Minna. C'est vrai ! Je suis convaincue qu'ils ne sont pas morts ! appuya-t-elle.
- Tu es gentille, Aurélie, dit Poema.
- Merci, toi aussi, répondit la Serdaigle comme si son amie lui avait souhaité une bonne nuit. (NUL)
Un silence s'installa. Minna se tourna vers Estelle.
- Doooooonc ? insista la brune en roulant des yeux. La radio moldue ?
- Un mage noir s'est échappé d'Azkaban, lâcha Estelle. (BAH VOILA ELLE SAIT DU COUP !! Et tant qu'on y est... Poema disait qu'elle avait entendu quelque chose à ce sujet en allant au Ministère mais elle ne l'a pas dit... Bon, je sais que ça se passe parfois dans la vraie vie mais la moindre des choses c'est quand même de se relire pour éviter ça...)
- NAAAAAAAAAAAN ?! Mais c'est trop cool ! hurla Aurélie avant de réaliser ce qu'elle venait de dire et de se plaquer les deux mains sur la bouche. Euh... Pardon. Non, c'est atroce. Je veux dire... J'ai pensé à l'aspect cool du truc, c'est-à-dire... Non, pas l'aspect cool, mais... Le côté positif... Non plus, ce que je veux dire c'est que... Se battre pour défendre son école, c'est, disons, un grand honneur. Non, pas un honneur... Si... ? Bon, je ne sais pas. Rester loyal à Poudlard, je trouve ça beau, j'sais pas. Mais voir ses amis mourir... (Mais ils parlent direct de se battre et de Poudlard mais putain, qu'est-ce-que t'en sais qu'il va s'attaquer à ta petite école de merde, le mage noir ? Et puis elle est tellement gênante.)
Elle frissonna. Ses joues étaint si brûlantes que l'on aurait pu faire cuire un steak dessus.
- C'est la honte... marmonna-t-elle. Je m'enfonce, là, non ?
- Affreusement, approuva Poema en riant. Mais tu me remontes le moral. Merci, Au'.
- Tu te fiches de moi, affirma l'intéressée, mal à l'aise. C'est horrible d'avoir dit ça... Je n'arrive pas à exprimer... Pour rien au monde je ne voudrais une guerre.
- On avait compris, Aurélie, dit gentiment Estelle.
(Putain oui on avait compris, j'en ai marre de ces dialogues inutiles, j'ai passé combien d'heures à les écrire ?! J'aurais dû faire mes devoirs pendant ce temps.)
La jeune Serdaigle soupira. Des tas d'idées fusaient dans sa tête, et lorsqu'elle cherchait à les exprimer (c'est-à-dire souvent), elle s'emmêlait les pinceaux et finissait par passer pour étrange. (Relatable) Elle termina son assiette en s'amusant à faire léviter les assiettes de ses amies. (Mais quelle gamine... et le don de télékinésie c'est too much... surtout qu'il n'est jamais expliqué.)
- Retenez-moi de plaquer mon reste de purée sur la tronche de Lilas Ames, demanda Aurélie.
Personne ne bougea, la regardant toutes avec un sourire malicieux.
- Personne ? Bon...
Aurélie bougea imperceptiblement le doigt et son assiette vola jusqu'à s'écraser dans les cheveux parfaits de la fille Ames. Elle hurla, de surprise sans doute. Puis elle se tourna avec un air furibond vers Aurélie, qui finissait tranquillement son assiette vide. (Je précise tout en détails mais j'ai pas précisé comment elle s'est procuré l'assiette ? Genre elle l'a piquée à quelqu'un d'autre ? Pff)
- Becker ! cria Lilas.
Aurélie leva inocemment la tête et éclata d'un rire sincère devant Lilas Ames couverte de purée. On entendit un flash au loin, et Lilas rugit de rage.
- Becker ! Saleté ! Je sais que c'est toi !
- Genre, se moqua calmement Aurélie. Si c'était moi, j'aurais encore mon assiette.
- QUI A FAIT CA ?! crisa la peste en se retournant vers les Serdaigle à sa table.
Stella Scamander se retourna vers les filles avec son air rêveur contumier et leur adressa un clin d'oeil. (à quoi.........ça sert.........putain.......)
- Quand est-ce-qu'elle vient, McGo ? demanda Aurélie en changeant totalement de sujet, pendant que ses amies riaient sur leur assiette de purée. (OUI, QUAND EST-CE QU'ELLE VIENT ??? PARCE QUE LA ON SE FAIT CHIER)
- Aurélie, chuchota Poema. Comment as-tu pu réussir un sortilège de Gémellité aussi vitre et aussi bien pour faire criser cette débile alors que tu ne l'as jamais réussi en cours ? (Ah ok c'est pour ça qu'elle avait 2 assiettes... super...)
Aurélie haussa les épaules, l'air distrait. Ruewen, qui passait par-là, répondit à sa place :
- Parce qu'elle a peur de sa m��man, bien sûr.
Aurélie se leva se sa chaise avec bruit, et se placa (les cédilles lol) devant le Gryffondor, plantant ses yeux bleus dans les siens. Un peu intimidé, Oliver affronta son regard. Puis, la voix calme mais impérieuse de Minerva McGonagall empêcha un nouvel affront.
- Mes chers élèves... commença-t-elle, les mains sur le pupitre en forme d'aigle... Ou de Phénix, si on y réfléchissait à deux fois. (Ouais ben réfléchis avant d'écrire peut-être)
Les assiettes disparurent, au grand damn de certains qui n'avaient pas fini de manger. (miskines) La directrice réclama le silence en levant la main droite. Aussitôt, la salle se calma. On n'entendait même pas une mouche voler. McGonagall reprit :
- Cette annonce est de la plus haute importance. Je ferais réapparaître les assiettes lorsqu'elle sera terminée. Je ne veux en aucun cas des bavardages, ou autres jeux enfantins pouvant détourner votre attention. Est-ce clair ?
Les élèves hochèrent la tête, plus silencieux que jamais.
- Vous voyez, souffla discrètement Estelle, et ses amies acquiescèrent gravement.
- Chuuuuuuut ! gronda Lilas, la tête nettoyée par un Recurvite.
Le professeur McGonagall se pencha encore un peu sur le pupitre, comme pour être métaphoriquement plus proche de ses élèves en ces temps sombres. (Depuis le début j'arrête pas de dire que c'est des temps super sombres et tout, gros bad mood, mais... on ne VOIT jamais ces choses arriver. Show don't tell putain)
- Donc... Vous êtes tous attentifs. Vous avez peut-être entendu parler de certaines catastrophes moldues, comme des tremblements de terre, des...
Estelle adressa un regard triomphant à ses amies. (Mais d'où t'es contente connasse ?? Et c'est même pas comme si tes potes ne te croyaient pas... tu veux prouver quoi ?)
- ... Une nouvelle menace plane sur notre école. Cette menace a pour nom Deathly Hallow. Cela signifie "Relique de la Mort" en anglais. (MAIS VOUS ÊTES ANGLAIS PUTAIN DE MERDE VA TE FAIRE FOUTRE INES DE 14 ANS QUI COMPRENAIT PAS CA) Comme vous le savez peut-être, la Baguette de Sureau ayant été détruite par Harry Potter. Mais Miss Ollivander (Poema sursauta) en a confectionné une copie pour le professeur Lenoir... Professeur, veuilez vous lever, s'il-vous-plaît, et présenter votre baguette à nos élèves. (Mais ? Mais quel rapport ? Et pourquoi elle en a confectionné une copie ? Et pourquoi ça existe, une copie de la Baguette de Sureau ? Et si ça existe, pourquoi chaque sorcier un tant soit peu ambitieux n'en veut pas une ? C'est censé être la baguette la plus puissante du monde... Et d'ailleurs, si elle n'a pas été faite par la Mort, ce n'est pas une copie.)
Le professeur de botanique s'exécuta. C'était une homme grand et sombre, d'allure sévère, autrefois chef des Aurors, comme il aimait à le rappeler souvent à sa classe. La baguette ne ressemblait pas du tout à la première Baguette de Sureau, mais selon le professeur, il avait la même composition - bois de sureau, donc, et crin de Sombral.
- Pour l'instant, nous ne savons pas quels sont ses objectifs, mais nous savons qu'il était un Mangemort, fervent admirateur de Voldemort (certains élèves frissonèrent en entendant son nom, et une fille brune à Serpentard soupira avec mépris (Elle a quoi celle-là ?)). Il souhaiterait sans doute terminer ce que ce mage a commencé. Quoi qu'il en soit, il représente une grande menace pour nous tous. Nous vous tiendrons au courant dès que nous avons du nouveau. Nous pensons qu'il en veut à un élève en particulier. Cela peut être vous, Miss Ollivander...
Poema regarda le professeur, puis la baguette, avec un air de totale incompréhension. (BEN MOI NON PLUS JE COMPRENDS PAS TIENS ! Elle a quoi à foutre dans l'histoire elle ?)
- Ou vous, Miss Jedusor, poursuit la directrice à l'intention de la brune.
- Jedusor ? murmura Aurélie. Je crois avoir déjà entendu ce nom... (Je je je... ne me dites pas que...)
- Tu ne sais donc rien ? persifla Lilas Ames en levant les yeux au ciel. C'est SA fille. Morgana Jedusor. Elle est dangereuse. Vois son regard. (c'est quoi cette phrase putain) Lorsqu'elle s'énerve, ses yeux deviennent rouges comme le sang. Je ne vois même pas pourquoi elle a été acceptée à Poudlard.
STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP
STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP
PAAAAAARDON ???
Je me souviens maintenant, Manon avait cet OC... C'est tellement nul et inutile parce qu'ensuite, je m'en rappelle, je ne parle plus jamais d'elle... Mais j'avais tellement ce putain de besoin de glisser tous ses personnages dans mon histoire pour lui faire plaisir ?? Gosh, nooo. Et puis, je sais que c'est vraiment le plus petit des détails vu l'énormité de ce passage, mais l'histoire se passe en 2022. Voldemort est mort en 1998. Alors oui, portails temporels ou je sais pas quoi mais c'était vraiment pas nécessaire quoi.
Les autres murmures qui résonnaient entre les murs de la Grande Salle étaient sur le même ton.
- Tu ne la connais pas, dit Aurélie. Je refuse de juger quiconque sur son nom de famille. (MAIS WESH MADAME LA SAINTE-NITOUCHE AU CŒUR D'OR SI Y'A BIEN UNE SEULE EXCEPTION A CETTE REGLE C'EST LA FILLE DE VOLDEMORT)
- Tu as bien tort, jugea Lilas avant de se détourner de la jeune fille, qui lui tira la langue dans son dos. (Elle passe de vieille mamie sage à gamine de 9 ans)
Aurélie regarda sa mère. Une étincelle de terreur passa dans les yeux verts de la professeure de sortilèges, qui se leva. (Ils ont besoin de se lever pour parler ou ça se passe comment ?)
- Minerva, pensez-vous vraiment qu'il ne voudrait pas s'en prendre à d'autres élèves ?
- Son nom peut être aussi équivoque qu'hasardeux, affirma la directrice calmement. (Oui si ça se trouve il a juste choisi « Deathly Hallow » because it sounds cool.) Miss Jedusor, étant la fille de Voldemort, ne pourra susciter que de l'admiration chez ce mage. Par contre, il pourrait se servir du talent de Miss Ollivander pour arriver à ses fins.
Poema se leva également. (MAIS PTDR RASSIEDS-TOI)
- Je refuse !
- Tu parles ! Comme si ça te faisait envie ! ironisa Lilas. (Mais je suis d'accord avec elle ??? Et je pense que c'était indirectement pour me foutre de la gueule du côté héroïne de Poema...)
- Ta gueule ! intervint Minna.
- Que fera-t-on lorsqu'on aura trouvé son but ? interrogea le professeur Slughorn sans se lever.
- Nous aviserons, répondit McGonagall, coupée dans son élan par Anna.
- Nous le tuerons ! cria celle-ci. (Mais putain mais calmez-vous tous ?? Elle gueule ça devant 500 élèves, je le rappelle.)
- Anna ! s'indigna Lenoir. Nous le ramènerons à Azkaban.
La jeune femme se leva et agrippa le col de l'ancien chef de Aurors, menaçante. (WOAH WOAH WOAH)
- Vous ferez ce que la directrice vous dira de faire, Alexandre. En attendant, restez sur vos gardes, et par pitié, cessez de rouler des épaules ainsi !
Les élèves pouffèrent. Anna se retourna vers eux.
- Cela peut être n'importe qui, ou n'importe quoi. Peut-être est-ce les Nés-Moldus et les Sang-Mêlé. Peut-être est-ce nous tous. N'ayez pas peur d'user de Sortilèges Impardonnables sur ce mage noir. Il en veut à notre monde. Il faudra alors le tuer. (Mais je... ok j'ai compris qu'Anna avait une vendetta personnelle, donc ce type est probablement le même qui a tué Tom, sauf que dans la version de Manon c'était un type de 18 ans le mage noir... donc j'ai sans doute changé ça... mais je me rappelle plus de qui c'est, du coup...)
- Anna ! cria la directrice. Qu'est-ce-qu'il vous prend ?! Arrêtez ! Personne ne le tuera !
- Nous verrons cela ! répliqua la jeune femme avant de se rasseoir.
- Mais qu'est-ce-qu'il lui arrive, à ta mère ? Dès qu'elle a prononcé ce nom, elle qui était si... douce... (Ca se voit tellement comment J'INSISTE pour BIEN FAIRE COMPRENDRE que le comportement d'Anna est ANORMAL... Sans blague)
Aurélie fit une moue ironique.
- En général, compléta Estelle à voix basse. Elle est devenue presque folle ! Tu as vu la lueur dans ses yeux quand elle a parlé de le tuer ?
- Ce mage noir peut aller se rhabiller si il veut une baguette ! Je lui la fourrerais dans le nez ! promit Poema, déterminée. (Arrête de tout ramener à toi.)
- Et s'ils menaçaient de tous nous tuer ? Ou de nous laisser en vie contre une baguette ? supposa Lilas. Tu es égoïste, Ollivander ! Car mademoiselle a un don ! (MAIS ELLE A RAISON)
- Ferme-la, Ames, ordonna Aurélie.
- Toi, ferme-la ! Ta mère a raison, pour une fois ! Ton caractère de merde, et ton intelligence à deux balles, tu la tiens de ton père, j'suppose ? Ce crétin qui a eu trop honte, et trop raison, quand il s'est cassé à ta naissance ?! (C'est bas.)
Aurélie leva sa baguette, puis changea d'avis et donna un violent coup de poing à Lilas. Le nez parfait de la jeune brune se mit à saigner, et elle vociféra : (Ils sont tous trop violents dans cette histoire.)
- T'es pas capable de lancer un sortilège correctement ou de faire une potion sans tout faire exploser ! Tu me frappes comme une sale Moldue ! Et mademoiselle veut être Auror ! Tu te crois tout permis sous prétexte de t'es la plus jolie, avec ta petite cour autour de toi ?! Tu n'écoutes rien ni personne, tu fais ta propre loi alors que tu ne vaux pas mieux qu'une Poufsouffle !
- Cracbadaboum !
Ce fut Poema qui avait lancé le sort. L'uniforme sans tache de la peste craqua de toutes parts. (Bienvenue en maternelle.)
- Le jour où tu réussiras à faire un devoir en entier, dit-elle lentement en abaissant sa baguette. Là, tu pourras donner des leçons à Aurélie. Et critiquer Poufsouffle, si le coeur t'en dit. Mais il n'est pas dit que ce jour viendra.
- SILENCE ! hurla la directrice.
Le professeur Lenoir usa d'un sortilège de déplacement pour ramener tous les élèves à sa place, puis les y cloua avec un Locomotor Mortis puissant. Par acquis de conscience, il ajouta un Bloclang. Le calme et l'ordre revinrent dans la Grande Salle. (Hardcore)
- Miss Becker, apostropha-t-il la Serdaigle en soupirant quand il arriva près d'elle. Encore, et toujours vous.
- Professeur, je... tenta de se défendre Aurélie.
- Miss Becker. Miss Ollivander. Miss Whisper. Miss McGraw. (Lilas sourit avec un air satisfait.) Et Miss Ames. (Son sourire s'évanouit de suite.) Vous êtes convoquées dans le bureau de la directrice. Immédiatement. Et vous aussi, Mr Ruewen. Finite Incantatem, ajouta-t-il, baguette pointée sur Oliver.
- Quoiiii ?! s'indigna le Gryffondor aussitôt les sortilèges levés. Mais j'ai rien fait, moi !
- Vous ne faites en effet pas grand-chose, concéda la professeur de botanique. (C'est mesquin putain, j'avoue il a fait quoi ?) Ici, tout de suite.
Oliver se leva à grand-peine, et suivit le professeur Lenoir. La directrice se tourna ensuite vers les élèves.
- Retournez dans vos dortoirs sans un bruit, ordonna-t-elle. Finite Incantatem. (Donc si je récapitule : Y'A UN MECHANT ET Y'AURA UNE GUERRE ET ANNA EST LOUCHE. OK ???)
29/03/23.
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laplumedebrume · 2 years ago
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La galerie des émotions
Cela faisait plusieurs minutes que Sam attendait dans la rue des Paupières sous une pluie battante. Elle décida d'entrer dans la petite galerie d'art où son amie lui avait donné rendez-vous. Jenny voulait absolument lui faire découvrir cette fameuse exposition dont elle parlait depuis des jours. La pièce principale était ornée d'œuvres de toute sorte. Elle était ouverte sur une seconde, au fond de la galerie. Celle-ci était beaucoup plus épurée. Les grands murs blancs présentaient quatre tableaux, une sculpture et un miroir. — Bonjour, chuchota une dame depuis un coin de la pièce. Sam, qui ne l'avait pas remarqué, sursauta avant de lui répondre. — Bonjour, j'attends mon amie qui souhaite me montrer votre exposition temporaire. — Vous pouvez la découvrir dès maintenant, répondit la dame. Il est préférable d'être seul pour profiter pleinement de l'expérience. Je préviendrai votre amie de votre arrivée. Sam fut dirigée vers la salle du fonds, avec la consigne de suivre le parcours indiqué par l'artiste. Elle commença ainsi par la série de tableaux. Une phrase était inscrite au-dessus de chacun d'entre eux. La première disait "Plongez au cœur de vos émotions profondes". La peinture représentait un vaste océan, où se confondaient la houle et le ciel. Sam venait à peine de poser les yeux sur l'œuvre que des vagues se formèrent. Elles s'élevaient de plus en plus tandis que le ciel s'assombrissait. Quelques secondes plus tard, les flots étaient déchaînés. Le regard de la jeune femme avait provoqué une incroyable tempête. La sensation se propageait jusqu'à l'intérieur d'elle-même. Elle posa une main sur son ventre qui ressentait le chaos. La douleur lui devenait insupportable.
Sam fit un grand pas en arrière et l'océan retrouva aussitôt son calme. Sa petite voix lui suppliait de ne pas poursuivre l'expérience, mais elle se sentait trop immergée pour s'arrêter. La chaleur de la bougie qui remplissait le second tableau réchauffait déjà son visage. "Allumez votre flamme intérieure" annonçait la phrase sur le mur. Une nouvelle fois, la peinture s'éveilla. La bougie se consuma tout entière et le feu se répandit partout dans le décor. Des gouttes perlaient sur le front de Sam à cause de la chaleur qui l'étouffait. Les deux tableaux suivants se comportèrent de la même façon. Le ciel dégagé qui appelait à "Volez dans votre flux de pensées" fut rapidement tourmenté par un violent orage. Les coups de tonnerre et les éclairs provoquaient chez la jeune femme de douloureux maux de tête. Dans la dernière peinture, la magnifique prairie verdoyante se mit à pâlir pour laisser un paysage terne et triste. C'est en larmes que Sam se dirigea vers la sculpture. Celle-ci n'avait pas de forme précise. Soudain, elle se mit à grossir, grossir jusqu'à dépasser la jeune femme. Une fois immobile, Sam fit le tour de la masse d'argile et lu la phrase "Éprouvez le poids de votre sensibilité". Après ça, les pas de Sam étaient si lourds qu'elle mit un certain temps pour rejoindre la dernière œuvre. Elle se planta devant le grand miroir. Curieusement, elle ne vit pas son reflet, mais celui d'un homme. Il était immense et dépassait Sam de plusieurs têtes. Il portait un chapeau et un vieux costume démodé, tâché de peinture. — Impressionnant n'est-ce pas ? Dit-il soudain d'un ton enjoué. — Je dirais plutôt épuisant et… intense, souffla Sam. — J'ai créé cette exposition pour dévoiler tout ce qui sommeille en vous, reprit l'homme. Les six œuvres ont été ici unanimes : vos émotions bouillonnent et vous dévorent. Maintenant, prenez un instant pour leur faire face, en douceur. Après ces paroles, l'homme disparut pour laisser place au reflet de la jeune femme. De l'autre côté du miroir, son corps se souleva pour flotter loin du sol. Sam n'avait jamais ressenti un tel sentiment de légèreté. Elle resta de longues minutes devant le miroir avant de quitter la pièce. Son amie Jenny l'attendait devant l'entrée. Elle sécha ses larmes et la serra tendrement dans les bras. Sur la route qui la ramenait chez elle, Sam, bouleversée par cette expérience, ne cessait de penser à la phrase sur le mur qui accompagnait le miroir.
Cette phrase n'était pas de l'artiste, mais de Charles Baudelaire : " Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie." Charles Baudelaire.
Fin.
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linventaire-a-l-ecole · 6 years ago
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Le collège Léonard De Vinci à Carvin a accueilli 7 œuvres de mai à juin 2018.
Par ordre d’apparition de haut en bas:
Une sérigraphie Dragon et Poisson de Robert Combas.
Une sérigraphie A nous la métropole de Alain Séchas.
Site internet de Robert Combas / Alain Séchas
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topcat77 · 6 years ago
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Alain Séchas
 ‘Untitled 42’, 2012
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philoursmars · 2 years ago
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Marseille. Au MuCEM, la très intéressante expo “Pharaons Superstars” !
- poignard du pharaon Kamosé - cuivre, argent, or - Dra Abou el-Naga, XVIe s. av. J-C.
- stèle avec le pharaon Téti offrant des fleurs à Osiris - Saqqarah, XVI-XIIe s. av. J-C.
- tête de sphinx d'Amenemhat III, albâtre - XIXe s. av. J-C.
- paroi de tombe, pharaon Menkaouhor - Saqqarah, XVe s. av. J-C.
- linteau avec Séchat (déesse des archives), Ramsès II et Thôt (dieu des écrits) - Qantir, XIIIe s. av. J-C. 
- amulettes-scarabées avec le cartouche de Thoutmosis III - XIII-Xe s. av. J-C.
- poing d’une statue de  Ramsès II (15mètres de hauteur !)  - Mit Rahina, XIIIe s. av. J-C.
- pharaon et prisonnier ligoté - XIIe s. av. J-C.
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thegazeofaparisienne · 2 years ago
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Un été sur les bords de Loire
Un été sur les bords de Loire
Comment ne pas résister au charme de la douceur tourangelle, des châteaux de la Loire aux attraits si captivants .Merveilles d’Histoire contées tout au long du périple de ce voyage au cœur de la campagne française traversée sur ces routes toutes droites à l’infini, bordées par les champs de blés et de tournesols pour des destinations toutes plus belles les unes que les autres. Châteaux du Rivau,…
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yes-bernie-stuff · 6 months ago
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Jonas 4
Irritation de Jonas; reproches de l’Eternel
1 Cela déplut fort à Jonas, et il fut irrité. 2 Il implora l’Éternel, et il dit : Ah ! Éternel, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays ? C’est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal. 3 Maintenant, Éternel, prends-moi donc la vie, car la mort m’est préférable à la vie. 4 L’Éternel répondit : Fais-tu bien de t’irriter ? 5 Et Jonas sortit de la ville, et s’assit à l’orient de la ville. Là il se fit une cabane, et s’y tint à l’ombre, jusqu’à ce qu’il voie ce qui arriverait dans la ville. 6 L’Éternel Dieu fit croître un ricin, qui s’éleva au-dessus de Jonas, pour donner de l’ombre à sa tête et pour lui ôter son irritation. Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin. 7 Mais le lendemain, à l’aurore, Dieu fit venir un ver qui rongea le ricin, et le ricin sécha. 8 Au lever du soleil, Dieu fit souffler un vent chaud d’orient, et le soleil frappa la tête de Jonas, au point qu’il tomba en défaillance. Il demanda la mort, et dit : La mort m’est préférable à la vie. 9 Dieu dit à Jonas : Fais-tu bien de t’irriter à cause du ricin ? Il répondit : Je fais bien de m’irriter jusqu’à la mort. 10 Et l’Éternel dit : Tu as pitié du ricin qui ne t’a coûté aucune peine et que tu n’as pas fait croître, qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit. 11 Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre !
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christophe76460 · 8 months ago
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SUIS LES PAS DE JÉSUS ! 👣
Le figuier a de belles feuilles mais il n’a pas les fruits !😔 Réfléchis à quels fruits 🍇 tu produis dans ta vie ? Jésus parle au figuier stérile ; il y a des situations qui nous parlent de joie mais aussi de médisance, de découragement, de paroles blessantes ou humiliantes… Suis les paroles de Jésus qui incarne la parole ! Pour chaque situation il y a une promesse de Dieu pour toi. Connais-tu les promesses de Dieu ? De Jésus proviennent les sources de la vie dans l’intimité de la prière, la louange, la méditation et la mise en pratique de Sa Parole. Si Jésus a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes, toi aussi tu connaîtras des épreuves qui t’amèneront à la patience, la persévérance, le courage et la force par le Saint-Esprit pour suivre Jésus jusqu’au bout de ta vie. Jésus priait beaucoup, suis les pas de Jésus ! ✝️👊
AMEN 🙏🔥🕊GLOIRE À DIEU 🙏🔥🕊
« Voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha ; mais il n’y trouva que des feuilles, et il lui dit : Que jamais fruit ne naisse de toi ! Et à l’instant le figuier sécha. » Matthieu‬ ‭21 ‬:‭ 19‬ « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. » Josué‬ ‭1 ‬:‭ 8‬ « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons. » Ro 10 ‬:‭ 8‬ « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » Ro 10 ‬:‭ 17‬ « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » 1 Jean‬ ‭2 ‬:‭ 6‬‬‬‬‬‬‬‬ « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. » Héb‬ ‭5‬ :‭ 7‬-‭10‬
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hortulus-hortuli · 3 years ago
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Today I went to a modern art museum and saw some works that reminded me of the Magnus Archives
Here is Mr Spider
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It's a work called Araignée - Les Riches, le retour, by Alain Séchas
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Also this video had some good eldritch vibes (Under the dome by Bruno Grasser)
youtube
Some Distortion stuff (MicaPenrose by Léa Barbazanges)
Distortion again (À travers le bocal by Stéphane Belzère)
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And Not! Sasha lurking (Immersion bleue by Stéphane Belzère
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histoiresdecurater · 5 years ago
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Fluide Glacial  n°525
Alain Séchas > http://www.alainsechas.com/
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yumeka-chan · 3 years ago
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@trekking-in-a-tardis aime les angst, et j'ai eu un autre point de vue de la TS d'Arthur. Du coup...
Guenièvre tenait un nécessaire de beauté sous sa serviette. Elle avait subtilisé ça à son père. Arthur pourrait lui demander de lui couper un peu les cheveux, ou s'il voulait se tailler la barbe, il aurait tout ce qu'il fallait.
Elle souriait doucement en observant le sol. Arthur n'allait pas bien, mais il s'en était rendu compte. Il acceptait son aide. Elle allait l'aider. Un mouvement devant la porte l'alerta. Elle accéléra le pas. Bohort avait crié. Et maintenant, elle voyait pourquoi. Lancelot, son épée à la main. Il venait pour Arthur. Elle le savait. Elle se précipita, les mains serrées sur la petite trousse. - Partez. - Eloignez-vous Guenièvre. Elle secoua la tête, infimement. Pas question de laisser Lancelot s'approcher d'Arthur. Pas tant qu'elle serait là. - Il est derrière cette porte. Elle réaffirme sa position devant Arthur. - Partez. Laissez-le. Lorsqu'elle vit le bras de Lancelot se lever, elle savait ce qui arriverait. Elle avait serré les dents, elle avait bloqué ses jambes. Elle ne bougerait pas. Elle ferma les yeux.
Ses oreilles sifflaient. Elle n'entendait rien d'autre. Elle n'était plus sur ses jambes. Sa joue était sur le sol. Elle s'assit, et regarda autour d'elle. Qu'est-ce qui s'était passé? Pourquoi était-elle par terre? Arthur. Guenièvre se releva, chancelante. Arthur. Il fallait qu'elle le protège. Elle avança, avant de glisser à genoux. Ses oreilles continuaient à siffler, elle n'avait plus d'équilibre. Sa vue était brouillée. Elle serra les dents et se releva une seconde fois, s'accrochant au mur. La porte était là. Elle était ouverte. Elle y était presque.
Lancelot était devant la baignoire, droit. Il avait son épée posée sur les vêtements d'Arthur. Une épée propre. Pas de sang. Elle lâcha un soupir de soulagement. Trop fort, car Lancelot tourna la tête vers elle. Il lui dit quelque chose, mais elle ne l'entendit pas. Elle fit un pas en avant. L'eau avait coulé jusqu'ici. L'eau était visqueuse, désagréable. Arthur utilisait toujours des produits incongrus dans son bain, elle s'était habituée, c'est pour ça qu'il ne voulait pas qu'elle en prenne un avec lui.
- ...tez. Elle entendait à nouveau. A quelque chose près. - Je savais que vous ne feriez pas ça Lancelot. J'en étais sûre. Elle voulait voir Arthur. Elle voulait s'assurer qu'il allait bien. Elle s'écarta pour avoir pleine vue sur Arthur. Elle se figea. Il était affreusement pâle. On aurait dit un mort. Il avait du sang sur le poignet. Des marques de couteau. Elle tomba à genoux, le coeur à l'envers. Arthur n'avait pas pu faire ça. Il n'y avait aucune raison. Il ne pouvait pas. Elle essaya de poser les mains au sol, pour se redresser. Ce n'était pas de l'eau. Quelle sotte. Ce n'est pas dans l'eau qu'elle avait marché. C'était du sang. Le sang de son mari, qui se répandait dans les sillons de la pierre. Tout était en train de l'engloutir. Tout virait au rouge. Elle ne pourrait jamais se relever. Mais perdre Arthur? Hors de question. Il était là. Il était à quelques pas. Guenièvre avança à genoux, semblant s'enliser dans le sang d'Arthur. Elle se débattait, elle courrait mais son corps n'avançait pas assez vite. Elle sécha rageusement les larmes qui s'amusaient à lui brouiller la vue, ignorant le sang qu'elle se mettait sur le visage. Elle fini par arriver jusqu'à Arthur. Jusqu'aux traces. Le sang ne coulait plus. Arthur avait le regard dans le vide, mais il respirait. - Arthur! Sa voix était haut perchée. Il détestait ça. Il allait lui crier dessus. Il allait la disputer. Lui jeter un regard. Quelque chose. Elle attrapa son poignet pour faire un point de compression. Si ça repartait... - J'ai utilisé une comptine de guérison des plaies. ça ne saignera plus. - Bien. Bien. Merci. Elle allait toucher le visage d'Arthur lorsque Lancelot la saisit par les épaules pour la relever. - Sortez. - Non. Il a besoin de moi. Je peux... - Sortez. Arthur n'a pas besoin de vous. Si je n'étais pas venu, c'est vous qui l'auriez trouvé dans cet état. C'est vous qu'il veut punir. ça a toujours été vous, quoique vous fassiez. Elle essaya de dire quelque chose. Plus rien ne sortait. Elle avait essayé de le rendre heureux. Elle l'aimait. Et tout ce qu'elle arrivait à faire, c'était le faire soupirer, rouler des yeux. Elle ne faisait jamais ce qu'il fallait. Mais elle l'aimait. Il fallait qu'il le sache. Même si elle l'aimait mal, elle faisait de son mieux. Elle se défit des mains de Lancelot pour agripper la main d'Arthur. - Je vous interdit de mourir, vous m'entendez?! Ce fut la dernière fois qu'elle le vit, avant d'être sortie de force par Lancelot, et séparée d'Arthur.
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