#Renard de la Mer
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La Mode nationale, no. 52, 27 décembre 1902, Paris. Toilette de ville et toilette de visite (2, 3) Supplément au no. 52 du 27 décembre 1902 de la Mode Nationale. Bibliothèque nationale de France
(2.) Toilette de ville pour jeune femme ou jeune fille, en bure mélangée bleu mer. La jupe est montée à petits plis autour de la taille; ces plis sont fixés jusqu'au tiers de la jupe et libres jusqu'en bas. De place en place s'alternent des pattes piquées terminées en capucin. Trois cercles de piqûres entourent la jupe. Observer que les deux pattes encadrant le tablier sont un peu plus larges et plus longues que les autres.
Comme corsage, veste à basque un peu longue ou blouse à basque rapportée. Un col très en forme fait pèlerine, couvre le haut de la manche, se découpe devant pour donner deux revers descendant à la taille. Les piqûres qui entourent ce col semblent se prolonger autour de la basque, car elles doivent se raccorder exactement. Plastron de panne rouge; col et cravate d'homme; ceinture noire. La manche plissée du haut fronce dans un poignet cerclé de piqûres.
(2.) City attire for a young woman or girl, in sea blue mixed homespun. The skirt is gathered with small pleats around the waist; these pleats are fixed up to a third of the skirt and free down to the bottom. Here and there, stitched tabs ending in a capuchin alternate. Three circles of stitching surround the skirt. Note that the two tabs framing the apron are a little wider and longer than the others.
As a bodice, a jacket with a slightly long peplum or blouse with a peplum attached. A very shaped collar makes a cape, covers the top of the sleeve, is cut out in front to give two cuffs descending to the waist. The stitching surrounding this collar seems to extend around the peplum, because they must connect exactly. Red panne bib; man's collar and tie; black belt. The pleated sleeve at the top gathers into a cuff circled with stitching.
Matériaux: 6m,50 de lainage, 0m,50 de panne rouge.
Chapeau de feutre noir rayé de blanc, avec paradis noir couché sur le côté gauche. Tour de cou en renard stika.
Black felt hat with white stripes, with black paradise lying on the left side. Stika fox neck warmer.
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(3.) Toilette de visite pour jeune femme ou dame d'âge moyen, en drap beige d'un joli ton doré. La jupe amplifiée du bas se cercle de trois rangs de ganse fine argent et noir ou simplement de piqûres noires. Cette forme amincit par l'évasement des plis de retombée élégante. Veste à petite basque ouverte de chaque côté et soulignée de piqûres qui remontent sur la pince. Gilet de velours brun boutonné d'argent ciselé. Col et revers en soie cachemire de jolis tons harmonisés bleu et rose sur fond clair. La manche tombe droit avec un parement se soie cachemire, à la religieuse.
(3.) Visiting dress for a young woman or middle-aged lady, in beige cloth of a pretty golden tone. The skirt amplified at the bottom is circled with three rows of fine silver and black braid or simply black stitching. This shape is slimmed by the flare of the elegantly falling pleats. Jacket with a small basque open on each side and highlighted with stitching that goes up on the dart. Brown velvet waistcoat buttoned with chiseled silver. Collar and lapels in cashmere silk in pretty harmonized tones of blue and pink on a light background. The sleeve falls straight with a cashmere silk facing, à la religieuse.
Matériaux: 6 mètres de drap, 0m,50 de velours brun; 1 mètre de soie.
Toquet de panne loutre joliment drapé et chiffonné, piqué à gauche d'un couteau. Gros manchon de loutre.
Nicely draped and crumpled otter panne cap, pricked on the left with a knife. Large otter muff.
#La Mode nationale#20th century#1900s#1902#on this day#December 27#periodical#fashion#fashion plate#color#description#bibliothèque nationale de france#dress#city#visiting
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Je n'étais qu'une enfant (poésie écrite à l'occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation) Je n'étais qu'une enfant quand ils m’ont dérobé La lueur dans mes yeux. L’ombre m'a enrobée. Vous, hommes habitant les terres canadiennes, Sachez qu'auparavant elles étaient les miennes! Pensez à mon peuple quand le sol québécois Taché de notre sang vous offre blé et bois. Vous parlez du bonheur d'antan et moi j'entends Un chant du cygne dans mon cœur indépendant. Dans l'école résidentielle, on m’a coupée De culture et tribu. L’Histoire est leur épée. Ils m’ont dit: « Obéis et tu iras au ciel! » Avec mes cheveux longs, ils m’ont coupé les ailes. Mes camarades aux deux esprits, malaimés, Dans un placard obscur ils les ont enfermés. Ils aiment leur prochain, leurs prochaines victimes, Ces « chrétiens » dont le Christ est à tort éponyme. Occidentaux, partez! Ne versez pas de larmes En baissant le regard et les bras, pas les armes. Mes sœurs sur la route seize, Joyce Echaquan Et mes ancêtres dans leur tombe vous condamnent. Le racisme et l'injustice, main dans la main, Aiguisent leur lame aux marées hautes sans frein. En toussant, est craché mon pus comme mes frères Par les blancs, écume croyant boire la mer. Ce pays plongé dans l’ordre et loi du silence, Je n’ai que l’oreille du gouffre des souffrances. Sans connaître ma langue, est étouffée ma voix; Sans pow-wow, je prie mais en la vie seule ai foi.
Mort, ne me retiens plus! Moi, je garde en mémoire Que je suis née pour la lutte, pour la victoire. Ma nation est une armée de survivants N’abandonnant ni ses enfants, ni ses parents. Ma mère, guerrière, est brave et réconforte. Devant elle, quelle Amazone est assez forte? Agile comme un cerf, rusée comme un renard, Puissante comme un ours, la chasse est son grand art. Sur mon père noyant dans l'alcool son chagrin Se posera, telle la rosée du matin, Un nouvel avenir. Quoi, il pleuvra des cordes? C’est pour qu’aigle et tortue y grimpent sans discorde. Des cordes, des planches... Combien en faut-il pour Construire un pont vers le pardon et vrai amour? Le soleil d’un totem se lèvera un jour Sur tous, qu’ils turluttent ou frappent un tambour. Alors, nos corps et cœurs dansant au même rythme, Dans le cercle sacré se rejoindront nos rites. Nous partagerons le calumet de la paix, Québécois d’icitte et d’ailleurs, dans le respect.
#truth and reconciliation#every child matters#indigenous solidarity#violence against women#residential schools#indigenous peoples#indigenous culture#indigenous rights#indigenous languages#indigenous history#first nations#native american#indigenous lives matter#indigenous liberation#political poetry#political poem#political art
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Et encore on va vers l’été …
Blague à part, bon vent et belle mer à tous, « longue vie et prospérité 🖖 » comme dirait l’autre et que que la force soit avec vous …
🎶 nous vivons une époque épique mais nous n’avons plus rien d’épique 🎶 disait l’autre , « tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris … l’horizon s’assombrit lance un vieux marin sur le môle, une tempête arrive … il va falloir la chevaucher lâche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre à surfer balancerai un sale môme … « à nouvel an, nouvel élan » lui répondrait une optimiste … « Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur … si au moins on pouvait "Apprendre d’hier, vivre pour aujourd’hui, espérer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue … "Je vous apporte mes vœux. - Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose." glousse un renard …
"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaît."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est un succès." Jette un constructeur de voiture ( 😅 si vous saviez Sir le bordel aujourd’hui )
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre l’esprit et le cœur de quelqu’un, ne vous demandez pas ce qu’il a accompli, mais ce à quoi il aspire."
- un vieux sage enturbanné ( quelle ironie 😅)
"Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité." ( c’est sans doute un peu de ce qui explique du cela d’aujourd’hui )
Le monde progresse grâce aux choses impossibles qui ont été réalisées." ( y a de ces progrès 🙃 aujourd’hui 😅 )
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme." Disait un Saint
“Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent.” - un homme de Russie
“Un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 décembre au 1er janvier.” … ils ont essayé … ils ont déjà inventé le désespoir à vendre …
“Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait déserte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.”
“Le meilleur moyen de rester en bonne santé, c’est de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous n’aimez pas faire.” - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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Je me suis baladée toute la matinée avec Fenris dans un bouillonnement de sève, d'ardeur, de bleu, de vert et de soleil. Lui il récoltait ses tiques et puces amassées à l'entrée du terrier des renards ou bien fourrées dans les hautes herbes et moi je prenais des photos, dont quelques-unes qui se sont faites toutes seules d'ailleurs comme celle d'en haut. On est bien là, Fenris et moi... Cet endroit nous rend fous de bonheur, à courir partout, à grimper tous les rochers, à s'extasier devant la beauté, la seule qui ne fait pas de manière, à siffler les rapaces pour les faire venir; tiens ce matin, un grand corbeau solitaire suivi de près par un milan royal (lui aussi tout seul, étrange d'ailleurs, ils volent souvent en couple ceux-ci mais peut être qu'il était en chasse pour nourrir la femelle qui couvait) ont rappliqué illico presto, à croquer les fleurs comestibles pour moi, ou le chiendent pour Fenris, à ramasser de tout et n'importe quoi, des cailloux, des bouts de bois, des graines... J'aime le printemps, ici, en Catalogne française. D'ici à un mois, toutes les fleurs auront explosé du rire de leurs couleurs, le muscari, le lin vivace, l'asphodèle, la fleur de bruyère , la lavande vraie ou officinale, celle endémique de la garrigue, l'immortelle, la ciste (ma chouchou), le laurier Tin, la santoline, les orchis et les deux stars que sont le thym et le romarin. J'en oublie bien sûr, pardonnez-moi, mes demoiselles... Tout cela, cette beauté, cette joie qui nous vient, à Fenris et moi, ce calme, ce bien-être sans pareil, ce bain d'arômes, de senteurs, d’effluves, d'images, de vibrations j'aime beaucoup le partager ici avec vous. En toute simplicité.




Pierre de Corail fossile. Nous sommes à plusieurs centaines de mètres d'altitude et pourtant ici avant, il y a des millénaires en arrière, c'était la mer...



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Moi je sais des histoires, je les raconte le soir, la nuit. Aux enfants des autres, aux femmes des autres.
Celle du renard et de l'épée, celle de la rue qui descend vers la mer sans jamais remonter, celle des pierres qui ne brillent que portées.
Elles ont une responsabilité, elles sont un lien entre moi et eux, un cadeau de fin de soirée dans les nuits d'attentes.
Et dans ces nuits de partage, elles ne m'appartiennent déjà plus, je les vois s'en aller vers de plus offrants conteurs, vers de plus fidèles ou transformantes mémoires.
Les enfants bien sûr me dépouillent plus que les autres, les femmes reçoivent sans y voir de responsabilité autre que le moment, les hommes investissent dans les messages.
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Oui mon capitaine
(Le musicien fantôme, épisode 2 – parce que pourquoi pas…)
Remis de ma surprise, je me dirige vers la table de l’homme au tricorne et m’apprête à m’asseoir sur un tabouret grossier quand il m’arrête d’un geste. Jetant un regard suspicieux aux buveurs, il m’entraine vers une espèce d’alcôve dans un coin de la salle.
Le tenancier nous apporte à chacun un demi d’une bière à la couleur douteuse, que je me garde bien de toucher.
- Je suis Giacomo Tremonti, dis-je en tendant la main au marin par-dessus la table. Vous avez sans doute entendu parler de moi.
- Non, fait-il platement, soulevant sa chope et ne faisant aucun cas de ma main tendue, que je finis par ramener dans mon giron.
Je ne sais pas vraiment si j’espérais que ma réputation de compositeur m’ait précédé dans un tel endroit, ce qui ne m’empêche pas de me sentir vaguement froissé.
De la manche, il s’essuie les lèvres avant de croiser les bras sur la table.
- Alors, de quelle somme parle-t-on ?
Droit au but, donc.
- Eh bien… je me disais que 200 pièces d’or –
- Nouvelles ou anciennes ?
- Anciennes, naturellement.
- 300.
Je m’attendais à du marchandage, aussi je lui propose la somme que je me suis réellement fixée.
- 250 ?
Il a un fin sourire de renard, comme s’il avait su dès le départ que je monterais sans discuter jusque là.
- Tope là.
Cette fois, il me tend la main, et serre la mienne avec force, souriant à ma grimace de douleur.
Tout ce que je fais ou dis semble amuser cet homme, et je ne me suis jamais de ma vie autant senti en dehors de mon élément.
- Ne devrait-on pas signer un contrat ou à tout le moins établir quelque document pour-
- C’est ce qu’on vient de faire.
- Oh. Euh. Bien.
- J’aurai besoin des pièces au plus tôt. Pour l’avitaillement. Ce genre de choses. Demain, ce serait bien. On peut embarquer dans trois jours.
- Ah. Certes. Je vous ferai apporter cela. Où dois-je -
- Non !
Cet homme a la fâcheuse habitude de me couper la parole et cela commence à m’agacer. Il prend un air dramatique, ferme les yeux et se pince l’arête du nez.
- Non, non, non. Bon sang ! Je voulais vérifier si vous étiez aussi naïf que vous en avez l’air. Si vous payez l’entièreté de la somme avant l’embarquement, j’appareille dans l’heure et vous ne reverrez jamais votre or. Réfléchissez un peu.
Malgré toute ma volonté de mener cette négociation à bien, je ne peux m’empêcher de prendre un air hautain et vexé.
- Excusez-moi d’ignorer les usages en vigueur. Je pensais que l’honneur des pi- je veux dire, des marins, garantissait –
Cela le fait hurler de rire. C'en est assez. Jamais je n’ai été traité de la sorte. Cette fois, c’est décidé, je m’en vais. Il y a bien un autre repaire de ce genre où je trouverai un équipage.
Il fait un geste conciliant, qui doit sans doute avoir valeur à ses yeux d’excuses en bonne et due forme.
- Restez, dit-il en s’essuyant les yeux. Vous trouverez personne d’autre qui s’engagera dans une folie pareille.
Je me rassieds à contre-cœur.
- Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi vous, vous acceptez. Et ne me dites pas que c’est pour l’argent, vous venez de me mettre en garde alors que vous auriez pu me dépouiller.
Il plonge ses yeux sombres dans les miens, soudain sérieux.
- Je m’ennuie, et vous êtes distrayant.
Je ne suis pas bien certain que ce soit un compliment.
- Soit. Que disons-nous, alors ? La moitié de la somme avant l’embarquement, et le reste à la réussite de la mission ?
- Normalement, on précise aussi que je dois vous ramener au port d’embarquement. Vivant.
Je m’étrangle.
- Je pensais que ça allait de soi !
- Tsk.
- L’affaire est donc conclue, monsieur… ?
- Capitaine. Esteban Álvarez. Quoi ? Vous vous attendiez à « Barbe Noire le sanguinaire » ?
Je me sens rougir.
- De toute façon, reprend-il, à bord vous ferez comme tout le monde et vous me donnerez du « capitaine ». C’est clair ?
C’est à ce moment-là que le plaisant concept de ce voyage prend une forme concrète dans mon esprit. Je vais passer plusieurs semaines en mer avec cet individu pour le moins désarçonnant et ses hommes qui me jetteront peut-être par-dessus bord à la première occasion. Je déglutis. Dans quoi me suis-je embarqué ? Je pourrais encore changer d’avis. Mais je veux percer le mystère du Musicien fantôme. Et, pour une fois, vivre une aventure. Car je me l’avoue enfin : moi aussi, je m’ennuie.
Hochant la tête, je fais de mon mieux pour insuffler de l’assurance à ma voix.
- Oui, mon capitaine.
Le temps d’un battement de paupières, il a l’air troublé. Puis il détourne le regard en grommelant :
- « Oui, capitaine » suffira. Vous n’êtes pas sous mes ordres.
Ha ! Pour une fois, c’est moi qui l’ai déstabilisé. Je prends note de sa réaction avec un certain intérêt. Ce voyage s’annonce, en effet, distrayant.
#peak self indulgence#30jourspourécrire#30jourspourecrire#french#français#écriture#my writing#sls's stuff#oui mon capitaine
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28 juin 2024
En ce moment, j’ai du mal à me livrer comme je le faisais avant sur ce blog, car j’essaye d’anticiper un maximum les réactions des gens pour ne froisser personne. Du coup, je me sens moins sincère et je me retrouve à mentir à des gens que j’aime sur ce que je ressens et ce qu’il se passe dans ma vie.
Il n’y a pas longtemps, je pensais encore que j’avais des sentiments pour mon ex, mais depuis quelque temps, j’essaye d’ouvrir mon cœur aux autres. Avant, je n’arrivais à me sentir belle et aimée qu’à travers ses yeux, mais depuis la rupture, j’ai rencontré des gens formidables qui m’ont fait - d’une manière ou d’une autre - me sentir aimée. C’est compliqué de comprendre que d’autres personnes peuvent être intéressées par moi quand on m’a fait me sentir insuffisante pendant plusieurs mois, pas digne d’amour. J’ai encore du mal aujourd’hui à accepter de me laisser tomber amoureuse ou tout simplement me laisser porter par les événements et les rencontres sans regretter le moindre geste ambigu comme si je le trompais, mais j’ai décidé de ne plus attendre. À quoi bon attendre quelqu’un qui ne veut pas être aimé ? À quoi bon essayer de maintenir quelqu’un dans sa vie alors qu’il veut partir ?
Bref, ces derniers mois, j’ai reçu des « je t’aime » et des déclarations en tout genre, amicales ou amoureuses, et ça m’a fait du bien même si certaines m’ont étouffée plus qu’autre chose. J’ai l’impression que grâce à ça, j’ai pu prendre du recul sur mon ancienne relation.
Je trouve que ça reste quand même très fatigant toutes ces histoires, surtout quand on ne les cherche pas. En ce moment, je crois que j’ai surtout besoin d’amis plus que d’amours, mais je ne ferme plus la porte à cette idée.
Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis guérie, que mon cœur est réparé car non, j’ai des moments de faiblesse où je pleure encore je ne sais trop quoi, mais j’aime à penser que ça me rend juste plus humaine que d’autres. Je ne regrette pas d’avoir aimé et d’aimer encore. Ça ne devrait pas être une honte d’être ou d’avoir été amoureuse, peu importe la fin. J’aime aussi penser que si un jour ça doit arriver, on se retrouvera et, inversement, que si ça n’arrive pas, c’est que ce n’était pas une bonne personne pour moi tout simplement. Je suis en paix avec moi-même. J’ai tout fait de mon côté, tout ce qu’il décide ne me regarde plus et s’il décide que je ne lui conviens plus, soit.
Ce soir, je vais à un repas avec des copains, demain soir j’ai une rave party avec un copain et son groupe de copains (bon là ce n’est pas la meilleure idée, je l’avoue, ça m’angoisse un peu notamment car il est intéressé par moi, selon les rumeurs, mais qui vivra verra) et dans quelques jours, je pars avec un très bon copain à la mer.
Je retiens de tout ça que je ne me suis jamais sentie aussi vivante que dernièrement. Je n’ai jamais fait autant d’expériences que ces derniers mois et d’une certaine manière, il m’a offert une nouvelle mentalité et c’est très bien comme ça. En revanche, je refuse de perdre foi en l’amour et je sais que la vie me réserve encore plein de surprises.
La phrase du renard dans Le Petit Prince : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » prend tout son sens maintenant. Bientôt, je trouverai une autre rose et je la rendrai unique, tout comme je l’avais rendu unique.
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Il y a une petite quinzaine, je suis allé avec Julien et Katie, au Louvre-Lens pour une expo temporaire : “Animaux Fantastiques”. Une très belle expo !
Hokusai - "la manga" - à gauche, cheval de mer, rhinocéros d'eau ; à droite, loutre, pangolin, "kappa" (génie à carapace) et "ningyo" (homme-poisson), Japon, 1815
William Hogarth - "Satan, le Péché et la Mort"
Adriaen Collaert - blaireau, taupe, renard autour d'un "rasselbock" (ou "wolpertingern" ou "jackalope") , lapin cornu - Anvers, Flandres, vers 1600
Andreas Keller dit Cellarius - "Harmonie du Macrocosme" , Atlas céleste - Pays-Bas, 1708
voir 2
#expo#louvre-lens#animaux fantastiques#créature#monstre#manga#japon#hokusai#kappa#ningyo#hogarth#william hogarth#satan#diable#mort#squelette#adriaen collaert#blaireau#taupe#renard#rhinocéros#cheval de mer#loutre#pangolin#rasselbock#wolpertingern#jackalope#anvers#flandres#renaissance
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La Nature portée par Daisuke Igarashi
Daisuke Igarashi (né le 2 avril 1969) est un mangaka qui a commencé son aventure au début des années 1990 avec des thématiques de prédilection : la nature et l'environnement tels que les Les enfants de la Mer, Sorcière ou plus récemment Designs. Il a d'abord démarré sa carrière dans la magazine de prépublication spécialisé dans le genre seinen Afternoon (Kodansha).
Quelques une de ses œuvres :
Petite forêt narre l'histoire de Ichiko qui vit dans le hameau de Komori. Elle partage son expérience de la cuisine naturel (elle aborde déjà le circuit court et le bien mangé) mais derrière ce personnage se camoufle une enfance tourmentée. Le personnage a souffert de l'abandon de sa mère… - Disponible en France chez Delcourt.
Le petit monde de Kabocha (One-shot) : Même s'il est est paru au Japon en 2007, il sera disponible en France en septembre 2024 dans la nouvelle collection Le Renard Doré des éditions Rue de Sèvres. Une exploration d'un chat dans son environnement… Sûrement quelques surprises durant ses vadrouilles.
Designs: Histoire originale sur l'hybridation des humains avec la nature ce qui donne des personnages dotés de facultés assez particulières. Le sujet traite donc de l'évolution de la civilisation avec de nouvelles capacités et de nombreuses questions se posent à travers cette histoire sur notre propre évolution avec le monde. Le tome 4 sort le 26 avril 2024.
Sorcières : comment des sorcières sont à la fois le bouclier de la nature ou bien encore des êtres destruteurs. Disponible en France aux Editions Casterman - Sakka.
Saru : Légende issu des profondeurs de la Terre qui a l'apparence d'une puissance singe. Un jour son pouvoir se divise en deux: une partie physique et une partie mentale. Mais au fur et à mesure que la partie physique prend de la force, la partie mentale décroit. Cette décroissance est liée à la magie noire. C'est là qu'intervient Nana et Nawan Namugyaru pour enrayer ce déséquilibre de la nature. Editions Sarbacane
Les enfants de la mer (dernière de couverture - Editions Sarbacane) : Ruka, collégienne éprise de liberté, vit au bord de la mer. Alors que les vacances d'été commence à peine, elle fait la connaissance de deux garçons, Umi et Sora. Ils lui dévoilent un formidable secret : depuis leur plus tendre enfance, ils sont élevés par des dugongs, étranges et doux mammifères marins menacés de disparition. Les deux garçons fascinent Ruka, ils nagent si facilement dans la mer, c'est comme s'ils volaient dans le ciel...
Ce même été, des milliers de poissons disparaissent, comme évanouis, partout dans le monde - en pleine mer, et jusque dans les aquariums. Quelle est la cause de ce phénomène mystérieux ? Et pourquoi tant de gens s'intéressent-ils à Umi et Sora ?
Un conseil : Découvrez cet auteur avec des histoires très atypiques dans l'univers du manga.
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Note
Coucou ! :D Si ça ne dérange pas : ✍🏻️ sur le thème que tu veux et qui te dit ! Merci beaucoup d'avance !
Send me an ✍🏻️ and I will introduce you to one of my OC’s
Salut et merci pour les questions :)
Embarquons pour Albinéa à la rencontre de la dernière dirigeante que je n'ai pas encore présentée dans mes histoires sur FE. J'espère que tu es prête pour l'audience royale ;).

Nata no Hotoké (仏) est la souveraine céleste d'Albinéa à l'époque où se déroulent les évènements du jeu. "Hotoké" signifie "bouddha" (dans le sens "personne ayant atteint l'illumination") mais c'est aussi un nom propre ou un hypocoristique pour désigner un être cher.
Hotoké doit avoir environ trente-cinq ans pendant la seconde partie du jeu. Ses longs cheveux noirs et fins tombent très bas dans son dos selon la coutume en vigueur chez les dames de cour d'Albinéa (pas autant que la dame sur l'estampe, mais c'est l'idée). Ses yeux sont noirs et très expressifs et évoquent ceux d'une renarde. Le climat étant froid chez elle, ses robes sont doublées de fourrure. Leurs motifs évoquent des vagues et sa couronne est ornée de coquillages.
Hotoké fait partie de la famille régnante mais n'était pas en première ligne de succession. Après la mort de sa mère, son père se rase la tête et devient moine, s'absorbant complètement dans ses dévotions. Hotoké est donc élevée par sa grand-mère qui lui fait donner une excellente éducation.
Elle entre ainsi à la cour et trouve très vite sa place dans l'entourage du souverain céleste de l'époque. Sa vive intelligence et sa grande culture la rendent rapidement indispensable. Hotoké parle plusieurs langues et s'occupe des échanges diplomatiques avec l'extérieur. Les jaloux la surnomment "notre dame des chroniques". C'est une femme plaisante, charismatique, sociable et spirituelle.
Son mariage se solde par un divorce, l'amour cédant place à l'incompatibilité. Hotoké ne se laisse cependant pas abattre. Après la mort du principal héritier au trône, le souverain continue de tenir la barque malgré son âge avancé. Lorsque vient la fin, c'est elle qui est choisie pour lui succéder.
En tant que souveraine, Hotoké cherche à préserver l'indépendance d'Albinéa, dont certaines zones sont fermées aux étrangers afin de préserver les ressources rares. Elle sera ravie de former une alliance avec Dimitri à la fin d'AM.
Comme elle est arrivée sur le tard, j'ai surtout envisagé son rôle dans la continuité de CF. Hotoké reçoit une sommation d'Hildegarde lui ordonnant d'ouvrir totalement Albinéa, avec des menaces d'invasion en prime. La souveraine lui rappelle immédiatement que les fonds marins autour d'Albinéa sont jonchés d'épaves de toutes nationalités. Bien que n'étant pas une guerrière à proprement parler, elle s'y connait en navigation et en stratégie militaire et sera tout à fait capable de commander la flotte si besoin.
Gladys décide de lui rendre visite afin d'obtenir son aide dans sa rébellion. Accompagnée de Mairin (qui parle Albinéen et est fascinée par cette culture), Vigdis et Ismène (en tant que représentantes des familles importantes de Faerghus), elle traversera la mer. Hotoké les écoutera (avec un petit quiproquo en demandant si Ismène peut utiliser la lance de la destruction, sauf que non, c'est la fille adoptive de la maison Gautier) et s'assurera de leur valeur avant d'accepter de les aider.
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Codex Urbanus pour « A Contre-Emploi »
Collegiale Saint Martin -sept-dec 2023
« Apocalytica »
Introduction:
Codex Urbanus est un street artiste qui depuis plus d’une décennie réalise un bestiaire fantastique vandale, tracé en dessin direct et sans autorisation au milieu de la nuit. A ce jour ce sont plus de 600 chimères qui ont défilé sur les murs de Paris et d’autres villes. Son travail, entre bestiaire ancien et hybrides de science-fiction, trouve un écho particulier avec les bestiaires médiévaux, qui étaient entierement symboliques et où l’ours et le lion coexistaient sans filtres avec le dragon et la licorne.
C’est donc tout naturellement qu’il envisage de jeter un pont entre le bestiaire du moyen-âge et son bestiaire urbain au sein de la Collégiale St Martin, la plus ancienne église d’Angers, qui recèle déja dans ses chapitaux et ses fresques nombres de monstres et d’animaux, en renouant avec la symbolique du bestiaire médiéval. En effet, au moyen-âge, les artistes ne cherchent pas à representer les animaux comme le feraient des naturalistes ou des peintres animaliers, mais à montrer les propriétés magiques et spirituelles des créatures, réelles ou imaginaires, qu’elles soient positives ou négatives. Ainsi le renard représente la fourberie et le cerf, réputé tuer les serpents, le pouvoir de Dieu…
L’Apocalypse:
La période médiévale fait montre d’une référence constante à la fin du monde, que l’on retrouve fréquemment dans les églises: celles-ci sont orientées, c’est à dire que le choeur est toujours dirigé vers l’est. là où le soleil se lève, et donc la porte d’entrée se repuve systématiquement à l’ouest, là où la lumière disparait; et on y retrouve très régulièrement le thème de la fin du monde, du jugement dernier et de l’apocalypse. La ville d’Angers s’illustrant également par la présence, au Château, d’une suite de tapisseries mondialement connues traitant de l’apocalypse (XIVe siècle), ce sujet semblait particulièrement s’appliquer à un travail artistique contemporain dans cette même ville, d’autant plus que le récit de l’Appcalypse selon Saint-Jean comporte des chimères qui lui sont propres: la bête à 7 tetes et la bêtes des mers, annonciatrices de l’Antéchrist.
Notre époque traverse également une crise eschatologique, avec une obsession -fondée ou fantasmée- sur la fin de notre monde, mais cette fin ne serait plus due à une volonté divine, mais plutot à nos propres actions, en tant qu’humain. Comme un nouveau péché originel, nous provoquons une crise en allumant un interrupteur, en prenant l’avion ou en mangeant du pangolin… Ces nouveaux récits apocalyptique méritaient bien des nouvelles chimères pour les incarner et nous inviter à les suivre dans les méandres de notre société, qui porte en elle des menaces dantesques… ou bibliques.
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Automne 1905, Glacier de Fharhond, Canada (2/8)
J’avais cru le Nunavut un désert, un extrême contraire et curieusement semblable du désert de Libye, où je travaillais quand j’étais en Egypte. Comme je m’étais trompé ! Par la fenêtre, on aperçoit parfois des renards arctiques, agiles et rusés - ils sont difficiles à surprendre car ils se déplacent discrètement, mais leurs traces, dans la neige, sont particulièrement visibles. Je vois tous les matins des bandes entières de phoques qui se reposent sur des morceaux de glace dérivant dans la mer, profitant paresseusement de la lumière douce et diffuse. En ce moment, au coucher du soleil, on peut apercevoir les caribous qui descendent vers le sud. Ils ne reviendront qu’au printemps. Je jure que l’autre jour, j’ai vu au loin la silhouette d’un jeune ours polaire en chasse qui les suivait.
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*Ⓜ️ANNE QUOTIDIENNE* 🥐☕🌭
_Un guide de dévotion journalière_
*LUNDI 3️⃣0️⃣ DÉC. 2️⃣0️⃣2️⃣4️⃣*
*📡 PRENEZ GARDE AUX FAUX PROPHÈTES*
*📖TEXTE: DEUTÉRONOME 13:1-11*
*🔑VERSET CLÉ*
*_«Tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme»_(Deutéronome 13:3).*
*✍🏼En août 2013, un zoo public de la troisième plus grande province de Chine a été temporairement fermé à cause d'un problème inhabituel. Les visiteurs ont découvert que le lion du zoo était un chien se faisant passer pour un lion. Selon un reportage d'Euronews, la fraude a été révélée lorsqu'une mère et son jeune fils ont visité le zoo et que l'animal, surnommé «lion d'Afrique», s'est mis à aboyer. Les gardiens du zoo ont admis que le soi-disant lion était un dogue du Tibet, un gros chien au pelage brun et poilu. Ils ont également reconnu que d'autres animaux du zoo avaient été mal étiquetés. Un renard blanc se trouvait dans la tanière d'un léopard et un autre se faisait passer pour un loup. Le personnel a échangé deux serpents dans la maison des reptiles contre deux concombres géants de mer.*
*Notre passage se concentre sur l'identification et la punition des faux prophètes. Le Seigneur a averti les Israélites du danger d'écouter les gens qui se lèvent parmi eux, prétendant que Dieu les a envoyés. De tels faux prophètes et rêveurs doivent être réprimés, avec le soutien de tous les Israélites du camp, y compris les membres des familles des coupables.*
*Identifier les faux prophètes peut-être difficile car ils se présentent sous la forme de loups revêtus de peaux de brebis. Jésus a dit que nous pouvons les connaître à travers leurs fruits: leur caractère, leurs doctrines, la qualité de leurs convertis et comment ils finissent. En général, les six signes d'identification des faux prophètes contenus dans la Bible peuvent aider: ils égarent (Deutéronome 13:1-4), leurs prophéties ne se réalisent pas (Deutéronome 18:20-22), ils contredisent la parole de Dieu (Ésaïe 8:20), ils portent de mauvais fruits (Marc 7:8-20), tous les hommes parlent bien d'eux (Luc 6:27) et ils nient que Jésus est venu dans la chair (Jean 4:3).*
*Les soi-disant prophètes sont partout aujourd'hui, prophétisant sur la vie des gens. Ils emploient divers gadgets pour escroquer les crédules. Ils perçoivent des honoraires pour les prières, séparent les familles et arrachent les conjoints de leurs fidèles. La parole de Dieu est là pour nous guider et nous conduire. Nous devons veiller et prier pour ne pas être séduits.*
*🧠PENSÉE DU JOUR*
*_Les faux prophètes font souvent le plus grand bruit_.*
*🗃️La Bible en UN AN*
*EZÉCHIEL 45-46.*
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11 DECEMBRE 2024
Programme de douceurs salées et sucrées.

1°) Moulinette sonore (5-10 minutes) : Tout le monde dans le bain ! On va jouer à la moulinette assonante : la première contrainte est l’obligation de trouver des mots d’une ou deux syllabes au maximum, l’autre contrainte est que ces mots contiennent un son imposé. Ce soir c’est la sonorité « in », sous toutes ses formes possibles. À tour de rôle, tous les membres du groupe diront un mot, qui sera noté, et chacun racontera une histoire de baignade, puisque la sonorité s’y prête, en utilisant tous les mots trouvés. Il sera possible d’en trouver d’autres, et chacun essaiera d’en employer le plus grand nombre possible.
Les mots trouvés : parfum, grain, malin, poupin, boudin, vin, pain, crin, câlin, chagrin, pantin, faim, massepain, vain, regain, embruns, lapin, nain.
Pas bien malin, hier matin, un lapin nain très poupin vint pleurer son chagrin auprès d’un vilain renard qui avait encore très faim. Fallait-il qu’il ait un grain, pour lui demander un petit câlin ? Le renard, à jeun, se sentit un regain d’appétit, et le démembra en un tour de rein. Le lapin, c’est très sain, même sans pain ni vin. Et ce parfum de civet cru réjouit notre renard, qui s’embarqua aussitôt pour une croisière dans les embruns de l’île de Sein. Le cadavre désarticulé et de bon teint, un pantin d’os et de poils mal mâchés, fit le bonheur d’une pâtissière qui ratait tous ses massepains : une patte porte-bonheur, en principe, devait lui redonner la réussite. Mais en vain : loin de tout ça, ce boudin aux gros seins avait définitivement perdu la main, hein ! De son côté, l’aigrefin aux crins hérissés, trempé d’eau de mer, prit son dernier bain, et une grosse vague lui fit une belle fin. Moralités : ne faites jamais confiance à un rouquin, ni à un marin crétin. Le lapin porte malheur sur tous les bateaux, même encore dans un intestin !
2°) Poème express par caviardage (5 minutes) : On noircit ! On caviardera cette petite page de manière à ne laisser qu’un tout petit nombre de mots (maximum 20) qui constitueront une sorte de poème, incongru, saugrenu, comique, tragique, comme on pourra. Elle est extraite d’un petit recueil de poésie contemporaine, Filles bouchères & Garçons bouchers, 2024, aux éditions La Boucherie littéraire.

Quelques caviardages amusants !
La bouchère rose, main bleue, cuisse blanche, tête vide, yeux de chat, se ressource dans les paupiettes rouges et les épinards du congélo, toute nue. Je prends un livre immaculé, saut dans le vide, caprice de chat. Désirs, silence, lèvres rouges, visions d’amourette, histoire de cœur, lumière céleste, diable sans défense contre le ciel. La fille de la bouchère est rose avant de fermer les yeux sur le billot. Tous mes désirs, qu’elle a ficelés du bout des lèvres, font des visions qui me transpercent l’amourette. Je me réfugie à portée de son cœur. La bouchère et ses seins sourient bêtement à tous mes désirs. Dans le silence, j’ai des visions. De temps en temps, sous les jupes de la marchande, un peu de lumière réveille le diable qui dort en moi. Sourire de bouchère, oreilles de poulet, graisse de bœuf, flanchet d’agneau, yeux de chat, désir affamé, bouche au beurre doux, lèvres grassouillettes, fesses persillées aux épinards : attirances carnivores ! Agneau rose, poulet fermier, graisse de bœuf, flanchet, langue à point et au beurre, paupiettes,n tournedos, attirances carnivores, cailles sans défense. Agneau couronné de rose et de bleu, poulet blanc immaculé, agneau sur le billot. Moi, affamé, je saisis du bout des lèvres, histoire de me racheter, la marchande de légumes, jurant de devenir vegan, dévoué à ses épinards. Bouchère empaquetée avec une poignée de langues de chats, désirs, silences et attirances carnivores : Don Quichotte desserre son poing sur le cercueil. La bouchère tend la graisse blanche de ses seins, bêtement, avant de fermer les yeux sur mes désirs dans les visions de luxure, lumière du diable.









3°) Photographie et autobiographie (10-15 minutes) : Un mensonge sur une image. Voici une photo sur laquelle vous figurez. Vous écrirez la partie de votre autobiographie qui correspond à la période où le cliché fut fait (1940).

Juste avant ce maudit jour (mais Johnny ne le savait pas encore) il m’avait emmenée à une fête près de San Francisco, pour me donner la bague de fiançailles promise. Il avait une permission de trois semaines, et voulait me présenter à ses parents. Le mariage était programmé avant la date de son départ, nous devions faire vite. On avait bu des bières, il m’avait montré son adresse au tir à la carabine dans un stand où il avait décroché une peluche, un lapin rose, celui que je n’ai jamais pu jeter. Et puis, il y avait eu ce photographe ambulant, qui interpellait tous les amoureux : « Un dollar pour l’éternité ! Votre portrait pour vos petits-enfants ! » Johnny avait sorti un billet de la poche de son beau costume, et l’homme nous avait fait poser, devant le grillage de la fête foraine. « Souris, ma belle ! On dirait que tu as peur de lui ! Rapprochez-vous ! » Alors on s’était rapprochés, et il nous avait remis un ticket : « La photo dans une heure ! Ne perdez pas le coupon ! » On était retournés danser, reboire des bières, et on avait récupéré les photos. Une série de quatre petites, et la grande, celle qui est toujours encadrée dans mon petit appartement de misère, mon appartement de veuve de guerre. Et puis, trois semaines après, Johnny a repris la mer, la bague au doigt, comme moi. Et son bateau a été torpillé. Pas de survivants, sauf moi. Mais je ne m’en suis jamais remise.
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Camille Parmesan. La croisade de Madame Butterfly
See on Scoop.it - EntomoScience
Par Alex Shoumatoff dans Courrier international - 16 nov. 2005, mis à jour le 15 juin 2022
Source : Audubon
Publié le 16 novembre 2005 à 15h44, mis à jour le 15 juin 2022 à 02h51
Les premières données scientifiques montrant que le réchauffement climatique actuel n’est pas dû à des causes naturelles mais humaines ont commencé à affluer entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il a toutefois fallu attendre 1996 pour avoir la preuve que les aires de répartition des espèces animales se déplaçaient vers le nord, et en particulier les travaux de Camille Parmesan, biologiste des populations à l’université du Texas.
Les premières données scientifiques montrant que le réchauffement climatique actuel n’est pas dû à des causes naturelles mais humaines ont commencé à affluer entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il a toutefois fallu attendre 1996 pour avoir la preuve que les aires de répartition des espèces animales se déplaçaient vers le nord, et en particulier les travaux de Camille Parmesan, biologiste des populations à l’université du Texas. La scientifique a étudié pendant quatre ans et demi un papillon nommé Euphydryas editha, qui vit à l’ouest des montagnes Rocheuses, sur la côte du Pacifique, le traquant depuis la Basse-Californie jusqu’au sud de la Colombie-Britannique et remontant sa piste le long du Continental Divide [la ligne de partage des eaux entre l’Atlantique et le Pacifique] jusqu’aux parcs nationaux de Jasper et de Banff, à la frontière ouest de l’Etat de l’Alberta. Elle a constaté que l’editha a presque disparu au Mexique mais prolifère au Canada. Or cette évolution ne peut s’expliquer que par le changement climatique.
Après l’editha, la biologiste s’est intéressée à 57 espèces de papillons vivant en Europe. Elle s’est aperçue que 35 d’entre elles se déplaçaient également vers le nord. Le message envoyé par ces insectes, qui jouent le rôle d’indicateurs, est clair : le changement climatique provoqué par l’homme affecte l’intégralité de l’écosystème de la planète. D’autres animaux migrent eux aussi : le pika, le colibri roux, les étoiles de mer, le renard roux, pour ne citer qu’eux, se déplacent vers le nord, apprend-on dans une analyse dont Camille Parmesan est le principal auteur.
Le travail de la chercheuse a ouvert de nouveaux horizons aux scientifiques et l’a propulsée sur le devant de la scène médiatique. Des centaines d’articles lui ont été consacrés, et elle est devenue une habituée des émissions de radio et de télévision. Thomas Lovejoy, le grand spécialiste du climat et de la biodiversité – qui a inventé le terme de “biodiversité” –, a inclus un article de Camille Parmesan dans son nouveau livre, Climate Change and Biodiversity [Changement climatique et biodiversité, Yale University Press, 2005], et la couvre d’éloges pour avoir présenté “l’un des tout premiers exemples de la façon dont réagit la nature au changement climatique. Grâce à son travail, un phénomène considéré comme isolé et anecdotique est devenu significatif.”
Les implications des découvertes de Camille Parmesan sont pour le moins alarmantes. Certaines espèces ne disposent pas d’un habitat viable au nord de leur habitat actuel car il est occupé par l’agriculture, les villes ou leurs banlieues tentaculaires. En Grande-Bretagne, de nombreux papillons et oiseaux forcés de se déplacer n’ont plus que l’océan Atlantique comme refuge. D’autres espèces grimpent de plus en plus haut dans les montagnes jusqu’à se réfugier à leurs sommets. S’il n’existe pas d’autres montagnes, plus au nord où elles puissent se réfugier, elles sont alors condamnées. Ainsi, le monarque, un papillon très prisé en Amérique du Nord et dont la migration est la plus longue de tous les insectes, risque fort de ne plus nous honorer de sa présence très longtemps. Au nord des montagnes volcaniques de Michoacán, au Mexique, où il passe l’hiver, il n’y a rien d’autre que le désert sur 600 kilomètres.
Rien ne prédisposait Camille Parmesan à ces travaux : quand elle est entrée à l’université du Texas, c’était pour faire des études de médecine. Mais “anesthésier de mignons petits rats blancs et leur ouvrir le ventre pour voir ce qu’il y a à l’intérieur n’était pas du tout mon truc”, explique-t-elle. Elle s’est donc orientée vers le comportement animal. “J’ai étudié le comportement social de primates en captivité, poursuit-elle, puis le butinage des abeilles et les martins-pêcheurs qui vivent le long du Petit Colorado [une rivière qui traverse Austin, la capitale du Texas] pour voir si les oisillons étaient capables de reconnaître le chant de leur mère.” L’été 1983, avant de commencer sa dernière année d’études, elle est partie en Californie avec Mike Singer, un chercheur spécialiste des lépidoptères et plus précisément de l’Euphydryas editha. “Je suis tombée amoureuse des papillons et de lui”, se souvient-elle aujourd’hui.
L’Euphydryas editha, nous apprend la biologiste, passe toute son existence sur un territoire de la taille d’un terrain de football. Il vit presque onze mois, mais ne prend la forme d’un papillon que pendant deux semaines. Le reste du temps, il vit à l’état de chenille. L’Euphydryas, dont il existe au moins 14 sous-espèces, est l’un des lépidoptères les mieux connus au monde. Il est étudié depuis 1959 par des légions d’entomologistes, dont Mike Singer. La jeune femme a donc observé des individus de la sous-espèce rubicunda sur deux sites différents de la sierra Nevada. Son travail s’est avéré si complet qu’il a été publié dans la revue Behavioral Ecology and Animal Behavior, un honneur rare pour une simple étudiante. “On m’a alors encouragée à prendre l’editha comme sujet de recherche pour ma thèse, mais je n’étais pas encore très sûre de ce que je voulais faire de ma vie.” En 1989, après avoir passé six mois dans le “monde réel”, elle est entrée en troisième cycle, puis, en 1992, a épousé Mike Singer.
Notre biologiste a commencé ses observations avec la sous-espèce la plus méridionale, Euphydryas editha quino, que l’on trouve sur les contreforts des Rocheuses, côté Pacifique, au sud de la Californie et en Basse-Californie. “Les nuées de quino étaient parfois si denses qu’il fallait mettre les essuie-glaces pour y voir quelque chose, raconte-t-elle. Il y avait tellement de papillons que personne ne prenait la peine de les identifier. Le quino était simplement décrit comme ‘très répandu’. Chaque plateau des montagnes de San Diego avait ses quino. Mais ils ont tous été exterminés par le boom immobilier. Si les populations de quino se comptaient autrefois par centaines, elles sont réduites aujourd’hui au nombre pathétique de six.”
Camille Parmesan et douze scientifiques européens ont publié en 1999 un article résumant ses derniers travaux. “Mes collègues européens ont été ravis, commente-t-elle, parce que tout ce temps qu’ils avaient passé à courir ça et là pour observer les papillons avec des jumelles – une chose qu’ils adoraient faire – servait enfin à quelque chose. Des conservateurs de musée sont venus me dire que cet article justifiait leurs collections, qui leur avaient toujours valu de très nombreuses critiques. En parlant de toutes ces salles remplies de papillons épinglés, d’oiseaux empaillés et d’autres spécimens à moitié décomposés, l’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher avait même demandé au directeur du British Museum : ‘Avons-nous vraiment besoin de conserver toutes ces vieilles choses mortes ?’”
Pourquoi le déplacement vers le nord de l’editha et de toute une cohorte de papillons européens devrait-il nous préoccuper ? “Parce que l’editha est un très bon indicateur, répond Camille Parmesan. Cette espèce est affectée par le réchauffement climatique, et quiconque s’intéresse à d’autres formes de vie doit s’inquiéter. Voulons-nous continuer à voir des ours dans les Rocheuses et des dauphins dans la baie de Monterey ?”
“La Terre a déjà connu beaucoup de bouleversements, ajoute-t-elle. Entre les glaciations du pléistocène, lorsque l’homme n’était pas encore là, il y a eu des variations de températures de 4 °C à 6 °C. Des espèces de musaraignes et de pikas sont parties vivre à des milliers de kilomètres au nord pour repartir ensuite vers le sud. Les épicéas et les chênes montaient et descendaient sur les flancs des montagnes. Mais le problème est que l’homme s’est approprié tout l’habitat. Les animaux et les plantes ne peuvent plus se déplacer et se retrouver des milliers de kilomètres plus loin. On demande aux espèces de faire des choses qu’elles n’ont jamais faites, de réaliser d’énormes bonds génétiques en très peu de temps. La plupart des changements évolutifs ont un rythme si lent que l’homme ne peut en être témoin, et le réchauffement est si rapide que beaucoup d’espèces ne vont pas réussir à suivre. Le changement climatique est fondamentalement différent des autres causes d’extinction, poursuit-elle, parce que c’est la seule cause contre laquelle on ne peut agir au niveau local. Il n’existe aucune technique de restauration, aucun mode de gestion locale capable d’inverser le phénomène. Il faudra donc faire un énorme effort collectif, à l’échelle mondiale. Avec suffisamment d’argent, on peut régler de nombreux autres problèmes. Nous sommes, par exemple, en train de restaurer l’habitat du quino et de le réintroduire dans des zones protégées, et il y aura donc de nouvelles populations en bonne santé. Mais tout cela ne servira à rien si le climat continue de changer.”
Alex Shoumatoff
Source de l’article :Audubon (New York)
Le magazine de la National Audubon Society, qui est, avec 550 000 membres, l’une des plus importantes organisations écologistes américaines.
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NDÉ
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→ Butterflies make history - Prof Camille Parmesan - YouTube, 16 déc. 2016 https://www.youtube.com/watch?v=StLm0OOdOcQ
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La majeure partie du territoire de l'État se trouve sous le niveau de la mer, ce qui explique le nom du pays (les Pays-Bas sont traduits du néerlandais par "Lowlands")
En termes de topographie, les Pays-Bas peuvent être divisés en deux parties : le nord et l'ouest sont les plaines des deltas du Rhin, de la Meuse et de l'Escaut, et le sud et l'est sont des plaines vallonnées qui passent dans les contreforts des Ardennes.
Une grande partie du territoire des Pays-Bas est occupée par des pâturages et des champs. Les forêts n'occupent que 8% du territoire et la plupart des espaces verts sont des bosquets et des parcs. Les espèces d'arbres suivantes prédominent : chêne, hêtre, charme, frêne, pins (sur sols sablonneux) et saules (le long des rivières et des canaux). Le monde animal est assez pauvre, bien que des cerfs, des blaireaux, des renards, des lièvres aient survécu dans les parcs.
Régionalement, les Pays-Bas sont divisés en :
L'ouest des Pays-Bas (Flevoland, Hollande du Nord, Hollande du Sud) ou Randstad est le cœur du pays avec les plus grandes villes et la campagne hollandaise traditionnelle.
Le nord des Pays-Bas (Drenthe, Frise, Groningue) est la région la moins densément peuplée et développée, populaire parmi les Néerlandais.
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