#Renard de la Mer
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chic-a-gigot · 4 months ago
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La Mode nationale, no. 52, 27 décembre 1902, Paris. Toilette de ville et toilette de visite (2, 3) Supplément au no. 52 du 27 décembre 1902 de la Mode Nationale. BibliothÚque nationale de France
(2.) Toilette de ville pour jeune femme ou jeune fille, en bure mélangée bleu mer. La jupe est montée à petits plis autour de la taille; ces plis sont fixés jusqu'au tiers de la jupe et libres jusqu'en bas. De place en place s'alternent des pattes piquées terminées en capucin. Trois cercles de piqûres entourent la jupe. Observer que les deux pattes encadrant le tablier sont un peu plus larges et plus longues que les autres.
Comme corsage, veste à basque un peu longue ou blouse à basque rapportée. Un col trÚs en forme fait pÚlerine, couvre le haut de la manche, se découpe devant pour donner deux revers descendant à la taille. Les piqûres qui entourent ce col semblent se prolonger autour de la basque, car elles doivent se raccorder exactement. Plastron de panne rouge; col et cravate d'homme; ceinture noire. La manche plissée du haut fronce dans un poignet cerclé de piqûres.
(2.) City attire for a young woman or girl, in sea blue mixed homespun. The skirt is gathered with small pleats around the waist; these pleats are fixed up to a third of the skirt and free down to the bottom. Here and there, stitched tabs ending in a capuchin alternate. Three circles of stitching surround the skirt. Note that the two tabs framing the apron are a little wider and longer than the others.
As a bodice, a jacket with a slightly long peplum or blouse with a peplum attached. A very shaped collar makes a cape, covers the top of the sleeve, is cut out in front to give two cuffs descending to the waist. The stitching surrounding this collar seems to extend around the peplum, because they must connect exactly. Red panne bib; man's collar and tie; black belt. The pleated sleeve at the top gathers into a cuff circled with stitching.
Matériaux: 6m,50 de lainage, 0m,50 de panne rouge.
Chapeau de feutre noir rayé de blanc, avec paradis noir couché sur le cÎté gauche. Tour de cou en renard stika.
Black felt hat with white stripes, with black paradise lying on the left side. Stika fox neck warmer.
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(3.) Toilette de visite pour jeune femme ou dame d'ùge moyen, en drap beige d'un joli ton doré. La jupe amplifiée du bas se cercle de trois rangs de ganse fine argent et noir ou simplement de piqûres noires. Cette forme amincit par l'évasement des plis de retombée élégante. Veste à petite basque ouverte de chaque cÎté et soulignée de piqûres qui remontent sur la pince. Gilet de velours brun boutonné d'argent ciselé. Col et revers en soie cachemire de jolis tons harmonisés bleu et rose sur fond clair. La manche tombe droit avec un parement se soie cachemire, à la religieuse.
(3.) Visiting dress for a young woman or middle-aged lady, in beige cloth of a pretty golden tone. The skirt amplified at the bottom is circled with three rows of fine silver and black braid or simply black stitching. This shape is slimmed by the flare of the elegantly falling pleats. Jacket with a small basque open on each side and highlighted with stitching that goes up on the dart. Brown velvet waistcoat buttoned with chiseled silver. Collar and lapels in cashmere silk in pretty harmonized tones of blue and pink on a light background. The sleeve falls straight with a cashmere silk facing, Ă  la religieuse.
Matériaux: 6 mÚtres de drap, 0m,50 de velours brun; 1 mÚtre de soie.
Toquet de panne loutre joliment drapé et chiffonné, piqué à gauche d'un couteau. Gros manchon de loutre.
Nicely draped and crumpled otter panne cap, pricked on the left with a knife. Large otter muff.
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papillondusublime · 7 months ago
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Je n'Ă©tais qu'une enfant (poĂ©sie Ă©crite Ă  l'occasion de la JournĂ©e nationale de la vĂ©ritĂ© et de la rĂ©conciliation) Je n'Ă©tais qu'une enfant quand ils m’ont dĂ©robĂ© La lueur dans mes yeux. L’ombre m'a enrobĂ©e. Vous, hommes habitant les terres canadiennes, Sachez qu'auparavant elles Ă©taient les miennes! Pensez Ă  mon peuple quand le sol quĂ©bĂ©cois TachĂ© de notre sang vous offre blĂ© et bois. Vous parlez du bonheur d'antan et moi j'entends Un chant du cygne dans mon cƓur indĂ©pendant. Dans l'Ă©cole rĂ©sidentielle, on m’a coupĂ©e De culture et tribu. L’Histoire est leur Ă©pĂ©e. Ils m’ont dit: « ObĂ©is et tu iras au ciel! » Avec mes cheveux longs, ils m’ont coupĂ© les ailes. Mes camarades aux deux esprits, malaimĂ©s, Dans un placard obscur ils les ont enfermĂ©s. Ils aiment leur prochain, leurs prochaines victimes, Ces « chrĂ©tiens » dont le Christ est Ă  tort Ă©ponyme. Occidentaux, partez! Ne versez pas de larmes En baissant le regard et les bras, pas les armes. Mes sƓurs sur la route seize, Joyce Echaquan Et mes ancĂȘtres dans leur tombe vous condamnent. Le racisme et l'injustice, main dans la main, Aiguisent leur lame aux marĂ©es hautes sans frein. En toussant, est crachĂ© mon pus comme mes frĂšres Par les blancs, Ă©cume croyant boire la mer. Ce pays plongĂ© dans l’ordre et loi du silence, Je n’ai que l’oreille du gouffre des souffrances. Sans connaĂźtre ma langue, est Ă©touffĂ©e ma voix; Sans pow-wow, je prie mais en la vie seule ai foi.
Mort, ne me retiens plus! Moi, je garde en mĂ©moire Que je suis nĂ©e pour la lutte, pour la victoire. Ma nation est une armĂ©e de survivants N’abandonnant ni ses enfants, ni ses parents. Ma mĂšre, guerriĂšre, est brave et rĂ©conforte. Devant elle, quelle Amazone est assez forte? Agile comme un cerf, rusĂ©e comme un renard, Puissante comme un ours, la chasse est son grand art. Sur mon pĂšre noyant dans l'alcool son chagrin Se posera, telle la rosĂ©e du matin, Un nouvel avenir. Quoi, il pleuvra des cordes? C’est pour qu’aigle et tortue y grimpent sans discorde. Des cordes, des planches... Combien en faut-il pour Construire un pont vers le pardon et vrai amour? Le soleil d’un totem se lĂšvera un jour Sur tous, qu’ils turluttent ou frappent un tambour. Alors, nos corps et cƓurs dansant au mĂȘme rythme, Dans le cercle sacrĂ© se rejoindront nos rites. Nous partagerons le calumet de la paix, QuĂ©bĂ©cois d’icitte et d’ailleurs, dans le respect.
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iranondeaira · 1 year ago
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Et encore on va vers l’étĂ© 

Blague Ă  part, bon vent et belle mer Ă  tous, « longue vie et prospĂ©ritĂ© 🖖 » comme dirait l’autre et que que la force soit avec vous 

đŸŽ¶ nous vivons une Ă©poque Ă©pique mais nous n’avons plus rien d’épique đŸŽ¶ disait l’autre , « tout ce que nous avons Ă  dĂ©cider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris 
 l’horizon s’assombrit lance un vieux marin sur le mĂŽle, une tempĂȘte arrive 
 il va falloir la chevaucher lĂąche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre Ă  surfer balancerai un sale mĂŽme 
 « Ă  nouvel an, nouvel Ă©lan » lui rĂ©pondrait une optimiste 
 « Et comme ton bonheur dĂ©pend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur 
 si au moins on pouvait "Apprendre d’hier, vivre pour aujourd’hui, espĂ©rer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue 
 "Je vous apporte mes vƓux. - Merci, je tĂącherai d'en faire quelque chose." glousse un renard 

"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaßt."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrùs; travailler ensemble est un succùs." Jette un constructeur de voiture ( 😅 si vous saviez Sir le bordel aujourd’hui )
"Les problĂšmes du monde ne peuvent ĂȘtre rĂ©solus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux rĂ©alitĂ©s Ă©videntes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existĂ©."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rĂȘves Ă  n'en plus finir et l'envie furieuse d'en rĂ©aliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre l’esprit et le cƓur de quelqu’un, ne vous demandez pas ce qu’il a accompli, mais ce à quoi il aspire."
- un vieux sage enturbannĂ© ( quelle ironie 😅)
"Lorsqu’un seul homme rĂȘve, ce n’est qu’un rĂȘve. Mais si beaucoup d’hommes rĂȘvent ensemble, c’est le dĂ©but d’une nouvelle rĂ©alitĂ©." ( c’est sans doute un peu de ce qui explique du cela d’aujourd’hui )
Le monde progresse grĂące aux choses impossibles qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es." ( y a de ces progrĂšs 🙃 aujourd’hui 😅 )
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme." Disait un Saint
“Tous les hommes font la mĂȘme erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se rĂ©alisent.” - un homme de Russie
“Un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 dĂ©cembre au 1er janvier.” 
 ils ont essayĂ© 
 ils ont dĂ©jĂ  inventĂ© le dĂ©sespoir Ă  vendre 

“Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait dĂ©serte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.”
“Le meilleur moyen de rester en bonne santĂ©, c’est de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous n’aimez pas faire.” - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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les-cris-des-fendues · 1 year ago
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Je me suis baladĂ©e toute la matinĂ©e avec Fenris dans un bouillonnement de sĂšve, d'ardeur, de bleu, de vert et de soleil. Lui il rĂ©coltait ses tiques et puces amassĂ©es Ă  l'entrĂ©e du terrier des renards ou bien fourrĂ©es dans les hautes herbes et moi je prenais des photos, dont quelques-unes qui se sont faites toutes seules d'ailleurs comme celle d'en haut. On est bien lĂ , Fenris et moi... Cet endroit nous rend fous de bonheur, Ă  courir partout, Ă  grimper tous les rochers, Ă  s'extasier devant la beautĂ©, la seule qui ne fait pas de maniĂšre, Ă  siffler les rapaces pour les faire venir; tiens ce matin, un grand corbeau solitaire suivi de prĂšs par un milan royal (lui aussi tout seul, Ă©trange d'ailleurs, ils volent souvent en couple ceux-ci mais peut ĂȘtre qu'il Ă©tait en chasse pour nourrir la femelle qui couvait) ont rappliquĂ© illico presto, Ă  croquer les fleurs comestibles pour moi, ou le chiendent pour Fenris, Ă  ramasser de tout et n'importe quoi, des cailloux, des bouts de bois, des graines... J'aime le printemps, ici, en Catalogne française. D'ici Ă  un mois, toutes les fleurs auront explosĂ© du rire de leurs couleurs, le muscari, le lin vivace, l'asphodĂšle, la fleur de bruyĂšre , la lavande vraie ou officinale, celle endĂ©mique de la garrigue, l'immortelle, la ciste (ma chouchou), le laurier Tin, la santoline, les orchis et les deux stars que sont le thym et le romarin. J'en oublie bien sĂ»r, pardonnez-moi, mes demoiselles... Tout cela, cette beautĂ©, cette joie qui nous vient, Ă  Fenris et moi, ce calme, ce bien-ĂȘtre sans pareil, ce bain d'arĂŽmes, de senteurs, d’effluves, d'images, de vibrations j'aime beaucoup le partager ici avec vous. En toute simplicitĂ©.
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Pierre de Corail fossile. Nous sommes à plusieurs centaines de mÚtres d'altitude et pourtant ici avant, il y a des millénaires en arriÚre, c'était la mer...
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cendres-et-volcans · 6 months ago
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Moi je sais des histoires, je les raconte le soir, la nuit. Aux enfants des autres, aux femmes des autres.
Celle du renard et de l'épée, celle de la rue qui descend vers la mer sans jamais remonter, celle des pierres qui ne brillent que portées.
Elles ont une responsabilité, elles sont un lien entre moi et eux, un cadeau de fin de soirée dans les nuits d'attentes.
Et dans ces nuits de partage, elles ne m'appartiennent déjà plus, je les vois s'en aller vers de plus offrants conteurs, vers de plus fidÚles ou transformantes mémoires.
Les enfants bien sûr me dépouillent plus que les autres, les femmes reçoivent sans y voir de responsabilité autre que le moment, les hommes investissent dans les messages.
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sous-le-saule · 2 years ago
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Oui mon capitaine
(Le musicien fantĂŽme, Ă©pisode 2 – parce que pourquoi pas
)
Remis de ma surprise, je me dirige vers la table de l’homme au tricorne et m’apprĂȘte Ă  m’asseoir sur un tabouret grossier quand il m’arrĂȘte d’un geste. Jetant un regard suspicieux aux buveurs, il m’entraine vers une espĂšce d’alcĂŽve dans un coin de la salle.
Le tenancier nous apporte à chacun un demi d’une biùre à la couleur douteuse, que je me garde bien de toucher.
- Je suis Giacomo Tremonti, dis-je en tendant la main au marin par-dessus la table. Vous avez sans doute entendu parler de moi.
- Non, fait-il platement, soulevant sa chope et ne faisant aucun cas de ma main tendue, que je finis par ramener dans mon giron.
Je ne sais pas vraiment si j’espĂ©rais que ma rĂ©putation de compositeur m’ait prĂ©cĂ©dĂ© dans un tel endroit, ce qui ne m’empĂȘche pas de me sentir vaguement froissĂ©.
De la manche, il s’essuie les lùvres avant de croiser les bras sur la table.
- Alors, de quelle somme parle-t-on ?
Droit au but, donc.
- Eh bien
 je me disais que 200 piùces d’or –
- Nouvelles ou anciennes ?
- Anciennes, naturellement.
- 300.
Je m’attendais Ă  du marchandage, aussi je lui propose la somme que je me suis rĂ©ellement fixĂ©e.
- 250 ?
Il a un fin sourire de renard, comme s’il avait su dĂšs le dĂ©part que je monterais sans discuter jusque lĂ .
- Tope lĂ .
Cette fois, il me tend la main, et serre la mienne avec force, souriant Ă  ma grimace de douleur.
Tout ce que je fais ou dis semble amuser cet homme, et je ne me suis jamais de ma vie autant senti en dehors de mon élément.
- Ne devrait-on pas signer un contrat ou à tout le moins établir quelque document pour-
- C’est ce qu’on vient de faire.
- Oh. Euh. Bien.
- J’aurai besoin des piùces au plus tît. Pour l’avitaillement. Ce genre de choses. Demain, ce serait bien. On peut embarquer dans trois jours.
- Ah. Certes. Je vous ferai apporter cela. OĂč dois-je -
- Non !
Cet homme a la fĂącheuse habitude de me couper la parole et cela commence Ă  m’agacer. Il prend un air dramatique, ferme les yeux et se pince l’arĂȘte du nez.
- Non, non, non. Bon sang ! Je voulais vĂ©rifier si vous Ă©tiez aussi naĂŻf que vous en avez l’air. Si vous payez l’entiĂšretĂ© de la somme avant l’embarquement, j’appareille dans l’heure et vous ne reverrez jamais votre or. RĂ©flĂ©chissez un peu.
MalgrĂ© toute ma volontĂ© de mener cette nĂ©gociation Ă  bien, je ne peux m’empĂȘcher de prendre un air hautain et vexĂ©.
- Excusez-moi d’ignorer les usages en vigueur. Je pensais que l’honneur des pi- je veux dire, des marins, garantissait –
Cela le fait hurler de rire. C'en est assez. Jamais je n’ai Ă©tĂ© traitĂ© de la sorte. Cette fois, c’est dĂ©cidĂ©, je m’en vais. Il y a bien un autre repaire de ce genre oĂč je trouverai un Ă©quipage.
Il fait un geste conciliant, qui doit sans doute avoir valeur à ses yeux d’excuses en bonne et due forme.
- Restez, dit-il en s’essuyant les yeux. Vous trouverez personne d’autre qui s’engagera dans une folie pareille.
Je me rassieds à contre-cƓur.
- Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi vous, vous acceptez. Et ne me dites pas que c’est pour l’argent, vous venez de me mettre en garde alors que vous auriez pu me dĂ©pouiller.
Il plonge ses yeux sombres dans les miens, soudain sérieux.
- Je m’ennuie, et vous ĂȘtes distrayant.
Je ne suis pas bien certain que ce soit un compliment.
- Soit. Que disons-nous, alors ? La moitiĂ© de la somme avant l’embarquement, et le reste Ă  la rĂ©ussite de la mission ?
- Normalement, on prĂ©cise aussi que je dois vous ramener au port d’embarquement. Vivant.
Je m’étrangle.
- Je pensais que ça allait de soi !
- Tsk.
- L’affaire est donc conclue, monsieur
 ?
- Capitaine. Esteban Álvarez. Quoi ? Vous vous attendiez à « Barbe Noire le sanguinaire » ?
Je me sens rougir.
- De toute façon, reprend-il, Ă  bord vous ferez comme tout le monde et vous me donnerez du « capitaine ». C’est clair ?
C’est Ă  ce moment-lĂ  que le plaisant concept de ce voyage prend une forme concrĂšte dans mon esprit. Je vais passer plusieurs semaines en mer avec cet individu pour le moins dĂ©sarçonnant et ses hommes qui me jetteront peut-ĂȘtre par-dessus bord Ă  la premiĂšre occasion. Je dĂ©glutis. Dans quoi me suis-je embarqué ? Je pourrais encore changer d’avis. Mais je veux percer le mystĂšre du Musicien fantĂŽme. Et, pour une fois, vivre une aventure. Car je me l’avoue enfin : moi aussi, je m’ennuie.
Hochant la tĂȘte, je fais de mon mieux pour insuffler de l’assurance Ă  ma voix.
- Oui, mon capitaine.
Le temps d’un battement de paupiĂšres, il a l’air troublĂ©. Puis il dĂ©tourne le regard en grommelant :
- « Oui, capitaine » suffira. Vous n’ĂȘtes pas sous mes ordres.
Ha ! Pour une fois, c’est moi qui l’ai dĂ©stabilisĂ©. Je prends note de sa rĂ©action avec un certain intĂ©rĂȘt. Ce voyage s’annonce, en effet, distrayant.
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bleucommemonstre · 10 months ago
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28 juin 2024
En ce moment, j’ai du mal Ă  me livrer comme je le faisais avant sur ce blog, car j’essaye d’anticiper un maximum les rĂ©actions des gens pour ne froisser personne. Du coup, je me sens moins sincĂšre et je me retrouve Ă  mentir Ă  des gens que j’aime sur ce que je ressens et ce qu’il se passe dans ma vie.
Il n’y a pas longtemps, je pensais encore que j’avais des sentiments pour mon ex, mais depuis quelque temps, j’essaye d’ouvrir mon cƓur aux autres. Avant, je n’arrivais Ă  me sentir belle et aimĂ©e qu’à travers ses yeux, mais depuis la rupture, j’ai rencontrĂ© des gens formidables qui m’ont fait - d’une maniĂšre ou d’une autre - me sentir aimĂ©e. C’est compliquĂ© de comprendre que d’autres personnes peuvent ĂȘtre intĂ©ressĂ©es par moi quand on m’a fait me sentir insuffisante pendant plusieurs mois, pas digne d’amour. J’ai encore du mal aujourd’hui Ă  accepter de me laisser tomber amoureuse ou tout simplement me laisser porter par les Ă©vĂ©nements et les rencontres sans regretter le moindre geste ambigu comme si je le trompais, mais j’ai dĂ©cidĂ© de ne plus attendre. À quoi bon attendre quelqu’un qui ne veut pas ĂȘtre aimĂ© ? À quoi bon essayer de maintenir quelqu’un dans sa vie alors qu’il veut partir ?
Bref, ces derniers mois, j’ai reçu des « je t’aime » et des dĂ©clarations en tout genre, amicales ou amoureuses, et ça m’a fait du bien mĂȘme si certaines m’ont Ă©touffĂ©e plus qu’autre chose. J’ai l’impression que grĂące Ă  ça, j’ai pu prendre du recul sur mon ancienne relation.
Je trouve que ça reste quand mĂȘme trĂšs fatigant toutes ces histoires, surtout quand on ne les cherche pas. En ce moment, je crois que j’ai surtout besoin d’amis plus que d’amours, mais je ne ferme plus la porte Ă  cette idĂ©e.
Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis guĂ©rie, que mon cƓur est rĂ©parĂ© car non, j’ai des moments de faiblesse oĂč je pleure encore je ne sais trop quoi, mais j’aime Ă  penser que ça me rend juste plus humaine que d’autres. Je ne regrette pas d’avoir aimĂ© et d’aimer encore. Ça ne devrait pas ĂȘtre une honte d’ĂȘtre ou d’avoir Ă©tĂ© amoureuse, peu importe la fin. J’aime aussi penser que si un jour ça doit arriver, on se retrouvera et, inversement, que si ça n’arrive pas, c’est que ce n’était pas une bonne personne pour moi tout simplement. Je suis en paix avec moi-mĂȘme. J’ai tout fait de mon cĂŽtĂ©, tout ce qu’il dĂ©cide ne me regarde plus et s’il dĂ©cide que je ne lui conviens plus, soit.
Ce soir, je vais Ă  un repas avec des copains, demain soir j’ai une rave party avec un copain et son groupe de copains (bon lĂ  ce n’est pas la meilleure idĂ©e, je l’avoue, ça m’angoisse un peu notamment car il est intĂ©ressĂ© par moi, selon les rumeurs, mais qui vivra verra) et dans quelques jours, je pars avec un trĂšs bon copain Ă  la mer.
Je retiens de tout ça que je ne me suis jamais sentie aussi vivante que derniĂšrement. Je n’ai jamais fait autant d’expĂ©riences que ces derniers mois et d’une certaine maniĂšre, il m’a offert une nouvelle mentalitĂ© et c’est trĂšs bien comme ça. En revanche, je refuse de perdre foi en l’amour et je sais que la vie me rĂ©serve encore plein de surprises.
La phrase du renard dans Le Petit Prince : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » prend tout son sens maintenant. BientĂŽt, je trouverai une autre rose et je la rendrai unique, tout comme je l’avais rendu unique.
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philoursmars · 1 year ago
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Il y a une petite quinzaine, je suis allĂ© avec Julien et Katie, au Louvre-Lens pour une expo temporaire : “Animaux Fantastiquesïżœïżœ. Une trĂšs belle expo !
Hokusai - "la manga" - à gauche, cheval de mer, rhinocéros d'eau ; à droite, loutre, pangolin, "kappa" (génie à carapace) et "ningyo" (homme-poisson), Japon, 1815
William Hogarth - "Satan, le Péché et la Mort"
Adriaen Collaert - blaireau, taupe, renard autour d'un "rasselbock" (ou "wolpertingern" ou "jackalope") , lapin cornu - Anvers, Flandres, vers 1600
Andreas Keller dit Cellarius - "Harmonie du Macrocosme" , Atlas céleste - Pays-Bas, 1708
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mes-envies-de-culture · 1 year ago
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La Nature portée par Daisuke Igarashi
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Daisuke Igarashi (né le 2 avril 1969) est un mangaka qui a commencé son aventure au début des années 1990 avec des thématiques de prédilection : la nature et l'environnement tels que les Les enfants de la Mer, SorciÚre ou plus récemment Designs. Il a d'abord démarré sa carriÚre dans la magazine de prépublication spécialisé dans le genre seinen Afternoon (Kodansha).
Quelques une de ses Ɠuvres :
Petite forĂȘt narre l'histoire de Ichiko qui vit dans le hameau de Komori. Elle partage son expĂ©rience de la cuisine naturel (elle aborde dĂ©jĂ  le circuit court et le bien mangĂ©) mais derriĂšre ce personnage se camoufle une enfance tourmentĂ©e. Le personnage a souffert de l'abandon de sa mĂšre
 - Disponible en France chez Delcourt.
Le petit monde de Kabocha (One-shot) : MĂȘme s'il est est paru au Japon en 2007, il sera disponible en France en septembre 2024 dans la nouvelle collection Le Renard DorĂ© des Ă©ditions Rue de SĂšvres. Une exploration d'un chat dans son environnement
 SĂ»rement quelques surprises durant ses vadrouilles.
Designs: Histoire originale sur l'hybridation des humains avec la nature ce qui donne des personnages dotés de facultés assez particuliÚres. Le sujet traite donc de l'évolution de la civilisation avec de nouvelles capacités et de nombreuses questions se posent à travers cette histoire sur notre propre évolution avec le monde. Le tome 4 sort le 26 avril 2024.
SorciĂšres : comment des sorciĂšres sont Ă  la fois le bouclier de la nature ou bien encore des ĂȘtres destruteurs. Disponible en France aux Editions Casterman - Sakka.
Saru : Légende issu des profondeurs de la Terre qui a l'apparence d'une puissance singe. Un jour son pouvoir se divise en deux: une partie physique et une partie mentale. Mais au fur et à mesure que la partie physique prend de la force, la partie mentale décroit. Cette décroissance est liée à la magie noire. C'est là qu'intervient Nana et Nawan Namugyaru pour enrayer ce déséquilibre de la nature. Editions Sarbacane
Les enfants de la mer (derniÚre de couverture - Editions Sarbacane) : Ruka, collégienne éprise de liberté, vit au bord de la mer. Alors que les vacances d'été commence à peine, elle fait la connaissance de deux garçons, Umi et Sora. Ils lui dévoilent un formidable secret : depuis leur plus tendre enfance, ils sont élevés par des dugongs, étranges et doux mammifÚres marins menacés de disparition. Les deux garçons fascinent Ruka, ils nagent si facilement dans la mer, c'est comme s'ils volaient dans le ciel...
Ce mĂȘme Ă©tĂ©, des milliers de poissons disparaissent, comme Ă©vanouis, partout dans le monde - en pleine mer, et jusque dans les aquariums. Quelle est la cause de ce phĂ©nomĂšne mystĂ©rieux ? Et pourquoi tant de gens s'intĂ©ressent-ils Ă  Umi et Sora ?
Un conseil : DĂ©couvrez cet auteur avec des histoires trĂšs atypiques dans l'univers du manga.
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ladyniniane · 1 year ago
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Coucou ! :D Si ça ne dĂ©range pas : âœđŸ»ïž sur le thĂšme que tu veux et qui te dit ! Merci beaucoup d'avance !
Send me anÂ âœđŸ»ïž and I will introduce you to one of my OC’s 
Salut et merci pour les questions :)
Embarquons pour AlbinĂ©a Ă  la rencontre de la derniĂšre dirigeante que je n'ai pas encore prĂ©sentĂ©e dans mes histoires sur FE. J'espĂšre que tu es prĂȘte pour l'audience royale ;).
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Nata no HotokĂ© (仏) est la souveraine cĂ©leste d'AlbinĂ©a Ă  l'Ă©poque oĂč se dĂ©roulent les Ă©vĂšnements du jeu. "HotokĂ©" signifie "bouddha" (dans le sens "personne ayant atteint l'illumination") mais c'est aussi un nom propre ou un hypocoristique pour dĂ©signer un ĂȘtre cher.
Hotoké doit avoir environ trente-cinq ans pendant la seconde partie du jeu. Ses longs cheveux noirs et fins tombent trÚs bas dans son dos selon la coutume en vigueur chez les dames de cour d'Albinéa (pas autant que la dame sur l'estampe, mais c'est l'idée). Ses yeux sont noirs et trÚs expressifs et évoquent ceux d'une renarde. Le climat étant froid chez elle, ses robes sont doublées de fourrure. Leurs motifs évoquent des vagues et sa couronne est ornée de coquillages.
HotokĂ© fait partie de la famille rĂ©gnante mais n'Ă©tait pas en premiĂšre ligne de succession. AprĂšs la mort de sa mĂšre, son pĂšre se rase la tĂȘte et devient moine, s'absorbant complĂštement dans ses dĂ©votions. HotokĂ© est donc Ă©levĂ©e par sa grand-mĂšre qui lui fait donner une excellente Ă©ducation.
Elle entre ainsi à la cour et trouve trÚs vite sa place dans l'entourage du souverain céleste de l'époque. Sa vive intelligence et sa grande culture la rendent rapidement indispensable. Hotoké parle plusieurs langues et s'occupe des échanges diplomatiques avec l'extérieur. Les jaloux la surnomment "notre dame des chroniques". C'est une femme plaisante, charismatique, sociable et spirituelle.
Son mariage se solde par un divorce, l'amour cédant place à l'incompatibilité. Hotoké ne se laisse cependant pas abattre. AprÚs la mort du principal héritier au trÎne, le souverain continue de tenir la barque malgré son ùge avancé. Lorsque vient la fin, c'est elle qui est choisie pour lui succéder.
En tant que souveraine, Hotoké cherche à préserver l'indépendance d'Albinéa, dont certaines zones sont fermées aux étrangers afin de préserver les ressources rares. Elle sera ravie de former une alliance avec Dimitri à la fin d'AM.
Comme elle est arrivée sur le tard, j'ai surtout envisagé son rÎle dans la continuité de CF. Hotoké reçoit une sommation d'Hildegarde lui ordonnant d'ouvrir totalement Albinéa, avec des menaces d'invasion en prime. La souveraine lui rappelle immédiatement que les fonds marins autour d'Albinéa sont jonchés d'épaves de toutes nationalités. Bien que n'étant pas une guerriÚre à proprement parler, elle s'y connait en navigation et en stratégie militaire et sera tout à fait capable de commander la flotte si besoin.
Gladys décide de lui rendre visite afin d'obtenir son aide dans sa rébellion. Accompagnée de Mairin (qui parle Albinéen et est fascinée par cette culture), Vigdis et IsmÚne (en tant que représentantes des familles importantes de Faerghus), elle traversera la mer. Hotoké les écoutera (avec un petit quiproquo en demandant si IsmÚne peut utiliser la lance de la destruction, sauf que non, c'est la fille adoptive de la maison Gautier) et s'assurera de leur valeur avant d'accepter de les aider.
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codexurbanus · 2 years ago
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Codex Urbanus pour « A Contre-Emploi »
Collegiale Saint Martin -sept-dec 2023
« Apocalytica »
Introduction:
Codex Urbanus est un street artiste qui depuis plus d’une dĂ©cennie rĂ©alise un bestiaire fantastique vandale, tracĂ© en dessin direct et sans autorisation au milieu de la nuit. A ce jour ce sont plus de 600 chimĂšres qui ont dĂ©filĂ© sur les murs de Paris et d’autres villes. Son travail, entre bestiaire ancien et hybrides de science-fiction, trouve un Ă©cho particulier avec les bestiaires mĂ©diĂ©vaux, qui Ă©taient entierement symboliques et oĂč l’ours et le lion coexistaient sans filtres avec le dragon et la licorne.
C’est donc tout naturellement qu’il envisage de jeter un pont entre le bestiaire du moyen-Ăąge et son bestiaire urbain au sein de la CollĂ©giale St Martin, la plus ancienne Ă©glise d’Angers, qui recĂšle dĂ©ja dans ses chapitaux et ses fresques nombres de monstres et d’animaux, en renouant avec la symbolique du bestiaire mĂ©diĂ©val. En effet, au moyen-Ăąge, les artistes ne cherchent pas Ă  representer les animaux comme le feraient des naturalistes ou des peintres animaliers, mais Ă  montrer les propriĂ©tĂ©s magiques et spirituelles des crĂ©atures, rĂ©elles ou imaginaires, qu’elles soient positives ou nĂ©gatives. Ainsi le renard reprĂ©sente la fourberie et le cerf, rĂ©putĂ© tuer les serpents, le pouvoir de Dieu

L’Apocalypse:
La pĂ©riode mĂ©diĂ©vale fait montre d’une rĂ©fĂ©rence constante Ă  la fin du monde, que l’on retrouve frĂ©quemment dans les Ă©glises: celles-ci sont orientĂ©es, c’est Ă  dire que le choeur est toujours dirigĂ© vers l’est. lĂ  oĂč le soleil se lĂšve, et donc la porte d’entrĂ©e se repuve systĂ©matiquement Ă  l’ouest, lĂ  oĂč la lumiĂšre disparait; et on y retrouve trĂšs rĂ©guliĂšrement le thĂšme de la fin du monde, du jugement dernier et de l’apocalypse. La ville d’Angers s’illustrant Ă©galement par la prĂ©sence, au ChĂąteau, d’une suite de tapisseries mondialement connues traitant de l’apocalypse (XIVe siĂšcle), ce sujet semblait particuliĂšrement s’appliquer Ă  un travail artistique contemporain dans cette mĂȘme ville, d’autant plus que le rĂ©cit de l’Appcalypse selon Saint-Jean comporte des chimĂšres qui lui sont propres: la bĂȘte Ă  7 tetes et la bĂȘtes des mers, annonciatrices de l’AntĂ©christ.
Notre Ă©poque traverse Ă©galement une crise eschatologique, avec une obsession -fondĂ©e ou fantasmĂ©e- sur la fin de notre monde, mais cette fin ne serait plus due Ă  une volontĂ© divine, mais plutot Ă  nos propres actions, en tant qu’humain. Comme un nouveau pĂ©chĂ© originel, nous provoquons une crise en allumant un interrupteur, en prenant l’avion ou en mangeant du pangolin
 Ces nouveaux rĂ©cits apocalyptique mĂ©ritaient bien des nouvelles chimĂšres pour les incarner et nous inviter Ă  les suivre dans les mĂ©andres de notre sociĂ©tĂ©, qui porte en elle des menaces dantesques
 ou bibliques.
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aisakalegacy · 2 years ago
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Automne 1905, Glacier de Fharhond, Canada (2/8)
J’avais cru le Nunavut un dĂ©sert, un extrĂȘme contraire et curieusement semblable du dĂ©sert de Libye, oĂč je travaillais quand j’étais en Egypte. Comme je m’étais trompĂ© ! Par la fenĂȘtre, on aperçoit parfois des renards arctiques, agiles et rusĂ©s - ils sont difficiles Ă  surprendre car ils se dĂ©placent discrĂštement, mais leurs traces, dans la neige, sont particuliĂšrement visibles. Je vois tous les matins des bandes entiĂšres de phoques qui se reposent sur des morceaux de glace dĂ©rivant dans la mer, profitant paresseusement de la lumiĂšre douce et diffuse. En ce moment, au coucher du soleil, on peut apercevoir les caribous qui descendent vers le sud. Ils ne reviendront qu’au printemps. Je jure que l’autre jour, j’ai vu au loin la silhouette d’un jeune ours polaire en chasse qui les suivait.
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christophe76460 · 3 months ago
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*ⓂANNE QUOTIDIENNE* đŸ„â˜•đŸŒ­
_Un guide de dévotion journaliÚre_
*LUNDI 3ïžâƒŁ0ïžâƒŁ DÉC. 2ïžâƒŁ0ïžâƒŁ2ïžâƒŁ4ïžâƒŁ*
*📡 PRENEZ GARDE AUX FAUX PROPHÈTES*
*📖TEXTE: DEUTÉRONOME 13:1-11*
*🔑VERSET CLÉ*
*_«Tu n'Ă©couteras pas les paroles de ce prophĂšte ou de ce songeur, car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui vous met Ă  l'Ă©preuve pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre Ăąme»_(DeutĂ©ronome 13:3).*
*âœđŸŒEn aoĂ»t 2013, un zoo public de la troisiĂšme plus grande province de Chine a Ă©tĂ© temporairement fermĂ© Ă  cause d'un problĂšme inhabituel. Les visiteurs ont dĂ©couvert que le lion du zoo Ă©tait un chien se faisant passer pour un lion. Selon un reportage d'Euronews, la fraude a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e lorsqu'une mĂšre et son jeune fils ont visitĂ© le zoo et que l'animal, surnommĂ© «lion d'Afrique», s'est mis Ă  aboyer. Les gardiens du zoo ont admis que le soi-disant lion Ă©tait un dogue du Tibet, un gros chien au pelage brun et poilu. Ils ont Ă©galement reconnu que d'autres animaux du zoo avaient Ă©tĂ© mal Ă©tiquetĂ©s. Un renard blanc se trouvait dans la taniĂšre d'un lĂ©opard et un autre se faisait passer pour un loup. Le personnel a Ă©changĂ© deux serpents dans la maison des reptiles contre deux concombres gĂ©ants de mer.*
*Notre passage se concentre sur l'identification et la punition des faux prophĂštes. Le Seigneur a averti les IsraĂ©lites du danger d'Ă©couter les gens qui se lĂšvent parmi eux, prĂ©tendant que Dieu les a envoyĂ©s. De tels faux prophĂštes et rĂȘveurs doivent ĂȘtre rĂ©primĂ©s, avec le soutien de tous les IsraĂ©lites du camp, y compris les membres des familles des coupables.*
*Identifier les faux prophĂštes peut-ĂȘtre difficile car ils se prĂ©sentent sous la forme de loups revĂȘtus de peaux de brebis. JĂ©sus a dit que nous pouvons les connaĂźtre Ă  travers leurs fruits: leur caractĂšre, leurs doctrines, la qualitĂ© de leurs convertis et comment ils finissent. En gĂ©nĂ©ral, les six signes d'identification des faux prophĂštes contenus dans la Bible peuvent aider: ils Ă©garent (DeutĂ©ronome 13:1-4), leurs prophĂ©ties ne se rĂ©alisent pas (DeutĂ©ronome 18:20-22), ils contredisent la parole de Dieu (ÉsaĂŻe 8:20), ils portent de mauvais fruits (Marc 7:8-20), tous les hommes parlent bien d'eux (Luc 6:27) et ils nient que JĂ©sus est venu dans la chair (Jean 4:3).*
*Les soi-disant prophĂštes sont partout aujourd'hui, prophĂ©tisant sur la vie des gens. Ils emploient divers gadgets pour escroquer les crĂ©dules. Ils perçoivent des honoraires pour les priĂšres, sĂ©parent les familles et arrachent les conjoints de leurs fidĂšles. La parole de Dieu est lĂ  pour nous guider et nous conduire. Nous devons veiller et prier pour ne pas ĂȘtre sĂ©duits.*
*🧠PENSÉE DU JOUR*
*_Les faux prophĂštes font souvent le plus grand bruit_.*
*đŸ—ƒïžLa Bible en UN AN*
*EZÉCHIEL 45-46.*
***************
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darkpalmor · 4 months ago
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11 DECEMBRE 2024
Programme de douceurs salées et sucrées.
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1°) Moulinette sonore (5-10 minutes) : Tout le monde dans le bain ! On va jouer Ă  la moulinette assonante : la premiĂšre contrainte est l’obligation de trouver des mots d’une ou deux syllabes au maximum, l’autre contrainte est que ces mots contiennent un son imposĂ©. Ce soir c’est la sonoritĂ© « in », sous toutes ses formes possibles. À tour de rĂŽle, tous les membres du groupe diront un mot, qui sera notĂ©, et chacun racontera une histoire de baignade, puisque la sonoritĂ© s’y prĂȘte, en utilisant tous les mots trouvĂ©s. Il sera possible d’en trouver d’autres, et chacun essaiera d’en employer le plus grand nombre possible.
Les mots trouvés : parfum, grain, malin, poupin, boudin, vin, pain, crin, cùlin, chagrin, pantin, faim, massepain, vain, regain, embruns, lapin, nain.
Pas bien malin, hier matin, un lapin nain trĂšs poupin vint pleurer son chagrin auprĂšs d’un vilain renard qui avait encore trĂšs faim. Fallait-il qu’il ait un grain, pour lui demander un petit cĂąlin ? Le renard, Ă  jeun, se sentit un regain d’appĂ©tit, et le dĂ©membra en un tour de rein. Le lapin, c’est trĂšs sain, mĂȘme sans pain ni vin. Et ce parfum de civet cru rĂ©jouit notre renard, qui s’embarqua aussitĂŽt pour une croisiĂšre dans les embruns de l’üle de Sein. Le cadavre dĂ©sarticulĂ© et de bon teint, un pantin d’os et de poils mal mĂąchĂ©s, fit le bonheur d’une pĂątissiĂšre qui ratait tous ses massepains : une patte porte-bonheur, en principe, devait lui redonner la rĂ©ussite. Mais en vain : loin de tout ça, ce boudin aux gros seins avait dĂ©finitivement perdu la main, hein ! De son cĂŽtĂ©, l’aigrefin aux crins hĂ©rissĂ©s, trempĂ© d’eau de mer, prit son dernier bain, et une grosse vague lui fit une belle fin. MoralitĂ©s : ne faites jamais confiance Ă  un rouquin, ni Ă  un marin crĂ©tin. Le lapin porte malheur sur tous les bateaux, mĂȘme encore dans un intestin !
2°) PoĂšme express par caviardage (5 minutes) : On noircit ! On caviardera cette petite page de maniĂšre Ă  ne laisser qu’un tout petit nombre de mots (maximum 20) qui constitueront une sorte de poĂšme, incongru, saugrenu, comique, tragique, comme on pourra. Elle est extraite d’un petit recueil de poĂ©sie contemporaine, Filles bouchĂšres & Garçons bouchers, 2024, aux Ă©ditions La Boucherie littĂ©raire.
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Quelques caviardages amusants !
La bouchĂšre rose, main bleue, cuisse blanche, tĂȘte vide, yeux de chat, se ressource dans les paupiettes rouges et les Ă©pinards du congĂ©lo, toute nue. Je prends un livre immaculĂ©, saut dans le vide, caprice de chat. DĂ©sirs, silence, lĂšvres rouges, visions d’amourette, histoire de cƓur, lumiĂšre cĂ©leste, diable sans dĂ©fense contre le ciel. La fille de la bouchĂšre est rose avant de fermer les yeux sur le billot. Tous mes dĂ©sirs, qu’elle a ficelĂ©s du bout des lĂšvres, font des visions qui me transpercent l’amourette. Je me rĂ©fugie Ă  portĂ©e de son cƓur. La bouchĂšre et ses seins sourient bĂȘtement Ă  tous mes dĂ©sirs. Dans le silence, j’ai des visions. De temps en temps, sous les jupes de la marchande, un peu de lumiĂšre rĂ©veille le diable qui dort en moi. Sourire de bouchĂšre, oreilles de poulet, graisse de bƓuf, flanchet d’agneau, yeux de chat, dĂ©sir affamĂ©, bouche au beurre doux, lĂšvres grassouillettes, fesses persillĂ©es aux Ă©pinards : attirances carnivores ! Agneau rose, poulet fermier, graisse de bƓuf, flanchet, langue Ă  point et au beurre, paupiettes,n tournedos, attirances carnivores, cailles sans dĂ©fense. Agneau couronnĂ© de rose et de bleu, poulet blanc immaculĂ©, agneau sur le billot. Moi, affamĂ©, je saisis du bout des lĂšvres, histoire de me racheter, la marchande de lĂ©gumes, jurant de devenir vegan, dĂ©vouĂ© Ă  ses Ă©pinards. BouchĂšre empaquetĂ©e avec une poignĂ©e de langues de chats, dĂ©sirs, silences et attirances carnivores : Don Quichotte desserre son poing sur le cercueil. La bouchĂšre tend la graisse blanche de ses seins, bĂȘtement, avant de fermer les yeux sur mes dĂ©sirs dans les visions de luxure, lumiĂšre du diable.
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3°) Photographie et autobiographie (10-15 minutes) : Un mensonge sur une image. Voici une photo sur laquelle vous figurez. Vous Ă©crirez la partie de votre autobiographie qui correspond Ă  la pĂ©riode oĂč le clichĂ© fut fait (1940).
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Juste avant ce maudit jour (mais Johnny ne le savait pas encore) il m’avait emmenĂ©e Ă  une fĂȘte prĂšs de San Francisco, pour me donner la bague de fiançailles promise. Il avait une permission de trois semaines, et voulait me prĂ©senter Ă  ses parents. Le mariage Ă©tait programmĂ© avant la date de son dĂ©part, nous devions faire vite. On avait bu des biĂšres, il m’avait montrĂ© son adresse au tir Ă  la carabine dans un stand oĂč il avait dĂ©crochĂ© une peluche, un lapin rose, celui que je n’ai jamais pu jeter. Et puis, il y avait eu ce photographe ambulant, qui interpellait tous les amoureux : « Un dollar pour l’éternité ! Votre portrait pour vos petits-enfants ! » Johnny avait sorti un billet de la poche de son beau costume, et l’homme nous avait fait poser, devant le grillage de la fĂȘte foraine. « Souris, ma belle ! On dirait que tu as peur de lui ! Rapprochez-vous ! » Alors on s’était rapprochĂ©s, et il nous avait remis un ticket : « La photo dans une heure ! Ne perdez pas le coupon ! » On Ă©tait retournĂ©s danser, reboire des biĂšres, et on avait rĂ©cupĂ©rĂ© les photos. Une sĂ©rie de quatre petites, et la grande, celle qui est toujours encadrĂ©e dans mon petit appartement de misĂšre, mon appartement de veuve de guerre. Et puis, trois semaines aprĂšs, Johnny a repris la mer, la bague au doigt, comme moi. Et son bateau a Ă©tĂ© torpillĂ©. Pas de survivants, sauf moi. Mais je ne m’en suis jamais remise.
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entomoblog · 5 months ago
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Camille Parmesan. La croisade de Madame Butterfly
See on Scoop.it - EntomoScience
Par Alex Shoumatoff dans Courrier international - 16 nov. 2005, mis Ă  jour le 15 juin 2022
  Source : Audubon
Publié le 16 novembre 2005 à 15h44, mis à jour le 15 juin 2022 à 02h51
  Les premiĂšres donnĂ©es scientifiques montrant que le rĂ©chauffement climatique actuel n’est pas dĂ» Ă  des causes naturelles mais humaines ont commencĂ© Ă  affluer entre la fin des annĂ©es 1970 et le dĂ©but des annĂ©es 1980. Il a toutefois fallu attendre 1996 pour avoir la preuve que les aires de rĂ©partition des espĂšces animales se dĂ©plaçaient vers le nord, et en particulier les travaux de Camille Parmesan, biologiste des populations Ă  l’universitĂ© du Texas. 
    Les premiĂšres donnĂ©es scientifiques montrant que le rĂ©chauffement climatique actuel n’est pas dĂ» Ă  des causes naturelles mais humaines ont commencĂ© Ă  affluer entre la fin des annĂ©es 1970 et le dĂ©but des annĂ©es 1980. Il a toutefois fallu attendre 1996 pour avoir la preuve que les aires de rĂ©partition des espĂšces animales se dĂ©plaçaient vers le nord, et en particulier les travaux de Camille Parmesan, biologiste des populations Ă  l’universitĂ© du Texas. La scientifique a Ă©tudiĂ© pendant quatre ans et demi un papillon nommĂ© Euphydryas editha, qui vit Ă  l’ouest des montagnes Rocheuses, sur la cĂŽte du Pacifique, le traquant depuis la Basse-Californie jusqu’au sud de la Colombie-Britannique et remontant sa piste le long du Continental Divide [la ligne de partage des eaux entre l’Atlantique et le Pacifique] jusqu’aux parcs nationaux de Jasper et de Banff, Ă  la frontiĂšre ouest de l’Etat de l’Alberta. Elle a constatĂ© que l’editha a presque disparu au Mexique mais prolifĂšre au Canada. Or cette Ă©volution ne peut s’expliquer que par le changement climatique.
AprĂšs l’editha, la biologiste s’est intĂ©ressĂ©e Ă  57 espĂšces de papillons vivant en Europe. Elle s’est aperçue que 35 d’entre elles se dĂ©plaçaient Ă©galement vers le nord. Le message envoyĂ© par ces insectes, qui jouent le rĂŽle d’indicateurs, est clair : le changement climatique provoquĂ© par l’homme affecte l’intĂ©gralitĂ© de l’écosystĂšme de la planĂšte. D’autres animaux migrent eux aussi : le pika, le colibri roux, les Ă©toiles de mer, le renard roux, pour ne citer qu’eux, se dĂ©placent vers le nord, apprend-on dans une analyse dont Camille Parmesan est le principal auteur.
Le travail de la chercheuse a ouvert de nouveaux horizons aux scientifiques et l’a propulsĂ©e sur le devant de la scĂšne mĂ©diatique. Des centaines d’articles lui ont Ă©tĂ© consacrĂ©s, et elle est devenue une habituĂ©e des Ă©missions de radio et de tĂ©lĂ©vision. Thomas Lovejoy, le grand spĂ©cialiste du climat et de la biodiversitĂ© – qui a inventĂ© le terme de “biodiversitĂ©â€ –, a inclus un article de Camille Parmesan dans son nouveau livre, Climate Change and Biodiversity [Changement climatique et biodiversitĂ©, Yale University Press, 2005], et la couvre d’éloges pour avoir prĂ©sentĂ© “l’un des tout premiers exemples de la façon dont rĂ©agit la nature au changement climatique. GrĂące Ă  son travail, un phĂ©nomĂšne considĂ©rĂ© comme isolĂ© et anecdotique est devenu significatif.”
Les implications des dĂ©couvertes de Camille Parmesan sont pour le moins alarmantes. Certaines espĂšces ne disposent pas d’un habitat viable au nord de leur habitat actuel car il est occupĂ© par l’agriculture, les villes ou leurs banlieues tentaculaires. En Grande-Bretagne, de nombreux papillons et oiseaux forcĂ©s de se dĂ©placer n’ont plus que l’ocĂ©an Atlantique comme refuge. D’autres espĂšces grimpent de plus en plus haut dans les montagnes jusqu’à se rĂ©fugier Ă  leurs sommets. S’il n’existe pas d’autres montagnes, plus au nord oĂč elles puissent se rĂ©fugier, elles sont alors condamnĂ©es. Ainsi, le monarque, un papillon trĂšs prisĂ© en AmĂ©rique du Nord et dont la migration est la plus longue de tous les insectes, risque fort de ne plus nous honorer de sa prĂ©sence trĂšs longtemps. Au nord des montagnes volcaniques de MichoacĂĄn, au Mexique, oĂč il passe l’hiver, il n’y a rien d’autre que le dĂ©sert sur 600 kilomĂštres.
Rien ne prĂ©disposait Camille Parmesan Ă  ces travaux : quand elle est entrĂ©e Ă  l’universitĂ© du Texas, c’était pour faire des Ă©tudes de mĂ©decine. Mais “anesthĂ©sier de mignons petits rats blancs et leur ouvrir le ventre pour voir ce qu’il y a Ă  l’intĂ©rieur n’était pas du tout mon truc”, explique-t-elle. Elle s’est donc orientĂ©e vers le comportement animal. “J’ai Ă©tudiĂ© le comportement social de primates en captivitĂ©, poursuit-elle, puis le butinage des abeilles et les martins-pĂȘcheurs qui vivent le long du Petit Colorado [une riviĂšre qui traverse Austin, la capitale du Texas] pour voir si les oisillons Ă©taient capables de reconnaĂźtre le chant de leur mĂšre.” L’étĂ© 1983, avant de commencer sa derniĂšre annĂ©e d’études, elle est partie en Californie avec Mike Singer, un chercheur spĂ©cialiste des lĂ©pidoptĂšres et plus prĂ©cisĂ©ment de l’Euphydryas editha. “Je suis tombĂ©e amoureuse des papillons et de lui”, se souvient-elle aujourd’hui.
L’Euphydryas editha, nous apprend la biologiste, passe toute son existence sur un territoire de la taille d’un terrain de football. Il vit presque onze mois, mais ne prend la forme d’un papillon que pendant deux semaines. Le reste du temps, il vit Ă  l’état de chenille. L’Euphydryas, dont il existe au moins 14 sous-espĂšces, est l’un des lĂ©pidoptĂšres les mieux connus au monde. Il est Ă©tudiĂ© depuis 1959 par des lĂ©gions d’entomologistes, dont Mike Singer. La jeune femme a donc observĂ© des individus de la sous-espĂšce rubicunda sur deux sites diffĂ©rents de la sierra Nevada. Son travail s’est avĂ©rĂ© si complet qu’il a Ă©tĂ© publiĂ© dans la revue Behavioral Ecology and Animal Behavior, un honneur rare pour une simple Ă©tudiante. “On m’a alors encouragĂ©e Ă  prendre l’editha comme sujet de recherche pour ma thĂšse, mais je n’étais pas encore trĂšs sĂ»re de ce que je voulais faire de ma vie.” En 1989, aprĂšs avoir passĂ© six mois dans le “monde rĂ©el”, elle est entrĂ©e en troisiĂšme cycle, puis, en 1992, a Ă©pousĂ© Mike Singer.
Notre biologiste a commencĂ© ses observations avec la sous-espĂšce la plus mĂ©ridionale, Euphydryas editha quino, que l’on trouve sur les contreforts des Rocheuses, cĂŽtĂ© Pacifique, au sud de la Californie et en Basse-Californie. “Les nuĂ©es de quino Ă©taient parfois si denses qu’il fallait mettre les essuie-glaces pour y voir quelque chose, raconte-t-elle. Il y avait tellement de papillons que personne ne prenait la peine de les identifier. Le quino Ă©tait simplement dĂ©crit comme ‘trĂšs rĂ©pandu’. Chaque plateau des montagnes de San Diego avait ses quino. Mais ils ont tous Ă©tĂ© exterminĂ©s par le boom immobilier. Si les populations de quino se comptaient autrefois par centaines, elles sont rĂ©duites aujourd’hui au nombre pathĂ©tique de six.”
Camille Parmesan et douze scientifiques europĂ©ens ont publiĂ© en 1999 un article rĂ©sumant ses derniers travaux. “Mes collĂšgues europĂ©ens ont Ă©tĂ© ravis, commente-t-elle, parce que tout ce temps qu’ils avaient passĂ© Ă  courir ça et lĂ  pour observer les papillons avec des jumelles – une chose qu’ils adoraient faire – servait enfin Ă  quelque chose. Des conservateurs de musĂ©e sont venus me dire que cet article justifiait leurs collections, qui leur avaient toujours valu de trĂšs nombreuses critiques. En parlant de toutes ces salles remplies de papillons Ă©pinglĂ©s, d’oiseaux empaillĂ©s et d’autres spĂ©cimens Ă  moitiĂ© dĂ©composĂ©s, l’ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher avait mĂȘme demandĂ© au directeur du British Museum : ‘Avons-nous vraiment besoin de conserver toutes ces vieilles choses mortes ?’”
Pourquoi le dĂ©placement vers le nord de l’editha et de toute une cohorte de papillons europĂ©ens devrait-il nous prĂ©occuper ? “Parce que l’editha est un trĂšs bon indicateur, rĂ©pond Camille Parmesan. Cette espĂšce est affectĂ©e par le rĂ©chauffement climatique, et quiconque s’intĂ©resse Ă  d’autres formes de vie doit s’inquiĂ©ter. Voulons-nous continuer Ă  voir des ours dans les Rocheuses et des dauphins dans la baie de Monterey ?”
“La Terre a dĂ©jĂ  connu beaucoup de bouleversements, ajoute-t-elle. Entre les glaciations du plĂ©istocĂšne, lorsque l’homme n’était pas encore lĂ , il y a eu des variations de tempĂ©ratures de 4 °C Ă  6 °C. Des espĂšces de musaraignes et de pikas sont parties vivre Ă  des milliers de kilomĂštres au nord pour repartir ensuite vers le sud. Les Ă©picĂ©as et les chĂȘnes montaient et descendaient sur les flancs des montagnes. Mais le problĂšme est que l’homme s’est appropriĂ© tout l’habitat. Les animaux et les plantes ne peuvent plus se dĂ©placer et se retrouver des milliers de kilomĂštres plus loin. On demande aux espĂšces de faire des choses qu’elles n’ont jamais faites, de rĂ©aliser d’énormes bonds gĂ©nĂ©tiques en trĂšs peu de temps. La plupart des changements Ă©volutifs ont un rythme si lent que l’homme ne peut en ĂȘtre tĂ©moin, et le rĂ©chauffement est si rapide que beaucoup d’espĂšces ne vont pas rĂ©ussir Ă  suivre. Le changement climatique est fondamentalement diffĂ©rent des autres causes d’extinction, poursuit-elle, parce que c’est la seule cause contre laquelle on ne peut agir au niveau local. Il n’existe aucune technique de restauration, aucun mode de gestion locale capable d’inverser le phĂ©nomĂšne. Il faudra donc faire un Ă©norme effort collectif, Ă  l’échelle mondiale. Avec suffisamment d’argent, on peut rĂ©gler de nombreux autres problĂšmes. Nous sommes, par exemple, en train de restaurer l’habitat du quino et de le rĂ©introduire dans des zones protĂ©gĂ©es, et il y aura donc de nouvelles populations en bonne santĂ©. Mais tout cela ne servira Ă  rien si le climat continue de changer.”
  Alex Shoumatoff
  Source de l’article :Audubon (New York)
  Le magazine de la National Audubon Society, qui est, avec 550 000 membres, l’une des plus importantes organisations Ă©cologistes amĂ©ricaines.
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NDÉ
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  → Butterflies make history - Prof Camille Parmesan - YouTube, 16 dĂ©c. 2016 https://www.youtube.com/watch?v=StLm0OOdOcQ
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finaguide · 9 months ago
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La majeure partie du territoire de l'État se trouve sous le niveau de la mer, ce qui explique le nom du pays (les Pays-Bas sont traduits du nĂ©erlandais par "Lowlands")
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En termes de topographie, les Pays-Bas peuvent ĂȘtre divisĂ©s en deux parties : le nord et l'ouest sont les plaines des deltas du Rhin, de la Meuse et de l'Escaut, et le sud et l'est sont des plaines vallonnĂ©es qui passent dans les contreforts des Ardennes.
Une grande partie du territoire des Pays-Bas est occupĂ©e par des pĂąturages et des champs. Les forĂȘts n'occupent que 8% du territoire et la plupart des espaces verts sont des bosquets et des parcs. Les espĂšces d'arbres suivantes prĂ©dominent : chĂȘne, hĂȘtre, charme, frĂȘne, pins (sur sols sablonneux) et saules (le long des riviĂšres et des canaux). Le monde animal est assez pauvre, bien que des cerfs, des blaireaux, des renards, des liĂšvres aient survĂ©cu dans les parcs.
Régionalement, les Pays-Bas sont divisés en :
L'ouest des Pays-Bas (Flevoland, Hollande du Nord, Hollande du Sud) ou Randstad est le cƓur du pays avec les plus grandes villes et la campagne hollandaise traditionnelle.
Le nord des Pays-Bas (Drenthe, Frise, Groningue) est la région la moins densément peuplée et développée, populaire parmi les Néerlandais.
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