#Patagonie
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fidjiefidjie · 2 years ago
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Belle matinée 🆕️👌🎸💙
Florent Pagny et Kendji Girac 🎶 Encore
En Patagonie ...
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sevrage · 1 year ago
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fieriframes · 2 years ago
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[Lièvre de Patagonie, 2009.]
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autourduglobe · 23 hours ago
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2t2r · 6 months ago
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Postal del Fin del Mundo, le bureau de poste de la fin du monde
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/postal-del-fin-del-mundo-le-bureau-de-poste-de-la-fin-du-monde/
Postal del Fin del Mundo, le bureau de poste de la fin du monde
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DÍA DE LA SOBERANÍA DE LA NACIÓN MAPUCHE - 6 DE ENERO DE 2024 (Decreto Felipe I: 06/01/2001) - en Honor al Aniversario de la Firma del Tratado de Quillin (6 de Enero de 1641)
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mrsterlingeverything · 2 years ago
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Tell me why I really want this $80 t shirt
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photographe-a-roulettes · 6 months ago
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Mara - Il entretient les habitats herbeux et disperse le graines par l'intermédiaire de ses excréments.
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o-link · 6 months ago
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Antoine de Saint-Exupéry
Né à Lyon le 29 juin 1900, Antoine de Saint-Exupéry rêvait de voler dès son plus jeune âge. À seulement 12 ans, il réalise son premier vol à bord d’un Berthaud-Wroblewski piloté par son créateur, Gabriel Wroblewski. Dans les années 1920, c’est un véritable pionnier de l’avion pour l’Aéropostale (en 1918 à Toulouse par Pierre-Georges Latécoère et officiellement appelée « Lignes Latécoère Aéropostale », il s’agit de la première compagnie d’aviation postale française à réaliser des liaisons transatlantiques), opérant au Sahara occidental et en Amérique du Sud.
Saint-Exupéry a également effectué des tentatives de record spectaculaires qui ont failli lui coûter la vie à de multiples reprises, à l’image d’un Paris-Saïgon (Vietnam) en 1935 ou d’un raid entre New York et la Terre de Feu (Patagonie) en 1938.
Son autre grande passion était l’écriture et il fut de son vivant un auteur reconnu internationalement. Son œuvre la plus célèbre est Le Petit Prince, qui a été traduit dans plus de 440 langues ce jour. À travers l’histoire de ce petit prince, le livre s’intéresse aux thématiques de l’isolation, de la solitude et de l’amitié et cherche à déterminer l’essence même de la nature humaine.
Le 31 juillet 1944, le commandant Antoine de Saint-Exupéry a décollé de Borgo, en Corse, à bord d’un Lockheed P-38 Lightning, pour son dernier vol de reconnaissance au-dessus de la France occupée, dont il n’est jamais revenu. Les débris de son P-38 Lightning n’ont été retrouvés qu’en 2000 dans la mer Méditerranée. Pour préserver l’héritage spirituel de ce pionnier de l’aviation, ses descendants ont créé en 2009 la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse. Principalement dédiée à la lutte contre l’illettrisme, l’organisation soutient des projets scolaires et éducatifs spécialement destinés aux enfants et aux jeunes défavorisés dans le monde entier.
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coolvieilledentelle · 2 years ago
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Il y a quelques temps, à l’entrée d’un gymnase, on pouvait voir un panneau avec la photo d’une fille au physique spectaculaire où il était écrit "cet été, tu veux être une sirène ou une baleine?".
On raconte qu’une femme, dont on ignore l’aspect physique, répondit à la question de la façon suivante: Chers messieurs, les baleines sont toujours entourées d’amis (dauphins, phoques, humains curieux), elles ont une vie sexuelle très active et élèvent leurs enfants avec beaucoup de tendresse. Elles s ‘amusent comme des folles avec les dauphins et mangent des gambas jusqu’à plus soif. Elles nagent toute la journée et voyagent dans des lieux fantastiques comme la Patagonie, la mer de Barens ou les barrières de corail de Polynésie. Elles chantent incroyablement bien et quelque fois on va même jusqu’à en faire des cd. Se sont des animaux impressionnants et très aimés, que tout le monde défend et admire.
Les sirènes n’existent pas. Mais si elles existaient, elles feraient la queue pour consulter un psychologue à cause d’un problème de dédoublement de personnalité, femme ou poisson? Elles n’auraient pas de vie sexuelle et ne pourraient pas avoir d’enfants. Elles seraient ravissantes, certes, mais solitaires et tristes. De plus, qui voudrait à ses côtés d’une fille qui sent le poisson? Sans aucun doute, je préfère être une baleine. À une époque ou les médias nous mettent en tête que seules les minces sont belles, je préfère manger une glace avec mes enfants, dîner avec mon mari, manger et boire et m’amuser avec mes amies. Nous, les femmes, nous prenons du poids parce que nous accumulons tellement de sagesse et de savoir qu’ils ne tiennent dans la tête et débordent dans tout notre corps. Nous ne sommes pas grosses, nous sommes énormément cultivées. A chaque fois que je vois mes formes dans le miroir, je me dis:
"Qu’est-ce que je suis intelligente!".
(Isabelle Boisvert)
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jojobegood1 · 6 months ago
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Torres del Paine, Patagonie sauvage | Merveilles de la nature | ARTE Family
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💗 MERVEILLEUSE PLANÈTE
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carretera-de-mis-suenos · 11 months ago
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Hola todos,
Je viens aux nouvelles suite à ces quelques jours de silence. Au bout de 3 semaines de stagnation, nous avons enfin pu récupérer notre fidèle destrier : le DoudiCuatro ! Après de chaleureux adieux à Gregorio et Patricia nous avons donc pu nous remettre en route vers la Patagonie (le 20 février).
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Quelle joie ce fut de pouvoir repartir avec un moteur vrombissant et une voiture remise à neuf. Nous étions subjugués à l'idée d'aller enfin découvrir les paysages dont nous rêvions tant.
Notre première étape devait être le parc Conguillo, malheureusement il n'y avait plus de billets disponibles pour les jours suivants notre départ, le parc ayant une capacité d'accueil limitée.
Gregorio nous a alors conseillé de rejoindre son ami Nolberto, un garde forestier responsable du parc Villarrica, tout aussi sublime que Conguillo et un peu moins connu.
Après un coup de téléphone avec ce dernier, Gregorio nous a confirmé qu'il nous invitait à visiter le parc et, qu'en prime, il disposait d'une cabaña tour en bois à l'orée d'une forêt qu'il nous prêtait généreusement le temps du séjour dans le coin. Nous étions ravis.
Nous nous sommes donc mis en route direction Panguipulli, une petite ville magnifique surplombant un lac et dominée par un énorme volcan encore en activité. C'est à cet endroit que Nolberto nous a gentiment accueilli.
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Après quelques victuailles et de belles histoires sur son amour pour la forêt et sa rencontre avec Gregorio, Nolberto nous a amené jusqu'à sa cabaña pour un repos bien mérité !
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Le lendemain, avec l'énergie chargée à bloc, nous nous sommes dirigés vers Villarrica. Nous avons été accueillis par les deux collègues de Nolberto qui nous ont présenté les différentes possibilités de visite. Nous avions le choix entre monter jusqu'à un mirador pour observer le volcan de plus près, ou nous rendre jusqu'à un énorme glacier recouvert des cendres du volcan. La météo n'étant pas clémente ce jour-là, nous avons opté pour le glacier, par peur que les nuages couvrent la vue du volcan. Quel bon choix nous avons fait !
Nous avons entamé une randonnée qui a duré 7h aller-retour pour nous rendre jusqu'au glacier.
Celle-ci démarrait dans une forêt incroyable avec des arbres totalement inconnus à nos yeux, qui se hissaient à plusieurs dizaines de mètres. Au milieu de la forêt se trouvait même un arbre millénaire de plus de 1500 ans !
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Ceci-dit, ses compagnons boisés, tout aussi grands, n'avaient rien à lui envier.
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Le chemin se poursuivait ensuite dans la haute montagne, d'où nous observions avec admiration la canopée de la forêt qui s'éloignait.
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12 000 pas et 600m de dénivelé plus tard, nous sommes enfin arrivés au pied du glacier. Ce géant de glace nous a laissé sans voix, tant sa splendeur était incroyable. Nous sommes restés une bonne heure à son pied, méditant et observant ce sublime spectacle.
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Nous avons même trouvé un message politique au pied du glacier. Inscrit sur la roche volcanique à l'aide de pierres rougeâtres.
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Suite à notre visite du parc nous sommes allés boire quelques piña coladas en récompense dans un bar local, ce qui nous a poussé à une petite journée repos le lendemain.
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Hier soir nous avons repris la route en direction du second parc que nous voulions voir : Huilo Huilo.
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Nous allons y entrer dès aujourd'hui (le 24 février).
Je vous tiens au courant pour la suite des aventures.
Besitos,
Luna
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swedesinstockholm · 9 months ago
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2 avril
ce matin je suis allée chercher les croissants et le pain en passant par la plage et en revenant je pensais à tous les endroits où j'avais écrit dans mon journal sur la plage, à tous les endroits où il s'est passé des trucs, des micro trucs, mais comme je les ai écrits dans mon journal c'est des micro trucs dont je me rappelle, qui ont marqué les endroits, et maintenant toute la plage du grau jusqu'au cap est imprégnée d'histoires. c'est comme les saami de finlande qui racontent leurs périples en donnant des noms à chaque endroit traversé, chaque tournant, chaque rapide dans la rivière, chaque nom donné dénote un moment du voyage et en listant les noms ils peuvent reconstituer toute l'histoire. bon c'est pas tout à fait la même chose, mais les endroits qu'ils traversent sont imprégnés de leurs histoires, c'est ça que je veux dire. ça c'est le rocher où j'ai vu trois bernard l'ermite faire l'amour ensemble, ça c'est le rocher où une anémone m'a gravé un corail dans la cuisse, ça c'est le rocher où j'ai vu un poulpe me faire un clin d'oeil, ça c'est le rocher derrière lequel j'étais cachée quand j'ai vu une femme sortir des vagues et remettre son tshirt en m'imaginant qu'on faisait l'amour en haut d'un phare un soir de tempête, etc. à force de revenir toujours au même endroit et à force d'écrire dessus, j'ai entièrement recouvert la plage de ma poésie.
je me suis assise sur un tronc d'arbre pour regarder un voilier rentrer dans le grau. quand il est passé devant les pyrénées enneigés on aurait dit la patagonie et j'ai pensé à mon père et à mon texte sur la famille, encore. je pensais à ce qu'il m'avait légué, malgré tout. au modèle qu'il m'avait laissé. je pensais à ça parce que hier h. nous racontait que j. était en train de se poser à peu près les mêmes questions que moi y a deux ans, quand je me demandais si ma vie était trop petite. à son centre équestre elle a rencontré des wwoofers à dreadlocks qui jouent de la guitare au coin du feu portent des écarteurs d'oreille vivent dans un van et vont ramasser des asperges dans les landes et elle est en train de se rendre compte qu'elle s'est engagée peut être un peu trop vite dans l'enfer de la vie domestique. que la vie a peut être plus à lui offrir que rentrer tous les soirs de son travail à la crèche où elle prend soin des enfants des autres pour faire à manger à son copain. qu'elle s'ennuie avec lui. hier elle se plaignait qu'il lui avait ramené un parfum qui pue du perthus et h. a pris sa défense en disant que c'était gentil et j. a rétorqué que les cadeaux ça va bien deux minutes mais que ça fait pas tout, y a d'autres moyens de se montrer attentionné. moi j'écoutais tout ça avec des grandes oreilles délectées parce que j'adore les histoires de tournant de vie et de grandes réalisations, les changements de paradigmes et de grands bouleversements.
c'est aussi enfin une histoire de la famille à laquelle je peux m'identifier, que je comprends, même si moi je suis pas engagée dans une vie de couple mortifère et que j'ai pas fait construire de maison et que je travaille pas dur dans une crèche, je suis quand même un peu engagée dans une vie de couple mortifère avec maman et moi aussi j'en attends plus de la vie. quand je suis partie en islande à 24 ans je me suis dit que je pouvais plus revenir en arrière maintenant, je veux une vie spectaculaire ou rien du tout. bon j'ai choisi rien du tout, ou c'est le rien du tout qui m'a choisie, je sais pas trop, mais au moins j'ai eu l'occasion de découvrir autre chose, des manières de vivre différentes de celles que je connaissais, des autres cultures, etc. j'ai eu droit à tout ça.
3 avril
cet après-midi dans le port du cap d'agde j'ai ouvert mes mails parce que je suis une grande malade et j'ai vu le mail de rejet de la revue sève et je trouvais ça rigolo de le lire au cap d'agde précisément, qui est le lieu-clé de mon texte. j'étais un peu déçue mais aussi un peu soulagée.
4 avril
r. vient me voir dimanche. j'ai peur de partir en vrille. j'ai peur de retomber dans la delulu. cet après-midi au somail on marchait le long du canal au soleil c'était très beau et très vert et y avait des bateaux amarrés au bord des herbes hautes et moi je marchais plongée dans mes fantasmes de dimanche à la maison poème avec r., je m'interdis rien, même si je sais que ça fera qu'aggraver ma déception quand je me rendrai compte que non il a pas changé d'avis depuis la dernière fois.
j'ai pris l'énéide à la grande librairie de livres d'occasions parce que quand je l'ai ouvert je suis tombée sur la sybille. g. m'a dit qu'il voulait le lire aussi. il a pris deux livres sur le développement personnel dont un sur la méthode coué. je lui ai pas parlé de la méthode diane von fürstenberg qui consiste à me faire des clins d'oeil dans le miroir en m'appelant bébé. à midi à table il a mentionné qu'il regardait c news et j'ai eu envie de me tenir le plus loin possible de lui. c'était viscéral. toutes ses remarques déplacées ont soudain pris sens, comme quand il appelait les anciens locataires les polaks, ou quand maman a parlé du couple avec les deux chats qui avait visité l'appart et qu'il a demandé de quel pays ils étaient et puis il a dit des gens de l'est quoi. je crois qu'il vote pas mais je suis quasiment sûre qu'il voterait extrême droite. il me répugne.
autre sujet, ce matin en allant au centre on marchait derrière deux femmes, l'une avait les cheveux blancs-gris et promenait son chien, l'autre avait l'air un chouïa plus jeune, elle portait un short en jean au genou et un bracelet de cheville argenté, elle avait les mollets musclés et bronzés et une démarche très nonchalante-masculine. je me demandais quelle était la nature du lien qui les unissait et je me disais que j'avais vraiment un truc pour les femmes plus âgées, bien plus âgées que moi. c'est mon kink. je suis attirée par les femmes âgées et les jolis garçons bouclés et névrosés.
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argentinechili2024 · 10 months ago
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Journée en mer
Robert s’est levé à 8 h et il est parti déjeuner, car son estomac criait famine. On ne nous nourrit définitivement pas assez sur ce bateau. Moi, j’ai dormi jusqu’à 9 h 30. Nous sommes allés déjeuner (un petit complément pour Robert). Puis, marche rapide sur la piste de jogging pendant 30 minutes, soit l’équivalent d’un tour d’étang dans le parc du Mont Saint-Bruno.
Avec notre classe Concierge, nous avions droit à un lunch dans un des trois restaurants payants du bateau. Nous avons réservé ce midi au restaurant SushiOnFive, car on ne voulait pas se remplir la bedaine avec les gros steaks grillés du Tuscan Grill ou la cuisine française extra riche du Murano.
Alors, même si nous n’avions pas vraiment faim, nous avons pris notre bedaine à deux mains pour aller découvrir la cuisine japonaise.
Excellent, excellent, mais je crois que je ne souperai pas ce soir, car sinon, je vais exploser…
Nous arriverons au Cap Horn, là où se trouvent les paysages grandioses de la Patagonie demain après-midi à 16 h 30. Nous y resterons environ 45 minutes, pour permettre à tous les passagers de prendre des photos.
En attendant, nous allons tenter de digérer un peu avant notre prochain repas à 20 h ce soir. J’irai peut-être au gym si je trouve le temps et surtout, le courage.
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Spectacle hier soir. Ce monsieur joue du piano, de l’accordéon et de la flûte traversière.
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La piste de jogging au 14e étage. Ça prend 2 minutes 30 pour en faire le tour en marchant.
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Lunch au restaurant SushiOnFive. Toute cette bouffe gratuite, alors que ça aurait dû coûter 120$ au moins.
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Cet après-midi, sur le pont arrière, on a aperçu quelques baleines au loin.
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Spectacle de ce soir. Vraiment excellent!!
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Acrobates, chanteurs, danseurs. Tous excellents.
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alexisgeorge24 · 1 year ago
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28 décembre :
Balade dans Mendoza et au parc San Martin pour y découvrir le peu qu'a la ville à offrir. A 18h30 bus de nuit pour Neuquén, aux portes de la Patagonie.
29 décembre :
Objectif, atteindre San Martin de los Andes dans la région de Bariloche et ses magnifiques lacs. Malheureusement les bus sont complets et je fais une escale de nuit à San Carlos de Bariloche (ou plus communément Bariloche). La ville n'est pas exceptionnelle et son centre n'est bizarrement pas au bord du Lac Nahuel Huapi mais le nombre de brasseries artisanales est impressionnant. Une 2e escale sera donc à prévoir à mon retour de San Martin.
30 décembre :
Mon bus étant à 13h15, j'ai le temps de faire une mini rando au Cerro Otto. Le sommet est atteignable par télécabine mais strictement réservé aux fragiles. Je ne désespère pas et je suis le chemin de maintenance des remontés (ligne droite) et j'atteins le sommet en 30min (530m d+). La vue sur le lac Nahuel Huapi et les forêts s'étendant sur les montagnes est sublime. Je ne connais pas mais j'ai envie de comparer Bariloche à la région des lacs dans les Alpes italiennes. Retour au hostel par un sentier à travers la montagne, douche et 5h de bus pour San Martín. A l'arrivée je ne perds pas de temps; j'ai trouvé une ballade de 4 jours autour du Lac Lácar au parque Nacional Lanín et je compte bien l'initier dès maintenant. Je fais des courses puis je pose ma tente au début du parc à 5km de la ville et au bord du lac. Paysages toujours aussi beaux; je m'y baigne d'ailleurs.
Bilan: 17km, 700m d+
31 décembre :
Grosse journée au programme; ascension du Cerro Colorado (1800m, une colline...), puis du Cerro Sábana, puis d'un 3e sans nom. Sur le chemin j'admire de beaux panoramas sur le Lac Lácar d'un côté, et sur le volcan Lanín de l'autre. Mis à part le volcan qui est une excroissance blanche dominant la région, j'avoue m'être tellement habitué à des vues grandioses depuis avril 2023, que celle-ci ne me fait pas tellement d'effet. Même si les énormes lacs donnent une impression que les Alpes ont déménagé dans le Péloponnèse. A ce stade j'en suis à 16km et 1600m d+, donc content d'entamer la descente vers mon prochain bivouac. Sauf que la descente ne se passe pas du tout comme prévue. Seuls les sommets sont dépourvues de végétations et le reste de la rando se passe dans la forêt; et le sentier est très très mal entretenu, voir pas du tout, et je me retrouve par conséquent souvent hors piste. Le hors piste en moyenne/haute montagne avec ses passages casse gueule je connais, mais le hors piste dans une forêt primitive, ça, c'est un enfers qui ne m'avait pas manqué (depuis la Guyane... ou j'y ai littéralement laissé ma peau). Je galère (évidemment sans machette) à travers roseaux, pins, toute sortes d'obstacle qui à leur contact me hurtique les bras pour essayer à chaque fois de retrouver le sentier. En bonus, des moucherons qui me volent constamment autour de la tête. A un moment je dois faire mes lacets; 30 moucherons me volent autour, je transpire comme Niagara, mon corps me gratte, et je pète un câble et insultant tout ce qui m'entoure. Au passage j'éclate quelque 100aine (sans exagérer) de moucherons m'enduisant de leur jus la peau. Je rêve d'un super pouvoir qui puisse tout brûler autour de moi. Bref! J'y arrive au bout de 2h, et après seulement 2km. Là je me retrouve dans une vallée barricadée par des barbelés. L'Argentine est aussi un pays de cow-boy et des estancias occupent la majorité du territoire. J'enjambe donc les barrières, dis bonjour aux vaches, me fais discrets quand j'aperçois des rancheros (je suis chez eux illegallement), et poursuis mon chemin. A un moment je pénètre une clairière où deux chevaux broutent tranquillement l'herbe. A 10m d'eux, l'un me fixe du regard et se met à taper du sabot. 2 secondes plus tard je suis à 100m de lui, un arc et 10 fléches en bois confectionnées aves les moyens du bord. Puis je le contourne en suivant un rayon de sécurité. J'arrive enfin au bivouac prévu! Un lac sans vue dégagée... mais je m'enfou, je suis exténué et je meurs de faim. Je monte la tente, me fais des pattes, et m'enfonce dans les bras de Morphé. Il me souhaitera la bonne année à 00h00 et je l'ignorerais complètement.
Bilan: 30km, 1900m d+ (et 19kg sur le dos)
1 janvier:
Après une nuit réparatrice je poursuis ma descente jusqu'au lac Lácar où je retrouve la route (non revetue). Je comptais sur du stop pour faire les 13km qui me séparent du prochain sentier mais j'avais oublié qu'en ce jour et à 7 heure les gens normaux dorment. Du coup je marche en faisant du pouce aux peu de voitures qui passent. Toutes me refusent alors qu'elles ont de la place et qu'il n'y a qu'une seule destination... encore une fois j'essaie de faire preuve de tolérance plutôt que de haine. A mi-chemin pourtant une voiture s'arrête pour me prendre. Elle est chargée et le conducteur fait un effort pour me trouver une place. Comme quoi... ce n'est qu'une question de volonté. C'est un immigré anglais donc qui me fera faire les 5km restants. Puis je continue ma marche qui n'a pas trop d'intérêt puisque le sentier et partagé avec des voitures. Après avoir fait un detout pour observer une belle cascade et au bout de 8km, le sentier devient uniquement piéton. C'est beaucoup plus agréable et 8km plus loin j'atteins mon bivouac sur une plage paradisiaque. 2 groupes venus en bateau sont déjà présents mais ils me laissent le terrain libre en fin d'après-midi. Encore une fois j'ai l'impression d'être sur une plage dans les cyclades mais dans les Alpes. Et seul. Le bonheur. Sieste, plouf, miam, zen, dodo.
Bilan: 27km, 800m d+
2 janvier:
Je quitte ce paradis et effectue le 3e tiers de ma boucle. Je longe la côte qui donne d'autres possibilités de bivouacs sur plage paradisiaques puis contourne un sommet qui bloque le chemin de la côte. Petit détour vers la Laguna Escondida, un gros miroir reflétant des sommets enneigées au loin. L'eau est limpide comme le lac d'Annecy. Je finis la ballade à travers un chemin pour 4x4 qui m'expose au soleil et me fatigue. Je me permets donc une sieste à l'ombre d'un arbre dans un clairière et je me réveil à côté de 3 veaux qui me fixe du regard. C'est très mignon et ça me rappel que j'ai faim. Arrivé à l'embarcadère sur le lac Lacar je prends direct un bateau qui me ramène à San Martín. Je pose la tente au camping et je cours me rafraîchir avec une excellente pils. J'ai très faim et je commande une pyramide de frite puis un Burger. Chacun de ses plats étant destiné à rassasier une personne affamée. Précision : 3 paramètres influent sur la quantité de nourriture que je peux avaler.
1: Le circuit de randonnée que je viens d'effectuer. J'ai fait presque 90km et 3600m d+ en jours, un record. J'ai donc rarement eu aussi faim
2: la qualité de l'apéro : les bières sont excellentes et pas chère du tout.
3: la qualité de la nourriture : très bonne et prix correct.
Toutes les conditions sont réunies pour que je m'explose le bide. Je mettrai 5h avant de pouvoir m'allonger sans avoir mal au ventre. Sachant que je suis exténué de ma journée, j'alterne, entre 21h30 et 02h30, marche autour du camping, position allongée, position assise, WC, en boucle...
Bilan: 28km, 900m d+
3 janvier:
Repos et logistique pour gravir le volcan Lanín. Après moultes réflexions et échanges avec guides de montagnes, je décide de faire l'impasse sur ce sommet. Trop chère et prochaine fenêtre d'ascension dans 3 jours. J'organise donc mon prochain trek à partir de Bariloche que je rejoins le lendemain.
4 janvier:
Transfert à Bariloche avec le bus de 15h00 qui me gâche bien la journée puisque j'arrive à 19h00.
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2t2r · 4 years ago
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Les maisons de Patagonie par Thibaud Poirier
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Les maisons de Patagonie par Thibaud Poirier
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