Mr. & Mrs. Adelman / Mr & Mme Adelman / Monsieur et Madame Adelman (2017) Favorite or Unfavorite?
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JEUDI 7 NOVEMBRE 2019 (Billet 1 /1)
« LA BELLE EPOQUE »
Nous y sommes allés hier et, exceptionnellement, en début de soirée - on a même du se faire avant un p’tit resto (Thaï) pour ne pas être à jeun durant les presque 2 heures de projection. La météo ne donnait vraiment pas envie de sortir, par chance il se donnait dans notre cinéma préféré, dans le Centre Beaugrenelle, idéal à beaucoup de points de vue, dont présentement la bouffe et le cinoche.
Et nous ne l’avons pas du tout regretté. C’est un film avec un scénario TRES original, superbement bien maîtrisé, des dialogues hyper bien écrits, percutants, interprété par une kyrielle d’excellents comédiens… Bon, on va en rester là.
Nous avons trouvé un article, écrit par un journaliste de L’Express durant le dernier Festival de Cannes où ce film était présenté hors-compétition, qui décrit parfaitement bien ce que nous en avons pensé (et aussi les réactions du public dans la salle qui était archi-pleine). Voir ci-dessous.
Comme peut-être vous, le personnage de Nicolas Bedos (metteur en scène du film, auteur du scénario ET des dialogues) nous a toujours paru « puant » de suffisance, mais depuis que nous avons vu son premier film (« Mr et Mme Adelman »), notre regard a changé. On se moque finalement de ce qu’il est, ce qui est important, c’est ce qu’il nous montre, ce qu’il nous raconte… et nous trouvons qu’il a énormément de talent pour ça.
On sait que le talent en agace plus d’un car c’est la chose la plus injuste au monde (comme le fait d’avoir de jolies jambes pour une femme…). On nait avec, c’est un don, une grâce… Et Nicolas Bedos en a à revendre ! Du talent bien sûr…
Nous lui avons tous les deux, avant même de nous lever de nos sièges, attribué ♥♥♥♥,5 sur 5.
N’y allez pas, courez-y !!!
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C'est un beau moment, c'est une belle histoire... « La Belle époque » de Nicolas Bedos, présenté hors compétition, pourrait bien connaître le même destin que « Le Grand bain ».
8'22''. Pas une seconde de plus, pas une de moins. Rapport au temps, ce n'est rien. Rapport à Cannes, c'est une éternité. 2300 personnes qui applaudissent à tout rompre pendant 8'22'', c'est interminable. Et émouvant. A l'aune du deuxième film de Nicolas Bedos, « La Belle époque ». Un voisin de projection qui a assisté à toutes les présentations officielles l'assure : "C'est la plus belle ovation depuis le début du festival." Méritée, ajouterons-nous. Après le déjà excellent « Monsieur et Madame Adelman », Bedos pousse le curseur et monte d'un cran sa soif de mise en scène et de romanesque.
Force est de constater que le gars est plus que doué : il est brillant !
L'histoire est aussi dingue que casse-gueule. Antoine (Guillaume Canet) propose à des clients fortunés de vivre la période de leur choix en la reconstituant avec décors soignés et acteurs au cordeau. Une soirée avec William Faulkner, un conciliabule avec Adolf Hitler (qu'on a le droit de gifler !), un dîner d'aristos au XVIIe siècle... Victor (Daniel Auteuil), dessinateur de BD passé de mode, vient de se faire virer de chez lui par sa femme, Marianne (Fanny Ardant), et n'a pas une tune - ou si peu. Sauf qu'Antoine, pour une raison très personnelle, lui offre un flash-back de son choix. Ce sera un jour de 1974, celui où Victor a rencontré sa femme. Pour l'incarner, Antoine choisit sa chérie (Doria Tillier). Enfin, son ex-chérie. Qui joue si bien que Victor en tombe raide dingue pour de vrai. Confusion des sentiments et gros bazar en perspective
On pense à « The Game » de David Fincher, à « Truman Show » de Peter Weir et même à la série « L’île fantastique » ! Le talent et l'inspiration de Bedos en plus. Soit beaucoup plus. A 39 ans, le réalisateur a la maturité d'un sexagénaire, portant sur le couple et sur la société un regard à la fois tendre et désespéré. Chaque situation, chaque réplique font mouche et touche. Le plus impressionnant est qu'il a écrit seul ce scénario ultra-compliqué sans s'emmêler les crayons. Une véritable prouesse.
Saluée par ses pairs donc, venus en masse pour le soutenir. Parmi lesquels Gilles Lellouche qui, il y a un an pile poil, jouissait du même enthousiasme avec « Le Grand bain », également présenté hors compétition. Il y avait aussi Jean Dujardin, Isabelle Adjani... A la fête donnée après la projection, ce parterre de vedettes ne tarissait pas d'éloges sincères. Pas de carré VIP, pas de barrières. A quoi bon ? L'ambiance était au-delà de la bienveillance. Avec, dans le flot discontinu de commentaires euphoriques, une remarque récurrente : Bedos nous a rendu Fanny Ardant ! Auteuil, Canet, Tillier, Denis Podalydès, Michaël Cohen et tous les autres jusqu'au plus petit rôle sont formidables. Mais Fanny Ardant arrache tout, comme enfin débarrassée du côté vaporeux qui lui colle à la peau depuis trop longtemps. Sans toucher à sa classe naturelle, Bedos lui offre un personnage brut de décoffrage, dont l'amertume n'a d'égal que le répondant, avant de basculer dans le regret et l'attendrissement.
En attendant la sortie du film le 6 novembre, les paris sont déjà ouverts pour le nombre de nominations aux Césars. Un maximum, apparemment. Hier soir, on a assisté à la mise sur les rails d'un film promis à un gros succès. Bedos s'en souviendra. Toujours. Au point d'affirmer que s'il devait revivre une période comme il est possible de le faire dans « La Belle époque », ce serait celle-là. Le bon vieux temps, c'est maintenant.
(Source : « Un article écrit par Christophe Carrière durant le Festival de Cannes et publié dans L’Express le 21 mai 2019 »)
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Une décennie à vous faire mon CINEMA !
Ce ne sont pas forcément les meilleurs films, au sens cinématographique du terme, mais avec le temps qui passe, je réalise que ce sont ceux qui m’ont le plus marquée.
1) SILENCE de Martin Scorcese
2) Tel Père, tel Fils de Kore EDA
3) Manchester by The Sea de Kenneth Lonergan
4) Tree of Life de Terrence Malick
5) Une séparation d’Ashgar Farhadi
6) HARMONIUM de Koji Fukuda
7) HEIMAT (I et II)
8) MOMMY de Xavier Dolan
9) WADJDA de Haiifa Al Mansour
10) Le Fils de Saul, de Laszlo Nemes
11) The Social Network de David Fincher
12) Une Vie Cachée de Terrence Malick
13) DJANGO de Quentin Tarentino
14) Une Affaire de Famille de Kore-EDA
15) Mad Max – Fury Road de Georges Miller
16) Joker de Todd Phillips
17) Perfect Sense de David Mackenzie
18) The Guilty de Gustav Moller
19) Les Noces Rebelles de Sam Mendes
20) Matthias et Maxime de Xavier Dolan
21) Le Procès de Viviane Amsallem de Ronit Elkabetz
22) Parasite de Bong Joon
23) Shutter Island de Martin Scorsese
24) Take Shelter de Jeff Nichols
25) Les Nouveaux Sauvages de Damián Szifron
26) 120 Battements par Minute de Robbin Campillo
27) DUNKERQUE de Christopher Nolan
28) Les enfants de Belle Ville de Ashgar Farhadi
29) Mustang de Deniz Gamze Ergüven
30) A la merveille de Terrence Malick
31) Une Belle Fin de Uberto Pasolini
32) Les enfants Loups de Mamoru Hosoda
33) The Lobster de Yorgos Lanthimos
24) ELLE de Verhoeven
35) Hijacking de Tobias Lindhom
36) Coming Home de Zhang Yimou
37) Tel Aviv on Fire de Sameh Zoabi
38) Tu ne tueras point de Hacksaw Ridge
39) Michael Kholhaas de Arnaud de Paillières
40) Un Amour Impossible de Catherine Corsini
41) Zootopie de Byron Howard
42) Boyhood de David Lintlaker
43) CARRE 35 de Eric Carracava
44) The Square de Ruben Ostlund
45) Une seconde Femme de Umut Dag
46) Timbuktu de Abderrahmane Sissako
47) Le Cœur a ses Raisons de Rama Burnstein
48) PARVANA de Nora Twomey
49) Man On High Heels de Jin Jang
50) The Spy Gone North de Youn Jang Bin
51) First Man de Damien Chazelle
52) Winter Sleep de Nuri Bilger Celan
53) Le Caire Confidentiel de Tarik Saleh
54) Le vénérable W de Barbet Schroder
55) Mr et Mme Adelman de Nicolas Bedos
56) Moonlight de Barry Jenkins
57) Une Pluie sans Fin de Dong Yue
58) Les Misérables de Ladj LI
59) Mère et Fils de Calin Peter Netzer
60) Americain Spiner de Clint Eastwood
61) Au Revoir La-Haut de Albert Dupontel
62) The birth of a Nation de Nate Parker
63) FURY de David Ayer
64) Mademoiselle de Park Chan-Wok
65) CAROL de Todd Haynes
66) Téhéran Tabou de Ali Soozandeh
67) IDA de Pawel Powlikowski
68) La Planète des Singes, l’Affrontement de Malt Reeves
69) L’Astragale de Brigitte Sy
70) Trois souvenirs de ma jeunesse de Arnaud Deplechin
71) Royal Affair de Nicolaj Arcel
72) FRANTZ de François OZON
73) Le Garçon et la Bête de Bakemono Noko
74) The Grandmasters de Wong Kar-Wai
75) Knight of Cups de Terrence Malick
76) L’économie du Couple de Joachim Lafosse
77) MUD de Jeff Nichols
78) Le Vent Se Lève de Myazaki
79) Into the Abyss de Werner Herzog
80) Les Ardennes de Robin Pront
81) Black Coal de Yi’nan Diao
82) Ixcanul de Jayro Bustamante
83) Crosswind – La croisée des vents de Martti Helde
84) Imitation Game de Morten Tyldum
85) ‘71 de Yann Demange
86) Les Poings contre les Murs de David Mackenzie
87) Camille Claudel de Bruno Dumont
88) Les Amants Électriques de Bill Plympton
89) Shahada de Burhan QURBANI
90) BlackBird de Jason Buxton
91) Diamant Noir de Arthur Arari
92) L’insulte de Ziad Doueiri
93) La Belle et la Bête de Bill Condon
94) L’Appollonide de Bertrand Bonello
95) Bohemian Rhapsody de Brian Singer
96) All is Lost de J. C. Chandor
97) Rêves d'Or de Diego Quémada-Diez
98) Le Client de Ashgar Farhadi
99) RAIPONCE de Walt Disney
100) Orpheline de Arnaud de Paillières
101) Before Midnight de David Lintlaker
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[PORTRAITS] Retrouvez notre quatuor excentrique au défi d'interpréter Hamlet avec un texte fantasque traduit par Google Translate. C'est le pari fou de JaMBoNLaiSSé d'incarner cette pièce culte, maltraitée par les algorithmes de traduction que relèvent Constantin Balsan en prince JaMBoNLaiSSé (Les fourberies de Scapin mis en scène par Jean Philippe Daguerre; à la TV & au cinéma : Danbé, la tête haute, Section Zéro, Mr&Mme Adelman, Dunkirk...),
Mariejo Buffon en reine Gertrude (comédienne, chorégraphe et danseuse collaborant avec Jean-Philippe Daguerre, Patrick Alluin, Colette Roumanoff, Jean-Claude Camors…),
David Nathanson en roi Claudius (metteur en scène pour Tita-Lou, L’écorce des rêves, avec Tatiana Werner pour Le Nazi et le Barbier, D’autres vies que la mienne qu'il interprète également @ Théâtre La Reine Blanche scène des arts et des sciences, ainsi que musicien : violoncelle, trompette et ukulélé),
puis Emma Santini en Ophélie/Laërte (danseuse participant à de multiples projets : les comédies musicales So in love et Le Secret de Fabula, les créations de danse, de théâtre musical et de théâtre, et interprète dans On ne badine pas avec l’amour & Dans les bras de Courteline...).
Confrontez-vous à cette bravade linguistique déroutante faisant appel à tout le talent des interprètes de la compagnie Bocca Mela !
Du 30 janvier au 07 février
Réservations au 01 40 05 06 96 ou sur www.reineblanche.com/calendrier/theatre/jambonlaisse
JaMBoNLaiSSé : www.facebook.com/events/546027695912915
Avec le soutien de la Maison du Théâtre et de la Danse
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Confrontez-vous à cette bravade linguistique déroutante faisant appel à tout le talent des interprètes de la compagnie Bocca Mela !
Du 30 janvier au 07 février
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Les Participants :
Alixe
Outre un prénom qui rappelle les aventures masculines d’un héros de BD de l’antiquité, cette demoiselle est en charge du marketing digital d’une grande maison de lingerie fine basée sur Lyon ( nous n’en dirons pas plus pour des raisons évidentes de sécurité ).
Après avoir vadrouillé en Angleterre, en Tunisie, en Australie, en Martinique, à Disney et à Leucate, la voici embarquée dans un périple de 15 jours où il s’agit d’une grande première pour elle. Heureusement, son passé de scout sera là pour subvenir à n’importe quelle situation extrême, de type gastrique notamment.
Film Préféré: Mr et Mme Adelman
Chanson préférée: Take a walk on the wild Side de feu Lou Reed
Livre préféré: Un de Begbeider, au pif.
Plat préféré: Le jambon à la bourguignonne
Citation préférée : “Tous les rêves peuvent devenir réalité, il faut juste avoir le courage de les poursuivre “ - Walt Disney
Christophe
Jeune homme fringant de maintenant 30 ans, grand sportif pratiquant la natation 3 à 4 fois ( par mois), il aime les voyages, le cinéma indépendant américain et les frites nature, ou alors avec un peu de sel mais pas de sauces.
Amateur d’Asie, c’est tout naturellement que son choix s’est porté sur le Sri Lanka pour je cite “ la découverte de ces temples millénaires pleins de nitescence aux reflets smaragdins immarcibles” ou en d’autres termes” pas dégueu ces pierres entassées dis !”
C’est aussi la plume de ce blog, qui vous demande la plus grande intransigeance envers son orthographe parfois hésitant.
Cordialement
Film Préféré: Garden State
Chanson préférée: la BO de Garden State
Livre préféré: L’appel de la forêt
Plat préféré: Les knedlikis
Citation préférée : “Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire. Soyez Fous, soyez insatiables” - Steve.
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Első képkocka - utolsó képkocka #56
Mr et Mme Adelman(2017)
A híres író és feleségének élete elmesélve a feleség szemszögéből. Most álmos vagyok többet írni erről, de lehet többet nem is érdemes. Egy tisztességes 7/10-re mindenképp jó volt ez a film, a főszereplőnő alakítása egész jó.
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Mr & Mme Adelman streaming
Nationalités : France, Belgique
Genre : Drame
Date de sortie : 8 mars 2017
De : Nicolas Bedos
Avec : Doria Tillier, Nicolas Bedos, Denis Podalydès
Depuis plus de 45 ans, Sarah et Victor sont ensemble. Comment l’ont-ils fait? Qui est Sarah, cette femme énigmatique qui a toujours été dans l’ombre de son mari? L’amour, l’ambition et les secrets nourrissent l’odyssée de ce couple insolite.
from Streaming VF http://streamovf.org/mr-mme-adelman-streaming/
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VENDREDI 17 MARS 2017 (Billet 3 / 5)
Mercredi, malgré une aversion (du type yoyo) à l’égard de Nicolas Bedos, sans avoir trop rien lu sur le film, « titillés » juste par un bouche à oreille sympathique entendu la veille lors d’un dîner chez nos cousins Sophie et Bruno (R.), nous sommes allés voir « Mr et Mme ADELMAN ».
Commençons par les défauts. Ils pourraient se résumer en 2 points : trop long et une promesse scénaristique pas toujours tenue (les séquences sont malheureusement très inégales)…
Mais le premier tiers du film est « jouissif », le propos est original, certaines scènes (les plus cocasses) sont TRES drôles (humour noir), les acteurs sont tous excellents, mention spéciale à la femme de Nicolas Bedos (dans le film et dans la vie) : Doria Tillier (une ex-Miss Météo de Canal)… Bref, avec des hauts et des bas, nous avons bien aimé ce film.
Marina lui a attribué ♥♥♥,5 et JM ♥♥♥ sur 5.
PS Le scénario aurait été un peu plus travaillé et le film 20 minutes moins long, nous aurions pu avoir une comédie (grinçante) digne d’autres (grandes) réussites du genre, comme par exemple « La vie est un long fleuve tranquille » (ou « Delicatessen »)… Mais pour un premier film, c’est quand même pas si mal que ça !
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