#Le nazi et le barbier
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IL SE PEUT ...
Noyau ML
On dénonce
Une Chine Nouvelle
Après avoir été
Années 80 années minitel rose
Mao nazi
Maintenant FFI 46
Ou plutôt
Franc Tireur-Partisan
Christophe Barbier
Et surtout Caroline Fourest
Mariage pour tous
Elle pas minorité philosophique
Mai Femme l'antinazi
Le paritaire le laïque
Samedi 1er juin 2024
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Le Dictateur, de Charlie Chaplin (1941) : La voix du pouvoir
Une voix peut s’immiscer dans notre quotidien, le transformer. Quelques temps plus tôt, une voix nous annonçait un nouveau confinement – sur nos télévisions, nos téléphones, nos radios. La voix du pouvoir. Le pouvoir de la voix. Telle semblait être l’équation qui se présentait à nos oreilles.
Non sans une lassitude emmagasinée, je me mis en quête de films pour pallier l’absence de salles de cinéma, à l’absence tout court. C’est presque naturellement, dans un contexte marqué par l’exaspération et un puissant sentiment d’absurdité (donc d’impuissance), que je me tournais vers des films burlesques. Chaplin et Keaton comme compagnons de fortune.
Je dois bien le confesser, je n’avais pas revu Le Dictateur depuis ma prime jeunesse. Je n’avais en mémoire que des images d’Épinal. J’écris ce texte en étant bien conscient, vu l’œuvre iconique à laquelle je m’attaque, que je n’en dirai rien de franchement neuf. Mais ce qui a retenu mon attention, ça a été cette façon dont Chaplin, pour son premier film parlant, avait été sensible à l’intrusion de la voix du pouvoir dans l’intimité du quotidien, à la façon dont cette voix se caractérisait par une mise en scène et une performativité. Un étrange écho m’apparaissait ; mais il restait ce qu’il était : un écho, rien de plus. Je ne tomberai pas dans l’écueil douteux d’en tirer quelques conclusions d’ordres politique, historique ou moral.
C’était il y a 80 ans. En 1940, Le Dictateur sortait en salles. La guerre faisait rage en Europe. Chaplin, grand observateur de son temps, avait vu les nationalismes éclipser les démocraties durant la dernière décennie. Lui, dont la lutte des classes, l’aliénation de l’homme par l’homme, ont toujours été au cœur de son œuvre, s’attaque ici explicitement à la question du pouvoir, de son emprise, de son atteinte. Caricaturer le politique est toujours un exercice acrobatique ; entre le too much, le complètement à côté de la plaque, ou la critique timorée, c’est toujours le risque de se caricaturer soi-même qui pointe son nez.
Déjà, dans Les Lumières de la ville (1931), il s’en raillait, tout en l’exploitant de manière subtile. En composant une musique spécialement pour le film, Chaplin s’était assuré la maîtrise du son, usant de celui-ci pour produire du sens. Le film s’ouvre sur l’inauguration par la mairie d’un monument, sobrement nommé « La Paix et la Prospérité » - trois statues façon néoclassique, naïves, grossières. Les discours se succèdent, dans la fierté et la solennité. Mais ces personnalités – qu’on imagine prestigieuses – n’émettent qu’un sifflement nasillard et pincé. Ainsi « La Paix et la Prospérité » s’évanouissent dans un flot continu, incompréhensible et décalé, qui révèle ce qu’est réellement ce discours – du vent. La supercherie et l’hypocrisie du moment n’en sont que plus flagrantes.
Ceci dit, le film restait « muet ». Pas de dialogues enregistrés. Chaplin avait jusqu’alors refusé de se plier à la dernière innovation technologique – le cinéma dit « parlant », apparu en 1927. Or, l’hitlérisme s’est propagé par un travail de la langue (ainsi, comme le notait le philologue Viktor Klemperer, les nazis modifiaient le sens de certains mots pour diffuser leur idéologie) et par une conquête de l’espace par le son (les discours d’Hitler étaient radiodiffusés dans les rues de Berlin). Chaplin y était sensible, bien sûr, et cela peut expliquer sa décision d’opter pour un film « parlant ». Il avait écouté avec attention ces discours. Entendre la voix du pouvoir signifie alors deux choses : écouter sa qualité (tout ce qui la compose – timbre, rythme, accentuation, emphase) et par-là même comprendre la nature de ce pouvoir totalitaire – tout en l’escamotant sur le mode comique.
Ainsi, une voix-off, aux allures de commentaire radiophonique, précise : « Sous la Double Croix, la liberté était bannie, la liberté d’expression supprimée, et on n’entendait plus que la voix d’Hynkel. » voix d’Hynkel. » Le contexte posé, le discours du dictateur débute. Chaplin prend bien le soin de l’introduire dès les premières minutes du film, afin de créer un effet de miroir inversé avec le discours, cette fois du « barbier juif » qui achève le film, où la paix entre les peuples et les nations, l’amour de la raison, de l’humilité, de la tolérance, sont autant de valeurs proclamées. Cet effet de miroir inversé est d’autant plus frappant puisque Chaplin incarne les deux rôles antagonistes : le « barbier juif » et le dictateur nationaliste. Suggère-t-il une opposition fondamentale ou un glissement de l’un à l’autre ? Les misères de l’un et l’apogée de l’autre trouvent leur origine dans le même moment historique : la première guerre mondiale – ce que Chaplin, en 1938 (période d’écriture du scénario), avait déjà compris, et qu’il met en scène dès le début du film !
Le brio du cinéaste tient à ce qu’il utilise le son et le rire pour nous convier à réfléchir à la toute-puissance du pouvoir totalitaire. D’abord, par l’imitation et l’accentuation. Chaplin singe l’accent allemand (qui ressemble à un mauvais anglais prononcé avec les clichés qu’on se fait de la langue allemande). L’engouement, l’excitation et la colère lui font risquer de s’étouffer – de sorte qu’on assimile le discours de haine à une sorte de toussotement pitoyable. Un second effet comique repose sur le contraste entre la longueur du discours et la brièveté du contenu. Nous n’avons accès au sens des paroles du dictateur que par l’intermédiaire d’une traductrice, dont le rôle vise soit à condenser le discours, comme c’est le cas dans les premières phrases prononcées par le dictateur – « Hier, la Tomaine était à genoux, mais aujourd’hui elle se lève » - soit à le dupliquer de façon redondante (ce qui donne ce genre de situation. LE DICTATEUR - « Liberty stunks », LA TRADUCTRICE - « Liberty stinks » (« La liberté pue » / « La liberté est dangereuse »).
Ce qui caractérise Hynkel, c’est donc sa capacité à contrôler le bruit – celui qu’il produit, celui qui réagit à son propre bruit. Les clameurs et les applaudissements tonnent. Il est intéressant de constater que Chaplin utilise un effet loop, c’est-à-dire que c’est toujours le même cri qu’on entend, en boucle. Il souligne ainsi l’abrutissement de la foule, répétant inlassablement un geste automatisé et dont elle ne mesure plus les conséquences tragiques. Or, d’un geste, Hynkel peut faire stopper ce bruit. Un simple mouvement de bras suffit. Enfin, c’est dans une sorte de transe animale qu’il s’abîme à l’instant même où il prononce le nom de « Jude », au point de faire ployer les micros par le seul souffle de sa voix.
Le philosophe allemand Walter Benjamin, qui voyait à travers le cinéma et la radio la possibilité de reproduire images et sons, c’est-à-dire de les rendre détachables de leur sujet et de leur point d’émission, et donc transposables dans l’espace public, n’hésitait pas, suite à ce constat, à dresser un parallèle entre la star et le dictateur : « La radio et le cinéma ne modifient pas seulement la fonction de l’acteur professionnel, mais aussi, précisément, la fonction de tous ceux qui, comme les gouvernants, se présentent en personne devant leur appareillage. Si les tâches respectives de l’acteur de cinéma et du gouvernant ont peu à voir entre elles, la direction de ce changement est la même pour tous. Il s’agit de pouvoir bien ici de contrôler et de réaliser des performances dans des conditions sociales déterminées. Il en résulte une nouvelle sélection, une sélection du fait même de l’appareillage, d’où la star et le dictateur sortent grands vainqueurs. »
Celui qui détient le pouvoir maîtrise son image et sa voix et les expose à bon escient, dans des conditions déterminées. Chaplin fait le pari d’amalgamer la vedette (Charlie Chaplin) et le dictateur (Adolf Hitler – Hynkel, dans le film). S’inspirant des images de Leni Riefenstahl, où l’exposition des gouvernants est mise en scène, sublimée, à des fins de propagande, Chaplin sème dans cette esthétique lisse la graine de la discorde : le rire et l’espoir. Et dans ce bras de fer, une voix finit par étouffer l’autre.
Maxime Gasnault
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Le Nazi et le barbier
Le Nazi et le barbier
Vous n’êtes pas sans savoir qu’en début d’année Edgar Hilsenrath a eu la grande idée de mourir alors que La Fille qui n’aimait rien découvrait son travail avec Fuck America(Le Tripode, 2017). Charmée par son ton chaleureux et bien-pensant, elle a décidé de poursuivre en s’attaquant au Nazi et au Barbier.
Le Nazi et le barbierest le second roman de l’auteur. Le premier, Nuit, est une…
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On décrit «Le nazi et le barbier» d’Edgar Hilsenrath comm une farce où un joyeux bourreau se mue en sioniste convaincu, prêt à mourir pour Israël… C’est totalement burlesque 👌🏻 Un ton et une forme hors du commun pour traiter d’un sujet aussi lourd que l’Holocauste. Dès les premières pages, on dirait un film de Guy Ritchie: c’est cru et ça va vite 😆 Quelques longueurs au milieu du récit, entre deux moments charnières, sinon beaucoup de plaisir et de sourires. Certains seront peut-être irrités par la façon dont le narrateur nomme toujours les prénoms et noms des personnages au long (dont le(s) sien(s)) mais bon, c’est un style… J’ai bien aimé et j’ai beaucoup appris sur le peuple juif et leur religion.
08/05/18
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Alerte les débiles sont touchés par le coronavirus
Cet article est très sérieux mais de temps en temps, il faut faire un peu d'humour dans les titres. Il n'empêche que les débiles sont bien touchés par le coronavirus, paix à leur âme. C'est le début de la fin pour eux. Qui sont-ils ? Trop nombreux pour tous vous les décrire mais je vais quand même vous en présenter quelques spécimens. Si vous me lisez régulièrement, vous savez ce que je pense des médias officiels sous la coupe du système. Eux, il ne faudra pas les oublier le moment venu du style Christophe Barbier, Jean-Michel Aphatie, etc. J'espère pour vous que votre tête restera sur vos épaules.
Cette pandémie factice fait d'énormes ravages sur YouTube chez les "alerteurs", une très grande majorité d'entre eux dévoile sa vraie nature. Ils accompagnent cette déchéance médiatique à coups d'images choc, souvent manipulées, et un contenu digne des films de science-fiction. Les sites internet, pas le mien évidement, ne sont pas épargnés. Il se contentent maladroitement de jouer le rôle de courroie de transmission du pouvoir. Pitoyable, minables ! Vos audiences vont chuter rapidement, si vous aviez de la publicité, elle va disparaître. D'ailleurs ces "alerteurs" YouTube qui acceptent d’être monétisés sont des putes au service du système, je critique indirectement mon sponsor et j'accepte son argent. Les sites web c'est pareil.
Il y a aussi les sites sans publicité qui se contentent de relayer la propagande officielle comme des "bons chiens chiens à leur pépère". N'oublions pas bien sûr les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, WK, etc. Sur ces réseaux sociaux donc, les gens relayent en permanence l'image de ceux qu'ils détestent, quand ce ne sont pas leurs déclarations. Avez-vous donc si peu d'intelligence en vous ? Hélas, je pense que l'intelligence les a quittés, si un jour elle a été présente. Hier dans mon travail, je n'ai vu aucun des collègues de mon équipe, les bureaux étaient vides. Heureusement pour moi que ceux d'une autre activité étaient présents. Je découvre "une autre famille de travail", merci les gars.
Au sein de mon entreprise, et je pense que c'est le cas pour une majorité d'entre elles, la confusion règne. A tel point que certains "pètent les plombs". Entre ceux qui déraillent sur le "conard de virus", avec les distances de sécurité, les gants, la peur de l'attraper et ceux qui n'arrivent plus à s'organiser dans leur travail, dans leur prise de rendez-vous. Je peux comprendre que les "Chefs" soit perturbés tellement qu'il y a de contradictions dans les consignes d'une direction générale qui s'adapte tant bien que mal aux décisions de la dictature française.
Finalement quand j'arrive à prendre rendez-vous avec un client et que je me déplace dans Nice, j'ai l'impression de me retrouver acteur dans un épisode de "Walking Dead". On touche le fond. En partant de chez moi et avant d'arriver à Nice, je tombe sur la police nationale qui contrôlait les gens et leur demandait leurs autorisations. Quand c'était mon tour, le flic a abandonné et il est parti en traversant le passage piéton. Le pauvre, j'ai croisé longuement son regard, il se demandait ce qu'il foutait là. Gardez le moral mes amis, la fin est très proche et la liberté sera au bout du chemin. La vraie vie va commencer et les zombies vont disparaître. Aujourd'hui et dans les jours à venir, n'oubliez pas vos "Ausweis" la "Kommandantur" vous les réclamera, n'oubliez UE Nazie. Et surtout, prenez bien soin de vous ! Read the full article
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Malgré-Elles
film de Denis Malleval (voir un extrait du film) Année : 2011 Avec : Flore Bonaventura, Louise Herrero, Macha Méril
Histoire de femmes d’Alsace et de Moselle “Malgré -Elles” envoyées dans les Lebensborn ("fontaines de vies") nazis pour constituer une "race pure"
Nina Barbier, Malgré Elles (documentaire)
Schirmeck : une exposition retrace les jeunesses volées des “Malgré-elles”
Malgré-Elles : le témoignage de Raymonde Wagner, épouse Bernabeu
La vie, "malgré-elle", de Marie-Louise Sutter
L’intégration forcée des Alsaciennes et des Mosellanes dans les services paramilitaires du Reich pour participer à l'effort de guerre nazi. nazis :
le RAD, Reichsarbeitdienst , qui les contraignait à travailler pour le Reich ;
le KHD, Kriegshielfdienst , qui les mettait au service de l’armée allemande à l’intérieur des frontières géographiques du Reich.
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Exposition "Malgré elles" au Mémorial de l'Alsace Moselle - une scénographie conçue par 01studio: Cécile Huet, scénographie/création sonore - Pierre Rich, images/audiovisuels - François Klein, sculptures - Antoine Caquard, graphisme - Antoine Dolibeau, technicien du son - David Thiriet,
voir aussi ce témoignage
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[PORTRAITS] Retrouvez notre quatuor excentrique au défi d'interpréter Hamlet avec un texte fantasque traduit par Google Translate. C'est le pari fou de JaMBoNLaiSSé d'incarner cette pièce culte, maltraitée par les algorithmes de traduction que relèvent Constantin Balsan en prince JaMBoNLaiSSé (Les fourberies de Scapin mis en scène par Jean Philippe Daguerre; à la TV & au cinéma : Danbé, la tête haute, Section Zéro, Mr&Mme Adelman, Dunkirk...),
Mariejo Buffon en reine Gertrude (comédienne, chorégraphe et danseuse collaborant avec Jean-Philippe Daguerre, Patrick Alluin, Colette Roumanoff, Jean-Claude Camors…),
David Nathanson en roi Claudius (metteur en scène pour Tita-Lou, L’écorce des rêves, avec Tatiana Werner pour Le Nazi et le Barbier, D’autres vies que la mienne qu'il interprète également @ Théâtre La Reine Blanche scène des arts et des sciences, ainsi que musicien : violoncelle, trompette et ukulélé),
puis Emma Santini en Ophélie/Laërte (danseuse participant à de multiples projets : les comédies musicales So in love et Le Secret de Fabula, les créations de danse, de théâtre musical et de théâtre, et interprète dans On ne badine pas avec l’amour & Dans les bras de Courteline...).
Confrontez-vous à cette bravade linguistique déroutante faisant appel à tout le talent des interprètes de la compagnie Bocca Mela !
Du 30 janvier au 07 février
Réservations au 01 40 05 06 96 ou sur www.reineblanche.com/calendrier/theatre/jambonlaisse
JaMBoNLaiSSé : www.facebook.com/events/546027695912915
Avec le soutien de la Maison du Théâtre et de la Danse
#théâtre #spectacle #WilliamShakespeare #pièce #Hamlet #tragédie #comique #humour #culte #écriture #FrançoisVictorHugo #traduction #traducteur #langue #langage #interprétation #interprétariat #data #GNMT #GoogleNeuralMachineTranslation #grammaire #syntaxe #IA #IntelligenceArtificielle #websémantique #machine #robot #chiptune
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David Nathanson en roi Claudius (metteur en scène pour Tita-Lou, L’écorce des rêves, avec Tatiana Werner pour Le Nazi et le Barbier, D’autres vies que la mienne qu'il interprète également @ Théâtre La Reine Blanche scène des arts et des sciences, ainsi que musicien : violoncelle, trompette et ukulélé),
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B. Cinéma engagé
Film, Le Dictateur de Charlie Chaplin
Présentation de Charlie Chaplin :
Charlie Chaplin, de son vrai nom Charles Spencer Chaplin, est un auteur et réalisateur britannique né à Londres le 16 avril 1889 et mort le 25 décembre 1977 en Suisse. Il est l'un des plus grands acteurs du cinéma muet et connu la gloire grâce à son personnage de Charlot. Il eut une longue carrière de 65 ans durant laquelle il joua dans plus de 80 films dont l'un des plus connu: « le dictateur » de son nom original « the great dictator », qu’il réalisera et en jouera le rôle principal.
Présentation du film :
Le dictateur est une comédie burlesque qui dénonce et caricature Hitler représenté par le personnage de Hynkel mais également Mussolini, le dictateur de l’Italie fasciste, qui est représenté par le personnage de Benzino Napoleoni. Le film dénonce la brutalité du régime nazi et le véritable sort infligé aux juifs.
Le film dénonce directement le nazisme mais plus globalement les régimes dictatoriaux et tente de montrer leur danger pour l’humanité ainsi que pour la démocratie.
Contexte historique
Le film sort le 15 octobre 1940 aux Etats unis. En cette année, Hitler est à la tête de l’Allemagne nazi. La terreur nazie s’étale sur l’Europe. La Pologne est envahie et s’en suis la Hollande, la Belgique et enfin la France.
Résumé du film
Au cours de la première guerre mondiale, un barbier juif, soldat sur le front, sauve la vie du pilote SCHULTZ. Devenu amnésique, le soldat après quelques années à l’hôpital retrouve sa boutique désormais placée au cœur du ghetto. Hynkel le dictateur de la Tomanie qui est presque le sosie du barbier, a mis en place une politique de discrimination envers le peuple juif. Accusé de comploter contre le régime, le barbier est arrêté et se retrouve en prison en compagnie de SCHULTZ devenu un opposant. Les deux amis s’évadent pendant que la Tomanie envahit l’Osterlich. Des soldats vont ensuite confondre Hynkel (qui sera arrêté comme fugitif) et le barbier juif (contraint de prendre la place du dictateur et d’improviser un discours à la radio dans lequel il prendra position pour la liberté, l’égalité et la fraternité des hommes soit l’exact contraire des thèses habituellement prônées par le véritable Hynkel).
Extrait du film
Scène du film “The Dictator”, danse avec le globe:
youtube
- Hynkel seul, perdu dans ses rêves, regarde en l’air.
- Hynkel saisi le ballon et le lance dans les airs. Hynkel se prend pour le maitre du monde.
-Hynkel danse de manière aérienne avec le ballon, comme si lui seul avait tout pouvoir.
- Le ballon est reprit en l’air. La double croix : en anglais "to double cross" signifie trahir.
- L’explosion du ballon sur une musique de Wagner.
- Fondu enchaîné : deux espaces dans une même image, pour établir un lien entre Hynkel et le barbier.
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Parmi les nombreux éléments préparant le deuxième conflit mondial, la lutte entre Trotski et Staline fut, en arrière-fond, une bagarre à mort entre deux factions. Celle de Trotski financée par la City et Wall Street, comme cela a été prouvé par l'historien Antony Sutton, représentait un courant messianiste sanglant chargé de répandre l'esprit de la Révolution dans le cadre d'un chambardement complet du monde en vue de préparer l'arrivée d'un "messie" mettant à l'honneur la synagogue au dépens d'une Eglise abattue. En revanche, la faction représentée par Staline n'était pas messianiste, mais impérialiste. Celui-ci souhaitait, d'abord, consolider la révolution bolchevique en Russie, quitte ensuite à la renforcer en soumettant des pays au communisme. Un esprit impérialiste repose sur un calcul matériel d'avantages et de désaventages, le tout dans le cadre d'un rapport de force. D'une certaine manière, une certaine logique anime ce courant. C'est tout autre chose en ce qui concerne le courant messianiste qui sublime un idéal religieux, d'essence satanique, faisant fi ou, du moins, portant peu d'attentions au considérations matérielles. La victoire de Staline évinçant Trotski fut une claque pour les tenants de la Révolution mondiale qui favorisèrent en réaction l'arrivée d'Adolf Hitler (Antony Sutton, Wall Street et l'ascension de Hitler, Editions Le Retour aux Sources) afin de le balancer, tel un jeu de quilles, contre l'Union Soviétique. Véritable golem, Hitler eut un jeu trouble avec le monde anglais. Pourquoi avoir arrêté ses troupes à quelques kilomètres de Dunkerque, en juin 1940, permettant à l'armée anglaise de se sauver à temps? Ses liens avec Edouard VIII, germanophile et sympathisant nazi, et Wallis Simpson, sont à rappeler; ceux-ci étant en contact étroit avec l'homme d'affaires Charles Bedaux (1886-1944) dont les amitiés à l'égard du régime nazi étaient un fait notoire en organisant, par exemple, le voyage de l'ex-roi d'Angleterre et de son épouse en 1937 en Allemagne au cours duquel ceux-ci rencontrèrent Adolf Hitler et des dignitaires du régime. C'est le même Charles Bedaux qui a accueilli ce couple pour leur mariage dans sa propriété du Château de Candé. L'épouse de Charles Bedaux, l'Américaine Ferne Lombard, était membre de l'Eglise chrétienne scientiste dont les principes régissaient la vie de nombreuses élites anglaises, en particulier les fils spirituels de Cecil Rhodes (le fameux "groupe Milner" (Histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine, Editions Le Retour aux Sources). Signalons un excellent documentaire référencé (Edouard VIII, agent des nazis?) de l'historien Franck Ferrand sur Charles Bedaux et Edouard VIII, ces derniers menant un jeu très trouble, entre autres durant l'hiver 1939-1940 de la "drôle de guerre", au profit du régime nazi. Cette vidéo s'appuie sur de nombreuses preuves in https://www.youtube.com/watch?v=OzZqqHvUbLk . Enfin, rappelons l'étrange voyage de Rudolf Hess en Angleterre, en mai 1941, haut dignitaire du régime nazi dont la finalité était de conclure un accord de paix avec Churchill concernant l'évacuation des pays d'Europe de l'Ouest afin d'avoir les mains libres pour attaquer l'Union Soviétique in https://www.telegraph.co.uk/history/10336126/Nazis-offered-to-leave-western-Europe-in-exchange-for-free-hand-to-attack-USSR.html
Henri Barbier, Le réseau Rampolla et l’Eclipse de l’Eglise Catholique, ou Les Infiltrations de la Maçonnerie Ecclésiastique dans l’Eglise, Editions Fatima-Christ-Roi, 2018
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Les essentiels Culture 78682 homes
http://www.78682homes.com/les-essentiels-culture-77
Les essentiels Culture
LittératureDécès, à 92 ans, de l’écrivain allemand Edgar HilsenrathNé en 1926, Edgar Hilsenrath incarna dans sa vie comme dans son œuvre les tragédies du XXe siècle. Exilé dès 1938 en Roumanie, déporté en 1941 en Ukraine, ce fils de commerçants juifs a témoigné de cette expérience dans des romans dérangeants et caustiques. En 1971, le plus fameux d’entre eux, Le Nazi et le Barbier, évocation de la Shoah sur le ton de la satire, rencontra le succès aux États-Unis…
homms2013
#Informationsanté
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Damien Dion : Lettrisme et culture populaire : une stratégie du cheval de troie
Le rapport entre le lettrisme et la culture populaire a toujours été pour le moins ambigu. Si ce mouvement, comme la plupart des mouvements dits « d'avant-garde », regarde généralement la culture populaire avec méfiance, voire un certain mépris, à qui il dénie toute force révolutionnaire et émancipatrice, il sera pourtant amené à puiser dans plusieurs de ces formes pour servir ses propres fins. Ce sont notamment la bande dessinée et le polar qui vont être convoqués dans certaines œuvres lettristes, notamment chez Isidore Isou et Maurice Lemaître.
Fondé à Paris en 1945 par Isidore Isou, le lettrisme s'inscrit en digne héritier des mouvements d'avant-garde tels que le futurisme, Dada ou le surréalisme, dont il entend assurer la relève dans le Paris d'après-guerre. Son objectif est ambitieux : révolutionner l'ensemble de la culture, à commencer évidemment par les arts, et notamment la poésie. Le lettrisme tire d'ailleurs son nom de la révolution poétique voulue par Isou dans son Introduction à une nouvelle poésie et une nouvelle musique[1] : celle d'une poésie qui ne puise plus dans les mots, mais dans les lettres. Désormais, pour lui, le poème doit être alphabétique, phonétique. Le sens est remplacé par le son, le but étant la création d'un nouvel art sonore fusionnant poésie et musique. Mais Isou ne s'arrête pas là. En 1950, constatant l'épuisement des possibilités du roman en prose depuis le Finnegans Wake de James Joyce, qui pousse la narration et la forme romanesque à son point de non-retour, Isou publie Les Journaux des Dieux, précédé d’un Essai sur la définition, l’évolution et le bouleversement total de la prose et du roman. En une cinquantaine de planches, Les Journaux des Dieux incarne un premier exemple de récit métagraphique.
Pour l’auteur, le seul avenir possible du roman est ainsi de se « plasticiser », c'est-à-dire d'intégrer en son sein le matériel de la peinture (et inversement, intégrer à la peinture les possibilités de l'écriture et sortir, de fait, du paradigme « figuration/abstraction »), et de se transformer ainsi en métagraphie (que les lettristes rebaptiseront rapidement « hypergraphie »), un nouvel art à la fois plastique et romanesque puisant dans l’intégralité des signes et des systèmes de notation de la communication visuelle. Dès lors, outre les mots, les récits peuvent s’écrire avec des dessins, des pictogrammes, des photographies, des symboles mathématiques, des partitions musicales, du braille, mais également des signes codés ou inventés, à l'instar de certaines œuvres de Maurice Lemaître, qui rejoint le lettrisme en 1950. En effet, dès 1953, cet artiste, à partir du concept de métécisation[2] développé par Isou en 1950 dans son Essai, va inventer plusieurs alphabets personnels au sein de ses peintures hypergraphiques, qui deviennent de véritables œuvres à déchiffrer. Dans ses premiers tableaux, basés sur un système de signes figuratifs, où chaque pictogramme a également une valeur phonétique personnelle, le public troque sa casquette de spectateur pour celui de cryptologue, aidé en cela de l'ouvrage de Lemaître Qu'est-ce que le lettrisme ? (Bordas, 1953), essai dans lequel l'auteur révèle quelques clés pour « lire » ses toiles. Il va rapidement abandonner les pictogrammes pour des signes plus abstraits, qui renverront également à des lettres ou des syllabes phonétiques (un rond barré correspond par exemple au son « a », un carré au son « b », ou encore une étoile à cinq branches au son « gn »). Nombre des peintures de Lemaître des années cinquante et soixante reposent sur le principe du cryptage, même si, pour les « non-initiés », les œuvres peuvent être regardées dans leur seule dimension formelle, esthétique. En 1964, dans le cadre d'un dossier sur le lettrisme publié dans la revue Bizarre[3], Maurice Lemaître reviendra sur les différents alphabets qu'il a crées, avec son article illustré « Sachez lire Lemaître ». Il est l'un des lettristes à avoir le plus expérimenté les possibilités de transcription d'une écriture existante dans un alphabet inventé[4].
Mais l'hypergraphie ne se limite pas à la toile, à la page ou au livre. Dans son essai, Isou propose d’élargir le roman à tous types de supports : objets, architecture, êtres vivants : « On pourra s’asseoir, fumer, boire dans le roman (métagraphique) ; on l’amènera avec soi comme les voitures de camping. […] Le roman deviendra herbier, insectaire, zoo. Il débitera des bêtes qu’on pourra tirer à mille exemplaires... »[5]. Le roman devient alors un véritable happening avant l'heure, vivant, sonore et odorant, une sorte de « cosmoprose » (le terme est d’Isou) pouvant s’étendre dans le temps et l’espace. Isou songe notamment à la réalisation d’un roman dans le rue, dont l’action se serait manifestée in vivo à Saint-Germain-des-Prés d’un bar à l’autre, d’une boutique à l’autre. Il prit ainsi contact avec les gérants du Café de Flore ou de La Malène et imaginait que chaque lieu accueillerait une partie du récit. Faute de temps et de disponibilité, le projet ne put aboutir, il faudra attendre douze ans, soit 1962, pour qu’Isou réalise L’Esth-polis, ou Fresque-roman dans la rue, constitué de pages hypergraphiques disséminées dans l’espace public parisien, lisibles suivant un parcours spécifique, et dont l’épilogue s’incarnait dans une affiche présentée au sein du Salon Comparaisons, au Musée d’Art Moderne de Paris. C'est également dans le cadre du même essai qu'Isou soulève pour la première fois la question de la bande dessinée, à la fois pour la dénigrer tout en en faisant paradoxalement l'un des instruments de la révolution plastique et romanesque qu'il entend mener. Selon Isou, la bande dessinée n'est qu'un système de bi-écriture combinant écriture latine banale et dessins figuratifs sans ambition, « qui s'additionnent sans se fondre, sans s'unifier dans une forme originale ayant des possibilités d'évolution »[6], et qui plus est, à des fins de distraction infantile, entretenant ainsi un discours très en vogue en Europe comme aux États-Unis ne voyant dans la bande dessinée qu'un médium abêtissant et vulgaire[7].
Isou continue sa charge : « Dans les comic's, seule intéresse l'aventure stupide qu'on raconte ; le but (…) est seul important pour ces arriérés que sont les lecteurs de magazines. La signification de l'aventure est telle dans le comic's que la forme n'existe pas. Je veux dire qu'il n'y a pas une préoccupation de technique en soi. Aucun désir d'atteindre les étendues pictographiques et de varier les phrases pour intégrer toutes les possibilités de la nouvelle richesse. Regardez n'importe quel ''illustré''. Toujours des visages d'hommes et encore des visages d'hommes et au-dessous le texte qui raconte l'intrigue... »[8].
Et pourtant, la volonté d'Isou de bouleverser le roman et les arts plastiques va le pousser à ne pas balayer la bande dessinée d'un revers de main mais au contraire à l'intégrer, voyant en elle le pressentiment – vulgaire certes, mais tout de même – d'un art hypergraphique futur. Mais, poursuit Isou, « il fallait ce Manifeste pour que ces comic's sachent qu'ils forment un art. M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Mais on est La Rochefoucauld lorsqu'on le sait »[9]. Ainsi, contre toute attente, les lettristes vont prendre la défense de la bande dessinée, voyant en elle un des moyens pour renouveler radicalement le roman : « Nous élevons, pour la première fois, cette forme anonyme, vulgaire, mais terrible, au rang de l'art et nous l'assimilons à la prose des messieurs sérieux et réfléchis ; nous l'introduisons dans le roman, donc dans le déterminisme culturel ».
Intégrée à l'hypergraphie, la bande dessinée participe, avec les possibilités qui lui sont propres (bulles, mise en page en gaufrier, récitatifs, agencements en strips...) au renouvellement formel, syntaxique et sémantique du roman. On notera cependant chez Isou une certaine méconnaissance de la bande dessinée en tant que telle, avec ce qu'elle possède d'innovations graphiques, littéraires et narratives (il n'y a qu'à lire Little Nemo de Winsor Mc Cay ou Krazy Kat de George Herriman pour s'en convaincre), mais cela est en partie dû à l'époque de la rédaction de son essai. La plupart des innovations en bande dessinée et l'exploitation de tout son potentiel artistique et narratif n'ont pas encore vu le jour, il faudra en effet attendre les années 1960 et 1970 pour que la bande dessinée, grâce à des auteurs comme Gotlib, Mandryka, Fred, Crumb, Spiegelman ou Moebius, trouve ses lettres de noblesses, jusqu'à l'essor de la bande dessinée d'auteur, parfois expérimentale, qui se développera à partir des années 1990 notamment avec les auteurs édités chez L'Association, Frémok ou Atrabile (Trondheim, Menu, Lécroart, Ibn Al Rabin, Alex Barbier, Marc-Antoine Matthieu...), ou chez des auteurs d'outre-atlantique comme Chris Ware, Charles Burns, Daniel Clowes ou Martin Vaughn-James. Mais pour l'heure, revenons au roman hypergraphique.
Si Les Journaux des Dieux, d'Isou, évoquait plutôt le rébus (procédé qu'il réutilisera en 1952 avec une série de toiles intitulée Les Nombres), c'est avec Canailles de Maurice Lemaître, dont les dix premières planches sont publiées en 1950 dans le revue lettriste Ur, que les codes de la bande dessinée sont utilisés pour la première fois dans une prose hypergraphique. Ce court récit narre la vie de François Choucas, avatar autobiographique de Lemaître, dans le Paris des années 1940. La deuxième planche notamment, évoque l'enfance du héros, sa détestation de l'école et ses lectures assidues de magazines illustrés lui offrant un imaginaire plein d'aventure et d'exotisme, permettant au jeune François de s'évader au moins mentalement d'un quotidien morose et difficile (rappelons que Maurice Lemaître est né en 1926 et qu'il est donc adolescent au début de l'Occupation de Paris par les nazis). Ainsi, dans Canailles, nombre d'éléments sont empruntés à la bande dessinée, que ce soit dans la composition des pages elles-mêmes avec leur séquentialité graphique, que dans l'intégration de deux véritables cases de bande dessinée (une quelconque aventure de pirates et de flibustiers), collés sur la page pour illustrer les lectures du jeune Choucas. A ces deux vignettes s'ajoutent deux autres, dessinées à la main par Lemaître, nous présentant Tarzan luttant avec une panthère, et Buffalo Bill en pleine chevauchée. Antoine Sausverd dit, à propos de la vision de Maurice Lemaître du héros de comics, qu'il est élevé au rang « de modèle de l'insoumission exemplaire, de celui qui, tout jeune déjà, désobéit aux règles des adultes, une révolte qu'il s'obstinera à cultiver tout au long de sa vie. D'ailleurs, le titre Canailles est tout aussi bien une référence à un passage d'Ulysse de James Joyce qu'un terme emprunté à Isou qui l'applique aux ''externes'', notion développée par le père du lettrisme dans ses Manifestes du Soulèvement de la Jeunesse dès 1950 »[10]. Effectivement, parallèlement à ses écrits sur l'art, Isou entend également renouveler l'économie politique en publiant en 1949 le premier tome de son Soulèvement de la Jeunesse, dans lequel il voit la jeunesse – et plus largement ce qu'il appelle « l'externité » – comme une force révolutionnaire en puissance, que les économistes ont eu le tort d'ignorer en ne se concentrant que sur les « internes », c'est-à-dire les intégrés au système en place. Pour Isou, il faut dépasser le clivage bourgeois/prolétaire ou marxisme/libéralisme et s’intéresser à ces « externes », qui restent en marge de la société, qui gravitent autour d’elle sans pouvoir s’y intégrer (Isou parle d’ailleurs d’économie nucléaire). Parmi ces externes on compte les marginaux, les ambitieux, les insatisfaits et, évidemment, les jeunes « dépourvus de libre disposition sur les biens, dépendant de leurs parents, et dont les énergies sont dilapidées dans des scolarités interminables avant de s’épuiser dans la surexploitation hiérarchique que leur impose le circuit »[11]. Isou analyse la situation des jeunes, esclaves de leur famille, maintenus à un rang inférieur de l’échelon social : « Il s’agit de s’adresser à la jeunesse comme à un organisme spécifique, possédant non seulement des intérêts indépendants, mais contraires aux intérêts dans lesquels on les englobe. Seule une conception partant de l’analyse réelle de la situation, aboutissant aux bouleversements sociaux nécessaires à sa libération, rendra à la jeunesse la conscience de son rôle et de son droit, en la menant sur le chemin de son insurrection »[12]. En marge de la publication de Canailles, Lemaître précise d'ailleurs dans ses « Notes de travail » également publiées dans Ur, que les « externes » sont à comparer à ces « héros d'épopées de toujours, comme les cow-boys (toujours plus à l'Ouest, là où est la liberté), Tarzan, les sans-culottes, les bolcheviks, les jeunes nazis, les maquisards »[13], autant d'archétypes opposant leur subjectivité et leur désirs à un modèle ambiant et dominant. Archétypes dont les lettristes, avec leurs ambitions révolutionnaires, se réclament. Ainsi, la bande dessinée, aussi bien dans sa forme que dans certains de ses aspects thématiques – mise en scène d'aventures de personnages outsiders (cow-boys, pirates, voleurs...) comme autant de représentations de cette « externité » pensée par Isou – montrent qu'aussi « bas de gamme » et « vulgaires » qu'elle puisse paraître, elle peut être source d'inspiration pour les avant-gardes. Les lettristes en font d'ailleurs un usage finalement assez respectueux quand l'Internationale Situationniste, mouvement issu du lettrisme, ne voit en la bande dessinée qu'une production de la société spectaculaire-marchande, juste bonne à être détourner pour en faire des tracts de propagande politique en remplaçant le contenu des bulles par des slogans.
En terme de propagande, le lettrisme n'est cependant pas en reste. C'est sous la forme d'un polar érotique que Isou va continuer à propager ses idées philosophiques, artistiques mais également « érotologiques », avec la parution en 1960 de son second roman hypergraphique, Initiation à la Haute Volupté. Ce roman détonne par rapport aux précédents romans hypergraphiques, d'abord par sa taille : un volume de plus de 500 pages. Formellement, il alterne une écriture romanesque en prose tout à fait traditionnelle, dactylographiée comme n'importe quel roman, et des planches dessinées et manuscrites à l'encre, regroupées en plusieurs sections allant de 16 à 32 pages consécutives, réparties tout au long du roman. La texte se déroule indifféremment sur les parties dactylographiées, où il prend toute la place, et les parties dessinées, où il devient manuscrit et cohabite avec différentes catégories de signes, d'images figuratives, de schémas et d'alphabets codés. On retrouve d'ailleurs dans certaines planches des essais de métécisation, où la prose en notation latine est juxtaposée à sa transcription graphique codée, mais un code propre à Isou, différents des alphabets inventés de Lemaître. L'intrigue quant à elle, est une succession volontaire de clichés du genre : « Un jeune tueur professionnel recherche une jeune fille dont le témoignage dans une affaire de meurtre risque de faire tomber Didier, un caïd pour lequel il travail. La mission du jeune homme est d'abattre la jeune fille. Mais, dans son rapport au désir, le réel se pose comme marginal : l'amour intense qui naît de leur rencontre refuse cette fin qui, pourtant, survient, après de longues tergiversations, juste avant que le héros ne soit lui-même abattu, ''sans rien comprendre, seul avec ce qui le dépasse, son seul avenir'', par Moshé, l'autre tueur du caïd »[14]. L'intrigue, aussi distrayante qu'elle puisse être, n'est, pour Isou, pas très importante, elle ne sert qu'à entraîner le lecteur là il veut véritablement l'emmener, c'est-à-dire à la découverte de ses conceptions aussi bien artistiques et romanesques, qu'érotologique, puisque ce roman est aussi un véritable « traité scientifique » sur l'amour, la sensualité et la sexualité. Car finalement, la mission criminelle donnée au héros n'occupe dans ses journées qu'une place restreinte, la majorité de son temps libre étant consacrée à l'amour et à la discussion : « Le lit et dit se succèdent ou s'enchevêtrent interminablement en abordant l'infinité des propositions et des positions intellectuelles et charnelles possibles »[15]. L'amour sous toutes ses formes est au cœur des préoccupation de notre héros, notamment dans sa liaison avec celle qui sera sa future victime, mais également lors de ses nombreuses virées nocturnes, entre soirées, partouzes et orgies, prétextes narratifs et sulfureux permettant à Isou de décrire méthodiquement nombre de configurations sensuelles et sexuelles des plus classiques ou plus étranges, afin de mieux exposer ses apports dans ce domaine (« la conquête voluptueuse », « l'étreinte ininterrompue pure », « l'étreinte suggérée », « l'amour prodigieux », « l'anti-amour »... la liste est non-exhaustive), et ce à grand renfort de formules mathématiques[16]. Qu'ils parlent d'amour ou fassent l'amour, ce sujet est central pour les protagonistes, mais ce n'est pas le seul thème abordé. Le devenir du roman, son renouvellement, est un sujet tout aussi récurent et central, notamment via les conversations passionnées entre le héros principal et son ami Jean, surnommé « Jean l'Hypergraphe », qui nous est présenté comme un intellectuel désœuvré travaillant continuellement à un livre destiné à bouleverser l'art de la prose. Jean l'Hypergraphe est l'incarnation à peine voilée d'Isou lui-même en tant qu'artiste et théoricien.
La forme du polar érotique est ainsi mise au service d'un ensemble de manifestes théoriques où toutes les conceptions développées et promues par les lettristes, de l'hypergraphie à l'érotologie en passant par l'éthique, la philosophie et l'économie politique, sont explicités, sur fond d'histoires de gangsters. Car Isou se montre ici plutôt bon conteur et sait tenir son lecteur en haleine, en usant d'un style finalement moins ampoulé que beaucoup de ses textes purement théoriques, et arrivent de fait mieux à ses fins. Mais il faut savoir qu'Isou n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il est également l'auteur, sous divers pseudonymes, d'un certain nombre de romans policiers ou érotiques, parfois pornographiques, écrits pour des raisons alimentaires afin de pouvoir continuer ses activités avant-gardistes. Avec Initiation à la Haute Volupté, Isidore Isou réussit le pari de mêler les deux dans un roman étrange, qui incarne à la fois l'exigence novatrice de son auteur en matière de forme (l'hypergraphie), et le souci de séduire et divertir en puisant dans les mécanismes stylistiques du roman de gare. Le low au service du high.
Le lettrisme reste avant tout un mouvement d'avant-garde, au sens moderniste du terme, avec tout ce que cela comporte de purisme et d'élitisme, s'inscrivant dans une certaine histoire faite d'avancées successives et décisives dans laquelle la culture populaire ne tient qu'une place marginale. Si les formes populaires sont convoquées, c'est d'abord pour servir le grand projet propre à toutes les avant-gardes : révolutionner la culture, changer la société. Mais elles restent finalement toujours pensées par ses mouvements dans une logique d'asservissement de l'une par l'autre, comme si la culture populaire ne pouvait se légitimer qu'en se mettant au service de la culture savante. Le lettrisme n'échappe pas à cette vision idéologique critiquable puisque la culture populaire n'a ici d'intérêt que comme Cheval de Troie pour propager des conceptions théoriques et artistiques elles-seules considérées comme importantes. Mais c'est peut-être également son caractère élitiste et sans concession qui a fait du lettrisme un mouvement qui a réellement su renouveler un certain nombre de domaines culturels, en poussant ceux-ci à chaque fois dans leurs retranchements, en éprouvant leur limites pour mieux les dépasser. Et de démontrer que des éléments de la culture populaire tels que la bande dessinée ou le roman de gare possèdent en eux les moyens de subvertir, et donc de révolutionner la Culture avec un grand C, l'empêchant de se reposer sur ses lauriers, et nous empêchant, nous, de la considérer comme acquise et immuable.
[1] Isidore Isou, Introduction à une nouvelle poésie et une nouvelle musique, Paris , Gallimard, 1947
[2] La métécisation, définie comme une « barbarisation de l'écriture », consiste, au sein de l'hypergraphie, à utiliser des signes inventés équivalant à des lettres ou des syllabes de l'alphabet latin. Un alphabet codé, en somme.
[3] Bizarre n°32-33, 1er trimestre 1964
[4] On retrouvera néanmoins ce procédé chez Philippe Broutin, qui rejoint le lettrisme en 1968, et qui va créer un alphabet personnel composé de pictogrammes aux formes végétales et animales pour transcrire, via ce code, des textes théoriques d'Isidore Isou (cf. sa série de toiles Le Désir paradisiaque et l'Externité, qu'il commence commence en 1969 et continuera tout au long des années 1970.
[5] Isidore Isou, « Essai sur la définition, l’évolution et le bouleversement total de la prose et du roman », in Les Journaux des Dieux, Aux Escaliers de Lausanne, 1950.
[6] Isidore Isou, op. cit., 1950, pp. 192-193.
[7] Cf. l'article édifiant de Gershon Legman « Psychopathologie des ''comics'' », paru en mai 1949 dans le n°43 la revue Les Temps modernes, et se rappeler du célèbre pamphlet anti-comics paru en 1954 Seduction of the Innocent, du psychiatre américain Frederic Wertham, qui y dénonçait la mauvaise influence de la bande dessinée sur la jeunesse, incitant cette dernière à commettre des crimes et autres actes violents. Un essai qui a laissé une empreinte durable aux États-Unis vu qu'elle a amené les éditeurs de comics à créer un label d'auto-censure, le « Comics Code Authority », qui est resté en vigueur jusqu'en 2011.
[8] Isou, op.cit, pp.192-193
[9] Ibid.
[10] Antoine Sausverd, « Trop feignants pour faire les dessins ? Le détournement de bande dessinée par les situationnistes », L’Éprouvette, n°3, janvier 2007, p. 136
[11] Roland Sabatier, « Du Soulèvement de la Jeunesse à la Carte de la Culture », postface aux Manifestes du soulèvement de la jeunesse (1950-1966), d’Isidore Isou, Al Dante, 2004.
[12] Isidore Isou, Traité d’économie nucléaire – Le Soulèvement de la Jeunesse, tome 1, Aux Escaliers de Lausanne, 1949.
[13] Maurice Lemaître, « Notes de travail », Ur, n°1, 1950
[14] Roland Sabatier, « Le Dit et le Lit dans Initiation à la Haute Volupté », in catalogue de l'exposition Isidore Isou : Initiation à la Haute Volupté, Fondazione Europea Alberto Cravanzola, Milan, 1999.
[15] Ibid.
[16] Cf. Isou, Je vous apprendrai l'Amour, suivi de Traité d'Erotologie Mathématique et infinitésimale, Paris, Le Terrain Vague, 1959.
#lettrisme#lettriste#hypergraphie#Damien Dion#culture populaire#Isidore Isou#Maurice Lemaitre#roland sabatier#bande dessinée#roman#polar
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★★★
Guerre froide, 1970. La fille du patron de la mafia new yorkaise, Anna Maria Pepperoni, connaît son premier orgasme lors d’un voyage de presse à Moscou. Le responsable ? Sergueï Mandelbaum, fils de rabbin et dissident juif fauché doté d’une étonnante propension à susciter des orgasmes. La mafia met tout en œuvre pour le faire venir aux États-Unis afin d’épouser Anna Maria, mais le passeur qu’elle a recruté est un dangereux dépeceur sexuel. Les obstacles, et pas seulement diplomatiques, s’accumulent...
J’ai chourave ce résumé au site des éditions Attila car jamais j’aurais pu faire mieux (ni aussi bien) pour réduire ce roman déjanté à quelques lignes.
Parodie des romans d’espionnage, farce grossière et survoltée, gros délire portnawatesque avec des personnages qui s’appellent S.K. Lopp, Pepperoni ou Kebab, des grosses queues, une castration, des partouzes, des films racistes ou des carottes dans le cul, Edgar Hilsenrath, auteur du fabuleux Le Nazi et le Barbier, s’est bien lâché avec ce bouquin commandé par Otto Preminger, écrit en 1979 et apparemment en 6 jours !
Mais derrière la satire, l’humour tordu et l’intrigue qui part dans tous les sens, Hilsenrath livre une incroyable radiographie de la situation géo-politique internationale d’une époque révolue où pullulaient les agents du KGB, où régnait la pègre, où les terroristes arabes détournaient les avions et où le bandeau de Moshe Dayan était aussi célèbre que le poing levé des Black Panthers.
Oui il y a du politique, oui il y a des prises de position, oui il y a du sérieux dans ces 300 pages mais très astucieusement dissimulé sous des tonnes de délirantes aventures aussi crues que trash et drôles.
Hilsenrath ne ressemble décidément à aucun autre écrivain, son style est aussi puissant que farfelu, et si Orgasme à Moscou est bien moins marquant et important que le Nazi… , il n’en reste pas moins indispensable pour continuer à découvrir cet auteur joyeusement foutraque et politiquement très incorrect.
Merci JB pour ce chouette cadeau !
#edgar hilsenrath#le nazi et le barbier#orgamse à moscou#éditions attila#gibt acht genosse mandelbaum!
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Alerte les débiles sont touchés par le coronavirus
Cet article est très sérieux mais de temps en temps, il faut faire un peu d'humour dans les titres. Il n'empêche que les débiles sont bien touchés par le coronavirus, paix à leur âme. C'est le début de la fin pour eux. Qui sont-ils ? Trop nombreux pour tous vous les décrire mais je vais quand même vous en présenter quelques spécimens. Si vous me lisez régulièrement, vous savez ce que je pense des médias officiels sous la coupe du système. Eux, il ne faudra pas les oublier le moment venu du style Christophe Barbier, Jean-Michel Aphatie, etc. J'espère pour vous que votre tête restera sur vos épaules.
Cette pandémie factice fait d'énormes ravages sur YouTube chez les "alerteurs", une très grande majorité d'entre eux dévoile sa vraie nature. Ils accompagnent cette déchéance médiatique à coups d'images choc, souvent manipulées, et un contenu digne des films de science-fiction. Les sites internet, pas le mien évidement, ne sont pas épargnés. Il se contentent maladroitement de jouer le rôle de courroie de transmission du pouvoir. Pitoyable, minables ! Vos audiences vont chuter rapidement, si vous aviez de la publicité, elle va disparaître. D'ailleurs ces "alerteurs" YouTube qui acceptent d’être monétisés sont des putes au service du système, je critique indirectement mon sponsor et j'accepte son argent. Les sites web c'est pareil.
Il y a aussi les sites sans publicité qui se contentent de relayer la propagande officielle comme des "bons chiens chiens à leur pépère". N'oublions pas bien sûr les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, WK, etc. Sur ces réseaux sociaux donc, les gens relayent en permanence l'image de ceux qu'ils détestent, quand ce ne sont pas leurs déclarations. Avez-vous donc si peu d'intelligence en vous ? Hélas, je pense que l'intelligence les a quittés, si un jour elle a été présente. Hier dans mon travail, je n'ai vu aucun des collègues de mon équipe, les bureaux étaient vides. Heureusement pour moi que ceux d'une autre activité étaient présents. Je découvre "une autre famille de travail", merci les gars.
Au sein de mon entreprise, et je pense que c'est le cas pour une majorité d'entre elles, la confusion règne. A tel point que certains "pètent les plombs". Entre ceux qui déraillent sur le "conard de virus", avec les distances de sécurité, les gants, la peur de l'attraper et ceux qui n'arrivent plus à s'organiser dans leur travail, dans leur prise de rendez-vous. Je peux comprendre que les "Chefs" soit perturbés tellement qu'il y a de contradictions dans les consignes d'une direction générale qui s'adapte tant bien que mal aux décisions de la dictature française.
Finalement quand j'arrive à prendre rendez-vous avec un client et que je me déplace dans Nice, j'ai l'impression de me retrouver acteur dans un épisode de "Walking Dead". On touche le fond. En partant de chez moi et avant d'arriver à Nice, je tombe sur la police nationale qui contrôlait les gens et leur demandait leurs autorisations. Quand c'était mon tour, le flic a abandonné et il est parti en traversant le passage piéton. Le pauvre, j'ai croisé longuement son regard, il se demandait ce qu'il foutait là. Gardez le moral mes amis, la fin est très proche et la liberté sera au bout du chemin. La vraie vie va commencer et les zombies vont disparaître. Aujourd'hui et dans les jours à venir, n'oubliez pas vos "Ausweis" la "Kommandantur" vous les réclamera, n'oubliez pas que l'UE est Nazie. Et surtout, prenez bien soin de vous ! Read the full article
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Cet article est très sérieux mais de temps en temps, il faut faire un peu d'humour dans les titres. Il n'empêche que les débiles sont bien touchés par le coronavirus, paix à leur âme. C'est le début de la fin pour eux. Qui sont-ils ? Trop nombreux pour tous vous les décrire mais je vais quand même vous en présenter quelques spécimens. Si vous me lisez régulièrement, vous savez ce que je pense des médias officiels sous la coupe du système. Eux, il ne faudra pas les oublier le moment venu du style Christophe Barbier, Jean-Michel Aphatie, etc. J'espère pour vous que votre tête restera sur vos épaules.
Cette pandémie factice fait d'énormes ravages sur YouTube chez les "alerteurs", une très grande majorité d'entre eux dévoile sa vraie nature. Ils accompagnent cette déchéance médiatique à coups d'images choc, souvent manipulées, et un contenu digne des films de science-fiction. Les sites internet, pas le mien évidement, ne sont pas épargnés. Il se contentent maladroitement de jouer le rôle de courroie de transmission du pouvoir. Pitoyable, minables ! Vos audiences vont chuter rapidement, si vous aviez de la publicité, elle va disparaître. D'ailleurs ces "alerteurs" YouTube qui acceptent d’être monétisés sont des putes au service du système, je critique indirectement mon sponsor et j'accepte son argent. Les sites web c'est pareil.
Il y a aussi les sites sans publicité qui se contentent de relayer la propagande officielle comme des "bons chiens chiens à leur pépère". N'oublions pas bien sûr les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, WK, etc. Sur ces réseaux sociaux donc, les gens relayent en permanence l'image de ceux qu'ils détestent, quand ce ne sont pas leurs déclarations. Avez-vous donc si peu d'intelligence en vous ? Hélas, je pense que l'intelligence les a quittés, si un jour elle a été présente. Hier dans mon travail, je n'ai vu aucun des collègues de mon équipe, les bureaux étaient vides. Heureusement pour moi que ceux d'une autre activité étaient présents. Je découvre "une autre famille de travail", merci les gars.
Au sein de mon entreprise, et je pense que c'est le cas pour une majorité d'entre elles, la confusion règne. A tel point que certains "pètent les plombs". Entre ceux qui déraillent sur le "conard de virus", avec les distances de sécurité, les gants, la peur de l'attraper et ceux qui n'arrivent plus à s'organiser dans leur travail, dans leur prise de rendez-vous. Je peux comprendre que les "Chefs" soit perturbés tellement qu'il y a de contradictions dans les consignes d'une direction générale qui s'adapte tant bien que mal aux décisions de la dictature française.
Finalement quand j'arrive à prendre rendez-vous avec un client et que je me déplace dans Nice, j'ai l'impression de me retrouver acteur dans un épisode de "Walking Dead". On touche le fond. En partant de chez moi et avant d'arriver à Nice, je tombe sur la police nationale qui contrôlait les gens et leur demandait leurs autorisations. Quand c'était mon tour, le flic a abandonné et il est parti en traversant le passage piéton. Le pauvre, j'ai croisé longuement son regard, il se demandait ce qu'il foutait là. Gardez le moral mes amis, la fin est très proche et la liberté sera au bout du chemin. La vraie vie va commencer et les zombies vont disparaître. Aujourd'hui et dans les jours à venir, n'oubliez pas vos "Ausweis" la "Kommandantur" vous les réclamera, n'oubliez pas que l'UE est Nazie. Et surtout, prenez bien soin de vous ! Read the full article
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Alerte les débiles sont touchés par le coronavirus
Cet article est très sérieux mais de temps en temps, il faut faire un peu d'humour dans les titres. Il n'empêche que les débiles sont bien touchés par le coronavirus, paix à leur âme. C'est le début de la fin pour eux. Qui sont-ils ? Trop nombreux pour tous vous les décrire mais je vais quand même vous en présenter quelques spécimens. Si vous me lisez régulièrement, vous savez ce que je pense des médias officiels sous la coupe du système. Eux, il ne faudra pas les oublier le moment venu du style Christophe Barbier, Jean-Michel Aphatie, etc. J'espère pour vous que votre tête restera sur vos épaules.
Cette pandémie factice fait d'énormes ravages sur YouTube chez les "alerteurs", une très grande majorité d'entre eux dévoile sa vraie nature. Ils accompagnent cette déchéance médiatique à coups d'images choc, souvent manipulées, et un contenu digne des films de science-fiction. Les sites internet, pas le mien évidement, ne sont pas épargnés. Il se contentent maladroitement de jouer le rôle de courroie de transmission du pouvoir. Pitoyable, minables ! Vos audiences vont chuter rapidement, si vous aviez de la publicité, elle va disparaître. D'ailleurs ces "alerteurs" YouTube qui acceptent d’être monétisés sont des putes au service du système, je critique indirectement mon sponsor et j'accepte son argent. Les sites web c'est pareil.
Il y a aussi les sites sans publicité qui se contentent de relayer la propagande officielle comme des "bons chiens chiens à leur pépère". N'oublions pas bien sûr les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, WK, etc. Sur ces réseaux sociaux donc, les gens relayent en permanence l'image de ceux qu'ils détestent, quand ce ne sont pas leurs déclarations. Avez-vous donc si peu d'intelligence en vous ? Hélas, je pense que l'intelligence les a quittés, si un jour elle a été présente. Hier dans mon travail, je n'ai vu aucun des collègues de mon équipe, les bureaux étaient vides. Heureusement pour moi que ceux d'une autre activité étaient présents. Je découvre "une autre famille de travail", merci les gars.
Au sein de mon entreprise, et je pense que c'est le cas pour une majorité d'entre elles, la confusion règne. A tel point que certains "pètent les plombs". Entre ceux qui déraillent sur le "conard de virus", avec les distances de sécurité, les gants, la peur de l'attraper et ceux qui n'arrivent plus à s'organiser dans leur travail, dans leur prise de rendez-vous. Je peux comprendre que les "Chefs" soit perturbés tellement qu'il y a de contradictions dans les consignes d'une direction générale qui s'adapte tant bien que mal aux décisions de la dictature française.
Finalement quand j'arrive à prendre rendez-vous avec un client et que je me déplace dans Nice, j'ai l'impression de me retrouver acteur dans un épisode de "Walking Dead". On touche le fond. En partant de chez moi et avant d'arriver à Nice, je tombe sur la police nationale qui contrôlait les gens et leur demandait leurs autorisations. Quand c'était mon tour, le flic a abandonné et il est parti en traversant le passage piéton. Le pauvre, j'ai croisé longuement son regard, il se demandait ce qu'il foutait là. Gardez le moral mes amis, la fin est très proche et la liberté sera au bout du chemin. La vraie vie va commencer et les zombies vont disparaître. Aujourd'hui et dans les jours à venir, n'oubliez pas vos "Ausweis" la "Kommandantur" vous les réclamera, n'oubliez pas que l'UE est Nazie. Et surtout, prenez bien soin de vous ! Read the full article
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