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#Le monstre chez moi
bookinette · 7 months
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sloubs · 7 days
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hier soir en rentrant chez moi j'ai vu sur mon rideau une araignée de la taille de ma MAIN, d'habitude j'ai pas peur des araignées mais là vraiment c'était impossible pour moi de la toucher, et impossible de rester dormir dans la même pièce que ce monstre
et comme il était 21h30, j'ai eu beau appeler ma mère elle allait pas faire le déplacement juste pour une araignée aussi balèze soit-elle, donc mon seul recours était le suivant : mon voisin de palier
j'suis allée toquer chez lui en panique, j'me suis même pas présentée ni rien juste je lui ai demandé s'il avait peur des araignées, il m'a répondu "pas du tout 😎" et il est venu m'aider à la dégager, il l'a chopé à la main avec juste un bout de sopalin et zou à la poubelle
et là c'est pas ce soir je rentre chez moi, en bas de l'immeuble j'entends le générique de kaamelott à FOND ? j'entends la voix d'astier et perceval résonner dans l'allée, je lève la tête. ça venait de chez lui. non seulement le mec m'a sauvé la vie mais en plus il regarde kaamelott.....j'crois que j'ai trouvé mon âme sœur les gars
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ekman · 1 month
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Delon nous a quitté dimanche dernier. Fin de bobine. 
La salle s’éclaire, les yeux piquent, les assises se rabattent sèchement sur les dossiers, les gens piétinent vers la sortie. Le bel Alain s’en est allé pour de bon, lui qui – semble-t-il – avait déjà quitté le monde sensé, laissant ses glorieux enfants se déchirer autour d’un terril d’or.
Journalistes, politiques, pipoles et piplettes : ils n’ont tous que des superlatifs à la bouche. Machin y va de son “c’était le dernier monstre sacré”, Bidule nous rappelle que “c’était un vrai prince”. La presse idiote rivalise en putasserie unière, à qui la plus belle photo, à qui le plus pathétique titre en guimauve pur sucre.
Mais moi je me souviens, bande de hyènes. J’ai rien oublié du tout. Je me rappelle bien de la ringardisation à marche forcée du ci-devant Delon Alain, coupable de choix politiques impardonnables. Fallait les voir se pincer le nez, les tenanciers de ce merdique show-biz gavé de thunes. Tu citais Delon et voilà qu’ils avaient grave la gerbe, ces gauchistes gueulards et ces soixante-huitards pédos. Beuark ! Macho réac ! Machine à cash ! Vieux beau qui s’accroche ! Tout le catalogue des amabilités en travers de sa belle gueule, le Delon. Ah ça oui, fallait les voir tortiller du cul quand on leur faisait remarquer que son fric, lui, il allait le chercher à Caracas et à Kyoto en vendant des clopes et du cognac pendant qu’eux tapinaient sous les lambris des ministères comme des putes de chantier pour se gaver d’argent public. Et pour quoi faire ? Des films de merde labellisés gauche-xanax où des couples idiots s’engueulent à la cuisine pour des histoires d’adultère foireux tristes à mourir. 
Je n’ai jamais pris Delon très au sérieux. Ça n’était pas un vrai soldat, pas complètement un tapin, plutôt un assez mauvais comédien... mais quel acteur ! Quel talent, le félin ! Au-delà de sa belle gueule, il y avait son charme infini de scorpion astralement pur : intransigeant, égocentré, jaloux, lumineux, charmeur, menteur. Elles ont été quelques-unes à y laisser des larmes. Et pas qu’un peu : par bonbonnes entières ! Mais lui s’en foutait. Il aimait, il vivait, il partait. C’est comme ça qu’il les a tous et toutes bluffé(e)s pendant plus de quatre-vingt ans. Au final, c’est la caméra qui l’a le mieux aimé. Cinégénique à en crever, le bonhomme. Pas un angle, pas une ombre pour nuire à sa beauté solaire – ce qui est le comble pour un aussi ténébreux Narcisse. 
Tous les plans qui éclairent Delon sont une ode à la masculinité. Même avec un imper trop grand et un bitos rivé sur le crâne, il est crédible. Je veux bien croire qu’il y en a quelques-uns que ça a vraiment du faire bisquer, dans le métier.
Avez-vous remarqué que “masculinité” lui va bien mieux que “virilité” ? Je dis cela parce que Delon n’inspirait pas le cul – il n’y avait rien chez lui de léger en bagatelle ou d’ostentatoire en braguette. C’était un dominateur silencieux, une emprise, un orage. Les femmes – et surtout les plus inaccessibles d’entre elles – ne s’y trompaient pas. Elles cédaient et lui, tranquillement, disposait. Avec tact et élégance sans doute, en tout cas jusqu’à son départ.
Et le voilà parti pour de bon. Un de plus, un de moins, peut-être le dernier. En tout cas, c’est bien raccord avec cette époque qu’il vomissait, à juste titre.
J.-M. M.
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lisaalmeida · 5 months
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Lettre à ma Solitude...
Ma chère,
Ça fait longtemps que j’ai envie te parler,
Est-ce que j’ai le droit de m’adresser à toi directement ?
Je sais que je ne t’ai pas habituée à ça,
J’imagine que ma familiarité soudaine t’incommode
et que ce tutoiement te surprend.
Je le sais en fait, je te connais bien.
À vrai dire, on se ressemble beaucoup toi et moi.
Mais aujourd’hui il me semble important
de faire ce pas vers toi.
Je crois que j’ai beaucoup de choses à te dire
et que j’ai déjà trop attendu.
Allez, fais pas cette tête !
Ce n’est pas comme si on ne se connaissait pas.
Ça fait bientôt vingt-trois ans qu’on cohabite.
Je conçois que cette lettre va te paraitre un peu étrange, comme aux autres qui la liront d’ailleurs.
On ne parle pas souvent de toi ici.
À vrai dire, quand il s’agit de toi,
le sujet est un peu tabou.
La plupart des gens te présentent comme un monstre
à abattre ou une maladie incurable.
Ils sont prêts à toute sorte d’arrangement pour t’éviter.
Je m’étonne de leur entêtement,
Je m’en irrite parfois.
Quand je sors des arguments en ta faveur,
On me répond que c’est si triste d’être seul.
On me parle de ces mamans célibataires
qui galèrent ou des SDF,
de ces gens au chômage, à la retraite.
Tu sais, ces vieux qui meurent tout seuls chez eux,
qu’on ne remarque qu’un an après à cause de l’odeur. Pourtant, ton prénom, quand il sort de ma bouche,
n’a rien à voir avec tout ça.
Je crois qu’ils te confondent avec l’abandon
ou l’isolement, avec une sorte de manque.
Pour moi, tu représentes avant tout un retour à soi.
Un appel à découvrir ses désirs, ses rêves, sa liberté.
Une pause dans ces relations qui sont toujours plus compliquées, dans ce monde qui s’essouffle,
cette société qui s’effrite.
Très tôt, on nous éduque à vivre ensemble, à jouer ensemble, à travailler ensemble.
On nous inculque le compromis,
la patience, on nous apprend à communiquer,
à mentir surtout.
On nous convainc que tu es incompatible avec le bonheur, avec l’amour, et que, contrairement au dicton,
il vaut mieux être avec n’importe qui, plutôt que seul.
Alors j’ai essayé moi aussi.
De faire partie d’un groupe,
d’une communauté, d’un couple.
J’ai passé des années à supporter des compagnies
que je jugeais ennuyeuses pour me sentir acceptée, normale.
Le plus généralement parce qu’on me le demandait et que ça inquiétait ma mère de me voir avec toi. Mais la vérité c’est que je me sens bien plus seule en soirée, entourée par le monde, les lumières, les sons. Je me mêle aux autres, je parle avec ces gens, je me sens vraiment bien parfois, mais souvent, d’un coup, j’ai le sentiment d’être seule au monde. J’ai l’impression que nos paroles sont insensées, tellement superficielles, et qu’il n’y a aucun espoir que l’on se comprenne un jour. Ça t’ai déjà arrivé à toi aussi ?
On rabâche sans cesse les mêmes propos stériles, entendus à la télé, dans les médias, sortis de la bouche des plus cons de ce monde.
On s’emporte les uns contre les autres pour des broutilles et on évite soigneusement les vrais sujets.
Je crois qu’à vivre continuellement en groupe on finit par régresser intellectuellement.
On laisse les autres réfléchir à notre place,
parce que c’est plus simple sur le moment.
Mais avec les années on perd tout esprit critique. Comment veux-tu qu’on soit capable de tolérance,
de jugement, si l’on n’est même pas aptes
à nous faire nos propres idées ?
Malgré ça, je m’interroge :
est-ce que je suis folle ?
Est-ce que je suis la seule à te trouver belle,
et plutôt positive ?
Est-ce que ça fait vraiment de moi quelqu’un d’asocial
de passer du temps avec toi ?...
Net
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perduedansmatete · 1 year
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ahhhhh j'ai peut-être un entretien demain pour être surveillante dans un collège de ma ville à cause d'un message inattendu de ma sœur puisque sa meilleure amie est cpe et qu'ils ont besoin de surveillants à 70% je sais que j'ai mes chances car elle me connait et que j'ai bossé avec des gosses l'année dernière mais c'est trop soudain j'ai dit que je voulais bosser car j'ai pas beaucoup de cours cette année MAIS j'ai peur de 1) les collégiens de 2) pas avoir le temps de bosser mon mémoire de 3) pas supporter spécifiquement ces collégiens car je sais que c'est des petits monstres je connais ma ville et de 4) détester l'expérience tout simplement mais c'est quand même une bonne idée c'est à vingt minutes de chez moi à pied en mode petite balade matinale à 7h30 du matin ahah... j'ai les week-ends et les vacances scolaires pour bosser à fond le mémoire et avoir une vie sociale puis j'ai pas à chercher de taff ce que je n'ai toujours pas commencé à faire et tout le monde me dit que c'est une bonne idée mais j'ai peur et ça me tue de rire que quelqu'un de traumatisée du collège puisse faire surveillante mdr enfin bon il faut déjà que je dise oui et qu'on me dise oui en retour bref affaire à suivre (sous le signe de la peur)
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marie-swriting · 13 days
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On Y Va Ensemble - Stiles Stilinski
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Drabble Masterlist
Résumé : Avec Stiles, vous faites une soirée films d'horreur, mais vous le regrettez plus tard quand vous entendez un bruit bizarre.
Warnings : mention de films d'horreur, sentiment de peur, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 883
Version anglaise
Prompt utilisé : "Please tell me that was the wind" (S'il te plait, dis-moi que c'était le vent) de cette prompt list faite par @the-moon-dust-writings
Le titre La Nonne apparaît sur l'écran d'ordinateur de Stiles. Pop-corns en bouche, vous commencez à regarder le troisième film d'horreur de la soirée. Comme pour les précédents, vous n’êtes pas tant effrayés. Vous sursautez seulement à quelques moments, mais rien de grave. Cependant, quand le générique défile, tu sens l'angoisse prendre possession de ton corps en repensant aux différentes histoires. Par fierté, tu ne montres rien à Stiles. Il n'a pas l'air d'avoir peur donc tu ne vas pas te dégonfler. Autrement, tu sais qu'il va te taquiner jusqu'à ta mort.
     Fatigués par votre soirée films d'horreur, Stiles pose son ordinateur avant d'éteindre la lumière. Enlacés, vous êtes prêts à vous endormir. Enfin, c'est le cas pour Stiles. Tes yeux sont grands ouverts, tes sens à l'affût de la moindre menace. Tu essayes de te rassurer en te rappelant que ce n'est pas la réalité. Tu tentes de penser à des moments drôles pour oublier la Nonne et autres monstres. En vain. Tu t'éloignes du corps de ton petit ami pour te tourner. Peut-être que dans une autre position, tu arriveras à dormir ? Mais encore une fois, tu restes éveillée. Tu soupires en te retournant dans le lit.
- Tu ne dors pas ? te demande Stiles, te faisant sursauter car tu pensais qu’il dormait.
- Je n'arrive pas à trouver ma place.
- Moi non plus.
Tu grognes de frustration. Tu te colles de nouveau à Stiles quand un bruit retentit. Vous vous regardez, complètement paniqués.
- S'il te plait, dis-moi que c'était le vent, chuchotes-tu.
- Oui, c'était sûrement ça, te rassure-t-il, mais un nouveau son se fait entendre.
- C'était quoi ça ? Va vérifier !
- Quoi ? Mais pourquoi moi ? rétorque Stiles, outré et en allumant sa lampe de chevet.
- Parce que c'est chez toi.
- Et alors ? Tu devrais y aller.
- Pour quelle raison ? le questionnes-tu, choquée.
- C'est pas toi qui dis que pour tuer le patriarcat faut détruire les normes de genre ? Dans ce genre de situation, logiquement c'est l'homme qui y va et bah, on change. Va voir, s'exclame-t-il en tentant de te sortir du lit.
- Vous, les hommes, le combat pour l'égalité c'est que quand ça vous arrange ! Allez, Stiles, descends. T'as une batte, je te rappelle ! tentes-tu de le convaincre.
- Je peux très bien te la passer.
- Ton père est shérif. Tu t'y connais mieux en sécurité.
- Ça ne veut rien dire.
- Stiles, si je meurs à cause d'un démon, je reviendrai te hanter.
- Y/N, les démons n'existent pas, te contredit Stiles en tentant de cacher sa peur.
- Ouais, et on pensait pareil pour les loups-garous. Et puis, si t'es si sûr, va vérifier.
- Je bouge pas d'ici, proteste-t-il et tu lèves les yeux au ciel.
- Bon, tu sais quoi ? On y va ensemble. Prends ta batte.
Vous sortez du lit, totalement apeurés. Stiles se saisit de son arme de fortune et te regarde, attendant tes indications :
- Passe devant, je te suis.
- Pourquoi je passerai devant ? s'indigne Stiles.
- Si tu m’aimes vraiment, tu voudras te sacrifier pour me sauver, affirmes-tu avec un grand sourire.
Stiles te regarde, exaspéré par ton argument, avant de rouler des yeux. Tu pouffes avant de lui embrasser la joue.
- Je rigole, tu sais bien que je ne te sacrifierais pas, ajoutes-tu plus sérieusement. Allez, tu as l'arme et je suis juste derrière toi, t'inquiète.
      Stiles soupire avant de s'exécuter. Il ouvre doucement la porte pendant que tu t'accroches à son haut de pyjama. C'est ridicule, mais tu te sens plus rassurée. En haut des escaliers, vous remarquez de la lumière venant de la cuisine, signalant la présence d'un inconnu. La panique devient de plus en plus forte. Tu fais mentalement ta dernière prière quand vous descendez les dernières marches. Stiles lève un peu plus la batte alors que vous vous rapprochez de la cuisine. Il te fait signe de ne pas faire de bruit. Vous vous apprêtez à entrer, mais vous lâchez un cri quand, par surprise, la personne apparaît. L'intru porte sa main sur sa poitrine en sermonnant Stiles. En ouvrant les yeux que tu avais fermés sans t'en rendre compte, tu vois seulement Noah, devant vous, désespéré.
- Mais qu'est-ce que vous fichez, bon sang ?
- On...
- Bah, en fait...
Stiles et toi balbutiez quelques secondes avant que Stiles informe en essayant de paraître naturel :
- On voulait te faire peur.
- Me faire peur ? Il est quatre heures du matin, vous devriez être en train de dormir.
- Bah, je suis totalement d’accord, on devrait. Notre blague n'a clairement pas marché en plus.
- Ouais, peu importe. Je vais me coucher. Et vous aussi, dit Noah en faisant un pas en avant. Au fait, Stiles, ta batte de baseball n'est pas une arme, ajoute-t-il en regardant son fils de haut en bas.
Vous attendez que Noah soit monté dans sa chambre avant de reprendre une respiration normale. Vous restez silencieux pendant une seconde, vous sentant complètement idiots.
- Tu ne te rappelais pas que ton père rentrait maintenant, toi ? le réprimandes-tu.
- Ça va être ma faute maintenant ?
- Oui ! Si tu avais réfléchi deux minutes, on n'aurait pas paniqué pour rien.
- C'est toi qui m'as fait paniquer, à parler de démon, rétorque-t-il.
- Oh, s'il te plait ! T'étais déjà en flippe avant.
- Bref, coupe Stiles, plus jamais de films d'horreur après minuit. Et personne ne doit jamais savoir pour ce soir. 
- Je suis d’accord. 
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aurevoirmonty · 1 month
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Delon nous a quitté dimanche dernier. Fin de bobine. 
La salle s’éclaire, les yeux piquent, les assises se rabattent sèchement sur les dossiers, les gens piétinent vers la sortie. Le bel Alain s’en est allé pour de bon, lui qui – semble-t-il – avait déjà quitté le monde sensé, laissant ses glorieux enfants se déchirer autour d’un terril d’or.
Journalistes, politiques, pipoles et piplettes : ils n’ont tous que des superlatifs à la bouche. Machin y va de son “c’était le dernier monstre sacré”, Bidule nous rappelle que “c’était un vrai prince”. La presse idiote rivalise en putasserie unière, à qui la plus belle photo, à qui le plus pathétique titre en guimauve pur sucre.
Mais moi je me souviens, bande de hyènes. J’ai rien oublié du tout. Je me rappelle bien de la ringardisation à marche forcée du ci-devant Delon Alain, coupable de choix politiques impardonnables. Fallait les voir se pincer le nez, les tenanciers de ce merdique show-biz gavé de thunes. Tu citais Delon et voilà qu’ils avaient grave la gerbe, ces gauchistes gueulards et ces soixante-huitards pédos. Beuark ! Macho réac ! Machine à cash ! Vieux beau qui s’accroche ! Tout le catalogue des amabilités en travers de sa belle gueule, le Delon. Ah ça oui, fallait les voir tortiller du cul quand on leur faisait remarquer que son fric, lui, il allait le chercher à Caracas et à Kyoto en vendant des clopes et du cognac pendant qu’eux tapinaient sous les lambris des ministères comme des putes de chantier pour se gaver d’argent public. Et pour quoi faire ? Des films de merde labellisés gauche-xanax où des couples idiots s’engueulent à la cuisine pour des histoires d’adultère foireux tristes à mourir. 
Je n’ai jamais pris Delon très au sérieux. Ça n’était pas un vrai soldat, pas complètement un tapin, plutôt un assez mauvais comédien… mais quel acteur ! Quel talent, le félin ! Au-delà de sa belle gueule, il y avait son charme infini de scorpion astralement pur : intransigeant, égocentré, jaloux, lumineux, charmeur, menteur. Elles ont été quelques-unes à y laisser des larmes. Et pas qu’un peu : par bonbonnes entières ! Mais lui s’en foutait. Il aimait, il vivait, il partait. C’est comme ça qu’il les a tous et toutes bluffé(e)s pendant plus de quatre-vingt ans. Au final, c’est la caméra qui l’a le mieux aimé. Cinégénique à en crever, le bonhomme. Pas un angle, pas une ombre pour nuire à sa beauté solaire – ce qui est le comble pour un aussi ténébreux Narcisse. 
Tous les plans qui éclairent Delon sont une ode à la masculinité. Même avec un imper trop grand et un bitos rivé sur le crâne, il est crédible. Je veux bien croire qu’il y en a quelques-uns que ça a vraiment du faire bisquer, dans le métier.
Avez-vous remarqué que “masculinité” lui va bien mieux que “virilité” ? Je dis cela parce que Delon n’inspirait pas le cul – il n’y avait rien chez lui de léger en bagatelle ou d’ostentatoire en braguette. C’était un dominateur silencieux, une emprise, un orage. Les femmes – et surtout les plus inaccessibles d’entre elles – ne s’y trompaient pas. Elles cédaient et lui, tranquillement, disposait. Avec tact et élégance sans doute, en tout cas jusqu’à son départ.
Et le voilà parti pour de bon. Un de plus, un de moins, peut-être le dernier. En tout cas, c’est bien raccord avec cette époque qu’il vomissait, à juste titre.
J.-M. M.
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coeurencrise · 4 months
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Samedi 1er juin 2024,
Je me souviens de toi. Tu me paraissais immense. Homme de soixante-et-onze ans aux signes d'âge apparents. Des rides et des cheveux blancs. Une longue barbe. Tu cristallisais l'hiver en un faciès, alliant le ciel et la neige. Pourtant, aucune preuve de faiblesse ne transparaissait. N'importe quel mot sortant de ta bouche semblait décuplé par ton savoir. Tu m'as parlé de communisme, de tes œuvres architecturales. De ton fils. Je buvais tes paroles et ne refusais jamais ton vin, et encore moins tes cigarettes. Tu remplissais toujours mon verre, je finissais tes bouteilles. Mon cœur débordait de ta générosité, affûté par ta tendresse. Encore aujourd'hui, j'arrive à te trouver un air affable.
Que m'as-tu fait ? Ce soir-là, qu'est-ce que Mehdi a mis dans mon verre ?
De ses yeux aussi, je me souviens. De grands yeux. Globuleux, certainement. Comme s'ils avaient beaucoup à regarder et à transmettre, incapables de tenir en place. Son expression me hante. Personne ne m'a observé avec tant de lubricité. Il y avait quelque chose de véritablement pervers dans sa façon de me sourire et m'observer.
Un an après, j'ai lu Lolita. Peut-être que j'essayais de comprendre ce que tu pouvais voir chez moi. Je me suis projetée sur Dolorès. J'ai cru que je t'avais provoqué, que c'était ma faute. On me l'a souvent dit.
Lundi 3 juin 2024,
L’idée que les monstres possèdent un même et répugnant visage est fausse. Au contraire, ils ont l’air sympathiques. Ils le sont aussi. Le diable ne séduit pas en étalant ses mauvais plans. Il sait prendre son temps et jouer de sa musique. C’est son charme, l’envahisseur. Le début de tout anéantissement, la raison de finir par tout craindre.
Le mal est habile et rôde sur les traits des anges. Ce n’est pas pour rien qu’il est si divinement représenté. Regarde le tableau de Cabanel. On aurait presque envie de se jeter dans ses bras, de le sentir tout entier. Lorsque je suis allée le voir l’an dernier, j’ai de suite compris que Lucifer en personne pourrait me tenter, surtout avec une telle gueule.
C’était pareil pour toi. Les vieillards sont souvent pardonnés pour leur lubricité. Je suppose que leur apparence fait serment de faiblesse, mais toi, tu ne m’as jamais paru inoffensif. À quinze ans, je me doutais de tes penchants, et quand je regarde des types comme Matzneff, l’horreur me frappe du coup de l’évidence. Toi, tu semblais sortir d’une carte postale. Une caricature du père Noël, mais avec un bagage plus lourd, plus intéressant. J’aimais les gens intelligents, me sentir petite et bête. Je pense que c’est en partie pour ça que tu m’attendrissais et que je niais tant les faits se présentant à moi.
Je pense souvent à toi. Peut-être tous les jours. Et à ton fils et à ses amis et à mes anciens amis et aux hommes qui n’ont jamais cessé de me malmener. Quand j’ai peur de marcher dehors, je me rappelle que le vrai danger réside au plus près. Qu’il suffit d’un instant de confiance pour tout chambouler.
J’ai voulu croire que tu voulais mon bien.
Un baiser, c’est doux. Les lèvres sont comme deux petits coussins, deux parcelles de paradis. Nuageuses et veloutées.
Et puis, derrière, il y a trente-deux dents. Des bouts d’émail fixes et toujours prêts à déchirer, voire liquider. Une stature qui réduit aisément en bouillie.
Quand tu me faisais la bise, une certaine chaleur émanait de toi. La chaleur de ton corps, celle qu’il contient et qui menaçait de prendre l’intégralité du mien. Ça a quelque chose de dégoûtant, au fond. Déborder ainsi sur quelqu’un. Sur moi. Sur la petite amie de ton fils. Son ex, ensuite.
J’ai lu Ma Sombre Vanessa. Immédiatement, j’ai trouvé Jacob Strane affreux et prévisible. Nabokov a de nombreuses fois été cité au cours de cette lecture, dont son œuvre la plus connue, Lolita, et quelques vers de Feu pâle.
« Ma sombre Vanesse, aux zébrures carminées, Mon papillon adorable et béni… »
Je ne sais plus trop. Disons que Nabokov m’a toujours rampé sous la peau. C’est la première plume qui m’a transcendé de par sa virtuosité. Lolita m’a hanté, aussi. Il… Elle, m’a fait questionner la légitimité de ma position, et à quel point j’ai pris part à tout ça. Est-ce que je me rendais compte que c’était une sorte de jeu ? Oui. J’avais quinze ans et j’ai toujours été précoce, alors je m’en doutais bien. Je pense que j’aimais les hommes plus âgés, le fait de plaire. J’avais besoin d’une échappatoire, de trouver une utilité à ce qui faisait de moi une adolescente triste et franchement pitoyable. Il m’est arrivé de préférer te parler plutôt que traîner avec ton fils. Trouves-tu que je t’ai provoqué ? Et est-ce que ça fait de moi le problème ?
Mais jamais, jamais je n’aurais cru qu’il m’arriverait ça. Que je serais forcée dans cette spirale qui, je suppose, m’a retourné le cerveau. D’abord, il y a eu l’autre, deux semaines plus tôt. Qui avait mis ses doigts en moi, s’est tordu entre mes jambes. Qui a dit qu’il m’aimait, qu’il n’avait jamais vu de fille aussi parfaite que moi. J’avoue avoir été flattée. Moi, je me détestais.
Je n’avais envie de rien, pourtant. Ce que l’on pense être une réaction positive n’est qu’une façon de faire glisser la chose plus facilement. La mouille devient alors comme de la rouille. Horripilant, n’est-ce pas ? Pour surmonter la peur, je sais que le corps se raidit. Au fil des années, j’ai aussi vu jusqu’où ma mémoire allait pour me détourner de la honte et de la répression.
Ton locataire… Ah, je ne sais pas. Je ne sais pas ce qu’il m’a fait. Je ne sais pas ce que tu m’as fait non plus. Ni toi, ni les autres. Vous êtes une image floue dans mon esprit, un nombre d’heures que je me passe encore et encore. Un épisode en replay ? On n’oublie rien de rien, finalement. Cette peur gravée dans mon ventre, cette éclipse qui sous mes paupières s’imprime à peine on me touche. Je suis encombrée.
La mécanique du viol, je dois dire qu’elle est vraiment spéciale. Elle m’étonne sans cesse.
Les années se sont écoulées et qu’est-ce que j’en ai perdu, du temps. Tellement à essayer de me réparer, d’enfouir ce souvenir et même à l’accabler d’autres impasses. On a dû me voir comme une fille facile mais moi, j’ai surtout cherché à recréer quelque chose. Rejouer la scène et me convaincre que ce n’était pas si désagréable. J’ai cru à ma mascarade, cru à l’idée que moi, ce que j’aimais, c’était les monstres.
Je n’ai jamais su dire non, ni penser à moi. Longtemps, j’ai véritablement cru que mon corps était un objet qu’il fallait user. Un torchon fait pour essuyer des marées de foutre et d’illusions. Tu sais, il m’arrive encore de penser que mon destin est scellé sur les trottoirs et que je pourrais tout foutre en l’air n’importe quand, mais je crois que ça a changé.
Aujourd’hui, j’ai vingt-et-un ans. Ça va faire six ans depuis, et j’ai envie de te le dire : non, tu ne m'as pas eue. Ni toi, ni les autres. Ni la mort, ni les envies de suicide, ni les tentatives, ni l’échec. La gamine que j’étais, je l’ai prise par la main pour la foutre à la porte. Je n’ai plus de temps à accorder à ce que vous m’avez fait, et mon cœur n’essaie plus de vous pardonner.
J’avance enfin. Mon existence ne s’est pas arrêtée et c’est franchement marrant de le constater. Quand je me réveille et que je me sens à peu près bien, je me surprends. Ça me révolte presque. Combat acharné qui a pris plus de la moitié de mes jours. Je ne suis peut-être pas vouée au déclin, ni condamnée à vendre mon corps. Je vais enfin bouger. Je vais partir loin de vous. Ne plus passer devant ta maison, ne plus redouter de vous croiser. Je vais vivre près de la mer et entendre les vagues me mener partout où vous ne pourrez jamais m’atteindre.
J’ai plusieurs fois écrit à votre propos. Désormais, ma plume dépeindra des miracles. Et quand je serai au sommet, j’humilierai votre condition un par un. Tout ce que vous avez tu, je le révélerai. Je vais éclore des milliers de fois. Ce sera ma vengeance.
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sh0esuke · 10 months
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" Sous Le Clair De Lune "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Astarion
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Barbare Drow, Tav doit faire face aux conséquences de ses actes après s'être offerte à une séance de torture pour le moins violente. Cependant, Astarion n'est jamais bien loin lorsqu'il s'agit de l'épauler, dans les hauts comme dans les bas.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : référence aux morsures, nudité, description de sang et de chair meurtrie.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟐,𝟎𝟒𝟖.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Assise au bord de la rivière et accompagnée d'un verre d'argent trempé, je nettoyais mes blessures. Il était assez tard, je doutais que quiconque soit encore réveillé à cette heure-ci, le calme prônant les lieux ne faisait que me le confirmer. Le clair de lune m'illuminait. L'eau scintillait, les rayons lunaires m'éblouissaient parfois, lorsque les vagues se faisaient un peu trop fortes et qu'un jet de lumière se frayait un chemin jusqu'à ma rétine. Entendre l'eau gigoter, les arbres frissonner sous la légère brise et les animaux tourner autour de notre campement me faisait grand bien. Faerun était une jolie contrée. Surtout le soir, lorsque même les monstres les plus hideux retournaient chez eux et offraient du répit aux plus faibles.
J'avais profité de ce calme pour me recueillir ici, auprès de la petite rivière derrière notre campement. Outre Wyll, personne ne s'y rendait vraiment. Elle était généralement abandonnée.
Les blessures dans mon dos étaient profondes, elles étaient bien plus qu'incrustées dans ma chair. Mes vêtements étaient trempés de sang. J'en étais fière.
À l'aide de mon verre d'argent, je faisais couler l'eau claire le long de mon dos. Les deux liquides perlaient depuis mon épiderme jusqu'à rejoindre la rivière, elle était à présent tachée, colorée d'un rouge velours nuageux. Cette vue me rendit satisfaite. La douleur n'égalait pas ce sentiment de satisfaction qui s'était emparée de moi lorsque le drow du camp des gobelins m'avait charcutée. Abdirak, qu'il s'appelait, fier serviteur de notre déesse Lolth. Je n'avais pas hésité et lui avait demandé de me frapper, encore et encore, jusqu'à ce que lui-même salue mon courage et ma détermination.
Sa massue m'avait détruit le dos, elle s'était frottée à ma colonne vertébrale et avait manqué à plusieurs reprises de me faire m'effondrer à même le sol. Mes plaies étaient ouvertes, arrachées, trempées. Je les mouillais délicatement en cette douce soirée. L'eau claire ruisselait entre mes plaies. Mes pensées, quant à elles  étaient toutes dirigées vers ma déesse, la remerciant et vantant ses mérites aux moindres fibres et molécules de mon organisme. Comblée par cette journée fructueuse, je la savais responsable.
Mes paupières se refermèrent et mon épiderme fut pris d'une chair de poule. Frissonnant, je reposai le verre sur mes cuisses.
Mes chaussures, mon soutiens-gorge ainsi ma chemise reposaient sur le sable un peu plus loin, je ne portais que mon pantalon et ma culotte. J'étais de profil à la rivière, incapable de lui tourner le dos, ni de lui faire face, être positionnée ainsi me facilitait grandement la tâche. Mes genoux étaient collés contre mes seins nus, j'étais recroquevillée sur moi-même, frigorifiée mais tout autant brûlante. Je n'osais pas bouger davantage, peu charmée à l'idée d'élargir mes blessures.
Au moment où mes yeux se rouvrirent, je jetai un coup d'œil par dessus mon épaule. Je l'avais entendu arriver.
Astarion se rapprochait de moi, un sourcil arqué et l'expression curieuse.
« Je me disais bien que vous manquiez à l'appel, ma douce. »
J'esquissai un fin sourire.
« Je vous ai manqué ? »
Astarion s'accroupit derrière moi et poussa un profond soupir. Son souffle glacial retomba sur ma nuque, faisant ainsi remonter le long de mon échine un frisson gelé. Ma respiration se coinça dans ma gorge.
« Horriblement. » grogna-t-il.
Je sentis une pointe d'humour dans le ton de sa voix, cependant, l'expression froncée de son visage à la vue de mon dos me mit la puce à l'oreille.
Qu'il me rejoigne en ce soir n'était pas surprenant. Astarion avait la fâcheuse habitude de rester réveillé la nuit, parfois cela me forçait à lui tenir compagnie. Il avait encore du mal à s'habituer aux avantages qu'offraient nos larves. Je le laissais s'installer derrière moi, aucunement embarrassée. Au contraire, le savoir proche me faisait me sentir bien, j'étais comme apaisée, heureuse d'avoir un peu de compagnie.
« Vous m'avez trouvée à l'odeur ? »
Astarion hocha la tête.
« Je reconnaîtrais le sucrée de votre nectar entre mille. J'ai bien cru qu'une bête sauvage vous avait attaqué, mais ça me semblait étrange sachant que vous n'êtes pas du genre à vous laisser faire. »
J'acquiesçai. Curieuse, je le questionnai :
« Est-ce aussi effroyable que vous le laissez paraître ? »
Astarion cligna des yeux. Partagé entre mes plaies et mes yeux, il n'arrêtait pas de faire des allers-retours entre ceux-ci. Il se racla ensuite la gorge.
« Quelque peu. »
Sa main se fraya un chemin jusqu'à la mienne et se saisit de mon verre d'argent. Il me l'arracha gentiment et le passa sous l'eau, là où mon sang n'avait pas encore tâché la clarté de la rivière, le verre fut rapidement rempli. Astarion le remonta et renversa son contenu sur mon dos. Prise par surprise, j'eus serré les dents.
« Ce drow ne vous a pas ratée, c'est une chose sûre. »
Faiblement, je gloussai. Je m'arrêtai cependant en sentant ses doigts se frayer un chemin parmi mes blessures. Astarion toucha ma chair. Il la toucha à main nue et sa respiration s'accéléra d'un coup.
« Vous saignez. » constata-t-il.
« Vous pouvez vous servir, si vous voulez. »
Il étouffa un rire offensé.
« Ma douce, je ne suis pas désespéré à ce point. »
« Ça n'est pas ce que vous disiez deux nuits plus tôt. »
Il se racla la gorge.
« C'était différent. »
« Vous préféreriez ma nuque, alors ? »
J'avais accentué mes propos en lui dévoilant ma jugulaire meurtrie par ses canines. Elle n'avait pas encore cicatrisé. Les pupilles d'Astarion se dilatèrent sur le champ. Son regard pivota de haut en bas, partagé entre mes yeux et ma gorge, tremblant et hésitant. Astarion déglutit bruyamment, tout en faisant cela, il me dévoila sa dentition. Je souris à cela.
« Ça vous tente ? » j'insistai.
Persuadée qu'il était sur le point d'accepter, je fronçai mes sourcils en le voyant tourner la tête. Astarion ignora son festin pour me nettoyer de nouveau. Il abattit le contenu rempli du verre sur mon dos et pressa son index sur quelques endroits précis, il me fit grimacer et couiner d'inconfort, agissant avec une précision déconcertante. Il déplaça quelques mèches de ma chevelure qui le gênait et me lava avec patience.
« Vous n'êtes pas obligé de faire ça, vous savez. »
« J'en suis conscient. »
« Alors pourquoi⸺ »
Astarion me foudroya du regard.
« Ne me faites pas regretter d'être venu. »
« Entendu. » gloussai-je.
Le sentir prendre soin de moi me fit un bien fou. C'était flatteur en un sens, même si cela ne faisait que quelques jours que nous nous connaissions. Astarion était un être charmant, il en était conscient, il en jouait, et il aurait fallu que je sois aveugle pour refuser ses avances. Il était vraiment joli, plus que joli même, il était splendide. Sentir ses doigts parcourir ma chair rosée aurait dû m'embarrasser, d'autant plus que j'étais à moitié nue, toutefois, je me sentais en confiance. C'était étrange. J'étais parfaitement au courant qu'il se jouait de moi, j'aurais dû me méfier de lui et lui reprendre ma tasse des mains dès l'instant où il me l'avait volée, cependant, je ne ressentais aucune once de malice dans ses gestes. Ils étaient délicats, inquiets.
J'entourai mes jambes de mes bras, déposant ma tête sur mes genoux, et le laissai faire.
Astarion eut chouchouté mon dos pendant quelque temps, tout deux plongés dans un silence profond, seul le bruit de la rivière et des arbres à proximité nous accompagna. J'en eus profité pour fermer mes paupières et me reposer un peu.
Simultanément, je priai pour que rien ne vienne perturber ma sieste. Je m'étais simplement assoupie après quelques secondes.
Mes plaies ne me faisaient plus aussi mal qu'auparavant. Certes, elles me picotaient, mais la douleur était supportable, à chaque fois que Astarion les nettoyaient, à chaque fois qu'il les trempait de cette eau fraîche et pure, je ne fis que frissonner et m'endormir un peu plus. Je sombrais dans un sommeil réparateur. La sensation de ses doigts sur mon corps y contribua grandement. Les sentir parcourir mon épiderme, de mes plaies jusqu'à mes hanches, ma nuque.. Ce fut divin.
Lorsque je me réveillai, je constatai ne plus être au bord de la rivière.
Astarion me portait dans ses bras, un sous mes genoux et l'autre dans mon dos, j'étais recroquevillée contre son torse. Le moment où j'avais ouvert mes paupières, Astarion m'avait déposée à même le sol. Au dessus de moi, je ne voyais que du rouge, le tissu de sa tente luxueuse m'entourait, cela me fit rudement cligner des yeux et tenter de me redresser.
« Qu'est-ce que⸺ »
« Restez ici. »
Confuse, je le questionnai du regard.
Tout fut soudain, ce changement de décor, mon réveil, je me sentis soudain consciente de ce qui était en train de se dérouler.
« J'ai ma couche, je peux⸺ »
Astarion s'assit à côté de moi, il extirpa un livre de je ne savais où et me jeta un regard sévère.
« Je vais veiller sur vous. » expliqua-t-il. « Vos blessures sont plus sévères que je le pensais, il serait dangereux que je vous laisse dormir dehors. Une infection est vite arrivée. »
Un rire m'échappa. Je l'étouffai derrière ma main.
« Vous voulez que je dorme ici ? »
« Bien sûr. »
« Astarion, je peux me débrouiller seule, ça n'est pas ma première blessure, ni la dernière. »
J'essayai de me lever, mais il me retint en saisissant mon poignet. Mon cœur bondit dans ma poitrine au contact de sa peau glaciale.
« J'insiste, ma douce. »
Il me força à m'asseoir.
« Laissez moi veiller sur vous ce soir, je vous promets de ne rien faire. »
« Je ne vous accuse de rien. » contestai-je en posant ma main libre sur la sienne. « Je dis simplement que je peux me débrouiller seule, mon lit m'attend, je ne vais pas vous⸺ vous déranger.. »
« Oh, mais vous êtes loin de me déranger. »
Astarion me contraignit à me rallonger. Je ne désirais pas me laisser faire, mais la poigne de fer qu'il eut sur moi me prit au dépourvu.
« Maintenant couchez-vous, il se fait tard et je perds patience. »
« Vous êtes fou. »
Il se mit à rire.
« Moi ? » s'exclama-t-il. « Sûrement.. »
En m'allongeant sur le ventre, je remarquai que Astarion avait déposé une serviette fraîche sur mon dos. Elle absorbait le reste de sang qui coulait et m'avait protégée depuis tout ce temps. J'étais néanmoins toujours sans haut. Mes affaires reposaient à côtés de lui, pliées et attendant sagement dans leur coin. Je pliai mes bras sous mon menton et y collai ma joue, le regard dérivant sur sa silhouette. Astarion était assis en tailleurs juste à côté de moi, le nez déjà plongé dans son bouquin. Il lisait silencieusement, sans un bruit, tant que, parfois, j'en venais à me demander si je ne rêvais pas, même lorsqu'il tournait les pages, je n'entendais absolument rien.
De temps à autre, Astarion observait mon dos. L'odeur de sang devait le déconcentrer, je le voyais suivre la trajectoire d'une goutte qui, en dessous de la serviette, roulait jusqu'à mon nombril. Il se reprenait toujours, détournant le regard et prenant une profonde inspiration avant de s'en aller replonger son regard dans son livre. Il continua ce petit jeu longtemps. Et je l'eus regardé faire.
Toute la nuit, nous avions consacré nos heures à ce petit jeu. Jusqu'à ce que ses yeux tombent dans les miens. Un sourire timide échangé contre un plus séducteur, et Astarion détournait le regard, me laissant frustrée et désireuse de toujours plus.
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mariesrbouipochodian · 2 months
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Ancienne histoire....
On veut tuer tous les Dr surtout psychiatre, ici, à Marseille....
Cela a commencé je crois avec la guerre d'Irak Koweït...
A Marseille, en 1991, on s'est fait lobotomiser, par les militaires ou non de laveran...
Parce que les arabes ont été vus faire un voyage en hôpital psychiatrique parce que musulmans et armée à cause de cette guerre...
Ma soeur était jeune, 30 ans en 1990... Elle a eu peur des arabes qui achetaient facilement des armes a l'armurerie dans le magasin carrefour le merlan...
Elle a acheté une arme elle aussi, un one shot... Comme l'arme de oo7...
Après ça, le psychopathe a utilisé cette arme que maman lui permettait de prendre dans notre appartement...
Donc ma soeur ou mon papa ont dû être accusé de tirer en one shot...
Maman et moi, nous sommes handicapées...
Donc, on quitte ma soeur et moi Marseille pour les alentours de Toulon en 1993...
Le psychopathe a tué alors impunément... Maman doit beaucoup aimer ce ''Lilliput putin''.... Parce qu'elle lui a demandé de tuer tous ceux qui la soupçonnaient de voler l'argent de ma banque postale et de ma caisse d'épargne....
Papa est alors allé ou non en psychiatrie puisqu'il était handicapé depuis 1984, après avoir ete un ami de monsieur jean kemler mort en 1983....
Donc il est resté seulement ma pauvre soeur, rose, pour être accusée d'être une tueuse comme oo7....
Ma soeur m'a trahie alors, jusqu'à aujourd'hui pour qu'on m'accuse moi d'être 'one shot'...
On a vécu à Rabatau après 1995, ils ont ouvert un magasin nommé one shot à côté de l'auto.ecole, en face de notre immeuble....
Donc ma soeur est devenue très lâche et très psychopathe en devenant l'épouse du psychopathe.... Maman lui a souhaité ça à ma pauvre soeur...
Ils m'ont piégée depuis plus de 30 ans... Est ce que cette idiote m'a même faite tomber enceinte de ce monstre, le chef cruel et sanguinaire....
Je ne saurai jamais,... elle, ils l'ont tuée en novembre 2022...
Alors si lui il est vivant ou mort, on m'a accuse ou non de tous ses meurtres ...
Normalement, cette arme vous l'avez revue en golden en 2017, chez les crs de l'avenue corot...
En plus, maintenant, ils ont emmenée Caroline aigle à être ma soeur pour accuser cette salope d'être elle 'one shot'...
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icariebzh · 8 months
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C’est le moment d’en apprendre un peu plus, entre coupe de cheveux, pétards et menu du réveillon.
1
Le Nouvel An lunaire est également appelé « Fête de la Lune » ou « Fête du Têt » (au Vietnam). Il est célébré dans une grande partie de l’Asie de l’Est et du Sud-Est (Hong Kong, Taiwan, Vietnam, Singapour, Corée, Malaisie et Tibet) mais également partout dans le monde grâce à sa diaspora. Cette journée si importante tombe le premier jour du calendrier luni-solaire et sa date, qui change chaque année, se situe généralement entre la fin du mois de janvier et la mi-février.
2
Les festivités durent quinze jours, à partir de la nouvelle lune, jusqu’à la première pleine lune, marquée par la Fête des Lanternes. À New York, Vancouver, Londres, Sidney ou encore Paris, elles réunissent les communautés asiatiques mais boostent également le tourisme autour de temps forts comme les défilés de danse du lion et du dragon.
3
Le 22 janvier 2023, nous entrons dans l’année du lapin (ou chat) d'eau.  Le 10 février 2024, ce sera l'année du Dragon de bois.
4
Le Nouvel An lunaire se célèbre la veille au soir, comme Noël ou Kippour. Cette réunion familiale est un incontournable. Le réveillon se déroule autour d’un repas qui varie selon les pays. En Chine, on mange des raviolis à la viande (parce que l’année a été prospère), du poisson, des clémentines ou des nouilles (pour la longévité). Au Vietnam, on déguste un gâteau au riz gluant, haricots mungo et viande parfumée.
5
La tradition veut que l’on célèbre ce passage à la nouvelle année dans son foyer, en famille, sous peine de se porter malchance. Ainsi, il faut s’attendre à de grandes migrations partout en Asie, où les grandes villes se vident pour que leurs habitants retournent dans leurs provinces. En Chine, des centaines de millions de personnes prennent quelques jours de congés (entre une semaine et dix jours) et se déplacent en train, en avion, en voiture ou en bateau, créant des embouteillages monstres.
6
Les pétards, allumés après le souper, font fuir Niang, un esprit maléfique. Plus on fait de bruit, meilleure sera l’année. Cependant, depuis quelques temps, les pétards et feux d’artifices utilisés par les particuliers sont de plus en plus restreints par mesure de sécurité mais aussi afin de limiter la pollution.
7
Le premier jour de l’An, on présente ses vœux aux aînés, en tout premier, puis à ses proches. On porte du rouge par superstition. Le rouge, symbole de joie, de prospérité et de bonne santé, est ainsi partout : sur les portes des maisons, les décorations dans les rues, et même les sous-vêtements. Par ailleurs, toute parole, toute action aura une répercussion sur l’année qui débute.
8
On offre de petites enveloppes rouges contenant de l’argent aux plus jeunes. Cela leur apportera la prospérité. Ces enveloppes peuvent également s’échanger entre amis ou à destination des célibataires et sont désormais passées au numérique. En 2017, 46 milliards de dons ont été enregistrés sur WeChat en six jours. Attention, en Chine, le chiffre 4 représente la mort, alors on évite ses multiples !
9
Les présentateurs Arthur et Patrick Sébastien ont leur égal en Chine. Le soir du réveillon, tous les Chinois sont devant CCTV, chaîne d’État, qui enregistre chaque année plus de 700 millions de téléspectateurs (en comparaison, le Super Bowl américain réunit un peu plus de 100 millions de personnes). Chants populaires, sketchs, performances acrobatiques et stars locales sont toujours de la partie. Même chose au Vietnam, sur HTV (au sud) ou VTV (au nord). Sur cette dernière chaîne, les Vietnamiens regardent en direct la cérémonie où l’on sonne la cloche du Temple de la montagne de jade et où les moines et officiels jettent des poissons dans le lac Hoan Kiem.
10
Les portes et les fenêtres sont ouvertes jusqu’à minuit, afin de laisser l’année écoulée s’en aller. D’ailleurs, on laisse également derrière soi son ancienne coupe de cheveux en allant chez le coiffeur avant le Nouvel An, pour débuter l’année en beauté. Le jour même : interdiction de faire le ménage, au risque de balayer la bonne fortune !
Article initialement publié dans le magazine Koï, numéro 15, janvier-février 2020.
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est-ce · 8 months
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Extraction\ : Œil
 Œil plus en dire justice et nettoyage c'est moi qui vas m'en occuper pour limite l'indispensable l'industrialisation parce que je suis proche du bord le poids le plus lourd pendant ce temps carnets la proposition accompagnée c'est quoi tout ça le reste à l'extérieur le sommeil de la raison engendre des monstres animal fort estampé l'enchevêtrement les 2 savants champions le chemin devant le trou à cause de la sécheresse rentrer chez soi the originators of the dirty south because daddy needed me to farm en marche l'entrelacement sembler attendre la mère du grabuge.
(idem, 2021)
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nyxrevengers · 1 year
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Peux-tu faire Hanma qui remarque que tu t'es mise à fumer à cause du stresse et qu'il refuse ça ?
Sinon j'adore !
• Tu as commencer la cigarette •
hanma shuji
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Mention : Couple - Drogue - Language vulgaire
Personnage : Hanma Shuji
Avertissement : Fumer tue ! Garder une bonne santé ! Ne toucher pas à ça, ce n'est pas un jouet ou quelque chose pour vous donnez un style c'est très dangereux !
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Comme à ton habitude tu attendis ton petit ami Hanma Shuji chez toi assise sur le lit après avoir eu une longue et épuisante journée de cours tu t'affale dans ton lit attendant ton copain.
Les heures ou ils arrivent sont souvent varié en fonction de ses activités de gang, ce qui t'énervais beaucoup en sois mais bon... A quoi servirait t-il de lui en parler ? Changerais t-il ? Non la réponse est vite répondu.
En attendant sa venu tu décide de sortir ton paquet de cigarette du tiroir de ta table de nuit. Tu t'était mis récemment a fumer a cause du stress que tu endure a cause des examens de fin d'année, fumer te relaxe et t'aide à passer à autre chose pendant quelques minutes.
Tu commence à fumer lorsque Hanma rentre dans ta maison, tu l'entend et lui dit que tu es a l'étage comme à votre habitude.
Il s'approche de toi puis remarque de la fumer sortir de ta bouche, en une seconde il balance la cigarette par la fenêtre. Tu le regarde avec un air choqué mais sens plus.
"Mais qu'est ce qui te prend gros malade ?" dis-tu simplement d'une voix calme mais essayant de comprendre son geste.
"Je ne veux pas que tu fume" dit-il ce plaçant en face de toi avec ça grande taille.
" Dit-il alors qu'il est fumeur lui même" Répond-tu, tu retourne vers ta table de nuit en prendre une autre.
Une mains tatoué viens ce placer sur ta tête pour te tirer en arrière vers lui, avec ta petite taille il était facile pour lui de te ramener prêt de lui sans effort.
Ils entourent ses bras autour de ta taille afin qu'il puisse t'immobiliser pour t'empêcher d'aller chercher ton anti-dépresseur.
"T'es sérieux la Hanma ?" dis-tu le regardant levant un sourcil.
"Je suis stresser la, laisse moi prendre mon anti-dépresseur !" dis-tu plantant t'es ongles fraichement fait dans les mains de ton petit ce qui lui donne absolument zéro effet.
"Si tu veux j'ai une technique naturel qui aide contre les angoisse." dit-il te le chuchotant à l'oreille, Tu as malheureusement vite compris ses paroles devenant rouge.
"C'est ce que je crois ?" Demandes-tu avec une légère grimace
Le sourire de ton copain s'élargie comprenant que "oui" c'était le qu'a... Ni une ni deux il me porte pour me balancer sans aucune délicatesse sur le lit ce plaçant au dessus de moi
"Tu verras ça va vite être du passer." dit-il m'embrassant fougueusement
*************************************
Quelques jours passèrent et la cigarette n'est plus mon anti-dépresseur maintenant... C'est Hanma et ça fameuse technique qui marche a 100%
Cependant attendez vous a des douleurs monstre partout, car a défaut d'enlever le stress il faut aussi canalisé la bête qui l'enlève...
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Primeros días
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Après avoir atterris à Santiago, nous nous sommes rendus chez Gregorio, un des meilleurs amis de ma grand-mère Madyl. Il a gentiment accepté de nous prêter son appartement et il tenait à passer quelques jours avec nous.
Ma mère m’avait prévenu qu’il me ferait sûrement beaucoup penser à Madyl et elle ne s’est pas trompée. En entrant dans l’appartement son odeur m’a tout de suite parue familière, cela sentait comme chez elle. Gregorio nous a accueillis comme si nous nous connaissions depuis toujours et nous avons évoqué avec nostalgie nos souvenirs de cette douce connaissance commune.
Je lui ai présenté Charles et nous nous sommes rapidement couchés car il était déjà 2h du matin passées !
Le lendemain Charles et moi avons été à l’agence Suzi Santiago CW (que je recommande vivement à tous les voyageurs souhaitant acheter un véhicule au Chili) afin de commencer les démarches pour acheter notre future voiture.
Ensuite, nous avons flâné dans les rues de Santiago en attendant d’aller rencontrer le notaire (avec qui nous devons préparer les papiers en vue de l’achat du véhicule).
La ville de Santiago est immense, les tours y sont si hautes qu’on se casserait presque la nuque en voulant voir leur cime. C’est une ville très moderne avec d’immenses avenues comme aux États-Unis et le moins qu’on puisse dire c’est que nous nous sentions minuscules.
J’ai remarqué plusieurs choses en me baladant :
Les gens adorent s’assoir sur le sol du métro. Dans chaque station et chaque rame on trouve des jeunes assis à même le sol, lisant des livres ou écoutant de la musique.
Il est possible de se faire dire la bonne aventure par des voyantes à la sauvette qui installent leurs tentes près du mercado central (le marché des poissons). D’ailleurs, elles font beaucoup de publicité sur le sol et les passages piétons. C’est drôle de voir que la culture spirituelle est assez développée.
Il y a un nombre incroyable de vendeurs ambulants. Du lot de pansement jusqu’aux glaces en passant par des babioles sans aucun sens, tu peux pratiquement tout trouver rien qu’en te promenant dans les rues ou le métro.
Il y a énormément de bougainvilliers, l'arbre préféré de Madyl et moi. Ils ne sont pas seulement roses mais parfois rouges, blancs et même orange !
Le soir nous avons été dîner dans un super restaurant de Jazz qui faisait des pizzas à tomber par terre. Nous avons écouté les notes de musique s’éparpiller dans l’air tandis que Gregorio nous berçait des histoires de sa jeunesse. Un vrai régal !
Hier, Gregorio a décidé qu’il nous accompagnerait au Museo Chileno de Arte Precolombino qui recense l’art des populations natives d’Amérique Latine. Nous avons adoré nous promener lentement à ses côtés en observant toutes les œuvres. Ça m’a rappelé les musées que je faisais avec Madyl.
Il nous a ensuite emmené voir le mercado central, un marché de poissons, pour y manger un bon repas. Je pense que c'est le moment où nous avons été le plus dépaysés depuis notre départ. Le marché avait une atmosphère géniale, très locale, avec des vendeurs de poissons et des restaurateurs prêts à tout pour t'appâter à leur échoppe ou leur table. Des musiciens et leurs guitares accompagnaient les mets en fredonnant des chansons de Valparaiso. J'aurais pu passer la journée là à observer la ville vivre.
Ce matin, Gregorio est parti. Il est rentré dans son petit village à Lolol où nous le rejoindrons dès que nous aurons la voiture pour lui rendre visite. Il m’a montré une vidéos des mygales qui traînent parfois dans son jardin, j’ai pâli de terreur puis j’ai fini par me dire qu’il était sûrement peut être temps d’affronter cette peur.
Charles et moi nous retrouvons donc tous deux face au monstre qu’est Santiago, nous avons hâte de la suite !
On se retrouve très vite pour de nouvelles aventures.
Besos,
Luna.
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perduedansmatete · 1 year
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au cas où c'est pas clair j'aime pas l'été j'ai toujours envie de fun mais j'arrive pas à m'amuser comme je le voudrais car je déteste l'ambiance du mois de juillet j'ai trop chaud j'ai l'impression que c'est la fin du monde que je suis seule à jamais et que personne m'aime je me laisse mourir de faim pour avoir le ventre aussi vide que mon âme comme un chien abandonné et après en août je vais chez ma mamie et je déteste le concept de la famille je trouve que ça marche pas c'est l'ennui, les conflits et j'ai envie de rentrer en même temps que j'ai envie de ne jamais ressortir de l'océan et de devenir un genre de monstre du loch ness tranquille dans les fonds marins bref je suis jamais contente et en ce moment je perds pied il faut que je sorte que je vois de nouvelles personnes et que je me fasse des potes sinon je vais mourir de désespoir et de déshydratation mais je suis coincée dans ma boucle de nullité qui me pourrie la vie et me rend exécrable
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recapqsmp · 1 year
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Vendredi 04/08 - Deal
TazerCraft et Foolish ont pu se rencontrer et parler. TC a fait un petit tour de leur murder mystery à Foolish, en faisant beaucoup de sous-entendus awkward lié à leur enlèvement. Mike, après avoir disparu pendant quelques minutes, est revenu avec une faux, en disant à Foolish "C'est fait." Il lui a montré une image de chez lui, avec le lit de Leo qui a disparu. Foolish s'est (réellement) énervé, mais après être allé chez lui en leur compagnie, il a compris que c'était une prank pour se venger. Ils se sont ensuite fait un câlin et Foolish a expliqué toute la situation, ainsi que le mensonge sur la mise en danger de Richarlyson. Il a aussi fait le point avec Jaiden.
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https://clips.twitch.tv/GracefulEnticingMarjoramAliens-B-G_SbDRHhox4AB1
Le site pour l'élection devait être up, mais QuackityStudios a des "difficultés techniques". Le site de l'élection a l'air relativement glitché.
Maximus et TC ont discutés en privé. Maximus souhaite le moteur créatif, TC accepte de le donner à la condition d'avoir une piste pour WalterBob.
Maximus et Aypierre ont discutés aussi. Maximus lui a dit chercher un moteur créatif. Il se trouve qu'aypierre en avait un. Il a accepté de lui échanger contre son amour. Maximus a accepté.
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Etoiles a reçu un message disant "Le candidat est en danger". Il est donc resté à construire dans sa base avec Pomme, tel Forever.
Maximus et Cellbit ont fait un deal. Maximus avait besoin de Bedrock, cellbit en avait un stack. Après beaucoup de discussions, Cellbit a accepté de lui céder les 45 blocs que Maximus demandait. Ce dernier a promis avoir des résultats dans 2 semaines, et qu'il serait le premier au courant.
Les monstres ont l'air un peu plus costaud, le serveur est probablement passé en hard.
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https://clips.twitch.tv/ScrumptiousWiseMuleYouWHY-VaGjcHjsWqrS1I2j
Bbh et Maximus veulent faire un piège à ElQuackity en se sacrifiant pour le tuer. Ils ont posé énormément de TNT sous du sable, et veulent le faire venir et le faire exploser, afin qu'il ne soit plus une menace pour les élections. Au moment de sa connexion, BadBoyHalo a accompagné ElQuackity au château de Cellbit, puis sont allés aux LuckyDucks, où était le piège. Après énormément de galères pour faire partir Roier et Richarlyson, il a pu le capturer dans un lasso, et l'emenner de force près du piège. Néanmoins, lorsque le piège s'est déclenché, ElQuackity n'étais pas assez proche de l'explosion. Maximus et BadboyHalo ont du intervenir et le tuer de leur propre mains.
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https://clips.twitch.tv/ThoughtfulDignifiedHamsterSmoocherZ-qxhGc1N0mzkHF4sZ
Avant de se déconnecter, ElQuackity a commencé a écrire "Le fait que tu penses que je ne suis pas moi est incroyablement stupide. As-tu déjà pensé à mon rôle et à la façon dont j'ai essayé de me refaire après n'avoir eu affaire qu'à de la merde de ta part ?", mais l'a effacé pour simplement les traiter de stupide. Il les a rejoint au spawn, et a simplement dit qu'ils avaient aucune idée dans quelle merde ils s'étaient foutu, et qu'ils avaient tout foutu en l'air.
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Les votes communautaires pour la présidentielle sont officiellement ouverts ! Aim for the stars, vote Etoiles ! https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScIucaeB4aiaOaoMbUW2culjv0lvGB-qFYpvOaYN1WwrY24Bg/viewform
Cellbit a reçu un message lui disant d'emmener les preuves à certaines coordonnées et de ne laisser aucune traces derrière lui.
[Spoil du résultat de la série de quête de Cellbit]
Cellbit est d'abord allé vérifier la salle du donjon contenant la mallette protégée. La mallette avait disparue. Il a ensuite fait un sac contenant toutes les preuves qu'il a pu récolter sur son chemin.
Arrivé au point de rendez-vous, il a pu trouver un coffre contenant des coordonnées très proche de son château. Il a posé son sac de preuves, qui a disparu.
En se rendant aux nouvelles coordonnées, il a pu apercevoir un ascenseur. En l'utilisant, il est apparu.. dans un bureau de la fédération (le sien), derrière Cucurucho. Après l'avoir félicité de ses performances et l'avoir remercié de sa coopération, Cucurucho lui laisse un cadeau contenant la clé de son bureau, et part.
Cellbit est l'employé du mois.
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