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#Le Sergent Recruteur
yourfrankiethings · 4 months
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Le Sergent Recruteur, 4/20/24
exterior – 41 Rue Saint-Louis en l’Île, 75004 Paris, France Le Sergent Recruteur has been under the direction of Chef Alain Pégouret since 2019, who brings with him years of experience with chefs like Joël Robuchon.  From an average restaurant Pégouret has evolved it into fine cuisine, earning the place one Michelin star.  The prior atmosphere was dark and medieval which has been transformed into…
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endirectdunet · 1 year
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Les salariés missionnés en sergents-recruteurs
http://dlvr.it/SnS7X1
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Depuis trente ans et plus, l’armée propose aux lecteurs de ses affiches « un métier, un avenir ». Du temps de Montluc ou du Maréchal de Saxe, les rutilants sergents-recruteurs promettaient l’aventure et la gloire. Rien n’interdirait d’actualiser. Quand elle a des chefs capables, l’Armée offre aux jeunes hommes tout juste sortis de l’adolescence les grandes vacances des servitudes civiles. Plus de profs, plus de patrons, plus de factures ni de percepteurs.
L’anti-« métro-boulot-dodo ». Le plaisir d’être jeunes, souples, agiles et forts. Le régiment, c’est la bande, avec ses rites et ses lois...
Dominique Venner
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lesarchivesmagnus · 4 years
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Les Archives Magnus - Episode 7 : Le Joueur de Flûte
                                                ARCHIVISTE
Déposition du Sergent Clarence Berry, concernant son temps de service avec Wilfred Owen durant la Grande Guerre. Déposition originale faite le 6 novembre 1922. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef de l'Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.
                              ARCHIVISTE (DÉPOSITION)
Beaucoup de monde me dit que j'ai de la chance, vous savez. Peu de gens sont revenus de la guerre en un seul morceau. Et si vous ne tenez pas compte des brûlures, alors c'est bien ce que j'ai fait. Encore moins de monde a passé les quatre années au front, comme moi. Je n'ai jamais été envoyé en traitement à cause d'un obus ou d'une blessure, et même ma confrontation avec un lance-flammes allemand n'a fini que dans un hôpital de première ligne à Wipers. J'étais encore dans cet hôpital de campagne lorsque les combats ont commencé dans la Somme, donc je suppose que j’aie eu de la chance aussi.
Quatre ans... J'ai parfois l'impression d'être le seul à avoir vu tout ce foutu cirque de bout en bout, comme si j'étais le seul à connaître la Grande Guerre dans toute sa terrible gloire. Mais au fond de moi, je sais que l'honneur, tel qu'il est, doit revenir à Wilfred. On ne l'aurait pas cru d'après ses poèmes, mais en tout cas, son temps au front n'a pas été très long, un peu plus d'un an. Pourtant, il a connu la guerre comme je ne l'ai jamais connue. Il est certainement la seule personne que je connaisse qui n’ait jamais vu le Joueur de Flûte.
J'ai grandi dans la pauvreté dans les rues de Salford, alors je me suis engagé dans l'armée dès que j'ai eu l'âge. Je sais que vous avez déjà entendu des histoires de garçons courageux s'engageant à 14 ans, mais c'était avant le début de la guerre, donc il n'y avait pas une telle demande de main d'œuvre et les recruteurs étaient beaucoup plus scrupuleux pour s'assurer que ceux qui s'engageaient étaient en âge. Malgré cela, j'étais presque trop maigre pour qu'ils me prennent et je faisais à peine le poids requis. Mais finalement, j'ai réussi et, après mon entraînement, j'ai été affecté au 2e bataillon du régiment de Manchester, et il n'a pas fallu longtemps avant que nous soyons envoyés en France avec le Corps expéditionnaire britannique. Vous semblez être du genre instruit, donc je suis sûr que vous avez lu dans les journaux comment cela s'est passé. Mais assez vite, les tranchées ont été creusées et l'ennui a commencé à s'installer. Mais l'ennui c'est bien, comprenez, quand l’alternative c'est les bombes, les snipers et les attaques au gaz, mais des mois passés assis dans un trou plein d'eau dans le sol, espérant que votre pied ne commence pas à enfler, eh bien... c'est aussi une certaine sorte de terreur silencieuse.
Wilfred nous a rejoints en juillet 1916. Je ne connais pas bien son parcours, mais il est clair qu'il venait d'un milieu suffisamment bon pour être nommé sous-lieutenant à l'essai. J'étais sergent à l'époque, et j'avais donc pour mission de lui donner le genre de conseils et de soutien dont un nouvel officier a besoin de la part d'un sous-officier ayant deux ans de boue sous les ongles. Malgré ça, j'avoue avoir eu une certaine aversion pour cet homme lorsque je l'ai rencontré pour la première fois - il était plus gradé que moi et que la plupart des autres dans la tranchée, tant sur le plan militaire que social, et il semblait considérer toute cette histoire avec un mépris manifeste. Il y a une sorte de torpeur qu'on adopte après des mois ou des années de bombardement, un vide conscient qui, je pense, l'a offensé. Il était d'une politesse sans faille, bien plus que ce à quoi j'étais habitué dans la boue des Flandres, où les conversations, telles qu'elles étaient, étaient grossières et sombres. Pourtant, sous cette politesse, je pouvais sentir qu'il écartait d'emblée toute suggestion que je lui faisais ou tout rapport que je faisais. Je n'ai pas été surpris de l'entendre dire qu'il écrivait de la poésie. Pour être parfaitement honnête, je m'attendais à ce qu'il soit mort dans la semaine qui suivait.
Il faut dire que Wilfred a réussi à tenir presque un an avant que quelque chose d'horrible ne lui arrive et, au printemps suivant, je me risquais à dire que nous aurions presque pu nous considérer comme amis. Il avait écrit des poèmes durant cette période, bien sûr, et les lisait occasionnellement à certains des hommes. Ils appréciaient généralement, mais personnellement, je trouvais que c'était abominable - il y manquait quelque chose et chaque fois qu'il essayait de mettre des mots sur la guerre, ça sonnait faux, comme si ce qu'il avait à dire n'avait pas d'âme. Il parlait souvent de ses aspirations littéraires, et de son désir de se souvenir, de saisir ce qu'était vraiment cette guerre et de l'immortaliser.
Si je pouvais me permettre, j'oserais dire que ses propos étaient présomptueux. Lorsqu'il parlait ainsi, il avait la curieuse habitude de faire une pause au milieu de la conversation en inclinant la tête, comme si son attention avait été attirée par un son lointain.
Le dégel printanier venait de se terminer quand c'est arrivé et nous étions à l'offensive. Notre bataillon se trouvait près du bois de Savy quand les ordres sont tombés - nous devions attaquer la ligne Hindenburg. Notre cible était une tranchée sur le côté ouest de Saint-Quentin. C'était une progression tranquille. Même à ce point-là, il y avait souvent encore de l'excitation lorsque les ordres étaient donnés, même si c'était généralement atténué par la peur étouffante que l'on ressent en attendant le coup de sifflet. Pourtant, ce matin-là, il y avait quelque chose de différent dans l'air, une crainte oppressante. Nous avions déjà lancé ce type d'attaque et nous savions que le changement en arrivant dans la vallée nous exposait aux tirs d'artillerie. Et les tirs d'artillerie ont toujours été la partie la plus effrayante pour moi. On pouvait éviter les baïonnettes, esquiver les balles, ou même bloquer le gaz si on avait de la chance, mais l'artillerie ? Tout ce que vous pouviez faire contre l'artillerie était de prier.
Même Wilfred l'a ressenti, je pouvais le voir. Il était généralement assez bavard avant le combat. Morbide, mais toujours bavard. Ce matin-là, il n'a pas dit un mot. J'ai essayé de lui parler et de lui remonter le moral, comme c'est le devoir d'un sergent, mais il a juste levé la main pour me faire taire, et a tourné la tête pour écouter. À ce moment-là, je ne savais pas ce qu'il entendait, mais cela l'a fait taire. Même lorsque nous avons atteint la crête, et que nous avons tous essayé de noyer le bruit assourdissant de l'artillerie avec notre propre cri en chargeant, il n'a fait aucun bruit.
Le sol tremblait sous l'impact des obus, et j'ai couru de trou à trou, de cratère en cratère, en gardant la tête basse pour éviter les balles. En courant, j'ai senti une douleur lancinante à la cheville et j'ai avancé dans la boue. En baissant les yeux, j'ai vu que j'avais la jambe prise dans du fil barbelé, à moitié caché par la terre humide retournée. J'ai senti un vent de panique me gagner et j'ai essayé frénétiquement d'enlever le fil de fer de ma jambe, mais je n'ai réussi qu'à me griffer la main assez fortement.
J'ai regardé autour de moi, désespérément, pour voir s'il y avait quelqu'un d'autre à proximité qui pourrait m'aider. Et là, à moins de vingt mètres devant moi, j'ai vu Wilfred debout, le visage dénué de toute expression et la tête se balançant selon un rythme inaudible. Et puis je l'ai entendu - glissant doucement sur la pulsation des canons, le bruit des fusils et les gémissements des hommes mourants, une faible mélodie de flûte. Je n'aurais pas pu vous dire s'il s'agissait d'une cornemuse ou d'une flûte de pan ou d'un instrument que je n'avais jamais entendu auparavant, mais son sifflement était sans équivoque et m'a frappé d'une tristesse profonde et d'une douce peur rampante.
Et à ce moment-là, j'ai su ce qui allait se passer. J'ai regardé Wilfred, et lorsque nos regards se sont croisés, j'ai vu qu'il savait lui aussi. J'ai entendu un seul coup de feu, beaucoup plus fort que tous les autres en quelque sorte, et je l'ai vu se tendre, les yeux écarquillés. Et puis le tir de canon l'a touché, et il a disparu dans une éruption de boue et de terre.
J'ai eu tout le temps de faire son deuil, couché dans cet horrible trou jusqu'à la tombée de la nuit, où j'ai pu dégager ma jambe aussi tranquillement et doucement que possible avant de ramper vers notre tranchée. Ça a pris du temps ; chaque fois qu'une fusée éclairante montait, je ne pouvais que rester immobile et prier, mais le bon Dieu a jugé bon de me laisser atteindre notre ligne relativement indemne. J'ai été rapidement emmené à l'hôpital de campagne, qui était surchargé comme toujours. Ils n'avaient pas beaucoup de médicaments ou de personnel à disposition, et certainement pas de lits libres, alors ils ont nettoyé mes blessures à l'iode, les ont pansées et m'ont laissé partir. Ils m'ont dit de revenir si j'avais la gangrène.
J'ai jeté un coup d'œil aux alentours pour voir si je pouvais trouver Wilfred, mais il n'y avait aucun signe de lui nulle part. En demandant dans la tranchée, personne ne l'avait vu revenir parmi les blessés, alors j'ai commencé à me faire à l'idée qu'il était mort. Il n'était pas le premier ami que j'avais perdu aux mains des Allemands, ni même le premier que j'avais vu mourir devant moi, mais quelque chose avec cette musique étrange que j'avais entendue dans les moments précédant l'explosion m'est resté dans l'esprit et m'a fait penser à Wilfred pendant de nombreux moments de calme.
C'est probablement environ une semaine et demie plus tard que j'ai entendu des cris venant du bout de la tranchée. C'était un groupe de scouts qui faisait des repérages vers la rivière qui coulait près de Savy Wood. Apparemment, ils y avaient trouvé un officier blessé gisant dans un trou d'obus et l'avaient ramené. Je me suis rendu sur place et j'ai été stupéfait de voir que c'était Wilfred. Son uniforme était déchiré et brûlé, il était couvert de sang et ses yeux avaient une expression froide et distante, mais il était bel et bien vivant. Je suis retourné avec lui à l'hôpital de campagne, avec le capitaine de l'escouade qui l'avait trouvé.
Apparemment, il était resté dans ce trou pendant des jours, depuis la bataille. Ils l'avaient trouvé là, à moitié mort de déshydratation et de fatigue, couvert du sang d'un autre soldat. L'obus qui avait créé le trou dans lequel il avait fini avait clairement anéanti une autre pauvre âme, et c'était dans ses restes que Wilfred avait reposé pendant presque deux semaines.
J'ai attendu à l'extérieur de la tente de l'hôpital pendant qu'il se faisait soigner. Le médecin est sorti sous peu, un regard grave sur son visage. Il m'a dit que le lieutenant était physiquement indemne - ce que je considérais à l'époque comme un miracle - mais qu'il avait subi l'un des pires cas de choc d'obus que le médecin ait jamais rencontré, et qu'il devait être renvoyé en Angleterre pour y être soigné. Je lui ai demandé si je pouvais le voir, et le médecin a accepté, bien qu'il m'ait prévenu que Wilfred n'avait pas dit un mot depuis qu'il avait été amené ici.
Dès que je suis entré dans la tente médicale, j'ai été submergé par le doux parfum de la chair en décomposition et les gémissements de douleur et de désespoir. La forte odeur du désinfectant m'a rappelé des souvenirs désagréables d'attaques au chlore gazeux. Mais j'ai fini par trouver le chemin du lit de Wilfred et, bien sûr, il était là, regardant le monde en silence, mais avec une intensité qui m'a alarmé. J'ai suivi son regard jusqu'à un lit voisin, et là, j'ai vu un soldat que je ne connaissais pas. Son front était couvert de sueur et sa poitrine se soulevait et retombait rapidement, puis s'arrêtait brusquement. J'ai réalisé d'emblée qu'un homme venait de mourir, et que personne ne l'avait remarqué, sauf Wilfred.
J'ai essayé d'engager une conversation, j'ai fait quelques plaisanteries sans intérêt. "Comment ça va, mon vieux ?" "J'ai entendu dire que tu as eu un petit problème." "Content que tu te sois trouvé un trou perdu." Ce genre de bêtises. Rien de tout cela n'a semblé provoquer de réaction chez lui, et au lieu de cela, il s'est tourné vers moi et après un long moment, il a simplement dit : "J'ai vu la guerre."
Je lui ai dit que c'était certain, qu'il n'y en avait pas beaucoup qui s'était sorti de ce genre de chose et qui étaient restés si longtemps dans ce genre trou, entourés de la mort... Enfin, il avait clairement vu la guerre et c'était une chose pourrie et sanglante. Mais Wilfred a juste secoué la tête comme si je ne comprenais pas, et pour être honnête, je commençais à avoir l'impression que ce n'était pas le cas, et il m'a dit à nouveau qu'il avait "vu la guerre". Il a dit que ça n'était pas plus grand que moi.
J'ai d'un coup pensé qu'il devait décrire peut-être une horrible hallucination qu'il avait eue alors qu'il gisait dans cet endroit misérable, et je lui ai demandé de me dire à quoi ressemblait la guerre.
Je me souviens exactement de ce qu'il a dit. Il m'a dit que ça avait trois visages. L'un pour jouer de sa flûte en os, l'autre pour crier son ultime cri de guerre et le troisième qui ne voulait pas ouvrir la bouche, car quand il le faisait, le sang et la terre détrempée s'écoulaient comme une cascade. Les bras qui ne jouaient pas de la flûte tenaient des lames, des fusils et des lances, tandis que d'autres levaient la main pour implorer en vain la pitié, et un autre pour saluer. Il portait un manteau de laine en lambeaux, vert olive là où il n'était pas taché de noir, et en dessous, on ne voyait rien d'autre qu'un corps battu, tailladé et fusillé jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des plaies.
J'en avais assez entendu à ce stade, et je l'ai dit à Wilfred, mais s'il m'a entendu, il n'en a donné aucune indication. Il m'a dit que la guerre, "le Joueur de flûte", était venue le chercher et qu'il avait supplié de rester. Il avait interrompu sa mélodie pendant un instant et, d'un de ses bras, il avait tendu la main et lui avait remis un stylo. Il a dit qu'il savait qu'il reviendrait pour lui un jour, mais qu'à présent il vivrait lui aussi pour jouer sa mélodie. La façon dont il me regardait à ce moment-là était la même que celle dont il m'avait regardé avant que l'obus ne frappe, et pendant un instant j'aurais pu jurer que j'avais de nouveau entendu cette musique dans la brise.
Je suis parti presque immédiatement après cela, et on m'a dit plus tard qu'il avait été renvoyé en Grande-Bretagne, pour se rétablir à Craiglockhart. Les autres hommes se plaignaient des avantages des officiers et des vacances agréables pour le lieutenant, mais ils ne savaient pas ce qu'il avait vécu et j'avais beaucoup de mal à l'envier moi-même. A un moment donné, j'ai demandé à l'équipe qui l'avait ramené s'il avait un stylo quand ils l'ont trouvé, mais ils m'ont répondu que non. La seule chose qu'ils avaient trouvée à proximité était les plaques de l'homme mort parmi ses restes. Un homme nommé Joseph Rayner.
Et pendant un long moment, c'était tout. Wilfred était de retour à la maison pour récupérer et assumer des fonctions plus légères, pendant que je continuais à piétiner dans la boue des Flandres. J'ai moi-même frôlé la mort à quelques reprises - y compris avec le lance-flammes qui m'a marqué de façon si particulière. Cela aurait pu être pire, bien sûr ; si la pluie n'avait pas presque liquéfié la boue du no man's land, j'aurais été réduit en cendres.
J'ai cependant commencé à remarquer quelque chose parmi les troupes. Chaque fois que nous nous alignions pour monter, je les regardais, je regardais leurs visages. La plupart d'entre eux ne montrait rien que la peur bien sûr, mais quelques-uns semblaient distants. Le sifflet les faisait sursauter et, les yeux écarquillés, ils s'élançaient.
J'avais déjà vu ça avant avec Wilfred, mais j'avais toujours pensé que c'était simplement l'esprit qui essayait d'étouffer la probabilité de sa propre mort. En regardant, je ne pouvais pas m'empêcher de remarquer la légère inclinaison de leurs têtes, comme si ils tendaient doucement l'oreille pour entendre un air lointain. Ces hommes ne sont jamais retournés dans les tranchées.
Vous connaissez l'expression "to pay the piper" (recevoir la monnaie de sa pièce). J'y ai beaucoup réfléchi pendant ces nombreux mois - la dette de Hamelin, qui, par cupidité, s'est fait enlever ses enfants pour ne jamais les récupérer. Saviez-vous qu'Hamelin est un véritable endroit en Allemagne ? Oui, pas très loin de Hanovre si je me souviens bien. Nous avons eu un prisonnier de là-bas. Je voulais lui poser des questions sur le vieux conte et lui demander ce qu'il savait du Joueur de flûte. Mais le pauvre homme ne parlait pas un mot d'anglais et il est mort quelques jours plus tard d'une blessure infectée par un éclat d'obus. Il a passé ses dernières minutes à fredonner un air familier. Cette nuit-là, alors que nous nous frayions un chemin dans la boue et le métal cassé lors d'une autre attaque futile, je me suis demandé : sommes-nous les enfants volés à leurs parents par l'air du joueur de flûte ? Ou sommes-nous les rats conduits à la rivière qui se sont noyés parce qu'ils ont mangé trop de céréales des riches ?
Ce sont cependant des rêveries pour les poètes, dont je ne fais pas partie. Mais j'ai continué de lire le travail de Wilfred et j'ai été surpris de voir à quel point il avait changé depuis son départ. Alors qu'il aurait pu être considéré comme trivial, il y avait maintenant une tragédie qui découlait de ces mots. Même maintenant, je ne peux pas écouter Exposition sans être de retour dans cette maudite tranchée en hiver. Et le public a clairement ressenti la même chose, puisque l'un des rares journaux que nous avons réussi à faire passer à la ligne a publié un long article faisant l'éloge de sa première collection. Malgré tout cela, il y avait quelque chose qui me gênait.
Wilfred est revenu dans le 2e bataillon de Manchester en juillet 1918. Il avait manifestement beaucoup changé durant son absence et semblait être d'assez bonne humeur, bien que nous ne parlions plus vraiment, et lorsqu'il me regardait, je voyais dans ses yeux une peur qu'il était prompt à cacher. La guerre touchait à sa fin à ce moment-là. Une fatigue se faisait sentir partout ; même les mitrailleuses ennemies se montraient plus lentes et plus réticentes dans leur tir, mais ça incitait nos commandants à nous pousser à des opérations de plus en plus agressives. Une tentative désespérée de pousser l'Allemagne à se rendre, je suppose, et nos attaques se sont multipliées.
Le premier jour d'octobre, nous avons reçu l'ordre de donner l'assaut à une position ennemie à Joncourt. Je me souviens que le temps était magnifique ce jour-là - un dernier jour de soleil avant que l'automne ne s'installe. Nous avons porté l'assaut avec un certain succès, car je crois que l'artillerie allemande n'était pas correctement alignée, et pour la première fois depuis son retour, je me suis retrouvé à combattre aux côtés de Wilfred. Je peux dire sans mentir que durant toute la guerre, je n'ai jamais vu un soldat se battre avec autant de férocité que ce que j'ai vu en lui ce jour-là. Je m'empresse d'ajouter que cette déposition n'est pas faite par admiration - la sauvagerie que j'ai vue en lui lorsqu'il a transpercé un homme avec sa baïonnette... Je préfère l'oublier. Alors qu'il chargeait, il a poussé un terrible cri de guerre et, juste un instant, j'aurais pu jurer que je l'ai vu projeté une ombre qui n'était pas la sienne. J'ai lu dans le journal qu'il avait gagné la Croix militaire pour cette attaque.
C'est un mois plus tard que je me suis réveillé et que je l'ai trouvé assis à côté de mon lit. Il m'a fixé, sans méchanceté, bien qu'il y ait quelque chose dans ses yeux qui m'ait mal à l'aise. "C'est presque fini maintenant, Clarence", m'a-t-il dit. J'ai dit oui, il semblait que tout cela touchait à sa fin. Il a souri et a secoué la tête. Il est resté assis pendant un certain temps, et à un moment donné, une fusée éclairante a éclaté dans le ciel, dehors, et une quantité suffisante de cette lumière rouge a traversé la porte de fortune de l'abri pour que je puisse voir que Wilfred pleurait. Je savais qu'il écoutait l'air du joueur de flûte. Il m'a demandé si je l'avais entendue, et je lui ai répondu que non, que je ne l'avais pas entendue, et que je n'étais pas sûre de l'avoir jamais vraiment entendue. Il a hoché la tête et m'a dit qu'il ne savait pas lequel de nous deux était le plus chanceux, et moi non plus.
Wilfred Owen est mort en traversant le canal à Sambre-Oise deux jours plus tard. Il ne devait pas y avoir beaucoup de résistance, voire aucune, mais certains des soldats stationnés là-bas ont riposté. Je me suis retrouvé accroupi derrière lui alors que le capitaine, qui avait été touché à la hanche, était tiré à l'abri.
Alors que nous nous préparions à charger, Wilfred s'est arrêté d'un seul coup et s'est tourné vers moi avec un sourire sur le visage. À ce moment, j'ai vu un filet de sang commencer à couler d'un trou ouvert dans son front. Je pense que je dois le dire clairement - j'ai vu beaucoup de gens se faire tirer dessus. Je sais à quoi cela ressemble et comment un trou de balle apparaît. Mais ici, le trou de balle s'est simplement ouvert, comme un œil, et il est tombé à terre, mort.
On m'a dit plus tard que c'est ce jour-là que les premières négociations de paix ont été engagées entre les nations, et que l'armistice a été signé presque exactement une semaine plus tard. Nous avons été renvoyés chez nous peu de temps après.
Je crois que ce n'est pas seulement ce jour-là, mais à ce moment précis, lorsque Wilfred est tombé, que la paix a été assurée. Personne ne peut me convaincre du contraire. Le Joueur de flûte l'avait-il épargné avant ? Est-ce qu'il l'avait simplement utilisé pour ensuite se débarrasser de lui ? Je ne sais pas et j'essaie de ne pas trop y penser. J'ai une femme maintenant, et un enfant en cours de route mais je fais encore des cauchemars de temps en temps. La parade du jour de l'armistice est passée devant ma maison l'année dernière, et j'ai du fermer ma fenêtre quand la fanfare militaire est passée. Ce n'était pas un air que j'avais envie d'entendre.
                                                 ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
S'il fallait d'autres preuves de la désorganisation de mon prédécesseur, nous les avons ici. Une déclaration de 1922 classée au milieu des années 2000. Il est évident qu'il n'y a pas beaucoup de recherches ou d'investigations supplémentaires à faire sur une affaire vieille de presque cent ans, surtout quand elle implique un personnage aussi bien documenté que Wilfred Owen.
C'est quand même une histoire assez intéressante, et j'ai l'impression de reconnaître le nom "Joseph Rayner" de quelque part, bien que je ne puisse pas dire d'où. J'ai fait en sorte que le dossier soit remis à sa place dans les archives.
Fin de l'enregistrement.
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michel-tanguy · 4 years
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QUI DÎNE DORT, HÔTELS ET RESTAURANTS S’ADAPTENT AU COUVRE-FEU
Face aux nouvelles restrictions imposées par le gouvernement pour ralentir la progression de l’épidémie de Covid-19, le monde de la restauration et de l’hôtellerie s’organise.
L’expression « Qui dort dîne » reprend du service. Suite à l’instauration du couvre-feu entre 21 h et 6 h du matin, conscients que leurs clients ne viendraient certainement plus dîner pour être sûr d’être rentrés à l’heure, les restaurateurs ont fait preuve d’initiatives pour trouver des alternatives aux impératifs horaires des six prochaines semaines.
HORAIRES DÉCALÉS ET CLIC & COLLECT
Afin de ne pas fermer leurs établissements, les restaurateurs se sont à nouveau réinventés pour tenter de préserver leur activité déjà fragilisée par la crise. Car pour certains, une nouvelle fermeture serait économiquement difficilement supportable. Beaucoup d’entre eux ont ainsi décalé leurs horaires d’ouverture pour proposer, à l’image d’Alliance dans le 5e arrondissement de la capitale, un service du déjeuner à partir de 11h30, et 18h15 pour le dîner, dont la fin est annoncée à 20 h 30 pour respecter les règles imposées. Et pour assurer la fluidité du service, un menu unique est mis en place dès lundi (entrée, poisson, viande et dessert – 90 €). Dans le 7e arrondissement, le chef Stéphane Jégo mise sur la vente à emporter avec un menu à 35 € comprenant un grignotage apéritif, une entrée, un plat et un dessert. Sur l’Île Saint-Louis, le Sergent Recruteur fait lui aussi le choix de la vente à emporter en proposant l’ensemble des plats de sa carte, et en ajoutant un service au dîner, le vendredi et le samedi, à 18 h, avec un nombre de couverts limités à 20.
Le Sergent Recruteur sur l’Île St Louis
QUI DÎNE DORT
Certains hôtels parisiens ont inversé l’adage pour offrir à leur client la possibilité de dîner, et de rester dormir à un tarif bien inférieur à ceux habituellement pratiqués . L’hôtel Rochechouart, installé depuis 1929 sur le boulevard éponyme, vend, pour l’occasion, ses chambres classiques à 60 € à toute personne ayant dîner au restaurant de l’hôtel. Au Panache, hôtel du 9e arrondissement de Paris, deux formules sont proposées ; la première à 110 €, pour une chambre single au menu Entrée/Plat ou Plat/Dessert, une autre à 140 € pour une chambre double, toujours avec le même choix de plats. Voilà donc de quoi prolonger et égayer ses soirées de confinement, si l’envie vous prend de ne pas rester enfermés chez vous.
L’une des chambres de l’hôtel Panache
L’une des chambre de l’hôtel Rochechouart
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neovitae · 6 years
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Macron sur le "pognon" : une "provocation" calculée pour la presse
"On peut donc cumuler les fonctions de DRH pour le Medef et de sergent recruteur pour Marine Le Pen", conclut l'éditorialiste du journal communiste. from Google Alert - DRH https://ift.tt/2y9RVD9
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snap221me · 4 years
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La galaxie du Président
La galaxie du Président
Ces stratèges qui murmurent à l’oreille de Macky Ils ne siègent à la table du Conseil des ministres, mais ils sont les conseillers officieux de Macky Sall. Entourant le président de la République, ces hommes et femmes chargés de mettre en musique ses stratégies. L’Observateur braque ses projecteurs sur cette dream team du chef de l’État. Mahmouth Saleh, le sergent-recruteur Directeur de…
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histoireettralala · 5 years
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Bien souvent, l’enfance des grands hommes, l’ambiance dans laquelle se sont déroulées leurs jeunes années aident à comprendre la suite de leur carrière. Rien de tel chez la plupart des maréchaux. Adolescents, ils étaient aiguillés vers d’autres métiers que le militaire. Ni la gêne, ni le désir de fuir de mauvais traitements ne les poussaient à entrer dans une voie où, surtout depuis 1781, les chances d’avancement étaient minces. Bien au contraire, une vie paisible et honorable d’hommes d’Eglise ou de loi, de commerçants ou d’artisans s’offrait à eux. Avec allégresse, ils ont renoncé à tant d’avantages pour répondre à l’appel mystérieux des armes. Cet empressement à s’enrôler, surtout dans un âge encore tendre, est bien le point commun le plus curieux qu’on puisse leur reconnaître. Pour certains, l’éloquence professionnelle des sergents-recruteurs y fut bien pour quelque chose, mais il serait injuste d’attribuer trop d’importance à l’action de ces personnages de mauvais renom qui n’eurent pas toujours à intervenir. La vérité est que ces garçons avaient du nerf et du sang. L’existence bourgeoise ou laborieusement obscure que leur bâtissaient leurs parents les faisaient bâiller d’ennui.
Louis Chardigny, Les Maréchaux de Napoléon, Bibliothèque Napoléonienne, P. 61
Very often, the childhood of great men, the atmosphere in which their young years were spent help to understand the rest of their career. Nothing like this in most of the marshals. As teenagers, they were steered towards other trades than the military. Neither financial embarrassment nor the desire to flee from ill-treatment pushed them to enter a path where, especially since 1781, the chances for advancement were slim. On the contrary, a peaceful and honorable life for men of the Church or of the law, a life of traders or craftsmen was available to them.  They have enthusiastically given up so many advantages to respond to the mysterious call of arms. This eagerness to enlist, especially in a still tender age, is indeed the most curious common point that we can recognize between them. For some, the professional eloquence of the recruiting sergeants had something to do with it, but it would be unfair to attribute too much importance to the action of these characters of bad reputation who did not always have to intervene. The truth is that these boys had nerve and blood*.The bourgeois or laboriously obscure existence that their parents were building for them made them yawn in boredom.
(Avoir du nerf: to have lots of energy; Avoir du sang: to have (hot) blood.)
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reseau-actu · 5 years
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Bayrou, l’empêcheur de tourner en rond
« L’emmerdeur. » C’est ainsi qu’Édouard Philippe, à en croire le Canard enchaîné, se plaît, parfois, à désigner François Bayrou. Il est vrai que le président du MoDem se montre volontiers critique à l’encontre du Premier ministre et de la technostructure qui l’entoure. Si le maire de Pau consent ces derniers temps à ne plus exprimer publiquement ses différences, ce n’est qu’après qu’Emmanuel Macron fut intervenu auprès de lui pour qu’il manifeste plus de solidarité avec le gouvernement et la majorité présidentielle.
Mais dans l’entourage du chef de l’État, personne n’est dupe de cette accalmie. François Bayrou peut bien jurer qu’il a renoncé à toute ambition ministérielle, ils sont quelques-uns à se persuader du contraire. « Il se lève tous les matins en se disant qu’il peut être Premier ministre », évoquait il y a peu dans le Journal du dimanche un conseiller de l’Élysée. Et si François Bayrou s’est montré d’une grande loyauté pendant la campagne des européennes, suppléant même sur France 2 Nathalie Loiseau, la tête de liste de La République en marche et du Mo Dem, lors d’un débat télévisé la semaine dernière, personne ne doute qu’il cherche à tirer parti de cette période chahutée pour la majorité présidentielle.
Il est vrai que le président le tient en haute estime. François Bayrou fait partie de ceux qu’Emmanuel Macron sollicite, consulte, écoute, régulièrement. Et François Bayrou ne s’en prive pas. Ils échangent quotidiennement ensemble, directement au téléphone ou via la messagerie cryptée Telegram. C’est lui qui a soufflé au chef de l’État l’idée d’un grand débat pour tenter de sortir de la crise des «  gilets jaunes  ». François Bayrou use d’autant plus de ce ministère de la parole auprès d’Emmanuel Macron que les poids lourds politiques manquent dans l’entourage du chef de l’État, et que les proches de Macron peinent à lui dire ses vérités lorsque cela tangue.
Reste une interrogation de taille : si le soutien que François Bayrou a apporté à Emmanuel Macron s’est révélé décisif pendant la campagne présidentielle, plus délicat est de mesurer le poids (mort) du MoDem dans le score de Nathalie Loiseau dimanche. François Bayrou, qui apparaît toujours comme une sorte d’épouvantail pour une partie de l’électorat de droite qui le considère comme un traître, a-t-il malgré lui contrarié les plans d’Emmanuel Macron ? Cette question, beaucoup se la posent dans la majorité. En marche ! n’a-t-il pas surpayé l’entente cordiale avec le Mo Dem ? Le poids politique de François Bayrou ne serait-il pas inversement proportionnel à son nombre d’électeurs ?
Jean-Marc Borello, le bien-pensant
« Je serai un visiteur du soir à l’Élysée, rien de plus », avait-il annoncé après la présidentielle. Jean-Marc Borello, le «  conseiller social  » proche du chef de l’État, est devenu, depuis, l’un des plus influents de la Macronie. Il faut dire que le patron du Groupe SOS, numéro un européen de l’économie sociale et solidaire, marche dans la coulisse politique depuis trente ans. Franc-maçon, très introduit au PS et passé par les cabinets de Gaston Defferre, maire de Marseille, puis de Gilbert Trigano, délégué aux nouvelles formations du Premier ministre Laurent Fabius, cet éducateur de formation de 61 ans est un homme d’affaires et de réseaux aussi sulfureux que redouté. « Dès qu’il a besoin d’argent, il use de ses relations », glisse un ancien associé.
Celui qui fut professeur… d’Emmanuel Macron à Sciences Po au début des années 2000 et le prépara au concours d’entrée de l’Ena sera finalement catapulté au bureau exécutif de LREM et même pressenti ministre ! Mais Borello le libertaire préfère rester dans l’ombre du pouvoir. Pendant ce temps-là, son Groupe SOS décroche des contrats publics pour ouvrir des centres pour migrants et des unités de déradicalisation, ou encore des formations de média-training pour les députés de la majorité. Aussi chargée des investitures du parti pour les législatives et les européennes, cette « grande gueule charismatique et autoritaire », dixit un proche, a déjà auditionné Benjamin Griveaux et Cédric Villani, candidats aux municipales à Paris.
Le groupe LREM de l’Assemblée : ce PS qui ne dit pas son nom
Au lendemain des législatives, ils ne sont plus qu’une poignée de députés PS à colorer les travées de l’Assemblée nationale. La déroute des socialistes est complète, passés de 265 à 30. Pour survivre, les rescapés de la dernière mandature ont dû troquer leur bannière socialiste contre celle de La République en marche et se convertir au «  en même temps  » macronien : sur les 308 députés LREM, 126 sont directement issus des rangs de la gauche.
Hanté par le spectre des «  frondeurs  » qui ont marqué le dernier quinquennat, Emmanuel Macron exfiltre du gouvernement son lieutenant Richard Ferrand, par ailleurs enlisé dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, pour le placer à la tête du groupe LREM à l’Assemblée. Caporalisant ses troupes, Ferrand impose aux marcheurs, le doigt sur la couture du pantalon, de voter comme un seul homme les premières réformes sous peine d’exclusion du groupe. Galvanisés par Macron, les «  godillots  » obtempèrent dans un premier temps. Jusqu’à avril 2018, où Ferrand peine à contenir la mutinerie de 14 marcheurs s’abstenant lors du vote de la loi asile et immigration. Un député, Jean-Michel Clément (Vienne) s’oppose au texte et s’exclut de lui-même du groupe avant la sanction. L’histoire se répète cet hiver en pleine crise des «  gilets jaunes  » où, cette fois-ci, 50 marcheurs se sont abstenus, sans pour autant subir le courroux du nouveau patron du groupe, Gilles Legendre.
Dans ces rangs, de jeunes loups trépignent d’exister. Les députés Pierre Person (Paris), Sacha Houlié (Vienne), Aurélien Taché (Val-d’Oise) et Guillaume Chiche (Deux-Sèvres) forment, avec leur copain Stéphane Séjourné, conseiller à l’Élysée avant de prendre la tête de la campagne de la majorité pour les européennes, la «  bande de Poitiers  ». Ces trentenaires qui se sont rencontrés sur les bancs de la faculté de Poitiers ont été biberonné s à l’Unef et ont soutenu le PS avant de rejoindre le parti présidentiel.
Comme leur ami Gabriel Attal, nommé secrétaire d’État auprès de Jean-Michel Blanquer, la jeune garde rêve de faire son entrée au gouverne ment et regarde avec jalousie les ex-LR Darmanin, Le Maire, Philippe, Lecornu, ralliés de la dernière heure aujourd’hui aux responsabilités. Ils veulent exister en musclant la jambe gauche de la politique de Macron : ainsi Taché a tenté d’adoucir la loi asile et immigration avec son rapport sur l’intégration, quand Chiche chercha à imposer la PMA à l’agenda politique comme il l’avait fait pour le quotient familial. Ce dernier lynche régulièrement sur Twitter les positions sociétales d’Agnès Thill, la députée LREM de l’Oise opposée à l’extension de la PMA à toutes les femmes, réclamant régulièrement son exclusion du groupe.
Des nominations qui en disent long
C’est une constante. Presque une loi politique. Lorsqu’Emmanuel Macron hésite dans le choix de ses ministres ou de ses conseillers élyséens, il finit sou vent par se laisser déporter sur sa gauche. Après la démission de Gérard Collomb de la Place Beauvau, le chef de l’État songe à plusieurs personnalités de droite pour lui succéder au ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics, ne cache pas que le poste l’intéresse. Mais le chef de l’État lui préfère le profil de Frédéric Péchenard, l’ancien directeur général de la Police nationale. Son nom circule, avant que celui de Jean Castex ne s’impose. Le délégué interministériel aux Jeux olympiques rencontre Édouard Philippe. Alexis Kohler le reçoit. La nomination de celui qui fut le directeur de cabinet de Xavier Bertrand aux ministères de la Santé et du Travail, puis le secrétaire général adjoint de l’Élysée de Nicolas Sarkozy, paraît acquise. Mais contre toute attente, le chef de l’État décide de confier les clés de la Place Beauvau à Christophe Castaner, un proche parmi les proches.
À l’Élysée, il en va de même. Pour pallier les départs de nombreux conseillers, le chef de l’État et Philippe Grangeon, son conseiller spécial, sergent recruteur de la Macronie, peinent à préserver les équilibres qui présidaient aux deux premières années du quinquennat. Pour un poste de conseiller politique attribué à Jérôme Peyrat, (vaguement) étiqueté à droite, deux autres nominations viennent compléter la cellule politique de l’Élysée : celles de Maxance Barré, ancien du Mouvement des jeunes socialistes, et de Julien Autret, un ancien collaborateur de Gérard Collomb. Emmanuel Bonne, ancien de la cellule diplomatique du temps de François Hollande, fait son retour au Palais après être passé par le cabinet de Jean-Yves Le Drian. À croire que le «  et en même temps  » a fait long feu.
Twitter Source: Valeurs actuelles
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iamstylegal · 7 years
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Yum yum frenchy dining with @michellemorgant !! Good choice @lesergentrecruteur #instafood . . . . #stylegal #iamstylegal #snapshot #fashionblogger #hkig #hkiger #ighk #streetstyle #lookoftheday #instafashion #fashiongram #style #fashiongram #instagood #igers #follow #photooftheday #followme #like #womensfashion #instafashional #snapshot #fashionblogger #hkig #hkiger #ighk #streetstyle #lookoftheday #instafashion #fashiongram #style #fashiongram #instagood #igers #follow #photooftheday #followme #like #womensfashion #instafashion #paris #stylegaltravel (at Le Sergent Recruteur)
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Je me sens peu de goût pour défendre les militaires indéfendables. Leurs insuffisances sont les causes premières de l’antimilitarisme. Il me suffit d’éveiller mes propres souvenirs. Durant les trente mois passés sous l’uniforme pendant la guerre d’Algérie, j’ai connu peu d’hommes de qualité. En fait de guerriers, j’ai surtout rencontré des fonctionnaires timorés. Cette armée était une remarquable machine à tuer les vocations. Chez les cadres, en dehors de fulgurantes exceptions, la mollesse du caractère, l’apathie intellectuelle et même le débraillé physique semblaient la règle. En dessous, se traînait en maugréant un bétail sale et aviné. Cette caricature d’armée était à l’image de la société. Les choses ne se sont pas améliorées.
Mais il y avait des exceptions. Là, battait le cœur véritable de l’Armée. Les paras n’étaient pas seuls à donner le ton. Il arriva qu’au sein du régiment « cul de plomb » le plus loqueteux, une compagnie, voire une section tranchât, par la seule grâce d’un officier ou d’un sous-officier différent. Ceux-là avaient transformé les bidasses en hommes.
Tel est le miracle de la société militaire, si malade fût-elle. Tout y est possible pour des tempéraments forts et imaginatifs.
Depuis trente ans et plus, l’armée propose aux lecteurs de ses affiches « un métier, un avenir ». Du temps de Montluc ou du Maréchal de Saxe, les rutilants sergents-recruteurs promettaient l’aventure et la gloire. Rien n’interdirait d’actualiser. Quand elle a des chefs capables, l’Armée offre aux jeunes hommes tout juste sortis de l’adolescence les grandes vacances des servitudes civiles. Plus de profs, plus de patrons, plus de factures ni de percepteur. L’anti-« métro-boulot-dodo ». Le plaisir d’être jeunes, souples, agiles et forts. Le régiment, c’est la bande, avec ses rites et ses lois.
Dans les sociétés industrielles bourgeoises ou socialistes qui sécrètent un égal ennui, l’homme de guerre, dans son isolement, son insolence, est seul à porter une part de rêve.
A condition d’être lui-même, le soldat de métier exerce une fascination à laquelle même ses détracteurs n’échappent pas. Mais qu’il s’abandonne au courant, à la faiblesse d’être ordinaire, qu’il dépose ses orgueilleuses prérogatives, il n’est plus qu’un fonctionnaire de statut médiocre et méprisé. Les militaires qui veulent assumer leur condition se trouvent nécessairement en rupture avec l’esprit des sociétés utilitaires soumises aux seuls impératifs économiques. Les hommes de guerre viennent d’un autre temps, d’un autre ciel. Ce sont les derniers fidèles d’une austère religion. Celle du courage et de la mort.
Ils sont de l’espèce qui se rase pour mourir. Ils croient à la rédemption de l’homme par la vertu de l’exercice et du pas cadencé. Ils cultivent la forme physique et la belle gueule. S’offrant le luxe de réveils précoces dans les matins glacés et des marches harassantes pour la joie de s’éprouver. Ce sont les derniers poètes de la gratuité absolue.
Le privilège moral de l’armée réside tout entier dans une différence acceptée, entretenue, cultivée. Sa philosophie tragique ne tourne pas aux vents de la mode ou des majorités politiques. Elle ne varie jamais. Elle est propre à son état, à sa destination qui est la guerre. Guerre classique ou guerre subversive, car sa vocation est de veiller sur la Cité, même quand celle-ci s’abandonne.
Les divisions sibériennes qui brisèrent l’offensive allemande devant Moscou, en- décembre 1941, ne devaient rien à Marx, mais beaucoup à Clausewitz. Si les troupes nord-vietnamiennes ont conquis Saïgon, ce n’est point le fait de leurs vertus communistes, mais de leurs qualités militaires. En revanche, on peut juger des effets de la mode permissive du libéralisme avancé sur la risible et inutile armée hollandaise.
De bons apôtres nullement innocents prêchent, au nom des mœurs nouvelles, la répudiation par l’Armée de ce qui lui reste d’esprit militaire. C’est bien visé. De cette façon, il n’y aurait plus de Défense.
Plus la société change, plus l’Armée évolue dans ses armements, sa stratégie, son organisation, plus l’esprit militaire doit être renforcé. Il est la seule réponse jamais inventée par l’homme face à la guerre. Pour les gardiens des empires et des nations, Sparte la divine, chère au vieil Homère, reste le maître étalon.
Dominique Venner (Item, décembre 1977).
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ehennebert · 7 years
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Benjamin Bouchet for Le sergent recruteur :http://www.erichennebert.com/benjamin-bouchet/?Type=Photographer&Album=BOOK#benjaminbouchet
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michel-tanguy · 5 years
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Pour terminer un excellent déjeuner au @lesergentrecruteurparis ... Tartelette chocolat et pollen 😋 . . #tarte #tartelette #chocolat #sweet #sweetthings #instasweet #mignardises #lunch #lesergentrecruteurparis #chef #alainpegouret #food #foodpic #gastronomie #michelin (à Le Sergent Recruteur) https://www.instagram.com/p/B0AX2TgAJu9/?igshid=w0x48grfs8fl
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snap221me · 5 years
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Comment quatre jeunes partis au Maroc ont péri dans la Méditerranée en tentant de rejoindre l’Espagne
Comment quatre jeunes partis au Maroc ont péri dans la Méditerranée en tentant de rejoindre l’Espagne
IGFM – Quatre jeunes dont deux frères, habitant un même quartier à Yeumbeul-Sud, ont péri dans la Méditerranée après le chavirement de l’embarcation qui tentait de les convoyer vers l’Espagne. Ils avaient rallié le Maroc par des voies différentes grâce à des sergents-recruteurs, dont les agissements ont été dénoncés hier par les familles des victimes.
Choc – Au lendemain de la mort de quatre…
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espacesarever · 12 years
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Jaime Hayon au garde-à-vous pour "Le Sergent Recruteur"
Adieu "La Taverne du Sergent Recruteur", bonjour "Le Sergent Recruteur" ! L'ancien restaurant à touristes situé sur la très prisée Ile-Saint-Louis dans le 4ème arrondissement de Paris s'est transformé en un restaurant gastronomique commandé par le chef  Antonin Bonnet qui a quitté Londres il y a peu pour rejoindre l'aventure... Tout comme le designer espagnol Jaime Hayon qui en signe la décoration dans un style médiéval-chic, plein de fantaisie, à l'image de sa personnalité et de ses créations !
Cela fait longtemps que je suis le travail et les créations de Jaime Hayon, alors quand j'ai entendu parler qu'il avait transformé un restaurant à Paris, je ne pouvais que m'y intéresser de près ! Hayon a conçu tout le restaurant, dans le moindre détail : de la tapisserie d'Aubusson tissée par le Musée du Textile d'Amsterdam aux suspensions blanches au dessus des tables en bois clair, jusqu'aux couteaux gravés "4 :41" en hommage au numéro de la rue où se situe le restaurant ! 
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                            Jaime Hayon est né à Madrid en 1974 (il a donc 38 ans), mais c'est en Italie à Trévise (et après des études en design industriel) qu'il a fait ses classes dès ses 24 ans dans la célèbre Fabrica, le laboratoire créatif de la marque Benetton, dirigé par Oliviero Toscani. Ce dernier l'a d'ailleurs promu très rapidement responsable du département design ! Sa première collaboration fut avec la marque originaire de Barcelone, BD (Barcelona Design), avec qui il continue de collaborer : il vient par ailleurs de réaliser une collection de vases peints par lui-même, en édition limitée, pour les 40 ans de la marque ! En 2004, retour en Espagne, à Barcelone, où il créé son propre studio de design et travaille sur de nombreux projets, tout en exposant des travaux personnels dans les galeries d'art. Car Hayon est un designer qui se situe toujours entre l'art et le design...
C'est avec l'exposition "Mediterranean Digital Baroque" à la Galerie David Gill de Londres, en 2003, présentant des petits personnages issus du monde imaginaire de Jaime (et que l'on continue à voir dans ses créations), des sculptures décoratives en forme de cactus contemporain et d'autres bizarreries que Jaime a émergé sur la scène internationale, ainsi qu'avec la collection de salle de bain pour ArtQuitect. Les créations de Jaime sont influencées par les mondes du skateboarding et du graffiti art de son adolescence : elles sont donc très graphiques, ludiques, colorées et expressives !
Par la suite, Hayon, très prolifique, a travaillé pour les marques telles que Metalarte (luminaires), Camper (boutiques), Lladró (collections de porcelaines), Bisazza (mobilier de salle de bain), Swarovsky and Moooi (éditeur hollandais de mobilier, luminaire et objets pour la maison) et Baccarat pour ne citer qu'elles ! Aujourd'hui, Jaime travaille et vit à Londres... une ville qui a du l'inspirer avec ses tours et ses contes de "knights" (chevaliers) pour concevoir le restaurant ! 
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                                              La nouvelle identité du restaurant qui annonce la couleur, le vert, et l'ambiance médiévale-chic !
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         La devanture du restaurant "Le Sergent Recruteur", et son chevalier servant qui vous accueille, ainsi que les céramiques de Javier Hayon (vitrine de droite)
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         L'insigne du logo du restaurant se retrouve dans l'une des salle du restaurant, et une enseigne extérieur a même été créée dans la plus pure tradition médiévale... Le restaurant comprend un espace bar, une salle restaurant, et au niveau -1, une salle pouvant être privatisée, avec une immense table pour recevoir des groupes. Dans cet endroit naturellement sombre, Hayon a particulièrement soigné la lumière et a travaillé sur les différents éclairages des espaces du restaurant. 
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         L'entrée dans le château fort gastronomique se fait par le bar où la couleur dominante, un vert sapin très british et classique, est annoncée ! Le sol est en parque clair, et les tabouret de bois clair, et de métal doré, tout comme les suspensions au-dessus du bar. Le plafond, et ses poutres en bois, ont été peints en blanc pour faire place au décors et ne pas alourdir, le plafond étant plutôt bas. Les formes du mobilier du bar sont douces et arrondies, tout comme les assises des tabourets. Un rideau, dans un vert plus clair que le vert sapin, sépare le bar de la salle du restaurant. Le vert et le doré apporte une touche luxueuse et raffinée au restaurant et contrastent avec l'esprit médiéval du nom et du logo du restaurant. Hayon s'est par ailleurs inspiré des brasseries parisiennes pour aménager cet espace.
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         En face du bar, on retrouve également un espace où l'on peut s'attabler ou boire un verre, et une même rangée de tabourets. Les miroirs permettent de ne rien rater du décors, mais aussi apportent de la profondeur dans cet espace qui n'est pas très large. Un bouquet de fleur, dans un vase designé par Hayon, apporte une touche féminine à la décoration de ce bar. L'espace entre le bar et la salle du restaurant est délimité par une double porte à structure hexagonale vitrée qui permet de laisser entrer la lumière provenant de l'extérieur et de donner de la profondeur au restaurant lorsqu'on y entre.
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         Autre vue du bar en marbre blanc. Le mobilier haut du bar reprend les mêmes formes que les encadrement des vitres donnant sur la rue. Le mobilier bas du bar est lui dans des tons dorés. Pas de décoration superflue au mur, car le plafond est bas et le décors déjà riche par ses couleurs et les matériaux nobles utilisés !
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         Derrière le comptoir du bar, une oeuvre de Jaime Hayon bien reconnaissable par le style graphique de l'artiste qui a voulu représenter ce Sergent Recruteur, un chevalier armé d'épées et entourée de victuailles, tel un oiseau humanisé et sorti tout droit d'un livre de Rabelais ou des Chevaliers de la Table Ronde... Le designer/artiste a eu carte blanche pour laisser libre court à son imagination et créer un univers unique et très original !
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        Passé le bar, changement de matériau au sol pour la salle du restaurant : place à du marbre blanc (le même que celui utilisé pour le bar), et les assises se font plus confortables avec des fauteuils et banquettes revêtus du même vert sapin. La structure en métal doré des fauteuils apportent raffinement et légèreté ! Les tables sont elles aussi dans des tons dorés. On découvre les murs de pierre apparentes de ce vieux bâtiment. Les luminaires sont blancs, et ornés d'un discret anneau doré. L'aménagement de l'espace est lui axé sur le confort et la fonctionnalité. 
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         Autre vue de la salle du restaurant, tout comme pour l'espace bar, pas de décoration superflue au mur. Les jolies arcades aux formes, rappelant celles des dossiers des chaises, créées des espaces intimes et apportent du volume à la salle. La couleur naturelle de la pierre, et les murs blanc viennent calmer le côté luxueux apporté par les tons dorés et vert de l'espace. J'aime particulièrement ces luminaires blanc, composé d'un globe et d'un demi-globe en verre poli blanc ! 
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         A noter l'impressionnante porte en bois, peinte en blanc, du restaurant à droite, qui fait partie de ce décors unique.
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        Des niches, vitrées, ont été créées pour exposer des masques designés par Jaime Hayon, rappelant la forme d'un casque de chevalier médiéval mais adoucis par des lignes courbes tout en volume. Le mur blanc met en valeur les couleurs dorées et blanches des marques qui sont en totale harmonie avec les luminaires et le décors de la salle du restaurant !
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                   Un jeu de miroir a été conçu de façon a couper cette salle toute en longueur et à agrandir visuellement l'espace. Ici aussi, le designer reprend les formes horizontales du mobilier du bar, avec des angles arrondis. Le miroir à gauche reflète la cuisine qui est semi-ouverte sur cette salle. Si l'on reste dans la thématique des chevaliers, la forme n'est pas sans rappeler l'ouverture pour les yeux des casques des chevaliers ! 
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           Détail d'une table, d'un fauteuil et d'un masque situé dans une des niches de la salle du restaurant.
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           Effet troublant provoqué par le miroir qui reflète la cuisine... Au fond à gauche, Jaime Hayon attablé :-) 
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          Au sous-sol, sous une magnifique salle voûtée en pierre, se trouve une grande salle, qui reprend les codes des Chevaliers de la Table Ronde, avec une immense table pouvant accueillir 10 personnes. Exit le vert sapin, l'espace est uniquement composé de tons blanc et de bois clair. Un imposant casque de chevalier est accroché au mur et réalisé en miroir vénitien. Ce casque reprend l'insigne du "Sergent Recruteur". Des meubles bas ont été spécifiquement aménagés pour convenir à cet espace voûté. Sur les portes vitrées à gauche, on retrouve ici aussi les même formes utilisées dans les éléments du décors à l'étage au-dessus... Le lieu se porte plus que jamais à pousser la référence d'éléments médiévaux ! Et c'est sûrement la liberté qu'a pris Hayon en créant une rupture (certes fine) avec le décors de la salle du dessus !
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           Un magnifique escalier en bois et éclairé guide les invités au sous-sol, et sa paroi en verre faisant office de garde fou dévoile immédiatement la salle. A gauche, derrière les portes en verre sont gardé des jambons, et autres charcuteries servant à la préparation de tapas au bar et des plats servis par le restaurant. 
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           L'imposante tête de chevalier en miroir vénitien fait face à une magnifique table en bois et marbre blanc, matériau que l'on retrouve dans tous les espaces du "Sergent Recruteur". Au-dessus un luminaire, conçu spécifiquement par Hayon pour l'endroit, est d'inspiration médiévale, notamment de part son cercle métallique.
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           Une cave à vin a été spécialement aménagée pour le restaurant et les bouteilles sont éclairées pour mieux les mettre en valeur. Tout le mobilier du Sergent Recruteur a été conçu sur mesure !
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          L'espace du sous-sol possède une forte influence scandinave, avec ses tons blanc et le bois de l'escalier. 
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             Une des pièces maîtresse de la décoration du restaurant est la pièce d'échec en céramique issue de l'installation "The Tournament" que le designer avait réalisée en 2009 durant le London Design Festival. Cette gigantesque installation comprends des pions de 2 mètres de haut en une céramique produite spécifiquement par Bisazza (en verre de mosaïque). Pour réaliser les 32 pièces de ce jeu d'échec, Hayon a travaillé avec la société Bosa experte en céramique et basée à Veneto en Italie. Chaque pièce est unique, car réalisée et peinte à la main par Jaime. Ce dernier s'est inspiré de l'histoire de la ville de Londres pour concevoir chaque pièce qui fait référence à un monument de la capitale... C'est donc tout naturellement que l'une de ces 32 pièces a été installée dans cette alcove du "Sergent Recruteur" par son créateur ! 
Photos : © HayonStudio, © Klunderbie, © Le Sergent Recruteur
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Page Facebook du Studio Hayon
Le Sergent Recruteur
41, rue Saint-Louis en l’Ile 75004 Paris tel : 01 43 54 75 42 Métro : Pont-Marie  Fermé le dimanche et le lundi
Au menu : côté restaurant, menu (déj.) à 65 €. Le soir, menus à 95 € (6 plats) et 145 € (8 plats). Du côté du gastro-bar, env. 40-50 €.
Le Figaro recommande la table 14 !
M.L. 
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