#Le Grand Météore
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Monastères grecs
Les quatre inséparables, avaient depuis longtemps rêvé de visiter les monastères perchés des Météores, en Grèce. Ces joyaux architecturaux semblent suspendus entre ciel et terre, posés sur des pitons rocheux vertigineux. Leur voyage commença par une matinée brumeuse, le soleil levant se frayant un chemin à travers les nuages pour éclairer leur première destination : le Grand Météore, également…
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« Vous n’aurez plus de paladins, vous n’aurez plus de héros. Bonsoir les grandeurs anciennes. Trouvez-moi un d’Assas à présent ! Vous avez tous peur pour votre peau. Vous n’aurez plus les chevaliers de Fontenoy qui saluaient avant de tuer, vous n’aurez plus les combattants en bas de soie du siège de Lérida ; vous n’aurez plus de ces fières journées militaires où les panaches passaient comme des météores ; vous êtes un peuple fini ; vous subirez ce viol, l’invasion ; si Alaric II revient, il ne trouvera plus en face de lui Clovis ; si Abdérame revient, il ne trouvera plus en face de lui Charles Martel ; si les Saxons reviennent, ils ne trouveront plus devant eux Pépin ; vous n’aurez plus Agnadel, Rocroy, Lens, Staffarde, Nerwinde, Steinkerque, la Marsaille, Raucoux, Lawfeld, Mahon ; vous n’aurez plus Marignan avec François Ier ; vous n’aurez plus Bouvines avec Philippe Auguste faisant prisonnier, d’une main, Renaud, comte de Boulogne, et de l’autre, Ferrand, comte de Flandre. Vous aurez Azincourt, mais vous n’aurez plus pour s’y faire tuer, enveloppé de son drapeau, le sieur de Bacqueville, le grand porte-oriflamme ! Allez ! allez ! faites ! Soyez les hommes nouveaux. »
Victor Hugo
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Hi BDs fans out there >:)
For a work in an art class, i’ve decided to do a film poster for Blake and Mortimer— but I’m having troubles to decide which book to adapt…
(I already picked some I have ideas for…)
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Couleurs des météores et leur composition chimique.
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Les météores, communément appelés étoiles filantes, sont des phénomènes célestes fascinants qui captivent l'attention humaine depuis des siècles. Ces traces de lumière dans le ciel nocturne se produisent lorsque des météoroïdes, de petits corps rocheux ou métalliques de l'espace, entrent dans l'atmosphère terrestre et se vaporisent à cause de la chaleur intense générée par la friction atmosphérique. L'un des aspects les plus intrigants des météores est leur variété de couleurs, qui peuvent aller du blanc et du jaune au vert, au rouge et même au bleu. Ces couleurs ne sont pas seulement esthétiques ; elles fournissent des informations précieuses sur la composition du météoroide et les processus physiques qui se produisent lors de sa descente enflammée. Les couleurs des météorites sont déterminées principalement par la composition du météore et l'interaction de son matériau avec l'atmosphère terrestre. Différents éléments émettent des couleurs caractéristiques lorsqu'ils sont vaporisés et ionisés à haute température. Météores blancs ou jaunes : ce sont les couleurs les plus communes observées dans les météores. Ils indiquent généralement la présence de sodium, qui émet une lumière jaune vif lorsqu'il est chauffé. Le fer, qui est répandu dans de nombreux météoroïdes, peut aussi contribuer à une teinte jaunâtre-blanc lorsqu'il brûle. Météors verts : la couleur verte est souvent associée à la présence de nickel et de magnésium. Le magnésium, en particulier, émet une lumière verte vive lorsqu'il est ionisé. La couleur verte peut parfois être si vivante qu'elle surpasse les couleurs environnantes. Météores rouges : une teinte rouge dans les météores est généralement moins commune et peut indiquer la présence d'éléments tels que l'oxygène et l'azote dans l'atmosphère terrestre plutôt que le météore lui-même. Ces gaz atmosphériques émettent de la lumière rouge lorsqu'ils sont excités par les températures élevées causées par l'entrée du météoroide. Météors bleus ou violets : ces couleurs suggèrent la présence d'éléments comme le calcium et peut-être de l'oxygène ionisé. Le calcium émet de la lumière bleue ou violette sous des températures élevées. De plus, l'interaction du météoroide avec les gaz atmosphériques peut aussi produire ces couleurs.
Azote/Oxygène : teintes rouges ou oranges, indiquant une excitation de l'azote et de l'oxygène atmosphériques.
Sodium : couleur jaune vif, cohérente avec l'ionisation du sodium.
Magnésium : teinte verte, associée au magnésium.
Calcium : couleurs violettes ou bleues, représentatives du calcium.
Fer : lumière blanche ou bleue, adaptée au fer.
La vitesse et la taille d'une météore jouent également un rôle crucial dans la couleur et la luminosité. Les météoroïdes plus rapides subissent un chauffement du au frottement plus élevé, ce qui peut augmenter l'intensité des couleurs émises. Les grands météoroïdes, en raison de leur masse, peuvent produire des affichages de lumière plus prolongés et plus vivants, présentant souvent de multiples couleurs car différents éléments à l'intérieur du météoro sont vaporisés à différentes températures. Diverses techniques d'observation la spectroscopie, est une méthode puissante qui consiste à analyser la lumière émise par les météores pour identifier les longueurs d'onde caractéristiques de différents éléments. Cette technique a permis de confirmer la présence de métaux et de gaz spécifiques dans les météoroïdes et l'atmosphère, améliorant ainsi notre compréhension de leurs origines et compositions. Les couleurs des météores ne sont pas seulement une expérience visuelle spectaculaire, mais aussi une fenêtre sur les interactions complexes entre les matériaux extraterrestres et l'atmosphère de notre planète. En étudiant ces couleurs, nous pouvons glaner des idées sur la composition élémentaire des météoroïdes, leurs origines et les processus physiques qu'ils subissent lors de l'entrée dans l'atmosphère.
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Jour 3 : Le cheval doré
Elle est là : grande, belle, imposante, le poil lustré et les sabots brillants. La jument d'or galope, gigantesque, illuminant la nuit de sa robe étincelante. Elle bondit haut et loin, filant telle une étoile, tel un météore brûlant traversant la nuit. Ses yeux sont des éclats de lune, ses crins des éruptions solaires. À chaque foulée, elle laisse derrière elle des traînées luisantes, brillant comme des centaines de lucioles. Le vent siffle sur son passage et le sol gronde sous ses pas, elle est comme un éclair doré déchirant le ciel, portant avec elle des orages dévastateurs. Elle ne s'arrêtera pas avant d'avoir atteint la lune, sa rivale, brillant de mille feux dans le ciel nocturne ; elle seule peut rivaliser avec l'astre illuminant la nuit, surplombant les montagnes, les nuages, le monde. Si la lune régit les océans, la jument régit les plaines : son galop endiablé résonne comme des vagues s'écrasant dans l'immensité vallonée de son domaine. Si les étoiles filantes sont des comètes mourantes, elle est un astre brûlant de vie, de violence, de mouvement. Elle galopera, encore et toujours, messagère des tempêtes, pourchasseuse des cieux, sans jamais s'arrêter : car viser la lune, ça ne lui fait pas peur.
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Être sans pays veut nécessairement dire être palestinien Être palestinien ne signifie qu'une chose : que le monde entier est ton pays Mais le monde n'arrive pas à assimiler ce fait comme tant d'autres te concernant : T'habituer à la mort Ravaler aisément ta douleur Tout perdre T'abstenir de pleurer Devenir extensible, transparent et obscur faisant écran à la lumière Ne pouvant être vu à l'œil nu ni au microscope ni au télescope Sentir que tu es rejeté par le monde entier que la revendication de tes droits humains est un grand luxe qui ne saurait t'être garanti Parler toutes les langues du monde et les idiomes les plus difficiles de certains peuples Revêtir toutes les couleurs et adopter toutes les coutumes T'entraîner à toutes les formes de mort et pratiquer toutes les formes de vie T'attacher au ciel alors que le ciel te rejette à la terre alors qu'elle fait de même (seul l'oxygène t'accepte à des des conditions draconiennes t'obligeant à supporter gaz asphyxiants et remugles divers) Te laisser tanner par le soleil, geler par la glace fondre dans l'eau t'évaporer et te reconstituer de nouveau Porter les particularités biologiques que tu as en commun avec les humains Tomber dans les égouts, puis être recyclé Rester inébranlable malgré cela alors que les fragments de ton corps sont près de fusionner Plonger jusqu'au fond puis émerger sur le toit de la couche atmosphérique Te laisser attirer par les arbres et les pierres avaler par le sable Te désagréger et te reconstituer sous une forme qui te fait perdre ta troublante singularité Balancer entre toutes les possibilités Devenir un symbole, puis un prophète, un dieu un adorateur et un adoré un saint, un impur, un irréfléchi un vertébré, un mammifère Ramper sur le ventre et le dos Recouvrer l'usage de tes membres puis les perdre Sombrer dans l'oubli Revenir pour montrer la force aveuglante de ta présence Retrouver ton équilibre et le perdre derechef T'agiter, t'ensauvager et te civiliser Devenir président d'un pays qui n'est pas le tien et pourquoi pas roi sur son trône étoile resplendissante, étoile chue galaxie, astre sans reliefs météore destructeur, arme nucléaire et vulgaire déchet Être emprisonné, pourchassé et marginalisé Devenir un axe, un centre pour la rotation de la Terre une mer, un océan Te noyer te noyer te noyer te noyer te noyer et te perdre puis revenir et assurer ta présence Te transporter d'une condition à une autre Devenir orateur et auditeur Être frappé de cécité, surdité, sénilité de handicap mental T'en remettre puis régresser de nouveau Imposer ton intelligence au reste des créatures Jouir de ton pouvoir, trébucher et bafouiller Dégueuler une histoire éparpillée Ruminer une mémoire absurde Te répandre telle une dangereuse épidémie Proclamer ta sortie du texte et ton retour à la table du dialogue... sur ton identité perdue (on te demandera de combattre en faveur de personnes auxquelles rien ne t'attache sinon ton appartenance à la section des mammifères la branche des vertébrés, le règne des animaux l'usage de l'oxygène comme moyen de rester vivant) Ne pas mourir Rejeter la vie qui te rattrape en une nuit comme un fantôme comme l'air Hoqueter, rugir, gémir, crier et hurler braire, japper et miauler Parler les langues des vivants et des morts de ceux qui restent suspendus entre la vie et la mort T'entendre à la perfection avec les rochers, les poissons, le vent l'espace extérieur, le noyau terrestre le centre inconnu de l'univers et revenir, inconnu, lointain, extrémiste modéré, excessif en tout Te retrouver en fin de compte impossible comme le néant occulte comme Satan vivant... comme Dieu !
Être palestinien - Ashraf Fayad traduction Abdellatif Laâbi
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Avalanche chapitre 69
L'échappée belle
AO3
(pas de lien FF.net pour l'instant, il y a un problème à l'upload du nouveau chapitre)
Résumé : La journée (voire la semaine, le mois, l'année et les trois dernières décennies) a été pénible pour Vincent mais cette fois… C’est finit. Presque. Il reste encore à résoudre le mystère de la disparition d’Aérith, du devenir des Remnants restants et de Météore. Et avant ça, il faut trouver la sortie de Sin.
Personnages : La famille Valentine-Hamasaki-Makani, Team Avalanche, Team Parasite, Team Perdu Dans Le Grand Nord.
Tags spécifiques au chapitre: Let it go, de l’art de faire son deuil, angst à la fin du monde, architectural body horror, Zéphyr est overpowered, son fils aussi, Vincent fait de son mieux pour les suivre
#avalanche#avalanche extended universe#fanfic#fanfiction#final fantasy 7#vincent valentine#sephiroth#riku
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Météore... au logis !
Mon ''pote'' Alain Rémond, chroniqueur à La Croix, m'ayant indiqué qu'il y avait une grève à la Météo, j'ai voulu vérifier, avec l'aide de ''Google'' (qui, comme Dieu tel qu'on le définissait dans ma jeunesse, ''sait tout, voit tout, entend tout''), les conséquences de l'inconséquence de ces Ponctionnaires, dont le salaire ne dépend que de la capacité que s'est octroyé l'Etat, ce monstre anthropophage, de... ponctionner (d'une manière que la morale réprouve et que l'économie a démontré perverse) mes revenus et mes ''biens'' –devenus autant de ''maux'', par sa faute...
Car enfin, imaginez que la dite météo se mette à s''estimer vexée d'être ainsi traitée par le mépris et l'abandon de poste en présence de l'ennemi... on pourrait avoir des ennuis. En effet, en ce moment, à part mon cher Midi... le temps n'est vraiment pas au beau fixe, en Macronie : il pleut, et en même temps, il pleut ! (NB : le ''quoi qu'il en coûte n'est pas loin, et nos primes d'assurances vont faire de jolies pirouettes !). Seul avantage : ''les ceusses'' qui ont avalé les bobards du Giec et de Greta Thunberg mélangés commencent à croire ce que leur disaient les gens posés et qui réfléchissaient au lieu de fléchir …). Vous me direz que, grâce à Hollande puis à Macron, on sait désormais comment guérir facilement les suites éventuelles d'un problème aussi soudain et suraigu qu'insoluble : on organise une marche blanche, précédée et suivie de dépôts de fleurs... et, si le mal persiste, on ajoute à ça un discours vibrant et creux du Président dans la cour des Invalides. Là n'est donc pas le sujet...
Ce qui vous vaut l'éditorial de ce jour (car... ''Vous le valez bien !'', disait, paraît-il, Coco Chanel), c'est que lorsque j'ai eu ''ouvert'' Google à la rubrique ''Grève météo'', j'ai lu, à ma très grande surprise : ''Ephéméride du 13 novembre à Greve. Météo : 5° le matin, 6° l'après-midi. Temps couvert, pluie en soirée. Soleil : lever à 07h41, coucher à 16h21. Nouvelle lune''. C'est tout. Vous imaginez ma tête ! C'est quoi, ce truc ? Il existerait une météo de la grève, ou vice-versa, et personne ne m'avait rien dit ? Si ça continue, je vais me mettre en grève, comme la météo... C'est encore un coup des complotistes, ça... A moins que ce ne soit de l'extrême droite... ou peut-être de Poutine : celui-là, il est capable de tout !
Curieux de nature, j'ai voulu en savoir plus, et j'ai, illico-presto, tapé ''Grève'' sur mon navigateur (j'ai choisi Google, comme tout le monde ou presque. Il n'accepte donc pas les accents). Et là... Eureka : en quelques secondes, j'ai tout compris ! Greve (sans accent, donc) est une ville danoise, située au sud de Copenhague (une des nombreuses villes que j'adore... en été), dans la très belle île de Sjælland, (qui est devenue, précise utilement la notice, ''une zône résidentielle, dans les années '60'', ce qui m'a vraiment intéressé : je vais pouvoir coller ça dans tous les ''dîners-en-ville'' de la quinzaine !).
Je croyais en avoir fini avec cette histoire, lorsque Google a jugé utile de préciser, à ma seule intention, j'espère, que Greve est jumelée avec la célèbre commune de Greve-in-Chianti'', seule Greve connue qui pétille. Celle-là est en Italie, dans les environs immédiats de Florence... ce qui m'a aussitôt remis en mémoire les délices de ces soirées d'été en Toscane, qui n'en finissent pas de ne pas finir, sur la terrasse du merveilleux ''hôtel de charme'' baptisé ''i Rondini'' (= les hirondelles, parce que ceux qui y ont été une fois, dit la patronne, y reviennent chaque année tant il est inoubliable). La météo, à Greve est aussi facile que de faire la grève pour la météo : à 85 %, c'est ''beau temps ensoleillé, température douce, ciel dégagé''... et Florence à vos pieds...
Ainsi ai-je connu, grâce à ou malgré la grève de la météo, la météo de Greve –dont j'ignorais jusqu'à l'existence--, et l'existence de Greve --dont je prévois la météo... Deux greves pour le prix d'une. Mais là... nouveau drame : j'ai complètement oublié pourquoi j'étais à Greve, d'abord, puis à Greve, ensuite, et pourquoi je m’intéressais à la météo... Un moment plus tard (on a l'âge de son millésime de naissance !), je me suis souvenu que la raison en était ce qui se passe ici, chez nous, en France… ''et en même temps'', en grève (décidément, je ne m'en sors pas !).
En atterrissant après ces deux courtes incursions dans des Greves que j'ai tangentées et aimées (par météo clémente et alors qu'aucune des deux n'était en... grève !), je me suis dit qu'il devait effectivement exister des liens très forts entre la grève et la météo : apparemment, la grève de la nôtre (de météo) n'est pas sans conséquences sur elle (la météo, pas la grève) : le pays coule littéralement sous des cataractes qui le transforment en marécages quand ce n'est pas en polders et les nappes phréatiques débordent à en inonder plaines et vallées... Ça, Madame, c'est du bon et du vrai réchauffement climatique, la sécheresse en prime ! Ces idiots ne savant même pas que la masse totale de l'eau sur la Terre est une constante …
Alors, plutôt que d'invoquer le réchauffement et la sécheresse, comme le font sans cesse tous les perroquets de fin du monde qui ne rêvent que d'affoler les populations et les braves gens, de façon à augmenter les impôts pour pouvoir subventionner ainsi tout ce que la planète peut compter d'institutions douteuses aux intentions catastrophiques (habituées des ''prophéties auto-réalisées''), pensons à nos pauvres concitoyens du Nord, du Pas-de-Calais ou des Vosges, ce soir, qui sont tellement à plaindre dans leurs villages ravagés... comme par une guerre... Eux, ils ne pensent pas une seconde à se mettre en grève. Tiens ! Ça me donne une idée : on devrait penser à organiser des marches blanches contre la grève de la météo : il paraît que, en hollando-macronie, ça résout tous les problèmes...
H-Cl.
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🎶 𝗩𝗼𝗶𝘅 𝗲́𝗰𝗹𝗶𝗽𝘀𝗲́𝗲𝘀 - 𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗺𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗻𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 🎵
📜 𝗔𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 : 𝗟𝗶𝗹𝗶 𝗕𝗼𝘂𝗹𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 (𝟭𝟴𝟵𝟯-𝟭𝟵𝟭𝟴) 🎻
Sœur de la célèbre compositrice et pédagogue Nadia Boulanger, Lili Boulanger fut comme un météore dans le firmament musical, illuminant le monde de sa splendeur avant de s’éteindre bien trop tôt. Cette virtuose, première dame à s’adjuger le Prix de Rome en la noble discipline de la composition musicale, a quitté ce monde à l’âge cruel de 24 ans. Issue d’une lignée illustre, fille de l’éminent compositeur Ernest Boulanger et de l’exquise cantatrice russe Raïssa Ivanovna Mychetsky, elle grandit en un terreau fertile qui fit éclore son génie précoce. Sa grande sœur Nadia, pilier et guide, fut son mentor et son inspiration, elle qui enseigna aux plus éminents compositeurs de son siècle. Dès l’aube de sa vie, à l’âge de six ans, Lili déchiffrait les partitions avec une aisance déconcertante. Malheureusement, son corps la trahit, la tuberculose intestinale l'assaillant avec une cruauté sans nom. Pourtant, elle ne céda point, continuant à composer avec une ardeur inébranlable. À 21 ans, la voici à Rome, parmi les lauréats du Prix de Rome, à la Villa Médicis, berceau de la créativité et de l’innovation. En 1915, Lili et sa sœur fondèrent la Gazette des classes de composition du Conservatoire, tissant des liens entre les musiciens engagés au front et ceux restés au pays : une lumière dans la tourmente de la guerre. Hélas, le mauvais sort s'abattit et elle s’éteignit en 1918, laissant derrière elle un monde musical ébranlé mais enrichi. Sa musique, empreinte d’une profondeur émotionnelle et d’une sophistication rare, continue de résonner à travers les âges, témoignage éternel de son génie éphémère.
🔗 Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lili_Boulanger
🎧 Écouter : https://youtu.be/oaDeBhnAo8c?si=hQN2E-dHyQowws55
📸 Photo : Lili Boulanger par Henri Manuel, 1913.
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VENDREDI 17 NOVEMBRE 2023 (Billet 1 / 3)
Mercredi matin, au réveil, miracle, beau temps sur Paris ! Nous avions prévu éventuellement de nous faire une toile mais les sorties cinéma de la semaine ne nous disaient pas grand-chose. Juste peut-être « Simple comme Sylvain », un film canadien, à mi-chemin parait-il entre Denis Arquand et Woody Allen, dont on nous a dit du bien…
Mais pourquoi pas une Expo ? L’Art, dans ces temps plus que troublés, est peut être un très bel antidote (ne tiquez pas, « antidote » est bien du genre masculin et nous avons choisi « bel » au lieu de « beau » pour une question d’euphonie) à la morosité ambiante… et quand nous écrivons « morosité », vous l’aurez compris, c’est un énorme euphémisme !
Après Nicolas de Staël et Van Gogh, il y avait l’Expo Modigliani au Musée de l’Orangerie qui nous intéressait. Le hasard a fait qu’il restait encore quelques disponibilités à 14h30 et nous avons pu réserver pour le jour même. Indispensable pour avoir une chance ne serait-ce que de rentrer dans le Musée. Mais problème identique à celui du Musée d’Orsay, les jauges des visites sont trop « généreuses », il y avait BEAUCOUP TROP DE MONDE dans les salles ! Et c’est très dommage !
Mais bon, nous n’avons quand même pas boudé notre plaisir, nous aimons beaucoup ce peintre même si nous avions déjà vu une très belle rétrospective de son œuvre : « Modigliani, l’ange au visage grave », exactement le 1er janvier 2003 à 17h30, au Musée du Luxembourg (JM avait collé le ticket d’entrée dans un album photo…).
En comparaison, peu d’œuvres dans l’Expo du Musée de l’Orangerie, mais cela fait toujours plaisir de retrouver le « style » très particulier de l’artiste. Nous, on aime beaucoup. « Poète ardent et peintre grand parmi les grands […]. Il passa tel un météore : il fut tout grâce, tout colère, tout mépris. Son âme hautaine d’aristocrate flottera longtemps parmi nous dans le chatoiement de ses beaux haillons versicolores. » (Paul Guillaume)
Par contre, petit conseil : réservez à la première heure du matin, vous aurez une chance d’avoir moins de monde.
ET SURTOUT : ne partez pas sans vous recueillir dans les 2 salles consacrées aux « Nymphéas » de Monet. Nous en parlons dans le Billet suivant.
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AMEDEO MODIGLIANI. Un peintre et son marchand
Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Près d’un siècle après la rencontre entre les deux hommes en 1914, cette exposition se propose de revenir sur l’un des moments emblématiques de la vie d’Amedeo Modigliani, celui où Paul Guillaume devient son marchand. Elle s’attachera à explorer la manière dont les liens entre les deux personnages peuvent éclairer la carrière de l’artiste.
À son arrivée à Paris en 1906, Modigliani, artiste juif d’origine italienne, est peintre. Sa rencontre avec Constantin Brancusi, sculpteur d’origine roumaine, en 1909, agit pour lui comme une révélation : il s’initie à la sculpture et s’y consacre presque exclusivement jusqu’en 1914. Sa rupture avec cette pratique est aussi soudaine que totale : de 1914 à sa mort en 1920, il renoue avec la peinture et produit alors de nombreux tableaux consacrés principalement à la seule figure humaine. C’est cette pratique de la peinture qui est au cœur de la relation entre l’artiste et le marchand. Paul Guillaume l’encourage, lui loue un atelier à Montmartre, fait connaître ses toiles dans les cercles artistiques et littéraires parisiens. Il achète, vend et collectionne ses œuvres. […]
Outre les cinq peintures de Modigliani conservées aujourd’hui au Musée de l’Orangerie, plus d’une centaine de toiles ainsi qu’une cinquantaine de dessins et une dizaine de sculptures de l’artiste seraient passés par les mains du marchand. Ce nombre dénote à la fois l’implication du galeriste dans la promotion de l’artiste mais aussi son goût personnel pour ses œuvres, largement présentes sur les murs de ses différents appartements. On y trouve des portraits des figures marquantes du Paris de l’époque, Max Jacob, André Rouveyre, Jean Cocteau, Moïse Kisling, mais également des modèles inconnus, ainsi que de très beaux ensembles de portraits des femmes qui ont partagé la vie du peintre, l’écrivain Béatrice Hastings tout d’abord, puis la jeune peintre Jeanne Hébuterne, sa dernière compagne et la mère de son enfant.
L’exposition évoquera ainsi, à travers le choix d’œuvres emblématiques, les différentes caractéristiques de ce corpus tout en explorant les liens du peintre et de son marchand dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910.
(Source : « La plaquette de l’Exposition »)
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Ouverture : le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9h à 18h (fermeture à 21h le vendredi).
Adresse : Jardin des Tuileries / Place de la Concorde (côté Seine) / Paris 75001
Tarif horodaté : 12,50 €
Métro : Concorde
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★ 31 janvier 2025 > bit.ly/hobo-31janvier2025
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★ Les nouveautés de nos éditrices et éditeurs disponibles au 31 janvier 2025 > bit.ly/hobo-31janvier2025
Nancy FRASER, Le capitalisme est un cannibalisme, Agone
Jean-Pierre LEVARAY, Putain d'usine, Agone
Tom THOMAS, Anatomie du chaos, Éditions Critiques
Aude VIDAL, Le revenu garanti : une utopie libérale, Le Monde à l'envers
Francine SPORENDA, La Mystification patriarcale, Éditions Libre
LA BRÊCHE, Désirs de justice, Météores
José Carlos AGÜERO, Après la violence, Terres de Feu
COLLECTIF, Les Cahiers de Verkhnéouralsk, Les Bons caractères
Christiane HAUCHÈRE, Une vie de militante, Les Bons caractères
Sarah HAIDAR, Aménorrhée, Blast
J. D. KURTNESS, La Vallée de l'étrange, Dépaysage
Marie-Hélène ROUTISSEAU, Censure, Le Murmure
Stéphane LAGORCE, Du vin et des étoiles, Homo Habilis
Toujours est-il que les Trump, Bolsonaro, Modi et autres Erdogan ont quelque chose qui sonne creux. Ils sont comme les aboyeurs de foire du Magicien d’Oz qui se pavanent devant le rideau tandis que le vrai pouvoir est caché derrière. Le vrai pouvoir, c’est évidemment le capital : les méga-entreprises, les grands investisseurs, les banques et les institutions financières dont la soif inextinguible de profit condamne des milliards de personnes à travers le monde à une vie de souffrances. Nancy Fraser, Le capitalisme est un cannibalisme, Agone.
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All star
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All Star All-star
Somebody once told me the world is gonna roll me Quelqu'un m'a dit un jour que le monde allait me rouler dessus I ain't the sharpest tool in the shed J'suis pas le crayon le plus aiguisé de la boîte She was looking kind of dumb with her finger and her thumb Elle avait l'air un peu bête avec son doigt et son pouce In the shape of an 'L' on her forehead Formant un L sur son front
Well the years start coming and they don't stop coming Bon, les années commencent à passer et elles n'en finissent pas Fed to the rules and I hit the ground running Abreuvé de règles, j'ai fini par débarrasser le plancher Didn't make sense not to live for fun Ne pas vivre pour le plaisir n'avait aucun sens pour moi Your brain get smarts but your head gets dumb Tu te remplis la tête mais ton cerveau pète les plombs
So much to do so much to see Tant de choses à faire, tant de choses à voir So what's wrong with taking the back streets Alors qu'y a-t-il de mal à passer par les petites ruelles ? You'll never know if you don't go Tu ne sauras jamais si tu n'y vas pas You'll never shine if you don't glow Tu ne brilleras jamais si tu n'étincelles pas
(Chorus:) Hey now you're an All Star get your game on, go play Hey (now), t'es une All-star maintenant, sors le grand jeu, go play Hey now you're a Rock Star get the show on, get paid Hey (now), t'es une rockstar maintenant, fais ton spectacle, get paid And all that glitters is gold Et tout ce qui brille est de l'or Only shooting stars break the mold Seules les étoiles filantes brisent le moule
It's a cool place and they say it gets colder C'est un endroit cool et ils disent qu'il se refroidit You're bundled up now but wait 'till you get older Tu es entouré actuellement mais attends de vieillir un peu But the meteor men beg to differ Mais les hommes météores voient les choses autrement Judging by the hole in the satellite picture À en juger par le trou dans l'image satellite
The ice we skate is getting pretty thin La glace sur laquelle nous patinons commencer à être sacrément fine The water is getting warm so you might as well swim L'eau se réchauffe alors tu devrais nager toi aussi My world's on fire how about yours ? Mon monde est enflammé, qu'en est-il du tien ? That's the way I like it and I never get bored C'est comme ça que je l'aime, je ne m'ennuie jamais
(Chorus:) (x2) Hey now you're an All Star get your game on, go play Hey (now), t'es une All-star maintenant, sors le grand jeu, go play Hey now you're a Rock Star get the show on, get paid Hey (now), t'es une rockstar maintenant, fais ton spectacle, get paid And all that glitters is gold Et tout ce qui brille est de l'or Only shooting stars break the mold Seules les étoiles filantes brisent le moule
Somebody once asked could your spare some change for gas Quelqu'un m'a un jour demandé : tu peux m'faire de la monnaie pour que je m'achète de l'essence ? I need to get myself away for this place Il faut que j'me tire d'ici I said yep what a concept J'ai dit 'yep', sacré concept I could use a little fuel myself J'aurais moi aussi besoin d'un peu d'essence (d'un peu de carburant) And we could all use a little change Et nous aurions tous besoin d'utiliser un peu de monnaie (de changer un peu)
Well the years start coming and they don't stop comming Bon, les années commencent à passer et elles n'en finissent pas Fed to the rules and I hit the ground running Abreuvé de règles, j'ai fini par débarrasser le plancher Didn't make sense not to live for fun Ne pas vivre pour le plaisir n'avait aucun sens pour moi Your brain get smarts but your head gets dumb Tu te remplis la tête mais ton cerveau pète les plombs
So much to do so much to see Tant de choses à faire, tant de choses à voir So what's wrong with taking the back streets Alors qu'y a-t-il de mal à passer par les petites ruelles ? You'll never know if you don't go Tu ne sauras jamais si tu n'y vas pas You'll never shine if you don't glow Tu ne brilleras jamais si tu n'étincelles pas
(Chorus:) Hey now you're an All Star get your game on, go play Hey (now), t'es une All-star maintenant, sors le grand jeu, go play Hey now you're a Rock Star get the show on, get paid Hey (now), t'es une rockstar maintenant, fais ton spectacle, get paid And all that glitters is gold Et tout ce qui brille est de l'or Only shooting stars break the mold Seules les étoiles filantes brisent le moule
Source : lacoccinelle.net
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La commune de Val-de-Travers a le plaisir d'informer ses habitants d'une initiative spéciale à l'occasion de la Nuit des Perséides. Pour vous offrir une expérience inoubliable de ce magnifique spectacle céleste, la commune a décidé de ne pas allumer les lumières publiques entre le lundi 12 août et le mardi 13 août. Cette mesure exceptionnelle vise à permettre à chacun de profiter pleinement de la pluie d'étoiles filantes dans une ambiance plus naturelle, où le ciel nocturne sera dégagé de toute pollution lumineuse. Contrairement aux précédentes annonces d'extinction de l'éclairage public, cette initiative n'est pas liée à des mesures d'économie d'énergie, mais bien à une volonté de favoriser l'observation de ce phénomène astronomique. Nous vous invitons chaleureusement à lever les yeux vers le ciel et à vous laisser émerveiller par la magie des Perséides, dans un cadre préservé et propice à la contemplation. La Nuit des Perséides La Nuit des Perséides est un événement astronomique annuel durant lequel un grand nombre d'étoiles filantes, appelées "Perséides", sont visibles dans le ciel nocturne. Ce phénomène est le résultat de la traversée de la Terre à travers le nuage de débris laissé par la comète Swift-Tuttle. Lorsque ces débris pénètrent dans l'atmosphère terrestre, ils se désintègrent en produisant des traînées lumineuses, que l'on appelle couramment des étoiles filantes. Les Perséides sont particulièrement connues pour leur fréquence élevée, avec un pic généralement autour du 12 et 13 août, où l'on peut observer jusqu'à 60 à 100 étoiles filantes par heure dans des conditions optimales. Ce phénomène est l'un des plus spectaculaires de l'année et attire de nombreux amateurs d'astronomie qui profitent des nuits d'été pour observer ce ballet céleste. Les Perséides tirent leur nom de la constellation de Persée, car le point d'origine apparent de ces météores (appelé le radiant) se trouve dans cette région du ciel. La Nuit des Perséides est donc un moment privilégié pour observer les étoiles filantes, et de nombreux lieux organisent des soirées d'observation, notamment dans des zones où la pollution lumineuse est faible.
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Aujourd’hui, samedi 10/08/24, Journée mondiale du lion 🦁 Au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
Trois marchés le samedi à Annecy : marché du boulevard Taine (alimentaire et produits divers) de 7h à 13h, marché de Vieugy (marché alimentaire) de 8h à 12h et le P'tit marché du Vieux Meythet (marché alimentaire) de 8h30 à 12h30 🧺
Grande soirée finale de la marche des Conteurs 2024 : 24 conteuses et conteurs pour une grande veillée dédiée à la narration, à l'imaginaire et à la passion de la lecture ℹ️ Apportez un pique-nique à partager pour rendre cette soirée encore plus conviviale 🎫 Participation libre ➡️ Ce samedi 10/08/24 de 17h à 23h au Météore 👂
Danse salsa avec Salsa Sin Fronteras ℹ️ Pour les amateurs et amatrices de parquet, bal et soirée dansante en accès libre, annulé en cas de mauvais temps ➡️ Ce samedi 10/08/24 de 18h à 22h à l’espace guinguette des Jardins de l'Europe 💃
L’opération Vital’été a repris du service dans la cité lacustre le lundi 8 juillet (jusqu’au samedi 24/08/24) : aujourd’hui (samedi 10 août), Taiji Quan et tennis de table 👌 Activités gratuites et ouvertes aux adultes proposées et encadrées par 11 associations locales, profitez-en 👍
Les Nuits des étoiles se déroulent cette année du 9 au dimanche 11 août 2024 🌠 Plus de 550 manifestations sont organisées par 350 clubs, associations, collectivités territoriales 🌟
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : le vent faiblit et la chaleur s’installe dans la région 🌡 L’ensoleillement toujours bien présent permet de maintenir la hausse des concentrations d’ozone 📈 La qualité de l’air devrait être dégradée à mauvaise 💨
L’indice de risque pollinique dans la cité lacustre est moyen (armoise, graminées, plantain et urticacées : niveau 1 ; peuplier et platane : niveau 0) ➡️ Indice communal valable du 03/08/24 au vendredi 16/08/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : portez des lunettes et un chapeau pour vous protéger des pollens 😷
Trois dictons du jour pour le prix de deux : Saint Laurent avec la canicule, bonne année dans la cave. » 🥵 « Saint Laurent, la pluie dans une main, le tison dans l'autre. » 🌧 « Saint Laurent partage l'été par le milieu. » 🤔 «
Et trois autres dictons du jour pour la route : « À la saint Laurent, il faut mettre les veaux blancs en champ. » 🐮 « La saint Laurent mouillée, l’automne est au bout de l’allée.» 🍂 « Le temps qu'il fait à la saint Laurent dure longtemps. » 🌞
Pour celles et ceux qui aiment les fruits : « Du soleil à la saint Laurent, fruits abondants, vin excellent. » 🍇 « Pour la saint Laurent, le fruit est à la dent. » 🦷 « Pour la saint Laurent, tout fruit est bon pour les dents. » 🍐
Pour celles et ceux qui aiment les noisettes et les noix : « À la fête de la saint Laurent, si noix est, regardez dedans. » 👀 « À la saint Laurent, la noisette craque sous la dent. » 🐿️
Pour celles et ceux qui s’intéressent à la nature : « À la saint Laurent, betterave profite amplement. » 💪 « Il n’est pas bon que pour la saint Laurent la vigne germe encore. » 🌿 « Qui sème pour la saint Laurent, y perd la graine et puis le temps. » 🌱 « Saint Laurent arrange les blés noirs. » 🌾
Pour celles et ceux qui sont passionné·es par les étoiles : « Le dix août et les nuits d’après, les étoiles se moquent. » ⭐ « À la saint Laurent, on le sait, on voit les étoiles filer. » 🌠
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un très bel été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy ou ailleurs 🏖️
Bonne fête aux Laurence et Laurent & demain aux Claire 😘
Bon sixième jour de la semaine à tous et à toutes 🎥
📷 JamesO PhotO à Annecy le mercredi 07/08/24 📸
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LÉGENDES DU JAZZ
CLIFFORD BROWN, LE MÉTÉORE DE LA TROMPETTE
“Playing alongside Brownie was like being on a basketball court with Michael Jordan. Brown’s sublime use of mutes is just one of the many delights of an album that shows off his technique for playing long, flowing melodic lines and solos that shine with great feeling.’’
- Herbie Mann
Né le 30 octobre 1930 à Wilmington, dans le Delaware, Clifford Brown était le plus jeune d’une famille de huit enfants. Son père, qui adorait la musique, avait réuni ses quatre fils dans un quatuor vocal. Clifford avait également une soeur, Geneva, qui était chanteuse d’opéra.
Vers l’âge de dix ans, Clifford, qui était fasciné par la trompette de son père, avait commencé à jouer de la trompette à l’école. Comme Brown l’avait expliqué plus tard dans le cadre d’une entrevue accordée au critique de jazz Nat Hentoff: “From the earliest time, I can remember it was the trumpet that fascinated me. When I was too little to reach it, I would climb up to where it was, and I kept knocking it down.” Clifford avait treize ans lorsque son père lui avait acheté sa propre trompette et avait commencé à lui donner des leçons.
Durant ses études secondaires, Clifford avait aussi suivi des cours de Robert Boysie Lowery. Il avait également joué dans un groupe de swing que Lowery avait organisé, et qui se rendait souvent à Philadelphie.
Lorsque Brown était arrivé sur la scène du jazz, plusieurs observateurs n’avaient pu dissimuler leur étonnement qu’un musicien aussi jeune ait pu afficher une aussi grande maturité musicale à ce stade de son évolution. Cela s’expliquait par le fait que Brown avait trempé très jeune dans une éducation musicale. Comme Brown l’avait raconté plus tard: "My father played trumpet and violin and piano for his own amusement and from the earliest time I can remember it was the trumpet that fascinated me."
Après avoir étudié durant trois ans avec Lowery, Brown avait poursuivi sa formation avec Harry Andrews, le directeur de la chorale et du groupe musical du Wilmington's Howard High School. Même si Andrews avait une formation classique, il avait déjà dirigé un groupe de jazz en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. En plus d’enseigner à Brown l’harmonie et la théorie musicale, il lui avait appris à jouer du piano, du vibraphone et de la contrebasse. Andrews avait plus tard déclaré dans une entrevue au magazine Down Beat, "When he came to us he was a good intermediate trumpet player. But he played the Carnival of Venice's his graduation solo, and I mean he really played it.... He had great drive. Many times I'd be cleaning up my desk after school and he'd stick his head in and ask if I had time for another lesson. And we'd go at it."
Le jeu de Brown était particulièrement influencé par Fats Navarro, qui l’avait encouragé à faire carrière. Parmi ses autres influences, on relevait Louis Armstrong et Roy Eldridge. Brown expliquait: “There is always ‘Pops’, Louis Armstrong, the father so-to-speak, and I was very inspired by Roy Eldridge’s playing on ‘Let Me Off Uptown.’”
UNE CARRIÈRE PROMETTEUSE
Après avoir quitté le high school, Brown avait étudié brièvement à l’Université Delaware State où il s’était inscrit à une majeure en mathématiques avant de poursuivre sa formation au Maryland State College. Les voyages de Brown à Philadelphie étaient devenus plus fréquents après qu’il ait obtenu son diplôme d’études secondaires et qu’il soit entré à Delaware State.
Durant ses études au Maryland, Clifford avait joué dans un big band de quatorze musiciens orienté vers le jazz, le Maryland State Band. Le 3 juin 1950, Clifford avait été blessé dans un accident de voiture après un concert au Maryland. La voiture avait fait une embardée après que le conducteur ait voulu éviter un cerf sur la route. Deux des passagers du véhicule étaient morts sur le coup. Quant à Brown, il était gravement blessé. Il avait des os brisés dans les deux jambes, en plus d’une blessure à la cage thoracique. L’incident avait tenu Brown à l’écart du jazz pendant un an. On raconte même que Brown commençait à désespérer de pouvoir jouer à nouveau de la trompette un jour.
Durant son séjour à l’hôpital, Brown avait reçu la visite de Dizzy Gillespie qui l’avait encouragé à poursuivre sa carrière musicale. Dans un premier temps, les blessures de Clifford l’avaient empêché de jouer de la trompette et il avait dû se limiter au piano.
Brown avait fait ses premiers enregistrements comme membre du groupe de Rhythm n’ blues de Chris Powell, les Blue Flames. Après ses études, Brown s’était joint au début de 1953 au groupe du pianiste Tadd Dameron à Atlantic City, au New Jersey. Lorsque le groupe avait enregistré le 11 juin 1953, Ira Gitler, qui supervisait la session, n’avait pu en croire ses oreilles. Il expliquait: ‘’When Brownie stood up and took his first solo on `Phillie J.J.," I nearly fell off my seat in the control room. The power, range, and brilliance together with the warmth and invention was something that I hadn't heard since Fats Navarro."
À l’époque, Brown commençait à se faire un nom dans le monde du jazz. Il était si populaire qu’il pouvait presque choisir ses futurs contrats dans un chapeau ! Après avoir travaillé avec Tadd Dameron, Brown avait participé à la tournée européenne du big band de Lionel Hampton. La tournée avait duré d’août à décembre 1953.
Avant de partir en tournée avec Hampton, Brown avait dirigé une session pour Blue Note avec le saxophoniste alto Gigi Gryce, le saxophoniste ténor Charlie Rouse, le pianiste John Lewis et le batteur Art Blakey. À son retour d’Europe, Brown avait été contacté par Blakey pour faire partie de son nouveau quintet. Ce dernier, qui était l’embryon des futurs Jazz Messengers, était formé de Lou Donaldson au saxophone alto, d’Horace Silver au piano et de Curley Russell à la contrebasse. Le premier enregistrement du groupe était une captation ‘’live’’ d’un concert au club Birdland. Au cours de la session, le trompettiste Miles Davis s’était mis à plaisanter en remettant en question les aptitudes techniques de Brown à jouer de la trompette. La session d’enregistrement avait duré deux jours et avait nécessité plusieurs prises.
En mai 1952, Brown s’était produit pendant une semaine au Club Harlem de Philadelphie en compagnie de Charlie Parker. Brown avait raconté plus tard: “Bird helped my morale a great deal. One night he took me in a corner and said, ‘I don’t believe it. I hear what you’re saying, but I don’t believe it.’” Juste avant la formation de son quintet avec Max Roach, un journaliste avait interviewé Brown pour le magazine DownBeat. L’article était intitulé: ‘’Clifford Brown - the New Dizzy.’’ La réputation de Brown (qui était surnommé ‘’Brownie’’) n’avait d’ailleurs fait que croître plus il enregistrait avec d’autres artistes émergents comme Bud Powell, Sonny Stitt, Miles Davis et Thelonious Monk.
Brown avait aussi co-fondé avec Charles Mingus les disques Debut, une des premières compagnies de disques à être la propriété de musiciens de jazz.
Après avoir participé au célèbre concert de Massey Hall de mai 1953 avec Mingus, Charlie Parker, Dizzy Gillespie et Bud Powell, Max Roach s’est installé dans la région de Los Angeles où il a pris la relève de Shelly Manne au sein des Lighhouse All Stars. Roach et Brown avaient fondé le Clifford Brown|Max Roach Quintet au milieu des années 1950 avec le saxophoniste ténor Harold Land, le pianiste Richie Powell (le frère de Bud) et le contrebassiste George Morrow. Sonny Rollins avait remplacé Land en décembre 1955. Brown avait effectué un séjour dans la région de Los Angeles de mars à août 1954, à l’invitation de Roach. À l’époque, d’autres musiciens de jazz étaient arrivés sur la Côte Ouest, dont Miles Davis et Charles Mingus. Avant leur premier concert de 1954 au Pasadena Auditorium, Roach avait admis Brown dans le groupe à la condition que les deux hommes co-dirigent la formation.
Le quintet n’avait encore pas inauguré ses activités que Brown avait réalisé des enregistrements avec quelques grosses pointures du jazz comme le batteur Shelly Manne, le saxophoniste Zoot Sims et le pianiste Russ Freeman.
Le groupe avait été créé après que Brown et Roach aient tous deux loué un studio en Californie. Brown jouant non seulement de la trompette, mais aussi du piano et de la batterie, cela avait permis aux deux musiciens de se livrer à de nombreuses expérimentations. Brown et Roach s’étaient entendus pour adopter le format standard du quintet bebop, composé d’une trompette, d’un saxophone, d’un piano, d’une contrebasse et d’une batterie.
Le premier choix de Brown et Roach comme saxophoniste était Sonny Stitt, mais celui-ci avait finalement décidé de décliner l’offre pour se lancer dans ses propres projets. Brown et Davis s’étaient finalement entendus sur un alignement préliminaire composé de l’ancien contrebassiste de Count Basie, George Morrow, du pianiste Carl Perkins et du saxophoniste ténor Teddy Edwards.
Selon Samuelson, la formation du groupe avait plongé la communauté du jazz en état de choc. Brown et Roach étaient toujours en train de songer à la composition de leur quintet lorsque le batteur avait rencontré le multi-instrumentiste Eric Dolphy. Ce dernier disposait de son propre appartement où il organisait des jam sessions. Participaient à la session les futurs membres du quintet Harold Land et George Morrow. Richie Powell était arrivé dans la région de Los Angeles à peu près à la même époque et avait été engagé comme pianiste à la place de Perkins. Lors de la session, Brown avait composé quelques pièces qui avaient aussitôt été ajoutées au répertoire du quintet.
Un premier enregistrement du Brown|Roach Quintet, mettant en vedette son nouvel alignement, avait été publié sous le titre de ‘’Clifford Brown & Max Roach Quintet, et contenait quelques-unes des compositions de Brown. Samuelson avait qualifié l’album de ‘’nice gamut between boplicity and pleasant balladry.’’
Le quintet de Brown et Roach avait publié deux autres albums au cours de son histoire: ‘’Brown and Roach, Inc.’’ et ‘’Study in Brown.’’ Brown avait aussi réalisé d’autres enregistrements en dehors de sa participation au quintet, dont une session pour Pacific Coast Jazz et deux albums avec le chanteuse Dinah Washington. Les deux disques étaient tirés d’une jam session et comprenaient d’autres trompettistes comme Maynard Ferguson et Clark Terry.
Après avoir enregistré avec Washington, Brown avait ralenti le rythme de ses enregistrements et était retourné sur la Côte est, où il avait enregistré un album avec Sarah Vaughan en décembre 1954. La première fois que Sarah avait entendu Brown jouer, elle avait déclaré à Richie Powell: “I have to have Clifford for a record date.” Sarah avait finalement convaincu Clifford d’enregistrer avec elle un album simplement intitulé ‘’Sarah Vaughan’’, qui est aujourd’hui considéré comme un classique. L’album a été intronisé au Grammy Hall of Fame en 1985. Le flûtiste Herbie Mann, qui avait également participé à l’enregistrement, avait déclaré plus tard que de partager le même studio que Brown avait été un des moments privilégiés de sa carrière. Mann précisait: “Playing alongside Brownie was like being on a basketball court with Michael Jordan. Brown’s sublime use of mutes is just one of the many delights of an album that shows off his technique for playing long, flowing melodic lines and solos that shine with great feeling.’’
Brown avait continué d’expérimenter dans le cadre de son album de 1955 intitulé ‘’Study In Brown.’’ Le critique de jazz Scott Yanow avait qualifié l’album de ‘’premiere early hard bop’’ et avait souligné le potentiel soi disant illimité du quartet de Brown. Un concert de Brown avec Billy Root et Ziggy Vines, qui est parfois considéré à tort comme ayant été enregistré juste avant sa mort un an plus tard, a été publié sur ruban en 1973. À la suite de ce concert, le groupe était parti en tournée à Chicago avant de participer au festival de jazz de Newport.
À l’époque, Art Blakey avait remplacé temporairement Roach à Chicago, car ce dernier avait été impliqué dans un accident automobile. Roach était de retour à temps pour participer au festival de Newport. Publié en 1956, l’album ‘’officiel’’ du quintet, intitulé ‘’At Basin Street’’, avait marqué l’entrée en scène du saxophoniste ténor Sonny Rollins. Qualifié de ‘’hard bop classique’’ par le critique Scott Yanow, l’album était, contrairement aux disques précédents du quintet qui étaient surtout composé de compositions originales, constitué essentiellement de standards du jazz, à l’exception de deux compositions du pianiste Richie Powell.
UN MARIAGE ET UN ENTERREMENT
En 1954, Brown avait épousé Emma LaRue Anderson à Los Angeles. C’est Max Roach qui avait présenté Emma à Brown. Dans le livret accompagnant la réédition des oeuvres compètes de Brown sur Blue Note et Pacific Jazz, Emma avait raconté les détails de leur rencontre de façon touchante. À l’époque, Emma, qui détestait le jazz, était en train d’écrire une thèse afin de prouver que le jazz n’était pas de l’art. Tout avait changé lorsque Emma avait présenté à Brown son professeur de musique classique. Lorsque ce dernier avait aperçu Brown, il n’avait pu s’empêcher de s’exclamer: ‘’This man is a genius !’’
Revenant sur les circonstances de sa première rencontre avec Brown, Emma avait expliqué: ‘’I also discovered that Max had not been referring to Clifford's physical beauty. [He] had recognized the beauty that dwelled within and exuded from him.... We found that we not only respected each other and shared a valuable friendship, we were also in love". Quelques temps plus tard, avait ajouté Emma, "He asked me to marry his music and him.’’
En réalité, le couple s’était marié à trois reprises, en partie parce que leurs familles étaient éloignées, et en partie en raison de leurs croyances religieuses dissemblables (Brown était méthodiste, et Anderson était catholique). Le couple a d’abord été marié lors d’une cérémonie privée tenue à Los Angeles le 26 juin 1954 (le jour du 21e anniversaire de naissance d’Emma). Une autre cérémonie a eu lieu à Los Angeles, le 16 juillet 1954. Une réception avait été organisée au Tiffany Club pour l’occasion. À l’origine, c’est le Art Pepper|Jack Monrose Quintet qui devait assurer le divertissement musical, mais il avait été remplacé au dernier moment par le Red Norvo Trio (composé aussi de Tal Farlow et de Red Mitchell). Une troisième cérémonie nuptiale a été célébrée à l’église Saint Richards de Boston le 1er août 1954.
Brown avait composé une chanson en l’honneur d’Emma, intitulée ‘’La Rue.’’ Il lui avait d’ailleurs chanté la chanson sur la plage de Santa Monica avant de la demander en mariage. Son petits-fils Clifford Brown III avait déclaré en 2008 au sujet de cette chanson: “It’s a beautiful slow ballad. It was never recorded by my grandfather, because he lost the privilege of recording this very special song to his good friend trumpeter Kenny Dorham in a chess match.” La plus célèbre composition de Brown, intitulée ‘’Joy Spring’’, a probablement été écrite en hommage à Emma, car c’était un de ses surnoms.
Contrairement à plusieurs musiciens de jazz de l’époque, Clifford Brown s’est toujours tenu à l’écart des drogues et de l’alcool. Après être venu à bout de sa dépendance envers l’héroine, Sonny Rollins avait rendu hommage à Brown en déclarant: "Clifford was a profound influence on my personal life. He showed me that it was possible to live a good, clean life and still be a good jazz musician."
Le batteur Max Roach confirmait:
"Brownie was a human being who put in a lot of time, a hard worker. When we first got together and went to California, we were living in the same apartment for about six months until we took the group East. He was a man who put a lot of time in: that's why he developed himself so well at such a young age. Sometimes if I woke up at nine, I would beat him to the piano.... We knew we were involved in something and that work was the answer."
Le saxophoniste Lou Donaldson ne tarissait pas non plus d’éloges sur le professionnalisme de Brown qu’il décrivait comme un bourreau de travail qui pratiquait toute la journée afin de demeurer au meilleur de sa forme. Son épouse Emma Larue Watson confirmait: ‘’We lived a lifetime during our brief marriage. We had fun and Clifford practiced. We traveled and Clifford practiced. We had a son, Clifford practiced. He even explained the music to his infant son, Clifford Jr., and practiced while holding him on his lap. By now I am sure you get the point."
En juin 1956, Brown et le pianiste Richie Powell avaient pris place à bord d’une automobile à destination de Chicago, où ils devaient se produire en concert. C’est l’épouse de Powell, Nancy, qui se trouvait au volant, car elle désirait laisser dormir les deux musiciens. En pleine nuit, sous une pluie battante, l’automobile avait soudainement dérapé, tuant ses trois passagers sur le coup. On a présumé que Nancy avait perdu le contrôle du véhicule avant de basculer dans le ravin. Clifford Brown a été inhumé au Mount Zion Cemetery, à Wilmington, au Delaware. Il était âgé de seulement vingt-cinq ans.
Dizzy Gillespie avait déclaré à la suite du décès de Brown: ‘’Jazz was dealt a lethal blow by the death of Clifford Brown.... There can be no replacement for his artistry, and I can only hope that jazz will produce in the future some compensation for this great loss to our cause." Le pianiste Horace Silver avait ajouté: "I can't think of anyone who was more deserving as a musician and as a person." Quant au trompettiste Roy Eldridge, il avait déclaré avec philosophie: ‘’I just liked the way Clifford blew his horn. As good as he was, he was going to be better.”
Le décès prématuré de Brown est considéré encore aujourd’hui comme une des plus grandes tragédies de l’histoire du jazz. Déjà considéré comme un des plus grands trompettistes de l’histoire avec Dizzy Gillespie et Miles Davis, Brown continuait toujours de s’améliorer au moment de son décès en 1956. On ignore donc ce qu’il aurait pu devenir s’il avait vécu plus longtemps.
L’historien du jazz Ira Gitler avait déclaré au sujet de Brown:
"l’m sorry I never got to know him better. Not that it necessarily follows that one who plays that beautifully is also a marvelous person, but I think one can discern in Clifford Brown’s case that the particular kind of extraordinary playing was linked to an equally special human being... Photographs of Clifford Brown reveal some of that inner self; the shots in which he is depicted in a playing attitude show his intensity, that utter concentration and total connection with his instrument."
Dans les années 1990, on a découvert un enregistrement vidéo de l’émission de télévision ‘’Soupy Sales’’ dans laquelle Brown jouait sur deux pièces. Il s’agit des deux seuls enregistrements vidéo sur lesquels on peut voir jouer le trompettuste. Heureusement, on peut toujours entendre la plupart de ses enregistrements.
En 2015, le neveu de Brown, le batteur Rayford Galen Griffin (né en 1958), a modernisé la musique du trompettiste sur son album intitulé ‘’Reflections of Brownie.’’ Le petit-fils de Brown, Clifford Benjamin Brown III (né en 1982), joue de la trompette sur une des pièces intitulée ‘’Sandu.’’
Caractérisé par sa virtuosité, son lyrisme, son talent pour l’improvisation, la clarté de son jeu et sa technique impeccable, Clifford Brown est aujourd’hui considéré comme un des principaux fondateurs du hard bop. Trompettiste le plus dominant de sa génération, Clifford Brown a influencé plusieurs trompettistes, dont Freddie Hubbard, Lee Morgan, Wynton Marsalis et Donald Byrd. Malheureusement, le génie de Brown n’avait été vraiment reconnu que plusieurs années après sa mort. Comme l’écrivait Michael Ullman en 1985,
"Some time in 1954, when he was twenty-four years old, the trumpeter Clifford Brown became one of the greatest jazz soloists. His playing, already celebrated for its fluency and imagination, took on a rhythmic grace, an added ease at whatever tempo he was confronted with, and a variety that made his phrases billow and float as naturally as silk in a gentle wind. A brilliant melodist with a big, singing tone, Brown was playing with warmth, forthrightness, and a headlong swing reminiscent of the young Louis Armstrong."
L’ancien trompettiste du New York Philarmonic, Gerard Shwartz, avait aussi une très grande estime pour Brown. Il affirmait: "I admired a number of things about him. His sound really got to me. I thought it was one of the most gorgeous sounds I ever heard. It was a fat, rich, beautiful sound. And the musical ideas seemed so strong to me. It seemed so right, everything that he did."
Le saxophoniste, compositeur et arrangeur Benny Golson a rendu hommage à Clifford Brown dans sa composition ‘’I Remember Clifford’’, qui est rapidement devenu un classique du jazz.
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SOURCES:
CHILTON, Martin. ‘’The Lasting Legacy of Legendary Trumpeter Clifford Brown.’’ Undiscovermusic.com, 30 octobre 2022.
‘’Clifford Brown.’’ Wikipedia, 2022.
‘’Clifford Brown.’’ Encyclopaedia Britannica, 2023.
‘’Clifford Brown.’’ Jazzstandards.com, 2023.
‘’Clifford Brown Biography.’’ Netindustries, 2023.
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Vendredi 15 déc à 20h30 : Jérémie BOSSONE Accompagné par : Benjamin BOSSONE
Sa voix atypique, son goût viscéral pour les histoires, la flamboyance de ses musiques, la rigueur technique de ses chansons, leur puissance émotionnelle et sa manière de les incarner sur scène, tout cela fait de Jérémie Bossone un ovni dans le paysage de la chanson française.
Après avoir remporté de nombreuses récompenses (Prix SACEM, Prix ADAMI, Pic d’Or, Vive la Reprise...), son premier album, en 2015 "Gloires" reçoit le Coup de Cœur de l’Académie du Disque Charles Cros.
(Idem pour Les Mélancolies Pirates en avril 2019) S’ensuivent deux années de tournée francophone au cours desquelles Bossone assure les premières parties d’Arno, Yves Jamait, Camélia Jordana, les Hurlements d’ Léo...
La presse le décrit comme « le chaînon manquant entre Brel et Noir Désir », « la fusion entre Rimbaud et Dylan » Il est également le réalisateur de la websérie KAPUCHE, et l’auteur de Crimson Glory, lauréat du Premier Prix Littéraire 2019.
Sur scène, Jérémie Bossone est accompagné par son frère Benjamin Bossone, dont les claviers et machines tissent autour des chansons de vastes architectures sonores, à la fois orchestrales, électro et rock. De plages mélancoliques en explosions baroques, le duo met à l'honneur les reliefs, et déploie tout l'éventail des couleurs de l'univers 'bossonien'.
PRESSE
« Jérémie Bossone est un geyser qu’on ne saurait canaliser, une force faite chanson, un talent brut, un diamant pas taillé, une voix qui oscille entre gifle et caresse ». Michel Kemper, NOSENCHANTEURS��
« Jérémie Bossone abat les chapelles pour naviguer sur les eaux mélangées de la chanson poétique, du slam et du rock alternatif, le tout sous-tendu par une écriture tranchée » Valérie Lehoux, TÉLÉRAMA
« Jérémie Bossone est un météore, une étoile filant à vive allure... Toujours là où on ne l’attend pas, il va, flamboyant féal à sa muse, armé de notes et de mots cueillis au jardin des plus grands. » David Desreumaux, HEXAGONE
youtube
1ère partie : QUAND DIDIER TANGUE
Excellent TRIO qui, entre compositions et reprises, célèbre avec finesse la chanson à texte. Didier Lecerf (chant, guitare), Tanguy Blum (contrebasse) et Ronan Malaisé (accordéon).
Participation aux frais : 7€-12€-18€
Ouverture du Bo’bar à 18h
Réservation vivement conseillée au 04 75 93 73 90 ou [email protected]
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