#La nuit est mon royaume
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La nuit est mon royaume, Jean Gabin, 1951
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lost soul au 2(french)
CâĂ©tait un jour agitĂ© sur la montagne de fleurs et de fruits. Pour une raison quelconque, tous les singes Ă©taient trĂšs bruyants aujourdâhui ; et câest sans doute cela qui a forcĂ© le roi Ă quitter sa rĂ©flexion pour regarder la porte depuis le confort du lit de la chambre de Macaque.
Â-Je pense que ce nâaurais pas Ă©tĂ© ton jour. Les singes sont bruyants aujourdâhui.
Wukong nâa pas osĂ© se mettre sous les couvertures. Il nâavait pas envie de mettre du dĂ©sordre dans la chambre de son ancien ami. Alors il sâĂ©tait simplement allongĂ© lĂ , sachant parfaitement quâil ne trouverait pas le sommeil. Lâendroit Ă©tait restĂ© tel quâil lâavait trouvĂ© Ă son arrivĂ©e sur la montagne. Des feuilles de papiers Ă©taient mĂȘme restĂ©s sur le sol et prenaient la poussiĂšre. Quelques dessins Ă lâeffigie de Wukong pouvaient ĂȘtre aperçus sur dans un des tiroirs Ă moitiĂ© fermĂ© du bureau de Macaque. Certaines poudres reposaient gentiment sur la commode du singe de lâombre, le placard oĂč il cachait ses dĂ©guisements Ă©tait fermĂ©Â ; et lâun de ses coffres dĂ©bordait toujours de rouleaux, tissus, et trĂ©sors en tout genre. La chambre Ă©tait bien trop rangĂ©e malgrĂ© les quelques affaires qui dĂ©passaient du rangement implacable de Macaque. Wukong sâaimait Ă penser que ce petit grain de dĂ©sordre Ă©tait une habitude que le macaque Ă six oreilles avait pris de lui avec le temps. La seule chose que Wukong avait touchĂ© Ă©tait les senteurs que Macaque utilisait pour parfumer sa chambre. Une odeur de vieux papier et de fruits sucrĂ©e dans lequel Wukong se plongeait les quelques fois oĂč il venait ici.
Wukong ne put pas rester bien longtemps Ă penser, car les cris de ses sujets lui cassaient les oreilles. CâĂ©tait devenu insupportable. Quâest ce qui pouvait bien les mettre dans un Ă©tat pareil ? Wukong essaya au mieux de comprendre ce qui Ă©tait dit ; mais ce quâil se disait Ă©tait dit et mĂ©langĂ© tant que Wukong ne put mettre le doigt sur aucun mot propre.
Â-Il semblerait que je doive te quitter bourgeon. Mon royaume mâappelle.
AussitĂŽt dit, Wukong sauta du lit et sortit de la chambre. ImmĂ©diatement, dans le couloir, une foule de singe se tournĂšrent vers leur roi au moment oĂč il ferma la porte derriĂšre lui. Il se passa une seconde oĂč tout le monde sembla sâassurer que câĂ©tait bel et bien leur roi qui sortait de la chambre du dĂ©cĂ©dĂ© qui Ă©tait presque considĂ©rĂ© comme le second roi de la montagne. Puis, la foule de singe lui sauta dessus. Petit comme grands, dĂ©mons singes comme singes normaux. Tous ce qui se trouvait dans le couloir lâĂ©crasĂšrent de soulagement, enfouissant leur roi sous une montagne de singe.
Â-Hey les gars. Vous allez me tuer lĂ . Se moque le roi.
Personne ne trouva ça drĂŽle. Wukong fit de son mieux pour se dĂ©gager avant de demander plus dâexplications. Pourquoi diable y avait-il autant dâagitation dehors et Ă lâintĂ©rieur ? La rĂ©ponse lui fut donnĂ© par un singe Ă©tranger que Macaque avait ramenĂ© Ă la montagne. Wukong se souvient de lui car Macaque lâavait prĂ©sentĂ© lui-mĂȘme, lorsque Wukong Ă©tait rentrĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© chassĂ© par le moine.
« Il te ressemble un peu » avait rit Macaque Ă lâĂ©poque. « Il est trĂšs bruyant. »
Wukong se souvient quâil nâa pas aimĂ© lâattention que portait Macaque Ă ce nouveau venu, et les deux amis sâĂ©taient disputĂ©s pour une raison dont Wukong ne se souvient mĂȘme plus aprĂšs.
Â-Mon roi, vous avez disparu depuis trois jours et trois nuits, et vous nâaviez averti personne dâun quelconque dĂ©part. Tout le monde sâinquiĂ©tait de votre absence. Nous avons pensĂ© le pire.
Wukong Ă©carquilla les yeux. Les cernes sous ses yeux semblaient tirer sur sa peau. Et ses orbites Ă©taient un peu trop sĂšches. Le roi ferma les yeux et se les frotta pour les humidifier un peu, sous le regard inquiet de ses sujets en premiĂšre ligne devant lui.
Â-Je vais bien. Annonce le roi en clignant plusieurs fois des yeux sous lâinconfort dâavoir les yeux secs.
Il ne sâĂ©tait pas rendu compte quâils lâĂ©taient jusquâĂ ce quâil Ă©carquille les yeux. Combien de temps ne les avait-il pas fermĂ©s ? Combien de temps Ă©tait-il restĂ© Ă perdre son regard dans le plafond de la chambre de son ami ?
Â-Je vais bien. RĂ©pĂšte le roi en continuant de cligner des yeux. Mais, trois jours ? Vraiment ?
Les singes hochĂšrent la tĂȘte. Dehors, le vacarme sâĂ©tait arrĂȘtĂ©. Quelquâun a dĂ» les prĂ©venir que leur roi Ă©tait retrouvĂ©. Wukong cligna encore plusieurs fois des yeux. Des larmes coulĂšrent avant de finalement laisser une vue floutĂ©e par les larmes Ă Wukong.
-WoahâŠeuh⊠Un dernier clignement pour chasser lâeau de ses yeux, et sa vue fut de nouveau claire. DĂ©solĂ© de vous avoir inquiĂ©tĂ© les gars. Jâai juste fait une super grosse sieste.
CâĂ©tait un mensonge. Cela faisait des lustres que Wukong nâarrivait pas Ă dormir, Ă moins que lâun des petits singe ne vienne se reposer sur lui. Un frisson familier parcourut Wukong. Il lâignora et se pressa de rassurer son peuple. Il attrapa quelques petits dans une main, pris la main de quelques petits dĂ©mons singes de lâautre, et laissa le reste de ses sujets, le suivre hors du temple.
Ă lâextĂ©rieur, le reste de son peuple sâĂ©tait rĂ©uni autour du temple. Ils formaient un mur immense de singe qui entourait lâentrĂ©e du temple. Wukong se rendit compte alors, Ă quel point son peuple Ă©tait inquiet. Il nây avait pas eu de telles assemblĂ©es depuis longtemps. Il soupira et murmura dans sa barbe.
Â-Jâai vraiment le dont dâinquiĂ©ter tout le monde, hein bourgeon ?
Il Ă©tait Ă©vident que Macaque ne lui rĂ©pondrait pas. Mais il aimait penser que le singe de lâombre aurait pu lâentendre peu importe oĂč il se trouvait. Comme cela a toujours Ă©tĂ© le cas lorsque Macaque Ă©tait de ce monde.
Â- AhâŠon dirait que jâai fait peur Ă tout le monde hein ?
Comme un seul singe, le mur de primate hocha la tĂȘte plusieurs fois. Puis, un murmure fort commença Ă parcourir la foule. Wukong suivit le son inquiet de lĂ oĂč il a commencĂ©, et le suivit se propager dans la foule en vague. Chacun voulait donner son avis. Wukong ne dit rien. Il laissa un temps sâĂ©couler avant de demander le silence, et demander Ă une personne de se charger de reprĂ©senter la troupe. Un chuchotement bref se fit entendre avant que la troupe ne donne un nom.
« Shi Luo »
Le mĂȘme singe que Wukong avait vu plus tĂŽt ; celui que Macaque avait ramenĂ© sur la montagne, sâĂ©carta du lot. Maintenant que Wukong le voyait, il pouvait remarquer Ă quel point le singe Ă©tait jeune. Il allait certainement atteindre sa maturitĂ© dans quelques annĂ©es, mais il Ă©tait encore assez jeune. Sans doute un peu plus jeune que lui et Macaque lâĂ©taient la premiĂšre fois quâils sâĂ©taient croisĂ©s. Il avait une fourrure aussi claire que les nuages, qui virait au noir au niveau de la queue. Sa peau Ă©tait un peu plus grise que celle de Macaque, et un masque bleu recouvrait ses yeux. Le jeunot se rapprocha au plus proche de Wukong avant de sâincliner de la mĂȘme façon que le faisait Macaque lorsque ce dernier se mettait Ă agir comme son vassal devant des Ă©trangers de la montagne. Le geste pinça le cĆur de Wukong. Il serra sa prise sur ses vĂȘtements.
Â-Qui es-tu ? Demande Wukong.
Le singe au marquage bleu leva les yeux vers Wukong, et les cligna plusieurs fois avant de sâempresser de rĂ©pondre le plus poliment possible.
Â-La vieille Lune mâa donnĂ© le nom de Shi Luo. Je suis le premier protĂ©gĂ© de la veille Lune, votre altesse. Je serais celui qui vous offrira la voix de votre peuple aujourdâhui.
Wukong ne savait pas que Macaque avait des protĂ©gĂ©s. Il savait que lui et le singe de lâombre trouvaient souvent des singes en difficultĂ©, et les ramenaient Ă la montagne. CâĂ©tait un quelque chose que Wukong Ă©tait sĂ»r que Macaque avait continuĂ© Ă faire aprĂšs son dĂ©part ; mais les appeler protĂ©gĂ©s Ă©tait excessif. Cela donnait un mauvais goĂ»t dans la bouche de Wukong. La voix de Macaque le gronda dans sa tĂȘte. Comme si Macaque avait devinĂ© que les prochaines actions de Wukong allaient ĂȘtre stupides. Wukong dĂ©cida de ne rien faire. Il hocha lentement la tĂȘte, il interrogerait de Shi Luo plus tard.
Â-Parle.
Ordonne-t-il enfin. Shi Luo ne se fit pas prier.
Â-Nous sommes inquiets pour vous votre altesse. Des sifflements positifs sâĂ©levĂšrent de la foule, encourageant le singe les reprĂ©sentants, Ă parler. Vous ĂȘtes restĂ©s des annĂ©es Ă pleurer une personne qui nâexiste plus. La montagne Ă besoin de leur roi. Nous pleurons avec vous la perte de la vieille Lune, mais vous ne pouvez pas vous laisser dĂ©pĂ©rir ainsi. Encore une fois, nous avons besoin de vous. La montagne nâa pas connu de vĂ©ritables beaux jours depuis que vous avez cessĂ© de sourire. Certains des fruits que la vieille Lune adorait ne donnent plus de fruits, comme si vous lâaviez commandĂ©. Les humains et les dĂ©mons sâaventurent un peu plus prĂšs de la montagne Ă chaque jour qui passent, et nous craignons que, si le chagrin ne vous tue pas, ce sera la prochaine attaque Ă lâencontre de la montagne qui prendra vos immortalitĂ©s.
Wukong Ă©mit un rire moqueur Ă la derniĂšre phrase du jeune singe. Sâil pouvait mourir de si peu, il serait dĂ©jĂ parti depuis longtemps. Son immortalitĂ© le condamnait ainsi, Ă vivre sans Macaque.
Â-Ne vous en faites pas. Je ne mourrais pas de si peu. Et je mâoccuperais de vous.
Shi Luo leva les yeux vers la foule qui sâĂ©tait remise Ă murmurer en dĂ©sordre. Wukong rĂ©ussit Ă retenir quelques mots. Mais visiblement, Shi Luo rĂ©ussit mieux que lui Ă assimiler ce qui intriguait tout le monde dans la troupe. Il arrivait certainement Ă dĂ©mĂȘler les inquiĂ©tudes de tout le monde par ce quâil avait les mĂȘmes prĂ©occupations. Câest comme cela quâil dĂ©mĂȘlait si bien le charabia de mot si fermement gribouillĂ©.
Â-Nous vous croyons mon roi. Mais nous tenons Ă vous. Nous aimerions que vous puissiez vivre Ă nouveau malgrĂ© le dĂ©part de la vieille Lune.
Le jeune homme sembla vouloir dire quelque chose. Il hĂ©sita une seconde, jeta un regard Ă la troupe, demandant sâil pouvait parler du sujet dĂ©licat que tous, semblaient avoir pensĂ©, avant dâouvrir Ă nouveau la parole.
Â-Nous pensons que vous devriez peut-ĂȘtre chercher un nouveau compagnon.
La fourrure de Wukong se hĂ©rissa de colĂšre. Il ignora mĂȘme le fait que le plus jeune impliquait que son amitiĂ© avec Macaque Ă©tait plus que cela. Ses griffes sâenfonçaient dans ses paumes pour essayer de ne pas tuer le jeunot tout de suite. Les petits qui Ă©taient sur lui, descendirent en sentant la tension monter. La gorge de Wukong se serra, il fit de son mieux pour retenir la boule de rage au fond de son Ćsophage. Ignorant le danger, Shi Luo continua.
Â-La vieille Lune est, et restera irremplaçable. Mais⊠nous pensons que peut-ĂȘtre, si vous trouviez quelquâun pour combler le vide quâelle⊠quâil a laissĂ©Â ; vous seriez capable de passer Ă autre chose. Il nâest pas bon de sâattarder sur le mĂȘme problĂšme indĂ©finiment. Nul ne peut vaincre la mort, une fois quâil lâa traversĂ©.
Â-Jâai vaincu la mort. Grinça Wukong. Je suis allĂ© aux enfers et ai retirĂ© mon nom de la mort elle-mĂȘme. Rien ne mâest impossible. Je suis Le grand roi singe Ă©gal au ciel. Et je le dis aujourdâhui et maintenant. Rien ni personne ne remplacera Macaque.
Â-Ce nâest pas ce que je voulais dire⊠Nous pensonsâŠ
Â-Alors ne pensez plus.
Wukong se tourna directement vers sa troupe, les crocs à découvert.
Â-Alors câest ça ? Vous voulez que je trouve un remplaçant Ă Macaque ?
Un brouhaha se fit entendre. Shi Luo repris la parole pour pouvoir retranscrire ce que la foule pensait et que Wukong avait déjà compris.
Â- Nous ne voulons pas de remplaçants Ă la vieille Lune. Nous souhaitons seulement votre bonheur, grand-pĂšre Sun. Shi Luo hĂ©sita avant de dire ce quâil pensait personnellement. La vieille Lune Ă©tait une personne logique. Elle serait dâaccord avec cette dĂ©cision.
Â-Assez !
Le cri de Wukong se répercuta dans toute la montagne. Chacun se tût.
Â-Je ne veux plus jamais vous entendre, ne serait-ce quâĂ©voquer cette idĂ©e stupide. Câest un ordre. Si jamais lâun dâentre vous le fait, je lâĂ©corcherais vif, moi-mĂȘme.
Suite Ă ses mots, Wukong sâenfonça dans la forĂȘt. Les singes ne le retinrent pas. Ils attendirent que leur roi parte avant de chuchoter.
Â-Notre roi a perdu la raison.
Entendait-on.
Â-La perte de grand-mĂšre Lune lâa brisĂ©.
Se chuchotait entre les parois.
Â-Notre roi ne pourra plus ĂȘtre le mĂȘme.
Les murmures rĂ©sonnĂšrent encore et encore, reflĂ©tant la panique du peuple. Tout le monde aimait Macaque. Mais mĂȘme eux savaient que la mort Ă©tait dĂ©finitive, et quâils ne pouvaient rien faire Ă ce sujet si ce nâest aller de lâavant. Il nâĂ©tait pas question dâoublier le passĂ©. Mais on ne devait non plus ĂȘtre ralenti par ce dernier. Ceux qui avaient survĂ©cu Ă lâincendie de la montagne de fleur et de fruits comprenaient certainement le mieux le roi singe. Mais mĂȘme eux savaient que le roi devait agir comme tel. Macaque ne reviendrait pas. Tout comme les morts de ce jour-lĂ . Cela faisait des mois, des annĂ©es, quelques siĂšcles, que le roi pleurait Macaque. Il ne pourrait pas le faire pour lâĂ©ternitĂ©. Il devait se ressaisir. Mais Wukong restait le mĂȘme enfant tĂȘtu qui avait sautĂ© dans la cascade. Et il ne voulait pas voir la rĂ©alitĂ© en face.
chapitre 1 _ chapitre 2_ Chapitre 3
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La bĂȘte aux pieds d'argile
Et pour une fois, je ne vais pas trop faire de blabla au dĂ©but, je veux juste vous montrer, je vous expliquerait tout aprĂšs ! Je suis trĂšs fiĂšre du rĂ©sultat alors, je veux juste partager au plus vite ! đ C'est une idĂ©e qu'on a eu en discutant avec @ladyniniane qui faisait remarquer que Delagarde et Hubert ressemblait Ă la bĂȘte de la mer et celle de la terre dans l'Apocalypse alors, voilĂ le rĂ©sultat en dessin !
(je sais, c'est en noir et blanc mais, j'aurais peur de le gĂącher si je mettais de la couleur qui bavait sur d'autres parties vu que mĂȘme si c'est du A3, les zones sont assez petites, mon crayon a pas mal travaillĂ© le papier, et j'y ai dĂ©jĂ passĂ© la moitiĂ© de ma nuit, plus mon dimanche donc, on va dĂ©jĂ partir comme ça ^^')
Je vais mettre le dĂ©veloppement sous la coupe mais, je serais curieuse de connaitre votre interprĂ©tation avant de savoir qui est oĂč et ce que veulent dire certaines formes !
Pour commencer, le sujet Ă©tait "El et Hubert sont les bĂȘtes de l'Apocalypse de la Mer et de la Terre", et je me suis basĂ© sur cette reprĂ©sentation de ses deux crĂ©atures pour faire ma version Fodlan de cette histoire.
Delagarde est donc la BĂȘte de la mer qui fait office d'AntĂ©christ quand l'Apocalypse approche. Elle est donc reprĂ©senter comme sur l'enluminure, comme une bĂȘte avec des couronnes qui se fait adorer alors qu'elle est le mal incarnĂ©e mais, comme si l'artiste voulait se moquer d'elle et la reprĂ©senter dans toute son horreur et la fragilitĂ© de son pouvoir.
Je me suis aussi inspirĂ© des reprĂ©sentations de Baphomet vu que comme l'a souvent fait remarquĂ© Fantasy Invader, elle lui ressemble beaucoup et a la mĂȘme posture que le dĂ©mon sur son panneau de fin. Alors, je lui ai donnĂ© une poitrine, sa couronne qui est censĂ© ĂȘtre les cornes de l'ImmaculĂ©e sont devenue des cornes de dĂ©mons, et elle a des ailes mais, contrairement Ă Baphomet, ce n'est pas les siennes. Ce n'est pas un ange ou une sauveuse mais, elle veut se faire passer pour tel alors, elle veut des ailes d'anges alors, elle s'est clouĂ©e et collĂ©es des petites ailes dans le dos. ça sert Ă rien, elle ne pourra jamais voler avec et elle est plus ridicule qu'autre chose avec ces ailes minuscules qui tiennent Ă peine avec un clou et de la colle qui dĂ©gouline, comme elle ne sera jamais une sauveuse pour Fodlan.
D'ailleurs, elle porte aussi la couronne du Royaume et la banniĂšre de l'Alliance sur ses cornes mais, pour la couronne, elle la porte n'importe comment, elle n'est pas sur sa porte mais comme si elle l'avait mise sur un porte-manteau et risque de tomber au moindre mouvement de tĂȘte car, elle ne sera jamais la vraie reine lĂ©gitime du Royaume. Quant Ă la banniĂšre de l'Alliance, je ne sais pas si ça se voie vraiment Ă l'image mais, l'Ă©cusson sur le tissu est toujours diffĂ©rent car, elle connait tellement mal Fodlan et s'intĂ©resse si peu aux autres pays Ă part pour les envahir et leur imposer la civilisation adrestienne, qu'elle ne sait mĂȘme pas Ă quoi ressemble l'Ă©tendard d'un de ses ennemis, surtout que si on suivait sa logique de façade jusqu'au bout du "les crĂȘtes sont le mal et les gens doivent s'Ă©lever selon leur propre mĂ©rite !", bah Leicester le fait dĂ©jĂ depuis longtemps Ă©tant donnĂ© que l'ambition et la capacitĂ© personnel Ă s'enrichir est plus importante que les emblĂšmes, comme on le voie lorsque le margrave Edmund (nouveau noble grĂące Ă ses capacitĂ©s d'orateur et tout l'argent qu'il a gagnĂ© grĂące Ă ses talents) remplace Ă la table ronde la famille Daphnel (donc famille Ă emblĂšme mais, en perte de vitesse depuis que la moitiĂ© d'entre eux c'est barrĂ© dans le Royaume), ce qui montre qu'elle ne connait rien Ă ses voisins et veut en fait juste plus de pouvoir pour elle seule. De plus, le tissu est toujours attachĂ© Ă ses cornes gauches car, si elle est assise sur son trĂŽne et que la carte de Fodlan est derriĂšre elle, l'Alliance est Ă sa gauche et le Royaume Ă sa droite, sans penser que si elle leur fait face depuis Embarr en se tournant vers le nord, elle a inversĂ© les deux pays sur ses cornes.
Elle tient aussi Ayrm avec sa queue, dont le bout est en tire-bouchon comme celle des cochons qui sont associĂ© au poison de l'ignorance dans le bouddhisme (qui est Ă©galement le poison auquel elle est le plus rattachĂ© si je me souviens Ă©galement bien des billets de Fantasy Invader) et qui n'est pas forcĂ©ment l'animal qui a la meilleure rĂ©putation Ă©tant donnĂ© qu'il mange tout ce qui traine, ce qui oblige Ă bien faire bouillir sa viande si on veut la manger, voir Ă interdire complĂštement sa consommation pour des raisons d'hygiĂšne, ce qui est surement Ă l'origine du fait que plusieurs religions interdisent d'en manger. Delagarde se sert de l'arme que lui ont donnĂ© les agarthans pour imposer sa tyrannie (et la lie encore plus au Diable vu que cette arme est liĂ©e Ă l'emblĂšme de la BĂȘte) mais lĂ aussi, elle est pas vraiment en bon Ă©tat : elle est cassĂ©e, certaines dents sont pourries et elle tombe en miette histoire de montrer que malgrĂ© toute son horreur, son pouvoir reste fragile vu qu'au moment oĂč Aymr n'est plus brandit ou que les agents d'Hubert ne sont plus opĂ©rationnels, elle aura beaucoup plus de mal Ă imposer ses quatre volontĂ©s (tout en permettant de se moquer d'elle au passage vu que sa hache ignoble en forme de bouche qui dĂ©vore tout sur son passage, est en fait une grosse hache Ă©dentĂ©e qui tombe en morceaux et avec des morceaux pourris)
Comme la bĂȘte de la mer, Delagarde a plusieurs tĂȘtes qui crachent du feu dans tous les sens pour symboliser qu'elle s'attaque Ă tout ce qui l'entoure mais, aucune ne regarde le sol, personne ne peut la contester sur son territoire alors, elle ne regarde mĂȘme pas ces sujets qui sont en train de la prier. De plus, j'ai fait en sorte qu'Ă part quand elle est plus ou moins de face Ă celui qui regarde le dessin, on ne voie jamais ses yeux avec sa coiffure qui lui bouche la vue comme des oeillĂšres, comme Delagarde se met souvent des oeillĂšres et refusent de voir la rĂ©alitĂ© en face. LĂ , elle ne voie que ce qui est devant elle et veut voir : ce que vont consumer ses flammes et tout ce qu'elle va cramer pour obtenir le pouvoir.
Cependant, ça l'empĂȘche aussi de voir que ses pattes sont argiles, fragiles, qui craquĂšlent de partout et qu'elle est attaquĂ©e. Sous son ventre, on a Bernadetta qui est en train de graver l'emblĂšme de Seiros de RhĂ©a sur son flan avec une de ses flĂšches afin de souligner son rattachement Ă la rĂ©sistance et son soutien Ă l'Eglise que Delagarde persĂ©cute, pendant que Ferdinand est en train de couper une de ses pattes avec une hache, Ă©tant Ă©galement dans la rĂ©sistance et s'opposant Ă Delagarde et son impĂ©rialisme. Dans mon canon, ils sont mĂȘme les deux chefs d'un des groupes rĂ©sistants les plus importants de Fodlan. Enfin, derriĂšre eux et sans que Delagarde ne le remarque, Petra est derriĂšre elle et bande son arc pour dĂ©cocher une flĂšche sur une des tĂȘtes de la bĂȘte, Brigid se battant farouchement pour leur indĂ©pendance et refusant de se soumettre (raison pour laquelle, elle est dans sa tenue de civil qui est surement un habit brigilĂšne, mĂȘme si ça ne se voie pas beaucoup, j'Ă©tait sur le bout de ma page...)
Ensuite, on a Hubert qui est la bĂȘte de la Terre. Dans la lĂ©gende, cette bĂȘte fait des tours pour convaincre les humains les humains que la bĂȘte de la mer est le Sauveur, et les faire tomber dans les griffes d'un antĂ©christ (de mĂ©moire, si j'ai bien compris l'histoire) mais sur le modĂšle, il ressemble vraiment Ă un petit chien Ă sa mĂ©mĂšre en fait ^^' Je l'ai alors reprĂ©sentĂ© comme couchĂ© devant sa maitresse en se frottant les pattes mais, ses oreilles sont celles d'un chien : une dressĂ© comme celle d'un chien de garde, une aplati sous sa mĂšche toute douveteuse comme celle d'un Cavalier King Charles pour le cĂŽtĂ© pelucheux et animal de compagnie de Delagarde. Sa queue est aussi celle d'un chien de chasse courant derriĂšre les ennemis de sa maitresse, le foxhound anglais (et Ă la rĂ©flexion en l'Ă©crivant, ça colle encore mieux vu qu'il courre aprĂšs Ferdie qui a les cheveux roux). Pour ses cornes, j'ai voulu prendre celle de Grima de FE Awakening en exemple vu qu'il ressemblait vraiment Ă un ĂȘtre malĂ©fique mais, vu que je l'ai fait de mĂ©moire, je ne me souvenait plus qu'il n'avait pas 3 paires de cornes mais seulement une... enfin, il fait encore plus bĂȘtes malĂ©fiques avec des cornes de diable comme ça.
Il a aussi sa grosse mĂšche et un sourire carnassier de voir que leur plan se dĂ©roule comme sur des roulettes avec les roturiers qui prient El mais, au cas oĂč, il a quand mĂȘme les griffes de ses pattes arriĂšres qui sont des couteaux, afin de rappeler qu'il assassinera quiconque reprĂ©sentant une menace pour son impĂ©ratrice qu'il dĂ©fendra jusqu'au bout, mĂȘme si lui aussi ne se rend pas compte qu'elle se fait attaquer en douce.
Pour son oeil visible qui est vide, c'Ă©tait Ă la base un oubli de ma part, j'ai oubliĂ© de dessiner son globe oculaire au brouillon mais, une fois passĂ© Ă l'encre, je ne l'ai pas rajoutĂ© car, je trouvais que ça faisait ressembler son regard Ă celui des Agarthans comme ThalĂšs ou Solon qui ont les yeux vides, Hubert utilisant les mĂȘmes mĂ©thodes et la mĂȘme magie qu'eux malgrĂ© tous les discours d'El "oui mais en fait, on les aime pas car c'est eux qui m'ont expĂ©rimentĂ©, mĂȘme si je les utilise pour le moment car ils sont pratique, MAIS je les tuerais quand j'aurais plus besoin d'eux ! Donc, ça passe ! Je les aide pas Ă continuer Ă faire des atrocitĂ©s !".
Ensuite, pour les personnes face Ă Delagarde, ce sont des roturiers qui, abreuvĂ©s des mensonges d'El et la propagande, se mettent Ă la vĂ©nĂ©rer comme leur chef suprĂȘme et la nouvelle tĂȘte de proue de Fodlan, et mĂȘme comme une DĂ©esse (ce que Dimitri l'accuse de vouloir devenir dans leur face Ă face et vue la fin en duo d'Hanneman et Manuela, ça semble ĂȘtre le cas vu que l'Ă©glise existe toujours aprĂšs CF mais, tourne autour de l'empereur et de son idĂ©ologie), la premiĂšre d'entre elle Ă©tant DorothĂ©a, Ă genoux devant elle, la priant et l'idolatrant. C'est elle qui a ce rĂŽle car, c'est celle qui croit le plus Ă la rhĂ©torique d'El et est sa pompom girl la plus fidĂšle dans le jeu, tout en Ă©tant aussi hypocrite qu'elle (surtout que je la voie bien pouvoir sortir "quand on veut, on peut" vu qu'elle a pu se sortir du caniveau grĂące Ă sa voix et donc, elle pourrait appliquer cette mĂȘme logique Ă tout le monde, sans comprendre que ce n'est pas possible que tout le monde devienne une diva Ă succĂšs pour des milliers de raisons) donc, elle a le rĂŽle de fidĂšle fanatique au regard vide Ă part son admiration pour son idole, biberonnĂ©e Ă la propagande qui vĂ©nĂšre l'ImpĂ©ratrice comme sa nouvelle DĂ©esse mais, sans se rendre compte qu'elle est un monstre.
D'ailleurs, elle n'a pas de pupille, ce qui rend son regard encore plus vide, et aucun des fidĂšles de Delagarde n'a d'yeux visibles. MĂȘme s'ils ont les cheveux attachĂ©s pour certains, ils ont toujours une grosse mĂšche devant les yeux qui leur bouche les yeux, ce qui permet de faire plus foule et de dire qu'ils ne voient pas qui est Delagarde pour ce qu'elle est vraiment, ont cru aux mensonges et au tour d'Hubert, et ils se mettent Ă la vĂ©nĂ©rer comme une DĂ©esse, tous la priant devant elle. ça me permet Ă©galement de me moquer du fait que si El dit dĂ©tester la religion, elle pourrait se faire passer pour une DĂ©esse et le Messie, elle le ferait sans hĂ©siter Ă cause de son complexe du Sauveur. Donc, on donne un grand coup dans ses discours "Religion et DĂ©esse = MECHANT PAS BO !!!" et on l'a fait vĂ©nĂ©rer par ses sujets.
Par contre, une d'entre eux Ă des yeux complets, et c'est la seule roturiĂšre qui est derriĂšre eux et ne regarde pas Delagarde mais, cĂ©lĂšbre plutĂŽt l'arriver des vrais sauveurs. Elle porte d'ailleurs un habit d'Ă©vĂȘque du jeu pour la rattacher Ă l'Eglise (et les vrais auront reconnu Margherita Ă son collier en forme de coeur [qui apparaitra peut-ĂȘtre un jour Ă Fodlan si je trouve l'occasion], mĂȘme si elle n'a pas les cheveux attachĂ©s en deux couettes sortant d'une sorte de chignon [elle est inspirĂ©e par le design de Miku mais, avec une coiffure Ă la Sailor Moon], je trouvais que ça ressemblait trop Ă la coiffure en macaron de Delagarde et que ça ne rendait pas bien alors, elle a les cheveux dĂ©tachĂ©s et libres). C'est la seule Ă voir El pour ce qu'elle est et Ă fĂȘter l'arriver de ceux qui vont les sauver de cet AntĂ©christ et la guerre en Fodlan.
Enfin, tout en haut Ă droite de l'image, Byleth arrive en tenue de ProphĂ©tesse (mĂȘme si la veste est celle de la version masculine, pas question que je dessine au premier degrĂ© Byleth dans la version fĂ©minine de cette tenue) et plante l'EpĂ©e du CrĂ©ateur dans une des pattes de Delagarde, toujours pour la rattacher Ă l'Ă©glise et pour signifier que le vrai prophĂšte arrive pour chasser l'AntĂ©christ et pour ramener la paix de Sothis dans Fodlan. Elle porte Ă©galement le bouclier de Seiros pour rappeler RhĂ©a et le fait qu'elle travaille ensemble. Enfin, elle est accompagnĂ©e et soutenue par un Lion pour Dimitri et Faerghus, un Cerf pour Claude et Leicester, et l'ImmaculĂ©e pour l'Eglise, afin de montrer que tout Fodlan s'oppose Ă Delagarde et s'opposera toujours Ă sa tyrannie ! Je l'ai Ă©galement dessinĂ© plus grande que toutes les autres pour faire si elle Ă©tait la DĂ©esse elle-mĂȘme venue pour arrĂȘter le mal avec les bĂȘtes protectrices du reste du continent, ainsi que souligner son importance dans la scĂšne (et me simplifier la vie car il y a vraiment beaucoup de dĂ©tail dans la tenue de ProphĂšte - -' )
Et voilĂ ! Je crois que j'ai fait le tour de tout ce qu'il y avait Ă dire sur ce dessin ! J'espĂšre qu'il vous plait !
#fe3h#dessin de curieuse#j'espĂšre que ça vous plait surtout !#je suis trop fiĂšre du rĂ©sultat ! C'est rare que je fasse des choses aussi chargĂ©es avec autant de dĂ©tail !#je voulais trop vous le montrer tout de suite donc aussitĂŽt dessiner aussitĂŽt postĂ© !#J'espĂšre que ça vous a plu !#par contre histoire d'ĂȘtre sĂ»re d'ĂȘtre tranquille :#anti edelgard#edelgard critical#on ne sait jamais avec ces stans alors je prend les devants...
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Flufftober 2024 : Rencontre mignonne en cherchant un animal perdu
1er octobre
Rencontre mignonne en cherchant un animal perdu (Lost pet meet-cute)
Luigi x Daisy (Mario)
Pour vous, les gens d'Escal'Atlantic : parce que je vous aime.
Le royaume de Sarasaland ne vivait pas sous les mĂȘmes latitudes que le Royaume Champignon. Pour un 1er octobre, il faisait chaud et sec et ces dunes de sable et ces architectures en pierres Ă©taient merveilleuses. Luigi avait envie d'en explorer chaque recoin.
Ăvidemment, il savait que certains cactus, coiffĂ©s de fleurs d'une couleur diffĂ©rente, Ă©taient vivants et qu'il y avait des monstres du dĂ©sert, des crapules cachĂ©es dans les anciens temples et des aliens, mais il n'avait pas l'intention de vraiment sortir des villes! Peut-ĂȘtre juste prendre de l'altitude sur un un promontoire Ă l'Ă©cart, afin de mieux profiter de la vue sur le dĂ©sert, mais ce serait tout! Il n'Ă©tait pas son frĂšre, il n'Ă©tait pas assez valeureux pour se permettre d'aller dans de nouvelles zones sauvages le nez au vent, ou assez fort pour risquer qu'on lui demande son assistance en tant que hĂ©ros.
Cependant, Luigi était profondément gentil. Lorsqu'il vit un petit animal a l'air bien vulnérable et anxieux bondir par-dessus les limites de la ville pour s'enfuir dans le désert, il s'élança sans réfléchir à sa poursuite.
Il ne se posa plus la question de la dangerosité des lieux devant cet animal en détresse. Et pas d'avantage si cette innocente bestiole avait pu l'attirer volontairement dans un piÚge, lorsqu'il se retrouva à devoir grimper au sommet d'un cactus avec son protégé sous le bras. Encerclés par des termites cybernétiques du désert !
Luigi Ă©tait bien embĂȘtĂ© et il Ă©tait en train de se demander s'il Ă©tait capable de crier assez fort pour qu'on l'entende, lorsqu'un petit tapotement poli se fit entendre sur la carapace d'une des termites. Le plombier en vert sursauta, autant que les monstres: comme il Ă©tait occupĂ© Ă scruter l'horizon, dĂ©terminer si la capitale de Sarasaland Ă©tait trĂšs loin ou pas, il n'avait pas vu la nouvelle venue s'approcher. Ses talons aiguilles orange avaient pourtant dĂ» faire du bruit dans le sable du dĂ©sert. Elle portait une robe quatre tons plus clairs, avec un col, des jupons et des manches qui faisaient penser Ă des pĂ©tales de marguerite. Il y avait des fleurs aussi dans ses accessoires: dans ses boucles d'oreille et sur sa couronne.
« Princesse Daisy ? l'interpela timidement Luigi, car son frÚre lui avait parlé d'elle. »
Mais il avait une voix trop douce et la rĂ©gente de Sarasaland Ă©tait en train de bouter les termites cybernĂ©tiques loin du grand cactus, Ă coups d'escarpins experts! Elle avait dĂ» entendre les lamentations de dĂ©tresse de l'animal, elle aussi. Peut-ĂȘtre mĂȘme que c'Ă©tait le sien.
« Et que je ne vous y reprenne plus! lança la princesse aux monstres qui s'enfuyaient sans demander leur reste. »
Luigi voulut lui signaler de nouveau sa présence, la remercier, mais l'animal qu'il tenait encore sur son bras s'échappa soudain pour bondir dans l'étreinte de sa maßtresse. Le plombier moustachu se retrouva entraßné dans son élan.
« Oh là là ! s'écria Daisy en discernant soudain cette ombre qui lui tombait dessus. »
Heureusement, elle avait de bons rĂ©flexes. Ses bras gracieux et ses mains gantĂ©es de blanc rattrapĂšrent l'infortunĂ© hĂ©ros comme s'il ne pesait pas plus lourd qu'une plume â ce qui Ă©tait loin d'ĂȘtre faux. Elle lui sourit. Ses yeux bleu foncĂ© avaient la couleur du ciel Ă la tombĂ©e de la nuit.
« P⊠Princesse Daisy ? répéta Luigi, confus.
-Oh ! Tu dois ĂȘtre le petit frĂšre de Mario, devina-t-elle avec enthousiasme. Il m'a beaucoup parlĂ© de toi aprĂšs m'avoir sauvĂ©e de cet horrible Tatanga. Et voilĂ que tu as secouru mon petit trĂ©sor Ă ton tour! Est-ce que tu n'as pas envie de rentrer avec moi au palais pour que je puisse te remercier ? »
Luigi acquiesça, le visage tout rouge. Elle le reposa par terre et ils reprirent le chemin de la capitale, l'animal retrouvĂ© de Daisy s'emmĂȘlant dans ses jupons. Pour une premiĂšre rencontre, c'Ă©tait Ă©tonnant. Il avait le sentiment de ne pas ĂȘtre au bout de ses surprises avec la princesse !
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Printemps 1923, Hylewood, Canada (5/7)
Quâallez-vous rĂ©pondre Ă la demande que Constantin vous a faite lâan dernier dâaller vous installer en Egypte ? Est-ce vraiment quelque chose que vous allez considĂ©rer sĂ©rieusement ? Seriez-vous vraiment prĂȘte Ă laisser toute votre vie derriĂšre vous, pour partir dans des terres si lointaines ? Vous nâĂȘtes pas nĂ©e Ă Champs-les-Sims, si je ne me trompe pas. Cela veut dire que vous avez dĂ©jĂ dĂ» quitter votre village natal pour construire votre vie ailleurs⊠Seriez-vous prĂȘte Ă recommencer ? Ce Howard Carter, je le connais bien de rĂ©putation, mon mari sâen plaignait quand il travaillait avec lui il y a des annĂ©es. A lâĂ©poque, il le dĂ©crivait comme brillant mais obtus, colĂ©rique, avec des attitudes dâadolescent Ă©goĂŻste. Câest avec ce genre dâhomme que vous devrez rebĂątir votre sociabilité⊠Albertine, je sais que nos situations sont diffĂ©rentes, et jâaime mes enfants plus que tout au monde, mais je vous Ă©cris ici avec toute lâinquiĂ©tude dâune femme un peu plus ĂągĂ©e que vous, qui a donnĂ© toute sa vie Ă un homme et qui lâa amĂšrement regrettĂ© ensuite. Quand vos filles seront adultes, mariĂ©es et enceintes, ne pensez pas quâelles nâauront plus besoin de vous. Jeune mariĂ©e, je posais tous les jours des questions Ă Maman pour lui demander des conseils quant Ă la tenue de ma maison.
[Transcription] DolorĂšs LeBris : « Dame Lola, vous ĂȘtes notre seul espoir ! Si le Dragon Lulu se rĂ©veille, tout le royaume sera perdu⊠Il faut absolument prĂ©server son sommeil ! » DolorĂšs LeBris : Vous pouvez compter sur moi, ma Reine, je serai la gardienne de son repos. DolorĂšs LeBris : Pour la rĂ©ussite de cette quĂȘte, je fais ici le serment de ne plus jamais dormir ! DolorĂšs LeBris : ⊠Câest long, quand mĂȘme⊠DolorĂšs LeBris : ⊠Et mes yeux sont lourds⊠DolorĂšs LeBris : ⊠Peut-ĂȘtre que si je les fermais juste un petit peu⊠Maria Mayordomo : ÂĄAh, asĂ que aquĂ estĂĄs! (Ah, câest donc lĂ que vous ĂȘtes !) DolorĂšs LeBris : Comment, câest dĂ©jĂ le matin ? Maria Mayordomo : ÂĄSanto cielo, me tenĂas preocupada! No estabas en tu cama⊠¿QuĂ© haces aquĂ y por quĂ© no estĂĄs en tu habitaciĂłn? No me digas que no has dormido en toda la noche⊠(Bon sang, vous mâavez inquiĂ©tĂ©e ! Vous nâĂ©tiez pas dans votre lit⊠Quâest-ce que vous faites ici et pourquoi nâĂȘtes-vous pas dans votre chambre ? Ne me dites pas que vous nâavez pas dormi de la nuitâŠ) DolorĂšs LeBris : Chut, Maria ! Il faut laisser Lulu dormir. Sâil se rĂ©veille, le royaume entier sera rĂ©duit en cendres. Maria Mayordomo : ÂżPero quĂ© estĂĄs diciendo? No tienes fiebre⊠Deja que Lucien duerma y ve a acostarte, en TU cama. (Mais quâest-ce que vous racontez ? Vous nâavez pas de fiĂšvre⊠Laissez Lucien dormir et aller vous coucher, dans VOTRE lit.)
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#DolorÚs LeBris#Maria Mayordomo#Clémence Bernard
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Comedy Skit:đđđ Titre : "Le MĂ©choui Manquant : Marion et son Ăquipe en GalĂšre"
ScĂšne : Marion Cotillard, accompagnĂ©e de son Ă©quipe, arrive devant les ambassadeurs du Royaume-Uni et des Ătats-Unis, l'air fatiguĂ© et affamĂ©.
USA & UK disent : "Alors, expliquez-nous, qu'est-ce qui se passe ?"
Marion dit : "J'avais prévu de manger des méchouis délicieux en Somalie, mais ils nous ont virés du pays. Donc maintenant, on vient manger des méchouis avec vous, nos chers amis du UK & USA."
USA & UK disent : "Sérieusement ? Pas de méchoui pour toi et ton équipe ?"
Marion dit : "Je te jure, plus de mĂ©choui du tout, on est dans le rouge, Ă sec ! Du coup, y'a moyen qu'on vienne pieuter chez vous ce soir ? Moi et mon Ă©quipe, on a trop fait les malins et maintenant on se retrouve sans toit. Franchement, on a l'air bien bĂȘtes."
USA & UK disent : "Bien sûr que vous pouvez pieuter chez nous, on est vos amis. Angelo est vraiment un grand con. Quel connard !"
Fin.
Pieuter est un terme familier en français qui signifie dormir ou passer la nuit quelque part. On l'utilise souvent dans un contexte informel pour dire qu'on va se coucher ou dormir quelque part, parfois à l'improviste ou dans un endroit qui n'est pas prévu pour. Par exemple : "Je vais pieuter chez un ami ce soir" signifie "Je vais dormir chez un ami ce soir."
P.S.:
Le mĂ©choui est un plat traditionnel du Maghreb et du Moyen-Orient, gĂ©nĂ©ralement composĂ© d'un agneau ou d'un mouton entier rĂŽti Ă la broche ou cuit lentement dans un four. Le mot "mĂ©choui" vient de l'arabe "ĆĄawÄ" qui signifie "griller" ou "rĂŽtir".
Le mĂ©choui est souvent prĂ©parĂ© lors de grandes occasions comme les fĂȘtes familiales ou les cĂ©lĂ©brations religieuses. La viande est assaisonnĂ©e avec des Ă©pices et des herbes, puis cuite jusqu'Ă ce qu'elle soit tendre et juteuse.
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Mon livre de la nature
Aujourd'hui, j'ai dĂ©cidĂ© d'ouvrir une nouvelle page de mon livre de la nature et de vous en offrir quelques lignes. Enfant, je passais des heures en forĂȘt, Ă jouer Ă cache-cache, Ă construire des cabanes avec mes amis, entourĂ© par la magie des arbres et du chant du vent. Aujourd'hui, ce lien profond avec la nature me rappelle Ă elle. Je me suis promis de rouvrir cet ouvrage ancien et d'en partager les secrets avec vous.
Le jour sâannonce radieux, baignĂ© par une douce lumiĂšre dorĂ©e. Mon affĂ»t est installĂ© Ă quelques centaines de mĂštres d'un point dâeau oĂč les animaux sauvages viennent souvent se dĂ©saltĂ©rer. Depuis plusieurs semaines, je parcours cette forĂȘt avec une curiositĂ© presque enfantine, tentant de dĂ©crypter les traces laissĂ©es par ses habitants : empreintes furtives, souilles humides, Ă©corces grattĂ©es... Je ne suis qu'un humble observateur, un apprenti face aux mystĂšres de ce royaume, mais peu Ă peu, je me fonds dans leur monde, apprenant Ă respecter leurs lois silencieuses.
Le vent souffle dans la bonne direction, me protégeant de leur flair redoutable. Une biche ou un cerf pourraient me percevoir à plus de 300 mÚtres si je ne fais pas attention. Pas de parfum, pas de faux pas, juste la discrétion absolue. Les minutes passent, puis soudain, le silence se brise : le brame majestueux du cerf résonne dans l'air. Ils sont deux, quelque part entre les arbres. Je perçois le craquement des branches sous leurs sabots, mais aucun d'eux ne se montre.
La pluie, douce et imprĂ©visible, fait son apparition, devançant lâami qui devait me rejoindre. Deux heures que je guette, immobile. Mon compagnon finit par arriver, et ensemble, nous partageons ce moment sous les larmes du ciel. Le brame s'estompe, laissant place Ă une inquiĂ©tude silencieuse. MalgrĂ© nos vĂȘtements trempĂ©s, notre patience nous habite encore, car la forĂȘt enseigne Ă attendre.
Nous dĂ©cidons de changer dâendroit avant que la nuit ne vienne tout effacer. Et puis, dans un souffle, lâespoir renaĂźt : un chevreuil et un brocard surgissent, espiĂšgles et gracieux, jouant dans l'ombre des arbres. Mais toujours pas de roi en vue. DerriĂšre nous, des biches profitent des jeunes pousses, reprenant des forces pour les jours Ă venir.
Je ne veux pas refermer cette page du 8 septembre sans avoir vu le roi de la forĂȘt. Notre dĂ©termination finit par ĂȘtre rĂ©compensĂ©e. Une biche apparaĂźt enfin, et dans son sillage, il est lĂ ... majestueux, fier, guidĂ© par l'instinct qui le pousse Ă suivre sa future reine. Nos cĆurs battent Ă lâunisson, comme ceux d'enfants fascinĂ©s par ce spectacle offert par la nature.
Nous les observons sâenfoncer dans le bois, prĂ©servant leur mystĂšre, leur libertĂ©. Ce royaume n'est pas le nĂŽtre, et nous respectons le rythme de la forĂȘt, son souffle, ses sonoritĂ©s, ses joutes et ses jeux. Nous quittons les lieux en silence, reconnaissants pour cette parenthĂšse dâĂ©merveillement qui, dans quelques mois, portera de nouveaux fruits.
Merci, Ă toi, nature et Tony Tranel
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Il y a de fortes chances que Lissa apparaisse en saison 7 si elle apprend la nouvelle que Katolis est tombĂ©, Soren l'a mentionnĂ© dans l'Ă©pisode 2 de la saison 6, disant qu'elle lui manque. Et Claudia dans l'Ă©pisode 9 de la saison 2, elle dit qu'elle avait vu ses parents se disputer. Au moment oĂč elle a dĂ©cide de repartir Ă Del Bar, l'un des royaumes de la Pentarchie. Elle a donnĂ© le choix Ă ses enfants entre elle et Viren. Soren a choisi Viren et Claudia Ă©tait incapable de choisir. Alors elle a regardĂ© Viren mais a demandĂ© Ă Claudia de rester avec Soren car ils ont besoin l'un de l'autre. Pas Viren, Soren !
Dans la lettre de Viren, on comprend pourquoi elle a fini par partir. En voyant ce que son mari a fait et malgrĂ© ses justifications. Elle Ă©tait terrifiĂ©e de voir que l'homme qu'elle a aimĂ© ait commit de tels actes. Alors certains vont dire que Viren n'a fait que l'immobiliser et c'est tout. Mais Viren dit qu'il l'a plaquĂ© contre le mur pour l'immobiliser et rĂ©cupĂ©rer ses larmes. Ăa reste une agression mĂȘme si il a pas levĂ© la main sur elle.
J'en avais parlé à mon ami et il dit que justement que cette famille et Aaravos représente les étapes du deuil. Je cite :
Chaque personnage sont liĂ©s Ă l'Ă©tape d'un deuil: - Claudia: le dĂ©ni - Soren: la colĂšre - Aaravoss: le marchandage - Viren: la dĂ©pression - Lissa pourrait ĂȘtre lâacceptation donnant enfin Ă ses enfants lâamour maternel quâils ont perdu
AprĂšs si Soren la revoit, je pense pas que ce soit les retrouvailles Ă bras ouverts. Au dĂ©but, ce serait certes compliquĂ© vu que Soren a perdu son pĂšre et a dĂ» Ă©vacuer les survivants de Katolis. Mais ça pourrait amener Ă la rĂ©conciliation et la reconstruction d'une famille brisĂ© si Lissa donne sa version des faits ou non. De plus il est vrai que Lissa a sa part de responsabilitĂ© en tant que parent, elle a laissĂ© le choix Ă ses enfants de venir avec elle. Mais elle pouvait pas les forcer Ă venir avec elle. Si elle les avait kidnappĂ© et s'Ă©tait enfuit pendant la nuit pour rejoindre son royaume natale : Viren aurait demandĂ© Ă Harrow de prendre une escouade et lui mĂȘme pour se rendre Ă Del Bar. Et la situation aurait pu dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en conflit politique ! A voir si oui ou non, elle viendra.
There's a good chance Lissa will appear in season 7 if she hears the news that Katolis has fallen, Soren mentioned it in episode 2 of season 6, saying he misses her. And Claudia in episode 9 of season 2, she said she'd seen her parents arguing. By the time she decides to move back to Del Bar, one of the kingdoms of the Pentarchy. She gave her children the choice between her and Viren. Soren chose Viren and Claudia was incapable to choose. So she looked at Viren but asked Claudia to stay with Soren because they need each other. Not Viren, Soren!
In Viren's letter, we understand why she ended up leaving. Seeing what her husband had done and despite his justifications. She was terrified that the man she loved would commit such acts. So some will say that Viren only immobilized her and that's all. But Viren says he slammed her against the wall to immobilize her and collect her tears. That's still assault, even if he didn't lay a hand on her.
I'd talked to my friend about it and he says that this family and Aaravos represent the stages of grief. I quote:
Each character is linked to a stage of grief: -Claudia: denial - Soren: anger - Aaravoss: bargaining - Viren: depression - Lissa could be acceptance, finally giving her children the maternal love they've lost.
After that, if Soren sees her again, I don't think it'll be a reunion with open arms. At first, it would certainly be complicated, given that Soren lost his father and had to evacuate the Katolis survivors. But it could lead to reconciliation and the rebuilding of a broken family if Lissa gives her side of the story or not. It's also true that Lissa has her share of responsibility as a parent: she let her children choose to come with her. But she couldn't force them to come with her. If she had kidnapped them and fled during the night to her native kingdom, Viren would have asked Harrow to take a squad and himself to go to Del Bar. And the situation could have degenerated into a political conflict! It remains to be seen whether or not she will come.
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Sous le Ciel de Cassiopea
Sous le voile dorée de la nuit étoilée,
Je trace avec soin les contours de mon récit,
Cassiopée, la constellation sacrée,
OĂč les mots deviennent poĂ©sie infinie.
Exploratrice des mondes imaginaires,
Je navigue sur des flots de vers enchantés,
Tissant des histoires sous la voûte stellaire,
Constellations, mes guides illuminées.
Dans chaque poĂšme, je laisse mon empreinte,
Une étoile brillante dans l'obscurité,
Cassiopea, le royaume oĂč je peins sans crainte,
L'éclat de l'ùme, une beauté illuminée.
Suivez-moi sous le ciel de la création,
OĂč les mots dansent sous la lumiĂšres des astres,
Cassiopée, guide de cette vision,
Chaque vers Ă©clatant comme un fragment dâalbĂątre.
Que ce poĂšme soit une invitation,
à découvrir l'univers de Cassiopea,
Chaque vers est une Ă©toile resplendissante,
Brillant dans la nuit, Ă©ternelle et Ă©clatante.
#Cassiopeapoetry
#french poetry#poems on tumblr#poésie#poésie illustrée#écriture#my writing#artists on tumblr#illustration#digital art#stars#inspiration#constellations#cassiopeia
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°â.àłàż* đđąđ©đ đ đ đđđđ | đŠđđ»đŠđđ» en-. FR VER.
⥠â§âË â
ౚৠâ§â .á
Sunoo x Sunghoon.
Part 1.
Strangers to lovers.
Nb : jâai fait cette histoire aprĂšs un fanart que jâai dessinĂ©. (MERCI DE NE PAS REPOSTER SANS ME CRĂDITER)
Les dessins se trouveront Ă la fin.
ËËË â Love Me Back 'ËË
âsunsun ff. ⥠â
" c h a p i t r e 1 : i l o v e y o u. â
(Je mâinspire simplement des leur physique. En aucun cas les personnages ne les reprĂ©sentent.)
Elle me gifla.Â
L'ambiance de la fĂȘte s'Ă©tait Ă©vanouie, emportant avec elle l'insouciance de la joie et des rires passĂ©s. Pourtant, le dĂ©cor restait d'une clĂ©mence surprenante, et la musique, toujours vibrante, continuait de jouer jusqu'Ă ... silence radio. J'Ă©tais Ă une fĂȘte d'anniversaire. Pas n'importe laquelle, c'Ă©tait la fĂȘte d'anniversaire de ma petite-amie.
Ou peut-ĂȘtre que ex-petite-amie est le terme plus appropriĂ©.
Le monde nous scrutait du regard. Le silence semblait presque aussi bruyant qu'un concert de heavy metal ou bien qu'une nuit Ă la campagne, je ne sais pas. Le cĆur tourmentĂ©, sa main, d'un Ă©lan, effleura ma joue. Ce geste, aussi soudain qu'une flamme Ă©phĂ©mĂšre, me laissa immobile, le souffle coupĂ©, tandis que l'Ă©clat des lumiĂšres dĂ©coratives contrastait avec l'ombre naissante en moi.
J'avais honte.
â Park Sunghoon, tu n'es qu'un idiot ! Comment oses-tu ? Le jour de mon anniversaire, en plus ?! Tu ne comprends dĂ©finitivement rien Ă l'amour, s'Ă©nerva-t-elle. C'est fini entre nous.
Ainsi, elle s'Ă©loigna, me laissant seul dans la froideur d'un instant figĂ©. Ma main, posĂ©e sur ma joue, tentait en vain de calmer l'ardeur qui brĂ»lait, une douleur bien plus profonde que le simple choc de sa paume, j'Ă©tais prĂȘt Ă parier qu'en plus de la marque de sa main, elle avait mĂȘme crĂ©Ă© un relief, une marque. Autour de moi, les regards flottaient, lourds de silence et de jugement. Je ne cherchais pas Ă me justifier, ni mĂȘme Ă comprendre; je restais lĂ , la tĂȘte baissĂ©e, envahi par une honte qui me consumait. Une Ă©trange rĂ©signation me tenait, comme si, au plus profond de moi, je savais qu'elle avait raison, que ce chĂątiment muet Ă©tait celui que je mĂ©ritais. Je n'y comprenais rien en l'amour, et je n'avais donc jamais rĂ©ussi Ă la faire sentir aimĂ©e.
Mais pour ĂȘtre d'une grande sincĂ©ritĂ©, je n'Ă©tais pas spĂ©cialement amoureux. Elle me plaisait, mais ça n'allait guĂšre plus loin.
J'Ă©tais Park Sunghoon, le roi de la glace.
Et le roi venait de se faire humilier.
Je me suis pris la tempĂȘte la plus glaciale de mon royaume.
Finalement, l'amour c'est pour les nuls.
Ou justement, pas pour les nuls comme moi.
ËËË â Love Me Back 'ËË
ËËË â Love Me Back 'ËË
J'Ă©tais en cours de mathĂ©matique, faisant simplement acte de prĂ©sence. Loin de moi l'idĂ©e d'Ă©couter quelque chose qui ne m'intĂ©ressait et ne m'intĂ©ressera jamais. J'avais mieux Ă faire. La scĂšne de la semaine derniĂšre, cette claque, revenait sans cesse comme un refrain, marquant mon esprit d'un souvenir encore brĂ»lant. Le regard perdu vers la fenĂȘtre, je sentis une main secouer mon Ă©paule.
â Sunghoon..! Ăa fait 10 plombs que je t'appelle. chuchota Jake, mon meilleur ami -et voisin de table-
â Ăa se voit, t'as les cheveux blanc qui commencent Ă pousser. plaisantai-je.
â Haha, trĂšs drĂŽle. retoqua-t-il sarcastiquement. Ăa te dit d'aller Ă la salle d'arcade aprĂšs les cours ??
â Je suis dĂ©solĂ©e, je dois rĂ©cupĂ©rer ma sĆur ce soir, je pourrais pas.
â T'inquiĂšte ! On remettra ça ! me rassura-t-il d'un sourire radieux
Jake Ă©tait ce genre de personne rare, bienveillante et lumineuse, trop prĂ©cieuse pour ce monde. Il Ă©tait mĂȘme trop bon pour ce mauvais monde. Mon seul ami depuis l'enfance, celui qui contrastait avec mon caractĂšre froid et distant. Lui, chaleureux et extraverti, avait le don de se lier d'amitiĂ© avec tous.
Il Ă©tait tout ce que je n'Ă©tais pas, chaleureux, agrĂ©able, positif, enthousiaste. En plus d'ĂȘtre dĂ©lĂ©guĂ©, il se portait toujours prĂ©sent pour autrui. C'est un homme formidable et amical.
J'étais bien différent.
On avait nos différends.
Le fin des cours retentit, nous indiquant qu'il Ă©tait finalement l'heure pour chacun de rentrer chez soi, hormis les Ă©lĂšves punis. Ces derniers avaient comme mission d'accomplir l'heure de colle.
Dans la cours, aprĂšs avoir saluĂ© Jake et Ni-Ki, un petit de troisiĂšme qu'il veillait comme un grand frĂšre, je m'apprĂȘtais Ă rentrer.
Enfin,...
Jusqu'à qu'une étrange main retient ma chemise. Par pur réflexe, je me retournai.
C'Ă©tait un garçon, un jeune homme, pas plus grand que moi. Il Ă©tait blond, certainement pas une couleur naturelle. Nous avions droit aux teintures mĂȘme dans notre Ă©tablissement ? Quoiqu'il en soit, sa chevelure dorĂ©e telle la lumiĂšre douce d'un crĂ©puscule, semblait porter sur lui un Ă©clat Ă©ternel. Son visage, fin et dĂ©licat, Ă©voquait la puretĂ© d'une fleur de camĂ©lia, chaque trait subtilement sculptĂ© comme une Ćuvre d'art Ă©thĂ©rĂ©e. Ses yeux, vastes et lumineux, sont deux Ă©toiles perdues dans un ciel d'ivoire, captivant ceux qui osent les croiser. Ses lĂšvres, lĂ©gĂšrement rosĂ©es, semblaient prĂȘtes Ă murmurer des secrets du vent. Il Ă©tait une brise lĂ©gĂšre dans la chaleur d'un Ă©tĂ©, Ă la fois doux et envoĂ»tant, irradiant une aura Ă la fois mystĂ©rieuse et angĂ©lique. C'Ă©tait cela, c'Ă©tait un ange.
Un ange tombé du ciel.
Il me regardait avec des yeux qui m'inculquaient du stresse, de l'excitation, de la peur mais aussi du courage. Son regard pétillant m'hypnotisaient
Il retira sa main, et baissa lĂ©gĂšrement la tĂȘte.
â Park Sunghoon ? Hum... commença-t-il, jouant avec ses doigts, il y a une chose Ă laquelle je dois te faire part.
Il prit une grande inspiration, puis plongea son regard dans le mien, ses yeux brillants d'une sincérité presque effrayante. Ses joues rosirent, et je pouvais voir son corps frémir, partagé entre courage et vulnérabilité.
Ăa ne pouvait tout de mĂȘme pas ĂȘtre une dĂ©claration d'amour..
â Je... Je t'aime. Sors avec moi.
C'était une déclaration d'amour.
Je restais plantĂ© lĂ , ses mots rĂ©sonnant dans mon esprit. Une dĂ©claration d'amour ? Inattendu, c'est le moins qu'on puisse dire. J'Ă©tais Ă des kilomĂštres d'imaginer qu'un mec que je ne connaissais mĂȘme pas puisse se pointer, les joues rouges, les mains tremblantes, pour me dire... ça. Moi, Sunghoon, le roi de glace, me retrouver face Ă une dĂ©claration d'amour d'un parfait inconnu ? Mais comment tu rĂ©agis à ça sĂ©rieux ?
Normalement, j'aurais eu un rĂ©flexe de recul, une indiffĂ©rence polie pour m'Ă©chapper de cette situation. AprĂšs tout, ce genre de choses, l'amour et toutes les Ă©motions qui vont avec, m'Ă©chappaient. La claque de mon ex, sa colĂšre, tout ça m'avait fait comprendre que ce n'Ă©tait pas mon truc. Je n'avais jamais su ce qu'elle attendait vraiment de moi, et je n'avais mĂȘme pas cherchĂ© Ă comprendre. Elle avait raison, probablement : je ne comprenais rien aux sentiments, Ă l'attachement. Peut-ĂȘtre parce que je ne les avais jamais ressentis de cette façon.
Mais en regardant ce dernier, quelque chose en moi hĂ©sita. Sa sincĂ©ritĂ©, l'authenticitĂ© de son regard... Il avait l'air d'y croire vraiment. Ce n'Ă©tait pas un sentiment rĂ©ciproque, mais une curiositĂ© me poussait Ă accepter, comme une sorte de dĂ©fi. Peut-ĂȘtre que cette fois, en me lançant dans l'inconnu, je probablement pourrais comprendre ce que les autres ressentaient, ou au moins essayer.
Ma main glissa machinalement sur ma nuque, signe de ma gĂȘne, et je dĂ©tournai les yeux, avant de lĂącher, presque sans enthousiasme mais avec une sorte de curiositĂ© Ă©trange :
â D'accord... un lĂ©ger souffle sortant de mes lĂšvres.
â C'est rien. Je me disais bien que tuâ Attends, quoi ?? Tu viens d'accepter ???
â Oui.
â Mais je croyais que t'Ă©tais hĂ©tĂ©ro !
Je fronçai les sourcils, sentant une pointe d'agacement monter en moi. Dites moi que c'était une plaisanterie. Et puis quoi encore ? Il me fait une déclaration en pensant que j'étais hétéro ? Et maintenant, il fait les grands yeux parce que j'ai dit oui ?
â Si tu pensais que j'Ă©tais hĂ©tĂ©ro, pourquoi m'avoir demandĂ© de sortir avec toi ?! demandai-je en haussant le ton, de plus en plus agacĂ© par cette situation absurde.
Le blond haussa les épaules, un petit sourire satisfait sur les lÚvres, comme s'il s'amusait de ma réaction.
â J'ai toujours rĂȘvĂ© de dire ça, avoua-t-il, avec un air mi-fier, mi-dĂ©tachĂ©. Il y avait une pointe d'audace dans ses yeux, un mĂ©lange de dĂ©fi et de fiertĂ© qui semblait dire qu'il n'avait rien Ă perdre.
Ah, voilĂ , c'est ça, un jeu. Tout ça pour une phrase qui lui trottait dans la tĂȘte. Bien, et moi, je fais quoi maintenant ? Je retourne Ă ma vie de "roi de glace" et on fait comme si de rien n'Ă©tait ?
Par la suite son expression changea, se faisant plus sérieuse, presque vulnérable.
â Et puis, il fallait que je te dise ce que je ressens pour pouvoir passer Ă autre chose, ajouta-t-il doucement. Mais je ne m'attendais pas Ă ce que tu acceptes.
Son honnĂȘtetĂ© me surprit. D'un coup, je me retrouvais face Ă quelqu'un qui m'expliquait ses raisons, sans dĂ©tour ni fioriture. Pas comme mon ex, pas comme toutes ces personnes qui jouaient des jeux que je ne comprenais mĂȘme pas.
â Pour ĂȘtre honnĂȘte, je n'y connais rien en l'amour, dis-je en lĂąchant un soupir. Je n'avais jamais vraiment rĂ©ussi Ă comprendre ce que les gens attendaient de moi. Ma derniĂšre relation m'avait montrĂ© que j'Ă©tais loin d'avoir tout compris.
Mais peut-ĂȘtre, pensais-je, que c'Ă©tait justement pour ça que j'avais dit oui. Peut-ĂȘtre que j'avais besoin de tenter quelque chose de diffĂ©rent pour enfin savoir ce que ça faisait.
â Oui, j'ai sais. Tout le lycĂ©e ne parle que de la claque que tu t'es prise ! rit-il doucement.
Quelque chose me dit qu'il n'avait pas fini de jouer avec mes limites.
Un sourire amer flotta alors sur mes lĂšvres, les mains dans les poches, tout en sortant un soupir audible.
â Aaah... tout compte fait, je pense dĂ©cliner ton offre-
Mais avant que je ne puisse achever ma phrase, il s'empressa d'ajouter :
â Attends attends, s'Ă©cria-t-il, agitant ses mains pour me retenir.
Bah tiens donc.
Il esquissa un sourire radieux, un sourire sincÚre, lumineux... presque céleste. Ses lÚvres, délicatement courbées, laissaient transparaßtre une douceur infinie, un éclat de bonheur pur qui, pour un instant, semblait suspendre le temps. C'était un sourire rare, celui qui réchauffe l'ùme et laisse une empreinte indélébile, comme une étoile filante traversant le ciel.
â Je peux t'apprendre ce qu'est l'amour. finit-il par dire.
Je restai silencieux, pris entre la tentation de découvrir ce qu'il avait à m'offrir et la méfiance que j'avais envers tout ce qui touchait aux sentiments.
â Bon... tentai-je de briser le silence, une lĂ©gĂšre hĂ©sitation dans ma voix. Veux-tu m'accompagner ? Je dois aller chercher ma sĆur au collĂšge.Â
â Ăa aurait Ă©tĂ© un plaisir, mais... je suis collĂ©, rĂ©pondit-il, sa voix teintĂ©e d'un brin de dĂ©sespoir, un sourire gĂȘnĂ©e.
Lui ? Lui ??
L'idĂ©e de voir LUI en retenue me surprit. Lui, qui semblait ĂȘtre la dĂ©finition mĂȘme de l'innocence, l'Ăąme d'un enfant qui n'oserait jamais transgresser les rĂšgles.Â
â Toi ? Pourquoi donc ? demandai-je, un mĂ©lange d'Ă©tonnement et de curiositĂ© se mĂȘlant Ă mes mots.Â
Un sourire malicieux se dessina sur ses lĂšvres, illuminant son visage d'une lumiĂšre espiĂšgle.Â
â J'ai peint mon casier avec des paillettes... avoua-t-il, presque comme une confession.Â
Bien sûr.
LĂ je comprenais mieux.
Qui d'autre que ce type aurait eu le courage de transformer un simple espace de rangement en l'atelier de la fée Clochette ?
Puis, sans crier gare, il fouilla dans son sac et en sortit un stylo. D'une douceur infinie, il saisit mon bras, et l'éclat de ses doigts chauds contrastait avec ma peau glacée, me laissant frémir sous cette délicate étreinte. Un frisson me parcourut, me rappelant le frÎlement léger d'une brise d'été. Lentement, il traça une série de chiffres...
Est-ce bien ce que je pense ?
Oui, son numéro.
C'était son numéro.
Son numéro, encré sur ma peau comme une promesse silencieuse. Un petit « xo » à la fin, symbole d'une affection voilée.
â Envoie-moi un message... ou appelle-moi, murmura-t-il, son ton flirtant avec l'Ă©ternitĂ©, accompagnĂ© d'un clin d'Ćil.
Il s'Ă©loigna, me laissant seul, figĂ©, encore prisonnier de l'instant. Un sourire discret se dessina sur mes lĂšvres, comme une fleur timide Ă©mergeant au printemps. Mon cĆur battait la chamade, mes joues s'enflammaient... Bordel. Que venait-il de me faire ?
Je venais d'avoir un petit ami. Un inconnu, un mystĂšre Ă peine entrevu, un mec que je ne connaissais que des moindres et pourtant, peut-ĂȘtre serait-il mon Soleil.
Tandis que je restais là , à revivre la scÚne en boucle, mes yeux fixés sur mon bras, une soudaine vérité m'étreignit, frappé à plein fouet.
Merde... comment s'appelle-t-il... ?
Ă suivreâŠ
Merci Ă tous dâavoir lu ! <3
Câest la toute premiĂšre fois que je poste ici hihi đ€
JâespĂšre que ça vous a plu !
Jâaimerais savoir si jâen fais une suite, si lâhistoire intĂ©resse :)
Prenez soin de vous ! Bisous đ©·
XOXO.
(Les dessins sont juste ci dessous)
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Fanfic PendraniĂšvre
Avec toutes les fanfictions que j'ai lu sur Arthur et GueniĂšvre dans l'univers d'AA je me lance enfin !!! Vive KAAMELOTT et mon chĂ©ri qui m'a fait dĂ©couvrir cette sĂ©rie et qui maintenant s'en mord les doigts parce que j'arrĂȘte pas de les regarder XD
Bonne lecture Ă toutes et tous !!
Le CĆur a ses raisonsâŠ
RĂ©sumĂ©Â : AprĂšs la faute commise par Arthur avec Dame MĂ©vanwi, GueniĂšvre dĂ©cide que câen est trop. Elle veut partir. Pour aller oĂč ? Rejoindre Lancelot ? Certainement pas ! GueniĂšvre voulait ĂȘtre libre et quel Ă©tait lâintĂ©rĂȘt de quitter lâhomme que lâon aime pour un homme que lâon nâest pas sĂ»re dâaimer ? Elle avait besoin de plus de certitudes car tout ce que la Reine de Bretagne avait jamais voulu câĂ©tait aimer et ĂȘtre aimer en retourâŠ
Chapitre 1Â : lâAnnulation
GueniĂšvre Pendragon pensait avoir une patience et une tolĂ©rance infinies. Cependant, mĂȘme la Reine du Royaume de Logres avait ses limites. Son mari avait jouĂ© avec ces limites pendant prĂšs de 15 ans et aujourdâhui la jeune femme ne pouvait pas laisser passer cette trahison. La femme dâun chevalier⊠MĂ©vanwi de Vannes⊠Cette goutte dâeau avait fait dĂ©border le vase de GueniĂšvre. Il lui semblait que son cĆur, saignant depuis des annĂ©es de la maltraitance Ă©motionnelle de son mari, avait fini par sâouvrir en deux. Lâair lui manquait terriblement et les larmes coulaient abondamment sur ses joues laiteuses.
La nuit Ă©tait pourtant calme au chĂąteau de Kaamelott durant laquelle elle avait surpris le Roi avec sa nouvelle conquĂȘte. RecroquevillĂ©e dans son lit, elle nâarrivait pas Ă calmer la tempĂȘte qui rĂ©gnait dans sa poitrine. Elle ne pouvait tout simplement plus supporter sa condition de Reine de Bretagne. Il fallait quâelle fasse quelque chose, quâelle se sorte de cette situation avant quâelle ne meure de chagrin ou quâelle finisse par se jeter par la fenĂȘtre de sa chambre⊠Elle y avait tant pensĂ© durant ses derniĂšres annĂ©es ou le poids de la solitude se faisait de plus en plus oppressant. Seulement, Ă quoi cela servirait-il ? Arthur lui avait dit lui-mĂȘme : elle nâĂ©tait « Rien » âŠ
Lorsque le jour se leva enfin, elle avait pris sa dĂ©cision : elle ne voulait plus ĂȘtre la femme dâArthur Pendragon. Elle nâĂ©tait pas aussi bĂȘte que son mari et la cour du chĂąteau le pensait. Elle savait que ce nâĂ©tait pas si simple dâannuler un mariage⊠En tout premier lieu, elle devait se renseigner sur la maniĂšre dont elle devait procĂ©der⊠Les lois bretonnes Ă©taient complexes, elle aurait donc besoin dâun spĂ©cialiste pour lâaiguiller discrĂštement sur la marche Ă suivre. Elle savait que le PĂšre Blaise se levait toujours trĂšs tĂŽt. Elle prit donc le temps de sâhabiller dâune robe bleu clair toute simple ne nĂ©cessitant pas lâaide dâAngharad. Elle nâavait pas envie de voir son amie et bonniche avant que son plan ne soit mis en marche.
Elle traversa donc le chĂąteau, rasant les couloirs, ne croisant que les quelques serviteurs sâaffairant avant le rĂ©veil des bourgeois. GueniĂšvre finit par atteindre la salle des archives sans encombre. Le PĂšre Blaise Ă©tait effectivement lĂ , griffonnant sur un parchemin, concentrĂ© sur sa tĂąche. Elle racla lĂ©gĂšrement sa gorge afin de signifier sa prĂ©sence au cureton qui releva finalement le nez de son papelard.
_ Ma Reine !? Il est rare de vous voir ici de si bon matin.
_ Oui⊠Câest-Ă -dire que jâavais une question a vous posĂ© plus ou moins urgemment, voyez-vous ? rĂ©pondit-elle, forçant un sourire sur son visage fatiguĂ©.
_ Si je peux vous aiderâŠ
_ Il ne sâagit pas de moi mais dâune amie⊠Elle souhaiterait se renseigner sur comment faire annuler un mariage. Quelles seraient les conditions requises ?
_ Il est trĂšs difficile voir quasiment impossible dâannuler une union au royaume de Logres⊠rĂ©pliqua le PĂšre Blaise en fronçant les sourcils.
_ Je mâen doute bien ! Mais quels seraient les prĂ©requis ? Peut-ĂȘtre ses raisons entrent-elles dans le cadre de la juridiction !
Le prĂȘtre, outre le fait dâĂȘtre extrĂȘmement surpris par lâĂ©loquence de sa Reine, commença tout de mĂȘme Ă fouiller dans son barda afin de trouver la loi demandĂ©e. Il finit par trouver un petit parchemin listant les conditions Ă remplir afin de rompre une union lĂ©gitime.
_ Y a-t-il eu bigamie, fraude ou manque de compréhension ?
_ Pas à ma connaissance, accorda GueniÚvre, feignant de réfléchir intensément.
_ Il y a aussi la non-consommation de lâunion, ajouta-t-il en haussant les Ă©paules.
_ Ce qui veut dire ?
_ Ce qui veut dire que si pour toute raison lâun des Ă©poux nâa pas Ă©tĂ© capable de consommer le mariage, cela peut donner lieu Ă une annulation.
Les choses de lâamour dont elle avait toujours Ă©tĂ© privĂ©e⊠GueniĂšvre ne pouvait pas mieux tomber, elle rentrait pile-poil dans cette catĂ©gorie. NĂ©anmoins, il y avait un hicâŠ
_ Comment est-il possible de prouver que le mariage nâa pas Ă©tĂ© consommĂ© comme vous dites ?
Le PĂšre Blaise fronça Ă nouveau les sourcils dâincomprĂ©hension. OĂč la reine voulait-elle en venir Ă la fin ?
_ Je suppose quâun examen gynĂ©cologique effectuĂ© par un mĂ©decin assermentĂ©, ou ce qui sâen rapproche le plus, prouvant la puretĂ© de la femme devrait suffire.
GueniĂšvre hocha alors la tĂȘte comme si lâinformation ne lui Ă©tait pas plus importante que celaâŠ
_ Et une fois les preuves rassemblĂ©es, les Ă©poux doivent-ils signer un papier stipulant lâannulation du mariage oĂč les preuves suffisent-elles ?
Il se pencha une nouvelle fois sur le texte de loi avant de rĂ©pondre par la nĂ©gative. Pas besoin de signer quoique ce soit, lâattestation et le texte de loi suffiront.
_ Je vous remercie PĂšre Blaise de mâavoir accordĂ© un peu de votre temps. Puis-je emprunter cette loi ? Je vous la rendrais trĂšs certainement demain aprĂšs lâavoir montrĂ©e Ă mon amie, sâempressa-t-elle dâajouter en voyant sa rĂ©ticence.
_ Bien entendu⊠mais demain sans faute alors !
_ Câest promis !
La reine pris donc le parchemin, le roula dĂ©licatement avant de souhaiter une bonne journĂ©e au prĂȘtre. GueniĂšvre avait bien remarquĂ© les expressions du cureton, elle savait quâil se doutait de quelque chose et se fit la rĂ©flexion de lire attentivement le texte de loi afin de vĂ©rifier par elle-mĂȘme ses dires. Une premiĂšre Ă©tape de franchie, il fallait Ă prĂ©sent passer Ă la suivante⊠Dans ce chĂąteau, il nây avait quâune personne qui soit familiĂšre avec les examens et autres petits bobos de lâassistance : Merlin.
Il Ă©tait tĂŽt. Le chĂąteau Ă©tait encore largement endormi quand GueniĂšvre atteignit le laboratoire du druide. Elle espĂ©rait juste quâil serait dĂ©jĂ rĂ©veillĂ©. Elle frappa donc poliment avant dâentrer doucement dans la piĂšce. Il nây avait personne mais elle entendait distinctement des bruits de pas venant de lâarriĂšre.
_ Ma Reine ? Vous ĂȘtes bien matinale aujourdâhui !
Lâenchanteur remarqua alors le sourire dâagacement se peignant sur son charmant visage.
_ Je sais⊠Jâai besoin de vous pour une affaire assez dĂ©licateâŠ
_ Si cela concerne la magie sâest inutile, il est nul en sortilĂšge ! scanda Elias en dĂ©barquant dans la piĂšce Ă son tour.
_ Rassurez-vous Elias, ça nâa rien Ă voir ! rĂ©torqua GueniĂšvre alors que Merlin ouvrait dĂ©jĂ la bouche afin dâenguirlander son collĂšgue.
_ Ah ? Pourquoi donc avez-vous besoin de moi alors ?
_ Comme je vous le disais câest assez dĂ©licat mais vous ĂȘtes la seule personne en qui je peux avoir confiance et dont la dĂ©claration ne pourra ĂȘtre contestĂ©e.
Merlin et Elias se regardĂšrent alors Ă la fois surpris et curieux. Ils nâosĂšrent ouvrir leurs bouches, attendant que la reine se dĂ©cide.
_ Je souhaiterais que vous effectuiez un examen gynécologique.
Les deux hommes ouvrirent grands les yeux.
_ Mais pourquoi donc ? et sur qui ?
_ Sur moi-mĂȘme, afin de vĂ©rifier ma condition dâune part et de lever le doute sur un point en particulier.
_ Sur quel point ? demanda alors Elias, craignant ce que la Reine allait rĂ©pondreâŠ
_ Ma virginité.
_ Ma Reine⊠Pourquoi voudriez-vousâŠ
_ Cela ne regarde que moi ! Mais sachez que jâaurai besoin dâune attestation signĂ©e de votre main, en fait de vos mains Ă tous les deux tant quâĂ faire, stipulant les rĂ©sultats exacts de lâexamen.
_ Ma Reine⊠dans quel but voudriez-vousâŠ
_ Ma question est : pouvez-vous le faire ou non ? coupa GueniÚvre une seconde fois.
Pour une fois, les deux enchanteurs ne savaient vraiment pas oĂč se mettre et restaient Ă©tonnamment silencieux.
_ Dites-le moi tout de suite si vous ne pouvez pas afin que jâaille quĂ©rir le mĂ©decin du village qui lui saura ! sâexclama-t-elle devant le mutisme des deux acolytes.
_ TrĂšs bien, ne vous Ă©nervez pasâŠ
Sans un mot, Elias commença par dĂ©gager la table de tous les objets sây trouvant. Ils la nettoyĂšrent comme ils purent avant de la recouvrir dâun drap et de demander Ă GueniĂšvre de sây allonger.
Lâexamen ne dura pas si longtemps que cela : quinze Ă vingt minutes tout au plus, mais pour GueniĂšvre, qui nâavait jamais Ă©tĂ© touchĂ©e, il sembla durer une Ă©ternitĂ©. Pour la premiĂšre fois, les deux enchanteurs travaillĂšrent de concert afin dâeffectuer leur tĂąche du mieux possible. Elias utilisa mĂȘme un ou deux sortilĂšges afin de confirmer leurs conclusions. Ils devaient se couvrir un maximum et ĂȘtre sĂ»rs de leur rĂ©sultat si jamais on venait leur demander des comptes. Ce moment gĂȘnant passĂ©, ils se penchĂšrent sur une feuille de parchemin vierge et commencĂšrent Ă Ă©crire leurs conclusions.
_ Pouvez-vous en faire trois exemplaires, je vous prie, dont un que vous garderez pour vous ?
Merlin et Elias acquiescĂšrent dâun commun accord et finalement tendirent Ă la reine ses deux parchemins attestant de son indubitable virginitĂ©.
_ Je vous remercie bien⊠murmura-t-elle doucement gardant encore quelques instants la tĂȘte baissĂ©e avant de la relever dignement en sortant du laboratoire.
Une fois partie, Merlin et Elias poussĂšrent un soupir comme si la pression sâĂ©vacuait finalement de leur corps.
_ Ăa craint ça⊠mais lĂ vraiment ! commenta Elias en levant les bras au ciel.
_ Je ne sais pas ce quâil a bien pu faire cette fois⊠mais câĂ©tait la fois de trop visiblement⊠ajouta Merlin en sâappuyant sur la table.
_ Jâai toujours dit quâelle finirait par craquer ! Câest un miracle quâelle soit restĂ©e aussi longtemps vu comment il la traite ! poursuivit lâenchanteur vĂȘtu de noir.
_ Je le sais bien ! Mais malgrĂ© tous mes efforts jâai jamais pu lui faire comprendre Ă cette tĂȘte de mule que GueniĂšvre Ă©tait faite pour lui !
Elias leva les yeux au ciel mais prĂ©fĂ©ra ne pas rĂ©pondre. Jamais au grand jamais le roi nâacceptera ce fait.
En ce milieu de matinĂ©e, le chĂąteau de Kaamelott nâavait jamais paru aussi calme⊠CâĂ©tait le calme avant la tempĂȘte.
-o-
VoilĂ pour ce premier chapitre ! j'espĂšre qu'il vous plaira !
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La nuit est mon royaume de Georges Lacombe avec Jean Gabin, 1951.
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Coucou alors le peuple veut savoir : des informations sur l'histoire d'Aura (qui est-elle ? comment est-elle apparue ?), et sur ton idée en cours (quelles inspirations etc.) ?
Coucou ! :D Merci beaucoup pour les questions ! Et oui ! Des questions sur Aura ! Merci beaucoup !
(L'Ă©volution du design d'Aura dans le temps, du plus vieux Ă l'actuel de gauche Ă droite, mĂȘme si Ă la base, il y avait "que" 3 bandes de feuilles pour les habits de la plus vieille mais bon, je dessinais pas trĂšs bien Ă l'Ă©poque ^^')
Aura :
Alors, pour Aura, comme j'en ai dĂ©jĂ parlĂ©, c'est mon plus vieux personnage et celle que j'utilise pour me reprĂ©senter moi-mĂȘme. En fait, de base, je l'avais crĂ©Ă© avec des amis Ă l'Ă©cole primaire (vers le CE2 de mĂ©moire) : on regardait toutes les Winx alors, une amie qui aimait beaucoup Ă©crire / dessiner avait imaginĂ© qu'on vivait des aventures proches des leurs en combattant Lord Valtor, et chacune d'entre nous venait d'une planĂšte diffĂ©rente. Elle m'avait attribuĂ© Pluton et un pouvoir du feu (j'ai jamais su pourquoi le feu sur le coup, mais je suppose que c'Ă©tait parce que j'avais plus de reflets roux et la seule du groupe avec des taches de rousseur Ă l'Ă©poque) et lĂ , j'avais choisi mon surnom, soit Aura, mĂȘme si j'avais pas vraiment d'apparence diffĂ©rente, juste que j'Ă©tais la plus petite car je venais de Pluton qui est une petite planĂšte contrairement Ă elle qui venait de Mars et VĂ©nus.
C'est plus je me suis rĂ©appropriĂ© son personnage qu'elle a pris sa forme actuelle et j'ai commencĂ© Ă la dessiner Ă peu prĂšs au mĂȘme moment oĂč je me suis mis Ă dessiner. Cette fois, elle Ă©tait toujours une plutonienne avec des pouvoirs de feu (mais aussi tĂ©lĂ©kinĂ©tique pour dĂ©placer des objets de taille normal tout en faisant la taille d'une poupĂ©e Barbie) mais, elle rejoignait d'autres enfants du reste du systĂšme solaire pour combattre le Soleil Noir (c'est surement de lĂ que vient le fait que le soleil est souvent l'astre des mĂ©chants, lĂ oĂč la nuit est le moment propice Ă la magie et oĂč les personnages se sentent bien) pour dĂ©fendre le bon royaume de la Lune dirigĂ© par Queen Serenity (oui, j'ai beaucoup bouffĂ© des animes des annĂ©es 80-90 quand j'Ă©tais petites, surtout Sailor Moon et Sakura Chasseuse de Cartes alors, des personnages de ses histoires revenaient souvent) et Aura partait sur Terre pour veiller Ă ce que le Soleil Noir ne corrompe pas les humains. C'est aussi lĂ qu'elle a gagnĂ© sa queue de cheval haute sur le cĂŽtĂ©, qui va de plus en plus ressembler Ă une flamme au fil du temps, et ses ailes qui apparaissent et disparaissent alĂ©atoirement vu que soit elle vole, soit elle flotte dans les airs Ă©tant donnĂ© qu'elle reste toujours toute petite (elle restait mĂȘme souvent sur les Ă©paules de ses amis, surtout son meilleur ami de Jupiter qui est immense).
(si, si, je jure, la queue de cheval est censĂ© ĂȘtre Ă gauche ! ^^' Et ça, c'est le design plus travaillĂ©, je ne suis pas arrivĂ© Ă retrouver mes vieux vieux carnets avec son design original plus simple)
Ensuite, au fil de l'adolescence, elle restait en mission sur Terre mais, ça alternait entre "elle est là pour étudier les humains qui sont l'espÚce la plus en retard du systÚme solaire afin de les aider" et "elle est là pour étudier pour ensuite voter si les humains doivent continuer à exister ou pas vu qu'ils détruisent leur planÚte et veulent aller coloniser d'autres planÚtes une fois qu'ils auront pété la leur" (oui, le collÚge a été une période compliquée alors, j'aimais pas vraiment les autres humains, et j'avais pas encore le recul pour me dire que bon, la civilisation avancée qui vient aider les sauvages terriens, c'était pas une trÚs bonne idée).
(j'avais un truc avec les horloges et les grosses mĂ©caniques Ă l'Ă©poque du lycĂ©e... ça devait ĂȘtre quand les copains m'avaient poussĂ© Ă aller sur Wattpad...)
A la fin du lycĂ©e oĂč elle se calme aussi en mĂȘme temps que moi niveau "je dĂ©teste les humains, je veux me barrer de cette planĂšte", elle gagne un nouveau look avec un aspect plus steampunk vu que j'avais un gros dĂ©lire sur les rouages et les design ultra complexe Ă ce moment-lĂ qui remplace ses habits en feuilles. Elle a mĂȘme gagnĂ© un frĂšre "double" venant de Charon, le satellite de la planĂšte Pluton (vu que les deux s'influencent beaucoup dans leur rotation et tournent de tandem, j'avais imaginĂ© que dĂšs que quelqu'un naissait sur Pluton / Charon, une autre personne naissait aussi sur l'autre planĂšte et que les deux avaient un lien tĂ©lĂ©pathique qui les unissaient comme des frĂšres et soeurs) qui Ă©tait spĂ©cialisĂ© en gĂ©ographie pendant qu'Aura prĂ©fĂ©rait l'histoire. J'avais mĂȘme l'idĂ©e de faire un manuel d'histoire romaine avec eux deux, oĂč Aura se baladerait Ă Rome et dans l'Empire pour dire ce qu'elle voyait, avec son frĂšre qui donnant des infos sur les environnements.
(Aura Ă gauche et en paysage, son frĂšre Spirit Ă droite et en portrait, j'avais imaginĂ© son design comme Ă©tant celui d'Aura mais en inversĂ© [queue de cheval basse et Ă droite, un serre-tĂȘte Ă gauche au lieu d'un chapeau Ă droite, un tour de cou avec un pendentif en flamme plutĂŽt qu'un pendant plus lĂąche des boutons droits au lieu de travers...)
A prĂ©sent, mĂȘme si je me sers d'elle plus comme d'une reprĂ©sentation de moi-mĂȘme vu qu'on a vraiment grandi ensemble toutes les deux, elle a encore une petite histoire Ă elle pour le moment. C'est toujours une plutonienne qui vit sur Terre mais, comme journaliste avec son frĂšre qui sert d'agent de liaison, et ses meilleurs amis viennent chacun d'une planĂšte diffĂ©rente. Pour sa personnalitĂ©, c'est une personne assez vive et ïżœïżœnergique, qui va facilement vers les autres et se fait plein d'amis (trait qu'elle a gardĂ© de ma pĂ©riode adolescente, j'aurais adorĂ© ĂȘtre bien moins timide et bizarre [j'arrivais pas Ă me plier Ă ce que je trouvais stupide comme le fameux "il faut souffrir {et geler} pour ĂȘtre belle"] Ă l'Ă©poque ^^'), trĂšs curieuse qui va fouiner n'importe oĂč pour trouver des informations et se renseigner sur la Terre et maintenant, elle assume bien plus ses cĂŽtĂ©s plus Ă©tranges. Elle a aussi encore changĂ© de look pour une apparence plus simple avec une veste, un haut croisĂ© et son collier en forme de flamme que j'utilise Ă prĂ©sent pour la reprĂ©senter (beaucoup plus simple pour en faire des chibis qu'avec son design ultra dĂ©taillĂ© ^^') mĂȘme si je peux toujours la faire avec ses habits steampunk vu que j'aime toujours cette tenue ^^
C'est vraiment un perso que j'adore dessiner alors, elle Ă©volue beaucoup et elle risque de faire d'autres apparitions sur ce blog ! :D
Idée en cours (et faut vraiment que je lui trouve un titre ^^') :
Pour cette idĂ©e, je me suis pas mal basĂ©e sur ce que j'avais dĂ©jĂ fait avec ma version de la famille Fraldarius mais, sans la contrainte du canon pour faire mon propre truc sans cet encombrant boulet au pied. Ma famille principale est principalement mes Fraldarius mais, oĂč ils survivent tous jusqu'Ă la fin sans avoir besoin de les faire disparaitre par nĂ©cessitĂ© de coller au scĂ©nario du jeu (l'Ă©quivalent de Guillaume, AliĂ©nor et FĂ©licia survivent par exemple) avec une autre histoire qui se concentre plus sur leur ascension vu qu'ils sont de la toute petite noblesse cette fois mais, qu'ils montraient en grade petit Ă petit, mĂȘme si l'aspect fantastique deviendrait de plus en plus important au fur et Ă mesure de l'histoire, notamment lors de la partie de la 2e gĂ©nĂ©ration (notamment avec le destin de Caemgen et la naissance de son petit dernier Dil, qui est nĂ© d'une vivante et d'un mort vu que son pĂšre a Ă©chappĂ© de trĂšs peu à ça aprĂšs avoir pĂąmĂ© la discussion avec la faucheuse un moment alors, c'est plus ou moins une aberration car c'est pas censĂ© arriver de naitre d'un ou d'une mort.e). Les origines aussi de cet univers seraient Ă©galement vraiment imprĂ©gnĂ©s de magie qui aurait encore des retombĂ©s sur le prĂ©sent, notamment parce qu'elle s'est imprĂ©gnĂ©e dans les environnements et influencent des rĂ©gions entiĂšre.
Dans la premiĂšre partie, mĂȘme s'il y a de la magie, on se concentrait surtout sur Gwilim et Siofra Fontanges qui bĂątissent petit Ă petit leur fortune et leur nom, tout en restant les rois de la dĂ©brouille et en n'hĂ©sitant pas trop avant de donner un coup de main Ă leurs sujets dans le but d'Ă©viter les impĂŽts, eux-mĂȘmes Ă©tant opposĂ©s Ă pas mal de mesures du souverain, mĂȘme s'il y aurait surement un Ă©quivalent Ă Ludovic Ă©tant donnĂ© qu'il finirait par aider un bon souverain Ă monter sur le trĂŽne, ce qui permettrait aussi de valider officiellement leur ascension. Pour les inspirations, ça irait surement beaucoup chercher dans l'histoire de France, mais aussi dans celle de mon coin en particulier. J'aimerais bien casĂ© un Ă©quivalent Ă la Salle HĂ©raldique, une trĂšs grande salle oĂč tout le plafond est recouvert de blasons reprĂ©sentant les alliĂ©s des comtes du Forez, qui a Ă©tĂ© soit construite pour un mariage, soit pour l'Ă©mancipation d'un des comtes (si vous passer dans le coin, allez la voir, c'est magnifique !), peut-ĂȘtre pour quand Gwilim et Siofra marquent leur ascension pour montrer leur puissance avec une salle similaire. Un autre truc serait que pas mal de monastĂšres fortifiĂ©s. Le Forez, c'est une zone frontaliĂšre avec des terres d'Empire (genre Lyon qu'on dĂ©teste depuis des gĂ©nĂ©rations) alors, y a pas mal de places fortes et fortifiĂ© tout le long de la frontiĂšres (je veux dire, ça c'est Saint-Romain-le-Puy, la tĂȘte de l'Ă©glise qui est au sommet d'un piton rocheux avec une bonne enceinte, mĂȘme si lui, c'est particulier, y a aussi un chĂąteau avec -et lĂ aussi, si vous ĂȘtes dans le coin, allez-y). ça pourrait ĂȘtre une bonne base pour la ville des Fontanges qui pourrait ĂȘtre perchĂ© en hauteur comme ça.
Mais pour la deuxiĂšme partie oĂč on suit leurs enfants, lĂ , on tournerait plus vers du fantastique oĂč j'aimerais bien m'inspirer des contes français, et encore une fois forĂ©ziens comme les contes des quenouillĂšres (oui, grande rĂ©gion oĂč on faisait de la dentelle en hiver pour complĂ©ter ses revenus). J'aime beaucoup les contes de fĂ©es et les lĂ©gendes alors, j'aimerais arriver Ă retranscrire leur ambiance, notamment avec les personnages encore humains qui ne comprennent pas ce qui se passe et reçoivent une punition karmique aprĂšs avoir mal agi et continuer Ă mal agir en connaissance de cause.
J'aimerais bien caser une punition ressemblant au conte "L'Auvergnat" par exemple, oĂč un homme particuliĂšrement radin fait tomber son poisson (pourri car il a achetĂ© le moins cher), ramasse Ă la place un gros crapaud qu'il mange mais, l'influence malĂ©fique du crapaud (animal trĂšs liĂ© au diable vu que plusieurs d'entre eux sont au mieux urticants, au pire toxiques - par pitiĂ©, n'en toucher jamais Ă mains nues, mettez des gants Ă©pais si vous devez en manipuler !) le rend complĂštement fou et vivre un vĂ©ritable enfer avant de se faire brĂ»ler lui-mĂȘme, oĂč ce serait Dil qui - en pensant faire une farce Ă quelqu'un qui a mal parlĂ© Ă son papa - met un crapaud dans le sac de cette personne en l'ayant chargĂ© de sa magie.
Enfin, pour les origines de cet univers, ce serait aussi pas mal inspiré de mes Braves mais, sans devoir tous les faire mourir dans d'affreuses souffrances à la fin et qui ont un avenir un peu moins noir bouché foutu pour tout le monde en attendant que les persos du jeu viennent les sauver. ça partirait en cacahuÚte à un moment ou un autre pour que la suite de l'histoire arrive dans cet univers mais, ça me permettrait de faire une histoire qui se déroule pendant l'Antiquité, qui est ma période historique préférée.
En fait, le truc avec cette histoire, c'est que j'aimerai finir celles que j'ai en cours, mĂȘme si c'est de la fanfic (notamment mon billet sur PyrkaĂŻa, une "petite" histoire tournant autour des lions de saphir qui trouve une pierre de rĂ©surrection, et j'aimerais aussi Ă©crire une petite histoire sur Halloween, que ce soit en reprenant mon histoire de chasse fantastique de l'annĂ©e derniĂšre ou autour du fait que plusieurs personnages soient contrĂŽlĂ©s mentalement sur AG avec tous les sacrifices qu'il faut faire pour les libĂ©rer) alors, je n'ai pas encore commencĂ© Ă l'Ă©crire. Au moins, ça fera bien mijoter l'idĂ©e avant de le mettre sur papier et ça me permettra de me dĂ©cider si j'Ă©cris l'histoire de la famille Fontanges en premier ou l'origine de cet univers afin d'avoir un monde bien solide... enfin on verra bien !
#écriture de curieuse#dame ladyniniane#jeu de questions#merci beaucoup pour les questions !#j'étais vraiment contente de pouvoir parler d'Aura !#Et j'espÚre que l'idée en cours -qui aura un titre un jour ^^'- te plait !#Il y aura au moins une personne qui fera de la pub pour que vous alliez dans le Forez et ce sera moi ! C'est super comme coin !#Et on est pas envahi ni par les touristes ni par les Lyonnais c'est pas mal ! Et c'est pas cher ! Vous verrez c'est super ! XD#y a pas mal de site à visiter sur le lien avec Saint-Romain-le-Puy et la Diana vous montrera tout ce qu'il y a à faire !
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Printemps 1906 - Champs-les-Sims
15/19
Peut-ĂȘtre ne le savez vous pas, mais ma Grand-MĂšre a tout d'une bonne chrĂ©tienne, avec malgrĂ© tout une grande croyance en beaucoup d'histoires mystiques. Elle m'a racontĂ© toute mon enfance qu'il arrivait aux fantĂŽmes de la famille de la visiter la nuit, quand tout le monde dormait. Selon elle, Tante DaphnĂ© voyait elle aussi les esprit, mais il n'y a plus moyen aujourd'hui de le lui demander. Elle ajoute aussi frĂ©quemment que quand elle aperçoit le fantĂŽme de Grand-PĂšre, c'est qu'un grand malheur se prĂ©pare.
Transcription :
Rhabba : à esprit des défunts... à ombre des ùmes du royaume d'Osiris souverain... Ecoutez mes chants et mes paroles. Remontez des champs d'Ialou, parmi les terrestres du royaume diurne de Rù. Répondez moi... Faites entendre votre voix...
Rhabba : Les esprits sont lĂ , Madame. C'est Ă vous d'appeler le bon. Allez-y ?
Eugénie : TrÚs bien. Heu... André ?
Rhabba : André, frÚre qui marche aux cÎtés d'Anubis. Celui que Ammout la cruelle ne dévora pas... Ton épouse bien-aimée t'appelle ! Réponds à ses sollicitations...
Rhabba : Voyez-vous la brume dans la sphĂšre Madame ?
Eugénie : Oui, enfin je crois.
Rhabba : Il est ici, remonté du Royaume d'Osiris.
Eugénie : Le Royaume d'Osiris... TrÚs bien...
Rhabba : Posez-lui vos questions, je vous transmettrai ses réponses et... oh attendez... il a quelque chose à vous transmettre urgemment. Il dit qu'il vous aime et qu'il est desolé de vous avoir abandonnée ainsi dans des temps si troublés.
Eugénie : C'est bien André... Madame Rhabba, force est de constater que vous n'avez rien des charlatans qui prétendent convoquer les morts par chez nous.
Eugénie : A quoi cela ressemble-t-il de l'autre cÎté ?
Rhabba : Il dit avoir parcouru les longs champs de blé doré avant d'atteindre le pays de l'éternelle quiétude. Sous l'égide de Dieu, ce royaume est baigné par un doux soleil, traversé de fraßches riviÚres. Il converse souvent avec ses parents, qui l'ont attendu, fils idéal, pendant si longtemps.
Eugénie : Oh... Est-il avec nos enfants ? Mon petit Matthieu...
Rhabba : Votre fils est là -bas lui aussi. Il vous aime aussi tendrement qu'André.
Eugénie : Hum... André est-il heureux ?
Rhabba : Oui. Mais son bonheur n'est pas complet.
Eugénie : Vraiment ?
Rhabba : Il dit que l'endroit est parfait. Qu'il se sent en paix. Mais pas complet. Votre absence auprĂšs de lui le torture, si bien qu'il sent qu'il a laissĂ© en vous une part de lui-mĂȘme.
Eugénie : Il veut... que nous passion l'éternité ensemble ?
Rhabba : C'est cela. Mais il vous fait savoir de prendre votre temps. Il sait qu'il serait Ă©goĂŻste de vous appeler Ă lui alors que votre famille a tant besoin de vous.
Rhabba : à esprit d'André ! Que veux-tu dire d'autre à ton épouse adorée ?
Eugénie : Merci mais ce ne sera pas néc...
Rhabba : Il veut que vous sachiez que peu importe ce qui s'est passé, cela n'est pas de votre faute, il ne faut jamais, au grand jamais, vous le reprocher.
Eugénie : ... Pas de doute possible, il n'y a que mon mari pour me dire ce genre de choses.
#lebris#lebrisgens4#legacy challenge#decades challenge#history challenge#nohomechallenge#ts3#sims stories#sims 3#simblr#Adelphe Barbois#Jules Le Bris#Eugénie Le Bris#Daphné Le Bris#André Le Bris#Matthieu Le Bris
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IsaĂŻe 34 :
Approchez-vous, nations, pour bien entendre! Peuples, soyez attentifs! Que la terre Ă©coute avec tout ce quâelle contient, le monde avec tout ce quâil produit! En effet, la colĂšre de lâĂternel sâabat sur toutes les nations et sa fureur sur toute leur armĂ©e: il les voue Ă Â lâextermination, il les livre au carnage. Leurs victimes sont jetĂ©es, leurs cadavres exhalent la puanteur et les montagnes ruissellent de leur sang. Tous les corps cĂ©lestes se dĂ©sagrĂšgent; le ciel est roulĂ© comme un livre et *tous ses corps tomberont comme la feuille de la vigne, comme celle du figuier. Câest que mon Ă©pĂ©e sâest enivrĂ©e dans le ciel. La voici qui descend pour frapper Edom, ce peuple que, pour respecter le droit, jâai vouĂ©Â Ă la destruction dĂ©finitive. LâĂ©pĂ©e de lâEternel est pleine de sang, recouverte de graisse, du sang des agneaux et des boucs, de la graisse des rognons des bĂ©liers. Oui, câest un repas sacrificiel pour lâEternel qui se dĂ©roule Ă Botsra, un grand carnage dans le pays dâEdom. Les buffles tombent avec eux, et les boeufs avec les taureaux. Leur pays sâenivre de ce sang et leur poussiĂšre est imprĂ©gnĂ©e de graisse. En effet, câest un jour de vengeance pour lâEternel, une annĂ©e de reprĂ©sailles pour la cause de Sion.
IsaĂŻe 60 :
Des étrangers reconstruiront tes murailles et leurs rois te serviront, car dans mon irritation je tâavais frappĂ©e, mais dans ma grĂące jâai compassion de toi. Tes portes seront constamment ouvertes, elles ne seront fermĂ©es ni le jour ni la nuit pour laisser entrer chez toi les ressources des nations, ainsi que leurs rois en cortĂšge. En effet, la nation et le royaume qui ne te seront pas asservis disparaĂźtront, ces nations-lĂ seront totalement ruinĂ©es. Tu te nourriras du lait des nations, tu te rassasieras des richesses des rois, et tu sauras que câest moi qui suis lâEternel, ton sauveur, celui qui te rachĂšte, le Dieu puissant de Jacob.
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Mercredi 24 janvier 1979.
Marrakech, Maroc.
Le Shah et la Shabanou au Maroc.
Poursuivant leur voyage hors d'Iran, les souverains iraniens sont arrivĂ©s Ă Marrakech oĂč ils sĂ©journeront dans le palais d'hiver du Roi Hassan II pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e (LĂ©gende Sygma). Un exil en remplace un autre.
Ătrange pays oĂč le Shah se rend aprĂšs un court sĂ©jour en Ăgypte. Pour se faire pardonner lâimpossibilitĂ© pour les journalistes de couvrir lâarrivĂ©e du Shah deux jours auparavant, une sĂ©ance photo est organisĂ©e, puis un repas dans le somptueux palais du prince Moulay Ali. En repartant dans la nuit de ce palais pour retourner Ă Marrakech, nous traversons des quartiers dâune grande pauvretĂ©. IntrĂ©pide dans mes pensĂ©es, je me disais que le prochain Iran serait le Maroc, tant la diffĂ©rence entre les classes de dirigeants et le peuple Ă©taient grandes. Jâai eu tort.
Le Maroc a toujours aujourdâhui un rĂ©gime autoritaire, mĂȘme si des avancĂ©es dĂ©mocratiques ont Ă©tĂ© donnĂ©es Ă lâoccident bailleur de fonds du Royaume. Lâautoritarisme a sans doute repoussĂ© lâavancĂ©e de tous les dangers.
Un petit retour sur les dates :
Lundi 6 novembre 1978 : Paris Téhéran. Jeudi 19 décembre : Téhéran Paris.
Samedi 30 décembre : Paris Téhéran. Nouvel an au Park HÎtel. Mardi 9 janvier 1979 : Téhéran Paris.
Jeudi 11, 16,17 janvier 1979 : Neauphle le chùteau, résidence de l'ayatollah Khomeiny en exil.
Jeudi 18 janvier : Paris Marrakech. Je note sur mon carnet : RencontrĂ© François Lochon Ă Orly. Nous avons voyagĂ© ensemble avec Randy Taylor (A.P), et Alexandre Aufort comme Stewart ! Alexandre a ensuite travaillĂ© comme cameraman pendant de nombreuses annĂ©es Ă Capa. Il m'a notamment filmĂ© pour la sĂ©rie d'Arte* "les cent photos du siĂšcle" Ă propos de ma photo sur la confession publique Ă Gdansk pendant la grande grĂšve de Solidarnosc.Â
Lundi 22 janvier, arrivée de l'avion du Shah à l'aéroport de Marrakech. Les journalistes ont été bloqués à l'hÎtel El Badia.
Mardi 23 janvier 1979. Journée de tourisme.
Mercredi 24, matin. Tourisme dans la médina. 16.00 heures séance photo trÚs rapide du shah et de la shabanou. Un seul film noir & blanc. La couleur était plus importante. L'agence m'avait appelé pour me dire que j'étais en "assignment" (commande) pour Newsweek.
Jeudi 25 janvier envoi des films par Air France.
Le soir réception offerte par le Comte de Paris.
Vendredi 26 janvier : Dßner offert à la presse par le Prince Moulay Ali, pour faire pardonner les mauvais traitements à l'arrivée de Shah.
Dimanche 28 janvier 1979 : Marrakech Paris.
Mercredi 21 janvier 1979 : Paris Téhéran. Jeudi 1er février, arrivée de l'Ayatollah Khomeiny.
On fait le raccord avec la parution de ce journal le vendredi 9 février 2024.
* série réalisée par Marie Monique Robin.
RĂ©Ă©dition en partie du journal du 19 juin 2014.
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