#La bête des Vosges
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Partageons mon rendez-vous lectures #15-2024 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion. L’eau qui dort de Fiona Barton L’eau qui dort de Fiona Barton – Editions Fleuve Noir La bête des Vosges de Danielle Thiéry et Marc Welinski La bête des Vosges de Danielle Thiéry et Marc Welinski – Editions La Jouanie En lecture, Katie de Michael McDowell Katie de Michael McDowell – Editions Monsieur Toussaint Louverture Présentation de…
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"On entend beaucoup parler de la bête du gevaudan mais très peu de la bête des Vosges, il est temps de mettre en avant cette mystérieuse créature..."
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Agriculture. Le #loup et le #lynx suspectés d’attaques de troupeaux dans les Vosges du Nord
En 2022, la direction départementale des territoires (DDT) a fait état de 22 signalements et constats réalisés dans le Bas-Rhin pour des attaques sur des bêtes d’élevage. En décembre, des éleveurs des Vosges du Nord ont retrouvé des brebis dévorées. Si loup et lynx sont parfois suspectés, les expertises n’aboutissent pas toujours.
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[ 7 JUILLET 2019 ~ ROTTELSHEIM ]
Notre premier stop est israélien. Plutôt froid au début, il nous raconte sa vie de commercial dans les pompes à chaleur, en écoutant nekfeu et en nous proposant des madeleines. Nous faisons beaucoup de route avec lui. Il a des théories intéressantes sur les chinois qui blanchissent l'argent des politiques en masse dans leurs tabacs. C'est tellement connu que ''c'est fou '' que nous on soit pas au courant. Les champs de blés se suivent et se ressemblent.
Ensuite, un quarantenaire cultivé et sur-sympa accepte de nous prendre. Nous voilà embarqués pour une super visite mobile de la Meurthe et moselle. Moi j'y connais rien à cette région alors j'ouvre grand mes oreilles.
Lui, sa mère a émigré depuis Berlin avant la deuxième guerre mondiale. C'était la seule allemande mariée à un français dans un bled français alors elle était pas trop aimée vu le contexte historique qu'a suivi. On regarde le paysage. Plein de collines, mais aussi de champs dorés. Il nous parle des salines. En fait ici en Meurthe et moselle, avant, y'avait la mer. Difficile à imaginer. Les pierres se sont imprégnées du sel marin pendant des années. Aujourd'hui partout dans la zone on procède à des extractions de sel pour en faire du gros sel routier à étaler en cas de neige. Ca donne des galeries de mines de sel énormes à 40m de profondeur. Les camions sont montés directement dans les galeries et ne remontent en pièces détachés qu'une fois la mine à sec. Quand on creuse ca produit des "déchets", de la terre en fait. Le tout est rebalancé plus loin et a formé les collines du paysage sur lesquelles la nature a déjà bien repris ses droits.
Derrière l'une de ces collines, nous explique t il, juste là, y'a un center park. C'est drôle parce qu'on en parlait ce matin dans le RER pour aller au point de stop premier. Quand il était jeune il avait l'habitude daller chiner les champignons avec son grand père sur ce versant de colline. Ce même versant que le groupe Pierre et Vacances a ravagé pour construire ses petits logements de vacanciers, dont certains sont aujourd'hui privatisés selon lui par Mylène Fermer ou Jonnhy Hallyday. Ca sonne comme une blague mais c'en est pas une. Il ajoute que des biches et cerfs ont été introduits dans les center parcs. Sauf que quand ils se reproduisent trop le groupe ne peut plus gérer et ouvre les clôtures pour en faire partir quelques uns. Les pauvres bêtes sont tellement apprivoisées dans le parc que quand elles sortent elles font pas 1 jour sans que leur naïveté ne les attire dans le viseur des chasseurs.
Il nous propose de nous déposer au sommet d'une montagne des Vosges qui surplombe Strasbourg. Depuis celle ci on peut voir le camp de concentration de Strutohf, sortie annuelle des CM2 de par chez lui. De nombreuses expériences ont été menées sur des humains dans ce camp. On plongeait des femmes enceintes dans l'eau glacée pour voir qui du bébé où de la femme mourrait en premier. La femme du chef de camp était une artiste au goût subtil. Le musée de Strutohf présente ses oeuvres. Des lampes aux abats jour un peu particuliers... Faits de peaux tatouées de prisonniers du camp. Ils étaient scalpés pour son bon plaisir.
Il nous raconte aussi la haine ancestrale entre la Meurthe et Moselle et la Moselle. Les uns sont restés longtemps occupés par les allemands, ce qui à impregné la culture locale. Les autres ont grandi dans la haine des Bosch, alors forcement ca fait pas bon menage, même aujourd'hui. Nous voyons quelques cigognes et après avoir evoqué la zad de Strasbourg contre le contournement routier de la ville, ses aventures du service militaire et la bêtise des GM, notre compagnon temporaire nous abandonne à proximité de Strasbourg.
Sur un péage une dame nous prend. Sa tête me dit quelque chose mais je passe à autre chose. Quand on cherche l'endroit où elle va nous déposer elle farfouille dans les rangements de son partner. Là je vois plein de cartes de Rouen. J'ais oh c'est marrant j'suis de Rouen. Elle me fait et mais moi aussi. Jdemande où ça à Rouen elle me dit Roumare. Jfais oh mais c'est un truc de ouf ma mère achète sa viande au boucher de roumare j'suis le village juste à côté. Là elle me dit qu'elle a longtemps travaillé à la Vaupaliere en tant... qu'institutrice. Ou comment rencontrer la maîtresse de ma cousine (dont elle se souvient très bien qui plus est) à l'autre bout de la France dans un stop.
Pour finir, Danielle nous emmene dans son village. Et même chez elle, mais son mari ne préfère pas nous laisser dormir dans le jardin. Du coup elle nous installe dans le verger de son frère. Mais attention, des gens sont venus piquer des centaines de kilos de cerises il y a quelques jours, alors c'est mieux si on ne se sert pas.
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Day 14- La Bête [du Gévaudan, des Vosges etc] (Folklore français) #inktober #Drawtober #folklore #creature #inktober2022 #watercolors #beast https://www.instagram.com/p/CjsMT-BqoIT/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Peanut - Nadège Viel Denis, célibataire endurci, vit son quotidien d’éleveur dans la campagne vosgienne. Absorbé par son travail et par l’amour qu’il porte à ses bêtes, les journées s’enchainent entre soins des animaux, cueillettes de champignons et soirées arrosées avec son seul et unique ami, Albert. Ce mode de vie solitaire lui convient, jusqu’au jour où sa route croise celle de Théo… Ce jeune, qui a toujours connu les barres d’immeubles, le chômage et le bitume, se retrouve envoyé, de force, par sa mère, à la campagne. Amené à découvrir une vie plus proche de la nature et des saisons, isolé de ses amis et sans réseau téléphonique, comment vivra-t-il cette punition ? La rencontre de ces deux mondes diamétralement opposés promet des situations hilarantes, empreintes d’authenticité. Sous ces airs bon enfant, Peanut propose une réflexion autour de la déconnexion à la nature subie par de plus en plus de citadins. Nadège Viel est née en Seine et Marne et a déménagé dans les Vosges pour sa carrière professionnelle. Consultante agroenvironnement dans le secteur agricole, elle travaille chaque jour pour et auprès des agriculteurs. Des rencontres faites au détour d’un champ de blé, aux échanges dans une allée d’étable, son quotidien « les bottes aux pieds » a été sa source d’inspiration pour imaginer Peanut. Un certain nombre d’anecdotes narrées dans son roman sont directement tirées de situations vécues. Par cette histoire, elle tient à mettre en avant la passion qui anime les éleveurs et les difficultés qu’ils peuvent rencontrer au cours de leur carrière. Consciente de l’écart qui se creuse entre vie des villes et vie des champs, elle cherche à retisser les liens qui ont tendance à se déliter entre ces deux mondes. En parallèle, elle a également créé Citrouille & Citron, afin de partager astuces, conseils et informations, pour inciter le plus grand nombre à renouer avec la nature et le fil des saisons. Nadège Viel a publié son premier roman en décembre 2020. Remise à Zéro, paru aux éditions Les Presses Littéraires, est un roman d’anticipation écologique, inspiré lui aussi par sa carrière professionnelle. ISBN : 979-10-310-1232-2 14,5 X 22,5, 248 pages, 19,00 €
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Monsieur A
C’est ma deuxième rencontre. J’avais obtenu son numéro par quelqu’un qui connaît quelqu’un qui aurait sûrement quelque chose à me dire sur la chasse. (On est pas loin de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours…) “Mais je te préviens Kathleen, cette personne en a long à dire contre la chasse.”On l’appellera monsieur A. Tout simplement parce que c’est ma première personne qui ne veut pas qu’on la reconnaisse, et qu’au fil des rencontres, je crains qu’il ne soit le seul.
Quand je parlais de mon envie d’enquêter sur mon propre paradoxe face à la chasse, on me prévenait de l’explosivité du sujet… Je comprends pourquoi monsieur A veut demeurer anonyme, ou du moins je le perçois ( c’est sûr que si, dans un village, tu clames haut et fort que tu es contre cette pratique barbare d’un autre temps (j’exagère, il n’a pas dit cela) tu fais moins le malin quand ton voisin te montre sa carabine….)
Là je sens que mon ami chasseur que j’aime beaucoup sera bien découragé de cette réflexion...(un jour, je vous parlerai de cet ami car je crois qu’il est, en partie, responsable de mon interrogation face à cette pratique….et que je lui partage tous ces textes… Mais cela est une autre histoire….)
Je pars donc à la rencontre de Monsieur A lors d’un bel après-midi ensoleillé, quelque part sur les territoires des sentiers du théâtre. L’homme est généreux de son savoir, alerte. Je me rends compte que nous avons des lectures communes, Morizot, il m’envoie vers Terrasson, nous parlons de Génot (un homme fort connu par chez moi, les vosges du nord, pour avoir travaillé au Parc Naturel des Vosges du Nord ) et dont j’ai vu quelques conférences qu’il donne sur notre rapport au sauvage. (mon ami chasseur a les mêmes références….)
Mais revenons-en à notre Monsieur A. Je me rends compte que nous avons une sensibilité commune sur la nature. Il me parle des sorties en forêt juste pour apercevoir un instant un oiseau, un cervidé, et goûter au plaisir de les observer.
L’observation naturaliste pratiquée par toujours plus d’adeptes ne demanderait t’elle pas les mêmes prédispositions que celles présentées par les chasseurs? Un amour immense de la nature, une connaissance particulière des modes de vies des animaux afin de les tracer, de les débusquer, et pour ce faire, devenir le plus petit, accepter que notre place d’humain n’est pas de dominer, de contrôler, mais de se faire le plus invisible, de se taire en quelque sorte pour que la nature puisse parler à son aise?
Mais est-ce ainsi que font tous les chasseurs? Est-ce faire preuve d’humilité lorsqu’on alimente des populations d’animaux, certes en difficultés pendant l’hiver, mais que la nature trouverait bien un moyen de réguler par elle-même.
Je pressens chez lui, même s’il ne me le dit pas ainsi, que ce n’est pas forcément la mise à mort qui le dérange, bien qu’il trouve barbare un tel loisir. Son sentiment anti-chasse, est, selon moi, davantage une colère envers notre penchant à vouloir, nous humain, tout gérer, tout cadrer, à se croire propriétaire de tout.
Il me parle de notre rapport à la forêt et à sa culture (pour ne pas dire à son commerce…) à cette volonté d’en faire des monocultures avec des espèces qui soient rentables (et plus fragiles aux parasites et maladies….) de cette agro industrie qui broie non seulement les sols, les nappes phréatiques, la biodiversité, mais aussi les hommes...de ces chasseurs qui participent à ce déséquilibre, qui n’en sont pas les seuls responsables, mais qui oeuvrent à ce rapport bancal à la nature, où celle-ci n’est plus en dialogue avec l'homme, mais à son service.
J’entends déjà les voix s’élever…
“quoi, nous agriculteurs ne serions pas à l’écoute de la nature?”
Notre monsieur A n’incrimine pas une personne en particulier, mais un système qui nous implique tous, que ce soient les gestionnaires de la forêt (déjà ce mot semble étrange dans un rapport plus égalitaire avec celle-ci) les fonctionnaires agricoles qui poussent les agriculteurs, à coup de subventions, à faire de la monoculture sans réfléchir aux conséquences… les chasseurs déstabilisent les populations soit en nourrissant les bêtes, soit en libérant des bêtes d’élevage dans la nature, soit en prélevant certains que nous considérons comme nuisibles… et nous, en tant que citoyens et consommateurs, nous voulons toujours payer moins cher, avoir de belles forêts avec des beaux sentiers dégagés, propres et des productions agricoles qui fournissent des produits calibrés…
Je pensais qu’on me baratinerait sur la violence de la pratique de la chasse, et c’est devant ma qualité de consommatrice autant de produits alimentaires que dans ma pratique de la forêt (ah comme j’aime ces beaux sentiers propres et bien fléchés où l’ on peut se balader sans se soucier des ronces) que je suis renvoyée.
C’est ma deuxième rencontre, et je ressens que ces discussions avec les uns et les autres risquent non seulement de me faire bouger par rapport à la chasse, mais d’une façon plus globale. Et c’est vertigineux.
Je sens bien que la forêt dans laquelle je m’introduis en faisant ce projet est un espace sauvage, où l’on peut perdre nos repères. Le sol est mouvant, des yeux nous scrutent derrière les fougères. Lors d’une conférence de Génot, il parlait de l’expérience de passer une nuit seul dans une forêt.
Que tous n’en sortaient pas indemnes.
C’est ma deuxième rencontre et je sens le soleil se fondre à l’horizon. Le sommeil ne semble pas au rendez-vous!.
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"Ne faites pas vos petites vierges effarouchées, qui n'ont jamais vu la bête... des Vosges !"
Classe préparatoire Lettres et Sciences sociales (BL) - Un professeur d'histoire originaire des Vosges.
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Halloj!
Petit texte pour débuter ce tumblr en souvenir de l’époque où tu étais à Paris. (Tu paries paris que je te quitteuuuh).
Bon il va falloir instaurer des Noms Alpha codés, histoire que si ce tumblr tombe entre de mauvaises mains, personne n’y comprenne nenni.
Je viens de faire une grosse commande de gros pour des sushis, ahahah, j’en peux plus de cuisiner, et je suis rarement sortie ces derniers temps, alors fuck ma banquière ahahah.
Alors, comment s’est passé ton week end ? J’ai bien hâte de te lire et de savoir ce que Goldorak t’a fait ahahahha.
Avant de partir tu semblais beaucoup te questionner autour de ce que tu devais taire, et dire, aussi à Albator, et puis dans un second temps à Goldo. (En attendant, Goldo ahahhahaha).
Je pense que même si les montagnes russes d’humeurs et émotions multiples que partage Albitch de loin avec toi sont difficiles à accueillir et à gérer, c’est d’abord et surtout de vos côté respectifs que vous êtes deux indépendants aux sentiments spontanés, mais avec qui vous n’êtes pas toujours en phase. C’est bien plus simple de privilégier les rencontres spontanées et de laisser cette faim de découvrir de nouvelles personnes s’exprimer, et ce n’est pas toujours évident de s’en tenir à ce qu’on désirerait s’autoriser et rien de plus. Vous êtes deux grands sensibles, aventuriers de la vie qui ne demandent qu’à découvrir de nouveaux horizons, certes, mais qui n’en restent pas moins deux âmes sensibles avec des fragilités, des moments de doutes, des moments où il est plus rassurant de se “disperser” et de se “diviser”, soi ou son cœur du moins; pour moins souffrir. Donc, mon chemin de réflexion, c’est de se laisser l’un et l’autre avoir ses secrets, et ses libertés, parce que c’est avant tout des fragilités, et que ce n’est pas “ de la consommation bête et méchante” mais bien un besoin de partager quelque chose avec d’autres individus pour laisser sa patte. et ça c’est important.
MAMA KRAKEN A Parlé.
A côté de ça, j’ai quelques petites nouvelles de chacun ici.
Côté Cote Est, J’ai déjeuné dimanche en sa compagnie. C’était un chouette moment à deux, même si elle avait lutté avec son service de la veille hyper rude a cause de la cuisine. On a mangé au Tzatzi, c’était bon, parfois trop acide, j’ai mangé du BABA GANOUSH et j’ai ris en repensant au fait que je pensais que c’était le surnom que tu avais donné à Goldorak. EN somme, elle est dans une période où elle ressent le besoin de se retrouver, et de retrouver ses espaces, et à passer du temps seule. C’est bien, pour elle, je pense, même si ça doit être rude pour Penalty. Well’see mais j’espère qu’elles arriveront à se retrouver...
Côté Seine Saint Denis, la mobilisation commence à se faire sentir, on a eu beaucoup de petits moments à deux ces derniers temps et je sens qu’elle est partagée entre une crainte légitime, pas de ce qu’elle ne connait pas la bas mais plutôt par la crainte de ne pas se retrouver dans une équipe d’encadrants soudés et accueillants. Elle risque de ne pas prendre un appartement les premiers mois, et de squatter chez sa famille en région parisienne. Puis de prendre un studio ou une colloc. Elle est partie dans les Vosges avec son cheum, c’était cool apparemment.
Côté Feddex, On passe beaucoup de temps ensemble, et avec Fuckin Prince (ahahah je ris de ce surnom) ils font la paire, mais vraiment, genre DUMB AND DUMBER. même humour, même gueule, mais je pense que ça fait du bien à Feddex d’être avec nous. On dirait qu’ils sont amoureux ahahah. Enfin bon, je sens quand même que c’est pesant pour lui d’être seul et qu’il aimerait bien se trouver une amoureuse. On a mangé tous les deux au troc à midi; c’était chouchou.
Sinon, on va finalement pas déménager tout de suite, j’aime vraiment bien cet appartement et du coup, fab va poser son préavis, et je vais repeindre avant qu’il rammène ses meubles, et on va reporter notre déménagement à dans quelques mois, histoire de se refaire financièrement, vu que les impôts m’ont retrouvés ahah et que je voudrais avoir des sous de côtés pour l’été prochain pour venir, et pour que quand on déménage on puisse se faire plaisir.
Je vais partir à vierzon, une semaine normalement avec la Mater, pour voir mon oncle, qui est resté dans la maison ou ma tante a mis fin à ses jours. Je vais y mettre de goods vibes, et me faire balader en Kayak, mon oncle est fan absolu ahaha. J’ai une IRM prévu début août, et ça déterminera le fait que j’arrête de porter l’orthèse et que je commence la rééducation. C’est long, là ça me saoule ahaha.
Avec Prince tout baigne, c’est l’amour fou, mais c’est dingue, c’est autant mon meilleur pote que mon cheum, on rit constamment, ça me fait du bien.
Je relis, je brode ( j’ai un projet caché derrière la tête nihehhehe) et je prends plaisir à cuisiner EN SUIVANT DES RECETTES MAGGLE.
JE PARS TE LIRE BIEN FORT
BESOU DOUX
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La bête des Vosges de Danielle Thiéry et Marc Welinski
La bête des Vosges de Danielle Thiéry et Marc Welinski – Editions La Jouanie La bête des Vosges de Danielle Thiéry et Marc Welinski, présentation En près d’un an, une véritable psychose dans les Vosges car du bétail est tué, mais par quel animal ? La bête est revenue mais elle tue autre chose que du bétail. 21 novembre, 46 ans après, Damien rentre à son hôtel. Il crève et voit quelque chose qui…
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En pleine Première Guerre mondiale, un pitbull réalisait des exploits dans les tranchées aux côtés des soldats américains. Un dessin animé sorti le 13 avril aux États-Unis est consacré à ce héros peu commun, médaillé à plusieurs reprises.
Le 20 avril 1918, l’armée allemande lance une offensive à Seicheprey, un village en Meurthe-et-Moselle. Face à elle, la 26e division d’infanterie américaine vit son baptême du feu. Les combats sont terribles. Plus de 100 Américains sont faits prisonniers, tandis que près de 650 sont morts ou blessés. Parmi eux, l’histoire retient un nom. Non pas celui d’un soldat, mais d’un chien : le sergent Stubby.
Mascotte du 102e régiment de la 26e division d’infanterie, ce pitbull est grièvement blessé à la poitrine et à la patte par des grenades lancées par les Allemands. Transporté à l’hôpital, il survit et profite même de sa convalescence pour regonfler le moral des troupes. Stubby vient de rentrer dans la légende. Cent ans après, un dessin animé "Sgt. Stubby: An American Hero", sorti le 13 avril sur les écrans américains, lui est même consacré. "Il est devenu le symbole du rôle des animaux durant la Première Guerre mondiale", résume l’historien Éric Baratay, auteur du livre "Bêtes des tranchées".
La bande annonce de "Sgt. Stubby: An American Hero". La date de sortie en France n'est pas connue.
Un chien mascotte devenu héros
Ce petit chien a pourtant grandi bien loin des tranchées françaises. À l’été 1917, il est recueilli par des soldats du 102e régiment d’infanterie qui s’entrainent sur le campus de l’université Yale avant de rejoindre les champs de bataille en Europe. "À l’époque, les pitbulls étaient considérés aux États-Unis comme les meilleurs chiens de compagnie, et ils étaient notamment conseillés pour les familles ayant des petits enfants. C’était des chiens calmes et dévoués", explique Eric Baratay.
>> À lire : Grande Guerre : les animaux, ces grands oubliés des tranchées
À l’heure du départ pour le front, J. Robert Conroy, un des soldats, n’arrive pas à se séparer de ce nouveau compagnon. Il le cache dans son manteau et Stubby monte illégalement sur le navire en route vers Saint-Nazaire: "Il y avait de nombreux cas de mascottes dans les armées anglo-saxonnes. L’encadrement fermait en partie les yeux". Arrivé en France, le petit chien suit fidèlement son régiment. Le 5 février 1918, le 102e d’infanterie se rapproche de la ligne de front dans le secteur du Chemin des Dames.
Stubby écrit alors ses premiers exploits. Dans les tranchées, il alerte ses camarades et les prévient des dangers. Quelques semaines après la bataille de Seicheprey, il capture même un soldat allemand qui tentait de repérer les positions adverses. "Stubby s’est mis à aboyer. Alors que l’Allemand courait, il l’a mordu aux jambes et l’a fait tomber. Il a continué à attaquer cet homme jusqu’à l’arrivée des soldats américains", décrit sur son site internet le Smithsonian, le musée d’histoire américaine à Washington, qui possède la dépouille empaillée du pitbull. "Pour cette capture d’un espion ennemi, Stubby a obtenu le grade de sergent. Il a été le premier chien à obtenir une telle distinction".
Même si ces faits sont hors du commun, ce chien n’est pas le seul à arpenter les tranchées de la Grande Guerre. Selon Eric Baratay, plus de 100 000 de ses congénères ont participé au conflit : "Ils servaient de réconfort psychologique et de mascotte, mais ils étaient aussi utilisés pour prévenir les soldats des arrivées d’obus, de gaz, pour trouver des blessés ou transporter des messages". Dans l’armée française, ces soldats à quatre pattes sont aussi présents. En 1915, des chiens venus d’Alaska sont par exemple employés dans les Vosges pour tirer des traîneaux pour les troupes alpines.
Mais alors que du côté américain c’est le chien Stubby qui est montré en exemple, chez les poilus c’est un autre animal qui est mis en avant : le pigeon dit Vaillant, qui réussit à transmettre un message sous le feu ennemi en pleine bataille de Verdun en juin 1916. Un fait d’arme qui lui vaut même une citation.
Le sergent Stubby lors d'une parade aux Etats-Unis en mai 1921
Le chien le plus décoré du monde
Jusqu’à la fin de la guerre, Stubby participe de son côté à quatre offensives et à 17 batailles. Devenu une célébrité, il rentre aux États-Unis en 1919, toujours en compagnie du soldat J. Robert Conroy. Le chien reçoit alors tous les honneurs et rencontre trois présidents américains. Il défile même dans les rues des plus grandes villes américaines. "C’est sans doute le chien le plus décoré du monde. Revêtu d’un paletot brodé aux couleurs alliées, auquel sont épinglées ses nombreuses décorations, Stubby assiste à toutes les revues… Et il doit en être très fier, car les chiens ont leur amour-propre", décrit le journal La Presse dans un article d’août 1921.
Après une vie trépidante, la mascotte du 102e régiment d’infanterie s’éteint dans les bras de son maître en 1926. Le chien-soldat a même les honneurs de la rubrique nécrologique du New York Times. "Stubby est mort. Il n’était qu’un chien et il n’avait pas de pedigree, mais il était la plus célèbre mascotte de l’armée américaine, peut-on lire dans cet hommage. Il était incontestablement un chien combattant".
France24 Culture
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B. est parti, j’ai entendu la voiture démarrer sur le parking ; je ne me suis pas retournée. Le vide de l’appartement, la nuit sur les quais de Rhône - j’ai aimé traverser la nuit avec toi en écoutant de la musique, en parlant d’Italie et de boire un coup les pieds dans l’eau à Marseille.
L’appartement est vide, ce matin le soleil se levait princier sur les Vosges, cercle orange parfait dans la chaleur de mon duvet et le soleil, le chemin qui n’en finissait pas, l’épuisement et les genoux douloureux j’aurais aimé trouver un prétexte pour te faire rester c’est sûrement bête et égoïste, de ne pas vouloir être toute seule dans ce lit et pourtant d’en avoir tant besoin de silence Hier soir yoga méditation avec les chamois et la nuit qui tombait les lambeaux oranges roses de nuages le soleil parfait et les larmes qui roulaient sur mes joues les larmes qui roulaient sur mes joues avant de faire à manger, ouvrir la bouteille de rouge, regarder les chamois être si libres et rire si fort, rire si fort, vivre si fort pour quelques heures pour quelques heures se sentir vivre pour de vrai.
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Comment donc appeler ces personnes ?
Ouvert aux commentaires.
Sont venues se télescoper dans ma tête deux questions : l’une, « Qui sont ces enfants dont parle Armelle Pélaprat dans son billet ? », l’autre, « Est-il vrai que le musical « Carmen Jones » d’Oscar Hammerstein pour le livret en anglais (et Georges Bizet bien entendu pour la musique de « Carmen »), porté au cinéma par Otto Preminger en 1954 – et que j’ai regardé hier soir – soit plus proche pour son récit, de la nouvelle de Mérimée (1847) que de l’opéra de Bizet (1875) ? ».
Je n’ai pas consacré à mon enquête plus de dix minutes et suis resté dans le cadre très circonscrit de Wikipédia, mais j’y ai découvert plusieurs choses qui m’ont surpris et qui me paraissent dignes d’être partagées, au risque bien sûr que vous les sachiez déjà.
« Bohémiens », « Roumains », sont des termes inadéquats : ils ne viennent ni particulièrement de Bohême, ni de Roumanie, car les spécialistes sont d’accord sur le fait qu’ils sont venus en Europe au XIe siècle, en provenance du nord de l’Inde. Le mot « Gitan » n’est pas meilleur puisqu’il s’agit d’une déformation d’« Égyptien », de la même manière d’ailleurs que « Gipsy » en anglais.
« Manouche » est un meilleur candidat, puisqu’il s’agirait de « manushya », le mot sanskrit et hindi pour « homme ». « Tzigane » est plus précis puisque le mot viendrait de « athinganos », qui signifierait « intouchable » en grec byzantin, l’expression – on l’aura reconnue – utilisée en Inde pour désigner en effet les hors-castes.
Ceci dit, le terme le plus adéquat ne serait-il pas celui que les personnes dont il est question s’appliquent à elles-mêmes dans leur propre langue ? et qui serait dans ce cas-ci, un terme romani disant « le peuple parlant romani » ?
Or voici ma petite découverte ce matin (pas très loin, comme je l’ai dit : dans Wikipédia), ce terme idéal existe : « Romani » (la langue « romani ») – « chel » (« le peuple » en romani) = « Romanichel ».
* * *
Quant à la nouvelle Carmen, Prosper Mérimée (1803 – 1870), dans le style et le vocabulaire typiques des observations « ethnologiques » faites au milieu du XIXe siècle, y parvient à peu de choses près déjà à la même conclusion. J’en reproduis ici in extenso la quatrième et dernière partie.
IV
« L’Espagne est un des pays où se trouvent aujourd’hui, en plus grand nombre encore, ces nomades dispersés dans toute l’Europe, et connus sous les noms de Bohémiens, Gitanos, Gypsies, Zigeuner, etc. La plupart demeurent, ou plutôt mènent une vie errante dans les provinces du Sud et de l’Est, en Andalousie, en Estremadure dans le royaume de Murcie ; il y en a beaucoup en Catalogne. Ces derniers passent souvent en France. On en rencontre dans toutes nos foires du Midi. D’ordinaire, les hommes exercent les métiers de maquignon, de vétérinaire et de tondeur de mulets ; ils y joignent l’industrie de raccommoder les poêlons et les instruments de cuivre, sans parler de la contrebande et autres pratiques illicites. Les femmes disent la bonne aventure, mendient et vendent toutes sortes de drogues innocentes ou non.
Les caractères physiques des Bohémiens sont plus faciles à distinguer qu’à décrire, et lorsqu’on en a vu un seul, on reconnaîtrait entre mille un individu de cette race. La physionomie, l’expression, voilà surtout ce qui les sépare des peuples qui habitent le même pays. Leur teint est très basané, toujours plus foncé que celui des populations parmi lesquelles ils vivent. De là le nom de Calé, les noirs, par lequel ils se désignent souvent. [Il m’a semblé que les Bohémiens allemands, bien qu’ils comprennent parfaitement le mot Calé, n’aimaient point à être appelés de la sorte. Ils s’appellent entre eux Romané tchavé]. Leurs yeux sensiblement obliques, bien fendus, très-noirs, sont ombragés par des cils longs et épais. On ne peut comparer leur regard qu’à celui d’une bête fauve. L’audace et la timidité s’y peignent tout à la fois, et sous ce rapport leurs yeux révèlent assez bien le caractère de la nation, rusée, hardie, mais craignant naturellement les coups comme Panurge. Pour la plupart les hommes sont bien découplés, sveltes, agiles ; je ne crois pas en avoir jamais vu un seul chargé d’embonpoint. En Allemagne, les Bohémiennes sont souvent très jolies ; la beauté est fort rare parmi les gitanas d’Espagne. Très jeunes elles peuvent passer pour les laiderons agréables ; mais une fois qu’elles sont mères, elles deviennent repoussantes. La saleté des deux sexes est incroyable, et qui n’a pas vu les cheveux d’une matrone bohémienne s’en fera difficilement une idée, même en se représentant les crins les plus rudes, les plus gras, les plus poudreux. Dans quelques grandes villes d’Andalousie, certaines jeunes filles, un peu plus agréables que les autres, prennent plus de soin de leur personne. Celles-là vont danser pour de l’argent, des danses qui ressemblent fort à celles que l’on interdit dans nos bals publics du carnaval. M. Borrow, missionnaire anglais, auteur de deux ouvrages fort intéressants sur les Bohémiens d’Espagne, qu’il avait entrepris de convertir, aux frais de la société Biblique, assure qu’il est sans exemple qu’une Gitana ait jamais eu quelque faiblesse pour un homme étranger à sa race. Il me semble qu’il y a beaucoup d’exagération dans les éloges qu’il accorde à leur chasteté. D’abord, le plus grand nombre est dans le cas de la laide d’Ovide : Casta quam nemo rogavit. Quant aux jolies, elles sont comme toutes les Espagnoles, difficiles dans le choix de leurs amants. Il faut leur plaire, il faut les mériter. M. Borrow cite comme preuve de leur vertu un trait qui fait honneur à la sienne, surtout à sa naïveté. Un homme immoral de sa connaissance, offrit, dit-il, inutilement plusieurs onces à une jolie Gitana. Un Andaloux, à qui je racontai cette anecdote, prétendit que cet homme immoral aurait eu plus de succès en montrant deux ou trois piastres, et qu’offrir des onces d’or à une Bohémienne, était un aussi mauvais moyen de persuader, que de promettre un million ou deux à une fille d’auberge. — Quoi qu’il en soit il est certain que les Gitanas montrent à leurs maris un dévoûment extraordinaire. Il n’y a pas de danger ni de misères qu’elles ne bravent pour les secourir en leurs nécessités. Un des noms que se donnent les Bohémiens, Romé ou les époux, me paraît attester le respect de la race pour l’état de mariage. En général on peut dire que leur principale vertu est le patriotisme, si l’on peut ainsi appeler la fidélité qu’ils observent dans leurs relations avec les individus de même origine qu’eux, leur empressement à s’entraider, le secret inviolable qu’ils se gardent dans les affaires compromettantes. Au reste, dans toutes les associations mystérieuses et en dehors des lois, on observe quelque chose de semblable.
J’ai visité, il y a quelques mois, une horde de Bohémiens établis dans les Vosges. Dans la hutte d’une vielle femme, l’ancienne de sa tribu, il y avait un Bohémien étranger à sa famille, attaqué d’une maladie mortelle. Cet homme avait quitté un hôpital où il était bien soigné, pour aller mourir au milieu de ses compatriotes. Depuis treize semaines il était alité chez ses hôtes, et beaucoup mieux traité que les fils et les gendres qui vivaient dans la même maison. Il avait un bon lit de paille et de mousse avec des draps assez blancs, tandis que le reste de la famille, au nombre de onze personnes, couchaient sur des planches longues de trois pieds. Voilà pour leur hospitalité. La même femme, si humaine pour son hôte, me disait devant le malade : Singo, singo, homte hi mulo. — Dans peu, dans peu, il faut qu’il meure. Après tout, la vie de ces gens est si misérable, que l’annonce de la mort n’a rien d’effrayant pour eux.
Un trait remarquable du caractère des Bohémiens, c’est leur indifférence en matière de religion ; non qu’ils soient esprits forts ou sceptiques. Jamais ils n’ont fait profession d’athéisme. Loin de là, la religion du pays qu’ils habitent est la leur ; mais ils en changent en changeant de patrie. Les superstitions qui, chez les peuples grossiers remplacent les sentiments religieux, leur sont également étrangères. Le moyen, en effet, que des superstitions existent chez des gens qui vivent le plus souvent de la crédulité des autres. Cependant, j’ai remarqué chez les Bohémiens espagnols une horreur singulière pour le contact d’un cadavre. Il y en a peu qui consentiraient pour de l’argent à porter un mort au cimitière.
J’ai dit que la plupart des Bohémiennes se mêlaient de dire la bonne aventure. Elles s’en acquittent fort bien. Mais ce qui est pour elles une source de grands profits, c’est la vente des charmes et des philtres amoureux. Non-seulement elles tiennent des pattes de crapauds pour fixer les cœurs volages, ou de la poudre de pierre d’aimant pour se faire aimer des insensibles ; mais elles font au besoin des conjurations puissantes qui obligent le diable à leur prêter son secours. L’année dernière, une Espagnole me racontait l’histoire suivante : Elle passait un jour dans la rue d’Alcala, fort triste et préoccupée ; une Bohémienne accroupie sur le trottoir lui cria : Ma belle dame, votre amant vous a trahi. — C’était la vérité. — Voulez-vous que je vous le fasse revenir ? On comprend avec quelle joie la proposition fut acceptée, et quelle devait être la confiance inspirée par une personne qui devinait ainsi d’un coup d’œil, les secrets intime du cœur. Comme il eût été impossible de procéder à des opérations magiques dans la rue la plus fréquentée de Madrid, on convint d’un rendez-vous pour le lendemain. — Rien de plus facile que de ramener l’infidèle à vos pieds, dit la Gitana. Auriez-vous un mouchoir, une écharpe, une mantille qu’il vous ait donné ? — On lui remit un fichu de soie. — Maintenant cousez avec de la soie cramoisie, une piastre dans un coin du fichu. — Dans un autre coin cousez une demi-piastre ; ici, une piécette ; là, une pièce de deux réaux. Puis il faut coudre au milieu une pièce d’or. Un doublon serait le mieux. — On coud le doublon et le reste. — À présent, donnez-moi le fichu, je vais le porter au Campo-Santo, à minuit sonnant. Venez avec moi, si vous voulez voir une belle diablerie. Je vous promets que dès demain vous reverrez celui que vous aimez. — La Bohémienne partit seule pour le Campo-Santo, car on avait trop peur des diables pour l’accompagner. Je vous laisse à penser si la pauvre amante délaissée a revu son fichu et son infidèle.
Malgré leur misère et l’espèce d’aversion qu’ils inspirent, les Bohémiens jouissent cependant d’une certaine considération parmi les gens peu éclairés, et ils en sont très vains. Ils se sentent une race supérieure pour l’intelligence et méprisent cordialement le peuple qui leur donne l’hospitalité. — Les Gentils sont si bêtes, me disait une Bohémienne des Vosges, qu’il n’y a aucun mérite à les attraper. L’autre jour, une paysanne m’appelle dans la rue, j’entre chez elle. Son poêle fumait, et elle me demande un sort pour le faire aller. Moi, je me fais d’abord donner un bon morceau de lard. Puis, je me mets à marmotter quelques mots en rommani. Tu es bête, je disais, tu es née bête, bête tu mourras… Quand je fus près de la porte, je lui dis en bon allemand : Le moyen infaillible d’empêcher ton poêle de fumer, c’est de n’y pas faire de feu. Et je pris mes jambes à mon cou.
L’histoire des Bohémiens est encore un problème. On sait à la vérité que leurs premières bandes, fort peu nombreuses, se montrèrent dans l’est de l’Europe, vers le commencement du quinzième siècle ; mais on ne peut dire ni d’où ils viennent, ni pourquoi ils sont venus en Europe, et, ce qui est plus extraordinaire, on ignore comment ils se sont multipliés en peu de temps d’une façon si prodigieuse dans plusieurs contrées fort éloignées les une des autres. Les Bohémiens eux-mêmes n’ont conservé aucune tradition sur leur origine, et si la plupart d’entre eux parlent de l’Égypte comme de leur patrie primitive, c’est qu’ils ont adopté une fable très anciennement répandue sur leur compte.
La plupart des orientalistes qui ont étudié la langue des Bohémiens, croient qu’ils sont originaires de l’Inde. En effet, il paraît qu’un grand nombre de racines et beaucoup de formes grammaticales du rommani se retrouvent dans des idiomes dérivés du sanscrit. On conçoit que dans leurs longues pérégrinations, les Bohémiens ont adopté beaucoup de mots étrangers. Dans tous les dialectes du rommani, on retrouve quantité de mots grecs. Par example : cocal, os de χόχχαλον ; petalli, fer de cheval, de πέταλον ; cafi, clou, de χαρφί, etc. Aujourd’hui les Bohémiens ont presque autant de dialectes différents qu’il existe de hordes de leur race séparées les unes des autres. Partout ils parlent la langue du pays qu’ils habitent plus facilement que leur propre idiome, dont ils ne font guère usage que pour pouvoir s’entretenir librement devant des étrangers. Si l’on compare le dialecte des Bohémiens de l’Allemagne avec celui des Espagnols, sans communication avec les premiers depuis des siècles, on reconnaît une très-grande quantité de mots communs ; mais la langue originale, partout, quoi qu’à différents degrés, s’est notablement altérée par le contact des langues plus cultivées, dont ces nomades ont été contraints de faire usage. L’allemand, d’un côté, l’espagnol, de l’autre, ont tellement modifié le fond du rommani, qu’il serait impossible à un Bohémien de la Forêt-Noire de converser avec un de ses frères andalous, bien qu’il leur suffît d’échanger quelques phrases pour reconnaître qu’ils parlent tous les deux un dialecte dérivé du même idiome. Quelques mots d’un usage très-fréquent sont communs, je crois, à tous les dialectes ; ainsi, dans tous les vocabulaires que j’ai pu voir : pani veut dire de l’eau, manro, du pain, mâs, de la viande, lon, du sel.
Les noms de nombre sont partout à peu près les mêmes. Le dialecte allemand me semble beaucoup plus pur que le dialecte espagnol ; car il a conservé nombre de formes grammaticales primitives, tandis que les Gitanos ont adopté celles du Castillan. Pourtant quelques mots font exception pour attester l’ancienne communauté de langage. — Les prétérits du dialecte allemand se forment en ajoutant ium à l’impératif qui est toujours la racine du verbe. Les verbes dans le rommani espagnol, se conjuguent tous sur le modèle des verbes castillans de la première conjugaison. De l’infinitif jamar, manger, on devrait régulièrement faire jamé, j’ai mangé, de lillar, prendre, on devrait faire lillé, j’ai pris. Cependant quelques vieux Bohémiens disent par exception : jayon, lillon. Je ne connais pas d’autres verbes qui aient conservé cette forme antique.
Pendant que je fais ainsi étalage de mes minces connaissances dans la langue rommani, je dois noter quelques mots d’argot français que nos voleurs ont empruntés aux Bohémiens. Les Mystères de Paris ont appris à la bonne compagnie que chourin, voulait dire couteau. C’est du rommani pur ; tchouri est un de ces mots communs à tous les dialectes. M. Vidocq appelle un cheval grès, c’est encore un mot bohémien gras, gre, graste, gris. Ajoutez encore le mot romamichel qui dans l’argot parisien désigne les Bohémiens. C’est la corruption de rommané tchave gars Bohémiens. Mais une étymologie dont je suis fier, c’est celle de frimousse, mine, visage, mot que tous les écoliers emploient ou employaient de mon temps. Observez d’abord que Oudin dans son curieux dictionnaire, écrivait en 1640, firlimouse. Or, firla, fila en rommani veut dire visage, mui a la même signification, c’est exactement os des Latins. La combinaison firlamui a été sur-le-champ comprise par un Bohémien puriste, et je la crois conforme au génie de sa langue.
En voilà bien assez pour donner aux lecteurs de Carmen, une idée avantageuse de mes études sur le Rommani. Je terminerai par ce proverbe qui vient à propos : En retudi panda nasti abela macha. En close bouche, n’entre point mouche. »
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j’observe avec attention les réactions des beaux castors républicains qui ont fait barrage hier, et qui se gobergent d’avoir fait reculer la bête immonde. Pourtant, les faits sont têtus. Hier, il y a eu malgré l’urgence du sursaut et du refus de la haine que nul ne peut ignorer une abstention record qui devrait interdire à l’élu de si peu de monde, si peu représentatif de la société toute entière, de jouer les fanfarons, et de se croire aussi éminemment légitime qu’il ne l’est sûrement pas.
De plus, il est également plus qu’utile, indispensable même, de faire remarquer aux résistants d’un jour que malgré leur geste héroïque, le FN est toujours là. Et que, depuis maintenant plus de 40 ans, de front républicain en front républicain, une masse énorme de 11 millions de personnes a voté pour un parti dont nul n’est sensé ignorer la nature.
Malgré les pathétiques tentatives de banalisation par les médias et le parti lui-même, nul ne peut ignorer qu’il est d’essence raciste, discriminatoire, que de nombreux cadres y sont antisémites, et que ses modes de financement sont de nature douteuse, voir carrément délictueuse, comme les seules affaires Jeanne/Riwal et des emplois fictifs au parlement européen nous l’ont déjà amplement prouvés. Une mafia. Les gens qui votent pour ce parti ont la télé, des smartphones, des ordis, et peuvent comme vous et moi s’informer, même s’ils le font parfois (souvent), de manière confuse et confusionniste, s’abreuvant à des sources complotistes, qui déforment la réalité, et particulièrement productrices de fake news comme l’histoire l’a démontré, jusqu’en leur candidate herself. Il n’empêche. Même s’ils préfèrent l’ignorer, ou le nier cyniquement en trouvant des arrangements avec leur conscience, ânonnant bêtement les leitmotivs leur propagandstaffel, la réalité s’impose et s’imposera à eux, en regard par exemple des prochaines échéances judiciaires qui attendent leur madone moisie et de celles enclenchées suite à l’affaire des soi-disant “macronleaks” dont les cadres du FN se sont fait les complices directs.
source
N’en demeure pas moins qu’une masse de 11 millions de personne ont voté en leur âme et conscience pour ce parti, et il faudra compter avec. Je redoute leurs réactions. L’ennemi est toujours là, bien présent. Ensuite, les idées de ce parti n’ont pas non plus été arrêtées à la porte du bureau de vote, tout comme les émanations nucléaires toxiques de Tchernobyl n’ont pas été stoppées par les montagnes des Vosges. Elles se diffusent bien au delà, et je doute fortement que les glorieux vainqueurs d’ En Marche en soient eux mêmes épargnés, eux qui n’hésitent déjà pas du tout à véhiculer sur leurs comptes sur les réseaux sociaux une détestable pauvrophobie. Enfin, autre danger qui fait partie de mes préoccupations personnelles qui ne semblent pas déranger grande monde, ni avant ni après l’échéance électorale, une masse importante de nos forces de l’ordre dites “républicaines” ne le sont pas dans la mesure où elles sont totalement gangrénées par l’extrême droite. Et le zèle dont elles font preuve avec un soin tout particulier pour les antifas, comme on l’a observé hier soir, n’est pas là pour me rassurer.
Cela est d’autant plus préoccupant que l’état d’urgence n’est pas levé, devient la détestable norme justifiant tous les abus, et qu’il ne m’apparait pas très clairement que quelqun qui a déjà prévenu qu’il se foutait totalement des millions de français qui ont manifesté leur refus de la loi travail, qu’il va de surcroit prolonger et durcir, avait quelque considération que ce soit pour les libertés fondamentales. On sait bien à quel point fascisme et libéralisme font bon ménage, tant que l’un ne gêne pas les intérêts financiers de l’autre. Aussi, parmi les forces militantes de ce pays, réellement progressistes elles, c’est à dire productrices de transformation sociale, contrairement à celui usurpé que l’on tente de nous vendre derrière Macron, nous savons déjà à quel point les années à venir seront dures, et combien nous n’avons pas fini de nous faire taper sur la gueule. Urgent, agir. La bête n’est pas morte avec le deuxième tour, et les antifascistes d’opérette que sont les opportunistes qui ont soutenu Macron vont bien vite nous révéler leur vrai visage : celui de la défense y compris par la force d’intérêts qui ne sont pas les nôtres.
au menu du #8mai : castors républicains fourrés aux truffes #antifa j'observe avec attention les réactions des beaux castors républicains qui ont fait barrage hier, et qui se gobergent d'avoir fait reculer la bête immonde.
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