#front républicain
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Le grand écart
Un peu de discernement ne ferait pas de mal à une classe politique...
Temps de lecture = 4 minutes Tout à la fois, inquisiteurs de la pensée et petits commissaires du peuple, les gauchistes et une partie de la gauche traditionnelle, à quelques exceptions près, font en permanence le grand écart entre leur idéologie et leurs actes. Par Claude Picard Le grand écart Tout à la fois, inquisiteurs de la pensée et petits commissaires du peuple, les gauchistes et une…
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How France’s Republican front halted the far-right’s rise
In an unexpected twist, France’s leftwing alliance surged to first place in yesterday’s parliamentary elections, thwarting the advance of the far-right Rassemblement National. Our correspondent in Paris has more below. French President Emmanuel Macron promised a “clarification” of the country’s political landscape when he called a snap parliamentary election. Yesterday’s shock result has instead…
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#upthebaguette#whatthefrance#french politics#élections européennes#2024#up the baguette#politics#front populaire#eric ciotti#politique#french side of tumblr#les républicains#je hurle
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youtube
French public broadcaster France 24 has live English-language covered of the second round of the snap election for National Assembly.
The far right RN (National Rally - in English) is being opposed by a loose coalition of centrist and leftist parties.
The RN needs 289 seats for a majority.
EDIT: France 24 abruptly ended coverage on the previous YouTube link and continued it on the revised link above. zut alors!
But bien joué to the voters of France for apparently rejecting neo-Nazis!
#france#legislative election#national assembly#france 24#renaissance#rn#nouveau front populaire#les républicains#assemblée nationale#élection française#french politics#Youtube
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Barnier?
Monsieur Brexit ?
Issu du QUATRIÈME parti en nombre de sièges aux législatives ?
Non mais il joue à quoi Macron-là ?!
#le front républicain est mort et enterré pour 2027#deux mois d'attente pour ça...#aucun respect pour le résultat des législatives
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La pauvre Tatiana Ventôse est entrain de se prendre une douche par la gauche matrixée. On dirait limite qu'elle a conduit leurs parents à Auschwitz.
Je pense qu'ils font une réaction épidermique au faut que ses arguments se tiennent. On pourrait répliquer sur le terrain des idées mais ça demanderait du temps, de l'énergie, de la culture historique, philosophique et politique, et un sérieux examen de conscience. Or, la plupart des militants et sympathisants de gauche ces derniers temps sont des ressortissants de la gauche-caviar et ils fonctionnent à la croyance plus qu'à la pensée. Ils ont leur credo et ça leur suffit.
J'aime mieux la dernière vidéo de Tatiana, qui est plus élaborée, plus soutenue que la précédente, et donne meilleure matière à la critique — en ce sens qu'il va falloir charbonner pour la démonter intégralement. Ce qui me fascine sans doute le plus chez la rouquine du Nord, c'est cette manie qu'elle a de ressusciter la Gauche à l'ancienne, travailliste, patriote et populaire, et qui passe aussitôt aux yeux du gauchiste moyen (j'emprunte le terme à Lénine, ça date d'un siècle avant la dernière campagne vraiment socialiste de Mélenchon) pour un discours d'extrême-droite.
C'est rigolo, quand même. Les pillards font chaque nuit la démonstration de leur inféodation volontaire au capitalisme le plus décérébré ; ils vandalisent des équipements publics et des écoles ; ils appellent au meurtre des blancs, des juifs, des homosexuels, des policiers ; ils le font généralement au nom d'une religion qui cause des ravages dans la majeure partie du monde à l'heure actuelle ; et pourtant, curieusement, la Gauche presque tout entière prend leur défense, toute prête d'ailleurs à reprendre son discours de complaisance pour réclamer que le contribuable expie une faute originelle imaginaire en payant pour restaurer le mobilier dégradé, en professant sa compassion pour les racailles qui l'accablent...
Je suis en train de me disputer dans la section commentaires de mon dernier billet avec des gens certes charmants mais que j'estime redoutablement à côté de la plaque en termes d'analyse sociopolitique de la situation française, parce qu'ils croient notamment que les Français se seraient détournés de la Gauche véritable ; or, c'est une inversion des valeurs absolument tragique quand on considère le mode de vie des uns et des autres face aux discours gauchistes.
Je vais faire pire que donner raison à Tatiana Jarzabek, je vais donner raison à François Asselineau ! Lequel s'enquérait récemment de savoir pourquoi personne à l'Assemblée n'avait fait ne serait-ce qu'évoquer l'article 68 de notre Constitution prévoyant la destitution du Président de la République en cas de manquement à ses devoirs ? Certes, il y avait peu de chance que cela se fît mais les « Insoumis » ont déjà déposé suffisamment de motions de censure stériles pour craindre réellement l'échec législatif...
#tous les bons éléments du front de gauche ont été évincés et remplacés par des petits jeunes aux dents longues pétris de postmodernisme#tu m'étonnes que la gauche ne fasse plus recette#à la limite on en trouve encore assez de traces chez ruffin#mais ruffin président les gens savent fort bien qu'il se constituerait un gouvernement à gauche et l'on reviendrait à la case départ#de toute façon les gens sont épuisés et appauvris#ils n'ont pas envie de payer les pots cassés qui d'ailleurs sont cassés très littéralement là#et la gogôche ne fait qu'empiler les humiliations et les insultes#les gens veulent que la tragédie en cours cesse et ils n'écouteront qu'un discours ferme et sans concession pour les hooligans#tatiana ventôse#n'a pas un discours de droite mais un discours républicain#ce qui n'est pas synonyme de démocratique#mais nous ne sommes pas à un moment où il faudrait faire de grands discours misérabilistes sur les pauvres jeunes de banlieue#qui ne peuvent jamais dealer tranquilles et braquer des vieilles sans qu'un flic fasse du délit de faciès#nous nous sommes plus là#là nous récoltons les fruits de quarante années d'incurie des pouvoirs publics#donc la réponse appropriée n'est sans doute pas de rester les bras ballants#en pleurant sur le sort d'émeutiers qui risquent le profilage racial quand ils gueulent qu'il faut casser du “pd” au nom du coran
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le fou aux mails (mon grand-père)
#il dit notre choix parce que ma grand-mère vote comme lui 💀#il faut qu’on la convainque elle#mais il vient quand même de dire qu’au deuxième tour il hésite si c’est la gauche mdr#alors qu’il a toujours refusé de voter fn car racistes et surtout lui ce qui l’embête cons#bref les droitards qui refusent de faire el famoso front républicain quand c’est la gauche#alors que la gauche vote toujours à droite pour le faire
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7/07/2024 – Personnellement, je ne trouve que des motifs de me réjouir à l’énoncé des résultats du troisième tour des consultations populaires. Les élections européennes ont concrétisé, par et dans le système, le colère de ces dix millions de Français qui refusaient leur disparition (je ne détaillerai pas, ici et maintenant, les raffinements du supplice mortel auquel ils sont quotidiennement soumis et que, de toute façon, chacun connait). Ce coup de semonce a été confirmé par un premier tour euphorisant. Mais ce qu’il faut voir, c’est que ledit système a réagi d’abord avec véhémence, puis avec un véritable manque de discernement, produit du court-termisme très en vogue au Château depuis de nombreux mois. Ce que je retiens :
• Le Front Populaire sera défunt dans moins de quinze jours. Alliance de carpes puant la vase et de lapins myxomateux, cet équipage n’avait pour seul objectif que de préserver les pré-carrés, les chasses gardées et autres prébendes de la gauche dite institutionnelle, ou historique, ou progressiste, ou républicaine... qu’importe, ce ne sont là que libellés ronflants imaginés comme autant de certificats de moralité par les zélotes d’une presse subventionnée par l’État et les affairistes. Le Front Populaire va crever la gueule ouverte et la haine qui caractérise les rapports politiques au sein de la gauche va se raviver de plus belle. J’attends avec une impatience gourmande le nom des tenants d’un prochain gouvernement “reflétant les sensibilités différentes, mais complémentaires, exprimées par une majorité de Français dans les urnes, à l’issue du second tour des élections législatives”. Miam !
• Ceux qui imaginaient qu’un RN en majorité absolue pourrait gouverner ce pauvre pays : réveillez-vous ! Ce parti est compatible avec tout ce que l’Occident a produit de notoirement pourri depuis vingt-cinq ans. Il est pour tout ce que nous vomissons, vous et moi. Il est donc la négation de notre substance même. Sa défaite n’est regrettable que parce que son arrivée à la tête du pays aurait accéléré le processus de décomposition totale de la société française.
• La catastrophe économique pendante va probablement se déclencher quelque part entre la clôture des JO et la fin de l’année. L’insolvabilité du gouvernement de la France aura des conséquences inouïes et c’est là, sûrement, que l’extrême-gauche aura se revanche, massivement aidée par les Nouveaux Français du Sud-Orient.
• Ceux, enfin, qui voudraient concocter des phrases définitives sur le destin du pays devraient économiser leur encre ou leur salive. Ce que le bon sens exige que nous observions, c’est que les Français se sont choisi un parlement à leur hauteur. La photographie de la Chambre des Députés donne une image assez honnête et fidèle des mentalités de nos contemporains, quelque part entre le “sauve-qui-peut” et le “no pasaran”. Personnellement, j’en suis à me demander, très sincèrement, s’il reste quelque chose à sauver – et surtout, sauver pour qui ? Pour quoi ?
• Environ dix millions de Français ont exprimé assez clairement leur désir de survie. Demain, après l’accumulation de nouvelles catastrophes encore plus outrageantes, plus saignantes, toujours plus insupportables, ce nombre gonflera dans des proportions inattendues. Par pour de bonnes raisons, d’un point de vue intellectuel – mais ce n’est plus le sujet. Les rangs seront encore plus garnis et des vocations – sans doute inattendues et surprenantes – se feront jour pour guider ces énergies. C’est à partir de ce moment qu’il sera permis d’espérer, même un tout petit peu, car la force du nombre sera déterminante.
J.-M. M.
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In medias it's always mentioned that Saint-Just said his famous quote ("I despise the dust that forms me...") right before his death, but I was wondering if it's true or just a legend. I'm asking because I read somewhere here on Tumblr that he wrote that quote down in his notes not that he actually said that in front of the crowd, which has always seemed strange to me anyway since I don't think he was allowed to speak on the scaffold (?)
I am so sorry for my late reply, anon!
He wrote this in the preamble to his "Fragments sur les institutions républicaines" (not completed nor published during his life). It was written in late 1793/early 1794.
Here is the book: Fragments sur les institutions républicaines
“Je méprise la poussière qui me compose et qui vous parle ; on pourra la persécuter et faire mourir cette poussière ! Mais je défie qu’on m’arrache cette vie indépendante que je me suis donnée dans les siècles et dans les cieux… “
I don't think he ever said any of this out loud, as part of a speech, and definitely not on the scaffold. Still, because the quote is poignant, it is often used as his "last words" in a way.
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Bas-de-plafond !
Le fameux plafond de verre, dont le Rassemblement national serait victime, n’est qu’un leurre. Explications dans l'article !
Temps de lecture = 4 minutes Malgré tous leurs stratagèmes ! La poussée régulière des scores du RN à toutes les élections est assez spectaculaire. Par Claude Picard Bas-de-plafond ! Le fameux plafond de verre, dont le Rassemblement national serait victime, n’est qu’un leurre. Qui a été inventé par François Mitterrand pour faire oublier ses propres turpitudes et ses amitiés douteuses pendant…
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Le 5 Mai on fait front ensemble !
Bonjour à toustes ! 🌿🦊
Ce dimanche 5 Mai à lieu une mobilisation nationale de plus de 800 personnalités, organisations et associations pour se battre contre l'offensive réactionnaire et anti-trans de ces derniers mois.
Cette offensive, relayée par plusieurs grands médias (Figaro, le Point, Valeurs actuelles, le JDD, Marianne, Europe 1..etc) coïncident avec un certain livre complotiste sorti le 11 avril dernier et avec la proposition de loi des sénateurs du parti Les Républicains, qui veulent :
- Interdire la transition sociale et médicale des mineurs - Leur imposer des thérapies de conversion - Punir les médecins qui accompagnent les mineurs trans de 2 ans de prisons
Au delà des mineurs, le rapport de LR veut avoir la possibilité d'interdire toutes transitions des adultes jusqu’à 25 ans, une mesure qui est déjà adoptés dans certains états aux USA.
A côté de cela, ces mêmes partis laissent les enfants intersexes être mutilés à la naissance par soucis de "conformité"/"normalité". Ces attaques réactionnaires de la droite et de l'extrême droite à l'échelle internationale visent le droit à disposer de son corps, et donc directement les droits reproductifs comme l'IVG !
Féministes, LGBTIA+, antifascistes, nous devons faire front ensemble contre ces attaques des droits humains fondamentaux ! Rendez vous le 5 Mai IRL ou en ligne pour celleux qui comme moi ne peuvent pas aller manifester :
📌Paris : République, 14h 📌 Toulouse : Jean jaurès, 13h 📌 Marseille : Vieux port, 11h 📌 Strasbourg : 4 mai, pl. kléber, 17h 📌 Quimper : Place Saint Corentin, 18h 📌 Havre : Hôtel de ville, 15h 📌 Bordeaux : Hôtel de ville, 14h 📌 Besançon : Place Pasteur, 14h 📌 Niort : Place de la Brèche, 15h 📌 Bruxelles : 15h, en recherche du lieu 📌 Montpellier : place de Comédie, 15h 📌 Nantes : marche, Grue Jaunes sur l’ile, 14h 📌 Chambery : place de Génève, 14h 📌 Rennes : en préparation 📌 Lyon : en préparation 📌 Nancy : en préparation 📌 Lille : en préparation 📌 Lyon : en préparation 📌 Brest : place de la liberté, 17h 📌 Dijon : place Darcy, 16h 📌 Rochelle : quai du Carénage, 15h 📌 Lorient : Place Glotin, 15h 📌 Pau : préfecture de Pau, 16h 📌 Bayonne : place de la liberté, 12h 📌 Tours : place Jean Jaurès, 15h 📌 Poitiers : Place de Maréchal Leclerc
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Bravo ! Grande victoire du NFP avec LFI en tête. Comme en 2017, comme en 2022, comme le 7 juillet dernier, l’objectif était clair : sauver Macron et le système néolibéral ploutocratique néofasciste dont il est le fondé de pouvoir.
Les magouilles du 7 juillet ont marché à fond, la macroniste Braun-Pivet peut continuer son sale boulot à la tête de l’Assemblée nationale. Mission accomplie.
On joue les antifascistes pour la galerie mais on ne pense qu'à la gamelle
On vote et fait voter pour Gérald Darmanin, pour Borne, pour Hollande etc. etc. et au Parlement européen on acclame Von der leyen, après avoir voté pour elle. Reste plus maintenant qu’à reconstituer le bloc central. Et Macron pourra tranquillement continuer. Et pendant ce temps-là le gorille Delogu et ses copains vont continuer à rouler des mécaniques. Tout ceci est à gerber.!
(X-regis de castelnau)
VOYNET, HOLLANDE, MELENCHON, BOYARD, FAURE, AUTAIN, GLUCKSMANN, CHATELAIN, ROUSSEAU, JADOT, AUBRY, CORBIERE, les LFI, les Verts, les Socialos, les commies etc etc etc... et les électeurs du Front Républicain sont Des caniches, des caniches de la Droite et des Macronards.
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2ème Nouveau Front populaire (La France insoumise, le Parti socialiste, Les Ecologistes) : 187 sièges. Ensemble (Renaissance, Modem, Horizons) : 159 sièges. RN et alliés : 142 sièges. Les Républicains : 39 sièges. Divers droite : 27 sièges. Divers gauche : 6 sièges. Autres : 17
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After a period of relative quiescence, everyone has started talking about fascism again. This is, in part, due to the threat of a second term for Donald Trump, which has reactivated a highly polemical “fascism debate” in the United States. But there are plenty of other actual or quasi-fascists elsewhere. The Italian prime minister, Giorgia Meloni, is the leader of a genuine neo-fascist party. In Latin America, Argentina’s Javier Milei has picked up where Brazil’s Jair Bolsonaro left off. And, in India, Narendra Modi’s Bharatiya Janata Party was reelected in June, albeit with a much-reduced majority.
By contrast, much less has been said about anti-fascism. Most commentators and journalists—and even many academics—seem to have accepted that anti-fascism belongs to the 20th century. Which is a little strange. If fascism is real, why not its opposite? And what happened to all of those historical memories of fighting fascism, above all in Europe, but also further afield?
Fortunately, we still have France, the only country that continues to talk about anti-fascism in a consistent and meaningful way across the political spectrum—and one of the few places where this talk translates into a hard electoral reality.
The explanation for this anomaly lies in the concept of the so-called front républicain (republican front). This refers to any coalition or alliance that is designed to keep the far-right from power.
In the late 1880s and 1890s, the front républicain included those who were opposed to the rise of Boulangism, a militarist far-right movement, and those who defended the cause of Alfred Dreyfus, whose false conviction was one of the great republican causes at the time. The clash between an insurgent far-right and the massed republican forces of the moderate right, the center, and the left was subsequently repeated time and again.
There were echoes of the front républicain in the 1936 Popular Front, although this was in a more obviously left-wing key. The same logic was invoked in the 1950s, at the time of Poujadism, and again in the 1980s, when Jean-Marie Le Pen’s Front National began to make its first electoral breakthroughs.
By this time, the front républicain had taken on a clearly electoral dimension. The aim was to ensure that the best-placed candidates from “republican” parties would win in the second-round of an election. This involved strategic désistements (withdrawals) by weaker “republican” candidates, followed by tactical voting.
The most famous recent iteration of the front républicain is usually also considered to be its last hurrah. In 2002, Jean-Marie Le Pen squeezed past the socialist candidate, Lionel Jospin, in the first round of the presidential election. This was the first time that any far-right candidate had come so close to power, and it was a profound shock.
In response, the entire political class called on the French to vote for the center-right candidate, Jacques Chirac, in the second round. It worked spectacularly: Chirac was elected with more than 82 percent of the vote on a turnout of almost 80 percent. Left-wing voters massively supported a right-wing candidate in order to save the French Republic.
But, as we now know, Jean-Marie Le Pen’s success was only the beginning. Since then, his daughter Marine Le Pen has climbed ever higher in the polls. She qualified for the second round of the presidential elections in 2017 and 2022, when she received 41 percent of the vote. Le Pen’s party, too, has gone from strength to strength. Now rebaptized as the Rassemblement National, it has gradually developed its local and regional presence—and, in 2022, it made a major breakthrough when it won 89 seats in the National Assembly.
For most analysts, the success of Marine Le Pen and the Rassemblement National was easily explained by the atrophy of the front républicain. After 2002, fewer and fewer left-wing voters felt inclined to block the far-right, and a significant minority of right-wing voters embraced it. With each new election, the remnants of a century-old French anti-fascist tradition seemed to fall away. Indeed, many of the most pessimistic result forecasts of the 2024 elections were based on the assumption that it was essentially dead.
Imagine the surprise, then, when the results of the second round were announced on Sunday night. Despite increasing its seats and vote share, the far-right flopped compared to the polls. It was soon clear that voters had done everything they could to stop the Rassemblement National from winning a majority.
All of a sudden, the front républicain was back, and the phrase was plastered across the French mainstream media. Commentators and pollsters scrambled to explain themselves. For those with long memories, it felt as if the spirit of 2002 had been resurrected from the grave.
The simplest way to explain this remarkable revival of anti-fascism is to invoke something that all historians of modern France will recognize: the fear of disorder and social collapse. Modern French history is littered with regime changes, protests, revolutions, and civil wars. The constitutional settlement of the Fifth Republic, born in 1958 during the Algerian War, was specifically designed to ensure stability, and it survived the momentous protests of 1968 and the economic crisis of deindustrialization unscathed.
Still today, voters are scared of the consequences of bringing a far-right party to national power. They fear that a victory for Marine Le Pen or her prime-minister-in-waiting, Jordan Bardella, would unleash violence and instability across the country. On the three occasions when they have realistically faced this prospect—2017, 2022 and 2024—they have pulled back. Each time, they have invoked the front républicain as a defense mechanism.
But there was more to the 2024 elections than simply a kneejerk reaction to the threat of disorder. For the first time since the early 2000s, anti-fascism was imbued with a positive quality. People invested hope in the left-wing alliance, known as the Nouveau Front Populaire. They saw anti-fascism as the basis on which to build a fairer society, with more public spending, a higher minimum wage, a wealth tax, and a reversal of Macron’s pension reforms.
This process was especially striking amongst young people, some of whom were not even born in 2002. Theirs is not the same anti-fascism as those aged 50 or older, who remember the rise of Jean-Marie Le Pen and the Front National. Young activists still talk about “fascism” and “racism,” just like the elders from whom they have learnt their history, but they are doing more than replaying the political battles of the past. They know that they are only one front in a global anti-fascist universe that stretches from the Trump trials to the smooth authoritarianism of Hungary’s Viktor Orbán.
The campaigning of young anti-fascists has been made all the more intense by the fact that the Rassemblement National has succeeded in mobilizing a significant proportion of young people. The struggle to contain the far-right in France is not an intergenerational clash between youthful liberals and reactionary boomers. If anything, old people are the least likely to vote for Marine Le Pen and her acolytes. In fact, young people are fighting for the political soul of their own generation.
The most obvious symbol of this fight is Bardella himself. He is only 28 years old, and his meteoric rise has not passed unnoticed. Some voters in the 2024 elections even asked where the “Bardella” voting slip was when they arrived at the polling booth. They wanted to vote for him, even though he was not on the ballot.
Yet his youthful persona—and his facility with Tiktok—drew a committed response. During and after the elections, French social media was filled with a cascade of anti-fascist memes and counter-videos. Young people, often people of color, lampooned Bardella’s campaign tactics and press conferences. They pilloried his party and the—sometimes very inexperienced—candidates who ran for election, calling them out for their racism, homophobia, bigotry, or plain stupidity.
It helps that some of the emerging figures on the French left are also young. Clémence Guetté, of La France Insoumise, is 33. Marine Tondelier, the current leader of the main Greens party, is 37. And Raphaël Glucksmann, who led the center-left to second place in the 2024 European elections, is 44. They are all politicians who have cut their teeth in a political landscape where the far-right is a fixture, not an anomaly.
It is impossible to say whether this youthful French anti-fascism has a future. In his “letter to the French” after the elections, Macron referred to the front républicain, but it is not clear that he or his allies intend to adhere to it. In particular, the proposal to form a governing coalition without some or all of the left—which several members of Macron’s party have endorsed—would run counter to the spirit of the election results. Meanwhile, the RN is waiting patiently for its next opportunity to show off its electoral strength.
Nevertheless, the recent electoral cycle in France is a reminder that today’s anti-fascism is no longer beholden to the 1930s or 1990s. It has a life of its own—and a whole new generation of foot soldiers ready to go to war against their oldest enemy.
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Lettre aux amis (ou pas) qui ne votent pas comme moi
"L’équipe de Reporterre est jeune — 35 ans si on m’enlève du compte — et la plus grande partie de ses plus de 2 millions de visiteurs mensuels a aussi moins de 40 ans. Je crois qu’elles et ils savent très bien ce qu’il faut faire cette semaine et dimanche prochain au bureau de vote, et je ne vais pas les chapitrer.
Les vieux, réveillez-vous !
En revanche, du fait de caractéristiques personnelles dont la première est un âge certain, la gravité du moment me pousse à écrire à des personnes avec lesquelles je partage des traits communs, à commencer par le nombre des années : j’ai 67 ans, et suis ce qu’on appelle un vieux ! Donc, je parle aux vieux et aux vieilles. Eh bien, mes amis, il serait temps de se réveiller ! Allez-vous arrêter de voter à droite et à l’extrême droite et de tordre le nez devant le Nouveau Front populaire ? Nous sommes la génération qui a profité du système social mis en place par nos aînés de la Résistance, qui a assez bien vécu (oui, nous avons beaucoup travaillé, et alors ?), et maintenant, la grande majorité d’entre nous vote pour le parti d’extrême droite. Qui est hostile aux jeunes. Qui est climatosceptique alors que la question écologique est une des plus importantes que vont affronter nos enfants et nos petits-enfants. Qui veut toujours plus de police et d’autorité, alors que nos enfants et nos petits-enfants ont besoin de bienveillance et de soutien.
Vraiment, les vieilles et les vieux, arrêtez de vous laisser berner par tout ce que racontent les télés. Pensez aux jeunes, pensez à leur avenir. Alors votez contre l’extrême droite dimanche prochain. Vous êtes vieux dans votre corps, mais vous pouvez être jeune dans votre tête, et plein d’espérance, d’enthousiasme, de joie pour le nouveau monde qui peut naître si vous ne vous y opposez pas.
Oh, les Républicains, c’est fini les conneries ?
Dans les temps anciens, il y avait un type qui s’appelait de Gaulle. Plein de défauts, mais enfin, il a sauvé l’honneur, et de ce fait, la France. Quand tout s’avachissait autour de lui, il a lancé la Résistance. Quand le pays s’effondrait, il l’a remis debout, sans devenir despote. Et quand le peuple lui a dit, « C’est assez ! », il est parti. Pour l’anecdote, c’était aussi un homme de droite, mais qui avait la fibre sociale. Il a dit : « Le capitalisme, du point de vue de l’homme, n’offre pas de solution satisfaisante. »
Pourquoi je vous en parle ? Parce que mon papa était gaulliste. Il a milité dans le parti gaulliste (l’UDR) qui, au long de multiples chambardements, est devenu Les Républicains. Incidemment, mon papa a résisté dans les maquis du Jura et son frère aîné a été assassiné par les nazis, au camp de Mauthausen. Alors, il y a une chose que de Gaulle et les gaullistes n’auraient jamais imaginée, c’est que des gens qui se réclament d’eux votent pour un parti issu des partisans de Pétain, de ceux qui ont bradé la France à l’hitlérisme, de ceux qui étaient antisémites. Jamais de Gaulle n’aurait accepté un tel vote.
Sans hésiter, il s’était uni avec des adversaires idéologiques, les communistes, quand on se battait pour l’essentiel, l’honneur du pays. Alors, Les Républicains, arrêtez vos conneries ! Pensez à votre histoire, à vos valeurs, à ce pourquoi vous vous êtes sans doute engagés, et votez contre le Rassemblement national, que le candidat soit La France insoumise ou pas.
Les catholiques, « Aimez-vous les uns les autres », c’est aussi le jour du vote
Croyez-moi, ça n’a pas toujours été facile pour moi d’être « catho » dans des milieux très athées, et parfois très anti-religieux. Et Dieu, de toute façon, c’est un truc compliqué. Mais mon attachement au sacré, à une dimension cosmique du monde, à l’Église — malgré tous ses défauts, et notamment son incroyable incapacité à sortir des scandales pédophiles, qui m’a mis en colère, comme tant d’autres — est toujours vivant. Alors, avec vous, ça devrait être simple. Le Pape François a toujours été clair : « Ouvrons la porte aux pauvres, ouvrons la porte aux faibles, ouvrons la porte aux étrangers. » Et son maître Jésus encore davantage : « Aimez-vous les uns les autres. » Dans un moment où tout peut basculer, il est clair que l’amour n’est pas du côté de celles et de ceux qui prêchent « l’autorité, la sécurité, la fermeture aux étrangers... ». Plus que jamais, mes frères et sœurs, votre sens moral doit vous guider dimanche."
Hervé Kempf-Reporterre-suite du texte ICI MÊME
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« Nous bassiner avec les accointances du fascisme éternel et du grand capital, à longueur de temps, pour finalement faire cause commune avec le « Mozart de la finance », ça ne manque pas de sel. Quelle flûte enchantée les berce ? Pour résumer : le front républicain ce sont des possédés – au sens de Dostoïevski – qui se liguent avec des possédants – au sens de Marx – pour faire barrage aux dépossédés – au sens de Guilluy et Camus, c’est-à-dire sur le double versant économique et identitaire. Dans son roman Les Démons, aussi traduit Les Possédés, Dostoïevski a montré cette filiation contre-nature entre libéraux et nihilistes, ennemis du peuple russe chrétien orthodoxe. Ce sont toujours les mêmes alliances qui se nouent. »
Jean Montalte
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