#L'Amour Des Pieds
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Soft Launch - Alain Laubrac x Fem Reader (FR)
The story that follows is in French for my French Voltaire High's fans, English version is posted there!
Requested by @babydeersblog
Synopsis: Alain et toi aviez fait connaissance au dĂ©but de lâannĂ©e et aviez Ă©tĂ© associĂ© Ă plusieurs travaux de groupes, ce qui a permis de faire Ă©voluer votre relation au fur et Ă mesure. Cependant, aprĂšs avoir Ă©tĂ© moquĂ© lorsque tu as avouĂ© des sentiments Ă un garçon, tu as dĂ©cidĂ© de les garder pour toi et de ne plus faire transparaĂźtre des traces dâamour. Mais Alain te fait malheureusement ressentir quelque chose que tu aimerais dĂ©couvrir davantage.
Warnings: petits changements dans l'histoire de base.
Notes: nâhĂ©sitez pas Ă me recommander des idĂ©es de oneshots â jâĂ©cris en anglais et français!
Depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, Alain et toi vous Ă©changez des mots durant vos heures de cours. Tu as lâhabitude de lui faire des petits dessins pendant quâil tâĂ©crit des citations ou des farces, dĂ©pendant de son humeur. Depuis son combat avec Joseph il y a quelques mois, tu es devenue la sorte dâange gardien dâAlain, tu lâempĂȘches de dĂ©raper et tu le dĂ©fends lorsque tu en as lâoccasion devant Joseph et ses amis.
Cependant, depuis ces derniĂšres semaines, Joseph ne peut sâempĂȘcher de vous taquiner en rappelant comment vous ĂȘtes proches et en assumant que vous vous aimez comme si cela Ă©tait un jeu. Mais Joseph Ă©tait comme ça. Tout Ă©tait drĂŽle pour lui et tout nâĂ©tait pas grave.
Lorsque tu rentres Ă la maison les week-ends, tu as le droit Ă l'interrogatoire privĂ© de ton frĂšre Jean-Pierre, comme si les questions bidons de Joseph ne suffisaient pas. Pour Jean-Pierre, tu Ă©tais et resteras toujours sa petite sĆur qu'il doit chĂ©rir et protĂ©ger. Il a arrĂȘtĂ© de te voir grandir Ă l'Ăąge de neuf ans.
"C'est qui Alain ?" Demanda Jean-Pierre la seconde oĂč tu dĂ©posas ton pied Ă l'intĂ©rieur de ta maison.
"Un ami. Question suivante ?" Tu répondis.
Jean-Pierre fronça les sourcils. Pour lui, hors de question que tu sortes avec un garçon. Simone lui avait rappelĂ© plusieurs fois que tu avais dix-sept ans et que tu Ă©tais assez grande pour avoir un copain, mais il Ă©tait tĂȘtu et ne voulait rien savoir concernant ce sujet.
"Apparemment non, ce n'est pas ce que Joseph prétend dire."
"Joseph ! Tu le crois vraiment lui ?! C'est un idiot et il aime lancer des rumeurs sur tout ce qui bouge. Je te croyais plus intelligentâŠ" Tu affirmas en attrapant un verre que tu remplis soigneusement d'eau.
AprÚs ton échange avec ton frÚre, tu te dirigeas vers ta chambre et découvre une lettre déposée sur ton lit. Elle est signée A.L.
Tu as reconnu tout de suite l'Ă©criture de l'expĂ©diteur et ses phrases toujours si originales que captivantes. Tu ne pus t'empĂȘcher de sourire Ă chacune de ses lettres, Ă chacun de ses mots, de ses actions. Mais bien que cela devrait te rendre heureuse, au contraire, cela t'angoissait.
Chaque soir avant de dormir, tu rĂ©flĂ©chissais Ă ce que tu voulais vraiment. Tu avais deux choix qui se prĂ©sentaient Ă toi : lui avouer tes sentiments et risquer de te faire humilier comme auparavant, ou les garder secrets et peut-ĂȘtre perdre l'amour de ta vie.
L'amour de ta vie, c'est peut-ĂȘtre un grand mot.
Le lundi matin, aprÚs avoir quitté ton domicile, tu arrivas au lycée un peu plus tÎt. Tu espérais surtout voir Alain.
"Matinale." Une voix masculine t'interpella.
Sans mĂȘme te retourner, tu pus reconnaitre cette voix entre cents, mĂȘme si ce n'Ă©tait pas rĂ©jouissant pour toi.
"Joseph, qu'est-ce que tu me veux encore ?"
"Qu'est-ce que je te veux ? Qu'est-ce que tu me veux plutĂŽt."
Tu leva ton sourcil, lançant inconsciemment un regard noir à Joseph.
"MĂȘme si le lycĂ©e ne me connait pas encore sous ce nom, je suis ravi de me prĂ©senter, Joseph le Cupidon." Il se baissa en mimant une rĂ©vĂ©rence.
"Joseph le quoi ?!" Tu pouffas de rire à cette nouvelle imprévisible. "Tu te moques de moi, c'est ça ?"
"Est-ce que j'en ai l'air ?"
Mon sourire s'effaça immédiatement de mon visage lorsque je compris qu'en effet, il était complÚtement sérieux. Mais Joseph, sérieux ou non, n'est pas quelqu'un de confiance.
"Va te chercher un autre client." Tu répondis en tournant les talons.
"Tu n'as pas envie de savoir ce que ton cher Alain pense de toi ?" Un sourire narquois se forma sur les lĂšvres du blond.
"Pas forcément, et sûrement pas grùce à ton aide." Tu déclares.
"Câest dommage, je connais beaucoup de choses Ă son sujet et des choses qui pourraient tâintĂ©resser-" Joseph sâarrĂȘta dans sa phrase lorsque Alain arriva.
"Ăa va Y/n ? JosephâŠ" Alain lança un coup dâĆil confus Ă Joseph. "On peut dĂ©jĂ se prĂ©parer Ă aller en cours, tâen dis quoi ?"
Tu acquiesces et tous les deux partirent jusque dans les couloirs. Alain sâadossa au mur.
"Si Joseph tâembĂȘte, dis-le-moi."
"Câest Joseph, il est comme ça." Tu dĂ©clares.
Alain baissa son regard, comme s'il était contrarié, et contrarié par ce qui venait de se passer.
Lors du premier cours de la journĂ©e, tu ne pouvais tâempĂȘcher de jeter de nombreux coups dâĆil Ă Alain qui paraissait tellement concentrĂ© sur le cours. Tu Ă©tais aussi concentrĂ©e sur lui que lui sur son cours que tu ne te rendais pas compte que son regard Ă©tait maintenant tournĂ© vers toi.
Ses yeux bleus Ă©taient encrĂ©s sur toi. Il ne bougea mĂȘme pas lorsque ton regard rencontra le sien. Tes joues prirent soudainement une teinte de rose pendant quâun sourire narquois se dessina sur le visage dâAlain.
Ă la sortie des cours, tu croises Ă nouveau la route de Joseph qui te supplia de tâaccompagner jusquâĂ chez toi puisque vous habitez prĂšs lâun de lâautre.
Alain, qui marchait quelques mĂštres plus loin, a pu apercevoir ta silhouette et celle de Joseph marcher cĂŽte Ă cĂŽte. Il ne put sâempĂȘcher de ressentir de la jalousie. Pourquoi Joseph Ă©tait-il toujours obligĂ© dâĂȘtre avec toi alors quâil rĂȘvait seulement dâĂȘtre Ă sa place.
***
Le lendemain, Alain et toi aviez un travail de science Ă terminer, un travail qui tâobligeait Ă travailler pendant une durĂ©e indĂ©finie avec lui. Tu te rĂ©jouissais dĂ©jĂ dâavance de te retrouver avec lui, mais bizarrement, tu ressentais de la pression, comme si cela allait mal se passer.
Tu marches rapidement vers la salle de science en apercevant Alain qui était déjà assis sur une chaise au fond de la salle.
"Je suis en retard ?" Tu demandas.
"On va plutĂŽt dire que je suis en avance." Alain te sourit avant de te tirer une chaise.
Le travail avança plus rapidement que prévu, tous les deux étiez concentrés, mais prenaient quelques poses afin de discuter de choses plus divertissantes et amusantes que les cours de sciences.
"Toi et Joseph, il y aâŠ" Alain commença.
Tu écarquillas les yeux avant de répondre.
"Non, non ! Câest seulement un ami, il ne mâintĂ©resse pas." Tu tâempressas de rĂ©pondre.
Alain lança un coup dâĆil Ă son cahier sans dire un mot, comme si ta rĂ©ponse ne lui convenait pas.
Ses doigts tenaient fortement son crayon avec lequel il gribouillait dans le coin de son cahier.
Tes yeux parcouraient tout son visage, de ses boucles brunes jusqu'aux courbes fines de sa mĂąchoire.
"Ăa ne va pas ?" Tu demandas finalement.
Les yeux dâAlain se fixĂšrent une nouvelle fois sur toi. Ils descendirent jusquâĂ tes lĂšvres avant de remonter Ă tes yeux. Bien quâil ne parlait pas, son regard en dĂ©voilait tellement plus.
Tes battements de cĆur sâaccĂ©lĂšrent et tes lĂšvres te dĂ©mangeaient de lâenvie de lâembrasser.
Son visage se rapprocha doucement du tien, ton cĆur manqua presque un battement.
"Ăa bosse dur ?" Une voix masculine lĂącha.
Alain et toi vous retournez en un sursaut avant dâapercevoir Joseph dans lâembrasure de la porte. Il te souriait de maniĂšre espiĂšgle comme s'il avait fait ça exprĂšs. Et tu Ă©tais sĂ»re que câĂ©tait le cas.
"Je vais te laisser, Y/n. On se remet en commun demain." Alain remballa ses affaires et te lança un bref sourire avant de sâen aller, frĂŽlant lĂ©gĂšrement Joseph.
"Ăa tâamuse ?!" Tu dĂ©clares.
"Jâai cru que tu nâĂ©tais pas intĂ©ressĂ©e ?" Un sourire narquois apparut sur les lĂšvres de Joseph.
***
L'aprÚs-midi, tu t'étais rendue à l'infirmerie pour prendre des médicaments pour soigner ton mal de ventre irrépressible. Avant que tu puisses à nouveau enfiler ton gilet, la porte s'ouvrit sur Alain.
"Hey..."
"Je- Je ne pensais pas voir quelqu'un ici Ă cette heure." Il affirma.
Son nez saignait légÚrement et tu pouvais remarquer du sang sur ses phalanges.
"Tu t'es battu ?" Tu demandas directement.
Il ne répondit pas, ses lÚvres se pincÚrent et il détourna le regard. Des fois, le silence est plus fort que les mots.
Tu mouillas un coton avant d'attraper doucement sa main pour la désinfecter.
"C'était pas moi⊠Je n'ai pas commencé." Il murmura.
"C'est trop simple de dire ça à chaque fois, Alain."
Il inspira et expira un 'oui' silencieux et serra les dents lorsque tu appuyais sur sa plaie.
La proximitĂ© entre vous deux te permettait d'entendre les battements de son cĆur et de sentir son regard sur toi pendant que tu dĂ©sinfectais soigneusement sa blessure.
En déposant le coton sur la table à cÎté de vous, tu sentis la main immobile d'Alain frÎler légÚrement ta cuisse lorsque tu te déplaças.
Tu mordilles ta lÚvre pour dissimuler ta préoccupation. Chacun de ses mouvements, de ses regards ou de ses mots te procurait toujours une sensation qui était impossible à décrire.
Il Ă©tait devenu de plus en plus compliquĂ© pour toi d'assumer tes sentiments sans toujours imaginer le pire. Cependant, tu voulais que ça marche avec Alain. Tu sentais toujours des papillons dans ton ventre lorsque tu le voyais te sourire dans la cour, ou lorsqu'il dissimulait des lettres dans ton sac. Sans compter les fois oĂč tu pouvais croiser son chemin, comme dans l'infirmerie par exemple.
Tout te menait à lui et tu ressentais quelque chose de différent, quelque chose de captivant.
***
Le lendemain, aprĂšs la fin des cours, Alain tâavait invitĂ© pour faire un tour en ville. Au dĂ©but, vous marchiez en silence. Tes interactions avec lui nâĂ©taient jamais aussi gĂȘnantes, et lâambiance Ă©tait presque pesante actuellement.
"DĂ©solĂ©e pour hierâŠ"
Alain tourna sa tĂȘte, presque Ă©tonnĂ© que tu tâexcuses.
"Ce nâest pas ta faute." Il rĂ©pondit briĂšvement.
Tu te mordais les lĂšvres, tu ne savais pas comment rendre lâambiance plus joyeuse ou seulement moins morbide.
"Joseph est-" Tu commences avant de te faire interrompre par Alain.
"Câest toujours Joseph, Y/n. Sauf que Joseph prend un malin plaisir Ă t'embĂȘter, je le remarque trĂšs bien. Il faut que tu l'ignores, parce qu'il ne va pas s'arrĂȘter si rapidement. Alors arrange toi pour quâil arrĂȘte, ou je vais mâen occuper moi-mĂȘme."
Lorsquâil finit de sâexprimer, tu n'as pu tâempĂȘcher de sortir un court ânonâ de ta bouche. Tu ne voulais pas quâils sâen prennent aux mains comme toujours.
Tu attrapes son bras pour le pousser lĂ©gĂšrement vers toi. Soit tu attendais et tu risquais peut-ĂȘtre que la situation dĂ©gĂ©nĂšre ou se finisse autrement que prĂ©vu, soit tu prenais ton courage Ă deux mains.
Alain te regardait de nouveau avec un regard rempli de dĂ©sir. Tu ne savais pas ce que ce regard voulait exactement dire, mais bien que tu ne veuilles pas te tourner des films, il nâĂ©tait en aucun cas amical.
"Jâaimerais tâavoir Ă moi pour une fois⊠pour pouvoir agir sans que quelquâun me coupe Ă chaque foisâŠ" Alain affirma.
Vous arrivez dans une petite ruelle. Vous marchez de plus en plus lentement et vos corps se rapprochaient au fur et Ă mesure que vous avancez, jusqu'Ă ce que vos mains se frĂŽlĂšrent Ă plusieurs reprises.
Vos deux regards se croisĂšrent lorsque vous sentez la main de lâautre. Alain sâavança devant toi et sâarrĂȘta soudainement, ce qui mena Ă ton arrĂȘt Ă toi aussi.
"Y/n, j'aimerais tellement que tu sois plus confiante, tu es jolie et intelligente. Ne te cache pas et ne te laisse pas marcher dessus par qui que ce soit."
Tes sourcils se levÚrent lorsque tu entendis ses mots. Tes joues devinrent immédiatement rouges malgré le fait que tu essayais de les cacher.
Alain se pencha lentement vers toi, sa main se tendait vers ton bras. Il nâosait pas la poser autre part et attendait surtout une rĂ©ponse de ta part pour le faire. Ses yeux se baissĂšrent de nouveau vers tes lĂšvres. Cependant, cette fois-ci, il ne dĂ©tourna pas le regard. MalgrĂ© lâhĂ©sitation, il posa enfin ses lĂšvres sur les tiennes et tu rĂ©pondis immĂ©diatement au baiser. Ses lĂšvres douces sâappuyĂšrent contre les tiennes et bougeaient Ă la mĂȘme allure que les tiennes.
Quelques secondes plus tard, vous reculez tous les deux vos visages et vous regardĂšrent dans les yeux avant quâAlain tâaffiche un sourire doux.
"Je nâaurais pas pensĂ© faire ça ici⊠mais câest mĂȘme mieux." Il sourit et posa enfin une main sur ta taille.
Tu fus prise par les Ă©motions et atteins Ă nouveau ses lĂšvres pour lâembrasser. Il appuya fermement sur ta taille en mĂȘme temps que ses lĂšvres sâenfoncĂšrent dans les tiennes.
Sa respiration chaude soufflait contre ta peau et tu la sentais sâaccĂ©lĂ©rer doucement.
Tu sentis ses lĂšvres former un sourire contre les tiennes et tu ne pus t'empĂȘcher de sourire Ă ton tour.
De nouveau, tu sentais comme une sensation de flottement dans ton estomac. Sa main qui caressait tendrement ta taille et les mouvements de vos lĂšvres les unes contre les autres ne faisaient qu'empirer ton cas.
Cependant, ce que tu ne pouvais pas savoir Ă©tait que du cĂŽtĂ© d'Alain, des tonnes d'Ă©motions et de sensations envahissaient Ă©galement son corps et faisait palpiter son cĆur en rythme avec les battements du tien.
1758 mots.
#mixte 1963#voltaire high#alain laubrac#joseph descamps#jean-pierre magnan#fanfiction#oneshot#fluff#angst#school au#voltaire high fanfiction#x reader
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mÚre au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellĂ© : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dĂ©gageait. J'Ă©cris directement Ă une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste Ă coter de moi". Le mĂ©tro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le mĂ©tro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je dĂ©cide de sortir mon livre "RĂȘveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANĂAIS ? Je lui rĂ©ponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence dĂ©sormais Ă faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un mĂ©tro Ă Vienne et Ă cette heure-ci (il devait ĂȘtre 21h30). On discute pendant deux trois arrĂȘts jusqu'Ă que le chauffeur annonce que le mĂ©tro a un soucis et que nous sommes tous obligĂ©s de descendre Ă la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand mĂȘme commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mĂšre est nĂ©e en France, qu'il a Ă©tĂ© au lycĂ©e français Ă Vienne et qu'il avait fait deux ans de prĂ©pa Ă Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il Ă©tait bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). DĂšs qu'on s'assoit, il sort son carnet et Ă©crit directement la date du jour, mon prĂ©nom, la ligne de mĂ©tro oĂč on s'est rencontrĂ©s et Ă©crit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas rĂ©ussit Ă dĂ©terminer si j'Ă©tais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les dĂ©tails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rĂȘve Leyan, je suis sĂ»r que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'amĂ©ricain demande Ă la française si elle veut rester avec lui Ă Vienne le temps d'une nuit. C'Ă©tait totalement nous, sauf que nous, l'amour Ă©tait platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux Ăąmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrĂ©s. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'Ă©tait spĂ©ciale.
Finalement, on se dĂ©cide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il rĂ©serve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'Ă©tait vraiment nous. AprĂšs l'avoir vu, on s'est demandĂ©s "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup rĂ©flĂ©chit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rĂȘve ce n'Ă©tait pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous aprĂšs ses examens de mĂ©decine. Il m'a Ă©crit un poĂšme de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rĂȘver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissĂ© une petite lettre, le remerciant d'avoir une Ăąme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaĂźtre depuis toujours et en mĂȘme temps pas du tout c'Ă©tait trĂšs Ă©trange. Je l'ai laissĂ© dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espĂšre qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espĂšre qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'Ă©tait sĂ»r et certain. J'ai quand mĂȘme mit Ă la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour ĂȘtre aimĂ©". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu Ă un visage pour ĂȘtre aimĂ© (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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saga: Soumission & Domination 316
Ludovic, Ernesto et Emma (suite)
Nous trainons encore une heure affalés dans les fauteuils du salon télé avant de nous séparer pour le reste de la nuit.
J'attrape Ludovic et lui dit qu'il va se faire une grande premiĂšre. Il se demande bien quoi. Quand je lui dis que nous allons tous les 4 faire l'amour Ă Emma, il retombe dans le fauteuil qu'il Ă©tait en train de quitter.
Il balbutie qu'il n'a jamais touchĂ© une fille et encore moins une femme et en plus c'est ta mĂšre ! PH le rassure et lui dit que ce n'est pas " une " femme mais EMMA, que ce n'Ă©tait que ma mĂšre sur le papier et que lui non plus avant elle, il Ă©tait comme lui. Ernesto dit que par contre ce n'Ă©tait pas son cas et que c'Ă©tait mĂȘme l'inverse, avant de me connaitre, il n'avait jamais connu de mec.
Je vois que Ludovic est en train de perdre pied. Je le prends dans mes bras. Il me serre fort contre lui. D'une petite voix il me demande comment j'arrive à gérer tout ça. Par là je comprends bien ce qu'il veut dire, mon homosexualité, mon hétérosexualité avec Emma, mes agences, mes études et mon statut d'héritier et surtout mes relations amoureuses avec eux tous !
Ok je crois que j'ai été un peu vite pour lui. Je m'excuse aprÚs d'Emma et lui dis que nous allons passer la nuit tous les deux dans une de ses chambres d'ami. Elle comprend et embarquant P”H et Ernesto, nous souhaite une bonne nuit.
Seuls, je sers à Ludovic un whisky bien tassé. Ile le boit sans se rendre compte de ce que c'est. Comme il n'avait pas hésité sur la gorgée, il s'étouffe et tousse. Je prends le verre avant qu'il ne tombe et nous partons tous les deux. Il est muet et je le laisse organiser ses pensées. Les chambres d'amis sont dans une aile de la maison assez loin de la chambre d'Emma. Dans la chambre à coté Henri et Kev vont passer la nuit.
Une fois la porte fermĂ©e, je le prends dans mes bras et le serre contre moi. J'imprime alors un lĂ©ger mouvement de rotation. Le but recherchĂ© : le faire rĂ©agir. Il me repousse et me dit qu'il n'est plus un bĂ©bĂ© qu'on console en le berçant. Je lui dis que ça tombe bien car je prĂ©fĂšre les garçons un peu plus grands. Il se fĂąche Ă moitiĂ© et me demande si je peux ĂȘtre sĂ©rieux un moment. Je lui dis que je l'Ă©coute mais qu'on peut quand mĂȘme se prĂ©parer pour la nuit en mĂȘme temps. Je me dĂ©shabille et comme il ne bouge pas, le dĂ©shabille aussi. Pendant ce temps-lĂ , il me redemande effectivement comment je fais pour gĂ©rer tout. Comme nous passons sous la douche, cela me fait revenir en tĂȘte ma premiĂšre expĂ©rience homosexuelle, avec Marc. Je dĂ©cide alors de ne rien lui cacher. Je lui raconte donc ma premiĂšre fois hĂ©tĂ©rosexuelle, puis ma premiĂšre fois homosexuelle, avec Marc, puis les expĂ©riences que j'ai faites, les mecs que j'ai rencontrĂ©s. Comment notre relation Ă Marc et moi a Ă©voluĂ©e en fonction des trips et des rencontres. Comment il avait acceptĂ© PH puis Ernesto alors qu'on s'aime vraiment tous les deux et comment on en Ă©tait venus Ă s'aimer tous les 4 plus le satellite HervĂ©. Que s'il fallait se sĂ©parer nous en serions tous plus que malheureux. Je lui ai dit aussi le dĂ©cĂšs de mes parents et mon adoption par Emma. Aussi le recrutement de mon Ă©quipe d'Escort et de mes clients oĂč j'ai donnĂ© de ma personne. Il m'Ă©coute religieusement pendant plus d'une heure (j'ai fait un condensĂ© !). Quand j'en termine avec son arrivĂ©e, comment il m'avait Ă©bloui, lui, il me traite de grand malade. Qu'un cas comme le mien relĂšve du pathologique plus encore que du psychologique. Comme nous sommes couchĂ©s l'un Ă cĂŽtĂ© de l'autre, il se presse contre moi et me dit que j'ai de la chance, que je ne le savais pas encore mais que j'avais auprĂšs de moi un vĂ©ritable amateur de fou. Que j'Ă©tais le Norman Bates de l'amour.
Il me roule un gros patin et nous nous endormons.
Le dimanche matin, PH et Ernesto nous ont retrouvĂ©s et rĂ©veillĂ©s en sautant sur notre lit. Ernesto nous dit qu'ils avaient dĂ» ĂȘtre deux fois plus efficaces que d'habitude puisqu'ils n'Ă©taient que deux mais qu'ils avaient Ă©tĂ© tellement bons qu'Emma ne s'en Ă©tait mĂȘme pas aperçue. En attendant ils nous cĂąlinent, embrassent, nous disent gentiment qu'on leur a manquĂ© et qu'ils avaient mal dormis sans nous. Ludovic leur rĂ©pond que nous par contre nous avions divinement bien dormis. Il se fait sauter dessus par nos deux amis et bourrer les cotes de coups de poing amortis par l'Ă©paisseur de la couette. Comme il se dĂ©fend, il se retrouve immobilisĂ© par Ernesto avec PH qui se couche sur lui, le prenant en sandwich. Je leur dis d'arrĂȘter les enfantillages qu'il serait temps de rejoindre la civilisation.
On enfile vite des peignoirs et dĂ©boulons pour le petit dĂ©jeuner. Il est tard mais nous ne sommes pas les seuls. Henri tout habillĂ©, prĂ©cĂšde un Kev la tĂȘte dans le cul, en peignoir lui aussi !
Pablo nous a préparé un petit déjeuner américain. Café, muffins, omelettes aux patates, bacon et pas de saucisses et haricots orange comme les anglais.
Quand Emma nous rejoint, aussi belle que s'il n'y avait pas eu de soirée et qu'elle s'était couchée à 20h, Ludovic la prie de l'excuser pour la veille. Emma le fait se rassoir lui claque un bisou sur la joue et lui dit qu'il y aura d'autres occasion.
A Henri et Kev, je demande des nouvelles de Paris. Henri me dit qu'ils ont reçu la sculpture qu'ils avaient commandée à Alban et qu'elle a déjà fait des envieux parmi leurs connaissances. Je précise à Ludovic que c'est le sculpteur qui m'a fait le " baiser " sur la terrasse et les deux cariatides calquées sur Ric.
Avant d'aller s'habiller, je propose un petit tour dans la piscine. Ok nous venons de manger mais avec une eau Ă 28°, il n'y pas de risque d'hydrocution. Les " adultes " nous suivent. Cela ne nous empĂȘche pas de tomber les peignoirs et de plonger nus dans l'eau. 1/4 d'heure suffit pour nous tonifier. Nous investissons tous (sauf Kev) la chambre d'Emma oĂč j'ai une garde-robe de secours. En effet je nous vois mal rĂ©enfiler nos sous-vĂȘtements d'hier et nos smokings ! Ăa chahute un peu mais nous arrivons Ă ĂȘtre prĂ©sentables en moins d'une demi-heure !!
Nous retrouvons les autres. Henri ne veux pas rentrer trop tard sur Paris et nous quitte avec Kev aprÚs un dernier café. Il nous invite à résider chez lui quand le nous souhaiterons. Il ajoute " plutÎt chez Kev " en se tournant vers lui pour avoir son approbation. KEv lui dit que j'étais un invité permanent et ajoute que mes amis étaient compris bien sûr. En disant ça la main qu'il avait " égarée " sur le fessier de Ludovic souligna, par la réaction de ce dernier, toute l'envie qu'il avait de nous loger.
Une fois partis et entre nous, Emma est venue se coller dans mes bras. On se roule une longue pelle, symptomatique de nos manques de l'un et de l'autre. Et bien sĂ»r, ça me fait bander. Quand on se dĂ©colle, je vois que je ne suis pas le seul dans cet Ă©tat. Je propose un retour Ă la piscine qui est unanimement acceptĂ©. On se dĂ©shabille sur le bord, laissant nos vĂȘtements en tas. Ludovic Ă un moment de recul alors que nous ĂŽtons nos sous-vĂȘtements. Il se tourne vers moi et me dit " et Emma ? ". Je lui prends la tĂȘte, la fais pivoter jusqu'Ă ce que cette derniĂšre entre dans son champ de vision. LĂ , il peut voir qu'elle aussi se mettait nue. PH passe derniĂšre lui, attrape son boxer et le lui descend sur les chevilles. Il bandait dĂ©jĂ le cochon !
Plongeons, Ă©claboussures, poursuites et chatouillis, branlages furtifs, pelles beaucoup moins (furtives). Emma est partie prenante du jeu et Ludovic se surprend Ă lui rouler un patin. Il recule brusquement et me percute puisque je m'Ă©tais glissĂ© derriĂšre lui. CoincĂ© entre nus deux, il ne peut que se coller aux seins d'Emma comme je le pousse en avant. Je l'embrasse dans le cou. Il tend la tĂȘte en arriĂšre pour me donner ses lĂšvres. Je m'en empare, passe ma langue dessus avant de les laisser et de prendre celles d'Emma par-dessus son Ă©paule. Sa tĂȘte se trouve au niveau des nĂŽtres, je passe une main derriĂšre la sienne et l'approche jusqu'Ă ce qu'on s'embrasse Ă trois. Il cĂšde et me laisse gĂ©rer. Je passe d'une bouche Ă l'autre ? Donnant de la langue Ă chaque jusqu'Ă ce que nos trois langues se touchent, se cherchent et bataillent. J'arrive mĂȘme Ă m'extraire du jeu, laissant Ludovic en prise directe avec ma " mĂšre ".
Mes mains s'Ă©garent sur son corps. De ses Ă©paules musclĂ©es, elles descendent sur ses flancs, le faisant frissonner malgrĂ© la tempĂ©rature de l'eau. J'attire ses hanches contre les miennes pour qu'il sente bien Ă quel point (cm) je l'aime. Nous sommes dans la partie de la piscine oĂč nous avons tous pied. Je bascule le bassin pour placer mon gland juste sur sa rondelle. Il le sent et sans se dĂ©coller d'Emma, il roule du bassin jusqu'Ă rĂ©ussir Ă le faire pĂ©nĂ©trer dans son anus. C'est trop bon ! il m'emprisonne le gland seulement et j'adore la sensation. Comme il bande comme un malade, Emma en profite et se plante dessus. Le recul opĂ©rĂ© par Ludovic, de surprise plus que de dĂ©gout, le fait se planter totalement sur ma queue. Surprise inverse et l'avancĂ©e de tout son corps le fait s'enfoncer dans la chaude moiteur du vagin d'Emma. Elle a l'intelligence de contracter ses muscles et j'entends un " trop serrĂ© " s'Ă©chapper de la bouche de Ludovic. Contrairement Ă la mĂšre de Jean dont la chatte est un garage Ă bite et qu'Ă moins d'y ĂȘtre Ă 2, on n'en sent pas les bords, je sais, d'expĂ©rience, que celui d'Emma est musclĂ© et que quand elle se contracte, on y serait presque comme dans un cul. Ludovic tourne la tĂȘte vers moi pour me le dire probablement. Je lui cloud le bec en plongeant ma langue dans sa bouche et lui glisse que oui, je sais comment Emma peut ĂȘtre " bonne ".
Les deux autres (PH et Ernesto) sont jaloux. Mon PH se colle Ă mon dos et m'encule d'un coup sec. Ernesto s'est glissĂ© dans celui d'Emma et lui enfile sa bite dans le cul. Ludovic apprĂ©cie les sensations que cela lui donne. Il laisse Ă©chapper un " c'est trop bon " qui fait rire tout le monde. Ernesto nous dit qu'il sent bien le gland de Ludo tout au fond d'Emma. Nous profitons de cet enchevĂȘtrement encore quelques instants mais l'eau de la piscine n'est pas le meilleur lubrifiant et avant que cela ne deviennent dĂ©sagrĂ©able, nous sortons pour continuer nos " petites affaires " au sec. Nous Ă©talons les matelas sur le carrelage et reprenons nos Ă©bats. Un peu de gel ou beaucoup, et les emboitements se refont. J'ai cĂ©dĂ© ma place Ă PH et pris la sienne. Ludovic, lui, a changĂ© de face et encule Emma pour le plus grand plaisir d'Ernesto. AprĂšs lui avoir bouffĂ© le cul et lubrifiĂ© abondamment la rondelle en lui enfonçant profondĂ©ment sa langue chargĂ©e de salive, il lui met ses 24cm entiers. Long feulement de Ludovic pendant l'opĂ©ration. Il apprĂ©cie c'est sĂ»r. Emma ne s'en plaint pas car elle bĂ©nĂ©ficie d'un effet collatĂ©ral, le durcissement extrĂȘme de la bite de Ludo. Emma m'embrasse tout comme PH, Ludo et Ernesto (ces derniers en tordant le cou). Plus nous faisons l'amour et plus Ludovic s'enhardit. Je vois ses mains remonter des hanches aux seins d'Emma. Dans un premier temps il les pose simplement dessus avant de se mettre Ă les pĂ©trir. Il fait comme avec les pecs d'un mec, il s'occupe plus des tĂ©tons que de leurs masses. Emma qui aime quand on titille et pince ses tĂ©tons, prend son pied. Je sais qu'elle rĂ©agit Ă leur stimulation par la contraction de ses muscles vaginaux et anaux. PH et Ludovic le ressentent bien et Ă©changent sur le plaisir que cela leur procure. Leurs corps rĂ©agissent aussi et Ernesto comme moi nous faisons emprisonner nos queues par leurs contractions anales. Les pĂ©nĂ©trations sont plus hard et demandent plus de force pour progresser. Nous sommes secouĂ©s et ça fait monter le plaisir plus vite.
Emma dĂ©colle en premier. Un long cri de plaisir s'Ă©chappe de sa bouche. Elle se contracte de partout comme son corps spasme. PH Ă son tour rugi qu'il jute et je suis piĂ©gĂ© dans son cul, la bite bloquĂ©e en position " pĂ©nĂ©tration totale ". Au premier relĂąchement (successif Ă sa premiĂšre Ă©jaculation) j'explose Ă mon tour, lui tapissant l'intĂ©rieur de mon sperme. Mes Ă©jaculations succĂ©deront Ă chacune des siennes au moins 5 Ă 6 fois. De l'autre cĂŽtĂ© d'Emma, Ludovic et Ernesto sont dans le mĂȘme Ă©tat que nous. Pendant 5 minutes c'est Ă qui exprimera le plus son plaisir.
Quand nous nous dĂ©boitons les uns des autres, nous restons au moins 20mn Ă comater le temps de reprendre nos esprits.  Â
Sous la douche, prise tous ensemble, Ludovic remercie Emma et nous dit qu'effectivement, comme ça, les relations hĂ©tĂ©ros sont envisageables. Il s'excuse auprĂšs d'Emma avant d'ajouter que sans nous autres (PH, Ernesto et moi), il n'y serait probablement pas arrivĂ©. Je le prends dans mes bras, lui roule une pelle et lui dis que de toutes les façons, je n'envisageais pas qu'il en soit autrement. Je lui tire l'oreille et ajoute " que je ne te prenne pas dans les bras d'une meuf, ou ce sera ta fĂȘte ".
Il mime le petit garçon battu : " non, pas la tĂȘte, pas la tĂȘte ". Eclats de rire gĂ©nĂ©ral !! Nous finissons notre douche et passons autant de temps Ă nous sĂ©cher rĂ©ciproquement. L'heure du thĂ© est dĂ©passĂ©e depuis longtemps quand nous retournons Ă la maison. Mais comme nous sommes dĂ©calĂ©s, gros petits dĂ©jeuners tardifs et pas de dĂ©jeuner, nous attaquons quand mĂȘme ce que nous avait prĂ©parĂ© Pablo. Y'a pas Ă dire l'amour ça flingue les batteries !!
Le temps passe et nous avons juste le temps de passer au Blockhaus récupérer le sac et les papiers d'Ernesto avant de l'emmener à son avion. C'est limite s'il ne se fait pas engueuler pour son retard. Les aux-revoir sont brefs.
Retour au blockhaus. L'excitation retombe et je vois mon Ludovic gamberger Ă nouveau.
Il n'en revient pas d'avoir fait l'amour avec une femme. Il me dit que je l'avais piĂ©gĂ© puis ajoute aprĂšs un moment de silence que c'Ă©tait pas mauvais quand mĂȘme !
Avec regret, il nous quitte, devant retourner chez papa-maman. J'enrage de ne pouvoir le garder tout le temps avec nous. Mais rentrer au minimum le dimanche soir est un impératif familial.
Je tourne et je vire au point que PH me met une droite histoire de me remettre les idĂ©es en place. Ăa le fait. Je suis tellement surpris. C'est la premiĂšre fois qu'il le fait en dehors des entrainements. Comme je ne m'y attendais pas, il me cueille et j'ai le souffle coupĂ©. Je fais semblant d'avoir pris gros et quand il se penche sur moi, s'inquiĂ©tant d'avoir tapĂ© trop fort, je l'Ă©tale ! C'est son tour d'ĂȘtre pris Ă froid. Il se trouve face au sol, mon pied sur son omoplate droite et le bras qui va avec en extension. Pas de rĂ©sistance s'il ne veut pas que je lui dĂ©monte l'Ă©paule. Je le relĂąche et nous nous tombons dans les bras. Notre pelle est virile. Quand nous nous dĂ©collons, nous avons tous les deux le souffle coupĂ©. Il s'Ă©tonne quand je le remercie. Je l'aime et je sais que son geste n'Ă©tait pas mĂ©chant, tout comme ma rĂ©action d'ailleurs ! Nous passons la soirĂ©e collĂ©s l'un Ă l'autre mĂȘme s'il n'y aura pas de sexe ce soir-lĂ .
Jardinier
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Adding some more, partially from me partially from others
Si je défaille as Bele sanje (women making questionable decisions. also genuinely the vibe of someone living life riiight on the edge of falling into self-destruction) (it's a bit further progressed in bele sanje as constanze is not actively doing cocaine in mor but yknow)
C'est bientĂŽt la fin as Carpe Diem (flashing warning for Carpe Diem) (courtesy of @halloweeninabottle) ("same vibes") (yeah agreed)
Je dors sur les roses as Padam (same dramatic vibes) (most mor songs are dramatic but these are the same flavour of dramatic and describe somewhat similar things) (side note it was unbelievably hard to find good videos of padam?? i guess they just don't perform it that often but there was one (1) video of them performing it and people were talking throughout the song) (which like aside from ruining the video and presumably the experiences of the people around them just feels disrespectful to me but anyway) (i tried to have live videos/music videos of every song but i couldn't for padam rip)
Le bien qui fait mal as Ne bi smel (flashing warning for ne bi smel) (courtesy of @novi-val) ("due to that song also invoking intense levels of despair and sluttery onstage") (yeah) (also for anyone clicking the lbqfm link without knowing the staging, fair warning: nothing is actively reenacted onstage, but. well. it's referred to by variations of "the bdsm fever dream song" for a reason)
Dors mon ange as Vem da greĆĄ (flashing warning for vem da greĆĄ) (missing someone who's leaving also lyrics talking about how their leaving is taking something with them ("klasika ne zadostuje/ker si en delÄek vzela s seboj" and "c'est mon enfance qui s'envole/ce sont mes rĂȘves que l'on viole"))
Bonus: Quand on arrive en ville as Because Of You (songs that very much are not from the band/musical's discography, but that they sing so often they might as well be)
i've hit an epiphany
demoni is the joker out version of l'assasymphonie (flashing lights warning for both videos)
(one of the most popular songs from band/musical of origin with a well-known scream in the live versions before the final chorus that's missing from the recorded version)
#apologies for the mentions#i tried to have live videos/music videos of every song but i couldn't for padam rip#i guess they just don't perform it that often but there was one (1) video of them performing it and people were talking throughout the song#which like aside from ruining the video and presumably the experiences of the people around them just feels disrespectful to me but anyway#i have some more i'm musing about in my head but these are the ones i'm more or less sure of#i'm invested now i'm going to end up doing every song possible. help#anyway le trublion will probably be either proti toku or plastika#plastika if not le trublion will probably be either bim bam boum or l'amour c'est ma guerre. maybe both cause lcmg isn't in the final versi#vse kar vem *might* be six pieds sous terre but while somewhat similar lyrically they're opposite in vibes so idk#ngvot miiiight be victime de ma victoire but that's a bit of a reach. whichever jo song has the most drunk vibes will be vdmv and if i can'#anyway#i purposefully picked the ne bi smel video for whatever That was at the end#and the sjd video because it was a high-quality clairestanze video but it did cut off a bit of the beginning :(#joker out#og#mor#mozart l'opera rock#having no salieri videos from 2011 is bad for my 2011 florent mothe-as-salieri = jan peteh agenda but oh well. another post
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Mes premiers rituels
I Le sort d'amour et d'attraction
(from : pinterest)
Pour ce rituel, il est conseillé de le faire un vendredi de pleine lune ou de lune ascendante.
Vous aurez besoin :
Stylo rouge-rose
Papier vierge de type parchemin
Quelques plantes relatives au désir (rose, jasmin, cannelle, basilic)/des encens naturels
Des bougies rouges ou roses
Un chaudron (ou récipient pour une combustion)
Charbon Ă encens
Une divinité à honorer (relative à l'amour, la sexualité, le désir, le succÚs, ...)
Une formule* (exemple ci dessous)
D'espoir :)
Pour ma part j'honorerai ici Lilith en guise d'exemple, mais vous pouvez adapter la divinité à vos croyances, l'important est la sincérité de vos actes.
Comment procéder :
Allumer la bougie et inscrire le nom et prénom de la personne aimée sur la feuille. Puis inscrire son propre nom et prénom et entourer les tout 3 fois.
Plier le papier 3 fois puis inscrire un symbole lié à l'amour dessus.
Une fois le charbon allumé, faire brûler les plantes/encens et réciter la formule*, papier en mains et faire brûler intégralement. Il vous est possible de faire tomber quelques gouttes de cire de bougie pour sceller le sort.
AprÚs que les cendres aient refroidi, vous devez les déposer au pied d'une rosier.
Pour ce qui est de la formule voici un exemple :
"Je vous invoque Lilith, Î déesse de la passion, de la liberté et du courage, faßte que ma labeur et mes efforts permettent à {ses noms} de venir à moi. Ouvrez pour moi le chemin de son coeur, de l'amour et du bonheur. TrÚs sincÚrement, prochainement et pour toujours, merci."
Gardez en tĂȘte que la dĂ©marche doit ĂȘtre personnelle et sincĂšre :)
II Le sort pour appeler la chance
(from : pinterest)
Pour ce rituel, il est conseillé de le faire un jeudi de pleine lune ou de lune ascendante.
Vous aurez besoin :
1 pochon en tissu naturel
2 bougies vertes (ou une verte et l'autre liée à l'aspect (rouge-amour, jaune-famille, ...))
1 encens fait maison (pissenlit ou trĂšfle)
Du sel (de mĂȘme, la couleur/variĂ©tĂ© reprĂ©sente un aspect)
Une feuille de laurier oĂč il faudra inscrire d'un cĂŽtĂ© ses nom et prĂ©nom et de l'autre ses initiales (+Ă©ventuellement un chiffre liĂ© Ă ce qu'on recherche (7 pour en gĂ©nĂ©ral, 9 pour la famille)
Une pierre précieuse pour mettre dans le pochon (pyrite, ambre, agate, émeraude, béryl)
1 objet marquant (une piĂšce, un trĂšfle Ă 4 feuilles, un bijou)
1 papier avec un sigil/symbole/sceau de chance
Une ou plusieurs runes ou symboles de chance Ă inscrire sur ses mains avant le rituel.
Une formule* (+éventuellement une divinité à honorer)
Exemple de formule : "Uolo felicitatem in uita habere"
Pour ma part j'honore Fortuna, déesse de la chance et du destin.
Procédé :
Installation : Jambes non croisées dans une piÚce suffisamment sombre.
Allumez les bougies et brûler les plantes/encens en récitant la formule (jusqu'à la fin du rituel).
Mettre dans le pochon dans l'ordre : sel puis laurier puis plantes (au moins 3 différentes) et enfin le minerais.
Ajoutez l'objet et le papier en mĂȘme temps dans le pochon et le nouer 3 fois avec une corde naturelle.
Garder le pochon en mains et se concentrer (rien ne doit rester, seules les intentions et l'incantation) charger d'énergie grùce aux mains et déposer sur un symbole de géométrie sacrée (pentagramme, Métatron, Merkaba ... ).
Laisser charger 3 jours et 3 nuits puis vous pouvez garder le pochon sur vous ou dans un endroit comme votre chambre.
Bonne chance ;)
#love#good luck#goth#grunge#lucky#amour#aesthetic#dark academia#occult#occulltism#witchblr#witchcraft#witches#witchcore#wicca#wiccablr#witchy#witch aesthetic#witchy vibes#beginner witch#baby witch#grimoire#magic#black girl magic#magick#spells#spellcraft#spellwork#witch community#witch coven
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Je suis restée les lÚvres gorgée de rosée dans l'incommunicable du ciel - qu'ils baiseront sans comprendre - en violant ma vie - sans autre blessure que ce goût d'éther à mes yeux... et le sang qui pulse - dans l'extase de n'avoir pas été...
Je pourrais passer ma vie à chérir des fleurs sans ressentir le moindre trouble, sans ressentir l'appel d'une quelconque nudité - sinon celle de s'allonger dans la terre et se laisser choir comme une feuille morte et dévorée. - Pour renaßtre et germer, se relever d'avoir été fruit, étirer mes racines et mes branches...
Non, je n'ai pas compris les choses de l'amour - ni bĂątir - et j'ai continuĂ© de crier mon bonheur et le nom des fleurs - j'ai continuĂ©... enfantine... Ă Ă©lancer mon corps de femme dans les rues en brisant les pavĂ©s pour Ă©clore dans la ville. Et j'ai regardĂ© le ciel - mystique - la nue dans les yeux... trop d'innocence dans mes gestes... si bien que la sensualitĂ© est candide - si bien que je suis restĂ©e autre... dans ma grĂące... enamourĂ©e au DĂ©sir qui pour moi brĂ»le comme un astre - au pinacle. Et mon cĆur ! d'Ă©clats traversĂ©... au jardin de l'enfance oĂč j'ai senti mes seins - fleurir et paraĂźtre. En tombant mes chemises - ouvertes sur l'espace... vertige. Sans chute - de leurs regards dans mes champs.
La beauté, peu à peu, a rencontré mon corps.
Et j'ai resplendi. Mes pieds nus dans les herbes et du soleil ! accroché aux cheveux... - et mes frayeurs germinées.
Cette peau, ces mains - tout ce qui fut moi - Ă©ventĂ© - souffle pur... Ă mes lĂšvres (et dans leurs bouches aimĂ©es oĂč je respire - enfin - dans ce qui nous dĂ©passe) - je m'oublie. Je me plais. OĂč je suis l'inconnue. Puisqu'heureuse, je n'ai plus su qui j'Ă©tais... mais la joie - Ă©tourdie - Ă l'air libre, je souriais Ă plein. En devenant. Cette autre que je suis. Cette autre qui s'Ă©gaie.
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PoĂšme :
âČâČ Ce n'est rien de ton corps âČâČ
Jaime Sabines
Ce n'est rien de ton corps,
Ni ta peau, ni tes yeux, ni ton ventre,
Ni cet endroit secret que nous connaissons tous les deux,
Fosse de notre mort, fin de notre enterrement.
Ce n'est pas ta bouche-bouche
qui est comme ton sexe -,
ni la réunion exacte de tes seins,
Ni ton dos doux et doux,
Ni ton nombril, oĂč je bois.
Ce ne sont pas tes cuisses dures comme le jour,
Ni tes genoux d'ivoire au feu,
Ni tes petits pieds sanglants,
Ni ton odeur, ni tes cheveux.
Ce n'est pas ton regard - c'est quoi un regard ?-
Triste lumiÚre égarée, paix sans maßtre,
ni l'album de ton oreille, ni tes voix,
Ni les cernes qui te laissent dormir.
Ni ta langue de vipĂšre non plus,
flĂšche de guĂȘpes dans l'air aveugle,
ni l'humidité chaude de ton étouffement
qui tient ton baiser.
Ce n'est rien de ton corps,
Pas de brin, pas de pétale,
Pas une goutte, pas un gramme, pas un instant :
C ' est juste cet endroit oĂč tu Ă©tais,
ces mes bras tĂȘtus.
Jaime Sabines (25 mars 1926-19 Mars 1999)
Il Ă©tait un poĂšte et politicien mexicain reconnu comme l'un des grands poĂštes mexicains du XXe siĂšcle.
Peinture :
Belarmino Miranda Montoya - De la série Manantial, 2005
Huile sur toile, 110 x 150 cm
Belarmino Miranda Montoya, né à Medellin (Colombie) 1966
âČâČ Amoureux de l'AMOUR, je pense que je suis un peintre fidĂšle Ă l'amour pour la femme ; je veux juste exprimer la beautĂ© de son corps, Ă l'intĂ©rieur d'un fort mais trĂšs pur Ă©rotisme, sans aucune occultation, de femmes qui sont des emblĂšmes de la perfection physique, des corps qui crient, livrent, approximation, femmes qui s'imposent.
Je peins l'amour qui n'a pas peur de rĂ©vĂ©ler quoi que ce soit, parce qu'il donne, mais toujours avec un grand humanisme, hautement signifiant, toujours de la main de maĂźtres anciens et toujours amoureux des femmes hautement poĂ©tiques qui irradient beautĂ©, joie et beaucoup d'Ă©rotisme âČâČ
âČâČ Un artiste ordinaire se contente de son Ćuvre. Un artiste extraordinaire ne trouve jamais la perfection, il y a toujours autre chose Ă ajouter, Ă chercher, un coup de pinceau de plus, une note de plus, une ligne de plus.
La beautĂ© d'une Ćuvre d'art est dans l'Ćil de l'observateur. L ' art est dans l'essence de tout ĂȘtre humain, les uns pour le crĂ©er et les autres pour l'admirer."
Source : SABINES, JAIME. <<PoÚmes en liberté>>. Alliance éditoriale
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dimanche ennui donc liste (certainement pas exhaustive) de moi Ă moi des artistes que j'ai dĂ©jĂ vu en concert, de ceux que je vois bientĂŽt, de ceux que j'aimerais voir et de ceux que je RĂVE de pouvoir Ă©couter en live un jour:
concerts faits dans un ordre totalement approximatif:
julien dorĂ© (petite, j'Ă©tais amoureuse de lui et je me souviens d'avoir eu mal au cĆur quand il chantait winnipeg)
jeanne cherhal (petite aussi, j'étais absorbée car elle avait chanté quelques chansons suspendue à un cercle en l'air)
olivia ruiz (toute mon enfance)
la grande sophie
the dedicated nothing (ils ont fait un album on en a plus jamais entendu parler et je les avais vu dans une boutique longboard comme c'Ă©tait des surfeurs mdr)
the dÞ (dans un festival paumé en vendée, j'étais la plus heureuse)
george ezra
the black lilys
radio elvis 2x
feu! chatterton 3x (j'ai l'impression de faire l'amour quand j'entends arthur teboul chanter en live, un des trois concerts était en plein air vers l'océan c'était beau et poétique)
grand blanc
jumaĂŻ
chevalrex
pr2b
clarika (toute mon enfance, dans la voiture avec ma mĂšre)
the limiñanas (inattendu, jamais Ă©coutĂ© avant de les voir mais si cher Ă mon cĆur maintenant)
girls in hawaii (souvenirs d'adolescence)
genghar (concert avec mon pĂšre derniĂšrement, j'Ă©coutais beaucoup adolescente aussi)
sallie ford 2x
norma 2x (elle fait fondre mon cĆur j'aimerais qu'elle perce)
mattiel
the twilight sad
las aves
prudence (la chanteuse de the dĂž, on avait gagnĂ© un concours avec ma sĆur!!)
cate hortl
clara luciani 3x
pomme 2x
franz ferdinand 2x
arctic monkeys 2x (dont une fois catastrophique à rock en seine, des amitiés se sont brisées, des crises d'angoisses, un son merdique)
the strokes (son merdique et problĂšmes techniques car rock en seine mais j'Ă©tais au max)
ledher blue
the cure (que dire de plus??? 3h de the cure en live c'est le paradis)
depeche mode (que des bangers, je m'en remets pas encore)
pi ja ma (choupette, je l'aime depuis la nouvelle star)
delilah bon (à la fin de son concert on a eu droit à tous les chants de manifs de gauchos sans aucune raison pendant 20 minutes et c'était génial)
kalika
fontaines dc (je veux les revoir)
ethel cain (c'était thérapeutique)
angel olsen
lucy dacus (trĂšs vite)
tamino 4x (je l'adore de tout mon cĆur mais je fais une pause je l'ai trop vu)
ko ko mo 7x ou plus?? (découverts dans un festival paumé en vendée, depuis on les voit tous les ans)
jesse jo stark (trop sexy)
clemence violence
hachiku
jen cloher (lesbiennes australiennes je vous aime)
dynamite shakers
odezenne (j'ai pu chanter je veux te baiser en live c'Ă©tait fantastique)
georgio (marque le début de la fin d'une amitié mais j'étais tellement heureuse ce soir là )
slowdive
frank carter and the rattlesnakes (ma sĆur qui se fait une entorse dans un pogo)
the mysterines
yeule (premier concert toute seule, il m'a fait du bien)
sorry (chanteuse toute timide toute choupi mais génial et j'ai pu crier les paroles de there's so many people that want to be loved)
alexandra savior (Ă©coutez lĂ c'est un ordre)
sarah maison
sextile (concert génial soirée traumatisante)
wunderhorse (de vrais anglais qui s'en branlent de tout c'Ă©tait cool)
no elevator
emma peters (j'Ă©coute pas mais sympa)
skip the use (j'y allais en mode souvenirs, j'avais jamais écouté ses récents albums et le gars est trop chaud en live)
agar agar
nada surf (le chanteur est trop gentil <3)
hoorsees
adrien gallo (à défaut d'avoir pu voir les bb brunes... et j'étais aussi amoureuse de lui petite)
therapie taxi
nova twins (un de mes meilleurs concerts elles avaient une Ă©nergie trop folle)
la femme (mes meilleurs pogos)
tori amos (concert avec ma mĂšre, icone)
l'impĂ©ratrice 3x (2 fois sans que je veuille vraiment juste ils Ă©taient dans des festivals et j'en peux plus leur scĂ©no c'est toujours la mĂȘme et c'est mou)
terrenoire
snail mail (mou)
parcels (j'Ă©coute pas mais en concert c'est fou)
tame impala (l'impression d'avoir pris du lsd pendant 1h30)
gaz coombes (le chanteur de supergrass!!)
inhaler
idles (de loin mdr)
foals (mouais)
wet leg (absolument génial premier rang à crier toutes les paroles, tellement qu'il a plu et qu'on a fini le concert dans la boue)
yeah yeah yeahs
izia
the murder capital (amoureuse)
suzie stapleton
maddy street (une copine de ma sĆur, câest trop bien)
origine club renommĂ© bonne nuit (Ă revoir câest des vendĂ©ens et jâadore les vendĂ©ens pas fachos)
alice et moi
prochains concerts:
stoned jesus
dionysos (cadeau de noël pour mes parents, ils nous ont bercé avec)
air
ethel cain (encore)
mannequin pussy
cherry glazerr
lana del rey!!!!!!!!!
ko ko mo (pour la milliĂšme fois mdr)
eartheather (j'ai eu une place alors qu'il n'y en avait plus??? yaayyy)
artistes que j'aimerais voir:
yoa
the marias (ils avaient annulé la seule date qu'ils faisaient en france alors qu'on avait nos places avec ma meilleure amie, on leur en veut encore)
anna calvi
bar italia
the last dinner party
coco & clair clair
dora jar
king krule (on m'a empĂȘchĂ© de prendre une place la derniĂšre fois car apparemment il chante mal en live)
beach house
lebanon hanover
japanese breakfast
mitski
sally dige
deerhunter
tove lo (je l'ai raté à rock en seine...)
tv girl
sir chloe
hooverphonic
tomberlin
portugal. the man
last train
baxter dury
sophie meier
thao & the get down stay down
fka twigs
elita
yelle (je serai une femme accomplie le jour oĂč je l'aurai vu)
artistes que je rĂȘve de voir dans mes rĂȘves les plus fous:
lush
soko (elle soignerait tous mes maux)
pulp
garbage
fiona apple (c'est beau de rĂȘver)
the smashing pumpkins
courtney barnett (c'est une nĂ©cessitĂ© je connais tout par cĆur)
siouxsie sioux
björk (ratée en septembre dernier...)
eels (mes parents y sont allés sans moi et sans me le dire????)
alt-j (j'Ă©coute depuis trop longtemps pour ne jamais les avoir vu)
cults
pixies
iggy pop (icone, il faut, et je suis amoureuse de lui)
new order
interpol
massive attack (si je craque pour rock en seine...)
emiliana torrini
deftones
she wants revenge
hope sandoval
sigur rĂłs
arcade fire (je crois que le chanteur est un agresseur sexuel. bon.)
the last shadow puppets
the white stripes mais bon... ou jack white
madonna...... mais je suis pauvre
si une Ăąme charitable a tout lu et veut me fournir de quoi me payer des places de concerts je suis preneuse lol merci
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On HĂ©rault's Orgy Cave
@divinaaugusta I wrote about this in the past (my pet topic, guilty as charged), but I have trouble locating relevant info on my blog because Tumblr my beloved.
We learn about the sex/orgy cave from the book by his mistress Suzanne de Morency, "Illyrine ou l'Ăcueil de l'inexpĂ©rience". She describes their relationship, including how he bought her a lottery and rented a luxurious house for her near Champs-ĂlysĂ©es. In 18c, there was no avenue, but we know its approximate location, near the convent St PĂ©rine (now a hospital). Here is how the area looked in the 1730:
So, near rue de Chaillot in 18th century.
As I understand, in 1790s that was a nationalized property that HĂ©rault rented for Suzanne. As part of the complex, there was a garden with an artificial grotto. These grottos were all the rage in the 18th century. Here is one belonging to Frederick the Great: Neptune Grotto (although no idea if this one - or grottos in general - were used for the same purpose as how HĂ©rault used it). Apparently, HĂ©rault's grotto/cave included a little brook, flowers, and comfortable furniture (including a chandelier). She describes:
ChĂ©rubin [HĂ©rault] me prie d'ĂŽter mes bas , parce qu'il faisait chaud , et il se dĂ©sha billalui-mĂȘme, passa seulement une grande lĂ©vite de bazin doublĂ©e de taffetas bleu : il me prend la main , me fait traverser le parterre ; j'apperçois un petit portique du quel il m'avait toujours soigneusement Ă©cartĂ©e ; et il avait un grand soin de ne pas me perdre de vue depuis notre arrivĂ©e. Enfin , ouvrant la porte de ce portique , il me prĂ©sente Ă l'amour , qui m'offre une guirlande de roses fraĂźches ; puis il me dit : AdĂšle ; vois son inscription. Je le regarde en souriant; il me donne un baiser , dĂ© noue ma ceinture , marobe , et Ă l'instant je n'ai plus de vĂȘtement que la guirlande que l'amour m'a donnĂ© : mon amant a la mĂȘme parure : il ouvre la porte sacrĂ©e ; nos pieds foulent le gazon. Il me conduit Ă un lit de jonc dont le ciel Ă©tait un grand myrthe. Mon amant s'Ă©tait mĂ©nagĂ© toute la soirĂ©e pour ce lieu enchanteurâŠ. Je ne puis te peindre tous les plaisirs que nous goĂ»tĂąmes : je ne trouverais pas de pinceau assez habile ; ils sont plus faciles Ă imaginer qu'Ă peindre. Mais SĂ©chelles est plus qu'un homme si j'ai quelquefois dit que mon mari et QâŠ..te Ă©taient autant au- dessus du vulgaire qu'Ă©taient les anges au- dessus de l'humanitĂ©, je dirai maintenant qu'HĂ©rault de SĂ©chelles est autant au - dessus de mon mari et de QâŠ..te que la divinitĂ© est au dessus des anges. Nous nous restaurĂąmes par des glaces et des liqueurs ; tu en connais l'effet âŠ. De nouveau nous nous Ă©puisĂąmes : nous passĂąmes la nuit dans ce charmant rĂ©duit.
Illyrine ou l'Ăcueil de l'inexpĂ©rience, tome 3 , pages 273-274.
(If anyone would like to translate, that would be great! My French sucks for that, but even Google translate gives you the vibe).
The description starts on page 270, with the description of the house, and then the garden and the portico and the inscription "Fuyez loin d'ici , profanes , si vous n'ĂȘtes purs et nuds comme moi" ("Flee far from here, profane people, if you are not pure and naked like me"), to which HĂ©rault - obviously - suggests them to undress. And they did. (Sadly, she doesn't describe the encounter, except that it was amazing and that he served drinks and ice-cream after).
Suzanne says that they visited the cave more than once, sometimes with another couple (so, not just sex cave but also an orgy cave). Again, she doesn't go into details, but she makes it clear what kind of activities went there.
So... that's the story of this particular 18th century spot! :)
About HĂ©rault's Mistresses in another post, because it will be long (as one might imagine).
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La frĂ©nĂ©sie des dĂ©buts n'est pas de l'amour. On ne tombe pas amoureux en une semaine, un mois ou mĂȘme une annĂ©e. L'amour nĂ©cessite des problĂšmes, des crises, de la fatigue, des moments et des situations difficiles. Il faut une longue cohabitation pour que cela devienne un vĂ©ritable amour. L'amour commence quand l'enthousiasme s'estompe, que la communication diminue et que le dĂ©sir augmente. On ne peut pas dire qu'on aime la mer en restant sur la plage; il faut plonger dans ses profondeurs, ĂȘtre frappĂ© par ses vagues, boire de son eau salĂ©e, se blesser le pied sur un rocher, voir ses tĂ©nĂšbres au fond. Et quand on revient sur la plage, on la voit diffĂ©remment, on ne la voit plus comme parfaite, car on a touchĂ© Ă ses dĂ©fauts, vu ses tĂ©nĂšbres et connu sa colĂšre. C'est Ă ce moment-lĂ seulement qu'on peut soit dĂ©tester la mer, soit l'aimer avec tous ses dĂ©fauts et ses qualitĂ©s...
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Je me demande souvent ce que je fais avec lui. DĂšs le dĂ©but, j'ai su qu'on n'avait pas les mĂȘmes accointances, les mĂȘmes sensibilitĂ©s, les mĂȘmes avis sur des choses importantes, les mĂȘmes conceptions du couple, de l'amour ou encore de l'exclusivitĂ©. Je ne sais pas ce qu'il y aura Ă retenir de cette relation si ce n'est une sexualitĂ© Ă©panouie. J'essaie de trouver des raisons de pourquoi je reste mais ça ressemble Ă des excuses. J'ai l'impression de me confondre en excuses parce que j'ai pas le courage. Alors si je dois ĂȘtre honnĂȘte je pense directement Ă la peur d'ĂȘtre seule, au manque du corps, des bras autour de moi, d'un fil conducteur de ma journĂ©e, d'une prĂ©sence qui prĂ©tend m'aimer... Pourtant, j'avais la sensation que j'avais avancĂ© sur ça et que j'avais compris qu'on ne quĂ©mandait pas l'amour de l'autre, ni qu'on pouvait y changer quelque chose. J'Ă©cris Ă contre coeur parce que je croyais en ĂȘtre sortie mais peut-ĂȘtre pas finalement. Il n'y a pas que ça, il y a ce sentiment d'avoir abusĂ© de lui dans le sens relationnel, d'avoir poussĂ© la plaisanterie trop loin pour qu'il y ait une possibilitĂ© de retour douce. Tout va devoir se faire dans le fracas, dans ma responsabilitĂ©, je vais peut-ĂȘtre devoir causer de la souffrance et je ne comprends pas pourquoi cela me bloque autant. Les fins m'ont toujours plus effrayĂ©e que les dĂ©buts parce qu'au moins une personne -dans le meilleur des cas- n'en ressortira pas indemne. Pour beaucoup de choses je prĂ©fĂ©rerai subir que faire subir, qu'on me le fasse plutĂŽt que je le fasse, qu'on me le dise plutot que je le dise. C'est sĂ»rement une maniĂšre de me dĂ©responsabiliser et ĂȘtre certaine de ne pas amener une douleur de plus. Je ne dis pas que je mĂ©rite plus que l'autre d'avoir mal seulement je crois que ça m'arrange, pas pour me mettre en position de victime mais parce que je me sais calme et assez grande pour que tout cesse du jour au lendemain. C'est peut-ĂȘtre encore une excuse. J'ai du mal Ă me cerner pour ça. J'aurais tellement aimĂ© l'aimer et sans doute que je l'aime mais ça me fait du mal de rĂ©aliser que je lui donne ça, cette prĂ©cieuse Ă©nergie sentimentale parce que ce n'est pas possible que ce soit rĂ©ciproque. J'ai "le temps fera les choses" facile parce que d'un cĂŽtĂ© c'est vĂ©ridique, le temps se charge de tout mais d'un autre je sais que j'ai une action -avec ses limites- sur ça. Je me sens fanĂ©e, coupable, en colĂšre de ma propre inactivitĂ©. C'est bĂȘte mais j'avais juste besoin qu'on m'aime, qu'on s'intĂ©resse Ă moi et qu'on me respecte profondĂ©ment, j'avais envie de pouvoir partager un peu de moi. Le sentiment de solitude est plus difficile Ă vivre quand en rĂ©alitĂ© on ne l'est pas mais qu'on est forcĂ© de constater que ça y ressemble beaucoup. Ăa me paralyse cette situation parce que c'est plus aisĂ© que je ne l'aurais pensĂ© de s'enfermer dans le mauvais chemin de vie sans que personne d'autre que nous, nous ait forcĂ© la main. Je l'ai, Ă la fois, tellement fait entrer dans ma vie et Ă la fois il est toujours devant la porte Ă cause de son manque d'intĂ©rĂȘt criant Ă mon Ă©gard. Comment claquer la porte Ă une personne qui Ă un pied dans l'entrĂ©e et un pied sur le paillasson ? Si je m'accommode de sa passivitĂ© c'est parce que j'ai fait le deuil d'ĂȘtre importante ou intĂ©ressante, d'ĂȘtre une plus value c'est aussi pour ça que ne je ressens plus le besoin de parler Ă personne ou de donner des nouvelles. J'ai le coeur qui pĂšse lourd, qui appuie sur mes cĂŽtes parce que je pense au terme depuis que ça a commencĂ© et c'est anormal. C'est trĂšs inconfortable de reconnaĂźtre que quelqu'un n'est pas fait pour nous, enfin, personne n'est fait pour nous mais de reconnaitre cette sorte d'incompatibilitĂ© presque organique et surtout intime. Intime dans le sens oĂč mon corps m'a dĂ©jĂ criĂ© qu'il fallait que ça cesse et qu'il ne se fatigue plus Ă le faire. Les choses les plus torturantes sont celles qu'on sait.
Mon monde ne s'Ă©croule pas, simplement il m'apparait ĂȘtre comme un grand bout de terre inconstructible. Ăa fait longtemps que je n'ai rien construit de nouveau, ou rien autre que sur des ruines et je sens que c'est ce qui me manque: arrĂȘter de croire qu'on peut construire sans avoir dĂ©truit au prĂ©alable. J'espĂšre qu'un jour je serai enfin une version aboutie et accomplie de moi, ça fait longtemps que je n'ai pas Ă©tĂ© fiĂšre de moi et ça se ressent dans la l'insatisfaction que j'ai de me vivre, me ressentir, me percevoir, me respecter. Des annĂ©es que j'attend d'ĂȘtre meilleure pour moi et ça n'arrive pas. Il y a juste des restes de haine et de dĂ©ception qui stagne au fond de moi, qui donne un goĂ»t particuliĂšrement nausĂ©abond Ă chacun de mes choix et des mes rĂ©flexions.
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Ph. La bouquiniste
Paroles Ă la lune
La lune, dites-nous si c'est votre plaisir, à lune cajoleuse ! Que les hommes se plient au gré de vos désirs Comme la mer houleuse,
Est-ce votre vouloir que ceux qui tout le jour Furent doux et tranquilles, Succombent dans le soir au péché de l'amour Par les champs et les villes ?
Les baisers montent-ils vers vous comme de l'eau Qui se volatilise, Pour faire, Ă votre front vaniteux, ce halo Dont sa pĂąleur s'irise ?
Est-ce pour vous séduire ou vous désennuyer, Quand vous faites la moue, Que les hommes s'en vont se pendre ou se noyer, La lune aux belles joues ?
Brillez-vous pour que ceux qui marchent sans souliers, Sans joie et sans pécune, Aient, sur les durs chemins, des rayons à leurs pieds Pendant vos clairs de lune ?
Dans les coeurs délaissés, dans les coeurs indigents Qui battent par le monde, Vous laissez-vous tomber comme un écu d'argent, Parfois, Î lune ronde ?
à lune qui le soir venez boire aux étangs Et vous coucher dans l'herbe, Quel mal a pu troubler, d'un désir haletant, Votre langueur superbe ?
C'est d'avoir vu le bouc irrévérencieux Et la chÚvre amoureuse S'unir dans la nuit claire, et réveiller les cieux De leur clameur heureuse ;
C'est d'avoir vu Daphnis s'approcher sans détour De Chloé favorable⊠C'est de sentir monter cette odeur de l'amour, à lune inviolable !
Anna de Noailles
Pleine lune dans le capricorne cette nuit justement on en profite pour y voir clair... ;-) *
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Toi et moi
Des posters de rock Ă l'adolescence
Télé catholique et Vans abandonnées dans un coin
Te regarder jouer de la basse sans rien dire
Un ciel froid et sans Ă©toile
La plus belle nuit de toutes
Danser pieds nus
Sur les musiques des chanteuses dark des années 90
S'aimer de maniÚre inconsidérée
Se perdre Ă des concerts
Se taper des resto chic
Réserver des hÎtels de luxe sans réfléchir
DĂ©cider de se tatouer la peau de la mĂȘme façon
DĂ©cider de se trouer l'Ăąme
TraĂźner dans des bistros louches
Fumer en terrasse pendant des heures
Ă exorciser
Peines et péchés
Tes mots d'amour glissés dans ma poche
Mes poĂšmes qui ne parlent que de toi
Ces putain de papiers de bonbon menthe partout
Tous ces secrets chuchotés jusqu'à l'aurore
L'envie constante de plus
C'Ă©tait horrible
Tout ça est horrible
Une monstrueuse connerie
Toi qui me dit ; "Adieu,
Tu es l'amour de ma vie
Oui, Adieu"
Je réponds
"C'est par amour qu'on se sépare, Adieu"
Adieu amour
Adieu souffrance
Baise ta nouvelle meuf
Laisse moi hurler
Pendant que je construis ma nouvelle vie
Et pitié
Ne m'Ă©cris plus
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PoĂšme?
pour ceux qui sont restés
Je te souhaite la bienvenue la plus simple
bienvenue dans la vie
Ă l'amour, Ă la douleur, Ă la joie et Ă la tristesse
Je veux dire la colĂšre, l'angoisse et le pardon
qui imprĂšgne les moyens de l'illusion du pauvre rĂȘveur
qui a voulu un jour ĂȘtre autre chose que ce qu'il est
de ce qui Ă©tait et de ce qui sera
riche l'Ăąme de ceux qui connaissent leur rĂŽle
de la tĂȘte ivoire aux pieds en diamant rose
J'aurais aimé que ce soit moi sur cette plate-forme sur la montagne
parce que dans la vie je suis devenu pebleu
mais dans mon Ăąme je suis devenu quelque chose de plus
pour que la fin soit confortable
et ma souffrance n'Ă©tait qu'un rire.
#escritos#textos#autorais#lardepoetas#lardospoetas#escritor solitario#poesia#poem#pensamentos#minhas autorias
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Je classe les chevaliers du moins aro-ace au plus aro-ace
Parce que mine de rien la plupart des persos ont de grosses vibes aro-ace je trouve, donc voilĂ
ARTHUR
La plupart des merdes qui se passent Ă Kaamelott, on les doit au fait que not' bon roi pense 83% du temps avec son coeur (et son Ă©pĂ©e). Bi-king, peut-ĂȘtre. Mais clairement pas aro ou ace.
CALOGRENANT
De tous ceux qui ont une femme, c'est le seul que j'arrive à imaginer vraiment aimer consommer son mariage. Pis bon le coup de la ceinture de chasteté, ça fait trÚs hétéro je trouve.
BOHORT
Bohort est si gay. En tous cas, il est pas aro. Ace, je pourrais le voir quelque part sur le spectre. Mais je l'imagine plus à réfréner son attirance pour les mecs qu'à ne pas (ou peu) ressentir d'attirance. (On sait toutes et tous ce qu'il pense de Léodagan hein)
LĂODAGAN
Bon lĂ on commence dĂ©jĂ Ă aborder les persos que je pourrais voir sur le spectre aroace. Oui LĂ©o est marriĂ©. Oui il a 2 enfants. Mais pour un gars qui est censĂ© ĂȘtre le stĂ©rĂ©otype du chevalier bourrin, il est quand mĂȘme pas hyper portĂ© sur la chose. Il est Ă priori fidĂšle Ă SĂ©li alors qu'il ne doivent pas s'Ă©clater souvent au lit, et il le dit lui-mĂȘme, les gonzesses qui dansent Ă moitiĂ© Ă poil, c'est pas son truc.
YVAIN
Yvain aime Gauvain. Que Gauvain. Ăa fait trĂšs demiromanrique. Je le mets avant Gauvain parce qu'il a quand mĂȘme tenu Ă avoir une maĂźtresse, mĂȘme si je pense que c'est plus pour faire genre que parce qu'il est attirĂ© par DĂ©mĂ©tra.
GAUVAIN
Gauvain aime Yvain. Que Yvain. Personne d'autre. Demi demi demi.
GALESSIN
Galessin, lui, n'aime personne. L'amour ça l'interesse pas des masses, le sexe non plus, mais bon il dit pas non Ă l'occasion s'il rencontre la bonne personne, peu importe son genre. SĂ»rement quelque part sur le spectre aroace, lui-mĂȘme ne sait pas exactement oĂč.
LANCELOT
Bon là c'est canon que Lancelot n'aime et n'a aimé QUE GueniÚvre. Mais il avait pas l'air hyper demandant niveau joyeusetés quand il l'a eue que pour lui. Demiromantique, ace.
HERVĂ
???? Pour tomber amoureux ou plus si affinités, faudrait déjà qu'il ait conscience un minimum de son environnement, et c'est pas gagné. Il a déjà dû se retrouver dans une ou deux situations comprométantes suite à des malentendus, mais jamais de sa propre volonté. AprÚs, il dit pas non. Il s'en fout, en fait.
KARADOC
LĂ encore c'est assez canon qu'il voit pas l'interĂȘt de faire des cochonneries sous les draps. 100% ace, peut-ĂȘtre demi romantique...et encore la bouffe passera toujours au premier plan. Cake Ace.
PERCEVAL
Notre aro-ace king par excellence. L'amour platonique est le plus important, et pour lui, la meilleure Ă©clate qu'on peut avoir au lit c'est une discussion philosophique sur les Ă©toiles avec ses amis les plus proches. Space Ace.
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COMMENT ĂȘtre pleinement vivante ?
Vous m'avez dit laisse tomber les concours et les livres, sors des bibliothĂšques (s'il te plaĂźt) et de l'amour du dix-neuviĂšme siĂšcle : ne te prostitue pas pour de l'argent (et je sais combien tu en aurais envie, d'Ă©pouser n'importe quel.le riche pour son argent seulement), abandonne l'idĂ©e du confort et ose, viens, rencontre-moi, allons oĂč tu voudras
Vous m'avez dit d'écrire, de me mettre à nu, de sécher mes larmes et de continuer de rire et de danser, vous m'avez dit des silences qui furent comme des coups de poignard anonymes et des tremblements ; tu m'as dit VIS, JE T'EN PRIE, tu m'as dit à quel point la réalité était un courage et que mon écriture avait toute l'exigence de la violence,
Et vous m'avez dit et répété que mes mots déchiraient, déchiraient ce réel auquel j'en veux tant, étaient plus forts, plus forts - mes mots à moi ; vous m'avez nimbée de je ne sais quelle oracle ; je me suis désertée de ma propre enveloppe : je me suis faite à l'image de n'importe quel miracle.
Vous m'avez dit combien au mot "bonheur" je rĂ©pondais "rĂ©alitĂ©", comme si, comme si cette rĂ©alitĂ© Ă©tait la condition du bonheur (puisqu'il n'y a pas de bonheur imaginĂ© - il n'y en a qu'un seul, grandiose, qui se vit Ă l'instant mĂȘme), oui, tu m'as dit Ă quel point j'Ă©tais intransigeante et je tapais des pieds, Ă quel point mon propre ego me faisant mal : tu m'as dit sors de ta prison - est-ce que j'Ă©tais folle, enfermĂ©e ou si j'Ă©tais libre de mes mouvements, qu'est-ce qui m'empĂȘchait de courir, partir ?
Vous m'avez dit ose, vis, sois
Pleinement -
Et je suis
Plus grande que mes malheurs - une esthĂšte, une Ćuvre d'art, dĂ©licate et gĂ©nĂ©reuse - mieux : rayonnante
Et je serai - chaleureuse, altruiste, pleine de santé, tonique, je plongerai mes mains dans la terre - amicale - mes yeux ont la beauté des étoiles - magnifique la vie que je voudrais répandre sur tous ceux qui m'entourent
Tremblante, ma voix amoureuse, dans les parcs et les magasins, tant et trop de délicatesse - la feuille à peine détachée de l'arbre, légÚre, légÚre, tourbillonnante
Je voudrais m'offrir, je voudrais m'offrir - Ă toutes les belles Ăąmes qui meurent de froid, donner toute ma beautĂ© et la richesse de mon ĂȘtre - ça serait vivre !
Ătre encore autre chose qu'un soleil, et plus rĂ©elle qu'un astre - ma chaleur et mes enthousiasmes Ă donner - tout ce qui brille dans mon cĆur, tout ce qui dĂ©borde, ce que mes bras ne peuvent contenir et encore toute mon Ăąme
Je voudrais tout offrir, tout, tout donner, rĂ©pandre des morceaux de moi, le meilleur de ma chair, le plus clair de mes mots, le plus pur de mes baisers et ma tendresse et ma sensibilitĂ© - j'ai tout et tant Ă embrasser et la largesse de mon cĆur Ă contenter, Ă dĂ©verser, Ă ravir,
Mes yeux Ă ras bords de toutes les merveilles de la terre - que j'aime et que j'aime et que j'aime
Et vous - que je voudrais tant aimer
Pour oser, pour vivre, pour ĂȘtre - dans la clartĂ© du jour, la majestĂ© des soirs, toute la beautĂ© qui m'Ă©treint - pour vous dire mon ivresse d'ĂȘtre en vie, le bonheur qui est encore autre chose et qui n'a rien d'un mystĂšre
Buvez-moi comme un alcool - si seulement, si seulement mon extase pulsante, vibrante, vivante vous prenait Ă vous aussi - vous parvenait de n'importe oĂč et d'ailleurs...
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