#KV1 fanfic
Explore tagged Tumblr posts
wengenn · 2 years ago
Text
En tant que premier post wowincroyable de ce compte, je vous propose un ✨Merlin appreciation post✨ (ou melias parce que ces deux là sont incroyables et que je vais aborder le sujet d'Elias aussi évidemment), avec toutes les raisons pour lesquelles c'est mon personnage préféré dans Kaamelott ! *(+ Une petite review d'une fanfic sur ce pairing qui m'a consumé de l'intérieur)
Merlin, c'est l'enchanteur officiel de Kaamelott. En fait non, il est druide. Enfin de base il est druide. Mais le con a tellement foi en Arthur qu'il s'est forcé pendant des dizaines d'années à être quelque chose qu'il n'est absolument pas fait pour, à savoir rester enfermé toute la journée. Rien que ça, même si c'est très professionnel, est un choix très con en termes de santé mentale.
Et c'est principalement ce que j'aime à propos de Merlin : le mec a 884 ans. Il a l'expérience de centaines de vies humaines, donc on s'imagine qu'il serait hyper sage et qu'il aurait cracké tous les life hacks possibles et inimaginables, mais non. Merlin c'est un gosse. Un gosse de bientôt neuf cent ans, mais un gosse quand même. Il a vécu tellement longtemps et il est tellement pas prêt de s'arrêter qu'il en a finit par vivre pour les autres le con. Il a tendance à faire le choix de ce qui serait le plus moral -à la différence d'Elias qui fait les choses pour son bien personnel-, quitte à devoir rattrapper sa faute par la suite. Parce que de toute façon, il a encore le temps de le faire.
Et pourtant, dans les derniers livres, il prend un peu d'assurance, tient tête a Arthur. Évidemment pas bien longtemps, c'est quand même son boss, mais il le fait ; notamment en rappelant assez souvent qu'il n'a pas besoin de lui pour survivre, remarque qu'il refera à Elias avant de quitter kaamelott, puis à Karadoc et Perceval dans la "chambre" à la taverne. C'est assez étrange, quand on y pense. Parce que personnellement j'y crois, au fait que Merlin soit capable de vivre seul dans la nature. Mais c'est précisément quand il fait ces remarques là qu'il n'y est pas : Il reste fidèle à Arthur, puis lorsqu'il s'en va ENFIN de Kaamelott, il retourne se fourrer dans un clan aux cotés de gens qui étaient, y'a pas si longtemps, de Kaamelott. C'est d'ailleurs selon moi une décision absolument débile et incompréhensible : le mec a enfin sa liberté, il a enfin tout envoyé chier pour retourner à la base de la vie, dans la nature, il s'émancipe ENFIN, mais à la première occasion il régresse. Évidemment, c'est grâce au fait qu'il soit resté avec les semi croustillants qu'il a pu survivre pendant la tyrannie de Lancelot, il aurait certainement été le premier à être exécuté de par son lien à Arthur. Mais quand même, Merlin a été con sur ce point là. Et c'est encore une démonstration du gars qui prends des décisions sans trop y réfléchir, puisqu'il a vécu et vivra assez longtemps pour ne pas trop se soucier de si il perd quelques dizaines d'années dans les souterrains et entouré de débiles à longueur de journée.
Sa relation avec Elias est super intéressante. À la base, c'est clair que "Le grand enchanteur du Nord", c'était un personnage créé pour être le total opposé de Merlin -et il l'est. Il y a un détail important de son personnage, si on le considère d'abord comme le contraire de son collaborateur, c'est sa facilité à retourner sa veste. Elias n'a pas d'attaches, il n'a pas non plus de convictions politiques, du moment qu'il de l'argent. Ça voudrait dire que Merlin, lui, il en a des convictions, et qu'il est pas avec Arthur par pure gentillesse. Le caractère d'Elias donne de la profondeur au personnage de Merlin, et ça j'aime bien.
En plus de son caractère, leurs intéractions sont une grande partie de leur personnalité. Et ça paraît évident, comme l'un et l'autre ne doivent apparaître que maximum 20-30 minutes dans toute la série, et que leurs apparitions se font sont souvent ensemble. Ce temps d'apparition est assez élevé pour donner une bonne caractérisation du personnage, mais en même temps assez bas pour laisser place à l'interprétation et pouvoir le développer sans être trop ooc. Comme dans les fanfics, par exemple.
En parlant des fanfic ! Parce que oui, pour moi, elles ont beaucoup contribué à mon appréciation du personnage. Une en particulier, celle de TrueRed sur Ao3 : Un Premier Pas, Le Reste Suivra. Elle explore la relation entre Merlin et Elias après KV1 : ils recollent les morceaux après 10 ans lorsque le roi leur fait une demande un peu spéciale. J'en dis pas plus ! Je vous invite à la lire, même si je sais que 40 chapitres et un peu plus de 300k mots c'est pas ce qui y'a de plus attrayant. J'ai rarement lu de fanfiction dans laquelle l'histoire est aussi bien racontée, et j'ai vraiment très vite attaché au style d'écriture. Les personnages sont pas ooc du tout, ou en tout cas juste assez pour que ça colle bien à leurs caractères. Le problème maintenant c'est que j'aurais du mal à reprendre Kaamelott, ou même KV2 autrement que comme ils sont décrits dans la fic ! Ces 307,340 mots recèlent une histoire incroyable. Et je suis super triste que le fandom soit pas plus actif que ça.
Voilà quelques raisons pourquoi Merlin, ce grand con au grand coeur, est mon personnage préféré de Kaamelott !
12 notes · View notes
this-is-a-name-dont-worry · 5 months ago
Link
Chapters: 1/1 Fandom: Kaamelott Rating: Teen And Up Audiences Warnings: Major Character Death Relationships: Léodagan/Séli (Kaamelott) Characters: Léodagan (Kaamelott), Séli (Kaamelott), Yvain (Kaamelott), Bohort (Kaamelott), Gauvain (Kaamelott), Arthur Pendragon (Kaamelott), Guenièvre (Kaamelott) Additional Tags: Angst, Grief/Mourning, Post KV1, technically canon compliant, en tout cas il y a rien dans le canon qui dit que ça pourrait pas être vrai, One Shot, c trist Summary:
Comme chaque midi depuis sept jours, Léodagan et Séli guettent. Ils cherchent quelqu'un dans la foule.
1 note · View note
calimera62 · 1 year ago
Text
I've been tagged by @flo-nelja, thank you!
If you want to do it, tagging @naehja, @istadris, @saemi-the-dreamer, @modocanis, @amethystsworld, @garnetrena and @andersssandrew
1 How many works do you have on AO3?
100. Most of them are OS and I still have to publish fics I've posted on tumblr and ffnet.
2. What’s your total AO3 word count?
397,865
3. What are your top 5 fics by kudos?
Der Vampire, my multichapter Tanz der Vampire fic (195 kudos)
Baise-main, a Kaamelott OS Arthur&Perceval. Not my best work so I'm surprised it has been liked so much (152 kudos)
Die Fledermaus, a Tanz der Vampire OS and self-indulgent bat!Krolock fanfic (139 kudos)
La Marque, my platonic soulmate AU Kaamelott OS between Arthur and Perceval (132 kudos)
Couronne, my first and last Arthur/Guenièvre OS that I wrote after KV1 (128 kudos)
4. Do you respond to comments? Why or why not?
Yes, I try to, though it can take me a long time to do so ^^;;
5. What’s the fic you’ve written with the angstiest ending?
Hum... difficult question. I don't usually write angst. There's a Van Helsing OS but I haven't posted it on AO3 yet. I do love to write certain characters turned as vampire against their will, a lot, but I can't say which fic about that trope is the angstiest... Maybe My Blood in Offering, a Krolfred OS, or even La bête humaine (Harry Potter, a Beast of Gévaudan AU, kinda). I can't say for sure...
6. What’s the fic you’ve written with the happiest ending?
LOL, most of my fics are happy fics so it will be hard to choose which one I consider to have the happiest ending. Maybe Auld Lang Syne or Sleeping Arthur, two Kaamelott OS with Arthur and Perceval.
7. Do you write crossovers?
Rarely, but it happened. I once wrote a Makai Ouji/Black Butler crossover Nevermore, and I would like to try writing for this crossover again. I also wrote a Harry Potter/Charlie and the Chocolate Factory crossover where Willy Wonka was a wizard (Le Procès de Willy Wonka), I had fun writing it!
8. Have you ever received hate on a fic?
No and I hope it won't happen in the future.
9. Do you write smut? If so, what kind?
I did (two Krolfred OS: Behind closed doors and L'abîme des songes), not very ambitious since I'm not used writing smut but it was an interesting challenge. I also have two Grindeldore OS (À fleur de peau and Nos rencontres éphémères) but the sexual content is really non-graphic.
10. Have you ever had a fic stolen?
Not that I know.
11. Have you ever had a fic translated?
Yes! Le Soleil Levant (Francis&Napoléon, Hetalia) has been translated into Polish; also two Tanz OS (Behind closed doors and My Blood in Offering) translated in Russian.
12. Have you ever co-written a fic before?
No and I'm not interested in doing it.
13. What’s your all-time favorite ship?
Aaah it's a difficult choice. How can you expect me to choose?
Though, if I see the amount of works on my AO3, I've written for Grindeldore (Gellert Grindelwald/Albus Dumbledore) the most.
Most of my fics are mostly about platonic pairs than romantic ones.
14. What’s a WIP that you want to finish but don’t think you ever will?
Uuh... Maybe L'Alouette (a FrUK OS) or L'ennemi de mon ennemi (a Van Helsing multichapter fic)
15. What are your writing strengths?
Good question. I love getting into the characters's head, writing their thoughts and feelings, as well as writing platonic pairs, but I don't know if it's a strength of mine.
16. What are your writing weaknesses?
I'm so bad at describing places and clothes and furnitures D:
17. What are your thoughts on writing dialogue in other languages in a fic?
You mean adding words or sentences in another language when I'm reading fics in my own language or in English? Well... I don't mind if it's a couple of words in a sentence (and if the author adds the translation, though I found it annoying to have to go in the author's notes, at the end of the fic, to go check the translation)
18. What was the first fandom you wrote for?
Harry Potter.
19. What’s a fandom/ship you haven’t written for yet but want to?
No fandom comes to my mind, but I would love to write Alfred/Sarah (Tanz der Vampire), though Krolfred is my OTP, I have a lot of fondness for this ship and I would like to try writing about them. Same thing, I would like to write a Arthur/Francis/Ludwig fanfic (Hetalia) one day. I also wish to write about César/Astérix one day and not just them as a platonic pair
20. What’s your favorite fic you’ve written?
Ouch hard to decide again. I'm still proud of La Marque as well as Sleeping Arthur regarding my Kaamelott fics. Regarding Tanz, I really love A New Perspective and Die Fledermaus. For Makai Ouji, I still love Innocence and Curiosity, though The Witching Hour is very self-indulgent hehe. I'm also fond of some fics from Gauloiseries (Astérix); but I really can't choose, between these fics, which one is my absolute favourite.
8 notes · View notes
likielandco · 2 years ago
Text
Bonjour à tous, bonjour mes reines, Bonjour mes chevaliers, bonjour Kaamelott fandom!
Ça fait un long moment n’est-ce pas?
Je vais être honnête: je me suis forcé à ne pas poster sur Tumblr, car je souhaitais vraiment pouvoir revenir vers vous tous avec une date définitive pour l’update de l’OS 11.
Alors sans faire de ronds de jambes, je vous annonce que je poste la première partie du OS 11, le mardi 31 janvier, à 20h 🥳
Ça fait plus d’un an que je n’ai pas updater ma fic sur AO3, mais je n’ai jamais, jamais, jamais cessé de l’écrire. Des mois et des mois de frustration et de prise de tête car ma vie professionnelle a pris un tournant intense, et toutes les nouvelles responsabilités qu’on m’a attribué n’ont pas ramené que du pognon, elles ont aussi ramené beaucoup de stress. Pour le coup, écrire le OS 11 m’a beaucoup aidé émotionnellement, même quand je ne pouvais sortir que 2 pages par semaines, même quand j’en effaçait 10 par pure perfectionnisme.
Le revers de la médaille c’est la culpabilité de ne pas avoir pu partagé la suite avec vous, mes lectrices et lecteurs tellement merveilleux et tellement impliqués dans LPDG.
L’attente a été longue et j’en suis la première désolée, mais pour le coup, je reviens non seulement organisée, mais aussi avec du Lourd (notez le grand L 😂)
Le OS 11 fait bien plus que 100 pages, je vais pas vous donner le décompte tout de suite, sinon vous allez halluciné 😅
À tout ceux qui attendent l’update depuis tout ce temps, à tout ceux qui commentent, qui m’envoient des messages d’encouragements sur Tumblr, qui n’ont pas l’intention d’abandonner cette histoire malgré le manque d’update, qui veulent toujours continuer à suivre les aventures de Guenièvre et Arthur, de la Svala et son Dux Bellorum… je veux vous dire que je vous adore, que je brûle de reconnaissance, que ces centaines de pages vous sont dédiés, que je n’ai jamais relâché mes efforts pour vous donner une suite, que vous méritez la grosse bombe que ce OS 11 va être, et que vous allez manger de plus de cent pages avec uniquement Guenièvre et Arthur. Yup. On se rattrape comme on peut. ❤️
Vu la longueur de la bête, je vais devoir découper le OS en trois parties. Ça me fend le cœur mais c’est comme ça. J’ai grave hésité à tout balancer d’un coup, mais ça ferait trop, beaucoup trop à digérer. Il y aura énormément de dialogues, plus que dans la totalité des OS précédents, et la façon dont j’ai construit ce chapitre, chaque élément, chaque attaque, question ou révélation entre Arthur et Guenièvre, va trouver son écho au fur et mesure de la lecture. Aucun de ces deux personnages ne perdra le nord dans leur affrontement, ce fameux affrontement qui aborde finalement leur mariage passé. Vous allez probablement avoir l’impression d’assister à un match de tennis, puis à une avalanche 😅
Beaucoup des questions qu’on m’a posé en commentaire sur AO3, trouveront leurs réponses, il y aura beaucoup de révélations sur Horsa, sur Lancelot… bref, ça va être la pétarade quoi.
Je vous conseille fortement de relire la fic depuis le début, ou tout du moins depuis le OS 5, la destruction de Kaamelott, pour pouvoir savourer à quel point le OS 11 est un écho et une fatalité évidente pour tout ce qui s’est passé avant dans l’histoire. Tout les dialogues entre Arthur et Guenièvre du OS 5 au OS 10, sont particulièrement importants.
J’ai la chance inou��e d’avoir des lectrices et lecteurs qui flairent mes plots comme Sherlock Holmes flairent les mystères. J’espère que vous allez kiffé ce qui vient, les dénouements et les renouements des plots, tout ça c’est pour vous!
Finalement, même si cette année 2023 ne s’annonce pas plus chill que les autres niveau boulot, j’ai décidé de faire de LPDG une priorité. Ça veut dire poster tout les mois. On va voir si j’y arrive, mais je suis déterminée. Je veux m’avancer dans cet objectif avec bienveillance et sans stress ou culpabilité, j’ai déjà trop de ça dans ma vie. À travers LPDG, je veux viber avec vous, rire avec vous, pleurer avec vous, hurler avec vous et à mon petit niveau, rendre hommage à l’univers de Kaamelott qui m’a tant donné et ce depuis que je suis petite.
La seconde partie du OS sera posté fin février, la troisième fin mars. Ça part en crescendo, soyez prévenue! Énormément de angst, mais aussi énormément d’amour, comme il se doit. ☺️
Ok je crois que c’est tout! Encore merci, merci beaucoup, merci mille fois, merci tellement à toutes les personnes qui ont glissé dans mes DM sur Tumblr, juste pour m’encourager, ou juste pour me demander comment ça va… merci à toute les personnes qui commente sur AO3. Ça n’a pas de prix, ça signifie tant pour moi. Merci pour tout les kudos et les Hits, merci pour votre temps, merci pour votre soutien, merci pour votre lecture.
À très vite,
Avec tout mon amour,
Lily.
#LesPétalesDeGuenièvre🌸
Tumblr media Tumblr media
65 notes · View notes
blatterpussbunnyfromhell · 3 years ago
Link
Chapters: 4/5 Fandom: Kaamelott Rating: Mature Warnings: No Archive Warnings Apply Relationships: Guenièvre/Arthur Pendragon (Kaamelott), Guenièvre & Séli (Kaamelott), Guenièvre & Léodagan (Kaamelott), Léodagan & Arthur Pendragon (Kaamelott) Characters: Guenièvre (Kaamelott), Arthur Pendragon (Kaamelott), Nessa (Kaamelott), Séli (Kaamelott), Léodagan (Kaamelott), Perceval de Galles (Kaamelott), Karadoc (Kaamelott) Additional Tags: Angst, Child Loss, Angst with a Happy Ending, Miscarriage, Death, It Gets Worse Before It Gets Better, but it gets better, Post KV1, Parent-Child Relationship, Blood Loss, Angst and Hurt/Comfort, Hurt/Comfort, Heavy Angst, Child Death, Eventual Happy Ending, Sad with a Happy Ending, Depressed Arthur Pendragon (Kaamelott), Depressed Guenièvre (Kaamelott), light fluff and heavy angst Series: Part 1 of Te Promettre La Lune Summary:
Guenièvre se voyait déjà tenir son bébé dans ses bras, le voir faire ses premiers sourires, ses premiers pas. Elle se voyait jouer avec ses bouclettes qu’elle imaginait brunes, comme celles d’Arthur.
23 notes · View notes
pigeonneaux · 3 years ago
Text
Tumblr media
"Les yeux dans la Nuit"
80 notes · View notes
votrecouronnedefleurs · 3 years ago
Text
- Oui, je veux bien Bohort, mais vous savez très bien que c’est pas les dix ans qui ont passé qui ont calmé la bête: c’est peine perdue, votre histoire.
- Et moi je vous dis que je peux lui faire entendre raison, Sire!
Il roula des yeux si forts qu’il fut surpris que ça ne fasse pas de bruit. “Je lui expliquerai calmement les choses, et il -”
- Et il vous explosera la tronche. Mais allez-y hein, si vous voulez tenter - c’est vos dents qui sont en jeu après tout, pas les miennes.
Il fût sauvé de la réponse visiblement partie pour être beaucoup trop enthousiaste du chevalier par une voix au détour du couloir.
- Ah, vous êtes là vous! Je m'attendais pas à vous croiser, aujourd'hui.
Sa robe bleue simple et cintrée traînant légèrement derrière elle à chaque pas, elle effaça les derniers mètres qui les séparaient, visiblement ravie de tomber sur eux. “Je peux vous l’enlever seigneur Bohort ou vous en avez encore besoin?”
- Ah non s’il vous plait, enlevez-moi vous gênez pas.
- Sire!
- Tant pis, si vous êtes occupés, on -
- Non non, on avait fini. Le seigneur Bohort s’apprêtait justement à aller parler à votre père, pas vrai Bohort?
Redressant fièrement - naïvement, stupidement, vraiment - les épaules, l’inconscient serra ses papelards contre son torse, l’air plus déterminé que jamais. “Parfaitement. Et ne vous en déplaise, je reviendrai victorieux, Sire!”
Et avec un dernier regard entendu vers lui, et une courbette devant Guenièvre, il était parti.
- Il va surtout revenir à coups de pieds dans le train, c’est moi qui vous le dis. Qu’est-ce que vous avez à sourire comme ça, vous?
Un sourire pas possible jusqu’aux oreilles, la reine gloussa et passa ses bras autour de son cou avant de laisser ses doigts se perdre dans ses longs cheveux noirs.
- Je suis contente de vous voir, c’est tout. J’ai quand même le droit d’être heureuse de voir mon amoureux, non?
Refermant ses propres bras autour de la taille de sa femme, le roi acquiesça, faisant de son mieux pour refréner son amusement.
Les yeux brillants, les joues roses…
- Carrément. C’était comment, le déjeuner avec les gamines de Karadoc?
- Merveilleux! Elles sont vraiment formidables ces filles, vous savez. Si intelligentes, et droites, et courageuses, si douces. Le seigneur Perceval a bien raison: on a vraiment du mal à croire qu’elles sont sorties de l’autre morue. Enfin vous me direz, vous vous êtes bien le fils d’un tyran complètement cinglé et d’une sorcière sans cœur, et vous êtes parfait. Donc je suppose que y’a pas vraiment de règles!
Il plissa les yeux, se mordit la lèvre.
- Parfait?
Son sourire aurait pu éclairer toute sa Carmélide natale, à ce stade. “Parfait, oui.”
Elle ponctua ses mots d'un baiser, d'un second, resserra un peu plus son étreinte, et la chose dans son bide qu'elle seule pouvait contrôler se mit à se tordre sur elle-même. Et puis -
"Enfin vous râlez beaucoup, quand même. Et vous êtes un peu chochotte. ‘Puis mine de rien, vous avez les pieds froids, vous aussi. Casse-pieds, aussi, d’ailleurs: qu’est-ce que vous pouvez être casse-pieds, quand vous vous y mettez!"
Cette fois, il ne put s'empêcher de rire, juste un peu, et même si elle ne comprenait clairement pas pourquoi, Guenièvre le suivit. Heureuse dès qu’il l’était, toujours.
- Mais à part ça, je suis parfait.
- Mhmm. Et beau - je vous l’ai déjà dit, à quel point vous étiez beau?
- Une paire de fois, oui. Ça tombe sous le sens remarquez, vu que je suis parfait.
- Mais vous foutez pas de moi, c’est vrai! Vous êtes encore plus beau depuis votre retour, mon amour. Ça vous va vraiment bien ce teint hâlé là. Et les cheveux longs comme ça, et votre barbe, et votre ride là - elle embrassa le haut de sa pommette - … et celle-là - elle l’embrassa au coin des lèvres - …
Il sentit le sourire de sa femme glisser le long de sa mâchoire, de son cou avant qu’elle n’y enfouisse son visage. “Et puis vous sentez vraiment, vraiment très bon.”
Lorsqu’il sentit ses dents titiller sa peau, ses ongles faisant de même derrière sa nuque, ses bras se resserrèrent d’eux-mêmes encore un peu plus autour du corps de sa femme.
- Bah dis donc, ça en fait des compliments aujourd'hui. Et dites-moi, y’avait quoi, au menu de ce fameux déjeuner?
- Oh, rien de bien intéressant: du pain, du fromage…
- Du vin…
Guenièvre releva brusquement la tête pour rencontrer son regard, ses grands yeux rieurs.
- Oui! Comment vous avez su? et, le goût du raisin toujours sur la langue et sur ses lèvres, Arthur se contenta de sourire.
- Rien, une intuition. Du coup, j’imagine que ça a contribué à rendre ce déjeuner si merveilleux, en plus de me rendre beau?
- Figurez-vous que j’ai pas attendu le vin pour vous reluquer et vous trouver beau, mais pour ce qui est du déjeuner je vais pas vous mentir: ça faisait longtemps que j'avais pas ri autant, oui! Que j’avais pas bu tout court, à vrai dire - et déjà que y’a dix ans, je tenais pas trop l’alcool, je crois que là, ça m’est monté très, très vite à la tête.
- Mais non, vous pensez? J’aurais jamais dit, tiens.
- Bah c’est-à-dire que j’étais en chemin pour voir ma mère, donc j’essaie de le cacher mais…je crois que je suis un peu beurrée!
- Oh bah ça me coupe les guiboles, ça.
Ses propres jambes de plus en plus flageolantes, Guenièvre se mit à rire comme une gamine et il secoua la tête, amusé, et lui rendit son baiser quand elle gomma le faible espace qui les séparait, et l’embrassa de nouveau.
Dans son ventre, les bestioles s’étaient mises à voler dans tous les sens.
Quand il était devenu évident qu’elle semblait complètement se foutre de respirer, et estimer son mari plus nécessaire que son air à sa survie, Arthur s’éloigna juste un peu, veillant à embrasser son nez, sa joue pour se faire pardonner. “Vous vous sentez bien ça va, vous tenez le coup?”
- J’avoue que j’avais comme l’impression que le château bougeait un peu, avant que je tombe sur vous. Mais maintenant que je vous ai, ça va mieux, dit-elle en resserrant ses bras autour de son cou.
Avec un soupir faussement exaspéré, le roi fit courir sa main le long du dos de sa femme, et l’embrassa une dernière fois avant de faire glisser sa main dans la sienne.
- Allez venez, on va vous chercher un verre d’eau avant que vous débarquiez chez votre mère. Non pas que ça vous sauve de l’engueulade, mais bon, au moins ça vous épargnera peut-être l’après-coup.
Mais alors qu’il commençait à l’attirer avec lui, la main libre de Guenièvre vint s’enrouler autour de son poignet et, son éternel sourire aux coins des lèvres, elle tira dans l’autre direction.
- A vrai dire…Ça vous dirait pas qu’on aille plutôt se recoucher, tous les deux?
- Là tout de suite?
- Bah oui.
- Pour…
- Bah oui!
Il roula des yeux, la fixa.
- Au-delà du fait que j’ai une réunion dans une demi-heure, où il y aura entre autres votre père d'ailleurs, vous comptez lui expliquer comment à votre mère, que vous avez préféré qu’on s’envoie en l’air tout l’après-midi après votre murge du déjeuner plutôt que de la rejoindre pour votre rendez-vous?
- Et d’une, j’ai jamais dit que ça devait durer tout l’après-midi, mais maintenant que l’idée est lancée, c’est décrété. Et de deux, bah…je trouverai bien quelque chose à lui dire d'ici au dîner!
- Non mais je vous jure…
Un pas, et elle était de nouveau tout contre lui, ses doigts fins entre les siens, ses lèvres contre les siennes.
- Allez, quoi. Arthur…J’ai envie…
Dans son bide, dans tout son corps, même, il le sentait. Dans ses yeux faussement innocents, il voyait qu’elle le savait. Elle le savait très bien, même.
Et même s’il aurait dû râler encore un peu, ne serait-ce que pour la forme, ça ne le dérangeait pas tellement, qu’elle ait gagné si facilement.
Roulant des yeux une dernière fois pour sauver l’honneur, le roi de Bretagne se laissa traîner vers leur chambre par son épouse, déjà beaucoup trop impatient de la défaire de cette jolie robe qui lui allait si bien.
24 notes · View notes
elwenn-dreaming · 4 years ago
Text
Je rafraîchis la page Kaamelott d'ao3 3 fois par jour.
C'est toujours un bonheur de trouver les quelques nouvelles fics apparues depuis la dernière fois. Merci. Je vous aime. Je vous connais pas. J'ai sans doute jamais parlé à plus la moitié d'entre vous, et moins de la moitié d'entre vous verra ce post. J'm'en fous je vous aime.
63 notes · View notes
likielandco · 3 years ago
Text
This morning conversation with my boss via Zoom:
Him: I am very impressed Lily, you finished your self-assessment and the employees feedbacks for your newsroom very early this year.
Me: … oh euh… I was motivated, you know, new year, new drive and all of that…
Inner me: OF COURSE, I FINISHED THAT ISH QUICKLY, I WANT TO GO BACK TO WRITING MY FIC, NOT DO ADULT RESPONSABLE STUFFS, YOU GOT THAT? I WANT TO WRIIIIIIITE!!!
Him: Well, this is great, I appreciate your efforts, you exceeded expectations this year, yet again…
Me: Ah? I mean, thank you, I appreciate that. It was my pleasure.
Inner me: I SACRIFICED WEEKS OF WRITING LPDG FOR THIS, SO YOU CAN DAMN WELL BE GRATEFUL DUDE! AND IT WAS NOT MY PLEASURE 🤬 ***blowing imaginary raspberries at him*** so freaking tired…
__________
Coucou tout le monde!
On est à + de 15 pages du OS 11 et finalement, finalement, je vais pouvoir reprendre l’écriture! J’suis tellement contente 🥲 Et tellement désolée pour l’attente 😫
Écrire est un excellent moyen de purger les frustrations d’un boulot intense! 😅
Sinon! Est-ce que tout le monde va bien? J’espère que ce début d’année vous trouve toutes et tous en bonne santé, c’est le plus important. Pleins d’espoir et d’amour pour la vie, c’est l’autre truc important ❤️
Pour les gens qui m’ont envoyé des DM, je n’étais pas trop sur Tumblr ces temps ci, trop busy, mais je vais vous répondre directement aujourd’hui ☺️
Je vous souhaite à tous le meilleur.
Bises tout le monde, restez magique 🥰✨
#LesPétalesDeGuenièvre🌸
Picture from: Mossonyi
Tumblr media
26 notes · View notes
blatterpussbunnyfromhell · 3 years ago
Link
Chapters: 1/1 Fandom: Kaamelott, Kaamelott Premier Volet - Fandom Rating: Teen And Up Audiences Warnings: Creator Chose Not To Use Archive Warnings, No Archive Warnings Apply Relationships: Guenièvre/Arthur Pendragon (Kaamelott), Guenièvre & Arthur Pendragon (Kaamelott), Guenièvre & Lancelot (Kaamelott), Guenièvre & Kolaig (Kaamelott Premier Volet) Characters: Guenièvre (Kaamelott), Arthur Pendragon (Kaamelott) Additional Tags: Dreams vs. Reality, Idiots in Love, Love Language, Introspection, Angst and Romance, Awkwardness, Character Study, Relationship Study Series: Part 6 of Restituere Summary:
Après tout ce qu'elle a vécu, Guenièvre ne veut plus des paroles creuses ou des illusions douces amères. Une étude de personnage portant sur la réalité et le rêve, le mensonge et la sincérité.
14 notes · View notes
shezzarus · 3 years ago
Text
j’ai lu tellement de fanfics kaamelotta que dans mon reve, le titre « Les pétales de Guenièvre » est apparu plusieurs fois, en plusieurs endroits (vous savez genre quand ya des plans aériens et en fait ça donne des mots ou des phrases avec les tas de feuilles mortes? bah voilà)
anyways oÙ SONT LES HUITS PAGES DE CONFRONTATION PENDRANIÈVRE PROMISES SVP IL SE FAIT LONG
51 notes · View notes
saecookie · 4 years ago
Text
Elle s’apprêtait à tourner les talons lorsqu’elle entendit le bruissement du tissu au-dehors.
De là, cela avait été le seul bruit qu’ils se permirent dans le cercle de pierres. Le seul bruit d’Arthur qui avança vers elle, le silence de ses yeux posés sur elle, le silence de sa respiration retenue. Le silence de leurs retrouvailles, le silence de leur rencontre, à l’endroit même où Lancelot l’avait condamnée à la solitude. Le silence et le souffle entre leurs lèvres. Le silence de leur immobilité, l’un contre l’autre, le regard nu, à s’observer, à se chercher du regard. Le silence lorsqu’elle apposa son front contre celui de son époux, faisant à son tour un pas dans sa direction. Le silence d’yeux qui se ferment, le silence simplement d’exister, dans ce lieu enclos, à deux, ensemble.
J'ai réussi à sortir tous ces mots de mon p'tit cœur parce que j'en pouvais plus. Very soft pendranièvre qui se passe (pendant et) juste après la tour!
38 notes · View notes
ladyautie · 4 years ago
Link
Moi, écrire une fanfic Arthur/Guenièvre sur Kaamelott alors que j’ai pas écrit de fanfic en français depuis des années et que j’ai vu le film y a moins d’une semaine ? More likely than you think...
Lien vers fanfiction.net, si vous préférez : https://www.fanfiction.net/s/13928003/1/Une-promesse-bris%C3%A9e
Le résumé après, pour ceux qui n’ont pas encore vu le film et ne veulent pas se spoiler...
Arthur était prêt à se laisser écraser par les pierres de son château écroulé. Pourtant, lorsque Guenièvre vient le chercher, il décide de se lever et de la suivre hors du danger. 
Après les festivités, le Roi et son épouse se retrouvent seuls dans leur tente, en tête à tête, pour une discussion qu'ils ne peuvent pas éviter plus longtemps...
Basiquement, et si Guenièvre avait été celle qui était venue chercher Arthur et avait compris qu’il avait fait une nouvelle tentative de suicide... Inspiré d’un post tumblr que j’ai vu passer rapidement, mais dont je n’ai plus la référence, donc si vous le retrouvez, n’hésitez pas à me le signaler que je crédite le blog.
Merci !
36 notes · View notes
thegirlfromoverthepond · 3 years ago
Text
La Dame de la Tour
Et hop ! Suite à vos adorables retours sur le drabble Au Matin, j’ai repris ma plume (euh, mon clavier) pour y tapoter ceci ...
La Tour, poste Livre VI, pré-scène-de-la-tour, mais du point de vue de Guenièvre.
___________
Jour 1:
Elle n’a aucune idée de l’endroit où il l’emmène. Aucune. Elle a bien reconnu le chemin familier qu’elle prenait régulièrement pour sortir de Carmélide et aller à Kaamelott, avant de tourner à gauche après le grand pont de bois.
Depuis, c’est l’inconnu. Une grande heure de calèche, l’emmenant au fond des bois. Malgré ses cris, ses demandes, personne ne lui avait répondu.
Les chevaux sont lancés à vive allure, malgré le chemin chaotique, malgré le mauvais temps autour d’eux.
Elle se maudit d’avoir voulu aller au marché ce jour, d’avoir voulu sortir des murs de la forteresse de Carohaise, d’avoir voulu respirer un peu d’air frais, de n’avoir pas fait suffisamment cas des conseils de son père, d’avoir été la cause directe de la mort de deux gardes.
Elle se maudit de s’être crue en sécurité loin de Kaamelott.
Elle sait qui l’a enlevée. Elle se débat, mais ses poignets sont liés. Elle sent la corde dans sa peau.
Alors que la calèche ralentit sa course effrénée, elle ferme les yeux et calme son cœur palpitant. Non, aucun désir amoureux ne le fait battre plus fort, c’est la peur de ce qui l’attend, la peur de qui l’attend.
Elle se souvient que dans son camp, il n’y a pas si longtemps, il la ligotait au lit pour qu’elle ne retourne pas à Kaamelott, qu’elle ne puisse pas rejoindre Arthur.
La calèche s’arrête. Elle ferme les yeux. Elle est la fille de Léodagan de Carmélide et la petite fille de Goustan le Cruel. Ce n’est pas un pauvre chevalier errant qui se prétend souverain qui va lui faire peur.
La porte s’ouvre. 
Gardez la tête haute, Guenièvre, en toutes circonstances. Vous êtes la Reine du Royaume de Logres. La voix d'Arthur résonne dans sa tête, comme un rappel. Un souvenir. Un écho.
Semaine 1:
Elle se dit que cela pourrait être pire. Bien pire. Certes, elle est en haut d’une tour dont la seule porte est gardée par trois gardes saxons. Elle n’a aucun doute qu’il y en a plus dans le bas. Elle a vu leurs ombres par l’étroite fenêtre qu’elle ne peut ouvrir. 
Elle a vite compris qu’elle allait devoir gagner ce droit.
Elle est seule, dans ce lieu glacé, glaçant.
Les murs de pierres, tristes, froids, sombres et oppressants menacent de l’enfermer dans leur noirceur, mais elle ne se laissera pas faire.
Si seulement il pouvait ne pas la ligoter quand il s’en va.
Mois 1:
Il n’arrête pas de lui dire que si elle a besoin de quoi que ce soit, il lui suffit de demander. La seule chose qu’elle désire, c’est sortir de cette tour, de cette chambre. Respirer l’air, dehors. 
Parler à quelqu’un aussi, ce serait bien. Elle n’a pas peur de mourir, elle a peur de devenir folle. Elle a peur de finir par lui céder.
Il lui accorde une servante qu’il ira enlever en Carmélide. Elle espère que ce sera Angharad. 
Mois 3 :
Les traces des liens sur ses poignets s’estompent parfois.
Nessa est revenue de Carohaise avec certaines de ses affaires, mais pas avec le peigne que son mari lui a offert. Lancelot a refusé.
Guenièvre n’ose pas songer aux nombres de victimes que sa demande a engendré.
Nessa ne veut pas lui répondre.
Lancelot rit quand elle lui demande, car “peu importe, si cela vous permet de vous sentir mieux ici, mon amie.”
Elle n’a pas de nouvelles d’Angharad.
Le blanc de la tenue de Lancelot commence à virer au gris.
Année 2:
Parfois, elle pleure.
Mais elle le fait toujours la nuit, quand la petite dort. Quand seul son oreiller (le sien, que Nessa a in extremis pu récupérer dans le château de ses parents) peut entendre ses sanglots, quand la nuit est trop sombre ou que le froid menace de l’envahir.
Quand lutter devient trop difficile, quand l’envie de continuer à se rebeller disparaît, quand les cicatrices sur ses poignets deviennent insupportables, elle laisse les larmes couler sur son visage, pour quelques minutes. 
Ces nuits-là, elle serre encore plus fort son oreiller. Parfois, des mots d’une chanson reviennent dans son souvenir.
Belle qui tiens ma vie
Captive dans tes yeux,
Qui m'as l’âme ravie
D'un sourire gracieux,
Viens tôt me secourir
Ou me faudra mourir
Elle essuie ses yeux.
Elle espère qu’Arthur est heureux, où qu’il soit. 
Année 5:
Il propose un changement des tapisseries.
Comme si du vert allait changer sa prison. Ce sont les feuilles qu’elle veut toucher, les fleurs qu’elle veut humer, l’herbe qu’elle veut sentir sous ses pieds.
Alors, dans sa mansuétude, il lui octroie d’ouvrir la fenêtre. 
Elle trouve l’apparence de Lancelot de pire en pire. Comme s’il s’engonçait dans un costume trop grand pour lui. Comme s’il disparaissait, n’étant pas à la hauteur d’un rôle qu’il croit incarner.
Elle a peur pour Arthur. 
Il serait vivant, quelque part. 
Elle serre son oreiller plus fort.
Année 9:
Les messages arrivent dans des gâteaux que Lancelot lui fait servir.
Le premier la surprend tellement qu’elle s’en serait presque étouffée avec le morceau de papier.
Elle ouvre fébrilement le papier, tout en demandant à Nessa plusieurs fois de vérifier qu’elles sont bien seules …
Aux premiers mots, elle croit que c’est lui..
Mais c’est un autre.
Alors elle s’en contente… ça la conforte dans les nuits.
Mais jamais elle ne l’oublie.
Il lui reste sa couronne de fleurs, dans l’espoir qu’elle lui porte bonheur à lui .. 
____
Je peux (éventuellement) être convaincue d’en écrire plus si le coeur nous en dit... 
Posté aussi sur AO3 
35 notes · View notes
pigeonneaux · 3 years ago
Text
Tumblr media
Commission pour @jaspearl31, c'est une illustration pour sa fanfic K 👀
25 notes · View notes
votrecouronnedefleurs · 4 years ago
Text
Il n’était pas entièrement certain de ce qui l’avait réveillé.
La caresse de la lumière du soleil sur son visage, peut-être, plus douce que ce dont il avait l’habitude. Les bruits lointains dont il prenait un peu plus conscience à chaque seconde qui passait - des pas feutrés, des voix étouffées. Plus près, le chant vaguement familier d'un oiseau. Un de ceux qu’on trouve pas vraiment, au sud. Avec un soupir, il s’enfouit un peu plus dans un matelas et un oreiller dont le confort, après ces dernières semaines (ces dernières années), était aussi oublié que bienvenu.
Entre ses doigts, il sentit les siens commencer à bouger, et il resserra son étreinte.
Il était bien. Vraiment bien. Ca aussi, il avait oublié ce que ça faisait.
Quand il ouvrit les yeux, elle était déjà réveillée. A peine - ses paupières luttant pour ne pas se refermer, ses pupilles encore pleines de sommeil. Quand elles se posèrent sur lui, il vit l’étonnement, le temps d’une seconde. Le choc, puis le souvenir des derniers jours, les pièces du puzzle se remettant en place doucement.
Elle se rapprocha un peu, à peine. Son regard se posa sur leurs mains, et les extrémités de leurs doigts, toujours enlacés. Ils avaient certainement dû s’endormir comme ça. Ils n'avaient pas beaucoup parlé, trop fatigués - épuisés, même. Dehors, le château de Carmélide vivait la plus grande célébration qu’il n’ait jamais vu, burgondes comme bretons fêtant la fin tant attendue de la tyrannie de Lancelot sous les litres de vin, dansant sur tout le domaine au rythme des chants sonores de chacun, des rires.
Mais il l’avait bien vu, qu’elle aurait préféré être ailleurs. Au calme. Lui aussi d’ailleurs, avec elle de préférence. Quand il l’avait doucement attirée par le bras, elle n’avait rien dit - elle avait juste souri, et s’était accrochée au sien alors qu’ils s’éclipsaient, avançaient sous la nuit parsemée d’étoiles, sous les alcôves du château jusqu’à l’étage des chambres.
A ce moment précis, il avait eu l’impression que ses bras enlacés autour du sien était la seule chose qui le centrait. Le maintenait debout, au milieu de tout ce bazar qui recommençait.
- Vous dormez avec moi ce soir, pas vrai?
Ils étaient arrivés à la porte de sa chambre, et il l’avait regardée avec un froncement de sourcils. Certes, on lui avait attribué sa propre chambre, certainement pour que chez elle, la princesse de Carmélide si longtemps disparue puisse être tranquille. Mais depuis le premier soir - ce soir où il avait réalisé, osé, ce soir où les fleurs de sa couronne de mariage lui avaient chatouillé la nuque alors qu’elle entrelaçait ses bras autour de son cou - il ne l’avait pas utilisée une seule fois.
Elle avait eu l’air si hésitante, pourtant. Inquiète. Alors il avait ravalé sa blague et son roulement d’yeux, et s’était contenté d'acquiescer.
Sous les draps, il sentit la main de sa femme se refermer sur sa chemise. Elle ne le regardait toujours pas, mais lui la regardait. Ses yeux bruns, son nez fin. Les boucles qui lui encadraient le visage et sur lesquelles se reflétaient la lumière du jour, l’épaule nue qui dépassait de sa robe, et contre laquelle il avait envie de se blottir. Ses tâches de rousseur. Toutes ces années, il avait eu peur d’oublier ses traits - il veillerait à les mémoriser un à un, désormais.
Son pouce glissa vers les cicatrices de son poignet droit, et il se figea, ses yeux remontant immédiatement vers les siens. Mais elle ne s’arrêta pas - au contraire. Avec un petit sourire rassurant, éphémère, elle souleva légèrement sa main pour mieux observer les marques de son désespoir gravées dans sa chair.
Dans un bain que je vous ai moi-même fait couler.
Il n’était pas certain de combien de temps ils restèrent comme ça, mais il fut le premier à briser le silence.
- J’ai recommencé.
- Je sais.
Pas le moindre signe d’incompréhension, de doute. Il n’eut pas à préciser plus que ça, et son cœur se tordit dans sa poitrine. La honte, sans doute. Le regret, peut-être. Les remords.
Elle continuait son va et vient le long de ses cicatrices. Délicate, douce, alors qu’elle aurait toutes les raisons de ne pas l’être. Ou peut-être qu’elle s’était habituée - un abandon de plus à ajouter à la liste, après tout.
- Quand vous êtes revenu du château, votre poignet était à découvert. Il l’était pas, avant.
Bien sûr, qu’elle l’avait remarqué.
- Et puis, j’ai entendu les jeunes dire qu’ils vous avaient trouvé allongé sur la table. Ils comprenaient pas bien pourquoi...Moi, j’ai su tout de suite.
Il hocha légèrement la tête, se demandant s’il allait avoir le courage de croiser à nouveau son regard. Mais elle le méritait, ça et bien plus, alors il le prit à deux mains, ce courage, et le fit avant de lui demander.
- Vous m’en voulez pas?
- Vous en vouloir?
- Bah, je sais pas...Vous seriez en droit, quelque part.
Il le vit - la façon dont sa mâchoire se serra, la tension dans ses muscles. Mais elle haussa simplement les épaules.
- Vous avez pas demandé à revenir. Ça fait des années que vous le dites que vous en voulez plus, de tout ça - vous en avez jamais vraiment voulu. Quand vous êtes retourné chercher Excalibur, et puis qu’après - et puis après tout le reste, j’ai cru que peut-être... Mais vous avez rien demandé. Et avec cette satanée épée qui déconne, et Dieu sait ce que vous a dit Lancelot, j’imagine que ça a pas dû être facile.
Il devrait avoir l’habitude maintenant, qu’elle lui cloue le bec. Pas assez, visiblement.
Et puis, comme si ça suffisait pas, comme si le poids dans son bide n’était pas assez lourd, elle amena son poignet à ses lèvres, et embrassa délicatement sa peau balafrée avant de libérer sa main. Avec un léger soupir, elle laissa ses doigts se balader sur la barbe qui courait sur son menton. Alors seulement elle le fixa droit dans les yeux.
- Alors non. J’espérais que vous alliez mieux, mais non - je vous en veux pas.
Il voulait lui dire qu’il ne recommencerait plus. Qu’il tenterait, du moins. Qu’il ne l’avait pas tellement prémédité, ce coup-ci, que tout était juste redevenu trop - trop tout, d’un coup, et que l’envie d’abandonner, la fatigue avaient été trop fortes. Qu’il voulait faire mieux, sincèrement. Qu’il allait essayer, ne serait-ce que pour tous ceux qui croyaient en lui sans qu’il sache trop pourquoi. Pour elle. Il voulait lui dire, et il allait lui dire, parce qu’il fallait qu’elle l’entende. Il voulait qu’elle l’entende, de lui.
Mais plus tard. Là, tout de suite, c’est elle, qu’il voulait.
Sa main alla se perdre dans ses longs cheveux, et alors qu’il ramenait son visage vers lui, il eut juste le temps d’apercevoir la surprise le traverser avant qu’il ne soit collé au sien.
Elle fut vite oubliée, la surprise - bientôt, elle lui ouvrait ses lèvres dans un gémissement qui fit courir un frisson qu’il sentit tout le long de son dos, un de ceux qu’il avait déjà parfaitement mémorisé, un de ceux qu’il voulait garder gravé. Il glissa sa main libre sur le haut de ses fesses et la plaqua contre lui en même temps qu’elle renforça sa prise sur sa chemise pour le tirer vers elle, cherchant désespérément à faire disparaître un espace qui n’existait plus. Non pas qu’il se plaignait: lui aussi, il voulait plus, encore plus. C’est tout ce qu’il demandait.
Ses doigts fins étaient chauds autour de son cou, et lorsqu’elle enroula sa jambe autour de sa hanche, elle fit voyager l’une de ses mains le long de son torse et autour de sa taille, jusque dans le bas de son dos.
Cette fois-ci, il ne sut dire de qui venait le gémissement qui brisa le silence teinté de leurs respirations haletantes.
Le savon du bain qu’elle avait pris la veille parfumait encore sa peau, douce, terriblement douce sous ses lèvres gercées, ses doigts rugueux. Il embrassa ses lèvres, longtemps. Puis il laissa sa propre main glisser le long de sa cuisse, la colla contre lui autant qu’il le pouvait, descendit le long de son cou exposé et s’y attarda, encore et encore jusqu’à laisser sa marque dans le creux de sa clavicule.
Il sentait ses doigts dans ses longs cheveux noirs, son souffle humide dans son oreille, sa peau contre la sienne. Il était bien - plus que bien. Exactement là où il devait être.
Avant qu’il ne puisse se redresser, se positionner entre ses jambes et avoir meilleur accès à sa poitrine, ses hanches, elle le prit de court et le plaqua dos contre le matelas, ses genoux de chaque côté de son corps maintenant surplombé par le sien, et elle l’embrassa de nouveau. Sans retenue, sans concession.
A la tour, elle s’était laissée guider, lui avait complètement abandonné le contrôle, de son corps, d’elle-même. Craintive, encore. Plus maintenant.
Entre ses cuisses qu’il agrippait fermement, possessivement, il sentait le désir évident de sa femme contre le sien.
Elle prit son temps, et déposa mille baisers sur ses lèvres, ses joues à peine rasées, son cou que ses ongles venaient effleurer, lui arrachant un râle de plaisir. Quand elle se redressa enfin, ses longues boucles décoiffées, ses lèvres roses et cette lueur dans ses yeux, son cœur se tordit à nouveau dans sa poitrine.
Cette fois, il n’avait aucun doute sur le sentiment qui en était responsable.
Elle posa ses mains sur ses épaules avant de venir les arrêter sur le bas de son ventre, et elle lui sourit, presque timide. Elle n’avait jamais été aussi belle.
Mais il s’agissait de sa femme, et comme toujours, il fallait qu’elle lui prouve qu’il avait tort - alors elle souleva ses hanches, juste assez pour pouvoir le saisir, juste assez pour pouvoir le prendre lentement, entièrement. Et alors qu’il luttait pour ne pas fermer les yeux d’extase, c’est exactement ce qu’il la regarda faire, sa bouche légèrement entrouverte dans un gémissement de plaisir, sa poitrine bombée, ses seins parfaitement dessinés sous le fin matériel de sa robe, et il réalisa que c’était certainement ça, la plus belle vision qu’il ait eu à admirer.
Il ne savait pas très bien quand sa chemise atterrit au bord du lit, quand sa robe suivit. Il n’était pas certain de quand ses mains avaient quitté les reins de sa femme pour monter le long de son dos alors qu’il se redressait pour enfouir son visage dans son cou. Mais quand elle referma ses bras autour de lui, il sut que sans elle, il ne pourrait pas se les retaper, sa destinée, sa quête, et tout le merdier qui allait avec.
Avec elle, en revanche, il avait peut-être ses chances.
AO3
69 notes · View notes