#Je dors pas la nuit
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Cyprien est en déplacement pour 12 jours, on en est au jour 3, j'ai déjà envie de crever.
#Je mange n'importe quoi n'importe quand#Je fais des siestes à n'importe quelle heure#Je dors pas la nuit#La maison est en gros bazar#Y a rien qui va#Mais je suis quand même une femme indépendante évidemment
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rollercoaster émotionnel entre 1h22 et 2h15 du matin à cause d’une tentative de phishing à l’amende gouvernementale. sinon ça va vous ?
#quoi je publie ça à 3h24. je vous emmerde#je voue peut-être pas mes nuits à l’assasymphonie par contre je vous assure que je dors pas tout pareil#la complainte de julot
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Quelle joie profonde, en longeant les vitrines du monde, de m'apercevoir que rien ne me fait plus envie. Plus aucune tentation, plus aucun besoin de désirer des choses : je n'ai besoin de rien de matériel, j'ai déjà l'essentiel. Qu'est-ce qui me ferait plaisir, qu'aurais-je envie d'avoir, d'acquérir, de rapporter chez moi ? Rien, sincèrement, profondément, absolument rien, désolé je ne suis plus client. Besoin d'autres choses, besoin de paysages, besoin de voir la mer ou un beau visage, oui, ça oui. Besoin de profiter du silence ou d'une belle voix, oui, ça oui. Besoin du mouvement de la rivière et de l'odeur des sous-bois, oui, ça oui. Besoin de voir l'ocre d'une belle façade sous le soleil, la profondeur d'une ruelle déserte baignée de nuit, oui ça, oui. Besoin de laisser naître en moi une belle idée et peut-être d'en faire trois lignes qui se perdront elles aussi : oui, ça oui, cent fois oui. Pire encore ou mieux encore —c'est au choix : depuis peu je n'attends plus rien, ni personne. Et pourtant... si "plus rien, ni personne" frappaient à ma porte, j'irais ouvrir et je serais heureux de ce qui suivrait. Je les accueillerais avec plaisir "rien, ni personne", même si à nouveau ils venaient à disparaître. J'en suis arrivé là, je suis capable de ça. Capable de laisser arriver ce qui arrive. Et si cet état devait disparaître avec les acteurs responsables de cet état, ce ne serait pas un drame. Je ne regarde plus dans les vitrines, j'oublie, c'est comme si je gardais les yeux fermés en marchant. Je ne fabrique plus aucune attente, ni aucun de ses produits dérivés : le manque, les frustrations, les désirs incomblés et tout cet inassouvi ravageur qui en découle. Je prends ce qui veut bien venir à moi et me reconnaître. Et sans jamais l'attendre je sais qu'elle existe la minuscule tribu de ceux qui finissent un jour par arriver, s'ils arrivent. L'âge offre ça, ce cadeau, quel cadeau, quelle paix, quel pied (de randonneur) ; ça doit s'appeler finalement le détachement, ça doit s'appeler finalement la Liberté.
jacques dor
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Suite du retour des ⭐toc⭐
Donc depuis ce we c'est un peu le cauchemar des toc qui reprend, suite à la confrontation avec ma peur irraisonnée du bruit du feu qui provient des murs. Comme c'est dans les murs, ça empêche de pouvoir le gérer et c'est surtout ça le problème, que l'immobilité me soit imposée.
C'est comme ça à chaque fois. La peur revient et l'hyper-vigilance s'installe. Chez moi c'est surtout dans les odeurs. Donc je sens tout. J'ai mal au nez. Mon odorat s'affine. Je sens encore plus. Je tousse parce que je suis dérangée par des odeurs que personne d'autre ne sent. Accessoirement je passe pour une folle. Et comme la nuit dernière, je ne dors pas, parce que je suis incommodée par une odeur. Celle-ci me fait penser à de l'insecticide comme quand on branche un truc anti moustique, alors qu'il n'y a pas une once d'insecticide dans cette maison. J'ai finalement dormi en vaporisant un peu de parfum mais ce matin l'odeur bizarre est toujours là.
Ce matin j'ai même senti l'odeur de la sdb du voisin.
La vigilance va bientôt reprendre son cours normal mais je sais que je dois d'abord passer par cet épisode hyper chiant.
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Épuisée, je me glisse sous la couverture ; au-dessus de ma pupille, une paupière lourde. La tête posée sur l'oreiller ne se repose pas. Il y a quelque chose que j'aime bien avec le fait de dormir en pleine journée. Qu'est-ce que ça change au fait de dormir la nuit tombée ? Ça change que c'est un peu moi qui décide, c'est moi qui reconnais que mon corps est épuisé, que l'esprit sain veut rejoindre la balade de mes anges dehors. Mon corps, ce vaisseau, cette enveloppe, est affaiblie. Je suis épuisée. Je m'en vais rêver que je marche pieds nus dans l'herbe gelée. Va petit corps, endors toi. Allez mes pensées, taisez vous un peu, au moins une heure. Nous tous, nous cet ensemble qui fonctionne et dysfonctionne sans arrêt allons ralentir la cadence. Il parait que dans mon cerveau, si je dors, si je rêve, le travail continue. C'est l'après-midi... J'ai plongé les fleurs de jasmins dans l'eau bouillante, j'ai tourné la cuillère distraitement ; j'ai failli oublier le miel. Je rêvasse déjà. J'espère trouver le sommeil. Dans la chambre ça sent l'encens et le jasmin, le magnolia... J'ai hâte du printemps. Il faut que je ferme les yeux, que je baisse la garde ; je m'en vais, ça me prend du temps - fermer les yeux, soupirer, s'endormir.
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saga: Soumission & Domination 345
João-2, Romain
La vie d'organise avec João au blockhaus. Une semaine à suffit pour qu'il prenne ses marques. Pour plus de pratique, je lui achète un scooter alors qu'il passe l'évaluation en urgence avec Éric.
Sur les conseils de Daniel, j'opte pour un électrique de chez Govecs le GO ! S2.4+ capable de le propulser à 60 Km/H de chez nous à sa Fac. Au moins les jours de beau temps.
Avec Ammed et Samir, il a trouvé ses marques. Mais pour tous c'est le " petit frère " de la maison. Avec 5 mecs à le surveiller, il bosse quand il n'est pas avec nous à faire du sport ou en prestation. Son français s'améliore à notre contact mais heureusement il garde son accent chantant. Il faut dire que ça discute tout le temps dans la maison. Des études ou du taf en passant par la politique, les nouvelles du monde sont commentées tout comme les locales. C'est sûr que seul dans sa chambre il avait moins l'occasion de parler !
On apprend qu'il n'est pas encore retourné dans son pays depuis qu'il est en France. Du coup on lui promet d'y aller avec lui aux prochaine vacances, je ne connais pas le Brésil ni mes amours. Ça le rend perplexe. Comme nous nous en rendons compte, il nous explique que sa favela a été de celles détruite pour le mondial de foot et qu'il n'est pas sûr de vouloir voir ça. L'ambiance s'est refroidie d'un coup. Je le prends dans mes bras et je ressens qu'il maitrise des sanglots. C'est un gros gros câlin que je lui fais, sans arrière-pensée sexuelle.
Pour le moment on sursoit à ce voyage Trop mignon ce petit mec !
Il s'est plus vite habitué à Marc. Peut-être le fait qu'il ne soit là quasiment que les WE et en plus 1 sur 2 ! Marc aussi le considère comme un petit frère depuis qu'il est au blockhaus. João s'attendait à faire l'amour avec lui et c'est tout juste s'il n'a pas été vexé que cela ne se produise pas. J'aime autant, je ne sais pas pourquoi mais je trouve João différents des autres garçons, un peu comme Enguerrand.
Au bout d'une semaine, il vient me voir tout gêné. Il tourne autour du pot, ne sachant pas par où commencer. Je le laisse trouver ses mots. Il commence par me remercier de le faire vivre avec nous. Je lui dis de laisser tomber ça il l'avait déjà dit/fait.
Il prend son souffle et d'une seule traite me dit que ce qui lui manque c'est d'avoir un mec dans son lit. Pendant son passage à la coloc, il avait retrouvé la chaleur des nuits avec son mentor car il y en avait toujours un des deux autres colocs pour dormir contre lui.
Je réfléchis vite. Je lui réponds que si je dors avec lui, c'est sûr qu'au matin il se réveillera avec ma queue dans ses fesses. Si, lui, ça le dérange pas moi si. En plus je l'aime beaucoup mais je ne l'AIME pas. Il comprend. Je lui propose de retourner à la coloc mais là, c'est lui qui refuse.
Je lui propose alors un truc fou.
Je trouve un gymnaste qui lui plait et qui serait capable d'être escort et je l'autorise à le ramener de temps en temps dans sa chambre et même à y passer la nuit.
Je fais tourner la base de données et nous obtenons 5 noms avec photo d'identité.
2 sont en fac de sport et nous avons de la chance c'est celle de Jona, les 3 autres sont de bons amateurs en club. Tous issus de famille modeste à ouvrière, ils rentrent dans les critères de potentiels intéressés par mes propositions. Physiquement ce ne sont pas des géants comme beaucoup de gymnastes. Par contre ils compensent en largeur d'épaules !
J'appelle Jona pour les deux de son école. La réponse arrive dès le soir même. Ils font partie de la propre sélection de Jona. Ce dernier comptait m'en parler. Lui aussi avait trouvé que ce genre de sportifs ferait merveille auprès de mes clients. Il voit bien ceux que j'ai pointés. Ce ne sont pas parmi les plus grands mais ils sont dans le top 10 de leur cours. L'un deux lui semble intéressé par les mecs vu les coups d'oeil qu'il a reçu sous les douches, contrairement à l'autre au comportement neutre.
Pour les autres, il connait le club de nom mais pas plus. Il me dit qu'il va y faire un tour ce soir.
Rappel de Jona : il a rencontré un des encadrants qui est aussi intervenant à sa fac. Du coup ça lui a facilité la recherche. Sur les 3 il y en a deux de moyen plus et un très bon. En plus d'après lui c'est le plus beau des trois !
On se retrouve avec un choix de 2 petits mecs canons pour mon João. Il arrive avec des photos prises sur son smartphone. João fixe son attention sur le collègue de Jona.
Moi, ça m'arrange car il sera plus libre les soirs et WE qu'un mec en club qui pratique en plus de son cursus d'étude.
Jona a bien bossé. Son dossier est quasiment rempli !
Prénom : Romain
Taille : 1m71
Poids : 68
Sexe : au repos 10cm à vue d'oeil
Pilosité : Blond court, bras et jambes rasées, couilles lisse et touffe rasée
Parents : ouvriers
Logement : chambre chez l'habitant
Travail : WE chez Mac Do
Pas de petit copain connu et pas de pratique homosexuelle déclarée.
Pour le faire venir, Jona lui propose d'intégrer un club privé gratuit ce qui lui permettrait de pouvoir travailler ses muscles en plus des cours. Il était sûr que cela l'intéresserait car ses potes de la même année sont tous inscrits dans une salle en dehors de l'école et lui est trop juste financièrement pour ça. Quand il appâte en précisant que c'est un club exclusivement masculin et multi sport, il se voit renvoyer un " de toute manière les meufs... ", prometteur ça. Ça l'est d'autant plus que quand il demande à Jona s'il en fait partie et que ce dernier lui répond oui, il ajoute un " c'est super alors ".
Je le reçois donc un lundi soir dans mon bureau. Comme pour les autres la frise des photos de mes escorts en maillot de bain fait son petit effet, surtout dans le slip du voyeur.
Il se trouble en me serrant la main. Poignée ferme mais pas écrasante, le mec est conscient de sa force c'est sûr. Jona reste avec nous pendant l'entrevue. On discute de sa formation, de ce qui l'a amené à la choisir et de ses ambitions. Assis bien droit sur la chaise, le dos effleurant le dossier, il est tendu. Jona lui a dit que tout dépendrait de cette rencontre.
On passe sur son temps libre, ce qu'il en fait (pompes et abdos dans sa chambre + temps partiel chez Mac Do). Il m'explique que ses parents ouvriers tous les deux ne peuvent pas assurer complètement ses frais.
Je lui dis que je peux résoudre deux de ses problèmes : le taf, avec 1 soirée par semaine, je peux lui assurer 4000 net par mois et j'ai ici des installations sportives suffisantes pour lui permettre de renforcer son potentiel et même tester d'autres sports comme la natation ou des sports de combat.
J'ai toute son attention. Quand il me demande ce qu'il faudra faire pour avoir droit à tout ça, j'ai l'impression qu'il a déjà compris. Je lui montre la frise de photo et lui dis juste qu'il faut ajouter la sienne à la suite de mes Escorts. Il me dit qu'il va y avoir un problème car les cougars c'est pas son truc et les meufs en général non plus. Il a testé et il aime pas.
Il ne comprend pas que Jona éclate de rire et que je lui renvoie un visage hilare.
Je le rassure que son collègue n'est pas fou, c'est juste que ça tombait bien " qu'il aime pas les meufs " car c'était plutôt des mâles mes clients !
C'est à son tour de rire alors.
Cela étant dit, je lui dis qu'il va nous falloir quand même qu'il me démontre ses " autres " compétences. Il capte de suite et commence à se dévêtir. Les sportifs ne sont pas parmi la population la plus pudique heureusement pour moi !
Il se retrouve en slip, putain de beau physique ! Un peu déséquilibré vers le haut avec l'hypertrophie de la ceinture scapulaire et ses hanches étroites. Par contre ce qui n'était pas petit en bas restait caché par le tissu. Sur un geste de Jona il retire son sous-vêtement. C'est vraiment impressionnant. Sa bite se décolle de ses boulles et se développe jusqu'à remonter nettement au-dessus de son nombril. Professionnel, je prends me mètre ruban et contourne le bureau. 21cm !! Sur un physique pareil ils en paraissent 30 (enfin j'exagère un peu).
Je lui demande comment il cache ça dans son pantalon blanc ajusté. Il me répond direct qu'il pense à une vieille, ça lui suffit pour la maitriser et éviter de se faire repérer. Car c'est sûr que depuis sa puberté, d'être en permanence entouré de beaux mecs musclés, il se serait fait griller sinon !
Je lui demande quand il a été dépucelé et par qui (pas le nom du mec mais qui c'était). Je dirais juste qu'il n'avait pas de retard et que, pour faire original, c'était un gymnaste de 19ans du club où il faisait ses débuts. Il avait aimé ça suffisamment pour que, quand il s'était essayé aux filles, il n'ait pas trop aimé. Il s'était donc fait dépucelé comme passif et c'est 2 ans plus tard que son " mentor " lui avait fait enculer sa dernière " prise " (son équivalent, 2 ans plus jeune). Il s'était alors aperçu que limer un cul c'était bon aussi même si c'était en deuxième position.
Je lui dis que là, c'était une vrai société d'escort donc de représentation avec sorties en smoking ou costumes, et que effectivement certain clients demandaient un service plus qui était alors aussi assuré et dans tous les cas facturé. D'où les salaires mensuels pour 4 prestations +.
Il me demande de voir mes installations sportives. Je lui lance un jock petit modèle (question taille). Il a du mal à tout mettre dedans heureusement que la poche est en tricot élastique. Nous descendons à la serre.
Il kiffe le grand tatami pour son travail au sol. Les machines ne l'impressionnent que par leur nombre. La piscine n'est pas sa tasse de thé. Je le préviens qu'il devra s'y mettre aussi j'aime avoir des escorts " complets ". Je lui dis que c'est sous le coaching d'un vrai maitre-nageur.
On monte au second. Dès l'entrée on entend le souffle de mecs qui s'entrainent. On avance et on trouve Ludovic et João qui soulèvent de la fonte. Je surveille Romain. Je vois son regard passer sans s'arrêter sur Ludovic (ce qui m'étonne vu la belle gueule de mon mec) pour se fixer sur João. Je lui parle mais il n'entend rien, ça m'amuse comme Jona qui s'en aperçoit aussi. De son côté, João n'a pu manquer notre entrée. Il finit sa série avant de se lever pour sa minute 30 de récupération. Il s'étire et n'a jamais été aussi bandant qu'à ce moment-là. Il fait semblant de nous découvrir.
Il vient vers nous. Sachant que Romain devait venir, il s'est choisi un jock à lacet qui expose encore plus son paquet. Il avance son bras pour serrer la main de Romain et nous embrasse sur les lèvres Jona et moi. Je le prends par le bras et lui dis de faire faire le tour du plateau à Romain pendant que nous deux nous nous mettions en tenues.
Je les surveille du coin de l'oeil. Romain est suspendu aux lèvres de notre Brésilien. Rien d'autre n'existe plus pour lui j'en suis sûr. Pour tester je l'appelle mais il ne réagit pas. De la main je fais signe à João de continuer. Ils font le tour des appareils. Quand ils passent dans le sas hygiène, j'entends Romain s'extasier sur la série de douches communes et interroge João sur le fait qu'elles barrent tout le passage. Il exprime sa compréhension quand ils arrivent à la piscine intérieure.
A son retour, il me dit qu'il n'a jamais vu ça même dans tous les clubs de sport de la ville dans lesquels il avait profité des séances gratuites.
Là-dessus il se couche sur le poste de développé couché et s'échauffe avec une barre à 40Kg ! Puis il nous demande de la charger jusqu'à 90 puis il se finit avec un 110 en résistance (càd que le levage se fait avec aide et le travail par la résistance à la descente) ! Là il demande à João de l'aider évidement.
Je le regarde bien pendant l'exercice, il a les yeux fixés sur la poche du jock de ce dernier qui surplombe sa tête. Faut dire qu'avec son frein cassé, le tissu moule son gland d'une façon très...détaillée.
Quand il se redresse ses pecs ont pris " un peu " de volume. C'est très beau tout ça !
Je lui dis que si physiquement il a passé haut la main les tests, il nous reste quand même à vérifier les derniers détails. Il comprend ce que je veux dire par là. On redescend à mon bureau que tous les trois (lui, Jona et moi). Il ne dit rien mais je le sens déçu.
Il ôte son jock sans façon. Il bande déjà un peu. Je pose mes fesses contre le bureau, enlève mon jock. Il se met aussitôt à genoux et le prend en bouche. Il pompe bien et je bande vite. Si mon gland bute un peu contre sa glotte, il change vite d'angle d'attaque et m'avale jusqu'aux couilles. Un bon point pour lui !
Jona met ses mains sur ses hanches et le relève sans que sa bouche ne lâche ma queue. Je lui dis de commencer le travail de la rondelle. Il le fait en me donnant ses constatations.
Jona :
" Le trou est petit et serré avec une rondelle plissée. Souple sous mes doigts mais pas ouverte, je n'arrive pas à mettre le doigt sans lubrifiant. "
Après avoir enduit sa main de gel, il y retourne.
" Mon index passe et il est bien serré. Index et majeur ensemble ça passe aussi et je suis toujours bien compressé. Mon pouce est accepté sans problème avec toujours autant de force à le serrer. "
Je le vois mettre trois doigts sans que Romain donne des signes de douleurs.
Je le repousse et lui demande ses capacités. Il me dit se goder régulièrement avec un engin de 23 x 5.5 et qu'il aime bien les gros calibre, son initiateur l'avait habitué avec sa queue de même taille. C'était lui qui lui avait offert le gode.
Jona ne prend plus de gants et lui met direct 3 doigts qui passent bien. Comme je ne suis monté que d'un 20x5 et Jona d'un simple 19 x 5.5, je lui dis d'appeler João pour qu'il nous aide au test.
Ma décision fait éclore un grand sourire sur la face de Romain.
En attendant qu'il descende, je me kpote et m'enfile dans le cul préparé. Ok, bien que rodé au 23x5.5, il serre parfaitement mon 20x5.
João arrive et me demande ce que je veux. Je lui explique et il se kpote aussitôt. Je me retire et lui cède la place.
Pénétration lente mais continue de mon poulain dans Romain. Comme il se tait je lui demande ses sensations.
"Trou chaud, bien profond, j'ai la bite bien serrée par sa rondelle. "
Il le lime quelques instants comme cela avant que Romain ne le repousse, se couche dos sur mon bureau, les jambes relevées et retenues par ses bras et demande à João d'y revenir.
Ce dernier s'enfonce à nouveau, les chevilles de Romain sur ses épaules. Avec Jona je les mate, bandants comme des taureaux.
Romain fait glisser ses jambes pour les serrer autour de la taille de notre Brésilien. Ça lui permet de l'attirer vers lui et de lui rouler une pelle. Elle doit être bonne car pendant quelques instants, sa sodomie est devenue plus anarchique !
Romain s'accroche au cou de João et j'en comprends la finalité quand ce dernier se redresse et porte Romain sur sa bite. Là on voit le gymnaste entrer en action. João ne bouge pas les pieds écartés bien planté sur le sol. Romain fait tout le travail d'ascenseur. Il se lime la rondelle sur la bite droite de João. De notre côté, Jona et moi pouvons voir le travail de chaque muscle mis en action. Les dorsaux et même les épaules sont sollicités. C'est vrai qu'il ne les avait pas travaillés à la salle !
João apprécie en tout cas. Il le repose sur le bureau et accélère la défonce du petit cul de Romain. Ce dernier alterne pelles et bouffages des gros tétons foncés de son enculeur.
Ils explosent quasiment en même temps, João avec un cri de délivrance non feint ! Romain couvre son torse de longues trainées blanches.
Avec Jona nous n'avions pu nous retenir de nous branler et croisons nos trainées de spermes avec les siennes.
Sans perdre le nord ma nouvelle recrue me demande si ce test là il l'a passée aussi.
Je le déclare bon pour le service et lui propose qu'à terme s'il le désire il pourrait intégrer une coloc avec deux autres de mes recrues. Ce serait plus confortable que sa chambre chez l'habitant et que c'était gratuit bien sûr !
Il me saute au cou de joie ! Une bonne chose de faite pour la diversité d'offre de ma société et je crois pour mon João aussi !!
Jardinier
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Je vous cacherai pas que c'est difficile, ces temps-ci. J'ai toujours reçu toutes sortes de menaces depuis que j'ai commencé ces BDs il y a dix ans, mais depuis quelques mois, le climat politique mondial envers les personnes trans fait que c'est pire que d'habitude. En plus de tous les messages haineux, je reçois entre 5 et 20 menaces de mort par jour. Je n'ai même plus le goût de modérer les commentaires sous mes BDs, je sais que ce sera en majorité des transphobes m'implorant de me suicider. Je ne dors que sommairement la nuit, de crainte que mon adresse ait été découverte et qu'on s'en prenne à ma famille.
J'essaie très fort de continuer à publier en français malgré tout, parce que j'y crois. Mais il y a constamment une voix qui murmure que ça sert à rien et que je perds mon temps, qui m'est peut-être compté.
Il y a aussi le fait que c'est devenu beaucoup plus difficile d'en vivre. Il y a l'inflation, mais aussi le fait que de faire des tournées de conférence comme je l'ai toujours fait, ça devient beaucoup trop dangereux. Dans les derniers mois, mes évènements ont été la cible de plusieurs groupes haineux, il y a eu des bagarres dans les bibliothèques où je parlais, des milices faisant des saluts nazis, des menaces physiques dans des évènements où il y avait des enfants. Alors que mon mari et moi essayons d'avoir un enfant, ce serait irresponsable de continuer.
Je joue donc le tout pour le tout. Dans les prochaines semaines, je vais redoubler d'ardeur pour promouvoir mon compte Patreon, qui permet de soutenir les artistes. J'hésite tout le temps à le faire, puisque les temps sont difficiles pour beaucoup de gens. J'espère que je vous embêterai pas trop avec ça! Il y a présentement 60 personnes qui me soutiennent, et j'espère doubler le nombre.
C'est par ici -> www.patreon.com/sophielabelle
Il y en a également deux autres, en anglais, l'un où je parle de cueillette sauvage et de jardinage en Finlande ( www.patreon.com/afroginthebog ) et l'autre pour 18 ans et plus où je publie des nouvelles queers ér*tiques ( www.patreon.com/pastelsexytimes )
Bon mois des Fiertés! xx Sophie
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Un poème pour ceux qui s'en vont. Ne restez pas à pleurer sur ma tombe à et il a été écrit en 1932 dans sa forme originale Do not stand at my grave and weep par Mary Elizabeth Frye. Ne restez pas à pleurer devant ma tombe, je n’y suis pas, je n’y dors pas. Je suis un millier de vents qui soufflent, je suis le scintillement du diamant sur la neige, je suis la lumière du soleil sur le grain mûr, je suis la douce pluie d’automne, je suis le silence du matin, je suis dans la course gracieuse des magnifiques oiseaux qui volent, je suis la douce étoile qui brille la nuit. Je suis dans chaque fleur qui s’épanouit, je suis dans une pièce tranquille, je suis dans chaque oiseau qui chante, je suis dans chaque belle chose. Ne vous tenez pas devant ma tombe en pleurant, je n’y suis pas, je ne suis pas morte
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J'ai vu le Dieu Grec la nuit passée. Et pour la première fois ma libido n'était pas forte. C'était même plus que ça en fait parce que quand on s'embrassait, je ne ressentais absolument rien. Limite je me demandais ce que je foutais là. C'était tellement bizarre.
Mais pour la première fois aussi avec lui, j'ai vraiment réussi à dormir. J'étais super apaisée dans ses bras. Son cœur qui bat, son regard fatigué, ses mains, la chaleur de son corps, tout était trop trop bien. Bon ça ne change pas de d'habitude mais je sais pas, les autres fois impossible de m'endormir.
Le lendemain j'étais encore dans les vapes et il s'est rué sur moi pour me faire des bisous alors que d'habitude c'est moi qui le fait parce que je ne dors pas. C'était trop mims.
Et franchement je suis accroc à sa tête fatiguée. Ses petits yeux excités et ses cheveux en pétards là grrr. En plus ses cheveux poussent de plus en plus et ça lui va trop bien, il a de belles boucles châtains. Quand je vous dit qu'il ressemble à un Dieu Grec, c'est pas une blague. Bref, je lui ai fortement "conseillé" de pas les couper, j'espère qu'il le fera pas!!
Sinon après on a vite fait parlé, à un moment je l'ai taquiné un peu et le sourire qu'il m'a donné en réponse m'a fait rater un battement de cœur. Ça m'a surprise donc j'ai directement détourné le regard. Une bonne scène de film cucul et on rigole, on rigole, mais j'avais jamais ressenti ça.
C'est donc ça l'amour? (C'est une blague, ne vous emballez pas)
(16/02/2024)
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A Rose in Misery
So, I don't know whether the lyricist for On My Own took inspiration from this chapter or not, but it sure seems like they might have. I decided to do a translation of the heartbreaking paragraph where Éponine describes the city at night, not as it looks while she's imagining Marius beside her, as in the musical, but as it looks when she hasn't eaten for days in the winter.
FRENCH “Des fois je m’en vais le soir. Des fois je ne rentre pas. Avant d’être ici, l’autre hiver, nous demeurions sous les arches des ponts. On se serrait pour ne pas geler. Ma petite sœur pleurait. L’eau, comme c’est triste ! Quand je pensais à me noyer, je disais : Non, c’est trop froid. Je vais toute seule quand je veux, je dors des fois dans les fossés. Savez-vous, la nuit, quand je marche sur le boulevard, je vois les arbres comme des fourches, je vois des maisons toutes noires grosses comme les tours de Notre-Dame, je me figure que les murs blancs sont la rivière, je me dis : Tiens, il y a de l’eau là ! Les étoiles sont comme des lampions d’illuminations¹, on dirait qu’elles fument et que le vent les éteint, je suis ahurie², comme si j’avais des chevaux qui me soufflent dans l’oreille ; quoique ce soit la nuit, j’entends des orgues de Barbarie³ et les mécaniques des filatures, est-ce que je sais, moi ? Je crois qu’on me jette des pierres, je me sauve sans savoir, tout tourne, tout tourne. Quand on n’a pas mangé, c’est très drôle.⁴”
TRANSLATION “Sometimes, I take off in the evening. Sometimes I don’t come back. Before we were here, last winter, we lived under the bridge arches. We clung together to keep from freezing. My little sister would cry. Water- how sad it is! When I would think of drowning myself I would say : No, it’s too cold. I go off on my own when I want, I sometimes sleep in ditches. You know, at night, when I walk along the boulevard, I see the trees like pitchforks, I see houses all black and big like the towers of Notre-Dame, I imagine that the white walls are the river, and I say to myself : Look, there’s water! The stars are like festival lanterns¹, they seem to smoke and the wind blows them out, I’m stupefied², as if I had horses breathing in my ear ; although it’s night, I hear barrel organs³ and the machinery of the spinning mills, but what do I know? I think stones are being thrown at me, I run away without even realizing, everything spins, everything spins. When you haven’t eaten, it’s all a little funny.⁴”
NOTES 1. I did way too much research into what exactly “lampions d’illuminations” would have referred to at the time. A “lampion” is a lantern, and while modern definitions often list “paper lantern,” I couldn’t find anything that corroborated that from the time period. Littré describes it as a “Small vessel made of clay, tin, or glass, into which one puts tallow or oil with a wick, and which is used for illuminations.” “Illuminations” in the plural (which is how it’s used in the text), refers to decorative festival lights.
Also, I found some references to “lampions d’illuminations” in a newspaper from 1851. The page is describing anniversary celebrations for February 24th, 1848 (the French Revolution of 1848), which I think is further evidence that Éponine is referring specifically to lanterns that would be used at a festival or celebration.
2. The word here is “ahuri(e)” which means both “stunned, dazed, astonished, flabbergasted” but also can be used to mean “idiot, numbskull” so I used “stupefied” because it also carries those two connotations within the word. The two English translations I have translate the idea as more “bewildered / afraid” which honestly seems more correct for the tone, but since I can’t really be sure of the exact sense Hugo was going for I went with a word that more literally fits with the French definition.
3. An “orgue de Barbarie” is known by a myriad of terms in English: barrel organ, roller organ, crank organ, hand organ, cylinder organ, street organ, take your pick!
4. A literal translation of this last sentence might be: “When you haven’t eaten, it’s very funny.” The word “drôle” in French carries the same connotations that the English word “funny” does, in that it can mean both hilarious (something that one would laugh about), and odd, strange, or weird. I’m fairly certain, as other translators seem to be, that Éponine means “odd” or “weird” here but I again decided to use the word in English that most closely mirrors all of the meanings in the French word. However, I changed up the words around it just a tad to try to get across more of that unsettling feeling I believe Hugo is going for here.
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This was a hard one to translate! By nature of the fact that Éponine is rambling and describing a somewhat hallucinatory experience, it's very hard to tell sometimes what certain words mean or refer to within the context.
Many aspects of this paragraph remind me strongly of imagery in the lyrics of On My Own:
Sometimes I walk alone at night When everybody else is sleeping ... In the rain the pavement shines like silver All the lights are misty in the river In the darkness, the trees are full of starlight ... The river's just a river ... The trees are bare
But oh boy is the book so much more depressing. Nothing is romanticized here. Her imaginings as she walks around the city at night are sometimes beautiful, sometimes terrifying, always unsettling. She's not daydreaming, she's hallucinating because she's starving, and freezing. What a heart breaking chapter!
#les mis letters#lm 3.8.4#eponine#translation#french translation#les miserables#français#les mis musical#on my own#les mis language#mytranslation
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J'ai aimé connaitre ton autre monde, tes blessures et ta langue inconnue. J'ai aimé recommencer le monde avec toi, jusqu'à l'aube nouvelle. J'ai aimé tous nos instants : du premier regard jusqu’à la dernière étincelle. De la seconde où nos cœurs se sont reconnus, jusqu’aux heures où le feu et l'eau s'avouent un amour impossible. J’ai aimé apprendre de notre rencontre et de nos chemins divergents. J’ai aimé les heures calmes, les minutes folles, les chemins de nos peut-être, quand mes étoiles s'accrochaient à ton ciel. J’ai aimé tes colères, tes doutes, ta tendresse et tous tes murmures de lumières. J’ai aimé tes mains sur mes rides, les pas déjà faits, les mots jamais dits, entre la nuit et l'aurore, sur le bord de l’instant et partout où tu rêvais. J’ai aimé notre premier film, notre dernier train et même tous les lieux où l’on ne sera jamais. J’ai aimé tes gestes maladroits, tes éclats de rire et j’aime quand tu sais que tu dors encore au creux de ma mémoire… J’aime ces souvenirs qui viennent de toutes ces années où je t’attendais. Quand, avec toi, je ne voulais que des premières fois. J’aime parcourir nos instants et les rêves et demi, les graver en moi à l’échelle du temps. Retrouver dans le parfum des fleurs cette idée de nous qui fige nos instants d’éternité. Des paupières d'étoiles, à l'ombre de tes cils, la chaleur de mes mains sur ta peau attentive. J'aime te voir sourire et dessiner au crayon de mes nuits, un rêve où tout m’éblouit. J’aime les étoiles que tu mets à côté du soleil quand je te vois partout. Dans la neige et la pluie, au milieu de mes orages. Dans le sourire des mères quand elles portent la vie. Dans tous les rêves des enfants devant les premiers bruits du monde. Entre les lignes et dans la marge. Dans le blanc, le noir et toutes les couleurs qui prennent feu. Dans les matins qui m’attendent, quand je ne sais plus où je commence et où tu finis. Entre les uns et les autres, entre l'espace que tu laisses et le temps qui nous reste. J'aime tes mots. Quand, venus d’un hasard, l'alphabet conduit au verbe aimer, tes mots redressent les ratures et soulèvent la ligne d’horizon. J’aime tes appels, du premier pas, jusqu’à la dernier syllabe. J’aime même les silences qui les précédent, quand tu te tais pour me dire l’essentiel. J'aime quand tu reviens, quand tu retrouves ma route et que tu rêves plus fort que le destin. Même si c’est pour me dire que ton cœur bat de l'aile et qu’il ne sait plus voler. Et que le passé et le présent coïncident rarement…
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ok who allowed him to be pretty while playing THAT fucking role
#le gars ne dors pas la nuit. a des problèmes de santé. en plus est amoureux et jaloux comme pas permis.#moi à beaucoup moins de ça je suis pas frais comme lui c’ets rageant tout de même#comédie française#le misanthrope
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Printemps 1921, Hylewood, Canada (5/6)
Il me semblait bien que j’avais entendu Jules mentionner quelque chose à propos des cent ans d’Eugénie. Je ne sais pas si son anniversaire est déjà passé… Souhaitez-lui un bon anniversaire de ma part, voulez-vous ? Elle n’a pas l’air facile à vivre, mais c’est une très vieille femme… Ce n’est pas à son âge que vous allez la changer. Je m’étonne qu’elle soit encore si mobile à son âge, après tout ce qu’elle a vécu.
Vos filles sont en train de devenir des jeunes femmes ! J’avais la même réaction que vous lorsque j’ai vu ma Louise grandir. Comme il est étonnant que toutes ces filles, qui ont le même âge et qui ont reçu la même éducation, soit chacune si différente. Vous me dites que votre enfance vous a longtemps convaincu que la solidarité entre les femmes était impossible, et cela m’étonne. Pourquoi donc ? J’étais très proche de ma mère quand j’étais jeune fille, et j’ai toujours été entourée d’amies qui m’ont été d’un grand soutien toute ma vie. J’ai ma chère Jeanne Rumédier, je vous ai vous, j’ai Layan qui a quitté notre service, mais nous restons bonnes amies. Je remercie Dieu tous les jours d’être si bien entourée.
Vous avez de la chance d’avoir un mari comme le vôtre. Lui aussi est piqué du virus de l’Egypte, mais lui, au moins, sait quand prioriser sa famille. Au final, c’est mon mari que je plains. Il a toutes ces correspondances, ces maîtresses, mais je ne lui connais pas de véritable ami sincère. Quand je vois sa résignation face à la disparition de notre Louise, je me demande s’il a un cœur. Elle a disparu il y a trois ans, et je n’en dors pas la nuit, je prie Dieu tous les jours pour qu’il me la ramène sauve. Je me demande sans cesse si elle est en sécurité ? Est-ce qu’elle mange bien ? Est-elle bien traitée ? J’espère qu’elle fait quelque chose d’honorable de sa vie… Je l’ai si bien éduquée, ce serait ma pire crainte.
C’est d’elle que Jules devrait s'inquiéter, pas de Lulu. Mon fils est très bien comme il est, c’est un bon garçon qui sait se contenter de ce qu’il a, mais qui est assez intelligent pour savoir ce si ce qu’il n'a pas est nécessaire ou superflu.
[Transcription] Layan Bahar : Première fournée terminée, mais j'ai peur que pas assez pour les invités. Je dois peut-être faire d’autres. Lucien LeBris : Pas d’inquiétudes, les Rumédier sont très frugaux, il n’est pas nécessaire de prévoir des quantités extravagantes de nourriture. Eugénie LeBris : Je vas retourner au salon. Appelez-moi si vous avez encore besoin. Layan Bahar : Attends, Madame, j’ai une chose à te dire. Eugénie LeBris : Tout va ben ? Layan Bahar : Oui… Mais je voulais demander quelque chose. La cuisinière des Simmon part… Peut-être je peux reprendre la place. Je n’est pas à l’aise que M. Le Bris soit là. Tu as été gentille, Madame, je ne veux pas te laisser. Mais être ici très difficile. Eugénie LeBris : Je comprends, Layan. Vous n’avez pas besoin de vous justifier. Avec Jules de retour, les choses sont… différentes. Layan Bahar : Oui… Tu n’es pas fâchée ? Eugénie LeBris : Non. Je vais vous écrire une lettre de recommandation. Et je ne reviens pas sur ma parole. Layla peut rester ici, je continuerai à l’élever avec autant de soin que mes filles. Et vous pourrez venir la voir quand vous voulez. Layan Bahar : Rabbena yebarek fiki. (Que Dieu vous bénisse.)
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Louise Le Bris II#Dolorès LeBris#Layan Adly#Layla Bahar
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La douceur dans la lueur
Le pied dans la porte
Cessons d'exister dans la nasse
Poisson haut perché dans les fonds marins
de l'ombre
Dans la lumière aussi il y a des ruines
L'homme au mégot penché sur un corps
Comme vouloir revivre dans la beauté
le sauvage le vibratile
Un peu de sueur à son front qui scintillait
Douce esquisse de ton visage motif de papier peint sur les murs comme un jardin faussement en friche
Des oiseaux de craie s'effaçaient
Des becs de crocs en dedans
L'ivresse de la mer à nos pieds usés
Le nu comme l'eau pour se désaltérer
Œil univers je me suis perdu
Dans les tiens le plus doux velours du voir
Et dans la nuit des bateaux avaient sombrés
coquilles d'œufs éparpillées sous l'or du sable
Comme tes pensées comme mes mains
Vivre ce dedans de toi pour dérober quel secret
Une clef vers les portes derrière lesquelles
L'âme écoute oreille collée à ton plaisir
De pluie fine de petit matin de sourire Embrasser enfin ton ventre-lèvres
tiède comme un passage
au bout d'un poème qui ne veut pas finir
jacques dor
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J'aime pas me coucher angoissée, je dors encore plus mal, plus agitée, je fais plus de cauchemar. Mais j'aime encore moins me réveiller angoissée. Je compte souvent sur la nuit pour effacer tout ça du tableau. Comme quand t'as mal à la tête, que tu vas dormir pour faire passer ça mais que tu te réveilles avec le même mal de tête, exactement au même endroit comme si tu n'avais jamais dormi, comme s'il n'avait jamais prévu de partir. Je déglutis bruyamment en attendant de me lever. Je me sens encore plus fatiguée qu'hier et je rumine autant que si j'allais me coucher. Le processus inverse est là. J'ai envie de pleurer sous la couette ou de rien faire du tout. Les sensations de fragilité et de médiocrité éclatent les scores, j'aimerais que ça atteigne un plateau un jour pour arrêter de faire toujours plus. Il n'y a rien en mesure de me rassurer, je suis juste seule mais entourée de plein de vie quand je passerai le pas de la porte.
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Les étoiles
Ce soir il y a des étoiles petites et jolies
Moi, j’aime regarder les étoiles, c’est beau, ça brille
Parfois je me dis qu’elles me font un clin d’œil
Parfois même j’attends la nuit pour les admirer et elles arrivent en douce
Le ciel c’est noir presque trop noir mais ça va
Les étoiles c’est ma passion
Je dis tout le temps cette question et à tout le monde : C’est vrai qu’il a pas de fin le ciel ?
C’est fou ça…
L’infini ça fait quand même haut, très haut même mais les étoiles elles ont pas peur elles sont gentilles elles aiment l’infini
Puis les étoiles elles aiment le vide, nous on a peur du vide, on aime pas le vide, on trouve toujours des petits trucs pour remplir nos vides et quand c’est trop rempli, bah ça déborde, ça déborde beaucoup, beaucoup
Non, les étoiles ça n’a pas peur et c’est pour ça que je les aime parce que ça n’a pas peur de la nuit, et du noir
Moi, sous mon oreiller, je mets toujours une étoile comme m’a dit ma mère, par contre quand je me réveille le matin elle est plus là
C’est parce qu’elle dort quand je me réveille et quand je dors c’est elle qui se réveille, c’est drôle
Sinon j’ai déjà rêvé qu’une étoile tombait sur ma maison, c’est bon signe ou pas ? non, parce que ça faisait peur ça m’a pas plu
Les étoiles ça fait pas peur normalement, enfin je crois, non, je sais pas
C’était qu’un rêve c’était qu’un rêve, oui, c’était qu’un rêve et le jour s’était levé et le soleil m’avait fait un câlin
Ce soir il y a des étoiles petites et jolies et je m’endors
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