#Je dors pas la nuit
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Cyprien est en déplacement pour 12 jours, on en est au jour 3, j'ai déjà envie de crever.
#Je mange n'importe quoi n'importe quand#Je fais des siestes à n'importe quelle heure#Je dors pas la nuit#La maison est en gros bazar#Y a rien qui va#Mais je suis quand même une femme indépendante évidemment
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rollercoaster émotionnel entre 1h22 et 2h15 du matin à cause d’une tentative de phishing à l’amende gouvernementale. sinon ça va vous ?
#quoi je publie ça à 3h24. je vous emmerde#je voue peut-être pas mes nuits à l’assasymphonie par contre je vous assure que je dors pas tout pareil#la complainte de julot
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Quelle joie profonde, en longeant les vitrines du monde, de m'apercevoir que rien ne me fait plus envie. Plus aucune tentation, plus aucun besoin de désirer des choses : je n'ai besoin de rien de matériel, j'ai déjà l'essentiel. Qu'est-ce qui me ferait plaisir, qu'aurais-je envie d'avoir, d'acquérir, de rapporter chez moi ? Rien, sincèrement, profondément, absolument rien, désolé je ne suis plus client. Besoin d'autres choses, besoin de paysages, besoin de voir la mer ou un beau visage, oui, ça oui. Besoin de profiter du silence ou d'une belle voix, oui, ça oui. Besoin du mouvement de la rivière et de l'odeur des sous-bois, oui, ça oui. Besoin de voir l'ocre d'une belle façade sous le soleil, la profondeur d'une ruelle déserte baignée de nuit, oui ça, oui. Besoin de laisser naître en moi une belle idée et peut-être d'en faire trois lignes qui se perdront elles aussi : oui, ça oui, cent fois oui. Pire encore ou mieux encore —c'est au choix : depuis peu je n'attends plus rien, ni personne. Et pourtant... si "plus rien, ni personne" frappaient à ma porte, j'irais ouvrir et je serais heureux de ce qui suivrait. Je les accueillerais avec plaisir "rien, ni personne", même si à nouveau ils venaient à disparaître. J'en suis arrivé là, je suis capable de ça. Capable de laisser arriver ce qui arrive. Et si cet état devait disparaître avec les acteurs responsables de cet état, ce ne serait pas un drame. Je ne regarde plus dans les vitrines, j'oublie, c'est comme si je gardais les yeux fermés en marchant. Je ne fabrique plus aucune attente, ni aucun de ses produits dérivés : le manque, les frustrations, les désirs incomblés et tout cet inassouvi ravageur qui en découle. Je prends ce qui veut bien venir à moi et me reconnaître. Et sans jamais l'attendre je sais qu'elle existe la minuscule tribu de ceux qui finissent un jour par arriver, s'ils arrivent. L'âge offre ça, ce cadeau, quel cadeau, quelle paix, quel pied (de randonneur) ; ça doit s'appeler finalement le détachement, ça doit s'appeler finalement la Liberté.
jacques dor
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Suite du retour des ⭐toc⭐
Donc depuis ce we c'est un peu le cauchemar des toc qui reprend, suite à la confrontation avec ma peur irraisonnée du bruit du feu qui provient des murs. Comme c'est dans les murs, ça empêche de pouvoir le gérer et c'est surtout ça le problème, que l'immobilité me soit imposée.
C'est comme ça à chaque fois. La peur revient et l'hyper-vigilance s'installe. Chez moi c'est surtout dans les odeurs. Donc je sens tout. J'ai mal au nez. Mon odorat s'affine. Je sens encore plus. Je tousse parce que je suis dérangée par des odeurs que personne d'autre ne sent. Accessoirement je passe pour une folle. Et comme la nuit dernière, je ne dors pas, parce que je suis incommodée par une odeur. Celle-ci me fait penser à de l'insecticide comme quand on branche un truc anti moustique, alors qu'il n'y a pas une once d'insecticide dans cette maison. J'ai finalement dormi en vaporisant un peu de parfum mais ce matin l'odeur bizarre est toujours là.
Ce matin j'ai même senti l'odeur de la sdb du voisin.
La vigilance va bientôt reprendre son cours normal mais je sais que je dois d'abord passer par cet épisode hyper chiant.
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Je vous cacherai pas que c'est difficile, ces temps-ci. J'ai toujours reçu toutes sortes de menaces depuis que j'ai commencé ces BDs il y a dix ans, mais depuis quelques mois, le climat politique mondial envers les personnes trans fait que c'est pire que d'habitude. En plus de tous les messages haineux, je reçois entre 5 et 20 menaces de mort par jour. Je n'ai même plus le goût de modérer les commentaires sous mes BDs, je sais que ce sera en majorité des transphobes m'implorant de me suicider. Je ne dors que sommairement la nuit, de crainte que mon adresse ait été découverte et qu'on s'en prenne à ma famille.
J'essaie très fort de continuer à publier en français malgré tout, parce que j'y crois. Mais il y a constamment une voix qui murmure que ça sert à rien et que je perds mon temps, qui m'est peut-être compté.
Il y a aussi le fait que c'est devenu beaucoup plus difficile d'en vivre. Il y a l'inflation, mais aussi le fait que de faire des tournées de conférence comme je l'ai toujours fait, ça devient beaucoup trop dangereux. Dans les derniers mois, mes évènements ont été la cible de plusieurs groupes haineux, il y a eu des bagarres dans les bibliothèques où je parlais, des milices faisant des saluts nazis, des menaces physiques dans des évènements où il y avait des enfants. Alors que mon mari et moi essayons d'avoir un enfant, ce serait irresponsable de continuer.
Je joue donc le tout pour le tout. Dans les prochaines semaines, je vais redoubler d'ardeur pour promouvoir mon compte Patreon, qui permet de soutenir les artistes. J'hésite tout le temps à le faire, puisque les temps sont difficiles pour beaucoup de gens. J'espère que je vous embêterai pas trop avec ça! Il y a présentement 60 personnes qui me soutiennent, et j'espère doubler le nombre.
C'est par ici -> www.patreon.com/sophielabelle
Il y en a également deux autres, en anglais, l'un où je parle de cueillette sauvage et de jardinage en Finlande ( www.patreon.com/afroginthebog ) et l'autre pour 18 ans et plus où je publie des nouvelles queers ér*tiques ( www.patreon.com/pastelsexytimes )
Bon mois des Fiertés! xx Sophie
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Je dors la nuit sans me reposer je gobe des anxiolytiques pour un air détendu sur mon visage j’ai les ongles rouges et les cheveux au plus court j’ai vingt-quatre ans dans neuf jours et rendez-vous avec un éditeur dans cinq jamais aussi proche de ce que j’ai espéré et jamais autant de vide de néant et d’absurde confortable je sais simuler les joies on me dit comme ça fait plaisir de te voir heureuse et je rentre en pleurant je vais à l’hôpital de jour deux fois par semaine aucun traitement ne fonctionne bientôt ça sera le centre expert à ce qu’on me dit on ne veut pas de moi mais on ne me rejette pas alors je reste encore je suis le cauchemar d’une femme et une femme est mon cauchemar alors qu’on ne connaît même pas nos prénoms je laisse tout faire je n’ai plus que cinq pages de mémoire et la bibliographie à écrire je prends des cafés avec mon directeur de recherches j’hésite à faire une thèse j’hésite à vivre deux fois quand je peine à vivre un demi et tout le monde me dit comme tu vas bien ça fait plaisir à voir je suis figée d’être un fantôme ma parole ne veut plus rien dire on en a marre on fatigue on me tue peu à peu je ne me lie de rien et je sens la douleur on me dit ça fait bien longtemps que tu nous dis des atrocités tu peux tenir encore un peu
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Un poème pour ceux qui s'en vont. Ne restez pas à pleurer sur ma tombe à et il a été écrit en 1932 dans sa forme originale Do not stand at my grave and weep par Mary Elizabeth Frye. Ne restez pas à pleurer devant ma tombe, je n’y suis pas, je n’y dors pas. Je suis un millier de vents qui soufflent, je suis le scintillement du diamant sur la neige, je suis la lumière du soleil sur le grain mûr, je suis la douce pluie d’automne, je suis le silence du matin, je suis dans la course gracieuse des magnifiques oiseaux qui volent, je suis la douce étoile qui brille la nuit. Je suis dans chaque fleur qui s’épanouit, je suis dans une pièce tranquille, je suis dans chaque oiseau qui chante, je suis dans chaque belle chose. Ne vous tenez pas devant ma tombe en pleurant, je n’y suis pas, je ne suis pas morte
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J'ai vu le Dieu Grec la nuit passée. Et pour la première fois ma libido n'était pas forte. C'était même plus que ça en fait parce que quand on s'embrassait, je ne ressentais absolument rien. Limite je me demandais ce que je foutais là. C'était tellement bizarre.
Mais pour la première fois aussi avec lui, j'ai vraiment réussi à dormir. J'étais super apaisée dans ses bras. Son cœur qui bat, son regard fatigué, ses mains, la chaleur de son corps, tout était trop trop bien. Bon ça ne change pas de d'habitude mais je sais pas, les autres fois impossible de m'endormir.
Le lendemain j'étais encore dans les vapes et il s'est rué sur moi pour me faire des bisous alors que d'habitude c'est moi qui le fait parce que je ne dors pas. C'était trop mims.
Et franchement je suis accroc à sa tête fatiguée. Ses petits yeux excités et ses cheveux en pétards là grrr. En plus ses cheveux poussent de plus en plus et ça lui va trop bien, il a de belles boucles châtains. Quand je vous dit qu'il ressemble à un Dieu Grec, c'est pas une blague. Bref, je lui ai fortement "conseillé" de pas les couper, j'espère qu'il le fera pas!!
Sinon après on a vite fait parlé, à un moment je l'ai taquiné un peu et le sourire qu'il m'a donné en réponse m'a fait rater un battement de cœur. Ça m'a surprise donc j'ai directement détourné le regard. Une bonne scène de film cucul et on rigole, on rigole, mais j'avais jamais ressenti ça.
C'est donc ça l'amour? (C'est une blague, ne vous emballez pas)
(16/02/2024)
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A Rose in Misery
So, I don't know whether the lyricist for On My Own took inspiration from this chapter or not, but it sure seems like they might have. I decided to do a translation of the heartbreaking paragraph where Éponine describes the city at night, not as it looks while she's imagining Marius beside her, as in the musical, but as it looks when she hasn't eaten for days in the winter.
FRENCH “Des fois je m’en vais le soir. Des fois je ne rentre pas. Avant d’être ici, l’autre hiver, nous demeurions sous les arches des ponts. On se serrait pour ne pas geler. Ma petite sœur pleurait. L’eau, comme c’est triste ! Quand je pensais à me noyer, je disais : Non, c’est trop froid. Je vais toute seule quand je veux, je dors des fois dans les fossés. Savez-vous, la nuit, quand je marche sur le boulevard, je vois les arbres comme des fourches, je vois des maisons toutes noires grosses comme les tours de Notre-Dame, je me figure que les murs blancs sont la rivière, je me dis : Tiens, il y a de l’eau là ! Les étoiles sont comme des lampions d’illuminations¹, on dirait qu’elles fument et que le vent les éteint, je suis ahurie², comme si j’avais des chevaux qui me soufflent dans l’oreille ; quoique ce soit la nuit, j’entends des orgues de Barbarie³ et les mécaniques des filatures, est-ce que je sais, moi ? Je crois qu’on me jette des pierres, je me sauve sans savoir, tout tourne, tout tourne. Quand on n’a pas mangé, c’est très drôle.⁴”
TRANSLATION “Sometimes, I take off in the evening. Sometimes I don’t come back. Before we were here, last winter, we lived under the bridge arches. We clung together to keep from freezing. My little sister would cry. Water- how sad it is! When I would think of drowning myself I would say : No, it’s too cold. I go off on my own when I want, I sometimes sleep in ditches. You know, at night, when I walk along the boulevard, I see the trees like pitchforks, I see houses all black and big like the towers of Notre-Dame, I imagine that the white walls are the river, and I say to myself : Look, there’s water! The stars are like festival lanterns¹, they seem to smoke and the wind blows them out, I’m stupefied², as if I had horses breathing in my ear ; although it’s night, I hear barrel organs³ and the machinery of the spinning mills, but what do I know? I think stones are being thrown at me, I run away without even realizing, everything spins, everything spins. When you haven’t eaten, it’s all a little funny.⁴”
NOTES 1. I did way too much research into what exactly “lampions d’illuminations” would have referred to at the time. A “lampion” is a lantern, and while modern definitions often list “paper lantern,” I couldn’t find anything that corroborated that from the time period. Littré describes it as a “Small vessel made of clay, tin, or glass, into which one puts tallow or oil with a wick, and which is used for illuminations.” “Illuminations” in the plural (which is how it’s used in the text), refers to decorative festival lights.
Also, I found some references to “lampions d’illuminations” in a newspaper from 1851. The page is describing anniversary celebrations for February 24th, 1848 (the French Revolution of 1848), which I think is further evidence that Éponine is referring specifically to lanterns that would be used at a festival or celebration.
2. The word here is “ahuri(e)” which means both “stunned, dazed, astonished, flabbergasted” but also can be used to mean “idiot, numbskull” so I used “stupefied” because it also carries those two connotations within the word. The two English translations I have translate the idea as more “bewildered / afraid” which honestly seems more correct for the tone, but since I can’t really be sure of the exact sense Hugo was going for I went with a word that more literally fits with the French definition.
3. An “orgue de Barbarie” is known by a myriad of terms in English: barrel organ, roller organ, crank organ, hand organ, cylinder organ, street organ, take your pick!
4. A literal translation of this last sentence might be: “When you haven’t eaten, it’s very funny.” The word “drôle” in French carries the same connotations that the English word “funny” does, in that it can mean both hilarious (something that one would laugh about), and odd, strange, or weird. I’m fairly certain, as other translators seem to be, that Éponine means “odd” or “weird” here but I again decided to use the word in English that most closely mirrors all of the meanings in the French word. However, I changed up the words around it just a tad to try to get across more of that unsettling feeling I believe Hugo is going for here.
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This was a hard one to translate! By nature of the fact that Éponine is rambling and describing a somewhat hallucinatory experience, it's very hard to tell sometimes what certain words mean or refer to within the context.
Many aspects of this paragraph remind me strongly of imagery in the lyrics of On My Own:
Sometimes I walk alone at night When everybody else is sleeping ... In the rain the pavement shines like silver All the lights are misty in the river In the darkness, the trees are full of starlight ... The river's just a river ... The trees are bare
But oh boy is the book so much more depressing. Nothing is romanticized here. Her imaginings as she walks around the city at night are sometimes beautiful, sometimes terrifying, always unsettling. She's not daydreaming, she's hallucinating because she's starving, and freezing. What a heart breaking chapter!
#les mis letters#lm 3.8.4#eponine#translation#french translation#les miserables#français#les mis musical#on my own#les mis language#mytranslation
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J'ai aimé connaitre ton autre monde, tes blessures et ta langue inconnue. J'ai aimé recommencer le monde avec toi, jusqu'à l'aube nouvelle. J'ai aimé tous nos instants : du premier regard jusqu’à la dernière étincelle. De la seconde où nos cœurs se sont reconnus, jusqu’aux heures où le feu et l'eau s'avouent un amour impossible. J’ai aimé apprendre de notre rencontre et de nos chemins divergents. J’ai aimé les heures calmes, les minutes folles, les chemins de nos peut-être, quand mes étoiles s'accrochaient à ton ciel. J’ai aimé tes colères, tes doutes, ta tendresse et tous tes murmures de lumières. J’ai aimé tes mains sur mes rides, les pas déjà faits, les mots jamais dits, entre la nuit et l'aurore, sur le bord de l’instant et partout où tu rêvais. J’ai aimé notre premier film, notre dernier train et même tous les lieux où l’on ne sera jamais. J’ai aimé tes gestes maladroits, tes éclats de rire et j’aime quand tu sais que tu dors encore au creux de ma mémoire… J’aime ces souvenirs qui viennent de toutes ces années où je t’attendais. Quand, avec toi, je ne voulais que des premières fois. J’aime parcourir nos instants et les rêves et demi, les graver en moi à l’échelle du temps. Retrouver dans le parfum des fleurs cette idée de nous qui fige nos instants d’éternité. Des paupières d'étoiles, à l'ombre de tes cils, la chaleur de mes mains sur ta peau attentive. J'aime te voir sourire et dessiner au crayon de mes nuits, un rêve où tout m’éblouit. J’aime les étoiles que tu mets à côté du soleil quand je te vois partout. Dans la neige et la pluie, au milieu de mes orages. Dans le sourire des mères quand elles portent la vie. Dans tous les rêves des enfants devant les premiers bruits du monde. Entre les lignes et dans la marge. Dans le blanc, le noir et toutes les couleurs qui prennent feu. Dans les matins qui m’attendent, quand je ne sais plus où je commence et où tu finis. Entre les uns et les autres, entre l'espace que tu laisses et le temps qui nous reste. J'aime tes mots. Quand, venus d’un hasard, l'alphabet conduit au verbe aimer, tes mots redressent les ratures et soulèvent la ligne d’horizon. J’aime tes appels, du premier pas, jusqu’à la dernier syllabe. J’aime même les silences qui les précédent, quand tu te tais pour me dire l’essentiel. J'aime quand tu reviens, quand tu retrouves ma route et que tu rêves plus fort que le destin. Même si c’est pour me dire que ton cœur bat de l'aile et qu’il ne sait plus voler. Et que le passé et le présent coïncident rarement…
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sinon next story (TW viol):
la semaine passée c'était LE weekend de l'année car chaque année y a une grosse fête dans le village d'un de nos potes le vendredi et on enchaine avec la marche dans notre village samedi et dimanche. cette année J vient pas bref je vais avec Aub et M la soirée est cool je bois bcp (vraiment trop) on finit par rentrer
Là mon "pote" chez qui on dormait entre dans la sdb pendant que je mets mon pyjama, je lui demande de partir. Il part pas et me fait des commentaires comme quoi je suis "trop bonne" etc. Dois-je préciser qu'il a une copine ?! bref je lui redemande de s'en aller il fait mine de fermer la porte mais la laisse entrouverte pour me regarder alors je claque la porte. Je rejoins mes amis dans le salon et fait mine de rien. On continue à boire et rigoler quand à un moment je sens une main sur ma cuisse sous la couverture et c'est ce fameux "ami" chez qui on dort. je tape sa main pour qu'il la retire et lui lance un regard noir. Il recommence, je lui dis non, enlève sa main mais il recommence encore et encore en mettant sa main à chaque fois plus proche de ma vulve. là blackout tout ce qu'il me reste c'est des flash d'images et de sensations qui me donnent la nausée. je sais juste qu'à un moment sa copine est arrivée, elle s'est mise à crier. Moi j'étais là mais pas là. Mon corps était là mais pas moi. Je suis partie et j'ai été me réfugier dans le lit près d'Aub. Je nsuis restée là les yeux ouverts quelques heures puis j'ai fini par descendre
Là je tombe sur M, son mec et D dans le salon personne me parle ni me regarde, je rassemble mes affaires. J'essaie de parler à M qui me dit que j'ai fais une grosse bêtise. Je lui dis que je voulais pas, que j'ai dis non et retiré ses mains. Elle me dit "il faut être deux pour faire ça Léa" je lui dis qu'elle me connait mieux que ça et que jamais j'aurai fais une chose pareille elle me rétorque qu'on m'a entendu gémir. J'ai l'impression d'être à mon procès. Elle me dit que j'ai de la chance de pas avoir vu Aub ce matin. Je pars. Je marche le long de la route et je décide d'appeler A pour lui raconter la situation. j'étais encore saoul et je pleurais. Ma mère était en route pour venir me chercher. Il est resté au téléphone avec moi et m'a soutenu. J'en ai parlé à Am et S aussi qui ont été très présentes pour moi. J'ai essayé d'appeler Aub sur le chemin pour savoir si elle était rentrée chez elle sans succès donc j'ai laissé un message incompréhensible entre deux sanglots à moitié ivre.
Le samedi je me rends à la fête du village pcq on avait déjà payé le BBQ même si j'avais juste envie de mourir. J y était et m'a nié et était super froide avec moi. Je me suis doutée que les filles avaient dû lui raconter leur version de l'histoire. je décide de rentrer tôt car je me sens mal et j'ai pas dormi. impossible de fermer l'oeil de la nuit j'ai une nausée constante qui me colle à la peau. quand je ferme les yeux j'ai des flashbacks qui me donnent envie de me défenestrer. Dimanche rebelote, je me rends à la fête sans en avoir envie pcq je m'étais engagée auprès de deux amies du village. Au cours de la journée bourrée J me dis "faudra qu'on parle de tes bêtises" je lui dis que c'est pas des bêtises. finalement plus tard je me confie à plusieurs amis du village qui ont été très présents pour moi. bien plus tard dans la soirée, et bien trop saoul, J me permets de lui parler je lui raconte ce qu'il s'est passé, elle ne me croit pas. je suis hystérique, je pleure comme une folle. Comment c'est possible ????? Je pars de là et j'appelle A je suis ivre morte et j'ai envie de me faire du mal. On se prend la tête au téléphone je rentre chez moi et je me fais du mal. A arrive, je pars avec lui. Il désinfecte mes plaies et on va se coucher.
Aujourd'hui la nausée est un peu passée, je ne dors tjr pas. Je me dégoute et la réaction de mes soi-disant meilleures amies me dégoute encore plus. Je suis en colère. J'ai même des messages de mon agresseur reconnaissant qu'il a forcé et abusé.
J'ai toujours été là pour elles, aujourd'hui je vis un enfer et elles me tournent le dos.
j'ai mon mémoire à rendre dans 7 jours
mon chat chez A vient de se faire écraser on ne sait pas si elle va survivre
j'ai tjr envie de me faire du mal
je m'en veux de solliciter A autant mais je ne sais pas vers qui me tourner d'autre
Stp le karma choisi une autre cible j'ai assez donné
j'ai l'impressions que tout ça s'est passé hier littéralement mais ça va déjà faire une semaine
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ok who allowed him to be pretty while playing THAT fucking role
#le gars ne dors pas la nuit. a des problèmes de santé. en plus est amoureux et jaloux comme pas permis.#moi à beaucoup moins de ça je suis pas frais comme lui c’ets rageant tout de même#comédie française#le misanthrope
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Printemps 1921, Hylewood, Canada (5/6)
Il me semblait bien que j’avais entendu Jules mentionner quelque chose à propos des cent ans d’Eugénie. Je ne sais pas si son anniversaire est déjà passé… Souhaitez-lui un bon anniversaire de ma part, voulez-vous ? Elle n’a pas l’air facile à vivre, mais c’est une très vieille femme… Ce n’est pas à son âge que vous allez la changer. Je m’étonne qu’elle soit encore si mobile à son âge, après tout ce qu’elle a vécu.
Vos filles sont en train de devenir des jeunes femmes ! J’avais la même réaction que vous lorsque j’ai vu ma Louise grandir. Comme il est étonnant que toutes ces filles, qui ont le même âge et qui ont reçu la même éducation, soit chacune si différente. Vous me dites que votre enfance vous a longtemps convaincu que la solidarité entre les femmes était impossible, et cela m’étonne. Pourquoi donc ? J’étais très proche de ma mère quand j’étais jeune fille, et j’ai toujours été entourée d’amies qui m’ont été d’un grand soutien toute ma vie. J’ai ma chère Jeanne Rumédier, je vous ai vous, j’ai Layan qui a quitté notre service, mais nous restons bonnes amies. Je remercie Dieu tous les jours d’être si bien entourée.
Vous avez de la chance d’avoir un mari comme le vôtre. Lui aussi est piqué du virus de l’Egypte, mais lui, au moins, sait quand prioriser sa famille. Au final, c’est mon mari que je plains. Il a toutes ces correspondances, ces maîtresses, mais je ne lui connais pas de véritable ami sincère. Quand je vois sa résignation face à la disparition de notre Louise, je me demande s’il a un cœur. Elle a disparu il y a trois ans, et je n’en dors pas la nuit, je prie Dieu tous les jours pour qu’il me la ramène sauve. Je me demande sans cesse si elle est en sécurité ? Est-ce qu’elle mange bien ? Est-elle bien traitée ? J’espère qu’elle fait quelque chose d’honorable de sa vie… Je l’ai si bien éduquée, ce serait ma pire crainte.
C’est d’elle que Jules devrait s'inquiéter, pas de Lulu. Mon fils est très bien comme il est, c’est un bon garçon qui sait se contenter de ce qu’il a, mais qui est assez intelligent pour savoir ce si ce qu’il n'a pas est nécessaire ou superflu.
[Transcription] Layan Bahar : Première fournée terminée, mais j'ai peur que pas assez pour les invités. Je dois peut-être faire d’autres. Lucien LeBris : Pas d’inquiétudes, les Rumédier sont très frugaux, il n’est pas nécessaire de prévoir des quantités extravagantes de nourriture. Eugénie LeBris : Je vas retourner au salon. Appelez-moi si vous avez encore besoin. Layan Bahar : Attends, Madame, j’ai une chose à te dire. Eugénie LeBris : Tout va ben ? Layan Bahar : Oui… Mais je voulais demander quelque chose. La cuisinière des Simmon part… Peut-être je peux reprendre la place. Je n’est pas à l’aise que M. Le Bris soit là. Tu as été gentille, Madame, je ne veux pas te laisser. Mais être ici très difficile. Eugénie LeBris : Je comprends, Layan. Vous n’avez pas besoin de vous justifier. Avec Jules de retour, les choses sont… différentes. Layan Bahar : Oui… Tu n’es pas fâchée ? Eugénie LeBris : Non. Je vais vous écrire une lettre de recommandation. Et je ne reviens pas sur ma parole. Layla peut rester ici, je continuerai à l’élever avec autant de soin que mes filles. Et vous pourrez venir la voir quand vous voulez. Layan Bahar : Rabbena yebarek fiki. (Que Dieu vous bénisse.)
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Louise Le Bris II#Dolorès LeBris#Layan Adly#Layla Bahar
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La douceur dans la lueur
Le pied dans la porte
Cessons d'exister dans la nasse
Poisson haut perché dans les fonds marins
de l'ombre
Dans la lumière aussi il y a des ruines
L'homme au mégot penché sur un corps
Comme vouloir revivre dans la beauté
le sauvage le vibratile
Un peu de sueur à son front qui scintillait
Douce esquisse de ton visage motif de papier peint sur les murs comme un jardin faussement en friche
Des oiseaux de craie s'effaçaient
Des becs de crocs en dedans
L'ivresse de la mer à nos pieds usés
Le nu comme l'eau pour se désaltérer
Œil univers je me suis perdu
Dans les tiens le plus doux velours du voir
Et dans la nuit des bateaux avaient sombrés
coquilles d'œufs éparpillées sous l'or du sable
Comme tes pensées comme mes mains
Vivre ce dedans de toi pour dérober quel secret
Une clef vers les portes derrière lesquelles
L'âme écoute oreille collée à ton plaisir
De pluie fine de petit matin de sourire Embrasser enfin ton ventre-lèvres
tiède comme un passage
au bout d'un poème qui ne veut pas finir
jacques dor
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J'aime pas me coucher angoissée, je dors encore plus mal, plus agitée, je fais plus de cauchemar. Mais j'aime encore moins me réveiller angoissée. Je compte souvent sur la nuit pour effacer tout ça du tableau. Comme quand t'as mal à la tête, que tu vas dormir pour faire passer ça mais que tu te réveilles avec le même mal de tête, exactement au même endroit comme si tu n'avais jamais dormi, comme s'il n'avait jamais prévu de partir. Je déglutis bruyamment en attendant de me lever. Je me sens encore plus fatiguée qu'hier et je rumine autant que si j'allais me coucher. Le processus inverse est là. J'ai envie de pleurer sous la couette ou de rien faire du tout. Les sensations de fragilité et de médiocrité éclatent les scores, j'aimerais que ça atteigne un plateau un jour pour arrêter de faire toujours plus. Il n'y a rien en mesure de me rassurer, je suis juste seule mais entourée de plein de vie quand je passerai le pas de la porte.
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Les étoiles
Ce soir il y a des étoiles petites et jolies
Moi, j’aime regarder les étoiles, c’est beau, ça brille
Parfois je me dis qu’elles me font un clin d’œil
Parfois même j’attends la nuit pour les admirer et elles arrivent en douce
Le ciel c’est noir presque trop noir mais ça va
Les étoiles c’est ma passion
Je dis tout le temps cette question et à tout le monde : C’est vrai qu’il a pas de fin le ciel ?
C’est fou ça…
L’infini ça fait quand même haut, très haut même mais les étoiles elles ont pas peur elles sont gentilles elles aiment l’infini
Puis les étoiles elles aiment le vide, nous on a peur du vide, on aime pas le vide, on trouve toujours des petits trucs pour remplir nos vides et quand c’est trop rempli, bah ça déborde, ça déborde beaucoup, beaucoup
Non, les étoiles ça n’a pas peur et c’est pour ça que je les aime parce que ça n’a pas peur de la nuit, et du noir
Moi, sous mon oreiller, je mets toujours une étoile comme m’a dit ma mère, par contre quand je me réveille le matin elle est plus là
C’est parce qu’elle dort quand je me réveille et quand je dors c’est elle qui se réveille, c’est drôle
Sinon j’ai déjà rêvé qu’une étoile tombait sur ma maison, c’est bon signe ou pas ? non, parce que ça faisait peur ça m’a pas plu
Les étoiles ça fait pas peur normalement, enfin je crois, non, je sais pas
C’était qu’un rêve c’était qu’un rêve, oui, c’était qu’un rêve et le jour s’était levé et le soleil m’avait fait un câlin
Ce soir il y a des étoiles petites et jolies et je m’endors
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