#J'ai Perdu Mon Corps
Explore tagged Tumblr posts
Text
I Lost My Body (J'ai perdu mon corps)Â is an animated French movie from 2019 that follows an episode in the life of a young Maghreban called Naoufel who lives in Paris. To me, he seems to be autistic (neurologically hypersensitive).
Naoufel is clumsy and chaotic and works as a pizza delivery guy. One evening, he arrives half an hour late and the pizza is a mess. Over the intercom, he speaks to the woman whoâs been waiting for him and they end up having a conversation that just keeps on going, perhaps because Naoufel is honestly dejected rather than defensive and the young woman, Gabrielle, is very direct.
Naoufel lives with his derelict uncle and horrible cousin because his parents died in a car crash when he was a child. Heâs lonely, passionate and obsessive enough that Gabrielle hanging out with him over an intercom is enough for him to decide to track her down at the library where she works.
Following her on the metro, he watches as some other guy sits down next to her, wishing that was him. This made me think of a scene in this Flemish movie from 2007 called Ben X, in which Ben, who is autistic, tracks down his online gaming friend âScarliteâ and just sits next to her on the train. For him, itâs a profoundly wonderful experience.
Having followed her all the way back to her apartment, Gabrielle spots Naoufel peering into her uncleâs carpentry studio and confronts him. He pretends to be interested in a piece of paper advertising for an apprentice and manages to get hired by the uncle and moves into an apartment in the same block. Because they now run into each other regularly, he can get to know her. This kind of behaviour always prompts the nastiest people to cry out âStalker!â. What Naoufel is is a romantic fantasist, but his devotion is unlikely to be reciprocated and may not even be tolerated.
In their first conversation over the intercom and then later when they have a chat at the library, Naoufel learns that Gabrielle longs to visit the North Pole and dreams of living in an igloo, so naturally he starts building her one made of wood on top of her building using the skills heâs acquired from training as a carpenter. His focus is on making her dream come true because his dream is her.
He brings her to the igloo and shares an idea he has that you might be able to change your fate by doing something extreme that you wouldnât normally do, like jumping onto a crane. He then reveals to her that heâs the pizza delivery guy from before. Itâs a bit heartbreaking when sheâs angry with him for his elaborate covert pursuit of her but she does have a point that he was using her uncle, who is unwell, to get close to her. This is a shattering blow that sets off a chain of events that culminates with him accidentally cutting off his own hand with a motor saw.
Another autistic trait of Naoufelâs is his heightened appreciation of sounds. In flashbacks to his childhood, we see him recording all sorts of noises on a device given to him by his parents before they died. At night, he listens to recordings of his parentsâ voices.
Throughout the movie, the scenes of Naoufelâs hard life and pursuit of Gabrielle are intercut with scenes of his severed hand escaping from a laboratory and making its way across Paris on a quest to reunite with its body. When the severed hand finally gets back to Naoufel, itâs unable to re-attach.
Itâs not a movie that leaves you with much hope for the fulfilment or even survival of someone like Naoufel who is weighed down by so much loss and regret. A bit like Jen throwing herself off Wudan mountain at the end of Crouching Tiger Hidden Dragon, Naoufel makes his leap onto the crane. Also, Gabrielle hasnât lost her fondness for him - he did pick a nice girl. These are the few crumbs of hope that the movie leaves you with.
#i lost my body#j'ai perdu mon corps#movies with autistic characters#film review#ben x#scarlite#ben x 2007#romantic fantasist#wudan mountain#crouching tiger hidden dragon#autism is just a hypersensitive nervous system
2 notes
·
View notes
Text
9 notes
·
View notes
Photo
I Lost My Body/ Jâai Perdu Mon Corps (2019)
Directed by Jérémy Clapin
Lead Animator Julien Belloteau
Staring: (French)  Hakim Faris,  Victoire Du Bois, Patrick d'Assumçao,  Alphonse Arfi (English) Dev Patel, Alia Shawkat, George Wendt, Tucker Chandler
#Animated films#film stills#animation lovers#french cinema#xilam animation#academy awards 2020#J'ai Perdu Mon Corps#i lost my body#filmmakere#cinephile#animation#foreign language films
7 notes
·
View notes
Text
I LOST MY BODY | J'AI PERDU MON CORPS, 2019
JeÌreÌmy Clapin
0 notes
Text
TEXTES FRANCAIS POUR VOS CREAS
quelques idées de texte pour agrémenter vos créations graphiques (ou tout ce que vous voulez en fait), la liste a été constituée avec des paroles d'artistes francophones dans divers styles musicaux, rdv en fin de post pour trouver les crédits !
je risque de rajouter souvent quelques petites idĂ©es de ce que je trouve cool au fur et Ă mesure (y'en a jamais assez). â€ïžâ€ïž
tw langage vulgaire et cru
mĂ j : 09.09.2024
----
aimer d'amour âą besoin de t'aimer âą aimer comme moi je t'aime âą quand le soleil s'endort âą en face de l'interdit âą la nuit gardera nos secrets âą vois tous ces visages âą j'ai fumĂ© mes doutes âą j'ai trouvĂ© mes alliĂ©s âą c'est pas une question d'oseille âą jusqu'Ă perdre ma raison d'ĂȘtre âą entre mes cris se cachent des mots âą rĂȘver j'en ai l'habitude , changer d'altitude âą me libĂ©rer de ma lassitude âą l'insolence des gens heureux âą accrochĂ© Ă ma solitude âą je m'invente des histoires âą on se moque âą tu es ma chance âą entre mes deux cuisses y'a la porte qui mĂšne les Ăąmes dans le monde des humains âą appelle-moi madame âą jâČsuis bien plus quâČun homme âą ne supporte pas de me voir reine âą madame âą jâČaime pas les gens âą la rage et le feu âą idĂ©es de merdes âą envie de lĂ©cher ces cĂąbles Ă©lectriques âą j'ai ces bruits dans ma tĂȘte âą j'ai perdu la tĂȘte âą quoi qu'il advienne âą mon cĆur est stone âą l'amour me fait mal au corps âą me me quitte pas âą des liasses de regret âą rien Ă prouver âą les putes comme moi portent les rĂȘves des hommes âą avant que je me fane âą poser mes lĂšvres sur les tiennes âą petit coeur gris âą tu m'as volĂ© âą j'mennuie d'son sourire âą nuit sans soleil âą piĂ©gĂ© mon Ăąme âą mots craintifs âą gravĂ© en moi âą filer les Ă©toiles âą je cours sans raison âą laisse passer l'orage âąÂ n'aie pas peur des flammes âą ici tout brĂ»le d'un feu de paille âą fini le temps des poĂštes âą que des mĂ©lo-mĂ©lo' dans ma tĂȘte âą mais mon rĂȘve ma chĂ©rie, câest de me perdre dans tes yeux bleus âą coma idyllique âą je suis un amoureux du vice âą goĂ»ter l'atmosphĂšre âą au fond je crois que j'agonise âą madame âą j'temmerde âą narcisse âą injectĂ©
PETiTOM (aimer d'amour, afterglow, alliĂ©s, monnaie, I forgot, what is love ?) ; MoliĂšre l'opĂ©ra urbain (rĂȘver j'en ai l'habitude, on se moque) ; Morgan (madame, phobie d'impulsion, j'temmerde) ; Yseult (corps, I LOVE YOU, rien Ă prouver, sans raison) ; Solann (rome, narcisse) ; Pablo Vittar, Yseult & Sevdaliza (alibi) ; ThĂ©rapie TAXI (salop(e), coma idyllique).
90 notes
·
View notes
Text
maintenant il y a un journal du corps et un journal de l'esprit (avec le végétal). ça m'aide grandement pour organiser mon intériorité. j'apprends à ressentir ce que je ressens et faire une place pour tout ça. il ne faut pas que la forme soit plus importante que le fond sinon c'est creux. c'est la reliance que j'ai perdue et que je veux retrouver.
86 notes
·
View notes
Text
trĂšs haut amour - qui passez la mĂ©moire - je reste tant affamĂ©e de vous ! - je reste agenouillĂ©e, entre vos bras courbĂ©e - fleurs impromptues - Ă©closions de paresse - et vos dĂ©sirs ignĂ©s ! pour moi, tout offrande - de vos dents Ă ma bouche, de vos mains Ă mes seins, de l'aurore au grand jour... je suis ! je suis voulue - tordue - Ă©mancipĂ©e, visĂ©e - vos rĂȘves sont plus forts, vos rĂȘves sont plus fous... et j'ai le corps solide pour accueillir vos fiĂšvres et encenser ma peau de toutes vos effluves de toutes vos zĂ©brures - au ciel Ă©lancĂ©s ! tant d'Ă©clairs entre nous que je reste incomprise... de nos Ă©carts - de tant vouloir vos pensĂ©es mĂ»res qui ont passĂ© mon Ăąge - pourtant ! vous ĂȘtes l'accord - de mes dĂ©sirs et mes rivages - intelligible amour que vos bras dans mes bras - et que font donc les fleuves jetĂ©s dans les mers oublieuses - sinon se plaire d'ĂȘtre l'un avec l'autre - comme vous avec moi - de n'ĂȘtre point perdus entre deux solitudes - que vos regards ! ont flattĂ© mes bordures et dĂ©jetĂ© la nue - toutes mes prĂ©dictions ont perdu leurs ramures et vous ĂȘtes l'Indicible - entre tout homme, c'est vous ! Ă l'Ă©toile courroucĂ©e j'ai rendu mes faiblesses et dĂ©clinĂ© mon sort car vous avez tout lu dans les veines sur mon corps - et mon destin, c'est vous ! et ma nuit qui s'achĂšve n'est qu'un don rĂ©pĂ©tĂ© Ă votre adoration - imprimĂ©e sur mes doigts Ă l'aide de vos lĂšvres - et vous m'avez marquĂ©e - libĂ©rĂ©e, rĂ©vĂ©lĂ©e...
23 notes
·
View notes
Text
Je ne changerai jamais mes amis fantastiques, ma vie merveilleuse, ma famille bien-aimĂ©e pour des cheveux moins gris ou un ventre plus plat. En vieillissant, je suis devenue plus amicale envers moi-mĂȘme et moins critique envers moi-mĂȘme.Je suis devenu mon amiâŠJe ne me blĂąme pas d'avoir mangĂ© des biscuits supplĂ©mentaires, de ne pas avoir fait le lit ou d'avoir ratĂ© quelque chose de stupide dont je n'avais pas besoin. J'ai le droit d'ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©e, d'ĂȘtre extravagante. J'ai vu beaucoup de chers amis quitter ce monde trop tĂŽt, avant de rĂ©aliser la grande libertĂ© du vieillissement Qui m'en voudra si je dĂ©cide de lire ou de jouer sur mon ordinateur jusqu'Ă quatre heures du matin et de dormir jusqu'Ă midi? Qui me critiquera de rester au lit ou devant la tĂ©lĂ© aussi longtemps que je le souhaite. Je vais danser avec ces merveilleux tubes des annĂ©es 60 70 et 80 et si en mĂȘme temps je veux pleurer pour un amour perdu âŠSi je veux, je marcherai le long de la plage en short trop allongĂ© sur un corps en dĂ©composition et plongerai dans les vagues avec abandon, malgrĂ© le regard pĂ©nalisant des autres . Ils vieilliront Ă©galement. Je sais que parfois j'oublie, mais il y a des choses dans la vie qui devraient aussi ĂȘtre oubliĂ©es. Je me souviens des choses importantes. Bien sĂ»r, au fil des ans, mon cĆur s'est brisĂ©. Mais les cĆurs brisĂ©s nous donnent force, comprĂ©hension et compassion. Un cĆur qui n'a jamais souffert est immaculĂ© et stĂ©rile et ne connaĂźtra jamais la joie d'ĂȘtre imparfait. J'ai la chance d'avoir vĂ©cu assez longtemps pour avoir mes cheveux gris et mon rire juvĂ©nile gravĂ©s Ă jamais dans les sillons profonds de mon visage. Beaucoup n'ont jamais ri, beaucoup sont morts avant que leurs cheveux ne deviennent argentĂ©s.
En vieillissant, il est plus facile d'ĂȘtre positif. Vous vous souciez moins de ce que les autres pensent. Je ne me remets plus en question. J'ai gagnĂ© le droit de faire des erreurs. Donc, pour rĂ©pondre Ă votre question, j'aime ĂȘtre vieux. J'aime la personne que je suis devenue. Je ne vivrai pas Ă©ternellement, mais tant que je serai encore lĂ , je ne perdrai pas de temps Ă regretter ce qui a pu ĂȘtre ou Ă s'inquiĂ©ter de ce qui sera. Et si je le veux, je mangerai un dessert tous les jours. Avec du Champagne.
Que notre amitiĂ© ne soit jamais sĂ©parĂ©e, car elle vient du cĆur !
26 notes
·
View notes
Photo
I Lost My Body/ Jâai Perdu Mon Corps (2019)
Directed by Jérémy Clapin
Lead Animator Julien Belloteau
Staring: (French)  Hakim Faris,  Victoire Du Bois, Patrick d'Assumçao,  Alphonse Arfi (English) Dev Patel, Alia Shawkat, George Wendt, Tucker Chandler
#Xilam animation#animation#French Cinema#French Animation#Academy Awards 2020#J'ai Perdu Mon Corps#Dev Patel#foreign language films#Film Stills#My Stills#Filmmakere#Animation Lovers#Netflix
4 notes
·
View notes
Text
Dispute avec mon copain hier, qui a finie par moi faisant mon sac et claquant la porte Ă 1h du matin. Deux jours avant qu'on soit sensĂ©s signer un contrat pour un appartement ensemble. Ăa m'a pris 2 minutes, je pouvais pas faire autrement. J'avais dit "J'ai envie de rentrer chez moi", Ă quoi il avait rĂ©pondu "Fais-le alors, mais saches que je t'arrĂȘterai pas et que j'appĂšlerai pas." Alors j'ai bondis hors du lit - il faut protĂ©ger sa fiertĂ©... Le seul truc qui aurait pu m'arrĂȘter c'est le fait que j'avais dĂ©jĂ pris ma dose de mĂ©latonine. Bref, je me retrouve Ă sangloter sur la route, avec mon petit sac sur le dos. Je voyais des couples qui sortaient de leurs Ubers et rentraient chez eux main dans la main, tous beaux. Moi je faisais peur, je le sais parce que j'ai vu mon reflet dans le miroir de l'ascenseur. J'Ă©tais plus en colĂšre contre moi-mĂȘme que contre lui. C'est ça le plus douloureux dans l'histoire. Des disputes on en a eues, mais cette fois-ci le coupable est Ă l'intĂ©rieur de moi, c'est mon anxiĂ©tĂ© sociale et la façon dont elle me paralyse, me gĂąche la vie. C'est elle qui est responsable du petit drame d'hier.
Ăa a commencĂ© par une soirĂ©e Monopoly avec ses soeurs. Ăa rend la dispute presque drĂŽle. Ă chaque fois que je rencontre sa famille je suis paralysĂ©e par l'angoisse, et le fait de parler suĂ©dois avec eux arrange pas les choses. Les mots sortent pas, je suis silencieuse et m'en veux d'ĂȘtre silencieuse. Je me force Ă parler et tout ce que je dis est maladroit, les larmes me montent aux yeux, je veux rentrer chez moi, respirer Ă nouveau. Bref, hier ça avait malgrĂ© tout bien commencĂ©, mĂȘme si j'Ă©tais fatiguĂ©e aprĂšs une journĂ©e de boulot. Ăa a mal tournĂ© quand elles ont mis de la techno, montĂ© le son et se sont mises Ă danser autour du Monopoly. LĂ mon corps tout entier s'est paralysĂ© et j'ai fixĂ© le plateau de jeu pendant ce qui m'a semblĂ© ĂȘtre une Ă©ternitĂ©. Dans la voiture sur la route du retour mon copain m'a Ă peine adressĂ© la parole et la paranoia a commencĂ© Ă faire son petit bonhomme de chemin dans ma tĂȘte. Je pouvais rien dire parce que sa soeur Ă©tait dans la voiture avec nous. Mais je savais qu'il trouvait que j'avais Ă©tĂ© dĂ©sagrĂ©able avec ses soeurs. C'est super important pour lui que ça se passe bien avec ses amis et sa famille, que je sois intĂ©grĂ©e.
"L'intĂ©gration", le concept autour duquel ma vie tourne depuis que je suis arrivĂ©e en SuĂšde. J'ai essayĂ© de m'intĂ©grer dans ma coloc, au boulot, Ă l'universitĂ©, avec sa famille et ses amis. J'essaie de parfaire mon suĂ©dois Ă cĂŽtĂ© des Ă©tudes et du boulot, je m'adapte, je regarde personne au supermarchĂ© et je dis pas "bonne journĂ©e au revoir" Ă la caisse du supermarchĂ©. Je dis juste "merci" comme tout le monde et je me casse. Je coupe plus la parole, j'attends mon tour pour parler et quand je le fais je regarde tout le monde dans le groupe. J'ai des opinions modĂ©rĂ©es. Je me place Ă un mĂštre de distance des autres quand je fais la queue et je marche jamais sur les pistes cyclables. J'ai perdu mes couleurs, et pour rĂ©gler ça je suis une thĂ©rapie cognitivo-comportementale dans un CMP suĂ©dois. Je paie 200⏠par mois pour faire du yoga avec des jeunes mamans qui travaillent dans le domaine de la culture et adorent la France, c'est Ă dire Aix-en-Provence et Paris. Mais hier j'ai fais l'erreur d'ĂȘtre silencieuse Ă la table du Monopoly, et maintenant mon copain est inquiet, il se demande si je rĂ©ussirai un jour Ă m'intĂ©grer.
Hier il m'a demandĂ© de prendre mes responsabilitĂ©s. Je sais pas si c'est le fait d'avoir fait l'armĂ©e, d'ĂȘtre capricorne ou tout simplement suĂ©dois qui le fait dire ça. Peut-ĂȘtre un mĂ©lange des trois. Selon lui, il faut avoir besoin de personne dans la vie. Il vis pourtant Ă 10 minutes de chez ses parents et a un papa qui est allĂ© le chercher chez le mĂ©decin la semaine derniĂšre, avant de lui faire des courses. Tous ses amis sont des amis d'enfance sur qui il pourra compter toute sa vie. Ce que je veux dire c'est qu'il a un filet de sĂ©curitĂ© immense en dessous de lui. Et maintenant je vais comparer sa situation avec la mienne, je sais que je devrais pas comparer mais je vais le faire. Je suis partie Ă l'Ă©tranger toute seule et ai rĂ©ussi Ă m'en sortir toute seule et la semaine derniĂšre je devais noter le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone d'une personne de confiance quelque part, et j'avais que lui. Hier quand je faisais ma petite crise d'angoisse silencieuse devant le Monopoly j'attendais juste une main sur mon Ă©paule, parce que je sais qu'il a vu. Mais j'ai eu que du silence en retour, et dans le lit il Ă©tait presque collĂ© contre le mur pour ĂȘtre trÚÚÚÚs loin de moi. Il est presque midi et je sais qu'il appĂšlera pas aujourd'hui, et demain on doit signer le contrat. Ou plutĂŽt, il doit signer le contrat parce qu'ici c'est pas mon pays.
29 notes
·
View notes
Text
Il y a quelques nuits de ça j'ai fait un drĂŽle de rĂȘve et peut-ĂȘtre que c'Ă©tait un cauchemar en fait. Il y a des moments que je n'ai pas retenu donc la cohĂ©rence se retrouve un peu impactĂ©e. Mais je sais que j'Ă©tais avec mon mec et que d'un coup j'ai perdu les eaux alors que vraisemblablement je n'Ă©tais pas enceinte. Puis mon ventre a poussĂ© d'un coup et on est allĂ© Ă l'hĂŽpital en bus. C'Ă©tait un bus tout encombrĂ© j'Ă©tais debout, au milieu de l'allĂ©e et personne ne voulait me donner une place. On arrive Ă l'hĂŽpital et c'est un peu flou. Je suis juste dans une chambre et des fois il y a mon mec et des fois non mais je ressens beaucoup d'angoisse car j'Ă©tais pas enceinte 2h auparavant et je commençais Ă me dire que j'allais gĂącher ma vie et j'avais mal partout. Et d'un coup, mon ex rentre dans la chambre et il me dit de me lever, qu'il a une surprise pour moi mais que je dois faire doucement et pas de bruit. Alors il ouvre la porte de la salle de bain et dedans il y a un petit chat tout noir et on ferme la salle de bain. On ne parle pas juste je caresse le chat et je suis tellement contente de voir ce chat. Et soudainement je suis Ă nouveau dans mon lit et en plein accouchement et il n'y a pas mon mec juste l'Ă©quipe mĂ©dicale qui me regarde mais sans m'aider. C'est affreusement douloureux, j'ai l'impression que mon corps se dĂ©chire, que je vais mourir et personne ne parle, ne me rĂ©pond, ils me regardent juste fixement. Je finis par accoucher et je demande Ă ce que ce soit sous X. Mon mec dĂ©boule dans la chambre alors qu'il n'avait pas Ă©tĂ© lĂ jusque lĂ , pas de mot, pas d'aide et lĂ il commence Ă me dire qu'on va le garder, que c'est n'importe quoi ma dĂ©cision. Jlui dis qu'il Ă©tait absent, qu'il ne m'a mĂȘme pas vue accoucher, qu'il ne s'en occupera pas. Et il se met en colĂšre en me disant que je mens, que j'ai rien compris, qu'on va le garder.
Ce n'est pas Ă propos de la maternitĂ© ce rĂȘve, pas fan des interprĂ©tations alambiquĂ©es mais je crois que c'est plus profond que ça. Que c'est juste le parallĂšle de ma vie actuelle: ĂȘtre seule face aux contraintes qui naissent, et que les personnes absentes se manifestent que dans ya plus rien Ă faire ou que quand le point critique est passĂ©. En tout cas j'Ă©tais chagrinĂ©e au rĂ©veil.
18 notes
·
View notes
Text
2023
J'ai beaucoup lu.
J'ai appris la céramique.
J'ai recommencé le japonais.
J'ai mieux dormi, les chats ont un peu grandi, ils sont plus calmes la nuit.
J'ai essayĂ© d'ĂȘtre plus proche de la nature et d'avoir une vie slow. Par contre j'ai moins marchĂ© au bois parce que je ne m'y sens plus bien, je dois trouver un autre endroit ou un moyen de me le rĂ©approprier.
J'ai commencĂ© la jonglerie et j'adore, ça me vide la tĂȘte, ça la rĂ©organise et je progresse vite.
J'ai perdu 15 kg et repris 2. Je n'aime toujours pas mon corps mais j'aime ce qu'il me rend capable de faire. Concentration, coordination, force et souplesse.
J'ai pris des décisions financiÚres importantes.
J'ai visité pas mal de musées, j'ai écouté beaucoup de musique.
Ăa va bien avec mon conjoint et on fĂȘtera nos 20 ans ensemble en 2024, c'est complĂštement dingue.
L'amitié aussi se porte bien. Je suis entourée de gens fantastiques, j'ai beaucoup de chance.
L'ado est... ado. C'est génial de le voir évoluer et un peu stressant aussi. Mais génial. Mais stressant ouais.
J'ai peu voyagé, j'ai peu pris de photos. On n'a fait que Bruxelles, Amsterdam et Paris. J'ai fait seule une petite virée d'un jour en Ardenne et je suis allée à Marseille.
On a fait des gros travaux dans la maison et le jardin.
J'ai beaucoup travaillĂ©. J'ai terminĂ© une formation que je faisais depuis 3 ans, j'ai la casquette graphothĂ©rapeute en plus d'ĂȘtre logopĂšde.
J'ai encore eu des gros moments de nostalgie, de tristesse et de colĂšre Ă propos de choses qu'on ne peut pas changer.
2024 verra :
La suite des travaux du jardin, planter des fruitiers et des fleurs, et créer un espace qui me plait.
J'ai envie d'un voyage, de photos et de concerts
Apprendre, encore, toujours. Plusieurs formations sont prévues déjà .
Travailler encore, toujours.
Cultiver l'amitié. Aimer au sens large et généreux.
Lire, lire, lire.
Le cirque, le cirque, le cirque !
Une hygiÚne de vie plutÎt basée sur les rythmes de la nature. On verra comment ça se fera, concrÚtement.
27 notes
·
View notes
Text
08/10/2024
J'ai pleurĂ© en mangeant. Enfin en me goinfrant. J'ai fait plein de frites, du poulet et j'ai tout mangĂ© en trĂšs peu de temps. Mon ventre me tire horriblement actuellement. Je me sens pas bien je me sens seule j'ai juste envie de rester dans mon lit et de plus bouger mais demain je dois aller travailler, je dois m'habiller, m'ĂȘtre des vetements que je dĂ©teste qui font trop voir mon corps. J'essaye de plus en plus de regarder des contenus de filles anorexiques sur les rĂ©seaux sociaux qui partagent du contenus purement toxique mais je me dis que si je retombe dans tout ça, peut-ĂȘtre que j'arriverai Ă perdre du poids. Je dois arrĂȘter de manger. Juste tout arrĂȘter. Je sais pas ça doit pas ĂȘtre si compliquĂ©. Je peux refaire tout ça, je dois juste me rendre malade. Parce que la maniĂšre saine j'y arrive pas. Et quand j'y arrive, il suffit d'une semaine pour que je prenne tout les kilos perdus.
5 notes
·
View notes
Text
Je n'y crois plus... J'ai cessĂ© d'espĂ©rer qu'on m' accorde le droit Ă l'amour... C'est tout un univers qui s' effondre... Un projet de plume Ă deux qui ne verra jamais le jour... Ma solitude me console parfois... Mais mon quotidien a ce goĂ»t amer... Dans mon coeur un si grand vide... J'ai dĂ» grandir par moi mĂȘme... Dans le silence de la souffrance... L' abandon a laissĂ© en moi une crainte que rien ne comble... Un combat contre le monde entier... Je me sens si diffĂ©rente des autres... Aucun ne fait vraiment Ă©cho Ă celle que je suis... Je ne suis qu'une poupĂ©e qui a perdu son charme... Plus aucune Ă©tincelle dans mon regard... Mon teint de porcelaine qui se brouille les jours de pluie... Mon corps qui craque au moindre choc... La mort m'attend... Elle me suit dans la pĂ©nombre... Je tente de l'ignorer... Mais ses murmures deviennent des cris... Le dĂ©sespoir m'a t'il rongĂ© Ă ce point ? Que je n'ai pas vu ma dĂ©chĂ©ance... Suis je destinĂ©e Ă errer seule pour l'Ă©ternitĂ© ? Sans pouvoir offrir ce que j'ai de plus prĂ©cieux...
15 notes
·
View notes
Text
Ăvidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cĆur...
Au milieu de Celetnå - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abßme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouchĂ© - de mon Ăąme - envolĂ©e d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cĆur, de mes lĂšvres, coule. NausĂ©e, Ă fendre l'Ăąme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rÎdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau Ă©crire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levĂ©s - pour chercher l'espace - oĂč te retrouver. AvalĂ©e par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, dĂ©finitive, de te rester. Et de demeurer lĂ , Ă©tendue, Ă l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous Ă©treint d'une mĂȘme lumiĂšre - sans jamais savoir ce qui nous dĂ©parie - sans trouver fermetĂ© Ă nous dĂ©partir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience Ă aller seule - lointaine. Ni impĂ©ratif, ni voluptĂ© - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entĂȘtements. Ă nous colluder. Ă renaĂźtre la joie - dans ton cĆur et le mien - Ă n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutÎt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là . Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaßtre - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bĂątiments ni la nuit n'encombreront la clartĂ© de mon ciel. Je piĂ©tinerai tout ce qui m'empĂȘche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. à te renaßtre encore - et braver...
L'incendie qui m'Ă©claire et me nuit.
16 notes
·
View notes