#J'ai Perdu Mon Corps
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I Lost My Body (J'ai perdu mon corps) is an animated French movie from 2019 that follows an episode in the life of a young Maghreban called Naoufel who lives in Paris. To me, he seems to be autistic (neurologically hypersensitive).
Naoufel is clumsy and chaotic and works as a pizza delivery guy. One evening, he arrives half an hour late and the pizza is a mess. Over the intercom, he speaks to the woman who’s been waiting for him and they end up having a conversation that just keeps on going, perhaps because Naoufel is honestly dejected rather than defensive and the young woman, Gabrielle, is very direct.
Naoufel lives with his derelict uncle and horrible cousin because his parents died in a car crash when he was a child. He’s lonely, passionate and obsessive enough that Gabrielle hanging out with him over an intercom is enough for him to decide to track her down at the library where she works.
Following her on the metro, he watches as some other guy sits down next to her, wishing that was him. This made me think of a scene in this Flemish movie from 2007 called Ben X, in which Ben, who is autistic, tracks down his online gaming friend ‘Scarlite’ and just sits next to her on the train. For him, it’s a profoundly wonderful experience.
Having followed her all the way back to her apartment, Gabrielle spots Naoufel peering into her uncle’s carpentry studio and confronts him. He pretends to be interested in a piece of paper advertising for an apprentice and manages to get hired by the uncle and moves into an apartment in the same block. Because they now run into each other regularly, he can get to know her. This kind of behaviour always prompts the nastiest people to cry out ‘Stalker!’. What Naoufel is is a romantic fantasist, but his devotion is unlikely to be reciprocated and may not even be tolerated.
In their first conversation over the intercom and then later when they have a chat at the library, Naoufel learns that Gabrielle longs to visit the North Pole and dreams of living in an igloo, so naturally he starts building her one made of wood on top of her building using the skills he’s acquired from training as a carpenter. His focus is on making her dream come true because his dream is her.
He brings her to the igloo and shares an idea he has that you might be able to change your fate by doing something extreme that you wouldn’t normally do, like jumping onto a crane. He then reveals to her that he’s the pizza delivery guy from before. It’s a bit heartbreaking when she’s angry with him for his elaborate covert pursuit of her but she does have a point that he was using her uncle, who is unwell, to get close to her. This is a shattering blow that sets off a chain of events that culminates with him accidentally cutting off his own hand with a motor saw.
Another autistic trait of Naoufel’s is his heightened appreciation of sounds. In flashbacks to his childhood, we see him recording all sorts of noises on a device given to him by his parents before they died. At night, he listens to recordings of his parents’ voices.
Throughout the movie, the scenes of Naoufel’s hard life and pursuit of Gabrielle are intercut with scenes of his severed hand escaping from a laboratory and making its way across Paris on a quest to reunite with its body. When the severed hand finally gets back to Naoufel, it’s unable to re-attach.
It’s not a movie that leaves you with much hope for the fulfilment or even survival of someone like Naoufel who is weighed down by so much loss and regret. A bit like Jen throwing herself off Wudan mountain at the end of Crouching Tiger Hidden Dragon, Naoufel makes his leap onto the crane. Also, Gabrielle hasn’t lost her fondness for him - he did pick a nice girl. These are the few crumbs of hope that the movie leaves you with.
#i lost my body#j'ai perdu mon corps#movies with autistic characters#film review#ben x#scarlite#ben x 2007#romantic fantasist#wudan mountain#crouching tiger hidden dragon#autism is just a hypersensitive nervous system
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I Lost My Body/ J’ai Perdu Mon Corps (2019)
Directed by Jérémy Clapin
Lead Animator Julien Belloteau
Staring: (French) Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick d'Assumçao, Alphonse Arfi (English) Dev Patel, Alia Shawkat, George Wendt, Tucker Chandler
#Animated films#film stills#animation lovers#french cinema#xilam animation#academy awards 2020#J'ai Perdu Mon Corps#i lost my body#filmmakere#cinephile#animation#foreign language films
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I LOST MY BODY | J'AI PERDU MON CORPS, 2019
Jérémy Clapin
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TEXTES FRANCAIS POUR VOS CREAS
quelques idées de texte pour agrémenter vos créations graphiques (ou tout ce que vous voulez en fait), la liste a été constituée avec des paroles d'artistes francophones dans divers styles musicaux, rdv en fin de post pour trouver les crédits !
je risque de rajouter souvent quelques petites idées de ce que je trouve cool au fur et à mesure (y'en a jamais assez). ❤️❤️
tw langage vulgaire et cru
màj : 09.09.2024
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aimer d'amour • besoin de t'aimer • aimer comme moi je t'aime • quand le soleil s'endort • en face de l'interdit • la nuit gardera nos secrets • vois tous ces visages • j'ai fumé mes doutes • j'ai trouvé mes alliés • c'est pas une question d'oseille • jusqu'à perdre ma raison d'être • entre mes cris se cachent des mots • rêver j'en ai l'habitude , changer d'altitude • me libérer de ma lassitude • l'insolence des gens heureux • accroché à ma solitude • je m'invente des histoires • on se moque • tu es ma chance • entre mes deux cuisses y'a la porte qui mène les âmes dans le monde des humains • appelle-moi madame • j′suis bien plus qu′un homme • ne supporte pas de me voir reine • madame • j′aime pas les gens • la rage et le feu • idées de merdes • envie de lécher ces câbles électriques • j'ai ces bruits dans ma tête • j'ai perdu la tête • quoi qu'il advienne • mon cœur est stone • l'amour me fait mal au corps • me me quitte pas • des liasses de regret • rien à prouver • les putes comme moi portent les rêves des hommes • avant que je me fane • poser mes lèvres sur les tiennes • petit coeur gris • tu m'as volé • j'mennuie d'son sourire • nuit sans soleil • piégé mon âme • mots craintifs • gravé en moi • filer les étoiles • je cours sans raison • laisse passer l'orage • n'aie pas peur des flammes • ici tout brûle d'un feu de paille • fini le temps des poètes • que des mélo-mélo' dans ma tête • mais mon rêve ma chérie, c’est de me perdre dans tes yeux bleus • coma idyllique • je suis un amoureux du vice • goûter l'atmosphère • au fond je crois que j'agonise • madame • j'temmerde • narcisse • injecté
PETiTOM (aimer d'amour, afterglow, alliés, monnaie, I forgot, what is love ?) ; Molière l'opéra urbain (rêver j'en ai l'habitude, on se moque) ; Morgan (madame, phobie d'impulsion, j'temmerde) ; Yseult (corps, I LOVE YOU, rien à prouver, sans raison) ; Solann (rome, narcisse) ; Pablo Vittar, Yseult & Sevdaliza (alibi) ; Thérapie TAXI (salop(e), coma idyllique).
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maintenant il y a un journal du corps et un journal de l'esprit (avec le végétal). ça m'aide grandement pour organiser mon intériorité. j'apprends à ressentir ce que je ressens et faire une place pour tout ça. il ne faut pas que la forme soit plus importante que le fond sinon c'est creux. c'est la reliance que j'ai perdue et que je veux retrouver.
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très haut amour - qui passez la mémoire - je reste tant affamée de vous ! - je reste agenouillée, entre vos bras courbée - fleurs impromptues - éclosions de paresse - et vos désirs ignés ! pour moi, tout offrande - de vos dents à ma bouche, de vos mains à mes seins, de l'aurore au grand jour... je suis ! je suis voulue - tordue - émancipée, visée - vos rêves sont plus forts, vos rêves sont plus fous... et j'ai le corps solide pour accueillir vos fièvres et encenser ma peau de toutes vos effluves de toutes vos zébrures - au ciel élancés ! tant d'éclairs entre nous que je reste incomprise... de nos écarts - de tant vouloir vos pensées mûres qui ont passé mon âge - pourtant ! vous êtes l'accord - de mes désirs et mes rivages - intelligible amour que vos bras dans mes bras - et que font donc les fleuves jetés dans les mers oublieuses - sinon se plaire d'être l'un avec l'autre - comme vous avec moi - de n'être point perdus entre deux solitudes - que vos regards ! ont flatté mes bordures et déjeté la nue - toutes mes prédictions ont perdu leurs ramures et vous êtes l'Indicible - entre tout homme, c'est vous ! à l'étoile courroucée j'ai rendu mes faiblesses et décliné mon sort car vous avez tout lu dans les veines sur mon corps - et mon destin, c'est vous ! et ma nuit qui s'achève n'est qu'un don répété à votre adoration - imprimée sur mes doigts à l'aide de vos lèvres - et vous m'avez marquée - libérée, révélée...
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Je ne changerai jamais mes amis fantastiques, ma vie merveilleuse, ma famille bien-aimée pour des cheveux moins gris ou un ventre plus plat. En vieillissant, je suis devenue plus amicale envers moi-même et moins critique envers moi-même.Je suis devenu mon ami…Je ne me blâme pas d'avoir mangé des biscuits supplémentaires, de ne pas avoir fait le lit ou d'avoir raté quelque chose de stupide dont je n'avais pas besoin. J'ai le droit d'être désordonnée, d'être extravagante. J'ai vu beaucoup de chers amis quitter ce monde trop tôt, avant de réaliser la grande liberté du vieillissement Qui m'en voudra si je décide de lire ou de jouer sur mon ordinateur jusqu'à quatre heures du matin et de dormir jusqu'à midi? Qui me critiquera de rester au lit ou devant la télé aussi longtemps que je le souhaite. Je vais danser avec ces merveilleux tubes des années 60 70 et 80 et si en même temps je veux pleurer pour un amour perdu …Si je veux, je marcherai le long de la plage en short trop allongé sur un corps en décomposition et plongerai dans les vagues avec abandon, malgré le regard pénalisant des autres . Ils vieilliront également. Je sais que parfois j'oublie, mais il y a des choses dans la vie qui devraient aussi être oubliées. Je me souviens des choses importantes. Bien sûr, au fil des ans, mon cœur s'est brisé. Mais les cœurs brisés nous donnent force, compréhension et compassion. Un cœur qui n'a jamais souffert est immaculé et stérile et ne connaîtra jamais la joie d'être imparfait. J'ai la chance d'avoir vécu assez longtemps pour avoir mes cheveux gris et mon rire juvénile gravés à jamais dans les sillons profonds de mon visage. Beaucoup n'ont jamais ri, beaucoup sont morts avant que leurs cheveux ne deviennent argentés.
En vieillissant, il est plus facile d'être positif. Vous vous souciez moins de ce que les autres pensent. Je ne me remets plus en question. J'ai gagné le droit de faire des erreurs. Donc, pour répondre à votre question, j'aime être vieux. J'aime la personne que je suis devenue. Je ne vivrai pas éternellement, mais tant que je serai encore là, je ne perdrai pas de temps à regretter ce qui a pu être ou à s'inquiéter de ce qui sera. Et si je le veux, je mangerai un dessert tous les jours. Avec du Champagne.
Que notre amitié ne soit jamais séparée, car elle vient du cœur !
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I Lost My Body/ J’ai Perdu Mon Corps (2019)
Directed by Jérémy Clapin
Lead Animator Julien Belloteau
Staring: (French) Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick d'Assumçao, Alphonse Arfi (English) Dev Patel, Alia Shawkat, George Wendt, Tucker Chandler
#Xilam animation#animation#French Cinema#French Animation#Academy Awards 2020#J'ai Perdu Mon Corps#Dev Patel#foreign language films#Film Stills#My Stills#Filmmakere#Animation Lovers#Netflix
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Dispute avec mon copain hier, qui a finie par moi faisant mon sac et claquant la porte à 1h du matin. Deux jours avant qu'on soit sensés signer un contrat pour un appartement ensemble. Ça m'a pris 2 minutes, je pouvais pas faire autrement. J'avais dit "J'ai envie de rentrer chez moi", à quoi il avait répondu "Fais-le alors, mais saches que je t'arrêterai pas et que j'appèlerai pas." Alors j'ai bondis hors du lit - il faut protéger sa fierté... Le seul truc qui aurait pu m'arrêter c'est le fait que j'avais déjà pris ma dose de mélatonine. Bref, je me retrouve à sangloter sur la route, avec mon petit sac sur le dos. Je voyais des couples qui sortaient de leurs Ubers et rentraient chez eux main dans la main, tous beaux. Moi je faisais peur, je le sais parce que j'ai vu mon reflet dans le miroir de l'ascenseur. J'étais plus en colère contre moi-même que contre lui. C'est ça le plus douloureux dans l'histoire. Des disputes on en a eues, mais cette fois-ci le coupable est à l'intérieur de moi, c'est mon anxiété sociale et la façon dont elle me paralyse, me gâche la vie. C'est elle qui est responsable du petit drame d'hier.
Ça a commencé par une soirée Monopoly avec ses soeurs. Ça rend la dispute presque drôle. À chaque fois que je rencontre sa famille je suis paralysée par l'angoisse, et le fait de parler suédois avec eux arrange pas les choses. Les mots sortent pas, je suis silencieuse et m'en veux d'être silencieuse. Je me force à parler et tout ce que je dis est maladroit, les larmes me montent aux yeux, je veux rentrer chez moi, respirer à nouveau. Bref, hier ça avait malgré tout bien commencé, même si j'étais fatiguée après une journée de boulot. Ça a mal tourné quand elles ont mis de la techno, monté le son et se sont mises à danser autour du Monopoly. Là mon corps tout entier s'est paralysé et j'ai fixé le plateau de jeu pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Dans la voiture sur la route du retour mon copain m'a à peine adressé la parole et la paranoia a commencé à faire son petit bonhomme de chemin dans ma tête. Je pouvais rien dire parce que sa soeur était dans la voiture avec nous. Mais je savais qu'il trouvait que j'avais été désagréable avec ses soeurs. C'est super important pour lui que ça se passe bien avec ses amis et sa famille, que je sois intégrée.
"L'intégration", le concept autour duquel ma vie tourne depuis que je suis arrivée en Suède. J'ai essayé de m'intégrer dans ma coloc, au boulot, à l'université, avec sa famille et ses amis. J'essaie de parfaire mon suédois à côté des études et du boulot, je m'adapte, je regarde personne au supermarché et je dis pas "bonne journée au revoir" à la caisse du supermarché. Je dis juste "merci" comme tout le monde et je me casse. Je coupe plus la parole, j'attends mon tour pour parler et quand je le fais je regarde tout le monde dans le groupe. J'ai des opinions modérées. Je me place à un mètre de distance des autres quand je fais la queue et je marche jamais sur les pistes cyclables. J'ai perdu mes couleurs, et pour régler ça je suis une thérapie cognitivo-comportementale dans un CMP suédois. Je paie 200€ par mois pour faire du yoga avec des jeunes mamans qui travaillent dans le domaine de la culture et adorent la France, c'est à dire Aix-en-Provence et Paris. Mais hier j'ai fais l'erreur d'être silencieuse à la table du Monopoly, et maintenant mon copain est inquiet, il se demande si je réussirai un jour à m'intégrer.
Hier il m'a demandé de prendre mes responsabilités. Je sais pas si c'est le fait d'avoir fait l'armée, d'être capricorne ou tout simplement suédois qui le fait dire ça. Peut-être un mélange des trois. Selon lui, il faut avoir besoin de personne dans la vie. Il vis pourtant à 10 minutes de chez ses parents et a un papa qui est allé le chercher chez le médecin la semaine dernière, avant de lui faire des courses. Tous ses amis sont des amis d'enfance sur qui il pourra compter toute sa vie. Ce que je veux dire c'est qu'il a un filet de sécurité immense en dessous de lui. Et maintenant je vais comparer sa situation avec la mienne, je sais que je devrais pas comparer mais je vais le faire. Je suis partie à l'étranger toute seule et ai réussi à m'en sortir toute seule et la semaine dernière je devais noter le numéro de téléphone d'une personne de confiance quelque part, et j'avais que lui. Hier quand je faisais ma petite crise d'angoisse silencieuse devant le Monopoly j'attendais juste une main sur mon épaule, parce que je sais qu'il a vu. Mais j'ai eu que du silence en retour, et dans le lit il était presque collé contre le mur pour être trèèèès loin de moi. Il est presque midi et je sais qu'il appèlera pas aujourd'hui, et demain on doit signer le contrat. Ou plutôt, il doit signer le contrat parce qu'ici c'est pas mon pays.
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Il y a quelques nuits de ça j'ai fait un drôle de rêve et peut-être que c'était un cauchemar en fait. Il y a des moments que je n'ai pas retenu donc la cohérence se retrouve un peu impactée. Mais je sais que j'étais avec mon mec et que d'un coup j'ai perdu les eaux alors que vraisemblablement je n'étais pas enceinte. Puis mon ventre a poussé d'un coup et on est allé à l'hôpital en bus. C'était un bus tout encombré j'étais debout, au milieu de l'allée et personne ne voulait me donner une place. On arrive à l'hôpital et c'est un peu flou. Je suis juste dans une chambre et des fois il y a mon mec et des fois non mais je ressens beaucoup d'angoisse car j'étais pas enceinte 2h auparavant et je commençais à me dire que j'allais gâcher ma vie et j'avais mal partout. Et d'un coup, mon ex rentre dans la chambre et il me dit de me lever, qu'il a une surprise pour moi mais que je dois faire doucement et pas de bruit. Alors il ouvre la porte de la salle de bain et dedans il y a un petit chat tout noir et on ferme la salle de bain. On ne parle pas juste je caresse le chat et je suis tellement contente de voir ce chat. Et soudainement je suis à nouveau dans mon lit et en plein accouchement et il n'y a pas mon mec juste l'équipe médicale qui me regarde mais sans m'aider. C'est affreusement douloureux, j'ai l'impression que mon corps se déchire, que je vais mourir et personne ne parle, ne me répond, ils me regardent juste fixement. Je finis par accoucher et je demande à ce que ce soit sous X. Mon mec déboule dans la chambre alors qu'il n'avait pas été là jusque là, pas de mot, pas d'aide et là il commence à me dire qu'on va le garder, que c'est n'importe quoi ma décision. Jlui dis qu'il était absent, qu'il ne m'a même pas vue accoucher, qu'il ne s'en occupera pas. Et il se met en colère en me disant que je mens, que j'ai rien compris, qu'on va le garder.
Ce n'est pas à propos de la maternité ce rêve, pas fan des interprétations alambiquées mais je crois que c'est plus profond que ça. Que c'est juste le parallèle de ma vie actuelle: être seule face aux contraintes qui naissent, et que les personnes absentes se manifestent que dans ya plus rien à faire ou que quand le point critique est passé. En tout cas j'étais chagrinée au réveil.
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2023
J'ai beaucoup lu.
J'ai appris la céramique.
J'ai recommencé le japonais.
J'ai mieux dormi, les chats ont un peu grandi, ils sont plus calmes la nuit.
J'ai essayé d'être plus proche de la nature et d'avoir une vie slow. Par contre j'ai moins marché au bois parce que je ne m'y sens plus bien, je dois trouver un autre endroit ou un moyen de me le réapproprier.
J'ai commencé la jonglerie et j'adore, ça me vide la tête, ça la réorganise et je progresse vite.
J'ai perdu 15 kg et repris 2. Je n'aime toujours pas mon corps mais j'aime ce qu'il me rend capable de faire. Concentration, coordination, force et souplesse.
J'ai pris des décisions financières importantes.
J'ai visité pas mal de musées, j'ai écouté beaucoup de musique.
Ça va bien avec mon conjoint et on fêtera nos 20 ans ensemble en 2024, c'est complètement dingue.
L'amitié aussi se porte bien. Je suis entourée de gens fantastiques, j'ai beaucoup de chance.
L'ado est... ado. C'est génial de le voir évoluer et un peu stressant aussi. Mais génial. Mais stressant ouais.
J'ai peu voyagé, j'ai peu pris de photos. On n'a fait que Bruxelles, Amsterdam et Paris. J'ai fait seule une petite virée d'un jour en Ardenne et je suis allée à Marseille.
On a fait des gros travaux dans la maison et le jardin.
J'ai beaucoup travaillé. J'ai terminé une formation que je faisais depuis 3 ans, j'ai la casquette graphothérapeute en plus d'être logopède.
J'ai encore eu des gros moments de nostalgie, de tristesse et de colère à propos de choses qu'on ne peut pas changer.
2024 verra :
La suite des travaux du jardin, planter des fruitiers et des fleurs, et créer un espace qui me plait.
J'ai envie d'un voyage, de photos et de concerts
Apprendre, encore, toujours. Plusieurs formations sont prévues déjà.
Travailler encore, toujours.
Cultiver l'amitié. Aimer au sens large et généreux.
Lire, lire, lire.
Le cirque, le cirque, le cirque !
Une hygiène de vie plutôt basée sur les rythmes de la nature. On verra comment ça se fera, concrètement.
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08/10/2024
J'ai pleuré en mangeant. Enfin en me goinfrant. J'ai fait plein de frites, du poulet et j'ai tout mangé en très peu de temps. Mon ventre me tire horriblement actuellement. Je me sens pas bien je me sens seule j'ai juste envie de rester dans mon lit et de plus bouger mais demain je dois aller travailler, je dois m'habiller, m'être des vetements que je déteste qui font trop voir mon corps. J'essaye de plus en plus de regarder des contenus de filles anorexiques sur les réseaux sociaux qui partagent du contenus purement toxique mais je me dis que si je retombe dans tout ça, peut-être que j'arriverai à perdre du poids. Je dois arrêter de manger. Juste tout arrêter. Je sais pas ça doit pas être si compliqué. Je peux refaire tout ça, je dois juste me rendre malade. Parce que la manière saine j'y arrive pas. Et quand j'y arrive, il suffit d'une semaine pour que je prenne tout les kilos perdus.
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Je n'y crois plus... J'ai cessé d'espérer qu'on m' accorde le droit à l'amour... C'est tout un univers qui s' effondre... Un projet de plume à deux qui ne verra jamais le jour... Ma solitude me console parfois... Mais mon quotidien a ce goût amer... Dans mon coeur un si grand vide... J'ai dû grandir par moi même... Dans le silence de la souffrance... L' abandon a laissé en moi une crainte que rien ne comble... Un combat contre le monde entier... Je me sens si différente des autres... Aucun ne fait vraiment écho à celle que je suis... Je ne suis qu'une poupée qui a perdu son charme... Plus aucune étincelle dans mon regard... Mon teint de porcelaine qui se brouille les jours de pluie... Mon corps qui craque au moindre choc... La mort m'attend... Elle me suit dans la pénombre... Je tente de l'ignorer... Mais ses murmures deviennent des cris... Le désespoir m'a t'il rongé à ce point ? Que je n'ai pas vu ma déchéance... Suis je destinée à errer seule pour l'éternité ? Sans pouvoir offrir ce que j'ai de plus précieux...
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Évidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cœur...
Au milieu de Celetná - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abîme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouché - de mon âme - envolée d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cœur, de mes lèvres, coule. Nausée, à fendre l'âme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rôdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau ��crire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levés - pour chercher l'espace - où te retrouver. Avalée par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, définitive, de te rester. Et de demeurer là, étendue, à l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous étreint d'une même lumière - sans jamais savoir ce qui nous déparie - sans trouver fermeté à nous départir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience à aller seule - lointaine. Ni impératif, ni volupté - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entêtements. À nous colluder. À renaître la joie - dans ton cœur et le mien - à n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutôt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là. Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaître - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bâtiments ni la nuit n'encombreront la clarté de mon ciel. Je piétinerai tout ce qui m'empêche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. À te renaître encore - et braver...
L'incendie qui m'éclaire et me nuit.
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